Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Chez les Téléphages Anonymes,de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
Underwater (2020) :
Au fond de la fosse des Mariannes, l'équipage de la station de forage Kepler 822 (Kristen Stewart, Vincent Cassel, TJ Miller, Jessica Henwick, John Gallagher Jr, Mamoudou Athie) est confronté à une forme de vie inconnue qui les traque et les tue un à un...
Aïe. Je suis bien embêté, car ce métrage, du réalisateur de The Signal, s'est totalement planté au box-office, tout en récoltant des critiques plutôt positives et enthousiastes de la part des amateurs de genre.
Peut-être faut-il y voir là une certaine nostalgie de ces derniers pour les Abyss, Leviathan, Alien, MAL et compagnie, dont cet Underwater semble très souvent être une copie moderne, avec tout ce que ça implique de clichés, de personnages archétypaux, et de grosses ficelles... ou plutôt une tendance à applaudir systématiquement certains projets les brossant dans le sens du poil (cf la fin du film et son fanservice lovecraftien).
En tout cas, une chose est sûre, je n'ai pas du tout accroché au tout, et ce dès la première scène : une Kristen Stewart en petite tenue, dans le vestiaire de la station, qui débite des platitudes dépressives en voix off, avant d'être plongée dans une catastrophe tremblotante à l'échelle de la station.
Immédiatement, le film m'a frustré, une impression qui n'a fait que se confirmer au fil de son déroulement : sa réalisation déplaisante, pleine d'effets de style gratuits et de plans serrés en contre-plongée (façon Pitof), sa narration décousue, ses personnages présentés dans l'action (mais sous-développés), leurs relations forcées et artificielles, le rythme inégal, la géographie illisible de la base et de ses environs...
C'est bien simple, tout au long de ces 90 minutes, j'ai eu l'impression d'avoir manqué 15-20 minutes de mise en place et de développement, des minutes indispensables, qui m'auraient permis de m'attacher un minimum aux personnages et à leur sort. À la place, j'y ai vu des personnages clichés qui y passent les uns après les autres sans que le film ne parvienne vraiment à susciter la peur ou le suspense, malgré une direction artistique plutôt efficace (j'aime beaucoup l'apparence des scaphandres), et un film constamment plongé dans une pénombre numérico-aquatique permettant, en théorie, bien des jump scares (mais se traduisant, dans les faits, par une bouillie numérique trop souvent sous-éclairée).
Je suis d'autant plus frustré que j'aime beaucoup ce genre de films sous-marins, et que l'apparition, à la toute fin, d'une créature indicible, tentaculaire et titanesque (malheureusement vite liquidée) m'a fait plaisir. Mais je suis constamment resté à la porte de ce métrage bancal et hautement dérivatif, et ça m'a fréquemment donné envie d'appuyer sur la touche avance rapide de mon équipement.
2/6
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Abnormal Attraction (2019) :
Dans un monde où monstres, créatures fantastiques et humains cohabitent, les relations entre les différentes races sont des plus tendues... surtout lorsque, comme les participants au groupe des AA (Abnormal Attraction), on éprouve des sentiments ou une attirance sexuelle envers les membres d'une autre espèce.
Une comédie fantastique très indépendante, au budget microscopique et au sens de l'humour assez graveleux, qui divise son récit en plusieurs chapitres, comme autant de sketches semi-indépendants qui finissent par se rejoindre pour une conclusion improbable.
Alors honnêtement, ce n'est pas bon, et au niveau des maquillages et des costumes, on est très près d'un téléfilm Disney des années 90, façon Halloweentown (ce qui n'est pas pour me déplaire) : c'est fauché au possible, souvent approximatif... mais bizarrement, c'est assez divertissant à suivre, et pas dénué d'idées intéressantes. En fait, c'est bien simple, mais ça aurait probablement été nettement plus efficace (et plus facile à peaufiner, au niveau production et budget) au format court-métrage ou web-série, et les quelques caméos - Ron Jeremy, Gilbert Gottfried et Malcolm McDowell au doublage, Leslie Easterbrook, Bruce Davison - auraient probablement été plus percutants répartis entre divers épisodes.
En l'état, ça a bon fond, les idées sont là, le propos tolérant est le bienvenu, mais dans l'ensemble, ça reste beaucoup trop cheap et brinquebalant pour convaincre.
2/6
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Cleaning up The Town - Remembering Ghostbusters (2020) :
Un documentaire sympathique fait pour les fans de la franchise Ghostbusters par des fans, en gestation depuis 2008 et finalisé grâce à un financement participatif : de quoi couvrir l'intégralité de la production du premier S.O.S. Fantômes, de sa conception à son parcours au box office, en passant par ses effet spéciaux, ses inspirations, sa musique, et son casting.
Une distribution d'ailleurs entièrement présente dans ce métrage (sauf deux acteurs - devinez lesquels !) et qui s'étend en long, en large et en travers sur leurs expériences (Sigourney Weaver, notamment, fait une excellente impression, comme souvent).
Avec en prime des screen-tests des autres actrices envisagées pour le personnage de Dana (Daryl Hannah, Denise Crosby), et un Ernie Hudson qui, aujourd'hui encore, a un peu de mal à digérer la manière dont l'ampleur de son personnage a été drastiquement réduite à la dernière minute.
Dans l'ensemble, les deux heures du métrage se regardent très facilement, surtout si l'on est fan, et on attend de voir ce que la même équipe va réussir à faire avec la suite du documentaire, qui sera consacrée à Ghostbusters 2.
4.5/6
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La Couleur tombée du Ciel (H.P. Lovecraft's Color Out of Space - 2020) :
Lorsqu'une météorite s'écrase sur le terrain de la famille Gardner (Nicolas Cage, Joely Richardson, Madeleine Arthur, Brendan Meyer, Julian Hilliard), la curiosité est de mise. Et alors que les phénomènes étranges commencent à se multiplier sur la ferme familiale, ses membres sombrent peu à peu dans la folie...
Grande retour derrière la caméra de Richard Stanley (réalisateur sud-africain "maudit" surtout connu pour le fiasco du tournage de L'ïle du Dr Moreau, tel que chroniqué dans le documentaire Lost Soul - The Doomed Journey of Richard Stanley’s Island of Dr. Moreau) qui est ici aussi à la co-écriture de cette adaptation libre d'H.P. Lovecraft.
Une adaptation qui, au premier abord, a de quoi décontenancer, avec sa bande originale particulièrement envahissante, son approche assez contemplative (le film dure près de deux heures), et sa mise en place conséquente d'une famille déjà un peu excentrique (en même temps, avec Nicolas Cage en père de famille.... ^^). De quoi polariser le spectateur, qui accrochera ou pas à la proposition de Richard Stanley.
Et puis, progressivement, la menace s'installe, et avec elle, une atmosphère onirique, psychédélique et très sensorielle, qui vire parfois au grand-guignol (il faut voir Cage basculer ponctuellement dans un étrange accent à mi-chemin entre la mauvaise imitation de Donald Trump et son accent de Embrasse-moi, vampire !), mais qui monte en puissance jusqu'à un climax déglingué et mémorable.
Le tout plutôt bien filmé, et avec des créatures convaincantes.
Pas parfait (et je comprends tout à fait qu'on puisse faire un rejet), mais je partais hautement dubitatif, et j'en ressors plutôt séduit.
4.5/6 (amusant de voir ce métrage arriver après Annihilation, tant les deux films ont beaucoup en commun, malgré un traitement radicalement différent)
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Scooby-Doo et la Malédiction du 13e fantôme (Scooby-Doo! and the Cruse of the 13th Ghost - 2019) :
Peu de temps après qu'une de leurs enquêtes ait mal tourné, le Scooby Gang - à la retraite forcée - reçoit un message de Vincent Van Ghoul, qui demande l'aide de Scooby, Shaggy et Daphne pour capturer le 13e Fantôme du Coffre aux Démons. Accompagnés de Fred et Velma, qui découvrent effarés tout ce que leurs trois amis leur avaient caché, Daphne, Shaggy et Sammy partent à l'aventure, direction l'Himalaya...
Comme en témoigne ce blog, je n'ai jamais été très convaincu par Les 13 Fantômes de Scooby-Doo, première tentative de sérialisation de la franchise Scooby : dépourvue de conclusion, la série de 13 épisodes peinait à établir son concept (13 fantômes... échappés du Coffre aux Démons... mais qui ne sont ni des fantômes ni des démons !), tiré vers le bas par l'absence de Fred et Velma, par une direction artistique bancale, et par des Flim-Flam et Scrappy-Doo agaçants et redondants, mes souvenirs nostalgiques des années 80 n'avaient pas survécu à un nouveau visionnage, il y a quelques années.
