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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #comedie catégorie

Les bilans de Lurdo : Farscape, saison 4 (2002)

Publié le 8 Avril 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Aventure, Drame, Action, Science-Fiction, Australie, USA, Farscape

Farscape, saison 4 :

Satisfaction of the year : Sikozu. Scorpy. Siko/Scorpy. Le couple déchire tout.

Deception of the year : La vieille. Noranti m'est insupportable. Elle ne sert que de Zhaan au rabais dans le domaine de l'herboristerie, et le reste du temps ne mérite que des baffes. Le scénariste qui l'a créée devrait être flagellé avec des orties.

4x01 : Un épisode déjà vu hors continuité - ce qui n'était pas le top pour en profiter ... Mais John qui pète un cable dans un vieux Leviathan mourant, ça m'avait déjà plu à l'époque, et ça me fait toujours autant rire. Surtout quand il parle Klingon. 1812 rocks, Sikozu aussi, par contre, Chiana est légèrement gonflante. Le final de l'épisode est excellent, néanmoins, avec la musique à plein volume, et la chute de John in the shit.

4x02 : Joooooooool !!! Scorpy qui se fait torturer ! Chiana me fatigue de plus en plus, et voilà, youpi, Noranti is back . Evil Phéromone girl est sympathiquement tordue, et fait une bonne méchante, mais le reste de l'épisode est assez quelconque.

4x03 : Comme le précédent. Quelques scènes sympathiques, mais la désagréable impression que la sauce ne prend pas, et que le double épisode est finalement assez bancal. Et en plus, Jool n'est plus là.

4x04 : Sikozu rocks (décidément, les rousses de Farscape ), Harvey's Back, le méchant a un bon look de tueur, bref, un loner sympathiquement écrit... MAIS la vieille gâche tout. Arg.

4x05 : Scorpy's back ! Harvey aussi, Pulp Reservoir Dogs style ! Aeryn aussi est de retour en Scorpy-bis. Quasiment pas de vieille folle, et un très bon épisode, qui amène un rapprochement John/Scorpy plus qu'intéressant.

4x06 : Histoire pas exceptionnelle d'un énième parasite, mais qui sert en fait plus de prétexte à l'information sur la grossesse de Aeryn qu'autre chose. Et ça, ça fonctionne plutôt bien. Tout comme les relations interpersonnelles très réussies. Il faudrait juste, encore une fois, balancer Mémé hors du Leviathan.

4x07 : Merci Mr Cronenberg pour le début de cet épi, très "Nouvelle Chair", avec de la réalité virtuelle très étrange ; En somme, c'est Existenz version Farscape. Un épisode très amusant, avec Aeryn en princesse blonde qui zozote, Jool en sorcière, Crais en ogre, et Zhaan, of course.

4x08 : Chérie, j'ai rétréci McClane, sympathique. Les Upperclass Scarrans ont une sale tête, et ça promet pour la suite..

4x09 : Mouais, pas convaincu par cet épisode aux multiples points de vue sur une même histoire. Par contre, Sikozu qui se lâche, et les imitations Crichtoniennes de Scotty, c'est amusant, même si c'est un peu du meublage.

4x10 : Kill the old bitch. Please. Épisode amusant, sinon, avec John en femme. Et Scorpy rulez.

4x11 : Aeryn en Chiana-bis, c'est rigolo, tout comme les autres réalités parallèles (Yeah, Crais & Jool !) Très bon cliffhanger.

4x12 : Très bon épisode de voyage temporel, avec un cliffhanger qui tue, à nouveau.

4x13 : Scorpy/Sikozu, c'est donc une relation que j'apprécie beaucoup, tout comme le reste de l'épisode se déroulant sur Terre, avec des retrouvailles touchantes.

4x14 : J'ai eu peur en voyant venir le baiser Chiana/Veuve Noire, mais la suite m'a rassuré. Par contre, le John n'a pas l'air super traumatisé par le fait qu'il ait laissé toute son ancienne vie derrière lui la semaine dernière...

4x15 : Moyennement convaincu par ce Dargo-centric façon Kung-Fu/Petit Scarabée.

4x16 : On retrouve un peu la dynamique 1 épisode/1 équipe avec cette histoire centrée sur l'équipe féminine de Moya en mission. Sympathique pour ce qui est de la continuité et des Scarrans, mais à part ça, rien d'exceptionnel dans les deux premiers tiers. La fin de l'épisode est très bonne, cela dit.

4x17 : Aaaaah, le contrecoup de l'épisode sur Terre. Excellent à tous points de vue, avec une fin formidable.

4x18 : Très bon épisode, avec d'un côté une Aeryn torturée, et de l'autre John et Scorpy dans l'un des univers parallèles.

4x19 : Bon épisode, et le retour d'Harvey en Nosferatu m'a plié en deux.

4x20 : Le Crichton-show à la conférence des dirigeants : L'empereur Scarran est vraiment distingué. Par contre, WTF !? Sikozu est une bioloïde !? Naaaaaaaan.... J'espère qu'ils ne vont pas nous faire un rebondissement bancal façon "c'est une traîtresse"... pas Sikozu, s'il-vous plait. Et Stark qui revient ! J'ai bien apprécié le côté chien fou de John dans cet épisode... (tout comme la petite pique contre Windaube)

4x21 : Au final, le concept des bioloïdes m'apparaît comme un peu forcé, et pas forcément bien amené, mais bon... joli retournement de veste de Braca. Un épisode explosif, avec une fin des plus réussies.

4x22 : Holy previously ! Le speech du générique trouve ici tout son sens. Le combat des deux Lapins de Pâques est excellent. Par contre, les pouvoirs de Chiana qui, une fois de plus, resurgissent quand ça arrange les scénaristes... bof. Très jolie scène d'adieu avec Crichton Sr. Ça fait plaisir de voir Stark redevenir barge...

Quand à la fin, je suis mitigé. Le final est un peu comme dans les saisons précédentes : en dessous de l'épisode qui le précède. Un peu trop orienté shipping pour moi, mais c'est heureusement sauvé par une conclusion bien sauvage, qui donne envie de voir les Peacekeeper Wars de suite.

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Les bilans de Lurdo : Farscape, saison 3 (2001)

Publié le 5 Avril 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Action, Aventure, Drame, Science-Fiction, Australie, USA, Comédie, Farscape

Farscape, saison 3 :

- Nouvelle saison, et immédiatement, les améliorations sautent aux yeux : les effers sont nettement meilleurs, et ce dès les premiers épisodes ; la musique, elle aussi, connaît une upgrade remarquable, avec notamment des petites mélodies au piano, simples mais mémorables. Et n'oublions pas Jool, qui est simplement excellente, et devient rapidement un personnage favori du spectateur.

Néanmoins, je dois avouer être resté un peu mitigé devant le 3x01 : le nouveau thème musical de la série m'a instantanément hérissé le poil, j'ai eu une furieuse envie de passer le fiston de Kadargo par la fenêtre dès que je l'ai vu, et la résurrection d'Aeryn était limite Smallvillienne dans sa rapidité et son inutilité. Par contre, le tournant pris dans la relation Crichton/Harvey était très amusant, avec citations de catch à l'appui.

Le 3x02, heureusement, m'a profondément soulagé : en tant que tel, ce Dargo-centric n'était pas exceptionnel, mais on est enfin débarrassé de son fils, ce qui fait un bien fou. À partir de là, ce n'est presque que du bonheur. Le seul détail agaçant étant Zhaan, limite soûlante.

3x03 : sympathique, puisque, de toute façon, il introduit le perso de Jool, et que le cliffhanger est efficace.

3x04 : Idem. Entre Jool qui passe son temps à beugler, et la citation "Welcome to the SS Starship Buttcrack !!" qui est très . Ah, et Zhaan qui y passe enfin en faisant son Spock, ça soulage.

3x05 : Un voyage temporel qui altère le passé, un héros légendaire qui s'avère n'être qu'un gamin inexpérimenté, c'est du déjà vu, mais c'est regardable et efficace, notamment grâce à la fin assez sombre, qui change un peu de ces équipages qui arrivent toujours à régler les paradoxes temporels à la fin des épisodes.

3x06 : Le retour de Crais, donc je suis content. Un épisode très plaisant, plein de zombies cannibales, avec un vilain qui a de la gueule, même si l'astuce du dédoublement est un peu facile, surtout quand on nous fait une pseudo-mort de Dargo, pas crédible pour un sou. La fin est très amusante, par contre, avec ses deux Crichton jouant à shifumi. Cela dit, les deux Crichton permettent ensuite de faire une alternance dans les épisodes, ce qui donne l'impression plutôt agréable de mater deux spin-offs d'un même show (même si l'un des deux shows n'a pas Jool, malheureusement.)

3x07 : Un épisode à la limite du meublage, avec son équipage qui a besoin d'un objet et qui s'attire des ennuis en descendant le chercher sur une planète... mais vu que ça intègre de la continuité, et pose des bases pour la suite de la saison, ça donne au final un épi plutôt sympa. Je préfère d'ailleurs Stark comme il est dans cette saison : un peu barge et allumé. Ah, et Crais rulez.

3x08 : La reprise de Star Wars "That's no Moon" est très rigolote. Un Crais/Talyn-centric plutôt bon, et écrit par Mr Browder himself.

Ensuite on enchaîne trois épisodes des plus agréables (3x09-10-11), avec notamment l'Aeryn-centric qui parle de sa mère, et surtout l'excellent Scorpy-centric, avec ces flashbacks qui révèlent une toute autre facette du perso.

Donc au final, une première moitié de saison bien meilleure que la saison 2, et qui promet une seconde moitié assez jouissive. Et puis vive Jool !

- Excellente deuxième moitié de saison, qui se regarde d'un bloc, avec des scènes de plus en plus exceptionnelles à mesure que l'on se rapproche de la fin de la saison.

3x12 : Un épisode très amusant, notamment pour toute la dynamique Aeryn/Crichton sous l'influence du trucbizarredelasemaine, avec saxophone en fond sonore dès qu'ils se jettent l'un sur l'autre. Stark aussi était très marrant, à s'improviser défenseur de l'âme d'une demoiselle en détresse...

3x13 : Du grand n'importe quoi, avec une narration à la Guy Ritchie, totalement décalée, et un épisode qui vire au grand bordel organisé. J'aime beaucoup. Et John en porte-jarretelles dans une vitrine, c'est tellement barré que ça en devient génial.

3x14-15 : Un two-parter sympathique, avec de la continuité, un assaut sur un bunker, une fin adéquate pour Harvey-A, et de superbes SFX. La mort de Crichton-A devait arriver un jour ou l'autre, c'est fait, et bien fait, avec une scène touchante d'adieux à Aeryn. Bon doublé.

3x16 : Encore une fois du grand n'importe quoi, avec cet épisode à moitié cartoon, un D'argo coyote, un Enterprise qui passe, Harvey-B, des vannes sur Shatner. Énorme. Seul petit reproche, le vaisseau de D'argo, qui réapparaît un peu de nulle part, genre "Tiens, on a totalement oublié qu'il avait récupéré un vaisseau en début de saison, si on en reparlait"....

3x17 : Un Aeryn-centric très sombre, en comparaison du 16. Le petit monstre façon Total Recall est moche, mais efficace, et l'épisode est en fin de compte joliment écrit. (Et Stark met les voiles pile quand il redevient sérieux et agaçant, donc c'est parfait.)

3x18 : Des retrouvailles à la fois drôles (les nouveaux arrivants, Crais & Jool, façon ER, la fusillade) et froides (Crichton-B/Aeryn). Un bon épisode, malgré la surabondance de ralentis.

3x19 : Le seul épisode que j'aie vraiment trouvé raté dans cette fin de saison : les deux boulets bleus sont hyper soûlants, et les négociations Scorpy/Rygel assez quelconques. Par contre, toute la partie Talyn est plutôt bonne, et sauve l'épisode du désastre.

3x20 : Autre élément assez limite de cette saison, les visions de Chiana, qui arrivent quand bon semble aux scénaristes. Un peu le genre de facilités scénaristiques déplorables dans une saison de ce calibre. Sinon, l'épisode est bon, avec un love-interest pour Crais, et des scènes plutôt tendues sur la base des PKs. La "Nemesis" de Scorpy amène un bref instant un rapprochement intéressant entre Scorpy et John. Mais le combat avec les jet-packs est ultra-fauché, par contre.

3x21 : Un Crais-centric, donc forcément excellent, mais le sacrifier, lui et Talyn, ça va pas la tête !? Bande de malades ! Sans oublier LA scène avec Scorpy dans son labo qui part en morceau. Pour la première fois depuis le début du show, j'ai vu là quelque chose d'épique. La musique, l'image, tout s'accordait parfaitement dans la fin de cet épisode, qui frôlait la tragédie grecque, et qui m'a donné des frissons.

3x22 : Alors forcément, en comparaison de l'épisode précédent, ce season-finale fait un peu pâle figure, avec son histoire de Léviathan revanchard... mais l'épisode reste assez efficace, cela dit, avec son lot de révélations, et son cliffhanger.

 

Bref, en conclusion, une saison 3 durant laquelle le show a vraiment trouvé son rythme de croisière, bénéficiant de l'alternance entre les deux équipages pour faire des épisodes mythologiques, et d'autres plus détendus, et amenant aux shippers de quoi se mettre sous la dent. Je retiens tout de même que Crais a la méga-classe, et que Scorpy aussi.

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Les bilans de Lurdo : Farscape, saison 2 (2000)

Publié le 2 Avril 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Science-Fiction, Drame, Action, Aventure, Australie, USA, Farscape

Farscape, saison 2 :

- Un premier tiers de saison 2 assez décevant : un épisode excellent (2x04 - Crackers don't Matters), un seulement bon (2x05 - The Way We Weren't), un regardable, mais franchement moyen (celui avec la mine et le gorille à grandes dents), et quatre plutôt moyens à tendance mauvais (les trois premiers, notamment).

En fait, il se dégage de ce début de saison un étrange sentiment de bordel général, comme si la série venait tout juste de débuter et qu'elle se cherchait encore : les nouveaux looks ne sont pas vraiment probants, que ce soit au niveau des tenues ou des maquillages, la nouvelle marionnette de Rygel est franchement moyenne, la musique sonne toujours aussi faux, et le rythme des premiers épisodes est bancal au possible (probablement à cause du changement de format du show, il faut un temps d'adaptation pour tout le monde).

Donc pas vraiment convaincu en ce qui me concerne, mais bon, ce n'est pas bien grave, puisque tout cela s'améliore rapidement... 

- En effet, deuxième tiers de la saison, et deux constatations : non seulement c'est déjà nettement mieux que le premier tiers, mais en plus, ça devient tout de suite beaucoup plus intéressant dès qu'ils abandonnent les loners et qu'ils passent à des arcs narratifs de 2 ou 3 épisodes.

Là, c'est clairement le cas: la trilogie de la Princesse (2x11 à 2x13) est nettement le point fort de cette partie de la saison (malgré quelques faiblesses, comme les intrigues des personnages secondaires qui servent un peu de meublage, l'énième personnage omnipotent qui fait passer un test à Zhaan, ou bien la "romance" de Crichton avec la PK, qui fait un peu trop artificielle et forcée). Ce qui ne veut pas dire pour autant que les loners sont mauvais, puisqu'ils sont seulement un peu trop classiques.

Rien de vraiment exceptionnel en tout cas dans l'épisode procédurier 2x08, qui ne vaut que pour une jolie interprétation de Virginia Hey (et pour le juge dans une tenue très "Q"), ou dans le standard "Out of their minds" (2x09), avec son échange de corps amusant et efficace, mais surexploité par toutes les séries du genre. Le 2x10 n'est pas vraiment plus original, avec ses trois versions de Crichton, et souffre surtout d'un déroulement hyper-prévisible et d'une conclusion téléphonée. Quand au 2x14, avec le parasite façon Bodysnatchers, il est amusant (la tronche du Vork vaut le détour), mais au final lui aussi très classique.

Je retiens tout de même la storyline de l'implant probable de Scorpy dans la tête de John, que je sentais venir dès Princess I, et qui semble se confirmer. J'espère juste que l'inévitable épisode où John perdra l'esprit, manipulé par Scorpy, ne sera pas trop cliché...

- Dernier tiers qui, malheureusement, retombe dans une certaine torpeur décevante. Deux ou trois épisodes exceptés, tout semble en effet, au mieux, moyen et superflu. Dans les bons épisodes, il y a le 2x15, cette amusante auto-parodie de Human Reaction, qui part sympathiquement en vrille.

Le suivant, par contre, est déjà nettement moins sympathique. Entre la réapparition totalement artificielle et ratée de Stark, et le fait que le scénario ne soit qu'un copié-collé d'un épisode de Star Trek, The Locket (2x16) m'a profondément gonflé. Le 2x17 n'est pas mauvais, mais bon, Rashomon version Farscape, ce n'est pas vraiment exceptionnel, tant le format a été surexploité dans toutes sortes de films et de séries. Cela dit, j'aime bien les flashbacks de Ka'Dargo, dans lesquels il se place inévitablement en position de leader, et où Crichton passe pour un abruti qui ne sait que dire des phrases de maximum 3 mots.

Le 2x18, A Clockwork Nebari... hmm... un Chiana-centric pas inintéressant, mais qui fait monstrueusement tache, et qui sent le remplissage à plein nez. Sans compter qu'il y a un bon paquet de moments : Zhaan qui ne résiste pas une seconde au cleansing, et qui disparaît pendant tout le reste de l'épisode, notamment... mais aussi et surtout pourquoi diable est-ce que John & co, une fois Ka'dargo et Sun neutralisés, se fatiguent à mettre au point toute une simulation alors qu'il suffisait d'assommer l'autre idiote, ou au pire de lui immobiliser les bras ? Cela dit, j'ai bien aimé le Crichton-stoner... "dude"...

Arrive alors la trilogie des "Lies,....", et l'impression désagréable qu'ils se sont ratés en beauté, avec ces épisodes 2x19/20/21. Enfin pas tout à fait, parce que j'aime bien le 2x21. Mais le 2x19 commence très mal, avec un Stark ex-machina, qui arrive pile-poil avec un plan, et tout ce qu'il faut pour l'exécuter... mouais. Des ficelles narratives dans ce genre là, ça passe déjà très mal dans des séries comme Smallville, alors dans Farscape, ça devrait être interdit. Bref, tout cela paraît forcé et vraiment précipité. Je ne retiens juste que le face à face Scorpy/John.

Le 2x20 est à l'identique : über précipité et bâclé. Quel intérêt de faire un pseudo suspense sur le sort de Scorpy, si c'est pour le ramener directement en pleine forme dès l'épisode suivant, qui plus est avec 5 longueurs d'avance sur l'équipage de Moya !? L'intrigue des araignées est du pur remplissage, encore une fois, juste histoire de donner quelque chose à faire à Rygel et Chiana, et celle des mercenaires, bien que distrayante, à un arrière-goût de "on doit économiser un maximum de budget pour les deux derniers épisodes, alors recyclons tous les costumes qu'on a utilisés depuis le début du show". Bref, quand arrive la fin, l'on se dit "Tout ça pour ça", et l'on aurait pu se passer de cet épisode.

Le 2x21, comme je le disais, m'a bien plu. Forcément : la production a dépensé tout le budget pyrotechnie et effets spéciaux dans cet épisode, donc c'est déjà tout de suite beaucoup plus rigolo. Et autant je ne vois toujours pas l'intérêt du personnage de Stark, qui ne sert à rien, autant j'adore ce qu'est devenu Crais. La grande classe.

Quand au season finale (2x22), j'ai plutôt bien aimé aussi. Le Crichpius est un peu moyen niveau maquillage, la mort de Sun est digne de Smallville (= reboot probable dès le prochain épisode), mais ça reste très sympathique quand même.

 

Bilan d'une saison 2 en demi-teinte : franchement, à part une demi-douzaine d'épisodes, il n'y a rien qui sorte vraiment de l'ordinaire dans cette saison.

