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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #drame catégorie

Critique éclair : Pilotes Amazon - Saison 2015 (1/2)

Publié le 21 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Review, Comédie, Sitcom, Drame, Amazon, Histoire

Pilotes Amazon saison 2015 (première partie) :

Salem Rogers 1x01 :

Leslie Bibb en top modèle gueularde, insupportable et égocentrique qui sort de 10 ans en désintox, et tente de se refaire une place dans l'industrie en ruinant au passage la vie de son ancienne assistante (Rachel Dratch). Mwé, ça ressemble beaucoup à une sitcom de network qui aurait eu droit à un coup de vernis "adulte" tardif, et le tout est gentiment lourd, peu subtil, assez prévisible et laborieux, mais bon, Leslie Bibb se déshabille brièvement, donc ça plaira forcément plus à certains qu'un truc historique sur le Nord, le Sud et les esclaves (cf plus bas).

Down Dog 1x01 :

Un slacker-stoner-séducteur californien se fait plaquer par sa compagne (Paget Brewster), et prend conscience du néant de son existence, ce qui le conduit à devenir le propriétaire du studio de yoga où il enseigne. À nouveau, typiquement show câblé, avec une voix-off repompée d'Arrested Development, et malgré les quelques visages familiers (Lyndsy Fonseca, Kris Kristofferson...), ça se regarde très mollement, et ce n'est jamais drôle.

Point of Honor 1x01 :

Un drama développé pour NBC sur la Guerre de Sécession et l'esclavagisme, sur une famille sudiste qui se bat contre le Nord, mais libère paradoxalement tous ses esclaves, blablabla. Par Carlton Cuse et le scénariste de Braveheart et Pearl Harbour.. Je n'ai franchement pas été au bout du pilote, vus les gros sabots de l'ensemble, et le fond assez maladroit.

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Critique éclair : Eye Candy 1x01

Publié le 15 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Review, Drame, Thriller, MTV, Jeunesse

Eye Candy 1x01 :

Drama MTV () développé par Catherine Hardwicke () à partir d'un roman de RL Stine () sur Victoria Justice en super-hackeuse rebelle () traumatisée par l'enlèvement de sa soeur, qui se crée un profil sur un Tinder-like, et est rapidement traquée par un pervers-meurtrier-pirate-informatique non-identifié ; à elle et à ses amis de mener l'enquête pour trouver lequel des bôgosses athlétiques qu'elle croise est un dangereux psychopathe... ()

Voilà voilà, j'aime bien VJ, habituellement, mais là... nan, désolé, ça va pas être possible... MTV qui décide de surfer sur la vague des séries tv de serial killer glauque avec deux saisons de retard, ça n'est pas du tout pour moi.

Déjà que les séries équivalentes sur NBC et compagnie m'ont totalement laissé de marbre, alors là, rien que la narration occasionnelle en voix off du point de vue du psychopathe, à la Dexter, aouch.

Bon, cela dit, visuellement, ce n'est pas trop moche, merci Hardwicke, donc c'est toujours ça de pris. Mais le tout déborde tellement de clichés fatiguants, de personnages clichés, de visuels repiqués à Sherlock & co, et (à en juger par le trailer) de pseudo-gore/torture porn, que c'est rejet instantané de ma part.

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Christmas Yulefest 2014 - 84 - Trilogie Donna VanLiere : Les Souliers de Noël, Le Miracle du Coeur & De l'Espoir pour Noël

Publié le 11 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Christmas, Noël, CBS, Lifetime, Drame, Romance

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

Les Souliers de Noël (The Christmas Shoes) :

À l'approche de Noël, Maggie Andrews (Kimberly Williams-Paisley), professeur de musique au coeur défaillant, est contrainte de confier son poste à Kate Layton (Maria DelMar), l'épouse de Robert (Rob Lowe), un avocat carriériste dont le couple bat de l'aile.

Mais Robert n'apprécie guère cette idée, et entre les disputes et la mort de sa mère, l'avocat caractériel commence à perdre pied. Jusqu'au soir de Noël, lorsque, au bout du rouleau, il croise le chemin du fils de Maggie, désespéré par l'état critique de sa mère : Nathan (Max Morrow) tente d'acheter des chaussures pour faire plaisir à sa mère, mais il n'a pas l'argent nécessaire. Robert décide alors de l'aider...

Un téléfilm mélodramatique diffusé sur CBS en 2002, et qui, à l'origine, est adapté d'une chanson déprimante de NewSong, un groupe chrétien. Succès inattendu des fêtes 2000, la chanson est aussitôt adaptée en roman par Donna VanLiere, et en téléfilm par CBS : sans surprise, le tout est particulièrement larmoyant et déprimant, mais minimise les sous-entendus religieux un peu agaçants inhérents à la chanson (qui souffre de cet égocentrisme assez récurrent dans la religion made in America : "Dieu est là pour m'aider, Dieu est là pour m'envoyer un signe, parce que je crois plus en lui que les autres, et que j'ai une relation privilégiée avec lui, Dieu est grand, et s'il m'arrive de bonnes choses pendant que les autres souffrent, c'est que Dieu existe et qu'il a un oeil sur moi.").

Bref... ce téléfilm tire très fort (trop fort, en fait) sur les cordes sensibles, joue à fond la carte des caractérisations caricaturales, des traits forcés, et des clichés mélodramatiques (la mère qui meure, l'autre mère qui meure, l'enfant miséreux, l'opposition "famille pauvre mais heureuse, travailleuse et artistique/famille plus riche, mais carriériste, intellectuelle, et en crise"), et repose sur un postulat de départ tellement larmoyant et forcé qu'il en devient contre-productif.

Surtout quand arrive la chanson en question, illustrant une course au ralenti du gamin sous la neige, avec ses chaussures moches sous le bras...

2/6 (parce que c'est globalement tout de même compétent dans l'interprétation et la mise en images)

Le Miracle du Coeur (The Christmas Blessing) :

Désormais adulte après les évènements du film précédent, et devenu un médecin urgentiste las de sa carrière actuelle, Nathan Andrews (Neil Patrick Harris) rentre chez son père pour les vacances de Noël ; là, il tombe amoureux de Meghan (Rebecca Gayheart), une institutrice au foie défaillant, et s'attache à l'un de ses élèves, Charlie (Angus T. Jones), orphelin de mère et malade du coeur. Mais alors qu'approche Noël, la santé de Meghan et de Charlie se dégrade soudainement...

La suite "directe" du téléfilm précédent, à nouveau diffusée sur CBS, et bénéficiant à nouveau d'une adaptation de Donna VanLiere, ainsi que d'un accompagnement musical de NewSong.

La continuité relativement réussie (Rob Lowe, les chaussures, la casquette, certains personnages, les flashbacks) n'est pas désagréable, mais comme dans Les Souliers de Noël, le tout souffre d'un trait tellement forcé et caricatural que ça enlève beaucoup d'intérêt au récit.

Les clichés abondent en effet jusqu'à l'overdose : le père du gamin est veuf, dépressif, alcoolique, menteur et voleur ; le gamin est mourant et en surpoids ; la petite amie est malade et un peu autoritaire ; le héros est déprimé par sa carrière et son éducation, et préfèrerait retrouver une vie de mécano auprès de son père, dont il veut racheter la maison ; le père n'arrive plus à gérer sa vie sans sa femme, et veut tout plaquer... etc, etc, etc.

Et comme en plus le déroulement de l'intrigue est particulièrement téléphoné (on voit venir les dernières minutes très très loin en amont, que ce soit sur le front des maladies "croisées" et de leurs conséquences, que sur celui de l'avenir des personnages et des maisons...), voilà encore un métrage qui peine à convaincre, malgré des qualités équivalentes à celles du premier opus (interprétation, réalisation, etc), et un héros plus attachant que les personnages du film original.

Par contre, -0.25 d'office pour avoir NewSong et Blake Shelton qui se pointent en fin de film pour enchaîner deux chansons countrys insipides sur une scène devant les acteurs...

2/6

De l'Espoir pour Noël (The Christmas Hope) :

Patty Addison (Madeleine Stowe) a perdu son fils aux urgences où officie Nathan Andrews (Ian Ziering) ; depuis, elle se consacre à sa carrière de travailleuse sociale, préférant travailler plutôt que de faire face à sa vie de couple en perdition avec Mark (James Remar) qui, de son côté, tente d'aider le fils d'un ami. Un jour, cependant, à l'approche de Noël, Mark et Patty doivent accueillir une fillette orpheline : c'est là le déclic qui remet leur vie en place, et relie la destinée des divers personnages de la saga.

Troisième et dernier épisode de la série des Christmas Shoes, cette fois-ci diffusé sur Lifetime, et immédiatement, même si ça fonctionne sur le même principe global, on sent le changement d'orientation, Lifetime n'ayant pas les mêmes réserves que CBS sur tout ce qui touche à la religion.

Pour être franc, j'ai manqué de m'endormir devant cet épisode : la photographie est terne, le rythme anémique, les personnages ne sont jamais vraiment intéressants, et Ian Zering parvient à rendre insipide le personnage interprété par NPH dans le volet précédent.

