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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #television catégorie

Christmas Yulefest 2018 - 22 - Le Plus Beau Noël De Ma Vie (2018)

Publié le 14 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, BYU

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Plus Beau Noël De Ma Vie (A Christmas Village - 2018) :

Spécialiste en relations publiques, Piper Jansen (Madeline Leon) décide de lancer son propre ouvrage de cuisine, inspiré des recettes de sa grand-mère. Mais rapidement, un chef concurrent l'accuse de plagiat, et pour tenter de détourner l'attention du grand public, Piper annonce qu'elle va s'occuper bénévolement des relations publiques et du marketing d'un village de Noël à la dérive, tenu par Tim (Neil Paterson). Plus facile à dire qu'à faire, surtout quand on déteste les fêtes de fin d'année...

Téléfilm de Noël diffusé sur BYU (une chaîne de télévision mormone), produit par Brain Power Studio (une jeune maison de production canadienne déjà évoquée dans ces pages, et qui se veut une alternative bon marché aux studios de production californiens utilisés par Hallmark/Lifetime), et qui trahit immédiatement son budget microscopique avec des fonds verts des plus immondes pour tout ce qui est tournage en intérieur, au début du film.

Pas de surprise, on est ici dans du téléfilm à très petit budget, qui capitalise au maximum sur l'enneigement conséquent et bien réel du Village du Père Noël où une grosse partie du film a été tourné, et qui se met en pilotage automatique pour le reste (malgré une dernière demi-heure un peu plus décalée).

Pourtant, en soi, si l'on fait exception des problèmes de budget évidents, ce n'est pas forcément plus désastreux ou mauvais qu'une rom-com Hallmark basique. D'ailleurs, j'ai même envie de dire que le script est peut-être même un peu meilleur que les modèles Hallmark découpés à l'emporte-pièce.

Mais difficile tout de même de mettre une note honorable quand tout est aussi approximatif et fauché...

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...

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Christmas Yulefest 2018 - 21 - Noël en Héritage (2018)

Publié le 14 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, Drame

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël en Héritage (Christmas on Honeysuckle Lane - 2018) :

Peu de temps après la mort de ses parents, Emma (Alicia Witt) rentre chez elle, pour passer un ultime Noël en compagnie de son frère et de sa sœur dans la demeure familiale, avant que cette dernière ne soit vendue. Là, elle rencontre Morgan (Colin Ferguson), antiquaire venu estimer le mobilier, et avec lui, elle découvre de mystérieuses lettres d'amour dissimulées dans le secrétaire de sa mère. Intriguée, Emma décide de mener l'enquête...

Et allez, encore une histoire de famille qui se retrouve pour passer un dernier Noël ensemble avant de liquider la maison, blablabla... décidément, chez Hallmark, quand on tient un filon, on ne le lâche pas.

Et là, comme on est sur Hallmark Movies & Mysteries, on donne dans l'émotion et dans le deuil... ce qui se traduit, à l'écran, par une Alicia Witt qui joue très fort la mélancolie et la tristesse en regardant dans le vide avec un air éploré, le temps d'un flashback ou deux.

J'avoue, j'ai eu du mal avec ce métrage. J'ai eu du mal avec l'interprétation d'Alicia Witt, j'ai eu du mal avec l'intrigue cousue de fil blanc, j'ai eu du mal avec le déroulement du récit, j'ai eu du mal avec les personnages secondaires insipides, j'ai eu du mal avec l'ex qui débarque et les quiproquos qui en découlent, j'ai eu du mal avec les changements ponctuels de tonalité, bref, ce métrage n'a pas été une partie de plaisir pour moi, malgré la présence et le charisme du toujours très sympathique Colin Ferguson.

Mais je crois que je suis sincèrement en train de développer une allergie à Witt et à ses affectations...

2 + 0.25 pour Ferguson = 2.25/6

(ça plaira certainement beaucoup plus aux spectateurs portés sur le mélodrame et l'émotion, dont je ne fais pas clairement partie)

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Christmas Yulefest 2018 - 20 - Noël, Romance et Coïncidences (2018)

Publié le 13 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël, Romance et Coïncidences (A Godwink Christmas - 2018) :

Antiquaire à St. Louis et fiancée un peu malgré elle, Paula (Kimberly Sustad) va rendre visite à sa tante Jane (Kathie Lee Gifford) sur l'île de Nantucket, dans le Massachusetts,  l'occasion des fêtes de Noël. Là, la météo et un coup du sort la mettent sur le chemin de Gery (Paul Campbell), un sympathique propriétaire d'auberge, pour qui elle a un coup de foudre...

Une romance Hallmark Movies & Mysteries adaptée d'un livre, et supposément "basée sur une histoire vraie", reposant sur le concept de "godwinks", les clins d’œil divins, ou ces petites coïncidences improbables révélant, en théorie, la main du Destin ou d'un être divin guidant les humains pour trouver le bonheur.

Autant dire qu'avec un tel postulat, j'étais sur mes gardes. D'autant que l'illustration musicale de ces "godwinks", bien surlignés à base de carillon céleste, avait de quoi rendre méfiant.

Et puis en fait, ce métrage évite l'écueil du prosélytisme ou de la superstition pataude... et fonctionne principalement grâce à son couple principal, Kimberly Sustad (qui mériterait d'apparaître dans plus de comédies romantiques de ce genre) et Paul Campbell, qui ont une bonne alchimie, et sont très naturels.

D'ailleurs, pendant les premières 50 minutes, le métrage s'avère agréable à suivre, entre son couple, donc, et ses paysages balnéaires de la Côte Est enneigée : rien de vraiment remarquable, en soi, puisque le métrage reste très discret et sobre, sans mélodrame forcé, mais une telle sobriété s'avère rafraîchissante et plus sincère que la moyenne des téléfilms Hallmark. Le problème, en fait, c'est qu'au terme de ces 50 premières minutes, Sustad quitte Nantucket, et est donc séparée de Campbell jusqu'à la fin du film.

Ce qui enlève énormément de l'intérêt du métrage, et finit par s'avérer rédhibitoire, puisque le script retombe dans les travers habituels du genre, entre le fiancé insipide et le cliché du protagoniste qui a fait des études intellectuelles, mais a préféré retourner dans sa petite ville pour travailler de ses mains, car c'est plus enrichissant et satisfaisant, blablabla.

Ce qui fait que progressivement, on se désintéresse un peu du récit, jusqu'à se dire, à la toute fin, que c'était là une occasion ratée de faire quelque chose de plus intéressant avec un couple d'acteurs polyvalents et attachants.

Dommage.

2.25 + 0.25 pour Sustad et Campbell = 2.5/6

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Christmas Yulefest 2018 - 19 - Christmas in Evergreen 2 : la Clé d'un Noël réussi (2018)

Publié le 13 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

La Clé d'un Noël réussi (Christmas in Evergreen 2 : Letters to Santa - 2018) :

De retour pour Noël dans sa petite ville natale d'Evergreen, Lisa (Jill Wagner), spécialiste en retail design, décide d'aider la ville à rénover l'épicerie de la ville pour éviter qu'elle ne soit rachetée par un grand conglomérat. Elle reçoit l'aide de Kevin (Mark Deklin), un entrepreneur local, dont elle s'éprend progressivement...

Suite indirecte de Un Festival pour Noël, dont la grande majorité des personnages réapparait (parfois de manière conséquente - les parents Shaw, Holly Robinson-Peete, Rukiya Bernard, Santa, etc - ou de manière plus ponctuelle - Ashley Williams apparaît brièvement en fin de film dans une poignée de scènes), cette comédie romantique Hallmark bénéficie d'un couple principal attachant, d'une diversité appréciable, et de nombreux personnages secondaires sympathiques.

Le film conserve aussi l'enrobage "livre d'histoires" du premier opus, son côté légèrement fantastique, son camion, et ses décors enneigés, bref : si l'on apprécie le premier film, on devrait donc trouver cette suite à son goût.

Malheureusement, j'avoue que quelque chose m'a gêné dans l'interprétation globale des acteurs : tous font preuve d'un enthousiasme et d'une intensité un peu trop appuyés, qui donne régulièrement au métrage un côté un peu forcé, pas forcément aussi bien vendu par Jill Wagner et Mark Deklin qu'il peut l'être par Ashley Williams (chose qui lui est pourtant régulièrement reprochée).

