Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Metteuse en scène de théâtre, Cassie (Brooke D'Orsay) est en charge de la grande représentation annuelle d'Un Conte de Noël de Dickens, à l'occasion du centième anniversaire du Festival de Noël de la ville de Dickens, dans l'Ohio. Problème, son acteur vedette est malade. Seule idée pour le remplacer : faire appel à Jake Dorsey (Kristoffer Polaha), star cabotine de films d'action à gros budget, et originaire de la bourgade. Plus facile à dire qu'à faire, d'autant que Dorsey n'est pas réputé pour ses talents d'acteur dramatique...
Un téléfilm Hallmark au postulat de départ pas inintéressant (ou du moins, ça change un peu), qui repose beaucoup sur la relation tour à tour moqueuse et détendue de ses deux acteurs principaux, et sur celle, plus compliquée, de Dorsey et de son frère, brouillés.
Le seul souci, c'est que le film se limite plus ou moins à ça : il commence de manière sympathique, avant de se mettre à ronronner sérieusement au bout d'une demi-heure, et de se terminer sans éclat. Et ce n'est même pas un problème de clichés (qui sont cependant présents, forcément), mais plutôt d'énergie globale, trop décontractée pour son propre bien, notamment sur le plan de la relation des deux protagonistes.
Ajoutez à cela quelques scènes à la post-synchro maladroite en extérieur, un Polaha qui hésite (délibérément, c'est le personnage qui veut ça) entre jouer mal et jouer bien, et ce fichu hôtel canadien au porche si distinctif, qui revient encore ici, et voilà, un téléfilm qui n'est pas forcément mauvais, mais qui ne fait pas grande impression.
2.75/6
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La nuit de Noël, Ebenezer Scrooge reçoit la visite de trois esprits, ceux des Noël passés, présents et futurs, qui le confrontent à ses choix de vie et à la destinée qu'il a choisie....
Une version très particulière du Christmas Carol de Dickens, puisqu'on est ici dans un projet artistique chapeauté par un couple, et se trouvant au carrefour de l'animation, du théâtre et du ballet, avec des personnages muets à l'écran, des décors en carton pâte, des éclairages monochromes très contrastés, de la rétroprojection, et des acteurs célèbres (Martin Freeman, Simon Russel Beale, Daniel Kaluuya, Carey Mulligan, Andy Serkis...) qui incarnent les personnages du récit en voix off.
Une approche originale, donc, mais aussi plutôt polarisante : pendant une bonne moitié du métrage, on reste intrigué par cette interprétation audacieuse que l'on imagine sans peine sur scène, toute en mouvements gracieux et en chorégraphies modérées... et puis, progressivement, quelques accents bancals ici, des longueurs inutiles là, un accent forcé, ou encore une interprétation maniérée font que l'on décroche un peu, à mesure que le film s'engage dans le chapitre des Noël futurs.
Au final, donc, on ressort mitigé de cette version qui aurait clairement gagné à ne pas dépasser les 60 minutes - en même temps, A Christmas Carol est un récit tellement balisé et adapté qu'une nouvelle version de plus de 90 minutes est, de toute façon, loin d'être indispensable.
3/6
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Lorsque son avion se pose en urgence dans le Maine suite à une tempête de neige, la princesse Amelia (Merritt Patterson) est accueillie dans la famille d'Annie Cutler (Marnie McPhail), une employée de l’aéroport local, et elle fait la connaissance de Sam (Trevor Donovan), un veuf éploré, et de sa fille Sophie (Charlie Boyle). À leurs côtés, Amelia va alors passer un Noël enchanteur, bien loin des rigueurs de la cour de son royaume...
Une adaptation de roman pour la chaîne GAC, et qui donne vraiment l'impression d'être revenu cinq à dix ans en arrière, quand Hallmark et compagnie produisaient à la chaîne des films de prince ou de princesse trouvant l'amour au fin fond de l'Amérique qui se ressemblaient tous.
C'est donc ultra-générique, quelconque et globalement interchangeable avec les autres variations sur ce même thème, notamment parce que Donovan est parfois un peu trop terne pour son bien. Après, ce n'est pas désastreux dans le genre, et la production a le mérite de mettre le paquet sur la fausse neige pour ce métrage tourné au Canada en octobre dernier... mais ça s'arrête là.
Ah, si, mentionnons cette introduction qui voit la princesse sortir de son avion, en pleine tempête de neige, attirée par le bruit des grelots de Noël, et qui trouve un petit chien perdu, bientôt rejoint par un habitant du secteur aux allures de Père Noël magique... une introduction visuellement plutôt réussie, et qui laissait présager de quelque chose de plus fantaisiste et de plus conte de fées. Mais non, malheureusement.
2.5/6
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Noël chez les Mitchell ! 2 : Duel à Noël chez les Mitchell (The Christmas House 2 : Deck Those Halls - 2021) :
Quelques années après que les Mitchell aient traversé leur dernière crise familiale, Mike (Robert Buckley) l'acteur est invité par sa chaîne à prendre part à un concours de décorations télévisé présenté par Macie Stevens (Teryl Rothery), une star dans son domaine, et l'opposant à un autre acteur. Mais lorsque ce rival déclare forfait avant l'émission, c'est Brandon (Jonathan Bennett), le frère de Mike, qui prend sa place : de quoi réveiller la rivalité immature et enfantine qui existe entre les deux hommes, et qui dégénère assez rapidement...
Le précédent Noël chez les Mitchell !, co-écrit par son interprète principal, avait pour lui un sens de l'humour assumé, et un ton plus moderne que la moyenne des productions Hallmark : rien d'exceptionnel, mais un métrage sympathique, qui se regardait sans trop de difficultés malgré une distribution parfois inégale des personnages secondaires.
Ici, pour cette suite, toujours co-écrite par Robert Buckley, on force encore un peu plus le trait, en combinant une Guerre des Guirlandes façon Voisin contre voisin à un concours de télé-réalité singeant Christmas Battle : les illuminés de noël, et à un format lorgnant ouvertement sur Modern Family, avec des personnages qui s'adressent directement à la caméra pour des apartés dans le cadre de l'émission télévisée à laquelle ils prennent part.
Et le résultat est plutôt honorable, dans la droite lignée du précédent volet : rien d'exceptionnel, pas forcément à la hauteur de ses modèles (tout le côté Modern Family, notamment, aurait mérité d'être plus nerveux et dynamique), et souffrant toujours de personnages secondaires assez inégaux (je trouve toujours les conjoints des deux frères assez ternes et génériques), mais bénéficiant d'un développement délibéré et intéressant de la plupart des personnages, notamment celui de Jonathan Bennett.