Pire, le tout n'est que très faiblement relié aux deux autres épisodes (problème de droits, certainement), et donc n'a finalement pas grand intérêt, puisque, dépourvu de cette continuité, le récit n'est qu'une trame basique et générique, qui joue elle aussi beaucoup trop sur la corde sensible.

Bref, autant les deux précédents étaient médiocres, mais gardaient un niveau similaire, tant en intérêt qu'en qualité, autant là... zzzzz.

1/6

 

Voilà, c'en est fini de la Yulefest 2014, en espérant que vous aurez tous passé de bonnes fêtes, et vu plein de bons films. Les Téléphages Anonymes partent en vacances jusqu'à début février, mais ils reviendront avec leur rubrique habituelle : Un film, un jour... (ou presque) !

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Christmas Yulefest 2014 - 83 - Le Miracle sur la 34è Rue (1947), Suzanne Découche (1954) & I Am Santa Claus (2014)

Publié le 11 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Drame, Documentaire, USA

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

Miracle sur la 34ème Rue (Miracle on 34th Street) :

Pragmatique et professionnelle, Doris Walker (Maureen O'Hara) travaille pour le grand magasin Macy's : alors qu'elle doit remplacer le Père Noël de la grande parade au dernier moment, elle rencontre Kris Kringle (Edmund Gwenn), un vieillard qui semble incarner parfaitement Santa Claus, et devient vite le Père Noël du magasin. Sous son influence, le grand magasin et ses employés vont changer, et Susan (Natalie Wood), la fille de Doris, va apprendre à utiliser son imagination... jusqu'à ce qu'un procès mette en péril l'avenir de Kris à Macy's...

Pas grand chose à dire sur ce classique de Noël multi-récompensé, que l'on ne présente plus, et qui met tellement en avant les vertus de l'imagination, du rêve et de la foi, qu'elle soit religieuse ou non, qu'il épouse totalement l'esprit de Noël.

C'est bien interprété (Natalie Wood, notamment, est parfaite et naturelle dans son rôle ; et le juge est assez drôle), c'est bien filmé, c'est assez bien rythmé, bref, c'est un bon film (qui souffre peut-être d'avoir été imité et remaké à de multiples reprises, notamment en 1994, ce qui a un peu fait disparaître l'original des mémoires et des écrans des nouvelles générations).

4.5/6

Susan Découche (Susan Slept Here) :

Scénariste d'âge mûr, Mark Christopher (Dick Powell) aimerait bien être pris au sérieux par Hollywood pour autre chose que des comédies superficielles, mais il souffre d'une panne d'inspiration. La veille de Noël, deux contacts dans la police passent chez lui, pour lui confier provisoirement une délinquante juvénile, Susan (Debbie Reynolds), 17 ans. Un peu malgré lui, Mark se retrouve ainsi à jouer les babysitters pour cette jeune fille impertinente et débrouillarde, à laquelle il n'est pas insensible malgré la différence d'âge.

Une comédie RKO pas particulièrement bien rythmée, un peu brouillonne, et finalement assez anecdotique, d'autant que Powell fait facilement 20 ans de plus que son personnage, et que Debbie Reynolds (en plus de n'être pas suffisamment attachante et charmante pour rendre l'attachement immédiat de Mark à Susan crédible) fait elle aussi son âge réel, soit quatre ou cinq ans de plus que le personnage.

Bref, bilan assez mitigé : ce n'est pas forcément mauvais, mais ce n'est pas particulièrement bon non plus., et cette romance à la limite de la légalité semble souvent s'éparpiller dans des digressions inutiles et autres personnages secondaires superflus.

2.5/6

I Am Santa Claus :

Le quotidien de plusieurs hommes, tous Pères Noël, issus d'horizons très différents : Mick Foley, catcheur réputé passionné par Noël, et qui veut jouer les Santas de grands magasins pour la première fois ; Russell, un chômeur un peu paumé, SDF, qui vit occasionnellement chez sa fille, et dépend totalement de son emploi de Santa pour vivre ; Jim, un antiquaire gay émotif, amoureux de son nouveau petit ami, et qui pose pour divers magazines de bears ; Bob, un agent immobilier qui chante ; Frank, un italien tatoué, qui déteste son job, s'imagine restaurateur, et a changé son nom pour "Santa Claus" ; et enfin, le duel opposant Nicholas et Tim pour la direction de l'ordre national des Père Noël, rendue difficile par les habitudes échangistes de l'un d'entre eux...

Un documentaire sympatoche sur ces personnages atypiques mais sincère, et un métrage qui rappelle un peu Becoming Santa (2011). On n'apprend pas grand chose de révolutionnaire, et selon les personnes devant la caméra, le documentaire est plus ou moins intéressant, mais il se dégage néanmoins de tout cela une bonne humeur et un amour de son prochain qui font chaud au coeur.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2014 - 82 - La Demoiselle des Neiges (1952), La Reine des Neiges (1957) & La Petite Fille aux Allumettes (2006)

Publié le 10 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Animation, Jeunesse, Disney, Russie, Drame, Musique

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

La Demoiselle des Neiges (Snegurochka) :

Snegurochka, la fille du Printemps et du Gel, en a assez de passer son temps enfermée loin de la société humaine. Elle finit par rejoindre le Royaume de Berendey, où sa beauté s'avère une distraction de taille, qui rend les femmes jalouses, et attire tous les hommes. Mais Snegurochka n'a d'yeux que pour Lel, le bellâtre séducteur de la communauté ; et lorsque Mizgir, un commerçant, rompt ses voeux de fiançailles pour les beaux yeux de Snegurochka, le chaos s'invite au royaume, un chaos à l'issue funeste pour la Demoiselle des Neiges...

Adaptation de l'opéra de Rimsky-Korsakov (lui-même une adaptation de la pièce de théâtre d'Ostrovsky) par le studio Soyuzmultfilm, ce qui garantit un résultat visuel splendide et mémorable, avec une rotoscopie employée à très bon escient, et de bien belle manière.

Malheureusement, si tout l'aspect technique et esthétique de ce moyen-métrage est très réussi, ça reste une adaptation animée opératique, avec ce que ça comporte de chorégraphies interminables, de meublage musical et dansant, de chansons ternes et mollassonnes, et de contenu un peu creux.

Bref, c'est superbe, mais c'est (sacrilège, je sais) un peu soporifique tout de même...

3.5/6

La Reine des Neiges (Snezhnaya Koroleva) :

Dans cette adaptation multi-récompensée du conte de Hans Christian Andersen, le jeune Kay tombe victime des sortilèges de la Reine des Neiges, forçant la petite Gerda à se lancer dans une quête épique et lointaine pour le retrouver, et le ramener à la raison...

Un moyen-métrage russe de 1957, à nouveau du studio Soyuzmultfilm, mais qui contrairement à La Demoiselle des Neiges, délaisse la rotoscopie au profit d'un style d'animation nettement plus cartoony, à l'américaine.

On pense notamment très souvent aux Silly Symphonies et consorts, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose, tant on y retrouve tout un sens du merveilleux et de l'enchantement typique des productions de l'époque.

Seul petit bémol, un rythme un peu inégal, avec certains passages plutôt précipités, qui résument un peu trop leurs équivalents papier : on aurait pu gagner à remplacer les introductions  du marchand de sable par des scènes plus étoffées.

Reste que, dans l'ensemble, c'est une adaptation réussie et convaincante, en particulier sur un plan technique.

4.25/6

La Petite Fille aux Allumettes (The Little Matchgirl) :

En hiver, une fillette, seule dans la neige et le froid, tente de vendre des allumettes tout en rêvant d'un monde meilleur...

Court-métrage initialement prévu pour Fantasia 2006, et placé sur le dvd de La Petite Sirène lorsque Fantasia 2006 est tombé à l'eau. Connaissant déjà l'histoire, je m'attendais à rester plus ou moins de marbre devant ce court-métrage. J'avais tort. À ne pas regarder lorsque vous avez le blues, et ce malgré la réussite totale de ce petit film.

6/6

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Christmas Yulefest 2014 - 80 - The Man In The Santa Claus Suit (1979), Esprit de Famille (2005) & Le Médaillon de Noël (2014)

Publié le 9 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, NBC, Comédie, Drame, Hallmark

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

The Man in The Santa Claus Suit :

À New-York, le mystérieux propriétaire d'un magasin de costumes (Fred Astaire) loue un costume de Père Noël à trois hommes différents : Bob (Gary Burghoff), un professeur de mathématiques timide follement amoureux de Polly (Tara Buckman), déjà fiancée à quelqu'un d'autre ; Stan (John Byner), un ancien maître d'hôtel désormais sans domicile fixe, et qui tente de fuir la pègre ; et Gil (Bert Convy), un politicien, auteur de discours dépassé par son métier, et qui rend visite à son épouse et son fils, dont il est séparé. Grâce à l'influence magique du costume et de son propriétaire, la vie des trois hommes va soudain changer pour le meilleur...

Un téléfilm américain diffusé sur NBC en 1979, et qui est l'occasion pour un Fred Astaire vieillissant de tenir là son(ses) ultime(s) rôle(s) tv, de chanter en chevrotant un peu la chanson-titre, et de s'amuser dans la peau de ce bienfaiteur magique dont l'identité ne sera une surprise pour personne.

