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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #review catégorie

Blog Update ! - Première quinzaine de novembre 2024

Publié le 17 Novembre 2024 par Lurdo dans Update, Cinéma, Critiques éclair, Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Yulefest, Noël, Christmas

Une petite quinzaine de jours sur le blog des Téléphages Anonymes, coincée entre la fin de l'Halloween Oktorrorfest 2024, et le début imminent de la Christmas Yulefest 2024...

#073 - Moi, moche et méchant 4 (2024) - 2.25/6

#074 - Monkey Man (2024) - 4/6

#075 - Skincare (2024) - 3/6

#076 - The Present (2024) - 3.25/6

#077 - The 4:30 Movie (2024) - 3/6

#078 - Drive-Away Dolls (2024) - 2.5/6

#079 - One Percenter (2023) - 2.25/6

#080 - Dumb Money (2023) - 2.75/6

#081 - Une belle rencontre (2016) - 3.5/6

#082 - Reunion (2024) - 3/6

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# Film(s) de la quinzaine : 

Monkey Man, un film d'action simple mais efficace, première réalisation honorable de l'acteur Dev Patel ; et Une belle rencontre, un film historique à l'anglaise, pas désagréable sans être exceptionnel.

 

# Flop(s) du mois : 

Moi, moche et méchant 4, affreusement générique et quelconque ; et One Percenter, un film d'action brouillon et approximatif pourtant très apprécié des critiques.

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# Petit écran :

La seule et unique saison de Mr. McMahon, qui retrace la carrière et les scandales du promoteur de la WWE : rien de bien neuf sous le soleil, malheureusement ; la seule et unique saison de The Queen of Villains, une série dramatique japonaise qui retrace la carrière de Dump Matsumoto, catcheuse mythique des années 80, mais se perd un peu trop dans une semi-kayfabe assez agaçante ; et la première saison de Captain Laserhawk, la série d'animation Netflix mélangeant tous les personnages d'Ubisoft dans un gloubiboulga finalement assez divertissant...

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Dès demain, le blog des Téléphages Anonymes se met à l'heure de Noël (avec deux bonnes semaines de retard sur les États-Unis et le reste du petit écran !) pour entamer la Christmas Yulefest 2024 quotidienne et tous ses films de Noël débordant de bons sentiments...

...

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Critique éclair #082 - Reunion (2024)

Publié le 15 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Thriller, Policier, Review, USA

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Reunion (2024) :

Au lendemain de la réunion de la promotion 2001, célébrée dans la luxueuse demeure de Mathew (Chace Crawford), le cadavre de celui-ci est retrouvé dans sa chambre. Six des anciens compères de lycée de Mathew, restés là pendant la nuit à cause de la tempête de neige frappant la région, sont désormais suspects : Ray (Lil Rel Howery), Vivian (Jillian Bell), Amanda (Nina Dobrev), Jasmine (Jamie Chung), Mr. Buckley (Michael Hitchcock), leur ancien professeur d'histoire, et Evan (Billy Magnussen), désormais policier municipal...

Une murder comedy qui lorgne très fortement sur The Afterparty (sans les expérimentations de style) et autres murder mysteries à la Cluedo, propose une distribution sympathique... mais ne va jamais bien plus loin que ça.

Le scénario, notamment, est ultra-basique, au point que, lorsque l'un des personnages commence son discours final à la Poirot, visant à identifier le coupable, et qu'il reste 20-25 minutes de film, on se dit qu'il va y avoir des rebondissements inattendus, et que ça ne peut pas être aussi simple et prévisible que ça... perdu !

Pas assez de suspects pour entretenir le doute, pas assez de rebondissements pour surprendre, Reunion se regarde vaguement, mais ça s'arrête là.

3/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

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Critique éclair #081 - Une belle rencontre (2016)

Publié le 14 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Drame, Critiques éclair, Guerre, Histoire, UK, Review, Romance

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Une belle rencontre (Their Finest - 2016) :

Pendant le Blitz londonien, Catrin Cole (Gemma Arterton) est recrutée par le service de propagande de l'armée britannique pour aider le scénariste Tom Buckley (Sam Claflin) et son équipe à produire un long-métrage sur la bataille de Dunkerque, inspiré d'une histoire vraie. Leur objectif : réaliser un film capable de motiver les Anglais et de mobiliser les Américains. 

Une comédie dramatique anglaise adaptée d'un livre et d'une histoire vraie, et qui, je dois bien l'avouer, m'a laissé un peu indifférent.

C'est bien produit par BBC Films, bien interprété (Bill Nighy est très amusant en acteur égocentrique), bien réalisé, mais il y a quelque chose d'académique et de scolaire dans cette histoire de romance et de féminisme pendant la Seconde Guerre Mondiale, probablement trop sentimentale et tout en retenue pour me passionner pendant près de deux heures (sauf une certaine mort presque trop cartoonesque pour son propre bien).

Bref, c'est gentillet, ça se regarde, mais ça ne m'a pas passionné (et l'accent étrangement fluctuant de Gemma Arterton ne m'a pas convaincu).

3.5/6 (le titre français est naze, aussi)

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Critique éclair #080 - Dumb Money (2023)

Publié le 13 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Drame, Comédie, Biographie, Review, USA

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Dumb Money (2023) :

Le parcours de Keith Gill (Paul Dano), dit Roaring Kitty, ex-analyste financier dont la présence et les vidéos en ligne ont déclenché une vague d'achats dans les actions de la société Gamespot, ainsi que la panique des milieux financiers...

Un film assez typiquement hollywoodien qui présente cette histoire vraie de redditeurs et d'investissements comme une révolution culturelle à l'importance incroyable... alors qu'en réalité, soyons francs, ce n'est plus aujourd'hui qu'une tempête dans un verre d'eau.

Mais non, il a fallu que le réalisateur de Cruella, de I, Tonya et de Fright Night nous ponde un pseudo-biopic sur Roaring Kitty et sur le phénomène Gamestop, qui est reparti aussi vite qu'il est venu, en nous présentant le tout comme une victoire du petit peuple sur les grands méchants de Wall Street, et comme l'étincelle d'une révolution...

Alors le film est compétent dans sa mise en scène, bien interprété, mais ça veut tellement se donner des airs de The Big Short-bis ou de The Social Network (dans ses conséquences ou ce que ça aurait à dire sur la société américaine) que ça tombe vraiment à plat quand on revient à la réalité des faits, et à l'impact réel de tous ces investisseurs.

Je n'ai pas accroché au ton et aux partis-pris, donc...

2.75/6

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Critique éclair #079 - One Percenter (2023)

Publié le 12 Novembre 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Thriller, Japon, Review

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

One Percenter (2023) :

Légende des films d'action ayant inventé son propre style martial, Takuma Toshiro (Tak Sakaguchi) est passé de mode, et peine à trouver un intérêt dans les films modernes trop chorégraphiés. Il part en repérage sur une île abandonnée pour y tourner son propre métrage sans savoir que deux gangs rivaux ont justement choisi ce site pour régler leur compte et mettre la main sur plusieurs tonnes de cocaïne dissimulées là.

