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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #noel catégorie

Christmas Yulefest 2017 - 16 - Noël en Dansant (2017)

Publié le 5 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël en Dansant (Enchanted Christmas) :

Désormais installée à Los Angeles, Laura (Alexa PenaVega) retourne à Salt Lake City, ville de son enfance, pour superviser la rénovation d'un vieil hôtel juste avant Noël, et le 75ème spectacle caritatif qui doit s'y tenir. Là, elle s'installe chez son père (Rene Rivera) avec sa fille (Jaynee-Lynne Kinchen), mais découvre bien vite que son ex-petit-ami, Ricardo (Carlos PenaVega) est lui aussi de retour en ville, mettant de côté sa carrière de danseur professionnel international pour chorégraphier et apparaître dans le spectacle de l'hôtel...

Une comédie romantique assez frustrante, puisque possédant de nombreuses qualités rafraîchissantes - des personnages latinos ! Une fillette qui n'est pas tête à claques ! Un grand-père amusant et attachant ! Un protagoniste masculin qui possède une vraie personnalité ! Un couple marié IRL dans les rôles principaux, avec ce que ça comporte d'alchimie convaincante ! - mais qui, après sa petite demi-heure de mise en place, commence lentement à succomber aux clichés et autres défauts habituels des métrages Hallmark.

Entre les éléments perturbateurs blonds/blondes insipides, les numéros de danse pas très intéressants, la fausse neige artificielle en extérieur (on voit clairement les rouleaux de fausse neige fauchée étalés à la va-vite et mal découpés, dans certaines scènes), et la lumière particulièrement bizarre de tout le film (ça ressemble parfois à un soap mexicain, en fait, avec énormément de contre-jours, de lumière diffuse et de lens flares), on finit par se lasser, et par regretter que la distribution ne soit pas mieux servie par un script à sa hauteur.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2017 - 15 - Des Révélations pour Noël (2017)

Publié le 5 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Drame, Romance

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Des Révélations pour Noël (Engaging Father Christmas) :

Un an après avoir découvert qu'elle était la fille illégitime d'un célèbre comédien décédé, Miranda (Erin Krakow) revient dans la ville natale de ce dernier, pour retrouver son compagnon, Ian (Niall Matter), qui vit sur place. Mais rapidement, alors que la communauté s'apprête à célébrer la vie de son père biologique, Miranda commence à recevoir des textos menaçant de rendre son secret public...

Suite du téléfilm Un Papa pour Noël, diffusé l'année dernière sur Hallmark Movies & Mysteries, et qui était très loin de m'avoir convaincu. En effet, si pour une fois, FFC était tout à fait approprié à sa chaîne de diffusion (car plus mélodramatique, et avec un mystère en son cœur), c'était aussi un métrage assez larmoyant et centré sur des secrets de famille qui finissaient par phagocyter le moindre esprit festif : ce n'était pas mauvais, en soi, mais ce n'était pas du tout ma tasse de thé.

Ici, avec Engaging Father Christmas, la production tente de combiner cette approche mélodramatique et mystérieuse à une comédie romantique plus classique, et le mélange ne prend pas vraiment.

Le côté "mystère larmoyant" est ainsi particulièrement bâclé et superficiel, sans réel intérêt et ayant à peu près la profondeur et la complexité d'une intrigue de The Good Witch (le "méchant" est immédiatement identifiable, dès sa première apparition "fortuite" ; la résolution est téléphonée au possible). Avec en prime un choix créatif discutable (la famille qui impose à l'héroïne de garder le silence, envers et contre tout) qui rend tout ce petit monde difficilement attachant.

Le côté "comédie romantique", lui, est globalement forcé, avec une Erin Krakow qui se sent obligée de surjouer pour donner un peu d'énergie à cette partie du récit, et un Niall Matter qui fait régulièrement de la figuration, se contentant de soutenir vaguement sa chère et tendre avant de retourner rénover leur future maison.

Bref : je n'ai pas plus accroché à cet Engaging Father Christmas aux enjeux disproportionnés ("mon dieu, si l'on apprend que ce célèbre comédien admiré de tous a eu une aventure extraconjugale, sa réputation sera ruinée et ce sera un drame national !".... euh... non ?) qu'au premier volet, et il est probable que si troisième volet il y a (et il y aura probablement un troisième volet), je m'abstienne tout simplement de le regarder.

2/6

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Christmas Yulefest 2017 - 14 - Le Plus Beau des Cadeaux (2011)

Publié le 4 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Yulefest, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Lifetime

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Plus Beau des Cadeaux (Dear Santa) :

Jeune trentenaire superficielle et frivole entretenue par ses parents, Crystal Carruthers (Amy Acker) reçoit un ultimatum de ces derniers : elle a jusqu'à Noël pour changer ses habitudes et trouver un emploi, sous peine d'être privée de ses finances. Lorsqu'elle tombe sur la lettre au Père Noël de la petite Olivia (Emma Duke), Crystal se met aussitôt en tête d'exaucer le souhait de cette dernière, et de trouver une femme au père veuf d'Olivia, Derek (David Haydn-Jones), un conducteur de déneigeuse s'occupant d'une soupe populaire...

Téléfilm Lifetime de 2011, réalisé par Jason Priestley en personne, et qui, étrangement, était passé au travers des mailles du filet de ce blog, malgré la présence de la toujours très attachante Amy Acker en tête d'affiche.

J'ai pourtant vaguement le souvenir de l'avoir vu à l'époque, tout en n'en gardant qu'un très vague souvenir peu impressionné... et effectivement, au revisionnage, il n'y a pas grand chose à garder de cette production finalement assez médiocre.

Si la réalisation de Priestley est assez quelconque, c'est surtout au niveau de l'écriture que le métrage pèche : une écriture au trait assez forcé, avec des personnages clichés (aïe, le meilleur copain gay/chef efféminé à la toque, à la veste de cuisine et au tablier roses ! Aïe, la rivale amoureuse - Gina Holden - affublée de tous les défauts du monde !), et une production qui se met au diapason.

Tout le monde surjoue donc allègrement (y compris Acker, même si son charme aide à faire passer la pilule), les ficelles du script sont assez grosses (l'héroïne qui, spontanément, décide de traquer cette fillette, de mentir à cette famille, et de s'incruster dans sa vie, c'est assez limite ; les discussions à cœur ouvert qui se produisent de manière aléatoire et totalement forcée), il n'y a aucun soin apporté à la production (le dialogue nostalgique sur "le sapin qui sent bon et n'est pas un arbre en plastique", alors même qu'au premier plan de cette scène se trouve justement toutes les branches - clairement en plastique - du sapin en question) et la musique en rajoute encore une couche dans le sirupeux ou dans l'insipide.

Bref, un téléfilm totalement oubliable, qui ne gagne que quelques points grâce à son interprète et à la petite fille, assez naturelle.

2/6

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Christmas Yulefest 2017 - 13 - Une Superstar pour Noël (2017)

Publié le 4 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Une Superstar pour Noël (A Song For Christmas) :

Star de la country en devenir, Adelaide (Rebecca Tobin) peine à concilier ses ambitions artistiques avec les demandes de son manager ambitieux. Un jour, alors qu'elle manque son bus de tournée, elle finit dans la ferme à sapins de la famille Lapps, qui l'accueille le temps que la météo se fasse plus clémente, et que son équipe puisse venir la rechercher. Là, Addie tombe sous le charme de Dillon (Kevin McGarry), musicien manquant du courage de tenter sa chance, et découvre les difficultés financières de la famille...

Une assez bonne surprise que ce A Song For Christmas, diffusé sans grande raison sur HM&M. Assez bonne surprise, car rien dans le sujet (la country) ou dans la distribution principale (Becca Tobin, qui ressemble de plus en plus à un croisement entre une sœur Olsen et Portia de Rossi jeune - c'est la bouche qui fait ça) ne laissait envisager un film agréable  et bien mené.

Le script est en effet cousu de fil blanc, que ce soit dans la structure de la famille, dans le postulat de départ, dans les rebondissements, etc, au point qu'on a souvent l'impression d'avoir déjà vu tout ça des dizaines de fois... et pourtant, quelque chose fonctionne. Le ton, l'énergie, la distribution secondaire, les extérieurs enneigés (pauvre distribution, qui doit tourner une scène cruciale du film alors qu'une tonne de vraie neige s'abat sur eux depuis les cieux) : ça marche à peu près.