Les débuts chaotiques, où l'on avait l'impression que le show se cherchait à nouveau, se sont rapidement calmés, mais il y a très nettement une faiblesse des scénaristes sur les loners, qui sont trop souvent des redites ou des récits totalement quelconques, déjà vus maintes et maintes fois... exactement comme durant la saison 1, en fait.

Par contre, je dois dire que je suis agréablement surpris par la tournure prise par l'arc narratif de la puce de Scorpy, qui est en fait plutôt bien géré, avec beaucoup plus d'intelligence que ce à quoi je m'attendais.

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Les bilans de Lurdo : Farscape, saison 1 (1999)

Publié le 30 Mars 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Drame, Science-Fiction, Action, Aventure, Australie, USA, Farscape

Après des années d'hésitation, et confronté à une pénurie totale de série de space-opéra, un jour, j'ai fini par m'essayer à Farscape. Et si les premières semaines n'ont pas forcément été convaincantes, bien vite, j'ai été conquis par le talent et la bonne humeur de Crichton & co. Retour sur ma découverte de ce qui est aujourd'hui l'un des piliers du genre...

​Farscape, saison 1 :

1x01 : Au premier abord, ça me rappelle un peu trop d'autres séries : les prisonniers évadés en compagnie d'un des ennemis, à bord d'un vaisseau vivant, c'est clairement Lexx, par exemple, mais c'est tout de même assez sympathique...

1x02 : Ouhlà, c'est déjà beaucoup moins bien... voire même assez mauvais... du niveau d'un SG1 vide.... déjà le scénario est quelconque au possible, dans la catégorie "déjà vu dans chacune des séries Trek", et en plus, quand on axe une grosse partie de l'épisode sur une anima-puppet, ça va ressembler forcément au Muppet Show à un moment ou un autre...

Je précise néanmoins que les Muppets ne me dérangent pas, en temps normal, mais là, visiblement, comme c'est le début de Farscape, les marionnettes ne devaient pas être totalement au point. En tout cas, passer tout un épisode sur le nabot à moustache qui essaie de détacher l'alarme du vaisseau, ce n'est pas le top.... tout simplement parce que le nabot en question a des gestes et des expressions limitées qui ne fonctionnent pas vraiment... principalement parce que l'on retrouve de temps en temps une posture ou une expression typiquement Muppet...

Quant au scénario, "On part à la recherche de quelque chose de vital sur une planète, et on se retrouve capturé par les indigènes qui ne connaissent aucune vie extraterrestre", c'est effectivement du vu, vu, et revu, y compris dans les SG1... et malheureusement, ici, ça n'a pas le ton humoristique d'un "Little Green Men" de Deep Space Nine, ce qui aurait pu faire toute la différence.

1x03 : celui avec les bestioles qui envahissent le vaisseau et font des clones. Amusant, notamment pour Crichton qui s'en prend plein la tête pour pas un rond.

1x04 : celui où Rygel se fait capturer par des Predator-like qui fonctionnent à une drogue injectée par leur bracelet de combat. C'est divertissant. Même si c'est très dérivatif, si les scènes d'action sont ultra mal réalisées depuis le début de la série, et si les feuilles d'arbres peintes en bleu, ça fait fauché. Mais il y a un poulpe géant extraterrestre, donc ça ne peut pas être mauvais.

1x05 : à peine 5 épisodes, et déjà une histoire de "voyage" temporel, avec Crichton qui voit le futur proche.... ces scénaristes sont courageux... l'épisode aurait pu être bon, d'ailleurs, si la méchante en chef ne jouait pas comme un pied... reste que Crichton est très marrant quand il mime l'attaque neurale scorvienne...  

Pour la suite, je ne vais pas forcément détailler tous les épisodes par le menu : disons plus simplement qu'à la mi-saison, le bilan de la série est assez mitigé.

Dans les points forts de Farscape, il y a clairement les acteurs principaux, leurs personnages, les relations qui existent et se créent entre eux, le côté décomplexé/second degré du tout, bref, tout ce qui touche aux personnages.

Dans les points faibles, il faut quand même avouer que le format 50 min de cette saison 1 est particulièrement mou et mal fichu : les épisodes ont régulièrement de fâcheuses baisses de rythme, voire sont soporifiques, surtout avec la musique trop souvent faiblarde. De même, les épisodes que j'ai vus sont à 80% des loners sans réel lien entre eux, et qui plus est des idées déjà vues ailleurs, que ce soit en mieux (dans du Trek & co) ou en pire (dans du SG1) :  Moya qui ne se comporte pas normalement parce qu'elle est malade, le Q de service qui fait s'affronter les personnages, la planète hospitalière qui cache un sombre secret, etc... Bref, on a vu plus original.

Cela dit, à la mi-saison, ça commence à prendre de la vitesse niveau scénario, à se structurer et à se peaufiner un peu (parce que certains décors ou maquillages de la saison 1 sont quand même plus fauchés que tout). Place à une fin de saison bien meilleure, donc...

Bilan de fin de saison 1 :

Comme je disais à la mi-saison, la saison 1 est loin d'être parfaite. Les 3/4 des scénarii des loners sont tout sauf originaux, la réalisation a tendance à ne pas suivre (ralentis bancals à gogo, etc), la musique est trop souvent synthétique et horripilante, et ça manque - pour la majeure partie de la saison - d'un arc directeur convenable et intéressant... sans oublier le manque flagrant de rythme inhérent au format.

Par contre, lorsque ça attaque sérieusement la mythologie du show, et que les épisodes cessent d'être de simples loners, Farscape devient passionnant. Forcément, puisque les personnages et leur relations sont très bien écrits (même si je regrette que la relation Aeryn/John de l'épisode sur "Terre" passe un peu à la trappe ensuite), que Scorpy a la classe, et qu'on accroche sans problème à cette bande de bras cassés de l'espace.

Un petit bémol, cependant : malgré ces qualités, la fin de saison n'arrive pas vraiment à être surprenante. Qui ne se doutait pas que Crais avait des vues sur mini-Moya ? Ou bien encore, dans l'épisode d'avant, que la frêle "victime" était en fait le méchant monstre ? Etc...

Rien de bien méchant, et le fait d'avoir vu une grosse majorité de ce qui s'est fait avant dans le genre ne doit pas aider non plus, mais bon, c'est un peu embêtant de commencer un épisode et d'aussitôt deviner ce qui va se produire ensuite. Cela dit, Farscape devient vite une série addictive... donc place à la saison 2 !

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Les bilans de Lurdo : Newsradio saison 5

Publié le 6 Février 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Sitcom

Newsradio saison 5 :

- 01 : Une reprise difficile, après l'assassinat de Phil Hartmann par sa femme, qui laisse un énorme vide dans l'équipe de comédiens de la série. Et ça se sent dans l'écriture, puisqu'ils ont intégré la mort de Hartmann à l'histoire, en en faisant une crise cardiaque de Bill McNeill, et en passant un épisode sur le deuil de tous les persos, surtout Matthew, qui n'arrive pas à faire face. Un épisode à la fois touchant et amusant, et qui voit le retour de Catherine...

- 02 : John Lovitz engagé pour être le remplaçant officiel de Bill McNeill. Et tout l'équipement technologique du bureau se révolte contre l'équipe, la faute au bug de l'an pas-tout-à-fait-2000. Sympa, sans plus. Il y a vraiment un grand vide, pour l'instant... et le jeu hystérique de Lovitz est assez stressant.

- 03 : Lisa part enquêter undercover sur un fast-food (mouais, bof), pendant que tout le monde tente de s'habituer à la présence de Lovitz, qui se trouve trop bizarre pour intégrer l'équipe. C'est pas encore au niveau des saisons précédentes, le show a du mal à retrouver ses marques...

- 04 : Dave est stressé, alors Joe lui invente une machine à relaxation qui fait un peu trop bien l'affaire... et contamine petit à petit Jimmy. Amusant, comme le duel radio Lovitz/Tierney.

- 05 : Algernon-style pour Matthew, qui boit une mixture concoctée par Joe et devient subitement intelligent, à la grande surprise de toute l'équipe. Pendant ce temps, Lovitz drague maladroitement Beth. Bon épisode.

- 06 : Jimmy James est en prison, accusé d'être le fameux DB Cooper. À l'équipe de la radio de le sortir de là, alors que Patrick Warburton y débarque et tente de remplacer Jimmy. Très marrant.

- 07 : La traque au Jimmy James evadé commence, et pendant que celui-ci se réfugie chez les parents de Dave, ce dernier tente de persuader son équipe que Warburton iz Iveul. Marrant.

- 08 : Le procès de Jimmy West, et l'apparition du vrai DB Cooper... Adam West ! (interprété par le vrai Adam West, qui en fait trois tonnes icon_mrgreen.gif) Mais Warburton n'a pas dit son dernier mot, et le duel continue. Encore une fois très bon, même si Lovitz se contente de jouer un Bill McNeill-bis en plus teubé.

- 09 : Bof. Dave doit écrire un speech pour les élèves de son ancien bahut, et Lisa tente d'améliorer sa diction. Rien de vraiment passionnant ou marrant.

- 10 : Duel syndical entre Beth et Jimmy, pendant que Matthew se persuade - suite à une régression hypnotique - qu'il a été torturé psychologiquement par Lisa et ses collègues au cours de rites satanistes.... qui n'étaient en fait que la fête d'Halloween du bureau. Sympa, sans plus.

- 11 : Beth et Joe font une peinture obscène, pendant que Lovitz se persuade que le bodyguard de Jimmy est un imposteur, et que Lisa, Dave et Matthew se battent à propos de leurs tenues respectives. Bof.

- 12 : Lovitz, Lisa & Dave se battent pour un appartement, pendant que Jo installe un live feed dans la salle de repos. Quelques moments marrants.

- 13 : Matthew n'assume pas ses 30 ans, se relooke punk, et prend un accent anglais. Amusant. Jimmy James décide de construire un immeuble titanesque à ses initiales, en dépit de l'opinion publique. Moins amusant, mais sympa quand même.

- 14 : Beth surnourrit le chien de Lisa (mouais, le chien est mimi, c'est toujours ça), et Jimmy annonce qu'il a une phobie des hippies... Régression hypnotique très fendarde au programme.

- 15 : Tiffany Thiessen en assistante polygame de Lisa, qui sort simultanément avec Dave & Joe, pendant que les autres mecs exigent une rénovation des toilettes pour homme. Sympa (bis).

- 16 : Gros bof, que cet épisode qui voit le retour de Warburton, déchu au rang de clodo aviné. Un épisode shipper pas passionnant ni réussi, et qui tente le cliffhanger à la fin.

- 17 : Lisa et Warburton se marient. Et Warburton finit en tôle. Bof. Quelques moments qui font sourire, mais le show est clairement en perte de vitesse.

- 18 : Lovitz fait semblant de donner sa démission pour s'attirer la sympathie de Beth, pendant que Matthew & Joe tentent de persuader Lisa que changer son nom suite à son mariage est une mauvaise idée. Mouais, sans plus.

- 19 : Dave pête un cable, et veut virer tout le monde (on le comprend, pour le coup). À Lisa de tenter de réconcilier toute l'équipe et de les faire bosser. Bizarre épisode, qui chamboule toute la dynamique, et pas forcément en bien... Jusque là, pourtant, tout le monde semblait sympathique, même dans leur glandage, et faisait son boulot tant bien que mal, et soudain, tout le monde se rebelle, et n'en glande plus une. À croire que c'est du vécu, et un ras-le-bol du showrunner qui s'est défoulé via ce script.

- 20 : Ouhlà, ça commence à épuiser les stocks de scénars originaux, là... et ils ont recours à l'artifice vis-ma-vie, dans lequel Matthew et Jimmy échangent leurs tafs. Pas génial non plus, mais un peu meilleur que les précédents, notamment grâce à une poursuite mémorable Jimmy/Matthew.

- 21 : Jimmy James décide subitement de partir à la retraite, et laisse à l'équipe le soin de lui organiser une fête. Amusant.

- 22 : Series finale. Jimmy James revient pour emmener avec lui tous ceux qui veulent commencer une nouvelle vie à la campagne... et toute la rédac finit par partir, sauf Dave... et Matthew. Très sympa.

Fin de série, donc, pour cette excellente sitcom méconnue de par chez nous, et qui se place sans problème dans le top 3 des sitcoms de "bureau", avec The Office et Sports Night, même en tenant compte d'une saison 5 qui a eu du mal à se remettre de la mort de Hartman.

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Les bilans de Lurdo : Newsradio saisons 3 et 4

Publié le 3 Février 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Sitcom

Newsradio saison 3 :

- 01 : Nouvelle saison, nouvelles coupes de cheveux foireuses, et Matthew a une moustache immonde, sujet de l'hilarité de toute l'équipe... qui d'ailleurs, découvre que le big boss se lance dans la course à la presidentielle... mais uniquement pour rencontrer des femmes. Bonne reprise, qui vire rapidement au grand nawak.

- 02 : Matthew découvre Dilbert, tandis que la review annuelle de la radio est publiée, ce qui crée des tensions dans l'équipe. Sympa, sans plus, sauf pour le passage "Mission : Impossible" et à la toute fin.

- 03 : Un vent de rebellion souffle sur la rédac lorsque le boss supprime les en-cas gratuits. Épisode assez sympa, mais ce n'est toujours pas l'hilarité.

- 04 : Dave contre le jeu vidéo de son enfance, sur fond de sandwiches avariés, et de SATs foireux. Amusant.

- 05 : Halloween ! Dave se déguise en femme, le reste de l'équipe suit son exemple, et une voyante persuade Bill qu'il va mourir à 82 ans, ce qui le traumatise... Marrant.

- 06 : Cérémonie de récompenses pour l'équipe, qui rafle tous les prix, à leur grande surprise. De son côté, Matthew fait une fixette sur des fourmis, et Joe est jaloux de l'attention que les autres hommes prodiguent à Catherine. Sympa, sans plus.

- 07 : Un épisode assez barré, dans lequel une vague de chaleur provoque des hallus chez toute l'équipe, notamment un remake de tous les classiques des films d'horreur avec la secrétaire... et ils se permettent même une fin à la Buffy/Normal Again.

- 08 : Le boss tente de décider laquelle des filles du bureau il va emmener à un match de basket, James Caan rend visite à Bill McNeill, mais découvre l'étrangeté qu'est Matthew, et Lisa & Dave achètent une tv. Inégal.

- 09 : Matthew revient du Japon avec plein de cadeaux, et Beth tente de convaincre le big boss de lui filer des trucs pour jouer en bourse. Pareil que le précédent, inégal.

- 10 : Un épisode de Noël sympathique, dans lequel tout le monde tente de se défiler pour partir plus tôt en vacances.

- 11 : Ben Stiller en gérant de salle de sport () qui tente de recruter Bill McNeill, avec l'appui de Eric Allan Kramer en star image de son club. Déjà, ça, c'est marrant... mais quand en plus on apprend que (gasp) Dave est canadien, c'est encore meilleur.

- 12 : Bill McNeil contre l'industrie du rap, avec caméo de Chuck D de Public Enemy, pendant que les filles vont à un photoshoot pour "la journaliste la plus mignonne de NYC", photoshoot qui part rapidement en vrille... Fendard.

- 13 : Je commence à adorer le recurring gag du nom de famille de Joe. Bon, sinon, Matthew qui se choppe la grosse tête après avoir assommé McNeil d'un coup de poing, c'était fun, et Le big Boss qui découvre le bonto de rue, pas mal non plus.

- 14 : Encore un épisode assez amusant, avec le big boss qui part en vacances, mais qui reste présent à distance via une grosse boîte bricolée par Joe. Et Dave, qui met en place une boite à réclamations, idée qui se retourne contre lui...

- 15 : Un peu moins marrant, mais pas mauvais, le suivant, dans lequel toute l'équipe se retrouve à s'auto-évaluer, avec les tensions que cela entraîne, tandis que le big boss fait un procès au gamin l'ayant arnaqué en lui refourguant des prétendus objets collectors.

- 16 : Un teaser durant lequel Matthew se réjouit de ne pas avoir à faire de cascades dans cet épisode... jusqu'à ce qu'il se casse la gueule, forcément... Ensuite, c'est visite scolaire à la rédac, avec chacun des membres de l'équipe qui se voit assigner un mini-lui, tandis que des magazines pornos apparaissent ici et là. Les gamins sont adorables, l'histoire est fun, bon épisode.

- 17 : Bill et Dave se retrouvent coincés dans un aéroport de province, ce qui oblige Bill à être amical avec les autochtones ; Lisa découvre en son absence que le boulot de Dave n'est pas si simple que ça ; Beth et Matthew vont arroser les plantes de l'appartement de Bill. Assez fun.

- 18 : Crise budgétaire à la rédac, le retour. Et le frère jumeau de Matthew vient faire coucou, un frère jumeau interprété par Jon Stewart, et qui donc ne ressemble pas du tout à Andy Dick... ce qui ne les empêche pas de se croire identiques. Moyen.

- 19 : Assez bof, entre l'écolo de l'étage du dessus qui fait du bruit, et Lisa à la Maison-Blanche... par contre, Bill qui essaie de prendre l'attitude "de la rue", c'était fun.

- 20 : Cinquantième épisode, un peu décevant... Bill est interné dans un hôpital psychiatrique, et le reste de l'équipe doit faire sans lui.

- 21 : Pas non plus génial : Matthew file une crise cardiaque/coma au big boss, et tout le monde se relaie pour lui tenir compagnie. Lisa annonce à Dave qu'elle veut un bébé... mais pas de mariage... mouais.

- 22 : Amusant : Lisa & Bill tentent de sauver une de leurs émissions en interviewant Jerry Seinfeld, pendant que Matthew révèle à tout le monde qu'il est encore puceau.

- 23 : Matthew a un concurrent (French Stewart) dans sa bizarrerie (intrigue assez bof), et Dave voit une interview controversée qu'il a donnée à un magazine jeter un froid dans toute la rédac. Sympa, sans plus.

- 24 : Excellent épisode, un season finale qu'on pourrait résumer par Newsradio in Space. Un gros nawak en combinaisons spatiales, dans lequel la rédac devient une rédac de l'Empire, avec ce que ça implique de news totalement barrées, d'apesanteur, de cryogénie, d'aliens, d'uniformes trekkiens, etc... très très fendard, et un paquet de clins d'oeil et de références geekesques au possible.

- XX : Un épisode de la s2 diffusé en fin de s3 pour cause de sur-utilisation du mot penis. Pas mauvais, avec Matthew qui se blesse, mais qui n'a pas d'assurance, et Bill Mcneil qui fait un caca nerveux sur le mot penis, donc...

Newsradio saison 4 :

- 01 : Excellent épisode totalement nawakesque, avec Jon Lovitz en suicidaire qui veut se jeter depuis le balcon de la radio, ce qui amène Bill McNeill à aller l'interviewer, avant de finir suspendu au dessus du vide par une petite corde quand Lovitz perd l'équilibre. Ça part dans tous les sens, tout le monde passe un moment suspendu dans le vide, et rien que dans les 8 premières minutes de l'épisode, ya au moins 5 moments hilarants.

- 02 : LAUREN GRAHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAM !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Chargée d'appliquer des restrictions budgétaires, et de virer un membre de l'équipe... donc toute l'équipe se mobilise pour éviter le renvoi de Matthew. Très bon épisode.

- 03 : Lauren Graham agaaaaaaaaaaaaaaaaaaain !!!!! (roh, à à peine 30 ans, elle était encore plus adorable, si c'était possible) Et le principal du Breakfast Club !!! L'équipe tente de faire réembaucher Matthew, qui est quand même présent malgré son renvoi, le boss tourne un docu, et Bill se met au cabaret, avec piano et chanson au beau milieu du bureau. Très fendard.

- 04 : Lauren toujours, qui fait passer un détecteur de mensonges à toute l'équipe, pendant que le boss publie son premier livre.... un livre traduit de l'anglais au japonais avant d'être à nouveau retraduit en anglais. "Super Karate Monkey Death Car".... À noter aussi des caméos d'un des voisins gays de Sarah Silverman, et de Ron Jeremy.