J'ai donc abordé ce métrage avec un certain scepticisme : 34 ans après, proposer une conclusion à une série déjà guère reluisante avait de quoi laisser perplexe. Mais bizarrement, pendant une grosse demi-heure, j'ai totalement adhéré à la proposition de ce dessin animé : une remise en questions assez méta de la série de 1985, en réutilisant de manière astucieuse et intéressante de multiples éléments, et en permettant à Daphne (en mode bikeuse sexy et indépendante) de briller un peu en prenant la place de Fred à la tête de l'équipe, et en menant la charge dans diverses scènes d'action (un girl power facile mais efficace).
Et puis progressivement, j'ai déchanté. À trop vouloir se moquer gentiment de la série originale, le scénario en vient en effet à être agaçant, avec un Van Ghoul impotent et ringard qui enchaîne les jeux de mots pourris, un Fred insupportable et abêti qui passe tout le métrage à être bouleversé d'avoir perdu le leadership de l'équipe, et à se chercher un rôle de substitution (il finit par être le cheerleader du Gang, avec des pompons), une Velma trop sceptique (alors qu'elle en a vu d'autres), un Flim Flam inutile, un Scrappy aux abonnés absents (son nom est mentionné dans une réplique, et c'est tout - cela dit, c'est toujours mieux que le sort réservé aux deux fantômes de la série, probablement trop compliqués à intégrer à cette suite de manière probante), et une explication finale de Velma qui résume cette histoire de 13 fantômes à une grosse hallucination collective.
Le tout, avec un rythme particulièrement mollasson - le film a un vrai gros ventre mou entre deux aventures de Daphne l'héroïne - et une conclusion télégraphiée au possible, qui n'apporte même pas réellement de fin satisfaisante à la série de 1985.
Bref, un Scooby-Doo assez frustrant, et qui ne m'a clairement pas réconcilié avec ces 13 Fantômes...
2.5/6
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The Banana Splits Movie (2019) :
En visite au studio où se tourne son émission favorite, les Banana Splits, Harley (Finlay Wojtak-Hissong), ainsi que sa mère effacée (Dani Kind), son beau-père infidèle (Steve Lund), son demi-frère slacker (Romeo Carere), et tout un groupe d'employés et de touristes (Sara Canning, Naledi Majola, Richard White, Kiroshan Naidoo, Celina Martin, Lia Sachs, Keeno Lee Hector, Maria Nash) se retrouvent pourchassés par les personnages vedettes du show, des animatroniques sanguinaires à la programmation défaillante...
Que se passe-t-il lorsque la Warner, frustrée de voir la licence Five Nights at Freddy's lui échapper après avoir échoué à concrétiser son adaptation cinématographique, décide de se rabattre sur une obscure licence en sa possession, en l'occurrence, celle des Banana Splits, personnages Hanna-Barbera virtuellement inconnus en dehors des pays anglo-saxons (sauf si vous étiez devant l'ORTF entre 1970 et 1975) ?
Et bien l'on se retrouve avec un long-métrage horrifique vraiment fauché et approximatif, dans lequel les Banana Splits (des humains costumés, à l'origine) sont des animatroniques (qui ne bougent comme des robots que lorsque le script le juge nécessaire, et comme des humains mal costumés le reste du temps) qui massacrent les visiteurs de leur studio, après qu'une mise à jour ait mal tourné, et que leur show ait été annulé.
Il faut être franc, c'est brouillon, mal rythmé, l'interprétation est très inégale (certains, comme Steve Lund, Dani Kind, ou les deux enfants principaux, s'en sortent bien ; d'autres nettement moins...) et l'écriture est assez médiocre - mais niveau gore, une fois que la machine est lancée, c'est assez réussi : les meurtres sont sanglants, et sont probablement la seule chose de ce métrage qui soit vraiment prise au sérieux.
Autrement dit, il y a des idées, un peu d'humour mais dans l'ensemble, c'est vraiment trop amateur pour convaincre, notamment au niveau de ces personnages sous-développés, aux réactions idiotes.
2.25/6
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Extra Ordinary (2019) :
Rose (Maeve Higgins), instructrice d'auto-école dans une bourgade rurale irlandaise, possède des dons de médium, hérités de son père, un célèbre chasseur de fantômes dont elle s'estime responsable de la mort. Jusqu'au jour où Martin Martin (Barry Ward), un veuf éploré, lui demande son aide : non seulement le fantôme de son épouse le hante, mais sa fille est devenue la cible de Christian Winter (Will Forte), ancienne pop-star has-been, qui a signé un pacte avec le diable pour retrouver le succès, et veut sacrifier l'adolescente...
Une comédie surnaturelle irlandaise à la fois totalement non-sensique et excentrique, et typiquement british : bourrée d'idées déjantées et de détails improbables qui arrachent des rires et des sourires incrédules, le tout s'avère une quasi-romance absurde, au fil narratif un peu bordélique et décousu, mais débordant de tant de bonne humeur et d'enthousiasme que le tout ne peut qu'emporter l'adhésion.
Alors certes, un peu de structure aurait été appréciable, et Will Forte en fait trois tonnes, dans un rôle qui n'est ni plus ni moins qu'un personnage de SNL, caricatural et outré, mais dans l'ensemble Extra Ordinary est une excellente surprise, avec en plus des effets visuels tout à fait honorables.
4/6
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Isabelle (2019) :
Lorsque Matthew (Adam Brody) et son épouse Larissa (Amanda Crew), enceinte jusqu'aux yeux, emménagent à Saratoga Springs, ils ne se doutent pas que la maison voisine est la demeure d'Ann (Sheila McCarthy), une mère profondément religieuse, et de sa fille paralysée, Isabelle (Zoë Belkin), autrefois violée et offerte à Satan par son père. Mais rapidement, lorsque Larissa fait une fausse couche et sombre dans la dépression, elle commence à soupçonner Isabelle, qui l'observe à chaque instant depuis une fenêtre de son domicile, et qui semble posséder des pouvoirs surnaturels...
Un métrage horrifique vraiment médiocre, qui ne vaut principalement que pour l'interprétation d'Amanda Crew, assez convaincante en quasi-mère dépressive et traumatisée.
Le reste n'est jamais probant, entre la mise en place bourrée d'ellipses, son propos très religieux et immédiatement accepté par tous les personnages ("ma femme est sous anti-dépresseurs, ne se remet pas d'avoir perdu son bébé, et elle est constamment sur le point de péter un plomb ? Elle doit être possédée !"), son surnaturel bancal aux règles approximatives, sa mère ultra-religieuse façon Rosemary's Baby, ses sous-intrigues visiblement coupées au montage (la stagiaire du mari, etc), et sa fin en queue de poisson, mélange de Carnival of Souls et du bon vieux "tout ça n'était qu'un rêve"...
Bref, un film assez raté, qui ne fonctionne que très ponctuellement, malgré les efforts de Crew et de McCarthy (Adam Brody est inexistant).
1.5 + 0.5 pour les actrices = 2/6
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L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...
What We Do In The Shadows, saison 2 (2020) :
Particulièrement frustré par l'absence de reconnaissance qu'il reçoit de la part de Nandor (Kayvan Novak), Laszlo (Matt Berry), Nadja (Natasia Demetriou) et Colin (Mark Proksch), les vampires qu'il sert et qu'il protège, Guillermo (Harvey Guillen) doit désormais faire face à son héritage : celui des Van Helsing, chasseurs de vampires de génération en génération...
Amusante, la première saison de What We Do In The Shadows (spin-off du mockumentaire Vampires en Toute Intimité) s'était avérée très sympathique, bien que parfois légèrement creuse et superficielle : le programme semblait se chercher, appuyant ici un peu trop sur de l'humour graveleux et facile, là pas assez sur la continuité scénaristique, pour un résultat en demi-teinte.
Mais une demi-teinte tout de même au-dessus de nombreuses autres séries comiques, ne serait-ce que par cette approche très décalée et particulière du genre.
Pour la saison 2, on pouvait se demander dans quelle direction la série allait se diriger ; la réponse est simple : Guillermo. Le familier de Nandor devient ainsi vraiment le centre de la série, son fil directeur, et son évolution en tant que chasseur de vampires s'inscrit en tant que filigrane de cette seconde année.
Une émancipation à petit niveau, certes, mais une émancipation tout de même, qui permet au personnage de s'affirmer et d'évoluer.
Sans surprises, on ne peut pas en dire autant des autres personnages : en tant que vampires, Nandor, Laszlo, Nadja et Colin ne changent pas vraiment. Colin a droit à une promotion qui le rend tout-puissant le temps d'un épisode, Nadja finit en possession d'une poupée habitée par son double mortel (poupée malheureusement très sous-exploitée), Laszlo tente d'échapper à un vieil ennemi (Mark Hamill) dans une petite ville de Pennsylvanie, et Nandor réalise que sans Guillermo, sa non-vie n'est plus la même... mais dans l'ensemble, le status-quo est préservé, à temps pour enchaîner les idées toujours improbables.
On peut citer, par exemple, Haley Joel Osment en familier zombifié par Benedict Wong, une troupe de chasseurs de vampires menés par Craig Robinson, le retour de Nick Kroll et de sa bande, Lucy Punch à la tête d'une troupe de sorcières (dans un épisode assez amusant), et Jemaine Clement qui revient dans l'épisode final, un épisode malheureusement un peu décevant tant son scénario est transparent, et son montage parfois illisible.