Après, quand bien même le téléfilm tenterait d'éviter les clichés habituels des productions Hallmark (avec notamment un quota romance quasi-inexistant), on n'évite pas un ex-mari anglais cliché et vantard, ou encore un personnage de quasi-Santa magique qui n'apporte pas grand chose au tout (mais à le mérite d'exister).
3.75/6 (même note que le premier volet)
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Le Noël surprise d'Emily (An Unexpected Christmas - 2021) :
Rédacteur de discours pour une sénatrice de l'Illinois son état natal, Jamie (Tyler Hynes) n'a pas encore avoué à sa famille qu'il s'était séparé d'Emily (Bethany Joy Lenz) car il refusait de s'engager vis à vis d'elle. Lorsque, à l'occasion des fêtes de Noël, le couple se croise dans leur ville d'origine, une étrange mascarade se met en place : Emily accepte de se faire encore passer pour la petite-amie de Jamie auprès de ses proches, si ce dernier parvient à convaincre la sénatrice de participer au projet qu'elle gère pour sa firme de marketing... seul souci : Jamie n'a aucune idée de comment faire pour arriver à ses fins.
Un téléfilm Hallmark qui n'est pas désagréable, et bénéficie d'un script assez dynamique et rythmé, voire même amusant, signé Paul Campbell (l'un des acteurs incontournables de la chaîne), auquel donne vie une distribution attachante - Lenz, parfois polarisante, mais assez assurée ; Hynes, qui joue très bien le baratineur pris au piège de ses mensonges ; Alison Wandzura, en sœur lesbienne qui cherche à se recaser ; Paul McGillion et Lynda Boyd en parents excentriques...
Bref, un métrage plutôt sympathique, malgré quelques problèmes çà et là (la scène de conclusion qui fait vraiment pièce rapportée rajoutée après le tournage ; la caractérisation de Jamie, présenté dans les dialogues comme perfectionniste jusqu'au point de se saboter lui-même en mode "tout ou rien", mais qui, dans les faits, se contente de mentir un peu n'importe comment, et d'être un personnage brouillon aux répliques sarcastiques), et qui se range sans problème, de par son énergie, sur le haut du panier des productions Hallmark de cette saison (jusqu'à présent, du moins).
3.75/6
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En fauteuil roulant depuis un accident de voiture, quelques années plus tôt, Eva (Eugénie Derouand) reçoit pour son anniversaire un calendrier de l'Avent allemand des plus étranges, aux règles très strictes : si elle mange chaque jour les sucreries contenues dans ce dernier, et si elle suit à la lettre les instructions contenues dans les fenêtres quotidiennes, alors de bonnes surprises l'attendent. Si elle faillit à cette règle, elle mourra. Seul problème : le calendrier a soif de sang... et ses instructions sont souvent malfaisantes.
Un thriller horrifique franco-belge qui lorgne fortement sur des productions du type Blumhouse matinées d'un côté malédiction à la Ring, en proposant une horreur aux règles un peu brouillonnes et un récit qui manque de maîtrise.
En effet, je ne peux pas dire que j'aie été particulièrement convaincu par ce film qui, déjà, souffre d'une tare récurrente chez un bon paquet de films français : son interprétation. Diction parfois récitative qui peine à s'approprier les dialogues pour les rendre naturels, direction d'acteurs très inégale, ça coince dès la première scène, et ça ne s'améliore ensuite que ponctuellement.
Ajoutez à cela des personnages secondaires très caricaturaux, une protagoniste assez délibérément antipathique (elle est handicapée, oui, mais elle est aussi particulièrement abrasive, dès sa première scène), et des moments un peu grotesques (le chien et la voiture) ou créativement mal avisés (le calendrier de l'avent traditionnel en bois... qui parle avec une voix vocodée risible, là où une mélodie de boîte à musique aurait été tout aussi efficace), et l'on se retrouve ainsi avec un film qui peine à intéresser le spectateur au sort de ses personnages.
Pire, il se permet de botter en touche vers la fin, en introduisant, pour l'héroïne, une porte de sortie narrativement sous-développée et en bottant en touche quand arrive la conclusion du métrage.
Bref, ça se regarde vaguement, mais ça manque de rigueur et d'efficacité.
2.25/6
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Alors que Leah (Emily Osment) est sur le point de fêter ses 30 ans, tout le monde n'a qu'une chose en tête : le mariage de son frère Paul (Patch May) et de sa fiancée Julia (Frances Leigh), qui a lieu la veille de Noël... le jour même de son anniversaire ! Et pour ne rien arranger, Drew (Casey Deidrick), l'ami d'enfance de Leah, est de retour en ville pour servir de témoin, alors même que Leah est demoiselle d'honneur. Au milieu de ce tourbillon, Drew décide alors de se consacrer à son amie, et de lui fêter dignement son anniversaire...
S'il y a bien un postulat que je déteste, c'est celui de la comédie romantique centrée sur un mariage à Noël.
Ici, c'est pire, puisque le script de cette rom-com Hallmark semble décidé à multiplier les sous-intrigues et les enjeux dramatiques (mariage, anniversaire, rénovation de maison, cadeau surprise, Noël, crise existentielle, père malade, maison en vente, robe de mariée perdue...), enrobés d'une romance entre l'héroïne et son ami d'enfance (pas forcément désagréable, mais à la barbe de bucheron moyennement seyante), et d'un cadre "problème de riches" qui rend assez difficile toute identification à ces personnages privilégiés qui portent des robes de couturiers et offrent une maison pour Noël, achetée sur un coup de tête.
Et je n'ai pas grand chose de plus à dire au sujet du métrage, en fait : à trop multiplier les enjeux, plus aucun n'est réellement prenant ou intéressant ; la mariée est assez peu convaincante, trop rigide et terne dans son interprétation (en plus d'être un peu énervante à toujours vouloir le mariage parfait) ; et honnêtement, Emily Osment, qui est toujours attachante, mérite de meilleurs scripts (il faut dire que la fille qui, sur le point d'avoir 30 ans, possède déjà sa maison et sa propre boutique florissante, mais passe son temps à se plaindre de n'avoir rien accompli... c'est loin d'être un rôle particulièrement gratifiant).
2.5 + 0.5 pour Osment et ses rapports naturels avec tout le monde = 3/6
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Lorsqu'il arrive à Hudson Springs pour y gérer le marketing d'une grande jardinerie, Clay (Christopher Russell) ne se doute pas que son offre promotionnelle sur les sapins de Noël va attirer sur le magasin l'attention de toute la communauté, et notamment de Jessica (Maggie Lawson), qui dirige la sapinière familiale, en difficulté financière. D'autant plus problématique que Clay n'est pas insensible au charme de la jeune femme, qui ignore son identité réelle...