Bref, cet aspect artificiel et peu naturel de l'interprétation et des réactions des acteurs m'a dérangé, sans toutefois s'avérer rédhibitoire, d'autant que c'est totalement subjectif, et que c'est à l'appréciation de chacun.

3/6

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Christmas Yulefest 2018 - 18 - Un Prince pour Noël 2 : le Mariage Royal (2018)

Publié le 12 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Prince pour Noël 2 : le Mariage Royal (A Christmas Prince : The Royal Wedding - 2018) :

Après une année passée loin de l'Aldovie, Amber (Rose McIver) retourne dans son futur royaume, à l'approche de Noël, pour y épouser son fiancé, le Roi Richard (Ben Lamb). Mais le Royaume est plongé dans le chaos, alors que les caisses du pays sont mystérieusement vidées, et que les sujets de Richard commencent à se révolter...

Malgré son buzz démesuré, le premier A Christmas Prince était une rom-com princière banale au possible, pour ne pas dire médiocre et en pilotage automatique, qui ne faisait que recycler tous les poncifs de ce style de film, tels que Hallmark et compagnie les produisent depuis des années. Mais comme le public de Netflix est un public jeune, facilement ironique, et surtout très peu familier des clichés du genre (et de la production Hallmark), ACP a, pour beaucoup, été une porte d'entrée vers l'univers des romances de Noël. D'où le succès que je mentionnais et la pluie de critiques semi-enthousiastes et semi-moqueuses que l'on peut trouver, aujourd'hui encore, au sujet du premier opus.

Et cette suite, alors ? C'est une suite mise précipitamment en chantier pour capitaliser sur le succès de l'original... une suite qui part du postulat que le spectateur se souvient parfaitement de tous les personnages du premier film (sauf le père d'Amber, dont l'acteur a changé) et a pour eux une affection démesurée... une suite qui met de côté la romance du premier opus, pour séparer Amber et son Prince à base d'une intrigue politique insipide (la politique de rigueur de Macron Richard ne fonctionne pas, les Gilets Jaunes ses sujets sont dans la rue et se mettent en grève, mais pas de panique, c'est le fait d'un maychant très maychant !) mâtinée d'une enquête tout aussi peu passionnante de la future reine/journaliste... une suite qui force toujours plus le trait, notamment dans son écriture du père d'Amber, mais aussi dans celle du designer indien efféminé, arrogant et flamboyant... bref, une suite qui, comme de nombreuses suites, n'est pas à la hauteur de son modèle, et dans laquelle Noël n'est, à nouveau, qu'un prétexte à mettre de la neige partout.

ACP 2 s'avère donc totalement inintéressant, dépourvu d'énergie et prévisible sur tous les plans ; d'ailleurs, les scénaristes ne semblent pas savoir, eux non plus, comment terminer leur métrage, qui s'essouffle lamentablement une fois le bad guy arrêté (avec un arc et une flèche !?) par l'héroïne : on a alors droit à un mariage cheap et bâclé, sur fond de Jeux Interdits, et à une réception de mariage guère plus luxueuse, qui se termine en conga les pieds dans de la neige mousse.

Il ne reste vraiment que des extérieurs superbes, et Rose McIver, pour éviter au film le plantage total. C'est peu.

1.25/6

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Christmas Yulefest 2018 - 16 - Une Bague sous le Sapin (2018)

Publié le 11 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Romance, Review, Télévision, Yulefest, Drame

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Une Bague sous le Sapin (Reunited at Christmas - 2018) :

Chargée d'écrire un roman de Noël, mais ne trouvant guère l'inspiration ni l'esprit de Noël depuis la mort de sa grand-mère, Samantha (Nikki DeLoach) rejoint sa famille dans la demeure de cette dernière, pour y passer d'ultimes fêtes de fin d'année en accord avec le dernier souhait de la défunte. Là, elle y retrouve sa sœur (Lisa Durupt) et son époux (Noel Johansen), ses parents divorcés (Andrew Airlie & Eileen Pedde), et elle va tenter de mettre de côté ses doutes alors même que son petit ami (Mike Faiola) la demande soudainement en mariage...

Un téléfilm Hallmark très similaire à Last Vermont Christmas, tant dans son sujet que dans ses personnages, dans son ton et dans son approche sérieuse et mesurée des relations familiales et de couple.

On se retrouve donc ici aussi avec un drame relationnel sobre, qui aurait probablement été plus à sa place sur Hallmark Movies & Mysteries, mais qui fonctionne mieux que Last Vermont Christmas, pour de multiples raisons : la production est plus compétente (et moins fauchée), l'interprétation est plus homogène (le couple principal fonctionne plutôt bien - ce qui n'est pas surprenant, compte tenu de la présence de Nikki DeLoach), le casting est réussi, et l'écriture prend le temps de développer tous les personnages - y compris secondaires - à un degré ou un autre.

Alors ce n'est clairement pas mon style de film festif préféré, et je ne le reverrai probablement pas à l'avenir, mais on est clairement un bon niveau au-dessus de LVC, ce qui n'est pas un mal.

3.25/6

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Christmas Yulefest 2018 - 15 - Le Gala de Noël (2018)

Publié le 11 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Yulefest, Télévision

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Gala de Noël (Pride, Prejudice and Mistletoe - 2018) :

À l'occasion des fêtes de Noël, Darcy Fitzwilliam (Lacey Chabert), une conseillère financière, rentre dans sa famille pour aider sa mère à préparer un gala caritatif dans leur luxueuse demeure. Mais rapidement, elle découvre que le traiteur engagé par sa mère n'est autre que Luke Bennett (Brendan Penny), son grand rival de lycée, avec lequel elle entretient une relation des plus tendues. Une relation qui, pourtant, évolue à mesure que le couple travaille côte à côte à l'organisation des festivités...

En théorie, une adaptation Hallmark d'un roman inspiré par les écrits de Jane Austen (la deuxième de cette saison festive, après Noël à Pemberley), et qui se voulait une revisite moderne, avec inversion du sexe des protagonistes, d'Orgueil et Préjugés.

Dans les faits, en réalité, on se retrouve avec une comédie romantique Hallmark ultra-basique et balisée, avec tous les clichés habituels de la chaîne (la carriériste citadine à la profession intellectuelle qui revient chez elle, et tombe amoureuse d'un ex au métier plus "manuel" ; la collaboration hasardeuse des deux personnages principaux qui se disputent mais finissent par s'apprécier ; le quiproquo de fin sous-développé ; le rival amoureux ; la rivale professionnelle ; etc...) et à peine saupoudrée de quelques références à Jane Austen, notamment dans les noms.

Pour ne rien arranger, le métrage a une fâcheuse tendance à passer beaucoup trop de temps à parler affaires, finance et manigances professionnelles, tout en souffrant d'une écriture un peu maladroite de ses dialogues : de quoi gentiment plomber le tout, et notamment son couple principal, pourtant pas désagréable.

Certes, Chabert fait du Chabert, comme d'habitude, et ses personnages sont un peu interchangeables de film en film, mais Brendan Penny fait un prétendant plutôt sympathique, notamment dans la première partie de la relation, plus conflictuelle.

Dommage que tout le reste du téléfilm soit à ce point basique et générique.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2018 - 14 - Un Noël Décisif (2018)

Publié le 10 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Noël, Review, Télévision, Yulefest, Drame, Hallmark, Romance

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Noël Décisif (Last Vermont Christmas) :

Mère veuve et chef réputée, Megan (Erin Cahill) est ravie de rentrer dans le Vermont pour Noël, afin d'y passer les fêtes en famille avec ses deux sœurs et leurs parents. Mais rapidement, les trois jeunes femmes apprennent que leurs parents ont décidé de vendre la demeure familiale... et lorsque Megan découvre que l'acheteur est Nash (Justin Bruening), son petit-ami d'antan, elle ne sait plus trop quoi penser.