Et au final, on ne peut que constater que, pour le meilleur ou pour le pire, WWDITS reste égale à elle-même : toujours agréable mais toujours un peu trop graveleuse, toujours décalée et excentrique, mais laissant toujours une impression légèrement mitigée, comme s'il manquait juste un petit quelque chose pour que le tout passe au niveau supérieur.
Si on adhère totalement à la proposition, pas de problème, mais si l'on espérait un peu plus de structure et de narration, on risque d'être un peu frustré. En attendant la saison 3...
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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.
L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...
Wellington Paranormal, saison 2 (2019) :
La suite des enquêtes de Minogue (Mike Minogue) et O'Leary (Karen O'Leary), officiers de police pas très doués de la ville de Wellington, en Nouvelle-Zélande, accompagnés du Sergent Maaka (Maaka Pohatu), et qui sont chaque jour confrontés au surnaturel...
Deuxième saison de ce spin-off indirect du film Vampires en toute intimité, après une première saison très sympathique, mais parfois un peu superficielle et inégale : cette fois-ci, on remarque que les épisodes semblent plus solides, et ce dès le début de la saison.
Celle-ci commence en effet avec une histoire de monstre marin plutôt amusante, qui se finit dans une débauche d'effets spéciaux (voire dans une débauche tout court) ; ensuite, un lycée où sévissent trois sorcières adolescentes, dans une sorte de remake décalé de Dangereuse Alliance : à nouveau, de nombreux détails absurdes, de l'humour kiwi, ça fonctionne bien.
Petit coup de mou pour l'épisode du policier fantôme qui hante un tunnel, mais la série se reprend rapidement en revenant sur un épisode de la saison 1, celui des clones produits par des extraterrestres depuis une ferme isolée. Des clones encore plus stupides que les policiers originaux, et qui donnent lieu à un épisode plutôt drôle. Le suivant, sur un fantôme resté bloqué dans les années 80, et hantant sa voiture d'alors, est moins percutant, mais heureusement, la série a gardé le meilleur pour la fin, avec un épisode signé Jemaine Clement, sur la révolte des machines.
Mais pas de Terminators au programme, ici : à la place, ce sont de vieux appareils Nokia miteux et des objets délaissés qui se réunissent par magie, formant des mini-robots, jouant au serpent, puis s'assemblant enfin en une sorte de Transformer de taille humaine. Effets spéciaux convaincants, humour qui fonctionne, bref, un sixième et dernier épisode qui se termine sur une note convaincante.
Et puis il reste le Christmas Special, septième épisode officieux de la saison. Un Christmas Special en mode patchwork, avec une succession de cas plus ou moins probants : un responsable de centre commercial dyslexique qui embauche Satan au lieu de Santa, un barbecue perturbé par des portails dimensionnels aspirant les invités, un jouet vivant, une photocopieuse aspirant les personnes posant leurs fesses sur la vitre... un peu inégal, mais le flegme typiquement néozélandais fait que le tout fonctionne.
Dans l'ensemble, une saison 2 que j'ai préférée à la première : mieux maîtrisée, avec (apparemment) plus de moyens, le tout est tout simplement plus homogène qu'en saison 1. Il reste tout de même quelques flottements, ici ou là, mais dans l'ensemble, tout le monde semble plus à l'aise avec ce programme, et avec sa direction créative. En attendant la saison 3 !
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Septembre n'a pas été tendre avec les Téléphages Anonymes, qui ont dû faire face à quelques soucis d'ordre privé, et à un nouvel algorithme de Google ayant divisé par 2 ou 3 la fréquentation du blog ! Mais tout finira bien par rentrer dans l'ordre un de ces jours... ou pas.
Un petit mois de septembre sans réelle surprise, bonne comme mauvaise. Les documentaires restent une valeur sûre, avec notamment You Cannot Kill David Arquette, ou encore le documentaire consacré à la fin de carrière de The Undertaker : deux métrages efficaces, touchants, et consacrés à des facettes différentes du monde du catch.
En parallèle, rien de marquant : les Batman de Nolan restent égaux à eux-mêmes, et Bill et Ted n'ont jamais été meilleurs que dans les années 90... le reste ? Mwébof.
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# Film(s) du mois :
Documentaires exceptés, Les folles aventures de Bill et Ted restent en haut du panier, avec une folie que la suite de 2020 ne parvient même pas à effleurer... et juste en dessous sur le podium, Superman : Man of Tomorrow, un relaunch imparfait mais globalement réussi de l'univers DC au format long-métrage animé.
# Flop(s) du mois :
Project Power, la dernière grosse sortie Netflix, un film pseudo-superhéroïque qui ressemble surtout à un Bright sous-développé et ultra-creux - alors déjà que Bright n'était pas exceptionnel...
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# Petit écran :
Saluons le courage de Sygbab, qui, ce mois-ci, a enfin conclu, bon gré mal gré, son intégrale Highlander (saisons 4, 5 et 6) : un très bel effort pour lequel il mérite bien quelques vacances, avec un retour prévu en novembre.
Dans l'ensemble, rien de vraiment mémorable ou exceptionnel, mais des programmes suffisants pour changer les esprits et garder un peu de bonne humeur.
Tous ces bilans sont, bien sûr, directement accessibles depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.
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# À venir :
Dès cet après-midi, et jusqu'à début novembre, le blog des Téléphages Anonymes se met à l'heure de l'horreur et du fantastique pour célébrer Halloween : c'est le moment d'inaugurer l'Oktorrorfest 2020, et de passer quotidiennement en revue plusieurs films de genre, sans oublier les séries !
Pour un aperçu de ce à quoi ressemblait l'Halloween Oktorrorfest les années passées, direction l'index dédié, en cliquant ici !
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Un mois d'octobre qui, comme chaque année, a été l'occasion pour les Téléphages Anonymes de se mettre aux couleurs d'Halloween, pour l'Oktorrorfest 2019, avec des critiques quotidiennes de films d'horreur, et quelques séries le week-end...
Un bon paquet de films (60 !) passés en revue, donc, comme chaque année, dans le cadre de l'Halloween Oktorrorfest, mais assez peu de films vraiment marquants ou mémorables : le genre de l'horreur peine à se renouveler, entre les productions Blumhouse à la chaîne, les métrages dérivatifs et sous influences, les grosses productions produites dans la précipitation, les petites productions trop brouillonnes pour leur propre bien, les films indépendants survendus par une certaine critique et/ou par les réseaux sociaux, etc, etc, etc.
Difficile de trouver de quoi se mettre sous la dent, mais d'un autre côté, n'en a-t-il pas toujours été ainsi avec le genre de l'horreur, dominé par des œuvres médiocres, parmi lesquelles il faut fouiller un bon moment avant de trouver la perle rare... ?
Cette année, ainsi, aucun film d'horreur ne m'a particulièrement convaincu : pas une note au-dessus de 3.5/6, hormis deux comédies (Critters 2 et You Might Be The Killer), voire trois si l'on prend en compte Jason X et son côté parodique. Par contre, pas mal de notes inférieures ou égales à 2.5/6 (plus de la moitié des films de cette saison), ce qui n'est pas forcément surprenant ou très parlant, compte tenu des bilans des saisons précédentes.
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# Top 3 du mois :
Le top 3 de ce mois, je l'ai déjà mentionné ci-dessus : Critters 2 et Jason X, des déclinaisons décomplexées de leurs franchises respectives, et You Might Be The Killer, un pastiche amusant du genre slasher, mélangeant des inspirations assumées dans un tout léger et bien mené. Rien de révolutionnaire, mais ça se regarde tranquillement.
# Flop 3 du mois :
J'ai l'embarras du choix, mais je vais restreindre mon choix à The Dead Don't Die, de Jarmusch, une zom-com insipide, gratuitement ironique et qui se croit plus intelligente et drôle qu'elle ne l'est réellement ; Doom Annihilation, un reboot fauché de la franchise déjà bien mal en point au cinéma ; et The Curse of La Llorona, une énième déclinaison du Conjuring-verse, générique au possible, et qui n'a pour elle que Linda Cardellini, affreusement sous-exploitée.
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Quoiqu'il en soit, comme tous les ans, n'oubliez pas que vous pouvez retrouver la liste complète des films visionnés dans le cadre de cette Oktorrofest - mais aussi lors des éditions précédentes de ce marathon cinématographique - en vous rendant sur son index dédié, qui se trouve ici, ou en passant directement par le menu Index de haut de page.
Un résultat assez mitigé, dans l'ensemble, sans franche réussite, si ce n'est (à ma grande surprise) la saison 3 de Stranger Things, plus décomplexée et amusante qu'à l'accoutumée.
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Et bien entendu, comme d'habitude, la liste alphabétique de toutes les séries critiquées sur ce blog se trouve sur une page dédiée, accessible elle aussi en cliquant ici ou en passant par l'onglet Index de haut de page.