Oh, ce n'est pas révolutionnaire pour un sou, mais la famille est crédible et attachante (mention spéciale à Kendra Leigh Timmins, toujours impeccable), la romance fonctionne plus ou moins bien (Kevin McGarry a un petit côté rétro qui sied bien au personnage et au film), et le message est moins insipide que dans le reste des productions Hallmark (ici, c'est "reste fidèle à tes principes et à ce que tu es", et pas "la ville, c'est mal, rien ne vaut la vie dans une ferme, et le mariage").

Bref, s'il y a toujours les défauts inhérents au genre (la meilleure copine ethnique est de retour, le budget photoshop est misérable - cf la couverture piteuse du magazine), le tout s'avère finalement très regardable, d'autant que je n'en attendais vraiment rien.

3 + 0.5 pour la neige = 3.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 12 - Les Grincheux (1993)

Publié le 2 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Noël, Christmas, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Les Grincheux (Grumpy Old Men) :

John Gustafson (Jack Lemmon) et Max Goldman (Walter Matthau) sont voisins, et se connaissent depuis toujours... mais ils ne peuvent pas se supporter. Et lorsque Ariel (Ann-Margret), une séduisante et excentrique inconnue, s'installe dans une maison voisine, elle devient l'objet de la compétition amoureuse des deux hommes, une compétition qui va finir par les rapprocher plus qu'ils ne s'y attendaient...

Pas vraiment un film de Noël à proprement parler, cette comédie romantique du troisième âge écrite par Mark Steven Johnson (Daredevil, Ghost Rider) est néanmoins très hivernale et enneigée, s'ouvrant et se terminant aux alentours de Noël.

De plus, la bande originale d'Alan Silvestri participe beaucoup de cette ambiance très particulière et confortable, qui fait que le film se suit sans déplaisir. L'alchimie entre Matthau et Lemmon aide aussi beaucoup : on sait d'office qu'au niveau de l'interprétation, ce sera sympathique et attachant.

Heureusement, parce que le script de Johnson est finalement très basique, passant le plus clair de son temps à mettre en scène une guerre des voisins gentillette, mais qui finit par tourner un peu à vide, avant de basculer sur l'émotion, à la toute fin.

Ce qui, tous comptes faits, dessert assez le métrage, en l'empêchant d'être suffisamment efficace, touchant ou mordant pour mériter son rythme casanier.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 11 - Un Délicieux Noël (2017)

Publié le 2 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Délicieux Noël (The Sweetest Christmas, aka Sugar and Spice) :

Apprentie pâtissière qui peine à s'établir, Kylie (Lacey Chabert) apprend que sa candidature est acceptée pour le Grand Concours Américain de Pain d'Épices de Noël, alors même qu'elle se sépare de son compagnon, et que ses nièces rendent son four inutilisable. Au pied du mur, elle se tourne alors vers Nick (Lea Coco), son ex-petit-ami qu'elle vient de retrouver, et qui gère une pizzeria traditionnelle : elle parvient à le convaincre de la laisser utiliser ses fours, ce qui amène la jeune femme à se rapprocher de son ex et du fils de celui-ci...

Une comédie romantique Hallmark tout sauf mémorable, avec une Chabert qui semble motivée, mais qui est desservie par une intrigue banale et quelconque (qui prend son temps pour se mettre en route), ainsi que par deux protagonistes masculins insipides et transparents.

À un point tel que j'ai fini par me dire qu'en inversant les rôles, et en mettant le sympathique Jonathan Adams (qui joue ici le rôle de Ralphie, le ressort comique afro-américain de service) dans le rôle de Nick (ou en fusionnant les deux personnages), ça aurait pu donner une comédie romantique décalée, originale et audacieuse.

Mais bien entendu (sans même parler de l'éventuelle différence d'âge), elle n'aurait pas pu être diffusée sur Hallmark, la chaîne où les quotas ethniques sont réduits aux seconds rôles de meilleur(e) ami(e), de patron(ne) ou de collègue.

2.5/6 (ce n'est même pas particulièrement mauvais, mais c'est tout simplement instantanément oubliable)

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Christmas Yulefest 2017 - 10 - A Christmas Eve Miracle (2015)

Publié le 1 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Yulefest, Noël, Christmas, Comédie, Fantastique, Romance

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

A Christmas Eve Miracle :

Publicitaire et bourreau de travail, Sharron (Olivia d'Abo) a décidé de passer les vacances de Noël avec son époux (Anthony Starke) et leurs enfants dans un chalet de montagne, pour se ressourcer, et se concentrer sur sa famille. Mais sur place, elle fait malencontreusement le vœu de découvrir ce que serait sa vie si son couple n'avait jamais eu d'enfants...

Un direct-to-video au budget clairement microscopique (ça se voit immédiatement au niveau de la technique défaillante : réalisation faite à l'arrache/à la caméra portée, éclairages inexistants, décors fauchés, dialogues improvisés, stock-shots touristiques avec acteurs qui les commentent en voix off pour faire croire que c'est ce qu'ils voient, certains arrières-plans qui bavent sur les cheveux de l'héroïne, plan final avec pile de cadeaux numériques ridicule, et incrustation des acteurs mal détourés, etc) et qui visiblement fait suite à Un Noël Magique (2014), produit et tourné par la même équipe.

Le seul problème, c'est que Un Noël Magique (2014) - dont on retrouve ici un postulat de départ semblable (une famille part se ressourcer et renouer à l'occasion de Noël dans un chalet de montagne ; deux familles se disputent et se réconcilient) et certains des mêmes acteurs (les familles Jones et Carter reviennent ainsi... à se demander si les deux films n'ont pas été tournés en même temps pour économiser de l'argent ?) - souffrait des mêmes défauts que ce Christmas Eve Miracle, au point que je l'avais alors abandonné en cours de route sans avoir le courage d'en faire une critique.

Ici, on a heureusement quelques éléments qui font que j'ai tenu jusqu'au bout : l'argument fantastique (qui n'arrive qu'à la moitié du film), un Kris Kringle sympathique (William "Bus" Riley), et Olivia d'Abo (qui a enfin freiné sur le botox, et est presque revenue à son état normal - contrairement aux deux autres actrices qui lui servent de co-stars) qui se donne à fond dans son rôle.

Mais tout le reste est affreusement laborieux, mal écrit, et globalement sans intérêt ni énergie : on comprend vraiment que le tout a été produit en pilotage automatique, et que ça a été précipitamment enrobé d'une narration en voix off par la bouche du Golden Retriever familial (doublé par Jon Voight), un artifice vu et revu dans ce genre de film, et qui n'apporte absolument rien au métrage... et certainement pas la moindre magie ou atmosphère de Noël dont A Christmas Eve Miracle aurait pourtant tellement besoin.

1.5/6

(mention spéciale à l'affiche du film, avec son chalet, ses deux enfants et ses deux chiens supplémentaires qui n'apparaissent pas dans le film)

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Christmas Yulefest 2017 - 09 - Organiser le Noël Parfait (2017)

Publié le 1 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Organiser le Noël Parfait (Christmas in the Air, aka 12 Days) :

Créateur de jouets surbooké tentant de négocier un contrat conséquent, Robert (Eric Close) aimerait passer plus de temps avec ses deux enfants (Trinity Rose Likins & Jesse Filkow) à l'approche de Noël. Mais il ne lui reste plus que 12 jours pour mettre un peu d'ordre dans son existence, et il n'a d'autre choix que de demander l'aide de Lydia (Catherine Bell), une spécialiste en organisation...

Mouais. Une rom-com Hallmark diffusée sans raison sur Hallmark Movies & Mysteries, et dans laquelle Catherine Bell, en pilotage automatique, nous rejoue sa partition de Good Witch botoxée au sourire énigmatique et aux bons conseils et autres platitudes insipides.

Franchement rien de mémorable, de son côté, même si face à elle, Eric Close s'avère plutôt sympathique, et a des rapports très naturels avec ses enfants ; d'ailleurs, tout le côté "père surbooké qui tente de concilier carrière et famille" fonctionne assez bien, aidé par des décors naturels à la neige constante, réelle et omniprésente.

La romance, elle, plus adulte et mûre que d'habitude, laisse gentiment de marbre, souffrant en plus d'un quiproquo de dernière minute assez forcé, et d'une conclusion un peu plate et expédiée.

