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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #sport catégorie

Un film, un jour (ou presque) #769 : MOIS FRANÇAIS - Fastlife (2014) & Coexister (2017)

Publié le 22 Juillet 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, France, Musique, Sport, Religion, Drame

Pendant un mois, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française... ​​

Fastlife (2014) :

Ancien coureur olympique du 100 mètres, Franklin Ébagé (Thomas N'Gijol) est désormais un raté sans le sou, flambeur prétentieux et parasite fini s'accrochant aux dernières miettes de sa gloire. Sans autre choix, décidé à remonter la pente, il accepte alors le sponsoring d'un grand producteur de volaille caractériel (Olivier Marchal), et finit par repartir en Afrique pour se ressourcer...

Première comédie solo de Thomas N'Gijol (à la réalisation, l'écriture et l'interprétation), qui s'essaie ici à un style de métrage à mi-chemin entre la cringe comedy/le pathétisme à l'anglaise, et les pantalonnades sportives façon Will Ferrell (la quête de rédemption d'une grande gueule arrogante ayant connu les sommets), en nettement plus sérieux, à la limite de la comédie dramatique.

Malheureusement, faute de jamais rendre son personnage attachant (ou au minimum suffisamment excentrique pour être intéressant), il est difficile de s'intéresser à ce métrage jamais particulièrement drôle ou rythmé, ou à ce protagoniste à la limite de l'enflure absolue.

Et je dois dire que la toute fin, en plus d'être prévisible, achève de donner envie de hausser les épaules, et de dire "tout ça pour ça".

2/6

    CoeXister (2017) :

    Producteur de musique à la recherche d'un hit instantané, Nicolas Lejeune (Fabrice Éboué) a l'idée de créer un groupe composé d'un imam, d'un rabbin et d'un prêtre catholique. Seul problème, Moncef (Ramzy Bédia) est un chanteur arabe tout sauf religieux, Samuel (Jonathan Cohen) est un juif paranoïaque et dépressif, et Benoit (Guillaume de Tonquédec), lui, n'est pas insensible au charme de Sabrina (Audrey Lamy), l'assistante de Nicolas...

    Dernière comédie en date écrite et réalisée par Fabrice Éboué (sans Thomas N'gijol, cela dit, ni Lionel Steketee, qui a préféré réaliser le mauvais Les Nouvelles Aventures de Cendrillon), dont on retrouve immédiatement le cynisme et l'humour, et ce dans la moindre des scènes de ce métrage.

    Un peu trop, d'ailleurs, puisqu'un peu comme dans Case Départ, le film tape (à raison) sur toutes les religions, toutes les ethnies, tous les préjugés et autres stéréotypes raciaux sous couvert de dénonciation, mais dès qu'il s'agit de l'homosexualité, les vannes se font purement gratuites et lourdes (le clip de rap gay, *soupir*).

    À part ça, le tout se regarde sans trop de problème, c'est assez bien interprété, mais comme Case Départ, ça finit par ronronner assez rapidement et par être globalement prévisible, en plus de perdre son mordant à mesure que le métrage prend les mésaventures et la carrière de ses protagonistes au sérieux.

    Gentillet et vaguement amusant, sans plus.

    2.75 ou 3/6, en étant gentil.

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    Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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    Un film, un jour (ou presque) #768 : MOIS FRANÇAIS - Case Départ (2011) & Le Crocodile du Botswanga (2014)

    Publié le 22 Juillet 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, France, Sport, Fantastique

    Pendant un mois, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française... ​​

    Case Départ (2011) :

    Régis (Fabrice Éboué), métis marié et conseiller municipal, est bien intégré, et n'a que peu de respect pour son héritage ; Joël (Thomas Ngijol), est un petit délinquant bon à rien, à l'insulte facile, et (supposément) converti à l'Islam. Ces demi-frères se retrouvent aux Antilles, à l'occasion de la mort de leur père... mais lorsqu'ils insultent l'héritage familial, un sort les renvoie en 1780, où ils découvrent la vie d'esclave, et doivent amener leurs ancêtres à se rencontrer...

    Comédie française de Fabrice Éboué, Thomas Ngijol, Jérôme L'Hotsky et Lionel Steketee, qui joue d'un humour très noir (sans mauvais jeu de mots) pour dénoncer la banalité du racisme ordinaire de l'époque, et de l'esclavage.

    Et à ma grande surprise, ça ne fonctionne pas trop mal : bon, d'accord, ça s'essouffle un peu sur la durée, le côté "profitons du racisme de l'époque pour pousser le bouchon encore plus loin" finit par lasser (d'autant que le métrage ne se prive pas d'avoir recours, lui, à un certain humour homophobe gratuit sans réellement lui apporter le même contexte ou désamorçage que pour le côté raciste), et certains moments sont très lourds, mais dans l'ensemble, ça se regarde tranquillement, et l'interprétation globale est assez naturelle (c'est souvent l'un de mes problèmes avec les comédies françaises, mais là, ça fonctionne).

    Rien d'exceptionnel, mais avec un sujet casse-gueule de ce genre, ça aurait pu être bien pire.

    3/6

    Le Crocodile du Botswanga (2014) :

    En visite dans le pays de ses ancêtres, le Botswanga, le jeune footballeur Leslie Konda (Ibrahim Koma) désire répandre les cendres de sa mère dans le village natal de celle-ci. Accompagné de Didier (Fabrice Éboué), son agent sans foi ni loi, il rencontre alors le dictateur Bobo Babimbi (Thomas N'gijol), un homme excentrique et imprévisible, qui est bien décidé à l'ajouter à l'effectif de l'équipe nationale des Crocodiles du Botswanga...

    Deuxième comédie du trio N'gijol-Éboué-Steketee, ce film part en Afrique, pour des aventures déjantées clairement dominées par N'gijol, impeccable en dictateur déjanté et dangereux, et portant le film sur ses épaules.

    Bon, ce n'est pas non plus de la plus grande originalité - remplacez l'Afrique par un autre pays, et vous aurez Le Dictateur de Chaplin, The Dictator de Sasha Baron Cohen, ou encore L'interview qui tue !, entre autres - et il y a quelques baisses de rythme, problèmes de structure et passages inutiles (toute la romance du footballeur avec la "fille" de Frank De Lapersonne) ou inutilement graveleux, mais dans l'ensemble, la bonne humeur générale de l'ensemble fait que le tout fonctionne plutôt bien, que ce soit au niveau de la critique sous-jacente (du colonialisme, des dictatures africaines, du racisme, du football, etc), que de l'univers dépeint.

    D'autant que sur la fin, le film sait redevenir un peu plus sérieux, et que cela lui permet de fonctionner d'autant mieux. Ajoutez à cela des caméos qui font plaisir (Claudia Tagbo, Issa Doumbia, etc), et on se retrouve avec mon film préféré de cette petite bande.

    3.75 ou 4/6, parce que c'est vraiment sympathique.

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    Un film, un jour (ou presque) #767 : BELGIQUE - Les Barons (2009), Il était une fois, une fois (2012) & Good Luck Algeria (2015)

    Publié le 21 Juillet 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Belgique, Sport, France

    Pendant un mois Aujourd'hui, à l'occasion de la Fête Nationale belge, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française franco-belge... ​​

    Les Barons (2009) :

    Hassan (Nader Boussandel), Mounir (Mourade Zeguendi), Aziz (Mounir Ait Hamou) et Franck (Julien Courbey), quatre amis de la banlieue de Bruxelles, se font appeler les Barons : un moyen pour eux de se prétendre au-dessus du lot, et de justifier leur vie oisive et fainéante. Mais Hassan, apprenti comédien de stand-up, aimerait trouver sa voie, en dépit du carcan de sa vie de banlieue, et des stéréotypes qu'elle charrie. D'autant qu'il n'est pas insensible à Malika (Amelle Chahbi), la sœur de Mounir, et présentatrice d'une chaîne d'informations...

