Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #drame catégorie

Pilotes - Saison 2014-2015 - Dramas & Sitcoms

Publié le 19 Octobre 2014 par Lurdo dans Télévision, Critiques éclair, Review, Comédie, Sitcom, Drame, Fox, CW, USA Network, NBC, Fantastique, Science-Fiction

Passage en revue de quelques-uns des pilotes des nouveaux dramas de cette rentrée télévisée américaine 2014-2015 :

Red Band Society (Preair) 1x01:

Un Breakfast Club à la sauce "service pédiatrique d'un hopital", produit par Spielberg à partir d'une série dramatique catalane, narrée en voix off par un gamin comateux qui parle aux autres patients lorsqu'ils sont inconscients. C'est assez sirupeux et mélodramatique, le cast est très inégal, les personnages gentiment clichés (la cheerleader bitchy, la nerd lesbienne à lunettes, le jeune rebelle cancéreux, le médecin séduisant, l'infirmière black à attitude, l'interne souriante et pleine d'enthousiasme, l'infirmier latino efféminé, la relation amour/haine entre l'anorexique et l'amputé au stade terminal de sa maladie, le sidekick black dragueur à casquette) et l'écriture est suffisamment laborieuse pour que je n'aie pas vraiment envie de remettre le couvert avec un second épisode.

Gotham 1x01 :

Splendide erreur de continuité dès la première scène, avec Catgirl qui vole une bouteille de lait neuve et pleine et qui, dès le plan suivant, lorsqu'elle redescend du toit et verse le lait aux chats, n'a plus qu'un demi-centimètre dans sa bouteille. On va être charitable, et dire que c'est une grosse ellipse un peu foirée... M'enfin entre ça, la caractérisation à la truelle, et les effets de lumière dans toutes les scènes... j'ai grincé des dents dès le début.

Après, on nous rajoute un triangle amoureux potentiel entre Montoya/Gordon/sa femme (facepalm), une illustration musicale hors-sujet et pataude au possible (on se croirait devant un cop-show des années 80, avec cette guitare électrique), des gros coups de coude réguliers et tout aussi patauds aux lecteurs de comics, du toutéliage abusif, des acteurs très très inégaux (Jim "je suis un badass" Gordon en tête) et une Jada Smith qui nous joue son personnage comme une méchante de Batman 60s (paradoxalement, ça ne m'a pas déplu, en contraste avec la platitude du reste)... pfff.

J'ai beau être un DC-guy, je n'ai pas continué après ce pilote... parce que là, j'ai trouvé ça particulièrement médiocre.

The Flash 2014 1x01 :

Ouaip. Donc ça se confirme bien : le feeling Smallville 2.0 de la bande-annonce étendue - clins d'oeil appuyés, script télégraphié et laborieux, cast particulièrement terne et transparent (à une exception près), sfx inégaux, bullet-time & gros plans moches et flous pour simuler la vitesse de la course, repompage de trucs mieux faits ailleurs (le visuel à la Sherlock sur la scène de crime), toutéliage - est omniprésent, et le tout est particulièrement médiocre et précipité (vlà les ellipses à partir du moment de l'accident). Voire mauvais et baclé.

(Honnêtement, il y a plus d'ambiance et de style dans les soixante premières secondes du pilote de 1990 que dans tout cet épisode.)

(rooh et puis les dialogues... notamment dans la scène crossover avec Arrow, où Amell est monolithique au possible)

Bref, ce n'est pas bon, mais je suis certain que ça va plaire au même public qui considère qu'Arrow est la meilleure série tv de tous les temps. *soupir*

Benched 1x01 :

Série comique made in USA Network, sur (quelle surprise ! ) un duo d'avocats excentriques  une avocate stressée et névrosée (Eliza Coupe, qui refait toujours le même personnage depuis Scrubs), super avocate qui pête un cable à la suite d'une non-promotion, et se retrouve à devoir travailler en tant qu'avocate commise d'office aux côté de Jay Harrington (Better Off Ted) et Oscar Nunez (The Office). Mwé. Ça se regarde, mais c'est du déjà vu, tout ça.

Marry Me 1x01 :

Le showrunner de Happy Endings, pour une sitcom sur Casey Wilson (épouse du showrunner) & Ken Marino en couple établi, qui va bientôt se marier.

Parce que malheureusement, le showrunner a gardé le pire de Happy Endings, pour cette sitcom : l'hystérie épuisante. On a donc Casey Wilson en drama queen qui en fait trois tonnes, qui se plaint tout le temps, qui crie, qui court dans tous les sens, et qui n'a qu'une idée en tête : se marier, pendant que Ken Marino subit... un peu comme si on devait se farcir des épisodes entiers de la vie de Penny, dans Happy Endings, sans les autres personnages pour contrebalancer ses intrigues.

Parce que les autres personnages sont ici assez ternes et clichés (les parents gays qui portent des petits gilets fuschia et lavande ; le best friend gros, barbu et comique ; la belle-mère autoritaire ; la copine blonde célibataire et indépendante, la voisine black à attitude)... et j'ai beau être content de revoir Sarah Wright-Olsen, le tout ne possède pas le capital sympathie de Happy Endings, loin de là : c'est nettement plus fatigant. Et puis j'en ai ras-le-bol des sitcoms romantiques (généralement new-yorkaises) de ce style.