Bof, en somme.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 08 - Bloody Christmas (2012)

Publié le 30 Novembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Yulefest, Noël, Christmas, Horreur, Thriller

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Bloody Christmas (Silent Night) :

La veille de Noël, Aubrey Bradimore (Jamie King), adjoint du shérif d'une petite ville américaine, est confrontée à un tueur en série sanguinaire, déguisé en Père Noël, et qui punit tous ceux qu'il considère comme des pécheurs. Mais lequel des nombreux suspects de la ville peut bien se cacher sous le masque de Santa Claus... ?

Vague remake canadien du très médiocre Douce Nuit, Sanglante Nuit (1984), ce slasher tout à fait banal bénéficie pourtant d'une réputation plutôt positive (bon nombre de publications anglo-saxonnes en parlent comme de l'un des rares remakes réussis de ces dernières années) et d'une distribution sympathique : Jaime King, Ellen Wong, Brendan Fehr, Donal Logue, Malcolm McDowell...

Malheureusement, cette distribution est affreusement mal exploitée par le métrage, entre Fehr qui décède rapidement, Logue et Wong qui ne servent à rien, King un peu insipide, et McDowell qui cabotine affreusement. Ajoutez à cela une réalisation bourrée de tics malvenus - shaky cam agaçante dès que ça s'énerve un peu, angles étranges, et dernières 20 minutes éclairées de manière monochromatique), un script assez mal structuré (le flashback explicatif qui arrive à la moitié du métrage... et qui ne sert à rien), d'innombrables pistes et sous-intrigues inutiles, et l'on se retrouve avec quelque chose de vraiment peu intéressant.

2/6 pour la pauvre Cortney Palm (Zombeavers) massacrée topless au milieu des sapins alors qu'elle mérite mieux, et pour l'illustration musicale, pas désagréable.

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Christmas Yulefest 2017 - 07 - Miss Noël (2017)

Publié le 30 Novembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Miss Noël (Miss Christmas) :

Surnommée Miss Christmas car responsable, chaque année, de la recherche du sapin de Noël trônant au centre de Chicago, Holly (Brooke d'Orsay) se trouve contrainte de trouver un remplaçant de dernière minute à l'arbre qu'elle avait choisi. Elle part donc pour une petite bourgade pittoresque où elle rencontre la famille McNary (Marc Blucas, Erin Boyes, Luke Roessler, Greg Rogers) qui possède un arbre splendide... mais ce sapin a une signification très profonde pour Sam (Blucas), le père de famille divorcé, et Holly n'a d'autre choix que de tenter de le convaincre, au cours de son séjour chez les McNary...

Alors soyons très clairs : oui, cette comédie romantique Hallmark est blindée de tous les clichés des téléfilms de la chaîne, depuis l'opposition ville/campagne, jusqu'au gamin impertinent, en passant par l'héroïne qui retourne à la campagne et à ses origines, le père divorcé qui déteste Noël et est ronchon suite à un traumatisme, la meilleure copine rousse excentrique (alternative récente à "la meilleure copine ethnique" depuis que le quota ethnique a été transféré au rôle de la patronne de l'héroïne), le quiproquo à 20 minutes de la fin du film, et les moments ultra-fauchés qui trahissent le budget limité du programme (comme les faux flashs infos mal fichus, ou encore le détourage numérique jamais terminé lors des plans larges sur l'arbre, pour donner l'impression qu'il est couvert de neige, alors qu'en réalité, il est simplement basculé sommairement en noir et blanc).

Mais pourtant, ce téléfilm fonctionne, pour deux raisons : tout d'abord, ça ne se prend jamais vraiment trop au sérieux, le ton est léger, plein de bonne humeur, les personnages dynamiques et bien interprétés (même si Boyes est assez inégale par moments), et le tout ne traîne jamais trop la patte.

Et ensuite, Blucas et d'Orsay ont une excellente alchimie, leurs échanges pétillent et fonctionnent instantanément, et ça élève instantanément le niveau du métrage au-dessus de la base des téléfilms Hallmark.

Comme je le dis chaque année : le succès d'une comédie romantique, festive ou non, dépend énormément de son couple principal. Et ici, le duo fonctionne, ce qui fait que ce Miss Christmas fonctionne.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 06 - La Reine des Neiges 3 : La Princesse des Glaces (2016)

Publié le 29 Novembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Yulefest, Noël, Christmas, Animation, Aventure, Russie, Jeunesse

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

La Reine des Neiges 3 : La Princesse des Glaces (Snezhnaya koroleva 3 : Ogon i led) :

Après leur combat contre la Reine des Neiges et le reste de leurs aventures épiques, qui les ont rendus célèbres dans tout le royaume, les temps sont durs pour Gerda et Kai, et le duo est contraint de rendre visite à Orm, le troll, et à sa famille ; en chemin, ils rencontrent Rollan, un justicier espagnol, et Alfida, la fille de la Reine des Pirates : il n'en faut pas plus que Gerda et Kai se séparent, et s'engagent sur des chemins bien différents... puisque rapidement, Rollan et Gerda soient transformés en incarnations magiques des éléments du Feu et de la Glace.

Après un premier volet très moyen, et un second volet qui délaissait les héros de la Snow Queen, pour se concentrer sur le faire-valoir comique troll (sans grand succès), voilà que nos amis les Russes remettent encore le couvert, en coproduction avec la Chine, et avec cinq co-scénaristes à l'écriture (dont un Américain de chez Disney).

Et j'ai envie de dire que ça se sent très clairement, puisque le film passe son temps à repiquer des idées à droite et à gauche, dans un gros melting-pot gentiment décousu : de la Reine des Neiges de Disney, le film recycle Gerda en mode Elsa (tant au niveau de l'apparence que des nouveaux pouvoirs), les trolls toujours plus trollesques, la transformation du love-interest de Gerda en antagoniste aux 3/4 du film, les petites mascottes de Gerda et Rollan rappelant fortement les snowgies de Frozen Fever ; ailleurs, c'est toute la patte Dreamworks qui est reprise, entre l'âne de Shrek, l'ouverture façon Chat Potté, la musique clairement photocopiée sur les Dragons de John Powell, l'affrontement contre le Dragon final ; là, les Indiana Jones, avec le temple et son cadavre habillé comme Indy, ou encore le final au bord de la falaise ; sans oublier une petite touche de Harry Potter, avec une visite dans la bibliothèque magique des trolls, qui ressemble comme deux gouttes d'eau à la visite de Harry chez Gringotts ; ou encore, bien évidemment, les Pirates des Caraïbes...

Bref, un script assez faible, qui mange à tous les râteliers, utilise du slapstick et de l'action médiocre pour remplir son heure et demie, et à l'humour assez bas-de-plafond (parfaitement illustré par le moment où Rollan tente de s'envoler en utilisant ses pouvoirs de feu, façon rayons répulseurs d'Iron Man aux pieds et aux mains, mais n'y parvient que lorsqu'il écarte les jambes, et se propulse en émettant des flammes depuis son anus. Whouhou, c'est la grande rigolade).

Et c'est bien dommage que l'écriture soit à ce point médiocre, car avec chaque nouveau volet, les équipes techniques font un travail de plus en plus abouti : visuellement parlant, ce film n'a plus grand chose à envier aux productions américaines les moins riches, voire même au milieu de gamme de Dreamworks.

Snow Queen 3 n'est pas tourné à l'économie, il est même plutôt beau, visuellement, et reste même tout à fait regardable (et plus intéressant que le second volet). Néanmoins, il a toujours énormément de problèmes d'écriture, qui font que cette production sino-russe, assez dérivative, n'est pas encore au niveau de la concurrence américaine, loin de là.

3.25/6

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Christmas Yulefest 2017 - 05 - Le Festival de Noël (2017)

Publié le 29 Novembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Festival de Noël (Christmas Festival of Ice) :

Étudiante en droit et future avocate, Emma (Taylor Cole) rentre dans son village natal pour retrouver sa famille à l'occasion des fêtes de fin d'année. Mais là, elle apprend que le Festival de Glace de la ville et son concours de sculptures sur glace, auxquels elle tient particulièrement, ont été annulés faute de fonds. Emma décide alors de faire tout son possible pour réunir l'argent nécessaire, et finit même par s'engager dans le concours aux côtés de Nick (Damon Runyan), un artisan local...

Ouhlà, quel téléfilm insipide et soporifique.

