Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
Embarquement immédiat pour Noël (The Flight Before Christmas) :
Ravie d'être sur le point d'emménager avec son petit-ami Brian (Gib Gerard), Stephanie (Mayim Bialik) se retrouve soudain célibataire (et sans domicile) à l'approche de Noël, lorsque Brian rompt soudainement avec elle. Contrainte de prendre l'avion pour rentrer chez ses parents, elle y fait la connaissance de Michael (Ryan McPartlin), son voisin de cabine, qui est sur le point de faire sa demande en mariage à sa compagne. Mais lorsque le vol est détourné par les intempéries, et que les passagers sont tous pris au piège dans une petite ville accueillante du Montana, Stephanie et Brian sont obligés de partager une chambre d'hôtel, et ce malgré leurs rapports assez tendus...
Troisième métrage Lifetime vu par mes soins cette année... et troisième flop. Et comme le film précédent, qui était à peu de choses près la version Lifetime d'un téléfilm Hallmark, ici, ce Flight Before Christmas s'avère la version Lifetime de A Christmas Detour, de Hallmark. À croire que quelqu'un de chez Lifetime s'est procuré la liste de films en tournage chez Hallmark, et a décidé de lui faire de la compétition...
Mais peu importe, car ce téléfilm est tout aussi peu intéressant ou attachant que A Christmas Detour.
Mayim Bialik en fait en effet trois tonnes en passagère névrosée insupportable, et face à elle, McPartlin ne convainc pas en businessman. Ce n'est pas vraiment de sa faute, c'est tout le téléfilm qui sonne faux et paraît forcé, entre le Santa magique qui se balade incognito, l'apparence vestimentaire de McPartlin, la romance improbable et peu plausible (qui éjecte la compagne de McPartlin sans la moindre hésitation), la distribution globalement à côté de la plaque (c'est sympa d'avoir les deux parents de La Vie De Famille dans des petits rôles, mais il ne servent à rien d'autre qu'à donner de bons conseils avisés aux protagonistes, et tous les autres personnages sont insipides et mal castés), etc.
On se retrouve donc avec un film qui repose sur une romance à laquelle on ne croit jamais vraiment, tant ses deux protagonistes semblent dans des films et des univers différents, l'un dans une romance classique, et l'autre dans une sitcom sarcastique et moqueuse.
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Un Cadeau Sur Mesure pour Noël (A Gift-Wrapped Christmas) :
Personal shopper énergique et enthousiaste, Gwen (Meredith Hagner) a tendance à en faire toujours trop pour ses clients, quitte à largement dépasser le budget qu'ils lui allouent, et à franchir certaines limites professionnelles. Son nouveau client, Charlie (Travis Milne) est un cadre surbooké, père célibataire qui néglige son fils Owen à l'approche des fêtes de fin d'année. Toujours prête à se mêler de la vie des autres, Gwen décide alors de forcer Charlie à retrouver l'esprit de Noël, quoi qu'il lui en coûte, et ce faisant, elle se rapproche notablement de son client...
Pour faire simple, ce Gift-Wrapped Christmas, c'est 12 Gifts of Christmas par la chaîne Lifetime, avec un gamin robotique en plus, et une actrice principale sympathique et charismatique en moins.
C'est plat, c'est insipide, c'est laborieux et forcé, c'est esthétiquement assez "particulier" (tous les personnages ont un look relativement marqué, et pas forcément très convaincant), l'héroïne est envahissante et fouineuse (en plus de fortement évoquer Emily Osment de par son jeu, son attitude et son hyper-enthousiasme... sans avoir son charme ou son naturel), et de manière générale, la distribution toute entière semble à côté de la plaque et transparente au possible.
Bref, c'est un bon gros flop pour la chaîne Lifetime, qui semble bien mal engagée cette année, entre Turkey Hollow et ce navet. Bon, cela dit, l'avantage, c'est qu'en comparaison, j'ai presque envie de rajouter un demi-point au 3/6 de 12 Gifts of Christmas, uniquement parce que ce Gift-Wrapped Christmas était vraiment calamiteux.
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Une Nounou pour Noël (A Nanny For Christmas) :
Publicitaire motivée, Ally (Emmanuelle Vaugier) perd son emploi à l'approche des fêtes de fin d'année, lorsqu'elle commet un impair lors d'une présentation pour Danny Donner (Dean Cain), un industriel du chocolat. Sur le conseil de sa meilleure amie (Sarah Thompson), elle postule pour un job dans la firme publicitaire de Samantha (Cynthia Gibb) et décroche un emploi... de nounou, auprès des deux enfants de Samantha (Jared Gilmore et Sienna McCormick). Ally fait alors la rencontre de Justin (Richard Ruccolo), le collègue de Samantha, dont elle tombe amoureuse, après lui avoir menti sur son véritable métier. Et lorsque Justin doit trouver une idée de campagne pour Danny Donner, la situation se complique pour la nounou de Noël...
Un téléfilm romantique de Noël généralement rediffusé sur Lifetime chaque année, et qui s'avère assez générique, sans être toutefois désagréable.
En fait, si les dialogues sont un peu laborieux (façon "résumons ce qui vient de se passer dans le dernier quart d'heure pour les spectateurs distraits"), et si l'enthousiasme de la nounou et des enfants est parfois un peu forcé, le tout ne fonctionne pas trop mal (principalement parce que la distribution est professionnelle et sympathique, y compris au niveau des enfants) et serait tout à fait honorable (du 3.25/6) si, malheureusement, le récit ne se déroulait pas en Californie, avec son soleil, ses palmiers, etc.
Ambiance de fêtes quasi-nulle, donc, ce qui tire ce métrage vers le bas, jusqu'à un petit
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Jim Henson's Turkey Hollow :
À l'occasion de Thanksgiving, la famille Emmerson - Ron (Jay Harrington), le père divorcé obnubilé par son travail, Tim (Graham Verchere), le garçon curieux, et Annie (Genevieve Buechner), sa grande soeur adolescente et sarcastique - se rendent dans la petite ville de Turkey Hollow pour rendre visite à leur tante Cly (Mary Steenburgen), une hippie écologiste végane et luddite, qui vit au milieu des bois. Bien vite, Tim et Annie s'intéressent à la légende locale du Hoodoo Hurlant, une créature terrifiante vivant dans la forêt. Mais alors qu'ils découvrent là l'existence de créatures étranges et inoffensives, ils mettent aussi à jour le sinistre complot criminel d'un voisin malhonnête, éleveur de dindes stéroïdées...
En 2014, totalement dépassée par les innombrables métrages de Noël produits à la chaîne par la concurrence, la chaîne Lifetime avait tenté une approche différente, et, outre un clone assumé de Christmas Story, avait produit le pitoyable Grumpy Cat's Worst Christmas Ever, un métrage opportuniste au possible, qui tentait de créer pour les films de Noël l'équivalent de Sharknado pour les films fantastiques : un truc tellement barré et risible que tout le monde en parle, tout le monde s'en moque, tout le monde twitte, et pendant ce temps-là, la chaîne gagne énormément de $$$ avec les publicités.
Sauf qu'apparemment, récupérer un meme du web, et le placer au coeur d'un film de Noël niais n'était pas suffisant pour créer le buzz, puisque Lifetime avait débauché Aubrey Plaza pour doubler le Grumpy Cat en question, et transformer le film en monument de cynisme se moquant ouvertement de ses spectacteurs, avec le Cat qui leur disait en substance, à plusieurs reprises, "bah oui, vous êtes en train de regarder un film de merde, mais bon, vous êtes trop cons pour zapper, donc restez encore un peu, le temps des publicités, histoire qu'on se fasse encore plus d'argent sur votre dos". Et le pari avait marché, les spectateurs ayant apparemment adoré être pris pour des cons, etc...
Cette année, toujours pour contrer la programmation envahissante de la concurrence, Lifetime a choisi l'approche inverse, en faisant un métrage hyper-sincère, adapté d'un concept de Jim Henson (et de son adaptation inachevée en film dans les années 60, puis en bande-dessinée, plus récemment) et qui aurait pu être directement diffusé sur une chaîne de télévision américaine dans les années 80, tant ça en a le cachet et le parfum.
Dans tout ce que ça a de mauvais, malheureusement.
Parce que malgré tout, cela reste une production Lifetime, et donc, le script est affreusement cousu de fil blanc. Pire, j'ai envie de dire qu'il est à déconseiller aux plus de 8 ans (ce qui est assez paradoxal, compte tenu du public de la chaîne).
Mais passe encore que le script soit niais, balisé, jamais drôle, mal rythmé, avec des personnages-clichés (le bad guy et ses deux sbires rednecks débiles, au secours), et tout un postulat de départ ultra-dérivatif (car, oui, l'adaptation du concept de Jim Henson est ici TRÈS libre, passant notamment à la trappe tout le caractère musical des monstres, et les chansons écrites à l'époque)... passe encore, du moment que l'intérêt principal du film réponde aux attentes du spectateur : les monstres.
Et là, patatras. Déjà, il faut une demi-heure pour qu'ils apparaissent. Ensuite, ils n'ont qu'un petit quart d'heure (20 minutes, au maximum) de présence à l'écran sur tout le film.
Et enfin... et bien ils ne sont pas très réussis, tout simplement. Oui, ce sont des marionnettes typiquement Hensoniennes dans leur apparence, mais elles sont malheureusement aussi très simplistes, sans réelle personnalité, se contentant de déblatérer des onomatopées puériles et de se promener dans les bois, cadrées suffisamment haut pour ne pas avoir à animer de jambes/pattes.
Ces créatures (des sortes de petits chats-gobelins poilus mangeurs de pierre) ne servent à rien pendant les 3/4 du film, leurs interactions avec les enfants sont ultra-limitées, et privés de leur musicalité, il est difficile de les trouver attachants ou intéressants.
Et comme en plus le récit est encadré par une narration nonchalante et décalée d'un Ludacris, tour à tour en voix off et sur fond vert, soulignant la prédictibilité du script et se disputant avec une marionnette, le tout s'avère particulièrement décevant et routinier, pour ne pas dire parfois mauvais, et grandement dépourvu de charme.
Encore une fois, peut-être qu'un enfant de 8 ans trouverait le tout fascinant... mais même là, j'en doute, tant les marionnettes sont sous-exploitées et anecdotiques, et que, de toute façon, un enfant ne regarderait probablement pas Lifetime, la chaîne des femmes en danger, des biopics fauchés et des reconstitutions façon "les coulisses Interdites" de séries populaires des 80s et 90s.
Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
High School Possession :
Chloé (Jennifer Stone), une lycéenne perturbée et colérique, peine à faire face au divorce de ses parents ; et à mesure que ses troubles psychologiques prennent de l'ampleur et qu'elle devient incontrôlable, une décision doit être prise : alors que sa mère (Ione Skye) refuse fermement de voir Chloé internée, la meilleure amie de celle-ci, Lauren (Janel Parrish) arrive à la conclusion que seul un exorcisme pourra l'aider. Elle se tourne donc vers le pasteur local puis, devant son refus, vers un groupe de prière du lycée...
Un téléfilm Lifetime diffusé à Halloween dernier, et qui... hum... comment dire... qui est assez ridicule. Jennifer Stone (au relookage radical depuis Waverly Place, entre sa couleur capillaire et son régime conséquent qu'elle ne se prive pas de montrer) se démène pour interpréter son personnage d'ado troublée (à l'ultime perruque risible), mais tout ce qui l'entoure est trop médiocre pour convaincre un seul instant.
Malgré ses 85 minutes, le film se traîne donc notablement, pas aidé par un script qui joue du prétexte de l'exorcisme pour attirer le chaland, mais ne s'avère être, au final, qu'un drame psychologique de plus, teinté d'une pointe de bondieuserie sous-jacente, d'un manque assez amusant de figures paternelles (pasteur excepté ^^) et souffrant d'une Janel Parrish et de nombreux seconds rôles globalement compétents, mais assez ternes et transparents.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Les Prisonnières (Kept Woman) :
Après avoir subi un cambriolage particulièrement violent, Jess Crowder (Courtney Ford), une conceptrice graphique de talent, déménage de la ville pour s'installer en banlieue avec son fiancé Evan (Andrew W. Walker). Ils font aussitôt la connaissance de leur nouveau voisin, Simon (Shaun Benson), un universitaire très conservateur, tant dans ses opinions que dans ses choix vestimentaires. Bientôt, Jess attire l'attention de Simon, qui s'avère un dangereux psychopathe, et kidnappe Jess pour l'enfermer dans son sous-sol : là, elle passe ses journées cloîtrée dans un décor en carton-pâte typé années 50, en compagnie de Robin (Rachel Wilson), une précédente victime de Simon, à l'esprit brisé et reformaté par le maniaque...
Un thriller Lifetime supposément inspiré par une histoire vraie et qui, sur un postulat intéressant et bien interprété, reste assez capillotracté, tirant un peu en longueur, en dépit de quelques ellipses pourtant présentes.
Rien de forcément mauvais, dans l'absolu, mais rien de vraiment mémorable non plus, si ce n'est le tueur, qui ressemble beaucoup au catcheur Rockstar Spud avec son style rétro-hipster, et est donc assez difficile à prendre au sérieux par moments...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Lizzie Borden Took an Ax :
En 1892, au Massachusetts, Mr et Mme Borden sont mystérieusement assassinés à leur domicile à grands coups de hache. Rapidement, les soupçons se portent sur Lizzie (Christina Ricci), la fille cadette de la famille, vieille fille un peu rebelle et au comportement suspect. S'engage alors un procès de longue haleine opposant Lizzie, aidée de sa soeur Emma (Clea DuVall) et de son avocat (Billy Campbell), à la vindicte populaire et à l'état...
Un téléfilm Lifetime retraçant l'un des crimes les plus célèbres de l'histoire des USA, qui ici devient du grand n'importe quoi bâtard et brouillon, qui ne sait jamais sur quel pied danser.
Le métrage, pourtant bien filmé et visuellement crédible, ainsi que bénéficiant d'une atmosphère pesante assez réussie, tente en effet d'être tout et son contraire : drame judiciaire, enquête policière, drame psychologique (avec des flashbacks sanglants), biopic, film gothique (avec des visions oniriques), slasher, histoire de femme, etc.
Le récit passe ainsi d'un genre à un autre sans réelle finesse ou subtilité (notamment lorsqu'il tente d'être un film d'horreur, et se paie des entrées dans le champ d'une Ricci sinistre, aux grands yeux ronds, accompagnée de motifs musicaux dignes de Psychose), pas aidé par un accompagnement musical assez improbable (du rock et de la pop moderne !?).
On se retrouve donc avec un métrage étrange et peu captivant, car ne semblant pas savoir ce qu'il veut être, ni porter le moindre jugement sur le personnage de Borden jusqu'à la fin du récit ; dans l'intervalle, elle est présentée tour à tour comme innocente, coupable, folle, immature, victime d'inceste, lesbienne refoulée, ou femme libérée en avance sur son temps.
Les acteurs sont logés à la même enseigne, jamais vraiment sur la même longueur d'onde, avec une DuVall à fond dans son rôle de soeur dévouée et éplorée, et une Ricci qui oscille entre grands yeux de biche et voix innocente, et réactions surjouées de psychopathe déséquilibrée (au point qu'on se demande si, dans certaines scènes, son jeu forcé est voulu pour indiquer que Borden ment, ou si la scène est tout simplement surjouée).
Pas vraiment convaincant, donc, mais étrangement, ça a connu un tel succès outre-Atlantique d'une suite existe, sous forme de (mini ?) série, diffusée cette année. Mwé.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Warren Jeffs - Le Gourou Polygame (Outlaw Prophet) :
À la mort du Prophète Rolun Jeffs (Martin Landau) de l'Église Fondamentaliste de Jésus-Christ des saints des derniers jours, son fils Warren Jeffs (Tony Goldwyn) prend sa place à la tête de ce mouvement sectaire polygame dérivé du mormonisme. Brutal, autoritaire, extrémiste et imprudent, Warren attire néanmoins bien vite l'attention de Gary Engels (David Keith), un enquêteur bien décidé à faire tomber Jeffs pour avoir imposé le mariage forcé à des adolescentes encore mineures, comme Elissa (Joey King)...
Adaptation d'un livre décrivant les événements ayant mené à une traque nationale de Jeffs par le FBI, ce téléfilm Lifetime s'avère à peu près aussi captivant et dynamique que peut l'être la foi mormone : c'est très manichéen, ça alterne entre le point de vue de Jeffs, et (forcément, Lifetime oblige) celui des femmes adeptes victimes du Prophète, et le rythme global est plutôt mollasson, voire même soporifique une fois que la traque commence.
Pour ne rien arranger, l'acteur principal en fait trois tonnes (probablement inspiré par le véritable Warren Jeffs) dans le surjeu caricatural, pas aidé par l'écriture pataude et racoleuse, au point de ressembler à un über-méchant caricatural de dessin animé : une manière de concentrer en un seul homme toute la folie de cette secte fondamentaliste plutôt que de risquer de choquer tous les mormons, qu'ils soient fondamentalistes ou non, en soulignant et condamnant les problèmes plus généraux de cette religion.
Quitte à passer 90 minutes devant un écran parlant de cette affaire, autant aller sur YouTube pour jeter un coup d'oeil aux multiples documentaires et reportages ayant couvert, en temps réel, tous ces évènements.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Jalousie Maladive (Jodi Arias : Dirty Little Secret) :
Travis Alexander (Jesse Lee Soffer), un conférencier séduisant de confession mormonne, tombe sous le charme de Jodi Arias (Tania Raymonde), une jeune femme irresistible de Las Vegas. Rapidement, cependant, malgré leurs ébats passionnés et leurs déclarations d'amour mutuelles, il s'avère que Travis refuse de s'engager sérieusement avec Jodi, préférant la cacher à ses amis coreligionnaires. Ultra-jalouse et possessive, Jodi se convertit alors à la foi mormonne, espérant convaincre Travis de l'épouser, en vain. De séparation en retrouvailles, le couple s'engage alors dans une spirale infernale qui, lorsque Travis se rapproche de Katie (Leah Pipes), une amie mormonne, prend un tour de plus en plus sinistre et dramatique...
Un téléfilm Lifetime librement inspiré d'une histoire vraie, et qui a comme excellentes idées d'avoir choisi Tania Raymonde dans le rôle-titre, et de ne jamais lésiner sur les scènes racoleuses et sexy (et ce dès la scène d'ouverture ).
Car il faut bien l'avouer, une très grosse partie de l'intérêt de ce genre de reconstitutions fictionnalisées d'histoires criminelles, c'est le sexy, le sordide, le racoleur... et là, on est en plein dedans, avec une Tania Raymonde à tomber par terre, du sang, des histoires de religion et de sexe.
Objectivement, ça ne gagnera jamais aucun prix, mais... Tania, quoi. En blonde, en brune, en lingerie, sans lingerie, habillée, en train de faire un strip-tease... Tania. *soupir*
Et en prime, elle joue ici très bien, et le tout n'est d'ailleurs pas trop mal écrit, avec notamment un refus d'avoir des personnages manichéens et caricaturaux.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Destination Hawaï (Special Delivery) :
Maxine (Lisa Edelstein), une spécialiste en transport privé réputée, reçoit pour nouvelle mission l'escorte d'une adolescente de 14 ans, Alice (Brenda Song), depuis la Chine jusqu'en Amérique. Et non seulement la jeune fille est insupportable et caractérielle, mais de mystérieux assaillants s'en prennent au duo sur le chemin du retour...
Un téléfilm Lifetime qui tente d'être tant de choses à la fois qu'il finit par s'y perdre. Ça commence comme une road-trip comedy, ça continue comme un thriller, ça vire ensuite au chick flick sur les liens entre une mère divorcée qui a perdu sa fille adolescente et une adolescente rebelle qui n'a jamais connu sa mère, puis ça revient à un téléfilm romantique, puis à un drame familial, etc, le tout saupoudré d'un peu de film de Noël, parce que pourquoi pas, tant qu'on y est. ^^
Le résultat est un métrage qui manque d'homogénéité, de punch, et ne fonctionne que ponctuellement, malgré le capital sympathie d'Edelstein et de Song, toujours adorable même lorsqu'elle joue les pimbèches (London Tipton n'est pas loin, d'ailleurs). M'enfin ça se laisse regarder, et les paysages hawaïens sont ensoleillés, joyeux, et agréables (tout le contraire de l'affiche du film, donc).
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Sauvés par le Gong, l'histoire interdite (The Unauthorized Saved by the Bell Story) :
Un groupe de jeunes acteurs - Mark-Paul Gosselaar (Dylan Everett), Mario Lopez (Julian Works), Elizabeth Berkley (Tiera Skovbye), Dustin Diamond (Sam Kindseth), Tiffany Amber Thiessen (Alyssa Lynch) et Lark Voorhies (Taylor Russel) - tente de s'adapter à la vie publique et au succès lorsque leur série télévisée, Sauvés par le Gong, devient un hit à la fin des années 80.
