Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #police academy catégorie

Critique éclair #060 - SEMAINE POLICE ACADEMY - Police Academy 7 : Mission à Moscou (1994)

Publié le 11 Août 2024 par Lurdo dans Action, Comédie, Critiques éclair, Policier, USA, Review, Police Academy, Cinéma

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Police Academy 7 : Mission à Moscou (Police Academy : Mission to Moscow - 1994) :

Pour aider la police russe à arrêter Konali (Ron Perlman), un mafieux, Lassard et une poignée de ses officiers partent pour Moscou...

Ultime Police Academy de la franchise, ce PA7 donne le ton dès ses premières images, où un présentateur tv joue à un jeu en couleurs sur une Game Boy originale... sans cartouche, et éteinte. Et surjoue comme s'il venait de prendre du crack.

Tout de suite, le public visé est évident - les enfants amateurs de jeux vidéos - et tout le film semble viser cette tranche démographique, avec ce que ça implique d'approximations et de manque de rigueur : post-synchro bancale rajoutant des gags là où il n'y en avait pas, bruitages de cartoon pendant tout le film, gags éventés et puérils, slapstick peu inspiré, Russes clichés au possible (mention spéciale aux trois policiers russes, acrobates, et s'exprimant en onomatopées façon Stooges), personnages qui parlent tout seuls pour faire avancer l'intrigue, et pire que tout, un rythme impossiblement lent et fainéant.

Dix ans après la sortie du premier opus, probablement le moins bon de toute la franchise, d'autant que la distribution s'étiole encore un peu plus, avec un seul ajout (Charlie Schlatter) dans le rôle de Mahoney/Nick Lassard, et encore plus de personnages portés disparus.

1.5/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

commentaires

Critique éclair #059 - SEMAINE POLICE ACADEMY - Police Academy 6 : S.O.S. Ville en état de choc (1989)

Publié le 10 Août 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Action, Thriller, Policier, USA, Review, Police Academy

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Police Academy 6 : S.O.S. Ville en état de choc (Police Academy 6 : City under Siege - 1989) :

Pour aider la brigade de Lassard, dépassée par une série de braquages dans le quartier de Wilson Heights, les officiers de l'Académie de Lassard arrivent en ville, et mènent l'enquête...

Le scénariste du précédent Police Academy remet le couvert, et perfectionne sa formule : une intrigue de fond plus développée et structurée, étendue sur toute la durée du film, saupoudrée de gags plus ou moins probants.

Ici, on retrouve la team habituelle (toujours sans Mahoney, Zed ou Sweetchuck), agrémentée de caméos de la grand-mère amie de Tackleberry et de Fackler (toujours aussi gaffeur, avec plusieurs séquences de slapstick improbable), et un trio de méchants caricaturaux chapeautés par Gerrit Graham, des méchants qui servent d'obstacles à chacun des trois principaux policiers - un grand costaud pour un duel avec Hightower, un acrobate agile pour un combat d'arts martiaux avec Jones, et un tireur d'élite pour Tackleberry.

Et ces antagonistes donnent un peu de cohésion au film, un film à la fois plus cartoonesque et plus sérieux (dans son action), plus maîtrisé, et paradoxalement une vraie comédie policière (en cela qu'il y a une enquête, un mystère, et des gags autour), plutôt qu'une comédie avec des policiers (comme l'était la majorité des films de la franchise).

Alors certes, comme dans le film précédent, cela rend le film un peu moins drôle et décomplexé, et ça change le rythme du récit, mais j'ai probablement préféré ce sixième opus à tous les films le précédant, à l'exception du premier.

3.25/6 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

commentaires

Critique éclair #058 - SEMAINE POLICE ACADEMY - Police Academy 5 : Débarquement à Miami Beach (1988)

Publié le 9 Août 2024 par Lurdo dans Comédie, Action, Critiques éclair, Policier, USA, Review, Cinéma, Police Academy

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Police Academy 5 - Débarquement à Miami Beach (Police Academy 5: Assignment Miami Beach - 1988) :

Parce qu'il est arrivé à l'âge de la retraite, et qu'il doit recevoir un prix saluant l'ensemble de sa carrière, Lassard et un groupe de ses officiers partent pour Miami, pour y assister à un congrès de policiers. Mais en chemin, Lassard entre sans le savoir en possession des diamants volés par un trio de malfrats menés par Tony (René Auberjonois), qui vont tout faire pour les récupérer...

Mouais, à ce point de son existence, la franchise est asthmatique, et une grosse partie du cast ne rempile pas pour un opus qui fait très "payons des vacances au soleil à nos acteurs pour les inciter à revenir" écrit et réalisé par des faiseurs en provenance du petit écran.

Pourtant, il y a du bon, dans ce PA 5 : une grosse partie du scénario se concentre sur Lassard, qui n'est plus grabataire, mais est plus que jamais dans le moule de Frank Drebin ; il y a une intrigue de fond qui se développe depuis le début du film jusqu'à sa conclusion ; et la scène d'action finale dans les Everglades, si elle est un peu redondante avec la poursuite en scooter des mers du 3, n'est pas désagréable.

