Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #television catégorie

Christmas Yulefest 2016 - 41 - La Rose de Noël (A Christmas in Vermont - 2016)

Publié le 21 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Christmas, Noël, ION, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

A Christmas in Vermont (a.k.a. A Vermont Christmas Vacation) :

Riley (Abigail Hawk), une jeune businesswoman ambitieuse, est envoyée par son patron insensible (Chevy Chase) dans le Vermont, pour aller fermer l'une des filiales de la firme, une compagnie de tenues de randonnée. Mais cette petite entreprise fait vivre toute une ville, et Riley doit faire face au séduisant Wyatt (David O'Donnell), président actuel de la société. Et pour cela, elle commence par recruter Nick (Howard Hesseman), créateur de l'entreprise et désormais à la retraite, pour lui servir d'assistant et de conseiller...

Une production Hybrid, pour ION, réalisée par ce bon vieux Fred Olen Ray, grand tâcheron parmi les tâcherons, et qui se paie des caméos vraiment piteux de Morgan Fairchild et de Chevy Chase, en mode "on est vieux, on cachetonne, on s'en fout".

Et le reste du film, malheureusement, possède à peu près le même niveau d'énergie : c'est mou, c'est quelconque, c'est balisé, c'est... étrangement mieux produit que pas mal de films Hallmark de cette saison (!)... mais c'est tout sauf intéressant.

Le métrage finit par ronronner, nonchalant, en pilotage automatique, pendant que le spectateur pense à autre chose, et se dit que même dans un petit rôle, ça fait plaisir de revoir Zack Ward dans un film de Noël ; que l'héroïne ressemble comme deux gouttes d'eau à Janet Varney, et que l'on aimerait bien voir Varney dans une comédie festive et décalée ; que Hesseman se donne bien du mal pour s'imposer dans ce film, et y parvient presque ; que... oh, tiens, le film est fini.

Comme quoi, quand on fait ou qu'on pense à autre chose, les téléfilms médiocres passent assez vite !

2.5/6 (dont un bonus de 0.25 pour avoir osé placer Un Prince pour Noël, du même réalisateur/studio/network, en seule tête d'affiche du cinéma de la ville... Si c'est ça le seul film visible au cinéma local, ça explique totalement la torpeur insipide qu'évoque ce Noël dans le Vermont !) 

(apparemment, la France a décidé de diffuser ce Christmas in Vermont le 31 Décembre prochain sous le titre La Rose de Noël - un titre totalement hors-sujet, et qui est en fait, en VO, celui d'un téléfilm Hallmark inédit à la diffusion prévue, aux USA, le 1er Janvier. On va dire que nos chers diffuseurs français se sont emmêlés les pinceaux à un moment ou un autre, et que la situation se réglera d'elle-même en 2017)

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 39 - La Mélodie de Noël (2016)

Publié le 20 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Christmas, Noël, Hallmark, Télévision, Comédie, Romance, Review

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Mélodie de Noël (Sound of Christmas) : 

Lizzie (Lindy Booth) donne des cours de piano dans une école de musique urbaine, et prépare le spectacle de Noël avec tous ses élèves. Mais l'école est en vente, et Brad (Robin Dunne), un père célibataire dont la fille suit les leçons de Lizzie, est chargé par son patron de la racheter, pour la transformer en complexe d'appartements ultra-modernes...

Encore un film Hallmark Movies & Mysteries qui semble particulièrement peu à sa place, tant il n'y a ni drame, ni mystère, ni rien de particulier qui justifierait ici l'évacuation de ce téléfilm basique sur la chaîne secondaire du groupe.

Rien... sauf sa qualité. Non pas que ce soit mauvais, mais on sent, que ce soit dans les éclairages, dans les décors, dans le casting des seconds rôles (le "méchant" patron oublie tout simplement de jouer, l'adolescente est transparente, la collègue amoureuse guère plus marquante), etc, que ce téléfilm-ci a été fait pour un budget limité.

Au niveau de l'histoire, c'est - pour résumer - la même que Si Noël m'était conté (2013, et déjà avec Lindy Booth et Robin Dunne), en un peu moins caricatural (pas de grande méchante risible), et en remplaçant "la passion des livres" par "la passion de la musique" (et la bibliothèque par une école de musique).

Les bons sentiments sont les mêmes, les acteurs sont les mêmes (quoique Lindy Booth m'a semblé surjouer un peu plus ici), l'intérêt est le même : très limité.

(surtout quand on vient déjà de voir Hearts of Christmas, cette saison, au postulat de départ et au traitement là aussi très similaires)

2.5/6

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 38 - Les Enfants de Noël (2016)

Publié le 19 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Hallmark, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Les Enfants de Noël (Hearts of Christmas) :

Lorsque Alice (Sharon Lawrence), la responsable de l'Unité de Soins Intensifs Néo-natals d'un hôpital, apprend peu de temps avant Noël qu'elle est victime des coupes budgétaires orchestrées par Matt (Kristoffer Polaha), le responsable financier de l'établissement, sa collègue Jenny (Emillie Ullerup) décide d'organiser pour elle une dernière fête de Noël regroupant tous leurs anciens patients. Mais Matt décide de prouver à l'hôpital qu'il n'est pas un mauvais bougre, et que ces coupes budgétaires n'ont rien de personnel, en aidant Jenny à organiser la fête... au grand dam de celle-ci.

Un téléfilm Hallmark qui m'a laissé perplexe, puisque diffusé sur Hallmark Movies & Mysteries (le pendant plus "sombre" et dramatique de la chaîne principale) alors qu'il n'a vraiment rien à y faire. D'ailleurs, c'est tout le film qui semble ainsi ne pas être totalement à sa place, comme si Hallmark n'y avait jamais cru, et avait fini par le reléguer sur sa chaîne secondaire.

À commencer par l'écriture, étrangement maladroite, et qui (outre la romance basique et habituelle) passe le plus clair de son temps à vanter les mérites de l'unité néonatale et des gens qui y travaillent, au point que le tout commence à paraître suspect, et à ressembler à de la publicité pour ce département en particulier, dans cet hôpital particulier.

Et c'est bien l'omniprésence de cette publicité, ainsi que des nombreux placements produits ultra-maladroits et forcés, qu'ils soient de marques nationales ("oh, mon dieu, quel beau sapin artificiel, on dirait un vrai, il est formidable", pendant que la caméra fait un panoramique depuis le sapin jusqu'à la marque de celui ci, affichée sur le mur, sur un carton punaisé là sans raison) ou régionales ("oh, mon dieu, quel chocolat chaud délicieux, j'en reprendrais bien... et tu dis que c'est la spécialité de ce café-restaurant ?", après que la caméra soit restée pendant trente secondes sur la façade et l'enseigne du bâtiment), qui m'a mis la puce à l'oreille.

Si je devais émettre une hypothèse, je dirais que Hallmark ne voulait pas de ce script, et qu'ils n'ont accepté de le commander/diffuser qu'à condition que la production se débrouille seule pour réunir une partie du budget : d'où les placements produits à gogo, d'où la publicité pour les magasins locaux, d'où les louanges permanents du travail d'infirmière en unité néo-natale de l'hôpital où a été tourné le téléfilm, d'où la page imdb (généralement remplie par les attachés de presse Hallmark) désertique, etc.

Et c'est dommage, parce que le tout ne fonctionne pas trop mal, à part ça : le couple principal est sympathique, Sharon Lawrence est toujours la bienvenue (même si elle passe un peu trop de temps à jouer le choc comme si elle était sous Prozac), ça reste assez bon enfant et positif (pas de drame larmoyant et pataud façon Movies & Mysteries, donc), et visuellement, ça n'est pas honteux du tout... mais voilà, l'écriture est maladroite, les placements produits sont maladroits, tout le film est un peu maladroit, et ça suffit pour faire redescendre la note.

