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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #horreur catégorie

Halloween Oktorrorfest 2014 - 15 - Torment (2013), Black Rock (2012) & The Mist (2007)

Publié le 4 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Torment :

En vacances à la campagne dans une maison confortable, Sarah (Katharine Isabelle), son nouveau mari Cory (Robin Dunne), et Liam, le fils de ce dernier, découvrent bien vite qu'une famille de psychopathes habitent avec eux, et veulent ajouter un nouveau membre à leur clan difforme...

Slasher assez basique et prévisible (on devine dès le début que Sarah va finir le film seule, à protéger Liam, et qu'à la fin, ils seront plus unis qu'une mère et son fils biologique, blablabla), Torment bénéficie néanmoins d'une durée suffisamment brève (80 minutes tout compris) qui devrait lui confèrer, en théorie, un rythme assez soutenu et nerveux.

Malheureusement, et malgré la présence toujours sympathique de Katharine Isabelle, dans un rôle ici plus doux (ou, du moins, moins frontal et abrasif) que d'habitude, le tout reste totalement dérivatif et transparent, enchaînant les scènes clichées les unes après les autres, et échouant à faire fructifier les quelques bonnes idées (la scène de torture psychologique est soudainement captivante... mais elle ne débouche sur rien, et les motivations de la famille de tueurs ne sont jamais développées, à l'image de leur caractérisation, limitée à "ombres tueuses avec un masque").

Résultat : on reste franchement passif, à la limite du désintérêt, devant ce métrage trop banal pour convaincre. Dommage, d'autant que ce n'est pas trop mal filmé.

2/6

Black Rock :

Trois amies d'enfance (Lake Bell, Kate Bosworth et Katie Aselton, par ailleurs réalisatrice, co-scénariste et premier rôle du film) se retrouvent pour passer quelques jours sur une petite île, Black Rock. Là, elles croisent le chemin de trois chasseurs, ex-soldats, avec qui elles se saoulent et flirtent. Mais lorsque la soirée tourne mal, elles deviennent les proies de leurs compagnons.

Un survival problématique, en cela qu'il ne commençait pas trop mal, avec trois actrices à l'aise, et une relation assez naturelle entre elles.

Mais dès qu'elles arrivent sur l'île, le script perd pied : les filles deviennent insupportables et profondément stupides, les clichés se multiplient, les sous-entendus caricaturaux du scénario sont très discutables (les hommes soldats sont forcément brutaux, violents, meurtriers et des violeurs en puissance, et les femmes des victimes innocentes qui ne peuvent survivre que si elles s'unissent et rejettent les problèmes de mecs qui les divisent) et le tout est tellement cliché et basique que cela perd rapidement tout intérêt.

Et non, mettre Lake Bell nue dans l'obscurité, ce n'est pas suffisant pour sauver le tout.

1.5/6

The Mist :

Après un violent orage électrique, une ville du Maine est enveloppée dans un brouillard opaque et inexplicable, au sein duquel vivent des créatures indicibles qui ont décidé de faire de l'humanité leur proie. Retranché dans une superette, un groupe de survivants tente de s'organiser, et de survivre aux monstres, ainsi qu'aux tensions internes qui les entre-déchirent.

Une adaptation de Stephen King à la réputation particulièrement élogieuse et aux inspirations lovecraftiennes, mais qui paradoxalement m'a toujours laissé particulièrement de marbre.

Peut-être est-ce dû à la réalisation ultra-académique, qui frôle même parfois le téléfilm ; peut-être est-ce dû au rythme mollasson, là encore digne d'une mini-série tv estampillée Stephen King ; peut-être encore est-ce dû à cette accumulation de personnages-archétypes assez clichés et superficiels, qui pêtent immédiatement un cable à la moindre contrariété, pour devenir de vrais psychopathes improbablement hostiles et fanatiques ; peut-être est-ce plutôt dû à cette distribution intéressante, mais qui succombe à la maladie du surjeu non-contrôlé ; ou bien à cette caricature de croyante hystérique qui, dès qu'elle ouvre la bouche, donne envie de se flinguer (ou de la flinguer) tant elle est écrite et jouée sans la moindre subtilité.

Plus simplement, je pense que c'est dû à un mélange de tout ça, et à des effets spéciaux parfois assez quelconques (la scène du tentacule), qui fait que je n'ai jamais accroché au film, lequel m'a de plus toujours beaucoup trop rappelé La Tempête du Siècle.

125 minutes, c'est affreusement long, les personnages sont assez agaçants, et le tout aurait pu être plus efficace que le produit fini.

Cela dit, j'ai eu exactement la même réaction face au Walking Dead de Darabont, alors que d'autres criaient, de la même manière, au génie, donc... m'enfin la fin dépressive était sympathique.

Un tout petit 3/6

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 14 - Paranormal Activity : The Marked Ones (2014), Proxy (2013) & Home Sweet Home (2013)

Publié le 3 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Thriller

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Paranormal Activity - The Marked Ones :

Âgé de dix-huit ans à peine, Jesse (Andrew Jacobs) est un jeune latino qui vit avec sa famille au-dessus de l'appartement d'une vieille femme étrange, à la réputation de sorcière. Mais quand celle-ci se fait tuer par l'une de leurs connaissances de lycée, Jesse et son meilleur ami mènent l'enquête, sans cesser de filmer le tout avec leur caméra.

Énième volet de la saga Paranormal Activity, avec cette fois-ci un spin-off latino, conçu pour étendre la franchise PA à une nouvelle couche démographique. Seul problème, si les protagonistes ne sont pas forcément désagréables à suivre (je préférais tout de même ceux des autres volets), le tout s'avère d'un ennui confondant, et sans la moindre originalité : il n'y a pas le moindre moment de suspense qui fonctionne, tout est téléphoné, plat, et assez inintéressant.

D'autant qu'à mi-chemin, le métrage prend de faux-airs de Chronicle, avec un Jesse qui développe des pouvoirs et des dons étranges (pour rejoindre, forcément, une armée au service du Mal, quelle originalité ^^)... reste alors une tentative de toutélier une fois de plus tous les épisodes de la saga entre eux, en ramenant quelques visages familiers issus des autres volets (ce qui fait toujours plaisir), et en rajoutant encore une couche à la mythologie déjà bien confuse (et improvisée) de la saga.

Autant dire que le résultat est affreusement mitigé, et qu'hormis les dix dernières minutes (un peu comme d'habitude, mais avec ici le bonus d'avoir brièvement des cholos en train de flinguer des sorcières au fusil à pompe :p ), il n'y a pas grand chose (voire même rien du tout) à se mettre sous la dent. Et le prétexte du found footage n'a jamais été plus mince et forcé.

1.25/6

Proxy :

Enceinte, Esther (Alexia Rasmussen) est attaquée dans la rue par un inconnu, qui s'acharne sur son ventre et lui fait perdre son bébé. Rejoignant alors un groupe de soutien, Esther y fait la connaissance d'un couple ayant récemment perdu son enfant... mais les apparences peuvent être trompeuses, d'un côté comme de l'autre...

#ATTENTION, SPOILERS#

Un bon gros WTF pour ce métrage dont on ne peut nier l'originalité et les ambitions, mais qui laisse particulièrement perplexe.

En lieu et place d'un film d'horreur, on a en effet droit, pendant plus d'une demi-heure, à un étude de personnages, assez psychologique, sur une Esther fragile, tant émotionnellement que physiquement.

Et puis soudain, retournement de situation, et on découvre qu'Esther est une psychopathe recherchant l'attention d'autrui, qu'elle couche avec une caricature de lesbienne (criminelle, tatouée, musclée, butch, etc) toute aussi cinglée (c'est elle qui a attaqué sa copine dans la rue, à sa demande), et qu'elle est obsédée par le couple qu'elle a rencontré, dont la femme est elle aussi dérangée, souffrant du syndrome de Munchausen par proxy (d'où le titre).

Une fois tout ça digéré, le film continue dans le n'importe quoi : on a droit à une scène de meurtre pseudo-Hitchcockienne dans une salle de bain, avec des litres de sang, et des ralentis bien risibles ; Esther se fait tuer à mi-film ; le réalisateur met en image (sans raison) les rêveries du mari (rêveries/hallucinations qui viennent parasiter une narration déjà peu convaincante) ; et le film se finit sur un duel entre la lesbienne psychopathe et la mère de famille, qui entre temps a tué son époux...

Alors que garde-t'on en mémoire à la fin de ce métrage bien trop long pour son propre bien ? Et bien... que "les femmes sont toutes cinglées".

Tous les personnages féminins du film sont plus ou moins dérangés, au point que l'on en vienne presque à plaindre le père de famille qui, malgré sa colère, semble le seul personnage sain d'esprit dans ce bordel général.