- 05 : Matthew espionne ses anciens collègues depuis l'immeuble d'en face... et depuis son cabinet de dentisterie ; Bill cause une attaque sur un ambassadeur français ; et Lauren découvre que Dave & Lisa étaient ensemble, alors qu'elle s'improvise BFF de Lisa. La fin est inattendue.

- 06 : Sans plus: Bill fait semblant d'interviewer Bill Clinton, ce qui lui vaut l'admiration du grand public, pendant que Lisa et Dave tentent d'assurer dans le job de l'autre.

- 07 : Catherine décide de partir, l'occasion pour tous de s'imaginer être responsable de son départ, au travers d'excellents flashbacks rashomonesques. Très marrant.

- 08 : Pour réembaucher Matthew, toute l'équipe participe à un gala de charité, où l'on découvre que Matthew est ventriloque, que Bill et la standardiste savent chanter, et que Dave, en plus de savoir faire des claquettes, sait lancer des couteaux. Amusant.

- 09 : Bof. Bill a un majodorme et Lisa force le boss a lui révéler les secrets d'un bon businessman.

- 10 : Bill s'essaie à la paternité. Chaos ensues. Et Beth se fait passer pour une duchesse, histoire d'aider son boss lors d'une mise aux enchères. Sympa.

- 11 : David Cross (dans un autre rôle que son caméo précédent), un des voisins gays de S. Silverman, et un musicien débarquent à l'occasion de l'anniversaire de Dave, pour reformer leur vieux groupe de choeurs a capella. Et Lisa terrorise Matthew. Assez moyen, cet épisode.

- 12 : Sympathique épisode dans lequel Joe fait la grève (anecdotique), mais surtout dans lequel Lisa & Dave décident de donner une leçon à Bill en lui confiant les rênes de la rédac le temps d'une journée... Sauf que Bill s'en sort extrêmement bien...

- 13 : Suite directe du précédent. Un faux Previously excellent, et zou, on reprend sur la question essentielle: "Kicéleboss?" Et ça se décide à base d'élections totalement foireuses, tandis que Matthew décide de se faire Fire Marshall, et que Joe et ses frangins se castagnent. Sympa.

- 14 : Dave installe une porte de sécurité pour pallier à des vols qui le rendent parano, et Bill McNeill est embauché pour tourner une pub pour des blue jeans. Amusant.

- 15 : Joe, Bill et le boss se mettent en tête d'identifier pour Dave le nouveau boyfriend de Lisa, pendant que Matthew fait partie d'un programme Big Brother. Assez moyen.

- 16 : Matthew reçoit une voiture électrique pour son anniversaire, et parcourt toute la rédac à bord, tandis que le boss apprend à Lisa et Dave que depuis leur rupture, leur productivité a chuté, et qu'ils doivent donc se remettre ensemble ASAP. Plutôt marrant.

- 17 : Le big boss décide de faire le tour du monde en ballon, mais au cours de l'un des directs depuis le ballon, Dave s'aperçoit que tout est simulé en greenscreen depuis un recoin du studio... Sympa.

- 18 : Un comptable de la boite est tué en faisant une photocopie sur la machine réparée par Joe, qui déprime à cause de l'incident. Et tout le monde se persuade que Dave a du mal à gérer tout ça, lui aussi. Amusant, mais inégal.

- 19 : Matthew s'entiche de Lisa, et un stagiaire überfan de Dave débarque au bureau, pour se faire bizuter par toute l'équipe... des moments nawakesques, d'autres un peu plus faibles... mais dans l'ensemble, c'est marrant.

- 20 : Excellent épisode, dans lequel Lisa se fait draguer par le stagiaire, tandis que le Boss organise un match d'ultimate fighting entre Matthew et Joe. Tous les persos ont une intrigue marrante, donc c'est réussi.

- 21 : La radio est entièrement masculine (et ça dégénère), dans cette épisode, exception faite de Lisa, qui se sent considérée comme un mec... et Bill essaie de prouver qu'il est drôle. Sympa, sans être hilarant.

- 22 : Season finale. Et comme lors du finale de la saison précédente (Newsradio in Space), ils se tapent un énorme délire, avec Newradio aboard the Titanic. Du bon gros nawak avec générique, musique, costumes, etc, appropriés. Excellentissime du début à la fin.

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Les bilans de Lurdo : Newsradio saisons 1 et 2

Publié le 31 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Sitcom

Newsradio saison 1 :

Sitcom des 90s inside, avec pleins de têtes connues (Maura Tierney, Dave Foley, Andy Dick, Stephen Root, Kurt Fuller, Phil Hartman, etc), sur la rédaction d'une émission radio de news, comme son nom l'indique. C'est très sympathique, dans le genre, les acteurs sont forcément bons, les personnages attachants, et très bien castés (je dois avouer avoir une grosse préférence pour le patron de la radio, interprêté par Milton, de Office Space). Janeane Garofalo, notamment, est excellente, en girlfriend psychotique, dans le dernier épisode.  

Newsradio saison 2 :

- 01 : Assez amusant. L'histoire du voleur de nourriture est  (Andy Dick s'en prend plein la tronche), le boss qui s'ennuie idem, et l'intrigue des photos nues de la secrétaire est là aussi sympathique.

- 02 : Épisode très marrant, que ce soit avec les top models, la goofball, ou le taser. La boss est encore une fois hénaurme.

- 03 : Une histoire de rats plutôt marrante. Dave Foley fait un excellent straight man face à la folie ambiante.

- 04 : Duel entre les deux présentateurs vedettes, qui se tirent dans les pattes au sujet de leur âge respectif, et la relation de Foley/Tierney devient enfin publique. Bon épisode.

- 05 : John Ritter est  en psy bisexuel obsédé, de passage au bureau, et qui, accessoirement, est l'ex-professeur et amant de Tierney.

- 06 : Bill vs. deux gardes de sécurité très fendards, et la secrétaire qui récupère comme assistante une de ses amies d'enfance qui la copie en tout, c'était fun aussi.

- 07 : Bill va écrire son autobiographie, mais pour l'instant, il n'a que deux mots, et ne sait que dire... bof, comme épisode.

- 08 : Le Big Boss veut se marier, mais il n'a pas encore trouvé avec qui, et demande donc à l'équipe de lui faire une sélection... et pendant ce temps, Lisa tente de se faire embaucher à MTV News, où elle se ridicule face à Anthrax... icon_mrgreen.gif Très bon épisode.

- 09 : Compétition entre Lisa et Dave, Bill paume sa canne, et pique sa crise, et Matthew devient collant. Stephen Root est exceptionnel, comme d'hab.

- 10 : Un épisode de Noël assez fun, avec les cadeaux du boss à ses employés, cadeaux qui font des jaloux, et Bill qui est harcelé par un Santa homicide.

- 11 : Un épisode assez sérieux, pour une fois, et réussi. Lorsque le boss veut vendre la station, pour séduire une femme, toute l'équipe se mobilise. La fin est assez jolie.

- 12 : Les collègues de Dave disent du mal dans son dos, et il s'en aperçoit. Bizarrement écrit, mais pas mauvais. Parfois un peu de mal avec le sourire constant de Dave Foley, on a vraiment l'impression qu'il se retient toujours de partir en fou-rire.

- 13 : Matthew se lance dans le monde des paris, tandis que Dave doit introduire Bill lors d'une cérémonie. Épisode moyen.

- 14 : C'est le mois de Février, et donc, en février, c'est Poisson d'Avril, tandis que Bill est interviewé par un journaliste financier, et que Matthew et Lisa se battent pour une mission. Très fendard.

- 15 : Beth décide de faire se lancer dans une production industrielle de chapeaux Fat Albert, et demande des conseils au boss. Pendant ce temps, Lisa & Dave ont du mal à séparer la relation Boss/Employée de leur relation, et Bill drague en se faisant passer pour un Anglais. Plutôt sympathique là encore.

- 16 : David Cross en neveu magicien du big boss, et qui se tape l'incruste à la rédac. Amusant, sans plus.

- 17 : La jalousie de Dave envers l'ex de Lisa les ammène à la rupture. Et le reste de l'équipe se bat à grands coups de fakes publiés sur le ouèb. Amusant, tout en faisant avancer les relations.

- 18 :  La rupture entre Dave et Lisa. Plutôt amusant, dans les réactions des autres employés...

- 19 : Le boss paume Bill et la moitié de la radio au poker, avant de charger Lisa de tout récupérer lors de la partie suivante. Très fun, et je commence à trouver le Joey/MacGyver de service vachement attachant, comme perso. Et puis, l'ironie de voir Dave ne pas savoir jouer au poker, alors que Dave Foley anime le Celebrity Poker Showdown...

- 20 : Les mecs de la station se prennent la tête avec le montage d'une bande-annonce (assez fun), pendant que Matthew tente d'organiser un week-end d'entreprise (bof), et que Joe passe un examen de technicien (sympa).

- 21 : Season finale. Un incendie dans l'immeuble, tout le monde se rapproche, et Lisa & Dave se reconcilient. Pas mauvais, mais un peu trop léger pour une fin de saison.

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Les bilans de Lurdo : Big Wolf on Campus saisons 1, 2 (et 3)

Publié le 28 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Sitcom, Fantastique, Canada, Romance

Une série qui m'a un peu pris au dépourvu : en quête d'un show à regarder pendant le mois d'Octobre, je suis tombé sur ce Loup-Garou du Campus, dont je n'avais jamais regardé un seul épisode à l'époque de sa diffusion française. Et là, bonne surprise : quelque chose qui ressemble à du Parker Lewis, à la mode horrifique.

Saison 1 :

Mes premières impressions sont confirmées : on a bien là une sorte de Parker Lewis mâtiné de Teen Wolf, un show cartoony jamais prétentieux, et qui s'avère très sympathique à regarder.

Un show d'ailleurs typiquement canadien, qui case ici un match de catch, ici des références régulières aux classiques ciné du genre et à la pop-culture (une approche pas si éloignée que ça de Buffy, d'ailleurs) le tout en restant clairement décomplexé et moins politiquement correct que bon nombre de shows US destiné au même public.

Niveau casting, le lead (un mélange étrange de Ben Affleck et de John Cena, notamment dans la diction) cabotine fortement dans les premiers épisodes, mais se calme rapidement à mesure que le show trouve son identité (idem pour le maquillage du garou, qui change parfois radicalement, ce qui souligne d'autant plus une diffusion dans le désordre des épisodes) ; le sidekick goth cinéphile est fun ; la famille déjantée du héros est assez originale (sauf le frangin obèse, qui n'a pas grande utilité) ; quant à Rachelle Lefevre , elle justifie à elle seule toute l'orientation high school/shipping de la série.

Bref, bonne surprise pour ce qui n'est chez nous qu'un show Kd2A. J'attends de voir si les deux autres saisons sont aussi sympas.

Saisons 2 et 3:

Une déception à la hauteur de l'agréable surprise de la saison 1... et d'ailleurs, une déception telle que je n'ai jamais eu le courage de terminer la saison suivante.

Forcément, quand d'une saison à l'autre, on refond totalement le concept de la série et son cast,cela ne peut que poser des problèmes. Et pourtant, les scénaristes restent apparemment les mêmes, et l'approche décomplexée du genre est toujours présente... mais le reste, pas du tout.

Déjà, problème numéro un : ce n'est plus Teen Wolf : l'adaptation officeuse, c'est Goth Boy : la sitcom. Lentement, le show fait en effet lentement passer le héros garou au second plan, et Murton le Goth devient la star, cabotinant dans tous les sens, et avec une majorité des épisodes centrés sur sa personne.

Une nouvelle orientation qui semble s'accompagner d'une réduction budgétaire : tous les persos secondaires sont expulsés de la série, ou presque. Les parents de Garou-boy ? Kelleyrisés. L'homme à tout faire du lycée ? Out. La frangine de Murton ? Trois minutes de présence à l'écran sur toute la saison. Les deux gros ? Un peu moins présents. Le frangin obèse ? Malheureusement toujours présent et inutile, bien que lui aussi soit beaucoup plus discret qu'avant. La fangirl de Murton ? Out. Et, last but not least, le plus gênant : Rachelle Lefevre, kelleyrisée, et remplacée par un nouveau love interest pour le héros.

Une petite blonde transparente, adepte du kick-boxing, au caractère bien trempé et sarcastique, et qui passe la saison à bosser le cul des méchants ? Non, non, je ne vois pas du tout à quoi ça peut bien faire penser. Bref, d'une relation Clark/Lana (pour faire une comparaison déplacée avec Smallville), on se retrouve avec une relation Clark/Lois, la nouvelle actrice s'avérant assez abrasive et agaçante, en plus de n'avoir aucune alchimie avec Wolfboy. (le problème étant qu'apparemment, Lori la kickboxeuse est le perso féminin préféré des fans... donc je dois avoir des goûts de m*rde en la matière)

Résultat, Murton monopolise l'écran, les deux autres faisant parfois de la figuration, et étant cantonnés à faire dans le vague shipping peu convaincant. Sinon, en vrac, le maquillage de Wolfboy change encore, de moins en moins crédible ; quelques flashbacks recyclent carrément une minute entière d'épisodes passés, et ce à deux ou trois reprises... jusqu'à culminer par un clip-show en guise de season-finale  ; la continuité de certains épisodes fait plaisir, malgré la volonté évidente d'effacer Rachelle Lefevre de l'histoire de la série ; les scènes de baston-kung-fu vaguement chorégraphiées s'enchaînent ; le show n'est pas du tout convaincant lorsqu'il se prend au sérieux (le semblant d'arc sur le Syndicat des Maychants Garous, pas terrible)...

En somme, une douche froide après la première saison fun et sympatoche. Ce n'est pas particulièrement mauvais, et ça reste regardable, mais les 3/4 des éléments m'ayant plu en s1 sont désormais absents : trop, c'est trop, et la saison 3, qui s'inscrit exactement dans la même continuité, s'est avérée la goutte qui a fait déborder le vase, m'obligeant à jeter l'éponge avant la fin.

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Les bilans de Lurdo : R.L. Stine's The Haunting Hour, saison 1

Publié le 24 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Anthologie, Fantastique, Horreur, Comédie, Jeunesse, Hub

Nouvelle série de 2010, inspirée par l'anthologie Nightmare Hour de R.L. Stine, et par le téléfilm The Haunting Hour : Don't Think About It (2007). Au programme, comme dans Chair de Poule, des histoires au format 23 minutes, parfois regroupés en double-épisodes pas forcément pertinents.

Épisodes :

- 01-02 : Premier épisode du nouveau show de RL Stine, après Chair De Poule. Avec pour commencer une histoire de real doll pour enfants qu'acquiert une petite peste pourrie gâtée (la petite soeur de Terabithia, qui a toujours sa bonne bouille, et joue bien), qui voit alors la doll devenir vivante, pour prendre lentement sa place dans sa famille, et vice-versa. Plutôt bien joué par tout le monde, avec un caméo de Britt Irvin en prime, et niveau visuel, c'est beaucoup moins cheap et tv que ne pouvait l'être Chair de Poule, mais bon, le récit est hautement convenu, et rien de plus qu'une énième variation sur un thème vu et revu dans les anthologies de ce genre. En plus d'avoir une happy end totalement déplacée. À noter cela dit un jump scare assez fun, à la Paranormal Activity.

- 03 : Épisode de Noël, sur une famille qui affronte un goblin meurtrier sorti d'un paquet cadeau. Pas trop mal joué, et assez dynamique, mais affreusement convenu et téléphoné, à nouveau, et relativement cheap.

- 04 : Un ado constamment tourmenté par d'autres élèves finit par se venger avec l'aide d'un nouvel élève fantômatique plus agressif que prévu. Pas désagréable à suivre, même si le twist final est assez convenu.

- 05 : Un ado et sa mère passent une nuit dans un hôtel isolé et hanté par des garous. Encore une fois, c'est clairement plus lêché visuellement que les séries précédentes du genre, mais bon, ça reste quelconque, et là, en l'occurence, ça abuse des jump scares.

- 06 : Petits cameos d'Elise Gatien et d'Emmanuelle Vaugier pour une histoire assez médiocre de robe volée par une nerd timide dans une boutique magique, cette dernière retrouvant aussitôt confiance en soi et pouvoir de séduction, mais à un prix certain. Pas super bien joué, en plus...

- 07 : Une ado et son frangin, habitués des cimetières, sont confrontés à un fantôme qui prend possession du petit frère. À l'ado de le sauver avant l'aube. Pas très bien rythmé, et la fin était assez téléphonée.

- 08 : Gina Holden en guest dans l'histoire d'une famille s'installant dans une nouvelle maison, et de l'ado confronté au goblin maléfique qui hante ses murs. Manque de rythme, mais pas désagréable, notamment lorsque le gamin découvre l'identité du streum dans son Guide des Monstres de D&D, et c'est même plutôt fun sur la fin. 

- 09 : Deux gamers testent un nouveau zombie shooter, qui les transporte directement dans le jeu. Cheap, déjà daté, et pas du tout original.

- 10 : Un jeune geek passionné d'aliens rencontre deux élèves de son écoles, des aliens déguisés qui lui proposent de prendre part à un programme secret d'échange ; Gentiment surjoué, téléphoné, et sans intérêt. 

- 11 : Ariel Winter, en petite-fille d'un psy possédant un magnétophone magique qui rend réelles les peurs de ses patients, une fois que le magnétophone est mis en lecture. Sympathique, même si ça cabotine joyeusement une fois que la Peur se tape l'incruste.

- 12 : Un gamin à la recherche d'un animal domestique se retrouve avec un zombie sur les bras. Pas désagréable, mais ça ne vaut surtout que pour la toute fin.

- 13 : Des gamins s'introduisent dans une maison abandonnée, et y découvrent un masque, qui semble être une fenêtre sur le passé, et sur un drame s'étant déroulé dans la demeure. Assez bien joué, et avec une jolie atmosphère.

- 14 : À la veille de son 13è anniversaire, un ado coulrophobe se croit traqué par des clowns arrivés en ville. RAS niveau jeu, mais le scénar est franchement trop téléphoné pour être intéressant.

- 15 : Un pré-ado découvre que sa grande soeur (Jodelle Ferland, qui a bien grandi ) fraîchement rentrée de son pensionnat a désormais tout d'une sorcière maléfique. Pas hyper passionnant, et là aussi assez convenu.

- 16 : Debby Ryan (une Disney girl à la bouille sympatoche) en biatch de lycée caricaturale, qui se trouve prise dans un remake de Drag Me to Hell, avec une vieille gitane vengeresse. Amusant, dans le registre "copie".

- 17 : Un petit gros, fasciné par un camion de glaces fantômes, est prêt à tout pour en goûter les glaces. Assez prévisible.

- 18 : Un ado hawaiien traumatisé par une attaque de requin dans son enfance revit son drame dans une piscine municipale. Sans grand intérêt.

- 19 : Un ado sceptique et ses deux amis décident de débunker Ghost Hunters & co en faisant leur propre vidéo bidon de ce genre dans un asile. Sauf que forcément, l'asile est hanté. Pas trop mal filmé et interprété, mais le twist final, comme souvent, est déjà vu.

- 20 : Bon gros recyclage, avec l'histoire de deux frères d'un âge similaire, l'un supra doué, l'autre moyen, aux parents froids et exigeants. Et quand l'un des deux frangins se met à avoir des vertiges, perdre connaissance, et bégayer, il est envoyé "à la clinique" par ses parents. Twist mégaprévisible pour qui a déjà vu un Twilight Zone/Fais Moi Peur/Shyamalan/etc avant, mais réal et interprétations honorables.

- 21-22 :
- Première partie du double season finale, avec une ado timide qui joue à Scary Mary, et entre en contact avec l'entité de l'autre côté du miroir. Un mélange de Mirrors et de Bloody Mary, donc, pas particulièrement exceptionnele un à un les humains, un truc du genre.
- L'ado se réveille de l'autre côté du miroir, où toutes les filles qui y vivent n'ont plus de visage, et se cachent derrière des masques informes, au service de la Scary Mary originale, qui leur vole leur visage. S'engage alors une course contre la montre pour les amis de l'héroine, à l'extérieur du monde des miroirs. Une ambiance gentiment glauque, et un épi plutôt juste dans l'interprétation.

