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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #noel catégorie

Christmas Yulefest 2021 - 26 - Le Marché de Noël providentiel (2021)

Publié le 16 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Lifetime, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Le Marché de Noël providentiel (It Takes a Christmas Village - 2021) :

Depuis qu'elle occupe la fonction de maire de sa petite ville, Alex Foster (Brooke Nevin) fait l'unanimité. Mais suite à des travaux laissés inachevés, qui coupent le centre-ville de la circulation, les commerces de la communauté peinent à subsister ; pour sauver l'économie de la bourgade, Alex a l'idée d'organiser un marché de Noël dans le vieux moulin de la famille Hawkins. Seul problème : le propriétaire, Darcy Hawkins (Corey Sevier) vit reclus avec sa grand-mère, et n'apprécie guère le clan Foster...

Une comédie romantique festive réalisée et interprétée par Corey Sevier, diffusée par chez nous bien avant son arrivée sur Lifetime, et qui se démarque suffisamment de la formule habituelle du genre pour se regarder tranquillement.

Déjà, en faisant de son héroïne la maire d'une petite ville, le métrage part d'un pied un peu différent, ce qui est loin d'être désagréable, et permet à Brooke Nevin, toujours sympathique, d'être plutôt active. Ajoutez à cela une distribution solide, des extérieurs à la neige et au froid bien réels (on va dire que je suis sadique, mais dans un film se déroulant en hiver, j'aime bien voir de la vraie neige et des acteurs qui ont froid, au nez rougi et engoncés dans des tenues épaisses), un gros Saint-bernard malheureusement sous-exploité, et un récit plutôt bien écrit.

Après, ça reste de la rom-com de Noël, avec ses passages obligés, ses approximations (le marché de Noël ressemble finalement plus à une petite kermesse de village dans une salle des fêtes qu'à quelque chose d'économiquement viable) et ses clichés (l'ex jaloux et manipulateur), mais j'ai vu bien pire dans le genre.

3.25 + 0.25 pour la neige et le froid = 3.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2021 - 25 - Un Noël en 8 bits (2021)

Publié le 16 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Noël, Review, USA, Yulefest, HBO

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Un Noël en 8 bits (8-Bit Christmas - 2021) :

Jake (Neil Patrick Harris), un père de famille, raconte à sa fille comment, lorsqu'il était enfant (Winslow Fegley) dans les années 80, il a passé un Noël unique, alors qu'il rêvait d'avoir une console NES au pied du sapin, malgré l'opposition de ses parents (June Diane Raphael, Steve Zahn)...

Une comédie festive diffusée sur HBO Max, et clairement pensée (et vendue) comme un Christmas Story moderne (mâtiné de Course au Jouet), où la carabine de Ralphie est remplacée par une NES, le costume de lapin rose par des "bottes de fille", et où Neil Patrick Harris prend la place de Jean Shepherd.

Après tout, c'est logique : à sa sortie en 1983, A Christmas Story était nostalgique des années 40, soit 40 ans plus tôt ; 8-bit Christmas, lui, sorti en 2021, est donc nostalgique des années 80 (40 ans plus tôt, là aussi), et cela lui permet de surfer très clairement sur la vague de la nostalgie doudou des années 80s (un peu comme Ready Player One, en fait).

Sans surprise, donc, on a droit à une compilation des clichés 80s, de la musique synthétique de Joseph Trapanese à l'esthétique particulière de l'époque, en passant par toute une fascination pour Nintendo et pour ce que la marque représentait alors. Ce qui devrait suffire à séduire une bonne partie des spectateurs, à en juger par la popularité actuelle de tout ce qui est années 80.

Après, quiconque a vu (et apprécie) A Christmas Story aura fréquemment la désagréable impression d'une photocopie modernisée, jusqu'à ses moindres détails : les copains décalés, la brute de l'école, la relation avec le petit frère/la petite sœur, les parents, les avertissements des adultes aux enfants sur les dangers de la Nintendo/de la carabine, etc, etc, etc, tout semble calqué sur le modèle de Bob Clark, au point d'en être frustrant et de rendre le récit hautement prévisible.

D'autant que l'émotion ou la sincérité sont plus ou moins limités aux cinq-dix dernières minutes, pour une conclusion convenue, un peu tirée vers le bas par un certain maquillage âgé peu probant.

En soi, ce n'est pas désastreux, c'est même formellement assez compétent et bien interprété, et nul doute que bon nombre de spectateurs nostalgiques y trouveront leur compte. Personnellement, cependant, je suis resté sur ma faim.

3/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2021 - 24 - Neuf chatons pour Noël (2021)

Publié le 15 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Noël

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Neuf chatons pour Noël (The Nine Kittens of Christmas - 2021) :

Alors qu'elle rentre de Miami, où son cabinet de vétérinaire est établi, pour passer Noël en famille chez sa sœur, Marilee (Kimberly Sustad) croise le chemin de son ex, Zachary (Brandon Routh). Celui-ci est bien embêté : quelqu'un vient d'abandonner neuf chatons à la caserne de pompiers où il travaille, et il doit leur trouver des maîtres au plus vite. Marilee décide alors de l'aider, et profite de l'occasion pour renouer avec le pompier...

La suite du Neuf vies pour Noël de 2014, dont on retrouve ici une grosse partie de la distribution, mais pas le duo alors à la réalisation/écriture. Non pas que cela aurait changé quoi que ce soit : malgré la popularité du premier volet auprès des spectateurs et des critiques, il faut bien reconnaître que, son couple principal excepté, le téléfilm de 2014 n'était vraiment pas exceptionnel, ressemblant fréquemment à un scénario générique Hallmark transposé artificiellement à Noël et enchaînant tous les clichés des productions de la chaîne.

Certes, le couple Sustad/Routh fonctionnait très bien, certains personnages secondaires étaient amusants, et les chats étaient mignons, mais à part ça, c'était dans la moyenne du genre.

Et donc, ici, sept ans après l'original, une suite qui... reprend les grandes lignes de l'original, en faisant repartir la relation de zéro, en changeant un peu le défaut principal de Zachariah (il refusait de s'engager, maintenant il refuse le changement), en accentuant un peu la touche Noël (pour coller à la formule actuelle des productions Hallmark) et en multipliant le nombre de chats, pour motiver le couple principal à se remettre ensemble.

Je mentirais en disant que ce second volet m'a passionné, d'autant plus que le script se perd un peu dans des digressions amenant un focus moindre sur les deux protagonistes principaux : calendrier de l'avent familial, départ en retraite du chef de la caserne, ex-petit-ami de Marilee qui revient... mouais.