Une conclusion assez étrange, pour un film aux prétentions artistiques, finalement assez bancal, et écrit par deux hommes (coïncidence ?)...

2.25/6

Home Sweet Home :

De retour d'une soirée en couple, Sara (Meghan Heffern) et Frank (Adam MacDonald) se préparent à passer une nuit tranquille chez eux, lorsqu'ils réalisent qu'ils ne sont pas seuls, et qu'un psychopathe s'est introduit dans leur demeure.

Un home invasion movie dans lequel la demeure est envahie dès le début du film, alors que le psychopathe pénètre dans la maison vide, et prépare son piège infernal pendant vingt bonnes minutes, en attendant le retour du couple principal.

L'idée est bonne et intéressante, en théorie, mais elle repose intégralement sur la montée hypothétique de la tension. Problème : la tension ne monte pas.

On a donc vingt minutes de meublage, puis dix minutes de fausse tension à base de jump scares une fois que le couple rentre... et ensuite, ça tombe à plat. Ce n'est pas la faute de Meghan Heffern, qui se donne à fond et est très convaincante, mais plutôt du script, qui peine à rythmer son récit, et à retranscrire la géographie des lieux.

Résultat, la maison paraît immense, et semble offrir des dizaines de cachettes sûres, ce qui enlève beaucoup de la claustrophobie inhérente à la situation.

Quant au rebondissement final, il est tellement téléphoné qu'on ne peut que lever les yeux au ciel en soupirant... déjà que le comportement de l'héroïne était par moments assez improbable.

2.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 13 - The Possession of Michael King (2014), Jamie Marks is Dead (2014) & Chain Letter (2009)

Publié le 1 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Drame, Jeunesse, Thriller

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Possession of Michael King :

Réalisateur de documentaires, Michael King (Shane Johnson) est un athée, sceptique pur et dur ; à la mort de sa femme, il devient père célibataire, et entreprend de prouver au monde entier que le surnaturel n'existe pas. Il passe alors de sataniste en nécromancien, de sorcier en démonologue, s'offrant en cobaye à tous leurs rituels... jusqu'à ce qu'un démon s'empare enfin de lui, sous l'oeil de ses caméras.

Un premier long-métrage intéressant dans la forme et dans le fond, bien que peu maîtrisé sur la durée : il y a ici en effet une moitié de bon film, amha, desservie au final par la forme found-footage totalement superflue.

On pense forcément à Le Dernier Exorcisme et à d'autres métrages similaires, pour le pitch de base. L'acteur principal est d'ailleurs très solide et crédible dans sa transformation physique tout au cours du film.

Mais malheureusement, il arrive un moment où le prétexte du found-footage, déjà peu vaillant et crédible dans l'absolu (les plans GoPro se mèlent sans explication à des plans de surveillance, et à des plans à la composition et au rendu clairement cinématographiques), devient un handicap plus qu'autre chose : le démon se filme, allume l'infra rouge, etc, et le héros continue de se filmer dans les pires situations. Improbable.

Qui plus est, le mixage sonore est lui aussi mitigé : autant le rendu des "voix" fonctionne, autant les nombreux jump scares audio bousillent les oreilles, et deviennent particulièrement insupportables et lassants.

Bref, un premier film au résultat assez mitigé, qui se délite progressivement, et qui finit dans le nawak... mais un résultat néanmoins prometteur, et un talent à suivre.

Un très petit 3/6, parce que je n'ai jamais vraiment décroché, ce qui devient rare.

Jamie Marks Is Dead :

Dans une petite ville austère, le cadavre de Jamie Marks (Noah Silver) est découvert, dénudé, dans la rivière. Adam (Cameron Monaghan), l'un des sportifs du lycée, se prend alors d'intérêt pour Jamie, autrefois régulièrement victime de harcèlement au sein de l'établissement : bien vite, alors même qu'Adam se rapproche de Gracie (Morgan Saylor), la jeune fille qui a découvert le corps, il commence à interagir avec le fantôme de Jamie, un fantôme particulièment attaché à l'athlète.

Le réalisateur de Les Ruines change radicalement de style, pour une adaptation d'un roman pour ados, qui se pare ici d'atours glaciaux, étranges et oniriques.

Car s'il y a bien une chose qu'on ne pourra pas reprocher à ce film, c'est la qualité de son atmosphère : ici, le monde est froid, irréel, l'ambiance est pesante, et chargée d'une tension étrange, la photographie est sombre et glauque... bref, c'est une réussite.

Mais je vais reprendre la formule d'un critique américain, qui résume bien mon avis sur ce métrage : "The mood piece works ; the storytelling falls flat". Oui, ça fonctionne en tant que film d'ambiance, mais la narration, elle, tombe à plat.

C'est un peu le problème principal du métrage, en fait, qui s'efforce tellement d'instaurer une ambiance qu'il néglige sa structure et son script : le film déroule ainsi paisiblement son récit, sans jamais développer et étoffer ses caractérisations étranges, ni jamais donner du poids aux relations des personnages, qui entrent et qui sortent ainsi du récit sans raison (le frère, la mère et sa nouvelle amie).

Il y avait pourtant de quoi faire, avec ce triangle amoureux bizarre entre la fille sexuellement agressive, le sportif étrangement distant, et le fantôme à la représentation très gay, enfermé in the closet, fasciné par Adam, et qui l'incite à lui murmurer des mots "dans sa bouche"... Mais tout le potentiel ambigu de cette relation à l'homo-érotisme évident passe un peu à la trappe, quand le récit croit bon d'introduire un esprit féminin agressif, afin de permettre à Jamie de défendre Adam...

Au final, on ressort assez mitigé de ce Jamie Marks is Dead. Les intentions sont louables, l'atmosphère est très réussie, mais structurellement, tout ça manque de cohésion et de liant ; ça se complait dans des dialogues étranges, dans des personnages excentriques, dans des relations bizarres... mais ça ne se cristallise jamais totalement. Et donc ça reste assez frustrant.

3/6

Chain Letter :

Lorsque Jessie Campbell (Nikki Reed) et ses amis lycéens commencent à recevoir des emails en chaîne menaçants, ils ne prennent pas la menace au sérieux. Pourtant, il apparaît bien vite que ces emails sont le fait d'un psychopathe, qui traque et tue tous les amis de Jessie refusant de servir de maillons à ces chaînes étranges...

Un splendide navet qui fleure bon l'amateurisme fauché, avec son montage assez agaçant, ses problèmes de format, sa réalisation inepte (zooms, jumpcuts, caméra tournoyante, etc), et son déroulement on ne peut plus cliché.

Non seulement on doit se farcir tout un laïus d'étudiant en ciné et en sociologie sur les nouvelles technologies, etc, mais en plus il se "justifie", dans le récit, par l'existence d'une secte anti-technologie qui tue les ados pour faire passer leur message... euh... okay.

En fait, le scénario est tellement bancal, tant dans sa structure que dans son intérêt, que l'on ne peut que soupirer devant le tout : bien sûr que Brad Dourif est un méchant ! Bien sûr que le profiler ridicule qui débarque à 20 minutes de la fin, cabotine au possible, et a droit à des gros plans inutiles, est suspect ! Bien sûr que la mimi Cherilyn Wilson a droit à une scène de baignoire topless ! Bien sûr que Nikki Reed a le charisme d'un poulpe mort dans le rôle de ce personnage principal transparent au possible !

Allez, pour conclure, mentionnons toutes les scènes de Keith David en inspecteur perspicace, qui donnent l'impression d'un vieux DTV fauché des années 80 tant elles sont amateures et cheaps, et n'oublions pas le "moment flashback" exceptionnel dans lequel Keith David résoud l'affaire en se souvenant de scènes auxquelles son personnage n'a pas assisté, et de détails qu'il n'a pas pu remarquer.. *soupir*

0.5/6 (pour Cherilyn)

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 12 - Carrie, la Vengeance (Carrie - 2013) & Crawl or Die (2014)

Publié le 30 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Jeunesse, Science-Fiction, Religion

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Carrie (2013) :

Lycéenne complexée et craintive, Carrie (Chloë Grace Moretz) découvre à sa puberté qu'elle développe des pouvoirs psychokinétiques inexpliqués. Mais tandis que Carrie se prépare, contre toute attente, à assister au bal de promotion du lycée, sa mère (Julianne Moore), une fanatique religieuse dérangée, l'accuse d'être en ligue avec Satan. Sans oublier les autres étudiantes, décidées à punir la jeune fille pour son étrangeté...

Un remake du film de 1976 qui répond exactement à la définition du remake totalement inutile. Pire : ça ressemble à une photocopie délavée du De Palma, calibrée, formatée, et sans la moindre prise de risque.