Le tout se regarde assez facilement, malgré un intérêt variable en fonction des protagonistes suivis, qui ont droit à des traitements assez différents, du plus sobre au plus improbable et caricatural : on n'échappe pas à des moments issus de leur époque (le disco, la modèle qui n'aspire qu'à une chose dans la vie : se marier), mais bon, le métrage a bon fond, c'est gentillet, et tout est bien qui finit bien, ce qui est finalement bien naturel pour un téléfilm de ce genre (et de cette époque).

3.25/6

Esprit de Famille (The Family Stone) :

Contrairement au reste de sa famille, Everett Stone (Dermot Mulroney) est un businessman sérieux et consciencieux ; pour Noël, il a décidé de présenter sa petite amie (et future fiancée) Meredith Morton (Sarah Jessica Parker) à ses proches. Mais dès leur arrivée, c'est le choc : coincée et conservatrice, Meredith est au centre de toutes les critiques de la part de la famille Stone, bohème, artiste, excentrique et ultra-libérale. Et quand Meredith demande à sa soeur Julie (Claire Danes) de la rejoindre pour l'aider, rien ne va plus...

Aouch. Si ce métrage avait eu une distribution moins prestigieuse, alors il aurait tout à fait été à sa place sur Lifetime ou Hallmark, et aurait été victime d'une critique lapidaire.

Tous les clichés sont là, et plus encore, puisque le problème principal de cette comédie, c'est que tous les personnages sont des caricatures ambulantes, jamais développées, qui n'existent que pour être placées dans des situations caricaturales et forcées. On a ainsi la mère cancéreuse ; le père calme et posé ; la soeur sarcastique ; la soeur enceinte ; le frère dragueur ; le frère sérieux ; le frère gay ; le petit-ami noir et gay ; l'héroïne réactionnaire, coincée et conservatrice ; sa soeur cool et compréhensive... etc, etc, etc. Autant de personnages-fonctions pouvant être décrits en deux ou trois mots chacun, et qui n'en bougeront pas du reste du film (pire : certains, comme l'afroaméricain gay, ne servent qu'à remplir un quota, et à dire deux phrases et demi de dialogues sur toute la durée du métrage).

On se retrouve ainsi à regarder ces protagonistes insipides (Sarah Jessica Parker fait du SJP, Mulroney est inexistant) interagir avec des protagonistes irritants (toute la famille Stone, supposément ultra-libérale et ouverte d'esprit, se comporte dès la première scène comme les pires hôtes qui soient avec leur invitée) dans des scènes gentiment surjouées (surtout SJP), et on ne peut que se dire qu'ils mériteraient tous des baffes.

Et quand Claire Danes entre en jeu, ça ne fait qu'empirer, d'autant que le réalisateur/scénariste tente de nous convaincre que SJP et Danes sont toutes les deux suffisamment attirantes pour qu'on tombe éperdûment amoureux d'elles au premier regard... car oui, en plus d'être antipathiques, voilà que ces personnages tombent amoureux les uns des autres : Mulroney de sa futur belle-soeur, SJP de son futur beau-frère ! Pourquoi ? Parce que visiblement, ces personnages n'étaient pas déjà assez horripilants, il fallait clairement en rajouter une couche !

Pfiou... et puis, cerise sur le gâteau, on nous achève avec un flash-forward final, dans lequel... oui, la mère est morte ! Une mort à Noël, le cliché typique de toutes les rom-coms américaines de type Lifetime ! Combo ultime !!

*soupir*

1/6 (pour la musique de Giacchino, et pour Rachel McAdams, toujours adorable, même dans un rôle imbuvable)

Le Médaillon de Noël (The Christmas Secret) :

À l'approche de Noël, la vie de Christine Eisley (Bethany Joy Lenz) se complique de jour en jour : elle perd son travail, reçoit un avis d'expulsion, subit le harcèlement de son ex-mari qui veut récupérer la garde de leurs enfants, et perd le médaillon fétiche qui lui porte chance. Heureusement, le retour en ville de Jason (John Reardon), le petit-fils d'un commerçant local, va déclencher une suite d'événements qui vont permettre à Christine de redécouvrir l'enchantement de la magie de Noël... 

Un téléfilm Hallmark adapté d'un roman de Donna Van Liere (déjà à l'origine de Les Souliers de Noël, 2002 ; de Le Miracle du Coeur, 2005 ; et de De l'Espoir pour Noël, 2009 - trois mélodrames peu engageants et forcés, mais qui partagent un même sens du toutéliage global, cf ), et qui est typique du genre, avec son triangle amoureux entre l'ex détestable, et le futur petit-ami citadin et carriériste qui redécouvre la "small town life" et le bonheur... mais étrangement, ici, ça ne fonctionne pas trop mal.

La distribution est sympathique (les deux enfants sont assez naturels et attachants), le toutéliage global est prévisible, mais efficace, et le tout se regarde assez facilement, sans moment déplorable (hormis les réactions de l'ex, assez caricaturales). Il y a eu bien pire cette année, donc...

3.5/6

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Christmas Yulefest 2014 - 79 - 1001 Nuits (6/7) : Aladdin et la Lampe Maléfique (2012) & Les Mille et Une Nuits (1961 & 1969)

Publié le 9 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, 1001 Nuits, Review, Christmas, Noël, Drame, Comédie, Action, Thriller, Aventure, SyFy, Animation, Japon, Fantastique

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

Aladdin et la Lampe Maléfique (Aladdin and the Death Lamp) :

Aladdin (Darren Shahlavi) et son ami Luca (Noam Jenkins) pillent une tombe ancienne, et y découvrent un livre mystérieux lié à leurs tatouages. Tentés de le vendre à Shahira (George Ghali), un criminel local, ils finissent par le montrer d'abord à leur père adoptif, le sage Kalil (Eugene Clarke). Malgré les avertissements de ce dernier, et guidé par le livre, Aladdin finit alors par découvrir une lampe magique, dont il libère par erreur un djinn maléfique. Et tandis que Shahira prend possession de la lampe et du génie, Aladdin, Luca, Shifa (Kandyse McClure) et leurs amis doivent s'efforcer de bannir le djinn avant qu'il ne détruise le monde.

Un nanard de compétition signé Syfy, qui est donc ultra-fauché, ultra-baclé, et ultra-moche.

D'ailleurs à vrai dire c'est tellement fauché que, hormis une poignée d'effets numériques, rien n'est visuellement crédible : tout le film est baigné dans une image désaturée et terne, il prend place dans trois lieux différents (une carrière abandonnée, un sous-bois canadien, des ruines contemporaines), le grimoire semble fraîchement imprimé, et les vêtements des protagonistes sont tout simplement hors-sujet, supposément "d'époque", mais en réalité des chemises, des écharpes et des vestes tout à fait modernes, légèrement usées et déchirées pour paraître anciennes (la scène du marché, au début du film, est à ce titre très parlante, avec tous ces figurants à qui l'on a clairement demandé de venir avec leurs propres vêtements).

Restent des acteurs plus typés et plus moyen-orientaux que la moyenne des productions de ce genre, ce qui est toujours appréciable, d'autant qu'ils croient clairement à ce qu'ils font... mais c'est peu.

1.5/6

Les Mille et Une Nuits (Le Meraviglie di Aladino - 1961) :

Aladdin (Donald O'Connor), un fainéant bon à rien, reçoit une lampe magique contenant un génie pouvant exaucer trois voeux. Ne rêvant que de richesse et de célébrité, et accompagné par son amie Djalma (Noëlle Adam), voilà Aladdin embarqué dans un complot fomenté par le maléfique Grand Vizir (Fausto Tozzi), et visant à prendre la place du Prince Moluk (Terence Hill) dans le coeur de la Princesse Zaina (Michèle Mercier) et sur le trône du Sultan (Aldo Fabrizi).

Une comédie d'aventures franco-italo-américaine, avec quelques têtes connues ici et là, beaucoup de slapstick, et un rendu visuel plutôt convaincant, puisque l'oeuvre de Mario Bava à la réalisation. Après, ça reste une relecture assez anecdotique des 1001 Nuits, au ton très léger, mais avec quelques problèmes de rythme évidents, et un lead un peu trop vieux, qui manque par ailleurs de présence.

3.5/6

Les Mille et Une Nuits (Senya Ichiya Monogatari) :

Aladdin, vendeur d'eau de Baghdad, tombe amoureux de la belle Miriam, une esclave vendue sur le marché. Profitant d'une tempête de sable, Aladdin et Miriam s'enfuient ensemble, et passent une nuit torride dans une demeure inconnue. Mais bientôt, des bandits les séparent, et Aladdin finit emprisonné, tandis que Miriam, elle, s'avère enceinte du vendeur. Le temps passe alors, et par un concours de circonstances (et grâce à un navire enchanté), Aladdin finit sur le trône du royaume...

Une adaptation psychédélique des 1001 nuits signée Osamu Tezuka, et qui se veut adulte et moderne (pour l'époque) : la musique est typique des 60s/70s, le style visuel change constamment, c'est dynamique, inventif, un peu sexy, Aladdin ressemble volontairement à Belmondo... mais c'est aussi assez moyennement rythmé, et parfois laborieux, avec des diversions inutiles qui rallongent la durée du métrage.