Mouais. Un métrage japonais trop ambitieux pour son propre bien, qui tente de faire un One Cut of the Dead du film d'action, mais se prend les pieds dans le tapis, et finit par s'éparpiller dans trop de directions à la fois : ici, un film méta sur le cinéma d'action et son "réalisme", là, une comédie un peu balourde aux personnages secondaires caricaturaux, ailleurs, un actioner pas forcément bien filmé, avec en prime une dose de Fight Club, et un portrait d'un acteur vieillissant...

Bref, ça part dans tous les sens, et paradoxalement, alors que ça passe tout son temps à parler d'un style de film d'action "plus réaliste" et moins chorégraphié, on se retrouve avec des scènes d'action quelconques et répétitives, voire avec un duel final jamais réaliste pour un sou, avec des accélérés et plein de moments improbables.

Au final, on a donc avec un One Percenter (ou One Percent Warrior) ronflant et un peu prétentieux, bourré de contradictions, qui ne maîtrise jamais vraiment son propos, à l'histoire tenant sur une feuille de papier cigarette, et dont le héros finit par évoquer presque Steven Seagal...

Bon gros bof, donc (même si visiblement, je suis largement dans la minorité sur ce plan).

2.25/6 

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Critique éclair #078 - Drive-Away Dolls (2024)

Publié le 11 Novembre 2024 par Lurdo dans Action, Comédie, Thriller, USA, Review, Critiques éclair, Romance

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Drive-Away Dolls (2024) :

Deux jeunes lesbiennes, Jamie (Margaret Qualley) et Marian (Geraldine Viswanathan), décident de louer une voiture pour aller de Philadelphie à Tallahassee, en Floride. Mais suite à une erreur, elles reçoivent une voiture destinée à un groupe de criminels Arliss (Joey Slotnick), Flint (C. J. Wilson), and Chief (Colman Domingo), contenant dans son coffre une mallette au contenu de grande valeur, et une tête coupée. Sans le savoir, les deux femmes deviennent alors la cible des trois hommes...

Une comédie criminelle d'Ethan Coen (sans son frère), ici scénariste et réalisateur avec son épouse, et qui peut se résumer à 70 % de road trip queer exubérant, graveleux et décomplexé, où tout le monde ne pense qu'à coucher et où ça cabotine outrageusement, et à 30 % de polar aux personnages idiots et incapables et aux caméos rigolards (Matt Damon, Pedro Pascal).

C'est ponctuellement à la limite du cartoon, notamment dans la mise en scène, les interludes psychédéliques avec Miley Cyrus arrivent comme un cheveu sur la soupe, c'est bordélique, mais quand on sait que l'influence principal de Coen, pour ce métrage, c'était John Waters et ses films, on comprend mieux le résultat final de ce pastiche des road movies des années 60/70.

Après, on adhère ou pas à la proposition, somme toute assez décousue et immature, et qui laisse une impression de projet conçu à la va-vite.

2.5/6 

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Les bilans de Lurdo - The Queen of Villains, saison 1 (2024)

Publié le 10 Novembre 2024 par Lurdo dans Action, Biographie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Catch, Télévision, Japon, Netflix, Review, Drame, Sport

Cinq épisode d'une heure pour cette mini-série japonaise Netflix semi-biographique consacrée au monde du cacth féminin japonais, et retraçant la vie de Dump Matsumoto, super-heel de l'AJW dans les années 80, au Japon...

The Queen of Villains, saison 1 (2024) :

Dans les années 80, la transformation de Kuoru Matsumoto (Yuriyan Retriever), jeune femme timide et en surpoids issue d'un milieu défavorisé mais passionnée de catch féminin, en Dump Matsumoto, super-méchante du ring au look tranchant avec les normes sociales de l'époque, prête à toutes les violences pour parvenir à ses fins...

Résultat assez mitigé, en ce qui me concerne, pour cette mini-série très dramatisée, et qui tente (à mon grand regret) de préserver un équilibre trop précaire entre drama très japonais, biopic réaliste et description kayfabe du monde du catch.

Les efforts de chacun sont louables : les actrices (nettement plus formatées et jolies que leurs modèles, TV oblige) font de vrais efforts dans le ring, les showrunners se plient en quatre pour reconstituer (parfois dans la longueur) certains des matches importants de la carrière de Dump et des Crush Gals...

Mais voilà, c'est aussi là que le bât blesse : déjà, le programme consacre énormément de temps aux Crush Gals, à leur ascension, à leurs conflits et à leurs rapports avec Dump... ce qui est logique, dans une certaine mesure, puisque ce sont les babyfaces qui ont défini la carrière de Dump.

Mais tout n'est pas ultra-passionnant, et lorsque l'on ajoute à tout cela la vie de famille de Dump (en partie fictionnalisée) vraiment mélodramatique, une caractérisation et une interprétation très japonaises (c'est très criard, naïf, ça ne fait pas vraiment dans la subtilité) et toute une approche (là aussi très nippone) de la kayfabe dans le monde du catch (à géométrie variable, d'ailleurs : le résultat des matches est prédéterminé, sauf quand soudain, il ne l'est plus, et le déroulement des matches est présenté comme réel... ou pas - bref, la série tente à moitié de préserver la kayfabe, tout en laissant planer le doute), ça donne quelque chose de plus frustrant que convaincant.

D'autant que les matches en soi sont assez mollassons et approximatifs - c'est là tout le problème de la reconstitution fidèle de matches d'époque avec des actrices : ça tape moins fort, ça chute moins fort, ça hésite, tout est renforcé par des bruitages outrés et un scoring musical qui tente de tout rendre épique, bref, ça paraît encore plus fake que ça ne le devrait.

Et puis il y a cette transformation de Kuoru en Dump, une transformation abrupte, jamais totalement expliquée (les influences de la culture sukeban de l'époque - les gangs de délinquantes rebelles - ou de KISS sont totalement passées sous silence), jamais totalement crédible (elle est timide et innocente dans un épisode, pête un plomb et devient une heel égocentrée et violente jusqu'à la fin de la série, dans sa vie privée comme sur le ring) et qui souffre du côté postérieur entre deux chaises Shoot/Kayfabe de la série.

Je suis déçu, donc, même si de par son format assez court (cinq épisodes d'une heure/une heure 30, ça passe vite) et l'implication des actrices, ça reste relativement intéressant. Mais j'aurais préféré un vrai biopic, ou alors quelque chose d'encore plus dramatisé et fictif, pas cet étrange hybride qui ne sait pas sur quel pied danser...

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Les bilans de Lurdo - Mr. McMahon, saison 1 (2024)

Publié le 9 Novembre 2024 par Lurdo dans Documentaire, Biographie, Télévision, Les bilans de Lurdo, USA, Review, Netflix, Critiques éclair, Sport, Catch, WWE

Mini-série documentaire en six épisodes d'une heure, Mr. McMahon est un programme Netflix chapeauté par les producteurs de Tiger King, et qui se veut un portrait sans fard de l'ex-président de la WWE, embarqué dans d'innombrables scandales sexuels et judiciaires...

