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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #oktorrorfest catégorie

Halloween Oktorrorfest 2018 - 33 - Delirium (2018)

Publié le 19 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Horreur, Halloween, Fantastique, Drame, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur....

Delirium :

Récemment relâché de l'asile psychiatrique où il était enfermé depuis bien des années, Tom (Topher Grace) s'installe dans le manoir familial dont il vient d'hériter, et où il est assigné à résidence, surveillé à distance par un officier de probation hostile et autoritaire (Patricia Clarkson). Mais rapidement, Tom commence à avoir des visions de son père décédé, et plus il explore la demeure familiale, plus les secrets enfouis de son passé remontent à la surface...

Un film de maison hantée/d'hallucinations produit par Blumhouse, avec le réalisateur du remake de La Dernière Maison sur la Gauche et +1 derrière la caméra, et le scénariste de Cell Phone (et de La Dernière Maison...) à l'écriture.

Avec Topher Grace dans le rôle titre (plutôt juste, même si pour quelqu'un sortant tout juste de l'asile, il est dans une forme olympique), Callan Mulvey dans celui de son frère, et des personnages féminins assez quelconques - Genesis Rodriguez en love interest rebelle mais insipide, et Patricia Clarkson en officier de probation violent et intraitable.

Et là, on tombe sur un des problèmes majeurs du film : non seulement le spectateur ne peut rien prendre de ce qui se produit à l'écran pour argent comptant (forcément, dès la première scène à l'hôpital, on t'explique que le personnage souffre d'hallucinations, donc le spectateur se méfie de tout), mais en plus, Patricia Clarkson n'est jamais crédible dans son rôle de fliquette badass et brutale.

Ajoutez à cela un rythme mollasson, des rebondissements improbables (quand le film se décide enfin entre hallucinations et réalité, c'est pour sombrer dans le grand n'importe quoi), et des moments ratés qui tentent de faire dans l'horreur asiatique (la vision dans l'écran de tv) ou dans les jump scares télégraphiées, et on se retrouve avec un métrage qui tombe totalement à plat, et qui a été sacrifié (à raison) par le studio sous la forme d'une sortie vidéo en catimini. 

1.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 31 - Dummie la Momie et le Tombeau d'Achnetut (2017)

Publié le 18 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Aventure, Jeunesse, Hollande

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Dummie la Momie et le Tombeau d'Achnetut (Dummie de Mummie en de tombe van Achnetoet) :

Après avoir gagné 10000€ en vendant l'un de ses tableaux, Dummie (Yahya Gaier) décide de partir en vacances en Égypte, dans son pays natal, pour rendre visite au tombeau de ses parents. Après quelques réticences, Klaas (Roeland Fernhout), Gus (Julian Ras) et Miss Friek (Jennifer Hoffman) acceptent de l'accompagner, et la petite bande décide alors de tenter de retrouver le trésor perdu d'Achnetut, enfoui depuis plus de 4000 ans...

Troisième épisode des aventures de Dummie la momie, après un premier épisode appartenant au registre de la comédie familiale gentillette, et un second épisode mis en chantier de manière précipitée, et nettement plus décousu ; on retrouve les mêmes interprètes dans les rôles principaux de la momie, de Gus et de son père, on retrouve le même ton global, et, pour changer un peu de la Hollande, on part à l'aventure en Égypte.

Enfin, une Égypte de studio, propre et bien nettoyée, ce qui se remarque malheureusement beaucoup trop, malgré quelques intérieurs/extérieurs marocains. Ajoutez à cela un humour un peu plus scato (diarrhées et étrons massifs sont au rendez-vous), et une structure toujours aussi décousue, qui peine à vraiment intéresser le spectateur, et voilà, encore un chapitre assez oubliable des mésaventures de Dummie la momie.

Les seuls éléments un tant soit peu intéressants, ici, sont la bande originale, qui renoue un peu avec celle du premier film (et qui parodie brièvement Catch Me If You Can de John Williams), et quelques moments touchants, vers la fin du film, lorsque Dummie est "face" à ses parents.

Mais dans l'ensemble, bof.

2.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 30 - La Malédiction Winchester (2018)

Publié le 18 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, Histoire, Biographie, Drame, Thriller

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La Malédiction Winchester (Winchester) :

Sarah Winchester (Helen Mirren), héritière de la fortune Winchester, est persuadée d'être hantée par les esprits des victimes des armes vendues par feu son époux. Pour y remédier, elle a ordonné la construction d'un manoir immense et à l'architecture improbable, où elle vit en compagnie de sa nière (Sarah Snook) et de son fils, ainsi que de son personnel de maison. Mais le conseil d'administration de l'entreprise s'inquiète des dépenses de leur partenaire, et demande au Dr. Price (Jason Clarke) de faire passer une évaluation psychologique à Sarah...

Un long-métrage réalisé par les frères Spierig (réalisateurs de Jigsaw et de Predestination), et qui s'avère d'un ennui confondant, malgré une reconstitution historique pas désagréable, et la présence d'une Helen Mirren toujours partante pour se donner pleinement à ses rôles.

Le vrai problème, c'est qu'il n'y a pas une once de tension et de suspense dans ce film, tant la mise en scène et l'écriture téléphonent systématiquement les rares moments supposés faire peur au spectateur.

Pire : les réalisateurs échouent à créer la moindre ambiance ou la moindre atmosphère dans cette bâtisse pourtant étrange, avec une narration molle et insipide qui ne parvient pas à donner de l'intérêt à ce qui se déroule à l'écran.

Winchester est donc un ratage quasi-complet, qui n'est sauvé que par l'interprétation de ses acteurs, et par sa direction artistique honorable : c'est peu.

1.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 29 - Zombies (2018)

Publié le 17 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, Disney, Musique, Jeunesse, Comédie

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Zombies (Z-O-M-B-I-E-S) :

Dans la petite ville de Seabrook, les humains vivent aux côtés de Zombies pacifiques depuis un incident chimique 50 ans plus tôt. Mais la ségrégation bat toujours son plein, et lorsqu'un groupe de jeunes zombies intègre le lycée, cela ne se passe pas sans anicroches, notamment pour Zed (Milo Manheim), zombie rêvant d'intégrer l'équipe de football, et Addison (Meg Donnelly), apprentie-cheerleader, qui sont épris l'un de l'autre.

Je le mentionnais en parlant des Descendants, mais Disney a totalement abandonné l'idée de produire des D-Coms d'Halloween, alors que c'était, pendant près d'une vingtaine d'années, un incontournable du Disney Channel.

En 2017, il en a été de même, et Zombies (adaptation d'un pilote de série avortée intitulée Zombies & Cheerleaders, produit en 2011, au sommet de la vague zombies, et peu de temps après les High School Musical) a donc été diffusé... deux jours après la Saint Valentin. Certes. Il ne faut pas chercher à comprendre, je crois.

Zombies, donc, est une sorte de Roméo & Juliette à la sauce mort-vivant, ou pour être plus exact, c'est un mélange très clair de Hairspray (même métaphore, même environnement, même déroulement), des Descendants (mêmes producteurs, même postulat), des chorégraphies modernes des Step Up (même chorégraphe), et de High School Musical, forcément.

