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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #lifetime catégorie

Christmas Yulefest 2018 - 12 - Un Noël Rouge Comme l'Amour (2018)

Publié le 9 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Noël Rouge Comme l'Amour (Poinsettias for Christmas - 2018) :

Quelques semaines avant Noël, Ellie (Bethany Joy Lenz), architecte urbaine, retourne en urgence chez ses parents (John Schneider, Sharon Lawrence) car son père a de multiples problèmes. Il est blessé au dos, et toute sa récolte annuelle de poinsettias est encore verte. Ellie doit alors s'associer à Sean (Marcus Rosner), un  botaniste local, pour résoudre ce problème...

Premier téléfilm de Noël estampillé Lifetime que je regarde, cette saison, sur la base de sa distribution ma foi très sympathique (Sharon Lawrence, John Schneider, Bethany Joy Lenz, Rhonda Dent)... et honnêtement, cette distribution est bien tout ce qu'il y a à sauver de ce métrage.

Non seulement ce téléfilm est assez fauché (il a clairement été tourné en été ou vers le début de l'automne : la végétation est abondante, verdoyante, le ciel est bleu et ensoleillé ; la neige artificielle est rare et mousseuse, jamais convaincante), non seulement il accumule les pires clichés du genre (la jeune femme qui retourne chez elle et s'indigne en apprenant que ses parents veulent vendre l'exploitation familiale ; l'héroïne qui délaisse son métier intellectuel pour revenir à quelque chose de manuel ; le mari militaire qui revient à la fin du film ; les montages montrant le couple principal en train de se rapprocher en travaillant ensemble ; la rivale amoureuse caricaturale, etc), non seulement la romance principale semble forcée et précipitée (dix minutes après le début du film, on a déjà droit au montage de rapprochement, durant lequel le couple flirte ouvertement), non seulement la mise en images est pataude et sans la moindre subtilité (le moment "il soulève brièvement son t-shirt, exposant ses abdos, et elle se mord la lèvre en le regardant du coin de l'oeil", au secours) mais en plus, la scénariste n'est même pas capable de maîtriser les bases de son sujet : le poinsettia.

Le poinsettia est une fleur qui, pour qu'elle ait des feuilles rouges, doit passer 15 heures par jour dans l'obscurité totale, pendant au moins huit semaines. Et donc, ici, deux semaines avant Noël, toute la récolte saisonnière est verte, mais pas de panique ! L'héroïne arrive, passe la moitié du film à chercher une solution (je rappelle que c'est une famille d'horticulteurs qui font pousser des poinsettias depuis des générations ^^) et, quelques jours avant Noël, après avoir essayé le rempotage, l'engrais, etc, se dit que l'obscurité est peut-être la solution à son problème. Et zou, comme par magie, après deux ou trois nuits dans l'obscurité, tous les poinsettias rougissent subitement, juste à temps pour Noël.

Alors, oui, je sais, ce dernier paragraphe fait un peu #BotanisteDuDimanche, et ressemble à du pinaillage, mais ça a été la  goutte d'eau qui a fiat déborder le vase de mon antipathie pour ce métrage. Et c'est d'autant plus frustrant que la majeure partie de la distribution est, comme je l'ai mentionné, très attachante (mais sous-exploitée).

1.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...

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Christmas Yulefest 2017 - 85 - Coup de Foudre Chez le Père Noël (2017)

Publié le 4 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Lifetime, Fantastique

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif continuent jusqu'à l'Épiphanie...

Coup de Foudre Chez le Père Noël (Snowed-Inn Christmas) :

Lorsque leur rédactrice en chef les envoie tous deux en reportage, Jenna (Bethany Joy Lenz) et Kevin (Andrew Walker) - deux journalistes rivaux et qui ne se supportent pas - sont contraints de faire équipe. Mais la météo ne coopère pas, et le duo est contraint d'atterrir dans la petite ville de Santa Claus, Indiana, où ils découvrent une petite auberge formidable, qui déborde de la magie de Noël...

Qui aurait cru que mon métrage de Noël préféré, cette année, allait être un téléfilm Lifetime ?

Grosse surprise donc, et pourtant, rien ne laissait présager que ce film allait fonctionner : saison assez médiocre pour Lifetime, sujet assez balisé et classique, clichés habituels du genre... et pourtant, ça fonctionne plutôt bien. Principalement parce que le ton global est nettement plus décontracté et second degré que dans la majorité des productions du genre, qu'il y a un véritable effort fait sur la diversité (la sœur de Kevin est mariée à un afro-américain, et a une petite fille métis adorable - choses qui seraient impensables chez Hallmark) et que les deux acteurs semblent faire un concours de sarcasme l'un envers l'autre ; rajoutez, en prime, un Santa magique (et son épouse) qui tient une auberge (c'est tout sauf crédible, mais au moins, ça a le mérite de rajouter une dose de fantastique et de merveilleux dans un genre désormais dominé par les romances réalistes et basiques), et voilà, un téléfilm de Noël mieux structuré et plus dynamique que la moyenne, ce qui fait toujours plaisir.

4/6

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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

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Christmas Yulefest 2017 - 73 - Courts-métrages de Noël Lifetime (2017)

Publié le 30 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Lifetime, Fantastique

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Cette année, histoire de célébrer son retour sur le marché des téléfilms de Noël, Lilfetime a décidé de mettre les bouchées doubles, en proposant avec chacun de ses nouveaux téléfilms un court-métrage de 10 minutes, généralement produit pour des budgets limités par l'une ou l'autre des maisons de production habituelles de la chaîne.

Delivering Christmas :

Lorsque Tom (Jason-Shane Scott), un postier, apprend que Sofia (CC King), une fillette habitant sur le chemin de sa tournée, a demandé au Père Noël que sa mère (Jessica Morris) retrouve le sourire, il entreprend de lu faire retrouver goût aux fêtes de Noël en reproduisant les Douze Jours de Noël...

Réalisation médiocre de David DeCoteau (!), pour un court assez inoffensif (produit par Hybrid), à l'interprétation assez inégale, et à l'intrigue plate et insignifiante. En résumé : bof.

The Ugly Christmas Sweater :

Nouvelle au sein de sa compagnie de réseaux sociaux, Megan (Kayla Fields) et son équipe reçoivent pour mission de trouver le meilleur hashtag de Noël possible. Mais lorsqu'elle est contrainte de porter un pull de Noël immonde offert par sa grand-mère (Gwen Van Dam), Megan découvre qu'elle tient peut-être là la clef de son dilemme, et de quoi séduire l'un de ses collègues (Michael Blake Kruse).

Brendan Fehr à la réalisation, pour un téléfilm Hybrid tourné pour pas cher en Californie, avec les palmiers locaux en prime ; cela dit, malgré le budget ultra-limité et l'intrigue ultra-condensée, ça fonctionne assez bien car la distribution est sympathique, notamment la protagoniste, qui rappelle un peu Anna Kendrick.

A Christmas Snowman :

Après avoir fait le souhait de trouver l'homme parfait, Karen (Erin Boyes) se réveille pour découvrir que son bonhomme de neige a pris forme humaine (Anthony Konechny)...

Un postulat de départ qui ressemble comme deux gouttes d'eau à celui de Snowmance/Le Fiancé de Glace (et ça se paie même un clin d’œil au film Profession Père Noël, de la même scénariste, avec Laura Bell Bundy et... Jesse Hutch, de Snowmance), la sœur de la famille de Miss Christmas, pour un court-métrage sympathique et poétique, bien produit, qui maximise son postulat de départ et ses limites de moyens pour donner quelque chose qui fonctionne mieux que bon nombre de versions de 90 minutes.

A Family for the Holidays :

Toujours pressés par le temps, Becky (Christine Chatelain) et sa famille n'ont que rarement le temps de tenir compagnie à leur voisine, Grace (Barbara Wallace), seule à l'approche des fêtes...

Court-métrage de la même scénariste que A Christmas Snowman, et à la production équivalente, mais avec une distribution nettement plus générique et transparente, et un propos assez basique. Pas vraiment passionnant en soi.

The Christmas Trap :

En pleine séparation, Jane (Lucia Walters) et Harrison (Colin Lawrence) se retrouvent pris au piège d'un ascenseur en panne, et n'ont alors d'autre choix que de s'avouer leurs quatre vérités...

Court-métrage écrit/réalisé par une productrice/scénariste/réalisatrice habituelle de nombreux téléfilms Hallmark/Lifetime, ce court est particulièrement peu enthousiasmant : certes, il met en vedette un couple afro-américain, ce qui est toujours appréciable, mais il est aussi particulièrement économe (deux personnes dans un ascenseur), et discret (deux personnes qui parlent et murmurent dans un ascenseur !) ; en résumé, c'est finalement assez peu intéressant.