3/6 (en étant généreux) 

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 37 - Une Vie Rêvée (2016)

Publié le 19 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Freeform, ABC, Review, Télévision, Comédie, Jeunesse, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Vie Rêvée (Holiday Joy) :

Studieuse et complexée, Joy (Bailee Madison) s'occupe de tout chez elle : de ses frères, de son père veuf (French Stewart), de la maison... tout cela en plus de sa vie de lycéenne douée et musicienne. Mais quand approche Noël, Joy en a assez, et fait un voeu qui la propulse dans la famille voisine, riche et huppée, et fait de l'adolescente la star du lycée, sportive, sexy, et ultra-populaire. Mais rapidement, Joy découvre que cette vie de rêve n'est pas aussi idyllique qu'au premier abord...

Seul et unique téléfilm de Noël (et encore, c'est vite dit, puisque Noël est quasiment absent, à l'image et dans le récit) de la chaîne Freeform (anciennement ABC Family), ce Holiday Joy se contente de reprendre une fois de plus les poncifs du genre, bien balisés depuis La Vie est Belle de Capra, et que toutes les chaînes télévisées déclinent à leur compte depuis des années (sans oublier au cinéma, avec Family Man).

Aucune originalité au programme, donc (on a même droit au montage musical bien cliché pendant que l'héroïne essaie des tenues devant un miroir), et un téléfilm qui finit par tourner rapidement à vide, malgré un schéma assez éprouvé, toujours un tant soit peu efficace, et malgré toute l'énergie dépensée par Bailee Madison, comme à son habitude.

Mais bon... dès le début, on comprend qu'il ne faut pas s'attendre à grand chose de mémorable ou de valable.

En effet, on parle tout de même ici d'un métrage qui s'ouvre sur un prologue (avant le voeu) assez long dans lequel tous les protagonistes (ou presque) sont habillés de manière approximative, affublés de perruques bas-de-gamme voyantes au possible, et où Bailee Madison porte (en plus de sa perruque fauchée) un faux ventre sous son sweater "pour montrer que c'est une nerd pas sportive"...

Autant de mauvaises idées de production supposées créer un contraste avec la Joy sportive et populaire de la suite, mais qui sont littéralement oubliées à la fin du film, lorsque l'héroïne se réveille à temps pour sa happy-end, et que tout est revenu à la normale sur tous les fronts, sans grand respect pour la continuité du script et de la production.

2.5 - 0.25 pour toutes ces perruques et autres gimmicks ridicules = 2.25/6

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 36 - Un Noël de Cendrillon (2016)

Publié le 18 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, ION, Review, Comédie, Romance, Télévision

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Noël de Cendrillon (A Cinderella Christmas) :

Un peu malgré elle, Angie Wells (Emma Rigby), une organisatrice événementielle, est contrainte de se plier aux quatre volontés de sa cousine égocentrique, Candace (Sarah Stouffer), condition pour qu'elle hérite un jour de l'entreprise familiale. Mais lorsqu'elle organise un bal masqué pour le riche et séduisant Nicholas Karmichael (Peter Porte), elle s'y rend en lieu et place de sa cousine, et tombe éperdument amoureuse de Karmichael. L'attraction est réciproque, mais lorsque Angie disparaît au terme de la soirée, son prétendant est prêt à tout pour la retrouver...

Un téléfilm MarVista/ION un peu meilleur que les deux précédents désastres de la saison, sans toutefois être réussi pour autant.

Comme les autres films du lot, on a ici droit à un Noël californien, sous les palmiers, etc ; à un postulat interchangeable (il aurait pu se dérouler à la Saint Valentin ou à Pâques, ça aurait été pareil) et dérivatif (Cendrillon, saupoudrée d'un peu de Cyrano, et de quelques variations qui sont les bienvenues) ; et à une distribution en grande partie composée d'inconnus... excepté l'héroïne.

Et là, problème : car pour rendre crédible Cendrillon, il faut admettre que "le Prince" soit un peu idiot, myope et tout sauf physionomiste, ou que la Cendrillon en question soit passe-partout et méconnaissable hors de sa robe. Or s'il y a bien une chose que Emma Rigby n'est pas, c'est passe-partout et méconnaissable : les spectateurs qui ont subi Once Upon A Time in Wonderland s'en souviennent, Emma Rigby a des lèvres collagénées énormes, qui deviennent ridicules dès qu'elle est un peu émue, et même avec un masque pour cacher ses yeux, elle est instantanément reconnaissable entre toutes.

Ce qui sabote un peu le postulat de départ du film (malgré les variations sus-mentionnées, qui permettent de sauver un peu le tout), puisque à part leurs tailles vaguement similaires, et le fait qu'elles soient blondes, Angie et sa cousine ne se ressemble pas du tout.

À part ce problème (pourtant essentiel), le script rajoute une sous-intrigue inutile à Karmichael et sa mère, l'interprétation est globalement assez moyenne et inégale (y compris chez Rigby, qui surjoue régulièrement), et le tout n'a vraiment d'intérêt que si l'on est fan de Rigby, ou que l'on meure d'envie de voir Cendrillon adapté à la Californie moderne de manière un peu bancale.

Autant dire que c'est un bon gros bof.

2.25 + 0.25 pour la fille de Danny DeVito dans un petit rôle = 2.5/6

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 35 - Le Temps d'un Noël (2016)

Publié le 18 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Hallmark, Fantastique, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Temps d'un Noël (Journey Back to Christmas) :

Dans les années 40, après un accident de voiture, Hanna (Candace Cameron Bure), une infirmière et veuve de guerre, se réfugie dans un grange, alors même que passe une comète rarissime dans le ciel nocturne. Lorsqu'elle revient à elle, elle découvre qu'elle a été transportée en 2016, et, avec l'aide de Jake (Oliver Hudson), le shérif local, et de sa famille, elle va devoir résoudre le mystère de ce déplacement temporel....

Un téléfilm Hallmark qui n'a pas grand chose de romantique (spoiler : il n'y a pas de romance entre l'héroïne et le shérif, mais entre ce dernier et son adjointe, et c'est une sous-intrigue qui prend environ trois minutes de métrage, au maximum), et qui change un peu du tout venant de la production de la chaîne.

Postulat de départ sympathique, réalisation compétente, direction artistique à l'identique, et distribution secondaire plutôt attachante (Meghan Heffern, Tom Skerritt, Brooke Nevin...) : bref, à priori, de quoi avoir un métrage un peu rafraîchissant dans cet océan de scripts photocopiés.

Malheureusement, ici, les problèmes sont ailleurs : déjà, on a un peu l'impression que ce téléfilm a été tourné à partir d'un premier jet du script. Le tout est assez mal rythmé, passe près d'une demi-heure dans le passé avant même le voyage temporel, et ensuite se contente de survoler tout ce qui aurait pu faire le sel du récit (une infirmière des années 40 qui découvre 2016, il y a de quoi faire, tant sur le plan social que technologique), ou ce qui aurait pu rendre la présence de Skerritt dans ce métrage intéressante (là, il se contente de débiter de l'exposition dans le dernier quart du film, et puis c'est tout).

Et ce qui n'arrange rien, c'est justement Candace Cameron Bure. Je ne suis pas le plus grand fan de la demoiselle, à la base, mais selon les films, elle s'en sort plus ou moins bien : ici, elle est très passive et spectatrice, ses expressions sont figées et un peu forcées, et elle manque clairement du charisme et de l'énergie nécessaires pour rendre son personnage attachant.

Résultat, Hanna devient plus un catalyseur qu'un véritable personnage, et le téléfilm finit par manquer de point central auquel véritablement se raccrocher, préférant placer de pseudos-antagonistes qui ne servent à rien.

Dommage, il aurait suffi de quelques réécritures çà et là, et/ou d'une autre actrice principale, pour que ce Journey Back To Christmas soit réussi.

3.5/6

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 34 - Noël avec une Star (2016)

Publié le 17 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Hallmark, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Noël avec une Star (Christmas in Homestead) :

Jessica McEllis (Taylor Cole), l'une des actrices les plus populaires et reconnues de la planète, arrive dans la petite ville d'Homestead, dans l'Iowa, pour y tourner un film de Noël. Rapidement, elle se trouve aspirée dans la spirale festive qui anime constamment la ville, et elle tombe sous le charme de Matt (Michael Rady), veuf et père célibataire de la petite Sophie (Brooklyn Rae Silzer), maire de la ville et propriétaire de l'auberge où Jessica réside ; la réalité imite ainsi la fiction pour McEllis, qui doit alors choisir entre l'amour et le succès...