Je ne sais pas si c'est le manque chronique d'énergie du tout (une fois la première demi-heure écoulée, et le festival sauvé, on passe énormément de temps à regarder des sculpteurs sculpter... et c'est tout sauf intéressant), le manque chronique d'alchimie du couple principal (Runyan a le charisme et le dynamisme d'un poulpe mort, malheureusement), le fait que la romance soit tout simplement inexistante pendant près de 50 minutes (laissant le reste de l'intrigue - "sauvons le concours de sculpture sur glace de la ville en ouvrant un Kickstarter" occuper faiblement le devant de la scène) ou tout simplement l'illustration musicale répétitive, mais le tout est tout simplement générique et quelconque, avec une héroïne (pourtant bien interprétée par Taylor Cole) qui choisit de mettre sa carrière d'avocate aux orties pour devenir sculptrice sur glace... mouais.

Mais bon, au moins, les paysages enneigés et tout le décorum festif sont agréables à l’œil.

2/6 (sur un thème similaire, Mon Ange de Glace était plus sympathique, bien que tout aussi imparfait)

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Christmas Yulefest 2017 - 04 - The Boyfriend (2016)

Publié le 28 Novembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Noël, Christmas, Yulefest, Comédie

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

The Boyfriend (Why Him ?) :

Pour les fêtes de fin d'année, Ned (Bryan Cranston), son épouse Barb (Megan Mullally) et leur fils Scotty (Griffin Gluck) se rendent en Californie pour rendre visite à Stephanie (Zoey Deutch), la soeur aîné de Scotty, et à son petit-ami, Laird (James Franco), dont ils ignoraient l'existence. De quoi rendre cette rencontre assez tendue, d'autant que Laird est un multi-millionnaire des jeux vidéo, qu'il est particulièrement excentrique, peu à cheval sur les manières, et qu'il est bien décidé à demander Stephanie en mariage...

Une comédie (vaguement) festive (le plus gros se passe sous le soleil de la Californie, sans une trace des fêtes de Noël, mais la neige et les sapins finissent tout de même par pointer le bout de leur nez vers la dernière partie du film), réalisée et écrite par John Hamburg (la série des Mon beau-père et moi et les deux Zoolander) sur une idée de Jonah Hill, et produite par Ben Stiller...

Autant dire qu'on est en terrain très balisé : le concept rappelle régulièrement la série de films mettant en vedette Stiller et De Niro, l'humour n'est pas franchement très fin (guère surprenant, compte tenu des personnes impliquées), la distribution principale est plutôt bonne (seule Deutch est un peu terne, et donne l'impression d'avoir été engagée pour servir de doublure lumière à Bridgit Mendler, avant d'hériter du rôle sur un désistement), la distribution secondaire se lâche (mention spéciale à Keegan-Michael Key en clone de Cato), et le film a son lot de scènes drôles, délirantes et bien trouvées.

Malheureusement, le film fait aussi près de deux heures, ce qui est bien trop long pour soutenir un tel script cousu de fil blanc : on finit par se lasser de l'humour vulgaire et graveleux, et par attendre patiemment, entre deux caméos amusants, que ce récit très balisé veuille bien avancer un peu, et se diriger vers sa résolution inévitable pleine de bons sentiments.

Il y a probablement une bonne comédie (festive ou non, d'ailleurs) là-dedans, mais il aurait fallu pour cela enlever au moins 20 minutes au film, et éliminer une bonne dose de recyclage.

2.75/6 (avec 20 minutes de moins, je lui aurais probablement mis au dessus de la moyenne)

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Christmas Yulefest 2017 - 03 - Mister Noël (2017)

Publié le 28 Novembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Mister Noël (The Perfect Christmas Present / Mr Christmas) :

Surnommé Mr. Christmas, Tom Jacobs (Sam Page) est spécialiste en cadeaux introuvables, et il en a fait son métier. Jusqu'au jour où Paul (Sam Guinan-Nyhart), l'un de ses amis, lui demande son aide, pour trouver un cadeau parfait à sa petite-amie Jenny (Tara Holt). Sous le prétexte d'aider cette dernière à organiser une réception de fin d'année, Tom apprend alors à connaître la jeune femme, et il s'éprend d'elle...

Une comédie romantique Hallmark Movies & Mysteries un peu plus maîtrisée et structurée que la moyenne, pour ne pas dire plus subtile, et avec un certain travail effectué sur la narration d’introduction et de conclusion.

Le duo principal n'est pas désagréable - Sam Page est une valeur sûre, et Holt n'est pas mauvaise, même si elle est assez transparente, et qu'il subsiste, à son sujet, des soupçons de collagène -, le meilleur ami est écrit de manière moins caricaturale qu'à l'accoutumée (idem pour la rivale amoureuse, et la meilleure amie afro-américaine qui n'apparaît que par Skype), et si ce n'était pour son aspect technique assez médiocre (photographie et éclairage froids, étalonnage numérique flagrant, lumières de Noël surexposées, post-synchronisation inégale, beaucoup trop de stock-shots de Chicago), ça mériterait presque un peu plus que la moyenne.

3/6

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Christmas Yulefest 2017 - 02 - Hanté par ses Ex (2009)

Publié le 27 Novembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Fantastique, Review

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Hanté par ses Ex (Ghosts of Girlfriends Past) :

Photographe de mode et grand séducteur devant l'éternel, Connor (Matthew McConaughey) assiste au mariage hivernal de son frère (Breckin Meyer) avec la jolie (et maniaque) Sandra (Lacey Chabert), dans le manoir de feu leur oncle Wayne (Michael Douglas), un tombeur irrésistible. Mais alors que Connor retrouve Jenny (Jennifer Garner), son premier amour d'enfance, il reçoit la visite de l'esprit de son oncle, qui l'avertit que trois fantômes vont lui rendre visite pour tenter de le faire changer : l'esprit des relations passées (Emma Stone), celui des relation présentes (Noureen DeWulf) et celui des relations futures (Olga Maliouk)...

Une variation amusante du Conte de Noël de Dickens, déplacée de Noël à une date non-identifiée en hiver (ce qui permet de garder les environnements enneigés et chaleureux), et qui bénéficie surtout d'une distribution très attachante : McConaughey est à l'aise, l'abattage comique de Lacey Chabert et d'Emma Stone est assez drôle, Rachel Boston a un petit rôle, Michael Douglas joue les vieux beaux, bref, dans l'ensemble, c'est tout à fait regardable, même si ça ne casse pas des briques.

En effet, le récit est relativement convenu, le rythme assez bancal, les deux autres fantômes (qui ne sont pas Emma Stone) sont assez peu marquants, et McConaughey et Garner n'ont qu'une alchimie limitée, qui ne fait pas de véritables étincelles.

Mais ça reste tout de même relativement sympathique à suivre.

3.25/6

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Christmas Yulefest 2017 - 01 - Marions-les pour Noël (2017)

Publié le 27 Novembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Christmas, Noël, Review, Yulefest, Romance, Hallmark, Télévision

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Marions-les pour Noël (Marry Me At Christmas) :

Organisatrice de mariage, Madeline (Rachel Skarsten) doit préparer des noces de dernière minute, la veille de Noël, pour Ginger (Emily Tennant), une amie. Mais lorsqu'elle découvre que le frère de Ginger, Johnny (Trevor Donovan), est une superstar hollywoodienne, et qu'elle doit composer avec lui pour organiser la cérémonie, Madeline est dépassée... d'autant qu'elle s'éprend rapidement de l'acteur.

Un téléfilm Hallmark apparemment adapté d'un roman, mais pourtant assez insipide, visuellement terne et désaturé, et qui m'a semblé particulièrement balisé et dérivatif.

C'est probablement la raison pour laquelle la chaîne l'a liquidé avant même Halloween, en guise d'ouverture prématurée à leur saison festive... car dans les faits, il n'y a pas grand chose à retenir de ce métrage : le couple principal est compétent mais peu marquant, le concept de base est générique, les personnages secondaires sont inégaux, le stylisme capillaire est très discutable, et dans l'ensemble, le tout ronronne vraiment beaucoup.

Paradoxalement, ce n'est pas vraiment mauvais, en soi, et il suffirait d'un peu d'énergie pour rendre le tout nettement plus intéressant. Mais en l'état, bof.

2.5/6 (pour la neige et l'environnement hivernal, qui fait plaisir à voir)

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Blog Update ! - Novembre 2017

Publié le 26 Novembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Télévision, Les bilans de Lurdo, Noël, Yulefest, Update

Après une semaine de retour à la normale, et une semaine Punisher des plus violentes, le blog des Téléphages Anonymes se prépare à fêter Noël...​ dans l'intervalle, place à un micro-bilan !