Alors, DCom oblige, on se retrouve avec pas mal des clichés habituels du genre, depuis la distribution (la jolie héroïne, le héros comique mais pas trop, la petite sœur, la rebelle, l'idiot, le méchant un peu efféminé, la meilleure copine rondouillarde et afro-américaine...), en passant par le maquillage des zombies (plus proches du Joker - cheveux verts et grosses cernes - que de morts-vivants), et les chansons tour à tour insipides ou lorgnant sur un style Hamiltonien.

Mais ce n'est pas forcément désagréable à regarder : les chorégraphies sont efficaces, les deux acteurs principaux ne sont pas mauvais, et il y a en prime un propos très approprié, en ces temps de Trump, sur l'intégration, la tolérance, et l'inutilité d'un mur pour repousser "l'Autre".

Bref, je ne vais pas noter, n'étant pas du tout le public visé, mais je regrette néanmoins que le film ait été sacrifié à la sortie de l'hiver, alors qu'il aurait tout à fait eu sa place en octobre.

?/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 28 - Annabelle 2 : La Création du Mal (2017)

Publié le 17 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Fantastique, Horreur, Halloween, Thriller, Drame, Jeunesse

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Annabelle 2 - La Création du Mal (Annabelle - Creation) :

Bien des années après la mort tragique de sa fille (Samara Lee), Samuel Mullins (Anthony LaPaglia) et son épouse cloîtrée (Miranda Otto) décident d'accueillir dans leur immense demeure de jeunes orphelines (Lou Lou Safran, Tayler Buck, Philippa Coulthard, Grace Fulton & Lulu Wilson) et la bonne sœur (Stephanie Sigman) qui veille sur elles. Mais rapidement, la curiosité de Janice (Talitha Bateman), une fillette handicapée, prend le dessus, et elle découvre une étrange poupée dissimulée dans un passage secret d'une pièce abandonnée... une poupée qui, dès sa libération, réveille un esprit maléfique qui s'en prend aux habitants de la maison.

Pour être totalement franc, je n'ai aucun souvenir du premier Annabelle, tourné par le responsable de I Wish, de Mortal Kombat Annihilation et de Butterfly Effect 2, catapulté réalisateur de ce spin-off de la série des Conjuring (série de films déjà hautement surestimée à mon goût).

Ou plutôt, pour être totalement exact, je me souviens n'être jamais arrivé à la fin du premier film, un film généralement considéré comme très médiocre par la critique et par les spectateurs.

Autant dire que la seule raison m'ayant motivé à tenter cette suite (du réalisateur de Dans le Noir / Lights Out) est sa distribution et la bonne réputation (relative) qu'elle a auprès des amateurs de genre ayant détesté l'original.

Et je dois dire qu'à ma grande surprise, ce second épisode - en fait une préquelle qui réécrit les origines de la poupée Annabelle -  s'est avéré une bonne surprise.

Je ne sais pas si c'est dû au postulat de départ, à l'environnement, aux personnages ou à leurs interprètes assez attachantes (content de revoir passer Philippa Coulthard, et la petite Talitha Bateman est excellente), mais j'ai tout de suite accroché à cette histoire finalement assez classique, en soi, mais bien menée.

La réalisation sobre mais efficace (dans l'ensemble, il y a de jolis cadrages et d'intéressants jeux de profondeur de champ, et ce malgré quelques moments où le réalisateur se regarde un peu filmer) aide aussi beaucoup à rendre le tout sympathique.

On regrettera néanmoins le sous-jeu de LaPaglia, une Miranda Otto sous-exploitée, et quelques effets un peu ratés (je pense notamment au moment où l'esprit de la fillette semble prise d'une poussée de croissance), ainsi que, forcément, cette poupée toujours aussi peu crédible visuellement (c'est un problème de design : à trop tenter de la rendre menaçante, ils ont fini par la rendre tout simplement irréaliste ; c'est d'autant plus flagrant lorsque la véritable Annabelle fait une petite apparition à la fin du film).

Mais dans l'ensemble, je n'en attendais rien, et j'ai pourtant trouvé le tout des plus regardables, un peu l'équivalent de Ouija 2 par rapport à Ouija.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 27 - A Little Bit Zombie (2012)

Publié le 17 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Horreur, Halloween, Fantastique, Comédie, Canada, Romance

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A Little Bit Zombie :

Steve (Kristopher Turner) est sur le point d'épouser Tina (Crystal Lowe), une jeune femme particulièrement maniaque et autoritaire, et le couple passe un dernier week-end en compagnie de la soeur de Steve, Sarah (Kristen Hager), et de l'époux de celle-ci, Craig (Shawn Roberts). Là, cependant, il est piqué par un moustique contaminé par le sang d'un zombie, et rapidement, Steve commence à avoir des envies de cervelle....

Une comédie indépendante canadienne à très petit budget, financée de manière participative, et qui s'avère une farce absurde et amusante ne se prenant jamais au sérieux.

La réalisation est basique, l'interprétation volontairement forcée et en roue libre, et les effets sont approximatifs, mais dans l'ensemble, c'est agréablement absurde et décomplexé, et toute la distribution (y compris Stephen McHattie) s'en donne à coeur joie, quitte à en faire occasionnellement trop.

Un petit film gentillet et distrayant, qui ne restera cependant pas forcément dans les mémoires.

3.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 26 - Cargo (2017)

Publié le 16 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, Drame, Thriller, Netflix, Australie

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Cargo :

Contaminé, avec 48 heures à peine à vivre avant de se transformer en zombie sanguinaire, Andy (Martin Freeman) traverse l'Australie à pied avec sa fille Rosie, pour espérer trouver un nouveau foyer à celle-ci, avant qu'il ne soit trop tard. En chemin, il croise une fillette aborigène (Simone Landers) lancée dans sa propre quête, afin de sauver son père contaminé...

Film d'infectés australien adapté d'un court-métrage, Cargo s'avère une semi-réussite, un poil longuette et languissante (le ralenti omniprésent sur les cinq dernières minutes, par exemple, était inutile), et souffrant de rebondissements assez télégraphiés et prévisibles... mais Martin Freeman porte littéralement le film (et sa "fille" adorable) sur ses épaules, et se démène pour faire fonctionner le tout.

On pense un peu à These Final Hours, un peu à du Peter Weir pour tout ce qui est en rapport avec la spiritualité et le peuple aborigène, et dans l'ensemble, l'atmosphère mélancolique, les paysages australiens et l'interprétation excellente de Freeman font que ça se regarde sans problème, mais sans toutefois vraiment dépasser ce statut de "sympa sans plus".

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 25 - Hellraiser : Judgment (2018)

Publié le 16 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Horreur, Halloween, Fantastique, Thriller, Policier, Religion

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Hellraiser X - Judgment :

Trois inspecteurs de police (Damon Carney, Randy Wayne & Alexandra Harris) font équipe pour enquêter sur le Précepteur, un tueur en série cruel et religieux aux méthodes des plus brutales...