Un téléfilm GAC qui renvoie directement, une nouvelle fois, aux téléfilms Hallmark d'il y a dix-quinze ans, avec son histoire très classique de petite entreprise familiale en difficulté opposée à une grande entreprise inhumaine et froide, son cadre en marketing qui a le choix entre une promotion importante en ville et l'amour dans une petite bourgade rurale aux valeurs traditionnelles, etc, etc,etc.
Tout est ultra-balisé, donc, et je dois dire qu'au début, j'ai eu assez peur d'un enchaînement de clichés rédhibitoire. Le mensonge de Clay sur son identité réelle, notamment, est assez agaçant... mais bonne surprise, il est évacué au milieu du récit, qui bascule alors sur une rivalité professionnelle ludique entre Clay et Jessica, à mesure que le duo tente de se pardonner et de renouer.
Bref, dans l'ensemble, ça fonctionne, sur un schéma très éprouvé, certes, mais ça fonctionne tout de même, avec des extérieurs plutôt agréables, un ton global assez léger (le mickeymousing de la musique et l'alchimie moqueuse du couple principal y sont pour beaucoup) et une Marlie Collins (que j'avais déjà remarquée dans La Surprise de Noël de 2018, ici dans le rôle de la meilleure copine de Jessica) évoquant ici fréquemment les personnages de Judy Greer, ce qui est assez amusant.
3.5 + 0.25 pour Collins = 3.75/6
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Les 12 jours sanglants de Noël, saison 1 - suite et fin : 1x07-12 (12 Deadly Days, season 1 - 2016) :
Après une première moitié de saison surprenante (je ne m'attendais pas à apprécier, mais finalement, malgré des moyens évidemment limités, les six premiers épisodes étaient assez aboutis et variés), je termine la seule et unique saison de cette anthologie YouTube Premium produite par Blumhouse.
- 1x07 - Nuts A' Cracking : Wilbur (Daniel Roebuck), manager régional de sa branche, charge un prestataire mystérieux d'organiser pour ses employés (Timothy DeLaGhetto, Tom Lenk, Christine Woods, Robyn Lively, etc) une fête de bureau inoubliable... mais celle-ci s'avère rapidement être une chasse au trésor mortelle.
Un slasher en huis-clos façon escape game grotesque à l'issue funeste, mais assez anecdotique, notamment parce le boogeyman (un Casse-Noisettes géant) et ses meurtres sont très approximatifs, et que le tout est très criard et télégraphié.
- 1x08 - Elves Ascending : Des cultistes déguisés en lutins (Eric Ochoa, Jesse Merlin) suivant les instructions d'un mystérieux prophète disparu se persuadent que Kris (Steve Talley), un petit arnaqueur, est le Père Noël, et décident de faire de lui leur leader...
De la comédie absurde et surjouée, un peu fauchée et aux rebondissements plutôt prévisibles, mais pas désagréable pour autant. Sans plus.
- 1x09 - Cakes A' Cursing : Freddy (Jayson Blair), un YouTubeur cuisine goûtant les plats que ses spectateurs lui envoient, commence à avoir des visions inquiétantes après avoir mangé un fruitcake maudit qui ne laisse que trois jours à vivre à celui qui le mange... sauf s'il passe le fruitcake à quelqu'un d'autre.
Une relecture festive de l'horreur japonaise à la The Ring, qui réinvente cette tradition du fruitcake immangeable que l'on se refile à Noël dans les pays anglo-saxons. Amusant, bien que très dérivatif, et avec quelques effets efficaces.
- 1x10 - Cameras Rolling : Hunter (Mikey Murphy), un YouTubeur prankster, décide de faire une nouvelle farce à son petit frère Casey (Brayden Ferrell) sous l'œil de ses caméras cachées omniprésentes : il lui offre une poupée lutin supposée exaucer chaque jour de l'Avent le souhait de son propriétaire, et décide de saboter chacun des souhaits de son frère. Mais Hunter ne se doute pas que Casey va faire le souhait de se venger de lui...
Un postulat assez simple (une variation surnaturelle sur le concept de l'Elf on a Shelf américain), qui aurait pu être (en moins sanglant) un épisode de Fais-moi Peur et qui adopte ici un format vidéo de surveillance et caméra en vue subjective pour raconter cette histoire de lutin tueur. Plutôt efficace et avec un Mikey Murphy bien tête à claques.
- 1x11 - Phantoms Frightening/1x12 - Worlds Ending : Lorsque le spectacle de la Nativité de la ville, dirigé par Niko (John Kassir), est menacé par un étrange fantôme, Pepper (Tiya Sircar), l'une des interprètes, recrute les frères Cratchit pour résoudre ce mystère... mais l'un des deux est mort, et les pouvoirs de l'autre sont en panne. Pire : alors que Miles (Jon Fletcher) mène l'enquête, il découvre le sinistre secret du théâtre, et la menace incroyable qui plane sur la planète.
Un gros toutéliage final pour les deux derniers épisodes, qui ramènent la mère excentrique de l'épisode du renne, les deux enquêteurs/fil rouge de la série depuis le pilote, et tous les personnages secondaires aperçus çà et là, présents dans le public du spectacle.
Pas désagréable sur le fond, avec un accouchement démoniaque sur scène et des acteurs impliqués, mais plus inégal et frustrant sur la forme : la série délaisse un peu ce qui faisait sa force pour s'essayer à quelque chose de plus sérialisé, et... ça a tendance à être un peu bavard.
Un manque de moyens d'autant plus évident à la toute fin, qui botte en touche au travers d'une ellipse, faute d'avoir l'argent pour mettre en scène l'affrontement final. Et l'on devine que la production avait envie de revenir sur les personnages dans un projet ultérieur, mais que ça ne s'est jamais fait...
- Bilan -
Au final, une assez bonne surprise que ce 12 Deadly Days dont je n'attendais absolument rien, et qui s'avère être une anthologie tout à fait honorable dans le genre festif.
Certes, ce n'est pas parfait, et la deuxième moitié de la saison m'a semblé plus faible que la première fournée d'épisodes, mais pour une web-série YouTube sans grand budget ni grand nom au casting ou à la production, il n'y a ici rien de honteux, bien au contraire.
Agréable à regarder, en tout cas, et plutôt bien produit par Blumhouse, spécialiste de l'horreur pas cher tournée avec un budget minimaliste.