Grosse suspension d'incrédulité pour ce téléfilm Hallmark, et ce à de multiples niveaux : Taylor Cole, peu mémorable et crédible en actrice du calibre de Jennifer Lawrence ou d'Angelina Jolie, qui déciderait soudain, au faîte de sa gloire, de tourner un téléfilm romantique miteux dans un coin paumé ; le film en question, donc, dont on assiste au tournage, ne fait pas illusion une seule seconde, que ce soit dans sa réalisation, dans son script, ou dans le choix de l'interprète masculin (Jeff Branson) ; et, pire encore, la romance principale, qui ne fonctionne pas vraiment, la faute à une alchimie assez faiblarde entre Cole et Rady (bon, là, je l'admets, c'est très subjectif : Taylor Cole me laisse totalement de marbre, et Rady n'a pas vraiment, à mes yeux, les attributs d'un héros de comédie romantique, surtout avec sa barbe, qui lui donne de faux airs de méchant de série téévisée).

Bref, un téléfilm qui n'est pas mémorable pour un sou, mais qui n'est pas non plus dépourvu de qualités : la direction artistique et l'environnement de cette petite ville sont très réussis ; la soeur du héros (Katrina Norman) est amusante (malgré une sous-intrigue romantique assez générique avec un paparazzi) ; le garde-du-corps (Aaron Quick Nelson) n'est pas désagréable ; et la petite Brooklyn Rae Silzer est tout simplement adorable, en plus d'être juste et professionnelle dans toutes ses scènes.

En somme, un métrage facilement regardable, mais tout aussi oubliable, et qui aurait gagné à diminuer les ambitions de son script.

3/6

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 33 - Une Nouvelle Tradition pour Noël (2016)

Publié le 17 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Hallmark, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Nouvelle Tradition pour Noël (Looks Like Christmas) :

Carol (Anne Heche), une mère poule assez ordonnée et passionnée par les fêtes de Noël, est la mère la plus populaire (et envahissante) de l'école de son fils (Sean Michael Kyer) ; Terry (Dylan Neal), un responsable de chantier, est quant à lui un père plutôt cool et détendu, qui passe de chantier en chantier, et de ville en ville, avec sa fille adolescente (Farryn VanHumbeck). Rapidement, ces deux familles vont se trouver confrontées l'une à l'autre, pour le meilleur et pour le pire...

Une comédie Hallmark au sujet de laquelle la pire critique que l'on pourrait faire serait au sujet de la coupe de cheveux et du look de Anne Heche, assez immondes.

À part ça, ça ne se prend pas trop au sérieux, ce n'est ni particulièrement bon ou drôle, ni particulièrement mauvais ou raté ; les personnages secondaires sont assez sympathiques ; ça joue très correctement ; et hormis un léger abus de fausse neige dans une scène (l'allumage du sapin municipal, qui vire presque à la tempête de neige involontaire), quelques sapins en plastique moches, et un placement produit maladroit pour une marque de café, la direction artistique est compétente, et la production honorable.

Vraiment pas grand chose de plus à dire sur ce film : ça se regarde tranquillement, ça n'est pas très mémorable, et ça fonctionne principalement sur la répartie et l'alchimie du couple principal.

3.5/6

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 32 - La Ballerine de Noël (2016)

Publié le 16 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Christmas, Noël, Hallmark, Comédie, Romance, Review, Télévision

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Ballerine de Noël (A Nutcracker Christmas) :

Passionnée de ballet et danseuse à l'avenir prometteur, Lilly James (Amy Acker) abandonne cette carrière lorsque sa soeur aînée trouve la mort dans un accident, le soir même de la représentation la plus importante de sa jeune vie, Casse-Noisette. Huit ans plus tard, Lilly ne fait plus que se consacrer à sa nièce, Sophie (Sophia Lucia), elle aussi passionnée de danse, et elle l'accompagne à Philadelphie lorsque l'adolescente est choisie pour prendre part à la représentation de Casse-Noisette du ballet de la ville. Mais ce ballet est dirigé par Mark (Sascha Radetsky), l'ancien partenaire de ballet et compagnon de Lilly, qu'elle n'a pas revu depuis ce soir tragique, près d'une décennie plus tôt...

Un long-métrage Hallmark qui semble avoir bénéficié d'un budget plus important que le reste de la saison 2016, puisque ici, on a le droit à un bon paquet de figurants et danseurs professionnels qui entourent les trois protagonistes, protagonistes qui, eux-mêmes, ont de l'expérience en matière de ballet.

Certains plus que d'autres (Radetsky et Lucia sont danseurs de formation, Acker a longtemps fait de la danse), et dans l'ensemble, on remarque assez facilement les différences de niveau, et les moments où le montage camoufle les imperfections, mais pour un téléfilm de ce type, le rendu à l'écran est tout à fait honorable, et accompagne un script plutôt ben développé.

Ce n'est pas pour autant extraordinaire, loin s'en faut, et je ne suis pas certain que sans Amy Acker, j'aurais jeté un oeil au métrage (peut-être si Sutton Foster avait été dans le rôle de Lilly...), mais dans l'ensemble, ça se démarque du reste de la production Hallmark, ne serait-ce que par l'identité et la personnalité propre du film, qui évite la plupart des clichés du genre.

3.5/6

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 31 - Animation en vrac (1) : Albert (2016) & Le Père Noël et le Tambour Magique (1996)

Publié le 16 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Review, Télévision, Nickelodeon, Animation, Jeunesse, Finlande

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Albert - The Little Tree With Big Dreams (2016) :

Albert (Bobby Moynihan), un petit sapin d'intérieur malingre et chétif, a décidé qu'à Noël, il serait le sapin choisi pour orner la place de la plus grande métropole du pays. Accompagné de Maisie (Sasheer Zamata), un palmier optimiste, et de Gene (Judah Friedlander), une mauvaise herbe installée dans le pot d'Albert, ce dernier part alors dans une quête improbable, qui va lui permettre de sauver Noël du maléfique Cactus Pete (Rob Riggle)...

À vrai dire, je m'attendais au pire en attaquant ce moyen-métrage spécial de Noël diffusé sur Nickelodeon, et ce pour plusieurs raisons : doubleurs inégaux (pas mal d'anciens du Saturday Night Live, pas réputés pour leur jeu subtile), scénario original (mais pas trop), et direction artistique débattable... et pourtant, le tout ne fonctionne plutôt pas mal.

C'est rythmé, dynamique, le rendu technique pseudo-stop motion fonctionne, les doubleurs parviennent à disparaître derrière leur personnage, l'histoire à bon fond, et c'est même parfois assez drôle (malgré un humour un peu bas-de-plafond par moments). Une bonne surprise, donc, toutes proportions gardées.

4/6 -0.25 pour les chansons ratées = 3.75/6

Le Père Noël et le Tambour Magique (Joulupukki ja noitarumpu- 1996) :

Alors que le Père Noël et toute son équipe préparent les fêtes de fin d'année dans leur village de Korvatunturi, en Laponie, ils reçoivent une lettre mystérieuse du petit Vekara, lettre assez ancienne, et simplement ornée d'un dessin des plus abstraits. Mais tandis que Santa interroge tour à tour tous ses maîtres-artisans, pour tenter de deviner ce que veut le petit Vekara, des événements étranges se produisent à Korvatunturi chaque fois que retentit le bruit d'un tambour mystérieux, qui semble être l'instrument magique d'un saboteur...

L'adaptation animée du livre pour enfants du même nom, sorti par Mauri Kunnas quelques mois avant ce métrage, dont il a d'ailleurs été le scénariste et le co-réalisateur.

L'avantage, c'est que cela permet une fidélité sans faille au récit et au trait si particulier  et inventif de Mauri Kunnas ; en contrepartie, cependant, cette co-production finno-hongroise semble tout droit sortie du début des années 80 (d'un point de vue technique), et elle hérite malheureusement d'un rythme très nonchalant, qui fait que bon nombre de scènes paraissent tout simplement superflues.

Une adaptation très fidèle, parfois même à l'image près, mais qui n'apporte pas grand chose à l'ouvrage originel (le flashback final n'est pas désagréable, cela dit), et qui peut paraître un peu trop vieillotte pour son propre bien.