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# À venir :
En novembre, bref retour à la normale sur le blog des Téléphages Anonymes, avec chaque jour, une critique de long-métrage, et le week-end, des séries...
Au programme, entre autres, Dave Batista, les Teen Titans, Roger Corman en Argentine, Dora l'exploratrice, Wonder Woman, Sarah Connor, les Angry Birds, et sur le petit écran, NOS4A2, The Detour, Carnival Row, et bien d'autres encore...
L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...
Creepshow, saison 1 (2019) :
Anthologie en 6 épisodes de 45 minutes, composés chacun de deux récits courts inspirées de diverses nouvelles, ou totalement originales, et chapeautées par Greg Nicotero, du célèbre studio d'effets spéciaux KNB.
Bien évidemment inspirée des deux (ou trois, selon que l'on accepte la canonicité de l'ultime volet) films Creepshow, l'anthologie évoque aussi les Contes de la Crypte (forcément), une comparaison renforcée par l'apparence et l'utilité du Creep, qui agit fortement comme le Crypt Keeper de la série HBO.
Sauf que, premier problème : ce Creep est visuellement assez raté, et totalement inutile. On sent que la série n'a pas été faite avec un gros budget, comme le laisse deviner son affiche approximative, et ses séquences animées très limitées (les transitions façon comic-book, par contre, sont plutôt réussies).
Une impression d'anthologie quasi-discount, qui ne fait que se renforcer lorsque l'on découvre ses premiers segments...
1x01
# Gray Matter : lorsque le fils de Richie, un alcoolique, arrive en pleine tempête dans l'épicerie de sa petite ville, il explique au trio présent (Adrienne Barbeau, Tobin Bell, Giancarlo Esposito) que son père ne va pas bien, et que tout a commencé lorsqu'il a commencé à abuser de la boisson...
Adaptation de King, réalisée par Nicotero, ce segment est regardable, mais souffre d'un fanservice Kingien trop appuyé, d'une réalisation un peu penchée, d'une créature dont le mélange numérique/réel ne fonctionne à moitié, et surtout, d'une scène finale totalement forcée et gênante, où tout le monde surjout affreusement. Bref, bilan très mitigé.
# House of the Dead : la petite Evie (Cailey Fleming) découvre un beau jour, dans sa maison de poupée, une tête de cadavre zombifiée, qui semble se déplacer seule. Bien vite, les autres occupants de la maison de poupée sont alors traqués par la tête, et la situation s'envenime dès qu'Evie détourne le regard...
Écrit par le scénariste de Bird Box, ce récit n'est pas effrayant pour un sou, mais, au contraire, s'avère plutôt ludique et amusant. Est-ce dû à l'apparence de la tête tranchée, tout sauf menaçante, ou au simple fait que tout se concentre sur une maison de poupée, et que le risque est par ailleurs inexistant ? Quoi qu'il en soit, c'était sympathique à regarder, mais hautement anecdotique.
1x02
# Bad Wolf Down : le face à face, pendant la Seconde Guerre Mondiale, entre un commando de soldats américains et une escouade nazie, alors même qu'un loup-garou rode dans les parages...
Un bon gros ratage bisseux d'un compère de Dan Harmon, qui donne dans le grotesque et dans la débauche de lumières et de couleurs agressives, avec des maquillages fauchés, un Jeffrey Combs en roue libre, une "Française" qui parle mal français, et des onomatopées qui éclatent à l'écran comme dans un mauvais Batman. Je n'ai pas du tout accroché à cette proposition, qui ressemblait plus à un mauvais court-métrage de potes qu'à un segment professionnel.
# The Finger : lorsqu'il trouve un étrange doigt coupé dans la rue, Clark (DJ Qualls) le ramène chez lui, et s'aperçoit progressivement qu'il donne naissance à Bob, une créature sanguinaire, mais finalement assez attachante, qui semble décidée à prouver son affection à Clark en le débarrassant de tous ses ennemis...
Un segment (du scénariste de Critters 3, 4 et de The Crow) reposant entièrement sur DJ Qualls et sur la créature avec laquelle il interagit, une créature plus ou moins réussie selon les plans, mais finalement assez attachante. La narration face caméra et en voix off ne plaira pas à tout le monde, mais elle est justifiée, compte tenu de la conclusion du tout : à l'image du reste de ce récit, ça plaira ou non, mais en ce qui me concerne, j'ai trouvé le tout plutôt amusant et sympathique, à défaut d'être totalement maîtrisé.
1x03 :
# All Hallows Eve : Les Golden Dragons, une bande d'ados (Connor Christie, Madison Thompson, Andrew Eakle, Jasun Jabbar, Michael May) un peu trop âgés et fatigués pour faire la tournée d'Halloween, décident de se déguiser une dernière fois et de réclamer leur dû à un quartier terrifié par leur présence...
Un segment à l'atmosphère Halloweenesque assez agréable, mais à l'interprétation assez inégale, et au fil narratif cousu de fil blanc : on devine très tôt ce qu'il en est réellement, et on attend patiemment que le récit rattrape le spectateur, ce qu'il fait de manière assez basique et quelconque.
# The Man in the Suitcase : Récemment plaqué par Carla (Madison Bailey), Justin (Will Kidrachuck), stoner et glandeur invétéré, s'aperçoit qu'il s'est trompé de valise à l'aéroport, et que dans son bagage se trouve un contorsionniste moyen-oriental (Ravi Naidu) souffrant le martyre. Mais lorsqu'il tente de l'aider, il découvre que la douleur amène l'inconnu à cracher des pièces d'or. Aussitôt, en compagnie de Carla et d'Alex (Ian Gregg), le colocataire de Justin, le jeune homme commence à exploiter cette occasion inespérée...
Personnages antipathiques pour un postulat pourtant amusant, mais au résultat bien trop plat et prévisible, avec en prime une illustration sonore assez médiocre. À l'image de son personnage principal, ça ressemble un peu à un script basé sur une idée de stoner, développée de manière approximative, et qui se finit donc de façon bancale, avec des effets visuels plutôt laids, et un retournement de situation final qui ne surprendra personne.
1x04 :
# The Companion : Harold (Logan Allen), un adolescent harcelé, se réfugie dans une ferme abandonnée pour échapper à son frère aîné qui le maltraite. Là, il découvre un épouvantail sinistre, qui revient à la vie lorsqu'il retire la dague plantée dans son cœur...
Un récit adapté d'une histoire courte de Joe Lansdale, et qui s'avère affreusement creux, en cela qu'il est cousu de fil blanc, et qu'il manque cruellement de punch, d'énergie et de suspense. On a l'impression d'avoir déjà vu cette histoire à de multiples reprises, ce n'est pas particulièrement bien filmé ou interprété (les éclairages colorés assez fauchés n'aident pas), et il n'y a que la chute qui fonctionne un minimum (tout en étant télégraphiée au possible).
# Lidya Lane's Better Half : Lydia Lane (Tricia Helfer), PDG d'une grande entreprise, doit gérer la colère de sa maîtresse, Celia (Danielle Lyn), lorsque celle-ci apprend qu'elle ne recevra pas la promotion qu'elle attendait. Mais un accident plus tard, et voilà Lydia prise au piège dans un ascenseur avec le corps de Celia, visiblement bien décidé à se venger.
Pas franchement plus original ni mieux filmé (beaucoup de problèmes de continuité, notamment au niveau du cadavre qui change de position en fonction des angles de caméra et des prises - sans que ce soit voulu par le récit), cette histoire bénéficie cependant d'une interprétation nettement plus solide (principalement de Helfer), qui parvient à transcender un peu l'écriture pataude. Ce n'est pas terrible, c'est déjà vu, mais ça se regarde gentiment.
1x05 :
# Night of the Paw : Angela (Hannah Barefoot) réchappe de justesse à un accident de voiture grâce à Avery Whitlock (Bruce Davison), propriétaire d'un salon mortuaire, qui la recueille et la soigne. Rapidement, elle découvre cependant que Whitlock est hanté par ses actions passées, et par les souhaits qu'il a fait grâce à une patte de singe magique...
Rien de vraiment original ou inédit dans cette énième version de la Monkey's Paw de W.W. Jacobs, mais une interprétation fiable de Bruce Davison, et un peu de racolage, avec une Hannah Barefoot en petite tenue. À part ça, on est en terrain vraiment familier et ce segment, plus long que la moyenne, semble paradoxalement souffrir de la stylisation à outrance de sa réalisation (éclairages prononcés, plans débullés, etc) et de sa durée inutile, puisque le tout finit par tomber un peu à plat sur la fin, à bout de souffle. Pas forcément mauvais en soi, mais rien de mémorable.
# Times is Tough in Musky Holler : Menacés par ses concitoyens d'être livrés en pature à des zombies dans de pseudo-jeux du cirque, le maire de la ville de Musky Holler (Dane Rhodes), son shérif (David Arquette), et plusieurs de leurs sbires tentent de se justifier de leurs actes.