On ne peut que reconnaître le travail fourni, mais après, chacun appréciera plus ou moins le métrage en fonction de sa patience, de son affection pour le style anime, et pour le psychédélisme des 60s.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2014 - 74 - Le Quatrième Roi Mage (1985)

Publié le 6 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Noël, Christmas, Drame, Religion

Noël est passé, les Rois sont arrivés, et l'heure est venue pour la Christmas Yulefest de tirer sa révérence sur le blog des Téléphages Anonymes, et de mettre un terme à ce marathon de cinéma festif qui s'est tenu pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Quatrième Roi Mage (The Fourth Wise Man) :

Artaban (Martin Sheen), un jeune Mage, a l'intention de suivre l'Étoile du Berger en compagnie des trois autres Rois Mages, jusqu'au lieu de naissance du futur Messie. Avec lui, il emporte trois perles pour l'enfant, mais après s'être perdu en chemin, voilà qu'il arrive trop tard pour s'acquitter de sa mission. Commençent ainsi des années d'errance à la recherche de Jesus, dans une quête tant physique que spirituelle pour ce pauvre Artaban et son esclave...

Un téléfilm diffusé en syndication en 1985, scripté par Tom "trois tonnes de shows tv" Fontana, et qui adapte très librement une nouvelle de 1895.

Ça a assez bon fond, et le concept est intéressant, mais malheureusement le budget ultra-limité (les mattes paintings sont ultra-fauchés et voyants) et la distribution (difficile de prendre Martin Sheen et Alan Arkin au sérieux, pour des raisons différentes : Sheen est bon, mais c'est Martin Sheen, et il est impossible de ne pas se remémorer ses autres rôles ; Arkin, lui, est médiocre dans son rôle, et ne semble pas y croire) n'aident pas à s'immerger dans l'histoire.

Déjà que la durée de 70 minutes donne lieu à un récit un peu précipité et bancal... m'enfin pour ce que c'est ça va encore, et la fin parvient à être assez touchante.

3/6

 

Contrairement à ce qui était initialement prévu, la Yulefest 2014 va jouer les prolongations jusqu'à la fin de la semaine. Rendez-vous donc demain pour le Bonus Round de ce marathon cinématographique festif !

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Christmas Yulefest 2014 - 67 - Le Miracle de Noël (2013)

Publié le 3 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Drame, Télévision, UpTV, Religion

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Miracle de Noël (A Christmas Tree Miracle) :

Obnubilée par le matérialisme des fêtes de fin d'année, et par son train de vie luxueux (voitures, écoles privées, voyages, maisons), la famille George a perdu le vrai sens de Noël. Mais lorsque le père de famille (Kevin Sizemore) est renvoyé juste avant Noël, c'est la panique : refusant de délaisser le train de vie qui était le leur, les George finissent à la rue, et n'ont d'autre choix que de trouver refuge chez un éleveur d'arbres de Noël accueillant, veuf et excentrique. C'est là qu'ils vont devoir reprendre contact avec la réalité économique du monde, et qu'ils vont réapprendre le véritable sens du mot "Noël".

Un direct-to-dvd de 2013 récemment diffusé sur UpTV, et qui est particulièrement frustrant.

En effet, pour un petit budget, le métrage a des qualités : les intentions du récit, si elles sont évidentes (le message de charité chrétienne, bien que sans prosélytisme ou référence à Dieu, est très clair), sont toujours bonnes, et certains des acteurs s'avèrent plutôt bons dans leurs rôles respectifs (les parents, le vieux, la petite fille)... mais malheureusement, tout le reste de la production trahit clairement l'amateurisme de la production, et son absence de budget.

Dès le début, on a l'impression furieuse d'un film recadré à la va-vite : les images sont mal centrées, les axes ne sont pas pertinents, l'éclairage est faiblard, et les autres aspects de la production ne suivent pas plus. La post-synchro, notamment, est plus qu'évidente, et lorsque l'on aborde le problème de l'écriture... et bien disons qu'un film qui passe ses 50 premières minutes à te montrer la gloire et la déchéance d'une famille fortunée et antipathique, c'est loin d'être très captivant.

Tous les personnages sont en effet tellement caricaturaux et criards  que le tout devient rapidement un calvaire... jusqu'à ce qu'arrive le vieil excentrique. Le film commence alors enfin (à peu près une heure après son début ^^), mais soudain, on nous balance un antagoniste tout aussi caricatural que les personnages adolescents, le papy passe l'arme à gauche à vingt minutes de la fin, et le tout se conclue alors de la manière la plus prévisible possible.

Alors pourquoi est-ce si frustrant ? Parce qu'avec un budget plus important et/ou une équipe plus professionnelle derrière la caméra, ça aurait probablement pu jouer dans la ligue du dessus, aka Hallmark ou Lifetime. En l'état, ça reste fauché, amateur, et clairement victime de ses failles techniques, malgré ses jolies intentions.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2014 - 57 - L'Arnaque de Noël (2014)

Publié le 29 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Fantastique, Drame, Religion, Télévision, Lifetime

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

L'Arnaque de Noël (The Santa Con) :

Nick DeMarco (Barry Watson), un petit escroc désabusé tout juste sorti de prison et logeant chez sa soeur autoritaire (Melissa Joan Hart), est contraint de jouer les Santa Claus dans un magasin. Dès sa première journée, il promet à un bambin que Santa va réunir ses parents pour Noël : une promesse difficile à tenir, d'autant que Carol (Melissa Sagemiller), la mère de l'enfant, s'avère des plus séduisantes, et que son ex est un alcoolique fini...

Un téléfilm Lifetime réalisé et interprété par Melissa Joan Hart et qui s'avère assez rapidement un récit très peu engageant. En effet, contrairement à Hallmark, qui est toujours plus familial et enjoué, Lifetime a parfois tendance à donner dans le mélodrame dégoulinant de bons sentiments (parfois même religieux).

Ici, en l'occurrence, ce qui commence (en théorie) comme un récit de comédie romantique typique (l'arnaqueur Père Noël de grand magasin obligé d'aider la mère célibataire à réparer sa maison sous un faux prétexte, et qui tombe sous son charme), finit (de manière sournoise) en apologie du pardon et du sacrifice chrétien, avec un protagoniste qui retrouve la foi, et en prime les sermons d'un(e) pasteur(e) sarcastique et moralisatrice, qui est en fait un ange.

Non, on ne peut pas dire que j'aie vraiment apprécié le tout. Déjà, les premières minutes donnent le ton : ça fait dans le sombre, dans le dramatique, dans le torturé, avec des personnages antipathiques qui passent leur temps à se critiquer et à hausser la voix - Nick est un loser sans foi ni loi, assez antipathique, qui passe son temps à subir les remontrances de sa soeur (qui ne sert à rien d'autre dans le film) ; Carol est mélancolique, son fils est dépressif, le père du gamin est un alcoolique qui ment, beugle, et finit par chercher le pardon ; tout le monde semble mécontent de son existence, etc...

Et puis progressivement, tout se met en place, comme dans les Anges du Bonheur : sous l'influence de l'ange, justement, le héros va changer et devenir un homme bien, qui va amener l'alcoolique à changer et devenir à son tour un homme bien, afin qu'il puisse retrouver sa famille à Noël... whouhou, youpi, c'est captivant... et je ne mentionne même pas l'histoire finale de l'incendie, et du sauvetage, tellement capillotractée et forcée que ça sent le scénariste désespéré.

Bref, c'est déprimant, c'est laborieux, c'est dirigé sans énergie, et en lieu et place d'un téléfilm de Noël, on se retrouve sur un mélodrame sur l'alcoolisme et le besoin de croire en Dieu pour s'en sortir. Mwé.

1/6

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Christmas Yulefest 2014 - 33 - Christmas Comes To Willow Creek (1987)

Publié le 17 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Drame, Télévision, Religion, Romance

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Christmas Comes To Willow Creek :

La fermeture d'une usine à Willow Creek, en Alaska, plonge toute la communauté dans un marasme et une dépression regrettable à l'approche de Noël. Seul espoir : un routier basé en Californie, chargé de jouer le Père Noël et d'apporter des présents à tous les enfants. Mais lorsque celui-ci tombe malade, il n'a d'autre choix que de confier cette mission à deux routiers : Ray (John Schneider) et Pete (Tom Wopat), deux frères que tout sépare, et qui ne pourraient être plus différents. Grand séducteur, bavard, charmeur et insouciant, Ray ne s'entend pas avec Pete, discret, timide et silencieux, qui préfère s'occuper de son fils rebelle plutôt que de se profiter de la vie. D'autant plus que les deux frères ont une ancienne conquête en commun, et que les non-dits se multiplient entre eux...

Un téléfilm de 1987 avec les deux Dukes of Hazzard, héros de la série Shérif, Fais-moi Peur, ici réunis dans un drame contemplatif et très orienté country, qui finit par se transformer en semi-remake de la Nativité.