3.5/6

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 30 - Mon Héroïne de Noël (2016)

Publié le 15 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Christmas, Noël, ION, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Mon Héroïne de Noël (A Firehouse Christmas) :

À l'approche des fêtes, Tom (Marcus Rosner), une ancienne star du hockey désormais père célibataire, se prépare à fêter Noël avec sa fille, et en compagnie de la parfaite et héroïque Jenny (Anna Hutchinson), pompier de son état. Mais Mary (Anita Brown), l'ex-femme de Tom, est jalouse : ancienne championne olympique de patinage, elle est désormais une superstar des médias, et revient en ville pour obliger Tom à l'aider à vendre son prochain roman... et pour ruiner sa vie de couple.

Ouhlà, la splendide bouse que ION nous a pondue là.

Je ne sais même pas par quel bout commencer... passons sur l'aspect technique, à peine acceptable (post-synchronisation hasardeuse, éclairage de soap, effets numériques risibles, musique omniprésente et envahissante), sur l'écriture assez mauvaise (méchants ultra-caricaturaux, émotion assénée au tractopelle, dialogues bourrés d'exposition maladroite), et sur l'interprétation oubliable (rien de mauvais, mais rien de bon non plus, notamment vers la fin, quand l'émotion est supposée arriver entre Mary et son père)... le vrai problème, en fait, c'est que le film ne sait tout simplement pas ce qu'il veut être.

Malgré son final sirupeux et larmoyant, ce n'est pas une comédie romantique de Noël classique, puisque le film est centré sur Tom (pas sur Jenny) et sur ses démêlées pseudo-comiques avec son ex totalement insupportable ; malgré la musique légère et omniprésente, et l'interprétation théâtrale des antagonistes, ce n'est pas une comédie, puisqu'il n'y a rien de drôle, et que tout est forcé, de la bande originale à l'interprétation en passant par l'écriture et les péripéties (la chute dans la cheminée, nan mais vraiment...) ; malgré la sous-intrigue sur le collègue/meilleur ami afro-américain de l'héroïne et son père indigne, ce n'est pas un drame, car tout ce qui entoure cette intrigue, justement, est tellement outré et irréaliste qu'on a soudain l'impression de regarder des scènes rajoutées au dernier moment pour rallonger la durée totale du film... et à vrai dire, on s'en fout royalement, de cette sous-intrigue, tant elle n'apporte rien et ne sert à rien ! 

Idem, d'ailleurs, pour le conflit pleurnichard de Mary et de son père, que le scénario tente de faire passer de méchants de cartoon risibles à personnages humains et touchants en une scène. 

Bref, on se demande constamment "mais qu'est-ce que c'est, ce téléfilm ?", "pourquoi les personnages réagissent comme ça ?" et "c'est bientôt fini, oui ?". Un vrai beau ratage, qui nous rappelle, après Une Belle Fête de Noël, qu'ION TV est toujours à la ramasse, au niveau téléfilms de ce genre.

1/6 

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 28 - Associées contre notre Ex (2016)

Publié le 14 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, UpTV, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Associées contre notre Ex (Girlfriends of Christmas Past) :

Blessées et trompées par Anderson (John Brotherton), trois jeunes femmes très différentes - Livvy (Tammin Sursok), la dernière victime d'Anderson, une organisatrice événementielle ; Murphy (Lindsey McKeon), une juriste cynique et distante ; et Zoe (Abigail Klein), une actrice écervelée travaillant dans une pizzeria - décident de s'associer pour éviter à Megan (Meagan Holder), la nouvelle conquête d'Anderson, de connaître le même sort qu'elles. Mais leur plan machiavélique et improbable est rendu beaucoup plus compliqué par la présence de Carter (Brent Bailey), un collègue d'Anderson, qui ne laisse pas Livvy insensible, et qui lui demande d'organiser la fête de Noël de son entreprise...

Un téléfilm produit par Marvista, diffusé sur UpTV, tourné en Californie en plein été avec un bon paquet de visages inconnus, au postulat de départ tout sauf indissociable de Noël (ça aurait aussi bien pu se passer à Pâques, à la St Valentin, ou au mois de septembre) et qui reprend les grandes lignes de ces chefs-d'oeuvre cinématographiques que sont John Tucker Doit Mourir et Triple Alliance, forcément, ça n'augurait vraiment rien de bon.

Et pourtant, ô surprise, ce film est assez agréable à suivre.

J'avoue que je ne m'y attendais pas du tout, d'autant que ça commençait assez mal, avec un rendu visuel assez laid, une ambiance de Noël totalement absente (les palmiers californiens et le soleil, mouais), des éclairages et cadrages assez amateurs, et une forte tendance au surjeu de la part de toute la distribution ; et puis progressivement, l'énergie et l'enthousiasme du cast prennent le dessus, deviennent contagieux, et permettent de faire passer les approximations de la production grâce à un certain second degré, et à des acteurs et actrices qui ne se prennent pas au sérieux.

Techniquement, ça reste certes assez bancal et outré, le dernier quart d'heure du film (avec sa happy end obligatoire) est un peu forcé, et il y a forcément un moment ou deux assez ratés (je pense notamment à la chanson), mais dans l'ensemble, c'est nettement plus progressiste que la moyenne du genre (la moitié du cast masculin semble constituée d'acteurs gays, la nouvelle conquête d'Anderson est afro-américaine, etc), et ça finit par être tout à fait regardable, pour peu qu'on ne soit pas allergique au ton très vaudevillesque du tout.

3.75/6 

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 26 - Noël à la Télévision (2016)

Publié le 13 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Christmas, Noël, Hallmark, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Noël à la Télévision (Broadcasting Christmas) :

Lorsque la co-présentatrice d'une matinale quotidienne américaine annonce son départ à l'antenne pour cause de grossesse, Charlie Fisher (Dean Cain), présentateur local new-yorkais à l'héritage prestigieux, est prêt à la remplacer. Mais il est alors mis en compétition, entre autres, avec Emily (Melissa Joan Hart), son ex-petite-amie journaliste, qui végète en région depuis des années, et qui est bien décidée à décrocher enfin une promotion digne de ce nom...

Une rom-com professionnelle diffusée sur Hallmark, mais qui aurait été tout à fait à sa place à l'époque des films de Noël d'ABC Family, tant elle met plus l'accent sur la comédie et sur la bonne alchimie entre ses deux acteurs principaux, que sur la romance et ses clichés habituels.

Ce qui ne veut pas dire que ces derniers sont totalement absents du film, mais simplement qu'ils sont en retrait, et que la production a préféré privilégier la relation dynamique et pétillante de Cain et de MJH, en ne prenant pas trop au sérieux leur script ou leur film.

Ce n'était pas forcément gagné, d'ailleurs, vu que MJH a pris un coup de vieux (d'ailleurs, les deux acteurs semblent par moments étrangement un peu trop âgés pour leurs rôles, comme si le script avait été écrit avec des personnages plus jeunes en tête, et remanié par la suite), et que son personnage, s'il avait été écrit tel quel dans une comédie romantique plus sérieuse, aurait pu être affreusement antipathique : autrefois, elle a plaqué Cain lorsqu'il a décroché une promotion qu'elle voulait, plutôt que de l'accompagner à New York comme il le lui proposait ; elle est totalement peu professionnelle et fait un caprice en pleine émission tv parce qu'elle pense mériter le poste vacant sans vraie raison autre que "je le mérite" ; elle est prompte à critiquer et à prendre des décisions hâtives... bref, pas vraiment un personnage sympathique sur le papier, mais qui passe à l'écran parce que MJH y met de l'énergie, et que Cain a du répondant.

C'est d'ailleurs probablement le meilleur rôle de ce dernier depuis des années, dans la catégorie films de Noël.

3.5/6

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 24 - Une Belle Fête de Noël (2016)

Publié le 12 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, ION, Review, Télévision, Comédie

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Belle Fête de Noël (Christmas with the Andersons) : 

Richissime famille de Beverly Hills, Caroline et Michael Anderson (Christy Carlson Romano & George Stults) ont l'habitude d'organiser la fête de Noël la plus spectaculaire et luxueuse de la région. Mais cette année, le couple est ruiné, et il décide d'organiser une fête très différente, et plus économique ; heureusement, la magie de Noël va transformer cette famille arrogante, et lui faire retrouver le goût des choses simples, et de la générosité.