My Christmas Grandpa :

Parce qu'elle voudrait bien un grand-père pour Noël, la petite Paige (Ariel Trent) invite le vieux caissier grognon (Bill Cobbs) de l'épicerie locale à passer le réveillon avec sa famille...

Une autre production David DeCoteau/Hybrid, ensoleillée, à l'interprétation et à la réalisation approximatives, clairement tournée entre deux scènes des autres films de Noëls de la maison de production (qui recycle au passage leur distribution et leurs décorations), et qui, malgré ses défauts évident, a bon fond, et a le mérite de mettre en scène des minorités. C'est toujours ça de pris.

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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

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Christmas Yulefest 2017 - 64 - Mon Prince de Noël (2017)

Publié le 27 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Lifetime

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Mon Prince de Noël (My Christmas Prince) :

Samantha (Alexis Knapp), une enseignante de Manhattan, retourne dans sa petite bourgade de Maple Falls, dans le Wyoming, pour y passer les fêtes. Là, elle a l'heureuse surprise d'y retrouver son petit ami, Alex (Callum Alexander), venu là pour lui faire une surprise. Mais rapidement, elle apprend qu'Alex, diplomate originaire de Madelvie, est en fait le prince héritier de ce petit royaume européen, et qu'elle va devoir choisir entre sa vie tranquille, et une vie de princesse, si elle veut continuer à fréquenter son compagnon...

Ouhlà.

Ouhlàlàlàlà.

Alors déjà que les films de Noël "royaux" sont bien souvent génériques et dérivatifs (il suffit de voir le A Christmas Prince de Netflix), mais quand en plus ils n'ont pas le moindre budget, et que la distribution est des plus insipides (je n'ai habituellement rien contre Knapp, mais là elle est assez transparente, et son prince est encore pire : un véritable trou noir anti-charismatique à l'accent anglais bancal ; et je ne parle même pas de la famille royale, avec un Charles Shaughnessy et une Marina Sirtis qui cachetonnent, et une Jane Carr qui ressemble plus à la grand-mère du Prince qu'à sa mère), alors c'est mal barré.

Et quand, pour ne rien arranger, le script quelconque est mis en images sans le moindre rythme, avec des scènes trop longues, trop molles, et des réactions surjouées, au point que l'on ait fortement envie de s'endormir et d'éteindre le tout moins de 30 minutes après le début...

Il n'y a qu'une conclusion à en tirer : c'est un beau plantage.

1/6

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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

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Christmas Yulefest 2017 - 52 - Noël au Pays des Jouets (2017)

Publié le 23 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Lifetime

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël au Pays des Jouets (A Very Merry Toy Store) :

Connie (Melissa Joan Hart) et Will (Mario Lopez) tiennent deux magasins de jouets voisins et rivaux, et ils ne se supportent pas. Jusqu'à l'ouverture en ville de la succursale d'une immense franchise, Roy's Toys, dirigée par le machiavélique Roy (Billy Gardell) : menacés de faillite, les deux commerçants décident de s'associer pour faire tomber leur nouveau concurrent...

Un ratage, tout simplement. En donnant carte blanche à Melissa Joan Hart pour qu'elle produise elle-même (et réalise et conçoive indirectement, puisque c'est sa mère qui est derrière la caméra, et l'un de ses partenaires de production qui écrit) ce téléfilm de Noël, Lifetime prouve, sans le vouloir, que malgré tous leurs défauts, on ne s'improvise pas scénariste de téléfilm romantique de Noël.

Alors certes, la distribution (composée d'amis de MJH et de visages connus) est assez sympathique, mais rapidement, on s'aperçoit que le film n'a aucun rythme, aucune énergie, que la plupart des scènes sont soit inutiles, soit insipides, soit interminables (car au montage inexistant), et surtout, que l'ensemble de la production est ultra-fauchée, entre son éclairage et sa mise en scène digne d'un DTV amateur, ses effets visuels indigents (la course de luges, au secours), et son placement produit omniprésent (avec ses gros panneaux Hasbro et compagnie en arrière plan).

L'humour et la romance tombent à plat, faute de dialogues pétillants ou dynamiques (et puis bon, si Lopez n'a pas changé, on ne peut pas en dire autant de MJH), et on préfèrera clairement le Noël à la Télévision de l'année dernière, à ce Very Merry Toy Store soporifique qui se plante dans les grandes largeurs.

1.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 45 - Un Noël en Cadeau (2017)

Publié le 20 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Lifetime

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Noël en Cadeau (Wrapped Up In Christmas) :

Gérante du grand magasin Shops at Town Center, Heather (Tatyana Ali) est contrainte de fermer plusieurs des boutiques du centre à l'approche de Noël, pour raisons économiques. Mais, par le biais de sa nièce Molly (Princess K. Mapp), elle rencontre alors Ryan (Brendan Fehr), le neveu de la propriétaire de l'une des échoppes du centre, qui ignore tout de la jeune femme. Le courant passe très bien, mais le couple est issu d'univers bien différents, et Heather doit fermer la boutique où travaille Ryan...

Après une saison 2015 passée à singer Hallmark sans y mettre les moyens, et une saison 2016 sans film de Noël, Lifetime revient à la charge, cette année, et semble avoir, pour mot d'ordre "faites tout ce que Hallmark ne fait pas (ou plus)".

Au programme, ici, de la diversité (tous les personnages ou presque ont des origines ethniques différentes), un couple principal mixte, des personnages secondaires nombreux, aux visages familiers (Mindy Sterling, notamment) et tous plus ou moins développés, une romance plus adulte, un métrage qui sait rester léger, et une direction artistique/un budget plus conséquents.

Ça change un peu de la médiocrité habituelle de certaines productions Hallmark, et si ça n'est pas dénué de défauts - on retombe occasionnellement dans les clichés habituels du genre, l'interprétation est inégale (notamment au niveau de la fillette) - ça reste agréable et rafraîchissant à suivre.

3.75/6

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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

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Christmas Yulefest 2017 - 14 - Le Plus Beau des Cadeaux (2011)

Publié le 4 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Yulefest, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Lifetime

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Plus Beau des Cadeaux (Dear Santa) :

Jeune trentenaire superficielle et frivole entretenue par ses parents, Crystal Carruthers (Amy Acker) reçoit un ultimatum de ces derniers : elle a jusqu'à Noël pour changer ses habitudes et trouver un emploi, sous peine d'être privée de ses finances. Lorsqu'elle tombe sur la lettre au Père Noël de la petite Olivia (Emma Duke), Crystal se met aussitôt en tête d'exaucer le souhait de cette dernière, et de trouver une femme au père veuf d'Olivia, Derek (David Haydn-Jones), un conducteur de déneigeuse s'occupant d'une soupe populaire...

Téléfilm Lifetime de 2011, réalisé par Jason Priestley en personne, et qui, étrangement, était passé au travers des mailles du filet de ce blog, malgré la présence de la toujours très attachante Amy Acker en tête d'affiche.

J'ai pourtant vaguement le souvenir de l'avoir vu à l'époque, tout en n'en gardant qu'un très vague souvenir peu impressionné... et effectivement, au revisionnage, il n'y a pas grand chose à garder de cette production finalement assez médiocre.

Si la réalisation de Priestley est assez quelconque, c'est surtout au niveau de l'écriture que le métrage pèche : une écriture au trait assez forcé, avec des personnages clichés (aïe, le meilleur copain gay/chef efféminé à la toque, à la veste de cuisine et au tablier roses ! Aïe, la rivale amoureuse - Gina Holden - affublée de tous les défauts du monde !), et une production qui se met au diapason.

Tout le monde surjoue donc allègrement (y compris Acker, même si son charme aide à faire passer la pilule), les ficelles du script sont assez grosses (l'héroïne qui, spontanément, décide de traquer cette fillette, de mentir à cette famille, et de s'incruster dans sa vie, c'est assez limite ; les discussions à cœur ouvert qui se produisent de manière aléatoire et totalement forcée), il n'y a aucun soin apporté à la production (le dialogue nostalgique sur "le sapin qui sent bon et n'est pas un arbre en plastique", alors même qu'au premier plan de cette scène se trouve justement toutes les branches - clairement en plastique - du sapin en question) et la musique en rajoute encore une couche dans le sirupeux ou dans l'insipide.

Bref, un téléfilm totalement oubliable, qui ne gagne que quelques points grâce à son interprète et à la petite fille, assez naturelle.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #581 : Captive (2015)

Publié le 16 Août 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Thriller, Lifetime, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Captive (Caught) :

Parce qu'elle fréquente Justin (Sam Page), un séduisant businessman qu'elle croit célibataire, Allie (Stefanie Scott) est kidnappée par Sabrina (Anna Camp), la femme jalouse de ce dernier, aidée de sa soeur Paige (Amelia Rose Blaire). Mais bien vite, ce qui devait être une mauvaise blague faite à la jeune femme se transforme en séquestration pure et simple, alors que Sabrina perd progressivement pied, et devient de plus en plus violente...