Arf, quel dommage, vraiment, que d'avoir un couple vedette - Bruening et Cahill - à ce point sympathique, possédant une si bonne alchimie, et une décontraction aussi agréable... mais de les plonger dans un drame familial (enfin, le mot est un peu fort, puisqu'il n'y a pas grand chose de dramatique) globalement sérieux, tout en mesure et en sobriété, bref, dans un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries.

La romance se trouve donc repoussée à l'arrière-plan de cette intrigue familiale pas très passionnante, guère aidée par une distribution secondaire inégale : entre la mère à l'expression un peu trop béate (Ann Osmond), la plus jeune sœur (Catherine Corcoran), artiste immature et agaçante, qui pousse la chansonnette, l'autre sœur (Rachel Rhodes-Devey) trop effacée et son époux (Rob Figueroa) pas très bon acteur, ou encore le voisin/prétendant de la jeune sœur, qui ne sert à rien, le métrage est un défilé de personnages secondaires quelconques, qui peinent à retenir l'attention.

Ajoutez à cela un rythme assez pépère, une sous-intrigue insipide sur Bruening et sa collègue agente immobilière (le quota afro-américain du métrage), et un budget clairement très limité (toute la fausse neige des scènes avec acteurs est assez risible - des rouleaux de neige cotonneuse mal installée, de la neige floquée pulvérisée au hasard sur les murs - surtout en comparaison des stock-shots de paysages à l'enneigement abondant), et l'on se retrouve avec un téléfilm assez peu engageant sur la durée, malgré de bonnes choses çà et là (notamment au niveau du traitement du deuil).

Dommage, j'aurais vraiment préféré retrouver ces deux têtes d'affiche dans quelque chose de plus léger et dynamique.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2018 - 13 - La Princesse de Chicago (2018)

Publié le 10 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Télévision, Yulefest, Netflix, Romance

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

La Princesse de Chicago (The Princess Switch) :

Jeune pâtissière de Chicago au brillant avenir, Stacy De Novo (Vanessa Hudgens) gagne un billet pour participer à une prestigieuse compétition culinaire en Belgravie. Sur place, cependant, elle découvre qu'elle est le sosie parfait de la future Princesse locale, Margaret (Vanessa Hudgens), qui décide d'échanger un temps sa place avec Stacy, pour quelques jours de liberté avant le mariage princier...

Une comédie romantique produite par Netflix, et qui combine Le Prince et le Pauvre à une compétition de pâtisserie, mâtinée de festivités de Noël et d'un "Père Noël" magique, pour un résultat ayant emporté l'adhésion de la plupart des critiques et spectateurs/spectatrices sur le web.

Malheureusement, alors que j'aurais bien voulu partager cet enthousiasme, j'ai trouvé le tout vraiment très approximatif de bout en bout, pour ne pas dire artificiel et forcé.

Entre un script basique aux dialogues assez laborieux, un film qui dure facilement 20 minutes de trop, une production assez brouillonne qui ne prête guère attention aux détails (les tatouages de Vanessa Hudgens sont ainsi fréquemment visibles sur la Princesse), des accents approximatifs (la post-synchronisation est vraiment inégale, notamment sur les bruitages), une interprétation pas forcément très subtile, un montage ponctuellement haché (notamment lors des scènes où Vanessa Hudgens interagit avec elle-même), une neige artificielle occasionnellement pulvérisée sur les murs et le sol de manière maladroite, une rivalité pâtissière (avec sabotage) sous-développée, un placement produit maladroit pour les téléfilms Netflix de l'année dernière... j'ai trouvé le tout assez peu satisfaisant, plutôt pataud, et pas forcément meilleur que la moyenne des métrages Hallmark, par exemple (bien qu'étant plus divers, ethniquement parlant).

Alors ça se regarde, notamment parce que Hudgens y met du sien, mais dans l'ensemble, un bon gros bof assez dérivatif et qui arrive, pour moi, juste en dessous de la moyenne.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2018 - 12 - Un Noël Rouge Comme l'Amour (2018)

Publié le 9 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

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Un Noël Rouge Comme l'Amour (Poinsettias for Christmas - 2018) :

Quelques semaines avant Noël, Ellie (Bethany Joy Lenz), architecte urbaine, retourne en urgence chez ses parents (John Schneider, Sharon Lawrence) car son père a de multiples problèmes. Il est blessé au dos, et toute sa récolte annuelle de poinsettias est encore verte. Ellie doit alors s'associer à Sean (Marcus Rosner), un  botaniste local, pour résoudre ce problème...

Premier téléfilm de Noël estampillé Lifetime que je regarde, cette saison, sur la base de sa distribution ma foi très sympathique (Sharon Lawrence, John Schneider, Bethany Joy Lenz, Rhonda Dent)... et honnêtement, cette distribution est bien tout ce qu'il y a à sauver de ce métrage.

Non seulement ce téléfilm est assez fauché (il a clairement été tourné en été ou vers le début de l'automne : la végétation est abondante, verdoyante, le ciel est bleu et ensoleillé ; la neige artificielle est rare et mousseuse, jamais convaincante), non seulement il accumule les pires clichés du genre (la jeune femme qui retourne chez elle et s'indigne en apprenant que ses parents veulent vendre l'exploitation familiale ; l'héroïne qui délaisse son métier intellectuel pour revenir à quelque chose de manuel ; le mari militaire qui revient à la fin du film ; les montages montrant le couple principal en train de se rapprocher en travaillant ensemble ; la rivale amoureuse caricaturale, etc), non seulement la romance principale semble forcée et précipitée (dix minutes après le début du film, on a déjà droit au montage de rapprochement, durant lequel le couple flirte ouvertement), non seulement la mise en images est pataude et sans la moindre subtilité (le moment "il soulève brièvement son t-shirt, exposant ses abdos, et elle se mord la lèvre en le regardant du coin de l'oeil", au secours) mais en plus, la scénariste n'est même pas capable de maîtriser les bases de son sujet : le poinsettia.

Le poinsettia est une fleur qui, pour qu'elle ait des feuilles rouges, doit passer 15 heures par jour dans l'obscurité totale, pendant au moins huit semaines. Et donc, ici, deux semaines avant Noël, toute la récolte saisonnière est verte, mais pas de panique ! L'héroïne arrive, passe la moitié du film à chercher une solution (je rappelle que c'est une famille d'horticulteurs qui font pousser des poinsettias depuis des générations ^^) et, quelques jours avant Noël, après avoir essayé le rempotage, l'engrais, etc, se dit que l'obscurité est peut-être la solution à son problème. Et zou, comme par magie, après deux ou trois nuits dans l'obscurité, tous les poinsettias rougissent subitement, juste à temps pour Noël.

Alors, oui, je sais, ce dernier paragraphe fait un peu #BotanisteDuDimanche, et ressemble à du pinaillage, mais ça a été la  goutte d'eau qui a fiat déborder le vase de mon antipathie pour ce métrage. Et c'est d'autant plus frustrant que la majeure partie de la distribution est, comme je l'ai mentionné, très attachante (mais sous-exploitée).

1.5/6

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Christmas Yulefest 2018 - 09 - Noël, couronnes et pâtisseries (2018)

Publié le 8 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Critiques éclair, Noël, Review, Cinéma, Télévision, Yulefest, Romance, Comédie, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël, couronnes et pâtisseries (Christmas in Love - 2018) :

Lorsque Nick Carlington (Daniel Lissing), cadre et futur patron de l'entreprise, visite incognito la pâtisserie où Ellie Hartman (Brooke D'Orsay) et son équipe préparent artisanalement leurs fameux cookies Kringles de Noël, c'est un choc des cultures qui se produit entre la pâtissière créative n'osant pas se lancer à l'assaut de ses rêves, et l'industriel ambitieux, coincé et formaté, habitué à la modernité des grandes villes et des usines automatisées. Mais alors que Nick et Ellie se rapprochent, la jeune femme découvre que Carlington semble vouloir remplacer le personnel de la pâtisserie par des machines...

L'année dernière, Brooke D'Orsay m'avait agréablement surpris avec son Miss Noël plutôt décontracté et sympathique. Cette année, cependant, elle est coincée dans une comédie romantique Hallmark nettement plus balisée, pour ne pas dire clichée, avec sa sempiternelle opposition entre la vie rurale et la vie urbaine, entre l'illusoire "small-town America" où il fait bon vivre et partager des valeurs sincères avec des gens que l'on connaît depuis sa naissance, et la grande ville libérale sans foi ni loi, où seul l'argent règne en maître.