Mr. McMahon, saison 1 (2024) :

Six épisodes, donc, pour raconter l'ascension et la chute (toute relative - le bonhomme reste milliardaire et intouchable) de Vincent McMahon, le grand manitou du catch sport-spectacle américain, qui au fil des ans a tellement entremêlé sa personnalité réelle à son personnage de patron cruel, manipulateur et sexiste que nul, même pas lui, ne sait plus aujourd'hui où commence l'une et ou s'arrête l'autre.

Depuis son enfance à la dure, mal aimé par son père biologique, jusqu'à ses propres rapports tumultueux avec ses enfants, en passant par son ascension fulgurante à grand coup de débauchage agressif de talent et d'absorption des autres fédérations de catch américaines, le documentaire dresse le portrait d'un homme aux tendances clairement sociopathiques, aux appétits démesurés, et qui, toute sa vie, a tout donné à son travail - la WWE - quitte à briser des vies, à exploiter ses employés et à pousser autrui à la dépendance et au burnout.

Et c'est là que ça commence à coincer, puisque WWE et McMahon sont à ce point indissociables que le documentaire, pendant ses cinq premiers épisodes, opte ni plus ni moins pour une rétrospective de l'histoire de la WWE, de ses origines au mastodonte indéboulonnable actuel.

Les spectateurs connaissant un peu toute cette histoire, ou ayant grandi avec la WWE (et ayant échappé à la lobotomisation et au révisionnisme de la fédération - que Metlzer se fait un plaisir de débunker à plusieurs reprises dans le documentaire), seront en terrain très connu, peut-être même trop.

Difficile, en effet, de ne pas remarquer que presque tous les ex-employés qui témoignent ne se mouillent pas trop, souvent eux-mêmes formatés par des années de machine de guerre et de propagande WWE. Sans oublier que la WWE arrive très bientôt sur Netflix : le documentaire paraît parfois ainsi botter en touche, écrivant une histoire triomphante de la WWE, mais reportant tous les problèmes de la compagnie sur McMahon, ou sur "l'époque qui voulait ça".

Et le tout de donner l'impression de vouloir un peu effacer toutes les aspérités de la WWE, pour préparer le terrain à son arrivée sur la plateforme : oui, il y a eu plein de problèmes dans la fédération au fil des ans, mais maintenant que McMahon est parti, tout va mieux !

Un peu un moyen d'avoir le beurre (les millions de spectateurs de la WWE sur Netflix, sans controverses) et l'argent du beurre (un documentaire sulfureux sur un obsédé sexuel mythomane, menteur et patron indigne) qui ose ponctuellement aborder les sujets qui fâchent (notamment dans le sixième épisode) sans toutefois trop entâcher la réputation de la poule aux œufs d'or qui va bientôt arriver.

On appréciera ou pas. En l'état, c'est carré, professionnel, mais pas forcément plus probant que le documentaire Les neuf vies de Vince McMahon réalisé par Vice en 2022 (qui lui-même recyclait déjà des épisodes de Dark Side of the Ring).

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Critique éclair #077 - The 4:30 Movie (2024)

Publié le 8 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Jeunesse, USA, Review, Critiques éclair, Biographie

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

The 4:30 Movie (2024) :

Adolescent un peu rond vivant au New Jersey dans les années 80, Brian (Austin Zajur) est passionné de cinéma, et trouve enfin le courage d'inviter Melody (Siena Agudong) à sortir avec lui, lors d'une séance avec ses deux meilleurs amis Belly (Reed Northup) et Burny (Nicholas Cirillo). Mais rapidement, cette après-midi romantique se complique, entre le patron autoritaire de la salle (Ken Jeong), le caractère explosif de Belly et Burny, et plein d'autres obstacles qui se dressent sur le chemin de Brian...

Après un Clerks 3 pas désagréable, mais qui arpentait des sentiers très familiers, Kevin Smith repasse derrière la caméra pour s'essayer au genre du teen movie nostalgique à la Hughes, mais il ne peut pas s'empêcher de parler de lui, en faisant de cette histoire un récit semi-autobiographique bourré de caméos de tous ses potes.

Et c'est très inégal : si le film est assez court, et si la romance entre Brian et Melody fonctionne assez bien et s'avère touchante, le côté nostalgie est moins probant (visuellement, le film est délibérément baigné dans une photographie très particulière, un peu clichée, et les références/dialogues sont des régurgitations des autres œuvres de Smith ou de ses stand-ups), le métrage souffre cependant de nombreuses séquences où les caméos susmentionnés tombent à plat, où les gags peinent à fonctionner, où les improvisations tournent à vide, où les fausses bandes-annonces (à la Grindhouse) ressemblent à de mauvais sketches fauchés, bref, c'est très inégal.

Pas désagréable, dans l'absolu, mais trop approximatif pour convaincre plus que ça.

3/6 

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Critique éclair #076 - The Present (2024)

Publié le 7 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Jeunesse, Science Fiction, Fantastique, Review, USA, Romance

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

The Present (2024) :

Pour empêcher leurs parents Jen (Isla Fisher) et Eric (Greg Kinnear) de se séparer, un trio d'enfants - Emma (Shay Rudolph), Max (Mason Shea Joyce) et Taylor (Easton Rocket Sweda), neurodivergent - utilisent les pouvoirs magiques d'une vieille horloge héritée de leurs aïeux afin de remonter le temps et de répéter sans cesse la même journée...

Une comédie familiale au concept et à la forme intéressants, un mélange d'Un jour sans fin, de Roshomon et de À nous quatre, avec des acteurs sympathiques, et un film qui présente le point de vue de chacun des personnages principaux avant de mettre en route sa mécanique de boucle temporelle.

Rien de révolutionnaire, mais ça fonctionne pour ce que c'est, et ça a bon fond.

3.25/6 

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Critique éclair #075 - Skincare (2024)

Publié le 6 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Drame, Thriller, USA, Review, Critiques éclair

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Skincare (2024) :

Esthéticenne reine des soins de beauté à Los Angeles, Hope Goldman (Elizabeth Banks) est sur le point de lancer sa première gamme de produits de beauté lorsqu'un rival charismatique, Angel (Luis Gerardo Méndez), s'installe juste en face de son salon. Aussitôt méfiante, Hope commence alors à faire l'objet de menaces, de sabotages et d'une campagne de harcèlement en ligne qui la font peu à peu glisser dans une spirale infernale de paranoïa et de violence, persuadée que son nouveau voisin est responsable...

Une comédie dramatique mâtinée de thriller, inspirée d'une histoire vraie, et qui souffre malheureusement d'un ton à géométrie un peu trop variable, passant de la satire californienne au thriller se voulant nerveux, avant de revenir à de l'humour, de passer au drame, etc.

Ça ne fonctionne pas franchement, du moins, pas totalement, probablement aussi parce que la nature schizophrénique du métrage est renforcée par son illustration musicale synthétique et envahissante, par le survol de ses thèmes, et handicapée par son script assez cousu de fil blanc (dont les ficelles sont révélées, sans la moindre surprise, au bout d'une heure de métrage).

Bref, c'est trop balisé et générique pour vraiment laisser sa marque, malgré les efforts de la distribution.