Bilan de la saison 1 :

Niveau visuel, c'est clairement plusieurs degrés au dessus de Fais-moi Peur et autres Chair de Poule ; c'est beaucoup plus professionnel, mieux léché, et assez bien interprété dans l'ensemble... problème, les scénars sont assez faiblards, et rarement originaux, comme souvent chez Stine.

Dommage. Mais ça reste assez sympa à regarder, surtout compte tenu de l'absence d'alternative plus adulte dans le genre, et le tout est souvent assez sombre pour un show à destination des enfants.

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Les bilans de Lurdo : Chair de Poule, saisons 2 à 4

Publié le 21 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Fantastique, Thriller, Comédie, Jeunesse, Anthologie, Fox

Une suire (et fin) de série que j'avoue avoir volontairement survolée, esquivant les trouzemille suites de "la marionnette vivante" (qui comme Chucky se cherche une femme, et se trouve un nemesis), du "masque maléfique", de l'"appareil photo du futur", les histoires de garous bidons, de profs monstrueux et de villes hantées, qui ont tous recourt aux mêmes gimmicks et aux mêmes rebondissements finaux... concluant généralement les épisodes sur des queues de poisson bancales.

Pas grand intérêt, en fait, tout ça, surtout si comme moi on a revu Fais-Moi Peur avant, tant ces Chair-de-Poule n'en sont qu'une version light, arrivant à peine à la cheville des mauvaises saisons de Are You Afraid Of The Dark, et avec un casting largement plus anonyme et transparent.

M'enfin bon, quelques épisodes que j'ai retenus :

Saison 2 :

- Un double épisode largement inutile sur un ado qui découvre chez sa tante (une sorcière) un flubber/slime acide qui s'avère vivant, se multiplie, et bouffe tout ... et la suite "on a plane".
- Un joyeux pompage de l'épisode sur la machine à écrire magique de Fais-Moi Peur (elle-même dérivée d'un récit préexistant), qui ici convoque un blob géant carnivore en caoutchouc dans les 5 dernières minutes de l'épisode.
- Des nains de jardin maléfiques qui liquident un voisin ancien militaire avant de s'en prendre aux gamins héros.
- Une classique histoire de génie et de voeux qui tournent mal. Banal, mais paradoxalement efficace pour ce que c'était.
- R.L. Stine toujours aussi peu à l'aise, qui présente un double épisode affreusement vide sur une famille emménageant dans une ville peuplée de semi-zombies/vampires. Il ne se passe rien pendant 95% du temps, et même un épisode simple aurait ressemblé à du meublage.
- Les vers de terre d'un gamin passionné par ces bestioles se révoltent contre lui. Fin débile, et uniquement destiné aux gens qui ont peur des vers de terre.
- Un épisode à l'interprétation calamiteuse, sur un gamin qui pique le matos de magie d'un illusionniste, et se retrouve plongé au milieu d'un duel de magiciens.
- Une histoire de miroir qui rend invisible mais qui - twist de fin téléphoné - est en fait une porte dimensionnelle vers un univers peuplé de maychants voulant dominer notre monde. Cheap.
- Deux gamins réveillent malencontreusement un vampire qui les poursuit. Avec un déroulement général et un twist de fin exactement identique à celui d'un épisode de la saison 1.
- Des épouvantails maléfiques. Pas bien palpitant.
- L'épisode d'Halloween, avec des pumpkinheads effrayants qui sont en fait des aliens cannibales sympathiques. Bof...

Saison 3 :

- Un gamin qui s'endort dans le grenier et se retrouve projeté dans une suite d'univers parallèles où il est une star du hockey, un célèbre chirurgien, démineur, futur marié à une obèse, etc, poursuivi par des MIB.
- Click : exactement le même titre/pitch que le film de Sandler et le même genre de mise en images/péripéties. Troublant. Malgré une fin peu satisfaisante.
- Un jeu de plateau grandeur nature avec Laura Vandervoort et un vétéran de FMP, et pleins d'acteurs en roue libre.
- Des fourmis géantes, avec twist final n°1 (ce n'était qu'un rêve), et n°2 (en fait le héros vit dans un monde parallèle aux mains des fourmis). Laule.
- Arrivée d'un bébé dans une famille, un bébé qui est en fait un monstre, mais seul le fils de la famile s'en aperçoit. Amusant mais convenu.
- Une histoire d'ado invisible ultra cheap, avec un twist de fin exactement identique à celui de l'épisode du camp de vacances hanté de la saison 1.
- Un parc d'attraction/studio de ciné aux animatroniques monstrueux et meurtriers, et avec le double twist final assez moyen selon lequel les deux gamins poursuivis étaient eux aussi des animatroniques... qui finissent par se venger.
- Double épisode sur une famille en visite à Horrorland, un parc d'attractions tenu par de vrais monstres (enfin, par des acteurs tous maquillés avec le même masque en caoutchouc foireux) ; un épisode super cheap, parfois ridicule (le monstre coiffeur efféminé en peignoir de soie rose) surtout quand ça se transforme en roue de la fortune à 2€. 

Saison 4 :

- 4x01-02 : un gamin passionné par la jungle reçoit une tête miniaturisée de la part de sa tante, qui l'invite ensuite en vacances au fin fond d'une île tropicale quelconque. S'enchaînent alors personnages ridiculement caricaturaux (un pilote asiat qui se prend pour Elvis), de tête miniature magique volante, d'asiatiques en lunettes noires qui font peur, une référence à la con à la Miskatonic University, des méchants scientifiques, des zombies, de la Jungle magic... le jeune lead est plutôt bon, mais comme d'hab, il n'y a pas assez de matériel pour remplir les 40 mins, et les différentes péripéties sont étendues jusqu'à l'ennui pour combler le tout. Un peu moins fauché qu'en s1.
- 4x03-04 : une fille (qui jouait déjà dans FMP) toute seule chez elle voit un fantôme, qu'elle croit être son nouveau jeune voisin. Sauf qu'il et bien vivant, et que c'est elle qui est morte. En gros, un Sixième sens redux, qui arrive des plombes après l'épisode de FMP qui avait lui-même inspiré Sixième Sens, et qui ne profite même pas de son twist, puisqu'il l'évente à mi-parcours, et déroule le second épisode du point de vue de la fille fantôme, qui apprend à hanter en suivant les leçons de l'esprit qui la hantait (façon Ghost du pauvre). Un peu l'impression d'avoir deux épisodes distincts en lieu et place d'un double épisode homogène, ce qui enlève à l'efficacité générale du truc. En plus ce n'est pas super bien joué par moments. Cela dit, si l'on fait abstraction de la manque flagrant d'originalité du truc, ça tient la route. C'est juste archi-déjà-vu.
- 4x05-06 : un double épisode bien moisi sur une teen actress de tv qui se fait griffer par un chat, et devient petit à petit un chat à son tour, "parce que le chat a perdu ses 9 vies, et qu'il essaie de voler celles des autres" .
- 4x07-08 : Laura "Supergirl" Vandervoort et un autre vétéran de FMP, dans une double histoire d'expériences scientifiques foireuses sur des poissons mutants, dans une île tropicale.

Bref, si on devait résumer : Fais-moi Peur, c'est bien une saison sur deux, Chair de Poule, c'est mauvais dans 85% des cas, et quand ce n'est pas particulièrement mauvais, c'est du réchauffé de ce qui a été fait en mieux, ailleurs, notamment par Are You Afraid of The Dark ? Loin d'être à la hauteur de sa réputation, en tout cas.

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Les bilans de Lurdo : Chair de Poule, saison 1

Publié le 18 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Anthologie, Fantastique, Horreur, Comédie, Jeunesse, Fox, Goosebumps

On ne présente plus non plus Goosebumps, l'anthologie fantastique pour enfants/ados inspirée des romans de R.L. Stine : succès international, omniprésence médiatique, le show, diffusé de 1995 à 1998 aux USA, est l'un des succès indubitables du petit écran pour enfants. Au point que la série a quasiment éclipsé Fais-moi peur dans la mémoire de plusieurs générations, cette dernière étant souvent considérée comme moins effrayante et plus cheap que ce Chair de Poule.

Saison 1 :

Et pourtant, en regardant la première saison de Goosebumps, l'on s'aperçoit très rapidement qu'il n'en est rien, et que la réalité est même plutôt toute autre. Immédiatement, en effet, on sent le gouffre qui existe entre les deux séries. Fais-Moi Peur était principalement un série à destination des enfants & ados (8-14 ans, je dirais), un peu cheap dans les premières saisons, mais totalement regardable par des spectateurs plus âgés (même une fois le facteur nostalgie évacué), et somme toute assez bien ficelée, lors des bonnes saisons.

Goosebumps, elle, est une série Fox Kids, beaucoup plus enfantine et basique (limite un peu niaise), difficilement appréciable pour un spectateur désormais adulte. Tout est constamment étriqué et fauché dans sa réalisation comme dans ses sfx, c'est rarement rythmé, les fins d'épisodes sont abruptes (comme s'ils avaient perdu la dernière page du script) et le show tout entier est clairement destiné à une tranche d'âge inférieure à celle de FMP. Sans compter que, contrairement à cette dernière, le cast de Goosebumps manque affreusement de diversité ethnique, avec des persos principaux quasi-exclusivement blancs dans les premières saisons. Ce qui fait un peu tâche alors que l'une des grandes qualités de FMP, c'était précisément d'avoir un cast pluri-ethnique ultra varié.

Donc pour sa première saison, alors en concurrence directe avec la saison 5 de Fais-Moi Peur, Chair de Poule ne fait franchement pas le poids. Après, nul doute que pour ceux qui étaient fans des bouquins, les voir portés à l'écran devait être suffisant pour passer un bon moment...

Épisodes :

01/02 - R.L. Stine qui fait la présentation, ça ne le fait pas. Pas motivé, robotique, il n'est pas à l'aise, et ça se sent. Bon, sinon, le fameux épisode du masque d'Halloween qui transforme son porteur en monstre. L'héroine est est assez agaçante, avec son côté peur de tout et de tout le monde joyeusement surjoué (sans compter qu'en plus elle vole le masque en question), l'exposition est plutôt maladroite, et le fameux masque sensé être "plus vrai que nature, et bouger comme de la vraie peau" est affreusement rigide. Un double épisode qui est, en plus, trop long pour ce que ça raconte.

03 - Un ado de 12 ans (le Stifler des dtv American Pie) décide de se venger de sa petite soeur en endommageant l'horloge de ses parents pour lui faire porter le chapeau... mais à la place, l'horloge lui fait remonter le temps. Assez simpliste, à la fois dans l'histoire et la réal, et la fin est WTF, avec l'ado qui, tout content, efface la naissance de sa soeur de l'histoire, et retourne fils unique à son époque.

04 - Une ado qui crie "au monstre" tout le temps, finit par en voir un vrai à la bibliothèque, mais personne ne la croit. Uber-convenu, ça cabotine, et des bouts de la scène de métamorphose du monstre sont même répétés plusieurs fois... reste le twist de fin, amusant, mais absolument pas crédible.

05/06 - Une tête familière (déjà dans FMP, qui plus est la même année) arrive dans un camp de vacances bizarre, autour duquel rôde un garou. Un double épisode qui tourne plutôt à vide, et qui se conclut par un double twist bancal au possible - 1) tout ça n'était qu'un test du gouvernement, et 2) "maintenant que tu es prêt, nous pouvons partir en expédition sur Terre, c'est un endroit bizarre et dangereux" (avec plan de la Terre dans le ciel, comme vue de la Lune) - Euh... okay.

07 - Encore une adapt du Fantôme de l'Opéra, bien soporifique, et avec une fin en queue de poisson. Zzzzzzz....

08 - Un épisode bancal, qui mélange trois intrigues différentes (un piano hanté qui joue une mélodie la nuit, un prof de piano bizarre obsédé par les mains de ses élèves, et un homme de ménage ingénieur en robotique) qui ne fonctionnent jamais vraiment de manière homogène, qui sont baclées, et qui annihilent l'effet de la seule scène potentiellement marquante de l'épisode. Et encore une fin à l'arrache.

09 - Le jeune conteur de FMP (le seul à être revenu en régulier pour les deux dernières saisons) dans une histoire de Momie qui revient à la vie à l'ouverture d'une tombe. Enfin, il faut attendre les 5 dernières minutes pour que quelque chose se produise... et quand ça se produit... ça dure 1 minute, et c'est fini.

10 - Marionnette maléfique, tout ça... Bof.

11 - Un jeune garçon se transforme petit à petit en chien, après s'être mis de la lotion solaire étrange. Ça aurait pû être fun (notamment le twist de fin) si ça n'était pas aussi cheap et mal joué.

12/13 - Deux gamins qui se battent contre la plante body-snatcheuse qui a pris la place de leur père et le maintient en captivité au sous-sol. Beaucoup trop long pour le peu que ça a à raconter.

14 - Amanda Tapping & Katharine Isabelle emménagent dans une nouvelle maison, occupée par une éponge carnivore porteuse de malchance. Cheapissime (la tronche de l'éponge, on dirait un muppet foireux), pas trop mal interprété, mais loin d'être palpitant.

15 - Tiens, une photocopie de l'épisode de FMP sur l'appareil photo qui prédit la malchance... apparemment, le roman original de Chair de Poule est sorti quelques semaines avant la diffusion de l'épisode de FMP, donc soit il y a eu pompage ultra-rapide de FMP sur Stine, soit les deux ont développé le même concept à partir de l'épisode de la Twilight Zone qui avait un thème similaire. En tous cas, dans celui-ci, il y a Ryan Gosling, un méchant à la perruque immonde, un appareil photo au design ridicule... et cet épisode n'arrive, après tout, que trois ans après celui de Fais-moi Peur.

16/17 - Stine qui présente à nouveau le show, toujours aussi peu à l'aise. Une actrice du pilote qui revient. Deux gamins poursuivis par un bourreau fantôme lors d'une visite à la Tour de Londres. Encore une fois, si ce n'est pas trop mal interprété (du moins en ce qui concerne les gamins, parce que du côté des péquenots et de leur quasi- "Burn The Witch", ça cabotine à fond) c'est un double épisode vide, l'histoire n'étant pas suffisante pour remplir plus d'un épi normal. Et le twist de fin, qui est supposé apporter un éclairage différent sur le double épisode, est franchement trop capillotracté pour être convaincant.

18/19 - À nouveau, Stine, et à nouveau, un double épi, sur Brendan Fletcher qui s'installe dans une vieille baraque au milieu du bayou avec sa famille, qui trouve un chien, et qui est confronté à un loup-garou. Mouais, ça n'avance pas du tout et c'est hypra convenu.

Bilan : une saison guère engageante, mollassonne et peu inspirée. Ça ne promet pas grand chose pour la suite...

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Les bilans de Lurdo : Fais-Moi Peur, saisons 6 et 7

Publié le 15 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Fantastique, Horreur, Anthologie, Canada, Nickelodeon, Jeunesse, Afraid

Saison 6 :

3 ans après l'annulation du show (et pour surfer sur la popularité de la série Chair De Poule, diffusée dans l'intervalle), une nouvelle saison est mise en chantier, avec de nouveaux scénaristes, de nouveaux producteurs, et un nouveau cast pour la Midnight Society, le seul restant étant le petit frère du fondateur, qui a grandi, mais qui reste toujours aussi moyen. À part lui, on a une Vanessa Lengies de 14 ans en garçon manqué, une Elisha Cuthbert de 17 ans en bimbo blonde riche, un black tough guy racaille, et un petit gros transparent. Rien de vraiment passionnant, en tout cas.

Restait l'espoir de briser la malédiction des saisons paires de la série... mais non, pas de bol, alors que les bonnes saisons de FMP jouaient sur les phobies et les insécurités de l'enfance et adolescence, le nouveau mot d'ordre semble être "la réalité virtuelle et les jeux en tous genres, c'est le mâââââl, et les mondes étranges où les ados sont déportés et retenus captifs par des entités maléfiques, ça fait peur". Sauf que pas du tout, en fait. Et c'est limite assez gonflant au bout du sixième épisode sur le même thème. En l'occurence :

01 - Un ado bourrin (récemment revu dans Little Mosque) se balade en forêt avec un pote et sa soeur (from Being Erica et Happy Town), et trouve un arbre dans lequel est emprisonné un gamin fantôme, qui lui propose une partie d'un jeu de plateau dont les deux autres enfants sont les pions IRL. S'engage alors un duel entre l'ado et le fantôme pour gagner le droit d'échapper à l'arbre. En gros, c'est Jumanji dans les bois, sans réels effets spéciaux à part le masque en caoutchouc d'un monstre, bref, c'est assez peu passionnant à regarder ou original, bien que bien interprété, et pas trop mal écrit.

02 - Un jeu de dés étrange dont les perdants sont capturés et miniaturisés, pour être ensuite envoyés à l'autre bout du monde et vendus par le proprio maléfique du jeu. Avec Jay Baruchel, again. Un bon gros bof, jusqu'aux dernières minutes, un peu meilleures.

03 - Une crosse de hockey maléfique qui rend son proprio talentueux, mais le rend caractériel, et le transforme petit à petit en serpent... un serpent alors capturé par le proprio originel de la crosse, qui les stocke dans le sol du lycée sans raison particulière. Ça se traîne mollement, ça n'explique rien, et ça reste toujours affreusement convenu et déjà vu. Ah, et le serpent en CGI foireux n'aide pas non plus (l'effet de la capuche du maychant était assez réussi, par contre).

04 - Eeeeeet encore une histoire de jeu maléfique, avec des tamagochis/sims qui sont en fait des créatures d'une autre dimension qui veulent conquérir la nôtre... en prenant la place de nos enfants, qui se retrouvent capturés et enfermés à leur tour dans l'univers virtuel des tamagosims. Les DAAAAAANGERS du cyberworld, écrit par quelqu'un qui n'a aucune idée du moindre terme technique crédible, et qui se contente de recourir aux clichés du genre "les jeux vidéos, ça transforme tous nos enfants en zombies décérébrés et exsangues, accrocs à leurs machines, et ne vivant plus uniquement que dans leur monde virtuel". Ça date de 1999, et pourtant on a l'impression que ça a été écrit en 1989. Erf.

05 - Un ado travaillant au restau chinois de ses parents ouvre un fortune cookie, et fait le voeu d'avoir une carrière florissante d'artiste de comic books au lieu d'une famille envahissante. Un what if assez peu convaincant, qui se conclut par un "l'argent et les comics, ça ne fait pas le bonheur, mais le dur labeur en famille, c'est mieux" assez convenu et bof. D'ailleurs moyennement bien joué (les jeunes sont bons, mais la mère en fait trois tonnes).

06 - Un épisode über caricatural, avec du surjeu grandguignolesque dans tous les sens, des costumes ridicules, de la musique de cartoon, une réal bancale, des dialogues forcés, et une histoire hypraconvenue de voisins étranges (des cannibales), et de gamins qui enquêtent. Insupportable.

07 - La Maxima de Smallville et la frangine de Laura Bertram dans une histoire de fille de chasseur transformée en loup par un ancien esprit indien, et chassée par sa famille. Parce que la chasse, c'est mââââââââl. Pas mauvais en soi, même si l'épisode consiste principalement en des allers-retours entre le lit de l'héroine terrifiée et sa fenêtre, et des leçons de morale sur la chasse (dans la première moitié) et dans la seconde, c'est un pauvre chien-loup apeuré qui est filmé en train de courir dans les bois. Bof, quoi. Et la chasse, c'est mââââââââââââââl.

08 - En parlant de chasse, un épisode un peu plus sympathique, sur un ado goth (l'interprête du fantôme du premier épisode de la saison) qui se prend pour un chasseur de vampires, et qui lorsqu'il emménage dans une nouvelle ville, est lui même pris pour un vampire. Et les choses se compliquent encore quand un vrai vampire se manifeste. Amusant, bien interprété, mais juste un peu prévisible.