Ce postulat de départ très familier (Hallmark l'a déjà recyclé deux ou trois fois, avec de légères variations - cf Ma Petite Entreprise de Noël ou L'Héritage de Noël) motive peu, à vrai dire, d'autant que face à D'Orsay, on trouve Daniel Lissing, un habitué de Hallmark puisqu'il y est acteur récurrent de la série Le Coeur a ses raisons ; un Lissing assez peu charismatique, pas toujours ultra-naturel et qui n'est pas aidé par une écriture à la caractérisation assez aléatoire.

Son personnage, supposé représenter ainsi le cadre corporate, rigide et coincé, carriériste et ambitieux, est ainsi celui qui va inciter, tout au long du métrage, le personnage de D'Orsay à suivre ses rêves, à se laisser guider par son intuition, et à tout plaquer pour se lancer dans la vente de couronnes de Noël sur le web.

Soit. Pas ultra-logique, mais passons. Ajoutez à cela un script sans réelle tension narrative, une musique qui tente de donner un peu de fantaisie au métrage sans réellement y parvenir, et des personnages secondaires - l'ex de l'héroïne et sa meilleure copine - assez fades, et l'on se retrouve avec un métrage globalement insipide, qui ne passionne guère, et est immédiatement oublié.

2.25 + 0.25 pour Brooke d'Orsay, qui fait de son mieux et reste attachante = 2.5/6

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Christmas Yulefest 2018 - 08 - Noël à Crystal Falls (2018)

Publié le 7 Décembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Yulefest, Noël, Comédie, Romance, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël à Crystal Falls (Christmas Joy - 2018) :

Cadre en marketing, ambitieuse et dévouée à son travail, Joy (Danielle Panabaker) est sur le point de décrocher une promotion lorsque sa tante se blesse, à l'approche des fêtes de Noël. Contrainte de quitter la grande ville où elle travaille pour aller aider sa tante dans la bourgade où elle est née et a grandi, Joy y retrouve Ben (Matt Long), pour qui elle a toujours eu un faible, et à ses côtés, la jeune femme va redécouvrir la magie de Noël, en participant à l'organisation d'un concours de pâtisserie local...

C'est amusant : généralement, j'apprécie les films de Noël débordant de neige et de lumières scintillantes, mais il y a un juste équilibre à atteindre, et occasionnellement, Hallmark en fait trop.

Là, c'est le cas : quasiment toutes les scènes en extérieur débordent de neige artificielle (et réelle ?), et quasiment toutes les scènes intérieures débordent de lumières de Noël, au point d'être auréolées d'un halo lumineux diffus émanant des guirlandes.

Pas forcément surprenant, tant le film ne se cache pas d'avoir été sponsorisé à droite et à gauche, notamment par Balsam Hill, vendeur de sapins artificiels et de décorations lumineuses.

Pas bien grave, cela dit, si cela participe de la féérie de Noël du récit. Ici, cependant, on est en terrain très balisé, et un peu trop générique : le couple principal est inoffensif et a une alchimie très discrète (pour ne pas dire faiblarde), la romance est en mode mineur, le récit est convenu, l'opposition ville/petite bourgade est encore là, bref... ce n'est pas nécessairement mauvais, mais c'est particulièrement peu marquant.

3/6 (en étant gentil)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...

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Christmas Yulefest 2018 - 07 - La Surprise de Noël (2018)

Publié le 6 Décembre 2018 par Lurdo dans Review, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark, Critiques éclair

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

La Surprise de Noël (Road To Christmas - 2018) :

Alors alors qu'elle prépare le direct spécial Noël de sa patronne, la présentatrice et cuisinière Julia Wise (Teryl Rothery), Maggie Baker (Jessy Schram), une productrice de Los Angeles, apprend qu'elle va devoir composer avec Danny (Chad Michael Murray), le fils de Julia, lui aussi producteur de télévision. Ensemble, le duo aux méthodes pourtant très différentes se rend dans le Vermont pour préparer le tournage de l'émission, et Maggie décide d'en profiter pour réunir Julia avec ses trois fils séparés. 

Une (relativement) bonne surprise pour ce téléfilm Hallmark qui, pourtant, à la base, ne semblait reposer que sur un jeu de mots répété à plusieurs reprises dans le métrage : réunir les trois "wise men", les trois hommes Wise (mais aussi, en anglais, les trois Rois Mages).

On a ainsi droit à une héroïne qui réunit trois frères adoptifs radicalement différents : Danny, donc, mais aussi un asiatique, et un gay vivant en couple avec son compagnon (et un Yorkshire). Un couple gay, chez Hallmark ! Il va neiger !

(certes, on reste dans le cliché du couple gay caricatural, mais bon, il y a tout de même du progrès ^^)

Et la quête de l'héroïne, rythmée par ses visites aux trois frères, s'avère ainsi relativement rythmée et dynamique, avec une petite animation numérique pour illustrer chaque déplacement, et les segments tournés à chaque arrêt.

Ajoutez à cela une distribution agréable (Jessy Schram a l'air un peu fatiguée, mais son couple avec CMM fonctionne bien ; Teryl Rothery est impeccable, comme toujours, et parvient même à susciter un peu d'émotion vers la fin ; les personnages secondaires ont assez de personnalité et sont suffisamment mémorables et divers pour ne pas être transparents - notamment la soeur de Maggie, interprétée par Marlie Collins, que l'on ne devrait pas tarder à revoir çà ou là), et une ambiance globalement décontractée, et voilà un téléfilm Hallmark qui, sans se démarquer forcément beaucoup du lot, s'avère agréable à suivre.

Dommage qu'il s'essouffle un peu dans sa dernière ligne droite.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2018 - 06 - The Holiday Calendar (2018)

Publié le 5 Décembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Télévision, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Yulefest, Netflix

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

The Holiday Calendar (2018) :

Abby (Kat Graham), une jeune photographe tentant de vivre de sa passion, reçoit de son grand-père un calendrier de l'avent ancien, supposément magique, qui chaque jour la guide en direction de celui qu'elle pense être l'élu de son coeur, Ty (Ethan Peck), un séduisant médecin célibataire. Mais rapidement, Abby réalise que son meilleur ami Josh (Quincy Brown) pourrait bien être celui qui est vraiment fait pour elle...

Rom-com Netflix à tendance afro-américaine, mais qui a le bon goût de proposer, dans un premier temps, une romance racialement mixte, chose rarissime dans le genre aux USA.

Malheureusement, rapidement, les grosses ficelles de ce métrage apparaissent, et on comprend rapidement que (attention spoiler ^^) le meilleur ami de l'héroïne (musicien/acteur au look assez ridicule) est son âme sœur, et que cette romance mixte n'est qu'une diversion temporaire. D'ailleurs, elle est évacuée dès le deuxième tiers du métrage, laissant 40 minutes à ce dernier pour... euh... pour que l'héroïne (une Kat Graham au demeurant sympathique) rattrape péniblement tout le retard qu'elle a sur le spectateur, et comprenne le pourquoi du comment de toutes les sous-intrigues de ce Holiday Calendar.

Bref : rythme bancal (tout le dernier tiers se traîne gentiment, d'autant que le fameux quiproquo/obstacle final au couple vedette est ici vraiment forcé) et énergie mollassonne, script et rebondissement vraiment cousus de fil blanc (et dérivatifs de nombreux autres téléfilms du genre, comme ceux centrés autour des 12 Cadeaux de l'Avent ou du Secret Santa, etc), placement produit Netflix gentiment forcé, tout ça pour un métrage qui n'aurait pas dépareillé sur Hallmark (du moins, sur Hallmark version 2018, puisque avant de se faire rappeler à l'ordre par le web et les millenials, la chaîne ne faisait habituellement pas vraiment dans les romances afro-américaines, afin de ne pas repousser les spectatrices blanches chrétiennes bien-pensantes qui ont voté Trump et qui constituent une part énorme du public de la chaîne).