Alors ce n'est pas désagréable à suivre, encore une fois grâce à Sustad et Routh (un Routh qui semble nettement plus décontracté, avec un jeu plus outré clairement hérité de ses années passées sur Legends of Tomorrow), au petit caméo de Paul Campbell (ça fait toujours plaisir de voir passer le grand copain de Sustad), au clin d'œil désormais inévitable au rôle de Superman de Routh, et aux matous. Mais ça s'arrête là.

3/6

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Christmas Yulefest 2021 - 23 - Solar Opposites : A Very Solar Opposites Holiday Special (2021)

Publié le 15 Décembre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Christmas, Les bilans de Lurdo, Noël, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, USA, Yulefest, Review, Solar

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Solar Opposites - A Very Solar Opposites Holiday Special (2021) :

Alors que Korvo et sa bande s'apprêtent à fêter Noël, ils décident de s'immerger virtuellement dans La Course au Jouet, un film qu'ils n'ont jamais vu. Rapidement, cependant, il s'avère que la nullité du métrage leur a volé leur esprit de Noël : s'ils veulent le retrouver, ils doivent retourner dans l'univers du film, un univers qui, des décennies plus tard, est devenu un paysage post-apocalyptique dirigé d'une main de fer par le petit Jamie...

Après une saison 2 qui m'avait laissé un peu mitigé, voici un épisode spécial Noël de Solar Opposites, avec au programme, une recherche du véritable sens des fêtes de fin d'année.

Une interrogation à laquelle la série répond, très naturellement, par un bain de sang et de violence, assez typique du travail de McMahan et de Roiland. D'ailleurs, une nouvelle fois, cet épisode aurait très bien être un épisode spécial de Rick et Morty, tant dans son ton que dans sa morale et dans sa forme : une parodie de Jingle All The Way, mâtinée de Mad Max, de Star Wars épisode 9, du Grinch, et de plein d'autres choses, avec beaucoup d'action, de sarcasme, de concepts de science-fiction barrés et un peu de métadiscussion sur la narration et la structure filmique, etc.

Avec en prime une sous-intrigue solo de Pupa, qui joue les bons Samaritains de Noël et réunit un fugueur avec sa famille, sous le regard ému de Jésus Christ : là aussi, malgré le côté apparemment sincère et premier degré du tout, on devine la satire du genre des récits de Noël dégoulinants de bons sentiments et de piété artificielle.

Dans l'ensemble, donc, un épisode de Noël plutôt amusant, dans la droite continuité du reste de la série : c'est divertissant, mais ça continue de paraître un peu dérivatif... ce qui ne gênera pas forcément le spectateur lambda.

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Christmas Yulefest 2021 - 22 - Un Noël saupoudré d'amour (2021)

Publié le 14 Décembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Food

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Un Noël saupoudré d'amour (Candy Coated Christmas - 2021) :

Parce que sa famille très aisée est en faillite, Molly (Molly McCook) part pour la petite ville de Peppermint Hollow pour y vendre la maison d'enfance de sa mère, espérant ainsi renflouer un peu les finances familiales et ses investissements. Mais sur place, elle découvre une ville fascinée par Noël et par les festivités, ainsi que la famille de Noah (Aaron O'Connell), sa mère (Lee Garlington) et sa sœur d'adoption (Landry Townsend), qui louent actuellement la maison, et dont les affaires sont au plus mal.

Premier long-métrage de Noël de Food Network et de Discovery +, l'une de ses chaînes sœurs, Candy Coated Christmas est... une production MarVista, la maison de production qui, pendant des années, était le principal fournisseur de téléfilms de Noël sirupeux et assemblés à la chaîne de Hallmark.

Le résultat (qui ne surprendra personne) est donc un téléfilm ultra-générique et balisé, qui cumule tous les clichés possibles et imaginables des films de Noël de type Hallmark, depuis l'héroïne superficielle cadre dans le marketing jusqu'à l'entreprise familiale qui périclite, la rivale jalouse, la meilleure copine ethnique, le beau célibataire, le village obsédé par Noël, la fausse neige, etc, etc, etc.

Et pourtant, surprise, j'ai trouvé le tout plutôt agréable à regarder. Probablement parce que la distribution du métrage est globalement attachante, avec un couple principal qui a une bonne alchimie, une meilleure copine asiatique amusante (avec son bébé), et Dakota, une adolescente métissée naturelle et sympathique (Landry Townsend, que l'on devrait revoir dans un ou deux films Hallmark, cette saison).

Mais aussi parce que le film est plus décontracté que les autres productions MarVista pour Hallmark, avec notamment une réflexion amusante de Dakota qui, confrontée aux avertissements de Molly sur les hommes, qui sont selon elle tous pourris, lui réplique "oui, mais est-ce que tu as essayé les filles, alors ?".

Ça ne passerait pas sur le Hallmark d'il y a un an ou deux, et encore moins sur GAC Family.

Après, ça reste très limité dans son intérêt, surtout si l'on a déjà vu un autre téléfilm Hallmark au moins une fois dans sa vie... mais ça aurait pu être pire.

2.75 + 0.25 pour la distribution = un petit 3/6

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Christmas Yulefest 2021 - 21 - Love Hard (2021)

Publié le 14 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Review, Romance, USA, Yulefest, Noël

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Love Hard (2021) :

Journaliste malheureuse en amour, Natalie (Nina Dobrev) tombe sur l'homme parfait sur une application de rencontre, et décide de le surprendre en passant les fêtes de Noël avec lui, à l'autre bout du pays. Mais quand elle arrive, elle découvre que Josh (Jimmy O. Yang) lui a menti sur tous les plans, et a utilisé les photos de Tag (Darren Barnet), l'un de ses amis, pour la séduire. Contre toute attente, Natalie décide alors de rester sur place pour tenter de séduire Tag avec l'aide de Josh, qui lui demande en contrepartie de se faire passer quelques jours pour sa petite-amie.

Une comédie romantique Netflix produite par McG, et qui m'a laissé plutôt mitigé, malgré son couple principal assez sympathique, et son ton relativement léger.

Difficile d'identifier ce qui m'a vraiment frustré : l'absence d'alchimie entre les deux acteurs principaux ? Le déroulement assez cliché et téléphoné du tout, qui ressemble fréquemment à un mélange basique de plusieurs comédies romantiques Hallmark ? L'héroïne un peu abrasive, et ses réactions improbables ? Josh, qui n'est guère plus vertueux dans ses actions ? La réalisation pas très belle ? Ou encore l'impression persistante d'un script écrit en 2010-2015 et resté en development hell tout ce temps (ce qui se traduit, dans les faits, par une succession de références et d'échanges datés semblant tout droit sortis des gros titres et des colonnes d'opinion racoleuses des sites web de l'époque - Die Hard est le meilleur film de Noël ! Top Gun est un film gay ! Baby it's cold outside est une chanson malsaine ! Love Actually est un film de m*rde ! Le catfishing est une menace de chaque instant ! Les Asiatiques ne sont pas populaires sur les applications de rencontre !) ?