    Comédie semi-dramatique belge façon tranche de vie de banlieue, avec une distribution plutôt sympathique (que ce soit au niveau des premiers rôles que des caméos - Édouard Baer, Virginie Efira), et qui s'avère plutôt inventive et amusante, notamment dans sa mise en formes visuelle (artifices de montage, de transition, etc).

    Le problème, en fait, c'est que le film se retrouve un peu le postérieur entre deux chaises : d'un côté la comédie de banlieue, avec donc une réalisation dynamique, un personnage qui s'adresse directement au spectateur, brise le quatrième mur, etc, et de l'autre, des moments plus sérieux et dramatiques, qui sont alors formellement ultra-basiques et simples et semblent oublier toute la fantaisie et l'inventivité du reste du film.

    C'est dommage, d'autant qu'en prime, la photographie globale est assez terne et délavée, et que le métrage est probablement un peu longuet (plus d'1h45) : ce déséquilibre tire un peu le récit vers le bas, et empêche les moments les plus sérieux de totalement fonctionner.

    Une meilleure gestion de ces deux facettes aurait probablement permis de donner un peu plus d'énergie globale au film, et d'impact à la fin douce-amère, qui n'est pourtant pas désagréable en l'état.

    3.25/6

    Il était une fois, une fois (2012) :

    Lorsque sa candidature de concierge d'un grand hôtel parisien est refusée à cause de ses origines belges, Willy Vanderbrook (François-Xavier Demaison) décide de se venger en débarquant dans l'établissement avec tous ses amis, et en se faisant passer pour un Prince belge le temps d'une soirée. Mais le lendemain, à son réveil, il découvre qu'il a été victime d'une arnaqueuse professionnelle (Anne Marivin) qui, rapidement, décide de se joindre à eux, et les amène à répéter l'imposture, avec à la clef, une fortune en bijoux...

    Une comédie française produite par Dominique Farrugia, et qui voit tout un défilé d'acteurs et de visages belges mémorables, dans ce qui s'avère un film de casse décalé à la mode belge.

    Assez dynamique, ça se joue des clichés habituels sur les Belges avec une bonne humeur certaine, mais cela n'empêche pas ce film - du réalisateur des Portes de la Gloire, et des scénaristes de RTT - de ressembler régulièrement à un gros sketch un peu décousu, mettant en scène des caricatures très outrancières, aux mésaventures improbables.

    Amusant, sans plus, et se terminant un peu en queue de poisson.

    Un tout petit 3/6

    Good Luck Algeria (2015) :

    Stéphane Duval (Franck Gastambide) et son associé et ami Samir Zitouni (Sami Bouajila) fabriquent ensemble des skis de fond de compétition, mais lorsqu'un athlète réputé leur fait faux bond, ils se retrouvent au bord de la faillite. Seule solution : que Samir se remette au ski de fond, et se présente aux Jeux Olympiques d'Hiver sous la bannière algérienne, afin de créer un peu de buzz autour de leur marque...

    Métrage inspiré par une histoire vraie, et réalisé par le frère de l'athlète à l'origine de toute cette histoire, cette comédie dramatique sociale et sportive n'est pas désagréable du tout, malgré une réalisation réaliste, façon caméra à l'épaule, assez typique du genre, et malgré une Chiara Mastroianni qui m'a laissé assez indifférent.

    J'ai nettement préféré Gastambide dans un rôle plus sérieux que d'habitude, ainsi que l'interprétation de Sami Bouajila, sincère et convaincante ; quant au film en soi, il se regarde tranquillement, tout en étant assez balisé de bout en bout.

    L'interrogation sur les racines, le retour au pays et l'héritage des émigrés qui se greffe sur l'aspect sportif est plutôt bien vue et pertinente, mais ça ne suffit pas forcément à faire de ce film quelque chose d'exceptionnel ou de particulièrement mémorable.

    Ce n'est pas mauvais, c'est parfois touchant, mais c'est aussi... gentillet et inoffensif.

    3.25/6

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    Un film, un jour (ou presque) #758 : MOIS FRANÇAIS - Vive la France (2013) & Tout Schuss (2015)

    Publié le 14 Juillet 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, France, Sport, Jeunesse

    Pendant un mois, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française... ​​

    Vive la France (2013) :

    Muzafar (José Garcia) et Feruz (Michaël Youn), deux gentils bergers du Taboulistan, un petit pays d’Asie centrale méconnu, sont recrutés par leur gouvernement pour faire connaître leur nation, en commettant un attentat à Paris, contre la Tour Eiffel. Mais une fois arrivés en France, les deux étrangers rencontrent la sympathique Marianne (Isabelle Funaro), journaliste, qui les prend sous son aile, et leur fait découvrir son beau pays...

    Seconde réalisation de Michaël Youn (d'ailleurs à la co-écriture du film, là-aussi), cette comédie à mi-chemin entre Borat et We Are Four Lions s'avère une proposition de cinéma bancale, et assez difficile à cerner.

    Le problème, en fait, c'est que le film ressemble plus à une carte postale, celle des vacances de Youn et de sa compagne (qui y met du sien, mais n'est pas particulièrement attachante ou intéressante, à l'écran) à travers la France : les paysages et les régions de France se succèdent, leurs habitants (toujours plus clichés et génériques) aussi, et le tout se déroule des plus mollement, sans grande inspiration, jusqu'à l'arrivée des deux immigrants à Paris.

    Le peu de fond (sur l'immigration, la manière dont la France traite les étrangers, le terrorisme, le fanatisme, ou encore la mise en avant de ce que la France représente et a de bon) est totalement noyé dans l'accumulation de moments "tourisme", et dans un sens de l'humour bien trop sage et plat (les accents, les personnages de Youn et Garcia, leur pays d'origine, tout ça, ça ne fonctionne pas vraiment, ça ressemble à un sketch semi-improvisé et pas totalement abouti).

    Le plus frustrant, dans tout ça, c'est vraiment le fait que Youn et Garcia n'ont finalement, au long du métrage, qu'une alchimie toute relative, qui fait que ce duo pourtant théoriquement explosif finit par décevoir (hormis quelques scènes plus sincères vers la fin).

    Énorme bof, donc, et une déception certaine après Fatal.

    2/6

    Tout Schuss (2015) :

    Écrivain égocentrique, immature et déjanté, Max Salinger (José Garcia) est contraint de s'improviser "parent accompagnateur" en classe de neige afin de récupérer son dernier manuscrit, que sa fille adolescente lui a dérobé, avant de partir au ski, pour se venger de son manque d'attention. Rapidement, entouré d'ados tous plus surexcités les uns que les autres, cette classe de neiges se complique pour l'auteur arrogant...

    Comédie française à tendance colonie de vacances, plombée par un José Garcia en roue libre et en mode Jack Sparrow + Philippe Manoeuvre + Tony Stark + bobo parisien défoncé. En soi, pourquoi pas, ce personnage pourrait fonctionner dans un sketch, ou dans une comédie plus barrée, qui se serait mise au diapason de son interprétation.

    Le problème, c'est que le reste du métrage tient plus de la comédie adolescente potache très classique et banale, avec un humour parfois graveleux, scatologique et bas-de-plafond, et des références étrangement vieillottes, qui trahissent l'âge des scénaristes. Cela crée donc un gouffre improbable entre Garcia et le reste de la distribution, et le film ne s'en remet jamais vraiment.

    Un métrage raté, donc, qui ressemble fortement (en plus forcé) à ces comédies gentillettes mais totalement anecdotiques dans lesquelles Vince Vaughn ou Owen Wilson jouent occasionnellement, et qui tente, sans grande conviction, d'injecter un peu d'émotion dans tout ça, à grand renfort de piano mélancolique.  