L'interprétation (et la distribution) sont tout à fait honorables, mais bon... bof.

2.75/6 (il aurait fallu plus d'originalité et de rythme pour atteindre la moyenne)

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Christmas Yulefest 2018 - 05 - Christmas at the Riviera (2007)

Publié le 4 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Noël, Yulefest, Critiques éclair, Review, Télévision, Cinéma, Comédie, UK, ITV

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Christmas At The Riviera :

Lorsqu'il se retrouve propulsé responsable de l'hôtel Riviera de Eastbourne à l'approche de Noël, Ashley Dodds (Reece Shearsmith) voit là une occasion rêvée de faire ses preuves, et d'organiser les festivités comme bon lui semble. Mais entre le Révérend Roger (Alexander Armstrong), sa maîtresse (Katherine Parkinson) et son épouse (Anna Chancellor) ; Tim (Darren Boyd) et son père Dennis (Sam  Kelly), qui peinent à se remettre de la mort de la mère de Tim ; Avril (Pam Ferris) qui est prête à tout pour trouver un homme ; ou encore Rita (Barbara Flynn) et son époux râleur (Warren Clarke), Dodds va avoir bien du mal à gérer l'établissement et ses clients...

Une comédie de mœurs vaudevillesque de l'équipe créative à l'origine de La Pire Semaine de ma Vie (dont on retrouve l'ambiance, le style musical, la montée en puissance, etc) : les portes de l'hôtel claquent, ça crie, ça se dispute, ça parle de sexe et d'aventures extraconjugales, il y a un peu d'émotion, et on retrouve pas mal de visages familiers du petit écran anglais (Alexander Armstrong, Darren Boyd, Anna Chancellor, Warren Clarke, Katherine Parkinson, Reece Shearsmith, Angus Barnett, etc)...

Bref, ce n'est pas désagréable à suivre, même si c'est très (trop ?) télévisuel dans sa réalisation et dans sa photographie, et que ça manque un peu de punch et de rythme.

Sympathique, sans plus.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2018 - 04 - Le Père Noël (2014)

Publié le 3 Décembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Yulefest, Noël, Christmas, Comédie, Jeunesse, France

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Père Noël (2014) :

Depuis la mort de son père, le petit Antoine (Victor Cabal) n'a qu'un souhait : que le Père Noël le fasse monter dans son traîneau, pour l'emmener au ciel, où son père se trouve. Aussi, lorsqu'un homme en costume de Père Noël (Tahar Rahim) descend sur son balcon, le soir de Noël, Antoine est bien décidé à parvenir à ses fins, coûte que coûte. Mais ce Père Noël est en fait un cambrioleur, et la nuit d'Antoine va prendre une tournure des plus inattendues alors qu'il va accompagner le visiteur dans sa "tournée"...

Une vraie bonne surprise française, à la fois touchante et enthousiasmante, et qui doit beaucoup à l'interprétation naturelle du petit Victor Cabal, tout simplement adorable de bout en bout. Face à lui, Tahar Rahim s'en sort très bien, et parvient à créer une relation sincère et crédible entre son personnage de cambrioleur, et cet enfant tenace, insistant et meurtri, qui le prend pour le Père Noël.

Alors certes, dans l'absolu, le script est plein de grosses ficelles, de facilités, et de moments un peu capillotractés ; le score de Badelt est un peu trop appuyé ; et j'ai parfois eu l'impression (sans vraiment réussir à la replacer précisément) d'avoir déjà vu un postulat de départ très similaire, mais tout ça s'éclipse derrière la tendresse du tout, derrière son émotion, et derrière les aventures improbables de ce duo complice dans un Paris nocturne joliment filmé.

4.25/6

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Christmas Yulefest 2018 - 03 - Coup de Foudre à Noël (2017)

Publié le 2 Décembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, France, Télévision, TF1, Romance, Fantastique

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Coup de Foudre à Noël (2017) :

À quelques jours de Noël, Charlotte Marton (Julie De Bona), administratrice judiciaire, est envoyée en Laponie suédoise pour y fermer une société française qui bat de l'aile. Mais sur place, elle rencontre une équipe soudée, dirigée par Martial (Tomer Sisley), un séduisant chef d'entreprise décontracté qui s'occupe de ses neveux, et sous le charme duquel elle tombe rapidement...

Tentative, par TF1, de surfer sur la vague des comédies romantiques de Noël à l'américaine, en envoyant un duo d'acteurs tourner en Suède, et en confiant le script à une écrivaine cotée, ex-épouse de Patrick Bruel, chevalier des arts et des lettres, et scénariste sur Caméra Café.

Ce qui n'empêche pas le produit fini d'être cliché et balisé au possible, comme toutes les rom-coms US dont il s'inspire. La vraie valeur ajoutée du téléfilm, pour être franc, ce sont ses décors naturels enneigés, la Suède, les forêts locales, les animaux, etc, qui dégagent une vraie magie de Noël que l'on ne retrouve que trop rarement devant les productions américaines clinquantes et tournées à la chaîne en été, au Canada.

Après, rien à signaler de plus, si ce n'est que le personnage de Sisley est initialement assez antipathique (car trop narquois et moqueur) ; que l'héroïne est un peu trop énergique, à la limite du surjeu ; que la fillette est excellente, alors que son petit frère l'est nettement moins ; et que l'ex-petit ami de la protagoniste est loin d'être convaincant.

Bref, ce n'est pas forcément pire (ou meilleur) que l'immense majorité des productions étrangères du genre, malgré des passages un peu forcés/maladroits, comme cette intervention providentielle du Yuletomte...

3.5/6

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Christmas Yulefest 2018 - 01 - Un Noël Émouvant (2017) & Pottersville (2017)

Publié le 1 Décembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Noël, Christmas, Yulefest, Comédie, Netflix, Romance, Télévision, Hallmark, Drame

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Noël Émouvant (Home For Christmas Day - 2017) :

Veuve de soldat et mère célibataire très protectrice, Jane (Catherine Bell) ne voit pas d'un très bon œil la relation naissante entre Betsy (Matreya Fedor), et Tyler (Anthony Konechny), un jeune militaire de passage en ville. Et à l'approche de Noël, malgré les conseils de son ami Jackson (Victor Webster), Jane commence à s'inquiéter pour sa fille...

Home For Christmas Day, ou Gilmore Girls à la sauce Hallmark Movies & Mysteries : la vie d'une mère célibataire et de sa fille adolescente dans une petite ville, alors que cette dernière découvre l'amour dans les bras d'un grand blond un peu insipide, et que sa mère protectrice mais complice flirte avec le patron du diner local. Le tout transposé à Noël.

Sauf que, comme on est sur HMM, tout le monde est en pleine déprime, en deuil, tout le monde tire des têtes d'enterrement, il n'y a pas un gramme d'atmosphère festive, tout est sombre, sous-éclairé, dépressif, bref, totalement insupportable et mélodramatique au possible (mention spéciale à la feinte des scénaristes quant à la mort du jeune soldat, pas un seul instant crédible).

Ajoutez à cela un propos patriotique et pro-militaire comme les Américains savent le faire, et on se retrouve au final avec un téléfilm qui m'a véritablement donné des boutons (d'autant qu'en plus, Catherine Bell est de moins en moins reconnaissable, que Chanelle Peloso et Aliyah O'Brien doivent avoir cinq répliques à elles deux dans tout le film, et que l'affiche est mensongère).

1.25/6 (et ce n'est pas surprenant que Hallmark ait sacrifié le métrage au mois de juillet lors de sa première diffusion)

Pottersville (2017) :

Ivre mort après avoir surpris les ébats costumés de sa femme Connie (Christina Hendricks) et du shérif Jack (Ron Perlman), tous deux furries, Maynard Grieger (Michael Shannon), le propriétaire de l'épicerie de Pottersville, se fabrique un costume de fortune, et part arpenter les rues enneigées de la ville. Dès le lendemain, cependant, il comprend qu'on l'a pris pour Bigfoot, et que cette attention médiatique pourrait bien être une manne financière inespérée pour la bourgade en crise... notamment lorsque Brock Masterson (Thomas Lennon), l'animateur d'une émission télévisée de chasse aux monstres, arrive sur place.