Bref. L'écriture du métrage ne m'a vraiment pas convaincu, malgré quelques moments qui fonctionnent, des acteurs qui s'investissent, et un message sur les apparences trompeuses, blablabla ; sans oublier la durée du film (près d'1h45), finalement assez inutile.

Un bon gros bof, donc.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2021 - 20 - Coup de foudre avant Noël (2021)

Publié le 13 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Coup de foudre avant Noël (A Kiss Before Christmas - 2021) :

Agent immobilier sur le point de décrocher une promotion, Ethan Holt (James Denton) tente de concilier sa vie professionnelle surbookée avec sa vie de famille, composée de Joyce (Teri Hatcher) et de leurs deux enfants adoptés. Placé dans une situation délicate l'obligeant à compromettre son sens moral, Ethan fait alors le souhait de ne pas avoir à choisir entre famille et argent... mais lorsqu'un étrange Santa Claus de rue exauce son vœu, il se retrouve célibataire, à la tête de son cabinet, embarqué dans une affaire compliquée contre Joyce, qui le déteste. Pire : il n'a que quelque jours pour trouver le bonheur...

La preuve, s'il en fallait encore une, que même la comédie romantique festive la plus générique et prévisible (et dieu sait pourtant que ce Kiss Before Christmas est bourré de clichés : la promotion, la business party du 24/12, le lieu communautaire à sauver avant sa destruction, le protagoniste qui fait passer sa carrière avant son bonheur, le Santa magique, le vœu façon It's a Wonderful Life, le rival professionnel manipulateur, etc, etc, etc) peut être tirée vers le haut par un couple principal à l'alchimie efficace, ici Teri Hatcher et James Denton (qui se connaissent très bien depuis Desperate Housewives).

Ensemble, les deux acteurs ont un rythme familier, une cadence qui fait que tout semble naturel, même les moments de dialogue à l'écriture un peu lourde (il y en a plusieurs, et il n'y a qu'à voir comment Rod Wilson paraît rigide et faux dans son jeu pour comprendre que Hatcher et Denton font parfois des miracles). Et cette alchimie porte tout le métrage, permettant aussi d'éviter les moments les plus clichés (le quiproquo de fin, résolu en trois lignes de dialogues intelligentes), et de jouer un peu avec ces derniers (Hatcher qui se moque allègrement du cliché de la fête de bureau la veille de Noël, par exemple).

Alors ce n'est pas exceptionnel, l'écriture est parfois un peu faiblarde et les seconds rôles peu mémorables (Marilu Henner exceptée), mais malgré un récit très balisé, je ne me suis pas ennuyé. Et puis le fait d'avoir un personnage principal masculin, pas féminin, change un peu du tout venant des rom-coms Hallmark.

3.75/6 (par contre, le flashback 20 ans plus tôt, avec rajeunissement numérique approximatif... il vaut mieux éviter)

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Christmas Yulefest 2021 - 19 - Noël dans la forêt de la chouette (2018)

Publié le 13 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Noël, Review, Yulefest, Finlande, Estonie

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Noël dans la forêt de la chouette (Eia jõulud Tondikakul - 2018) :

Parce que ses parents ne peuvent pas s'occuper d'elle pendant les Fêtes, Eia (Paula Rits), 10 ans, est envoyée dans une ferme isolée, au sud de l'Estonie, pour y fêter Noël avec un grand-père qu'elle ne connaît pas, et avec les voisins accueillants de ce dernier. Mais sur place, elle découvre que la forêt est menacée par un exploitant forestier sans scrupules, alors même qu'un animal rarissime - la Chouette fantôme - y vit apparemment...

Un conte hivernal estonien gentillet et très enneigé, ce qui constitue la majeure partie du charme de ce métrage à réserver aux enfants, surtout en version doublée.

En effet, comme souvent avec les films familiaux étrangers sortis directement en vidéo, le doublage est assez approximatif et faiblard, ce qui rend le visionnage du tout assez laborieux pour un adulte. D'autant que le rythme et la structure du récit sont eux aussi inégaux, peinant à réellement captiver le spectateur.

Mais bon : il y a des animaux, de la neige, des acteurs sympathiques et plein de bons sentiments, ça suffira peut-être pour plaire aux spectateurs les plus jeunes. En ce qui me concerne, par contre, je suis resté assez dubitatif.

3 - 0.5 pour le doublage = 2.5/6

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Les bilans de Lurdo - Christmas Yulefest 2021 - Santa Inc., saison 1 (2021)

Publié le 12 Décembre 2021 par Lurdo dans Animation, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Noël, Review, Télévision, USA, Yulefest, HBO

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Santa Inc., saison 1 (2021) :

Au Pôle Nord, le moment de choisir un successeur à Santa (Seth Rogen) est venu : Candy Smalls (Sarah Silverman), l'une des lutines les plus gradées du Pôle, est bien décidée à renverser le patriarcat et la discrimination régnant dans les ateliers, pour devenir la première femme Père Noël de l'histoire... mais son ambition dévorante va finir par lui jouer des tours.

Aïe. Si l'on jette un coup d'œil aux critiques des spectateurs, sur le web (imdb, rottentomatoes, etc), on s'aperçoit vite que les huit épisodes d'une vingtaine de minutes de cette série d'animation ont été détestés par tout le monde, comme si c'était là le pire programme de l'univers.

Sauf qu'en fait, rapidement, on réalise que ce Santa Inc. est la cible d'une campagne en ligne de la droite américaine, et que toutes ces critiques se plaignent du gauchisme/féminisme/wokeism/socialisme supposé de la série, utilisant systématiquement tout le vocabulaire très connoté de l'alt-right américaine. Des critiques par ailleurs teintées d'un certain antisémitisme très clair, pas forcément surprenant compte tenu de la présence de Rogen et Silverman en tête d'affiche, du judaïsme assumé (mais sous-exploité) de sa lutine, et des tendances religieuses de la droite américaine.

Difficile de prendre cette accueil public indigné au sérieux, donc, et pourtant... la série est effectivement assez ratée.