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2014 - 19 - Only Lovers Left Alive (2013), The Appearing (2014) & Dark House (2009)

Publié le 10 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Drame, Comédie

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Only Lovers Left Alive :

Particulièrement déprimé par la manière dont l'humanité abuse de notre Terre, Adam (Tom Hiddleston), un musicien underground de Detroit, finit par retrouver son épouse Eve (Tilda Swinton), avec laquelle il est marié depuis des centaines d'années, et qui vit à Tangers.

Un film de vampires atypique, mélancolique et contemplatif signé Jim Jarmusch, qui se regarde sans aucun problème, mais finit par tourner un peu à vide... ce qui n'est pas étonnant compte tenu de la durée totale de plus de deux heures.

C'est beau, bien interprété, bien filmé, intelligent, et rafraîchissant, mais au final, c'est un peu vain.

4.25/6

The Appearing :

Pour Michael (Will Wallace) et son épouse Rachel (Emily Brooks), couple encore marqué par la mort de leur enfant, ce qui devait être un nouveau départ dans une petite ville accueillante s'avère rapidement être le début d'une spirale infernale entre folie, souvenirs réprimés et possession démoniaque...

Un film d'horreur indépendant très amateur et fauché, mais aussi très laborieux : outre sa mise en place calamiteuse qui laisse présager le pire dès les premières images, on sent bien le manque d'expérience et de moyens de la production, et ce à tous les niveaux.

Que ce soit la réalisation, l'éclairage, la post-production, le son, la direction d'acteurs, ou le script, le tout est assez bancal et faiblard, sans même parler d'une impression très claire de confusion qui se dégage du tout. Dommage, car il n'aurait pas fallu beaucoup pour obtenir un métrage honorable, d'autant que l'actrice principale se donne à 100% dans la dernière partie du métrage.

Ah, et si utiliser la célèbre maison de Psychose comme décor pour donner un peu de poids à son métrage peut sembler être une bonne idée, dans les faits, ça s'avère contre-productif.

1/6

Dark House :

Dans un ancien orphelinat hanté par le souvenir d'un massacre sanguinaire, un promoteur charismatique (Jeffrey Combs) décide d'installer sa dernière attraction spectaculaire, la Dark House, une maison hantée ultra-moderne animée par des hologrammes. Pour assurer le spectacle, il se tourne par ailleurs vers un groupe d'apprentis-acteurs, qu'il embauche le temps d'une avant-première réservée à la presse. Mais bien vite, un esprit prend le contrôle de la Dark House, et les meurtres s'enchaînent...

Un film que j'avais déjà vu il y a quelques années, mais dont je ne me souvenais plus trop.

Après vérification, je lui avais mis un 4/6, agréablement surpris par un film ouvertement humoristique et quasi-parodique, qui ne se prenait pas au sérieux, et qui bénéficiait sérieusement de la présence de Combs.

Et sans surprise, mon avis n'a pas vraiment changé : c'est toujours joliment rythmé et fun, malgré une interprétation un peu inégale par moments (Meghan Ory n'est pas une actrice particulièrement subtile, et en face, Diane Salinger cabotine à mort), des moments assez fauchés (l'ordinateur) et une joyeuse absence de vraisemblance ou de réalisme.

Bref, de la série B amusante, loin d'être parfaite, mais qui fait passer un moment sympathique. Et le twist final est classique, mais toujours le bienvenu.

4/6 (sur l'échelle des films sans prétentions)

commentaires

Pilotes - Saison 2014-2015 - Pilotes Amazon

Publié le 5 Octobre 2014 par Lurdo dans Télévision, Critiques éclair, Review, Amazon, Comédie, Sitcom, Fantastique, Drame

Passage en revue de quelques-uns des pilotes des nouvelles séries Amazon de cette rentrée télévisée américaine 2014-2015 :

Really 1x01 :

Pilote de comédie made in Amazon, centrée sur Sarah Chalke & Jay Chandrasekhar en couple marié, sur leur quotidien et sur leurs amis. Épicétou. Avec petits caméos de Selma Blair, Collette Wolfe, et Lindsey Sloane. Mwé. Passons.

Red Oaks 1x01 :

Pilote de comédie made in Amazon, prenant place dans les 80s, au sein d'un country club du New Jersey, où David (Craig Roberts de Young Dracula & Submarine), un jeune homme juif, vient de décrocher un job en tant que coach assistant de tennis. Avec Jennifer Grey, Richard Kind & Paul Reiser. Assez inégal et prévisible, mais quelques moments amusants, et une bande-son sympatoche, forcément.

Hysteria 1x01 :

Pilote de série fantastique made in Amazon, sur Mena Suvari en psychiatre-neurologue qui revient chez elle, à Austin, Texas, pour enquêter sur une épidémie virale se propageant par l'intermédiaire de vidéos virales (zavez compris, les gens ? Viral = viral ! Comment le scénariste il est trop malin !!! <_< ). On dirait un pitch de X-files d'il y a quinze ans, mais sans le talent devant et derrière la caméra.

(les deux autres pilotes - l'un sur Ron Perlman en juge vengeur qui est convaincu qu'il parle au très-haut et a une mission divine, et l'autre sur Adam Brody, Chloe Sevigny et leur bande de potes hipsters-bohémes-artistes new-yorkais qui vivent à Paris - ce sera directement sans moi)

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2014 - 13 - The Possession of Michael King (2014), Jamie Marks is Dead (2014) & Chain Letter (2009)

Publié le 1 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Drame, Jeunesse, Thriller

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Possession of Michael King :

Réalisateur de documentaires, Michael King (Shane Johnson) est un athée, sceptique pur et dur ; à la mort de sa femme, il devient père célibataire, et entreprend de prouver au monde entier que le surnaturel n'existe pas. Il passe alors de sataniste en nécromancien, de sorcier en démonologue, s'offrant en cobaye à tous leurs rituels... jusqu'à ce qu'un démon s'empare enfin de lui, sous l'oeil de ses caméras.