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Un Garçon nommé Noël (A Boy Called Christmas - 2021) :
Lorsque le Roi du pays enneigé où vivent Nikolas (Henry Lawfull), 13 ans, et son père Joel (Michel Huisman), annonce qu'il est prêt à offrir une récompense conséquente à qui ramènera de l'espoir au peuple du royaume, Joel part en expédition dans le grand Nord, à la recherche du mythique Elfhelm, où vivent des êtres magiques, les lutins. Laissé à la garde de sa tante cruelle (Kristen Wiig), Nikolas est mis à la porte et, avec l'aide d'une petite souris douée de parole (Stephen Merchant) et d'un renne qu'il a soigné, Nikolas part à son tour pour le pays des lutins, pour tenter de retrouver la trace de son géniteur...
Une adaptation d'un livre pour enfants par Gil Kenan (La Cité de l'Ombre, Poltergeist 2015, Monster House), qui s'essaie ici à la magie de Noël, avec un budget conséquent, des effets spéciaux plutôt réussis, et un résultat... honorable.
J'aurais bien du mal à vraiment me montrer beaucoup plus positif que ça tant ce métrage familial m'a laissé ambivalent.
Pas tant pour son côté dérivatif (après tout, raconter les origines du Père Noël passe forcément par un bon paquet d'éléments récurrents et inévitables) que pour l'impression d'artificialité qui se dégage du tout : les décors sont jolis, mais font trop propres, trop studio, trop étudiés et pensés pour des plans calculés au millimètre près ; les costumes sont agréables, mais n'ont pas grand sens et sont plus ornementaux que pratiques ; le casting est efficace, mais le côté diversité de Netflix se voit comme le nez au milieu de la figure, avec des lutins United Colors of Benetton au beau milieu du Cercle polaire ; le récit n'est pas inintéressant, mais on devine de nombreux raccourcis inhérents à l'adaptation d'un livre, certaines ellipses (le sort des chasseurs) et certaines explications ne font pas grand sens, comme ces lutins qui fêtent Christmas/Noël et utilisent le terme tel quel ; les personnages sont sympathiques, mais leur caractérisation est souvent trop sommaire pour vraiment fonctionner (la fée vérité sociopathe passionnée par les explosifs, la marâtre caricaturale jouée par Kristen Wiig) ; la musique est féérique, mais lorgne beaucoup trop sur un mélange d'Elfman et de Williams pour avoir sa propre identité et laisser le moindre souvenir...
Bref, en soi, ce n'est pas mauvais, les animaux numériques sont attachants, et ça évite de trainer en longueur (contrairement à bon nombre de productions Netflix), mais je suis resté étrangement mitigé devant le résultat final (voire même agacé par le sort de ce pauvre Troll explosé alors qu'il venait à peine de se réveiller).
3.5/6
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Maintenant que Jules Claus (Mo Bakker) connaît le secret de sa famille, il se prépare avec impatience au Noël à venir, pour tout apprendre aux côtés de son grand-père Noël (Jan DeCleir). Mais un jour, il découvre une lettre un peu différente, que Noël rejette aussitôt : une fillette demandant au Père Noël de réunir ses parents séparés. Ne comprenant pas la réaction de son aïeul, Jules décide aussitôt de s'occuper de ce cas assez spécial, quitte à mettre en péril sa carrière de Santa...
Suite du film néerlandais/belge de 2020, qui ne m'avait pas particulièrement convaincu, trop brouillon et peu maîtrisé pour plaire vraiment à un public adulte, ce Famille Claus 2 m'a paru plus réussi et cadré que l'original, aidé par un scénario assez simple et par des personnages n'ayant plus à être présentés.
À l'identique, le slapstick des lutins est ici plus limité, et si le métrage botte un peu en touche autour de tout ce qui concerne la mère et ses relations (avec notamment un coming out bancal d'un personnage secondaire), dans l'ensemble, ça a plutôt bon fond.
Alors certes, la musique est plutôt dérivative, le film un peu trop long, les conflits un peu forcés, et le tout se conclut de manière un peu précipitée, mais dans l'ensemble, ça m'a semblé plus assuré que le premier volet. C'est toujours ça de pris, à défaut d'être exceptionnel.
3.5/6
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Albert (Jakub Zajac), vedette des lutins du Père Noël (Cezary Zak), ne comprend pas pourquoi son patron préfère rester invisible à Noël, et ne profite pas de sa popularité. Il décide alors de rendre visite aux humains, pour tenter de les réjouir avec ses pouvoirs et sa bonne humeur : en vain, et plus Albert passe du temps parmi les humains, plus son esprit de Noël s'estompe. La situation est critique, mais heureusement, Albert peut compter sur le jeune David (Cyprian Grabowski), un garçonnet naïf et plein d'imagination dont les parents (Anna Smolowik, Michal Czernecki) viennent de s'installer à Varsovie, loin des montagnes enneigées où ils passaient Noël tous les ans...
Un film de Noël pour enfants originaire de Pologne et diffusé sur Netflix, pour une production qui évoque tour à tour d'autres métrages festifs comme Elfe, (il n'y a qu'à comparer la pose d'Albert sur l'affiche du film, avec celle de Buddy sur celle de Elfe), Super Noël (la barbe qui pousse...) et tant d'autres, pendant près d'une heure cinquante.
Oui, c'est longuet et mollasson, et pour ne rien arranger, le film a un peu tendance à manquer de cohésion interne, enchaînant les scénettes décousues et parfois superflues (l'ouverture sur la danse de Santa et de son épouse ; d'ailleurs, la majorité des scènes du couple pourrait être éliminée sans que le film n'en pâtisse vraiment), qui tirent un peu trop le tout vers le bas, et affaiblissent l'ensemble du film.
En somme, je n'ai clairement pas été passionné par ce métrage gentiment laborieux et peu marquant, malgré quelques moments sympathiques et inventifs.
2 + 0.25 pour Anna Smolowik, attachante et naturelle en mère de famille dépassée mais tolérante = 2.25/6
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C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...
5 More Sleeps 'til Christmas (2021) :
Alors qu'il ne reste plus que cinq jours avant Noël, un petit garçon a tout préparé pour passer des fêtes de fin d'année optimales : choisir le sapin, faire de la luge, bâtir une maison de pain d'épices, composer une chanson de Noël, il a tout planifié... mais lorsque sa mère lui annonce qu'ils vont passer les fêtes avec des invités - un homme et sa petite fille - les plans du garçonnet s'écroulent.
Un court-métrage animé diffusé sur NBC et adapté d'un livre pour enfants écrit par Jimmy Fallon, ce 5 More Sleeps 'til Christmas propose un récit sympathique à l'animation assez particulière (les personnages sont légèrement détourés de manière floue, l'animation est plus ou moins fluide) et au propos plutôt bienveillant sur les familles recomposées.