#613 : # Pire Soirée 2/6

#614 : Hitman & Bodyguard 3/6

#615 : Detour 2/6

#616 : Baby Driver 3.75/6

#617 : Thor Ragnarok 4/6

Pas de film de la semaine, ou de flop, cette fois-ci, vu le panel de films très limité, mais un coup de cœur pour un Thor Ragnarok déconneur et déjanté, qui fait plaisir à voir en cette période morne et hivernale.

Avec ces cinq films (et la semaine Punisher), la rubrique Un Film, un Jour... ou Presque ! ferme ses portes pour 2017, en étant passée à côté de plusieurs grosses sorties des plus évidentes (Star Wars, Justice League, etc).

Pas de panique, tous ces métrages seront critiqués dès le mois de Janvier, à l'occasion de mon grand bilan 2017, qui reviendra sur toutes les sorties de l'année écoulée.

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Dans l'intervalle, à partir du 26 novembre, le blog passe en mode festif, avec le début de la Christmas Yulefest 2017, et son festival de critiques de films de Noël en tout genre, qui se terminera, comme tous les ans, début Janvier.

Au programme, deux films de Noël passés en revue chaque jour de la semaine et, le dimanche, des séries et autres métrages plus légers, histoire de nous rincer un peu la bouche et le cerveau après une année 2017 des plus laborieuses...

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Les bilans de Lurdo : Halloween Oktorrorfest 2017 - Saga The Good Witch : Un Soupçon de Magie - Téléfilms (2008-2014)

Publié le 8 Octobre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Halloween, Fantastique, Comédie, Romance, Hallmark, Christmas, Noël, Oktorrorfest

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, de mi-Septembre à début Novembre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Depuis 2008, la chaîne câblée Hallmark diffuse la saga The Good Witch, qui narre le quotidien de la "sorcière" Cassandra Nightingale (Catherine Bell) dans la petite ville de Middleton. 

De la comédie, de la romance, un peu de fantastique, pour 7 téléfilms, et trois saisons de 10 épisodes, dont deux épisodes spéciaux. J'ignore si j'irai au bout de l'intégrale (après tout, même moi j'ai mes limites, dans le genre), mais commençons par...

The Good Witch - Un Soupçon de Magie (2008) :

Lorsque la mystérieuse Cassandra Nightingale (Catherine Bell) s'installe un beau jour en compagnie de son chat noir dans un vieux manoir abandonné et supposément hanté, la petite communauté de Middleton ne met pas longtemps à dire que c'est une sorcière. une rumeur qui n'est pas aidée par la boutique de soins new-age de Cassandra, et par ses bons conseils à la limite du surnaturel. Jake (Chris Potter), le shérif de la ville, un veuf ayant deux enfants, décide de s'intéresser à la nouvelle arrivante...

Un semi-remake made in Hallmark du film Chocolat (2000), très similaire, avec une Catherine Bell new-age pas encore totalement botoxée, pour un récit gentillet, et un peu au-dessus du tout venant de la chaîne.

Principalement parce que le tout joue un peu sur l'ambiguïté des pouvoirs réels ou non de Cassandra, et parce que les acteurs ont une bonne alchimie. Un petit plus : le dernier quart d'heure, qui se déroule à Halloween. Un petit moins : la méchante ultra-caricaturale, qui aurait mérité d'être un peu moins écrite comme Mme Kravitz

Rien de vraiment calamiteux, mais rien de formidable non plus : il ne se passe pas grand chose, et ça ne méritait pas vraiment un tel carton d'audience pour la chaîne, à l'époque de sa diffusion... 

3/6

The Good Witch's Garden - Le jardin des merveilles (2009) :

Désormais bien installée à Middleton, Cassie a métamorphosé son jardin, et veut faire de son manoir un bed & breakfast. Mais son premier client, Nick Chasen (Rob Stewart), affirme être le véritable héritier du propriétaire de la maison, et tente de chasser Cassandra de sa demeure...

Suite du précédent téléfilm, tourné un peu à la va-vite et sorti tout juste un an après le premier volet, ce second téléfilm est un peu plus détendu et décontracté... pour ne pas en pilotage automatique.

Les intrigues secondaires sont peu passionnantes ou surprenantes (les deux enfants et leurs amis respectifs, le grand-père qui cherche l'amour, le 200ème anniversaire de la ville) et l'intrigue principale, elle, se déroule et est résolue dans grande conviction.

Et paradoxalement, le fait qu'il n'y ait pas la moindre tension romantique entre l'héroïne et son compagnon (qui sont désormais ensemble, et qui passent les 3/4 du téléfilm séparés par le récit) enlève pas mal de l'énergie du métrage, malgré un effort fait pour toutélier toutes les sous-intrigues vers la fin, et pour rajouter un peu plus de "magie" à ce second volet.

Bof, en somme.

2.5/6

The Good Witch's Gift - Un Mariage Féérique (2010) :

À deux semaines de Noël, la vie de Cassie est agitée : Jake la demande en mariage, pour une cérémonie prenant place le 24 décembre, mais les formalités administratives se compliquent vite ; la fille de Jake perd la future alliance de Cassie ; le fils de Jake passe tout son temps avec sa petite-amie (Jordon Todosey), la fille d'un criminel de retour en ville (Graham Abbey) ; ce dernier rôde autour de la boutique de Cassie ; et le destin de plusieurs autres habitants de Middleton se croise de manière imprévue...

Un téléfilm qui tente de manger à tous les râteliers, à la fois film de Noël (clairement tourné en automne), film de mariage, drame familial, etc... ça s'éparpille un peu, et ce n'est pas toujours convaincant dans ses tentatives de mélange des genres : on constate ainsi que Catherine Bell a un peu tendance à jouer 90% de ses scènes avec un sourire pseudo-mystérieux et vaporeux sur les lèvres, sans autre effort ; que toutes les coïncidences et les grosses ficelles sont justifiées par la "magie" de Cassie, et que, forcément, tout se termine bien pour tout le monde (donc niveau enjeux, c'est inexistant).

Après, on peut toujours saluer l'effort fait par les scénaristes, qui font tout leur possible pour donner une sous-intrigue à tous les personnages secondaires récurrent, et pour assurer de la continuité entre les métrages... mais quelque chose me dit que ça ne va pas durer.

Pas particulièrement meilleur ou pire que les deux précédents, mais le côté festif me rend indulgent.

3/6

The Good Witch's Family - La Magie de la Famille (2011) :

Alors que Cassie se prépare à proposer sa candidature à la Mairie de la ville, elle se découvre une cousine, Abigail (Sarah Power), qui possède elle aussi des dons surnaturels. Mais Abigail les utilise à des fins plus égoïstes et manipulatrices, et bien vite, elle sème le chaos dans la vie de Cassandra...

Probablement l'épisode ayant le plus de conflits et d'enjeux dramatiques jusqu'à présent, ce qui ne veut pas forcément dire que c'est le meilleur. En effet, la majeure partie de ces conflits (que ce soit au niveau des adolescents, de Jake/du Maire, de Martha, de Cassie/Abigail, de la course à la Mairie, etc) n'a pas grand impact, et tombe globalement à plat (toujours ce même problème de manque d'enjeux, et de happy end obligatoire pour tout le monde).

Au niveau des bons points, le script injecte donc un peu de tension au travers du personnage d'Abigail, une sorte d'équivalent pour Cassie de la Serena de Ma Sorcière Bien-Aimée. Elle sème la zizanie, elle manipule, elle trahit, bref, c'est le reflet négatif de Cassandra, y compris dans sa manière d'influencer les choses (par contre, plus aucun doute quand aux pouvoirs des deux femmes, clairement montrés). Autre bon point, Martha, qui est sortie de son cliché d'antagoniste caricaturale, pour devenir une faire valoir comique sympathique.

Malheureusement, le positif est clairement éclipsé par le négatif : Abigail est assez inintéressante ; les sous-intrigues mentionnées plus haut sont insipides ; le collagène fait de plus en plus son apparition chez Catherine Bell, tandis que les kilos en trop s'invitent chez d'autres acteurs ; et alors que, jusqu'à présent, la production faisait un effort délibéré de continuité des personnages récurrents entre chaque téléfilm, ici, on perd Laura Bertram (évacué d'une réplique "elle a déménagé"), on perd le Grand-père et sa compagne, on perd la boutique originale, on perd le manoir original... bref, ça prend un peu l'eau.