Une comédie indépendante distribuée par Netflix, et dans laquelle Noël n'est, pour être tout à fait franc, qu'une toile de fond générale, à base de neige omniprésente, de chansons de Noël, et de score musical chargé en grelots, en carillons et en mélodies primesautières.

Ici, on navigue dans de l'humour un peu décalé et absurde, mis en images de manière assez mollassonne et moyenne par ce réalisateur dont c'est le premier long métrage de fiction : ses choix esthétiques sont relativement discutables, avec des angles de caméra, des gros plans et un filtre jaunâtre occasionnel qui font parfois très Jeunet, et je ne suis pas vraiment surpris d'apprendre que le tout s'est fait démolir par la critique américaine.

Cela dit, je n'ai pas détesté pour autant, même si le film finit par tourner au numéro à rallonge de Thomas Lennon - j'aime bien l'acteur, mais ici, il est grosso modo en roue libre ; j'ai cependant apprécié les petits rôles de Judy Greer et de Ian McShane, d'autant que, de manière générale, tout le monde semble s'amuser.

Dommage que cette bonne humeur ne se communique pas vraiment au spectateur.

Un petit 3/6, parce que la distribution est sympathique et compétente, et que le petit côté La Vie est Belle n'est pas désagréable.

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Les bilans de Lurdo : Iron Fist, saison 2 (2018)

Publié le 25 Novembre 2018 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Télévision, Les bilans de Lurdo, Marvel, MCU, Action, Thriller, Drame, Religion, Netflix

Après une première saison pauvre en action et souffrant d'un protagoniste transparent et guère convaincant, puis une apparition guère plus reluisante dans Defenders, Iron Fist avait commencé, avec son épisode de Luke Cage saison 2, à évoluer dans une direction enfin intéressante et plus légère. Et avec le changement de showrunner pour sa saison 2, on pouvait s'attendre à quelque chose de plus réussi, de plus nerveux, et de moins insipide. D'autant que les critiques nettement plus enthousiastes portant sur cette saison 2 pouvaient permettre d'être un minimum optimiste...

Iron Fist, saison 2 (2018) :

Bien décidé à défendre la ville après la disparition de Matt Murdock, Danny Rand (Finn Jones) tente de faire régner la loi et l'ordre à New York aux côtés de Colleen (Jessica Henwick)... mais Davos (Sacha Dhawan) et Joy (Jessica Stroup) se sont alliés pour se venger de lui, et ils ont engagé les services de Mary (Alice Eve), une ex-militaire aux personnalités multiples, pour se débarrasser de l'Iron Fist.

Nouveau showrunner (M. Raven Metzner, au CV de scénariste assez... hum... discutable), format plus court, nouveau chorégraphe pour les combats et cascades : après le tollé critique ayant touché la saison 1, la saison 2 d'Iron Fist semblait décidée à changer de cap.

Malheureusement, s'il y a effectivement du mieux par rapport à la saison 1 de la série, Iron Fist saison 2 reste une saison assez faible. Déjà, parce qu'elle souffre du syndrome Luke Cage : pour mieux gérer leur héros, les scénaristes optent pour le priver de ses pouvoirs pendant une grosse partie de la saison.

C'est plus pratique : pas d'effets spéciaux ni de combats à gérer (on garde les affrontements pour la toute fin de la saison, et encore...), uniquement des tunnels de dialogues (maladroits) entre les personnages. Le problème, c'est que cela ne fait que souligner à quel point Danny est un personnage creux et inexistant. En le privant de ses pouvoirs, les scénaristes laissent la part belle aux autres protagonistes, notamment Colleen et Misty Knight, qui ressurgit ici et aide son amie à mener l'enquête pendant que Danny est convalescent.

L'occasion pour les scénaristes de tâter le terrain pour un potentiel show Daughters of the Dragon mettant en scène les deux femmes... et force est de constater que ce serait nettement plus intéressant que Danny Bland contre son double négatif, Davos l'inexpressif en manque d'amour maternel.

Au point que l'on se dit que l'affrontement Iron Fist vs son grand rival aurait vraiment dû être mis de côté pendant une bonne demi-saison, si ce n'est plus : c'est plat, générique, et aucun des deux hommes n'a le charisme et l'énergie suffisantes pour faire fonctionner cette rivalité.

Du côté des autres personnages secondaires, rien à signaler, si ce n'est la caractérisation de Joy, totalement fluctuante sous la plume de la nouvelle équipe et du nouveau showrunner (au point que l'on ait parfois du mal à la rattacher à la Joy de la saison 1... sans même parler de la Joy de la fin de saison 2, qui fait un 180° par rapport au début).

Mary, elle, est plutôt convaincante, même si son personnage demande tout de même que le spectateur ferme les yeux sur le fait qu'elle parvienne physiquement, du haut de son mètre 65, à tenir tête/à maîtriser des experts en arts martiaux comme Danny et Davos. Mais Alice Eve fait tout son possible pour rendre ses deux personnalités distinctes, et cela fonctionne assez bien.

Et là, après quelques paragraphes, je m'aperçois que je n'ai pas grand chose à dire de plus au sujet de cette saison. Oui, c'est plus court, et les combats sont mieux chorégraphiés (mais rares). Oui, la fin est intéressante (même si l'on sait désormais qu'Iron Fist n'aura pas de suite sur Netflix) et logique, compte tenu du parcours de Colleen durant ces épisodes (mais cette fin est aussi relativement bâclée, et franchement assez mal écrite, notamment au niveau des dialogues).

Mais dans l'absolu, avec son écriture gentiment pataude (toute la sous-intrigue de Ward et de son addiction/son histoire avec son sponsor sont la définition même de remplissage, ne servant qu'à créer un parallèle maladroit avec Danny/le Fist, et à donner quelque chose à faire à l'acteur), qui peine à caractériser ses personnages de manière convaincante et à imposer un rythme cohérent à la série, la saison, assez décousue, se regarde tout aussi passivement que la précédente, sans jamais passionner ou captiver.

Moins insipide que la saison 1, certes, mais guère plus probant.

 

Retrouvez les autres séries de l'univers Marvel/Netflix passées en revue sur ce blog en cliquant ici...

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Les bilans de Lurdo : The Detour, saison 3 (2018)

Publié le 24 Novembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Comédie, Canada, USA, TBS

Après une saison 1 vraiment sympathique et agréable, The Detour était partie, pour sa saison 2, dans une direction bien trop caricaturale et outrancière pour me convaincre, avec des personnages qui avaient perdu 50 points de QI entre les deux saisons, et une Robin devenue insupportable.

Espérons que cette saison 3 permettra de remettre le programme à plat, et de repartir sur des bases plus saines et modérées...

The Detour, saison 3 (2018) :

En fuite pour échapper à l'USPIS et à Edie (Laura Benanti), la famille Parker trouve refuge dans une petite bourgade d'Alaska, où elle s'installe sous de fausses identités, et tente de reconstruire son existence. Mais Edie ne tarde pas à les retrouver, et, pour les faire tomber, elle se fait passer pour l'assistante de Nate, désormais coach de l'équipe de hockey de la ville...

En saison 1, 6 épisodes (sur 10) de la série étaient écrits par Samantha Bee et/ou Jason Jones ; en saison 2, ce nombre était passé à 2 épisodes, ce qui expliquait probablement la différence de ton entre les deux années. Pour cette saison 3, Jones et Bee sont à l'écriture du season premiere... et c'est tout.

Ce qui avait de quoi inquiéter, après une seconde année caricaturale et en roue libre. Par chance, dès les premiers épisodes, on est un peu rassuré : la caractérisation des personnages semble s'être nettement assagie, et on est moins dans l'outrancier qu'auparavant.

Du moins au début. Car rapidement, d'autres soucis se présentent, au premier rang desquels une forte impression d'improvisation et de saison décousue.