Pas forcément mauvais, et avec un assez bon fond, mais pas particulièrement passionnant, malgré ses deux leads sympathiques, dont un à la pornstache typique de l'époque.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2014 - 32 - L'Arbre à Souhaits (2012)

Publié le 16 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Drame, Hallmark, Télévision, Romance

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L'Arbre à Souhaits (The Wishing Tree) :

Professeur de littérature veuf et mélancolique, Mr Farnsworth (Jason Gedrick) est cependant un instituteur populaire et iconoclaste, aux méthodes peu orthodoxes. Durant les vacances de Noël, il décide de superviser un trio d'élèves restés à l'école, afin d'améliorer leur quotidien, et de les aider à réunir des fonds pour l'Arbre à Souhaits local.

Un téléfilm Hallmark assez classique, et qui marche directement sur les traces du Cercle des Poètes Disparus.

Un peu trop, d'ailleurs, puisqu'on a droit à tous les clichés et rebondissements du genre, depuis la fille timide qui cache une voix en or, le nerd hésitant qui a un potentiel de leader, le rebelle à attitude qui se comporte ainsi à cause de problèmes familiaux, la mère de famille difficile, le veuf mélancolique, etc.

Noël ne joue ici qu'un rôle minime, en arrière plan, et le tout est particulièrement cousu de fil blanc, mais bon, ça se regarde sans effort.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2014 - 29 - The Greatest Store in the World (1999)

Publié le 15 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Drame, Jeunesse, UK, BBC

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The Greatest Store in the World :

Sans domicile après l'incendie de leur caravane, Geraldine (Dervla Kirwan) et ses deux filles, Livvie (Elizabeth Earl) et Angeline (Holly Earl) cherchent un endroit où passer les nuits à venir. Elles finissent par arrêter leur choix sur Scottley's, le grand magasin le plus luxueux de Londres, où elles passent plusieurs nuits successives, échappant à la surveillance du portier, Mr Whiskers (Peter Capaldi). Mais la nuit de Noël, deux voleurs incapables tentent de cambrioler Scottley's...

Un téléfilm anglais diffusé sur la BBC, et qui se regarde tranquillement, notamment grâce à sa durée limitée de 74 minutes, et à sa distribution sympathique.

Malgré une narration en voix-off pas forcément inspirée, un placement produit périmé du S Club 7, une jeune héroïne parfois agaçante, et un virage au Maman, j'ai raté l'avion-bis dans la dernière partie du film, ce n'est finalement pas désagréable.

Anecdotique et clairement à destination des enfants, certes, mais pas désagréable.

3/6

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Christmas Yulefest 2014 - 28 - Christmas Miracle (2012)

Publié le 14 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Drame, Religion

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Christmas Miracle :

Contraints, par les éléments déchaînés, de se refugier dans une église abandonnée, huit inconnus décident d'y passer la nuit de Noël. Là, ils vont devoir apprendre à cohabiter, et à gérer leurs caractères particulièrement différents, s'ils veulent pouvoir résoudre les nombreux problèmes qui les tourmentent...

"Produit" par le peintre Thomas Kinkade, ce métrage de Noël appartient au genre des films "pseudo-religieux" typiquement américains, faits pour un certain public pour qui la présence de Dieu dans nos vies devrait être plus importante.

Ici, ça se traduit par huit personnages tous plus ou moins tourmentés, dont un prêtre qui a perdu la Foi, et qui s'unissent dans une vieille église délabrée (métaphore !!!) pour retrouver un jeune garçon autiste (métaphore !!!) qui se perd dans les bois tel une brebis égarée (métaphore !!!), pris dans la tempête d'un monde chaotique (métaphore !!!), et que seul le son des cloches de l'église parviendra à guider sur le chemin du bonheur (métaphore !!!).

Bref, on a le droit à beaucoup de clichés peu subtils, à beaucoup de dialogues à la limite de la leçon de vie, on a le droit à des chansons country, on a le droit à de la prêche, on a le droit à une église qui renaît lorsque les personnages retrouvent la Foi, blablabla... les paysages enneigés sont jolis, les acteurs pas mauvais, mais le tout ne vaut qu'un bon gros bof.

À moins que ce soit là le genre de film que l'on recherche précisément, bien entendu.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2014 - 26 - La Romance de Noël (1994)

Publié le 13 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, CBS, Comédie, Romance, Drame

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La Romance de Noël (A Christmas Romance) :

La veille de Noël, Brian, un banquier (Gregory Harrison) quitte la ville pour rejoindre les Montagnes Rocheuses, afin d'y parler avec Julia (Olivia Newton-John), une veuve mère de deux fillettes, dont la ferme doit être saisie pour défaut de paiement. Mais la tempête fait rage, et après un accident de voiture, Brian doit passer la nuit chez Julia : une épreuve inattendue qui va tout changer dans leur vie... 

Un téléfilm sentimental diffusé sur CBS en 1994, adapté d'un roman type Harlequin, et qui, dès ses premières minutes, inquiète : générique kitchouille, musique sirupeuse, agaçante et aux vocalises crispantes, et personnages particulièrement criards (ONJ et les deux gamines ne font que hausser le ton, sans être toujours très convaincantes).

Heureusement, dès lors qu'arrive Brian dans la ferme, le tout se décoince un peu, et le charme commence à opérer : les décors naturels enneigés sont superbes, les interactions entre les personnages sont amusantes, ça joue mieux... bref, si l'on fait exception des motivations peu raisonnables du personnage de Julia (qui ne peut plus payer ses factures, mais refuse toute alternative), ça se regarde assez facilement, et c'est même assez joli (avec un petit caméo de la toujours sympathique Teryl Rothery en prime). 

3.5/6

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Christmas Yulefest 2014 - 25 - Les Mystérieuses Cartes de Noël (2014)

Publié le 13 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, ION, Drame, Thriller, Policier, Romance

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Les Mystérieuses Cartes de Noël (A Christmas Mystery) :

À la mort de sa mère, Rebecca (Esmé Bianco) découvre des cartes de voeux mystérieuses reçues par cette dernière depuis des années. Elle engage alors un séduisant détective privé, Andrew (Ryan Bittle) pour résoudre l'énigme de ces lettres, mais plus elle se rapproche de l'expéditeur inconnu, et plus les sombres secrets de sa famille remontent à la surface...

Un téléfilm ION assez peu inspirant, pour ne pas dire complètement naze, puisqu'il s'agit en fait d'un téléfilm policier n'ayant quasiment aucun rapport avec Noël, avec une héroïne jamais convaincante (interprétée par Esmé Blanco, aka la prostituée rousse de Game of Thrones), et un détective privé louche qui est écrit comme un pseudo Sherlock.

Le suspense est inefficace, le récit est sans intérêt, l'interprétation est très moyenne (Blanco n'est clairement pas la meilleure actrice au monde), et donc, comme je le disais, le tout n'est qu'un téléfilm policier lambda déplacé au mois de Décembre histoire d'être diffusé à Noël.

Sans intérêt.

0.25/6

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Christmas Yulefest 2014 - 18 - La Bougie de Noël (2013)

Publié le 9 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Drame, Histoire, Religion

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Bougie de Noël (The Christmas Candle - 2013) :

Dans le village anglais de Gladbury, un ange rend visite au chandelier local tous les 25 ans, pour bénir l'un de ses cierges, et exaucer un miracle. Mais en 1890, alors qu'un nouveau pasteur aux idées révolutionnaires arrive au village, le chandelier perd la bougie enchantée : contraint de mentir aux villageois, il distribue de faux cierges magiques à ceux-ci, tandis que le pasteur, refusant de croire au miracle de la bougie, tente d'améliorer seul le quotidien de ses paroissiens.

Un film adapté d'un roman écrit par un pasteur texan, et produit par un ponte du Parti Républicain US : autant dire que forcément, on se méfie tout de suite d'un trop grand prosélytisme religieux du film.

Et effectivement, par moments, ce Christmas Candle ne peut s'empêcher de donner dans les clichés du genre, avec le sceptique qui ne croit pas aux miracles et qui tente d'installer le progrès électrique dans le village, face aux traditions religieuses et aux autochtones qui préfèrent les bougies... on est dans de l'opposition classique de ce type de films, et bien entendu, à la fin du film, le pasteur dubitatif retrouve une Foi totale.

D'ailleurs, c'est un peu l'un des problèmes principaux du métrage, ce "bien entendu" : The Christmas Candle est affreusement prévisible. Tous ses rebondissements sont téléphonés au possible, leurs résolutions aussi, et l'on pourrait presque se livrer à un jeu des prédictions à mesure que l'on regarde le film... un jeu que l'on gagnerait sans le moindre doute.

Et pourtant, le métrage n'est pas dénué de qualités, loin de là : il est bien filmé, bien interprété, les décors naturels sont beaux, la reconstitution historique plutôt convaincante, les effets ne sont pas trop mauvais, le film ne se prend pas non plus trop au sérieux, bref, d'un point de vue technique, c'est tout à fait honorable.

Malheureusement, le scénario et le propos ne suivent pas, ce qui plombe forcément un peu le tout sur la durée.

3/6

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Christmas Yulefest 2014 - 16 - Objectif Noël (2014)

Publié le 8 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Hallmark, Comédie, Drame

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Objectif Noël (One Christmas Eve) :

Nell Blakemore (Anne Heche), une mère fraîchement divorcée, veut offrir un Noël de rêve à ses deux enfants. Mais très rapidement, avec l'arrivée d'un petit chiot abandonné, les catastrophes s'enchaînent, et tout tourne au cauchemar : séjour à l'hôpital, chute sur un chantier, agent de sécurité zélé, infirmière difficile, incendie, braquage... rien ne va plus pour les Blakemore. Heureusement, Nell va bientôt découvrir qu'à Noël, en cas de coup dur, on peut parfois sur une famille de substitution complètement improbable...