Ou plutôt, devrait-on dire, elle cible un public très particulier, tentant de se positionner au carrefour de Shrill (la sitcom précédente de la showrunneuse, effectivement très woke et engagée), de Sausage Party (des mêmes producteurs), des films d'animation Rankin-Bass, le tout chapeauté par l'équipe de Robot Chicken : le résultat est ainsi lourd, poussif, particulièrement graveleux et immature, et assène son message de manière très maladroite.

On se retrouve donc avec une série qui oscille entre humour de frat boy bas de plafond, engagement politique et social, critique de tout et de tout le monde (il y a littéralement un flocon de neige millenial), bons sentiments festifs, etc, le tout avec un rythme assez bancal, qui s'essouffle notamment dans sa dernière ligne droite très (trop) prévisible.

Ce n'est pas désastreux pour autant : visuellement et techniquement, c'est très bien produit, certains gags fonctionnent, certaines péripéties sont plutôt amusantes (tout le passage chez le Lapin de Pâques, le bonhomme de neige qui tente d'échapper à son globe), et l'ambition croissante de Candy est bien représentée, mais le tout semble fréquemment sous-développé, prévisible, et privilégie trop souvent les punchlines en dessous de la ceinture et les personnages à baffer (la famille trashy de Candy, ses deux BFF - une femme en pain d'épice mère au foyer, et une renne slutty à la caractérisation très clichée).

Bref : Santa Inc. est loin de m'avoir convaincu... et ce sentiment est d'autant plus prononcé que je sors à peine de The Pole, qui partage avec Santa Inc. une grande partie de son ADN, mais m'a semblé plus maîtrisé.

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Christmas Yulefest 2021 - 18 - Le Come-back de Noël (2021)

Publié le 11 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Le Come-back de Noël (One December Night - 2021) :

Fille de Mike Sullivan (Peter Gallagher), une star de la musique vivant désormais recluse après s'être brouillée avec Steve Bedford (Bruce Campbell), son partenaire de toujours, Quinn (Eloise Mumford) tente de trouver sa place au sein du label où elle travaille. Lorsqu'elle reçoit pour mission de retourner dans sa ville natale, afin d'y superviser un concert télévisé spécial durant lequel Sullivan et Bedford doivent se réunir, la situation se complique. D'autant que pour y parvenir, Quinn va devoir collaborer avec Jason (Brett Dalton), le fils de Steve Bedford...

Assez agréable, ce One December Night, un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries à thématique musicale, qui évite les écueils habituels du genre et propose un duo Peter Gallagher/Bruce Campbell plutôt sympathique.

Rien de transcendant, mais le métrage ne sombre pas dans le trop plein de larmes et d'émotion, ni dans les clichés habituels de la comédie romantique ou du film de Noël : c'est plutôt bien dosé, plutôt bien interprété (même si la fébrilité d'Eloise Mumford, toujours sur le point de fondre en larmes, est un peu frustrante), et ça se regarde facilement, aidé par un Bruce Campbell et un Peter Gallagher aux rapports efficaces.

Pas un téléfilm que je reverrai fréquemment, mais pas désagréable pour autant.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2021 - 17 - La Fille du Père Noël (2018)

Publié le 11 Décembre 2021 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Noël, Review, Christmas, Yulefest, Danemark

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

La Fille du Père Noël (All I Want for Christmas, aka Julemandens Datter - 2018) :

Fille du Père Noël du Danemark, Lucia (Ella Testa Kusk) voudrait bien assister aux cours de l'école des Pères Noël, cependant réservés aux garçons. Pour cela, elle doit réussir à exaucer le souhait de Albert (Peter Sejer Winther), un garçonnet dont le père archéologue est devenu fou après avoir été attaqué par Krampus...

Un film familial de Noël comme les pays nordiques en produisent tant, des films qui, habituellement, ne franchissent pas nos frontières (à l'instar des nombreux calendriers de l'avent télévisés dans la ligne des Rikikis, et qui, malheureusement, n'ont jamais eu droit à une traduction ou à des sous-titres, même en anglais) ; ici, un récit aux bases originales, et au propos intéressant (féminisme, patriarcat, girl power, etc), qui cependant ne convainc pas vraiment, la faute à un budget assez limité (les postiches sont vraiment cheap et approximatifs), et à un côté festif finalement passé au second plan, derrière des atours de film d'aventures, avec grottes pleines de pièges, exploration à la torche, carte au trésor, etc.

Ce n'est pas désagréable, en soi, et les plus jeunes apprécieront probablement, mais pour un adulte, l'intérêt est nettement plus limité, surtout si le film est visionné dans sa VF fréquemment... laborieuse.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2021 - 16 - Prochain arrêt, Noël (2021)

Publié le 10 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Prochain arrêt, Noël (Next Stop, Christmas - 2021) :

Chirurgienne célibataire à l'emploi du temps bien rempli, Angie (Lyndsy Fonseca) se prépare à prendre le train pour aller passer Noël en famille, lorsqu'elle croise le chemin d'un mystérieux chef de gare (Christopher Lloyd) qui lui offre un billet étrange. Peu de temps après s'être endormie à bord du train, Angie se réveille alors dix ans dans le passé : elle vient d'obtenir une seconde chance de réussir sa vie sentimentale, et de choisir entre Tyler (Eric Freeman) et Ben (Chandler Massey), son meilleur ami d'enfance...

En théorie, ce téléfilm Hallmark avait tout pour plaire : une actrice principale attachante et dynamique, une histoire de voyage dans le temps renforcée par la présence au casting de Christopher Lloyd et de Lea Thompson (pour une réunion de Retour vers le Futur), un ton globalement léger...

D'ailleurs, outre-atlantique, tout le monde semble avoir adoré, donc je partais assez confiant... et puis non, ça n'a pas fonctionné sur moi. Peut-être parce qu'en fin de compte, l'histoire est assez classique, ses rebondissements prévisibles, et surtout, parce qu'une grosse majorité de la distribution est affreusement transparente - notamment les deux prétendants de l'héroïne, insipides au possible (ce qui enlève une grosse partie de l’intérêt de ce qui est, à la base, une comédie romantique).

Peut-être aussi parce que la musique omniprésente et insistante est envahissante, donnant une impression d'enthousiasme forcé reflété par l'interprétation de Lyndsy Fonseca, assez amusante, décontractée et sarcastique la plupart du temps, mais qui ponctuellement bascule dans une surexcitation artificielle mal canalisée par la production.