Toujours la même routine des téléfilms Lifetime façon "une femme en péril, victime de la cruauté des hommes, ces salauds", supposément inspirés d'une histoire vraie (LOL), avec ici Anna Camp qui pète un câble à cause de son mari infidèle, et passe ses nerfs sur cette pauvre Stefanie Scott, elle aussi trompée par le mec en question. La morale de l'histoire : si elles n'avaient pas rencontré cet homme infidèle, ces deux femmes auraient vécu heureuses et sans souci...

Et histoire de rajouter dans la symbolisme pseudo-féministe à la con made in Lifetime, on finit par cette image finale de l'héroïne, enfin libérée de l'Homme maléfique, qui court sur sa piste d'athlétisme, radieuse, suivie d'une demi-douzaine d'autres femmes épanouies. *soupir*

Malheureusement, l'écriture de ce métrage est à l'image de cette image finale : pataude, bancale, très mal structurée (on a des flashbacks, des ellipses, des coupures pubs et des transitions brutales... mais aucun de ces procédés - qu'ils soient volontaires ou involontaires - ne fonctionne), et échouant totalement à faire monter la pression, pas aidée par une direction d'acteurs totalement à l'ouest.

En effet, si Scott ne s'en sort pas trop mal en victime résistante, Camp est en roue totalement libre, passant selon les scènes d'un cabotinage outrancier à une interprétation plus juste et émotive, au gré du nawak du script. J'aime beaucoup l'actrice, mais franchement, la voir projeter un gros flic massif en bas d'un escalier d'un petit geste mou... ça sort instantanément le spectateur du film, et ça fait presque basculer ce dernier dans la parodie.

Déjà que la première apparition de Camp dans le métrage (outre les voix-offs menaçantes) la place instantanément en mode survolté et déséquilibré, et empêche totalement de la prendre au sérieux....

D'ailleurs, le film aurait probablement nettement mieux fonctionné s'il avait suivi une Anna Camp "normale" qui découvre l'infidélité de son époux, met au point son plan avec sa soeur, et perd progressivement pied à mesure que le contrôle de la situation lui échappe : le script aurait pu alors basculer du point de vue de la captive, tandis que Camp devenait la méchante du film, cette psychopathe qu'ici, elle semble déjà être dès ses premières scènes.

En résumé, c'est assez mal écrit et rythmé, pas très bien dirigé, et moyennement interprété : poubelle.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #566 : Beverly Hills 90210 - l'histoire interdite (2015)

Publié le 26 Juillet 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Biographie, Comédie, Drame, Lifetime

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Beverly Hills 90210 : l'histoire interdite (The Unauthorized Beverly Hills 90210 Story) :

La création et le succès international de la série Beverly Hills 90210, ainsi que l'ascension et la célébrité mondiale de ses interprètes, Jason Priestley (Max Lloyd-Jones), Luke Perry (Jesy McKinney), Shannen Doherty (Samantha Munro), Jennie Garth (Abby Cobb), Gabrielle Carteris (Michele Goyns), Brian Austin Green (Ross Linton), Ian Ziering (David Lennon), et Tori Spelling (Abby Ross).

Lifetime continue ses téléfilms nostalgiques façon "les coulisses de...", mais cette fois-ci, à contrario des opus consacrés à Sauvés par le Gong et à La Fête à la Maison, ce 90210 a parfaitement conscience de l'absurdité de son existence, et par conséquent, le script délaisse tout premier degré, et traite son sujet de manière presque parodique.

Musique cartoonesque, acteurs à l'interprétation improbable (le père et la fille Spelling sont assez mauvais), vannes foireuses et références méta (Sharknado...), tout est réuni pour que l'on ne puisse pas prendre ce métrage au sérieux.

Et ce dès le casting : si "Jennie Garth" et "Shannen Doherty" sont parfaites dans leurs rôles respectifs (et ressemblent vraiment à leurs modèles), on ne peut que se gausser devant une Tori Spelling séduisante (!), intelligente, perspicace, douce, généreuse, innocente, etc... une Tori Spelling qui est clairement épargnée par le script, puisque présentée comme à l'origine de toutes les bonnes idées, depuis la genèse du show jusqu'à son casting. On y croit à fond.

(gros moment de rigolade lorsque "Tori" se plaint auprès de son père que personne ne lui donne sa chance, que le monde est trop injuste... et que son paternel ferait bien de concevoir des projets pour jeunes, afin qu'elle ait enfin une chance de briller).

À l'inverse, le film fait de Shannen Doherty sa grande méchante, et aurait pu s'intituler "Shannen : grandeur et décadence", tant elle est présentée sous un mauvais jour.

Bref, on n'apprend pas forcément grand chose (si ce n'est que tout le monde couchait avec tout le monde), et ce n'est pas forcément très bien rythmé, mais paradoxalement, c'est probablement le plus regardable et amusant des trois téléfilms de ce genre que j'ai chroniqués jusqu'à présent.

Il y a donc du progrès !

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #541 : Dans l'ombre de mon mari (2016)

Publié le 21 Juin 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Canada, Thriller, Lifetime

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

​Dans l'ombre de mon mari (Undercover Wife / Not With His Wife) :

Comptable judiciaire, Monica Bolland (Jewel Staite) est horrifiée d'apprendre que son époux (Jesse Moss) a trouvé la mort alors qu'il infiltrait les opérations de Collin Murphy (Martin Cummins), un patron de la pègre. Accusée de corruption par l'Inspection Générale du FBI, Monica prend alors la fuite et, avec l'aide d'un ex-collègue de son époux, Isaac (John Cassini), elle décide d'infiltrer seule l'organisation de Murphy, pour trouver le responsable du meurtre de ce dernier...

Un téléfilm canadien diffusé sur Lifetime et assez surprenant, puisque ultra-sérieux et premier degré dans son enquête, sans vraiment tomber dans les clichés inhérents des téléfilms de la chaîne.

C'est bien simple, en inversant le sexe de l'héroïne et des autres protagonistes principaux, on se retrouverait avec un polar tout ce qu'il y a de plus normal, sans rien de honteux, comme il en a été produit des centaines dans le registre "infiltration dans la pègre".

Jewel est juste, comme d'habitude, Ryan Robbins, Martin Cummins et Leah Gibson sont compétents, ça ne traîne jamais trop la patte (hormis durant quelques flashbacks laborieux et inutiles), et si ce n'était pour un visuel ultra-terne et délavé, et pour l'interprétation très inégale de John Cassini, ça mériterait sans problème plus qu'une simple moyenne.

Mais en l'état, non.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #457 : Trahie par le Passé (2015)

Publié le 23 Février 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Policier, Thriller, Lifetime, Télévision

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Trahie par le Passé (Buried Secrets) :

Renvoyée des forces de police pour une affaire de corruption dont elle est pourtant innocente, Sarah Winters (Sarah Carter) est devenu un auteur policier à succès. Mais lorsque la dernière enquête menée par Sarah avant son renvoi refait surface, et qu'un indice crucial est découvert - indice inconnu de tous, mais que Sarah avait pourtant pointé du doigt dans son dernier roman - tous les soupçons portent sur l'ex-policière, notamment lorsque la maire actuelle (Sarah-Jane Redmond), en pleine période de réélection, décide de faire d'elle le bouc-émissaire de tous les problèmes actuels des forces de l'ordre...

Un téléfilm policier de la chaîne Lifetime qui accumule les défauts : décisions improbables (faire de Sarah Carter, 35 ans mais qui en fait 10 de moins, la mère d'une adolescente de 13 ans qui en paraît 2 ou 3 de plus et qui ne lui ressemble pas du tout, ça passe moyen), mystères familiaux inutiles (à base d'adoption) qui embrouillent le récit, coïncidences un peu trop grosses pour être crédibles, protagonistes unanimement têtes à claques (tout le monde, mais vraiment tout le monde, Sarah y compris, réagit régulièrement de manière stupide et agaçante), interprétation très inégale, et script qui manquant de rigueur, en plus d'être à fond dans les clichés du genre Lifetime (à savoir : tous les personnages négatifs sont des hommes, qui tous font souffrir les femmes de ce récit, Sarah étant en tête de ligne)...

En résumé, c'est mauvais.

1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 137 - Tricks & Treats 2016 : Films en vrac (5)

Publié le 6 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Fantastique, Télévision, Hallmark, Halloween, Comédie, Romance, Canada, Lifetime, Thriller

Halloween, c'est terminé, et pour conclure l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, un assortiment de critiques en vrac de tous les films dont je n'ai pas pu parler avant...