Encore une comédie (pas trop) romantique Hallmark, déjà classée dans le Hall Of Fame par la simple présence de Anne Heche au casting.

Pourquoi pas, hein, même s'il faut bien avouer que ce métrage est loin d'être un classique instantané. Très loin, même.

Le récit est décousu, mal rythmé et peu captivant ; il y a de longs segments du film qui sont hystériques et bruyants (Heche en mère qui engueule ses enfants, c'est presque rédhibitoire) ; et il y a cette dernière péripétie ridicule qui enchaîne un incendie dramatique déclenché par le chien, et un sauvetage ultra-risible de ce même chien dans la rue, avec un gros ralenti qui fait bien tache... rien que d'y repenser, j'en ris encore.

Bref, pas terrible du tout, ce Hallmark Hall of Fame Movie.

2/6

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Christmas Yulefest 2014 - 13 - Un Foutu Conte de Noël (2014)

Publié le 7 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Drame

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Un Foutu Conte de Noël (A Merry Friggin' Christmas) :

Boyd Mitchler (Joel McHale) et sa famille vont passer Noël chez leurs proches, un clan d'individus tous plus excentriques les uns que les autres. Lorsqu'il réalise qu'il a laissé les cadeaux de son fils à la maison, Boyd reprend la route en compagnie de son père Mitch (Robin Williams), un homme particulièrement acariâtre et râleur, avec qui il ne s'entend pas...

Une distribution attachante et prometteuse, entre Williams, McHale, Candice Bergen, Bebe Wood, Lauren Graham, et compagnie, mais un film qui enchaîne les clichés de la dramédie indépendante, sans être jamais particulièrement drôle ou touchant.

La faute à une écriture un peu pataude, à des personnages trop décalés et improbables, et à une trame prévisible dans son déroulement.

Qui plus est, entre ce film et The Angriest Man In Brooklyn, Robin Williams continue dans les rôles sombres et résignés, ce qui, compte tenu de sa fin tragique, n'aide pas vraiment à apprécier son personnage de père indigne alcoolique et dépressif...

2/6

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Christmas Yulefest 2014 - 12 - Une Bonne Étoile pour Noël (2014)

Publié le 6 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Drame, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Bonne Étoile pour Noël (The Christmas Shepherd) :

Illustratrice de livres pour enfants, veuve depuis la mort de son mari militaire, Sally Browing (Teri Polo) est dévastée lorsque Buddy, son berger allemand, s'enfuit en pleine tempête. Le chien, cependant, finit par arriver dans le foyer de Mark Green (Martin Cummins) et de sa fille Emma (Jordyn Olson), qui peinent à se reconstruire après la mort de la mère d'Emma, trois ans plus tôt. Alors que Noël approche, Buddy va s'avérer le catalyseur du rapprochement entre ces deux foyers que tout sépare...

Encore un téléfilm Hallmark de cette saison 2014, avec cette fois-ci un gentil toutou qui apporte le bonheur à sa maîtresse et à ceux qui le recueillent.

Rien de bien original, rien de bien mémorable, The Christmas Shepherd est un métrage très classique, et qui fleure bon la romance Harlequin typique. À vrai dire, le tout semble presque avoir été bricolé avec les restes du budget des autres téléfilms Hallmark de la saison tant chaque scène sent le recyclage, et tant le film paraît tourné avec une équipe et des frais réduits au maximum.

Qui plus est, le côté discount du téléfilm se ressent d'autant dans l'écriture/les dialogues, assez maladroits par moments, dans la direction d'acteurs (Polo et Cummings sont sympathiques, mais les sentiments de tous les personnages, qu'ils soient positifs ou négatifs, semblent artiiciels et forcés), dans le sempiternel cliché du "mec intellectuel qui a tout abandonné pour revenir à la vraie vie manuelle du coeur de l'Amérique" (ici, le publicitaire devenu militaire devenu gérant de café), etc.

De manière générale, le chien a beau être attachant et bien dirigé, le tout manque cruellement de fantaisie et de magie de Noël, préférant une approche réaliste et dramatique où tout le monde fait la gueule pendant un gros morceau du film. Sans façons.

2/6

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Christmas Yulefest 2014 - 11 - L'Ange Gardien de Noël (2014)

Publié le 6 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Drame, Fantastique, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

L'Ange Gardien de Noël (Angels and Ornaments) :

Jeune quadragénaire mélancolique travaillant dans un magasin de musique sous les ordres de son patron Dave (Graham Abbey), un ami d'enfance qui en pince pour elle, Corrine (Jessalyn Gilsig) est une grande romantique malheureuse en amour. Après un souhait prononcé devant une décoration de Noël familiale, Corrine reçoit soudain l'aide de Harold (Sergio Di Zio), l'esprit de son grand-père, qui doit réussir à trouver un prétendant à sa petite-fille avant Noël, s'il veut obtenir ses ailes d'ange...

Cinquième nouveau film de Noël Hallmark de la saison 2014, ce métrage assez médiocre n'est franchement pas très intéressant.

La faute, principalement, à un ton global qui donne dans le mélo dépressif et sirupeux, dans lequel tout le monde surjoue (d'un côté, l'ange en fait trois tonnes, avec un accent de Brooklyn à deux doigts de la mauvaise imitation d'Adam Sandler ; de l'autre, Gilsig, qui multiplie les pauses mélancoliques et désespérées, et joue tout le film sur le ton du murmure effacé, tire à elle seul tout le téléfilm vers les profondeurs de la déprime, y compris lorsque tout va bien à la fin du récit), dans lequel la musique est envahissante, et dans lequel rien de fonctionne vraiment.

Il est probable qu'avec une distribution plus attachante, et des parti-pris moins "tristesse et désespoir", ça aurait pu fonctionner un minimum... mais là, non. Clairement pas. Les films de Noël, ce n'est pas sensé être démoralisant...

1.5/6

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Halloween Novembrrrfest 2014 - 45 1/2 - Sunday Bonus : The Houses October Built (2014), Zombeavers (2014), Bloodwork (2012), Mister Babadook (2014) & Finders Keepers (2014)

Publié le 16 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, Found Footage, Comédie, Jeunesse, Drame, Australie, Télévision, SyFy

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Houses October Built :

Un groupe d'amis traversent les USA en bus, à la recherche de l'attraction de "maison hantée" la plus effrayante possible. Mais rapidement, alors qu'ils sont sur les traces de Blue Skeleton, une maison hantée clandestine à la réputation exceptionnelle, ils s'aperçoivent qu'ils ne sont plus des chasseurs de frissons, mais les proies d'un groupe bien décidé à leur faire connaître la plus grande terreur imaginable... 

(attention spoilers)

Assez déçu par ce found footage qui bénéficiait pourtant d'une réputation sympathique, et qui est le produit d'une bande de potes (incarnant les personnages du film) : les personnages sont assez basiques (un gros barbu déconneur, une fille, etc), le métrage se contente de nous montrer maison hantée après maison hantée, avec ce que ça comporte de jump scares faciles et sans intérêt intrinsèque, et avec très peu de suspense ; pire : lorsque vient le moment de capitaliser sur les quelques moments intrigants du script, le tout s'écroule à force de shaky-cam et de non-tension malheureusement rhédibitoire au film.

Dommage, car il y avait beaucoup plus créatif à faire avec ce postulat de départ qu'un simple "et à la fin, ils meurent tous..."

2.25/6

Zombeavers :

Un groupe d'étudiants va passer un week-end dans un chalet, au bord d'une rivière, mais ils sont bientôt confrontés à une invasion de castors-zombies porteurs d'un virus hautement contagieux transformant les humains en castors mutants...

Un grand nawak ultra-fauché et débile, mais ouvertement second degré, avec de jolies filles dénudées, des gloumoutes foireux, des meurtres risibles, et une histoire en carton... mais ça fonctionne, parce que ça ne se prend jamais au sérieux, c'est délirant, et parce que malgré tout, ça joue relativement bien en regard du reste.

3.5/6

Bloodwork (aka Phase One, aka The Last Experiment) :

Deux compères décident de profiter d'un peu de temps libre pour devenir les cobayes d'une expérience pharmaceutique ; mais rapidement après avoir fait connaissance des autres cobayes, et de la scientifique en charge des tests (Tricia Helfer), ils réalisent bien vite que le gouvernement teste une drogue révolutionnaire sur eux, et que progressivement, celle-ci les prive de leur sens du dégoût, tout en les dotant d'un facteur regénérant hors-du-commun...

Un métrage pas désagréable à suivre, malgré un fort accent mis sur le côté teen comedy/ étudiants en vadrouille. Le déroulement du métrage est ainsi assez prévisible, mais l'interprétation, l'environnement et la réalisation permettent au script de maintenir l'intérêt du spectateur tout au long du film.