Quoiqu'il en soit, Next Stop, Christmas ne m'a pas convaincu, et je ressors donc déçu de ce Polar Express to the Future, dont l'exécution ne m'a jamais semblé à la hauteur de son potentiel ou de ses têtes d'affiche. Dommage.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2021 - 15 - Becoming Santa (2011)

Publié le 10 Décembre 2021 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Christmas, Critiques éclair, Documentaire, Noël, Review, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Becoming Santa (2011) :

Un documentaire sympathique écrit par Jack Sanderson, et qui suit le parcours de ce dernier tout au long d'une saison festive, alors qu'il a décidé d'endosser l'habit du Père Noël pendant les fêtes de fin d'année. On l'accompagne ainsi lors de son premier essayage de costume, de sa première teinture capillaire, de ses quelques jours à la Santa School, puis durant ses premiers événements en tant que Père Noël agréé.

Le tout rythmé par les commentaires goguenards de Sanderson, qui apprécie l'opportunité qui lui est offerte, mais ne perçoit pas forcément ce rôle comme une vocation. Pourtant, le bonhomme est fait pour ça, et chacune de ses apparitions dans le rôle est confondante de naturel, surtout lorsqu'il est vu au travers du regard émerveillé des enfants.

La juxtaposition de ces moments magiques et des commentaires pas dupes de Sanderson permet ainsi au documentaire de garder un ton léger et amusant, sans jamais se moquer pour autant des Santa Claus plus investis, qui ont consacré leur vie au rôle. Le message de Becoming Santa reste ainsi un message de bienveillance et de charité, qui évite le prosélytisme ou les querelles de clocher.

Après, je reste plus dubitatif sur les segments "historiques" centrés sur les origines du personnage de Santa Claus, via Saint Nicolas et compagnie. Non seulement ils laissent beaucoup de place à des intervenants trop contents d'affirmer qu'on doit presque toutes les traditions de Noël et de Santa Claus aux Américains, mais on a aussi droit à un passage maladroit et indigné sur Black Pete, le compagnon de Saint Nicolas, ce qui contribue à renforcer un peu une certaine sensation d'éparpillement du documentaire (un documentaire qui s'intéresse aussi, en passant, aux œuvres caritatives new-yorkaises, etc).

Rien de bien méchant, cependant, et le film reste sympathique dans l'ensemble.

4/6

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Christmas Yulefest 2021 - 14 - L'Invité surprise de Noël (2021)

Publié le 9 Décembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

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L'Invité surprise de Noël (Coyote Creek Christmas - 2021) :

Organisatrice dans l'événementiel, Paige (Janel Parrish) retourne passer les fêtes de fin d'année dans l'hôtel familial, où elle décide d'organiser un grand festival international de Noël pour tous les clients. Mais elle apprend bientôt que ses parents (Cameron Bancroft, Linda Minard) ont décidé de vendre l'hôtel, et que le séduisant Dylan (Ryan Paevey), père célibataire qu'elle a rencontré sur place, est le représentant d'un développeur immobilier venu évaluer la propriété...

Pas grand chose à dire, en soi, sur ce téléfilm Hallmark très dérivatif (on pense par exemple à Un millier de flocons, entre autres) qui utilise beaucoup de clichés du genre (l'event planneuse, le père célibataire et son fils précoce, la vente de l'hôtel familial, le festival des traditions, le secret révélé au dernier moment, la meilleure copine et sa relation) de manière très calibrée, et ne parvient jamais vraiment à les transcender.

Il y a pourtant des personnages secondaires amusants - le chef flamboyant, la meilleure amie lesbienne qui n'ose pas se déclarer à sa flamme (d'ailleurs, je ne serais pas surpris de revoir Naomi King dans un premier rôle, un de ces quatre, tant elle m'a fait plus forte impression que Parrish) - le petit garçon a du répondant, et c'est somme toute assez compétent au niveau production et écriture (léger bémol pour les morceaux de ouate ultra-fauchée placée sur les arbres, lorsqu'ils cherchent un sapin de Noël, et pour la surcouche de maquillage appliquée sur Parrish), mais voilà, ça ne décolle jamais particulièrement et ça ne marque absolument pas les esprits.

Regardable, sans plus.

2,75 + 0,25 pour Naomi King = un minuscule 3/6

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Christmas Yulefest 2021 - 13 - The Life and Adventures of Santa Claus (1985)

Publié le 9 Décembre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Noël, Review, Télévision, USA, Yulefest, CBS

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The Life and Adventures of Santa Claus (1985) :

Alors que la vie de Santa Claus touche à sa fin, le Conseil de Burzee se réunit afin de décider si, oui ou non, le vieil homme mérite de recevoir le Manteau de l'Immortalité : pour convaincre ses confrères tout-puissants, le Grand Ak décide alors de narrer à ceux-ci la vie de Claus, de sa naissance à sa guerre contre les terribles Awgwas, en passant par toutes les étapes de la construction du mythe du Père Noël...

La version Rankin/Bass du récit de L. Frank Baum, déjà chroniqué en ces pages sous forme animée, et ici sérieusement condensée pour remplir moins de 50 minutes de métrage, rythmé par les coupures publicitaires habituelles à l'époque et au format.

Et honnêtement, si l'on fait exception des ellipses un peu bancales et maladroites (la grande guerre contre les Awgwas résumée en une minute), et des chansons fréquemment datées, cette version des Aventures de Santa Claus est plutôt jolie à regarder, et très aboutie techniquement.

Rankin/Bass et leurs associés japonais maîtrisaient bien la stop-motion à ce point de leur carrière, et entre le travail vocal efficace (d'ailleurs, les intonations de Peter Newman ressemblent ici beaucoup à celles adoptées, bien plus tard, par Tom Hardy pour son Bane, c'est amusant) et le design mémorable des personnages et des monstres, cela reste, 35 ans après, un joli Christmas Special débordant de magie de Noël.

4/6

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Christmas Yulefest 2021 - 12 - The Great Christmas Switch (2021)

Publié le 8 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, GAC

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The Great Christmas Switch (2021) :

Mère de famille débordée vivant dans l'Ohio, Kaelynn (Sarah Lind) passe Noël seule, sans ses enfants partis passer les fêtes avec leur père. Sa sœur jumelle, Sophia (Sarah Lind), est cadre dans une entreprise californienne, où elle se plie aux quatre volontés de son patron. L'espace de quelques jours, pendant les fêtes de Noël, les deux sœurs vont échanger leur place pour tenter de se changer un peu les esprits... avec des conséquences inattendues.

L'un des tous premiers téléfilms de Noël diffusés par GAC Family (la chaîne qui lave plus blanc que blanc et qui trouve que Hallmark est devenue trop libérale...) et un postulat ultra-classique pour ce qui, finalement, est une comédie de Noël pas désagréable à suivre.