    1.75/6

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    Un film, un jour (ou presque) #753 : Owen - Hart of Gold (2015)

    Publié le 10 Juillet 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Action, Catch, Biographie, WWE, Sport

    Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

    Owen - Hart of Gold :

    Documentaire WWE d'une petite heure à peine retraçant la carrière d'Owen Hart, de ses débuts au Canada, dans les années 80, à sa mort tragique, dans le ring, en 1999, et alternant interviews de tout le roster (actuel et d'époque) avec de nombreuses vidéos d'archive de matches, de promos et autres moments de la carrière du catcheur.

    Un peu trop court pour être totalement convaincant et exhaustif, mais vu que la veuve d'Owen Hart refuse toujours d'apporter sa coopération et de donner son autorisation à de tels documentaires, c'était probablement là ce que la WWE pouvait produire de mieux, compte tenu des circonstances.

    Et honnêtement, c'est loin d'être honteux : on a un aperçu assez détaillé de la carrière d'Owen, de sa personnalité, de ses motivations, et si on aurait pu se passer des interruptions "Owen Tales" qui ponctuent chaque fin de chapitre (ce sont tout simplement des anecdotes illustrant le sens de l'humour d'Owen, mais elles ont un peu tendance à casser le rythme et le format du documentaire), ça reste un portrait assez réussi d'un lutteur ultra-talentueux et polyvalent, trop souvent resté dans l'ombre de son frère aîné, et dont la disparition, survolée à la fin du métrage, parvient à émouvoir le spectateur, presque autant qu'elle émeut encore clairement les athlètes ayant connu Owen.

    Imparfait, mais dans l'ensemble assez intéressant.

    4/6

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    Un film, un jour (ou presque) #734 : Eddie The Eagle (2016)

    Publié le 13 Juin 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Sport, UK, USA, Allemagne, Biographie

    Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

    Eddie The Eagle :

    Au cours des années 80, le destin improbable d'Eddie "The Eagle" Edwards (Taron Egerton), un anglais lambda bien décidé à participer aux Jeux Olympiques, et qui choisit, sans le moindre entraînement préalable, de s'essayer au saut à ski, avec l'aide de Bronson Peary (Hugh Jackman), un coach des plus atypiques...

    Une bonne surprise produite par Matthew Vaughn, et réalisée par Dexter Fletcher : un biopic sportif sincère et amusant, avec un Taron Egerton qui s'investit totalement dans son personnage, un Hugh Jackman au diapason, une réalisation dynamique et inventive (je ne serais pas surpris que Vaughn ait mis la main à la pâte), des effets visuels convaincants, et une excellente bande originale rétro-synthétique de Matthew Margeson.

    En résumé, on passe un bon moment, qui aurait toutefois peut-être gagné à être plus court de 10 minutes.

    4/6

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    Un film, un jour (ou presque) #732 : Macho Man - The Randy Savage Story (2014)

    Publié le 11 Juin 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Catch, Action, Documentaire, WWE, Biographie, Sport

    Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

    Macho Man - The Randy Savage Story :

    Documentaire WWE de 90+ minutes, assez complet, retraçant la carrière de Randy Savage depuis son enfance jusqu'à sa mort tragique au volant, en passant par ses premiers pas dans le monde du baseball, la WWF, les Mega-Powers, la WCW, et son engagement caritatif lors de sa retraite.

    De quoi brosser le portrait d'un athlète naturellement doué et perfectionniste, sportif né ayant marqué les esprits et son industrie, et dont l'ostracisation par Vince McMahon et la WWE reste en grande partie inexpliquée.

    Le documentaire et ses nombreux intervenants tentent bien d'apporter des pistes expliquant ce bannissement de Randy par Vince : ce dernier n'aurait pas apprécié que Randy, vexé par le refus de McMahon de l'utiliser dans le ring, soit passé à l'ennemi (la WCW), mais cela semble insuffisant, et certains intervenants laissent entendre qu'on ne connaîtra jamais la vérité au sujet de cette "rupture" aussi nette.

    (La rumeur, on la connaît : des relations inappropriées entre Savage et Stephanie McMahon, alors que cette dernière était à peine majeure, peu de temps avant le départ de Savage. Très improbable, mais bon...)

    Quoi qu'il en soit, ce portrait de Macho s'avère très réussi, et permet de mieux comprendre l'homme qui se cache derrière le mythe. On regrettera un peu que son passage à la WCW soit légèrement survolé (il y avait là de quoi rajouter 15-20 minutes au documentaire), et que toute la période Mega-Powers soit en partie en mode kayfabe, mais on saluera la présence de Lanny Poffo (le frère de Randy, plus connu sous le nom du Génie), qui apporte le plus souvent un contre-poids aux déclarations des autres intervenants.

    Cela permet au spectateur de se faire sa propre idée de la vérité, quelque part à mi-chemin entre les déclarations des uns, des autres, et l'histoire revisitée à la sauce WWE...

    4.5/6

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    Un film, un jour (ou presque) #725 : Lucha Mexico (2016)

    Publié le 31 Mai 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Catch, Action, Sport

    Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

    Lucha Mexico :

    Un documentaire assez superficiel sur le monde de la lucha libre, qui reste à la surface des choses, et ressemble souvent plus à une bande promotionnelle pour la CMLL, plutôt qu'à un métrage revenant en détail sur le monde du catch mexicain, sur ses origines, sur ses traditions, etc.

    On se retrouve finalement avec un survol de quelques visages de la CMLL, et un enchaînement d'extraits de matches, d'interactions et de dédicaces avec les fans, d'entraînement, et d'interviews pour le documentaire : un schéma mécanique qui se répète, encore et encore, ne laissant guère le temps de s'approfondir sur tel ou tel athlète (Shocker, sa vie privée et sa blessure au genou servent de fil conducteur au tout, mais ça ne va pas plus loin, et ça esquive tant sa dépression que sa prise de poids très claire), et évitant méthodiquement de développer quoi que ce soit sur le contexte culturel, historique ou social du Mexique (qui sont sous-entendus par certains plans, par certains phrases, sans jamais être explicités plus que ça), ainsi que sur la place de la lucha libre dans ceux-ci (tout au plus comprend-on au détour d'une phrase que la lucha libre est un sport des classes populaires, qui demande des sacrifices et une soif de succès que ne connaissent pas les individus aisés).

    Ça reste vraiment à la surface des choses (la mort de Perro Aguayo Jr. dans le ring, utilisée par un hardcore wrestler pour faire l'apologie d'un style de vie et d'une mort glorieuse dans le ring, avec un certain fatalisme : bof), ça esquive l'importance de certaines situations (El Gitano qui perd son masque, est retrouvé mort six mois après suite à une dispute violente, et dont le frère sous-entend que c'est la perte du masque qui l'a emmené sur une pente glissante, soit... mais si l'on a pas expliqué avant l'importance du masque dans la culture mexicaine, ça n'a pas grand poids), ça rajoute certains bruitages inutiles pendant les matches... bref, c'est très moyen, tout ça.

    Pas inintéressant, surtout si l'on connaît déjà un peu le milieu, mais très moyen.

    3/6

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    Un film, un jour (ou presque) #705 : André le Géant (2018)

    Publié le 3 Mai 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Catch, Biographie, HBO, WWE, Sport

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    André le Géant (Andre the Giant) :

    Très bon documentaire HBO/WWE sur la vie d'André Roussimoff, plus connu sous le nom d'André le Géant, figure incontournable du monde du catch dans les années 70-80, et en grande partie responsable de la montée en puissance de la WWF, sous l'égide de Vince McMahon.

    Alors sans surprise (c'est du catch, après tout), le documentaire triche un peu sur certains faits historiques, et sur la véritable dimension mythologique d'André, mais c'est néanmoins très bien produit, et le métrage s'avère même particulièrement touchant.

    À la fois touchant par l'histoire qu'il retrace, mais aussi touchant parce qu'il ne dissimule pas les épreuves tant morales que physiques qu'André a dû endurer, et qui ont fini par lui coûter la vie.