Tourné en même temps que Children of the Corn : Runaway, dans la même ville/région, par le même producteur, avec des seconds rôles en commun (John Gulager joue même l'Assesseur obèse des Cénobites), et un budget tout aussi minuscule, pour des raisons identiques de droits arrivant à expiration, cet Hellraiser : Judgment (le dixième épisode de la franchise) est réalisé, écrit et interprété (dans le rôle de l'Auditeur) par Gary J. Tunnicliffe, vrai fanboy des personnages, scénariste du calamiteux Hellraiser IX : Revelations, et responsable des effets spéciaux de Feast et de la saga Hellraiser depuis le troisième épisode.

Difficile d'en attendre grand chose, pour être franc, et dès le premier quart d'heure, grandement déconnecté du reste du film, on comprend qu'on va avoir droit à un métrage qui comprend totalement de travers le concept des Cénobites, en en faisant les représentants d'un Enfer à la fois bureaucratique et glauque (du grotesque façon Silent Hill plutôt que Barker), en opposition à un Paradis quelconque, plutôt que les entités hédonistes amorales et absolues telles que Barker les avait conçues.

Un problème récurrent dans la saga, depuis le deuxième épisode, et qui a même fini par contaminer rétroactivement les écrits de Clive Barker (cf les Scarlet Gospels et leur Pinhead démoniaque embarqué dans une intrigue calamiteuse avec le cadavre de Lucifer, etc), un Barker qui n'en a vraiment plus rien à faire de ses Cénobites, et cherchait simplement un moyen de les tuer pour passer à autre chose.

Bref. La suite du film ne fait rien pour rassurer, puisqu'on retombe alors dans une vague repompe du schéma désormais récurrent des "suites" Hellraiser produites par Dimension : une intrigue d'enquêteur (ici, encore une histoire de serial killer biblique à la Seven, dont le film partage la photo jaunâtre et poisseuse) qui tombe sur le cube magique dans le cadre de ses investigations, et rencontre les Cénobites, avec un résultat forcément dramatique.

Les 3/4 du film sont ainsi une enquête policière générique et ultra-prévisible, entrecoupée d'inserts sur Pinhead sur son trône, et de moments où les deux réalisateurs, Tunnicliffe et Gulager, cabotinent, avec trois figurantes à moitié nues dans un coin de la pièce. On notera un caméo de Heather Langenkamp, qui est bien loin de Freddy Krueger, et on aura du mal à ne pas pousser un soupir atterré en voyant débarquer un "ange" (une blonde façon porn-star californienne, avec veste blanche moulante portée sans soutien-gorge) pour s'opposer aux Cénobites de Pinhead.

Sans même parler de la toute fin déplorable, avec un Pinhead qui massacre l'ange sans effort et est puni par Dieu, qui l'envoie sous forme humaine sur Terre, en SDF. *soupir*

Formellement meilleur que le précédent, mais le massacre de la mythologie des Cénobites est épuisant.

1.75/6    

(mention spéciale à la page Wikipedia du film, qui est presque plus détaillée et complète que celle de n'importe quel autre métrage plus connu, et ressemble par moments à des semi-excuses en filigrane du réalisateur, supposément victime d'un studio ne comprenant pas la franchise Hellraiser)

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 24 - Children of the Corn : Runaway (2018)

Publié le 16 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Drame, Thriller, Children of the Corn

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Children of the Corn - Runaway :

Rescapée du massacre de Gatlin, Ruth (Marci Miller) s'est enfuie, enceinte, et depuis lors, la jeune femme n'a de cesse de vivre sur la route avec son fils Aaron (Jake Ryan Scott), passant de petit boulot en petit boulot sans jamais se fixer. Jusqu'à ce qu'une panne automobile l'oblige à s'installer en tant que mécanicienne à Luther, une petite bourgade de l'Oklahoma, où elle sympathise avec Sarah (Mary Kathryn Bryant), serveuse du diner local. Mais rapidement, les visions menaçantes et les morts étranges se multiplient, et une fillette inquiétante semble tourner autour d'Aaron...

Énième tentative, par Dimension, de conserver les droits de la franchise Les Enfants du Maïs en produisant à la va-vite un métrage vaguement relié à l'un ou l'autre des épisodes précédents, ce COTC : Runaway a été tourné à la même période que Hellraiser : Judgment, supervisé par le même producteur, et est resté sur le banc de touche pendant deux bonnes années avant de sortir en vidéo.

Écrit par Joel Soisson (réalisateur et scénariste de COTC : Genesis), réalisé par John Gulager (qui ici est très loin de l'humour et de la déglingue des Feast), ce métrage tente à nouveau de vaguement s'inscrire dans la continuité des épisodes précédents (ici, le remake de 2009) et de changer de style, pour s'essayer à l'horreur quasi-psychologique, et au portrait d'une femme traumatisée et de son fils.

Étrangement, ça ne fonctionne pas trop mal, malgré un rythme vraiment contemplatif, et trois des quatre personnages principaux (l'héroïne, son fils, la serveuse - le garagiste, nettement moins) sont assez bien écrits et interprétés. Malheureusement, ça s'arrête là, puisque le déroulement des événements est assez convenu, que les effets numériques sont piteux (les giclées de sang, les corbeaux), que les seconds rôles sont assez mauvais, et qu'il n'y a pas grande tension à trouver ici.

Ce n'est donc pas particulièrement bon, mais... ce n'est pas aussi désastreux que certains des épisodes précédents, donc il y a du progrès.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 23 - Goal of the Dead (2014)

Publié le 15 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Horreur, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, France, Comédie, Sport, Drame, Thriller

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Goal of the Dead (première et deuxième mi-temps) :

Lorsque l'Olympique de Paris, un club majeur, arrive à Capelongue pour affronter l'équipe locale pour ce qui devait être un match gagné d'avance, ses joueurs ne se doutent pas qu'ils vont être les victimes d'une épidémie de rage, qui se propage à la vitesse de l'éclair dans le stade. Bientôt, un petit groupe de survivants - Samuel Lorit (Alban Lenoir), Idriss (Ahmed Sylla), Solène (Charlie Bruneau), Cléo (Tiphaine Daviot), et une poignée de supporters - tente d'échapper aux enragés avant qu'il ne soit trop tard...

Un long-métrage français qui lorgne fortement sur le format grindhouse, avec son récit découpé en deux moitiés, chacune confiée à un scénariste et à un réalisateur différent.

Et malheureusement, pour rester dans la métaphore sportive, l'essai n'est pas transformé, puisque le produit fini, d'environ deux heures, est affreusement inégal.

La première partie, réalisée par Benjamin Rocher, consiste en 85% de comédie semi-dramatique française sur le retour d'un joueur dans son village natal, et 15% d'enragés (principalement vers la fin de cette première "mi-temps"). Ce n'est pas particulièrement drôle, c'est énormément de mise en place et de présentation des personnages, et hormis quelques effets de montage et de zooms numériques pour accentuer les impacts, sur la fin, ainsi qu'une jolie atmosphère dans le stade enfumé, la réalisation est assez passe-partout.

Bref, une première moitié oubliable, qui aurait facilement pu être condensée en quelque chose de 20-25 minutes, et qui peine à surprendre, que ce soit dans sa mise en images ou dans son écriture (l'identité réelle de Cléo est ainsi particulièrement téléphonée).

La seconde moitié, réalisée par Thierry Poiraud (Atomik Circus), est tout l'inverse : principalement de l'action, du film de zombies et d'assiégés très classique, un peu plus comique que la première moitié, notamment grâce à Bruno Salomone, parfait en agent aux dents longues.