Les différences entre les deux films, pourtant, ne sont pas malvenues : le développement du personnage de Julianne Moore est intéressant, en théorie, faisant évoluer cette folle hystérique vers quelque chose de plus pathétique, à savoir la victime d'un trauma, qui explique les réactions du personnage. Judy Greer est attachante en prof de sport compréhensive. Et le carnage final est sympathique à regarder, sans plus, bien que souffrant d'un abus de CGI.

Mais il y a un problème très clair avec le personnage de Carrie, un problème qui vient directement du casting de Chloë Grace Moretz : alors que Carrie, dans le film original et dans le roman, était une fille étrange, ici, dès le début, elle paraît simplement un peu timide. CGM semble trop jolie, trop forte, trop confiante dans toutes ses actions pour rendre sa transformation marquante et crédible.

Résultat, elle est souvent contrainte de surjouer la timidité ou l'autisme, quand elle ne prend tout simplement pas des faux airs de Magneto enragé, assez ridicules, dès qu'elle doit utiliser ses pouvoirs. Durant l'apocalypse finale, notamment, j'ai totalement décroché devant ses mimiques improbables et ses poses ultra-dramatiques à la limite du cabotinage...

Bref, le remake se contentant d'aligner les scènes de l'original sans tension aucune (la scène mythique du sceau de sang est ainsi totalement plombée par une absence de suspense, et par un instant replay WTF sous plusieurs angles), et avec un supporting cast transparent, on ne peut pas dire que cee film fasse de l'ombre à son modèle, ou au roman de King. Ce n'est pas vraiment mauvais, en fait, mais totalement, et absolument, inutile.

2.5/6

Crawl or Die :

Dans un futur proche, alors qu'un virus a rendu toutes les femmes infertiles, une survivante s'avère capable de tomber enceinte. Un commando d'élite est alors dépéché pour la protéger et, ensemble, ils doivent sortir d'un labyrinthe de tunnels souterrains toujours plus dangereux dans lesquel une créature sanguinaire les poursuit...

Un film au budget microscopique (quelques milliers de dollars à peine) et bourré de défauts (interprétation, montage, rythme, etc) mais tout de même honorable compte tenu des conditions de production. Il n'y a pas grand chose de plus à en dire, en vérité.

1.5/6

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 11 - Haunt (2013) & Under The Skin (2013)

Publié le 29 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Science-Fiction, Drame

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Haunt :

Malgré la réputation sinistre de leur nouvelle demeure, la famille Asher emménage dans l'ancienne maison des Morello, où sévit une force étrange et maléfique ; bien vite, des phénomènes mystérieux se produisent, et Evan (Harrison Gilbertson), le fils adolescent de la famille Asher, décide de mener l'enquête en compagnie de sa charmante voisine, Sam (Liana Liberato)...

Un film de maison hantée ultra-basique et convenu, dont on devine tous les rebondissements longtemps à l'avance, et qui donne l'impression au spectateur d'avoir déjà vu ce récit des dizaines de fois. Qui plus est, le métrage souffre un peu de nombreuses idées laissées sans explications (la petite soeur, la boîte), de dialogues assez moyens, et d'une montée en puissance faiblarde, qui donne l'impression que le récit ne démarre que dans son dernier tiers.

Bref, ce n'est pas très maîtrisé niveau écriture, ce qui peut se comprendre vue l'inexpérience relative du scénariste et du réalisateur.

Néanmoins, la facture technique assez solide du métrage, ainsi que la relation naissante entre les deux adolescents empêchent le tout de sombrer totalement, en donnant notamment au film un semblant d'intérêt, et une tonalité proche du film fantastique pour ados. M'enfin ça reste peu.

2/6

Under The Skin :

En Écosse, une séduisante inconnue (Scarlett Johansson) charme les hommes qui croisent son chemin, pour les emmener dans son antre, et les faire disparaître à jamais. Mais une rencontre inattendue va troubler cette prédatrice extraterrestre, et lui faire reconsidérer sa place dans l'univers...

Une expérience sensorielle et un exercice filmique assez fascinants et déstabilisants, qui suit donc l'éveil aux sens humains d'une extra-terrestre venue parmi nous récolter des humains.

Un métrage par moments à la limite de l'expérimental et de l'hermétisme, mais qui paradoxalement reste assez clair : certes, on ne connaîtra pas la raison exacte de la présence des aliens sur Terre, ni pourquoi ils récoltent des hommes (pour utiliser leur peau et se fondre parmi nous ?), mais le métrage est suffisamment explicite pour comprendre les tenants et aboutissants de chaque scène sans dialogues, par le seul pouvoir de l'image.

Une image d'ailleurs particulièrement travaillée, ce qui permet au film de mêler onirisme visuel avec un réalisme absolu, qui décrit de manière crue l'Écosse la plus populaire, aux accents parmi les plus incompréhensibles.

Scarlett se donne ainsi totalement à ce rôle, qui lui permet d'interpréter un personnage à l'opposé de Lucy : d'alien froide qui fait semblant d'être humaine, elle se "réchauffe" progressivement, et prend petit à petit conscience de son humanité. Ce qui ne donne pas forcément lieu à des performances inoubliables, mais plutôt à un jeu nettement plus subtil et nuancé (d'aucuns diront impassible et inexpressif, mais bon)...

Mentionnons aussi le score musical, assez hypnotique et lancinant, et son motif de la "chasse", qui est ainsi détourné lorsque la situation de l'héroïne est renversée, et qu'elle passe de prédatrice à proie...

Bref, une ambiance unique, des choix radicaux et, à mon sens, une réussite globale.

4.5/6

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 10 - Cabin Fever 3 : Patient Zero (2014) & Quicksilver Highway (1997)

Publié le 27 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Anthologie

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Cabin Fever 3 - Patient Zero :

Occupant une île perdue, des savants font des tests sur Porter (Sean Astin), l'unique humain à être immunisé contre le virus mangeur de chair de la saga ; mais une bande de jeunes fêtards débarque bientôt sur l'îlot, et ils sont rapidement contaminés à leur tour...

Je ne garde qu'un souvenir très vague du premier Cabin Fever, et j'ai totalement oublié le second volet, donc... autant dire que je n'ai pas abordé ce troisième opus avec beaucoup d'espoir. Et grand bien m'en a pris, puisque ce CF 3 est particulièrement mauvais.

Au début, je me suis dit "tiens, des plans au ralenti, pas trop mal filmés, avec Sean Astin, c'est intriguant"... mais très rapidement, on se retrouve avec une bande de protagonistes cons et insupportables, pas très bien interprétés, et mis en images de manière assez plate et balourde, avec de gros effets patauds (et une lumière rouge particulièrement agaçante).

Le scénario finit même par virer au zombie movie, et hormis quelques maquillages réussis (notamment durant le catfight sur la plage), le tout finit par être lassant, et par tuer le moindre intérêt. Quant au rebondissement final, avec flashbacks à la clef... mwé, mieux vaut oublier très vite, tant il n'apporte rien. Comme l'intégralité de cet épisode, en fait, qui n'est qu'une exploitation facile et peu inspirée de la marque "Cabin Fever", pour en faire quelque chose qui n'est que relié de très très loin au film original.

1/6

Quicksilver Highway :

Aaron Quicksilver (Christopher Lloyd) est un voyageur excentrique qui aime raconter des histoires macabres aux gens qu'il croise : il commence ainsi par raconter l'histoire du Dentier Claqueur à une jeune mariée qui fait de l'autostop, puis il narre l'histoire du Corps Politique à un pickpocket...

Un téléfilm de Mick Garris (forcément) qui adapte les nouvelles Le Dentier Claqueur de Stephen King et Le Corps Politique de Clive Barker, pour un résultat (forcément - bis) plat et insipide, comme d'habitude.

Ça lorgne très fortement sur le style Contes de la Crypte, avec un Christopher Lloyd qui cabotine affreusement dans le rôle d'un simili-Crypt Keeper, mais le ton général du métrage est encore moins effrayant et tendu que la Crypte. Pire, le tout reste affreusement téléphoné et prévisible, ce que la Crypte n'était que rarement.

On a ainsi un premier segment hautement téléphoné au personnage principal assez antipathique, dont le sort nous est indifférent, malgré la présence de Silas Weir Mitchell en autostoppeur sanguinaire (1.25/6) ; quand au second segment, il pousse la nouvelle de Barker dans ses retranchements, lance Matt Frewer dans un numéro digne d'Evil Dead 2, et fait sombrer le tout dans une pantalonnade distrayante, mais improbable (3.25/6)

Bref, on ne retient rien de cette adaptation... comme c'est le cas pour la majorité des adaptations de Stephen King par Garris, malheureusement.