Un pseudo-biopic Lifetime qui est supposé s'inspirer de la biographie de Dustin Diamond (Screech), et tout révéler sur les coulisses controversées de la série... pas de chance : le livre était bidonné de bout en bout, et ce métrage s'avère finalement aussi inoffensif et creux qu'un épisode de la série originale.
Pire : la distribution est à côté de la plaque (pas tant au niveau de l'interprétation, mais plus simplement au niveau du casting, le seul étant à sa place étant justement Dustin Diamond), le récit est donc dépourvu de la moindre énergie, n'apporte rien de neuf, et le tout passe, de plus, une bonne couche de brosse à Diamond, qui est ici placé en victime des circonstances, innocent, méprisé de tous, et éclipsé par ses co-stars... Mouais.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Nanny Cam :
Linda (Laura Allen) a une vie parfaite, un job publicitaire très bien payé, un mari séduisant et athlétique, Mark (Cam Gigandet), et une fille de 8 ans adorable, Chloe (Farrah Mackenzie). Mais lorsque la babysitter vieillissante de Chloe provoque un accident, celle-ci doit être remplacée par Heather (India Eisley), une jeune adolescente apparemment parfaite... mais Heather a des intentions particulièrement sinistres...
Un téléfilm Lifetime particulièrement creux et cliché de bout en bout, avec une India Eisley en mode sinistre, psychotique et maigrichonne, qui dès le début du film en fait trois tonnes, pas aidée par la réalisation pataude, par une écriture guère plus inspirée (roh, les rebondissements successifs vers la fin, bon gros facepalm), et par une Laura Allen qui n'est pas forcément plus modérée dans l'interprétation d'un personnage caricatural.
Et puis le côté "femme victime et martyrisée dont le foyer est détruit par une autre femme, et par son mari faible et infidèle" typique des prods Lifetime, combiné à une condamnation à peine voilée de l'avortement et de l'abandon ("ça te hantera toute ta vie et ruinera ton existence !!!"), ça ne mérite qu'un bon gros soupir.
Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...
Les Souliers de Noël (The Christmas Shoes) :
À l'approche de Noël, Maggie Andrews (Kimberly Williams-Paisley), professeur de musique au coeur défaillant, est contrainte de confier son poste à Kate Layton (Maria DelMar), l'épouse de Robert (Rob Lowe), un avocat carriériste dont le couple bat de l'aile.
Mais Robert n'apprécie guère cette idée, et entre les disputes et la mort de sa mère, l'avocat caractériel commence à perdre pied. Jusqu'au soir de Noël, lorsque, au bout du rouleau, il croise le chemin du fils de Maggie, désespéré par l'état critique de sa mère : Nathan (Max Morrow) tente d'acheter des chaussures pour faire plaisir à sa mère, mais il n'a pas l'argent nécessaire. Robert décide alors de l'aider...
Un téléfilm mélodramatique diffusé sur CBS en 2002, et qui, à l'origine, est adapté d'une chanson déprimante de NewSong, un groupe chrétien. Succès inattendu des fêtes 2000, la chanson est aussitôt adaptée en roman par Donna VanLiere, et en téléfilm par CBS : sans surprise, le tout est particulièrement larmoyant et déprimant, mais minimise les sous-entendus religieux un peu agaçants inhérents à la chanson (qui souffre de cet égocentrisme assez récurrent dans la religion made in America : "Dieu est là pour m'aider, Dieu est là pour m'envoyer un signe, parce que je crois plus en lui que les autres, et que j'ai une relation privilégiée avec lui, Dieu est grand, et s'il m'arrive de bonnes choses pendant que les autres souffrent, c'est que Dieu existe et qu'il a un oeil sur moi.").
Bref... ce téléfilm tire très fort (trop fort, en fait) sur les cordes sensibles, joue à fond la carte des caractérisations caricaturales, des traits forcés, et des clichés mélodramatiques (la mère qui meure, l'autre mère qui meure, l'enfant miséreux, l'opposition "famille pauvre mais heureuse, travailleuse et artistique/famille plus riche, mais carriériste, intellectuelle, et en crise"), et repose sur un postulat de départ tellement larmoyant et forcé qu'il en devient contre-productif.
Surtout quand arrive la chanson en question, illustrant une course au ralenti du gamin sous la neige, avec ses chaussures moches sous le bras...
2/6 (parce que c'est globalement tout de même compétent dans l'interprétation et la mise en images)
Le Miracle du Coeur (The Christmas Blessing) :
Désormais adulte après les évènements du film précédent, et devenu un médecin urgentiste las de sa carrière actuelle, Nathan Andrews (Neil Patrick Harris) rentre chez son père pour les vacances de Noël ; là, il tombe amoureux de Meghan (Rebecca Gayheart), une institutrice au foie défaillant, et s'attache à l'un de ses élèves, Charlie (Angus T. Jones), orphelin de mère et malade du coeur. Mais alors qu'approche Noël, la santé de Meghan et de Charlie se dégrade soudainement...
La suite "directe" du téléfilm précédent, à nouveau diffusée sur CBS, et bénéficiant à nouveau d'une adaptation de Donna VanLiere, ainsi que d'un accompagnement musical de NewSong.
La continuité relativement réussie (Rob Lowe, les chaussures, la casquette, certains personnages, les flashbacks) n'est pas désagréable, mais comme dans Les Souliers de Noël, le tout souffre d'un trait tellement forcé et caricatural que ça enlève beaucoup d'intérêt au récit.
Les clichés abondent en effet jusqu'à l'overdose : le père du gamin est veuf, dépressif, alcoolique, menteur et voleur ; le gamin est mourant et en surpoids ; la petite amie est malade et un peu autoritaire ; le héros est déprimé par sa carrière et son éducation, et préfèrerait retrouver une vie de mécano auprès de son père, dont il veut racheter la maison ; le père n'arrive plus à gérer sa vie sans sa femme, et veut tout plaquer... etc, etc, etc.
Et comme en plus le déroulement de l'intrigue est particulièrement téléphoné (on voit venir les dernières minutes très très loin en amont, que ce soit sur le front des maladies "croisées" et de leurs conséquences, que sur celui de l'avenir des personnages et des maisons...), voilà encore un métrage qui peine à convaincre, malgré des qualités équivalentes à celles du premier opus (interprétation, réalisation, etc), et un héros plus attachant que les personnages du film original.
Par contre, -0.25 d'office pour avoir NewSong et Blake Shelton qui se pointent en fin de film pour enchaîner deux chansons countrys insipides sur une scène devant les acteurs...
2/6
De l'Espoir pour Noël (The Christmas Hope) :
Patty Addison (Madeleine Stowe) a perdu son fils aux urgences où officie Nathan Andrews (Ian Ziering) ; depuis, elle se consacre à sa carrière de travailleuse sociale, préférant travailler plutôt que de faire face à sa vie de couple en perdition avec Mark (James Remar) qui, de son côté, tente d'aider le fils d'un ami. Un jour, cependant, à l'approche de Noël, Mark et Patty doivent accueillir une fillette orpheline : c'est là le déclic qui remet leur vie en place, et relie la destinée des divers personnages de la saga.
Troisième et dernier épisode de la série des Christmas Shoes, cette fois-ci diffusé sur Lifetime, et immédiatement, même si ça fonctionne sur le même principe global, on sent le changement d'orientation, Lifetime n'ayant pas les mêmes réserves que CBS sur tout ce qui touche à la religion.
Pour être franc, j'ai manqué de m'endormir devant cet épisode : la photographie est terne, le rythme anémique, les personnages ne sont jamais vraiment intéressants, et Ian Zering parvient à rendre insipide le personnage interprété par NPH dans le volet précédent.
Pire, le tout n'est que très faiblement relié aux deux autres épisodes (problème de droits, certainement), et donc n'a finalement pas grand intérêt, puisque, dépourvu de cette continuité, le récit n'est qu'une trame basique et générique, qui joue elle aussi beaucoup trop sur la corde sensible.
Bref, autant les deux précédents étaient médiocres, mais gardaient un niveau similaire, tant en intérêt qu'en qualité, autant là... zzzzz.
1/6
Voilà, c'en est fini de la Yulefest 2014, en espérant que vous aurez tous passé de bonnes fêtes, et vu plein de bons films. Les Téléphages Anonymes partent en vacances jusqu'à début février, mais ils reviendront avec leur rubrique habituelle : Un film, un jour... (ou presque) !
Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
L'Arnaque de Noël (The Santa Con) :
Nick DeMarco (Barry Watson), un petit escroc désabusé tout juste sorti de prison et logeant chez sa soeur autoritaire (Melissa Joan Hart), est contraint de jouer les Santa Claus dans un magasin. Dès sa première journée, il promet à un bambin que Santa va réunir ses parents pour Noël : une promesse difficile à tenir, d'autant que Carol (Melissa Sagemiller), la mère de l'enfant, s'avère des plus séduisantes, et que son ex est un alcoolique fini...
Un téléfilm Lifetime réalisé et interprété par Melissa Joan Hart et qui s'avère assez rapidement un récit très peu engageant. En effet, contrairement à Hallmark, qui est toujours plus familial et enjoué, Lifetime a parfois tendance à donner dans le mélodrame dégoulinant de bons sentiments (parfois même religieux).
Ici, en l'occurrence, ce qui commence (en théorie) comme un récit de comédie romantique typique (l'arnaqueur Père Noël de grand magasin obligé d'aider la mère célibataire à réparer sa maison sous un faux prétexte, et qui tombe sous son charme), finit (de manière sournoise) en apologie du pardon et du sacrifice chrétien, avec un protagoniste qui retrouve la foi, et en prime les sermons d'un(e) pasteur(e) sarcastique et moralisatrice, qui est en fait un ange.
Non, on ne peut pas dire que j'aie vraiment apprécié le tout. Déjà, les premières minutes donnent le ton : ça fait dans le sombre, dans le dramatique, dans le torturé, avec des personnages antipathiques qui passent leur temps à se critiquer et à hausser la voix - Nick est un loser sans foi ni loi, assez antipathique, qui passe son temps à subir les remontrances de sa soeur (qui ne sert à rien d'autre dans le film) ; Carol est mélancolique, son fils est dépressif, le père du gamin est un alcoolique qui ment, beugle, et finit par chercher le pardon ; tout le monde semble mécontent de son existence, etc...