Ça ressemble fortement à une production indépendante rachetée par la chaîne, au budget relativement limité (il n'y a qu'à voir la perruque fauchée utilisée au début du film et sur l'affiche), et je dirais que l'écriture et l'interprétation y sont parfois inégales, mais l'énergie qu'y met Sarah Lind fait que le tout se suit sans trop de problèmes, aidé par un ton qui ne se prend pas trop au sérieux (et par un husky plutôt mignon).

Certes, on a l'impression d'avoir déjà vu ça à de multiples reprises (cf Le Pacte secret de Noël, avec Candace Cameron Bure), et ce n'est pas totalement maîtrisé, mais au moins on ne s'ennuie pas.

Un petit 3.25/6

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Christmas Yulefest 2021 - 11 - Noël avec le Père (2021)

Publié le 8 Décembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Christmas, Noël, Review, Romance, UK, USA, Yulefest, Netflix

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Noël avec le Père (Father Christmas is Back - 2021) :

Comme tous les ans, la famille Christmas se réunit à l'occasion des fêtes de Noël dans la luxueuse demeure de Caroline (Nathalie Cox), Peter (Kris Marshall) et de leurs enfants. Il y a Joanna (Elizabeth Hurley), aux goûts de luxe, et son nouveau compagnon, Felix (Ray Fearon) ; Vicky (Talulah Riley), jeune, insouciante et libérée ; Paulina (Naomi Frederick), introvertie qui travaille constamment sur sa thèse concernant les Beatles ; Elizabeth (Caroline Quentin), la mère de tout ce petit monde ; John (John Cleese), l'oncle excentrique ; et, arrivée inattendue, James (Kelsey Grammer), le père des Christmas, qui a soudainement décidé de renouer avec sa famille, et arrive de manière inattendue avec sa petite amie américaine de 35 ans, Jackie (April Bowlby)...

Aïe. Une comédie anglaise réalisée et coécrite par un Français (ancien président des cinémas Odéon de Marseille, qui depuis s'est lancé dans la réalisation et la production avec son propre studio de production) et par le réalisateur de Noël est au rendez-vous...

Donc bon, sans surprise, si la distribution est sympathique, le film, en lui-même, est assez mauvais, une tentative de comédie déjantée où tout le monde cabotine affreusement, où le rythme est totalement bancal, où la musique surligne tout à outrance, où les effets de montage et de réalisation sont forcés... bref, c'est ultra-laborieux, jamais particulièrement drôle ou inspiré, et ça ressemble à une pièce de théâtre de boulevard... filmée comme telle.

Vraiment pas bon.

2/6 (pour quelques moments plus calmes durant lesquels les acteurs parviennent à créer un peu d'émotion)

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Christmas Yulefest 2021 - 10 - Mes fiancés de Noël (2021)

Publié le 7 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

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Mes fiancés de Noël (Boyfriends of Christmas Past - 2021) :

Persuadée d'avoir une vie parfaite, un meilleur ami fidèle - Nate (Raymond Ablack), un travailleur social - et une carrière de rêve dans le marketing, Lauren (Catherine Haena Kim) ne réalise pas qu'elle passe à côté de beaucoup de choses, notamment à l'approche de Noël. Mais lorsque les "fantômes" de ses ex apparaissent, l'un après l'autre, durant les nuits précédant Noël, Lauren doit apprendre à ouvrir les yeux et à profiter de l'instant présent...

Énième variation du Conte de Noël de Dickens, ce Boyfriends of Christmas Past ne se démarque pas forcément du reste des adaptations par son scénario, assez cousu de fil blanc : la publicitaire carriériste qui refuse de s'engager sentimentalement et fait passer son métier avant son bonheur personnel, c'est du grand classique, et la touche surnaturelle des esprits de ses ex qui tentent de lui apprendre une leçon est une déclinaison romantique d'un modèle bien éprouvé.

Ici, on a donc droit à une revisite des différentes relations de la vie de Lauren, au lycée, à la fac, à l'âge adulte et peu de temps avant les événements du récit, le tout sur un ton assez goguenard, puisque le personnage de Catherine Haena Kim est tout sauf impressionné ou intrigué par ce qui se passe autour d'elle.

C'est ce sens de l'humour et de l'autodérision qui, ajouté à la diversité flagrante de la distribution (toutes les couleurs de peau, toutes les origines), font que Boyfriends of Christmas Past reste agréable à suivre et divertissant.

Ça ne marquera pas forcément les esprits pour autant, et d'un point de vue technique, la prise de son est un peu faiblarde par moments (et l'écriture parfois inégale, sonnant ponctuellement faux dans son exposition ou dans son enthousiasme forcé), mais dans l'ensemble, ça se regarde.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2021 - 09 - See You Next Christmas (2021)

Publié le 7 Décembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Christmas, Noël, Review, Romance, USA, Yulefest

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See You Next Christmas (2021) :

Tous les ans, Annie (Christine Weatherup) et Tom Clark (Vin Vescio) organisent une fête de Noël entre amis, surnommée Clarkmas. À cette occasion, Natalie (Elizabeth Guest), la cousine d'Annie, rencontre Logan (AJ Meijer), un séduisant inconnu qui partage son sens de l'humour sarcastique et sa répartie : c'est le coup de foudre, mais tout n'est pas si simple, et au fil des ans et des Clarkmas, le chemin de Logan et Natalie se croise encore et encore, sans jamais déboucher sur quelque chose de concret...

Une comédie romantique indépendante écrite, réalisée et interprétée par Christine Weatherup, une actrice américaine aperçue dans de multiples petits rôles, çà et là, et qui n'est pas sans rappeler une autre comédie romantique au postulat similaire, Rendez-vous à Noël avec Danica McKellar.

Ici, cependant, le ton est nettement plus décontracté, et moins sérieux, dès son générique dansant composé d'archives de toutes les époques, jusqu'à ses personnages assez décalés et improbables qui reviennent, année après année, à l'occasion de la fête de Noël.

D'ailleurs, si la romance principale n'est pas désagréable (les deux acteurs sont globalement bons, et ont du répondant), le film développe aussi la relation de Tom et d'Annie (la réalisatrice, donc), au gré de leur mariage. Et ça fonctionne plutôt bien, sans jamais sombrer dans le mièvre ou dans trop de clichés, et avec une distribution attachante (et une brève apparition mémorable de Janet Varney).

Pas désagréable, tout ça, malgré quelques moments un peu moins maîtrisés, que ce soit dans la réalisation ou l'interprétation, voire dans l'illustration musicale parfois pataude.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2021 - 08 - Eights Gifts of Hanukkah (2021)

Publié le 6 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, USA, Yulefest, Télévision, Noël, Hanoucca, Hanukkah

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Eight Gifts of Hanukkah (2021) :

À l'occasion des huit jours de Hanoucca, Sara (Inbar Lavi), une optométriste, reçoit des cadeaux très personnels de la part d'un admirateur secret. Tout au long de cette fête juive, elle tente ainsi de trouver lequel de ses prétendants est responsable de ces cadeaux mystérieux... mais peut-être est-ce Daniel (Jake Epstein), son meilleur ami d'enfance qu'elle considère comme un frère ?