La Maison des Ténèbres (Don't Breathe - 2016) :

Rocky (Jane Levy), Alex (Dylan Minette) et Money (Daniel Zovatto), trois jeunes cambrioleurs de Detroit, s'introduisent dans la maison d'un vieil aveugle (Stephen Lang), pour lui dérober son magot. Mais celui-ci s'avère bien plus dangereux que prévu, et bien vite, les trois intrus deviennent sa proie.

Encore un film vendu par la critique et les amateurs de genre comme le meilleur film d'horreur/thriller de ces 10/20 dernières années, blablabla, comme The Witch ou It Follows avant lui... et encore une déception.

Ici, on a donc le réalisateur du remake d'Evil Dead, qui s'associe de nouveau avec la star de ce remake, la toujours sympathique et talentueuse Jane Levy, pour un huis-clos au postulat de départ assez banal et quelconque, et déjà vu à de multiples reprises, notamment cette année (cf The Neighbor, ou même, plus bas sur cette page, The Good Neighbor).

En soi, ce n'est pas un problème, il y a toujours moyen d'offrir des variations sur un thème imposé ; mais c'est là que le bas blesse, puisque ces variations, ici, donnent l'impression d'une idée de base "des jeunes s'introduisent chez un ex-soldat aveugle pour le cambrioler, mais il les tue un par un" qui aurait donné un court métrage efficace, mais à laquelle les scénaristes n'ont eu de cesse de rajouter des couches et des couches de provoc' et de surenchère, jusqu'à l'overdose : le premier rebondissement, sur ce qui se trouve dans la cave, passe encore ; le second, une fois que Levy est capturée, donne lieu à une scène vraiment too much, qui n'apporte rien, et fait basculer le tout d'un survival à un quasi rape and revenge assez cliché.

Alors attention, ça reste bien mené, bien joué et assez bien filmé (malgré des parti-pris de photographie et d'éclairage assez radicaux, à base d'éclairages néons multicolores, et de contrastes omniprésents), avec une vraie tension par moments... mais ce sont les choix du script, et ses grosses ficelles, qui déçoivent.

Le trio de tête est cliché au possible, avec une tentative d'humaniser deux des trois criminels, histoire de ranger le public à leurs côtés ; le vieil aveugle, lui, est presque plus efficace que Daredevil dans ses déplacements, et sa caractérisation est vraiment... discutable ; et le tout semble un peu tirer en longueur, notamment sur la fin, une fois que Levy sort de la maison... pour y être ramenée dix minutes plus tard, s'évader à nouveau, etc. J'avoue qu'à ce moment du film, j'avais presque décroché, et j'attendais passivement que ça se termine.

Dans l'ensemble, c'est un thriller honnête et compétent, bien qu'assez balisé... mais on est tout de même loin de la tuerie absolue vantée un peu partout.

3.5/6

Coup de foudre pour l'ennemi (Pumpkin Pie Wars - 2016) :

Dix ans après que leurs mères respectives (Michele Scarabelli et Jennifer Juniper Angeli) aient mis un terme à leur amitié & à leur collaboration professionnelle en ouvrant chacune une pâtisserie dans leur petite ville de l'Ohio, Casey (Julie Gonzalo) et Sam (Eric Aragon) sont contraints de reprendre le flambeau, et de défendre l'honneur familial dans le grand concours annuel de Tarte à la Citrouille. Rien de plus simple pour Sam, un chef, mais nettement plus compliqué pour Casey, qui est experte-comptable...

Cette année, plutôt que d'essayer de produire une comédie romantico-familiale d'Halloween, comme le October Kiss de l'année dernière, Hallmark a préféré se rabattre sur sa (très médiocre) série des The Good Witch/Un Soupçon de Magie, déclinée en plus d'une demi-douzaine de téléfilms, et en une série tv mélangeant romance et collagène.

Les spectateurs allergiques à la série des Good Witch sont donc contraints de se rabattre sur ce Pumpkin Pie Wars, très vaguement de saison... et mine de rien, ils n'y perdent pas forcément au change, puisque cette rom-com cuisinière, si elle ne brille pas nécessairement par son originalité, s'avère tout à fait respectable.

La distribution est globalement assez sympathique (Gonzalo en tête, expressive et attachante, mais aussi les deux mères, la sœur et la voisine jalouse - Aragon, lui, est nettement plus quelconque, que ce soit dans son jeu, ou au niveau charisme), le récit évite pas mal d'écueils habituels des productions Hallmark (pas de quiproquo ou de dispute, les deux protagonistes règlent leurs problèmes en discutant ouvertement et clairement, pas de triangle amoureux, etc), et le tout se déroule de manière suffisamment rythmée pour ne pas perdre le spectateur en cours de route.

Un petit 3.5/6

(critique revue et corrigée lors de l'Oktorrorfest 2017)

​The Dark Stranger (2015) :

Jeune dessinatrice suicidaire et dépressive, Leah (Katie Findlay) peine à se remettre du suicide de sa mère, au grand dam de son frère (Alex Ozerov) et de son père (Enrico Colantoni). Un jour, cependant, elle retrouve l'inspiration en commençant à dessiner avec son propre sang, et progressivement, une entité maléfique, l'Étranger Ténébreux (Stephen McHattie), se manifeste, exigeant qu'elle continue son oeuvre, et le nourrisse de son énergie créatrice.

Un film canadien écrit et réalisé par une même personne... qui donne fortement l'impression d'être tout juste sortie d'une école d'art, et/ou d'adhérer fortement au cliché de l'artiste torturé qui ne trouve sa rédemption qu'au travers de son art cathartique, blablabla.

Je ne serais pas surpris qu'une partie du script soit du vécu (la dépression, la tentative de suicide), tant tout ça sonne à la fois vrai, et paradoxalement très caricatural. En fait, en lieu et place d'un film d'horreur, on a droit ici à un métrage du niveau d'un épisode de Fais Moi Peur, ou de Chair de Poule.

Leah a à peu près la même profondeur qu'un personnage de ces séries, le méchant est tout aussi manichéen et peu menaçant, l'explication de ses origines est à peu près aussi maladroite, et de manière générale, il y a tout autant de tension et de suspense (c'est à dire pas beaucoup) que dans les 20-25 minutes des épisodes de ces séries (si ce n'est moins).

Les intentions sont louables, et la distribution sympathique, mais le reste, c'est à l'image des décors de l'affrontement final : en carton.

2/6​

​The Watcher (2016) :

Heureux et détendu, un jeune couple (Erin Cahill & Edi Gathegi) s'installe dans la demeure de leurs rêves, après avoir fait la connaissance de Jeanne (Denise Crosby), leur voisine, et de son fils trisomique, Mikey (Riley Baron). Mais rapidement, ils apprennent que tous les habitants de cette maison sont harcelés par une présence menaçante et agressive, le Corbeau...

Téléfilm Lifetime supposément inspiré d'une histoire vraie, ce The Watcher m'a surpris. En effet, malgré sa chaîne de diffusion, et son script somme toute prévisible, le film tient visuellement très bien la route, et parvient même à imposer plus d'ambiance et de suspense que bon nombre de films d'horreur mainstream qui encombrent les salles de cinéma et les bacs à DVDs.

C'est plutôt bien joué, la présence d'un couple mixte dans les rôles principaux est la bienvenue, et le travail sonore est plutôt intéressant, se mariant très bien avec la photographie et les effets employés (le Corbeau, notamment, est assez réussi visuellement).

3.5/6

Dead 7 (2016) :

Dans un futur post-apocalyptique, une petite ville de l'Ouest américain est menacée par la maléfique Apocalypta, une sorcière capable de contrôler les hordes de zombies qui ont dévasté le pays. Pour s'opposer à elle, le shérif recrute une troupe de mercenaires issus de nombreux horizons...

Alors là, soyons très clairs : nous sommes en face d'un nanar Syfy produit par The Asylum, prenant place dans un univers de western post-apocalyptique empli de zombies, et écrit (et interprété) par Nick Carter, des Backstreet Boys. Déjà, ça augure du pire.

Et quand on rajoute à cela un réalisateur issu de la tv-réalité, et une distribution très largement issue du milieu des boy-bands (membres des Backstreet Boys, de Nsync, d'O-Town, et que sais-je encore...), on comprend très rapidement que tout cela n'a aucune prétention de qualité, et n'existe que comme un coup de publicité pour une chaîne à la recherche d'un Sharknado potentiel. C'est d'autant plus évident que le métrage - une resucée des 7 Mercenaires - a été diffusé le 1er Avril dernier sur la chaîne, ce qui est assez clair sur les intentions de cette dernière.

Et effectivement, le film n'est pas bon : découpé en sept chapitres, il se traîne pourtant lamentablement, la photo est délavée, ça hésite constamment entre premier et second degré, et de manière générale, c'est médiocre sur tous les plans. Mais paradoxalement, ce n'est pas désastreux pour autant.