Et puis progressivement, tout se met en place, comme dans les Anges du Bonheur : sous l'influence de l'ange, justement, le héros va changer et devenir un homme bien, qui va amener l'alcoolique à changer et devenir à son tour un homme bien, afin qu'il puisse retrouver sa famille à Noël... whouhou, youpi, c'est captivant... et je ne mentionne même pas l'histoire finale de l'incendie, et du sauvetage, tellement capillotractée et forcée que ça sent le scénariste désespéré.
Bref, c'est déprimant, c'est laborieux, c'est dirigé sans énergie, et en lieu et place d'un téléfilm de Noël, on se retrouve sur un mélodrame sur l'alcoolisme et le besoin de croire en Dieu pour s'en sortir. Mwé.
Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
Les Voeux de Noël (All She Wants For Christmas) :
Petite ville à l'économie reposant sur l'usine de décoration de Noël de la famille Aiken, Forest City est en crise : Noelle Dunn (Monica Keena), apprentie comptable, s'aperçoit en effet que l'usine est largement déficitaire, et ne survite que grâce aux finances personnelles du propriétaire. Bientôt, la petite-fille de celui-ci (Sonya Saloma) arrive en ville pour étudier la situation, et fermer l'usine ; mais Noelle s'est éprise de Justin (Tobias Mehler), un employé fraîchement arrivé à l'usine, et qui cache ses véritables origines...
Un téléfilm Lifetime tourné au Canada, et qui a provoqué un bon gros WTF de ma part.
Pas forcément parce que le scénario est ultra-prévisible au point d'en devenir agaçant (il faut facilement les 2/3 du film à Noelle, über-jalouse, pour comprendre que Justin est un Aiken, et qu'il ne couche pas avec sa cousine), mais plutôt parce que le métrage part dans des directions improbables, qu'il abandonne tout aussitôt : ça commence tranquillement, plutôt léger, et soudain, paf, une séquence musicale... la seule du film.
Ensuite, le tout commence à ronronner, et soudain, paf, des effets de montage et d'édition cartoony, qui ne revienne plus jamais ensuite. Etc, etc, etc : le film semble parfois être un patchwork d'idées à demi-improvisées, sans réel impact ou intérêt, qui font de cette comédie romantique une expérience assez peu plaisante et très forcée/artificielle ; soit on s'ennuie, soit on se demande ce qui est passé par la tête de la production, mais en tout cas, jamais l'on ne s'intéresse à la romance en tant que telle, déjà pas aidée par les lèvres collagénées de Keena, et par son jeu assez "drunk giggly girl".
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Le Père Noël est tombé sur la tête (The Real St. Nick) :
Kate (Torrey DeVitto), une jeune psychiatre, prend en charge un nouveau patient, Nick (Callard Harris), un séduisant inconnu, amnésique persuadé d'être le Père Noël. Bien vite, ce dernier commence à changer le quotidien des patients de l'hôpital, tout en suscitant l'hostilité de Spaulding (Matt Felker), un médecin arrogant et égocentrique.
Un téléfilm Lifetime un peu brouillon, vaguement inspiré de Vol au-dessus d'un nid de coucous, et ce de manière assumée, puisque l'un des personnages internés se prend pour Jack Nicholson.
La distribution n'est pas désagréable, mais malheureusement, le tout est un peu trop surjoué, un peu trop caricatural, bref, un peu too much pour vraiment convaincre.
Pour résumer : un téléfilm prévisible, pas vraiment passionnant, et qui perd (malheu-reusement pour moi, puisque c'est ainsi que je l'ai vu) énormément de son intérêt en VF.
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Le Noël de mes 10 ans (Wally Lamb's Wishin' and Hopin') :
Au milieu des années 60, à l'approche de Noël, le quotidien de Felix Funicello (Wyatt Ralff), un petit garçon issu d'une famille italienne assez religieuse, et étudiant dans une école catholique dans la petite ville de Three Rivers, Connecticut.
Un téléfilm adapté d'un livre rendu populaire suite à une recommandation d'Oprah Winfrey dans son talk show, et qui lorgne très clairement sur A Christmas Story, sans vraiment en avoir le charme ni l'atmosphère.
Partiellement la faute de Chevy Chase, qui narre souvent le tout de manière assez plate et absente, mais aussi celle du jeune héros, guère attachant, du rythme très inégal, et plus simplement de l'ambiance globale, assez peu festive, et beaucoup trop scolaire. C'est bien simple, hormis la scène du sapin (trente secondes à peine) et le spectacle de fin d'année (le dernier quart d'heure), tout le reste du métrage est assez intemporel, et plus intéressé par la puberté et les premiers émois amoureux de ses personnages que par l'atmosphère des fêtes de fin d'année.
Reste que, à l'instar de Grumpy Cat's Worst Christmas Ever, cela reste un téléfilm assez atypique pour la chaîne Lifetime, ce qui mérite d'être salué, d'autant que le cynisme en est totalement absent. Et puis c'est plutôt bien produit, filmé et interprété.
C'est toutefois dommage que le tout se calque autant sur son modèle, qui est difficilement égalable. En l'état, c'est gentillet et sympatoche, mais sans plus.
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Les Flocons de l'Amour (A Chance of Snow) :
Alors que Noël approche, Maddy (JoBeth Williams) se rend à l'aéroport de Minneapolis en compagnie de ses filles et de sa soeur. Désireuse d'oublier son mari infidèle, dont elle est en instance de divorce, Maddy le retrouve pourtant dans le terminal, où il est bloqué, tout comme elle, par une tempête de neige. Avec l'aide des autres passagers coincés à l'aéroport, Maddy et son époux vont finir par mettre les choses au point, et par se dire leurs quatre vérités...
J'ai toujours adoré les films d'aéroport. Il y a quelque chose de fascinant dans ces lieux de déplacement et de rencontres fortuites et furtives, et, pour des raisons personnelles assez nostalgiques, j'ai toujours associé les fêtes de fin d'année avec ces immenses bâtiments emplis de passagers, de bruit, et de surprises... mais là, je me suis ennuyé comme un rat mort devant ce téléfilm Lifetime de 1998 qui, visuellement et musicalement, semble produit en 1988.
Plus embêtant encore, le film choisit une route particulièrement bavarde et prévisible pour arriver à sa conclusion inévitable : le couple se remet ensemble malgré les infidélités du mari (parce qu'un mariage c'est dur, parce que l'amour ça demande des sacrifices et du pardon, parce qu'il n'y a qu'une âme soeur pour toi et que si tu la rates, tu vas finir seule et malheureuse, blablabla), l'héroïne est enceinte, les enfants sont contents, tout va bien, joyeux Noël ! (et ce quand bien même la période de l'année n'a absolument aucune incidence sur le récit)
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Ma Famille en Cadeau (Will You Merry Me ?) :
Rebecca Fine (Vikki Krinsky) et son fiancé Henry Kringle (Tommy Lioutas) vont passer les fêtes de Noël, en compagnie des parents de Rebecca, dans la famille de Henry ; seul problème : les Fine sont juifs, aisés, et vivent à LA, tandis que les Kringle, chrétiens, sont issus de la classe moyenne, et vivent dans une petite bourgade traditionnelle. Pour les deux belles-familles, les fêtes de Noël vont rapidement se transformer en champ de bataille...
Un téléfilm Lifetime bâtard, hybride jamais vraiment convaincant de comédie romantique, de comédie familiale, et de film de Noël.
La rom-com, particulièrement basique, repose malheureusement ainsi sur un couple principal totalement transparent, terne et inintéressant ; la comédie familiale, elle, singe Mon Beau-Père et Moi dans une version caricaturale, blindée de clichés sur les religions, et qui se résume à un concours d'hystérie entre Wendie Malick et Cynthia Stevenson ; et histoire de finir en beauté, on conclue avec un pseudo-Voisin contre Voisin, et un concours de décorations/prétexte très peu exploité...
Bref, ce n'est pas inspiré, pas drôle, c'est particulièrement convenu et prévisible, et le capital sympathie de Malick et Stevenson est plombé par l'écriture médiocre et criarde des personnages. On oublie donc très vite.
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Grumpy Cat (doublé par Aubrey Plaza) est un chat léthargique et sarcastique qui vit dans un magasin d'animaux, au coeur d'un centre commercial. À l'approche de Noël, une jeune fille nommée Chyrstal (Megan Charpentier) fait le voeu de trouver une vraie amie : le voeu est exaucé, et désormais, Chyrstal peut entendre Grumpy Cat lui parler. À l'improbable duo d'empêcher deux musiciens incapables de dérober un chien valant une fortune, et de ruiner les fêtes de Noël.
Ce téléfilm Lifetime, c'est un peu le Sharknado des films de Noël : c'est creux, c'est naze, c'est stupide, c'est semi-parodique et c'est fauché. Mais là où le premier Sharknado n'avait pas forcément conscience de sa nullité et de son potentiel "culte", ce Grumpy Cat's... est tout le contraire.
En fait, cette exploitation assumée d'un meme idiot, c'est comme un Sharknado qui saurait que l'internet adore se moquer des films nazes sur twitter, et qui aurait décidé de créer le buzz en faisant croire aux spectateurs que "c'est normal que vous trouviez ça naze, regardez, nous aussi on le pense, alors continuez à regarder, moquez-vous, on se contentera de gagner de l'argent avec les revenus publicitaires, et on produira comme ça trois ou quatre autres suites toutes aussi nulles qui nous rapporteront encore plus d'argent." : autrement dit, c'est un Sharknado qui serait conçu pour être délibérément naze, et optimisé pour faire parler de lui sur le net.
C'est Sharknado 2, donc. ^^
Bref, ce Sharknado 2 Grumpy Cat's... est un film profondément manipulateur et mauvais ; c'est mal joué, globalement mal écrit (à une vanne ou deux près), mal rythmé, idiot, bourré de clichés (c'est un sous-Maman j'ai raté l'avion dans un centre commercial, avec en prime des animaux qui parlent), et ça recouvre cette couche de médiocrité d'un vernis cynique encore plus faible, ici confié à Aubrey Plaza (en pilotage automatique la moitié du temps) chargée de faire des vannes plates et mal écrites en voix off, et se moquer constamment du film, avec des "pourquoi vous regardez cette daube ?" et autres "oui, ce film est naze, on le sait, mais on va se faire un paquet d'argent avec les pubs, alors tweetez #pourquoijeregardecettedaube, bande de moutons " directement adressés aux spectateurs.