Contrairement aux saisons précédentes qui bénéficiaient d'un semblant de fil directeur, ici, la série part dans toutes les directions : un épisode d'introduction, un autre sur le road trip de Nate et son équipe de hockey, un autre servant d'ellipse temporelle de sept mois pendant lesquels Nate travaille sur un navire de pèche (aux côté de Roy Wood Jr., du Daily Show), un flashback sur des vacances catastrophiques du couple en République Dominicaine, un épisode du point de vue d'Edie mâtiné de mockumentaire sur les élections municipales de la ville, un épisode s'attardant lourdement sur la théorie du genre et de l'identité sexuelle, et enfin trois épisodes finaux de cavale en pleine nature, culminant par un face à face avec les autorités dans une ville western peuplée de touristes japonais.

Pour lier tout cela, malheureusement, il n'y a pas grand chose, hormis la traque de la famille par Edie, qui s'entiche de Nate. D'ailleurs, c'est probablement là l'un des problèmes majeurs de la saison (et de la série, dans son ensemble) : Nate est au centre de tout, dans ces épisodes (notamment par le biais d'Edie), et les autres personnages se retrouvent repoussés au second plan.

Jareb est ainsi élu maire de la ville (face à un alpaga... ^^), mais n'a rien à faire ni à dire des 3/4 de la saison ; Delilah n'a plus rien à voir avec la gamine déjantée et excentrique de la saison 2, puisqu'elle est désormais en crise d'adolescence, et qu'elle passe toute la saison absente, ou à se plaindre de ses parents ; et Robin... *soupir*.

Malheureusement, Robin continue directement dans la direction de la saison 2 : toujours plus trash, égoïste, menteuse, jalouse, antipathique, bref, l'archétype même de la nagging wife de sitcom, sans plus avoir les qualités permettant de lui pardonner ses défauts (alors que Nate, lui, s'il est toujours idiot, vantard, maladroit et bas de plafond, est toujours écrit comme doté des qualités d'un père de famille aimant, sincère et protecteur).

Cette caractérisation défaillante et assez aléatoire (en fonction du scénariste, certains épisodes sont assez normaux, alors que d'autres tiennent du mauvais cartoon) rend la saison très inégale, décousue, et parfois même assez frustrante (je pense notamment au moment où, en pleine nature, Nate s'enfonce dans des "sables mouvants", et appelle à l'aide sous le regard indifférent de toute sa famille, qui ne lève pas un doigt pour le secourir et préfère débattre du sexisme de celui qui a de la boue jusqu'au menton : à cet instant, on n'a qu'une envie, qu'ils y passent tous).

Et c'est dommage, parce qu'il y a toujours du bon et du très drôle dans cette série. On s'attache notamment assez rapidement au personnage d'Edie, et à son attirance pour Nate... mais entre ses problèmes de structure, d'écriture, et l'impression globale que cette saison a été plus ou moins improvisée, voire conçue autour de l'emploi du temps de Jason Jones (tous les dialogues/coups de coude qui tournent autour de sa barbe sous-entendent un tournage chaotique), j'ai vraiment eu des difficultés à pleinement apprécier cette troisième année, moins caricaturale que la précédente, mais aussi moins homogène et satisfaisante.

En un mot : c'est frustrant.

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Un film, un jour (ou presque) #844 : Une Femme Disparaît (2013)

Publié le 23 Novembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Cinéma, Télévision, Drame, Thriller, BBC, Policier

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Une Femme Disparaît (The Lady Vanishes) :

Durant les années 30, Iris Carr (Tuppence Middleton) rentre en train de vacances passées dans un hôtel des Balkans. Mais bien vite, alors qu'une récente blessure à la tête la fait douter de la réalité qui l'entoure, Iris semble s'apercevoir que bon nombre de passagers du train séjournaient à l'hôtel, que Miss Froy (Selina Cadell), une gouvernante rencontrée à bord, semble avoir disparu, et qu'elle a été remplacée par une inconnue... 

Nouvelle adaptation, par la BBC, de The Wheel Spins (1936), de la romancière britannique Ethel Lina White, après une première version par Hitchcock (en 1938), et une autre un peu plus tard, à la fin des années 70.

Ici, on a donc droit à une version télévisée de 90 minutes environ, pas forcément désagréable à suivre, mais qui souffre d'un premier quart d'heure assez laborieux, qui fait que l'on peine à se plonger dans le récit, et à se laisser porter par le tout (d'autant que la disparition de Miss Froy, qui met vraiment les choses en route, n'intervient qu'après une demi-heure).

L'ensemble du métrage manque donc cruellement de tension et de rythme, notamment durant son premier tiers, et si ça démarre ensuite enfin un peu, avec quelques personnages secondaires excentriques (et d'autres malheureusement insipides, comme Tom Hughes), le film ne se remet jamais vraiment de ce démarrage mollasson : Tuppence Middleton a beau faire tout son possible (et elle se donne vraiment totalement à son personnage), au final, il manque un petit je-ne-sais-quoi à ce téléfilm pour lui permettre de s'élever, par exemple, au niveau d'une bonne adaptation d'Agatha Christie, comme celles que la BBC a produites à la pelle au fil des ans.

Un petit 3/6 (pour Tuppence)

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Un film, un jour (ou presque) #840 : Operation Odessa (2018)

Publié le 19 Novembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Thriller, Policier, Showtime, Télévision

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Opération Odessa :

Au début des années 90, trois compères - un mafieux russe surnommé Tarzan, un businessman douteux de Miami, et un criminel cubain à ce jour toujours recherché par les autorités - décident de s'associer pour acheter des hélicoptères de l'ancienne Union Soviétique, et les revendre à divers trafiquants en tous genres. Mais en chemin, cette opération évolue, et les trois hommes (devenus richissimes et imprudents) finissent par tenter de revendre un sous-marin nucléaire russe à des Colombiens...

Un documentaire de la même équipe que celle de The Seven Five, dont Opération Odessa partage le même sens du rythme, la même énergie et le même dynamisme : c'est coloré, le montage est astucieux, et ça permet de donner vraiment vie à ce qui ne serait, sans cela, qu'un enchaînement d'interviews face caméra, entrecoupées de photos d'archive.

Ici, c'est vivant, drôle et ça permet de donner corps à une histoire des plus improbables, celle de trois bras cassés pas particulièrement futés, mais qui pourtant ont plus ou moins réussi leur coup, puisqu'ils sont tous en liberté, et qu'ils témoignent tous dans le documentaire (ainsi que des représentants des forces de l'ordre, etc).

Bien entendu, il arrive par moments que la forme l'emporte un peu sur le fond, et ces criminels ne peuvent s'empêcher de faire preuve de prétention et de se donner des airs de caïds, mais on suit néanmoinscette affaire étrange avec beaucoup de plaisir et d'intérêt, tout en poussant occasionnellement de profonds soupirs atterrés par cette époque et cet environnement décidément des plus déglingués.

4.5/6

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Les bilans de Lurdo : The Detour, saison 2 (2017)

Publié le 18 Novembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Canada, USA, TBS, Les bilans de Lurdo

Avec sa saison 1 vraiment agréable à suivre, la famille Parker avait su me donner envie de remettre rapidement le couvert, et de suivre leurs mésaventures désastreuses durant une nouvelle année.

Dont acte, avec cette saison 2 de The Detour se déroulant à New-York : une saison 2 rallongée de 2 épisodes (pour atteindre les 12 épisodes), et toujours supervisée par Samantha Bee et son époux, Jason Jones, qui sont cette fois-ci un peu plus en retrait, dans un rôle de showrunners.

Ce qui, malheureusement, va rapidement se ressentir à l'écran.

The Detour, saison 2 (2107) :

Lorsqu'il décroche un emploi inespéré à New York, auprès de JR (James Cromwell), Nate (Jason Jones) décide d'emmener sa petite famille vivre dans la métropole... mais rapidement, la vie en ville - et les nombreux secrets de son épouse (Natalie Zea) - vont leur compliquer sérieusement la vie...

Dès le début de la saison, on remarque que quelque chose ne fonctionne pas totalement dans l'écriture de celle-ci, une impression qui ne fait que se confirmer au fur et à mesure que les épisodes s'enchaînent.