C'est très inégal, mais il y a quand même du bon dans l'interprétation, dans la mise en images, dans la musique, dans les idées... étrangement, alors que tout laissait penser que le film n'était qu'un véhicule pour la hype et le gimmick des boy-bands, en fait, on s'aperçoit vite que ces derniers se sont donnés à fond (pour le meilleur et pour le pire) à ce projet. Et malgré toute la médiocrité ambiante, on finit par s'intéresser à certains des personnages, joués avec entrain et volonté par les acteurs et apprentis-acteurs (Fatone s'amuse bien, A.J. McLean se prend pour le Joker, Carrie Keagan - clairement là pour son profil poumonné - est compétente et convaincante...)

En résumé, ce n'est pas bon, même pour du téléfilm, mais difficile de se montrer méchant avec un projet qui semble avoir été fait avec tant de bonne volonté.

1.75/6

The Good Neighbor (2016) :

Deux lycéens (Logan Miller, Keir Gilchrist) décident de se lancer dans une expérience sociale avec leur voisin, un vieillard bougon et hostile à la réputation terrifiante (James Caan) : profitant des ressources considérables de l'un d'entre eux, ils piègent la maison du vieillard pour lui faire croire à une hantise, et pour observer ses réactions. Mais les réactions du vieil homme sont étrangement calmes, et il semble dissimuler quelque chose de sinistre dans son sous-sol fermé à clef...

Un thriller pseudo-horrifique (le postulat de départ l'est, du moins) particulièrement basique, téléphoné et quelconque, qui déçoit tant sur la forme que sur le fond.

La forme, parce que le film est un mélange de found footage/caméras de surveillance au format assez laid, et de plans plus traditionnels et cinématographiques ; le fond, parce que le script se sabote lui-même, en tentant de mêler le found footage, justement, avec un procédural judiciaire absolument inutile (le récit n'est qu'un gros flashback utilisant les images des caméras comme preuves dans un procès, le tout étant raconté sous formes de chapitres qui n'apportent rien au film).

Résultat, non seulement les protagonistes adolescents sont antipathiques dès leur première apparition à l'écran, non seulement James Caan ne fait que le strict minimum, non seulement Anne Dudek est mal castée (elle ressemble plus à la grande sœur de l'adolescent qu'à sa mère), non seulement la structure est défaillante et peine à créer la moindre tension, mais en plus, quand arrive la fin du film, on a une énorme impression d'avoir vu un téléfilm Lifetime moralisateurcousu de fil blanc et sans intérêt. 

1.5/6 (la comparaison avec La Maison des Ténèbres, au postulat pas si différent que ça, est sans appel pour ce Good Neighbor)

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 128 - Un Ange aux Deux Visages (2016), Prémonitions (1999) & Le Masque de la Mort Rouge (1964)

Publié le 4 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Fantastique, Thriller, Halloween, Télévision, Lifetime

Halloween, c'est terminé, et jusqu'à la fin de la semaine, on achève l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme la fin de ce marathon de cinéma fantastique et d'horreur qui a duré un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Un Ange aux Deux Visages (Mommy's Little Girl / Mommy's Little Monster) :

Après trois années de sobriété, Theresa (Fiona Gubelmann) peut enfin assumer la garde de sa fille Sadie (Emma Hentschel), qui, jusque là, a vécu chez la belle-mère de Theresa, une vieille femme acariâtre et fondamentaliste. Theresa est ravie de s'installer chez sa mère, en compagnie du fiancé de celle-ci, et de son fils adolescent. Mais rapidement, il s'avère que Sadie peine à s'adapter à une vie normale, qu'elle souffre d'un déséquilibre mental, et qu'elle règle tous ses conflits d'une manière brutale et définitive...

Un thriller diffusé sur la chaîne Lifetime, assez mauvais, écrit avec les pieds, à la structure un peu bancale, à la réalisation et au montage basiques au possible, et à l'interprétation en roue libre de la jeune Emma Hentschel, qui fait de son mieux, mais n'est pas du tout aidée par le script et la direction d'acteurs inexistante.

Tout est décousu, la fillette ne semble jamais vraiment sincère ou naturelle, même lorsque son personnage l'est, et la belle-mère fondamentaliste maléfique est une caricature sur pattes.

Heureusement que Fiona Gubelmann est toujours très attachante et sympathique, ça aide un peu à faire passer la pilule.

1.25/6

Prémonitions (In Dreams) :

Douée de pouvoirs de clairvoyance, Claire (Annette Bening) a tendance à prévoir le futur dans ses rêves, des rêves qui deviennent de plus en plus sinistres, à mesure qu'un tueur en série mystérieux (Robert Downey Jr.) sévit dans la région. Jusqu'au jour où Rebecca, la fille de Claire, est retrouvée noyée dans un lac artificiel. Perturbée, et frustrée par le refus de la police de croire en ses visions, Claire se tourne alors vers Silverman (Stephen Rea), un thérapeute qui finit par la faire interner. Mais alors que les rêves de Claire se transforment en cauchemars de plus en plus intenses, la mère éplorée comprend qu'elle est télépathiquement liée au tueur dans son sommeil, et qu'elle est actuellement enfermée dans son ancienne cellule...

Un thriller fantastique intéressant, car adapté d'un roman par Neil Jordan, ce qui garantit, d'office, un rendu visuel assez artistique et fascinant.

C'est le cas ici, avec des visions oniriques sous-marines, des cauchemars étranges et abscons... au point de l'être justement un peu trop.

Si l'intrigue est assez simple dans son déroulement, toutes ces séquences oniriques et ces visions finissent par l'embrouiller un peu trop, au point qu'une bonne partie des spectateurs semble aujourd'hui persuadée que Claire et le tueur ne sont qu'une seule et même personne, et qu'elle souffre de dédoublement de personnalité. Une théorie qui ne tient pas vraiment la route, mais qui profite des nombreuses zones d'ombre du métrage pour gagner en popularité.

Hormis ce côté un peu brouillon du produit fini, sinon, le film est assez bien produit, et bien interprété, même si j'aurais préféré un peu plus de retenue à certains moments dans le jeu de Bening et de Downey Jr.

De même, au bout d'un moment, une fois que Downey apparaît à l'écran, le film perd en tension, en mystère et en énergie, et débouche sur une résolution un peu décevante. Rien de calamiteux, mais ça empêche ce Prémonitions d'être un vrai bon film, et ça le limite à un

3.25/6

Le Masque de la Mort Rouge (Masque of the Red Death) :

Alors que la Mort Rouge, une épidémie meurtrière, ravage le pays, le Prince Prospero (Vincent Price), cruel et sataniste, invite tous les nobles de la région à se réfugier dans son chateau, à l'abri de la plèbe contaminée. Là, il organise un bal costumé décadent et dépravé, auquel la pauvre Francesca (Jane Asher), récemment kidnappée par le Prince, ne peut qu'assister, impuissante. Mais lorsqu'une silhouette drapée de rouge se joint à la fête, Prospero ne sait s'il s'agit là de son maître démoniaque, ou d'une menace bien plus sinistre encore...

Septième des huit adaptations d'Edgar Allan Poe par Roger Corman, ce Masque de la Mort Rouge n'a absolument rien d'un film bon marché et fauché : tout y est chatoyant, luxueux, splendide et fascinant, c'est un vrai régal pour les yeux.

Sans surprise, Vincent Price y est excellent en despote mesquin et cruel, et avec une durée de 90 minutes à peine, pas le temps de s'ennuyer, même si le script se permet quelques digressions pas forcément indispensables au récit.

Dans l'ensemble, une réussite intelligente et plus subtile qu'il n'y paraît (qui profite d'ailleurs de son récit pour adapter, en passant, la nouvelle Hop-Frog de Poe).

4.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 75 - Si Près du Danger (2016)

Publié le 17 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Télévision, Lifetime, Comédie, Drame, Horreur, Halloween, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Si Près du Danger / Amour, Danger (Mother, May I Sleep With Danger) :

Leah (Leila George), une étudiante, tombe amoureuse de Pearl (Emily Meade), une apprentie-photographe, et entre les deux jeunes femmes, c'est le grand amour, au grand dam de Julie (Tori Spelling), la mère de Leah, et de Bob (Nick Eversman), un ami de cette dernière, épris d'elle. Mais si Julie et Bob se méfient, c'est parce qu'ils ont découvert que Pearl est une Nightwalker, une vampire à la recherche du grand amour. D'autant que les trois consoeurs de Pearl (Amber Coney, Zoe Sidel & Gabrielle Haugh), assoiffées de sang, tournent aussi autour de Leah...

En 1996, dans Si Près du Danger (alias Amour, Danger), un téléfilm de la chaîne NBC (depuis diffusé régulièrement sur Lifetime), Tori Spelling interprétait (mal) Laurel, une adolescente éprise d'un beau brun ténébreux (Ivan Sergei), en réalité un dangereux psychopathe dont seule la mère de Laurel (Lisa Banes) avait conscience du secret.