Moins de 15 minutes, pour un segment qui semble avoir été tourné à la dernière minute, en fin de saison, une fois que le budget de cette dernière avait été épuisé : avec ses flashbacks narrés et interprétés en voix off, et illustrés par des images fixes façon bande dessinée, l'épisode tombe à plat, surjoué au possible (notamment par Arquette), cachant la plupart de ses effets, et ressemblant plus à une ébauche d'idée qu'à un script vraiment développé.
1x06 :
# Skincrawlers : Henry (Dana Gould), en surpoids et malheureux, décide d'essayer un régime miracle proposé par le Dr. Sloan (Chad Michael Collins) : ingérer une anguille lacustre mutante qui, en quelques jours à peine, semble dévorer toute graisse superflue. Mais l'approche d'une éclipse solaire semble tout changer...
Un segment co-écrit par Paul Dini, et qui déborde de gore jusqu'à en devenir grotesque. Amusant, pour peu que l'on fasse abstraction de tous les acteurs qui cabotinent affreusement, et de son déroulement très prévisible, qui donne presque l'impression que l'épisode tout entier a été construit autour de sa punchline finale.
# By The Silver Water of Lake Champlain : Rose (Sydney Wease), une adolescente orpheline de père, vit avec son petit-frère, sa mère Leigh (Gena Shaw) et son beau-père Chet (James Devoti), violent et méprisant. Mais Rose n'a qu'une obsession : le monstre du Lac Champlain, où elle vit, et auquel son père a consacré toute son existence, jusqu'à en perdre la vie. Persuadée que le monstre existe, Rose décide de tout faire pour laver la mémoire de son père...
Un segment mou, éventé et plat réalisé par Tom Savini, à partir d'une nouvelle de Joe Hill, et qui passe tellement de temps sur son mélodrame familial qu'il finit par en sous-exploiter ses créatures (tout le budget est clairement passé dans la bête, avec un résultat très inégal), et par livrer un récit télégraphié et pas du tout convaincant. Et je dois avouer que la jeune Sydney Wease ne m'a pas particulièrement convaincu.
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Bilan :
Voilà voilà.
Ce revival de Creepshow est terminé, et pour être franc, je ne comprends pas. Je ne comprends pas la réception critique et publique totalement extatique outre-atlantique, où, à en croire ce qu'on peut y lire, ce Creepshow est la meilleure anthologie horrifique depuis des décennies.
Je ne comprends pas comment un programme aussi fauché et dépourvu d'idées soit à ce point applaudi, alors que systématiquement, ces épisodes donnent l'impression de premiers jets de scripts tournés à la va-vite avec une réalisation souvent approximative, et des effets de style (animation, etc) trop ambitieux pour les moyens du programme.
Je ne vais pas m'épancher plus que ça sur cette anthologie : je n'ai pas été impressionné par le produit fini, loin de là, et je trouve que le tout est un beau gâchis (à un ou deux épisodes près, peut-être). Cela dit, la série ayant déjà été renouvelée suite à son succès d'audience, il faudra voir si la saison 2 sera plus maîtrisée, ou si elle bénéficiera d'un budget plus confortable.
Une chose est sûre, cependant, on ne pourra pas dire que j'attendrai la suite de ce sous-Contes de la Crypte avec grande impatience...
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Fais-moi peur ! (Are You Afraid of The Dark ? - 2019) :
Lorsqu'elle arrive dans un nouveau lycée, Rachel (Lyliana Wray), une adolescente créative, découvre vite l'existence de la Société de Minuit, un groupe de plusieurs élèves partageant une même passion pour les histoires qui font peur : Graham (Jeremy Ray Taylor), germaphobe rondouillard ; Louise (Tamara Smart), cheerleader populaire ; Akiko (Miya Cech), apprentie-réalisatrice cassante ; et Gavin (Sam Ashe Arnold), voisin séduisant de Rachel. Pour être admise dans le groupe, Rachel leur raconte alors l'histoire de Mr Tophat (Rafael Casal) et du Carnival of Doom, un cirque maléfique. Mais dès le lendemain, Rachel et ses amis découvrent que le cirque de Mr Tophat vient de s'installer en ville, et que l'histoire de Rachel semble prendre corps sous leurs yeux...
Relaunch de la fameuse série canadienne Fais-moi peur ! (déjà chroniquéeil y a bien longtempsen ces pages), ce téléfilm en trois parties diffusées cet octobre sur Nickelodeon trouve ses origines dans un projet de long-métrage supposément écrit par le scénariste des deuxÇa récents. Au fil du temps, le concept a été chamboulé, a changé de forme, le scénariste a quitté le projet, et Nickelodeon a donc commandé ces 3 x 45 minutes qui, comme Chair De Poule ou Scary Stories, prennent le parti de se concentrer sur de jeunes adolescents aux prises avec une histoire effrayante et imaginaire qui envahit le monde réel.
Et malheureusement, en se démarquant à ce point de la série d'origine, pour réinventer le tout en quelque chose de plus métadiscursif, cette mini-série loupe en grande partie le coche ; en effet, il n'est guère surprenant de constater que, des trois épisodes de cette mini-série, seul le premier fonctionne réellement.
Un premier épisode de mise en place, qui voit la jeune Rachel arriver dans son nouveau lycée, et découvrir progressivement les us et coutumes de la Société de Minuit, qui l'invite à faire part de son histoire au coin du feu, etc, comme dans la série originale. Jusque là, ça fonctionne, les acteurs et actrices (dont Jeremy Ray Teylor, de Ça) sont efficaces et attachants, l'écriture est ludique et référentielle (tous les personnages portent les noms de famille de réalisateurs de genre, Fulci, Raimi, Lynch, Coscarelli, etc), et cette mise en contexte de la Midnight Society est plutôt pertinente et réussie (bien que déjà abordée dans la saison 7 de la série originale).
Et puis après, rapidement, l'intérêt de la mini-série décroît, alors que les personnages découvrent le cirque maléfique mené par Mr Tophat. Déjà, parce qu'un cirque maléfique, c'est un concept assez éventé et dérivatif (bonjour, La Foire des Ténèbres !), qui ne fonctionne pas vraiment sur moi, mais en plus parce que la production a fait le choix d'étirer vers le haut toutes les images prenant place dans le cirque.
Résultat : toutes ces scènes sont visuellement fatigantes et désagréables à l’œil, surchargées en couleur criardes, et en visages écrasés. Et puis il y a le problème de Mr. Tophat, qui manque cruellement de charisme et de présence, ressemblant plus à un Chapelier Fou cabotin façon Johnny Depp qu'à un Monsieur Loyal menaçant.
Tout ça se combine pour déboucher sur un troisième épisode assez lourd et pataud, bourré d'exposition maladroite, d'explications assénées par les personnages, et souffrant d'une résolution assez plate.
Assez frustrant, je dois dire, puisque cette réinvention de Fais-moi peur commençait assez bien, avant de succomber à des problèmes d'écriture vraiment agaçants. Par ailleurs, difficile de ne pas avoir l'impression que le script original a été sérieusement dégraissé à un moment ou à un autre, puisque certains personnages secondaires (les parents, le policier, Brandon Routh qui vient dire bonjour le temps d'une scène) sont affreusement sous-développés et sous-exploités, disparaissant aussi vite qu'ils étaient arrivés.
Un revival qui n'est pas à la hauteur de la série originale, donc, malgré les efforts de la distribution, et de la production. Dommage.
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Amandine Malabul, Sorcière Maladroite - Saison 3 (The Worst Witch, Season 3 - 2019) :
Désormais reconnue comme une sorcière à part entière, Mildred (Bella Ramsey) décide de faire à sa mère mortelle (Nicola Stephenson) un cadeau inattendu, en utilisant une étoile à souhaits pour lui offrir des pouvoirs magiques. Mais ce faisant, elle ignore qu'elle s'engage sur une pente glissante qui va ouvrir une porte dangereuse sur le passé de l'Académie Cackle, et de Miss Hardbroom (Raquel Cassidy)...
Troisième saison de cette adaptation made in BBC et Netflix des romans de Jill Murphy, après une première année assez peu mémorable, et une seconde année qui partait des idées du roman pour partir dans quelque chose de bien plus large sur les origines réelles de Mildred et de sa mère, tout en déléguant une grosse partie des sous-intrigues de la saison à des élèves de la classe inférieure.
Sans surprise, cette troisième saison se coule dans le moule des épisodes qui l'ont directement précédée, en adaptant très superficiellement les idées du roman Amandine Malabul, la Sorcière et sa bonne étoile pour déboucher sur quelque chose de radicalement différent : dans une optique d'intégration et de rupture avec les traditions (un grand thème de cette saison), la mère de Mildred finit par intégrer l'Académie Cackle en tant qu'enseignante en arts plastiques.