On note aussi une réalisation plus affirmée (ralentis et effets numériques lors de l'action) et beaucoup plus de dialogues humoristiques (notamment au niveau des rapports familiaux de Lorit), ce qui, étrangement, permet de remarquer une sorte de discontinuité au niveau de la caractérisation de certains personnages : le scénariste change, et la personnalité des personnages n'est plus exactement la même.

Idem pour les enragés, d'ailleurs, qui en première partie passaient tout leur temps à vomir sur les humains pour les contaminer, et là, dans cette seconde mi-temps, semblent tout simplement oublier de le faire quatre fois sur cinq pour préférer les massacrer brutalement.

Si cette seconde moitié de film s'avère plus rythmée et sympathique, malheureusement, elle a elle-aussi tendance à sous-exploiter tout son potentiel footballistique. Et ce n'est pas ce bref passage sur le terrain, à la toute fin, et cet affrontement final peu convaincant, qui empêchent le spectateur de quitter le film un peu déçu.

Déçu par un ensemble très inégal, par un potentiel partiellement inexploité, par une intrigue trop banale... bref, déçu.

2.75/6 (parce que c'est globalement assez bien interprété)

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 22 - Cold Skin (2017)

Publié le 15 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, France, Espagne, Histoire

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Cold Skin :

Sur une île perdue au milieu de l'océan se dresse un phare isolé. Dans ce phare, Gruner (Ray Stevenson), un naufragé solitaire, qui vit seul en compagnie d'Aneris (Aura Garrido), une créature étrange et aquatique aux allures de sirène. Lorsqu'un météorologue (David Oakes) arrive pour s'installer sur l'île, il découvre ainsi qu'il n'est pas seul... et que chaque nuit, une horde de créatures semblables à Aneris sort de l'océan pour prendre le phare d'assaut.

Un film franco-espagnol réalisé par Xavier Gens, et qui adapte un roman apparemment populaire et lorgnant très fortement sur un récit lovecraftien, avec peuple ancestral venu de l'océan, et narration en voix off du protagoniste.

Dans l'absolu, ce n'est pas mauvais du tout, c'est bien filmé, l'île désolée est convaincante, et les effets spéciaux (numériques et maquillages) sont réussis (bien que je trouve la direction artistique des créatures assez générique et peu mémorable).

À l'identique, c'est globalement bien interprété, notamment la créature (un rôle pourtant ingrat), et il se dégage de tout ça une ambiance vraiment appréciable... mais pendant tout le film, je me suis fait la remarque que ça aurait fait un bon segment anthologique, ou un bon épisode d'une série comme Masters of Horror.

Le problème, en fait, c'est qu'une centaine de minutes pour un tel récit, c'est un peu trop long : rapidement, on réalise que le rythme est mollasson, languissant et un peu trop contemplatif pour son propre bien, et on attend que les choses arrivent à leur conclusion naturelle, pas vraiment surprenante ou originale.

C'est loin d'être un désastre, c'est carré et très appliqué, mais ça aurait pu être mieux.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 21 - Bad Apples (2018)

Publié le 15 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Horreur, Halloween, Fantastique

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Bad Apples :

Le soir d'Halloween, une femme (Brea Grant) seule dans sa nouvelle maison reçoit la visite de deux jeunes filles masquées et réclamant des bonbons. N'ayant rien à leur proposer, elle laisse sa porte fermée, mais rapidement, il s'avère que les deux visiteuses sont des psychopathes sanguinaires, qui ont écumé la ville, et massacré tous ceux qui ont croisé leur chemin...

Un slasher basique, ultra-fauché (la prise de son est par moments désastreuse), amateur (quelques faux-raccords), et générique au possible, avec deux tueuses dont seuls les masques sont réussis, des crimes insipides et approximatifs, une distribution vraiment quelconque (malgré les efforts de Brea Grant dans le rôle principal) et 20 dernières minutes totalement plates et ratées (surtout le mur d'exposition de 10 minutes à la fin).

En résumé, aucun intérêt intrinsèque, à part quelques moments de dissonance musicale et quelques plans sympathiques (vue subjective de l'intérieur de... "la citrouille").

1/6

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2018 - Death Valley, saison 1 (2011)

Publié le 14 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Comédie, Documentaire, Policier, MTV

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, du 1er octobre à début novembre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Death Valley, saison 1 (2011) :

En Californie, dans la vallée de San Fernando, une équipe documentaire suit le quotidien de l'UTF (Bryan Callen, Charlie Sanders, Bryce Johnson, Caity Lotz, Tania Raymonde, Texas Battle), une brigade d'intervention récemment formée, et spécialisée dans la chasse aux vampires, zombies et loups-garous qui ont envahi la région un an plus tôt...

Une série MTV de 12 épisodes de 20 minutes à peine, conçue par un ancien de Scrubs, et par le chanteur et meneur du groupe Powerman 5000 (accessoirement frère de Rob Zombie, ce qui aide beaucoup à décrocher de tels projets), et qui présente les mésaventures d'une bande d'officiers pas très doués, sous forme de pseudo-documentaire façon Cops.

Du moins, en théorie, puisque le dispositif pseudo-documentaire, dans lequel les personnages s'adressent à l'équipe technique, que l'on voit à l'écran et dont on voit directement les images, n'est que très partiellement utilisé, quand il n'est pas tout simplement abandonné en cours de route, et ce dès le pilote : plus les épisodes passent, et plus les scènes "sans équipe technique" se multiplient, au point que l'on oublie fréquemment que cette série est aussi "l'histoire d'une brigade... et de l'équipe de tournage qui l'accompagne".

C'est d'ailleurs un peu le souci récurrent de cette première et unique saison : ça s'éparpille, c'est assez superficiel, et ça a fréquemment le postérieur entre deux chaises, jamais suffisamment drôle pour être une vraie comédie digne de ce nom, et jamais suffisamment dramatique ou tendu pour être une fiction fantastique prenante ou émouvante.

Ce n'est cependant pas faute d'essayer, puisque se développe, en filigrane, une sorte de fil conducteur opposant les officiers de la brigade à la communauté vampirique locale, qui exploite les zombies pour arriver à ses fins.

Malheureusement, si ce fil conducteur prend de l'importance à mesure que la saison avance, il reste trop ténu pour vraiment fonctionner. Et lorsque la saison s'achève sur un cliffhanger inexplicable, le spectateur n'est pas vraiment avancé...

Au rayon des qualités, cela dit, les scènes d'action et les maquillages sont plutôt sympathiques, malgré leur mise en images trahissant parfois des limites budgétaires que l'on devine sérieuses. Et, gros point fort de la série, sa distribution assure toujours le spectacle, que ce soit au niveau des personnages féminins forts, des hommes lourds mais tout de même semi-compétents, ou du chef de la brigade, formidable de bêtise et d'aplomb.

C'est bien ce cast attachant qui fait tout l'intérêt de cette série : avec son format court et très découpé, son budget limité, et sa réalisation un peu brute de décoffrage, on est parfois plus proche d'une web-série que d'une véritable série télévisée, et il manque ici une véritable unité de ton, et une intrigue de fond un peu plus développée, pour que le programme fonctionne vraiment.