Le seul véritable bémol, cela dit, c'est que (comme trop souvent sur NBC) Jimmy Fallon est omniprésent dans ce projet, effectue la narration en voix off, et chante même le générique de fin. Sauf que Fallon est un narrateur très moyen, et un piètre chanteur (même autotuné). Résultat : son implication a tendance à affaiblir un peu le tout, plutôt que de le renforcer. Dommage.
4/6
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C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...
Debbie Macomber's A Mrs. Miracle Christmas (2021) :
Parce que sa grand-mère Helen (Paula Shaw) peine à se remettre de la mort de son mari, Laurel (Kaitlin Doubleday) et son époux Will (Steve Lund) choisissent de lui trouver une aide-soignante, malgré leurs difficultés financières. Et lorsque Gloria Merkel (Caroline Rhea) arrive chez eux, ils ne se doutent pas que cette femme excentrique va bouleverser leur quotidien, et amener le couple à retrouver le bonheur...
Quatrième volet de la série des Mrs. Miracle, après Le Bonheur en cadeau, Miracle à Manhattan et Monsieur Miracle, une série à la qualité décroissante reposant toujours sur les mêmes ressorts narratifs, à savoir un ange gardien qui vient aider des humains à trouver l'amour et/ou le bonheur, comme une sorte de Mary Poppins céleste et bienveillante.
Mais ne vous laissez pas tromper par l'affiche colorée et joyeuse présentée ci-dessus : ce reboot de la franchise est un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries à l'ancienne. Comprendre : on est ici dans du mélodrame larmoyant adapté d'un roman de Debbie Macomber, et ça en devient presque risible tant le récit rajoute des couches et des couches de traumatisme aux personnages principaux.
Laurel est traumatisée par la mort de sa mère durant son enfance, elle est en froid avec son père, elle ne se remet pas de l'échec d'un placement de bébé l'année précédente, son couple a des problèmes d'argent, elle a perdu son grand-père il y a peu, elle doit s'occuper de sa grand-mère en dépression, elle doit organiser le spectacle de Noël de l'école, blablablabla... n'en jetez plus !
Et quand en prime, le métrage nous joue la carte de la rupture sentimentale dans le dernier quart d'heure, c'est probablement la goutte qui a fait déborder le vase pour moi.
D'autant que l'écriture est fréquemment assez maladroite dans son exposition et dans ses platitudes pseudo-inspirationnelles que Mrs. Miracle assène fréquemment, toujours à la lisière du prosélytisme sans vraiment tomber dedans.
Bref, du mélodrame plein de bons sentiments (après tout, le film met en avant l'importance des familles d'accueil, avec notamment un couple lesbien qui apparaît en filigrane pendant tout le film, avec ses enfants adoptés parfaitement heureux et équilibrés) et de larmes qui s'avèrera assez polarisant : si c'est ce que vous recherchez dans un téléfilm de Noël (de l'émotion, des histoires familiales compliquées et une fin heureuse à l'église), alors ce Mrs. Miracle devrait vous plaire (et visiblement, à en juger par les critiques outre-atlantique, c'est le cas).
Si vous voulez quelque chose de plus léger et de divertissant, passez votre chemin... même si les rapports de Paula Shaw et de Caroline Rhea sont plutôt amusants, tout au long du métrage.
3/6 pour moi (ça reste compétent, mais ce n'est pas ma tasse de thé), probablement un peu plus si l'on est client de ce type de téléfilms.
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C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...
A Clüsterfünke Christmas (2021) :
Cadre dans l'industrie immobilière, Holly (Vella Lovell) est envoyée par son patron à Yuletown, une petite bourgade enneigée passionnée par Noël, où elle doit convaincre les sœurs Clüsterfünke (Ana Gasteyer, Rachel Dratch) de lui vendre leur auberge pour la raser. Mais sur place, Holly tombe sous le charme de Frank (Cheyenne Jackson), le neveu des sœurs Clüsterfünke, alors même que son ex (Ryan McPartlin) vient lui rendre visite pour la reconquérir...
Produit par MTV pour Comedy Central, A Clüsterfünke Christmas a été écrit et conçu par Gasteyer et Dratch comme une parodie des films Hallmark et autres romances de Noël de rigueur à cette période de l'année. Et effectivement, les deux femmes ont bien fait leurs devoirs, en ne laissant pas le moindre aspect du catalogue Hallmark indemne, et en parodiant de manière très caricaturale et assumée tous les clichés inhérents au genre.
Le seul problème, en fait, c'est que tout cela a déjà été fait : je pourrais citer Cup of Cheer, Letters to Satan Claus, Au secours je suis dans un film de Noël ! ; ces dernières années, il est devenu populaire de parodier sarcastiquement le genre des films de Noël, généralement avec des résultats très mitigés, faute de moyens ou de savoir-faire.
Ici, ces problèmes ne se posent pas : le budget est là, la production sait ce qu'elle fait, et le tout ressemble fréquemment à un Digital Short du Saturday Night Live, en mode XXL. Une impression encore renforcée par l'apparition de Maya Rudolph en clone de Mariah Carey, dont les chansons parodiées rythment tout le métrage.
Mais comme je le disais, ACC souffre un peu du fait que bon nombre de ses gags et ressorts comiques parodiant Hallmark ont déjà été soulignés et utilisés ailleurs (parfois même par le SNL) : le film s'attarde ainsi lourdement sur certaines vannes (la représentativité ethnique défaillante, le meilleur copain gay) au point d'en télégraphier largement les chutes, qui tombent alors totalement à plat.
Ce qui passerait inaperçu dans un sketch dynamique du SNL, mais se marie moins bien au format long-métrage, surtout lorsque les scénaristes consacrent une scène entière à de tels gags prévisibles, ou passent de longs moments, tout au long du film, à mettre en place une chute immédiatement évidente (le mariage du BFF gay).
Dans l'ensemble, donc, si ce Clüsterfünke Christmas reste sur le dessus du panier des pastiches de Noël, il est aussi bourré de petits défauts : qualitativement, le film hésite souvent entre ZAZ, Wet Hot American Summer, et les parodies médiocres et balourdes de Friedberg et Seltzer, et si ça se regarde assez facilement, on lève tout de même régulièrement les yeux au ciel, que ce soit parce que l'humour tombe à plat, parce que ça surjoue, ou parce que les clichés du genre sont parodiés de la manière la plus basique possible.
Ça aurait pu être mieux... mais aussi pire.
3.75/6 (je dois avouer avoir bien aimé le running gag des gingerpeople)
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Noël au grand cœur (A Kindhearted Christmas - 2021) :
Jamie (Jennie Garth), directrice d'une agence touristique d'une petite ville, décide de jouer le Père Noël anonyme au sein de sa communauté, afin de perpétuer les gestes caritatifs de son défunt mari. Mais rapidement, ses actes désintéressés et anonymes attirent l'attention des médias, et amènent en ville Scott (Cameron Mathison), animateur d'un programme matinal, qui tombe aussitôt sous le charme de la jolie veuve. Mais cette romance naissante se marie assez mal avec le secret de Jamie...