Pour résumer, Grumpy Cat's Worst Christmas Ever, c'est du cynisme 2.0, c'est éminemment détestable, et je plains ce pauvre chat qui se fait balader partout alors qu'il n'a qu'une envie : dormir.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
L'Heure de Tuer Mon Père (Killing Daddy/My Father Must Die) :
Criminelle à la petite semaine, psychologiquement instable, Callie (Liz Gillies) est bien décidée à se venger de son père, qu'elle rend coupable du suicide de sa mère, des années plus tôt. Lorsque son père souffre d'une attaque cérébrale, Cassie décide de rentrer à la maison, pour s'occuper de lui... avec comme réel objectif de mettre un terme à ses jours, et de dérober la fortune familiale.
Un téléfilm Lifetime assez calamiteux, qui repose entièrement sur le charisme de Liz Gillies, dans son registre habituel de jeune femme sexy & vénéneuse. Gillies est loin d'être mauvaise dans son rôle, mais l'écriture est tellement caricaturale, manichéenne et douteuse (le propos sur les maladies mentales supposément incurables, etc) font que le tout donne l'impression d'un script pour enfants de douze ans, avec des méchants très très maychants, et des innocents très très innocents.
Après Noël, la Nouvelle Année est arrivée, et avec elle, la Christmas Yulefest annuelle a continué sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à la fin des Douze Jours de Noël... Mais aujourd'hui, alors que les Rois Mages font leur arrivée, il est temps de mettre un terme à la Yulefest, en liquidant tout ce qui me restait à voir dans le genre. Attention : fourre-tout !
Le Secret de l'Étoile du Nord (Journey To The Christmas Star - 2012) :
Une jeune fille courageuse part dans une quête épique à la recherche de l'Étoile de Noël, afin de sauver son royaume d'une malédiction, et de retrouver une princesse légendaire perdue à jamais...
Conte de fée norvégien de 75 minutes à peine, tout compris, ce film propose de somptueux décors naturels, et des costumes particulièrement réussis ; dommage alors que le récit soit vraiment simpliste au possible : on sent bien les origines traditionnelles de l'histoire, avec son héroïne qui virevolte de rencontre en rencontre sans la moindre difficulté, recevant l'aide de tout le monde après trente secondes de discussion, sans le moindre effort.
Dommage que ces aventures et personnages n'aient pas été remis au goût du jour, et développés un peu plus, cela aurait fait un film un peu plus consistant pour les adultes.
3.5/6
Les Mille et une Nuits (Arabian Nights - 2000) :
Pour retarder son exécution, Sherahazade narre plusieurs histoires légendaires à son sultan, au nombre desquelles les contes d'Aladdin et d'Ali Baba...
Une mini-série Hallmark de trois heures, avec un budget conséquent, de nombreux visages connus (Tcheky Karyo, Jason Scott Lee, John Leguizamo, Dougray Scott, James Frain, Rufus Sewell, Andy Serkis, Amira Casar, Oded Fehr, James Callis, etc), et une bande originale excellente de Richard Harvey.
Malheureusement, si cette version pluri-culturelle des 1001 Nuits a des qualités certaines, notamment visuelles, elle a aussi un bon paquet de défauts, mini-série produite par les Halmi oblige : la post-synchronisation est particulièrement médiocre ; les acteurs blancs et anglais maquillés pour paraître arabes, ça passe assez moyennement ; l'interprétation est assez inégale, tout comme l'est, globalement, l'intérêt général du métrage, particulièrement dépendant de la réussite de chaque segment. Et bien sûr, comme il est d'usage dans ce genre de mini-séries, ça prend très largement son temps...
3/6
Saint Nicolas et le Nouveau Monde (Santa And Pete - 1999) :
L'histoire de Saint Nicolas et de Pierre le Noir, ainsi que la transformation de Nicolas en Santa à son arrivée aux USA, telle que racontée de nos jours par un grand-père à son petit-fils de dix ans....
Un téléfilm CBS diffusé en 1999, adapté du roman de Christopher Moore, et qui s'avère plutôt réussi visuellement.
Le récit met l'accent sur la tolérance raciale et la coopération entre les peuples, la musique d'Alan Williams est réussie (bien que dérivative), et le tout se regarde sans difficultés, offrant un regard intéressant et assez rare sur les origines de Santa Claus.
Malheureusement, tous les apartés dans le présent, avec James Earl Jones, ont tendance à plomber un peu le tout, notamment par leur écriture un peu simpliste (d'ailleurs, l'écriture de tout le téléfilm a un peu trop tendance à se montrer moralisatrice et didactique).
4.25/6
Christmas in Connecticut (1992) :
La star d'une émission de cuisine, qui depuis des années prétend être un chef alors qu'elle ne sert rien cuisiner, doit passer les fêtes de Noël en compagnie d'un ranger séduisant, et d'une famille fictive, pour lui cuisiner, en direct, un repas de Noël...
Un téléfilm de 1992, diffusé sur TNT, et réalisé par Arnold Schwarzenegger himself, qui s'attaque ici à un remake d'un film de 1945.
Autant dire que la tâche est considérable, et le résultat, hum... disons qu'il est, au mieux, assez discutable.
Les acteurs connus se succèdent dans des rôles plus ou moins importants (Kris Kristofferson, Tony Curtis, Richard Roundtree...) et le tout se déroule de manière assez bruyante et outrée. Cela dit, le dernier quart du métrage fonctionne plus ou moins, mais je n'ai pu m'empêcher de me demander qui était vraiment responsable de la réalisation du film : Schwarzie ou quelqu'un d'autre de non-crédité.
2.25/6
Enfants Non Accompagnés (Unaccompanied Minors - 2006) :
Une bande d'enfants non-accompagnés se trouve coincée dans un aéroport à Noël, loin de leur famille, et décide de s'inventer un Noël bien à eux, tout en semant une certaine pagaille...
Paul Feig se prend pour John Hughes, avec cette comédie familiale sympathique, qui ressemble à un mélange de Home Alone, The Terminal & The Breakfast Club.
Un film qui est totalement passé inaperçu, globalement très mal reçu par les critiques américains, et qui pourtant s'avère assez attachant, grâce à sa distribution pleine de visages connus (notamment issus de The Office), et au fait que ce métrage a très bon fond.
Il est probable que si ce Unaccompanied Minors était sorti dans les années 80 ou 90, il serait aujourd'hui considéré avec beaucoup de nostalgie et d'attachement.
4.25/6
Casse-Noisette (The Nutcracker - 1993) :
La veille de Noël, la jeune Marie s'endort en rêvant d'un monde de jouets enchantés, où le beau Casse-Noisettes est là pour la sauver du maléfique Roi des Souris...
Version filmée/adaptée des chorégraphies et de la mise en scène de George Balanchine, cette production peut surprendre de par son adhérence prononcée à la mise en scène théâtrale, tout le film étant filmé comme une pièce de théâtre en direct, avec arrière-plans et décors peints.
Qui plus est, c'est vraiment une adaptation fidèle du spectacle, uniquement portée par la musique de Tchaikovski, et par une voix off ponctuelle de Kevin Kline. Pas désagréable si l'on sait à quoi s'attendre, si l'on aime le ballet et la danse, et si le simple fait de retrouver Macauley Culkin en Casse-Noisettes suffit à contrebalancer son interprétation en ilotage automatique... mais ça reste très inégal.
3.25/6
Les Enfants de Timpelbach (2007) :
Insupportables, les enfants de la ville de Timpelbach sont un jour laissés livrés à eux-mêmes par leurs parents... mais bien vite, une guerre éclate dans la petite ville désertée...
Interprétation assez inégale (forcément, avec des enfants de tous âges) dans ce long-métrage français qui s'avère pourtant fortement sympathique, tant pour ses partis-pris artistiques intemporels et décalés, que pour son refus des compromis.
4.25/6
Lost Christmas (2011) :
À Manchester, à l'approche de Noël, un mystérieux vagabond au savoir et aux pouvoirs étranges aide un groupe d'individus disparates à retrouver ce qu'ils ont perdu, et, par magie, à changer leur destinée...
Un film anglais de 2011 avec de nombreux visages connus (Eddie Izzard, Jason Flemyng...), et qui joue la carte du drame froid et glacial (que ce soit par la musique ou le rendu visuel), pour un résultat qui, pourtant, fonctionne joliment au final, et évite le pathos.
4/6
Le Mensonge de Noël (A Holiday For Love/Christmas In My Hometown - 1996) :
Un businessman arrive dans une petite ville pour liquider les employés d'une usine, mais avant de pouvoir s'atteler à cette tâche ingrate, il est pris pour un riche investisseur venu sauver la ville, et il s'entiche de l'une des employées, mère célibataire...
Téléfilm CBS de 1996, qui n'a pas trop vieilli visuellement, avec Melissa Gilbert et une toute petite (et adorable) Michelle Trachtenberg dans le rôle de sa fille.
D'ailleurs, c'est bien Michelle qui emporte le morceau avec son personnage, et donne un dynamisme et un ton enjoué à tout le métrage.
Et comme en plus c'est plein de bons sentiments, sans être trop dégoulinant, que la distribution est convaincante et attachante, et que les décors naturels sont jolis, ça donne un résultat ma foi plutôt sympathique.
4/6
The Santa Trap (2002) :
Désireux de prouver à leurs parents que le Père Noël existe, deux enfants installent des pièges chez eux, et capturent Santa. Mais quand celui-ci finit en prison, un quiproquo improbable se met en place...
Téléfilm de 2002 diffusé sur Pax TV, cette comédie familiale bénéficie d'une distribution assez intéressante (Shelley Long, Dick Van Patten, Stacy Keach, Adrienne Barbeau, Corbin Bernsen...), mais ne décolle jamais vraiment, malheureusement, la faute à une interprétation très inégale (Shelley Long, notamment, est très mauvaise), ainsi qu'à un budget et à une réalisation limités.
1.75/6
A Song For The Season (aka Holiday Romance - 1999) :
Une prof de musique s'entiche d'un administrateur venu mettre un terme à son programme musical, dans le cadre de coupes budgétaires ; en parallèle, elle se rapproche de la nièce de celui-ci, avec qui elle compose et écrit la chanson de Noël du lycée...
Un drama assez laborieux diffusé sur la chaîne Lifetime en 1999, mais qui donne l'impression d'avoir été tourné dix ans plus tôt.