3/6 (dont 0.25 pour Nathan Fillion dans un petit rôle libidineux à souhait)

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Critique éclair #074 - Monkey Man (2024)

Publié le 5 Novembre 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Thriller, Review, Inde, Canada, USA

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Monkey Man (2024) :

Habité par la vengeance depuis la mort de sa mère aux mains de Rana Singh (Sikandar Kher), le chef de la police corrompu de la ville de Yatana, Kid (Dev Patel) prépare sa revanche en prenant part à des combats clandestins, durant lesquels il porte un masque de singe. Jusqu'au jour où il décide de passer à l'action et d'éliminer toute l'organisation criminelle qui entoure Singh, ainsi que son commanditaire, Baba Shakti (Makarand Deshpande), l'autorité spirituelle de toute la région...

Première réalisation de Dev Patel, qui est ici devant et derrière la caméra, et propose un film d'action nerveux et efficace, assez brutal, enrobé de discours sociopolitique sur les castes, le nationalisme et la société indienne, et baigné de mysticisme et de spiritualité hindoue, avec le mythe de Hanuman.

Le tout fonctionne plutôt bien, même si le métrage n'échappe pas à quelques scories inhérentes aux films d'action modernes (notamment au niveau du montage ou de quelques raccourcis d'écriture), mais dans l'ensemble, c'est tout à fait honorable, notamment pour un premier film.

4/6 

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Critique éclair #073 - Moi, moche et méchant 4 (2024)

Publié le 4 Novembre 2024 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Science Fiction, Illumination, USA, France, Review

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Moi, moche et méchant 4 (Despicable Me 4 - 2024) :

Parce que Maxime Le Mal (Will Ferrell), un ancien rival qu'il a arrêté, vient de s'échapper de prison, Gru (Steve Carrell) et sa famille sont contraints de changer d'identité et d'adresse, et tentent de s'intégrer à la communauté huppée de Mayflower...

Quatrième volet de la franchise Despicable Me, après un troisième épisode assez insipide, et un Minions 2 encore moins convaincant (probablement parce que ce Minions 2 était un Despicable Me 3.5 plus qu'autre chose) : la lente spirale infernale continue, avec ce Despicable Me 4, un Despicable Me en pilotage automatique, avec un méchant médiocre (Will Ferrell qui campe un mutant mi-cafard, avec une armée de cafards-minions inutilisés, et sa copine - Sofia Vergara - qui ne sert à rien), des thématiques éventées, des références musicales et des gags toujours plus datés, une parodie de film de superhéros (elle aussi datée) avec une poignée de Minions, et une fin en chanson.

Je ne sais pas... par moments, ça m'a presque fait l'impression d'un mauvais film Dreamworks, et tout est tellement générique et sous-développé que ça ressemble à un premier jet du script, jamais suffisamment retravaillé pour élever le film au-dessus du stade du brouillon bordélique et inabouti produit dans la précipitation et le chaos (je ne serais pas surpris que le film, en chantier depuis 2017, ait connu bien des changements de dernière minute pendant la pandémie et la grève des scénaristes).

2.25/6 

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Blog Update ! - Septembre/Octobre 2024 - Halloween Oktorrorfest 2024 (bilan)

Publié le 3 Novembre 2024 par Lurdo dans Update, Review, Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Télévision, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest

Mi-octobre, alors que l'Amérique passait déjà à l'heure de Noël à la télévision, dans les maisons, les décorations d'Halloween, les monstres et les citrouilles régnaient toujours en maître. Tout comme sur le blog des Téléphages Anonymes...

01 - The Selling (2011) - 3.25/6

02 - Who Invited Them (2022) - 2.25/6

03 - The Quantum Devil (2023) - 1.75/6

04 - Lord of Misrule (2023) - 2.5/6

05 - Lisa Frankenstein (2023) - 3/6

06 - Gods of the Deep (2023) - 2.5/6

07 - Night Shift (2024) - 2.25/6

08 - Le Vourdalak (2023) - 3.25/6

09 - Onyx the Fortuitous and the Talisman of Souls (2023) - 4.25/6

10 - Us or Them (2023) - 3.5/6

11 - Caveat (2020) - 3/6

12 - AfrAId (2024) - 2/6

13 - Kolysanka (2010) - 3.5/6

14 - La Nuit déchirée (1992) - 2/6

15 - The Innocents (2021) - 4.5/6

16 - Booger (2024) - 3/6

17 - You'll Never Find Me (2024) - 3/6

18 - Subservience (2024) - 1.5/6

19 - Abigail (2024) - 3.75/6

20 - Here After (2024) - 1.75/6

21 - Last Night at Terrace Lanes (2024) - 2.25/6

22 - Mad God (2021) - 4.5/6

23 - Monster Mash (2024) - 3/6

24 - Hypnotique (2021) - 2/6

25 - Phobias (2021) - 2.25/6

26 - Trap (2024) - 2.75/6

27 - Late Night with the Devil (2024) - 3/6

28 - Peur Bleue (1985) - 2.75/6

29 - Deadheads (2011) - 3/6

30 - Oddity (2024) - 3/6

31 - I Saw the TV Glow (2024) - 2/6

32 - Ghost Cat (2003) - 3.25/6

33 - Les Guetteurs (2024) - 2/6

34 - Sans un bruit : Jour 1 (2024) - 4/6

35 - La Malédiction : l'origine (2024) - 3/6

36 - The Inheritance (2024) - 2.25/6

37 - Bag of Lies (2024) - 3/6

38 - L'Exorciste : Dévotion (2023) - 1.75/6

39 - Immaculate (2024) - 2.5/6

40 - Teddy (2020) - 3.75/6

41 - The Twin (2022) - 1.75/6

42 - Exhuma (2024) - 4/6

43 - Doctor Jekyll (2023) - 2.5/6

44 - Starve Acre (2024) - 3/6

45 - Lamb (2021) - 3/6

46 - Cuckoo (2024) - 3.25/6

47 - Apartment 7A (2024) - 3/6

48 - The Radleys (2024) - 2.5/6

49 - V/H/S/Beyond (2024) - 3.25/6

50 - Salem's Lot (2024) - 2/6

51 - Loups-garous (2024) - 1.5/6

52 - Hellboy : The Crooked Man (2024) - 3.5/6

53 - Daddy's Head (2024) - 2.75/6

54 - The Substance (2024) - 3.75/6

55 - Haunted Wedding (2024) - 3.5/6

56 - Carved (2024) - 2.5/6

57 - Beetlejuice (1988) - 5/6

58 - Beetlejuice Beetlejuice (2024) - 2/6

59 - S.O.S. Fantômes : La Menace de glace (2024) - 3.25/6

60 - Alien : Romulus (2024) - 3.5/6

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# Film(s) du mois : 

Quelques films tirent leur épingle du jeu, bien souvent des films atypiques, excentriques et provenant des quatre coins de la planète : The Innocents, et ses enfants nordiques aux pouvoirs psychiques ; Exhuma, et sa tombe maudite sud-coréenne ; Mad God, et sa descente glauque et poisseuse dans les enfers de l'imagination de Phil Tippett ; et puis, aux USA, la préquelle de Sans un bruit, qui m'a surpris par son efficacité, et Onyx the Fortuitous, une comédie déjantée sur un personnage initialement créé pour YouTube.