En effet, si la formule générale ne semble pas changer - les problèmes du quotidien de la famille, avec leurs voisins, les enfants, les soucis professionnels, les petits mensonges, la sœur, etc - le tout narré en flashback par Nate et Robin, interrogés par les forces de l'ordre (en l'occurrence, l'inspection des services postaux, représentés par une Laura Benanti déjantée) - le rythme et le ton paraissent souvent un peu moins maîtrisés.

Au niveau du rythme, notamment, on se demande si la saison n'a pas été rallongée in extremis, forçant les scénaristes à faire un peu de remplissage pour arriver à leurs fins. La saison a ainsi deux sous-intrigues principales : la première tourne autour de Carlos (Jeffrey Vincent Parise), l'époux latino de Robin, et de la paternité réelle de Jareb - de quoi donner lieu à un gros passage au tribunal, qui dure plusieurs épisodes, permet un flashback interactif comme en saison 1, et se conclue de manière convaincante à la mi-saison, par un happy-end qui aurait pu servir de conclusion à cette année ; mais la série repart alors de plus belle pour se concentrer sur le nouveau poste de Nate, sur l'identité réelle de son patron (son beau-père), sur les magouilles de ce dernier, etc, pour se conclure par deux épisodes "vacanciers" emmenant toute la distribution à Cuba.

Une structure en deux parties très claires, un peu décousue, et avec quelques épisodes superflus qui n'apportent pas grand chose à leur intrigue principale respective (je pense notamment à ce qui concerne les voisins et leur accouchement, ou encore à l'épisode sur l'Église parodiant la Hillsong Church, assez vain et gratuit).

Et bien sûr, le point commun à ces deux sous-intrigues ? Robin et ses mensonges. C'est le plus frappant, dès le début de la saison : le personnage de Robin est massacré par les scénaristes, qui forcent tellement le trait qu'ils la rendent franchement antipathique. Caractérielle, menteuse, égocentrique, manipulatrice, geignarde, capricieuse, impulsive, intolérante (l'épisode sur l'Église est dans la continuité de son athéisme de la saison 1, mais avec un curseur poussé au maximum, au point de l'insupportable), ravie de voir son mari souffrir et se faire mal, Robin devient cette année une vraie "épouse de sitcom", très souvent horripilante.

Un autre personnage souffre aussi de cette écriture plus caricaturale : Delilah (Ashley Gerasimovich), la fille, qui en saison 1 était à peu près normale, en comparaison de son frère idiot. Malheureusement, cette année, Delilah devient "excentrique", ce qui se traduit par une Gerasimovich intenable, en surjeu, et par un personnage quasi-méconnaissable.

Vraiment dommage, car au bout d'un moment, tous ces soucis d'écriture s'accumulent, et font que l'on suit les mésaventures des Parker avec beaucoup moins de plaisir qu'en saison 1, surtout dans la seconde moitié de la saison, qui part un peu en vrille. Le budget clairement plus confortable permet de produire une parodie de Hamilton amusante, certes, et envoie (comme je le mentionnais plus haut) la famille à Cuba, mais c'est l'occasion pour les scénaristes de forcer à nouveau le trait, en montrant Robin et Nate comme les clichés ambulants des touristes américains beaufs et indifférents aux habitants du pays qu'ils visitent.

Et quand on découvre enfin le fin mot de toute cette histoire et de tous les mensonges de Robin (ainsi que la nature réelle de cet objet improbable qu'elle cache depuis le début de la saison), on se dit : oui, c'est décalé, c'est plus ou moins amusant, mais tout cela en valait-il bien la peine ?

Pas sûr, tant le format et l'écriture de cette saison ont fait, à mes yeux, beaucoup de mal à certains des personnages du show. Et ce malgré de bons moments assez drôles, comme l'épisode d'Halloween.

Reste à voir si la saison 3 (critique la semaine prochaine) remontera le niveau, avec des personnages envoyés dans le grand nord...

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Critiques éclair - Star Trek Discovery - Short Treks 1x02 : Calypso (2018)

Publié le 17 Novembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Star Trek, Aventure, Science-Fiction, CBS, Drame, Discovery

Après un premier mini-épisode, Runaway, honorable mais tout sauf mémorable, suite de ces Short Treks, quatre mini-épisodes de Star Trek Discovery, des courts-métrages de 13 minutes visant à développer des personnages secondaires de l'univers Discovery, et ce au rythme d'un par mois.

Short Treks 1x02 - Calypso :

"Craft" (Aldis Hodge), un soldat à la dérive, est recueilli par Zora, l'intelligence artificielle de l'USS Discovery, à l'abandon depuis 1000 ans. Progressivement, des liens se tissent entre le vétéran, et l'entité solitaire...

Une relecture avouée (de par son titre) et de toute façon assez transparente et évidente de l'Odyssée d'Ulysse et de son passage chez Calypso, en mode Star Trek.

Alors, ça aurait probablement mieux fonctionné dans le cadre d'une série normale (la même histoire avec un Kirk ou un Sisko qui aurait passé tout un épisode seul avec l'intelligence artificielle du navire, ça aurait probablement permis de développer plus cette relation inhabituelle), et ça joue un peu sur une grosse ficelle facile qui renvoie directement à Wall-E (la comédie musicale en tant que lien entre les deux personnages), mais le traitement de ce court-métrage était suffisamment joli, poétique et subtil pour emporter l'adhésion.

Plutôt agréable à regarder, donc, à défaut d'être ultra-original.

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Les bilans de Lurdo : The Detour, saison 1 (2016)

Publié le 11 Novembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, TBS, Canada, USA, Les bilans de Lurdo

Série comique lancée en 2016 et créée par le couple Jason Jones et Samantha Bee, The Detour semble, au premier abord, lorgner très fortement sur la série des National Lampoon's Vacation : une famille d'incapables sur la route des vacances, des mésaventures improbables, et des personnages déjantés.

Mais en réalité, au fil des 10 épisodes de cette première saison, The Detour parvient à faire oublier cette influence, et à forger sa propre identité...

The Detour, saison 1 :

Sur la route des vacances, la famille Parker - Nate (Jason Jones), son épouse Robin (Natalie Zea), et leurs enfants Delilah (Ashley Gerasimovich) et Jareb (Liam Carroll) - tentent de rejoindre la Floride en voiture, depuis Syracuse, New York. Plus facile à dire qu'à faire, d'autant que Nate cache bien des secrets à ses proches, et qu'il a aux trousses les autorités, ainsi que les agents de sécurité du laboratoire pharmaceutique où il travaille...

Dès son générique, le ton de The Detour est donné : des images et une musique entraînantes, qui rapidement dégénèrent à mesure que la bande son et les images sont corrompues. Soit une assez bonne illustration de ce qu'est le programme, un bon gros road trip qui vire progressivement au cauchemar.

En vrac, on a ainsi droit à des pannes de voiture, à une visite dans un strip-club, à un restaurant à thématique colonialiste, à un bed & breakfast pédophile, au village du Père Noël, au yacht d'un milliardaire, et bien plus encore : de quoi remplir les 10 épisodes de la saison, une saison qui part vraiment dans des directions toujours plus improbables et déglinguées.

Alors certes, il faut parfois subir les légers penchants graveleux du couple de scénaristes - Bee et Jones ont toujours eu tendance à taper occasionnellement en dessous de la ceinture, ce qui, ici, se traduit par quelques moments plus faibles, à base d'humour scatologique et sexuel un peu lourd.

Néanmoins, les acteurs (Jones en tête) se donnent totalement à leurs personnages, ce qui fait que ça passe. Les enfants, notamment, sont exceptionnels de naturel et d'enthousiasme, et s'avèrent même fréquemment plus drôles que les adultes qui les entourent.

Et puis, en parallèle, il y a cet artifice de narration, qui voit Jason Jones interrogé par les autorités, et raconter les événements de la série en flashbacks : ce qui aurait pu être superflu s'avère en fait réussi, puisque toute cette partie est joliment absurde, et amène un cliffhanger réussi à la fin de la saison.

En résumé, une bonne surprise que cette première année de The Detour : ce n'est pas parfait, et l'on pense toujours un peu aux mésaventures des Griswold, mais c'est tout de même très amusant, et ça se regarde sans le moindre effort.

Donc, naturellement, j'enchaîne avec la saison 2, dont je publierai le bilan la semaine prochaine.

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