Aujourd'hui, Lifetime étant désespérée à l'idée de créer un buzz ironique à la Sharknado (cf Joyeux Noël, Grumpy Cat, ou encore le téléfilm récent avec Will Ferrell et Kristen Wiig, Grossesse Sous Surveillance), elle a donc décidé de fêter les 20 ans de ce téléfilm médiocre et insipide en mettant en chantier un remake, et en demandant à James Franco de le réinventer.

Ce qui, dans l'esprit de James Franco, se résume à une phrase : "en faire un film d'exploitation avec des lesbiennes vampires". Et pour coucher sur papier cette idée de génie (parce que Franco est clairement trop occupé pour ça), rien de tel que d'avoir recours à l'une de ses copines du moment, qui en prime récolte ainsi un petit rôle, en tant que l'une des trois vampirettes antagonistes pseudo-goths à forte poitrine. À la réalisation ? Une autre amie de Franco, actuellement en charge de l'adaptation de l'un de ses livres.

Mais qui dit Lifetime, dit aussi respect des bonnes moeurs : ce téléfilm sera donc un porno soft lesbien, aux scènes de nudité toutes amputées, mais qui pourtant en garde tous les clichés et les défauts. Sans compter que, malgré l'intelligence supposée de Franco, le propos même du film est d'un pataud incroyable, choisissant de faire du vampirisme une métaphore (déjà bien éprouvée et éculée) de l'homosexualité, puis de le répéter encore et encore dans les dialogues d'un enseignant de l'université (Ivan Sergei dans un rôle microscopique), qui fait un cours étrangement obsédé par les vampires et les gays (et qui prône Twilight comme exemple de bonne adaptation vampirique !).

Autant dire que le niveau du discours est digne d'un tumblr superficiel pseudo-engagé, et qu'il vire parfois au féminisme peu assumé et contradictoire, en montrant des vampirettes qui s'en prennent principalement aux hommes brutaux, violeurs, etc.

Mais pas d'inquiétude : le peu d'ambition du film est vite recadré par l'interprétation affreusement figée et botoxée de Tori Spelling, par des passages musicaux déplacés à la limite du softcore (sous les yeux d'un James Franco goguenard, dans le rôle anecdotique du directeur d'une pièce de théâtre), par une distribution inégale (Leila George est la fille de Greta Scacchi, et ressemble nettement plus à sa mère qu'à Spelling), par une réalisation aux effets forcés et artificiels très 90s, bref, si le tout fait illusion pour un téléfilm Lifetime diffusé au mois de Juin, on est quand même à deux doigts de l'équivalent lesbien d'un film de David DeCoteau.

Restent tout de même un cast qui, Spelling exceptée, fait des efforts, ainsi qu'une histoire d'amour lesbienne, du surnaturel et une tendance au gore gratuit, trois points en particulier qui détonnent nettement sur une chaîne aussi carrée et conservatrice que Lifetime.

Au premier degré, c'est médiocre, au mieux ; au second degré, c'est kitsch au possible. En conclusion, c'est du

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 28 - House of Darkness (2016)

Publié le 2 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Télévision, Halloween, Horreur, Fantastique, Lifetime

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

House of Darkness :

Sapé par la jalousie et les disputes, le mariage de Kelly (Sara Fletcher) et de Brian (Gunner Wright) est au bord du gouffre. Pour tenter de le sauver, ils quittent la ville, pour s'installer à la campagne avec leur fille adolescente, Sarah (Mykayla Sohn). Mais rapidement, ils découvrent que la demeure où ils ont emménagé fut le théâtre d'actes sinistres et sanguinaires, et tandis que de séduisants voisins sèment la zizanie entre Kelly et Brian, des esprits maléfiques commencent à se manifester...

Un téléfilm d'horreur...

made in Lifetime...

"inspiré d'une histoire vraie"...

et diffusé en Avril, alors qu'il s'ouvre à Halloween...

bon, je vais faire simple : c'était très mauvais. Mais vraiment.

Plus que tous ces films d'horreur sans budget ni idées que je peux habituellement passer en revue durant l'Oktorrorfest.

Et ce pour une simple et bonne raison : House of Darkness, c'est un peu comme si les scénaristes de la chaîne Lifetime avaient passé un week-end à regarder des films de hantise, en commençant par Amityville et compagnie, qu'ils avaient pris trois tonnes de notes sans vraiment comprendre ce qui fonctionnait ou pas, et qu'il les avait collées bout à bout dans un semblant de script, avant de partir sur les lieux du tournage.

Résultat : il n'y a rien dans ce HoD, qui ressemble à une photocopie de photocopie de photocopie de film d'horreur, faite alors que la réserve d'encre de la photocopieuse était sur le point de se vider.

La distribution est insipide et jamais convaincante, notamment en temps qu'unité familiale ; les personnages sont antipathiques ; le rythme est inexistant ; les effets sont risibles ; l'ambiance est aux abonnés absents ; le scénario enchaîne les poncifs sans intérêt ; les dialogues sont plats et redondants ; la fin est ratée.

Bref, c'est un plantage à tous les niveaux, même les plus basiques, et (alors que la barre est placée assez bas) ça ne fait même pas un téléfilm Lifetime médiocre, c'est dire !

0.5/6 pour l'interprétation de Sara Fletcher, qui se donne à fond, même si elle n'a pas une once de charisme.

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Un film, un jour (ou presque) #327 : La Fête à la Maison, l'histoire interdite (2015)

Publié le 1 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Sitcom, Lifetime

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Fête à la Maison, l'histoire interdite (The Unauthorized Full House Story) :

De ses débuts discrets en 1987, jusqu'à son succès international dans les années 90, l'histoire et les coulisses de la sitcom La Fête à la Maison...

Un téléfilm Lifetime plat et générique au possible, un peu comme son équivalent pour Sauvés par le Gong, mais en pire, puisque outre la reconstitution bancale (que ce soit au niveau de l'époque, des costumes, des coiffures, des événements, ou même de la distribution, tout est totalement à côté de la plaque), il ne se passe tout simplement rien d'intéressant dans ce métrage (en même temps, il n'y a absolument rien à raconter - du moins rien de politiquement correct et de diffusable sur Lifetime sans risquer un procès - sur les coulisses de Full House, donc le film ne raconte rien).

L'écriture est donc assez laborieuse et surexplicative, tentant de meubler un peu en intégrant des anecdotes et de l'exposition de manière tout à fait forcée dans les dialogues, et peinant à dépasser le postulat de départ "Bob Saget était un comédien vulgaire et provocant qui n'aimait pas l'humour niais de la sitcom... mais tout le monde s'entendait bien quand même".

Reste tout de même un Garrett Brawith qui tient assez bien l'imitation et la voix de Bob Saget (et la petite Dakota Guppy, qui fait, elle, un clone convaincant de Jodie Sweetin).

1.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 106 - Maman se marie ! (2008)

Publié le 5 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Comédie, Romance, Noël, Christmas, Lifetime

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

Maman se marie ! (A Verry Merry Daughter of the Bride) :

Lorsque sa mère Rose (Helen Shaver), avec qui elle tient une entreprise d'organisation de mariages, annonce à Roxanne (JoAnna Garcia) qu'elle a rencontré Jack (Kenneth Welsh), qu'elle veut épouser sur le champ, et pour qui elle veut tout quitter, Roxanne se méfie. Avec l'aide de Charlie (Luke Perry), le fils de Jack, inquiet pour son héritage, Roxanne décide alors de tout faire pour que ce mariage capote, quitte à mettre son propre bonheur sentimental en péril par la même occasion...

Un téléfilm Lifetime estampillé "Noël", que j'avais déjà vu, et dont je n'avais retenu absolument rien... et non sans raisons : en effet, si l'on omet le fait que cette histoire se déroule en Décembre, et qu'il y a donc vaguement quelques décorations et neige en arrière plan, rien de tout cela n'a de rapport avec Noël (et ce malgré le titre en VO).

À vrai dire, on pourrait prendre le même script, et le transposer à la St Valentin, en Mai-Juin, ou lors du 4 Juillet, et ce serait exactement le même film à l'arrivée, avec quelques décorations différentes.

Pour ne rien arranger, le film souffre d'effets de transition "magiques" (en fait, des fondus enchaînés fauchés et autres effets vieillots), et de personnages un peu trop basiques : la mère très amoureuse et un peu égoïste, la fille très jalouse et décidée à se débarrasser de son futur beau-père, le futur beau-frère qui n'a d'yeux que pour son héritage, l'ex qui cherche le pardon, blablabla. Ça manque clairement de subtilité, tout ça.