Néanmoins, grâce à ses acteurs et à leurs personnages, on ne s'ennuie pas : la série reste agréable à regarder, elle parvient même à créer son petit univers, et l'on se plait à suivre les mésaventures de ces bras-cassés vraiment pas très doués.

Avec du recul, et malgré toutes mes réserves, je regrette tout de même que la série n'ait pas eu droit à une seconde saison, qui aurait peut-être corrigé certains des défauts du programme, et permis de trouver (et d'affirmer) un ton et une direction plus homogènes.

Dommage.

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 20 - Le Manoir (2017)

Publié le 12 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, France, YouTube

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Le Manoir :

À l'occasion du Nouvel An, un groupe d'amis (Natoo, Kemar, Mister V, Ludovik, Jérôme Niel, Vincent Tirel, Vanessa Guide, Delphne Baril, Baptiste Lorber, Lila Lacombe) se retrouvent pour faire la fête dans un vieux manoir... où rapidement, des événements mystérieux commencent à se produire.

Honnêtement, pour un film de genre français tourné par et avec des Youtubeurs (que je n'ai jamais vus de ma vie), je m'attendais à bien pire. En fait, on est presque dans quelque chose de compétent, notamment dans la forme globale du tout : c'est assez bien filmé, et suffisamment rythmé pour qu'on ne s'ennuie pas.

À l'identique, la présentation des personnages, et la demi-heure d'ouverture, ne fonctionnent pas trop mal, quelques moments graveleux exceptés. Ensuite, ça se complique, ça vire un peu à la succession de personnages faisant leurs numéros respectifs, rarement dans le bon goût et la légèreté, et trop en surjeu pour convaincre...

Et puis la dernière demi-heure, malheureusement, ne fonctionne pas vraiment, et tombe un peu un plat, faute d'interprètes suffisamment doués dans certains rôles clefs.

Mais pour un slasher parodique clairement tourné entre potes, les intentions sont louables, et c'est meilleur que prévu. Et nul doute que les fans de ces Youtubeurs (le public visé) ont trouvé le film bien meilleur que moi, puisque je n'ai aucune sympathie préalable pour les interprètes.

2.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 19 - Le Petit Vampire 3D (2017)

Publié le 12 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Animation, Jeunesse, Allemagne, Hollande, UK, Danemark

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Le Petit Vampire (The Little Vampire 3D) :

Le clan de Rudolph (Rasmus Hardiker), un petit vampire semblant avoir 13 ans, est menacé par un chasseur maléfique, Rookery (Jim Carter). Jusqu'à ce que Rudolph fasse la connaissance de Tony (Amy Saville), un garçon américain du même âge que lui, en vacances en Europe centrale, et qui est passionné par tout ce qui est macabre : aussitôt, les deux nouveaux amis décident de mettre leurs talents en commun pour sauver les proches de Rudolph, avant qu'il ne soit trop tard...

Une adaptation animée des romans d'Angela Sommer-Bodenburg, qui tient en fait beaucoup plus du remake du film de 2000 (on en retrouve les grandes lignes, la vache-vampire, et Jim Carter + Alice Krige au doublage) que d'une adaptation à proprement parler des livres d'origine.

Et malheureusement, on se trouve ici dans un film animé assez quelconque, et plutôt limité, techniquement parlant : si les décors sont assez réussis, les personnages sont particulièrement lisses, la direction artistique peu mémorable, et l'animation, dans son ensemble, assez inégale et limitée selon les personnages et leur importance.

Au niveau histoire, c'est un peu la même chose, avec un script qui passe beaucoup trop de temps sur Rookery, le méchant, et sur son acolyte, et qui néglige de développer les vampires, leurs personnalités diverses, etc.

Résultat, comme tout cela se combine à beaucoup de poursuites et de slapstick, on se retrouve devant un film d'animation un peu raide, un peu vide, et à réserver aux plus jeunes.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 18 - Thale (2012)

Publié le 11 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, Norvège

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Thale :

Leo (Jon Sigve Skard) et Elvis (Silje Reinåmo), deux nettoyeurs de scènes de crime, sont envoyés dans les bois pour s'occuper d'une demeure isolée. Là, ils découvrent une jeune femme nue et muette, Thale (Silje Reinåmo), qui se dissimule rapidement dans une pièce cachée : il ne leur faut pas longtemps pour comprendre, avec l'aide d'un message enregistré par l'ancien propriétaire des lieux, que Thale est une Huldra, un être des bois à queue de vache, domestiquée et élevée par l'ancien propriétaire des lieux. Une entité féérique aux pouvoirs incompréhensibles, et qui se retrouve bien vite au cœur d'un conflit entre humains et ses semblables...

Pas vraiment un film d'horreur norvégien, loin de là, mais plutôt un film fantastique tout en retenue nordique, étrangement poétique et languissant, et finalement pas si éloigné que ça d'un conte de fées moderne assez agréable à suivre.

Certes, le budget est minimaliste, et le plus gros du récit se déroule entre quatre murs, à base de flashbacks télépathiques sur la jeunesse de la Huldra : pas forcément le moyen le plus subtil et habile de raconter cette histoire, mais compte tenu de ses limites financières, le réalisateur s'en sort bien avec ce qu'il a.

Et à l'identique, dans le dernier tiers, le basculement vers quelque chose de plus "horrifique" (à base de commandos et de créatures en images de synthèse - au demeurant réussies) est un peu abrupt et maladroit, mais on devine qu'avec plus d'argent, la transition aurait été plus fluide.

En l'état, c'est imparfait, mais néanmoins assez sympathique et joli, et ça a le mérite de combiner une approche intéressante à une interprétation compétente, et à  un mythe méconnu issu du folklore nordique.

3.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 17 - Happy Family (2017)

Publié le 11 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Animation, Jeunesse, Comédie, UK, Allemagne, Oktorrorfest

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Happy Family (Monster Family) :

Libraire, Emma Wishbone (Emily Watson) a du mal à maintenir la paix et l'harmonie dans sa famille : Frank, son époux flatulent (Nick Frost), se fait marcher sur les pieds au travail, l'adolescente Fay (Jessica Brown Findlay) se rebelle, et Max (Ethan Rouse) est harcelé à l'école. Mais lorsque Dracula (Jason Isaacs) s'éprend d'Emma, et qu'il envoie Baba Yaga (Catherine Tate) la transformer en vampire, le sort tourne mal, et c'est toute la famille Wishbone qui devient monstrueuse : Emma en vampire, Frank en créature de Frankenstein, Fay en momie et Max en loup-garou...

Un film d'animation anglo-allemand assez décousu et bancal, qui souffre de pas mal de problèmes d'écriture (ça part dans tous les sens, il y a bien trop de slapstick et de vannes puériles à base de pets, les trois chauve-souris sont des Minions à peine déguisés, Dracula ressemble à un croisement entre Magneto et un méchant de James Bond, la caractérisation est très fluctuante), d'une synchronisation labiale défectueuse (à se demander si certaines scènes n'ont pas été conçues sur la base du script allemand, puis redoublées), et de soucis de logique interne embêtants (la libraire qui n'a jamais entendu parler de Dracula ; les Wishbone, famille américaine doublée par des Anglais, et qui rencontre ultérieurement des Américains caricaturaux à l'accent prononcé).