09 - Et revoilà la bonne vieille obsession des mondes virtuels et des jeux vidéos ! Deux ados, un riche et un pauvre (revu dans Warehouse 13), sont dans un magasin de jeux vidéos, où ils sympathisent. Le riche en vole un à l'insu de son plein gré (il part furieux avec un jeu sous le bras sans s'en apercevoir), et les deux gamins s'inscrivent à un tournoi... où ils sont capturés, emmenés dans un univers virtuel, et doivent passer en jugement pour le vol du jeu. Une sorte de procès absurde à la Alice (manquait plus que le "coupez leur la tête"), avec des décors minimalistes, des acteurs à fond dedans, un budget étriqué, et encore une fois un jeu vidéo qui mène les enfants à leur perte. C'est le mââââââââââââââl !

10 - Encore une nouvelle fois Jay Baruchel au cast, pour une histoire banale de théâtre hanté par les fantômes des acteurs. Pas grand intérêt, même si Baruchel est plutôt bon.

11 - Le retour de la boutique de Sardo (c'est bien), qui vend un matériel de dessin et une gomme magique, qui envoie ce qu'elle gomme dans une dimension parallèle (c'est pas bien), le Néant. Au héros de s'effacer lui même pour aller sauver sa soeur de l'univers parallèle dans lequel il l'a envoyée. Amusant, et pas trop mal joué, malgré l'overdose absolue du gimmick des univers parallèles néfastes, qui devient absolument redondant.

12 - Une ado coincée et timide reçoit des messages d'amour de la part d'un inconnu... en fait le fantôme meurtrier d'un des anciens prétendants de sa mère. Assez banal dans sa forme (portes qui grincent, reflets dans le miroir, apparitions-qui-font-peur), cheap, surjoué par l'héroïne, et finalement plutôt oubliable.

13 - Après avoir été hantée par l'image de celle-ci, une ado fan de sports extrêmes part à la recherche de son amie disparue dans les bois (le snowboard hors piste, c'est mâââââââââl), et capturée/retenue dans un chalet de montagne par un fantôme allergique à la lumière, qui se nourrit de son énergie vitale. Avec un Hayden Christensen qui joue mieux que dans SW. Mais ça reste très moyen.

Bref, une saison franchement mauvaise en comparaison du reste, ce qui me donne peu d'espoir pour l'ultime saison encore en stock (et je ne peux m'empêcher de me demander si cette baisse qualitative - d'aucuns diraient cette tendance à recourir à de grosses ficelles moralisatrices - a à voir avec Chair de Poule, dont la réputation aurait pu orienter et définir cette nouvelle ligne directrice... )

Saison 7 :

Ultime saison de la série, qui a le bon goût de délaisser un peu le gimmick de "l'univers parallèle dans lequels les héros sont capturés" qui pourrissait la saison précédente. Et bizarrement, si le niveau général est toujours très moyen, on peut dire que cette saison redonne un peu de force à la malédiction des saisons paires qui touche la série, tant elle écrase la saison précédente niveau originalité et intérêt. Rien que le triple épisode d'ouverture de la saison est plus intéressant que les 3/4 de la s6. Ce qui ne veut pas pour autant dire qu'il est vraiment bon...

01/02/03 - Une tentative bizarre de three-parter (sans nul doute inspirée des nombreux two-parters de Chair de Poule) , qui mêle la Midnight Society à une aventure surnaturelle voyant le retour de Gary, le leader de la Midnight Society dans les premières saisons (et qui a pris un bon coup de vieux), et les aventures de la Midnight Society actuelle, qui tentent chacun de retrouver un membre de la MS de 1937 afin d'empêcher un esprit maléfique de conquérir le monde.

Bizarre, car le mélange n'est jamais probant (malgré le twist de fin cherchant à désamorcer tout ça), et parce que trois épisodes, c'est un peu redondant (la répétition de certaines scènes d'un épisode à l'autre n'aidant clairement pas) ; de plus, ça aurait été clairement plus intéressant en guise de season finale, d'autant que le reste de la saison est assez moyen.
À noter, dans le registre ridicule, le fight de l'ado contre les armures hantées, sur fond de remixe pop rock/dance du thème principal du show ; la tea party façon Alice du 02 est juste volontairement surjouée au possible ; Et le ralenti enfumé de la Midnight Society marchant dans une ruelle sur fond de guitare électrique shreddant le générique, laule ; le finish de cette trilogie est réussi, par contre.

04 - Un couple d'ado se sépare, le mec disparaît subitement, changé en pierre après avoir bu l'eau d'une fontaine, bordée par une statue récemment séparée de son équivalent masculin. La fille mène l'enquête. Ce n'est pas mauvais, notamment parce que la lead est plutôt bonne actrice, mais le tout est affreusement téléphoné, et le personnage du cinglé écolo/comique est justement assez peu drôle ou intéressant. Bof.

05 - Une muscle car d'occasion qui emmène ses nouveaux proprios dans un drive-in hanté au milieu de nulle part, à partir duquel ils sont poursuivis par un trucker fantôme. Une sorte de Duel au rabais, pas trop mal filmé, mais absolument pas captivant, et moyennement bien joué. Bof.

06 - Tara Lipinski en maychante alien arrivant dans un lycée, et draguant un des jumeaux Ashmore, pour l'amener à lui donner une bague trouvée dans la nature (en fait une pièce d'équipement sensée permettre l'éclosion de pleins de bébés aliens). Ashmore est amusant, comme d'hab, mais la lead est assez moyenne, la girlfriend jalouse agaçante, et le semi-twist mollement tenté par l'épisode quand l'alienne explique ses motivations ne convainc pas franchement. Bof.

07 - Jay Baruchel (encore, encore et encore lui, au secours !) achète une boîte à génie chez Sardo, et fait des voeux qui se retournent forcément contre lui. Rajouté à cela, un prologue cartoony assez naze, et on a un épisode (théoriquement) comique pas trop mal interprété, mais qui n'a pas grand chose à voir avec le concept de "Fais-moi peur" (rien d'effrayant, juste une génie impertinente qui en fait trois tonnes, et des voeux anecdotiques). Bof.

08 - Reanimator à la sauce Fais-moi peur, avec une actrice recyclée de la saison précédente. Pas mal, mais très convenu, et finalement gentillet, avec ce zombie cabotin allergique à la chaleur.

09 - Une histoire pas franchement passionnante de tableau hanté par l'esprit d'un photographe qui prend les gens qui regardent le tableau en photo... pour les capturer dans le tableau. Ça faisait longtemps, tiens.

10 - Laura Vandervoort (qui kicks ass au tae kwon do) et sa soeur "jumelle" (la Kate de Testees), en compétition constante, finissent dans un jeu de laser tag... un jeu qui s'avère être un centre de recrutement pour guerriers aliens. Ça rappelle fortement un (mauvais) double épisode de Sarah Jane Chronicles récent, c'est globalement surjoué, et malheureusement dans la lignée des épisodes "captifs dans un univers parallèle" de la saison précédente. Sans compter que ça part vraiment en vrille sur la fin... Bof.

11 - Remake inavoué du Fantôme de l'Opéra, avec Jennifer Finnigan... et c'est tout. C'est très bien interprété, cela dit.

12 - Remake inavoué d'un épisode préalable, celui avec la sorcière tenant une boutique de maquillage, et volant la beauté de ses employées. Ici, la boutique de maquillage est remplacée par un atelier de théâtre, où la maychante sorcière vole les visages de ses apprenties, qui se retrouvent toutes à son service, anonymes et défigurées derrière des masques. Ça aurait pu donner quelque chose de vraiment réussi, avec un maquillage réussi et glauque pour les visages défigurés, mais ça dévoile ses cartes beaucoup trop tôt pour rester efficace, et par conséquent la suite a un rythme trop inégal pour convaincre. Sans compter que l'actrice principale cabotine un peu trop.

13 - Deux frangines en visite chez leur grand-père, qui habite une maison hantée, dans laquelle une infirmière à domicile a mis fin aux jours de la gamine dont elle s'occupait. Plutôt réussi, avec une infirmière plutôt glauque, et un twist final sympa.

Ce dernier épisode excepté, le mot d'ordre pour cette saison est donc bien "Bof", ce qui est toujours mieux que le "Naze" de la saison précédente.

Bref, bilan général de la série : un show globalement sympatoche, surtout quand la fibre nostalgique joue, avec un casting généralement toujours plutôt solide (si ce n'est la Midnight Society nouvelle version, qui n'a que peu d'alchimie ; et sur tous les acteurs de la série, seule une poignée a connu une carrière florissante, ce qui est quand même assez triste...), et des histoires collant bien au format employé. Reste ce problème des saisons paires, globalement largement plus faibles que les impaires. Bizarre.

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Les bilans de Lurdo : Fais-Moi Peur, saisons 4 et 5

Publié le 12 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Fantastique, Horreur, Canada, Jeunesse, Nickelodeon, Anthologie, Afraid

Saison 4 :

Amusant comment cette série semble souffrir d'une malédiction similaire à celle de la saga Star Trek ciné, à savoir une saison défaillante sur deux. La saison 1 était sympa, la 2 assez décevante, la 3 à nouveau intéressante, et cette saison 4 est, faute d'un meilleur terme, à oublier. À croire que les scénaristes pondaient une année de scripts avant de partir en vacances pour la saison suivante, et de laisser le reste de l'équipe technique se débrouiller dans leur coin avec les idées qu'ils avaient rejetées la première année.

Résultat, des scripts assez basiques et superficiels, du visuel plus fauché que d'habitude, des idées un peu idiotes, et un rythme assez faiblard. Pas forcément rédhibitoire lorsqu'un épisode n'est affligé que d'une ou deux de ces tares à la fois, mais saoûlant lorsqu'il les accumule toutes.

01&02 - Exceptionnellement un two-parter, avec la boutique de Sardo, le Dr Vink (devenu gentil le temps de l'épi), et un pirate fantôme échappé d'un coffre au trésor môôôôôôôdit. Pas désagréable, mais était-ce bien nécessaire d'en faire un double épisode...?

03 - Retour d'un acteur de la saison passée, pour une histoire assez cheap et ratée de réalité virtuelle piratée par un virus aux allures de nain argenté au cerveau proéminent. Ouaip, c'est aussi ridicule que le pitch en a l'air.

04 - Deux gamins s'introduisent une nuit dans une bibliothèque, et sont confrontés à une bibliothècaire fantôme qui exige le silence absolu, et vole les voix de ceux qui parlent. Un peu décevant : il y avait de quoi faire quelque chose de stressant, à la Hush, et ça y parvient presque à de très brefs moments, mais le tout est desservi par le cabotinage de la bibliothécaire, la black attitude du jeune garçon, et par le manque de moyens évidents de l'entreprise et du final.

05 - Semi-remake de The Fog, avec deux ados confrontés à un vieux pilleur d'épaves vivant en reclus, et hanté, dès qu'il ferme les yeux, par les fantômes de ceux qu'il a dépouillés. Sympa.

06 - Un ado se retrouve projeté en pleine Guerre d'Indépendance à chaque fois qu'il se promène dans la forêt, et doit aider un soldat à retrouver sa bien-aimé. Bof.

07 - Deux gamins découvrent un épouvantail ensorcelé qui leur obéit au doigt et à l'oeil, y compris lorsqu'il s'agit de tuer... Bof again, notamment à cause du surjeu du vieux fou de service. Avec un jeune Tyler Labine dans un rôle secondaire.

08 - La voisine de deux ados (la lead, pas mauvaise et jolie, n'a rien fait par la suite ; la meilleure amie moche, qui surjoue affreusement, a connu une carrière prospère à la tv canadienne, ouatzefeuck) invoque un fantôme qui emménage chez l'une des filles pour se venger de son grand-père en le possédant. Pas mauvais en soi, mais pas hyper passionnant.

09 - Un jeune artiste fan de comics met la main sur un numéro rarissime consacré à un simili-Joker, qui devient alors réel et commence à transformer tout le monde en bouffons décérébrés avec son Smilex. À l'ado et son amie nerd d'arrêter le super-villain. Caricatural à mort, filmé avec les pieds, surjoué comme c'est pas permis, je n'ai pas du tout aimé.

10 - Deux gamins (dont la fille de l'épisode de la saison 3 avec la momie) passent la nuit dans une caserne de pompiers déserte, où ils sont confrontés à un pompier fantôme amical, et à l'esprit du feu venu se venger des maychants pompiers qui lui font du mal. Mouais. Ça gagne un peu en intérêt sur la fin, quand la confrontation arrive, mais le reste est ultra bavard et meuble beaucoup.

11 - Jewel Staite, le retour, en peintre finissant des oeuvres inachevées dans un studio tenu par une maychante sorcière qui capture les âmes via des pinceaux ensorcelés. Sympa.

12 - Un Outer Limits au rabais, avec une fille sourde qui se retrouve captive dans un zoo extraterrestre, en compagnie du boulet qui la martyrise habituellement. Tellement fauché (avec bruitages de Star Trek, et décors en carton) que ça en devient fendard, mais ça n'empêche pas l'épisode de fonctionner d'une manière assez étrange et pas inintéressante.

13 - Une sorte de version fantômatique du Polar Express, avec un gamin, passionné par les trains, qui croise le chemin d'un contrôleur fantôme, qui lui fait découvrir le train 713, un train fantôme qui hante la voie près de chez lui, et prend régulièrement des passagers pour les emmener à leur perte. Regardable.

Saison 5 :

La fin d'une époque, puisque la fin de la Midnight Society d'alors, et la mise en hiatus de la série pendant deux bonnes années...

Malgré cela, le show continue d'obéir à une "malédiction Trek" que je mentionnais plus haut : après une s1 sympa, une s2 décevante, une s3 réussie, et une s4 assez bof, voilà une saison 5 franchement bonne, qui fait preuve d'originalité et de punch, voire peut-être même d'une petite augmentation budgétaire pour les maquillages.

Au niveau de la Midnight Society, le grand sportif latino (qui commençait à se faire vieux) cède la place à un petit grunge rondouillard pas du tout convaincant, et en fait assez horripilant, mais qui heureusement n'a pas un rôle très important en fin de compte. Et en parallèle, le perso de Joanna Garcia et du leader du groupe se rapprochent lentement à mesure de la saison, ce qui donne une certaine continuité au tout, un sentiment bienvenu d'évolution, et une jolie conclusion lorsqu'ils finissent par se mettre ensemble dans l'épisode final de la saison (qui plus est leur épisode final en tant que raconteurs d'histoire). Ils ont grandi, et ils sont passés à autre chose, en somme...

01 - Excellent épisode de reprise, avec une piscine condamnée hantée par une créature horrible, mi-squelette rougeâtre en décomposition, mi-zombie. Avec un tout jeune Jay Baruchel, et une Margot Finley (la clone de Caroline Dhavernas, vue dans Opposite Sex) un peu plus vieille. Les protagonistes sont plus âgés, jouent bien, la créature est franchement très réussie, et l'histoire est sympa.

02 - Une jeune ado fait un séjour dans la maison de retraite tenue par sa tante, où elle se lie d'amitié avec les deux jeunes voisines, et découvre dans les bois environnants un étrange symbole ancien à flanc de falaise. Symbole qui invoque un fantôme désespéré, épris de l'une des pensionnaires de la maison de retraite. Assez classique dans le genre fantôme romantique, mais plutôt sympa dans sa mise en forme, même si par moments, ça joue assez moyennement.

03 - Gilbert Gottfried + Ryan Gosling dans l'histoire d'un garçon obsédé par la mort, et qui découvre une station radio étrange guidant les morts jusqu'à l'au-delà (un au-delà à la Beetlejuice). Gottfried en fait trois tonnes, as usual, mais le côté "administration" du truc est assez fun, en fin de compte, et ça fonctionne plutôt bien.

04 - Semi-remake de l'épisode de la saison passée (celui avec Jewel Staite), mais transposé dans une boutique de soins de beauté, et avec un miroir ensorcelé à la place de pinceaux. Avec Laura Bertram, again. Pas mauvais en soi, juste forcément déjà vu.

05 - L'intello blond de Notre Belle Famille doit faire la paix et collaborer avec son demi-frère, sportif bourrin, pour réussir à remettre le fantôme d'un détenu en prison. Les deux acteurs jouent bien, ont une relation crédible et amusante, l'histoire est moyennement passionnante, mais pas trop mal tournée.

06 - Plusieurs têtes familières, dont celle de Colin "Eureka" Ferguson, pour cette famille monoparentale déracinée (comme souvent dans la série) qui emménage près d'un lac et réveille un fantôme englouti lorsqu'une certaine chanson est jouée sur un juke-box. Assez classique histoire de fantôme, moyennement interprétée, mais pas trop mal menée au final.

07 - Une ado de 16 ans (une actrice déjà apparue dans un épisode préalable, celui avec Frank Gorshin, où elle était excellente, mais qui ici aurait peut-être pu jouer un peu plus en finesse par moments) mésestimée par sa famille découvre qu'elle est destinée à devenir une sorcière, et à affronter une entité (sorte d'hybride humain-rongeur au maquillage réussi) libérée accidentellement par son petit frère. Les décors de l'antre de Badge frôlent le fauché, mais ça parvient néanmoins à rester sympatoche tout du long, et assez fun. D'ailleurs, la petite touche irlandaise dans la musique était agréable.

08 - Pendant une mission scout en forêt, un gamin découvre une grotte, et réveille par inadvertance des créatures indiennes cannibales qui se lancent à l'assaut de la troupe. Predator chez les scouts, donc, en bien moins réussi, la faute à des monstres ratés, et à un script assez faiblard. La fin est sympa, cela dit.

09 - Un ado (+ son frangin et son pote métalleux) pirate le matos top secret de son père astronome, pour tenter de chopper un concert gratos en PPV satellite... et se retrouve à communiquer musicalement avec un alien, qui prend le message pour une invitation. Absolument pas plausible scientifiquement parlant (mais bon, on s'en fout), bien interprété, et très fun.

10 - Les deux jumelles Mowry dans une histoire de double maléfique/bodysnatcher créé par deux morsures de caméléon/iguane. Classique, mais dynamique, et avec une fin en suspens assez appropriée.

11 - Une ado "moyenne" tombe au coin d'une rue sur une boutique mystérieuse, dont la propriétaire lui propose d'exaucer ses rêves les plus fous en échange de ce qui lui importe peu : petit à petit, elle va y perdre ses manières, son âme et sa beauté... Efficace, et plutôt bien joué.

12 - Une porte miniature achetée chez Sardo et qui, lorsqu'on l'ouvre, donne un aperçu du futur. Au héros d'empêcher que la nouvelle lycéenne fraîchement arrivée ne connaisse un sort tragique. Moyen, sans plus, avec une fin qui rehausse un peu l'intérêt général.

13 - Épisode final, qui voit le rapprochement des deux membres de la Midnight Society, et un vampire hantant le sous-sol d'un hopital pour transformer les patients en goules avides de chair humaine. Gentiment effrayant, avec un vampire qui n'aurait pas dépareillé dans un Angel, une jeune Emmanuelle Chriqui en héroine, et un caméo d'une encore plus jeune Elisha Cuthbert (quasiment méconnaissable).

Maintenant, j'ai un peu du reboot de la série en s6, avec le nouveau cast...  Mine de rien, c'est qu'on s'y attache vite, à ces petits jeunes...

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Les bilans de Lurdo : Fais-Moi Peur, saisons 1 à 3

Publié le 9 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Anthologie, Comédie, Fantastique, Horreur, Jeunesse, Canada, Nickelodeon, Afraid

On ne présente plus Are You Afraid of the Dark ? cette anthologie canado-américaine pour enfants et jeunes adolescents, diffusée sur Nickelodeon de 1991 à 1996. Régulièrement, les membres de la Midnight Society se réunissaient ainsi autour d'un feu de camp nocturne, et ils se racontaient des histoires de leur invention, des histoires à glacer le sang....