Encore un film GAC Family, avec le grand retour de Jennie Garth devant les caméras dans un métrage qui rappelle fortement un certain Père Noël au grand cœur, déjà avec Garth, et qui réunit l'actrice avec Cameron Mathison, son partenaire de Un rêve éveillé.
Et la bonne alchimie des deux acteurs est l'un des points forts de ce métrage, créant une relation amusante entre eux, avec d'un côté une Jennie Garth pas très douée dans le mensonge, et de l'autre un Mathison très crédible en présentateur de journal matinal.
Un duo qui fonctionne bien, donc, pour une histoire assez classique, mais pleine de bons sentiments, et qui laisse de la place à une romance plutôt ludique et attachante. On regrettera peut-être que certains personnages secondaires (la nièce, notamment) soient un peu trop transparents, ou que la réaction de Scott, dans la dernière ligne droite, soit un peu artificielle et forcée, mais bon.
Plutôt une bonne surprise, donc.
3.75/6
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Ensorcelée par Noël (Saying Yes to Christmas - 2021) :
Apprentie éditrice dans le monde de la publication de livres pour enfants, June (Erika Prevost) est envoyé dans sa ville natale par sa patronne pour y signer un contrat avec une célèbre auteure de passage. Mais sur place, un vœu magique oblige la jeune femme carriériste à dire "oui" à toute invitation relative aux fêtes de Noël : de quoi rendre l'esprit de Noël à Erika, qui retrouve pour l'occasion Blake (Romaine Waite), un séduisant ami d'enfance...
Un téléfilm Lifetime produit par Reel One, avec ce que ça comporte de budget limité et de casting très moyen. C'est notamment le cas pour le personnage de Blake, et c'est l'un des gros points faibles du film : la romance est plate au possible, tant Blake est transparent et quelconque.
Après, avec un schéma très classique mêlant comédie romantique de Noël et film de Jim Carrey (c'est une fusion de Menteur Menteur et de Yes Man, ni plus ni moins), le métrage parvient à reste assez agréable à suivre. C'est principalement grâce à Erika Prevost, très dynamique et attachante, qui met beaucoup d'énergie dans son rôle, et apporte une touche de culture japonaise (notamment par le biais de sa mère) plutôt rafraîchissante.
Ça reste cependant assez caricatural dans l'ensemble, et le récit global finit par être assez mal rythmé (notamment à cause de cette romance fade au possible), mais ça aurait pu être pire.
2.5 + 0.5 pour Prevost = un petit 3/6 (même si ça ne les mérite pas forcément, dans l'absolu)
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Christmas in Tune (2021) :
À l'occasion d'un concert caritatif pour l'armée américaine, et à l'initiative de leur fille Belle (Candice King), Georgia Winter (Reba McEntire), une star de la country, et Joe (John Schneider), son mari musicien dont elle est séparée, acceptent de reformer leur célèbre duo sur scène. Mais une semaine de répétitions communes risque bien de remettre le feu aux poudres de cette relation déjà compliquée...
Un téléfilm Lifetime qui n'est pas sans rappeler le One December Night de Hallmark, avec ses retrouvailles tendues entre deux anciens partenaires de chant célèbres, à l'initiative de la nouvelle génération ; la seule vraie différence, c'est qu'ici, les deux stars de la chanson sont mariées (et accessoirement, que Reba et Bo Duke savent chanter IRL).
Et malgré de l'exposition un peu laborieuse ainsi que des clichés inhérents à tout ce qui est monde de la country américaine (le soutien à l'armée américaine, le twang de la musique, les bons sentiments, etc), finalement, ça fonctionne plutôt bien, dans l'ensemble, rythmé par les disputes de Schneider et McIntyre et par leurs morceaux musicaux.
Alors certes, cette romance entre sexagénaire éclipse très clairement la sous-intrigue de la fille de Georgia (assez transparente) et de son meilleure ami militaire, le traitement vocal ponctuel de Schneider s'entend parfois un peu trop, et le lifting un peu abusif de Reba a tendance à détourner l'attention, çà et là, mais l'alchimie de ce vieux couple qui renoue est présente, et ensemble, ils apportent du vécu et de la sincérité au métrage, ainsi qu'un côté assez ludique dans leurs rapports. Et la déclaration finale est même assez touchante, je dois dire.
3.75/6
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Un Prince en cadeau (Royally Wrapped for Christmas - 2021) :
Responsable de la branche américaine d'une association caritative internationale, Lindsay (Jen Lilley) est invitée par la famille princière du royaume de Veronia à l'occasion des fêtes de fin d'année, pour potentiellement devenir la directrice internationale de l'association. Mais sur place, elle rencontre le Prince Aiden (Brendan Fehr), séduisant et célibataire, qui ne la laisse pas insensible...
Un autre des téléfilms produits cette année pour la chaîne GAC Family (ou plutôt, devrait-on dire "achetés par la chaîne"), ce Royally Wrapped for Christmas est une accumulation de tous les clichés du genre "romance royale à Noël", du Prince à l'accent approximatif à la princesse rivale, en passant par le bras droit/majordome du Prince, la Reine bienveillante, l'Américaine qui débarque au Palais, l'opposition roturière/noble, la demande en mariage express, le royaume au nom improbable, etc, etc, etc, etc
Bref, pas grand chose d'original ou de mémorable dans cet énième variation sur Une Couronne pour Noël, si ce n'est, à la limite, tout le contexte de l'association caritative pour laquelle travaille l'héroïne. C'est gentiment cheap, tourné au Canada, Jen Lilley (qui reste sympathique) surjoue un peu, et Brendan Fehr ne convainc que très moyennement en Prince british.
Énorme bof, en somme.
2.25/6
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Noël au château enchanté (Christmas at Castle Hart - 2021) :
Renvoyées par leur patronne tyrannique, Brooke (Lacey Chabert) et sa sœur Margot (Ali Hardiman) décident de quitter New York afin de partir pour l'Irlande, pour y chercher leur cousins éloignés, qu'elles n'ont jamais connus. Sur place, en visitant le Château Hart, elles croisent le chemin d'Aiden Hart (Stuart Townsend), qui cherche une organisatrice événementielle pour préparer un grand gala de Noël au château : Brooke et Margot endossent alors l'identité de leur ex-patronne, et se proposent... d'autant que Brooke n'est pas insensible au charme irlandais d'Aiden.