Très country/americana dans son approche de la musique et de la société, avec une Naomi Judd assez peu attachante, mais une Alison Pill adorable (et qui chante bien). Un bon gros bof, en tout cas, pour ce téléfilm beaucoup trop orienté pathos et premier degré.
2/6
A Diva's Christmas Carol (2000) :
Une diva pop-star insupportable reçoit la visite des fantômes de Noël présent, passé et futur...
Un téléfilm VH1 qui reprend (évidemment) le Christmas Carol de Dickens, avec Vanessa Williams dans le rôle de la Scrooge de service, et Kathy Griffin en fantôme des Noëls du passé.
Assez amusant, second degré, et donc agréable, même si arrivé au fantôme des Noël présent, le film s'assagit considérablement, et perd donc pas mal en efficacité.
3.75/6
La Reine des Neiges (The Snow Queen - 2002) :
Gerda doit voyager à travers le pays pour trouver la Reine des Neiges, qui lui a volé le coeur de Kai avec sa magie...
Une mini-série Hallmark adaptée du conte d'Andersen, produite par les Halmi.
En d'autres termes, cela signifie que 1) le budget est conséquent (le rendu visuel de tout le téléfilm est crédible, convaincant et même joli), 2) il y a forcément un nom connu au centre du show (en l'occurrence, Bridget Fonda, très bien en Reine glaciale), 3) l'adaptation est relativement libre (Gerda et Kai sont ici adultes et amoureux, ce qui change considérablement certains idées et rebondissements, qui fonctionnaient avec une fillette, et ne fonctionnent plus avec des adultes - la jeune voleuse, notamment, qui a 20 ans, et est cabotinée interprétée comme si elle en avait 8 ou 10...), 4) il y a des fautes de goût improbables (l'accent de tout le monde, la princesse d'été asiatique et superficielle qu'on dirait sortie d'un teen show californien, la ballade pop à la Rod Stewart qui revient régulièrement...) et surtout 5) c'est très mal rythmé.
Comme toujours dans ce genre de mini-séries Hallmark, on peut facilement enlever 30 à 40% du récit sans que cela ne soit dommageable. Cela dit, la musique et le sound-design sont assez réussis.
3/6
Le Sauveur de Noël (The Dog Who Saved Christmas - 2009) & Le Chien de Noël (The Dog Who Saved Christmas Vacation - 2010) :
Zeus, un ancien chien policier, est adopté par une famille qui s'absente la veille de Noël, et laisse le chien confronté à deux cambrioleurs. / On prend les mêmes et on recommence, au ski, avec en prime un caniche dont Zeus s'entiche, et qui a autour du cou un collier valant une fortune.
- Téléfilm ABC Family de 2009 avec Dean Cain, Elisa Donovan et Sierra McCormick dans certains des rôles principaux, pour un mélange entre Home Alone (la copie est conforme) et Look Who's Talking, puisque le chien en question parle avec la voix de Mario Lopez (qui est étonnamment juste et enthousiaste, en comparaison de son travail habituel d'animateur tv).
Une production assez fauchée, avec de nombreux faux raccords, et plusieurs problèmes de casting : tout d'abord, un léger miscast au niveau des rôles masculins, amha, puisque Dean Cain aurait fait un bien meilleur père de famille que Gary Valentine, qui de par son physique et son jeu semblait plus approprié au rôle de l'un des deux bandits incapables. Mais bon, le bonhomme est le frère aîné de Kevin James, donc ça doit aider à choisir son rôle. Ensuite... le chien. Qui s'avère être, en lieu et place d'un chien police au mieux de sa forme, une femelle labrador molle, fatiguée et totalement inexpressif et sans réactions aux autres acteurs. Bref, quelques problèmes de taille, pour ce téléfilm parfaitement inoffensif et gentillet, à tendance fortement oubliable et peu inspiré.
2.25/6, principalement pour le capital sympathie de Donovan et McCormick.
- La suite directe, de 2010, avec de nouveaux gamins dans le rôle des enfants de la famille, des enfants supplémentaires histoire de dire, Casper Van Dien qui cachetonne, et Paris Hilton (!) au doublage du caniche supposément irrésistible. Étrangement, Hilton s'en sort plutôt bien, même si son personnage est calamiteux de superficialité et d'inutilité. Cela dit, il est à l'image de tout le reste du métrage, encore plus oubliable que le précédent.
1.75/6
Le Sauveur d'Halloween (The Dog Who Saved Halloween - 2011) & Le Chien qui a sauvé Noël (The Dog Who Saved The Holidays - 2012) :
On reprend les mêmes, mais dans un nouveau voisinage, et à Halloween : le père de famille est persuadé que son nouveau voisin est un psychopathe, et il embauche les deux bandits des premiers films pour s'introduire dans la maison du voisin... / Revoici les fêtes de Noël pour la famille Bannister, qui partent passer les fêtes en famille, en Californie... et forcément, les deux cambrioleurs incapables se trouvent sur leur chemin.
- Paradoxalement plus sympathique que les deux téléfilms précédents, puisque se détachant enfin de l'influence Home Alone et de la période festive de Noël : ici, l'ambiance horrifique générale se prête plus aux scènes de slapstick sur les deux criminels, et bien que la formule soit de plus en plus éventée, ça fonctionne un peu mieux (merci Lance Henriksen). Malheureusement, certains choix sont assez dommageables ; pas tant le changement de doubleur de Zeus (la chienne semble par ailleurs plus enthousiaste et dynamique), mais plutôt pour le choix de rendre les actions du chien moins réalistes et plus cartoony, avec des gros plans sur des pattes de chien factices qui font des actions improbables. Dommage.
2.75/6
- Recast des enfants (Caitlin Carmichael, te revoilà !), qui rajeunissent un peu plus à chaque film, ajout d'un chiot (doublé par Peyton R. List), d'une Elisa Donovan "enceinte", et exportation du film en Californie, ce qui tue totalement et radicalement l'ambiance de Noël, et transforme ce direct-to-dvd en film banal, terne, et sans le moindre intérêt. Dommage, parce que le chiot (le vrai petit de "Zeus" ?) était adorable... mais "Zeus" se ramollit encore un peu plus, accuse son âge, et est totalement amorphe : autant dire que la série commence vraiment à tirer à la ligne.
1.25/6
Par contre, d'office, je peux le décréter : pas moyen que je m'inflige The Dog Who Saved Easter à sa sortie, l'année prochaine. Non seulement j'ai eu ma dose, mais en plus Elisa Donovan est la seule à revenir, en compagnie des deux boulets criminels, qui récupèrent un troisième larron. Ah, et "Zeus" y semble encore plus fatigué, donc... ce sera sans moi.
Après Noël, la Nouvelle Année est arrivée, et avec elle, la Christmas Yulefest annuelle a continué sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à la fin des Douze Jours de Noël... Mais aujourd'hui, à la veille de l'arrivée des Rois Mages, il est temps de mettre un terme à la Yulefest, en liquidant tout ce qui me restait à voir dans le genre. Attention : fourre-tout !
Monsieur Décembre (Twelve Men of Christmas - 2009) :
Une publiciste new-yorkaise passe les fêtes de Noël dans une petite ville du Montana, et se retrouve à mettre sur pied un calendrier avec les hommes les plus séduisants du voisinage.
Une comédie romantique Lifetime sans intérêt, que j'ai principalement regardé parce qu'elle passait à la télévision, et parce que j'ai généralement de la sympathie pour Kristin Chenoweth.
Malheureusement, là, elle est de toute les scènes, à interpréter sa citadine impertinente et épuisante, et elle s'avère presque trop envahissante, éclipsant totalement les seconds rôles sympathiques (comme Anna Chlumsky). Bref, ce n'est pas festif du tout, c'est terne, et quelconque, je passe.
1.25/6
La Parade de Noël (Love At The Thanksgiving Day Parade - 2012) :
À Chicago, l'organisatrice de la grande parade, passionnée de mode rétro, s'éprend du riche consultant financier que la ville lui impose, et avec lequel elle ne s'entend pourtant pas...
Une comédie romantique Hallmark assez classique, avec quiproquos habituels, etc, mais qui ne fonctionne pas trop mal, notamment parce qu'Autumn Reeser est attachante, et que le look vestimentaire donne une certaine patine intéressante au tout. Rien d'exceptionnel, cela dit.
2.5/6
La Voleuse de Noël (Christmas Caper - 2007) :
Une cambrioleuse acariatre est contrainte de jouer les baby-sitters pour ses neveux lorsque leurs parents se trouvent coincés en vacances, sans moyen de rentrer au pays. Elle organise alors la fête de Noël du quartier, et décide de profiter de la distraction pour cambrioler toutes les maisons avec l'aide de ses complices...
Un téléfilm ABC Family qui reprend les grandes lignes de Stealing Christmas, en remplaçant Tony Danza par Shannen Doherty, en pilotage automatique. D'ailleurs tout le téléfilm est en pilotage automatique, et à part deux ou trois répliques bien senties, le tout s'oublie instantanément.
1.75/6
Sur la Route de Noël (The Road To Christmas - 2006) :
Une photographe de mode, lancée malgré elle dans un road trip à travers le pays à l'approche de Noël, est prise en stop par un père célibataire et sa fille adolescente.
Une comédie romantique Lifetime assez délicate et attachante, malgré son récit ultra-prévisible et balisé : le fait que Clark Gregg et Jennifer Grey soient mari et femme à la ville joue beaucoup dans la vraisemblance de leurs rapports à l'écran, et l'on se prend à apprécier ce père sarcastique, et cette romance improbable qui se noue.
Cependant, malgré l'écriture légère et moins pataude que dans d'autres téléfilms du même genre, ça reste un téléfilm mineur.
3.25/6
J'ai vu maman embrasser le Père Noël (I Saw mommy Kissing Santa Claus - 2002) :
Un garçon surprend sa mère en train d'embrasser son père, méconnaissable car déguisé en costume de Père Noël, et l'enfant se met en tête de faire les pires bétises pour éviter que Santa ne passe à Noël...
Les jumeaux Sprouse, avant The Suite Life..., dans un téléfilm PAX Tv reposant uniquement sur les paroles de la chanson du même nom, et qui lorgne fortement sur Home Alone, dont il reprend vaguement la musique et le principe, avec un jeune garçon blond qui fabrique plein de pièges pour blesser Santa. C'est assez fauché, les Sprouse jouent de manière très inégale, et à part Corbin Bernsen qui fait de son mieux, le tout est tout de même assez mauvais, et à déconseiller aux plus de sept ou huit ans.