Saison 1 :

Séquence nostalgie, et bonne surprise, puisque toutes proportions gardées (le jeu des enfants et l'intérêt des histoires restant assez aléatoires selon les épisodes), ça tient encore bien la route pour ce que c'est, probablement grâce à un format court et dynamique, un certain style, des guests occasionnels sympas (même si j'ai toujours du mal avec Rachel Blanchard, elle est un peu tête à claques) et à une ambiance sonore/musicale réussie.

Dans l'ordre: un pilote assez moyen ; Laura Bertram en guest ; un épisode dans une fête foraine, plutôt réussi ; une adaptation de W.W. Jacobs, assez classique ; une histoire de réincarnation avec une toute jeune Mia Kirshner ; une histoire de prom queen téléphonée ; une histoire de photographie à la Dorian Gray qui m'avait suffisamment marquée il y a 20 ans pour que je m'en souvienne encore presque totalement ; un remake assez bof de The Burbs ; une histoire sympa de créature dans la cave ; la magie des leprechauns & des banshees, plutôt fun ; une récit très inspiré de They Live, mâtiné de vaudou, dont je me souvenais aussi en grande partie ; un ado possédé par l'esprit de Goth, dieu-sorcier babylonien ; et un épisode assez cheesy sur un flipper/jeu-vidéo grandeur nature dans un centre commercial, avec Polly Shannon en princesse.

Rien de révolutionnaire, mais ça se regarde tout seul, et c'est assez efficace. En tout cas au moins autant que d'autres anthologies d'horreur supposément plus adultes.

Saison 2 :

Une saison qui m'a moins convaincu que la précédente, la faute à des scripts souvent soit über-convenus, soit peu passionnants, et à une production qui m'a semblé un peu plus cheap que précédemment, notamment au niveau de la musique, envahissante. Cela dit, reste une diversité ethnique dans le casting assez intéressante pour un show de ce type (pour n'importe quel type de show, en fait), et quelques épisodes ne fonctionnent pas trop mal tout de même.

Dans l'ordre:
- Amusant de voir que les gamins ont tous pris 10 centimètres entre les deux saisons ; une ado passionnée de contes de fées fait le voeu de se retrouver seule, voeu exaucé par le marchand de sable (Bobcat Goldswaith en surjeu total). Un peu cheap, et peu convaincant.

- Très sympa, cette histoire de Nosferatu sortant de l'écran d'un vieux cinéma de quartier pour terroriser les ados y travaillant. Avec en plus un retour du savant fou du premier épisode de la série.

- Une histoire assez bof de voyage temporel dans les 60s via un collier magique, pour empêcher la mort d'une élève.

- Le treizième étage abandonné d'un building, accessible uniquement par un ascenseur, et occupé par des aliens très 80s sous le couvert d'une usine de jouets. Avec un tout jeune Aaron Ashmore - ou était-ce son frère jumeau ? - dans le rôle d'un des deux gamins principaux. Un peu cheap, mais le twist final est sympa.

- Une machine à écrire magique qui rend réel le contenu des histoires qui y sont tapées. Gentillet, mais pas super mémorable.

- Un acteur de SGA, et le retour de la boutique de Sardo, pour une bête variation sur le thème de Jekyll & Hyde, avec un ado handicapé et complexé qui se transforme en playboy de lycée après avoir avalé une potion, mais qui doit faire face à des effets secondaires monstrueux. Bof, sans plus.

- Melissa Joan Hart en babysitter impertinente, dans une histoire assez quelconque de fantôme aux alentours d'une ferme habitée par deux frangines quasi-séniles. Le gamin babysitté joue super mal, le tout est réalisé au second degré, tout en essayant pourtant de faire peur, bref, ce n'est pas une réussite.

- Une babysitter et deux gamins reviennent de la fête foraine de la saison 1 du show, et s'arrêtent dans un hôtel bizarre, façon Maison Hantée de disney. Un peu cheap, à nouveau, ça fait très attraction en toc, et ça surjoue. Bof.

- Fright Night version garou mangeur de chats. Pas désagréable, malgré une musique calamiteuse.

- Une histoire d'ado hanté par le fantôme de son meilleur ami décédé dans un accident lorsqu'il était enfant. Pas particulièrement mauvais, mais ultra classique.

- Un ado devient l'apprenti d'un illusionniste, et se retrouve pris dans un conflit entre sorciers pour la possession d'un sceptre magique. Sympa.

- Un nerd et sa frangine rebelle passent un mois dans une école privée étrange, qui s'avère être une couveuse géante pour une race de lézards mutants. Pas franchement original, d'autant que ça a été plus ou moins recyclé dans diverses séries par la suite, et un peu surjoué, mais finalement assez fun.

- Un jeu de cache-cache dans un cimetière hanté. Trop prévisible pour convaincre.

Bref, une saison plutôt décevante. Espérons que la 3 retrouve du poil de la bête.

Saison 3 :

Nettement plus sympathique que la saison précédente, avec notamment l'introduction d'une certaine continuité dans les scènes de la Midnight Society, qui d'ailleurs voit son cast en partie renouvelé, avec l'arrivée du petit frère d'un des anciens membres (qui d'ailleurs continuent de prendre des centimètres de manière affolante), et celle de Joanna Garcia (toute jeune et adorable) à la place de Rachelle Blanchard (bon débarras).

La saison 3, c'est aussi celle de l'épisode ouvertement pompé par M. Night Shyamalan pour le Sixième Sens. Et soudain, en voyant l'épisode, on comprend mieux pourquoi Manoj peine à retrouver l'inspiration ou un script aussi fort qu'à ses débuts... À noter aussi une tendance assez intriguante : de par la nature canado-américaine du show, la grande majorité des enfants/ados acteurs principaux des épisodes - et pas forcément les pires - ont totalement disparu du milieu de la télévision ou du cinéma, et ont littéralement arrêté de jouer, décrochant au mieux un rôle au deux post-Fais-moi Peur. Et l'on ne peut pas dire que ce soit leur expérience sur le show qui les ait traumatisés, puisque souvent les bons leads refaisaient une apparition quelques années plus tard dans un autre épisode... Bref.

01 - La légende de Sleepy Hollow transposée de nos jours. Amusant, malgré des accents foireux, des acteurs un peu en surjeu, et un scénar qui sent bon le déjà vu.

02 - Une histoire relativement réussie d'appartement hanté.

03 - Jewel Staite, excellente en biatch de 12 ans, dans un remake de The Watcher in the Woods. Un peu cheesy (l'autre gamine joue assez moyennement) mais sympa.

04 - Amusant. Un gamin amateur de blagues téléphoniques se fait arrêter par la police des téléphones, et devient une légende urbaine. À son meilleur pote de le tirer de ce mauvais pas.

05 - Une histoire de porte en façade ne menant nulle part, et de maison de poupée faisant disparaître les gens. Réussie.

06 - Une babysitter aux pouvoirs magiques décide de redonner le goût de la lecture à un gamin insupportable. Amusant.

07 - Retour de la boutique de sardo, et Frank "Riddler" Gorshin en guest (et en surjeu total) pour une ado solitaire qui remonte le temps et rencontre un autre ado solitaire, 100 ans plus tôt. C'est regardable, sans être exceptionnel. Mention spéciale à Sardo, et à la jeune actrice, excellente.

08 - Pas terrible, une histoire de momie dans un musée, qui se traîne pas mal, et qui finalement ne va nulle part.

09 - Eddie Kaye Thomas (plutôt rigolo, avec son duvet et sa voix qui mue) dans un semi-remake d'un épisode de la Quatrième Dimension, avec cet appareil photo maudit qui porte malheur à tous ceux qui sont photographiés par ses soins.

10 - Le Sixième Sens v0.5. C'est amusant de revoir cet épisode en sachant que Shyamalan a, de son propre aveu, basé son script du Sixième Sens dessus... vu qu'on s'aperçoit alors qu'il n'a vraiment rien inventé, puisque tout est déjà là, en au moins aussi solide que dans le script de Manoj : perso apparemment normal qui voit des fantômes, mais n'interagit qu'avec un seul autre personnage vivant de tout l'épisode, indices disséminés ici ou là qui permettent de deviner le twist de fin si l'on est attentif, le perso qui "sees dead people", l'accident catalyseur, l'"alliance"... 

11 - Tatyana Ali dans une histoire de jumelles et de maison hantée par un poltergeist zombiesque. Regardable, sans plus.

12 - Un gamin insupportable est hanté par une poupée de chiffons à l'effigie d'un clown. Pas peur pour un sou si on n'est pas allergique aux clowns, mais le jeune acteur est excellent.

13 - Neve Campbell en guest, travaillant dans un restau tenu par le Dr Vink du pilote de la série, restau qui exploite la peur de ses employés pour en faire un ingrédient dans ses plats. Ça commence très moyennement, mais sur la fin c'est assez marrant, en fait, bien que cheap.

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Les bilans de Lurdo : Two Guys, a Girl & a Pizza Place (Un toit pour trois)

Publié le 22 Décembre 2011 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Sitcom, ABC, Romance

Sitcom ABC créée en 1998, et mettant en scène des acteurs devenus depuis assez célèbres : Nathan Fillion (Castle), Ryan Reynolds (Green Lantern), Traylor Howard (Monk), etc... Le concept ? Trois amis (Pete l'étudiant en architecture stressé, Berg le glandeur en école de médecine, Sharon et ses problèmes de coeur) cohabitent tant bien que mal dans leur appartement : une idée simple, basique, mais qui fonctionne.

Saison 1:

Je ne sais pas si c'est parce que la série se cherchait un peu, ou si les dix ans de sitcom diffusées depuis ont épuisé les ficelles du genre (HIMYM, notamment, est joyeusement passé par là ensuite, reprenant le héros petit brun étudiant en architecture, vivant en coloc avec son meilleur pote, un grand blond gaffeur), mais je me suis trouvé assez mitigé devant ces 13 premiers épisodes (qui plus est diffusés dans le désordre). Dès le pilote, on sent un rythme étrange, avec des scènes de dialogues de 5-7 minutes entre les deux protagonistes principaux, sans interruption, et une écriture assez basique, qui donnent un produit final plutôt banal selon les critères d'aujourd'hui.

Reste un cast attachant et plutôt bon (Reynolds en roue libre, notamment), et le gimmick fendard de la série : le gros barbu qui se prend chaque semaine pour un personnage de fiction différent. J'attends de voir si le show trouve son rythme de croisière avec l'arrivée de Nathan Fillion en saison 2.

Saison 2 :

Ah, ben voilà : tout de suite, c'est clairement plus rythmé et dynamique. Nombreux changements (jamais vraiment expliqués) par rapport à la s.1, avec la disparition du patron black de la pizzeria, ainsi que du barbu cinéphile ; un recentrage sur les trois persos principaux, notamment Sharon, qui existe enfin un peu ; l'introduction de personnages et intrigues récurrentes : Nathan Fillion, en ouvrier un peu bourru qui devient le mec de Sharon ; Ashley, une pimbèche ironique qui devient le love interest après lequel Ryan Reynolds court pendant toute la saison ; et une mère divorcée en guise de romance pour Pete, qui remet d'ailleurs radicalement en question son choix de carrière.

Bref, en comparaison avec la s.1, c'est bien plus sympa, un peu plus soapy/shipper, mais aussi beaucoup plus déjanté (l'épisode d'Halloween avec son Ryan Reynolds maléfique qui massacre tout le monde, et la preview finale de l'épisode suivant, qui montre des décors vides... vu qu'ils sont tous morts), et avec des têtes connues du monde de la tv en guests occasionnels (les Barenaked Ladies, des habitués de 30 Rock et Scrubs, Anthony Head nu, etc...).

Un bond qualitatif franchement très agréable, en tout cas.

Saison 3 :

Bilan mitigé : une saison un peu trop shipper à mon goût, et avec quelques facilités scénaristiques auxquelles je n'ai pas vraiment accroché.

Les + :

- Nathan Fillion, qui est passé de second rôle/love interest à premier rôle qui vole souvent la vedette aux autres acteurs.
- Ryan Reynolds, qui cartonne aussi.
- Le perso d'Irene, la voisine psychopathe obsessive et collante, une sorte de Janice, perso récurrent interprêté de manière génialement ovairezetaupe.
- Germ (joué de manière convaincante par Giuseppe Andrews), le glandeur de service qui apparaît une fois de temps en temps.
- Le cast de manière générale, qui est excellent, et maîtrise sans problème leurs persos et le rythme de la série.
- Idem pour les scénaristes, désormais bien à l'aise dans la majorité des épisodes.
- Les vannes Ashley/Pete, non stop, acides, et franchement fendardes.
- L'épisode Halloween II, avec la cave du sous-sol qui recèle un labo secret, dans lequel un savant fou en hibernation revient à la vie, et procède à des échanges de cerveau entre les quatre membres de la bande, plutôt fendard (le couple Reynolds/Fillion, hilarant).
- L'épisode "vidéosurveillance", avec Irene de plus en plus cinglée, et une fin d'épisode totalement nawakesque.
- Les gimmicks occasionnels, flashbacks, récits déstructurés, épisodes spéciaux, etc, très HIMYM.
- L'épisode qui sous-entend que tout le personnel de l'hopital se prépare à une orgie dans l'appart de Berg & Pete.
- L'épisode du mariage mexicain, amusant, et à la chute finale prévisible (on la sentait venir pendant toute la saison) mais réussie.

Les - :

- Sharon, qui, avec la préparation de son mariage, devient au fil de la saison de plus en plus hystérique et autoritaire, agaçante comme une Monica Geller ou une Lily au pire de leurs caractères.
- Ashley, qui une fois séparée de Berg ne sert plus à grand chose hormis à vanner Pete et Berg.
- Les changements de carrière de Pete, qui passe par tous les jobs, pour finir apprenti pompier. Limite je me suis demandé si la production n'essayait juste pas d'utilliser tous les décors disponibles dans les studios, histoire de trouver quelque chose à faire au personnage.
- Le perso de Tiffany Amber Thiessen, qui apparaît en même temps que la carrière de pompier de Pete. Un perso totalement inutile, écrit comme un clone d'Ashley, et qui n'est utilisée que pour mettre en place un triangle amoureux bidon entre elle, Pete et Berg, le temps d'un épisode. Alors qu'honnêtement, après deux saisons passées à s'envoyer des insultes au visage, une relation amour/haine entre Pete & Ashley aurait eu exactement le même effet, en plus de donner quelque chose de consistant à faire à Ashley.
- Les doutes soapy du couple de Sharon, qui va se marier, et puis en fait non, et puis si, et puis non, et puis ils manquent de se séparer, et puis non, blablablablablabla.
- Les occasionnels guests musicaux, totalement gratuits. Et inutiles. M'enfin à la limite ils ne sont pas trop gênants.

Bref, une saison un peu en demi-teinte, cédant trop facilement aux sirènes du mélodrame gratuit, mais qui reste néanmoins très sympathique à suivre. J'espère qu'on ne va pas assister à un reboot de la nouvelle relation de Berg en début de s.4.

Saison 4 :

Ultime saison de cette sitcom, et encore une fois une saison dont je ressors un peu mitigé.

Les + :

- La relation Berg/Irene, à la fois marrante et supra attachante, avec Berg qui se la joue amant délaissé, le tout évoluant en un truc assez joli, malgré son côté shipper.
- L'épisode d'Halloween, avec Irene possédée par Satan, qui môôôôôôôôôôdit la petite bande : Pete se retrouve avec une tête d'Ashley qui lui pousse sur l'épaule (Evil Dead 3-style), Sharon qui se retrouve avec un pénis (la réaction de Nathan Fillion : "it's bigger than mine !" ), Berg qui se retrouve lépreux pustuleux aux dents jaunes, au cheveu sur la langue, et qui perd des membres au fil de l'épisode ; très très fendard.
- L'épisode des fuites d'eau, assez amusant, avec toutes les canalisations qui fuient les unes après les autres dans les appartements, et Berg en grand bébé capricieux, coaché par Sharon & Johnny.
- L'épisode muet, avec uniquement une musique d'ambiance, un fight d'Ashley contre Rachael Harris et son troupeau de femmes enceintes dans le métro, une séquence de danse entre Pete (formé à Broadway, apparemment) et une inconnue + le début sérieux du shipper Ashley/Pete.
- L'inclusion occasionnelle et sympathique de bétisiers en fin d'épisode.
- Le caméo, dans une poignée d'épisodes, du mythique Choda Boy en postier obsédé par Irene.
- Le caméo du Juge Banks, from Prince of Bel-Air.
- Le coup de la capote phosphorescente surnommée Lightsaber, qui donne lieu au cliffhanger de l'épisode final.

Les - :

- Ashley, qui ne sert toujours à rien, si ce n'est à alimenter le shipper avec Pete, qui est über lentement développé au cours de la saison, et se conclut de manière abrupte.
- Tiffany Amber-Thiessen, qui est lâchement kelleyrisée par la prod en une poignée d'épisodes, presque hors-champ.
- Le côté girouette de tous les persos, qui changent tous de carrière au gré de leurs envies, une ou deux fois par an.
- L'arc sur la mère sexy de Berg, qui finit par coucher avec Pete... ça rappelle très fortement d'autres trucs du même genre faits dans une autre sitcom...
- Du shipping à ne plus savoir qu'en faire, jusqu'à l'écoeurement. Berg/Irene, forcément, mais aussi Ashley/Pete, qui passent toute la saison à s'engueuler avant de finalement coucher ensemble. Dommage qu'il ait fallu attendre la fin prématurée du show pour que la prod se décide, alors que les spectateurs pouvaient le sentir dès leurs premières joutes verbales.
- And last but not least, Sharon. Tous les persos de la série ont toujours eu un petit côté Seinfeld, couards et mesquins, mais le personnage de Sharon est clairement celui qui a le plus souffert depuis le début de la série. C'est bien simple, c'est typiquement le genre de personnage que j'ai envie d'étrangler dès qu'elle apparaît à l'écran, et ce malgré ma sympathie pour l'actrice. Depuis son mariage avec Johnny - un mec terre-à-terre, ouvrier sérieux et prévoyant, qui pense au futur de sa famille avant tout - Sharon s'est juste changée en mégère. Elle a abandonné son taf pour des raisons d'éthique, passe une saison à glander @home, à être superficielle, râleuse, geignarde, égoiste, jalouse, à changer d'avis comme de chemise, à dilapider l'argent gagné par son mari (pour devenir avocate sur un coup de tête, dans un cabinet dirigé par un pourri sans éthique), et à râler quand celui-ci est forcé de faire des choix difficiles quant à leur train de vie. La parfaite tête à claques, pas aidée par le fait que le perso de Nathan Fillion est assez sympathique, malgré ses quelques défauts (une légère râdinerie, notamment. M'enfin ça peut se comprendre quand l'autre idiote décide un beau matin de se lancer dans des études de droit, et de dilapider l'intégralité des économies - 90000$, je crois - gagnées par Johnny via des placements malins)

Bref, la sitcom est très sympa dans l'ensemble (une fois passée la mini-saison 1), clairement portée à bout de bras par l'interprétation de Ryan Reynolds, Richard Ruccolo, et Jillian Bach, mais assez inégale au final, selon que l'on a un degré de résistance au shipping plus ou moins important. Ajoutés à cela, quelques problèmes de dosage de l'écriture, au niveau de certains persos. Rien de bien grave, cependant, et c'est assez comparable avec les problèmes que l'équipe de How I Met Your Mother n'a pas su gérer au fil du temps...

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Les bilans de Lurdo : Combo spéciale Scooby-Doo - Les 13 Fantômes de Scooby-Doo & Shaggy et Scooby-Doo get a Clue

Publié le 19 Décembre 2011 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Sitcom, Animation, Jeunesse, Fantastique

The 13 Ghosts of Scooby-Doo (1985-1986) : 

J'aurais mieux fait de m'abstenir, et de rester sur mes souvenirs d'enfance.

Parce que si la présence de Vincent Price dans son (quasi) propre rôle est très sympa, si le générique est réussi, et s'il y a quelques idées intéressantes (les héros envoyés dans un film d'horreur, ou dans plusieurs comic-books différents ; le relookage de Daphne)... le reste est juste très très mauvais.