2.25/6

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 09 - Vampire University (Vamp U - 2013) & Le Silence des Ombres (Six Souls/Shelter - 2010)

Publié le 26 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Jeunesse, Thriller

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Vamp U/Vampire University :

Wayne Gretzky (Adam Johnson) est un vampire qui a perdu goût à la vie après avoir tué, sans le vouloir, sa chère et tendre, il y a plus de 300 ans. Depuis, déprimé, impuissant, incapable et inoffensif, il se nourrit de sang animal, est incapable de sortir ses crocs, se rend régulièrement chez un collègue psychiatre, et enseigne l'Histoire dans une université. Jusqu'à ce que la réincarnation apparente de sa bien-aimée (Julie Gonzalo) s'inscrive dans sa fac, et réveille par là-même ses pulsions incontrôlables...

Une campus comedy assez quelconque, malgré son évident décalage, et sa distribution improbable (Gonzalo est sympathique, Alexis Knapp idem, Gary Cole en fait trois tonnes, et le lead est assez intéressant). Malheureusement, le tout s'éparpille notablement, partant dans plein de directions à la fois et manquant de rythme, et n'est pas forcément aidé par le double emploi de Gonzalo dans le rôle de la mère et de la fille qui, une fois la vampirification de cette dernière effectuée, se ressemblent trop pour que le spectateur fasse immédiatement la distinction à l'image.

1.75/6

Le Silence des Ombres (Six Souls, aka Shelter) :

Veuve et sceptique convaincue, le Dr. Cara Harding (Julianne Moore) est une psychiatre engoncée dans ses certitudes. Jusqu'au jour où son père lui présente Adam (Jonathan Rhys Meyers), un patient souffrant de personnalités multiples ayant toutes en commun d'avoir été victimes de meurtre IRL. Cara décide alors de mener l'enquête, alors même qu'une étrange épidémie se propage autour d'elle...

Un thriller mollasson écrit par le scénariste d'Identité, et qui en reprend certaines ficelles, à la sauce sorcellerie de bazar.

Alors oui, le rendu à l'image est assez convaincant (bien que le film soit assez basique dans sa réalisation), et le métrage est bien interprété, mais le script est assez mal construit et rythmé, avec beaucoup de zones d'ombre et de raccourcis faciles, qui plombent rapidement le tout.

Ajoutez à cela des bruitages souvent exagérés, et on se retrouve avec un film vite oubliable, qui se suit d'un oeil distrait, uniquement parce que la distribution est sympathique, et parce que ça ne part pas forcément dans la direction à laquelle on s'attend.

2.25/6

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 08 - The Baby (Devil's Due - 2014)

Publié le 24 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, Found Footage

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Baby/Devil's Due :

Après avoir mystérieusement tout oublié d'une nuit entière de leur lune de miel en République Dominicaine, Zach (Zach Gilford) et Samantha McCall (Allison Miller) doivent faire face à la grossesse inattendue de cette dernière, une grossesse aux conséquences particulièrement sinistres et démoniaques...

Deux des membres du collectif Radio Silence, déjà à l'origine d'un segment de V/H/S, sont à la réalisation de ce found footage sans le moindre intérêt, tant il repompe sans le moindre scrupule Rosemary's Baby & autres films du même genre, ainsi que tous les clichés des films à la Paranormal Activity ou Chronicle, sans apporter la moindre idée originale ou le moindre concept justifiant l'existence de ce métrage (ou l'emploi du format found footage).

On a donc droit à un énième film du genre, plat, terne, mollasson, sans intérêt intrinsèque (hormis le capital sympathie d'Allison Miller, ultra-attachante et naturelle), et qui en plus a recours au gros cliché pataud des "touristes américains WASPs en vacances victimes de maychants étrangers à la peau basanée". Et quand ça se réveille un peu, à la toute fin, il est trop tard pour sauver le tout...

Bref, 1.5/6 (dont un point pour A. Miller, et le reste pour les cinq/dix dernières minutes)

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 07 - All Cheerleaders Die (2013)

Publié le 23 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Jeunesse

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

All Cheerleaders Die :

Dès la mort d'Alexis (Felisha Cooper), une cheerleader, son petit ami Terry (Tom Williamson) la remplace par Tracy (Brooke Butler). Mais Maddy (Caitlin Stasey), l'amie d'enfance d'Alexis, ne l'entend pas de cette oreille : bien décidée à venger Alexis, elle intègre l'équipe de cheerleaders du lycée pour y semer la zizanie, et commence par séduire Tracy. Mais c'est sans compter sur l'ex de Maddy, une gothique adepte de sorcellerie, qui voit ce plan d'un mauvais oeil... et quand les cheerleaders décèdent dans un accident de voiture, les voilà qui reviennent à la vie, réanimées par un sort étrange. Désormais assoiffées de sang et de vengeance, les pom-pom girls se tournent alors vers l'équipe de football du lycée...

Je suis toujours très prudent avec les films de Lucky McKee, qui ont tendance à toujours recourir à des ficelles et des thématiques assez similaires : on retrouve toujours une lesbienne, souvent goth et complexée, on retrouve toujours une sorte d'affirmation du girl power par le gore et le surnaturel, on retrouve toujours un propos quasi-féministe, et un point de vue toujours décalé... mais plus souvent qu'à leur tour, je trouve les films de McKee inaboutis, tant dans leur propos que dans leur forme.

Et là, c'est pire, puisque non seulement les clichés McKee habituels sont présents, mais en prime, on se retrouve devant un remake d'un film co-réalisé par McKee à la sortie de ses études. Et qui dit co-réalisation dit aussi film totalement bancal, qui hésite entre comédie, horreur et... euh... satire de teen movie (?) et échoue à convaincre sur tous les plans.

Les personnages sont tous insupportables, l'illustration musicale idem, la structure et le rythme sont particulièrement bancals et creux (premier tiers = teen movie à se pendre ; second tiers = surnaturel un peu plus intéressant ; troisième tiers = un grand nawak bordélique et hystérique), et de scène en scène, le film change arbitrairement de genre, achevant d'épuiser la patience du spectateur déjà fatigué.

J'avoue, je n'ai pas du tout aimé ce film sans direction, sans cohérence interne, et sans le moindre personnage qui ne soit pas geignard, insultant ou abruti. Quant à un éventuel propos féministe ou satirique... disons que les innombrables plans racoleurs suffisent pour annihiler cette idée.

0.5/6

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 06 - The Frankenstein Theory (2013)

Publié le 21 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Frankenstein Theory :

Accompagné d'une équipe documentaire, le professeur Venkenheim (Kris Lemche) s'engage dans le grand nord canadien, bien décidé à prouver l'existence de la créature de Frankenstein, créée par son ancêtre il y a bien longtemps...

Un navet honteux fonctionnant sur le mode du found footage, mais qui semble avoir choisi la voix du meublage, puisqu'il ne se passe absolument rien pendant près d'une heure dix, avec un dernier quart d'heure supplémentaire en infrarouge qui n'apporte rien au film. La créature est globalement invisible, le métrage n'est jamais effrayant ou intéressant, et hormis quelques jolis paysages enneigés, on s'ennuie constamment.

0.5/6

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 05 - Pro Wrestlers vs Zombies (2014)

Publié le 20 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Catch

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Pro-Wrestlers vs Zombies :

Le catcheur Shane Douglas tue malencontreusement un adversaire durant un match : aussitôt, le frère du défunt se tourne vers le satanisme et la nécromancie, invoquant des hordes de zombies, puis organisant un gala de catch factice pour attirer ses victimes dans un piège mortel...

Un bon gros nanard amateur et fauché, financé via Kickstarter, joué et filmé comme un mauvais porno, et qui ne parlera qu'aux amateurs de catch et de gore ; ce qui tombe bien, puisque c'est précisément mon cas. Cela dit, même en prenant ces critères en compte, ça reste une vaste pantalonnade sans grand intérêt, hormis celui, pour les catcheurs en questions, de toucher un chèque supplémentaire en fin de mois. Bref, c'est gentiment stupide, fauché et très mauvais...

0.25/6

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 04 - Life After Beth (2014)

Publié le 19 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Romance

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Life After Beth :

Mordue par un serpent en randonnée, Beth (Aubrey Plaza) est morte, et tout le monde - parents, amis, famille, petit-ami - a fait son deuil de la jeune femme... jusqu'à ce qu'elle réapparaisse en pleine forme, mais amnésique. Très vite, il apparaît cependant que la demoiselle n'est plus totalement normale, et qu'elle regresse progressivement jusqu'à l'état de zombie agressif...