Cela dit, la fin en queue de poisson est particulièrement agaçante, et le film n'échappe pas à quelques moments façon "je viens de lire un manuel de biologie comportementale, et je le cite texto dans mes dialogues", qui font lever les yeux au ciel.

3.5/6

The Babadook :

Suite à un accident de voiture, six ans plus tôt, une veuve en pleine déprime (Essie Davis), mère d'un enfant turbulent et insupportable, commence à prendre au sérieux les peurs de son fils, qui croit qu'un monstre de contes de fées vit en leur compagnie...

Un film australien ultra-hypé par les critiques, toutes unanimes et enthousiastes... mais qui, je dois bien l'avouer, m'a laissé un peu mitigé. Probablement parce que le propos du film peut s'interpréter sous de multiples angles de lecture, ce qui est en fait une force du script, mais aussi, paradoxalement, une faiblesse...

On peut ainsi prendre le film comme un film d'horreur basique et premier degré, avec une entité maléfique ayant choisi cette femme affaiblie pour proie ; auquel cas le film possède des moments très réussis, notamment grace au travail sonore sur le Babadook et sa voix gutturale - à un bruit près, beaucoup trop similaire au bruitage d'un Godzilla kitchouille pour convaincre.

On peut prendre le tout comme une grosse métaphore psychanalytique, dans laquelle la créature ne serait qu'une manifestation imaginaire de la psychose de la mère, alimentée par sa dépression, et par l'imagination de son fils. Le film serait alors une sorte d'hallucination géante, un parcours symbolique s'achevant par le triomphe de l'héroine sur sa colère et son chagrin, et par l'achèvement de son travail de deuil, avec une souffrance désormais maîtrisée, contrôlée, et enfouie au plus profond de son être.

Et il y a enfin l'hypothèse hybride : ce sont le chagrin et la psychose de la mère qui ont pris une forme tangible, pour hanter la famille jusqu'à ce que le travail de deuil soit achevé. Le Babadook est donc réel, mais il provient de la psyché de la mère dépressive...

Quelle que soit la lecture que l'on choisit de faire du film, cependant, il reste quelques constantes : la réalisation est très solide et inspirée ; le propos psychanalytique est très évident, pour ne pas dire surligné ; et l'interprétation est à double tranchant. Car si les deux acteurs principaux se donnent à fond dans leurs rôles respectifs, ils sont aussi constamment sur le fil du rasoir.

Pour être franc, en fait, les deux personnages sont assez rapidement insupportables : l'enfant est à baffer, incontrôlable et épuisant ; et sa mère, dépressive, est dès le début du film à fleur de peau, tremblante et émotive, à un point tel que l'on a envie de l'attraper par les épaules et de la secouer.

Pire, par moments, l'on a presque envie de se ranger du côté du Babadook, afin qu'il mette un terme à cette passivité chronique et à cette relation malsaine ; et quand la mère finit par basculer enfin, dévorée par son chagrin/le Babadook, on l'applaudirait presque lorsqu'elle remet en place son fils d'un ordre sec et agacé...

D'où le paradoxe du film : d'un côté, ces personnages sont écrits ainsi, car c'est tout le propos psychanalytique du film qui découle de ces personnalités ; et de l'autre, plus de subtilité aurait pu être la bienvenue, notamment au niveau des métaphores un peu appuyées. D'un côté, le film possède de multiples niveaux de lecture ; de l'autre, ils ne sont pas tous totalement réussis, et ils sont la cause de certains problèmes évidents...

Néanmoins, le film reste un joli exemple de métrage d'horreur original (voire même glaçant par instants), ce qui le place nettement au dessus de la moyenne du genre. Bien joué.

3.75/6

Finders Keepers :

Une mère divorcée (Jamie Pressly) s'installe avec sa fille dans une nouvelle demeure, et y découvre une sinistre poupée étrangement liée aux évènements dramatiques ayant marqué l'histoire de la maison...

Une production Syfy forcément très dérivative, forcément très peu inspirée, et forcément assez quelconque, malgré une distribution sympatoche (mention spéciale à Marina Sirtis qui en fait trois tonnes dans le rôle de la voisine cinglée).

Pas grand chose à en dire de plus, en fait.

1.5/6

 

 

Et voilà, l'Oktorrorfest 2014 est terminée ! Prochaine étape, après une petite pause de deux semaines : la Yulefest 2014, et ce dès le 1er Décembre !

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Halloween Novembrrrfest 2014 - 45 - La saga "Les Vampires de Salem" (1979, 1987, 2004) & The Mirror (2014)

Publié le 15 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Drame, Télévision, TNT

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Les Vampires de Salem (Salem's Lot):

Lorsque le romancier Ben Mears (David Soul) revient dans sa ville natale de Salem's Lot, c'est pour enquêter sur la Marsten House, une demeure sinistre qui le hante depuis son enfance. Mais cette maison délabrée est occupée, depuis peu, par un duo d'hommes étranges, alors même qu'une épidémie d'anémie et de comportements étranges se propage en ville...

Une mini-série de trois heures, assez lente, et typique des années 70s (au point de souffrir de son style et de ses effets datés).

Je ne vais probablement pas me faire des amis, vue la bonne réputation de ce métrage auprès des fans de genre, mais j'ai trouvé le tout assez peu intéressant.

Certes, il y a des moments très réussis, principalement dûs à l'aspect visuel que Tobe Hooper a réussi à donner au film et à ses créatures (l'enfant à la fenêtre, la première apparition du monstre...), mais la première heure et demi, consacrée à la mise en place, est affreusement plate et molle (en plus d'être, aujourd'hui, assez clichée), avec des personnages peu attachants, inégaux dans leur interprétation.

Et quand ça se décoince enfin un peu durant la seconde moitié du programme, le métrage reste tout de même assez frustrant, bavard, limité par son format tv, et par ses coupures publicitaires/fondus au noir qui terminent abruptement les séquences les plus intéressantes.

1/6 pour la première moitié + 3.5/6 pour la seconde = 2.25/6

Les Enfants de Salem (A Return to Salem's Lot) :

Anthropologue froid et objectif, Joe Weber (Michael Moriarty) revient dans sa ville natale, Salem's Lot, en compagnie de son fils rebelle ; là, il découvre que les vampires contrôlent la bourgade, et bientôt, Weber est engagé par la communauté vampirifique pour écrire leur histoire...

Un nanard typiquement 80s dans ses looks et son rendu, et qui n'a que des liens théoriques avec Les Vampires de Salem : ici, les vampires ne sont pas effrayants ou monstrueux (sauf un gloumoute en plastique risible au début du film, alias le final boss foireux), leur nature même n'a rien à voir, la ville ne ressemble pas du tout à la ville du métrage initial, il y a de la nudité gratuite, de la post-synchro et de l'interprétation foireuse...

Bref : c'est un film d'horreur des années 80 très générique, qui choisit d'adopter un ton très sarcastique et satirique sur son sujet... en somme, on a l'impression que ce métrage n'avait initialement rien à voir avec l'original, et que Larry Cohen en a profité pour faire son film de vampire à sa sauce, avec en prime, tant qu'on y est, un vieux chasseur de nazis... Parce que pourquoi pas, après tout ! ^^

1.5/6

Salem (Salem's Lot - 2004) :

Une nouvelle adaptation plus ou moins libre du bouquin, à peu près aussi peu convaincante que la version 79 : c'est long, c'est mou, l'interprétation est inégale, et ce que le métrage gagne en modernité, il le perd en personnages trop nombreux et inutiles, ainsi qu'en flashbacks jaunâtres assez moches.

Ce n'est pas vraiment bon, ce n'est pas vraiment mauvais, c'est, tout simplement. Mais sous-utiliser Rutger à ce point est une honte, et les passages en voix-off sont particulièrement horripilants.

2.25/6

The Mirror :

Un jeune couple et leur colocataire décident de participer au "One Million Dollar Paranormal Challenge" de James Randi, et achètent un miroir maudit sur ebay, afin de le filmer en continu ; rapidement, cependant, l'objet semble exercer une influence néfaste sur les trois amis...

Un pseudo-found footage/mockumentaire particulièrement médiocre, pas tant dans la forme (assez basique, et gentiment capillotractée, notamment dans l'utilisation de la gopro en mode FPS) que dans son écriture, qui cumule scénario très simpliste et creux (on pense forcément à Oculus), avec des personnages qu'on a envie de baffer dès les premières minutes du film.

Et comme en prime les bruitages sont exagérés, et le métrage se termine en queue de poisson, tel un beau pétard mouillé, il n'y a pas grand chose à retenir du tout, si ce n'est Jemma Dallender, assez attachante et convaincante.

1.25/6

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Halloween Novembrrrfest 2014 - 44 - Gallows Hill (aka The Damned - 2014), Evil Feed (2013), Delivery : The Beast Within (2013) & Maximum Overdrive (1986)

Publié le 14 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Drame, Action, Comédie, Canada, Found Footage

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Gallows Hill/The Damned :

David Reynolds (Peter Facinelli), jeune veuf américain, part pour Bogota en compagnie de sa fiancée (Sophia Myles) pour y retrouver sa fille biologique, Jill (Nathalia Ramos). Mais après une panne de voiture sur le chemin du retour, ils sont contraints de se réfugier dans une auberge isolée, où ils découvrent bien vite que le propriétaire des lieux garde une jeune fille enfermée dans la cave. N'écoutant que leur conscience, ils décident de libérer celle-ci...