Un premier long-métrage intéressant dans la forme et dans le fond, bien que peu maîtrisé sur la durée : il y a ici en effet une moitié de bon film, amha, desservie au final par la forme found-footage totalement superflue.

On pense forcément à Le Dernier Exorcisme et à d'autres métrages similaires, pour le pitch de base. L'acteur principal est d'ailleurs très solide et crédible dans sa transformation physique tout au cours du film.

Mais malheureusement, il arrive un moment où le prétexte du found-footage, déjà peu vaillant et crédible dans l'absolu (les plans GoPro se mèlent sans explication à des plans de surveillance, et à des plans à la composition et au rendu clairement cinématographiques), devient un handicap plus qu'autre chose : le démon se filme, allume l'infra rouge, etc, et le héros continue de se filmer dans les pires situations. Improbable.

Qui plus est, le mixage sonore est lui aussi mitigé : autant le rendu des "voix" fonctionne, autant les nombreux jump scares audio bousillent les oreilles, et deviennent particulièrement insupportables et lassants.

Bref, un premier film au résultat assez mitigé, qui se délite progressivement, et qui finit dans le nawak... mais un résultat néanmoins prometteur, et un talent à suivre.

Un très petit 3/6, parce que je n'ai jamais vraiment décroché, ce qui devient rare.

Jamie Marks Is Dead :

Dans une petite ville austère, le cadavre de Jamie Marks (Noah Silver) est découvert, dénudé, dans la rivière. Adam (Cameron Monaghan), l'un des sportifs du lycée, se prend alors d'intérêt pour Jamie, autrefois régulièrement victime de harcèlement au sein de l'établissement : bien vite, alors même qu'Adam se rapproche de Gracie (Morgan Saylor), la jeune fille qui a découvert le corps, il commence à interagir avec le fantôme de Jamie, un fantôme particulièment attaché à l'athlète.

Le réalisateur de Les Ruines change radicalement de style, pour une adaptation d'un roman pour ados, qui se pare ici d'atours glaciaux, étranges et oniriques.

Car s'il y a bien une chose qu'on ne pourra pas reprocher à ce film, c'est la qualité de son atmosphère : ici, le monde est froid, irréel, l'ambiance est pesante, et chargée d'une tension étrange, la photographie est sombre et glauque... bref, c'est une réussite.

Mais je vais reprendre la formule d'un critique américain, qui résume bien mon avis sur ce métrage : "The mood piece works ; the storytelling falls flat". Oui, ça fonctionne en tant que film d'ambiance, mais la narration, elle, tombe à plat.

C'est un peu le problème principal du métrage, en fait, qui s'efforce tellement d'instaurer une ambiance qu'il néglige sa structure et son script : le film déroule ainsi paisiblement son récit, sans jamais développer et étoffer ses caractérisations étranges, ni jamais donner du poids aux relations des personnages, qui entrent et qui sortent ainsi du récit sans raison (le frère, la mère et sa nouvelle amie).

Il y avait pourtant de quoi faire, avec ce triangle amoureux bizarre entre la fille sexuellement agressive, le sportif étrangement distant, et le fantôme à la représentation très gay, enfermé in the closet, fasciné par Adam, et qui l'incite à lui murmurer des mots "dans sa bouche"... Mais tout le potentiel ambigu de cette relation à l'homo-érotisme évident passe un peu à la trappe, quand le récit croit bon d'introduire un esprit féminin agressif, afin de permettre à Jamie de défendre Adam...

Au final, on ressort assez mitigé de ce Jamie Marks is Dead. Les intentions sont louables, l'atmosphère est très réussie, mais structurellement, tout ça manque de cohésion et de liant ; ça se complait dans des dialogues étranges, dans des personnages excentriques, dans des relations bizarres... mais ça ne se cristallise jamais totalement. Et donc ça reste assez frustrant.

3/6

Chain Letter :

Lorsque Jessie Campbell (Nikki Reed) et ses amis lycéens commencent à recevoir des emails en chaîne menaçants, ils ne prennent pas la menace au sérieux. Pourtant, il apparaît bien vite que ces emails sont le fait d'un psychopathe, qui traque et tue tous les amis de Jessie refusant de servir de maillons à ces chaînes étranges...

Un splendide navet qui fleure bon l'amateurisme fauché, avec son montage assez agaçant, ses problèmes de format, sa réalisation inepte (zooms, jumpcuts, caméra tournoyante, etc), et son déroulement on ne peut plus cliché.

Non seulement on doit se farcir tout un laïus d'étudiant en ciné et en sociologie sur les nouvelles technologies, etc, mais en plus il se "justifie", dans le récit, par l'existence d'une secte anti-technologie qui tue les ados pour faire passer leur message... euh... okay.

En fait, le scénario est tellement bancal, tant dans sa structure que dans son intérêt, que l'on ne peut que soupirer devant le tout : bien sûr que Brad Dourif est un méchant ! Bien sûr que le profiler ridicule qui débarque à 20 minutes de la fin, cabotine au possible, et a droit à des gros plans inutiles, est suspect ! Bien sûr que la mimi Cherilyn Wilson a droit à une scène de baignoire topless ! Bien sûr que Nikki Reed a le charisme d'un poulpe mort dans le rôle de ce personnage principal transparent au possible !