Entre l'absence de Velma et Fred, la Mystery Machine rouge tunée, les deux fantômes gaffeurs tous droits tirés de Casper, Motherfuckin' Scrappy Doo, l'inspiration flagrante du Temple Maudit (poursuites en chariots dans une mine, avion en difficulté dans l'Himalaya - qui ressemble à la Bavière -, et clone de Demi-Lune qui devient un second side-kick énervant pour tout le reste de la saison), l'animation ratée de Daphne, les séquences musicales innombrables, et plus simplement le fait que Scooby confronté à de vrais fantômes, c'est lourd, et c'est un prétexte à des lutins roses, des sorcières à la Hocus Pocus, et à plein d'autres conneries du genre... et bien le bilan n'est pas très reluisant.

Surtout quand 13 fantômes, 13 épisodes... mais pas de fin.

Shaggy & Scooby-Doo get a Clue s1 (2006-2008) :

Uniquement vu le contenu du premier dvd édité à l'époque (13 épisodes = 2 DvD = 1 DVD avec 8 épisodes, et l'autre avec les 5 restants. Super logique, la Warner.)

Un graphisme radicalement différent pour cette série récente, et une approche qui n'est pas dénuée d'intérêt, bien que certains personnages (les méchants, principalement) soient assez moches.

À l'instar des 13 Ghosts, le show se concentre sur Scoob & Sammy qui héritent de leur oncle inventeur. Ils deviennent milliardaires, emménagent dans un manoir, et doivent contrer les plans diaboliques du nazillon Dr Phibes et de ses sbires incapables, qui veulent mettre la main sur les inventions de l'oncle de Shaggy.

De ce que j'en ai vu, une série qui ne vaut principalement que pour son approche graphique intéressante et moderne, et pour quelques gags & références plus subtils qu'il n'y paraît. Le Gang ne fait qu'un caméo, et l'essentiel du show tourne autour du duo-titre, de l'armée des méchants (dont un sbire obèse qui se prend pour un "ninjaaaaaaaah !", assez fun), et du robot-majordome de S&S, complètement idiot et susceptible.

Pas hyper passionnant, notamment parce que tout repose souvent sur un gimmick bien gonflant, celui des Scooby-Snacks aux nanites, grâce auxquels Scooby peut devenir invisible, voler, lancer des flammes, se transformer en mécha, rapetisser, etc... et parce que ça manque cruellement de surnaturel, réel ou simulé.

Reste qu'il est dommage que l'approche stylisée de cette série (bien qu'imparfaite) n'ait pas été réutilisée pour une vraie série Scooby, ou un long métrage animé. Ah, par contre, j'ai failli oublier le meilleur de ce S&SGAC : son générique ronge-crâne.

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Les bilans de Lurdo : Tabitha, saison 1

Publié le 16 Décembre 2011 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Sitcom, Romance, Fantastique

Tabitha, saison 1 :

Spinoff de Ma Sorcière Bien Aimée, diffusé en 1977, Tabitha n'a duré qu'une douzaine d'épisodes, mais s'avère tout de même assez intéressant à regarder, principalement parce la série a eu deux pilotes différents, aux orientations radicalement différentes.

Le premier (régulièrement visible on youteub), est assez surprenant, au premier abord. Déjà, parce que les personnages sont beaucoup trop vieux pour que la continuité avec la série originale soit préservée : 10 ans après Bewitched, Tabitha et son frère ont pourtant ici 25-30 ans. D'une jeune Tabitha blonde aux yeux bleux, on se retrouve ici avec une Tabitha brune (l'actrice n'est pas mauvaise, mais complètement mal castée), et un Adam qui ressemble vaguement au Doctor Who de l'époque.

Cela dit, une fois remis de ce choc évident, le pilote s'avère plutôt amusant à suivre : Tabitha est secrétaire de rédaction d'un journal de San Francisco (l'occasion de jolis plans de la ville, et de scènes dans les tramways), elle a un petit ami mortel à qui elle veut avouer ses pouvoirs, et qui doit constamment faire face aux tentatives de séduction d'une pseudo-Cat Grant, le tout dans une ambiance joyeusement hippie et détendue.

Comme dans Bewitched, Adam a des pouvoirs, et se comporte un peu comme l'Oncle Arthur, draguant à droite et à gauche, et jetant son dévolu sur la voisine et meilleure amie de sa soeur, une mortelle apeurée (franchement attachante) qui joue un peu les Mme Kravitz de cette série (tout en donnant des conseils de couple à Tabitha).

Bref, ça se regarde plutôt bien, c'est globalement fidèle à Bewitched dans le ton et l'ambiance, et, les sfx sonores foireux exceptés, c'est un pilote plutôt agréable.

..... et c'est sans doute pour cela qu'ils l'ont refusé, et on transformé le show en simili Anchorman.

Dans la version 2.0 du pilote (elle aussi sur youteub), Tabitha est un clone de sa mère : blonde, yeux bleux, même coupe de cheveux, etc, avec l'accent mis sur son côté sexy (outre ses fringues minimalistes et ses déshabillés ultra-légers, elle est au centre de toutes les attentions masculines, quitte à ce qu'elles soient un peu brutales). Sauf que problème : Adam, lui, est ici humain, sans pouvoirs, et plus vieux que Samantha (hérésie !).

Autrement dit, on retombe dans la dynamique Samantha/Jean-Pierre, avec la sorcière qui use de ses pouvoirs, et se voit constamment réprimander par l'humain moralisateur de service. Une dynamique encore plus renforcée par l'addition au cast de la Tante Minerva (une invention de la série), qui ne s'entend pas bien avec Adam, et s'incruste toujours dans la vie de Tabitha.

Une Endora 2.0, donc, qui heureusement évolue plutôt rapidement vers un personnage de nymphomane excentrique un peu gaffeuse, et dont les interactions avec Adam sont ultra limitées par la suite (Adam lui même ne fait que de la figuration la plupart du temps).

Ici, le show est à Los Angeles, où Tabitha travaille comme assistante de prod pour une chaîne tv, et où le présentateur vedette est un séduisant abruti imbu de lui-même, au charme duquel Tabitha ne résiste pas.

Et donc, pendant toute la saison, on va avoir le droit à une redite de plusieurs scénarios de Bewitched (dont la fameuse allergie magique), et à un rapprochement progressif de Tabitha et du séducteur idiot, qui pourtant n'a absolument rien pour lui à part son physique.

Un couple peu convaincant, mais une série qui, à nouveau, se laisse vaguement regarder, pour peu que l'on parvienne à faire abstraction des plages musicales qui louchent parfois vers La Croisière s'amuse, ou des intrigues vues et revues.

Reste que l'apparition du Docteur Bombay fait toujours plaisir, celle du "mec bourré qui voit un truc étrange", des Kravitz, ou du Colonel Klink, idem, que le ton général est plus décomplexé et libéré (ça drague et ça couche dans tous les sens) que dans Bewitched, et que finalement, les douze épisodes passent assez vite.

Mais ça reste un Bewitched 2.0 peu original, en tout cas beaucoup moins intéressant que l'approche et le cast du pilote refusé pouvaient l'être.

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Les bilans de Lurdo : Stephen King's Rêves et Cauchemars (2006)

Publié le 13 Décembre 2011 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Cinéma, Critiques éclair, Review, Télévision, Halloween, Fantastique, Thriller, Drame, Comédie, Anthologie, TNT

Mini-série de huit épisodes diffusés en 2006 sur la chaîne TNT, Rêves et Cauchemars est passée assez inaperçue à son apparition sur les petits écrans américains. Ne bénéficiant ni du budget ni de la publicité des autres adaptations télévisuelles de King, cette mini-série a beau posséder une distribution intéressante, elle est en effet un peu trop inégale pour convaincre totalement.

Dans le désordre, quelques impressions de visionnage :

1x02 - Crouch End :

Un couple en vacances à Londres se perd à Crouch End, portail vers une dimension lovecraftienne...

Je me souvenais un peu de la nouvelle originale, du moins de quelques passages... et là, et bien... c'est Masters of Horror 2.5. Avec ce que ça sous-entend qualitativement. Jeff Beal à la musique, sympathique... le couple est très attachant, c'est assez joli visuellement... mais effectivement, c'est du lovecraftien très classique, en moins bien, et sans réelle tension : les sfx sont moches, les persos ont des réactions peu naturelles face aux évènements (ils perdent instantanément pied... ou alors c'est qu'ils surjouent constamment, je sais pas - surtout Forlani, qui a dû prendre des cours de comédie à la Tom Welling School of Acting), la réal alterne le bon et l'hideux, ça passe d'un truc à un autre sans s'y attarder, et la fin ne fonctionne pas très bien, la faute aux mauvais SFX du chat... Paglop, donc.

2/6

1x01 - Battleground :

L'affrontement sanguinaire entre un tueur à gages, et les petits soldats envoyés par sa dernière victime, patron d'une entreprise de jouets...

Une nouvelle dont je me souvenais très bien... et cette version, écrite par le fils Matheson, et réalisée par le fils Henson, est assez marrante. William Hurt est bon, Mia Sara passe à l'écran, l'absence de dialogue ne gêne pas du tout, les sfx sont plutôt bons... Par contre, l'épisode aurait clairement gagné à être amputé des 10 premières minutes illustrant le meurtre, qui auraient facilement pu être résumées en quelques phrases au début de l'épisode, pendant le passage de Hurt à l'aéroport... et un peu plus de rythme n'aurait pas été le malvenu... mais c'est quand même fun.

4/6

1x05 - The Road Virus Heads North :

Un auteur de romans d'horreur achète un tableau sinistre dont il s'inspire... mais bientôt le tableau commence à montrer les images d'évènements dramatiques réels.

Aucun souvenir de la nouvelle si ce n'est le pitch de base... La version épisode, elle, est très bof. La réalisation est très moyenne, pleine d'effets bancals, le rythme n'est pas génial, et l'adaptation est dénuée de rythme ou de suspense : on devine le dénouement dès le premier changement du tableau, et après, tout se déroule de manière systématique, presque machinale, avec des mini-intrigues secondaires, et des personnages qui ne servent pas à grand chose, si ce n'est à donner un peu de profondeur au perso de Berenger... L'absence de conclusion n'aide pas, tout comme la musique trip-hop/jazz/je sais pas quoi, gentiment soûlante... Bref...

2/6

1x04 - The End of the Whole Mess :

Agonisant, un réalisateur narre l'expérience menée par son frère, un vrai génie, décidé à mettre un terme à la violence de la société, quel qu'en soit le prix...

Absolument aucun souvenir de celui-là non plus, donc un épisode abordé avec un esprit frais... Bon point, la présence de Ron "Office Space" Livingston. Et dans une moindre mesure, celle de Henry "E.T." Thomas, même si sa tête me rappelle trop le désastreux Chocolate. À part ça, des sfx très limités... heureusement, car s'ils devaient tous être comme le bébé qui parle, ça aurait été un vrai carnage. Je me demande d'ailleurs s'ils n'ont pas concentré tous le budget effets spéciaux dans le premier épisode, pour le coup. Sinon, un très chouette épisode, assez touchant, et très bien interprété.

4.5/6 

1x03 - Umney's Last Case :

Un écrivain s'insère dans son nouveau roman, pour tenter d'obliger son personnage principal, Umney, à prendre sa place dans la vie réelle...

Ah, celui-là, je l'ai adoré. En même temps, je suis fan de l'ambiance noire des 30s, et de Macy donc, là, c'était parfait pour moi, avec ce face à face auteur/création. Pas parfait, cela dit, avec quelques moments de surjeu un poil trop flagrant, mais rien de rédhibitoire. Et puis la réal était jolie.

4.5/6

1x06 - The Fifth Quarter :

La chasse au trésor d'un détenu, prêt à tout pour mettre la main sur de l'argent volé et dissimulé...

Aucun souvenir de la nouvelle non plus. Un épisode sans aucun passage surnaturel, ça fait un choc, mais pourquoi pas. Bowman s'amuse à faire comme dans Day Break, il rajoute des effets purement gratuits, comme du ralenti, des jump-cuts, des trucs comme ça... pas utile. Sinon, l'histoire en elle-même est pas déplaisante, mais loin d'être exceptionnelle. C'est solide, porté par de bons acteurs, mais en fin de compte (attention, paradoxe) il se passe plein de choses sans que rien vraiment ne se produise de manière crédible (tout arrive sans réelle difficulté, il arrive, il bute un gars, il repart, le tout en 4 minutes chrono, ça s'enchaîne, c'est trop rapide, et trop survolé... il y aurait pourtant de quoi en faire un long-métrage, de cette histoire, en développant un peu). Un épisode moyen.

3/6

1x08 - You Know They Got A Hell Of A Band :

Un couple arrive à un endroit assez étrange, où les fantômes des stars de la musique sont tous présents...

Beaucoup plus space, celui-là... mais pas moins fun, avec Steven Weber qui débarque avec sa femme dans une ville étrange au milieu de nulle part, où vivent toutes les stars disparues du rock'n'roll... une ville que l'on ne quitte pas facilement. Très (trop ?) Twilight Zone, effectivement, comme ils le font remarquer...

4/6

1x07 - Autopsy Room Four :

Mordu par un serpent venimeux, un homme perd conscience, et entre dans un état catatonique, qui l'amène à assister impuissant à sa propre autopsie...

Voix-off un peu saoûlante, mais ça se laisse regarder, sans plus. La scène du serpent dans l'ascenseur est particulièrement moche et ratée, mais à part ça, c'est parfois amusant. De là à en faire un épisode de 45 minutes....

3/6

 

Bilan :

Sur huit épisodes, le bilan est très mitigé : près de la moitié des épisodes peine à atteindre la moyenne, tandis que l'autre moitié ne s'élève finalement pas très haut (deux épisodes sympas, sans plus, et deux bons épisodes qui ont tout de même des défauts évidents). Cela dit, ce n'est pas pire que le bilan des Masters of Horror et autre Fear Itself, donc après tout... et le générique et sa musique, très Tales from the Crypt dans l'esprit, sont très sympathiques, ça aide.

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Les bilans de Lurdo : The New Worst Witch, saisons 1 & 2 (2005-2006)

Publié le 10 Décembre 2011 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Oktorrorfest, Halloween, Jeunesse, Worst Witch, Fantastique, Comédie, Drame

Spin-off de la série originale, mettant en scène Henrietta Hubble (Alice Connor), la jeune cousine de Mildred, qui fait son entrée à l'académie Cackle, sur les traces de son aînée.

Pas de surprise, niveau scénarios et écriture, on est directement (bien qu'un peu en dessous, qualitativement) dans la continuité de la série-mère, et ce malgré quelques changements : conformément à ce qui était expliqué à la fin de la série originale, l'Académie a été rénovée (changement de décors, et d'extérieurs, qui ont beaucoup plus de prestance) par la famille Hallow, qui a par ailleurs inscrit à l'école une autre de ses filles, Mona (Anabel Barnston). Une Hallow atypique, car studieuse et sympathique, et qui devient rapidement la meilleure amie de Henrietta, ainsi que de Cressie (Paislie Reid), une jeune wiccane hippie à l'accent à couper au couteau.

Cackle, elle, reste la même (même si elle joue un peu moins en finesse qu'avant), le rôle d'Hardbroom est repris par Caroline O'Neill, une actrice un peu moins convaincante que l'originale, et les professeurs sont tous remplacés, en l'occurence par un bibliothécaire à moitié sénile, par une prof' d'art un peu illuminée, et par Deirdre Swoop (Stephanie Lane, déjà dans TWW et dans Weirdsister College), en enseignante de sport/magie toujours aussi maladroite.

Le rôle de la Draco Malfoy de service échoue à Belladonna (Francesca Isherwood), la descendante blonde de la sorcière ayant autrefois menacé de détruire le chateau (formidable, de la continuité !), sans oublier sa nouvelle meilleure amie, Cynthia (Daisy Hughes), un peu lente à la comprenette. Et pour compléter le tout, on a plusieurs élèves, dont la supra-attachante Dyllis (Narisha Lawson), sorte de Neville Longdubas au féminin, cependant légèrement différente.

Bref, on retrouve bien les archétypes de la Worst Witch originale (contrairement à Mildred, cependant, Henrietta recherche activement les ennuis, avec son caractère casse-cou et frondeur), et on voit clairement que Harry Potter est passé par là dans l'intervalle : la série colle encore plus près à l'univers graphique des livres de Jill Murphy, et a incorporé quelques éléments de Potter, comme le tableau de classement de chaque élève, qui sert à compter les points.

Cela dit, il est aussi amusant de constater que l'influence n'est (comme d'habitude) pas qu'à sens unique, puisque l'épisode final de la saison (qui voit le retour d'Agatha, la soeur jumelle maléfique de Cackle, dernièrement aperçue dans la Worst Witch originale) nous explique que la maléfique Agatha et ses sbires ne peuvent pas pénétrer dans l'Académie, protégée par des champs de force magiques.

Et que le seul moyen pour elles d'y entrer, c'est d'obtenir la coopération de Belladonna, pour "réanimer" une sorte d'armoire magique entreposée au château, armoire magique servant alors de portail aux méchantes pour s'y introduire subrepticement...

Toute coincidence avec Draco/les Mangemorts/l'armoire magique du Prince de Sang-mêlé, publié en juillet 2005 (alors que l'épisode, diffusé à la mi-Octobre 2005, a été mis en production en début d'année...) n'est bien évidemment que fortuite. 

The New Worst Witch, saison 2 :

Ultime saison pour le "WorstWitchverse", et quelle saison !

En comparaison de la saison 1 de ce spin-off, c'est le jour et la nuit : tout le monde se lâche, et les jeunes actrices sont mille fois plus naturelles et détendues.

Ainsi, le ton est beaucoup plus léger et comique, notamment grâce à une nouvelle prof' d'art totalement déjantée (Elizabeth Bower), mélange de Miss Bat et de la prof' d'art de la saison précédente, et à une Deirdre Swoop mise en avant par les scénaristes, qui ont fini par s'apercevoir de son véritable potentiel comique.

Bref, c'est fun, c'est dynamique, la musique est sympathique, et ça se regarde d'une traite, sans aucun problème.

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Les bilans de Lurdo : Weirdsister College (Amandine Malabul / The Worst Witch, saison 4 - 2001)

Publié le 7 Décembre 2011 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Oktorrorfest, Fantastique, Halloween, Jeunesse, Worst Witch, Comédie, Drame, Romance

Weirdsister College, saison 1 (Amandine Malabul / The Worst Witch, saison 4) :

Un spin-off assez étrange, qui demande un temps certain d'adaptation, mais qui s'avère étonnamment satisfaisant, en fin de compte. Millie a maintenant 16 ans (il me semble), une coupe de cheveux calamiteuse, elle continue ses études au Weirdsister College de Cambridge (l'équivalent du lycée des sorcières, quoi), où elle se retrouve en colocation avec son ennemie jurée, Ethel (Felicity Jones, au relookage goth qui ne laisse pas insensible, reprend ici son rôle de la saison 1 de The Worst Witch), et Cas (Abeille Gélinas), une canadienne qui joue mal et de toute façon ne sert à rien dans la série, si ce n'est assurer le quota co-production uk/canada.

Elles suivent donc des cours dispensés par le Proviseur Thunderblast (Charmian May), vieille dame sévère mais juste ; Starfinder (Eric Loren), le chercheur américain jeune et dynamique ; Shakeshaft (John Rogan), le vieux sorcier gâteux qui a connu le Moyen-Âge ; Wendle (Jaye Griffiths), la chercheuse/conseillère des nouvelles arrivantes ; et "The Beetle" (Jenny Galloway), la garde-chiourme de service, une petite grosse en uniforme qui sert aussi de comptable et d'équivalent à Miss Hardbroom dans cette série.