Une zombie comedy indépendante à la distribution très sympathique et efficace (Aubrey Plaza, Dane DeHaan, Anna Kendrick, John C. Reilly, Cheryl Hines, Molly Shannon, etc), mais qui malheureusement semble parfois plus préoccupée par sa métaphore centrale (sur la rupture d'un couple, et les différences croissantes entre deux exs qui se retrouvent) que par sa construction scénaristique, son rythme, ou encore son écriture. Ce n'est pas forcément mauvais en soi, c'est juste beaucoup trop inégal, pas assez maîtrisé, et ça frôle par moments l'hystérie. Dommage, parce que les acteurs se donnent à fond, et qu'il y a de bonnes idées ici ou là... mais n'est pas Edgar Wright qui veut.

3/6 

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 03 - Animal (2014)

Publié le 17 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Animal :

Toujours la même histoire : un groupe de jeunes (Parker Young, Elizabeth Gillies, Keke Palmer, Jeremy Sumpter et Paul Iacono) partent en randonnée dans les bois, où ils sont rapidement pris en chasse par une créature intelligente et meurtrière...

Un navet improbablement stupide, qui photocopie tous les autres films du genre en enquillant les clichés éculés et les personnages en carton pâte, cache son manque chronique de suspense et de tension derrière des jump scares basiques, et s'efforce délibérément de dissimuler au maximum ses monstres, pourtant assez réussis visuellement.

Bref, un métrage (produit par Drew Barrymore) qui n'a comme unique intérêt que sa distribution sympatoche et sous-exploitée, entre Joey Laurel Adams qui cachetonne avec dix répliques, Parker Young qui montre ses abdos, Amaury Nolasco qui joue les gros durs, et le décolleté tressautant d'une Liz Gillies en short (qui a vraiment un personnage inutile et agaçant dans ce film).

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #51 : Prometheus (2012)

Publié le 8 Septembre 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Drame, Thriller, Science-Fiction, Fantastique, Horreur

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Prometheus :

L'équipage du Prometheus traverse l'espace et les systèmes solaires, à la recherche des origines de l'homme, et de la race des Ingénieurs, responsable de notre création...

J'avais envie de redonner une chance au métrage de Ridley Scott, mais ce n'est pas possible. Oui, c'est un film très réussi d'un point de vue visuel et technique. Oui, les acteurs sont à fond dedans. Mais malheureusement, le script est une bouse pleine de trous, mal finie, et tout droit sortie des élucubrations de Von Daniken et autres supporters d'une théorie à mi-chemin entre les Ancients Aliens et l'intelligent design nauséabond.

C'est con, c'est creux, c'est indigne des talents impliqués dans le projet, et c'est le genre de film qui m'énerve plus que de mesure.

4/6 pour le côté technique et l'interprétation - 3 points pour le scénario et certains choix aberrants (Guy Pearce, la césarienne instantanée avec récupération immédiate à la clef) + 1 pour la direction artistique = 2/6

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Halloween Novembrrrfest 2013 - 31 - Frankenweenie, The Rental : 4 Dead Girls, The Raven & Crystal Lake Memories

Publié le 17 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Animation, Jeunesse, Documentaire, USA, Thriller

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

Frankenweenie :

Le chien de Victor trouve la mort, et ce dernier décide de le ramener à la vie...

Remake (en version long-métrage) d'un des premiers courts de Burton, ce Frankenweenie s'avère une version étendue assez réussie et mignonne tout plein, avec de nombreuses références, et un côté "classique" dans le meilleur sens du terme.

4.25/6

The Rental : 4 Dead Girls - The Soul Taker :

Quatre filles - "la salope", "le couple de lesbiennes fidèles-mais-pas-trop" et "la prude vierge" - emménagent dans un appartement au loyer particulièrement bon marché, et au propriétaire étrange...

Un film d'horreur fauché, écrit et réalisé par l'interprète du propriétaire, qui enchaîne les clichés, les scènes de sexe, n'est jamais particulièrement drôle ou horrifique, assène des discussions pataudes sur la fidélité/la virginité/le sexe/la morale et fleure bon le vanity project à la The Room.

0.25/6

The Raven :

Edgar Allan Poe enquête sur les crimes d'un tueur en série mystérieux et insaisissable, qui sévit à Baltimore et tue selon les récits de l'auteur...

Un film terne, maniéré, et finalement immédiatement oubliable, sans le moindre frisson ou suspense, avec des effets numériques hideux, et des acteurs qui cabotinent (Poe/Cusack est particulièrement agaçant).En plus, c'est trop long.

1.75/6

Crystal Lake Memories - The Complete History of Friday The 13th :

Un documentaire fleuve sur la saga de Jason Voorhees, qui s'étend sur plus de sept heures de métrage couvrant tous les films de la saga. Réalisé par la même équipe que Never Sleep Again et More Brains! A Return To The Living Dead, on a donc droit à une rétrospective approfondie et détaillée de tous les films de la série, y compris sa déclinaison tv, et son reboot. Un travail de titan, tout simplement passionnant.  

4.75/6

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Halloween Novembrrrfest 2013 - 30 - TerrorVision, Chillerama, Chilling Visions : 5 Senses of Fear & The ABCs of Death

Publié le 16 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Anthologie, UK, USA

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

Terrorvision :

L'installation d'une antenne satellite sur le toit de la famille Putterman, provoque l'arrivée d'une créature extraterrestre monstrueuse bien décidée à décimer la famille, et à conquérir la Terre...

Comédie horrifique typique des 80s, particulièrement cheesy et fauchée, mais étrangement sympathique, probablement parce que tout le monde à l'écran surjoue à gogo, semble avoir conscience du nawak surréaliste généralisé, et que le film s'obstine à ne pas être politiquement correct, avec son ambiance et sa fin... particulières.

2.25/6 

Chillerama :

Anthologie d'horreur en quatre segments couvrant chacun une époque du film d'horreur classique (1940s/50s/60s/70s), le tout sous la supervision d'Adam Rifkin, des Chiodo Brothers, d'Adam Green et de Joe Lynch, et encadré par la trame de fond d'un drive-in diffusant les quatre segments.

- Wadzilla, par Adam Rifkin & les Chiodo bros. Un kaiju-movie sur un spermatozoïde géant qui terrorise une ville. Le rendu 50s est très réussi, ça évite de trop sombrer dans le graveleux malgré le sujet, et ça reste amusant à regarder, notamment grâce aux acteurs et au second degré ambiant. 3.5/6

- I was a teenage were-bear, de Tim Sullivan. Une parodie musicale de 60s beach movie, avec des gays qui se transforment en "bears" poilus et virils. Ça flamboie, ce n'est pas drôle, et la musique est médiocre. 1.25/6

- Diary of Ann Frankenstein, par Adam Green. 40s movie en noir et blanc, sur un Hitler qui parle du faux allemand dans une bouffonnerie peu intéressante et fauchée, qui voudrait ressembler à du Mel Brooks mais tombe à plat, avec un humour juif bas de plafond et cliché. 1.25/6

- Deathication, un faux trailer présenté par son réal, dont tout le concept est de l'humour scato à la mode 70s disco-funk. Très logiquement, c'est à chier. 0/6

- Zom-B Movie, de Joe Lynch.  Un mec déterre le cadavre de son épouse, se fait dévorer le pénis par celle-ci, avant de rejoindre le drive-in local pour projeter les films de la soirée, et déclencher malgré lui une invasion de zombies fornicateurs. Du faux noir et blanc d'assez mauvais goût, avec du sang bleu fluo, qui se transforme ensuite en zombie movie 80s assez laborieux, longuet, et particulièrement graveleux et vulgaire. 1/6

Bref, un gros échec que cette anthologie quasi-constamment vulgaire et graveleuse, et qui confond provocation avec grossièreté et mauvais goût. Il n'y a que Rifkin qui surnage. 1/6

Chilling Visions - 5 Senses of Fear :

Anthologie horrifique composée de cinq segments distincts, aux réalisateurs et protagonistes différents, mais vagement liés par un semblant de fil rouge (une corporation étrange que l'on découvre dans le segment #4, mais qui n'a aucune incidence sur tout le reste).