 

# Flop(s) du mois : 

Pas mal de flops, cette année (comme tous les ans, vous me direz), entre des films risibles surfant sur la tendance de l'IA (AfrAId et Subservience), des thrillers fantastiques ou religieux à budget limité qui tombent à plat (L'Exorciste : Dévotion, Here After, The Twin, Hypnotique), un film made in (la fille) Shyamalan (Les Guetteurs), et des suites ou remakes totalement ratés (Beetlejuice 2, Salem's Lot). Et puis il y a aussi Loups-garous, l'énorme navet français made in Netflix... 

 

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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# Petit écran :

Comme tous les ans, beaucoup de séries fantastiques/horreur passées en revue dans le marathon 2024. L'adaptation d'Entretien avec un vampire continue d'impressionner avec sa saison 2, alors que celle des Mayfair Witches est plus ratée qu'autre chose ; Dead Boy Detectives, tiré de l'univers de Neil Gaiman, ne connaîtra malheureusement pas de suite, alors que le programme était finalement assez sympathique malgré des défauts ; l'adaptation de The Last of uS m'a laissé de marbre, tout comme celle de Stephen King avec Chapelwaite (malgré quelques moments à l'atmosphère lovecraftienne intéressante) ; en parlant de Lovecraft, la saison 2 de 30 coins est un bordel sans nom, un vra gloubiboulga qui fait lever les yeux au ciel...

On peut aussi citer la neuvième et ultime saison d'Inside No. 9, très honorable ; l'adaptation "moderne" de Chair de poule, en mode sérialisé, pas mauvaise mais avec beaucoup trop de superflu ; les saisons 2 bordéliques de Reginald the Vampire et de Wolf Like Me, vraiment pas indispensables ; la seule et unique saison de Daybreak, une teen comedy post-apo amusante de 2019, diffusée sur Netflix mais qui fait très SyFy ; les épisodes spéciaux de Velma et de Solar Opposites, fidèles à eux-mêmes ; Chiller, une anthologie horrifique anglaise un peu vieillotte ; et enfin, la première saison d'Agatha All Along, le spin-off de Wandavision, une bonne surprise dont je n'attendais pourtant rien.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Un bref retour à la normale pour le blog des Téléphages Anonymes, le temps d'une petite quinzaine de jours, avant d'attaquer enfin la traditionnelle Christmas Yulefest 2024 et tous ses films de Noël débordant de bons sentiments...

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Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2024 - Agatha All Along, saison 1 (2024)

Publié le 2 Novembre 2024 par Lurdo dans Aventure, Télévision, Les bilans de Lurdo, Marvel, MCU, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Drame, Comédie, USA, Review, Wandavision, Disney

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, de mi-septembre à fin octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...     

Agatha All Along, saison 1 (2024) :

Sortie, par un adolescent (Joe Locke) apprenti-sorcier, du monde imaginaire où elle a été enfermée par Wanda, Agatha Harkness (Kathryn Hahn) accepte de accompagner le jeune homme paumé sur la Route des Sorcières, un chemin mystique au bout duquel, après bien des épreuves, un voyageur peut obtenir ce qu'il souhaite le plus au monde. Agatha recrute ainsi un groupe de sorcières elles aussi en perdition - Lilia (Patti LuPone), Alice (Ali Ahn), Jen (Sasheer Zamata) - et sa voisine Sharon (Debra Jo Rupp), afin de créer un nouveau sabbat et d'ouvrir la porte menant à la Route des Sorcières...

L'équipe de Wandavision reprend du service pour cette série dérivée qui prend place dans la continuité directe de la toute première série tv du MCU... et qui s'avère une suite tout à fait honorable, qui se classe facilement dans le haut du classement des productions tv du MCU.

Et pourtant, je n'avais pas été super convaincu par la manière dont la sorcellerie avait été introduite dans Wandavision : ici, cependant, à l'approche d'Halloween, et en traitant le tout de manière indépendante de tout ce qui est superhéros et science futuriste, j'ai trouvé le tout plutôt agréable, inventif, et tout à fait approprié.

9 épisodes de 35-40 minutes au programme, donc, pour ce qui se présentait comme une série dérivée centrée sur Agatha Harkness, mais qui en réalité finit par être plutôt une origin story pour Billy Maximoff, alias Wiccan, le futur homologue de sa mère au sein des Young Avengers (car oui, ne l'oublions pas, c'est là l'un des objectifs actuels du MCU, en filigrane depuis un bon moment).

Cela passe par un récit initiatique sur la Route des Sorcières, un récit qui adopte un format "un épisode/une épreuve initiatique", à l'esthétique souvent très marquée par une époque ou un style, rythmée par diverses versions de la chanson de la Route des Sorcières et qui voit les sorcières de l'équipe d'Agatha se disputer, s'avouer leurs secrets, et avancer sur la Route... ou presque, puisque de multiples rebondissements, vers la fin de la saison, changent pas mal la donne çà et là, de manière très agréable.

Ce n'est pas parfait : Kathryn Hahn est parfois en roue libre (le rôle veut ça, mais bon), certains rebondissements sont assez évidents, et quelques éléments ne convainquent pas totalement (de plus, j'aurais aimé voir Debra Jo Rupp plus longtemps), mais globalement, Agatha All Along propose un divertissement qui se tient plutôt bien sur la durée, à l'atmosphère ludique et lugubre, et à la direction artistique maîtrisée.

Ça ne plaira pas à tout le monde, clairement (et déjà, les éditos fleurissent, se faisant une joie de déclarer que la série était géniale, jusqu'à ce que Marvel foire tout avec une bagarre/un retour à la vie/un tease de spin-off), mais j'ai tout de même trouvé le tout plutôt réussi.

Nettement plus, en tout cas, que les séries live-action récente du studio.

 

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Halloween Specials 2024 : Solar Opposites (2024) / Velma (2024)

Publié le 2 Novembre 2024 par Lurdo dans Animation, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Télévision, HBO, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Review, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

Solar Opposites Halloween Special Part II : The Hunt for Brown October (2024) : les Solar tentent de se faire accepter dans un country club très huppé, mais suite aux événements d'Halloween dernier, ils se retrouvent embarqués dans une aventure improbable impliquant l'esprit d'Halloween...

Suite de la saison 5 et de l'Halloween special de 2022, cet épisode voit Korvo se transformer lentement en Great Pumpkin, et attirer sur lui la jalousie d'un autre esprit festif.

Plutôt amusant, bien qu'anecdotique, un épisode assez typique de ce qu'est désormais la série, avec plein de bonnes idées, quelques idées moins probantes, et une bonne humeur chaotique pas désagréable.

Velma - This Halloween Needs To Be More Special (2024) : le soir d'Halloween, le Gang tente de ramener Velma à la vie à l'aide d'un grimoire maudit, mais le fantôme du Chevalier Noir rôde...