Encore une production Marvista diffusée sur ION, tournée en Californie pour un budget microscopique, avec 95% d'illustres inconnus (Christie Carlson Romano exceptée, et encore...), une ambiance festive inexistante, et un script totalement décousu, écrit par le réalisateur du film, par ailleurs scénariste, réalisateur et/ou producteur de bon nombre de films où des chiens sauvent Noël/la St Valentin/une fête quelconque, et de films de Noël comme Joyeux Baisers de Noël et Une Star pour Noël, tous plus mauvais les uns que les autres.

Ici, on suit donc la famille Anderson (globalement tous antipathiques) durant ses pérégrinations improbables (ils passent de pauvres rednecks à richissimes bourgeois prétentieux de Beverly Hills, à famille ruinée, puis famille heureuse et à nouveau riche), sans que celles-ci ne soient particulièrement intéressantes, drôles, ou bien structurées.

Il faut en effet attendre près d'une demi-heure pour que la famille commence à avoir des problèmes d'argent - problèmes qui n'ont pas grand impact visuel à l'écran, ni dans les habitudes de la famille, qui conserve sa boutique et son manoir immense, y tient toujours une fête énorme, n'a aucun problème pour nourrir des dizaines d'invités, etc -, et ensuite, ça mélange personnages secondaires caricaturaux et surjoués (la tante envahissante, le père juriste qui se découvre une conscience morale, l'event planner russe, la secrétaire juridique complexée...), récit plat et mal rythmé, humour qui ne fonctionne pas vraiment, arc narratif forcé et artificiel, et un aspect technique très inégal (l'éclairage de certaines scènes est ainsi quasi-inexistant)

Premier plantage de la saison pour ION. Ça n'augure pas du meilleur...

1/6

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 23 - The Christmas Box (1995) & Timepiece (1996)

Publié le 12 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Christmas, Noël, Review, Télévision, Drame, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

The Christmas Box :

À la recherche d'une demeure plus confortable où s'installer avec sa femme Keri (Annette O'Toole) et leur fille Jenna (Kelsey Mulrooney), Richard Evans (Richard Thomas), un commerçant ambitieux, accepte (à reculons) de s'installer dans le manoir de Mary Parkin (Maureen O'Hara), une vieille femme froide et distante, et de lui servir d'aides à domicile à temps partiel. Mais rapidement, Richard fait des rêves étranges et obsédants, au sujet d'une figure angélique... des rêves peut-être liés à une mystérieuse boîte à musique gardée au grenier.

Un téléfilm larmoyant diffusé sur CBS en 1995, et adapté d'un best-seller, le premier roman d'un Mormon, publié en 1993.

Au programme, une distribution très sympathique et attachante, une production assez professionnelle (à l'époque, les téléfilms des grandes chaînes étaient de qualité), des visions angéliques assez risibles, un peu de religion sur la fin (rien de trop méchant, cela dit), et un film qui n'a de Noël que sa dernière demi-heure mélodramatique (et encore, de manière assez distante et anecdotique).

Pas vraiment ma tasse de thé, malgré le savoir-faire à l'oeuvre sur ce projet.

3/6

Timepiece : 

16 ans après les évènements de The Christmas Box, Richard (Richard Thomas) raconte à sa fille ce qu'il a appris en lisant les lettres de Mary Parkin : comment cette dernière, lorsqu'elle était jeune (Naomi Watts), dans les années 40, est tombée enceinte d'un militaire rapidement mort à la guerre. Elle est alors devenue la secrétaire de David Parkin (Kevin Kilner), un industriel passionné par les horloges, qui est tombé amoureux d'elle, et a adopté sa petite fille à sa naissance. Ensemble, Mary et David ont eu une vie heureuse, jusqu'à ce que le racisme et la violence leur coûtent indirectement la vie de leur enfant, alors que David défendait Lawrence (James Earl Jones), un ami de la famille...

Seconde adaptation d'un livre du même auteur, là aussi diffusée sur CBS durant les années 90, ce Timepiece joue la carte du prologue, avec une atmosphère années 40 qui fonctionne à son avantage, et une distribution plutôt sympathique, comme dans The Christmas Box.

Après, il faut bien avouer qu'on est vraiment ici dans le mélodrame le plus larmoyant possible, encore plus prononcé que dans le premier épisode ; qu'il y a un peu plus de religion que dans le premier récit ; que James Earl Jones est à deux doigts d'être un archétype ambulant ; et qu'il y a encore moins d'esprit de Noël dans ce métrage que dans le précédent (ici, Noël est limité à la toute fin, et à trente secondes en cours de route).

Et puis quelque part, le film tente de feinter le spectateur au sujet de la mort de la fillette, ce qui est assez discutable...

2.5/6

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 22 - Le Noël de mes Rêves (2016)

Publié le 11 Décembre 2016 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Yulefest, Noël, Christmas, Hallmark, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Noël de mes Rêves (My Christmas Dream) :

Gérante du grand magasin principal de la firme McDougal's, Christina Masters (Danica McKellar) rêve de décrocher la promotion offerte par sa patronne (Deirdre Hall), qui lui permettrait de devenir la directrice de la branche parisienne de McDougal's. Mais pour cela, elle doit impressionner sa patronne avec une vitrine de Noël hors du commun : en panne d'idées, Christina n'a alors d'autre choix que de se tourner vers un ouvrier (David Haydn-Jones), père célibataire récemment renvoyé, et dont les talents artistiques pourraient bien s'avérer la solution à tous ses problèmes...

Un téléfilm Hallmark qui repose entièrement sur le capital-sympathie de Danica McKellar, sur son ambiance enneigée, ainsi que sur l'environnement du centre commercial... malheureusement, à part ça, le métrage est particulièrement quelconque, et assez décousu.

La faute à plusieurs problèmes évidents : tout d'abord, le petit garçon, fils de l'ouvrier/artiste. Un petit garçon qui est le catalyseur de la relation entre les deux têtes d'affiche, et qui, malheureusement, n'est pas un très bon acteur, malgré sa bonne bouille. Déjà que David Haydn-Jones fait un protagoniste masculin assez terne et peu mémorable, ce qui n'aide pas...

Autre problème très clair : plus que dans bon nombre de téléfilms du genre, le script téléphone tout son déroulement dès le premier quart d'heure, et le fait systématiquement de manière pataude et évidente (avec en prime un surjeu de tout le monde, y compris de Danica, pourtant habituellement juste).

En somme, le film est sur des rails évidents dès ses premières scènes, n'en dévie pas à un seul moment, et tout (y compris les moments supposés être des rebondissements) tombe à plat, sans grande énergie ni intérêt. Dommage.

2.5/6

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 20 - 10 Choses à Faire pour un Noël Parfait (2016)

Publié le 10 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Christmas, Noël, Hallmark, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

10 Choses à Faire pour un Noël Parfait (Christmas List) : 

Habituée depuis son plus jeune âge par sa mère à vivre une vie parfaitement ordonnée et propre, Isobel (Alicia Witt) décide de passer les fêtes de fin d'année dans l'Oregon, à Fall River, une ville réputée pour être "la ville de Noël parfaite". Séparée pendant quelques jours de son petit-ami, designer de mode surbooké (Peter Benson), Isobel tente alors de vivre son Noël rêvé, tel qu'elle l'a imaginé au fil des ans sur une liste : neige, luge, sapin, cadeaux, amis, etc ; elle découvre là une vie plus terre-à-terre, traditionnelle, et festive, et elle commence à se sortir de son carcan au contact de Jamie (Gabriel Hogan), un pompier volontaire qui l'aide à accomplir les souhaits de sa liste...

Un téléfilm Hallmark adapté d'un roman, et au concept qui n'est pas désagréable, tous comptes faits : la distribution est sympathique, le couple principal fonctionne bien, les extérieurs sont superbes, et l'histoire se déroule de manière plutôt enjouée et rythmé, ce qui est toujours un plus.