Bref, un épisode qui souffre d'un réel manque d'intérêt et de charme, ce qui est paradoxal puisque le film suivant s'appelle...

2/6

The Good Witch's Charm - Une Famille Peu Ordinaire (2012) :

Désormais maire et jeune maman, Cassandra est ravie de partir en vacances avec sa nouvelle famille... mais peu de temps avant le départ, les choses se compliquent : la mère adoptive de Cassie (Janet-Lane Green) arrive en ville, des vols se multiplient dans les boutiques du secteur, et un reporter tente de saboter l'image de la nouvelle maire en publiant une vidéo la montrant en train de se dématérialiser...

Ça y est, la formule de The Good Witch atteint clairement ses limites (ou alors c'est moi qui atteint les miennes) : certes, le scénariste s'efforce de continuer dans la lignée du précédent volet, avec ici l'ajout d'un bébé à la petite famille de Cassandra, et il s'efforce de ramener les personnages des épisodes précédents (notamment le grand-père, sa compagne, et les enfants), mais malheureusement, aucune des sous-intrigues de ce cinquième métrage n'a véritablement d'intérêt.

Le grand-père qui se remet en question suite au décès d'un ami, l'adolescente qui a de mauvaises fréquentations, la vague de vol à l'étalage qui occupe Jake, le fils qui est absent (et dont la présence se limite à des échanges téléphoniques), l'arrivée de la mère adoptive de Cassie ne croyant pas à la magie de sa fille, le journaliste qui tente de saboter la carrière municipale de Cassie... rien de tout cela n'a de réel intérêt, tant la conclusion de ces intrigues est acquise d'avance.

Sans oublier, pire que tout, la vidéo virale tout simplement risible de Cassie en train de disparaître.

On parle là d'une vidéo tellement bouleversante et choquante que les visiteurs affluent des quatre coins du pays pour voir si Cassie est vraiment une sorcière... Le seule problème, c'est que la vidéo est tellement mal produite (le genre de vidéo bricolée en trois minutes chrono avec un logiciel de montage gratuit trouvé sur le web) qu'on ne peut croire un seul instant que quelqu'un, même la personne la plus naïve au mode, prenne cette vidéo au sérieux. Et je ne parle même pas du debunking final de la vidéo à base de miroir, de jeux de lumière, etc, presque moins crédible que la vidéo en elle-même.

Bref, cette série ronronne de plus en plus, le collagène se fait de plus en plus présent chez Bell, et l'intérêt, lui se fait totalement la malle en même temps que la légèreté des premiers épisodes. 

1.75/6

The Good Witch's Destiny - Ma Famille Bien-aimée (2013) :

À l'approche de son anniversaire et d'Halloween, Cassandra a des problèmes : toute sa "magie" semble se retourner contre elle, et plutôt que de provoquer de heureux hasards, elle provoque désastres sur désastres, au point de retourner Middleton et ses proches contre elle. Rapidement, cependant, elle apprend que la propriétaire de la Grey House, son ancêtre, avait fait l'expérience des mêmes symptômes qu'elle avant de disparaître mystérieusement...

En lisant ce postulat de départ, et en regardant les premières 70 minutes de ce métrage, on pourrait se dire que pour une fois, la franchise Good Witch tente le suspense, le mystère, et les intrigues un peu plus substantielles : Cassie semble constamment en position de faiblesse (d'ailleurs, Bell semble avoir freiné un peu sur le collagène... ou alors c'est parce qu'elle a ici beaucoup plus d'émotions à jouer qu'elle paraît plus expressive), les deux enfants et le grand-père sont présents, la Grey House et son histoire font leur retour, il y a un léger sens du danger et des enjeux, une tension globale, etc...

Mais en fait, comme on pouvait s'en douter (après tout, la thématique globale de ce téléfilm, c'est l'illusion et la prestidigitation), le film botte en touche sur la fin, expliquant qu'en réalité, tout était prévu par Cassie depuis le début, et que les "problèmes" rencontrés par cette dernière n'étaient qu'une manière, pour elle, de prendre des détours inattendus, pour arriver à sa destination.

Rien de neuf sous le soleil, donc, et une conclusion même un peu frustrante, mais je dois dire que ça m'a fait plaisir de retrouver de multiples visages familiers parmi les nouveaux seconds rôles (Robin Dunne, Kate Todd, Lisa Ryder), que la petite Grace est adorable, et que dans l'ensemble, le script est moins creux que dans les épisodes précédents.

Bref : plus intéressant que les deux précédents volets, mais ça ne va pas vraiment bien plus loin que ça. Cela dit, au moins ils essaient des choses...

3/6

The Good Witch's Wonder - Bienvenue dans la Famille (2014) :

Alors que Martha remplace Cassie au poste de maire de la ville, cette dernière doit préparer le mariage précipité de son beau-fils, tout en accueillant la timide Audrey (Rachel Wilson) au magasin, pour l'aider à gérer celui-ci. Mais quand Audrey disparaît avec tous les objets d'une vente aux enchères caritative, la situation se complique...

Une ultime téléfilm soporifique pour conclure la "saga", un métrage qui semble n'avoir comme objectif que d'offrir une happy end romantique à tous les personnages, rien de plus, rien de moins.

En effet, hormis cet accent mis sur la romance, pas grand chose d'intéressant à se mettre sous la dent : la sous-intrigue d'Audrey est cousue de fil blanc (en plus de ne pas réellement fonctionner, puisque, malgré ce que répète constamment Cassie, elle et Audrey ne se connaissent pas depuis suffisamment longtemps pour qu'elles se considèrent déjà comme "des amies proches"), celle du mariage du beau-fils est quelconque, Martha en fait toujours trois tonnes, Papy radote, et Cassie a changé de coupe de cheveux. Youpi.

1.5/6 (parce que Hannah Endicott-Douglas est toujours attachante, et que la petite Grace, qui a énormément grandi entre deux téléfilms, est adorable)

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Bilan :

Sept années de téléfilms, et un niveau global plutôt médiocre : la série semble avoir adopté, pour adage, le fameux proverbe "plus les choses changent, plus elles restent identiques", puisque chacun de ces métrages se contente de recycler les mêmes ficelles, en en variant un peu (mais pas beaucoup) le schéma.

Un schéma élémentaire : Cassandra a une vie formidable à Middletown, tout le monde l'adore, jusqu'à ce qu'un(e) étranger(e) arrive en ville, alors même que les proches de Cassie ont soudain des problèmes plus ou moins importants ; Cassandra sourit mystérieusement, énonce des platitudes pseudo-profondes, organise des coïncidences bienheureuses, Martha fait son numéro, et tout se résout par miracle à la fin du film, juste à temps pour que Cassie et Jake franchissent ensemble une nouvelle étape de leur vie.

Rien de plus, rien de moins, les téléfilms et les personnages ronronnent bien tranquillement, avec une prise de risque minimale - forcément, on est sur Hallmark -  et avec une présence du surnaturel en filigrane - forcément (bis), on est sur Hallmark, et bon nombre de spectatrices anglo-saxonnes sont très portées sur la religion, et très peu sur la sorcellerie.

Néanmoins, il y a un effort de continuité, tant dans le récit que dans la distribution : c'est toujours ça de pris, et ça permet - un peu comme dans Gilmore Girls, mais sans l'humour ou le talent scénaristique - de s'attacher un peu aux personnages secondaires qui peuplent cette bourgade atypique.

Mais l'intérêt s'arrête là : j'ai bien conscience très loin d'être le public-cible de ces métrages ultra-calibrés, mais malgré ma tolérance très développée aux romances sirupeuses à l'Américaine, façon Hallmark et compagnie, je dois dire que The Good Witch est tout simplement trop insipide pour réussir à marquer les esprits (et ce, malgré certaines critiques américaines qui parlent de "ce qui se fait de mieux en matière de téléfilm depuis 10 ans". Moui...)

Depuis la fin de ces téléfilms, la franchise The Good Witch a été déclinée sous forme de série, qui, à ce jour, a connu trois saisons (plus une quatrième en tournage), et quelques téléfilms/double-épisodes spéciaux.

Je ne pense pas m'atteler au visionnage de ces 30+ heures de programme, il ne faut pas pousser : par contre, je risque bien de visionner tout de même la première saison, par pure curiosité, histoire de me faire une idée du nouveau paradigme de The Good Witch, qui prend apparemment place 10 ans après le dernier téléfilm...