Mais pas de Mahoney (remplacé par le neveu de Lassard, aux lignes de dialogues clairements écrites pour Mahoney), pas de Sweetchuck, pas de Zed, pas beaucoup de gags drôles ou originaux, des méchants qui cabotinent, et un public visé clairement de plus en plus jeune = un cinquième volet pas plus convaincant que le précédent, et un peu plat et mollasson sur la durée.

2.5/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

commentaires

Critique éclair #057 - SEMAINE POLICE ACADEMY - Police Academy 4 : Aux armes citoyens (1987)

Publié le 8 Août 2024 par Lurdo dans Comédie, Action, Cinéma, Critiques éclair, Policier, USA, Review, Police Academy

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Police Academy 4 - Aux armes citoyens (Police Academy 4 : Citizens on Patrol - 1987) :

Afin de soulager ses forces de police qu'il estime surmenées, Lassard met en place un programme citoyen de formation des civils aux tâches de base du maintien de l'ordre. De nombreuses personnes rejoignent alors l'Académie pour prendre part à ce programme intitulé COP, tandis que Harris (GW Bailey), lui, fait son grand retour, remplaçant temporairement Lassard à la tête de l'Académie, le temps d'un colloque international...

Le scénariste du faiblard PA3 remet le couvert, et cette fois-ci, on sent qu'il est à bout de souffle et d'inspiration, tant l'ensemble du film est plat et redondant : à nouveau une nouvelle fournée de recrues incompétentes et sous-développées (il n'y a que la grand-mère sympathisant avec Tackleberry qui s'en sort, ainsi que la photographe dont Zed s'éprend), à nouveau un récit sans réel scénario hormis une suite de gags plus ou moins probants, des personnages principaux et secondaires toujours plus sous-exploités (Sharon Stone a trois lignes de dialogues et ne sert à rien, Lassard devient gâteux), du bricolage en post-production (la chanson-titre du film, insérée à l'arrache sur des images de Mahoney et Jones en train de chanter tout autre chose en voiture) et un film mollasson qui culmine dans une grande scène d'action improbable mêlant gang de ninjas, duel de biplans et ballons.

La franchise commence à être vraiment en bout de piste, le rythme de production annuel commence à épuiser les acteurs, et il reste encore trois films : je ne suis pas optimiste.

2.5/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

commentaires

Critique éclair #056 - SEMAINE POLICE ACADEMY - Police Academy 3 : Instructeurs de choc (1986)

Publié le 7 Août 2024 par Lurdo dans Action, Comédie, Critiques éclair, Policier, USA, Review, Police Academy, Cinéma

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Police Academy 3 - Instructeurs de choc (Police Academy 3 : Back in Training - 1986) :

Parce que le gouverneur a décidé de fermer l'une des deux académies de police de l'état - celle de Lassard ou celle, militaire, de Mauser -, les anciens de l'Académie Lassard reviennent au bercail pour sauver leur établissement. Ils endossent ainsi le rôle d'instructeurs, avec de nouvelles recrues toujours plus excentriques, dont Zed (Bobcat Goldthwait), Mr. Sweetchuck (Tim Kazurinsky), le beau-frère de Tackleberry (Andrew Paris), Nogata (Brian Tochi) ou encore Violet (Debralee Scott), la femme de Fackler.

Les Police Academy continuent d'être produits à la chaîne, un par an, depuis le succès du premier opus, et ici, on revient aux bases de la franchise, puisque l'on renoue avec le cadre de l'Académie, que l'on fusionne les antagonistes des premier et deuxième films, et que l'on mélange les éléments les plus mémorables de ces deux métrages, pour proposer une sorte de redite du premier volet.

Il y a en effet énormément de renvois à ce premier volet, que ce soit au niveau des personnages, des situations, des gags, au point que le film donne l'impression de l'une de ces suites tournées 20 ans après un gros succès, qui réunit le cast et joue plus sur la nostalgie et le fanservice que sur l'originalité. 

Sauf que là, on n'est pas 20 ans après l'original, mais moins de 2 ans et que toutes les références sont loin de fonctionner.

Les nouveaux élèves de l'Académie sont en effet parfois trop similaires à ceux du film de 1984 et sous-développés (la femme de Fackler, le boursicoteur), le script se plie en quatre pour placer une référence ou une autre (le Blue Oyster) et plus que jamais, le film ressemble fréquemment à un patchwork approximatif de gags mis bout à bout sans réel scénario - le fruit du travail du réalisateur du film précédent, et de celui qui scénarisera plus tard Alarme Fatale.

Ce Police Academy 3 est donc assez frustrant et décousu, donnant une impression fréquente de déjà vu, et remplissant ses 80 minutes avec une grosse course-poursuite en scooters des mers qui occupe le dernier quart d'heure, poursuite spectaculaire, bien qu'un peu longuette et bourrée de faux raccords.