Allez, pour conclure, mentionnons toutes les scènes de Keith David en inspecteur perspicace, qui donnent l'impression d'un vieux DTV fauché des années 80 tant elles sont amateures et cheaps, et n'oublions pas le "moment flashback" exceptionnel dans lequel Keith David résoud l'affaire en se souvenant de scènes auxquelles son personnage n'a pas assisté, et de détails qu'il n'a pas pu remarquer.. *soupir*

0.5/6 (pour Cherilyn)

commentaires

Halloween Septembrrrfest 2014 - 11 - Haunt (2013) & Under The Skin (2013)

Publié le 29 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Science-Fiction, Drame

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Haunt :

Malgré la réputation sinistre de leur nouvelle demeure, la famille Asher emménage dans l'ancienne maison des Morello, où sévit une force étrange et maléfique ; bien vite, des phénomènes mystérieux se produisent, et Evan (Harrison Gilbertson), le fils adolescent de la famille Asher, décide de mener l'enquête en compagnie de sa charmante voisine, Sam (Liana Liberato)...

Un film de maison hantée ultra-basique et convenu, dont on devine tous les rebondissements longtemps à l'avance, et qui donne l'impression au spectateur d'avoir déjà vu ce récit des dizaines de fois. Qui plus est, le métrage souffre un peu de nombreuses idées laissées sans explications (la petite soeur, la boîte), de dialogues assez moyens, et d'une montée en puissance faiblarde, qui donne l'impression que le récit ne démarre que dans son dernier tiers.

Bref, ce n'est pas très maîtrisé niveau écriture, ce qui peut se comprendre vue l'inexpérience relative du scénariste et du réalisateur.

Néanmoins, la facture technique assez solide du métrage, ainsi que la relation naissante entre les deux adolescents empêchent le tout de sombrer totalement, en donnant notamment au film un semblant d'intérêt, et une tonalité proche du film fantastique pour ados. M'enfin ça reste peu.

2/6

Under The Skin :

En Écosse, une séduisante inconnue (Scarlett Johansson) charme les hommes qui croisent son chemin, pour les emmener dans son antre, et les faire disparaître à jamais. Mais une rencontre inattendue va troubler cette prédatrice extraterrestre, et lui faire reconsidérer sa place dans l'univers...

Une expérience sensorielle et un exercice filmique assez fascinants et déstabilisants, qui suit donc l'éveil aux sens humains d'une extra-terrestre venue parmi nous récolter des humains.

Un métrage par moments à la limite de l'expérimental et de l'hermétisme, mais qui paradoxalement reste assez clair : certes, on ne connaîtra pas la raison exacte de la présence des aliens sur Terre, ni pourquoi ils récoltent des hommes (pour utiliser leur peau et se fondre parmi nous ?), mais le métrage est suffisamment explicite pour comprendre les tenants et aboutissants de chaque scène sans dialogues, par le seul pouvoir de l'image.

Une image d'ailleurs particulièrement travaillée, ce qui permet au film de mêler onirisme visuel avec un réalisme absolu, qui décrit de manière crue l'Écosse la plus populaire, aux accents parmi les plus incompréhensibles.

Scarlett se donne ainsi totalement à ce rôle, qui lui permet d'interpréter un personnage à l'opposé de Lucy : d'alien froide qui fait semblant d'être humaine, elle se "réchauffe" progressivement, et prend petit à petit conscience de son humanité. Ce qui ne donne pas forcément lieu à des performances inoubliables, mais plutôt à un jeu nettement plus subtil et nuancé (d'aucuns diront impassible et inexpressif, mais bon)...

Mentionnons aussi le score musical, assez hypnotique et lancinant, et son motif de la "chasse", qui est ainsi détourné lorsque la situation de l'héroïne est renversée, et qu'elle passe de prédatrice à proie...

Bref, une ambiance unique, des choix radicaux et, à mon sens, une réussite globale.

4.5/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #52 : Beaucoup de Bruit pour Rien (Much Ado About Nothing - 2012)

Publié le 9 Septembre 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Beaucoup de Bruit pour Rien (Much Ado About Nothing) :

Une adaptation moderne de la pièce de William Shakespeare, par Joss Whedon, et avec bon nombre d'acteurs habitués des oeuvres du scénariste (Amy Acker, Nathan Fillion, Alexis Denisof, Clark Gregg, Fran Kraz, etc)...

Une comédie filmée en noir et blanc (pourquoi ? Parce que Whedon est un auteur, pardi ! *soupir*) et qui suit assez fidèlement la pièce originale, en changeant quelques détails ici ou là, mais en reprenant tous les dialogues tels qu'écrits à l'époque. En l'état, c'est assez inégal : le contraste entre la langue soutenue, le noir et blanc, l'interprétation moderne, et la réalisation assez plate rend souvent le tout assez laborieux pour un spectateur peu habitué à du Shakespeare in the text. Sans compter qu'il y a un certain manque de punch dans le produit fini, avec son illustration musicale très particulière et branchée...

Je ne note pas, vu que j'ai plus ou moins décroché à plusieurs moments, même avec des sous-titres vo ou vf pour aider...

?/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #51 : Prometheus (2012)

Publié le 8 Septembre 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Drame, Thriller, Science-Fiction, Fantastique, Horreur

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Prometheus :

L'équipage du Prometheus traverse l'espace et les systèmes solaires, à la recherche des origines de l'homme, et de la race des Ingénieurs, responsable de notre création...