- Smell : Un glandeur reçoit la visite d'une vendeuse étrange qui lui offre un parfum décuplant ses phéromones, et le rendant irrésistible... non sans conséquences. Quelconque, prévisible et plus parodique qu'autre chose. 2/6

- See : Un ophtalmologue profite de son cabinet pour aspirer le liquide oculaire de ses patients et se l'injecter, afin de voir le monde par leurs yeux. Lorsqu'une jolie fille s'avère battue par son compagnon, le Doc décide de la venger. Mouais, guère plus mémorable ou original que le précédent segment, et assez cheap dans ses visions de cauchemar. 2/6

- Touch : Une famille a un accident de voiture en pleine forêt, et le jeune fils aveugle doit aller chercher du secours, mais tombe nez à nez avec un tueur qui déteste être touché. Un segment baclé et bouclé avant même qu'il n'ait eu le temps de vraiment s'établir, et qui ne convainc pas du tout, faute de la moindre tension. 1.25/6

- Taste : Un hacker est recruté par une entreprise pour effectuer une tâche mystérieuse, mais lorsqu'il refuse... Euh, okay. Un truc inabouti, qui repose uniquement sur une idée minimaliste, et qui prend son temps pour y arriver. Je ne retiens que la brève apparition de l'ex-Rosita de la TNA dans un petit rôle de secrétaire. 1.25/6

- Listen : Un found footage sur un groupe de chercheurs qui enquêtent sur une chanson aux effets secondaires mortels. La suite indirecte du précédent, plus gore et potentiellement intéressant que le reste du film, à défaut d'être particulièrement original ou imprévisible... mais malheureusement, la réalisation et les effets visuels "found footage" rendent le tout rapidement fatiguant. 2/6  

Bref, un film qui ne dépasse pas les 2/6 au total, et une belle occasion ratée.

The ABCS of Death :

Anthologie horrifique américaine & internationale, composée de 26 courts-métrages sur le thème de la mort, pour les 26 lettres de l'alphabet. Et qui dit 26 courts en moins de deux heures, dit des courts-métrages de 4 minutes 30 chrono. C'est peu. Et c'est ambitieux. Malheureusement, les ambitions du films dépassent largement le résultat final, qui s'avère beaucoup beaucoup trop inégal et médiocre pour convaincre. En version abrégée, je ne vais donner que les notes :

- A = De l'humour noir ibérique inoffensif. 2.75/6

- B = Une fausse légende mexicaine assez quelconque. 2.5/6

- C = Un court chilien qui refait Timecrimes, bourré d'ellipses agaçantes. 2/6

- D = Un homme contre un chien dans un fight club. Techniquement réussi, même si trop de ralentis. 4/6

- E = Un homme vs une araignée, du point de vue des araignées. Prévisible, maladroit et peu intéressant. 1/6

- F = Un truc japonais parodique et de mauvais goût à base de pets et d'écolières lesbiennes. WTF/6

- G = Une réalisation en vue subjective pour un mec qui prend la mer sur sa planche et se noie. 0.5/6

- H = Un énorme WTF cartoonesque et furry avec un chien anglais pilote et une renarde nazie. 4/6

- I = L'agonie, dans sa baignoire, de la victime empoisonnée d'un tueur. Pas très intéressant. 1.25/6

- J = Encore de l'humour japonais. Qui tombe mortellement à plat. 1/6 

- K = Un court animé sur une fille aux chiottes, et sa crotte récalcitrante. Du Mr Bean scato. 0/6 

- L = Des captifs doivent s'affronter en duel de masturbation, sous peine de mort. Gratuit et assez inutile, mais au moins ça parvient à être glauque et dérangeant. 2/6

- M = Redite en live action de la lettre K, mais avec un foetus en lieu et place de la crotte. Court et paresseux. 1/6 

- N = Un jeune couple, un perroquet qui répête tout ce que son maître dit. De la comédie classique et éculée. 1.5/6 

- O = Un court ultra-stylisé sur l'orgasme. Mouais, visuellement joli mais assez convenu. 2.5/6

- P = Muet et longuet, surtout pour en arriver là. 2/6

- Q = L'équipe responsable de ce segment cherche une idée, et décide de tuer un canard. Amusant, sans plus. 2.5/6

- R = Je suppose que c'est une métaphore surprenante et saignante sur le cinéma, son exploitation, etc... mais c'est un peu trop vague, tout ça. 3/6

- S = Du pseudo-Grindhouse mal joué. 2/6                 

- T = Un court-métrage en stop-motion sur des toilettes monstrueuses. Gentillet malgré le gore en pâte à modeler, et prévisible. 2.5/6

- U = Une histoire de vampire en vue subjective/caméra fish-eye. 2/6

- V = Un pitch de sci-fi ambitieux, qui parvient à exister en quelques minutes à peine. 4.5/6

- W = Un mélange de tout et de rien, pour aboutir à un "W pour WTF". Pas convaincant. 1/6

- X = Un frenchie à la barre, pour une histoire parisienne de femme constamment moquée pour son surpoids, et qui décide de s'opérer seule dans sa salle de bains. Particulièrement gore et bourrin. 3.5/6

- Y = Un pédophile tué par un "cerf vengeur". Esthétique 80s particulièrement bizarre, et résultat inégal. 2.5/6

- Z = Du hentai live, bordélique et nawak. Meh. 2/6

Au final, une anthologie à 2/6. C'est loin d'être brillant, donc...

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Halloween Novembrrrfest 2013 - 29 - We Are What We Are, Big Ass Spider !, Hellbenders & Jug Face

Publié le 15 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Thriller, Drame

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

We Are What We Are :

Une famille d'extrémistes religieux cannibales voit son quotidien bouleversé lorsque la mère de famille décède en public, et que les autorités s'intéressent de trop près au clan, qui se cherche une nouvelle victime...

Remake du film mexicain du même nom par le réalisateur/scénariste de Stakeland et Mulberry Street, un métrage très lent et contemplatif, qui n'est qu'une demi-réussite. Le traitement du cannibalisme, de l'unité familial, de la maladie, etc, est intéressant, mais un peu plombé par le rythme, et par la fin bourrine qui tranche (volontairement) assez radicalement avec le reste. Demi-succès, donc.

3.25/6

Big Ass Spider ! :

Une araignée géante dévaste Los Angeles, tandis qu'un exterminateur et un agent de sécurité incapables tentent d'arrêter la créature...

Réalisé par Mike Mendez (de manière générale un réalisateur assez déconneur et volontairement nawak), avec Greg Grunberg dans le rôle principal, Clare Kramer et Ray Wise en officiers de l'armée US.

Là, malheureusement, ça lorgne beaucoup trop vers le monster movie à la Syfy : comprendre qu'à part l'arrogance de Grunberg et sa drague éhontée, le tout se prend un peu trop au sérieux pour son propre bien, manque du délire habituel des films de Mendez, et est parfois inégal au niveau sfx numériques.

Quelques brefs effets gores sont réussis, cela dit, et sur la fin ça se décoince un peu (le suppositoire pour araignée géante ^^).

3/6

Hellbenders :

Une bande de prêtres débauchés forment un commando d'exorcistes d'élite, qui commettent tous les péchés capitaux afin de pouvoir capturer et attirer les pires démons de l'enfer... mais bientôt, les choses se compliquent.

Une comédie horrifique adaptée d'un comic-book par son créateur, ce film tombe très nettement à plat, malgré sa distribution sympatoche, Clancy Brown en tête.

Ça essaie beaucoup trop d'être drôle, provocant, mordant et politiquement incorrect, mais au final, ça reste trop bordélique, fauché, et redondant pour convaincre.

2.25/6

Jug Face :

Une communauté reculée organise sa vie autour d'un puits étrange, où vit une créature indicible. Une des jeunes femmes du village, enceinte de son frère, tente de s'échapper avant d'être sacrifiée à l'entité... 

Un premier film assez réussi, à l'ambiance pesante, tendue, et à l'univers très particulier ; s'il n'est pas toujours parfait (la représentation des visions et des esprits est parfois un peu too much), le métrage parvient néanmoins à maintenir l'intérêt du spectateur de bout en bout, notamment grâce à son interprétation convaincante.

4/6

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Halloween Novembrrrfest 2013 - 28 - Red Clover, House at the End of the Street, The People under the Stairs & Cast A Deadly Spell

Publié le 14 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Télévision, SyFy, Comédie, Romance, Lovecraft

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

Red Clover :

Après avoir amené un Leprechaun captif d'Irlande, les habitants d'une petite ville du Massachusetts exploitent sa chance pour faire fortune, jusqu'à rendre la créature folle de rage. Des siècles plus tard, une jeune femme rousse cueille un trèfle rouge, libérant ainsi le monstre, qui commence à tuer tous les autochtones...

Une production Syfy un peu atypique (du réalisateur de Sharknado/scénariste de Scream of the Banshee) puisque bien qu'étant un film d'horreur assez basique et sérieux, le métrage conserve un second degré assumé et décomplexé, assuré, outre les dialogues et des références méta, par un Billy Zane qui cabotine comme ce n'est pas permis, faisant basculer ses scènes dans la parodie (grosse grosse barre de rire durant sa grande scène dramatique, quand il explique au bord des larmes qu'il a perdu sa femme dans la foule, durant l'ouverture des soldes, et que cette tragédie le hante depuis tout ce temps....)

Bref, c'est regardable pour ce que c'est, malgré le sang numérique foireux.

Un petit 3/6 (sur l'échelle des téléfilms Syfy).