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Christmas Yulefest 2016 - 78 - 1001 Nuits (2) - Les Nouvelles Aventures d'Aladin (2015)

Publié le 8 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, 1001 Nuits, Yulefest, Christmas, Noël, Review, Comédie, France, Fantastique

Noël est passé, 2017 est là, et comme chaque année, la Christmas Yulefest se conclue sur le blog des Téléphages Anonymes par l'arrivée des Rois Mages, et par un détour du côté de l'Orient et des Mille et Une Nuits...

Les Nouvelles Aventures d'Aladin (2015) :

La veille de Noël, Sam (Kev Adams) et Khalid (William Lebghil) rejoignent les Galeries Lafayette, où ils officient sous le costume du Père Noël. Mais Sam n'assume pas cet emploi, ni son statut de SDF, et ment à sa petite-ami Sofia (Vanessa Guide), qui croit qu'il travaille dans la finance. Contraint par son employeur de rejoindre le rayon jouets, Sam se voit obligé de raconter une histoire fantastique à tout un groupe d'enfants : l'histoire d'Aladin, revue et corrigée à sa façon...

Je n'ai ni sympathie ni inimitié envers Kev Adams : en fait, en théorie, je suis totalement neutre à son sujet. Et donc, comme j'ai toujours un gros faible pour tout ce qui est Mille et une nuits (cf pour en avoir la preuve), je me suis dit "pourquoi pas".

Malheureusement, cet Aladin est exactement ce à quoi je m'attendais avant de voir ce film : c'est un sous-Iznogoud (qui lui-même tentait déjà de reproduire la formule Mission Cléopâtre dans un autre environnement), qui joue exactement sur les mêmes ressorts comiques (références modernes, caméos d'acteurs et de comiques connus, passages chantés), mais n'en a ni l'énergie ni le rythme (déjà qu'Iznogoud était très moyen sur ce plan), ni même l'humour.

Paradoxalement, c'est Eric Judor, toujours attachant et amusant, ainsi que les effets spéciaux, plutôt bons, qui sortent du lot ; tout le reste est particulièrement dérivatif, plat et oubliable, et souffre d'une interprétation très inégale (le syndrome "je sur-articule toutes mes lignes de dialogues" des comédiens français a encore frappé).

(Iznogoud-1)/6 = 2/6

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Christmas Yulefest 2016 - 77 - 1001 Nuits (1) - Aladin et la Lampe Merveilleuse (1945)

Publié le 8 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, 1001 Nuits, Review, Comédie, Aventure, Action, Romance

Noël est passé, 2017 est là, et comme chaque année, la Christmas Yulefest se conclue sur le blog des Téléphages Anonymes par l'arrivée des Rois Mages, et par un détour du côté de l'Orient et des Mille et Une Nuits...

Après un hiatus l'année dernière pour cause de planning trop chargé, les 1001 Nuits reviennent enfin dans la Christmas Yulefest ; un retour moins conséquent que je l'aurais espéré, faute de temps, mais tout de même : un retour...

Aladin et la Lampe Merveilleuse (A Thousand and One Nights - 1945) :

Lorsqu'Aladin (Cornel Wilde) s'éprend de la belle princesse Armina (Adele Jergens), il comprend vite qu'il n'a aucune chance d'obtenir sa main tant qu'il est aussi pauvre. Aladin et son meilleur ami, l'excentrique Abdullah (Phil Silvers), partent alors en quête d'une lampe magique, renfermant un génie de sexe féminin, Babs (Evelyn Keyes), qui tombe sous le charme d'Aladin. Un peu jalouse, mais contrainte d'obéir à son maître, Babs va alors aider Aladin à conquérir le coeur d'Armina, et à déjouer les intrigues du palais de Bagdad...

Une comédie américaine pas très sérieuse, nommée pour deux Oscars (direction artistique et effets spéciaux), et qui reprend donc l'histoire d'Aladin, lui ajoutant un assez gros budget costumes/décors/figurants, pour tenter d'étoffer un peu le tout.

Malheureusement, le film tourne un peu à vide par moments : il faut attendre près de 40 minutes pour que la Lampe magique entre enfin en jeu, et ce n'est qu'à ce moment-là (près de la moitié du film) que le métrage passe enfin la seconde.

Si le film décolle, ce n'est cependant pas forcément grâce aux intrigues de palais, assez quelconques, ni grâce à la romance d'Aladin (Cornel Wilde fait vraiment trop penser à un jeune Tony Curtis pour convaincre totalement) et d'Armina (assez quelconque), mais bien parce que Silvers est assez amusant en Abdullah (voleur qui parle/agit/s'habille en partie comme au XXème siècle, ce qui crée un contraste amusant), et parce qu'Evelyn Keyes est très attachante en génie invisible, qui agit dans toutes ses scènes comme un électron libre impertinent, n'en faisant qu'à sa tête pendant que le reste de la distribution reste au premier degré.

Sa relation avec Aladin évoque d'ailleurs tour à tour Peter Pan/Clochette, et la série Jeannie de mes rêves, ce qui est très loin d'être désagréable.

Ça ne suffit pas forcément à élever le film bien plus haut que la moyenne, mais c'est toujours ça de pris.

3.25/6

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Christmas Yulefest 2016 - 76 - Spécial Russie (3/3) - La Reine des Neiges (1967)

Publié le 7 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Russie, Jeunesse

Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...

La Reine des Neiges (Snezhnaya Koroleva) :

Lorsque l'affreux Conseiller du Roi (Nikolay Boyarskiy) menace Kai (Slawa Zjupa), sa soeur Gerda (Elena Proklova), leur grand-mère (Evgeniya Melnikova) et leur tuteur (Valeri Nikitenko), ceux-ci ne le prennent pas au sérieux. Mais bien vite, la famille reçoit la visite de la Reine des Neiges (Natalya Klimova), qui d'un baiser rend Kai hostile et méprisant, avant de l'emmener au loin sur son traineau. Bien décidée à retrouver le jeune garçon, Gerda part alors à l'aventure...

Une adaptation soviétique très très très libre du conte d'Andersen, qui prend le squelette du récit original, en ampute de nombreux segments (la femme aux fleurs, la lapone, et surtout le miroir maléfique), en altère d'autres, et rajoute de multiples digressions plus ou moins inspirées, des plus anecdotiques et inutiles (le lutin d'intérieur et Mme Inkpot, qui n'apparaissent que dans quelques micro-scènes, et semblent inspirées par le Marchand de Sable de la version de 1957) aux plus sérieuses et conséquentes (tout le passage dans le château divisé en deux, avec le Roi) qui font presque basculer le tout dans du Lewis Carroll improbable et assez aléatoire.

Donc sur le front de l'adaptation, le tout est assez frustrant et bancal, depuis l'introduction de cinq minutes faite par un narrateur qui ne sert à rien du tout, jusqu'aux choix créatifs ultérieurs, assez difficilement compréhensibles.

Et c'est dommage, parce que la direction artistique et le rendu visuel sont intéressants, très colorés et vivants, que l'interprétation est tout à fait honorable pour le genre du film (mention spéciale à la jeune voleuse, amusante, et à l'héroïne, parfaite dans son rôle), que la Reine de Glace est assez frappante, et que l'utilisation d'animation 2D pour les effets spéciaux de neige, de blizzard, et pour certaines scènes, donne un certain charme au tout.

Mais trop de changements inutiles, trop de meublage malvenu, trop de bâclage sur la fin, et trop de fondus au noir mal placés, ça donne une adaptation assez peu satisfaisante dans l'ensemble.

3/6

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Christmas Yulefest 2016 - 75 - Spécial Russie (2/3) - Le Père Frimas (1964)

Publié le 7 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Review, Russie, Jeunesse

Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...

La Père Frimas (Morozko) :

Nastenka (Natalya Sedykh), une jeune fille innocente, est le souffre-douleur de sa belle-mère (Vera Altayskaya), et de la fille de celle-ci (Inna Churikova). Un jour, lasse de la présence de Nastenka, sa belle-mère demande à  son époux de l'abandonner en pleine forêt. Là, le Père Frimas (Alexander Khvylya) la découvre transie de froid, et la prend sous son aile. En parallèle, Ivan (Eduard Izotov), un jeune homme beau, mais vaniteux et arrogant, est puni pour ses pêchés par un esprit de la forêt, qui le transforme en ours, jusqu'à ce qu'il ait accompli suffisamment de bonnes actions pour retrouver apparence humaine, et espérer retrouver Nastenka, l'élue de son coeur...