    Et aussi, plutôt touchant par les témoignages nostalgiques de l'équipe du film Princess Bride, et par ceux, émus et quasi-larmoyants, de certaines figures incontournables du milieu, qui semblent vraiment tous n'avoir que du positif à dire sur André (voir Vince McMahon au bord des larmes car il regrette la manière dont il a parfois traité André, et dont les choses se sont terminées entre eux, ça a quelque chose de troublant).

    On pourra regretter une mise en avant un peu trop prononcée de Hogan (documentaire WWE oblige) qui manque de phagocyter une partie du récit, ainsi qu'une vraie tendance à avoir la main lourde sur l'illustration musicale, pour rythmer le tout et rendre les témoignages toujours plus émouvants à base de violons tire-larmes... mais bon, rien de bien méchant.

    4.25/6

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    Un film, un jour (ou presque) #701 : Moi, Tonya (2017)

    Publié le 27 Avril 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Biographie, Sport, Drame, Comédie, Thriller

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    Moi, Tonya (I, Tonya) :

    En 1991, Tonya Harding (Margot Robbie), patineuse américaine issue d'un milieu défavorisé et maltraitée par sa mère (Allison Janney) et son époux (Sebastian Stan), devient la première athlète américaine à placer un triple axel en compétition. Trois ans plus tard, cependant, alors qu'elle tente un comeback après avoir touché le fond, Tonya se trouve embarquée dans un scandale, lorsque l'une de ses compétitrices est agressée, et que le responsable se trouve avoir été payé par l'entourage de Harding...

    Un biopic sportif plus décalé que la moyenne, et virant ouvertement à la comédie quasi-parodique par moments, à base de seconds rôles improbables, de narrateurs non fiables, de flashbacks contredisant les personnages, de déclarations face caméra, de quatrième mur brisé, de violence filmée de manière caricaturale (les moments de violence conjugale sont à deux doigts du slapstick), et de carton d'ouverture amusant.

    Bref, on n'est clairement pas dans la même catégorie qu'un Battle of the Sexes plus sérieux et engagé, par exemple, et par moments, j'avais presque l'impression de voir une extension de la sitcom My Name Is Earl (pour l'ambiance générale, le milieu, le fait que les personnages soient tous des incapables notoires, et aussi parce que Margot Robbie ressemble ici comme deux gouttes d'eau à Jaime Pressly).

    Malheureusement, cette biographie souffre de défauts qui, s'ils sont différents de ceux d'un BotS, n'en sont pas moins visibles : déjà, le côté jukebox du film, une caractéristique que je supporte de moins en moins dans les métrages actuels à tendance nostalgique. Ici, ça n'arrête pas, c'est presque une scène = un tube de l'époque, ce qui devient très rapidement fatigant et soûlant.

    Ensuite, le rythme : deux heures, c'est long quand on n'a pas forcément grand chose à raconter. Toute la jeunesse et la carrière de Harding sont bouclées avant même que la première heure ne soit terminée, et la seconde a alors des faux airs de thriller parodique, alors que l'étau de l'enquête se resserre autour de Tonya et compagnie, et que Harding tente de gérer ce qui reste de sa carrière après le scandale.

    C'est cette seconde moitié qui marche le moins, et qui tourne finalement assez souvent à vide.

    Ajoutez à cela une intégration numérique ratée du visage de Robbie durant les scènes de patinage, et l'on se retrouve avec un biopic tout à fait regardable, mais finalement assez frustrant et inégal. Dommage, car Margot Robbie et Allison Janney sont impeccables.

    3.5/6

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    Un film, un jour (ou presque) #698 : Team Foxcatcher (2016)

    Publié le 24 Avril 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Drame, Thriller, Sport, Netflix

    Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

    Team Foxcatcher :

    Documentaire retraçant, au travers de vidéos et de témoignages d'époque, ainsi que d'interviews actuelles, les destins croisés de John du Pont, riche héritier passionné de sport et de lutte olympique, et de Dave Schultz, lutteur olympique de haute volée, chaleureux et nonchalant.

    Des destins qui ont viré à la tragédie lorsque le comportement toujours plus aberrant et paranoïaque de Du Pont l'a poussé à abattre Schultz, sans raison, menant à l'effondrement de tout ce que l'héritier avait construit, notamment le camp d'entraînement olympique Foxcatcher où de nombreux lutteurs américains vivaient avec leur famille.

    Un documentaire qui fait écho au film Foxcatcher, et qui en souligne certains points (et certaines inventions) de manière très intéressante : on comprend ainsi que le frère de Dave, Mark, incontournable dans la version romancée de cette histoire, n'avait en fait rien à voir avec tout ça, puisqu'il est totalement absent de ce documentaire, et n'est même jamais mentionné par les intervenants.

    En parallèle, ce portrait d'un homme instable, paranoïaque et solitaire, qui n'a jamais eu de vie de famille, et compensait ce manque auprès de ses athlètes (intéressant de voir que les rumeurs de relation homosexuelle qui sont effleurées dans le film sont ici totalement passées sous silence), a quelque chose de vraiment pathétique et de triste. Ou comment une vie de richesse et d'aisance, où tout vous est permis, ne permet pas de contrer une santé mentale déficiente, ou de voir clair dans l'hypocrisie d'autrui.

    (mention spéciale au lutteur bulgare, meilleur ami de Dave Schultz de son vivant - mais absent du long-métrage de 2014 -, un temps objet de la jalousie de Du Pont, avant de devenir son chouchou, et  qui a fini par se détacher totalement de la famille de Schultz après la mort de ce dernier... pour devenir l'unique héritier du milliardaire)

    4.5/6

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    Un film, un jour (ou presque) #692 : Fight Games 2 (2017)

    Publié le 16 Avril 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Canada, Sport, Comédie

    Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

    Fight Games 2 (Goon : Last of the Enforcers - 2017) :

    Désormais marié à sa petite amie Eva (Alison Pill), enceinte, Doug Glatt (Sean William-Scott) est contraint de raccrocher les patins lorsqu'il se fait démolir, sur le terrain, par Anders Cain (Wyatt Russell), un nouveau venu. Reconverti dans les assurances, Doug est cependant contraint de reprendre du service lorsque Cain est placé à la tête de son ancienne équipe, et pour s'entraîner, il se tourne vers son ancien rival, Ross Rhea (Liev Schreiber)...

    Le premier Goon/Fight Games (2011) était un film sportif canadien écrit et produit par Jay Baruchel, une comédie sportive pas très subtile ou finaude, mais qui compensait sa lourdeur par son énergie, sa brutalité, et sa distribution sympathique.

    Ce second volet, qui reprend la même équipe devant et derrière la caméra, marche dans les traces directes de Rocky II et III, et tente de retrouver le charme du premier volet... mais il se prend un peu trop au sérieux, et privilégie un peu trop le sport et le sentiment, au détriment de la comédie.

    On ne rit pas beaucoup, on ne sourit pas vraiment plus (Elisha Cuthbert, en soeur - constamment ivre morte - d'Alison Pill, est amusante, sans plus), et en mettant plus l'accent sur l'émotion et la sincérité (ce qui n'est pas forcément un mal, dans l'absolu), le film y perd en efficacité, finissant par n'être qu'un film de sport (certes bien filmé par Baruchel) parmi tant d'autres.

    Un petit 3/6

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    Un film, un jour (ou presque) #675 : The Battle of the Sexes (2013)

    Publié le 22 Mars 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Sport, Histoire, Biographie

    Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

    The Battle of the Sexes :

    Un documentaire accompagnant parfaitement le film sorti cette année, puisqu'il en retrace littéralement les grandes lignes (au point de faire double emploi), tout en approfondissant certains aspects survolés ou ignorés dans le long-métrage.

    Alors que ce dernier faisait du personnage de Bobby quelqu'un de particulièrement pathétique et misérable, on prend ici nettement l'ampleur de son succès, notamment auprès des femmes, une fois que son numéro de pseudo-macho chauviniste a commencé à trouver de l'écho dans la presse.