Un épisode spécial de 37 minutes (presque le double d'un épisode normal de la série) qui reprend peu de temps après les événements de la saison précédente, se traine mollement jusqu'à la ligne d'arrivée, caset un caméo de la rappeuse Saweetie, un caméo vocal du toujours impeccable Richard Kind, une sous-intrigue façon Souviens-toi l'été dernier (qui explique, en rigolant et sans la moindre conséquence, que les parents du Scooby-Gang ont "malencontreusement" tué quelqu'un en le poussant d'une falaise et vivent avec ce secret depuis des décennies), et passe la moitié de son temps à présenter des personnages tentant de trouver ce qu'est leur plus grande peur.

Tout ça pour se conclure sur une fête d'Halloween envahie par des zombies contrôlés par une sorcière maléfique, zombie et sorcière vaincus parce que tout le monde assume enfin son côté sexy.

Mouais.

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Alien : Romulus (2024)

Publié le 1 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Thriller, Horreur, Critiques éclair, Oktorrorfest, Fantastique, Halloween, Science Fiction, Review, USA, Aliens, Jeunesse

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

Alien - Romulus (2024) :

Pour échapper à la colonie minière où ils vivent, un groupe de jeunes adultes, dont Rain (Cailee Spaeny) et son androïde défectueux Andy (David Jonsson) partent explorer une station Weyland-Yutani abandonnée pour y dérober des caissons de cryotransport, et ce avant que l'orbite déclinante de la base ne mène à leur destruction. Mais sur place, ils trouvent le résultat de nombreuses expériences sur un être extraterrestre meurtrier... qui revient à la vie.

Nouvel opus de la saga Alien, après la parenthèse préquelles by Ridley Scott à oublier, avec cette fois-ci ce qui ressemble presque à une déclinaison young adult de la franchise, confiée à Fede Alvarez (Evil Dead, Don't Breathe).

Un nouvel opus qui s'efforce de s'inscrire dans la continuité de la franchise, entre le premier Alien et ses suites, avec des renvois directs à Prometheus et Covenant, histoire de créer un toutéliage de rétro sf pas désagréable à suivre, mais dont l'écriture frustre fréquemment.

Formellement, c'est très réussi : l'esthétique rétro est convaincante, la mise en scène de Fede efficace (même s'il y a un certain manque de tension, partiellement dû à des créatures surexposées, mais aussi à des personnages transparents), les acteurs sont compétents, les effets réussis... mais malheureusement, tout n'est pas aussi réussi.

Déjà, je place un caveat : le métrage semble avoir été victime de coupes, çà et là, et peut-être qu'une version longue aidera à mieux faire passer tel ou tel élément un peu bancal (la chronologie des événements, notamment, est ultra-compressée, y compris le cycle facehugger/parasitage/chestburster/alien adulte).

Ensuite, comme je le disais, les personnages (tous sauf le duo principal, en fait) sont affreusement insipides et sous-développés, en plus d'être clichés (mention spéciale à la tête de con qui déteste les androïdes) ; le fanservice n'est guère plus convaincant : non seulement la réutilisation de Ian Holm, pas franchement convaincante à l'écran, mais aussi et surtout les rappels fréquents aux autres films de la franchise, rappels plus ou moins surlignés, et parfois franchement ratés ("get away from her, you bitch", désastreux).

Parce que ce Romulus est constamment sur le fil, entre utilisation logique des éléments des films précédents pour des raisons de continuité et recyclage sans vergogne des images et des gimmicks de la franchise à des fins de fanservice gratuit et facile.

Il n'y a qu'à voir la transformation progressive (et bancale) de Rain en sous-Ripley pour s'en apercevoir.

Et c'est dommage, parce qu'il y a ici des idées (ou des variations d'idées) intéressantes dans tout ça, et le film se regarde assez facilement.

Dommage qu'ils aient cédé aux sirènes des memberberries et des clins d'œil appuyés.

3.5/6 

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Halloween Oktorrorfest 2024 - S.O.S. Fantômes : La Menace de glace (2024)

Publié le 1 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Action, Aventure, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, USA, Review, Jeunesse

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S.O.S. Fantômes : La Menace de glace (Ghostbusters : Frozen Empire - 2024) :

Lorsqu'un ancien artéfact de légende refait surface à New York, les Ghostbusters originaux (Bill Murray, Dan Akroyd, Ernie Hudson, Annie Potts) et la famille Spengler (Carrie Coon, Finn Wolfhard, Mckenna Grace, Paul Rudd) et leurs alliés (Celeste O'Connor, Kumail Nanjiani, James Acaster, Logan Kim) doivent se mesurer à Garraka, une entité mésopotamienne toute puissante qui tue par le froid, et qui est bien décidée à libérer tous les fantômes jamais capturés par les Ghostbusters pour en faire son armée...

Arrivant après un Ghostbusters Afterlife ma foi très sympathique, Gil Kenan (dont le dernier long était l'oubliable Un garçon nommé Noël) remplace son coscénariste Jason Reitman derrière la caméra, pour réaliser une suite qui, si elle reste agréable à regarder, est tout de même plus laborieuse. 

Le problème, en fait, c'est qu'entre les deux équipes de Ghostbusters, tous les personnages secondaires, le Big Bad et les fantômes secondaires, le maire, Patton Oswalt, etc, le film semble franchement à l'étroit, comme surchargé de toutes parts : trop d'idées éparses, trop de personnages sous-développés, trop de numérique, et paradoxalement, pas assez de rythme pour remplir ses deux heures de manière satisfaisante.

La bande originale (forcément dérivative) de Dario Marianelli peine à s'imposer (il est capable de bien mieux et de bien plus marquant), le seul personnage à avoir un semblant d'arc narratif est Phoebe/Mckenna Grace), et si la dynamique familiale des Spengler reste agréable, on se retrouve avec plusieurs personnages qui ne font guère plus que de la figuration, ce qui agace.

Un bon cran en dessous du précédent.

3.25/6 

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Beetlejuice Beetlejuice (2024)

Publié le 31 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, USA, Review

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Beetlejuice Beetlejuice (2024) :

À l'occasion de la mort de son père, Lydia Deetz (Winona Ryder), aujourd'hui présentatrice tv d'une émission sur le paranormal, rentre dans sa famille, où elle retrouve sa belle-mère, l'excentrique artiste Delia (Catherine O'Hara), et sa fille Astrid (Jenna Ortega), qui ne lui parle quasiment plus. Bien vite, cependant, l'Au-Delà refait surface dans la vie de Lydia, et elle se retrouve à devoir ramener Beetlejuice (Michael Keaton) à la vie pour l'aider à sauver Astrid...

Aïe. 36 ans après l'original (toujours très agréable à regarder et débordant d'énergie), Tim Burton (désormais plus trop en forme) remet le couvert avec Danny Elfman (désormais plus trop en forme), les deux scénaristes du médiocre Mercredi (qui n'ont jamais été très en forme, et ce depuis Smallville), et Michael Keaton (toujours très en forme, lui), pour nous pondre cette suite qui... euh... honnêtement, n'a rien à raconter.

Car si l'on peut saluer l'énergie de Keaton, la bonne volonté de Ryder et O'Hara, et l'effort fait pour retrouver l'esthétique et le côté tactile des effets du premier film, il faut bien avouer que le scénario est d'un ennui confondant.