Un film de possession que j'ai tout simplement détesté de bout en bout : ça se veut atmosphérique, original, avec un antagoniste démoniaque qui passe de corps en corps à chaque décès de son porteur... mais en fait, c'est plat, soporifique, cliché, et sans la moindre atmosphère ou le moindre suspense.

Pire : les personnages sont tous à baffer, soit totalement transparents, soit stupides et irritants, avec en prime une post-synchro bancale dans la première demi-heure.

Bref, on oublie vite fait, et on lui met la note de 1/6 pour le rendu visuel, tout de même assez travaillé.

Evil Feed :

Pour retrouver un proche, un groupe de jeunes artistes martiaux infiltre un tournoi clandestin, où le perdant de chaque combat est découpé en morceaux, et servi dans les assiettes d'un restaurant chinois très spécial...

Une action-comédie horrifique indépendante canadienne, qui a pour principal atout d'être dynamique, généreuse sur le gore, et surtout de ne pas se prendre au sérieux.

Ça fait des vannes volontairement pourries, ça donne dans les clins d'oeil débiles, les scènes improbables, les personnages nawaks et la nudité gratuite, le tout au milieu de combats plutôt bien foutus pour le budget limité du film.

Bref, c'est caricatural, très stylisé, et pas très fin, mais c'est plutôt fun. Quel dommage alors que le métrage souffre d'un rendu visuel si sombre que ça ne peut qu'être un moyen de cacher la misère... et ça marche, mais au prix de certaines scènes tellement obscures qu'on n'y voit plus grand chose.

3.5/6

Delivery - The Beast Within :

Après des mois d'essais infructueux, Kyle (Danny Barclay) & Rachel (Laurel Vail) apprennent qu'ils attendent enfin un enfant, et ce devant les caméras de télévision de l'émission de tv-réalité qui les suit au quotidien ; mais après un semblant de fausse couche, il s'avère bien vite que l'enfant à naître n'est pas tout à fait humain...

Mwé. Un film d'horreur qui a été bien accueilli outre-Atlantique, mais qui me pose bien des problèmes. À la base, c'est Rosemary's Baby, ni plus, ni moins. Pas trop mal rythmé, avec des acteurs convaincants, et qui se regarde sans problème.... mais Rosemary's Baby néanmoins.

Sur ce canevas basique et franchement convenu se rajoute ensuite une couche de reality tv américaine, avec son générique, ses codes, son montage, etc. Et pour conclure, là-dessus se rajoute en plus une couche de documenteur dans le format found-footage, avec commentaires face caméra, angles de caméras infra-rouges/de surveillance, et compagnie.

Bref, c'est un véritable château de cartes que ce Delivery... un château de cartes qui finit par s'écrouler pour une simple raison : l'absence totale de peur ou de tension. On se contente de regarder le tout ultra-passivement tant tout est prévisible, on se dit que, peut-être, la fin du film va apporter quelque chose de frappant ou de spectaculaire, et lorsqu'arrive la fin en question, minimaliste, catapultée, et un peu gratuite, on se demande si tout cela en valait bien la peine.

Pas vraiment, en fait.

2.25/6

Maximum Overdrive :

Alors que la Terre passe pendant huit jours dans la queue d'une comète mystérieuse, toutes les machines, des plus petites aux plus grandes, prennent vie tout autour du globe, bien décidés à exterminer l'humanité ; un groupe de survivants doit ainsi réussir à échapper à une horde de 38 tonnes meurtriers qui les encercle...

Un nanard de compétition écrit, réalisé et brièvement interprété par Stephen King lui-même, qui adapte ainsi une de ses brèves nouvelles au cinéma... malheureusement, plutôt que d'opter pour le suspense ou l'horreur, il choisit la pantalonnade lourdingue, inconsistante (il n'y a aucune logique dans ce qui est "possédé" ou non), et assez plate, avec pas mal d'humour noir (ou plutôt grisâtre, tant ça reste inoffensif), des personnages transparents et/ou insupportablement surjoués (Yeardley Smith est à baffer), et une musique d'AC/DC qui détonne gentiment.

Ce film n'est jamais autre chose que fatigant et stupide (zéro ambiance, zéro suspense, zéro frisson, zéro rire) : j'ai envie de dire que c'est un flop joliment retentissant, d'autant que les camions meurtriers et autres véhicules possédés, on en a fait le tour en mieux, ailleurs, y compris à la télévision, puisque Trucks : les Camions de l'Enfer réadapte en 1997 la même nouvelle de King (en déjà un peu plus sérieux)...

1/6

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Halloween Novembrrrfest 2014 - 38 - Kristy (aka Random - 2014), Lord of Tears (2013), In Fear (2013) & Alien Trespass (2009)

Publié le 5 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Drame, Thriller, UK, Comédie, Science-Fiction, Review

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Kristy/Random :

Durant les vacances de Thanksgiving, aux USA, une étudiante nommée Justine (Haley Bennett) se trouve seule sur son campus universitaire, où elle devient alors la proie d'un groupe de désaxés brutaux et violents...

Un slasher/survival/quasi-home invasion assez basique, qui aurait pu être efficace et solide, mais qui malheureusement commet une erreur flagrante dès son générique d'ouverture, en faisant de ses bad-guys des anarcho-satanistes ultra-clichés, qui font des sacrifices humains.

Et pourtant, juste ensuite, ça semble repartir tranquillement, avec une mise en place sympathique, et une Haley Bennett assez attachante (et qui porte très bien la petite culotte).

Mais non, dès qu'Ashley Greene se pointe, avec son look de pseudo-sataniste-daaark piercée et tatouée, ça commence à se casser la gueule, pour tomber dans le slasher basique, au déroulement convenu, et au final assez quelconque.

Dommage, parce que ce n'est pas trop mal filmé, dans l'absolu.

2/6

Lord of Tears :

Hanté par des cauchemars étranges dans lesquels apparaît le Seigneur des Larmes, une entité étrange mi-homme mi-hibou, James Findlay (Euan Douglas), un professeur de littérature, retourne explorer sa demeure natale, un manoir écossais, dont il vient d'hériter...

Supposément (à en croire les critiques) un excellent film d'épouvante gothique, voire un futur classique du genre... dans les faits, cependant, un film beaucoup trop moderne dans sa forme (d'aucuns diront "une forme très impressionniste, avec de nombreux plans de coupe, des passages expérimentaux, des montages musicaux au ralentis sur de la dance music, et un montage à la serpe visant à déstabiliser et à transmettre des sensations plus que de la logique" ; d'autres préfèreront dire "bordélique et amateur") et dans son son (du bruitisme) pour parvenir à évoquer vraiment le genre "épouvante gothique".

Pire : la forme s'avère tellement chaotique et clichée qu'elle souligne d'autant les faiblesses de l'écriture (par exemple, la narration en mode dictaphone pas très subtile ou adroite ; la voix off de Moloch qui récite de la poésie) et du reste de la production (interprétation et direction d'acteurs très faibles, rythme assez bancal).

Pour un premier long-métrage, ça aurait néanmoins pu être honorable, si ça ne louchait pas autant sur le vidéo-clip creux, et/ou le travail d'étudiant en cinéma persuadé d'être un artiste profond et ténébreux. Bref, c'est beaucoup trop arty, décousu et infatué pour convaincre, malgré sa créature esthétiquement réussie, et ses paysages superbes.

1/6

In Fear :

Tom (Iain De Caestecker) et Lucy (Alice Englert), jeune couple en route pour un festival de musique au fin fond de l'Irlande, décident de s'arrêter en chemin dans un hôtel reculé pour y passer la nuit. Mais bien vite, ils s'aperçoivent qu'ils sont perdus dans les bois, sur des chemins qui forment un véritable labyrinthe, et que là-dehors, quelqu'un se joue d'eux...

Un micro budget semi-improvisé, et ça se sent, puisqu'à partir d'un pitch intéressant, et au potentiel certain, le film se perd en longueur.

Pour faire simple, il aurait probablement fallu raccourcir le métrage de vingt bonnes minutes pour dynamiser le tout, et éviter au spectateur d'avoir de grosses longueurs d'avance sur les personnages.

En l'état, ce n'est pas désagréable, c'est assez bien joué, et l'atmosphère est convaincante, mais ça perd notablement en intérêt lorsque Max apparaît, et que le tout se transforme en sous-Hitcher assez basique.

3/6

Alien Trespass :

Dans les années 50, une soucoupe volante s'écrase près d'une petite ville américaine. Rapidement, le pilote (Eric Mccormack) doit alors prendre forme humaine, et tenter de capturer un monstre menaçant, échappé des soutes de son vaisseau spatial...

Un gros pastiche décomplexé de toute la science-fiction ciné des années 50, avec ce que ça comporte de rythme pépère, de monstre risible, de personnages formatés, de lieux communs, de clichés, d'effets spéciaux primitifs, etc.

En soi, ce n'est pas vraiment un bon film (ça ne cherche pas vraiment à l'être, de toute façon), mais c'est une bonne imitation, un bon hommage à tout un pan de la culture américaine, et à ses codes.

3/6

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