    Alors certes, le Bobby Riggs original était nettement plus décati que Steve Carell (mais d'un autre côté, on s'aperçoit vite que le syndrome "bio-pic hollywoodien" a encore frappé, et que tous les personnages sont nettement plus séduisants dans le film de 2017 qu'en réalité), mais on comprend aussi nettement mieux qu'il était très malin, et qu'il manipulait constamment tout le monde, ne se lançant jamais dans un pari ou un défi sans être sûr de gagner.

    C'est probablement à cause de cela qu'aujourd'hui encore, bon nombre de personnes pensent qu'il a volontairement perdu ce match, tout en pariant de grosses sommes sur cette défaite, afin de rembourser des dettes considérables qu'il avait envers la pègre. Une théorie qui n'est ni abordée ici, ni dans le long-métrage, mais qui a apparemment des arguments relativement probants.

    On comprend aussi mieux le personnage incarné par Sarah Silverman, qui n'était pas que la représentante des tenniswomen révoltées, mais aussi la créatrice du plus célèbre magazine de tennis au monde, et donc une femme aux innombrables contacts, et à l'influence conséquente.

    De manière générale, à contrario du film, ce documentaire se concentre vraiment sur l'affrontement Riggs/King, et sur son impact direct et indirect sur la cause féminine : une fois débarrassée de toutes les digressions relationnelles et émotionnelles du film de 2017 (vaguement abordées ici au détour de deux phrases), on perçoit mieux la symbolique sociétale de ce match, et on parvient mieux à cerner ce qu'il a pu apporter à ce sport.

    Ça reste beaucoup de bruit fait autour d'un gros coup publicitaire monté de toutes pièces, mais ça aide à replacer dans son contexte historique.

    Dommage que cela passe par des effets de montage vidéo et sonore, ainsi que par des plans de coupe,tous  globalement assez artificiels et forcés, qui affaiblissent le tout plus qu'ils ne le renforcent. Et je ne parle même pas des moments "reconstitution avec des acteurs", heureusement assez brefs.

    3.75/6

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    Un film, un jour (ou presque) #674 : Battle of the Sexes (2017)

    Publié le 21 Mars 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Biographie, Drame, Histoire, Sport, UK, USA

    Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

    Battle of the Sexes :

    En 1973, alors même qu'elle commence à peine à assumer son homosexualité dans les bras de Marilyn (Andrea Riseborough), Billie Jean King (Emma Stone), meilleure tenniswoman de la planète, décide de s'engager dans un combat contre le sexisme de sa fédération nationale, réclamant salaire égal pour travail égal. Et pour prouver qu'elle vaut autant que n'importe quel joueur, elle accepte d'affronter Bobby Riggs (Steve Carell), ancien champion de tennis provocateur, manipulateur et showman sexiste, dans un match qui fera date dans l'histoire de la télévision américaine....

    Un biopic anglo-américain gentillet et inoffensif, réalisé par le duo à l'origine de Little Miss Sunshine et de Elle s'appelle Ruby, et au sujet qui résonne plutôt bien aujourd'hui, avec ses thèmes d'égalité, de parité, de féminisme, d'homosexualité, de sexisme, etc.

    Malheureusement, ça s'arrête un peu à ça, puisque si le tout est très bien interprété (d'ailleurs, il y a d'innombrables visages familiers parmi les seconds rôles, ça fait plaisir : Sarah Silverman, Bill Pullman, Alan Cumming, Natalie Morales, Eric Christian Olsen, Chris Parnell, John C. McGinley), et que les deux heures se regardent très facilement, BotS manque d'un réel point focal, s'éparpille, et peine à exister au delà de la surface de son message et de ses thèmes : on devine qu'il y a plus à dire, qu'il existe probablement des approches plus intéressantes et pertinentes, mais que le film se contente de dérouler son histoire sans trop vouloir sortir des sentiers battus, en jouant fortement la carte du sentiment et de l'émotion.

    King, est ainsi présentée comme une joueuse féministe et militante, mal à l'aise dans sa peau, rongée de doutes quant à sa sexualité, mais décidée à imposer la parité dans son sport, coûte que coûte, quitte à se donner en spectacle. Bobby, lui, est  montré comme un pseudo-sexiste raté et pathétique, parieur invétéré qui voit là une occasion de se refaire, quitte à en faire trois tonnes et à se ridiculiser ; C'est bien, tout ça, mais paradoxalement, le tennis passe totalement à la trappe, tant tout se concentre sur les personnalités de deux protagonistes, sur leurs vies privées, sur les problèmes qu'ils rencontrent, sur leurs hésitations, etc, plus que sur les enjeux pour leur sport.

    La passion du tennis, le contexte sociétal plus large, tout ça, finissent par être éclipsés par la vie personnelle des protagonistes, et quand arrive le grand match, le tout finit par être très plat, sans imagination ni ampleur, avec des doublures visibles, et un suspense forcément inexistant. La réalisation, d'ailleurs, manque régulièrement d'énergie ou d'originalité, avec des cadrages ultra-serrés sur les visages dès que l'émotion est censée poindre le bout de son nez.

    En fait, on a l'impression d'un biopic agréable et compétent, mais très anecdotique et manquant un peu de subtilité dans l'écriture ; un film parfait pour décrocher des récompenses, mais qui reste à la surface des choses, donnant beaucoup trop d'importance à ce qui ressemble, ni plus ni moins, à un coup publicitaire guère différent de ce que Andy Kaufman a fait avec des catcheuses, quelques années plus tard.

    Cela dit, ça m'a donné envie d'en savoir plus, et donc, dès demain, je passe au documentaire de 2013 détaillant cette "Guerre des Sexes" de 1973...

    3.5/6

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    Un film, un jour (ou presque) #671 : SEMAINE ST-PATRICK - Le Lutin (2001) & The Yank (2014)

    Publié le 16 Mars 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Irlande, USA, Comédie, Romance, Jeunesse, Disney, Sport

    Cette semaine, en l'honneur de la Saint Patrick, le 17 Mars, place au cinéma irlandais, dans tout ce qu'il a de plus festif et de plus réjouissant...

    Le Lutin (Luck of the Irish - 2001) :

    Jeune lycéen basketteur toujours chanceux, Kyle (Ryan Merriman) voit sa vie bouleversée lorsqu'il perd le sou magique offert par sa mère (Marita Geraghty) lorsqu'il était petit : aussitôt, sa chance l'abandonne, et toute sa famille commence alors à régresser, révélant sa véritable nature. Car Kyle, sa mère, et leur grand-père (Henry Gibson) sont des farfadets, et ils doivent récupérer leur or au plus vite, sous peine de voir le cruel Seamus McTiernen (Timothy Omundson) devenir le roi des farfadets...

    Une DCom qui a de faux airs de Teen Wolf/Teen Wolf Too, et qui, si elle se regarde et possède un vrai message pro-immigration et intégration, tourne aussi un bon moment en rond. Il faut dire que les effets spéciaux et l'intégration des farfadets sont assez médiocres (les effets équivalents de Darby O'Gill étaient meilleurs), et que la première heure de métrage est banale au possible, avec quelques poursuites quelconques, et des accents irlandais assez inégaux.

    Cela dit, une fois que Omundson intervient vraiment et se lâche, ça décolle un peu (en virant au film sportif, malheureusement), avec en prime quelques idées de réalisation et de transitions amusantes.

    Regardable, sans plus (et le côté "l'Amérique est le plus beau pays du monde, on accueille tout le monde, c'est formidable", finit par être lassant).

    3/6 (sur l'échelle des DComs)

    The Yank (2014) :

    À l'occasion du mariage d'un ami, Tom Murphy (Sean Lackey), un américain d'origine irlandaise, part pour l'Irlande en compagnie de ses amis, et de la demoiselle d'honneur de la mariée (Niki Spiridakos), qu'il ne supporte pas. Il découvre ainsi le pays de ses ancêtres, et doit alors choisir entre les attentes de ses parents (Charlotte Bradley, Fred Willard) et ce que son cœur désire vraiment...