1.5/6
Un Ticket Gagnant pour Noël (Lucky Christmas - 2011) :
Une chef au chômage, mère célibataire et sans le sou, gagne une fortune au loto, mais se fait voler sa voiture, et le ticket de lotterie ; bientôt, elle rencontre un homme séduisant et pris de remords, qui est en réalité l'un des deux malfrats en possession du billet.
Un téléfilm Hallmark assez banal, mais qui a le mérite, au moins, de proposer un pitch différent du sempiternel "businesswoman débordée qui redécouvre le vrai sens de Noël et l'amour dans une petite ville perdue". Après, il n'y a là rien de vraiment mémorable, et la fin du téléfilm est un peu précipitée, mais le tout est somme toute assez inoffensif.
3/6
Une Seconde Chance pour Noël (Comfort And Joy - 2003) :
Une businesswoman carriériste et célibataire a un accident de voiture peu de temps avant Noël ; lorsqu'elle se réveille, elle se découvre mariée et mère de famille...
Bla, bla, bla... franchement, ce concept de base a tellement été vu et revu qu'on ne va pas s'attarder dessus : tous les téléfilms Lifetime ou Hallmark de ce genre fonctionnent globalement avec les mêmes rouages, et toute la différence se fait alors sur les interprètes, le rythme et le dynamisme de l'ensemble.
Et ici, à ma grande surprise, ça fonctionne plutôt bien, notamment parce que les quatre acteurs principaux (les deux adultes et les deux enfants) ont une vraie alchimie. Bref, on y croit assez, et le tout est suffisamment enlevé pour compenser la fin abrupte, et le message de base discutable (mais inhérent au genre).
3.25/6
Miracle At Christmas - Ebbie's Story (1995) :
Ebbie est une businesswoman froide, carriériste et indifférente aux fêtes de Noël ; pourtant, elle va recevoir la visite de quatre fantômes pendant la nuit du 24 décembre...
Une autre version gender-switched du Christmas Carol de Dickens, diffusée en 1995 sur Lifetime.
Rien de bien exceptionnel à signaler, donc, à part des looks forcément très datés, et quelques visages familiers (Laura Harris, Molly Parker, Wendy Crewson...). Susan Lucci est trop jeune pour faire une Scrooge convaincante, et elle n'est pas forcément la meilleure actrice de l'univers... pas suffisamment talentueuse, en tous cas, pour s'affranchir de ses réactions d'actrice de soap opera, qui resurgissent ponctuellement lors des moments dramatiques, et se remarquent fortement au milieu de ce récit terne, monotone, et mortellement sérieux.
1.5/6
Un Noël tout en lumière (Christmas On Chestnut Street - 2006) :
Lorsqu'un magasin commande 60000 ampoules de Noël par erreur, les propriétaires décident d'organiser un concours d'illuminations avec celles-ci... mais rapidement, c'est la guerre dans le voisinage.
Téléfilm Lifetime de 2006 avec Kristen Dalton dans un des rôles principaux, ce Christmas On Chestnut Street s'avère une comédie romantique (plus comédie que romantique) un peu fauchée, mais pas désagréable du tout. Une assez bonne surprise, je dois dire, entre guerre des voisins, magouilles des propriétaires, et romance improbable entre la fille du patron, une businesswoman carriériste, et l'un des employés, plus terre-à-terre.
3.75/6
Le plus beau jour de l'année / Noël entre elle et lui / Un Noël pour deux (His & Her Christmas - 2005) :
Deux rédacteurs de journaux à l'envergure radicalement différente s'affrontent, par rubriques interposées, sur le véritable sens des fêtes de fin d'année, et, ce faisant, ils s'entichent l'un de l'autre...
Ça commence bien, par un générique à la Saul Bass, avec une chanson entraînante, et les deux leads sont sympathiques (Dina Meyer et David Sudcliffe), mais bien vite, on s'aperçoit que ce téléfilm Lifetime est ultra-bavard et, pour résumer, s'avère être une suite de gens lisant des articles narrés en voix-off, entourée de scénettes assez surjouées (Meyer prend son rôle beaucoup trop au sérieux), et particulièrement ternes.
Dans l'esprit et la forme, ça m'a rappelé Yes, Virginia, There Is A Santa Claus, et donc ça m'a très rapidement fatigué, je n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au bout.
1.25/6
Le Miracle de Noël (Borrowed Hearts - 1997) :
Un riche businessman célibataire recrute l'une de ses employées et sa fille pour se faire passer pour sa famille, et réussir ainsi à décrocher un contrat important à l'approche des fêtes de Noël. Mais l'amour n'est pas loin...
Un téléfilm CBS assez convenu, mais assez bien mené, et à la distribution sympathique (Roma Downey, Eric McCormack, Héctor Elizondo, et une gamine attachante) ; seul vrai bémol, le final du récit, totalement forcé, artificiel et bâclé. Dommage.
3/6
Un Noël pas comme les autres (The Sons of Mistletoe - 2001) :
Dans une petite ville, l'héritière d'un grand magasin et le jeune gérant d'un orphelinat pour garçons se rapprochent à l'approche des fêtes de Noël, alors qu'ils sont pourtant diamétralement opposés.
Un téléfilm familial CBS qui a le mérite d'avoir un pitch de départ qui change un peu des productions désormais établie comme "spéciales Noël" ; ça reste très gentillet et anecdotique, et ça repose fortement sur les bonnes bouilles des gamins et sur les bons sentiments : autrement dit, c'est tout aussi vite oublié que c'est regardé.
Sans compter que Roma Downey, en blonde et après ses premières injections de botox, n'est pas à son avantage...
2.5/6
La Grève de Noël (On Strike For Christmas - 2010) :
Une mère de famille décide de faire grève à Noël, pour donner une leçon à son mari et ses enfants ados, trop occupés pour l'aider à gérer la boutique familiale, et à organiser les fêtes et les réceptions que chacun veut tenir au domicile familial....
Un téléfilm Lifetime pas réussi du tout, malgré Daphne Zuniga et David Sutcliffe à la distribution : le récit est mollasson, les rebondissements quelconques, et l'on ne croit jamais vraiment à cette famille peu attachante constituée d'incapables. Dommage, parce que le message de base est relativement pertinent.
1.25/6
Christmas Angel (2012) :
Une fillette découvre bien vite, après avoir formulé un voeu devant une maison abandonnée, que la vieille dame y vivant a choisi de les exaucer en secret pour Noël...
Un téléfilm GMC/Up Tv (comprendre : un téléfilm fortement teinté de valeurs chrétiennes et de religion) qui se regarde sans effort, principalement grâce à sa distribution (Teri Polo, Kevin Sorbo, la gamine de Help For The Holidays...). Ça ne prêche pas trop, ça n'est pas trop mielleux, bref, ça aurait pu être pire. Cela dit, c'est loin d'être über-mémorable.
3/6
Christmas Lodge (2011) :
Une jeune femme (Erin Karpluk) retourne au chalet forestier où elle a passé les Noëls de son enfance, mais elle s'aperçoit rapidement que celui-ci est en piteux état, et qu'elle doit absolument aider le séduisant propriétaire (Michael Shanks) et sa fille (Michelle Creber) à la remettre en état.
Un téléfilm Hallmark inspiré (il me semble) d'un tableau de Thomas Kinkade, et qui se regarde tranquillement, principalement parce que la distribution est assez sympathique (Erin Karpluk, Michael Shanks, et Michelle Creber en tête).
Pas vraiment très mémorable ou particulièrement bien écrit/rythmé, le film souffre surtout d'un problème (qui est de taille) : un courant religieux sous-jacent (quoique, ils le disent plusieurs fois ouvertement dans les dialogues, donc ce n'est même pas vraiment sous-jacent, c'est assumé) qui multiplie les références à Dieu, à la prière, au destin, blablabla...
En soi, pourquoi pas, mais ce n'est pas du tout amené de manière finaude ou pertinente, et ça ressemble plus à de la prêche typiquement américaine qu'à autre chose, accompagnée d'une bonne dose de mélodrame larmoyant. Et comme en plus les intérieurs font un peu trop studio...
2.25/6
Un Noël Recomposé (Our First Christmas - 2008) :
Une famille recomposée peine à concilier les traditions de Noël de chacune des branches du clan, ce qui amène les enfants à passer un pacte pour ne rien changer...
Encore un téléfilm Hallmark situé en Californie, mais avec une ambiance festive nettement plus prononcée que les autres téléfilms du genre.
Seul problème : l'écriture ampoulée et maladroite, qui enlève toute sincérité au téléfilm. Que les acteurs soient plus ou moins bons, en fonction de leur âge, que ce soit Dixie Carter, Julie Warner ou les adolescentes, tout le monde sonne régulièrement faux et peu naturel, ce qui est tout de même problématique.
D'autant plus problématique qu'à part ça, le récit a vraiment bon fond, et se regarde sans difficulté. Si seulement la production avait eu la main plus légère à tous les niveaux...
2.5/6
Le Noël des petites terreurs (The Three Gifts - 2009) :
Incapable de concevoir un enfant, un couple d'artisans accueille trois orphelins dissipés pendant les fêtes de Noël, le temps que leur établissement d'accueil soit rénové...
Un téléfilm Hallmark qui prend place sur un ranch californien, donc au niveau festif, c'est assez médiocre. Après, les gamins sont convaincants, Dean Cain aussi, son épouse un peu moins... mais le tout, de manière globale, est assez peu engageant ou mémorable, sans même mentionner prévisible.
1.75/6
L'Expérience de Noël (Three Day Christmas - 2012) :
Totalement déconnecté du reste de ses proches, un père de famille comptable décide de se cloîtrer avec son épouse et ses enfants pendant trois jours, afin de redécouvrir ensemble le véritable sens de Noël...
Ouhlà la jolie daube... un téléfilm Up TV (comprendre : fauché et penchant fortement vers une certaine droite traditionnaliste) écrit, réalisé et interprété par Corbin Bernsen, qui sacrifie totalement sa distribution assez sympathique sur l'autel de personnages insupportables de connerie.
Entre le père, un connard égocentrique fini, la mère laxiste, la fillette qui regarde 24h/24 des chaînes religieuses (histoire d'avoir un message de prêche religieuse quasi-constant dans le film), l'ado rebelle qui sort avec un mec tatoué (ah, mon dieu, quel scandale !), et le garçonnet qui revend des divx à l'école (l'occasion d'une jolie tirade contre le téléchargement illégal), tous les personnages méritent plus ou moins des baffes... sans même parler du concept même du film, un exercice de survie de trois jours, particulièrement con et typiquement américain : le film dégouline le républicanisme par tous les pores, et pour couronner le tout, après la première heure, il vire au Home Alone-bis forcé, avec l'oncle survivaliste et sa famille en guise de maychants à piéger.