Dommage, car la distribution est plutôt bonne (Kenneth Welsh fait un peu vieux pour Helen Shaver, mais bon, passons), c'est assez bien joué, et on a droit à une brève réunion de Luke Perry et de Jason Priestley, ce qui est toujours amusant.

Mais il faut bien être franc, si ce n'était pour l'adorable minois de JoAnna Garcia, qui illumine l'écran dans tout ce qu'elle tourne, je n'aurais probablement même pas redonné une seconde chance à ce téléfilm.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 105 - L'Aventure de Noël (2009)

Publié le 4 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Thriller, Télévision, Lifetime, Noël, Christmas

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

L'Aventure de Noël (Christmas Crash) :

Obsédé par son entreprise, et les nombreux jeux de pouvoir qui en animent les coulisses, Joseph Johnson (Michael Madsen) néglige sa femme Christine (Alexandra Paul) et ses deux filles (Elyse Levesque et Melanie Papalia) depuis des années, au point d'amener sa famille au bord du divorce et du désastre. Pour Noël, les Johnson partent alors dans un chalet, dans les étendues nordiques du pays, mais lorsque Joseph et Christine prennent le petit avion familial pour un court vol touristique dans les environs, une panne technique provoque un crash, et oblige le couple blessé à survivre seul au milieu de nulle part, en attendant d'éventuels secours...

Un navet canadien écrit et produit par les Nasser pour la chaîne Lifetime, et dans lequel Noël n'est qu'un vague prétexte calendaire sans aucune présence à l'écran.

L'interprétation est honorable, mais à part cela, rien n'est crédible dans cette histoire de complot corporate et de sabotage, de forêts canadiennes tellement peu hostiles et sauvages qu'on s'attend à y voir une troupe de scouts en train de faire une randonnée, d'Alexandra Paul qui se transforme en Rambo au féminin face à des loups de cinéma que l'on sent forcés de se montrer agressifs par un dresseur situé hors champ, de sauvetage filmé et mis en musique comme un épisode de Supercopter, à 25 minutes de la fin du film...etc, etc, etc.

Pas bon du tout.

1.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 98 - Coup de Foudre au Manoir Hanté : les Douze Coups de Noël (2015)

Publié le 2 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Romance, Christmas, Noël, Lifetime, Comédie, Fantastique

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

Coup de Foudre au Manoir Hanté : les Douze Coups de Noël (The Spirit of Christmas / Hollygrove) :

Kate (Jen Lilley), une jeune avocate malheureuse en amour, part dans le Vermont pour faciliter la vente d'une vieille auberge splendide, réputée pour être hantée. Seule dans ce bâtiment, elle rencontre alors le séduisant Daniel Forsythe (Thomas Beaudoin), mystérieusement décédé 95 ans plus tôt et qui, chaque année, prend forme humaine durant les douze jours précédant Noël. Bien décidée à l'aider, et pas insensible à son charme, Kate commence alors à mener l'enquête...

Ultime téléfilm Lifetime de la saison 2015, diffusé sur nos écrans français avant même que la diffusion US n'ait eu lieu, ce Spirit of Christmas est probablement le moins mauvais de la cuvée Lifetime 2015. Au point qu'il aurait presque pu avoir sa place dans la gamme Hallmark Movies & Mysteries de la concurrence...

Cela dit, le métrage n'est pas pour autant une vraie réussite, malgré une héroïne sympathique et expressive : en effet, le fantôme en question n'est pas un protagoniste particulièrement attachant ou charismatique, avec son interprétation trop intériorisée et torturée, et il faut bien avouer que tout le mystère autour de sa mort (dévoilé par touches via des flashbacks assez quelconques) est particulièrement cousu de fil blanc et insipide.

Résultat : on suit le tout sans grande passion ou intérêt, la romance paranormale étant trop classique pour vraiment suffire à soutenir le reste du métrage. Et on peine à ne pas être agacé par (à nouveau) la confusion entretenue entre les douze jours précédant Noël, et les véritables Douze jours de Noël, ou encore par cette fin télégraphiée (et improbable) au possible.

Cela dit, il faut bien avouer que tout l'environnement du Vermont enneigé fait plaisir à voir (les acteurs transis de froid en extérieur rendent le tout crédible), et que finalement, même si elle n'est pas particulièrement captivante, au moins cette enquête a le mérite de changer un peu d'ambiance et de ton par rapport à toutes les autres productions de cette saison.

3/6

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Christmas Yulefest 2015 - 96 - Profession Père Noël (2015)

Publié le 1 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Lifetime

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

Profession Père Noël (Becoming Santa) :

Holly (Laura Bell Bundy) est la fille du Père Noël (Michael Gross), mais a toujours caché sa véritable identité à son compagnon Connor (Jesse Hutch), qui travaille pour un fabricant de jouets. Mais lorsque Connor veut la demander en mariage, Holly n'a pas d'autre choix que de l'emmener au Pôle Nord, pour le présenter à ses parents. À son arrivée, elle lui raconte alors la vérité et, malgré la présence insistante de Jack Frost (Tony Cavalero), l'ex d'Holly, elle tente de le préparer (sans qu'il s'en aperçoive) à prendre la succession de son père...

Une production Lifetime assez agaçante, pour de multiples raisons. Tout d'abord, du début à la fin, on a l'impression d'être devant un mauvais clone (ou une suite télévisée) de la franchise Super Noël, entre le rival Jack Frost, les elfes enfants et leur superviseur plus âgé plus grognon et plus sarcastique, la clause de mariage, etc...

Ensuite, le héros passe tout le film à être un compagnon parfait, qui endure tous les mensonges et toutes les épreuves qui se présentent à lui avec le sourire... jusqu'à ce qu'il en ait assez qu'on lui cache des choses et qu'on le critique, et qu'il décide de céder la place à plus qualifié que lui.

Et lorsqu'il revient finalement, après avoir plus ou moins été écarté du récit par un script se concentrant sur autre chose, c'est à lui de faire des excuses !? Mwé.

Enfin, ce téléfilm est un nouvel indicateur du problème récurrent de Lifetime, quasiment incapable de tourner un film de Noël sincère dans lequel le Père Noël serait réel.

Last Chance For Christmas souffrait déjà de cette distanciation de la chaîne vis à vis de son sujet : Lifetime n'assume pas (plus ?) le kitsch inhérent à ses scripts de Noël, et préfère les traiter avec ironie, à la limite de la parodie. Une approche qui pourrait fonctionner si elle était totalement assumée, mais là non plus, ce n'est pas le cas, puisque le téléfilm est trop fauché (la neige artificielle en coton est ridicule, entre autres) pour que ses éléments caricaturaux soient convaincants, et trop forcé et surjoué pour qu'à côté, l'émotion et la romance sonnent vrai (tout ce qui concerne la compagnie de jouets, notamment, est une mauvaise farce, et voir les enfants s'extasier en une fraction de seconde sur un chien en bois assez laid est assez risible).

Résultat, les productions Lifetime ont vraiment "le cul entre deux chaises", pas assez sincères et bien produites pour convaincre, et pas assez déjantées et décalées pour devenir vraiment amusantes.

Dommage, parce que le couple principal est assez sympathique, et a une bonne alchimie.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 91 - Un Petit Cadeau du Père Noël (2015)

Publié le 31 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, Lifetime

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Petit Cadeau du Père Noël (Wish Upon A Christmas) :

Envoyée dans son Sud natal pour y liquider une grande partie d'une entreprise de décorations de Noël traditionnelles, Amelia (Larisa Oleynik) découvre que celle-ci est dirigée par Jesse (Aaron Ashmore), un père veuf qui, au lycée, était son petit-ami. Et alors qu'Amelia commence progressivement à tomber sous le charme de son ex, elle commence aussi à réévaluer sa mission, et à retrouver le sens des fêtes de Noël...

Une rom-com Lifetime qui, à nouveau, ne convainc pas vraiment, principalement parce qu'elle prend un postulat de départ assez classique (avec un couple vedette sympatoche), et qu'elle finit par le parasiter en lui rajoutant des couches et des couches de choses inutiles : l'ambiance du Sud, mollassonne et peu festive ; toutes les scènes d'Alan Thicke, qui les a clairement tournées à l'arrache, une après-midi, et qui n'apportent absolument rien au film ; l'intrigue du Père Noël écrasé dans la forêt, anecdotique et très secondaire, et qui en plus met en avant un enfant assez inégal dans son interprétation...

En résumé, rien de vraiment mémorable, et le tout s'avère assez peu original et captivant... mais en comparaison des autres métrages Lifetime de la saison 2015, ça reste tout de même une semi-réussite, ce qui est toujours ça de gagné.