House at the End of the Street :

Une jeune femme et sa mère emménagent dans une nouvelle maison, juste à côté d'une demeure abandonnée où a eu lieu un double homicide, mais qui, étrangement, semble encore occupée...

Jennifer Lawrence s'efforce de faire de son mieux, mais le film se traîne lamentablement (une heure de romance insipide et mal montée) et échoue à proposer un semblant de suspense ou de mystère. Raté.

1.5/6

The People Under the Stairs :

Un gamin du ghetto et deux cambrioleurs s'introduisent dans la maison de riches propriétaires, et découvrent que ceux-ci sont un frère et une soeur incestueux, qui enlèvent et maltraitent de nombreux enfants...

Un film étrange, et pas très convaincant, à mi-chemin entre le film d'horreur, le film pour enfants et la comédie slapstick, pour un mélange qui ne prend pas vraiment.

3/6

Cast A Deadly Spell :

Dans un Los Angeles magique de la fin des années 40, le Détective HP Lovecraft - farouchement opposé à l'usage de la magie - est chargé de retrouver le Necronomicon, et met les pieds dans une affaire qui le dépasse...

Une distribution convaincante, un univers qui fourmille de détails, des effets assez réussis, bref, c'est un téléfilm très sympathique que ce Cast A Deadly Spell, malgré les limites du format.

4/6

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Halloween Novembrrrfest 2013 - 27 - The UnNamable I & II, Stakeland & American Mary

Publié le 13 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, Lovecraft

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

The UnNamable :  

Inspirée de Lovecraft, l'histoire d'une bande d'étudiants qui vont explorer une maison abandonnée où habite encore une créature sans nom.

Assez fidèle au ton de la nouvelle originale, le film pâtit cependant très notablement de sa musique fauchée, et de son rythme particulièrement défaillant : la créature, si elle est esthétiquement très réussie, et très Banshee dans l'esprit, n'apparaît pas avant les huit dernières minutes (ce qui ne poserait pas un problème si elle n'était pas sur toutes les affiches & photos du film), et dans l'intervalle, les personnages en carton et l'absence totale de la moindre tension rendent le film impuissant.

1.5/6

The UnNamable II :

La suite directe, tournée 5 ans après, et très très vaguement inspirée du "Témoignage de Randolf Carter".

On y retrouve le même personnage principal, John Rhys-Davies et David Warner dans de petits rôles, et Julie Strain dans la peau de la banshee (nettement moins réussie que dans le premier opus).

Ah, et j'ai failli oublier la fille qui joue le rôle de la banshee retransformée en humaine, et qui passe les 3/4 du film nue : non seulement c'est totalement gratuit et hors-sujet, mais en plus ça donne par moments un côté exploitation/college comedy qui plombe encore plus un récit déjà pas bien vaillant.

0.75/6 

Stakeland :

Un ado et un chasseur mystérieux voyagent dans un futur proche apocalyptique, où les vampires arpentent la planète, comme des hordes de zombies assoiffés de sang.

De la même équipe que Mulberry Street et We Are What We Are, Stakeland est de nombreuses choses à la fois : une sorte de Zombieland en plus hardcore, avec un jeune ado pris sous l'aile d'un chasseur blasé et expérimenté, un road movie post-apo, un western moderne, un récit initiatique, un film de vampires/zombies, etc...

Techniquement, c'est impeccable, très réussi visuellement, avec un ton sombre, mélancolique et souvent contemplatif, c'est ambitieux... le problème, c'est que ça a très clairement les défauts de ses qualités : pour peu que l'on n'accroche pas aux personnages ou au genre western, dont le film reprend bon nombre des codes, la mélancolie devient rapidement des bons sentiments sirupeux et trop appuyés, la contemplation devient trop rapidement de la lenteur soporofique, l'économie de moyens devient rapidement cache-misère, et la narration en voix off fatigue bien vite.

Un film qui ne fera donc pas l'unanimité, et auquel on accroche ou pas (un peu comme We Are What We Are).

3.5/6

American Mary :

Une étudiante en médecine accepte de faire des opérations chirurgicales illégales pour pouvoir boucler ses fins de mois, mais lorsqu'elle se fait violer par son mentor lors d'une soirée de médecins, elle décide d'exploiter ses contacts criminels pour se venger des responsables, et sombre dans une spirale infernale...

Un thriller horrifique assez particulier, avec une atmosphère pesante, une interprétation solide des acteurs principaux (les acteurs secondaires, c'est plus inégal), et un récit qui vire au Rape/Revenge, et se perd malheureusement sur la fin. Dommage.

3.5/6

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Halloween Novembrrrfest 2013 - 26 - Skinwalker Ranch, 13 Eerie & Haunter

Publié le 12 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Science-Fiction, Thriller, Jeunesse

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

Skinwalker Ranch :

L'enquête d'une équipe de chercheurs sur la disparition d'un gamin sur un ranch, enlevé par une orbe de lumière...

Un found footage de plus, particulièrement convenu et ronronnant, dans lequel les manifestations étranges se multiplient (fantômes, lumière, loups difformes, bruits, lumières, etc) jusqu'à l'overdose, la réalisation est chaotique et parasitée pour cacher les effets numériques, et quelques visages sont trop familiers pour que ça fonctionne vraiment (Erin Cahill & Jon Gries). Bref, au final, la mayonnaise ne prend jamais, et le film se finit en queue de poisson sans avoir réussi à provoquer quoi que ce soit d'autre que de l'ennui.

1.5/6

13 Eerie :

Un groupe d'étudiants en médecine légale part en travaux pratiques sur une île supervisée par leur professeur depuis un QG high-tech, près d'un pénitencier abandonné, où ont eu lieu des expériences étranges...

Mindhunters à la sauce médecine légale, qui se transforme en zombie flick fauché au bout d'une demi-heure. Mais vraiment fauché. Tout le budget a dû passer dans le salaire de Katharine Isabelle, Michael Shanks et Brendan Fehr... après, malgré tout, ça se regarde gentiment, principalement pour K.I. et pour le gore assez généreux, mais bon...

2.5/6 

Haunter :

Une ado fantômatique hante sa maison avec le reste de sa famille, prise dans une boucle temporelle, jusqu'à ce qu'elle entre en contact avec l'adolescente qui y vit, et qui est menacée par un tueur en série sépulcral.

Un film à mi-chemin entre Lovely Bones, Groundhog Day et un récit typiquement "Young Adult", avec Abigail Breslin (qui assure son rôle), et dirigé par le réalisateur de Cube, qui décidément peine à retrouver le chemin du succès.

Ici, en l'occurrence, malgré les apparences d'originalité que se donne le film, tant visuellement que formellement, le récit prend beaucoup trop son temps pour qu'on ne s'aperçoive pas de son contenu finalement assez convenu. On se retrouve donc avec un pitch digne d'un Fais-moi Peur (en à peu près aussi effrayant), mais en plus décousu, et en beaucoup plus étiré.

3/6

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Halloween Novembrrrfest 2013 - 25 - Chastity Bites, Cronos & Jaws

Publié le 11 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Thriller

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

Chastity Bites :

Elizabeth Bathory débarque dans une petite ville ricaine à tendance républicaine, où tous les parents tentent d'imposer un voeu de chasteté à leurs enfants.

Une comédie d'horreur sympatoche produit par Alison Scagliotti en reporter féministe, avec un cast sympatoche (bien qu'un peu inégal), et Stuart Gordon dans un micro-rôle. Au final, ça ressemble pas mal à un téléfilm façon Nickelodeon ou Buffy, donc ça se regarde.

4/6

Cronos :

Un alchimiste du XVIè siècle découvre un moyen de donner la vie éternelle à un être humain grâce à un mécanisme étrange... mais cette vie éternelle a un prix, comme le découvre à notre époque un antiquaire vieillissant.

Premier long-métrage de Guillermo Del Toro, dont on retrouve déjà certains gimmicks (les rouages d'horlogerie, l'angle intimiste et relationnel du récit, etc), cette histoire de vampires atypique tient toujours relativement la route, vingt ans après sa sortie. La musique est peut-être un peu datée et envahissante, cela dit, et le rythme (et ses ruptures) moyennement maîtrisé.

3.75/6

Jaws :

Les Dents de la Mer... 'nuff said.

Efficace.

5/6

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Halloween Novembrrrfest 2013 - 24 - The Last Days on Mars, Stephen King's Bag of Bones & Bad Meat

Publié le 10 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Science-Fiction, Télévision, Comédie

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

The Last Days on Mars :

À quelques heures de leur départ pour la Terre, une équipe de scientifiques explorant Mars se trouve soudain confrontée à une forme de vie indigène...

Pendant 30 minutes, on a de la mise en place intéressante dans un film qui semble bien parti, avec une distribution solide, et puis, paf, Des zombies débarquent. Déception.