De quoi provoquer bien des conflits, notamment vis à vis des sorcières n'acceptant pas une mortelle parmi elles ; et lorsque Maman Hubble récupère des pouvoirs suite à un vœu d'une Mildred cette année toujours plus rebelle et impulsive, c'est le désastre, puisque la mortelle est incapable de maîtriser ses pouvoirs, et se laisse consumer par ceux-ci.
De quoi amener Hardbroom à expliquer à Mildred qu'elle a connu une situation similaire avec Indigo Moon (Kelsey Calladine-Smith), son amie d'enfance désormais changée en pierre, une situation qui a fait de Hardbroom celle qu'elle est aujourd'hui.
Aux deux-tiers de la saison, une rupture s'opère ainsi : privée de ses pouvoirs, la mère de Mildred quitte l'Académie, et le récit se centre, de manière épisodique, sur Indigo, ramenée à la vie, et qui, désormais sans nulle part où aller, devient une épine dans le pied de Hardbroom.
L'amitié naissante de Mildred et Indigo passe alors sur le devant de la scène, quitte à négliger les autres personnages, ou à leur conférer une caractérisation assez simpliste (je pense notamment à Ethel, qui est plus que jamais une caricature ambulante, gratuitement méchante, manipulatrice et égoïste, et à l'origine de tous les problèmes de l'Académie).
Et pourtant, malgré cela, difficile de se défaire d'une impression bien précise, pendant cette saison : comme l'année dernière, on sent que les scénaristes préparent largement le terrain pour une éventuelle suite de série sans Bella Ramsay, et les nouvelles générations d'élèves prennent ainsi une place toujours plus importante. La saison introduit notamment la cuisinière de l'Académie, et sa fille, Mabel, une jeune femme de petite taille au caractère abrasif, qui devient membre du groupe formé par Sybil, Clarice et Beatrice.
Mais ces quelques nouveaux personnages n'apportent pas grand chose au programme, si ce n'est qu'ils permettent aux scénaristes de partir sur des tangentes servant de remplissage et qui, malheureusement, ont un peu tendance à embrouiller le tout.
C'est décidément une plaie des séries pour enfants : une écriture fréquemment approximative, et une vraie tendance à emprunter tous les raccourcis possibles pour parvenir à la fin narrative et émotionnelle voulue. Comme avec la seconde saison de Creeped Out, on sent que les scénaristes de cette troisième année de The Worst Witch avaient des idées, des thèmes à traiter, mais que dans la pratique, il manque un petit quelque chose (une certaine rigueur ?) pour que cela fonctionne totalement.
Après... j'avoue que toutes les jeunes actrices de la série ont bien progressé, semblent à l'aise, et donnent l'impression de s'amuser dans ces rôles improbables ; à l'identique, les effets spéciaux sont désormais honorables pour un tel programme au budget minuscule.
Difficile de se montrer vraiment critique, par conséquent : avec son message d'ouverture du savoir et de l'éducation à toutes les classes sociales, la troisième saison de The Worst Witch reste agréable, et satisfera probablement le public visé. C'est toujours ça de pris.
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Chez les Téléphages Anonymes,d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
Vendredi 13 (Friday the 13th - 2009) :
À la recherche de sa sœur (Amanda Righetti) disparue dans les bois entourant Crystal Lake, Clay (Jared Padalecki) croise le chemin de Jenna (Danielle Panabaker) et de ses amis, qui passent le week-end au bord du lac dans la propriété de Trent (Travis Van Winkle). Rapidement, cependant, il s'avère qu'un dangereux tueur rôde dans les parages, et élimine un à un les jeunes fêtards...
Reboot de la franchise sous l'égide de Marcus Nispel et de Platinum Dunes, ce Vendredi 13 décide en fait, en une petite centaine de minutes, de rejouer la partition des quatre premiers films de la saga, en piochant ici ou là dans des éléments de scénario de ces derniers (origine de Jason, premiers meurtres, le masque, les jeunes fêtards, le frère qui recherche sa soeur, etc). Tout ce qui manque, en fait, c'est un équivalent à Tommy Jarvis, pour lancer la suite.
À la place, on se retrouve ici avec des jeunes plutôt amusants (l'écriture des dialogues n'est pas mauvaise), bien castés (Ryan Hansen, Van Winkle, Julianna Guill, Ben Feldman, Jonathan Sadowski, Aaron Yoo, Jared Padalecki, Danielle Panabaker) et interprétés, confrontés à un Jason transformé.
Exit le Jason monolithique et indestructible, force de la nature implacable qui avance tel un Terminator, et place à un Jason chasseur et piégeur, qui s'est construit un réseau de tunnels souterrains où il vit, et qui y garde la sœur du héros prisonnière (parce qu'elle est supposée ressembler à sa mère - "supposée", car Righetti n'a absolument rien en commun avec Nana Visitor) ; un Jason beaucoup plus véloce et humain, qui, étrangement, n'est pas si imposant que ça face à un Padalecki et son mètre 93.
Autant dire que le Jason de cet opus ne convainc pas vraiment, et parait trop générique, sans réelle personnalité, à part celle de s'énerver et de casser des objets lorsque ses proies l'esquivent. Et pourtant, malgré cela, malgré des bruitages et une post-synchro parfois approximatifs, malgré un rythme bancal (le film met une bonne demi-heure à présenter ses personnages principaux), et malgré une fin plate au possible, je n'ai pas détesté.
Probablement parce que la franchise est, à la base, toutes ces choses, qu'elle est inégale de bout en bout, et que ce remake, finalement, s'avère fidèle aux métrages précédents : plein de défauts, quelques idées intéressantes, pour un résultat très très moyen, mais à la production suffisamment efficace pour faire un peu illusion.
3 + 0.5 pour Julianna Guill = 3.5/6
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Freddy contre Jason (Freddy vs. Jason - 2003) :
Oublié par les habitants de Springwood, Freddy Krueger (Robert Englund) décide de ramener Jason Voorhees (Ken Kirzinger) à la vie pour qu'il fasse régner la terreur dans la petite ville, et qu'il réveille le souvenir de Krueger, lui rendant par là-même ses pouvoirs. Mais Jason est incontrôlable, et Freddy réalise rapidement que Jason est un obstacle à sa résurrection. D'autant qu'un groupe de jeunes (Monica Keena, Jason Ritter, Kelly Rowland...) semble avoir compris les sombres desseins de Freddy, et monte les deux tueurs l'un contre l'autre...
Après des années de development hell, voilà enfin ce crossover entre Freddy et Jason, tous deux sous l'égide de New Line Cinema... et ça aurait pu être pire.
En l'état, ce n'est pourtant pas particulièrement bon : c'est assez mal écrit, assez mal interprété (Monica Keena, au wonderbra gonflé à l'hélium, surjoue beaucoup ; Kelly Rowland est médiocre), et ça opte pour conserver le pire des Jason (les jeunes idiots, la nudité gratuite - siliconée -, la phobie de l'eau !? ) sans en avoir le meilleur (Kirzinger fait un Jason tout à fait honorable, mais n'est pas Kane Hodder), mais la partie Freddy vs Jason, en tant que telle, n'est pas désagréable, principalement grâce à l'abattage de Robert Englund.
On se retrouve ainsi avec un film assez schizophrène, tiraillé entre ses deux protagonistes et leurs styles différents, sans jamais réussir à être totalement convaincant d'un côté ou de l'autre : Jason n'est qu'un outil bourrin manipulé par Freddy, et ses meurtres sont bien trop caricaturaux pour être crédibles (les victimes font des vols planés de plusieurs dizaines de mètres, à grand renfort de câblage et de doublures numériques), et à côté, les ados ne sont jamais suffisamment intéressants ou bien caractérisés pour faire des antagonistes intéressants pour Freddy.
Et puis il y a ces combats Jason/Freddy, où Freddy semble soudain maîtriser le kung-fu, et semble immortel, aussi bien dans le monde des rêves que dans le monde réel... les idées ne sont pas mauvaises, mais à nouveau, c'est souvent trop cartoonesque pour fonctionner (surtout dans le monde réel).
Bref, conceptuellement, il y a des moments intéressants dans ce Freddy vs Jason, et le postulat de base n'est pas désagréable du tout, mais c'est dans l'exécution que le tout pêche : on sent les réécritures, les reshoots, les scènes coupées en post-production, et tout cela donne un rythme bancal au métrage, pas aidé par des jeunes insipides insuffisamment caractérisés (pauvre Katharine Isabelle). Ajoutez à cela une illustration musicale assez médiocre (le mélange des deux thèmes fonctionne, le nu-metal nettement moins), une réalisation inégale (c'est joliment photographié et mis en scène, mais certains ralentis sont plus risibles qu'autre chose), et voilà : un crossover amusant à regarder, mais assez faiblard au final, pour deux personnages qui auraient mérité mieux.
Ça aurait pu être pire... mais ça aurait surtout pu être bien mieux.