Le pire, je crois, c'est que techniquement, le tout se regarde sans grande difficulté : avec un scénario moins orienté et plus fin, ça serait probablement beaucoup mieux passé.
La Nouvelle Année est là, et comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à la fin des Douze Jours de Noël...
Le Père Noël est licencié ! (Christmas In The City) :
Une jeune mère célibataire commerçante au bord de la faillite passe les fêtes de fin d'année en ville, à travailler au rayon jouet d'un Centre Commercial en difficulté financière ; là, elle trouve l'amour, Santa, et une rivale qui tente de changer radicalement le magasin...
Un téléfilm Lifetime pas particulièrement intéressant, malgré le sourire lumineux de la toujours radieuse Ashley Williams. La faute à un récit assez balisé, à des personnages peu développés, à des passages chantés inutiles, et à une interprétation très inégale : si les leads s'en sortent très bien, Ashanti est un peu trop robotique dans son interprétation, et la petite fille, si elle est adorable, n'est guère meilleure. Reste un motif musical rigolo pour Ashanti (la "casse-couilles-noisettes"), et un garde-du-corps amusant, qui vole presque la vedette aux acteurs plus importants. 2.5/6
EDIT de 12/2015 : Après un revisionnage, cette année, j'ai envie de remonter un peu la note de ce film. Oui, c'est assez balisé, parfois un peu laborieux ; Ashanti n'apporte pas grand chose à son personnage de biatch ; la meilleure copine-caution ethnique est un personnage-fonction s'il en est ; et la petite fille est assez faiblarde ; mais l'énergie d'Ashley Williams parvient tout de même à garder le tout à flot, et les petites touches apportées par Bruno le garde-du-corps sont assez appréciables. Sans oublier ce Père Noël de grand magasin (depuis devenu un cliché incontournable des films Hallmark) qui s'avère être vraiment magique, etc... Allez, comme c'est nettement mieux passé que la première fois, et que ça parvient presque à faire oublier que tout se déroule au soleil de Los Angeles, zou, je remonte le tout à 3/6.
L'Avocat du Père Noël (The Case For Christmas) :
Un père célibataire avocat est engagé par Santa Claus pour se défendre contre un riche industriel dans un procès mettant en jeu l'existence même de Noël...
Un bon gros WTF pour ce téléfilm Hallmark qui semble à mi-chemin entre un film absurde pour enfants (avec des décors un peu cheaps, des costumes risibles, et des lutins agaçants), une comédie romantique basique et sérieuse (entre Dean Cain et Rachel Blanchard), un Miracle on 34th Street du pauvre, et une expérience de pensée dans le domaine de la justice, façon "et si un avocat devait défendre Santa face à quelqu'un l'accusant d'avoir ruiné son enfance, que ferait-il ?".
Au final, aucun de ces aspects ne fonctionne réellement, et le téléfilm tombe malheureusement fortement à plat, malgré les efforts de tous les acteurs.
2/6 (pour l'ambition)
Sauvez le Père Noël ! (The Santa Incident) :
Abattu par un jet de l'armée, Santa s'écrase dans une petite ville, où il est recueilli par deux enfants ; en parallèle, des agents du gouvernement tentent de le retrouver...
Un téléfilm Hallmark assez peu festif, dont l'intérêt principal est Greg Germann en agent incapable de la Homeland Security, et James Cosmo en Santa.
La fillette est assez attachante, elle aussi, et l'autre enfant est convaincant. À part ça, bof, et le doublage des elfes est agaçant.
1.75/6
Un Noël en Famille (Mary Christmas) :
Un businessman fortuné et sa fillette reçoivent la visite, à Noël, d'une journaliste californienne voulant faire d'eux un sujet manipulateur sur les foyers monoparentaux pendant les fêtes...
Un téléfilm Pax Tv cousu de fil blanc, et qui aurait presque pu prendre place à n'importe quelle période de l'année. Les acteurs ne sont pas mauvais, loin de là, mais le tout est sans grand intérêt, à vrai dire, et avec un retournement final improbable & capillotracté.
1.5/6
Must Be Santa :
Un jeune afro-américain se retrouve, un peu sans prévenir, promu au poste de Santa Claus après que le précédent Père Noël, gâteux, ait connu une fin inattendue et brutale...
Un téléfilm canadien de 1999, diffusé sur CBC, et assez décalé. Malheureusement, le tout est assez mal écrit et décousu, et pas très intéressant, malgré une Deanna Milligan adorable, comme d'habitude.
1.5/6
Ce Noël qui a changé ma vie (It's Christmas, Carol !) :
Une businesswoman froide et carriériste reçoit la visite du fantôme de son ancienne patronne, qui lui explique qu'en lieu et place des trois fantômes de Noël, c'est elle qui va s'occuper seule du cas de son ex-subordonnée...
Encore une relecture (explicite) du Christmas Carol de Dickens, avec Emmanuelle Vaugier en Scrooge, Carrie Fisher en Jacob Marley, et un des Queer Eye... dans le rôle de l'un des employés de Scrooge.
Pas particulièrement inspiré, ce téléfilm Hallmark repose intégralement sur la bonne humeur de Carrie Fisher, et déroule ses clichés habituels sans grand intérêt, ou sans y apporter la moindre originalité. Meh.
La Nouvelle Année est là, et comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à la fin des Douze Jours de Noël...
Un Amour de Noël (Single Santa Seeks Mrs. Claus) :
Pour prendre la succession de son père, le fils de Santa Claus doit trouver une femme au plus vite, et son choix se porte sur une mère célibataire businesswoman surbookée...
Un téléfilm Hallmark assez paradoxal, car typiquement le genre d'histoire qui mettrait habituellement en scène un jeune homme de 25 ans dans le rôle du fils de Santa. Sauf que là, non seulement Steve Guttenberg est un quadragénaire avancé, mais en plus il amène avec lui toute une aura d'acteur sarcastique et moqueur, qui fait que le récit est particulièrement difficile à prendre au sérieux.
Sans même mentionner, par moments, assez bizarre lorsque Guttenberg s'adresse aux enfants avec une voix sucrée, un rire forcé, et un sourire dont la sincérité n'est jamais évidente... on se demande par moments si c'est Santa, ou bien un personnage aux desseins plus discutables.
Après, au niveau de la comédie romantique, c'est balisé, convenu, terne, illustré par une musique fauchée, et Guttenberg n'a pas grande alchimie avec Crystal Bernard, par ailleurs affublée d'une perruque assez moche. Bref, le tout ressemble à un téléfilm raté des années 80 plutôt qu'à un téléfilm de 2004 repompant The Santa Clause 2, et hormis Armin Shimerman sous-utilisé en majordome, ça ne vaut pas grand chose.
2/6
Un Amour de Noël II (Meet The Santas) :
On prend les mêmes, et on recommence, avec cette fois-ci les préparatifs de mariage de Santa et de sa fiancée, à Noël.
La suite du téléfilm Hallmark précédent, tournée un an plus tard, et repompant gentiment Meet The Fockers, sorti en 2004. Nettement plus insipide et insupportable que le premier volet ; je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout, et j'ai abandonné un peu après avoir passé la première moitié du métrage. Sans regrets.
1/6
Un Orage de Printemps (The National Tree) :
Un père et son fils traversent les USA au volant d'un camion transportant l'un de leurs sapins de Noël, choisi pour être planté devant la Maison Blanche...
Un téléfilm Hallmark gentillet avec Kari Matchett et Andrew McCarthy, qui met de côté la comédie romantique sirupeuse de rigueur dans les films de ce genre, pour se contenter d'adapter en 85 minutes une histoire de roadtrip honnête et sincère, malgré quelques péripéties un peu too much (l'incendie, avec les stock shots de feux de forêt, c'est assez moyen).
3/6
Un Noël à New York (Silver Bells - 2005) :
Un ado rebelle las de la ferme de sapins de son père veuf décide de fuguer jusqu'à New-York, pour y faire des études et mener une nouvelle vie... là, il reçoit l'assistance d'une employée de musée veuve, qui va bientôt faire la connaissance du père furieux et inquiet.
Un téléfilm Hallmark avec Anne Heche et Tate Donovan, assez longuet, bourré de pathos épuisant, et fortement déséquilibré en faveur du drame, ce qui le rend tout simplement très peu intéressant.
1.5/6
Des Fantômes pour Noël (Karroll's Christmas) :
Traumatisé après avoir été plaqué par sa petite amie à Noël, des années plus tôt, Allen Karroll, concepteur de cartes de voeux pour un patron ronchon, passe des fêtes de Noël misérables... mais il reçoit bientôt la visite de Jacob Marley (un parent de Bob), et de trois fantômes... qui se sont tous trompés d'adresse.
Relecture comique et pas très politiquement correcte du Christmas Carol de Dickens, diffusée en 2004 sur la chaîne A&E (puis sur Hallmark), avec Tom Everett Scott, Verne Troyer, et Alanna Ubach, entre autres.
Amusant et rythmé, malgré des personnages aux réactions toutes plus improbables et caricaturales les unes que les autres, et un synthé joliment foireux en guise de musique pour l'orchestre en représentation.
3.75/6
Un Noël Trop Cool (A Very Cool Christmas) :
Une ado égoïste et fashion victim refuse de passer les fêtes de Noël en famille... jusqu'à ce qu'elle croise le chemin d'un Santa miteux, qui a perdu son mojo : c'est l'heure d'un relooking radical, pour moderniser le Père Noël !
Un téléfilm sympathique comme tout, qui existe en deux versions, une ("Too Cool For Christmas") avec un couple gay dans le rôle des parents de l'adolescente, et l'autre ("A Very Cool Christmas") avec un couple hétéro ; c'est cette dernière version qui a été diffusée sur Lifetime, forcément.
Et donc, une bonne surprise, qui se transforme rapidement en buddy comedy, avec son Père Noël distingué, et son adolescente tout droit sortie de Clueless, qui forment un duo très convaincant (et amusant). Seul vrai bémol, l'intrigue secondaire à base de garde de sécurité psychotique, beaucoup trop caricaturale et outrée. Néanmoins, le tout reste très attachant, et peu politiquement correct.