J'avais envie de redonner une chance au métrage de Ridley Scott, mais ce n'est pas possible. Oui, c'est un film très réussi d'un point de vue visuel et technique. Oui, les acteurs sont à fond dedans. Mais malheureusement, le script est une bouse pleine de trous, mal finie, et tout droit sortie des élucubrations de Von Daniken et autres supporters d'une théorie à mi-chemin entre les Ancients Aliens et l'intelligent design nauséabond.

C'est con, c'est creux, c'est indigne des talents impliqués dans le projet, et c'est le genre de film qui m'énerve plus que de mesure.

4/6 pour le côté technique et l'interprétation - 3 points pour le scénario et certains choix aberrants (Guy Pearce, la césarienne instantanée avec récupération immédiate à la clef) + 1 pour la direction artistique = 2/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #50 : Deuxième Chance à Brooklyn (2014)

Publié le 5 Septembre 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Drame, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Deuxième Chance à Brooklyn (The Angriest Man in Brooklyn) :

Henry Altmann (Robin Williams), perpétuellement furieux et incontrôlable, découvre un beau jour qu'il ne lui reste que quatre-vingt dix minutes à vivre, avant qu'un anévrisme ne le tue ; il décide alors de tout quitter, pour errer en ville et tenter de mettre de l'ordre dans ses affaires avant de quitter ce monde...

Une comédie dramatique sur la maladie, le deuil, et les regrets, malheureusement pas très maîtrisée : la faute à un réalisateur et un script qui laissent tout le monde en roue libre, ce qui est assez rédhibitoire lorsque Robin Williams est dans le film.

Pour chaque moment touchant et mélancolique, il y a ainsi quatre ou cinq scènes de personnages beuglant dans tous les sens, ou des voix offs inutiles et superflues. Dommage, notamment parce que Mila Kunis et Robin Williams sont capables de bien plus subtil.

1.5/6

 

(EDIT : et quel dommage aussi que ce métrage assez faiblard soit l'un des derniers de Robin Williams, décédé après l'écriture de cette mini-review ; dommage, et aussi assez doux-amer, compte-tenu du sujet du film... Williams méritait tout de même une sortie de scène plus mémorable.)

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #49 : Standing Up (2013)

Publié le 4 Septembre 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Standing Up : 

Dans les années 80, victimes d'un mauvais bizutage en camp de vacances, Howie (Chandler Canterbury) & Grace (Annalise Basso) se retrouvent livrés à eux-mêmes, nus et seuls, sur une île au milieu d'un lac. Rapidement, les deux enfants vont devoir faire face à l'inconnu, et par là-même, apprendre à se connaître...

Une adaptation assez réussie d'un roman pour enfants, dirigée par DJ Caruso, plutôt habitué aux thrillers et autres polars sombres. Mais là, ce film typiquement 80s était apparemment un projet personnel pour le réalisateur, qui l'a bouclé en deux semaines de tournage. Ça se sent un peu, d'ailleurs, ici ou là : c'est très innocent et contemplatif, avec un message anti-bizutage assez louable, mais on devine parfois des passages ou des scènes qui auraient mérité un nouveau jet au moment de l'écriture, ou un peu plus de travail en amont du tournage.

Je pense par exemple au caméo de Val Kilmer, WTF en shérif grunge mal lavé, et qui détonne radicalement avec tout le reste. Après, ça fonctionne relativement correctement, grâce aux deux jeunes acteurs (Annalise aura probablement un bonne carrière dans le métier), et au score discret mais efficace de Brian Tyler.

3.75/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #48 : L'Heure de Tuer Mon Père (2014)

Publié le 2 Septembre 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Télévision, Lifetime, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

L'Heure de Tuer Mon Père (Killing Daddy/My Father Must Die) :

Criminelle à la petite semaine, psychologiquement instable, Callie (Liz Gillies) est bien décidée à se venger de son père, qu'elle rend coupable du suicide de sa mère, des années plus tôt. Lorsque son père souffre d'une attaque cérébrale, Cassie décide de rentrer à la maison, pour s'occuper de lui... avec comme réel objectif de mettre un terme à ses jours, et de dérober la fortune familiale.

Un téléfilm Lifetime assez calamiteux, qui repose entièrement sur le charisme de Liz Gillies, dans son registre habituel de jeune femme sexy & vénéneuse. Gillies est loin d'être mauvaise dans son rôle, mais l'écriture est tellement caricaturale, manichéenne et douteuse (le propos sur les maladies mentales supposément incurables, etc) font que le tout donne l'impression d'un script pour enfants de douze ans, avec des méchants très très maychants, et des innocents très très innocents.

1/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #47 : Some Girl(s) (2013)

Publié le 1 Septembre 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Some Girl(s) :

Sur le point de se marier, un homme décide de retourner voir certaines de ses exs, pour aller s'excuser de la manière dont il s'est comporté avec elles, et faire le point sur leurs relations passées...

Une adaptation cinématographique d'une pièce de Neil LaBute, qui bénéficie principalement d'une durée assez courte (moins de 90 min, tout compris), et d'une distribution très sympathique : Adam Brody, Mia Maestro, Zoe Kazan, Kristen Bell, Emily Watson, Jennifer Morrison... malheureusement, ça s'arrête plus ou moins là, puisque, adaptation de LaBute oblige, le tout finit par devenir assez vain, répétitif, voire même agaçant dans son incapacité à transcender ses bavardes origines scéniques, et dans l'antipathie suscitée par son personnage principal.