2.5/6 (amusant de repérer Evangeline Lilly dans une petite scène au lycée)
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Vendredi 13 - Chapitre X : Jason X (Jason X - 2001) :
En 2455, une équipe universitaire menée par le Professeur Lowe (Jonathan Potts) découvre le corps de Jason Voorhees (Kane Hodder), cryogénisé en 2008 par Rowan LaFontaine (Lexa Doig) dans une ultime tentative désespérée d'échapper au tueur sanguinaire. Mais alors que l'équipe n'avait prévu de ramener à la vie que la jeune femme, Jason reprend lui aussi conscience, et entreprend de massacrer un à un les membres d'équipage du vaisseau Grendel...
Huit années se sont écoulées depuis Jason va en Enfer : huit années de development hell pour un hypothétique Freddy vs Jason, huit années durant lesquelles la franchise Vendredi 13 a été mise en stand-by par New Line, huit années qui ont débouché sur ce projet improbable : Jason Voorhees dans l'espace.
Et pourtant, ce Jason X est probablement mon film préféré de toute la franchise : un mélange de références cinématographiques jamais trop appuyées (contrairement au Necronomicon du film précédent - ici, tout le script est clairement modelé sur la franchise Alien), de premier (Lexa Doig, la menace de Jason, toute la fin du film) et de second degré (le côté quasi-parodique, l'humour des dialogues, etc), bourré d'idées loufoques mais qui fonctionnent (Jason qui se réveille lorsqu'un couple commence à faire l'amour, l'androïde et sa love story, l'holodeck, etc), grâce à une distribution sympathique et compétente (contrairement à de nombreux autres Vendredi 13, ici, tout le monde est juste - mention spéciale à Melyssa Ade, amusante en membre d'équipage sarcastique et pleutre).
Bref, si c'est loin d'être parfait (les éclairages constamment en contre-plongée et les angles de caméra assez bas sont parfois lassants, les effets spéciaux sont limités par le budget, notamment au niveau des miniatures), ça reste un divertissement très amusant, qui prend sa composante slasher au sérieux (Jason n'est jamais ridicule : mieux encore, Über-Jason est splendide et impressionnant), et qui parvient à être tout à fait honorable, tant sur le plan de l'horreur que de la science-fiction et de la comédie.
Un bon 4.25/6
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Vendredi 13 - Chapitre IX : Jason va en Enfer (Jason Goes to Hell : The Final Friday - 1993) :
Lorsqu'il est réduit en miettes par le FBI, les morceaux du corps de Jason Voorhees finissent à la morgue. Mais rapidement, le Mal infestant le cœur de Jason se transmet d'hôte en hôte, tel un parasite, avec un objectif : trouver un descendant des Voorhees pour se réincarner, et redonner vie à Jason. Mais Creighton Duke (Steven Williams), un chasseur de primes, est sur la piste du tueur, et il va utiliser Steven (John D. Le May) et Jessica (Kari Keegan) pour parvenir à ses fins...
Premier film de la franchise sous l'égide New Line... et c'est un joli ratage : script très approximatif qui suit un parasite passant de corps en corps, et nous prive donc de Kane Hodder pendant les 3/4 du film ; un Jason laid au possible, sorte de grosse boursouflure au masque incrusté dans sa chair ; des personnages principaux insipides (dont un protagoniste ressemblant à la doublure lumière de Ted Raimi) ; une réécriture des origines de Jason qui n'est pas très cohérente avec le reste de la franchise (le Necronomicon et la dague kandarienne de la saga Evil Dead, voulus par le réalisateur/scénariste comme une explication de la résurrection perpétuelle et de la violence de Jason) ; un rythme anémique ; et pour ne rien arranger, des mises à mort inégales, parfois censurées pour la version cinéma (notamment les campeurs rajoutés lors des reshoots).
Bref, si Jason Goes To Hell peut avoir des moments amusants, et des effets physiques réussis (signés KNB), le film est vraiment pénible à suivre, entre son histoire de dernier parent éloigné des Voorhees (qui fait très Halloween), ses effets spéciaux datés années 90, et son fanservice cinématographique (qui case donc Evil Dead, Stephen King, Creepshow, John Carpenter, et bien sûr Freddy Krueger).
Probablement l'un des épisodes les plus faibles de la saga, si ce n'est le plus faible (alors que, bizarrement, je gardais le souvenir d'un métrage plutôt divertissant, là, j'ai vraiment lutté pour arriver au bout).
1.25/6
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Vendredi 13 - Chapitre VII : Un Nouveau Défi (Friday the 13th Part VII : The New Blood - 1988) :
Lorsque Tina (Lar Park Lincoln), une jeune femme possédant des pouvoirs télékinétiques, revient - avec sa mère (Susan Blu) et son psychiatre (Terry Kiser) - s'installer dans la maison de vacances familiale, au bord de Crystal Lake, elle ne s'est toujours pas remise de la mort de son père, durant son enfance : un père violent dont elle s'estime responsable de la noyade dans le lac, lorsqu'elle avait perdu le contrôle de ses pouvoirs naissants. Et cette agitation psychique va permettre à Jason Vorhees (Kane Hodder) de ressurgir des profondeurs du lac, toujours assoiffé de sang et de vengeance, pour massacrer les jeunes installés dans les parages (Kevin Blair, Larry Cox, Heidi Kozak, Jeff Bennett, Elizabeth Kaitan, Diana Barrows, Susan Jennifer Sullivan...).
Un film moins parodique que certains métrages précédents de la saga, avec pour mot d'ordre assumé "Jason vs Carrie", un postulat pas inintéressant, bien que capillotracté, et continuant dans une direction toujours plus fantastique, qui ne sied pas forcément à la saga.
Comme d'habitude, on a droit à des jeunes peu farouches et pas très malins, à l'interprétation très inégale, mais le tout se démarque grâce à Tina, la final girl aux pouvoirs surnaturels : une Tina qui n'est pas insupportable (ce qui est un progrès certain par rapport à d'autres métrages), et dont les pouvoirs apportent un plus sympathique (quand bien même leur mise en images resterait un peu fauchée).
Mais surtout, il faut bien l'avouer, ce Friday VII signe l'arrivée de Kane Hodder dans le rôle de Jason, un Kane qui, aussitôt, donne à son personnage une vraie personnalité, une gestuelle, des expressions, une attitude, et une brutalité notables... et ce, malgré la censure, au montage, d'un bon paquet de mises à mort.
Bref, c'est loin d'être un chef d’œuvre, les intérieurs sentent le studio, c'est souvent fauché, et la toute fin est vraiment ratée, mais Jason est ici remarquable, ce qui permet au film d'atteindre la moyenne.
3/6
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Chez les Téléphages Anonymes,d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
Vendredi 13 - Chapitre VI : Jason le Mort-vivant (Friday the 13th Part VI : Jason Lives - 1986) :
Bien décidé à mettre un terme définitif à l'existence de Jason Voorhees, Tommy Jarvis (Thom Mathews) quitte son hôpital psychiatrique pour aller déterrer le cadavre de Jason, et le brûler. Mais des forces surnaturelles sont à l’œuvre, et Jason revient à la vie, bien décidé à se venger de Tommy et de tous les habitants de Crystal Lake, avec parmi eux le shérif Mike Garris (David Kagen), sa fille Megan (Jennifer Cooke), et tous les enfants du camp de vacances voisin...
Un épisode particulièrement apprécié des fans, notamment parce qu'il boucle l'arc Jarvis, qu'il met en scène un affrontement final réussi, et qu'il donne naissance à un Jason indestructible et immortel, un véritable Terminator masqué que rien n'arrête, incarnation du Mal à l'état brut. Et je dois dire que je comprends pourquoi ce film plaît aux fans... mais bizarrement, je n'ai pas trop accroché.
Attention, c'est nettement meilleur que le précédent, mais entre la musique qui reprend Dies Irae, les personnages secondaires agaçants (Megan, notamment, est à baffer dès sa première apparition, alors que son père le shériff, lui, est plutôt convaincant), l'interprétation inégale, le nouveau Tommy assez quelconque (c'est quand même hallucinant que le tout jeune Corey Feldman soit meilleur que les deux adultes qui l'ont suivi), et le sens de l'humour ponctuellement hors-sujet (le carton-titre avec son Jason en mode James Bond, euh...), je suis resté un peu mitigé.
Cela dit, le virage ouvertement fantastique est agréable, Jason commence enfin à avoir de la prestance, et la toute fin est plutôt réussie, y compris visuellement, donc ce n'est pas mauvais. Je m'attendais seulement à un peu mieux (et j'ai toujours un peu de mal avec le côté semi-parodique du tout).
3.25 + 0.25 pour la chanson d'Alice Cooper = 3.5/6
The Crystal Lake Massacres Revisited (2009) :
Mockumentaire de moins d'une demi-heure, servant initialement de bonus à un dvd de la franchise, mais toujours visible, à ce jour, sur YouTube, ce métrage a pour postulat la réalité des meurtres ayant secoué le Camp Crystal Lake, et traite du sujet comme un véritable documentaire criminel, avec les témoignages de médecins légistes, d'officiers de police, experts, etc, et des reconstitutions approximatives des crimes.