Bref, tout ça plombe le métrage, qui pourtant est techniquement assez réussi : la direction artistique est convaincante, colorée, bourrée de textures et de détails, l'animation est très expressive et naturelle, bref, c'est agréable à regarder et à suivre.

Si seulement ce n'était pas aussi dérivatif et approximatif au niveau de l'écriture et du rythme...

2.75/6

(moins sensibles aux problèmes d'écriture, les plus jeunes apprécieront probablement plus ce métrage que les adultes)

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 16 - Mayhem (2017)

Publié le 10 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, Action, Thriller

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Mayhem - Légitime Vengeance :

Lorsqu'un virus désinhibant ceux qui en sont infectés se répand dans l'immeuble d'une firme d'avocats sans scrupules, tous les employés perdent pied et commencent à s'entretuer. Derek Cho (Steven Yeun), récemment renvoyé, décide d'en profiter pour se venger de ses patrons, avec l'aide d'une ex-cliente (Samara Weaving) : commence alors une suite d'affrontements sanglants et brutaux opposant le duo à toute la hiérarchie de l'entreprise...

On pense forcément à The Belko Experiment en découvrant ce métrage signé Joe Lynch (Everly, Détour Mortel 2, Chillerama), tant les deux postulats ont des similarités. 

Mayhem, cependant, est nettement plus percutant et rythmé que le film de McLean : avec sa réalisation dynamique et assez ludique, et son propos décomplexé et ultra-bourrin, on se prend plus rapidement au jeu du film de Lynch, et au parcours de son protagoniste.

Malheureusement, l'énergie du métrage ne tient pas la distance, et une fois la moitié du film écoulée, Mayhem commence à devenir un peu répétitif, et à tourner en rond (comme Everly avant lui). L'interprétation en roue libre de tout le monde n'aide pas forcément non plus : à petites doses, ou plus maîtrisé, un tel jeu exubérant peut fonctionner. Sur 90 minutes, c'est plus compliqué.

Sans oublier la fin un peu précipitée, et qui tombe à plat.

J'ai nettement préféré à Belko (le duo principal de Mayhem, notamment, est assez sympathique), mais ce n'est pas exceptionnel pour autant.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 15 - Dead Shack (2017)

Publié le 10 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Horreur, Halloween, Canada, Comédie, Action

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Dead Shack :

Décidé à passer un peu de temps avec sa nouvelle compagne, Lisa (Valeria Tian), Roger (Donavon Stinson) emmène ses enfants Summer (Lizzie Boys) et Colin (Gabriel LaBelle) - accompagnés de Jason (Matthew Nelson-Mahood), leur ami -  passer quelque temps dans un chalet tranquille, au milieu des bois. Rapidement, cependant, les trois adolescents assistent au massacre de deux jeunes aux mains de la voisine (Lauren Holly), qui livre alors les cadavres à ses enfants "cannibales"...

Une comédie horrifique canadienne financée via Kickstarter et qui, en théorie, pouvait être sympathique, mais dans les faits, plombe son potentiel par une mise en images et en musique tout simplement soporifiques.

C'est bien simple, les choix faits par le réalisateur/scénariste plongent le métrage dans une ambiance cotonneuse, qui s'appuie sur des filtres colorés appliqués à l'image, sur un rythme particulièrement nonchalant, et sur une musique rétro-synthétique assez éthérée.

Résultat, le film souffre d'un manque cruel de tension et d'énergie, mettant plus de 25 minutes pour démarrer (jusque là, on a droit à des adolescents qui se vannent en marchant dans les bois), et échouant constamment à combiner humour, horreur et suspense.

L'intérêt remonte un peu lorsque l'on comprend qu'on a droit à des zombies (et pas à des cannibales), mais le film ne décolle jamais vraiment, et n'est ni jamais vraiment drôle, ni tendu : c'est bien dommage, car l'interprétation est plutôt bonne, et les effets plutôt corrects.

2.25/6 (j'aurais probablement préféré le métrage s'il avait conservé ses acteurs plus jeunes, comme dans sa preuve de concept Kickstarter)

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 14 - Zombiology (2017)

Publié le 9 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, Action, Chine, Drame, Romance

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Zombiology : Enjoy Yourself Tonight (Gam man da song si) :

Lung (Michael Ning) et Chi-Yeung (Louis Cheung) sont deux glandeurs vivant à Hong-Kong, où ils aiment s'imaginer être des héros en devenir. Mais lorsque des zombies commencent à envahir les rues de la ville, le duo de fainéants découvre bien vite qu'il va devoir se battre s'il veut survivre, et espérer remporter ce combat...

Une comédie zombiesque hong-kongaise qui s'avère le premier long-métrage de son réalisateur, un métrage adapté d'un roman et d'un court-métrage réalisé par ses soins.

Et franchement... c'est un gros bordel.

C'est décousu, déjanté, pleins de moments improbables et d'autres qui tombent totalement à plat, et dans l'ensemble, c'est particulièrement approximatif et inégal : en effet, le film tente à la fois de mélanger film de zombie ; comédie débile à base de cheerleaders décérébrés, de poulet-géant-maléfique responsable de l'épidémie et lançant des œufs explosifs, et de personnages idiots ; moments d'émotion patauds, larmoyants et très appuyés ; mélodrame relationnel familial ; romance ; et bien sûr tout un côté action décomplexé sur fond de métal bourrin, combiné à un animé ouvrant et concluant le film, ainsi qu'à un côté métaphore introspective bancale.

Ça fait beaucoup, en 105 minutes de film.

D'autant que la menace zombie, elle, n'est jamais vraiment inquiétante (elle n'arrive qu'au bout d'une demi-heure de métrage), et est de toute façon éclipsée par la présence du poulet géant, et par le ton global du métrage, jamais suffisamment sérieux pour instaurer de la tension.

En somme, une fois le film terminé, on reste sur sa faim : il y a du bon et de l'amusant, dans ce métrage, mais c'est un tel foutoir qu'on finit forcément frustré et déçu.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 13 - Zombillénium (2018)

Publié le 9 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Animation, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, France, Belgique

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Zombillénium :

Situé dans le nord de la France, le parc d'attractions Zombillénium abrite zombies et monstres en tous genres, qui travaillent là pour le compte du Diable, propriétaire des lieux. Mais lorsque Hector (Emmanuel Curtil) décide de faire fermer le parc en imposant des normes de sécurité, le voilà mordu par le directeur des lieux (un vampire), et par le chef de la sécurité (un loup-garou). Désormais mort, mais ni totalement garou ni vampire, Hector doit s'habituer à sa nouvelle condition d'employé du parc, et oublier sa fille, restée parmi les humains...

Une excellente surprise, en ce qui me concerne, et une surprise franco-belge, qui plus est, puisque le métrage est adapté d'une série de bandes-dessinées bien de chez nous, et qu'il prend place dans le Nord (avec de multiples références aux corons, aux terrils, à la désindustrialisation, etc).

Ayant abordé ce film sans rien savoir de son histoire (depuis, j'ai rattrapé mon retard et lu les trois tomes publiés), je suis vraiment tombé sous le charme de ces personnages, de cet univers, et de cette direction artistique cell-shadée.