La première heure est ainsi d'un mollasson jamais probant, rejouant les classiques, se perdant dans de longues plages d'exposition ou de dialogues nous expliquant ce que sont devenus les personnages, pourquoi certains des personnages principaux du premier film ne sont plus là, pourquoi la happy end du premier film a été dynamitée, blablabla, faisant d'Astrid une ado peu attachante ou intéressante et plaçant un maximum de caméos d'acteurs potes de Burton, qui malheureusement n'apportent rien au film (DeVito, Belluci totalement inexistante, Burt Gorman, Dafoe) tant leurs scènes font pièce rapportée....

C'est assez plat, le numéro de Justin Theroux est lassant, et la bluette adolescente d'Astrid est traîtée avec autant de subtilité que dans un épisode de Smallville.

Après une heure de film, heureusement, ça décolle un peu, et des enjeux se manifestent enfin. Des enjeux qui se traduisent par une dernière ligne droite en dents de scie dans l'Au-delà : c'est ponctuellement rigolo, Keaton fait de son mieux pour dynamiser ses scènes, mais quand est arrivé le mariage, avec son interminable numéro musical plat et insipide, j'ai fini par jeter l'éponge.

Je dois donc me rendre à l'évidence : j'avais un mauvais pressentiment à propos de ce Beetlejuice 2... et il s'est avéré tout à fait fondé. À part O'Hara et Keaton, plus personne ici n'a un dixième de l'énergie ou de la créativité nécessaires pour retrouver le fun du premier, et une fois l'aspect nostalgique mis de côté, il ne reste plus grand chose de cohérent et d'homogène, seulement des bribes d'idées sous-développées, à peine liées entre elles par du fanservice.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Beetlejuice (1988)

Publié le 31 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Musique, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, USA, Review

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Beetlejuice (1988) :

Fraîchement décédés dans un accident de voiture, Adam (Alec Baldwin) et son épouse Barbara (Geena Davis) se retrouvent contraints de hanter leur maison du Connecticut ; celle-ci est rapidement revendue à une famille de yuppies new-yorkais, les Deetz (Jeffrey Jones, Catherine O'Hara, Winona Ryder, Glenn Shadix), qui décident de tout changer dans la maison, ce qui indigne le couple de fantômes. Et alors que seule Lydia (Ryder), la fille gothique des Deetz, semble capable de les voir, les revenants font appel à Beetlejuice (Michael Keaton), un bioexorciste dangereux prêt à tout pour être libéré de l'outre-monde...

Pas revu depuis une trentaine d'années (après l'avoir visionné au moins une fois par an à Halloween pendant toute mon enfance), retour sur le deuxième long-métrage de Tim Burton, après Pee-Wee, un long-métrage co-écrit par les scénaristes de l'Étrange Noël de Mr Jack et de Batman, à la direction artistique de Rick Heinrichs, à la musique de Danny Elfman, etc... autant de talents au pic de leurs carrières respectives, qui ici ont unis leurs forces au service d'un Burton motivé.

Le résultat, c'est un film fun, dynamique, excentrique, bourré d'idées visuelles et conceptuelles improbables, d'humour noir et politiquement incorrect, de touches décalées (comme la musique de Harry Belafonte qui illustre tout le métrage), de stop-motion et de maquillages au charme délicieusement suranné, et avec un Michael Keaton flamboyant, qui vole la vedette au reste du cast (pourtant mémorable).

Ce n'est pas parfait (la fin est un peu catapultée), mais dans l'ensemble, ça a très bien vieilli et revoir ce film aujourd'hui reste un délice.

5/6 (pas certain que la suite soit vraiment indispensable, par contre, mais on sera très bientôt fixés)

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Carved (2024)

Publié le 30 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Hulu, Halloween, Fantastique, Horreur, Oktorrorfest, USA, Review

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Carved (2024) : 

À Cedar Creek, une citrouille mutante douée de conscience assiste avec détresse au massacre de ses semblables par les humains pour Halloween. Elle décide alors de se venger, et d'exterminer les occupants de la ville un à un, dont Kira (Peyton Elizabeth Lee), son petit frère Trevor (Wyatt Lindner), et de nombreux autres innocents...

Une comédie d'Halloween diffusée sur Hulu et qui est adaptée d'un court-métrage par son scénariste/réalisateur, pour un résultat gentillet, mais très inégal.

Le problème, c'est que le côté court-métrage développé artificiellement en long se sent clairement, et que le film ne parvient jamais vraiment à créer de la sympathie pour ses protagonistes humains. Forcément, tout le concept, c'est une citrouille "mère" qui voit ses semblables se faire massacrer, et qui décide de se venger, notamment pour protéger ses petits qui poussent dans son champ...

Alors quand le script te demande de t'attacher à une bande de jeunes assez peu engageants (mais à la diversité ethnique et sexuelle assurée, ouf, l'honneur est sauf), qui finissent le film par massacrer allègrement tous les bébés-citrouilles à coup de motoculteurs sur une musique triomphante, ça coince un peu.

Il y a une dissonance certaine, où le spectateur sent qu'il doit se ranger du côté des humains, mais ne peut s'empêcher de se dire que cette citrouille araignée a bien raison de se défendre, tous comptes faits. 

Et puis le film aurait mérité une bonne dose de rythme et de délire supplémentaire : l'humour de stoner, ça va cinq minutes, mais le métrage finit par ronronner assez sérieusement, malgré un effort délibéré pour faire dans le sanglant et dans les effets grotesques et généreux.

Mwébof.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Haunted Wedding (2024)

Publié le 30 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Télévision, Hallmark, USA, Review, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest

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Haunted Wedding (2024) :

Couple de chasseurs de fantômes récemment fiancés, Jane (Janel Parrish) et Brian (Dominic Sherwood) ont décidé de célébrer leur mariage dans une auberge réputée hantée. Mais sur place, ils tombent sur l'esprit tourmenté d'Angélique (Cassandra Potenza), décédée avant d'avoir pu épouser l'élu de son cœur, qui ressemble étrangement à Brian. Jalouse, Angélique entreprend alors de saboter le mariage du jeune couple, qui n'a d'autre choix que de tout faire pour apaiser l'esprit en colère avant qu'il ne soit trop tard.

Après 3 Bed, 2 Bath, 1 Ghost,  l'année dernière à la même époque, Hallmark continue de proposer un téléfilm d'Halloween avec une touche de surnaturel, proposant ici un peu de romance, un peu de fantastique, un peu d'Outlander, pour un récit sympatoche, à défaut d'être ultra-mémorable.

Janel Parrish est toujours sympathique (même si le collagène est passé par là), le cast masculin est un peu transparent (même si Sherwood s'amuse bien dans son double rôle), et le ton est suffisamment léger et décontracté pour qu'on ne s'ennuie pas.

Cela dit, le script aurait pu pousser le bouchon encore plus loin dans l'excentricité et l'énergie, ça aurait encore mieux fonctionné.