Un film qui pourrait donc être retitré "portrait d'un connard fini" et qui s'avère finalement très inégal, forcément, en fonction des actrices et de l'histoire de leur personnage. Mention spéciale à Zoe Kazan, impériale, suivie de près par Bell et Morrison.

2.5/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #45 : The Wedding Party (2010)

Publié le 29 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Romance, Drame, Australie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Wedding Party :

Sans argent, Steve (Josh Lawson) décide de recourir aux grands moyens, et accepte de s'impliquer dans un mariage blanc avec Anna (Isabel Lucas) en échange d'une certaine somme d'argent ; mais lorsque sa famille apprend l'imminence de ce faux mariage, Steve doit jouer le jeu, au risque de perdre le coeur de son ex-petite-amie (Kestie Morassi)...

Une comédie de moeurs australienne avec quelques visages familiers, qui se regarde, mais qui est trop nonchalante et vagabonde pour dépasser son postulat de départ et vraiment convaincre. Kestie est particulièrement attachante, cela dit.

2.75/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #44 : Liberal Arts (2012)

Publié le 28 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Liberal Arts :

À 35 ans, Jesse (Josh Radnor) revient dans son alma mater, le coeur plein d'enthousiasme et de nostalgie... là, il rencontre une jolie étudiante de 19 ans (Elizabeth Olsen) dont il s'éprend. Mais la différence d'âge et la virginité de la jeune femme s'avèrent des obstacles de taille pour Jesse.

Un film écrit, réalisé et interprété par Josh Radnor, qui se prend pour Woody Allen, et se met dans la peau de ce trentenaire agaçant, dont le charme fait succomber toutes les femmes, qui débite des platitudes philosophiques, s'ébaubit devant New York, a de l'humour, et est capable de conseiller autrui, quelque soit son âge et son problème.

Autant dire que le métrage m'est rapidement sorti par les oreilles, malgré Elizabeth Olsen, impeccable, et malgré les innombrables critiques américaines adorant le film. Un tout trop pompeux et prétentieux pour son propre bien, à la limite du film hipster pseudo-intellectuel supposément profond, mais finalement très conservateur.

2/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #42 : Adult World (2013)

Publié le 25 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Adult World :

Amy (Emma Roberts) est une jeune étudiante en poésie idéaliste, maladroite et immature, qui cherche la renommée internationale ; pour subvenir à ses besoins, elle prend un job dans un sexshop, et essaie de convaincre un poète célèbre et taciturne (John Cusack) de lui servir de mentor...

Une comédie dramatique indépendante qui ne sait sur quel pied danser.

D'un côté, ça semble se vouloir une satire des rêves idiots, prétentieux et improbables d'une jeune femme immature, qui agit comme si elle avait douze ans, et dont les pensées risibles et les réactions over-the-top font qu'on ne peut que se moquer d'elle tout du long ; et de l'autre, ça prend le parcours de la demoiselle beaucoup trop au sérieux, enchaînant les clichés, les grosses ficelles narratives évidentes, et les caractérisations bancales, au point de la rendre tout simplement insupportable, en dépit du côté naturellement attachant d'Emma Roberts, avec son nez constamment rougi par le froid.

Particulièrement bancal, donc, et hésitant constamment entre deux points de vue radicalement opposés sur une même histoire.

2/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #37 : Heatstroke (2013)

Publié le 18 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Drame, Thriller, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Heatstroke :

Malgré les réticences de sa fille Josie (Maisie Williams), Paul (Stephen Dorff) l'emmène, ainsi que sa nouvelle compagne Tally (Svetlana Metkina), dans une expédition africaine au fin fond de la savane, pour y étudier des hyènes. Mais lorsque Paul est abattu, Tally et Josie se retrouvent seules au milieu de nulle part, traquées par les animaux, par des braconniers, et par un dangereux trafiquant d'armes (Peter Stormare).

Un thriller qui fait brièvement illusion : les paysages africains sont superbes, Dorff est efficace, et Maisie Williams comme toujours attachante... mais ça s'arrête là. Forcément : quelle idée idiote de faire reposer l'intégralité de ce survival sur les épaules de l'actrice russe, qui surjoue régulièrement, et n'est jamais vraiment convaincante. Une fois Dorff évacué du métrage, une grosse partie de l'intérêt de celui-ci disparaît ; et comme en plus le script n'est clairement pas à la hauteur, tant dans sa structure que dans ses dialogues...

1.5/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #29 : La Belle et la Bête (2014)

Publié le 6 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame, Romance, Jeunesse, France, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Belle et la Bête :

Afin de préserver la vie de son père, Belle accepte de se sacrifier, et de vivre dans le château de la mystérieuse Bête, un Prince maudit à l'apparence bestiale. Après quelques temps passés en sa compagnie, Belle finit par tomber amoureuse...

Par tous les saints, quelle daube abyssale.

Alors attention, c'est assez joli, visuellement, même si on n'évite pas l'abus de CGI et autres rustines numériques pour les paysages... mais le visuel, ça reste le domaine de prédilection de Christophe Gans, donc ça assure un minimum.