    Une comédie indépendante assez fauchée, pas très bien filmée, assez mal rythmée (plus d'une demi-heure avant l'arrivée en Irlande) et cousue de fil blanc.

    Pire, par moments, ça frôle le documentaire touristique sur l'Irlande, sponsorisé par l'office du tourisme local, avec mélodies locales en fond sonore, stock shots de paysages locaux filmés depuis un hélicoptère et narration en voix off ; la romance transparente entre la jolie grecque séduisante et le protagoniste bedonnant ne fonctionne pas du tout ; et dans l'ensemble, ce n'est pas particulièrement drôle, à quelques moments près.

    Cela dit, la présence de Colm Meaney est toujours un plus...

    1.5/6 (j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout)

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    Un film, un jour (ou presque) #652 : Happy Valley (2014)

    Publié le 19 Février 2018 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Documentaire, Sport, USA

    Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

    Happy Valley :

    "Happy Valley", c'est le surnom donné à la région qui abrite la ville de State College, où est établie l'Université de Penn State, et son équipe de football américain. À la tête de cette dernière pendant plus de 40 ans, l'iconique Joe Paterno, un emblème d'idéalisme, de pureté et de victoire, et un homme virtuellement sanctifié par toute la ville, tant pour son palmarès que pour son code de conduite. Un homme qui, pendant plus d'une décennie, a fermé les yeux sur les agissements de Jerry Sandusky, l'entraîneur assistant, qui a violé et abusé de tous les enfants qui sont passés sous sa juridiction. Lorsque le scandale éclate, en 2012, c'est toute la ville qui sombre dans le cauchemar, et qui prend partie, faisant souvent passer son amour du football et de son histoire avant le bien-être des siens...

    Un documentaire assez glaçant sur une ville où le football est une religion, où Paterno est innocent aux yeux de beaucoup... et quand bien même il serait coupable d'avoir fermé les yeux (et négocié un départ en retraite très confortable mais précipité juste avant que les choses ne deviennent publiques), "il aurait dû être laissé tranquille, en souvenir de sa carrière formidable et mémorable."

    WHAT. THE. FUCK.

    C'est à peu près tout ce qui m'est venu à l'esprit pendant cette chronique des évènements, qui a la bonne idée de ne pas forcément imposer son point de vue, mais de laisser plutôt les intervenants s'enterrer eux-mêmes.

    On découvre ainsi des hordes d'habitants de State College qui descendent dans les rues, cassent et renversent des autos en insultant les médias qui osent dire du mal de leur "Saint" local, des fans qui préfèreraient qu'on oublie tout ça, et qu'on se concentre sur ce qui est important (le football), des supporteurs qui commencent à siffler une minute de silence en début de match pour les victimes de ce scandale, des responsables de l'Université qui ont enterré l'affaire et se plaignent désormais que tout ça a ruiné l'industrie du football local, un père de famille qui, voulant sa photo avec la statue de Paterno, vient menacer physiquement un manifestant pacifique qui se tenait à côté avec une pancarte rappelant les crimes de l'entraîneur...

    ... bref, tout ça fait assez peur, et pour quelqu'un qui n'a pas la culture du football américain universitaire, c'est assez incompréhensible de voir un tel fanatisme aveugle et abruti, qui préfère reporter le blâme sur les victimes des actes, et sur les médias qui en parlent.

    Pas parfait (on aurait aimé un peu plus de recul, et de détails), mais assez effrayant de voir comment le culte de la personnalité et la starification des participants à un sport peuvent amener à de telles extrémités.

    4/6

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    Un film, un jour (ou presque) #602 : Cars 3 (2017)

    Publié le 14 Septembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Jeunesse, Animation, Action, Disney, Pixar, Sport

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    Cars 3 :

    Faisant désormais partie des vétérans du circuit, Lightning McQueen (Owen Wilson) peine à tenir la cadence face aux nouvelles générations, toujours plus rapides et perfectionnées. Il se tourne alors vers le passé pour retrouver l'inspiration, et vers le centre d'entraînement ultra-moderne de son nouveau sponsor, Sterling (Nathan Fillion), où officie Cruz Ramirez (Cristela Alonzo), une jeune coach sportive particulièrement douée, qui pourrait bien avoir un avenir des plus radieux...

    Après un premier opus qui m'avait totalement laissé de marbre, et un second volet plus parodique et décomplexé, que j'avais apprécié malgré sa réputation générale de "pire film Pixar", John Lasseter passe la main pour ce troisième volet de la franchise Cars... et on retombe dans de la course basique, et du film de sport formaté baignant dans la nostalgie d'une Amérique et d'une discipline ne m'intéressant pas du tout.

    Ici, on a droit à l'histoire classique de la vieille gloire éclipsée par une jeune étoile montante de sa discipline, et qui doit retrouver son mojo pour revenir dans la course : encore et toujours de l'ultra-balisé et prévisible, qui s'inscrit comme un retour aux bases du premier film, une boucle qui est bouclée (l'élève qui devient le mentor, passage de flambeau, tout ça), et un parcours, pour Lightning, très similaire à celui de Cars.

    Pas grand chose de bien original ou passionnant à se mettre sous la dent, donc, si ce n'est un aspect technique comme toujours irréprochable, voire même de plus en plus impressionnant. Mais la technique n'a jamais été le problème de la franchise Cars : le fond, l'émotion, le propos... voilà ce qui fait défaut à ce Cars 3, ou du moins, ce qui est bien trop faiblard pour convaincre.

    Conceptuellement, un quasi-remake du premier film, donc, ce qui fait que je ne peux que lui mettre la même note de

    3/6

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    Un film, un jour (ou presque) #576 : Cars 2 (2011)

    Publié le 9 Août 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Animation, Thriller, Pixar, Disney, Jeunesse, Sport

    Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

    Cars 2 :

    Alors que Lightning McQueen (Owen Wilson) s'engage dans un Grand Prix automobile aux quatre coins du monde, pour promouvoir un carburant écologique produit par Sir Miles Axlerod (Eddie Izzard), Mater (Larry the Cable Guy) se retrouve embarqué dans une conspiration à l'échelle mondiale, qui vise à saboter le Grand Prix. Pris pour un espion par Finn McMissile (Michael Caine) et Holley Shiftwell (Emily Mortimer), deux agents secrets anglais, le voilà contraint de les aider à déjouer les plans d'une mystérieuse organisation criminelle...

    C'est amusant comme le domaine de la critique cinématographique peut être subjectif : de l'avis général, Cars (premier du nom) était un Pixar mineur, mais honorable et nostalgique (pour beaucoup, c'était même un excellent cru) ; ce Cars 2, cependant, est (toujours selon l'avis général) une bouse infâme, indigne de Pixar, et uniquement produite pour extorquer un peu plus d'argent aux parents des enfants amateur du premier film.

    Mais paradoxalement, alors que j'étais resté nettement mitigé devant le premier volet, j'ai trouvé ce second opus beaucoup plus amusant et enthousiasmant, mieux rythmé (1h40 à peine, contre les deux heures du premier), plus dynamique, plus fluide, et plus abouti.

    D'un autre côté, autant la nostalgie américano-américaine d'une époque automobile révolue ne me parle pas du tout, autant l'énergie des Grands Prix Internationaux façon La Coccinelle à Monte-Carlo, Speed Racer, Grand Prix, La Grande Course Autour du Monde, etc, et l'hommage aux films d'espionnage des 60s, j'accroche tout de suite beaucoup plus, et cela me rend ce métrage (même s'il n'est pas forcément plus original que le premier volet) beaucoup plus sympathique.