Quelques jours de retard sur la Hanoucca pour cet unique téléfilm festif de la saison à être destiné au public juif américain (visiblement, les tentatives des années précédentes n'ont clairement pas porté leurs fruits niveau audience)... et il faut se contenter d'un remake basique de Romance secrète à Noël, sur lequel on a appliqué un filtre "Judaïsme" en lieu et place du filtre "Noël" habituel.

Le résultat est somme toute assez décevant, totalement générique, et pas aidé par une distribution assez frustrante : si Jake Epstein (déjà dans Prête-moi ta main à Noël) conserve son charme très "Mark Ruffalo", et si Inbar Lavi tient bien son rôle (même si le manque de continuité dans son apparence - dans certaines scènes, elle a des poches sous les yeux et semble ne pas avoir dormi depuis des lustres - trahit un tournage chaotique), tout le reste de la distribution est oubliable au possible, pour ne pas dire insipide (surtout les innombrables prétendants fades et quelconques).

Ajoutez à cela le recyclage habituel de la chaîne, qui réutilise ici l'un des hôtels canadiens enneigés récurrents dans ses productions, et place le tout à Seattle, une fois de plus, et voilà : un téléfilm qui, pris indépendamment, n'est pas forcément plus mauvais que la moyenne du genre, mais manque cruellement de personnalité une fois replacé dans son contexte global.

Après, je suppose que si l'on est juif est que l'on désespère de voir ses traditions reflétées à l'écran en fin d'année, l'absence totale d'efforts d'Hallmark pour ce film sera compensée par le simple fait qu'au moins, ce téléfilm a le mérite d'exister...

3 - 0.25 pour tout le côté redite du métrage, qui m'a bien agacé = 2.75/6

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Christmas Yulefest 2021 - 07 - Joyeux Noël Bob (2020)

Publié le 6 Décembre 2021 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Noël, Yulefest, Christmas, UK

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Joyeux Noël Bob (A Christmas Gift from Bob - 2020) :

Pour aider un jeune sdf en prise avec les autorités, James (Luke Treadaway) lui raconte le dernier Noël qu'il a passé dans la rue avec Bob, son chat, alors même qu'un concours de circonstances a failli lui retirer la garde de l'animal...

Une suite directe à Un chat pour la vie qui m'a, paradoxalement, plus déprimé qu'autre chose, alors même que l'ambiance festive est nettement plus présente dans ce métrage de Noël. Probablement parce que Bob, le chat, a pris un bon coup de vieux en quatre ans : ici âgé de 14/15 ans, il reste assez statique et passif, et on le devine fatigué (ce qui n'aide pas non plus, c'est que le matou soit décédé peu après le tournage, renversé par une voiture, et que le film lui soit dédié...)

Probablement aussi (et surtout) parce que ce métrage paraît artificiel à de nombreux niveaux, et qu'il n'a été mis en chantier qu'après le succès de l'original : ici, on repart en arrière de manière bancale, pour un gros flashback sur la vie de sdf du protagoniste, telle qu'il la raconte à un jeune paumé rencontré à un carrefour.

On a ainsi droit à pas mal de rebondissements forcés, comme la panne de courant qui, en plein hiver, sans chauffage et en pleine vague de froid, parvient à rendre immangeable l'intégralité d'un réfrigérateur-congélateur en l'espace d'une demi-journée ; une panique générale pour une simple indigestion du matou ; des rivalités avec d'autres sdf ; un méchant flic mesquin ; la menace des services animaliers qui veulent reprendre le chat ; une romance sous-développée ; une chef télévisée qui se prend d'affection pour le duo...

Plein d'éléments artificiels, donc, qui ne forment jamais un tout vraiment homogène et intéressant.

Une suite pas vraiment indispensable, donc.

2.75/6

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Les bilans de Lurdo - Christmas Yulefest 2021 - Le Pôle, saison 1 (2021)

Publié le 5 Décembre 2021 par Lurdo dans Animation, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Noël, Review, Télévision, USA, Yulefest, SyFy

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Le Pôle, saison 1 (The Pole, season 1 - 2021) :

Lorsqu'une photo compromettante adressée par Santa Claus (Bobby Moynihan) à l'une de ses lutines, l'activiste Helenor (Sasheer Zamata), est publiée dans la presse, les tensions entourant le Pôle Nord éclatent. D'un côté, les lutins mécontents des largesses de ce Santa grivois, goinfre et qui récompensent enfants sages comme garnements ; de l'autre, les partisans d'Helenor, qui pensent que tous les enfants méritent un cadeau de Noël ; ailleurs, Jack (Tim Simons), l'un des fils de Santa, ambitieux et manipulateur ; et enfin Gretchen Claus (Jillian Bell), l'épouse de Santa, qui gère le Pôle d'une main de fer, et ne voudrait pas que s'ébruitent ses aventures sexuelles avec Dasher le renne bodybuildé...

Série animée en 6 épisodes de 13 minutes environ diffusés sur SyFy, The Pole se propose de narrer le quotidien d'un Pôle Nord frappé d'un scandale, et de présenter une vision très adulte du monde du Père Noël.

Enfin, "adulte" est un bien grand mot, puisque l'on est plutôt ici dans quelque chose d'assez immature et de bas de plafond : The Pole est écrite et showrunnée par les anciens assistants de Seth Rogen et d'Evan Goldberg sur bon nombre de leurs productions, et le ton est donc fréquemment graveleux, avec un Santa goinfre et cocaïnomane qui envoie des dick pics à une lutine, des rennes qui se droguent et se prostituent, des lutins qui organisent des orgies, un Pôle Nord divisé en deux camps politiques radicalisés, des références à Die Hard (*soupir*), un bonhomme de neige stoner inspiré de Willie Nelson, un fils sportif aux dents longues, un autre bedonnant et pas très futé....

On sent que l'ambition des scénaristes est de faire de The Pole une version du Pôle Nord telle que vue par les Showtime ou HBO d'il y a quelques années, en lui donnant progressivement des atours de dramédie familiale centrée sur la dynastie des Claus, mâtinée de références évidentes à la vie politique américaine (Clinton, les élections, etc), en grande partie héritées d'une distribution vocale issue, notamment, du Saturday Night Live... mais l'immaturité assumée du tout empêche le programme de vraiment atteindre un tel statut.