Et pourtant... je n'ai pas trouvé ça pire que le précédent, notamment parce que les acteurs s'amusent bien, que le duo Zed/Sweetchuck fonctionne à la perfection, et que certains des acteurs les plus sympathiques du lot ont plus à faire ici.

Pas particulièrement bon, mais ça reste stable.

2.75/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

commentaires

Critique éclair #055 - SEMAINE POLICE ACADEMY - Police Academy 2 (1985)

Publié le 6 Août 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Policier, Action, USA, Review, Police Academy

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Police Academy 2 (Police Academy 2 - Their First Assignment - 1985) :

Parce que la ville est sous le joug d'un dangereux gang mené par le mystérieux et déjanté Zed (Bobcat Goldswaith), Pete (Howard Hesseman), le frère du Commandant Lassard, demande de l'aide à ce dernier, qui lui envoie six de ses recrues les plus récentes : Mahoney, Hightower, Tackleberry, Jones, Fackler et Hooks. Mais ces nouveaux officiers doivent s'intégrer dans la brigade du mesquin Lieutenant Mauser (Art Metrano) et de son sbire idiot Proctor (Lance Kinsey)...

Après le succès inattendu du premier Police Academy, voici venir une suite écrite et tournée dans la précipitation, et sortie moins d'un an après le premier volet : on ne voit pas le budget accru (au contraire, les extérieurs font souvent factices et cheaps, et les mêmes figurants reviennent encore et encore à l'écran), la moitié du cast original ne rempile pas (George Gaynes, notamment, fait à peine plus d'un caméo dans deux ou trois scènes), l'équipe créative est remplacée par le duo de scénaristes d'Un Prince à New-York 1 et 2, le scénario est un peu mollasson, la bande originale est absente et/ou recyclée de l'original, la fin du film est catapultée, bref, c'est faiblard.

Certains points fonctionnent bien, cela dit, comme Proctor et Mauser, qui remplacent assez bien Harris et ses sbires ; la romance de Tackleberry est amusante ; et Zed et Sweetchuck sont des ajouts plutôt efficaces à la distribution. Mais dans l'ensemble, c'est un gros cran en dessous, et le cadre urbain enlève un peu du côté potache de l'Académie.

2.75/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

commentaires

Critique éclair #054 - SEMAINE POLICE ACADEMY - Police Academy (1984)

Publié le 5 Août 2024 par Lurdo dans Comédie, Action, Critiques éclair, Policier, USA, Review, Police Academy, Cinéma

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Police Academy (1984) :

Lorsque le maire de la ville décide d'étendre les critères d'admission à l'Académie de police, des candidats de tous horizons rejoignent cette institution et tentent de se former, sous les ordres du mesquin et de l'autoritaire Lieutenant Harris (G.W. Bailey). Il y a là Mahoney (Steve Guttenberg), un glandeur bon-à-rien qui tente de se faire renvoyer ; Karen (Kim Cattrall), une fille de bonne famille qu'il tente de séduire ; Hightower (Bubba Smith), un géant afroaméricain ; le rondouillard Leslie Barbara (Donovan Scott) ; Larvell (Michael Winslow), baratineur et bruiteur ; George Martin (Andrew Rubin), séducteur latino ; Tackleberry (David Graf), passionné d'armes et en quête d'action ; Fackler (Bruce Mahler), maladroit ; Hooks (Marion Ramsey), timide et hésitante ; et Blankes (Brant von Hoffman) et Copeland (Scott Thomson), deux lèche-bottes qui deviennent les sous-fifres de Harris.

Retour sur la franchise des Police Academy, une franchise comique incontournable des années 80 co-créée par Pat Proft (co-scénariste sur l'immense majorité des films des ZAZ), que je n'ai pas revue depuis la fin de l'ère des VHS, et à propos de laquelle je redoutais le pire avant d'en attaquer le revisionnage.

Heureusement, pour ce premier opus en tout cas, ça n'a pas trop mal vieilli. Bon, il y a des scories aujourd'hui problématiques (le côté légèrement racoleur, et toute l'homophobie ordinaire de certains des personnages, très 80s - paradoxalement, la visite dans le bar gay rempli de leather daddys passe plutôt bien et est assez soft), quelques gags balourds, mais dans l'ensemble, ça se regarde plutôt bien, notamment grâce à une distribution très sympathique et attachante.

Certes, tout le monde n'a pas droit à un développement égal, et la réalisation et le montage sont parfois un peu approximatifs (non seulement c'est un premier long-métrage du réalisateur, mais en plus ce dernier, issu du monde de la télévision, a coupé bon nombre de séquences et de gags du script original, qu'il ne trouvait pas assez subtil et intelligent) - mais difficile de ne pas voir un côté Frank Drebin dans ce bon vieux Lassard, et le thème musical est tellement mémorable que le tout reste très sympatoche, une comédie potache et décomplexée promouvant la diversité dans les forces de police.

4/6 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

commentaires