    Et comme en plus Michael Giacchino remplace Newman à la musique, que Bruce Campbell a un petit rôle vocal (parmi de nombreux autres caméos vocaux), que la réalisation technique est toujours impeccable (Londres, à la fin du film, est bluffante), et que Mater, malgré son humour "un redneck à l'étranger" peu subtil, est finalement plus attachant que Lightning ne pouvait l'être dans le premier... j'ai donc préféré ce second numéro au Cars original. 

    3.75/6

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    Un film, un jour (ou presque) #572 : Cars (2006)

    Publié le 3 Août 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Animation, Sport, Pixar, Disney, Jeunesse

    Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

    Cars :

    Alors qu'il voyage jusqu'en Californie, pour y remporter la course la plus importante de la Piston Cup, Lightning McQueen (Owen Wilson), une voiture de course arrogante et ultra-talentueuse, se perd en route, et finit par avoir un accident dans la petite ville endormie de Radiator Springs. Contraint d'y rester le temps d'avoir réparé les dégâts qu'il y a provoqués, McQueen finit par sympathiser avec les nombreux habitants de la ville, au nombre desquelles la belle Sally (Bonnie Hunt), le campagnard Mater (Larry the Cable Guy), et Doc Hudson (Paul Newman), un ancien pilote. Mais la compétition n'attend pas...

    L'un des rares Pixar auxquels je ne me sois jamais intéressé, pour la simple et bonne raison qu'il cumule de nombreux thèmes et sujets qui ne me parlent guère : les courses de voiture, qui plus est le Nascar & co ; les voitures qui parlent ; le côté country/Americana omniprésent, avec sa nostalgie des petites villes oubliées par le progrès et la modernité ; les accents du Sud des USA ; la musique de Randy Newman ;  etc...

    Et effectivement, maintenant que j'ai vu le film, je peux dire que mon instinct ne m'avait pas trompé : je me suis ennuyé.

    Certes, certains personnages, certaines scènes et certains gags fonctionnent ; certes, au niveau technique, c'est impeccable et très bien produit (forcément, c'est du Pixar) ; certes, vers la toute fin, ça fonctionne à peu près ; mais près de deux heures d'une variation officieuse de Doc Hollywood (1991, avec Michael J Fox) avec des voitures, c'est beaucoup trop long pour ce que ça raconte, et je suis resté constamment de marbre devant cet univers, son ambiance très particulière, son récit initiatique assez convenu, et son rythme nonchalant.

    C'est clairement un projet qui tenait à coeur à Lasseter (surtout vu que le film a eu deux suites - d'ailleurs, curieux de voir ce qu'ils ont fait du 2), mais comme je m'y attendais, ça ne m'a pas du tout parlé.

    3/6, pour la technique.

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    Un film, un jour (ou presque) #569 : Chokeslam (2016)

    Publié le 31 Juillet 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Drame, Sport, Catch, Canada

    Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

    Chokeslam :

    Lorsque Sheena (Amanda Crew), une superstar du catch, revient en ville à l'occasion de la réunion des 10 ans de sa classe de lycée, son ex, le timide Corey (Chris Marquette), voit là l'occasion de renouer avec elle. Mais il ne l'a pas vue depuis leur rupture, et quand il apprend qu'elle veut prendre sa retraite, il décide de forcer le destin, et d'organiser un ultime match pour Smasheena la destructrice...

    Une comédie (forcément canadienne) sur fond de catch féminin, un sujet décidément à la mode, ces jours-ci (^^), mais qui déçoit fortement.

    Ce n'est pas la faute d'Amanda Crew (qui se donne totalement à son rôle, et dont la différence de taille avec Marquette est assez amusante), ou des seconds rôles et autres caméos (Mick Foley, Michael Eklund, Meghan Heffern, Lance Storm, Chelsea "Laurel Van Ness" Green, Harry Smith...), qui font tout leur possible pour faire fonctionner cette histoire.

    C'est plutôt un problème de script, en fait, un script qui semble constamment hésiter entre comédie parodique sur le monde du catch, drame indépendant relationnel, comédie romantique balisée et clichée au possible, et film sportif, sans jamais oser s'engager pleinement dans une direction ou une autre.

    Et pour ne rien arranger, le film souffre d'un montage assez médiocre, notamment lors des scènes d'action, ce qui achève de rendre le tout plus frustrant que sympathique.

    2/6

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    Un film, un jour (ou presque) #568 : GLOW - The Story of the Gorgeous Ladies of Wrestling (2012)

    Publié le 28 Juillet 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Sport, Catch

    Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

    G.L.O.W. - The Story of the Gorgeous Ladies of Wrestling (2012) :

    Documentaire consacré à G.L.O.W (Gorgeous Ladies of Wrestling), une émission de catch féminin diffusée à la fin des années 90 et devenue culte, car unique en son genre, assumant totalement son kitsch et son sens de l'autodérision, et surtout annulée dans des circonstances mystérieuses et inexpliquées.

    C'est cette même émission et ce documentaire qui ont inspiré l'équipe de Jenji Kohan et de Netflix pour la série GLOW (que je chroniquerai en ces pages dès ce week-end), qui est (en somme) une adaptation très libre du concept de l'émission et de sa genèse.

    Paradoxalement (et je reviendrai un peu plus dessus lors de mon bilan de la série), on s'aperçoit vite que la série ne va pas assez loin : pas assez loin dans l'humiliation et la manipulation des actrices/catcheuses par le réalisateur et le producteur ; pas assez loin dans les paillettes, le glamour kitsch, les brushings, les couleurs ; pas assez loin dans le niveau global de catch... et pas assez loin dans les conditions de travail et de vie assez brutales des employées de G.L.O.W...

    Mais là n'était pas le but, je suppose (du moins, pas encore ; peut-être dans les saisons suivantes ?). Une chose est sûre, ce documentaire survole un peu trop son sujet, avec sa durée somme toute assez limitée, et ses intervenants principaux manquants. Avec à peine 75 minutes au compteur, G.L.O.W. tente de présenter cette émission de catch comme une force positive pour les femmes qui y ont participé (c'est probablement cet aspect qui a vraiment plus aux showrunneuses de la série), tout en minimisant une grande part de ce qui aurait pu prêter à controverse (sexisme, racisme, politique, drogues, condition de la femme, etc).

    On se retrouve donc avec un métrage assez bref et nostalgique, qui s'attarde longuement sur les interviews actuelles de toutes les participantes, mises en parallèle de multiples images d'archive, et sur leurs retrouvailles finales, qui occupent la fin du film, lorsque Mt. Fiji, la catcheuse la plus appréciée de toute l'équipe, désormais alitée en maison de retraite, revoie toutes ses ex-collègues à l'occasion d'une réunion, et avoue au passage ses sentiments enfouis à l'ex-réalisateur de G.L.O.W. (l'émission).

    C'est donc par moments touchant, intéressant, et amusant, mais dans l'ensemble, on ne peut s'empêcher de se dire que le documentaire ne fait qu'effleurer son sujet, tant il y aurait d'angles supplémentaires passionnants sous lesquels l'aborder.

    3.5/6

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    Un film, un jour (ou presque) #560 : Dumb - L'histoire de Big Brother Magazine (2017)

    Publié le 18 Juillet 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, USA, Sport, Télévision, Hulu

    Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

    Dumb - The Story of Big Brother Magazine :

    Documentaire Hulu revenant sur la genèse et la vie du magazine Big Brother qui, à l'origine guère plus qu'un fanzine, a su redonner un coup de fouet au monde du skate-board, qui était agonisant au début des années 90. 

    Amateur, rebelle, impertinent, bourrin, vulgaire, idiot, immature, débile, scatologique, et tout simplement punk dans l'âme, Big Brother a injecté une bonne dose de provocation dans le monde du skate, rendant à celui-ci son statut de contre-culture, et ouvrant la porte à de nombreux noms désormais connus : Johnny Knoxville, Spike Jonze, Steve-O, Tony Hawk, et toute la bande des Jackass.