En soi, cela dit, c'est plutôt amusant à regarder, d'autant que le format est relativement court. Et pour peu que l'on adhère au ton "sale gosse" du tout, on ne passe pas un mauvais moment devant ces six épisodes, qui au final totalisent à peine 70 minutes.

On regrettera cependant que le récit se finisse en queue de poisson, et que l'échec de cette expérience (SyFy s'est brièvement prise pour Cartoon Network/Adult Swim, et a lancé toute une gamme de séries d'animation pour adultes, en soirée, au mois de mars dernier) implique que The Pole ne connaîtra probablement jamais de suite.

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Christmas Yulefest 2021 - 06 - Les biscuits magiques de Noël (2021)

Publié le 4 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

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Les biscuits magiques de Noël (Gingerbread Miracle - 2021) :

Lorsqu'elle est contactée par Luis (Jorge Montesi), le propriétaire du café-pâtisserie Casillas Panadería où elle a travaillé durant sa jeunesse, Maya (Merritt Patterson), avocate indépendante dont la carrière fait du surplace, ne sait pas à quoi s'attendre. Elle apprend alors que Luis, désormais veuf, veut vendre le café, au grand dam d'Alex (Jon Ecker), son neveu, que Maya connaît depuis toujours. Alex et la jeune femme finissent ainsi par faire équipe pour trouver un acheteur digne de ce nom au café... et par se rapprocher par la même occasion.

Hmm... ce téléfilm m'embête. Parce que dans l'absolu, il n'est pas mauvais : la distribution est sympathique (Jon Ecker est une sorte de croisement entre Tom Welling et Matthew Bomer, Merritt Patterson est toujours agréable à suivre), la touche latino change un peu, et l'écriture est même un peu meilleure que la moyenne des productions Hallmark, avec des clichés utilisés mais de manière un peu différente (la rivalité avec le chef français, la jalousie d'Alex, l'absence de quiproquo de dernière minute, la touche "magique")... mais franchement, c'est à peine regardé, à peine oublié.

Probablement parce que le scénario en lui-même n'est pas très intéressant/original, et se résume à un énième "il faut sauver tel bâtiment ou tel magasin" mâtiné de "ils se connaissent depuis leur enfance et renouent à l'occasion de Noël". Rien de bien palpitant, un dénouement que l'on devine dès les premières minutes du film, et l'on finit donc ce métrage en pilotage automatique, sans trop prêter attention à ce qu'il s'y passe.

Et c'est dommage, parce qu'encore une fois, ce n'est pas mauvais pour autant.

3/6

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Christmas Yulefest 2021 - 05 - Un Chat pour la vie (2016)

Publié le 3 Décembre 2021 par Lurdo dans Biographie, Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Noël, Review, UK, Yulefest

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Un Chat pour la vie (A Street Cat Named Bob - 2016) :

Musicien de rue sans-abri et drogué, James (Luke Treadaway) survit à peine de dose en dose, malgré tous ses efforts pour se sortir de cette situation. Jusqu'à ce qu'un chat roux, bien vite surnommé Bob, s'invite une nuit sur sa couche, et décide de faire de James son maître : sans le savoir, c'est là le catalyseur que James attendait pour entamer sa reconstruction, et se sortir de la rue...

Pas vraiment un film de Noël en soi, mais un film qui se passe pour une grande partie lors des fêtes de fin d'année, et qui met en contraste la vie dans la rue, en hiver, avec les festivités de la société dans son ensemble. Mais le véritable sujet de cette "histoire vraie", c'est la feel good story assez typiquement british de ce sdf drogué qui parvient à se reconstruire en apprenant à s'occuper d'un chat errant particulièrement sociable et affectueux.

Et ça fonctionne, globalement : c'est bien interprété, le chat est adorable, ça ne sombre pas trop dans le pathos, et ça se regarde, même si ce n'est pas exempt de défauts - Roger Spottiswoode (ancien réalisateur de James Bond et d'autres blockbusters avec Stallone et Schwarzie !) fait ainsi des choix parfois improbables (tous les plans du point de vue du félin, pas franchement utiles), le chat est un peu trop bavard (beaucoup de bruitages superflus), et le script aurait probablement mérité un peu plus de subtilité (toutes les scènes dans la famille du protagoniste, notamment leurs réactions lors des fêtes du Nouvel An, auraient mérité une écriture un peu moins simpliste)... mais ça passe, et ça reste une histoire de rédemption assez jolie. Sans plus.

3.75/6 (parce que Bob, qui joue son propre rôle, est assez attachant)

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Christmas Yulefest 2021 - 04 - You, Me & the Christmas Trees (2021)

Publié le 2 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

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You, Me & the Christmas Trees (2021) :

Parce que sa récolte annuelle est victime d'une étrange maladie qui tue tous les sapins en moins d'une semaine après leur coupe, Jack (Benjamin Ayres) se tourne vers Olivia (Danica McKellar), une arboriste spécialisée dans les conifères. Ensemble, le duo va tenter de trouver une solution à ce problème inexplicable... tout en célébrant les fêtes de Noël.

L'un des tous premiers téléfilms festifs de la saison (diffusé le 22/10 aux USA !), ce métrage Hallmark a reçu un accueil assez hostile outre-Atlantique, pas aidé par l'annonce de la défection de McKellar pour une nouvelle chaîne concurrente, GAC, fondée par l'ancien patron d'Hallmark et financée par une droite américaine très très conservatrice.

Dans l'absolu, cependant, You, Me and the Christmas Trees n'est pas particulièrement mauvais, à défaut d'être mémorable : c'est un téléfilm Hallmark totalement générique, avec un focus sur la science inévitable compte tenu du lobbying de McKellar pour cette discipline, et avec un couple à l'alchimie assez moyenne, qui ne fait pas vraiment d'étincelles.

Le postulat de départ, qui en théorie changeait un peu, est vite rattrapé par le cahier des charges Hallmark (meilleur copine rousse, enchaînement des festivités et traditions de Noël, concours culinaire, fabrication de maisons de pain d'épices, shopping, échange de cadeaux...), les passages en mode Skype sont assez maladroits, et Jason Hervey (qui jouait déjà avec McKellar, enfant, dans Les Années coup de cœur) est assez mauvais cabotin en grand méchant dans les deux scènes où il apparaît... mais ce n'est pas assez pour vraiment tirer le tout vers le bas plus que de mesure, et au final, ce téléfilm s'avère anecdotique au possible.

3 - 0.25 pour la résolution bâclée de l'histoire des arbres malades et la dispute forcée du dernier quart d'heure = 2.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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