Mais... j'ai beau apprécier Alicia Witt, ses téléfilms de Noël finissent tous par être assez moyens, et la situation ne va pas en s'améliorant : en 2013, Le Noël Rêvé de Megan et Les Pendules de Noël étaient tout à fait regardables, avec une Alicia Witt sarcastique dans le premier, et un peu en surjeu dans le second ; en 2014, Un Père Noël pas comme les autres tombait à plat, sans énergie, et avec une Witt fatiguée ; en 2015, Je ne suis pas prête pour Noël refaisait Menteur, menteur à Noël, sans en avoir l'énergie ou le punch.

Et cette année, comme pour compenser le manque d'énergie chronique de ses deux films de Noël précédents, Alicia Witt décide de passer tout le film à minauder constamment, et à jouer toutes ses scènes comme si elle venait de boire deux verres de vin avant de tourner. On a perpétuellement l'impression que son personnage est pompette, ou sous l'influence de substances stupéfiantes, elle a un sourire béat, une voix et un comportement enfantins, des expressions caricaturales, sa diction est forcée, et lorsqu'elle est supposée s'exclamer de surprise, elle sonne affreusement faux.

Des problèmes qui devraient s'estomper en VF (donc pas de problème particulier pour les spectateurs des chaînes françaises), mais qui en VO sont ultra-perceptibles et déconcentrent le spectateur, d'autant que, durant les moments plus sérieux, Witt semble retrouver un jeu plus normal.

En somme, du 4/6, auquel je soustrais un point pour le jeu de Witt, et un demi-point pour le petit-ami arrogant et jaloux, véritable caricature ambulante.

2.5/6

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 18 - Un Petit Souhait pour Noël (2016)

Publié le 9 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Christmas, Noël, Hallmark, Review, Télévision, Comédie, Romance, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Petit Souhait pour Noël (A Wish for Christmas) :

Sara Shaw (Lacey Chabert), une designer web timide et réservée, en a assez de se faire marcher sur les pieds par ses collègues : le soir de la fête de Noël de son entreprise, elle croise alors le chemin d'un Père Noël étrange, aux pouvoirs magiques, qui exauce l'un de ses voeux, la dotant soudain de courage et de volonté. Aussitôt, la vie de Sara change, alors qu'elle est embarquée par son patron grincheux, Peter Williams (Paul Greene), en déplacement professionnel, pour tenter de sauver leur entreprise d'une faillite inattendue...

L'un des deux films de Noël annuels de Lacey Chabert (voir aussi Mon Beau Sapin, Un Noël de Princesse, Une Famille pour Noël et A Christmas Melody) qui, en 2016, a dû se limiter à un seul métrage festif, car elle a eu un bébé... et était donc enceinte jusqu'aux yeux pendant le tournage de ce A Wish Pour Christmas.

On a donc droit, ici, pour le meilleur et pour le pire, au grand jeu du "tentons de cacher cette grossesse en filmant tout en plans serrés et/ou en donnant à l'actrice des objets encombrants à tenir devant son abdomen". Ce qui peut s'avérer amusant pour le spectateur attentif, mais a aussi tendance à casser l'immersion, notamment quand ça devient beaucoup trop évident (comme sur l'affiche, par exemple).

Après, Chabert reste égale à elle-même, sympathique et naturelle, et Greene fait un protagoniste masculin convenable, comme dans A Christmas Detour ; ça, plus le fait que les films de Noël façon "voeu exaucé par Santa" ont tendance à être assez agréables à suivre, ça aurait dû donner un Wish for Christmas plutôt réussi.

Malheureusement, après un premier tiers plutôt dynamique et maîtrisé, ce téléfilm freine des quatre fers en approchant de sa moitié, lorsqu'il tente de faire dans l'émotion, dans le drame familial, et dans les problèmes relationnels père-fils : d'autant plus agaçant que ces problèmes père-fils sont expédiés et résolus hors-caméra vers la fin du film, histoire d'arriver en temps et en heure à un happy-end pour tout le monde.

En fin de compte, A Wish for Christmas s'avère probablement le plus regardable des quelques téléfilms Hallmark critiqués jusqu'à présent. Ce n'est pas particulièrement bon, mais la distribution sauve le tout, le couple principal fonctionne bien, et l'atmosphère festive est présente.

Un petit 3/6

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 16 - À la Recherche de l'Esprit de Noël (2016)

Publié le 8 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Christmas, Noël, Hallmark, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

À la Recherche de l'Esprit de Noël (Every Christmas Has A Story) :

Peu portée sur les fêtes de fin d'année, Kate Harper (Lori Loughlin), une présentatrice tv, commet un impair devant les caméras, en avouant qu'elle n'aime pas Noël. Aussitôt, son public s'indigne, et Kate est envoyée par sa patronne à Hollyvale, une petite bourgade enneigée réputée pour être la "Ville la plus festive des USA". Là, en compagnie de Jack Brewster (Colin Ferguson), son producteur et ancien petit-ami, Kate doit désormais réaliser toute une série de reportages supposés lui rendre l'esprit de Noël. Mais Hollyvale cache un secret inattendu, que Kate va finir par découvrir un peu malgré elle...

Un téléfilm Hallmark assez frustrant, car il commence plutôt bien, et bénéficie d'un duo de têtes d'affiche particulièrement sympathique : Loughlin et Ferguson sont des vétérans du petit écran, et ils ont une alchimie très naturelle et crédible.

Le premier tiers du métrage s'avère ainsi plutôt dynamique et léger, ne se prenant jamais trop au sérieux, et, plus important, la romance est quasiment inexistante durant cette partie, qui se concentre plus sur les réactions de l'héroïne face à son environnement, à sa nouvelle mission, son arrivée à Hollyvale, et les débuts de son enquête, avec une distribution secondaire plutôt sympathique (notamment Bruce Harwood, ce cher Lone Gunman ; par contre, la jeune Bella Giannulli, qui joue la réceptionniste de l'hôtel, est assez mauvaise).

Le problème étant que l'enquête en question (et le mystère, dans son ensemble) sont particulièrement insipides et quelconques. Ce qui fait que le métrage perd progressivement de son intérêt dans le second tiers, alors qu'il passe lentement de "comédie de Noël légère et amusante" à "conspiration mystérieuse et capillotractée à résoudre", et qu'il vire, dans son dernier tiers, à du mélodrame un peu trop larmoyant, qui n'apporte pas grand chose aux personnages (si l'héroïne n'aime pas Noël, c'est que, ô surprise, elle a été traumatisée dans le passé, et a des problèmes avec son père, blablabla), et dont la résolution est un peu trop facile.

Et c'est assez agaçant, à vrai dire, car en lieu et place d'un téléfilm sympathique et plein d'autodérision, on finit par avoir un métrage bâtard, qui devient trop sérieux pour son propre bien dans son désir de rendre l'esprit de Noël à son héroïne. Dommage.

Ça commence comme du 4/6, ça finit comme du 2/6, donc un petit 3/6

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 12 - L'Héritage de Noël (2016)

Publié le 6 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Christmas, Noël, Hallmark, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

L'Héritage de Noël (Christmas Cookies) :

Hannah (Jill Wagner), cadre dans une grande entreprise alimentaire, est envoyée dans la petite ville de Cookie Jar pour négocier le rachat d'une petite entreprise artisanale de cookies de Noël, réputée dans tout le pays. Sur place, elle rencontre Jake (Wes Brown), le séduisant propriétaire de l'entreprise, qui est bien décidé à ne pas délocaliser son usine, et mène la vie dure à Hannah...

Un téléfilm Hallmark qui peut se résumer en un mot : soporifique.

Contrairement à ce que ma note finale pourrait laisser entendre, ce n'est même pas mauvais (la réalisation et l'interprétation sont compétentes, le script n'est pas forcément mauvais, et Jill Wagner fait une protagoniste naturelle et sympathique), mais les enjeux sont tellement faibles et banals, le rythme tellement nonchalant, la photographie et les visuels tellement génériques, la distribution secondaire tellement quelconque, la romance tellement tiède... que rien ne ressort, rien n'est mémorable, et le tout n'est même pas terminé que l'on en a déjà oublié les trois quarts.