Le reste, par contre, c'est un plantage absolu : les acteurs récitent tous leur texte de manière robotique ; Lea Seydoux est froide, distante et fausse ; la Bête est laide et jamais crédible visuellement ; le scénario est mal structuré et l'on ne croit jamais à l'histoire d'amour centrale ; les créatures en CGI ne servent à rien ; la montée en puissance est inutile et mal gérée... bref, le film est la définition même d'une coquille vide, un navet friqué qui repompe à droite et à gauche sans jamais convaincre sur aucun plan.

1/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #27 : Trauma (Event 15 / Alpha Alert - 2013)

Publié le 4 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Drame, Thriller, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Trauma (Event 15 / Alpha Alert) :

Trois soldats atteints de stress post-traumatique se retrouvent pris au piège dans un ascenseur lorsqu'une attaque terroriste se produit sur Washington... mais quand ils essaient de s'évader, il s'avère bien vite que les apparences sont trompeuses...

Un huis-clos partiel qui repose grandement sur les épaules des trois acteurs principaux, Jennifer Morrison, Josh Stewart et Stephen Rider.

Plutôt efficace, malgré quelques grosses ficelles et quelques réactions disproportionnées dans l'interprétation ; le vrai problème arrive à mi-film, lorsque le réalisateur/scénariste a recours à un retournement de situation assez prévisible et téléphoné : immédiatement, une grosse partie de la tension et de l'intérêt du métrage se fait la malle, et on finit par être assez passif et indifférent à la fin de ce récit de plus en plus capillotracté.

3/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #24 : Blame (2010)

Publié le 30 Juillet 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Drame, Australien, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Blame :

De retour de l'enterrement d'une de leurs amies, un groupe décide de rendre visite à l'ancien professeur de celle-ci, qui avait abusé d'elle dans le passé : bien décidés à mettre en scène son suicide, les membres du groupe s'aperçoivent bien vite que la situation est bien plus compliquée que ça...

Un drame australien assez bien mené, même si pas exempt de maladresses dans l'écriture (le déroulement de l'intrigue est un peu trop prévisible) et dans l'interprétation. Sophie Lowe, notamment, fait des choix d'interprétation assez étranges, et joue tout le film comme si elle était un peu lente ou sous l'emprise de substances illicites, alors qu'elle est supposée jouer le mystère.

3/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #18 : Ce qui vous attend si vous attendez un enfant (What to Expect When You're Expecting - 2012)

Publié le 22 Juillet 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Ce qui vous attend si vous attendez un enfant (What to Expect When You're Expecting) :

Le parcours de plusieurs couples confrontés à l'idée, puis au fait accompli, d'une grossesse...

Une comédie chorale vaguement romantique, adaptée d'un bouquin à succès sur les grossesses, et qui, comme le veut le genre aux USA, se paie un casting quatre étoiles (J-Lo, Cameron Diaz, Anna Kendrick, Elizabeth Banks, Dennis Quaid, Chris Rock, etc) pour un récit on-ne-peut-plus cliché, balisé, dégoulinant de bons sentiments, prévisible de bout en bout, et globalement assez décousu.

Moi qui suis habituellement assez bon public des films de ce type, j'ai vraiment eu énormément de mal à finir le métrage.

1.5/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #16 : Des Gens Comme Nous (People Like Us - 2012)

Publié le 20 Juillet 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Romance, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Des Gens Comme Nous (People Like Us) :

À la mort de son père, Sam (Chris Pine) découvre que celui-ci avait une double vie, et qu'il a une demi-soeur qu'il n'a jamais connue (Elizabeth Banks), ainsi qu'un neveu, à qui il doit remettre un héritage de 150000$. Abandonnant tout derrière lui, Sam décide alors de partir à leur rencontre pour faire leur connaissance...

Une comédie dramatique signée Alex Kurtzman, plutôt réussie pour ce qu'elle est.

En fait, ça suit le cheminement habituel d'une comédie romantique, à cela près qu'il n'y a forcément aucune possibilité de romance en guise de conclusion.

Plutôt bien interprété, jamais ennuyeux et relativement subtil, ça tient donc plutôt bien la route, pour peu qu'on ne soit pas allergique aux bons sentiments.

4/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #13 : Noé (Noah - 2014)

Publié le 15 Juillet 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Drame, Histoire, Religion, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Noé (Noah) :

La légende de Noé, qui reçoit un jour de Dieu l'ordre de créer une Arche gigantesque, afin de sauver tous les animaux de la Terre d'un Déluge imminent...

Un bon gros WTF des familles pour ce métrage improbable, mélange de mythologie biblique et de blockbuster fantasy à la Lord of the Rings : pour chaque point positif, il y a un point négatif qui fait qu'on se demande comment ce film a pu être financé et sorti.

Visuellement, tout d'abord : les paysages naturels sont globalement superbes, donnant au métrage une étrange impression de monde post-apocalyptique lorgnant sur la fantasy... mais parallèlement, on a droit à des images de synthèse ultra-variables en qualité, et à des partis-pris artistiques particulièrement douteux. On peux notamment citer les Rock Lords Watchers qui aident Noé, et lui contruisent son arche : c'est laid, c'est inutile, c'est... incompréhensible.

Sur le front de l'adaptation et du script, même résultat mitigé : la caractérisation des personnages est inexistante pendant les 2/3 du métrage (le montage de la première partie du film, assez haché, n'aide pas vraiment), et les nombreux rajouts & modifications (les Watchers, donc, mais aussi le passager clandestin, le fils rebelle, le caractère ultra-extrémiste de Noé, les batailles rangées)  n'apportent pas grand chose au film, si ce n'est rajouter des minutes à un film déjà trop long.