Mouais. Nouvel épisode de "Lacey Chabert part en vacances à l'étranger, tous frais payés par Hallmark, et en profite pour tourner une rom-com générique au possible", avec cette fois-ci l'Irlande, mais une Irlande vue par Hallmark, couverte de décorations clinquantes très américaines, et bricolée par ordinateur de manière très maladroite pour recouvrir ses paysages d'une fausse neige et de guirlandes lumineuses virtuelles.
Malgré cela, le pays conserve tout de même un certain charme. Heureusement, d'ailleurs, parce que ce n'est pas le reste du métrage qui va particulièrement tirer le tout vers le haut : le script (pourtant co-écrit par Paul Campbell, à nouveau) est vraiment classique, la musique est envahissante (et mélodramatique), l'alchimie entre Chabert et Townsend est assez moyenne (et la coupe de cheveux de Townsend n'aide pas), et de manière globale, il n'y a pas grand chose de mémorable dans tout ça.
À part, peut-être, le personnage d'Ali Hardiman, en frangine déglinguée et excentrique de Chabert. Une sœur qui ne ressemble pas du tout à l'héroïne, et une actrice qui est constamment à la limite du surjeu, mais qui apporte aussi au métrage une bonne dose de fantaisie et de décontraction, pas désagréable du tout.
Dans l'ensemble, cela dit, Christmas at Castle Hart reste vraiment quelconque.
2.5 + 0.25 pour Hardiman = 2.75/6
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Christmas vs. the Walters (2021) :
Enceinte et sur le point d'accoucher, Diane Walters (Shawnee Smith) tente de gérer les fêtes de Noël de sa famille, composée d'Abby (Paris Bravo), adolescente rebelle et fugueuse, de Dougie (Christopher Riley), le plus jeune, et de Brian (Dean Winters), son mari totalement absorbé par son métier. Ajoutez à cela une sœur distante, Kate (Betsy Beutler), un voisin envahissant (Nate Torrence), une chienne errante elle aussi enceinte, et un gynécologue excentrique (Chris Elliott), et voilà : une fin d'année bien chargée que Diane affronte sans hésiter, armée d'un sens de l'humour sarcastique assez prononcé...
Une comédie indépendante façon "chaos familial à Noël" qui peine vraiment à convaincre, tant elle s'aligne totalement et fusionnellement sur l'interprétation de Shawnee Smith, qui narre le film en voix off et tient le rôle principal.
Une interprétation low energy et décontractée (au point qu'on se demande parfois si l'actrice n'est pas légèrement imbibée) toute en sarcasme et en ironie, qui a le mérite de contraster avec les mères de famille douces et attentives d'autres films, mais qui donne au film un humour froid assez peu engageant.
Sans oublier une tendance à virer de la comédie balourde au mélodrame larmoyant, avec en prime des acteurs familiers qui font leur numéro le temps d'une scène, le tout sans réel rythme ni énergie...
Un vrai gros bof auquel je n'ai pas du tout accroché (et je dois dire que le déluge de critiques extatiques à 10/10 sur imdb, émanant de compte créés pour l'occasion, a tendance à ne pas me donner envie d'être indulgent).
2/6
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Les 12 jours sanglants de Noël, saison 1 - première partie : 1x01-06 (12 Deadly Days, season 1 - 2016) :
Anthologie en douze épisodes de 25 minutes produits par Blumhouse Television pour YouTube Red (maintenant YouTube Premium), 12 Deadly Days raconte le quotidien des habitants de la ville de Saturn, en Californie, qui, durant les 12 jours précédant Noël, sont confrontés à de nombreux phénomènes surnaturels. Le tout, lié par de petits fils rouges pour faire la transition, et interprété par des YouTubeurs et influenceurs de la plateforme, aux talents d'acteur plus ou moins probants.
- 1x01 - A Haunting at the End of the Street : Hanté chaque Noël par des manifestations inexplicables, Ebenezer Scrooge (Bill Moseley) fait appel aux frères Cratchit (J. Claude Deering, Jon Fletcher), chasseurs de fantômes confirmés récemment installés à Saturn, California...
Un épisode d'ouverture pas désagréable réalisé par Joe Lynch, et qui modernise A Christmas Carol de manière sympathique, même si Bill Moseley y est bien trop caricatural à mon goût et que la YouTubeuse invitée (Meghan Rienks) fait de la figuration en fantôme vengeur.
- 1x02 - Killer Firs : Lorsque son père meure mystérieusement, Willow (Betty Gabriel), une environnementaliste militante, hérite du stand de sapins de ce dernier, mais découvre rapidement que les arbres cachent un sombre secret lié à leur origine...
Plutôt pas mal mené, tout ça, malgré un stand de sapins couvert d'arbres clairement artificiels, et un Burnie de Rooster Teeth assez inégal (il est d'ailleurs souvent filmé de dos, avec des dialogues réenregistrés en post-synchro, ce qui n'est pas une coïncidence).
- 1x03 - Love Bites : Lizzie (Kaitlin Doubleday), une vampire, en a assez de son quotidien de suceuse de sang, et tombe amoureuse de Nathan (Douglas Smith), le benjamin d'une famille de chasseurs de vampires menés par un patriarche implacable (Jeff Kober)...
Un épisode plus léger et comique sur une romance improbable, ma foi plutôt sympathique. Et Nikki Limo était amusante en meilleure amie vampire de Lizzie.
- 1x04 - Reindeer Games :Gabe (Robert Belushi), un criminel en cavale, renverse et tue un renne du Père Noël. Avec son acolyte Mike (Tré Melvin), ils trouvent refuge chez la mère de Gabe, une excentrique persuadée d'avoir des pouvoirs new-age. Mais lorsque Jeri (Jennifer Elise Cox), un lutin travaillant pour le Pôle Nord, vient avertir Gabe qu'il doit désormais remplacer le renne, et que la transformation a déjà commencé, tout bascule...
Un épisode rigolard et décalé qui est presque trop parodique pour son propre bien, mais qui fonctionne bon gré mal gré, notamment parce que la situation très absurde conserve un fond émotionnel sincère, et que Tré Melvin a des réactions efficaces.
- 1x05 - Coffee Cups : Rebelle et anticonformiste, Judalina (Anna Akana) travaille dans un café indépendant où tout le monde partage sa vision de la vie. Jusqu'au jour où, subitement, le café est transformé en Podd's, succursale formatée d'une grande franchise dont clients et employés semblent tous lobotomisés dès la première gorgée de la boisson festive de la marque...
Un épisode qui ressemble fortement à ce que Chair de poule et Fais-moi peur ! pouvaient produire à la grande époque : de l'épisode anthologique semi-sérieux, façon Body Snatchers, léger et efficace, avec un propos attendu sur le conformisme, une Anna Akana solide et un Sean Gunn mémorable en excentrique complotiste.