    Une troupe Jackass directement sortie des vidéos et des articles de Big Brother, qui a survécu à la faillite du magazine (un magazine qui n'a jamais gagné d'argent, même après son rachat par Larry Flint), et qui témoigne dans le cadre de ce métrage assez amusant à suivre.

    Plutôt intéressant et complet, même si, comme moi, on n'a jamais vraiment fait partie ou adhéré à ce monde du skate de rue, des cascades débiles, et autres gags pipi-caca-vomi.

    4.5/6

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    Un film, un jour (ou presque) #489 : Turbo (2013)

    Publié le 10 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, Comédie, Dreamworks, Sport

    Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

    Turbo :

    Passionné de courses automobiles, Theo (Ryan Reynolds), un jeune escargot de jardin, rêve de concourir dans l'Indianapolis 500, au grand amusement de son frère Chet (Paul Giamatti)  et de tous leurs semblables. Un jour, cependant, un accident improbable lui confère des pouvoirs incroyables, et voilà que Theo, rebaptisé Turbo, attire l'attention d'un vendeur de tacos, Tito (Michael Peña). Bien vite, l'enthousiasme de Tito et les pouvoirs de Turbo vont mener le duo, ainsi que toute une équipe d'escargots et d'humains excentriques, sur les pistes d'Indianapolis, pour se mesurer à Guy Gagné (Bill Hader), le champion incontesté de cette course automobile...

    Un film d'animation Dreamworks pas désagréable, dynamique, sympathique, et qui exploite tranquillement ses thématiques sur le rêve américain, etc... mais qui, au final, s'avère ultra-balisé, et beaucoup trop formaté "film de sport" pour totalement convaincre.

    Un métrage efficace, donc, mais pas vraiment mémorable.

    3.5/6

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    Catch Review : TNA Slammiversary 2016 (12/06/2016)

    Publié le 25 Juin 2016 par Lurdo dans Catch, Review, TNA, Télévision, Sport

    Après toutes ses mésaventures récentes, la TNA a besoin de buzz, afin de faire oublier ses problèmes financiers, et le feud Jeff vs Matt Hardy, qui a fait parler de lui tant il est ridicule... va-t-elle y parvenir avec ce Slammiversary ?

    TNA Slammiversary 2016 :

    - Une minute de silence pour les victimes de la fusillade. Simple, mais touchant.

    - Générique d'ouverture à demi-avorté par l'annonce du Full Metal Mayhem de JB. Premier botch, ça commence mal.

    - Sans surprise, le show s'ouvre sur le X-division 4-way pour la ceinture : DJZ vs Eddie Edwards vs Trevor Lee vs Andrew Everett. Un match plutôt solide, avec un joli corkscrew moonsault depuis la troisième corde, mais je dois dire que le résultat final me laisse assez indifférent.

    - Promo backstage d'EC3.

    - The Tribunal w/ Al Snow vs Shera & Grado. Tag match assez quelconque.

    - Braxton Sutter croise James Storm backstage, et zou, c'est probablement lui son adversaire pour ce soir. Ou alors ils vont se mettre en équipe, allez savoir.

    - Récap à rallonge de Gail vs Maria. Assez inutile, vu que Gail est blessée (kayfabe), et Maria est blessée (IRL).

    - Allie me fait mal aux oreilles ; Maria tente d'esquiver, Corgan confirme, et rajoute Gail au match de championnat. Of course. :\

    - Gail vs Sienna vs Jade, KO title. Un match un peu brouillon, mais assez honorable dans l'ensemble. Si l'on ferme les yeux sur la fin, blindée d'interventions en tous genres, et d'une SuperGail sur le point de gagner, avant que quelqu'un ne lui vole la victoire. Forcément.

    - Bobby s'est bien amélioré, niveau promos.

    - James Storm au micro, pour donner une chance à Braxton Sutter, un petit jeune (qui n'a techniquement que deux ou trois ans de moins que Storm, de mémoire :mrgreen:).

    - Storm vs Sutter. RAS.

    - Eli Drake très bon au micro, comme toujours.

    - Eli Drake vs Bram, KOTM title. Drake a un peu de mal avec les cordes du ring, ce soir. Sinon, RAS, un match compétent, mais pas très mémorable.

    - Mike Bennett solide au micro.

    - EC3 vs Mike Bennett. Plutôt réussi, même si, à nouveau, trop d'interventions et de triche.

    - Promo nawak de Matt Hardy, comme d'habitude.

    - Récap du feud le plus facepalmesque de 2016.

    - Matt vs Jeff Hardy, Full Metal Mayhem. Entrée ridicule de Matt, et un match hardcore particulièrement bordélique, qui ne fonctionne que parce que les deux frères se donnent à fond, avec une intensité qui fait plaisir. Mais bon, ça reste un gros bordel quand même. Cela dit, si on aime le style hardcore, ça peut être très plaisant.

    - Promo sympa du Decay.

    - Decay vs Bromans, tag titles. Vraiment RAS, un tag match pas désagréable, mais ultra-basique... et puis cette fin surbookée *soupir*

    - Galloway vs Lashley, Tap Out or KO match. Très bon match, très axé soumissions. On regrettera l'arbitre qui compte lorsqu'un catcheur est dans les cordes (alors que bon, pas de DQ, ça implique qu'il peut compter jusqu'à 200 s'il veut, il ne pourrait pas punir le catcheur qui refuserait de lâcher prise), et une fin étrangement précipitée, qui n'a pas du tout été mise en place préalablement, par exemple en soulignant que Lashley est un excellent boxeur, ou un truc du genre. Mais ça reste tout de même du haut niveau, ce match.

     

    Dans l'ensemble, un PPV qui était exactement là où je l'attendais : assez solide, globalement, sans match vraiment mauvais (au pire, c'était moyen), avec un main event qui m'a surpris en bien (pour une fois que je trouve Galloway intéressant), et d'autres matches qui satisferont les fans des catcheurs impliqués...

    ... mais un PPV qui ne créera pas le moindre buzz, et qui sera oublié dans un mois, tant il était assez anecdotique, avec trop de finishes sur interventions ou tricheries, et pas la moindre surprise. Pour l'instant, en tout cas, ça ne m'a pas redonné envie de reprendre la TNA de manière régulière.

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    Un film, un jour (ou presque) #282 : Seul Contre Tous (2015)

    Publié le 30 Mars 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Biographie, Drame, Sport

    Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

    Seul Contre Tous (Concussion) :

    Alors qu'il pratique une autopsie sur un ancien joueur de la NFL (David Morse), le Dr. Bennet Omalu (Will Smith), médecin légiste d'origine africaine, découvre que malgré son âge, ce dernier souffrait d'une détérioration cérébrale inexplicable, similaire à la maladie d'Alzheimer. Bientôt, il comprend que de nombreux joueurs de football américain souffrent de symptômes similaires, conséquences des nombreuses commotions cérébrales subies durant leur carrière : Omalu s'engage alors dans une croisade contre la NFL et ses médecins, afin d'alerter le monde contre les dangers sérieux de ce sport.

    Un film qui se situe au carrefour du biopic, du thriller, du récit de l'intégration d'un immigrant, du drame sportif, et du film "à grande cause", mais qui ne parvient pas vraiment à convaincre tant il sent le métrage conçu pour décrocher des récompenses aux Oscars.

    Malheureusement, ici, ça ne fonctionne jamais totalement, tant le récit est assez didactique et plat, manquant cruellement d'énergie et de direction.

    C'est dommage pour Will Smith, qui compose un personnage intéressant et bien interprété, et pour la cause en générale (la scène finale est peut-être la plus efficace de tout le métrage, avec Omalu qui, malgré son combat et son succès, ne peut qu'être le témoin amer de ces jeunes lycéens risquant leur santé pour ce sport national), mais il aurait fallu quelqu'un de plus inspiré et de moins conventionnel, pour en faire quelque chose de moins générique et de moins oubliable.

    2.5/6

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