Insipide / 6 (2.25/6)

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 10 - Une Demande en Mariage pour Noël (2016)

Publié le 5 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, UpTV, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Demande en Mariage pour Noël (A Puppy For Christmas) :

Noelle (Cindy Busby), une journaliste, apprend à l'approche de Noël que son compagnon (Christopher Russell) ne veut plus d'elle, et la met à la porte. Seule avec son nouveau chiot Buster, Noelle trouve refuge chez Liam (Greyston Holt), un collègue grand reporter, qui l'invite à passer les fêtes dans la ferme familiale, en pleine nature... ce qui est plus simple à dire qu'à faire pour cette citadine assez douillette...

Le problème de ce Une Demande en Mariage pour Noël, diffusé aux USA sur UpTV, c'est qu'il est, faute d'un autre mot, bordélique.

Contrairement à son titre américain, le film n'a rien à voir avec Buster, le chien présent sur l'affiche : certes, l'animal est présent, et il est adorable (malgré son manteau ridicule), mais il n'a absolument aucune incidence sur le scénario et ses événements, et fait donc de la figuration ; quand au titre français, il n'a pas non plus grand chose à voir avec le script : ce n'est que parce qu'elle ne se produit pas au début du film que la "demande en mariage" en question est présente dans le film... et l'heure et demi qui suit n'a alors plus grand chose à voir avec cette demande.

Et ce manque de clarté et de pertinence se reflète dans tout le métrage : le scénario ne semble jamais vraiment savoir sur quel pied danser, ou quelle tonalité adopter.

D'un côté, on a les clichés habituels de la journaliste urbaine, soignée et précieuse, qui trouve l'amour et le sens de la simplicité en passant les fêtes dans une ferme, avec un collègue plus terre-à-terre ; de l'autre, on a toutes les scènes du chien, adorable mais anecdotique ; ensuite, on a tous les personnages secondaires, bien excentriques et caricaturaux : la cougar qui cherche l'amour, la lesbienne brute de décoffrage et assez lourde, qui passe son temps à faire des sous-entendus très clairs à l'héroïne (ça ne dépasse d'ailleurs jamais le stade du sous-entendu, tv américaine oblige), l'ex fourbe et manipulateur (mais aussi un peu stupide), le grand-père veuf et sage ; il y a aussi une histoire de ferme à sauver, et d'argent caché ; le love interest masculin passe tout le film à se lamenter en parlant de sa fiancée formidable qui n'arrive pas, sans que celle-ci n'apparaisse jamais à l'écran (alors que la maîtresse de l'ex de l'héroïne, inutile, a quant à elle deux lignes de dialogue)....

Bref, sans que ce Puppy for Christmas soit forcément mauvais (la production est compétente, on n'a pas le temps de s'ennuyer, ça fonctionne ponctuellement, et il y a suffisamment d'excentricité çà et là pour maintenir l'intérêt), on a constamment l'impression d'un premier jet de scénario, qui n'aurait pas été suffisamment travaillé ou élagué.

Et pour être franc, la distribution n'aide pas vraiment : le couple principal est peu marquant (sans toutefois être froid ou hors-sujet), les personnages secondaires sont interprétés de manière un peu outrée (surtout la lesbienne et l'ex), et l'héroïne ("Noëlle", le prénom le plus cliché et basique possible pour une héroïne de film de Noël, avec "Holly" et "Mary") est loin d'être attachante : outre son caractère urbain et précieux, elle est tour à tour colérique, capricieuse, impatiente, râleuse, fainéante, imprudente, critique, voire même un peu idiote, comme lorsqu'elle laisse instantanément tout tomber pour se remettre avec son ex, après que ce dernier se soit vaguement excusé de l'avoir mise à la porte quelques jours plus tôt.

Encore une fois, ce n'est pas forcément rédhibitoire, parce que l'actrice met du sien dans son personnage, et que le chiot agit comme une distraction qui permet de faire abstraction de ce caractère parfois antipathique, mais bon... entre ça, le script bancal, la romance peu convaincante, et le fait que le scénario mette un temps fou à se mettre en route, on est vraiment dans du téléfilm de Noël assez moyen.

Heureusement que le chien est attachant, et que les paysages et extérieurs enneigés de la ferme sont très agréables.

Un très petit 3/6 (pour le chien)

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 08 - La Promesse de Noël (2016)

Publié le 4 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Hallmark, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Promesse de Noël (The Mistletoe Promise) :

Lorsqu'ils se croisent dans un centre commercial, Elise (Jaime King) et Nicholas (Luke Macfarlane) découvrent qu'ils ont un point commun : ils détestent les fêtes de Noël, suite à de mauvaises expériences à cette période de l'année. Pour éviter la folie des Fêtes et l'insistance de leurs proches, Elise et Nicholas décident alors, sur un coup de tête, d'élaborer un contrat et de faire semblant d'être en couple, et ce jusqu'à Noël. Mais à mesure qu'ils apprennent à se connaître, les deux cadres se rapprochent, et redécouvrent les joies des fêtes de fin d'année.

Je l'ai déjà dit l'année dernière, je crois, mais le problème des téléfilms Hallmark, c'est qu'ils reposent en grande partie sur l'alchimie de leurs couples principaux. Si le couple ne fonctionne pas, c'est quasiment toujours rédhibitoire. Et ici, ça ne fonctionne pas.

Pas tant du côté de Luke Macfarlane, qui n'est pas désagréable dans son rôle, mais bien de celui de Jaime King, qui est ici totalement hors-sujet en tant qu'héroïne de comédie romantique festive : froide, distante, maigre, sur-maquillée, avec un chignon et des vêtements ultra-stricts, elle ne dégage aucune chaleur, aucune alchimie avec son partenaire de jeu, et aurait été nettement plus à sa place dans un rôle d'antagoniste et de rivale, que dans celui de l'héroïne. D'autant qu'en prime, elle ne joue pas forcément très bien, çà et là.

Et comme en plus le récit (apparemment adapté très librement d'un roman) est balisé au possible, régulièrement bâclé, et tout sauf mémorable (en plus d'être un peu cheap dans sa mise en images - la fausse neige calamiteuse, l'éclairage de certaines scènes, la post-synchro et son mixage audio, etc)...

1.5/6

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 06 - Un Mari Avant Noël (2016)

Publié le 3 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, UpTV, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Mari avant Noël (Married By Christmas) : 

Totalement dévouée à l'entreprise familiale dans laquelle elle prend toutes les décisions, Carrie (Jes MaCallan) découvre, lors d'un Thanksgiving en compagnie de sa famille, que sa grand-mère, propriétaire de l'entreprise, a inclus une clause particulièrement rétrograde et injuste dans son testament : la compagnie familiale sera transmise à l'époux de celle de ses deux petites-filles - Carrie et Katie (April Bowlby) - qui se mariera en premier. Or Katie a prévu de se marier à Noël, à un certain Ethan (Adam Senn), un néo-hippie bohème et insouciant. Désespérée, Carrie décide alors de tout faire pour prendre sa soeur de vitesse, et pour se trouver un époux avant qu'il ne soit trop tard.

Une sacrée surprise que ce Un Mari Avant Noël, ou comment deux scénaristes débutantes parviennent à écrire pour UpTV une comédie de Noël fraîche, drôle et pétillante.

Je n'en attendais absolument rien, surtout avec un postulat aussi classique... et pourtant, dès le début, on trouve un rythme et un second degré inattendus dans les dialogues, un naturel indubitable dans l'interprétation de tous les personnages, et une interprète principale surprenante et dynamique (je ne la connaissais pas du tout, et maintenant, je suis fan).

Un peu comme avec Une mission pour Noël, l'année dernière, ici, tout fonctionne, les personnages secondaires sont attachants, et même si dans l'absolu, on devine facilement comment tout ça va se terminer, on ne s'ennuie jamais, notamment parce que le script n'hésite pas à multiplier les moments vraiment rafraîchissants (le coming out totalement assumé et naturel, le taux d'alcoolémie très élevé de l'héroïne à certains moments), qui tranchent avec le formatage habituel Hallmark (ça tranche tellement, en fait, que ça a valu une levée de boucliers d'une certaine tranche du public américain, pour qui l'alcool et l'homosexualité n'ont rien à faire dans un téléfilm de Noël). 