C'est dynamique, ludique, bien mené, avec un numéro musical qui change de la norme, et le tout donne un beau métrage d'Halloween, à destination des petits et des grands.

... mais tout de même un peu plus pour les jeunes, en comparaison de la bande-dessinée originale : en adaptant leur propre récit, les auteurs de la bd ont en effet simplifié le tout, pour le rendre plus accessible et plus grand public. Pour le meilleur et pour le pire.

Hector, ainsi, a été totalement modifié, et j'avoue que, même avant d'avoir lu les bds, j'étais déjà moyennement convaincu par le personnage, par son évolution, et par sa caractérisation : c'est moins abouti que le reste, c'est un peu trop précipité, et Emmanuel Curtil manque un peu de retenue dans son jeu (ce qui n'est pas forcément surprenant).

À l'identique, on pourra trouvé la critique en filigrane de l'univers de Twilight et des vampires romantiques un peu datée, ce qui la rend moins pertinente que les vampires corporate de la version papier (une métaphore toujours d'actualité).

Néanmoins, dans l'ensemble, le tout reste très sympathique, et la preuve que chez nous aussi, on peut avoir de bons films d'animation originaux et décalés.

4.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 12 - Jeepers Creepers 3 (2017)

Publié le 8 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique

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Jeepers Creepers 3 :

Alors que le Creeper (Jonathan Breck) massacre ses proies à tour de bras, le Sergent Tubbs (Brandon Smith) accepte de faire équipe avec le Shérif Tashtego (Stan Shaw) et une équipe de chasseurs pour traquer la bête. Mais en parallèle, Gaylen Brandon (Meg Foster), une mère éplorée, déterre une main tranchée ayant autrefois appartenu au Creeper, et détenant des secrets improbables quant à ses origines...

Cela fait un bon moment que je n'ai pas revu les deux premiers Jeepers Creepers, donc je n'ai plus vraiment de points de comparaison à l'aune desquels évaluer ce troisième opus. Néanmoins, une chose est sûre : Jeepers 3 est particulièrement médiocre.

Passe encore que les personnages soient inintéressants ; que les acteurs soient en surjeu (le duo policier/shérif, notamment) ; que les effets numériques soient relativement laids ; et que le script semble n'avoir jamais été terminé faute de budget (le film prétend nous révéler les origines du Creeper, il y a même l'emplacement idéal, dans le récit, pour insérer un flashback sur ces origines... et non, rien. Idem pour la fin, qui est bâclée, histoire de rattacher approximativement le film à JC2, dont c'est la préquelle).

Non, le vrai problème, c'est le Creeper.

Un Creeper en retrait, qui porte désormais un t-shirt (pourquoi ?), qui sifflote tranquillement en retournant à sa camionnette, et qui s'énerve sans raison lorsque les humains lui expliquent qu'ils savent ce qu'il est (pas de chance, on n'en saura jamais plus sur ce point précis, passé à la trappe).

Un Creeper dont tout l'équipement fait toc et plastique, et dont la camionnette (à la peinture vraiment ratée) est désormais dotée d'une vie propre, d'une herse en guise de crocs, et de harpons autoguidés. Franchement pas une bonne idée du tout, et cela ressemble fortement à une manière de minimiser la présence du Creeper, et d'optimiser le budget que l'on devine microscopique.

Un Creeper qui, tout simplement, perd ici énormément de son aura et de sa menace.

D'autant plus dommage qu'au niveau de la réalisation, j'ai trouvé que Victor Salva composait de très jolis plans, principalement dans la première moitié du film. On est loin d'un faiseur de DTV lambda, qui se contenterait de tourner son film le plus vite possible sans y réfléchir plus de dix secondes.

Mais malheureusement, c'est bien ce qu'est ce Jeepers Creepers 3 : un téléfilm glorifié digne d'une production SyFy lambda, et qui n'a pour lui que la mythologie d'origine de sa créature, et le talent de son réalisateur.

C'est peu.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 11 - Happy Birthdead (2017)

Publié le 8 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Horreur, Halloween, Fantastique, Comédie, Romance, Thriller

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Happy Birthdead (Happy Death Day) :

Lorsqu'elle se réveille, le jour de son anniversaire, dans la chambre d'un étudiant inconnu (Israel Broussard), Theresa (Jessica Rothe) panique : en effet, elle vient de se faire tuer par un psychopathe masqué, après avoir déjà vécu cette journée fatidique. Et la boucle se répète, encore et encore, se terminant à chaque fois par la mort de Theresa... qui décide de mener l'enquête, afin de briser cette malédiction.

Une comédie d'horreur (de l'auteur de comics Scott Lobdell, et du réalisateur de Manuel de Survie à l'Apocalypse Zombie) qui se résume à Un Jour Sans Fin + slasher, et qui ressemble fortement à ce qui se faisait dans le genre de l'horreur durant les années 90 : c'est propre, la violence est hors-champ, c'est limite insipide, et ça fonctionne d'autant plus sur un public qui ne connaît pas forcément ses classiques, et n'aura donc pas déjà vu la même structure narrative, les mêmes rebondissements, le même type d'histoire déclinés à toutes les sauces depuis 1993.

Cela dit, à ma grande surprise, le film ne fonctionne pas trop mal.

Certes, c'est affreusement balisé, l'intrigue est cousue de fil blanc et la première demi-heure est des plus laborieuses, avec sa mise en place et ses personnages en carton-pâte tous plus antipathiques les uns que les autres. Mais au bout d'un moment, le film se décoince un peu, son héroïne (une sorte de succédané de Fiona Gubelmann ou de Jordana Spiro) aussi, et l'énergie du tout parvient à susciter l'adhésion, faisant oublier l'abandon regrettable de quelques concepts pourtant intéressants (les blessures qui s'accumulent, idée totalement oubliée au bout de cinq minutes).

Vraiment pas indispensable, mais distrayant (et le titre français est paradoxalement plus mémorable et malin que le titre original)

3/6

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2018 - Le Club Des Gentlemen : épisodes anniversaires (2017)

Publié le 7 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Comédie, UK

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, du 1er octobre à début novembre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

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15 années après la dernière saison de la série, et 12 ans après le long-métrage adapté de celle-ci, Steve Pemberton, Royce Shearsmith, Mark Gatiss (et leur collègue de l'ombre, Jeremy Dyson) retournent dans la petite bourgade de Royston Vasey, pour célébrer les 20 ans d'existence de ces personnages, qui ont fait leurs débuts à la radio en 1997.

The League of Gentlemen - Anniversary Specials (2017) :

Après une première saison centrée sur la menace de la construction d'une départementale au beau milieu de Royston Vasey, une seconde saison s'intéressant au mystère des saignements de nez touchant les habitants de la bourgade, et un épisode spécial Noël durant lequel la Vicaire retombait aux mains de Papa Lazarou, la troisième saison du Club des Gentlemen s'était montrée plus sombre, plus complexe et plus ambitieuse, pour le meilleur et pour le pire.

Quinze ans plus tard, retour à Royston Vasey, pour y retrouver cette galerie de personnages tous plus grotesques les uns que les autres...