Un film pour enfants russe devenu une blague en ligne et chez les Américains depuis que le Mystery Science Theater 3000 (ce précurseur de la culture cynique et moqueuse qui règne désormais en maître sur le web) a critiqué le métrage dans l'un de ses épisodes. Et là, honnêtement, j'ai envie de dire au diable le MST3K, et au diable les centaines de critiques négatives qui ont découlé de cette diffusion... parce que ce Père Frimas est un film très sympathique.

Alors certes, c'est un film soviétique de 1964, avec ce que ça comporte de particularités et de limites ; certes, le spectateur européen a un peu l'impression d'assister à un best-of de tout ce qui peut exister dans le genre des fables et autres contes de fée : Cendrillon, le Petit Poucet, La Belle et la Bête, Hansel et Gretel, Blanche-Neige, la Belle au Bois Dormant, Baba Yaga, etc, etc, etc ; et certes, c'est un métrage pour enfants, à la réalisation et au ton nettement moins sérieux et premier degré qu'une Demoiselle des Neiges, par exemple : ça cabotine plus ou moins selon les personnages (Baba Yaga en fait trois tonnes), les bruitages sont un peu exagérés, et les effets visuels (accélérés, zooms, marches arrière) ne sont plus vraiment à la mode ou efficaces, aujourd'hui.

Mais à côté de cela, il y a un véritable sens du dépaysement et du merveilleux, de l'humour et du second degré, et surtout, une direction artistique comme souvent superbe (le Père Frimas, sa maison), et des extérieurs enneigés naturels absolument enchanteurs.

Malgré des défauts inhérents à ses origines et à sa nature, je me range donc à l'avis des spectateurs des pays de l'Est, qui continuent de regarder ce métrage avec toujours autant de plaisir, chaque année à Noël, et je lui mets un bon

4.25/6

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Christmas Yulefest 2016 - 74 - Spécial Russie (1/3) - La Demoiselle des Neiges (1969)

Publié le 6 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Review, Russie, Jeunesse

Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...

La Demoiselle des Neiges (Snegurochka) :

Snegurochka (Eugenia Filonova) , la fille du Printemps et du Gel, est éprise du beau Lel (Evgeniy Zharikov), un humain à la voix d'or. Elle obtient donc de ses parents qu'ils la laissent rejoindre le royaume des Hommes où, adoptée par un couple cupide et arriviste, Snegurochka réalise bien vite que, froide et distante, elle ne parvient pas à s'intégrer à la société qui l'entoure : tous les hommes la trouvent irrésistibles, et toutes les femmes sont jalouses d'elle. Et lorsque Mizghir (Boris Khimichev), le riche fiancé de sa meilleure amie (Irina Gubanova), rompt ses voeux pour les beaux yeux de Snegurochka, la présence de la Demoiselle des Neiges devient soudain source de chaos et de problèmes pour le Tsar Berendey (Pavel Kadochnikov)... 

Après la version animée de 1952, une autre adaptation de la pièce de théâtre d'Ostrovsky, dont cette version filmée s'avère tout à fait convaincante sur bien des plans : le budget était clairement là, les figurants aussi, les décors sont réussis, les costumes idem (bémol sur les perruques), l'interprétation est assez solide (pour ce que c'est), la réalisation est plus que compétente, et dans l'ensemble, le tout est de très belle facture.

Malheureusement, un peu comme la version animée, cette version du conte de Snegurochka n'est pas sans défauts.

Le film tente en effet de faire durer, sur 90 minutes, un conte finalement assez court est simpliste : forcément, cela a un impact certain sur le rythme du film (assez nonchalant), sur sa structure (beaucoup de meublage et de passages musicaux et chantés), et sur son intérêt global.

Autre problème pour moi, la distribution : Lel est supposé être un jeune homme séduisant, mais sa coiffure et son apparence le rendent tout simplement ridicule (sans même parler de certaines de ses postures) ; quant à Snegurochka, à l'identique, elle est censée être d'une beauté indicible, innocente et troublante, mais... elle est totalement transparente et effacée, et certaines des figurantes/seconds rôles s'avèrent beaucoup plus jolies et mémorables qu'elle. Ce qui est un peu problématique, quelque part...

Néanmoins, le tout se regarde avec un certain intérêt, et le final propose même quelques images assez mémorables, tout en prenant quelques détours un peu bavards qui affaiblissent la force du récit original et de son imagerie.

Un métrage inégal, mais pas inintéressant.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2016 - 73 - Noël (2004)

Publié le 6 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Review, Drame

Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...

Noël :

Le soir de Noël, un groupe de new-yorkais issus d'horizons divers et variés est au plus mal. Rose (Susan Sarandon), est une quadragénaire divorcée, seule et déprimée, qui passe son temps à s'occuper de sa mère atteinte d'Alzheimer, et qui croise le chemin de Charlie (Robin Williams), un ancien prêtre ayant perdu la Foi, et qui semble sorti de nulle part. Mike (Paul Walker), lui, vit avec Nina (Penelope Cruz), qui ne parvient pas à tomber enceinte ; ultra-jaloux, il rencontre Artie (Alan Arkin), un vieil homme qui s'entiche de lui, persuadé que Mike est la réincarnation de son épouse décédée lorsque, dans un accès de jalousie et de rage, il a tué un ami de celle-ci, et l'a amenée à s'enfuir et à avoir un accident. Jules (Marcus Thomas), enfin, se sent tellement seul et désespéré qu'il est prêt à tout pour se raccrocher au seul souvenir heureux qu'il a d'un Noël à l'hôpital, durant son enfance... prêt à tout, y compris à se blesser pour être admis aux urgences...

Ouhlà... dans l'absolu, je n'ai rien contre ce genre de film choral où toutes les intrigues finissent par se croiser, ni contre les films qui jouent énormément sur la corde sensible et le mélodrame pour émouvoir leur public.

Mais là, ce métrage franchit allègrement toutes les limites du pathétisme et du sentiment dégoulinant, en utilisant des personnages tous plus déséquilibrés et psychologiquement affaiblis, au point de les rendre relativement antipathiques par moments.

Il faut dire que ces personnages ne sont pas aidés par une réalisation pataude et manipulatrice, par un montage raté (grosses erreurs de continuité, çà et là), par une bande originale d'un Alan Menken en mode Stabilo, et par un script particulièrement forcé et improbable, dont les grosses ficelles sont tellement évidentes qu'elles en deviennent contre-productives : à force d'en rajouter des couches et des couches dans le pathétisme, dans le réalisme magique maladroit, et dans les bons sentiments, Noël finit par avoir l'effet totalement inverse, et par agacer plus qu'autre chose.

2/6 (et puis franchement, la distribution est assez inégale)

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Christmas Yulefest 2016 - 72 - Trollie - Home Sweet Home (2016)

Publié le 5 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Télévision, Jeunesse, Hollande

Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...

Trollie - Home Sweet Home :

Jeune garçon âgé de 10 ans, Max (Leo Willems) passe les fêtes de Noël dans le chalet de sa grand-mère Mimi (Olga Zuiderhoek), en pleine montagne. Cette dernière n'a de cesse de lui raconter des histoires de trolls, de lutins et de farfadets, et semble persuadée que ces créatures sont réelles, au grand dam des parents de Max, et à la grande hilarité des autres enfants, qui se moquent de Max et de sa famille. Jusqu'au jour où Max tombe dans un lac gelé, et en est tiré in extremis par Trollie (Richard de Ruijter), un petit troll perdu, qui devient l'ami de Max.

Apparemment une adaptation au format 90 minutes de Trollie, une série télévisée pour enfants de 2015, en 10x24 minutes, ce Trollie - Home Sweet Home trahit immédiatement ses origines et son remontage bâclé, puisque ce téléfilm apparaît en effet, dès ses premières minutes, comme un projet bancal, décousu, et surtout au budget inexistant : l'intégralité du programme est clairement tourné en studio et sur fond vert, l'éclairage et la photographie sont médiocres au possible, et les trolls ne ressemblent à pas grand chose, croisements peu convaincants entre Quasimodo et des hommes préhistoriques.

Bref, privé d'un éventuel développement des personnages et de leurs relations que les 240 minutes de la série permettaient, et réduit à 90 minutes de scènes mises bout à bout, ce Trollie - Home Sweet Home se traîne mollement, et n'a absolument aucun intérêt.

1.5/6 

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