3.75 - 0.25 pour la fin en chanson, inutile = 3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2024 - The Substance (2024)

Publié le 29 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Drame, USA, France, Review

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The Substance (2024) :

Star vieillissante du fitness télévisé, Elisabeth Sparkle (Demi Moore) essaie la Substance un nouveau produit illégal aux effets improbables : elle se retrouve divisée en deux, donnant naissance à Sue (Maggie Qualley), une version plus jeune et sexy d'elle, avec laquelle elle doit partager son existence, selon un cycle très strict de sept jours. Mais bien vite, alors que Sue devient la superstar qu'Elisabeth n'est plus, elle commence à rechigner à partager son temps avec Elisabeth, et enfreint les règles très strictes de la Substance : les conséquences en sont terribles.

Une comédie horrifique satirique réalisée et écrite par une Française, et qui apparaît comme une sorte de relecture du Portrait de Dorian Gray, mâtinée de Jekyll & Hyde, de La mort vous va si bien et d'un pacte avec le diable, passée à la moulinette d'une body horror à la Cronenberg, saupoudrée d'une grosse dose de métaphore sur l'addiction, la chirurgie esthétique (voire même la maternité ?) et de message dénonce sur le sexisme, l'âgisme, etc, de l'industrie du spectacle.

Le tout dans un emballage volontairement clinquant, saturé, extrèmement racoleur, voire même clippesque, aux effets outrés : les critiques ont adoré, les spectateurs ont crié au génie... je reste légèrement plus mitigé.

Déjà parce que ce n'est pas ultra-subtil dans son propos (Dennis Quaid en producteur libidineux appelé Harvey, par exemple), et que le tout dure tout de même près de 2 heures 20 : une durée clairement excessive, qui dessert un peu ce script finalement très classique, et pas aussi choquant que ne le prétendent les médias (paradoxalement, alors que la situation dégénère et sombre dans le grotesque et gore, j'ai trouvé le film moins intéressant dans sa dernière ligne droite, alors qu'il se complaît dans ses effets et son latex).

Et puis même si je saisis tout à fait la métaphore sur l'addiction, et tout et tout, je trouve qu'il reste tout de même un problème fondamental dans toute cette histoire, un souci de motivation du point de vue d'Elisabeth, qui ne retire absolument rien de l'usage de cette Substance, et ce dès le début (les deux femmes sont totalement indépendantes, ne partagent pas leurs souvenirs, leur conscience, leur succès, bref, lorsqu'elle prend la Substance, Elisabeth n'a finalement absolument rien à y gagner).

Narrativement, le film est ainsi un peu frustrant et brouillon, le développement des personnages est très limité, et même si les actrices se donnent totalement à leur personnage, et que le grand final est arbitrairement et absurdement gore et sanglant (ce qui est assez amusant, je dois dire), je garde une certaine réserve qui m'empèche de rejoindre les critiques extatiques et dithyrambiques qui fleurissent dans la presse.

3.75/6 (si on voulait faire un mauvais jeu de mots, on dirait que le film privilégie souvent la forme au fond... style over substance)

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Daddy's Head (2024)

Publié le 29 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, Science Fiction, UK, Review, Shudder

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

Daddy's Head (2024) :

Après la mort de son époux architecte, Laura (Julia Brown) hérite de leur maison dans les bois, une luxueuse demeure isolée, et de la garde de James (Charles Aitken), son beau-fils qui ne l'a jamais vraiment acceptée. Rongée par le chagrin, noyant sa tristesse dans l'alcool, et totalement dépourvue d'instinct maternel, Laura sombre... jusqu'à ce qu'une étrange forme de vie émerge de la forêt, arborant l'apparence du père de James, et tentant d'amener ce dernier à le suivre.

Un film Shudder qui utilise une fois de plus le deuil et le chagrin (un de plus !) pour donner un second niveau de lecture à son récit, un récit lorgnant sur un mélange de conte de fées et de rencontre extraterrestre, sans jamais se prononcer réellement dans une direction ou une autre.

Ça se regarde sans passionner, ça rappelle fortement The Babadook, mais il y a un certain problème de caractérisation, avec des personnages peu attachants : Laura est constamment en larmes et alcoolisée, le petit James fait la tête, et tout ça ne parvient pas à impliquer le spectateur dans ce mélodrame familial qui vire au film de monstres. D'ailleurs, pour être tout à fait franc, on passe plus de temps à se demander si le pauvre chien va s'en sortir (spoiler : ce n'est pas le cas) que si les humains vont survivre.

Quant à la bestiole, pour le peu qu'on en voit, elle est assez réussie... mais à part un bruit ou un mouvement dans la pénombre, ici ou là, et la confrontation finale de quelques instants, dans l'obscurité, ça manque de nerf, de moyen, et d'efficacité.

Et puis l'ouverture du film sur le gamin désormais ado qui revient sur les lieux du drame a tendance à trop limiter les enjeux du récit.

2.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Hellboy : The Crooked Man (2024)

Publié le 28 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Comédie, Thriller, USA, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

Hellboy - The Crooked Man (2024) :

Dans les années 50, alors qu'ils transportaient en train une créature démoniaque, Hellboy (Jack Kesy) et Bobby Jo Song (Adeline Rudolph), deux agents du BPRD, doivent poursuivre l'entité dans les bois des Appalaches sauvages. Mais là, rapidement, ils se trouvent embarqués dans une sombre affaire de sorcellerie et, avec Tom Ferrell (Jefferson White), ils doivent affronter l'Homme tordu, un être maléfique qui contrôle cette région.

Probablement parce que j'ai moins de vénération pour les Hellboy de Guillermo Del Toro que la majorité des critiques, j'attendais ce reboot avec une certaine curiosité, mêlée d'appréhension : une troisième version de la franchise, réalisée par l'un des deux réalisateurs des Hyper tension avec Statham (aussi co-réalisateur de Jonah Hex, de Ghost Rider 2 et de Mom and Dad), et coécrite par lui, par Christopher Golden et Mike Mignola en personne, une production semi-indépendante sans vedette, avec un budget beaucoup plus limité, et un désir de retour aux sources vers l'horreur plus prononcée... il y avait de quoi être intrigué, tout en restant prudent.

Et les retours de la presse n'ont pas été tendres avec ce métrage, directement sorti en VOD dans de nombreux pays.

Pourtant... j'ai trouvé ça très agréable. Pendant une grosse heure, du moins.

Oui, c'est plein de petits défauts et de limites imposées par le budget, oui, Jack Kesy n'a pas la carrure ou le charisme nécessaires pour supplanter Ron Perlman ou même David Harbour à l'écran (et son maquillage est moins abouti) et oui, la dernière ligne droite du métrage (tout le climax, en fait) ne fonctionne pas vraiment, beaucoup trop en mode cache-misère dans l'obscurité pour être agréable à suivre, mais durant cette première heure de film, l'approche "horreur american gothic", avec rednecks poisseux, bois sinistres, musique grinçante, visions étranges, etc ne m'a pas déplu, loin de là.

Certes, tout ça a ses limites, notamment en terme de rendu à l'écran de certains effets, mais l'atmosphère est présente, pesante, intense et menaçante, et cette plongée dans la sorcellerie paysanne est plutôt intéressante.

Après, dommage que toute la fin soit assez plate, comme je le disais plus haut, et que le script semble parfois un peu décousu... mais je redoutais bien pire.

3.5/6 

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