Au registre des défauts, on pourra tout de même souligner le fait qu'un Noël en Californie, avec les palmiers et le soleil, ça reste toujours assez peu intéressant, visuellement parlant, et on pourra aussi regretter que la toute fin paraisse un peu bâclée : l'héroïne prend une décision surprenante, qui aurait pu passer sans problèmes avec cinq ou six minutes de plus pour bien la développer et l'expliquer ; en l'état, elle semble précipitée, moyennement justifiée, et elle peut laisser dubitatif.

Néanmoins, comme l'année dernière, mon téléfilm préféré de la saison risque bien d'avoir été, une fois de plus, diffusé par une autre chaîne que Hallmark, ce qui en dit long sur la chute qualitative des programmes de cette dernière, et sur le formatage abusif de ceux-ci.

4.25/6

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 04 - Cher Père Noël... (2016)

Publié le 2 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Hallmark, Review, Télévision, Drame, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Cher Père Noël... (Love Always, Santa) :

Attristée par la solitude de sa mère Celia (Marguerite Moreau), veuve depuis plusieurs années, la petite Lilly (Isadora Swann) écrit une lettre au Père Noël, lui demandant de rendre le sourire à sa mère. Elle ignore cependant qu'à l'autre bout de la chaîne postale se trouve Jake (Mike Faiola), un auteur de livres pour enfants à succès, qui répond bénévolement aux lettres adressées à Santa. Rapidement, une romance épistolaire s'engage entre Celia et Jake, et ce dernier finit par tenter de retrouver Lilly et sa mère, pour peut-être enfin rencontrer celle qui l'a charmée par sa plume...

Ce téléfilm me pose un problème : outre-Atlantique, il a globalement été très bien reçu, mieux que beaucoup d'autres de cette même saison, et est considéré comme le haut du panier de la production 2016... mais en ce qui me concerne, je le résumerais à un seul et unique mot : BANCAL. Bancal, à l'image de cette fin qui (spoilers) voit le trio à bord d'une calèche, en train de chanter Jingle Bells, tandis que l'illustration musicale et orchestrale part dans une mélodie radicalement différente, qui se mélange et s'oppose au chat des personnages jusqu'à donner lieu à une cacophonie des plus médiocres.

C'est un peu l'histoire de ce téléfilm, en fait. Un téléfilm qui souffre d'une double personnalité inhérente à sa chaîne de diffusion : Hallmark Movies & Mysteries, une chaîne secondaire de Hallmark, supposément consacrée aux films plus "dramatiques". Ce qui se traduit, ici, par des personnages divorcés, veufs ou malheureux en couple, qui larmoient beaucoup ; par une photographie "réaliste" (comprendre que les images sont ternes, désaturées, et les décors minimalistes et sous-éclairés) ; par un rythme volontairement pesant ; et par une illustration musicale omniprésente, très souvent dramatique et mélancolique, au piano.

Mais comme ce téléfilm est censé être un téléfilm de Noël (son postulat de départ est ultra-classique, dans ce domaine), la production tente d'en faire rentrer certains éléments par la force : les personnages secondaires semblent sortis d'une rom-com basique (les deux grands-mères qui surjouent, la soeur amère et râleuse, le prétendant redneck avec son canon à pommes de terre, l'agent/BFF qui se plaint de sa femme) et paraissent trop caricaturaux pour s'intégrer dans le drame réaliste du film ; la fillette, par ailleurs attachante, est écrite comme une adulte de 35 ans dans tous ses dialogues, et écope elle-même d'une "romance" forcée avec l'un de ses petits camarades (une sous-intrigue clairement censée être charmante, mais qui ne semble jamais organique et naturelle) ; et puis, comme le premier tiers du film consiste en de nombreuses scènes montrant les personnages principaux en train d'écrire ou de lire des lettres d'un air concerné, tandis qu'une voix off en lit le contenu, la production tente parfois de donner artificiellement du rythme au tout avec une illustration musicale maladroite, aux transitions en fondus enchaînés très amateures.

Le film apparaît donc trop gris et sérieux pour son propre bien, malgré une distribution principale pas désagréable (Marguerite Moreau n'a plus à faire ses preuves, sa "fille" est sympathique, et Mike Faiola est compétent, en plus d'avoir de l'alchimie avec Moreau) : le premier tiers est bien trop dramatique et terne pour fonctionner en tant que comédie de Noël, le second redresse un peu la barre, et le troisième conclut le tout de manière assez quelconque, tentant d'injecter au dernier moment un peu d'esprit de Noël au récit... mais c'est trop tard.

Un film bancal, donc, qui ne sait pas s'il veut être une comédie romantique de Noël ou un drame larmoyant, et qui se retrouve donc le postérieur entre deux chaises...

2.25/6

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 02 - Karen Kingsbury's The Bridge : La Passerelle pt. 1 & 2 (2015/2016)

Publié le 1 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Noël, Christmas, Hallmark, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Karen Kingsbury's The Bridge - La Passerelle (pt. 1 & 2) :

Lorsqu'ils se rencontrent durant leur première journée à la fac, Molly (Katie Findlay), héritière du président d'une grande compagnie, et Ryan (Wyatt Nash), apprenti musicien et enseignant, s'entendent aussitôt très bien, et, à force de fréquenter The Bridge - un book/coffee shop communautaire tenu par Charlie (Ted McGinley) et Donna (Faith Ford) -, ils se rapprochent progressivement, malgré leurs chemins radicalement différents. Sept ans plus tard, lorsqu'ils se retrouvent à l'annonce de la fermeture imminente du Bridge, Molly et Ryan sont contraints de faire le point sur leurs vies et sur leur relation laissée en suspens...

Adaptation en deux parties d'un roman de Karen Kingsbury, dont la première partie a été diffusée à Noël 2015 et la seconde partie, sous la pression des spectateurs, en mars 2016 en lieu et place de Noël 2016 - parce qu'apparemment, le "cliffhanger" de la fin de la première partie était tellement "tendu" que les spectateurs ne pouvaient pas attendre un an... ça, ou bien la plupart des spectateurs actuels sont tellement habitués à tout avoir, tout de suite, qu'ils sont prêts à faire des caprices d'enfants gâtés s'ils ne sont pas immédiatement satisfaits.

Bref. De toute façon, pour être franc, la première chose qui saute aux yeux en regardant ces deux téléfilms, c'est l'inutilité totale de cette coupure en deux parties, tant elle n'apporte rien au récit : The Bridge, c'est un script de rom-com basique Hallmark, délayé au possible en multipliant les sous-intrigues insipides, les problèmes de communication capillotractés, et les personnages/rebondissements caricaturaux, le tout avec une écriture assez médiocre (toute la mise en place, la présentation du Bridge, le meet-cute, les manipulations du père, etc, sont assez forcés).

On se retrouve donc avec une première partie regardable, bien qu'ultra-balisée, et se finissant en queue de poisson, de manière totalement artificielle ; la seconde partie, elle, vire au mélodrame larmoyant et improbable (le couple qui tient le Bridge a des problèmes financiers, peine à entretenir l'établissement endommagé par une inondation, a un accident de voiture, sombre dans le coma, etc), nous rajoute une dose de religion, un peu de country, et finit par n'être qu'un ersatz de plus du cliché "la communauté se réunit à l'initiative du protagoniste pour sauver un établissement qui a des problèmes financiers".

Autre chose qui saute aux yeux : une diffusion à Noël, à Pâques ou en plein été n'aurait fait aucune différence, tant les fêtes de fin d'année n'ont aucune incidence sur le récit, et ne sont qu'une vague toile de fond à celui-ci, sans rien lui apporter de particulier.

En somme, un double téléfilm très générique, de près de trois heures, qui aurait très bien pu être condensé en 90 minutes, et qui n'a d'intérêt que pour le couple principal, qui a une bonne alchimie (Wyatt Nash reste un peu terne, çà et là, mais Katie Findlay se donne à fond à son personnage, et continue d'être très attachante et naturelle)

2/6 (dont 0.75 pour Findlay, qui porte le tout sur ses épaules)

commentaires
<< < 10 20 30 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 60 70 > >>