01 - Return to Royston Vasey : 

De retour à Royston Vasey à l'occasion des funérailles de son oncle, Benjamin (Shearsmith) découvre que la ville est en ruines : la bourgade est en effet sur le point d'être éliminée de la carte régionale, et intégrée à une plus grande agglomération. Mais au cours de son enquête à ce sujet, la journaliste Ellie Johnson (Lyndsey Marshall) tombe nez à nez avec un vieux couple : Tubbs (Pemberton) et Edward (Shearsmith)...

Une reprise aussi glauque et étrange que ce à quoi l'on pouvait s'attendre, et qui nous replonge immédiatement dans le bain de cette communauté bizarre et improbable, en faisant une sorte de bilan de la situation de ses habitants.

Et quand bien même on n'aurait pas vu les anciens épisodes depuis dix ans, on reconnaît immédiatement les incontournables de Royston Vasey, on apprécie de nouveau les petits détails absurdes et les gags visuels qui se cachent ici ou là, et on est intrigué par ce mystérieux photomaton qui enlève les gens (Lazarou ?).

Ah, et bien sûr, le clin d’œil final à Inside N°9 fait toujours plaisir...

02 - Save Royston Vasey :

Les autorités et la mairie s'intéressent aux otages pris par Edward et Tubbs, pendant que Benjamin est retenu prisonnier par sa tante et ses cousines pour leur servir de victime au cours d'une séance de magie noire, que Geoff tente d’assassiner la femme de Mike, et que Grandpop, le père d'Al, s'installe au sein de la famille de ce dernier, au grand dam de son épouse et de ses filles...

De plus en plus étrange et glauque, avec des sous-intrigues qui partent dans tous les sens (et c'est tant mieux), et des conclusions très appropriées pour certains des personnages. Cela dit, je regrette quand même de ne pas avoir revu les saisons précédentes juste avant, car régulièrement, je me retrouve à me demander qui est qui, ou encore si tel ou tel personnage est inédit à Royston Vasey.

Malgré cela, cependant, les épisodes fonctionnent sans problème, ce qui est bien la preuve du talent d'écriture et d'interprétation de la petite bande (par exemple, dans celui-ci, mention spéciale au vieil homme de la salle de bingo, interprété par Gatiss, et à son histoire de tourisme sexuel comique, triste et glauque à la fois).

03 - Royston Vasey Mon Amour :

Grâce à l'intervention d'un négociateur (David Morrissey), Edward et Tubbs deviennent brièvement des célébrités nationales ; Les McQueen renoue avec le succès ; Grandpop traque son autre fils, pour des retrouvailles des plus sanglantes...

Un conclusion appropriée à cette mini-saison, avec du sang, du surnaturel, de l'improbable, et le retour de Lazarou, pour une seule punchline, qui fait son effet. Sans oublier toutes les références cachées çà et là, qui donnent envie de se refaire l'intégrale de la série depuis le début.

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- Bilan -

Une saison anniversaire assez satisfaisante, dans l'ensemble, avec une utilisation pertinente d'une majorité de personnages de la série, et toujours cet humour noir et glauque qui fait la force du programme.

C'est absurde, c'est malsain, c'est anglais, bref, c'est bien, même si je déconseille le visionnage de cette saison sans avoir, au préalable, revu les saisons d'origine, ainsi que le Christmas Special de 2000.

(le long-métrage est, quant à lui, un bonus sympathique, mais il est loin d'être indispensable, puisqu'il ne s'inscrit pas vraiment dans la continuité de la série)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de toutes les séries passées en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2018 - Tremors : La Série (2003)

Publié le 6 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Action, Comédie, Horreur, Fantastique, Sci Fi Channel

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, du 1er octobre à début novembre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Tremors - La série (2003) :

De retour dans la vallée de Perfection, Nevada, désormais transformée en réserve naturelle pour Graboïdes, Burt (Michael Gross) et les autres habitants du secteur (Victor Browne, Gladise Jimenez, Marcia Strassman, Lela Lee, Dean Norris...) tentent de cohabiter avec El Blanco (un Graboïde vivant tout près), tout en gérant les conséquences d'expériences gouvernementales, de savants fous, et de développeurs immobiliers sans pitié...

Une unique saison de 13 épisodes de 43 minutes, initialement diffusée sur Sci Fi Channel, et qui se veut la suite directe de Tremors 3 - Le Retour (2001).

Et sans surprise, le résultat laisse vraiment mitigé. D'un côté, effectivement, certains épisodes ne fonctionnent pas trop mal, les Graboïdes sont toujours vraiment "attachants", tout comme le personnage de Burt Gummer ; de plus, le thème musical d'El Blanco (le monstre) est plutôt amusant, en plus d'être une bonne idée.

Mais en contrepartie, la série est affreusement marquée par ses origines cinématographiques, et par la chaîne sur laquelle elle fut diffusée. Comme la majorité des shows Sci Fi Channel de l'époque, Tremors est mal rythmé, souvent mal joué, et surtout affreusement fauché.

La production n'a pas de budget, et ça se sent, avec des promenades en jeep filmées sur fond vert, des effets numériques franchement limites (le seul monstre numérique vraiment convaincant, c'est l'Ass-Blaster ; le reste est au mieux passable, caoutchouteux et filmé en gros plan/vue subjective, et au pire... c'est hideux), plusieurs épisodes sans les vraies stars du show (Gummer et le Graboïde) et des scénarii creux au possible.

Qui plus est, non contents d'être interchangeables, les scripts sont surtout étirés en longueur de manière transparente : on est clairement dans le registre "on a un postulat de 20-25 minutes, façon "la vallée est envahie par des fleurs mutantes/des insectes mutants/des crevettes mutantes/des mutants mutants" ou bien "un méchant veut capturer El Blanco", et on doit remplir 40-45 minutes d'épisodes".

Ce qui forcément, à force de remplissage, débouche sur ces épisodes ultra mous, reposant entièrement sur les dialogues et sur des effets spéciaux ratés, même pour l'époque.

Autant dire qu'avec, en plus, une distribution assez inégale en intérêt comme en talent (ça s'améliore un peu avec le temps, cela dit, et les acteurs invités sont plutôt sympathiques), ça ne capture quasiment jamais l'attention (sauf quand, pour une raison absolument perplexifiante, la production décide de mettre la showgirl/tough girl hispanique de service en t-shirt mouillé transparent au cours d'un épisode, comme ça, juste pour le fun.)

Bref, malgré toute la sympathie que j'ai à l'origine pour la franchise Tremors, le show est totalement dispensable, pour ne pas dire superflu. C'est dommage, parce qu'avec un format plus court et/ou un peu plus de budget, on aurait pu conserver le dynamisme et le fun du film original...

Et n'oublions pas le season finale, effectivement très décevant, car d'une durée de 37 minutes, et n'étant pas du tout conçu comme une fin de saison ou de série (puisque c'était le deuxième épisode produit - merci Sci Fi Channel pour la diffusion dans le désordre).

(car oui, j'ai eu la malchance de voir la série dans l'ordre de diffusion, et pas dans celui de production)

En espérant que le nouveau reboot télévisuel de la série, pour Syfy, avec Kevin Bacon reprenant son rôle, finisse par voir le jour (c'était censé se tourner cet été), et s'avère de meilleure qualité que ce premier essai.

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