3/6

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Christmas Yulefest 2015 - 87 - Le Renne des Neiges (2015)

Publié le 29 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Fantastique, Lifetime, Christmas, Noël, Comédie, Romance

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Renne des Neiges (Last Chance For Christmas) :

Lorsque Prancer, l'un des rennes du Père Noël, se blesse à quelques jours du 25 Décembre, John (Gabriel Hogan), le responsable de l'étable, part pour l'Alaska, où vit Annie (Hilarie Burton) et sa fille, qui ont un élevage de rennes en difficultés financières. Confronté à la méfiance d'Annie, John va devoir gagner la confiance de la mère et de sa fille, et les convaincre de lui prêter le renne Frankie pour Noël...

Encore un téléfilm Lifetime, et encore un semi-ratage, moins prononcé que les précédents téléfilms Lifetime de la cuvée 2015, mais tout de même.

En fait, ici, outre Hilarie Burton (décidément très générique, ici comme dans La Liste du Père Noël ou Autant en Emporte Noël), le vrai problème est que l'on a l'impression d'être devant l'un de ces téléfilms de Noël Disney des années 80... si le téléfilm en question était fait de manière bâclée, avec une étrange distanciation du script face à tout ce qui à trait à Noël.

Un peu comme si la production voulait faire passer comme message "oui, on sait que les téléfilms de Noël, c'est kitsch, et que le Père Noël, ses elfes, le Pôle Nord, tout ça, c'est pour les enfants, mais comme on est une chaîne à destination d'un public plus âgé, on va traiter tout ça de manière quasi-parodique et ironique".

Résultat : on ne croit jamais vraiment au Pôle Nord avec ses trois elfes, son pilote barbu, et ses décors limités ; on ne prend jamais au sérieux ce Père Noël paniqué et névrosé, et cette Mère Noël adjudant-chef autoritaire et austère ; et on ne s'investit jamais dans ces enjeux improbables de renne à remplacer (un postulat de départ qui, il faut bien le dire, est assez capillotracté, et ne tient pas vraiment la route dès lors que l'on y réfléchit un minimum).

Idem pour le méchant de l'histoire, qui change d'avis et de personnalité toutes les trente secondes, surtout vers la fin : tout ça est trop forcé pour sonner juste, et donc le film ne fonctionne jamais vraiment sur ce plan...

Cela dit, il ne fonctionne pas non plus vraiment sur le plan de la romance, puisque la relation de John et d'Annie est catapultée en quelques scènes, passant rapidement de l'hostilité au premier baiser en grillant bon nombre d'étapes.

Bref, hormis Gabriel Hogan, amusant dans son personnage coincé et mal à l'aise en société, et la fillette (Lola Flanery, la fille de Sean Patrick Flanery), plutôt sympathique malgré quelques moments surjoués, la mayonnaise ne prend globalement pas ; et dans ces rares moments qui fonctionnent, c'est à une pseudo-mayonnaise très allégée que l'on a affaire, sans véritable goût ni intérêt.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 82 - Un Merveilleux Cadeau pour Noël (2015)

Publié le 28 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Lifetime, Comédie, Drame, Romance

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Merveilleux Cadeau pour Noël (The Christmas Gift) :

Inspirée par le cadeau anonyme reçu à Noël lorsqu'elle avait 10 ans, Megan (Michelle Trachtenberg) est devenu une journaliste à la recherche d'un sujet. Suivant la suggestion de son patron (Rick Fox), elle tente alors de retrouver celui qui lui avait envoyé ce cadeau : Wesley (Sterling Sulieman), héritier d'un développeur immobilier ayant renoncé à une carrière toute tracée pour s'occuper d'un foyer pour jeunes orphelins. Convaincue de tenir là un sujet passionnant, et pas insensible au charme de Wesley, Megan se rapproche de ce dernier, malgré les bâtons qu'Alex (Daniel Booko), son ex jaloux, tente de lui mettre dans les roues.

Encore un téléfilm Lifetime produit par Hybrid/Fred Olen Ray, et encore un semi-échec, ici plus pour la monotonie et le manque d'énergie caractérisée du récit que pour ses clichés éventuels.

En effet, le récit (supposément inspiré d'une histoire vraie) a bon fond, l'interprétation est correcte, et le tout tient plutôt bien la route... mais qu'est-ce que c'est mou.

Sans compter le méchant caricatural, encore un montage flashback sur fond de musique pop, et une Michelle Trachtenberg qui, si elle est sympathique et joue bien, n'est absolument pas à son avantage, que ce soit au niveau de sa garde-robe, de son maquillage, de sa coiffure, ou de la manière dont elle est filmée.

Un minuscule 2.5/6, principalement parce que le couple principal est mixte, ce qui est suffisamment rare à la tv américaine pour être salué.

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Christmas Yulefest 2015 - 79 - Embarquement immédiat pour Noël (2015)

Publié le 27 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Lifetime

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Embarquement immédiat pour Noël (The Flight Before Christmas) :

Ravie d'être sur le point d'emménager avec son petit-ami Brian (Gib Gerard), Stephanie (Mayim Bialik) se retrouve soudain célibataire (et sans domicile) à l'approche de Noël, lorsque Brian rompt soudainement avec elle. Contrainte de prendre l'avion pour rentrer chez ses parents, elle y fait la connaissance de Michael (Ryan McPartlin), son voisin de cabine, qui est sur le point de faire sa demande en mariage à sa compagne. Mais lorsque le vol est détourné par les intempéries, et que les passagers sont tous pris au piège dans une petite ville accueillante du Montana, Stephanie et Brian sont obligés de partager une chambre d'hôtel, et ce malgré leurs rapports assez tendus...

Troisième métrage Lifetime vu par mes soins cette année... et troisième flop. Et comme le film précédent, qui était à peu de choses près la version Lifetime d'un téléfilm Hallmark, ici, ce Flight Before Christmas s'avère la version Lifetime de A Christmas Detour, de Hallmark. À croire que quelqu'un de chez Lifetime s'est procuré la liste de films en tournage chez Hallmark, et a décidé de lui faire de la compétition...

Mais peu importe, car ce téléfilm est tout aussi peu intéressant ou attachant que A Christmas Detour.

Mayim Bialik en fait en effet trois tonnes en passagère névrosée insupportable, et face à elle, McPartlin ne convainc pas en businessman. Ce n'est pas vraiment de sa faute, c'est tout le téléfilm qui sonne faux et paraît forcé, entre le Santa magique qui se balade incognito, l'apparence vestimentaire de McPartlin, la romance improbable et peu plausible (qui éjecte la compagne de McPartlin sans la moindre hésitation), la distribution globalement à côté de la plaque (c'est sympa d'avoir les deux parents de La Vie De Famille dans des petits rôles, mais il ne servent à rien d'autre qu'à donner de bons conseils avisés aux protagonistes, et tous les autres personnages sont insipides et mal castés), etc.

On se retrouve donc avec un film qui repose sur une romance à laquelle on ne croit jamais vraiment, tant ses deux protagonistes semblent dans des films et des univers différents, l'un dans une romance classique, et l'autre dans une sitcom sarcastique et moqueuse.

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 68 - Un Cadeau Sur Mesure pour Noël (2015)

Publié le 23 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, Lifetime

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Cadeau Sur Mesure pour Noël (A Gift-Wrapped Christmas) :

Personal shopper énergique et enthousiaste, Gwen (Meredith Hagner) a tendance à en faire toujours trop pour ses clients, quitte à largement dépasser le budget qu'ils lui allouent, et à franchir certaines limites professionnelles. Son nouveau client, Charlie (Travis Milne) est un cadre surbooké, père célibataire qui néglige son fils Owen à l'approche des fêtes de fin d'année. Toujours prête à se mêler de la vie des autres, Gwen décide alors de forcer Charlie à retrouver l'esprit de Noël, quoi qu'il lui en coûte, et ce faisant, elle se rapproche notablement de son client...

Pour faire simple, ce Gift-Wrapped Christmas, c'est 12 Gifts of Christmas par la chaîne Lifetime, avec un gamin robotique en plus, et une actrice principale sympathique et charismatique en moins.

C'est plat, c'est insipide, c'est laborieux et forcé, c'est esthétiquement assez "particulier" (tous les personnages ont un look relativement marqué, et pas forcément très convaincant), l'héroïne est envahissante et fouineuse (en plus de fortement évoquer Emily Osment de par son jeu, son attitude et son hyper-enthousiasme... sans avoir son charme ou son naturel), et de manière générale, la distribution toute entière semble à côté de la plaque et transparente au possible.

Bref, c'est un bon gros flop pour la chaîne Lifetime, qui semble bien mal engagée cette année, entre Turkey Hollow et ce navet. Bon, cela dit, l'avantage, c'est qu'en comparaison, j'ai presque envie de rajouter un demi-point au 3/6 de 12 Gifts of Christmas, uniquement parce que ce Gift-Wrapped Christmas était vraiment calamiteux.

1/6

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