On peut aussi s'interroger sur l'intérêt du message écologiste asséné à la truelle, avec ces maychants qui exploitent la terre, appartiennent à une société industrielle anachronique, et vivent dans des villes (!!).

Ajoutons à cela une musique assez ratée et envahissante, un jeu inégal des comédiens, et des scènes de baston totalement inutiles... et on se pose des questions. On se pose des questions sur l'intérêt du film, sur sa qualité... Et pourtant, le film reste toujours intéressant de par ses partis-pris, et la vision de son auteur. Un étrange paradoxe, donc.

3/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #8 : Maléfique (Maleficent - 2014)

Publié le 8 Juillet 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Drame, Fantastique, Disney, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Maléfique (Maleficent) :

La véritable histoire de Maléfique (Angelina Jolie), la célèbre sorcière ayant maudit la Belle au Bois Dormant (Elle Fanning)...

Une réinvention du conte de fées/dessin animé classique de Disney qui n'est pas forcément désagréable, mais qui s'avère assez bancale à tous les niveaux.

On devine, çà et là, des intentions louables et des idées intéressantes de la part du réalisateur, spécialiste en effets spéciaux, et de la scénariste, ancienne de chez Disney au parcours plus inégal (La Belle et la Bête, le Roi Lion, Mulan, Alice de Burton), mais c'est l'exécution qui pèche.

Déjà, au niveau visuel : on oscille constamment entre plans travaillés et marquants, univers féérique, et effets et créatures numériques laids et génériques, qui font basculer le tout dans le kitsch et le ringard. Idem au niveau de l'interprétation : il y a un gouffre entre une Angelina Jolie totalement investie, une Fanning en mode ingénue, un Sharlto Copley cabotin avec son accent, et les bonnes fées numériques (Juno Temple ^^) qui font du slapstick pas drôle.

Mais tout cela est un problème inhérent au scénario, qui semble tiraillé dans plusieurs directions ; ici, une influence de Wicked, pour humaniser la méchante iconique des classiques Disney : ici, un côté féministe qui la réinvente en pauvre jeune femme martyrisée et innocente, que les maychants hommes ont rendue revancharde ; ailleurs, une tentative de recycler les passages importants de La Belle au Bois Dormant ; ailleurs encore, la volonté de faire de la fantasy guerrière et épique...

Tout cela ne fonctionne que ponctuellement, donnant lieu à une sorte de rape-&-revenge aseptisé et pastel, où la méchante, bénéficiant désormais d'une personnalité plus développée, n'est plus si méchante, mais est la victime d'un vrai méchant caricatural et sans épaisseur.

Bref, ce n'est pas particulièrement convaincant, ce n'est pas particulièrement esthétiquement beau ou enchanteur, c'est parfois étrangement approximatif, et c'est donc vraiment quelconque et oubliable, avec uniquement la présence magnétique de Jolie, qui croit à fond au projet, pour permettre au film d'atteindre la moyenne.

Un minuscule 3/6

 

(critique mise à jour le 01/01/2020)

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #5 : Transcendance (Transcendence - 2014)

Publié le 5 Juillet 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Drame, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Transcendance (Transcendence) :

Pionnier dans le domaine de l'intelligence artificielle, le Dr. Will Caster (Johnny Depp) est pris pour cible par un groupe terroriste anti-technologie ; condamné, Caster n'a plus qu'une seule chance de survie : sa femme Evelyn (Rebecca Hall) transfère la conscience de Caster dans son ordinateur ultra-moderne, et bien vite, c'est une nouvelle forme de vie et de conscience qui voit ainsi le jour...

Film d'anticipation qui sent affreusement le déjà-vu, ce Transcendence souffre de tous les maux imaginables : réalisation molle, visuels jolis mais glaciaux, rythme soporifique, thématiques et propos périmés, écriture médiocre et défaillante, et interprétation en pilotage automatique, malgré les noms prestigieux attachés à ce projet. Un joli flop.

1/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #4 : Smashed (2012)

Publié le 4 Juillet 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Smashed :

Une institutrice alcoolique (Mary-Elizabeth Winstead) voit sa vie sombrer à mesure que l'alcool prend le contrôle de son quotidien ; elle décide alors d'arrêter de boire, mais ne peut compter sur le soutien de son mari fêtard (Aaron Paul)...

MEW est assez convaincante dans son rôle de fêtarde repentante, et le film est, globalement, bien interprété, ainsi que donnant une impression de vécu et de réalisme, mais... en dehors de la performance d'actrice, et d'une réalisation/écriture solide, pas grand chose de vraiment mémorable en ce qui me concerne. C'est bien fait, sans plus.

4/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #3 : Rush (2013)

Publié le 2 Juillet 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Biographie, Sport, Action, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Rush :

Un bio-pic romancé narrant la montée en puissance et la rivalité quasi-fatale de deux pilotes de Formule 1, Niki Lauda et James Hunt, durant les années 70...

Excellent long-métrage signé Ron Howard, tant sur le plan technique qu'au niveau de l'interprétation des deux acteurs principaux, Chris Hemsworth et Daniel Bruhl. Impressionnant de maîtrise, de reconstitution, et particulièrement prenant même si l'on ne connaît rien à la Formule 1.

Une réussite, donc, même si le score de Hans Zimmer (en pilotage automatique - huhuhuhu) était un peu fatiguant.

4.5/6

commentaires
<< < 10 20 30 40 41 42 43 44 45 46 47 > >>