- 1x06 - Singers Slaying : Lorsque le garçon qu'elle babysitte s'étouffe en mangeant un bonbon, Morgan (Alexis Zall) fait le choix de faire comme si de rien n'était et de finir sa soirée en feignant la surprise au retour des parents. Mais avant cela, elle doit faire face à un sinistre trio de chanteurs de chants de Noël qui veulent la punir...
Un épisode typiquement Blumhouse dans son approche du genre, une actrice, une maison, des boogeymen efficaces, pour un segment plutôt réussi, même si l'on pourra (vraiment) remettre en question les motivations de la protagoniste. Cela dit, niveau ambiance, ça m'a évoqué, par instants, le cinéma de Dougherty, ce qui n'est pas une mauvaise chose...
(à suivre...)
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Un château pour Noël (A Castle for Christmas - 2021) :
Romancière à succès controversée après avoir tué l'un de ses personnages sous le coup des frustrations de son propre divorce, et avoir perdu tout contrôle sur un plateau télévisé, Sophie Brown (Brooke Shields) décide de se ressourcer en partant en Écosse, sur les traces de feu son père. Elle arrive alors au château de Dun Dunbar, où elle tombe sous le charme de la bourgade et de la vieille bâtisse, récemment mise en vente. Mais lorsqu'elle annonce vouloir l'acquérir, le propriétaire actuel, Myles (Cary Elwes), ne l'entend pas de cette oreille...
Un téléfilm festif produit pour Netflix, et qui, à ma grande surprise, s'est avéré plutôt sympathique et bien mené. Il faut dire que le tout ne commençait pas forcément très bien, avec un caméo de Drew Barrymore pour une séquence présentant une Brooke Shields en surjeu complet, et quelques faux raccords.
Et puis le métrage part pour l'Écosse, et tout de suite, il acquiert un charme conséquent qui fait passer la pilule à tous les niveaux : les décors sont superbes, la distribution attachante, Cary Elwes fait un bon duc écossais (son accent est plus discutable), l'illustration musicale est au diapason (même si l'on ne peut s'empêcher de noter une overdose de chansons en tout genre, notamment "She's the one" de Robbie Williams, qui traduisent clairement un budget plus important que la moyenne), et le tout ne se prend jamais trop au sérieux.
Ce qui est idéal pour cette romance entre quinquagénaires, une romance qui évite une grosse partie des clichés habituels du genre : ce n'est pas sans inconvénients, notamment au niveau des enjeux (Sophie est richissime, donc tous ses problèmes sont rapidement réglés en ouvrant son chéquier), il y a une scène crossover bien vilaine et hors-sujet, clairement rajoutée à postériori, avec deux personnages secondaires de la franchise La Princesse de Chicago, et l'on pourra toujours reprocher au film de ne pas être réellement un film de Noël (sur les 1h40 du métrage, il faut attendre une heure pour qu'on arrive en décembre), mais dans l'ensemble, c'est tout à fait honorable, et plutôt agréable à regarder.
3.75/6
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Encore Noël ?! (Christmas Again - 2021) :
À l'approche de Noël, Rowena Clybourne (Scarlett Estevez) tente de gérer bon gré mal gré le divorce de ses parents, et la famille recomposée qui en résulte. Mais parce qu'elle a l'impression d'être totalement oubliée par ses proches, et que toutes les traditions de sa famille se perdent, remplacées par celles des nouveaux arrivants, elle demande à Santa Claus (Gary Anthony Williams) de lui permettre d'effacer une journée de Noël calamiteuse, pour tout reprendre à zéro. Seul problème : Rowena est désormais prise au piège dans une boucle temporelle répétant sans fin la journée du 25 décembre...
Une comédie familiale Disney Channel réalisée par Andy Fickman, indéboulonnable faiseur de comédies grand public, et qui, soyons franc, est une version tween d'Un jour sans fin, ni plus, ni moins. Et par ni plus, ni moins, j'entends que la formule est appliquée à la lettre, sans grande imagination ni originalité, si ce n'est, à la limite, dans ce personnage de Santa afro-américain protéiforme et rigolard.
Plus embêtant (du moins, pour les spectateurs adultes), Encore Noël ?! est vraiment orienté tween, avec des traits vraiment forcés, des pets, une interprétation très caricaturale, et une héroïne gentiment horripilante, qui parsèment allègrement un récit mettant l'accent (comme souvent) sur l'importance de l'unité des familles recomposées, et sur tous les bons sentiments qui vont avec.
Cela dit, bon point pour ce couple d'oncles gays traités comme tous les autres personnages : chez Disney, c'est assez rare pour être remarqué.
À réserver aux plus jeunes, donc, surtout s'ils n'ont jamais vu Groundhog Day ou ses innombrables dérivés.
2.5/6
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Le Marché de Noël providentiel (It Takes a Christmas Village - 2021) :
Depuis qu'elle occupe la fonction de maire de sa petite ville, Alex Foster (Brooke Nevin) fait l'unanimité. Mais suite à des travaux laissés inachevés, qui coupent le centre-ville de la circulation, les commerces de la communauté peinent à subsister ; pour sauver l'économie de la bourgade, Alex a l'idée d'organiser un marché de Noël dans le vieux moulin de la famille Hawkins. Seul problème : le propriétaire, Darcy Hawkins (Corey Sevier) vit reclus avec sa grand-mère, et n'apprécie guère le clan Foster...
Une comédie romantique festive réalisée et interprétée par Corey Sevier, diffusée par chez nous bien avant son arrivée sur Lifetime, et qui se démarque suffisamment de la formule habituelle du genre pour se regarder tranquillement.
Déjà, en faisant de son héroïne la maire d'une petite ville, le métrage part d'un pied un peu différent, ce qui est loin d'être désagréable, et permet à Brooke Nevin, toujours sympathique, d'être plutôt active. Ajoutez à cela une distribution solide, des extérieurs à la neige et au froid bien réels (on va dire que je suis sadique, mais dans un film se déroulant en hiver, j'aime bien voir de la vraie neige et des acteurs qui ont froid, au nez rougi et engoncés dans des tenues épaisses), un gros Saint-bernard malheureusement sous-exploité, et un récit plutôt bien écrit.
Après, ça reste de la rom-com de Noël, avec ses passages obligés, ses approximations (le marché de Noël ressemble finalement plus à une petite kermesse de village dans une salle des fêtes qu'à quelque chose d'économiquement viable) et ses clichés (l'ex jaloux et manipulateur), mais j'ai vu bien pire dans le genre.
3.25 + 0.25 pour la neige et le froid = 3.5/6
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