Un tiers de bon film + des miettes = 2.5/6

Stephen King's Bag of Bones :

Un romancier à succès déprime suite à la mort de sa femme dans un accident, et va s'isoler dans leur chalet du Maine, où il fait la connaissance d'une jeune veuve, de sa gamine, et des fantômes qui les accompagnent.

Encore un Stephen King adapté par Mick Garris = encore une mini-série longue et terne, assez mal foutue, sans un gramme de tension, et qui finit par sombrer dans le nawak, malgré un cast solide et consistant.

1.25/6

Bad Meat :

Elisabeth Harnois, Joe Dinicol, Dave Franco et Jessica Parker Kennedy en tant que pensionnaires d'un camp de redressement dirigé par Mark Pellegrino, camp qui est bientôt victime d'une épidémie de virus cannibale à la Cabin Fever.

Enfouie quelque part au coeur de ce film, il y a une bonne comédie d'horreur décalée.

Problème : le film a connu une gestation tellement chaotique (boîte de production qui met la clef sous la porte aux 2/3 du film, équipe impayée, Rob Schmidt, le réalisateur initial, qui met les voiles et refuse que son nom soit au générique, etc) qui fait que le film n'a pas de fin : à cinq minutes de la fin, tout est baclé à grands coups d'ellipses dans le montage et d'effets spéciaux manquants, couronnés par une série de flashforwards tournés avec trois acteurs dans une pièce sombre, et qui ne sont là que pour rallonger la durée du film.

3.5/6 pour les intentions qu'on devine, mais -2.5 pour le carnage de la post prod = 1/6

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Halloween Novembrrrfest 2013 - 23 - A Monsterous Holiday, Complicity & Ferocious

Publié le 9 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, Animation, Jeunesse, Found Footage

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

A Monsterous Holiday :

Un jeune apprenti-inventeur tente de remporter le concours scientifique de son école, en allant chercher les conseils de son voisin, le Dr Frankenstein. Mais rapidement, il rencontre la Créature, un ado tout comme lui, et les choses dégénèrent.

Un téléfilm animé de 45 minutes, pas particulièrement joli, et assez basique. Ça se regarde, sans plus.

2.5/6

Complicity :

Une bande de jeunes fait la fête chez l'une d'entre eux, mais la soirée tourne au drame, quand l'une des filles se fait supposément violer, et que le violeur se fait tuer...

Beaucoup de caméra à la première personne/camescope, un rendu visuel clippesque et arty, et un film au pitch reposant intégralement sur l'interprétation très inégale des acteurs, et son écriture guère plus assurée, aux ficelles un peu trop grosses pour bien fonctionner, et à la fin en queue de poisson. Dommage.

2.25/6

Ferocious :

Une jeune actrice à la mode revient dans sa petite bourgade natale, mais est bientôt contrainte de prendre des décisions radicales pour que son image proprette ne soit pas salie...

Assez bien joué et assez stylisé visuellement, mais assez inégal et bordélique dans sa narration, jusqu'à en devenir fatiguant.

2/6

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Halloween Novembrrrfest 2013 - 22 - The American Scream & Plus One (+1)

Publié le 8 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Science-Fiction, Documentaire, USA, Jeunesse

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

The American Scream :

Le portrait de plusieurs familles qui, un mois avant Halloween, transforment leur maison en maison hantée ouverte à tous.

Un documentaire très réussi, à la fois touchant et enthousiasmant, sur des passionnés qui ont tous des raisons extrêmement personnelles de se consacrer ainsi à Halloween.

4.5/6

+1 :

Une fête de djeunes dégénère progressivement, et prend un tournant inattendu lorsque le fantastique envahit la soirée... 

Pas d'horreur au programme, mais de la SF/fantastique qui marche gentiment sur les plates-bandes de Timecrimes et Triangle (inutile d'en dire plus).

C'est sympa, à la base, et c'est assez direct dans son approche du fantastique (dès que tu vois le machin tomber du ciel, au bout de six ou sept minutes de film, que ça commence à clignoter de partout, tu comprends tout de suite à quel genre de film tu vas avoir affaire, et ce même si le virage n'est réellement pris qu'à partir d'une demi-heure)... mais ça traîne un peu trop en longueur pour vraiment convaincre, et quand approche la première heure de métrage (une fois le dispositif narratif bien engagé), on commence à regarder un peu le truc se dérouler d'un oeil passif, en attendant que ça se décante vraiment.

Problème : quand ça se décante, ça repose entièrement sur la volonté du spectateur à accepter toutes les réactions disproportionnées et instantanément paranos des personnages ; et c'est là que ça a sérieusement coincé pour moi, puisque progressivement, dès le début du film, les personnages principaux ont commencé à me fatiguer et à m'agacer.

Donc quand le tout part en vrille, forcément, j'ai fini par décrocher. Bref, idée intéressante, mais exécution loin d'être convaincante. (la jolie blonde en petite tenue, par contre, elle, est très convaincante :p)

3.5/6 

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Halloween Novembrrrfest 2013 - 21 - Spécial Bestioles ! (Ghoulies, Munchies & Hobgoblins)

Publié le 7 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

- Ghoulies :

Un couple s'installe dans un vieux manoir, ancien lieu de rituels sataniques visant à invoquer les Ghoulies... et bientôt, l'influence de ces derniers commence à se faire ressentir.

Un film d'horreur assez basique et fauché, qui se prend beaucoup plus au sérieux que les films suivants de la franchise, et dans lequel les Ghoulies ne passent pas à l'action avant une petite heure interminable (sur 75m de film !). Amusant de voir passer Mariska Hargitay dans un petit rôle, cela dit... 0.75/6

- Ghoulies II :

Les Ghoulies ayant survécu au précédent volet élisent résidence dans un parc d'attractions, qu'ils aident involontairement à prospérer, mais lorsque quelqu'un tente de les exterminer, ils se révoltent et commencent à tuer...

Déjà nettement plus sympathique et axé comédie, avec des Ghoulies en mode "destructeurs malicieux et qui couinent", en lieu et place de la sorcellerie foireuse du premier opus. 2/6

- Ghoulies III :

Les Ghoulies à la Fac, avec bières, étudiantes en petite tenue, et comic-books !

La série a clairement abandonné toute velléité d'horreur, et donne dans la frat house comedy sans la moindre hésitation, avec tits, sex, booze & des Ghoulies qui parlent. L'épisode le plus léger et stupide, mais probablement le moins mauvais de la saga. 2.5/6

- Ghoulies IV :

Le héros du premier film, devenu flic, doit faire face à deux nouveaux Ghoulies, radicalement différents des anciens...

Ah, ça, pour être différent, ils le sont, puisqu'en lieu et place de marionnettes, on a le droit à deux nains en costumes tout droit sortis de Troll, et qui tapent la discute constamment. Autant dire que ce DTV tient plus de l'exploitation désespérée et clichée (comprendre : les 2/3 du temps, c'est un film policier vaguement surnaturel) d'une franchise déjà guère brillante, que d'une suite intéressante et pertinente. 1.25/6

Munchies :

Lorsqu'un archéologue et son fils découvrent un Munchy, un alien enfoui dans un temple sud-américain, ils ignorent que ce dernier représente une menace de taille : coupé en morceau par le sbire du frère jumeau de l'archéologue, un entrepreneur maléfique, le Munchy donne naissance à des multitudes de créatures similaires, toutes plus affamées les unes que les autres...

Une comédie de sf clairement pompée sur Gremlins, au point que les personnages le reconnaissent eux-mêmes, et font ici ou là des références à la pop-culture de l'époque. Ça se regarde, mais c'est très bas-de-plafond, orienté gamins, avec une musique "comique" omniprésente, des perruques et des bruitages à la con, et du surjeu dans tous les sens. 1/6  

Hobgoblins : 

Un veilleur de nuit est confronté à des créatures extraterrestres, les Hobgoblins, qui tuent des humains en leur donnant l'impression d'exaucer leur plus grand souhait.

Pas très sûr d'avoir compris pourquoi le film s'ouvre ainsi, mais bon, de toute façon, le film est globalement tellement amateur et fauché que bon, ça n'a pas grande importance. Rien que la première demi-heure, sans le moindre monstre, est particulièrement peu intéressante, et ensuite, c'est du sous-Gremlins avec des marionnettes inanimées...

0.75/6 

Hobgoblins 2 : 

La suite, 21 ans après... dans un asile psychiatrique où le vieux vigile du premier film est enfermé. On prend (presque) les mêmes, et on recommence, avec le script original de Hobgoblins 2 (jamais tourné à l'époque) dépoussiéré et tourné tel quel en 2009, et à peu près autant de budget et de talent (le son, notamment, est désastreux).

0.75/6

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