Plutôt amusant, très méta et bourré de clins d’œil et de fanservice (parfois un peu trop), le tout souffre cependant d'une interprétation assez inégale, qui tire un peu ce mockumentaire vers le bas (les deux rappeurs, par exemple).
Rien de dramatique, cependant, et ce Crystal Lake Massacres Revisited s'avère une manière assez ludique et sympathique de revisiter les aventures de Jason et de Tommy Jarvis...
4/6
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Vendredi 13 - Chapitre V : Une Nouvelle Terreur (Friday the 13th : A New Beginning - 1985) :
Envoyé dans un camp de repos pour jeunes en difficultés psychologiques, Tommy Jarvis (John Shepherd) est toujours marqué par les événements qui ont mené à la mort de Jason Voorhees, bien des années plus tôt. Et lorsque des meurtres sanglants commencent à se produire autour de lui, Tommy commence à se poser des questions : est-il responsable de ces morts, ou Jason est-il de retour ?
Jason est mort dans le précédent volet, mais cela n'empêche pas la série de continuer, et de commencer à virer à l'auto-parodie : ici, on se retrouve avec un whodunit bancal qui cache son meurtrier pendant les 2/3 du film, multipliant les suspects louches et les victimes potentielles comme autant de mouches sur un morceau de viande en décomposition.
Des victimes caricaturales au possible (les deux rednecks, au secours), une réalisation sans subtilité, et un bodycount qui, s'il est très élevé, souffre aussi d'effets assez limités, et d'une mise en images peu inspirée. Sans oublier le "Jason", qui manque (forcément) de carrure, et de la nudité plus que gratuite.
Et c'est dommage, car le concept de base - Tommy Jarvis (avec caméo de Corey Feldman en début de film), désormais adulte, traumatisé par ses expériences, devenu violent et envoyé dans un camp de rééducation psychologique, qui glisse lentement dans la folie - était intéressant, et apportait une continuité bienvenue (l'introduction du film, d'ailleurs, était efficace).
Mais dans l'ensemble, le film est bien peu convaincant, à l'image de tous ses personnages secondaires insipides (et à l'interprétation très inégale) dont le spectateur n'a que faire, et de toute façon, le métrage ne fait pas vraiment partie de la saga Jason (c'est probablement pour cela que la fin du métrage a été joyeusement oubliée lorsqu'est venu le moment de tourner le film suivant...)
2/6
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Vendredi 13 - Chapitre Final (Friday the 13th : The Final Chapter - 1984) :
Alors que le jeune Tommy Jarvis (Corey Feldman) séjourne avec sa mère (Joan Freeman) et sa grande soeur (Kimberly Beck) dans la région de Crystal Lake, un groupe de jeunes (Crispin Glover, Barbara Howard, Peter Barton, Alan Hayes, Judie Aronson, Lawrence Monoson, Camilla et Carey More) s'installe non loin de là. Mais Jason est toujours en vie, échappé de la morgue, et bien décidé à punir tous ceux qui vivent près du lac. Rob (Rich Anderson), un mystérieux auto-stoppeur, semble cependant en savoir plus qu'il ne le dit...
Probablement mon Vendredi 13 préféré à ce point de la franchise, et cela tient principalement à une chose : des protagonistes plus intéressants et plus développés.
Je ne parle bien sûr pas des campeurs, toujours aussi dénudés et basiques (encore que, même là, il semble y avoir eu un petit effort au niveau de leur personnalité, notamment grâce à la présence de Crispin Glover, déjà légèrement déphasé par rapport à ses congénères - son pas de danse ^^, et qui donne au tout une atmosphère un peu différente ; de manière générale, ces jeunes ne sont pas antipathiques, ce qui est un plus) ; de Rob, transparent au possible ; ni de Jason, qui a finalement peu de présence physique pendant une grande partie du film, et n'a toujours pas développé la silhouette imposante et le langage corporel que Kane Hodder apportera ultérieurement à la franchise).
Mais bien de Tommy et sa famille, plutôt sympathiques et intéressants : certes, le côté "fan d'horreur et de monstres" de Tommy est clairement du fan-service à destination des amateurs de la franchise (et un clin d'oeil à Tom Savini), mais bizarrement, cela fonctionne, et participe au côté un peu décalé du film. Les interactions des Jarvis sont naturelles, légères et crédibles, et on s'attache à cette petite famille plus qu'à n'importe quel personnage des trois films précédents.
Un film qui n'est pas sans défauts, notamment au niveau du rythme. Heureusement, les mises à mort sont plus sèches et brutales, Jason est plus implacable et intense, et le final est plus inventif, ce qui permet au tout d'avoir un bonne longueur d'avance sur les trois autres films de la saga.
3.5/6
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Vendredi 13 - Chapitre 3 : Meurtres en 3 dimensions (Friday the 13th, Part 3 - 3D - 1982) :
Temporairement vaincu, Jason Voorhees parvient à s'échapper, et à reprendre son massacre : cette fois-ci, il tourne ses attentions vers Chris Higgins (Dana Kimmell) et ses amis (Paul Kraka, David Katims, Jeffery Rodgers, Tracie Savage, Larry Zerner...), venus se détendre sur le terrain de camping privé de la famille de Chris. Sans oublier un gang de bikers locaux, décidés à en découdre avec certains de ces campeurs apeurés...
On prend les mêmes et on recommence, ou presque, puisque Steve Miner reprend les commandes de ce troisième épisode, censé être le dernier de la saga.
Un épisode tourné pour la 3D (les effets sont assez nazes et peu inspirés), qui souffre de tous les problèmes du film précédent (10 premières minutes de recyclage du film précédent, et de générique kitschouille, jeunes insipides - sauf Shelly le comic relief, qui existe un peu plus -, interprétation inégale, toujours ces feintes innombrables qui désamorcent tout, Jason toujours trop humain et vulnérable, etc), avec quelques progrès, çà et là.
Ainsi, une fois que Jason récupère son look final (machette et masque de hockey), le film décolle un peu, d'autant que la final girl (si elle manque toujours de charisme ou d'intérêt) est plus débrouillarde que d'habitude.
Malheureusement, Jason reste toujours étrangement nonchalant et peu efficace, passant son temps à s'écrouler sous des coups faiblards, et à gémir de douleur ; et les bikers font vraiment pièce rapportée, à la fois ridicules et inutiles.
Ajoutez à cela une fin assez plate, qui photocopie directement la fin du premier film, et voilà : c'est un peu au-dessus du second film, et probablement meilleur que le premier, mais c'est aussi totalement oubliable, hormis pour avoir donné à Jason son apparence définitive.
2.5/6
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Vendredi 13 - Chapitre 2 : Le Tueur du Vendredi (Friday the 13th : Part 2 - 1981) :
Deux mois après la mort de Mme Voorhees, Alice (Adrienne King), la seule rescapée du massacre de Crystal Lake, est retrouvée morte dans son appartement, victime d'un tueur mystérieux. Cinq années passent, jusqu'à ce qu'un nouveau groupe de jeunes (Amy Steel, John Furey, Stu Charno, Lauren-Marie Taylor, etc) s'installe à proximité du Camp abandonné. Un à un, les apprentis-moniteurs sont alors décimés par Jason Voorhees, au visage masqué par un sac de toile...
Une suite directe assez frustrante, pour de multiples raisons. À commencer par son introduction à rallonge, une reprise directe des 5 dernières minutes du film précédent (ce qui donne lieu à un flashback dans un flashback ^^)... et puis, rapidement, on réalise (après la mort d'Alice) qu'on va avoir droit à un copier-coller du premier film, avec tout un troupeau de jeunes sexy mais totalement insipides, bien trop nombreux pour être correctement développés et/ou traités.
Si à la limite, ce nombre accru de victimes donnait lieu à des effets spéciaux variés et mémorables... mais non, les mises à mort sont assez génériques et quelconques, Jason est difficile à prendre au sérieux avec son sac à patates sur la tête (en plus de manquer de carrure, de force et de présence physique), l'interprétation des jeunes reste toujours très inégale, le racolage accru du film (plus de nudité) n'apporte pas grand chose, bref, ce n'est pas terrible du tout.
D'autant que la réalisation de Steven Miner ne fait rien pour arranger la situation : des fondus au blanc assez laids en guise de transitions, et un recours systématique aux feintes visuelles et scénaristiques qui désamorcent les 3/4 du film (on pense que tel personnage va se faire tuer par Jason, on voit les pieds du tueur, la musique, la réalisation, etc, tout se met au diapason... mais non, c'est une feinte, et c'est un autre campeur qui surgit - une méthode aussi connue sous le nom de jump-scare du chat, et qui peut fonctionner une fois, pas trente)...
Mais de toute façon, tout se résume en un point : la final girl. Et là, comme dans le premier film, problème, puisque cette final girl est tout sauf intéressante ou bien interprétée.
Ajoutez à cela une fin assez plate et prévisible, et voilà, une suite en deçà de l'original.
2/6
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