Autour de ce petit monde gravitent deux apprentis sorciers (l'équivalent des jumeaux Weasley de Potter) ; Deirdre Swoop (une ancienne déjà apparue dans The Worst Witch ; c'est d'ailleurs la seule de TWW à revenir de manière régulière, Hardbroom et Enyd, relookée en punkette, ne faisant que des caméos plus ou moins rapides) ; le love interest moldu de Millie, et sa mère, qui tiennent le café local ; et surtout Hobbes (Bobby Barry), le bad boy de service, qui semble constamment faire un cosplay de Severus Rogue, en plus jeune et charismatique, toujours en train de mijoter des plans machiavéliques visant à accroître son pouvoir personnel, le plus souvent avec l'aide d'Ethel, qui a un faible pour lui.

C'est d'ailleurs ce qui rebute un peu au premier abord. Outre le nouvel environnement, les deux-trois premiers épisodes ont tendance à s'axer sur les sentiments des personnages, et sur le triangle Millie/Ethel/Hobbes. Ajoutez à cela une illustration musicale agaçante (Paul K. Joyce n'est plus de la série, et on se retrouve avec des instrumentaux qui frôlent parfois les signatures musicales de Premiers Baisers), et on peut alors craindre le pire pour la suite.

Mais en fait pas du tout. Millie et Ethel font rapidement la paix (une paix relative, certes), le côté soap adolescent disparaît quasiment, et on renoue rapidement avec les habitudes de The Worst Witch : une construction de saison maîtrisée, avec notamment ici une influence plus prononcée de la saga Harry Potter.

Ce n'est, après tout, que justice : Rowling s'étant allègrement inspirée de The Worst Witch pour sa saga, au tour de Weirdsister (la série est de 2001 : quatre tomes de Potter étaient déjà sortis) de faire de même, en prenant inspiration de Potter sur ce qui y est le meilleur, et qui faisait drastiquement défaut à The Worst Witch : des enjeux globaux.

En l'occurrence, Weirdsister construit ses enjeux de manière assez subtile. Si à première vue, les épisodes indépendants semblent s'enchaîner, relatant la vie au jour le jour de l'école (un test très similaire au Sorting Hat de Potter ; un tournoi équivalent à la Coupe de Feu, mais en interne ; le café local qui est sur le point de fermer, etc), et les expériences louches de Hobbes (qui réanime une gargouille de pierre, ou s'infiltre dans les rêves de Millie), on s'aperçoit en fait en arrivant à la fin de la saison, avec le triple épisode de conclusion, que tout était habilement amené depuis le pilote, et que l'arc narratif de ces treize épisodes tenait en deux mots : Foster Effect.

Le Foster Effect (déjà mentionné à plusieurs reprises dans TWW), c'est le retour de bâton qui menace quiconque utilise ses pouvoirs pour un gain ou son plaisir personnel. Et dans une école, ce Foster Effect s'accumule à chaque leçon. Pour l'évacuer, tout un système de sorts et de tuyauteries existe à Weirdsister (d'où un épisode où ce système tombe en panne), mais ça reste un handicap majeur à la pratique de la magie. Ce qui motive l'arrivée du chercheur américain, qui passe toute la saison à expérimenter en compagnie d'une sélection d'élèves, mêlant science et magie pour se débarrasser du Foster Effect.

Et les scénaristes de fournir dans chaque épisode des bribes d'informations sur ce Foster Effect, ses conséquences, son application, ses règles, etc. Et quand arrive un épisode plutôt réussi à base de voyage temporel (Whatever Happened Happened, à la Lost), dans lequel on découvre que Shakeshaft (qui d'ailleurs ressemble trait pour trait, la barbe en moins, au Dumbledore des versions ciné de Potter ; il y a de l'inspiration dans l'air...) n'est pas gâteux, mais juste dépressif, car nostalgique de sa fiancée, morte au quinzième siècle alors que lui devenait immortel dans une expérience ratée, on s'aperçoit que la série retombe sur ses pattes.

L'expérience en question, c'était sur le Foster Effect, et elle avait coûté la vie au collègue de Shakeshaft. Aussi quand, dans le cadre des recherches de l'Américain, Hobbes reproduit les conditions de l'incident, il ouvre la porte à la destruction de Weirdsister, ainsi qu'à une entité maléfique habitant les murs du château depuis des siècles, et désirant se venger...

C'est simple (et probablement assez mal expliqué par mes soins), mais ça donne du liant aux 13 épisodes de la série, que l'on regarde d'un autre oeil après cela.

Et si même Weirdsister College (une série pour enfants/ados, au budget microscopique, annulée après sa première saison de 13x22 min., sans ambition aucune, et écrite par des scénaristes polyvalents absolument pas spécialisés dans le genre), parvient à mettre en place une mythologie cohérente et organique, qui n'a pas recours aux retcons en tout genre, est régulièrement développée, et ne se fait pas au détriment des personnages...

... alors à la place des équipes de production de bon nombre de séries américaines bancales et sur-budgetées, j'aurais honte.

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Les bilans de Lurdo : Amandine Malabul / The Worst Witch, saison 2 & 3 (1999-2001)

Publié le 4 Décembre 2011 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Oktorrorfest, Halloween, Fantastique, Jeunesse, Worst Witch, Comédie, Drame

Amandine Malabul / The Worst Witch, saison 2 :

Encore une fois 13x22 min., et encore une adaptation réussie des deux romans suivants. Ici le premier roman est plus ou moins réparti sur les quatre premiers épisode de la saison, tandis que le second est transformé en trois épisodes de seconde moitié de saison, l'aventure balnéaire étant transposée en rivière et ses alentours, pour tenir compte de l'environnement de tournage.

Niveau fidélité, difficile de faire mieux (les illustrations de Jill Murphy sont quasiment reprises à l'identique, sans paraître ridicules), les personnages agissent comme leurs homologues papier, y compris lors d'intrigues totalement inédites. À noter le remplacement de Felicity Jones par Katie Allen dans le rôle d'Ethel Hallow, et qui s'en sort très bien.

D'ailleurs, chose amusante, l'introduction des nouveaux premières années - à l'instar de celle qui a pu avoir lieu dans Potter - permet d'amener des personnages secondaires bien utiles, notamment quand arrive le traditionnel bottle show anglo-saxon (cet épisode occasionnel dans lequel aucun des acteurs principaux n'apparaît, bien souvent tourné en intérieurs, histoire d'économiser un peu de budget), qui reste totalement distrayant et intéressant, bien qu'uniquement centré sur les enseignants secondaires, sur les nouvelles, et sur les deux étudiantes de troisième année.

Bref, à nouveau une saison bien maîtrisée (peut-être juste un peu moins dans l'épisode où un élève masculin veut rentrer à l'école, mais ça dépendra de ce qu'ils en feront en saison 3), qui se termine de manière appropriée (je préfère largement la relation de Hardbroom et Mildred à celle de Potter & Snape) et qui pose la question : la saison 3 sera-t'elle à la hauteur, sachant qu'elle ne sera pas adaptée des romans, mais totalement inédite ?

Amandine Malabul / The Worst Witch, saison 3 :

Ultime saison de la série en tant que telle, une saison forcément moins structurée que les précédentes, puisque ne bénéficiant pas de romans déjà écrits sur lesquels se baser, et qui choisit judicieusement de s'appuyer sur le désir d'indépendance et la rebellion croissante des élèves de l'Académie.

Tout au long de la saison, les ados vont donc s'opposer avec plus ou moins de succès à l'autorité cassante de Hardbroom, le tout culminant dans le double épisode final qui voit littéralement tout un groupe d'élève faire sécession, et être renvoyé... Mildred en tête.

Quelques changements minimes au casting (une des quatrième année a été remplacée, la professeur de chant aussi, ainsi que le concierge), généralement expliqués via un échange ou une réplique au cours d'un épisode (une continuité qui est la bienvenue), et quelques retours amusants, comme le Grand Sorcier, ses deux élèves stupides, et l'école concurrente de formations des Sorciers, chez qui les élèves de l'Académie vont passer quelques jours.

Le mentor acariâtre de Hardbroom fait aussi son retour, dans une tentative de reformatage de l'école qui fait très fortement penser à Dolores Umbridge et à Harry Potter 5, pourtant écrit 3 ans plus tard ; on a aussi droit au bottle show centré sur la nouvelle enseignante de chant et sur les seconde et quatrième année, et qui d'ailleurs fait lui aussi très Harry Potter ; et l'épisode dans lequel Miss Drill, la prof de sport "moldue", fait une déprime de ne pas savoir/pouvoir utiliser la magie, est assez réussi, surtout lorsque, après avoir gagné des pouvoirs temporaires suite à l'intervention de Mildred & co, elle vire littéralement à l'intégrisme dogmatique, allant même jusqu'à être plus rigide et violente qu'Hardbroom ne l'a jamais été.

Bref, une saison 3 toujours très sympathique, qui continue à approfondir l'univers et les personnages de manière agréable, dans le prolongement de l'univers papier de la jeune sorcière.

Ce qui forcément (*soupir*) ne pouvait mener qu'à l'annulation de la série, et à la mise en chantier d'un spin-off évacuant tous les personnages sauf Mildred, qui part deux ans après cette saison 3 au Weirdsister College (pour ce qui est considéré officieusement comme la saison 4 de The Worst Witch).

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Les bilans de Lurdo : Amandine Malabul / The Worst Witch, saison 1 (1998-1999)

Publié le 1 Décembre 2011 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Oktorrorfest, Halloween, Fantastique, Worst Witch, Jeunesse, Comédie, Drame

[Attention, semi hors-sujet inside]

Très amusant. Très amusant de constater que cette petite série anglo-canadienne sans prétention aucune réussit facilement à accomplir ce que sa "copie" (Harry Potter, pour ne pas la nommer) a gentiment lutté à réussir pendant plus de 10 ans : à adapter une série de livres sans en dénaturer le propos ou l'atmosphère, ni sacrifier au copier-coller indigeste.

Je ne reviens pas sur le photocopillage de Rowling, tant au niveau :

- du postulat de départ (les aventures d'une jeune sorcière débutante à l'école de magie, a.k.a. un château brumeux au sommet d'une colline, bordée de forêts) ;

- des personnages (le trio de Potter, ainsi que les quelques personnages principaux les entourant se retrouvent quasiment à l'identique dans TWW : la gentille et sage directrice aux longs cheveux gris qui prend l'héroïne sous son aile ; la méchante enseignante en potions, sévère, pâle et vêtue de noir, qui prend l'héroïne en grippe ; sa chouchoute, une peste blonde de bonne famille qui déteste elle aussi l'héroïne, et traîne toujours avec des sbires) ;

- de leurs attributs physiques et caractéristiques à peine intervertis : l'héroine, grande brune dégingandée et maladroite (-> Neville) "sang-de-bourbe" (-> Hermione) ; sa meilleure amie, la petite brunette à frange et aux lunettes rondes, sage et studieuse (-> un joli mélange de Harry et Hermione) ;

- de la mascotte de l'école (les chouettes de Potter remplacées ici par des chats) ;

- des similitudes dans l'intrigue du premier roman (une menace ressurgie du passé, et étroitement liée à la directrice, ourdit un plan machiavélique pour s'en prendre à l'école, et seule l'héroïne et ses amies s'en rendent compte, bravant tous les interdits, ainsi que les punitions de l'enseignant en potions, pour repousser le Mal, le tout se finissant par une grande cérémonie de récompense dans la salle commune, durant laquelle l'héroïne mal-aimée et sous-estimée est enfin applaudie et appréciée à sa juste valeur)...

De toute façon, refaire une nouvelle fois le procès de l'absence d'originalité des bases du récit de Potter ne sert pas à grand chose, et d'autres l'ont déjà fait mieux que moi (cf. la page wiki anglaise, avec des "influences" longues comme le bras).

Je ne surprendrai par contre personne en disant qu'un de mes gros reproches envers la saga Potter au ciné, c'est l'adaptation très... "aléatoire"... subie par les romans avant le passage au grand écran. De la même manière, je sais que je ne suis pas le seul à trouver que le médium rêvé pour adapter Harry Potter aurait été la télévision.

Forcément, 7 romans = 7 ans = 7 saisons, soit la durée de vie normale d'une série solide... ça aurait dû couler de source, quitte à réduire un peu les ambitions dans un premier temps, ou à couvrir les deux premiers livres dans une première saison plus courte (ce qui aurait permis d'en partager les coûts).

Mais non, ils ont choisi la case ciné et box-office, quitte à frustrer les lecteurs et à faire des coupes drastiques dans le matériel. Soit.

Je trouve donc très intéressant de revenir sur l'adaptation (plutôt réussie) des romans Worst Witch pour cette série tv de 1998 (un an à peine après la sortie en librairie et le début du succès du premier Potter).

La version papier des aventures de Mildred Hubble (Amandine Malabul, en VF), par Jill Murphy, ce sont 6 romans (1974, 1980, 1982, 1993, 2005, 2007) d'une centaine de pages par volume (200 pour les derniers), chacun couvrant un semestre de classe.

Dans cette saison 1, de 13x22 minutes, les deux premiers romans sont adaptés (couvrant donc une année entière de scolarité), leurs intrigues étant réparties de manière globalement homogène sur toute la saison. Autour, les scénaristes ont brodé des histoires plus ou moins heureuses sur le quotidien de l'école (le seul épisode vraiment raté à mon goût étant celui traitant d'ordinateurs, qu'on aurait crû sorti d'un mauvais Sarah Jane Adventures), et les mésaventures de Mildred (Georgina Sherrington) face à sa nemesis Ethel Hallow (une Felicity Jones alors débutante).

Autrement dit, en 13x22 minutes, la série a largement eu le temps d'adapter fidèlement (parfois même à la lettre) un peu plus de 200 pages (soit l'équivalent en volume du premier roman Harry Potter), tout en meublant avec des épisodes indépendants (totalement détachés du texte), en créant des personnages secondaires mémorables : la professeur de chant déjantée qui passe son temps enfermée dans le placard, la professeur de sport "moldue", le gardien du château et ses inventions débiles, les deux élèves de seconde année, les autres amies des héroïnes...

Sans oublier les personnages préexistants (y compris ceux qui ne faisaient qu'une apparition en coup de vent dans les romans), suffisamment étoffés pour qu'ils soient attachants et crédibles (l'interprétation de certaines actrices aide aussi pas mal, la distribution quasi-intégralement anglaise n'étant pas mauvaise du tout, voire même meilleure qu'un certain sorcier interprété avec un Nimbus 4000 carré dans le fondement).

Une série qui ne révolutionne rien, mais qui s'avère tout à fait honorable et sympathique, en somme.

Alors, en ce qui concerne Potter, imaginons... si 13x22min couvrent (largement !) 200 pages... alors 800 pages (la longueur maximale d'un Potter en vo) demanderaient au pire 52x22min... ce qui nous ferait 26x45 minutes (voire même beaucoup moins avec un showrunner malin), soit pile une saison classique de série tv.

Une série tv forcément plus malléable, et donc moins sujette à des choix mal avisés qui parasiteraient ensuite définitivement la saga cinéma (réalisateur, compositeur, acteurs, scénaristes...).

Non, franchement, la Warner est vraiment passée à côté de quelque chose, là... :S

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Critiques éclair : The Munsters - téléfilms et spin-offs

Publié le 26 Novembre 2011 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Comédie, Fantastique, Horreur

Munster, Go Home ! (1966) :

Premier portage cinéma de la saga, en couleurs, ce qui est tout aussi déstabilisant que lors du pilote avorté de la série. Instantanément, en effet, le maquillage des acteurs paraît beaucoup plus outrancier et artificiel, alors que réciproquement, tout ce qui est décors et environnement gagne en crédibilité.

Au programme : Les Munsters apprennent qu'ils viennent d'hériter d'un manoir anglais, et du titre qui va avec. Ils embarquent donc pour la Grande-Bretagne, au grand dam de cousins jaloux, prêts à tout pour leur prendre le titre, et continuer d'utiliser le manoir pour leur trafic de fausse monnaie.

Une exemple typique d'adaptation fidèle, mais pas particulièrement réussie : oui, ça ressemble à ce que la série pouvait avoir comme scénarii, et les personnages sont fidèles à eux-mêmes, avec en plus quelques apparitions d'acteurs connus (le Dr Bombay de Bewitched, ou encore Big Moustache de la Grande Vadrouille)... mais le tout est affreusement plat et peu rythmé. On passe trois plombes sur le navire de croisière, avec Grandpa transformé en loup et mis en quarantaine, ou avec Marilyn (qui a encore changé d'interprète, et est désormais une rouquine affreusement transparente) qui tombe amoureuse d'un homme à bord ; on se retrouve ensuite dans le manoir, avec une exploration longuette des souterrains, piégés... et on finit par une course automobile façon Satanas & Diabolo entre les familles du coin, l'occasion pour les Munsters de tuner un peu plus leur dragster.

Bref, le tout est très très moyen.

The Munsters Revenge (1981) :

On prend les mêmes (ou presque), et on recommence, quinze ans après. Début des années 80 : motivé par le succès de la réunion tv de la Famille Addams, quelques années plus tard, on met en place ce téléfilm réunion pour les Munsters, dans lequel les Munsters sont placés en état d'arrestation après qu'un criminel-scientifique ait utilisé et animé les mannequins de cire du musée local (où se trouve des modèles des Munsters au grand complet) pour commettre des braquages. Au reste de la famille, aidé du nouveau petit ami de Marilyn, un policier, fils du commissaire de la ville, de sauver Grandpa et Herman, en cavale.

Gros coup de vieux pour Yvonne de Carlo, et pour Grandpa ; Fred Gwynne, lui, s'en sort nettement mieux, ne paraissant pas changé depuis les 60s. Les autres persos ? Hum... disons qu'un gamin rital trop vieux avec du duvet en guise d'Eddie impertinent, ça ne le fait pas du tout, et que Marilyn, relookée 80s, est encore moins bien castée que d'habitude, et d'autant plus transparente. Reste que ce télefilm se regarde tranquillou, que la bande fait une escale amusante en Transylvanie, et que le concept de la fête d'Halloween donnée par les Munsters à tous leurs cousins rappelle beaucoup le Halloween with the New Addams Family... m'enfin bon, ce n'étais pas désagréable.

The Munsters Today (1988-1991) :

Les Munsters se cryogénisent en 1966, se réveillent en 1988 (ce qui contredit le téléfilm précédent, de 1981, et clairement placé à cette époque), et reprennent leur vie comme si de rien n'était. Un show introuvable, hormis quelques épisodes sur youtube, des épisodes qui te détruisent les neurones, te bousillent les yeux, et ne sont guère plus que du cosplay immonde, malgré Lee Meriwhether en Lily Munster.

 

Reste alors Here Come The Munsters, téléfilm de 1995 introuvable sur la famille qui renoue avec le beau-frère Norman Hyde, et qui croise au passage tous les acteurs originaux dans un caméo savoureux. Malgré un Herman beaucoup trop humain, et un Grandpa assez moche, ce que j'en ai vu semblait honorable, et à la limite, dans la continuité du show original.

Ce qui n'est pas le cas du téléfilm de l'année suivante, The Munsters' Scary Christmas, tout aussi introuvable, mais dont la distribution semble clairement défaillante et hors-sujet.

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Les bilans de Lurdo : The Munsters (1964-1966)

Publié le 25 Novembre 2011 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Sitcom, Fantastique, Horreur

Après La Famille Addams, place à sa grande concurrente, toute aussi connue et populaire outre-atlantique que la clique de Morticia & co : The Munsters, diffusée de 1964 à 1966 sur CBS.

The Munsters, saison 1 et 2 :

Au programme, comme chez les Addams, une famille excentrique (ici, une famille de monstres), qui vit dans une maison délabrée, a un prédateur sauvage en guise d'animal domestique, et qui se considère tout à fait normale, à contrario du reste de la société.

Le père, Herman (Fred Gwynne), est une créature de Frankenstein pas très finaude, au caractère impatient de petit garçon et au sens de l'humour assez lourdingue.  Père de famille dévoué, il travaille au sein d'une entreprise de pompes funèbres, et est marié à Lily (Yvonne de Carlo), vampirette au foyer que l'on ne voit jamais boire de sang, et qui tient la maisonnée d'une main de fer dans un gant de velours.

Lily est la fille de Grandpa Sam Dracula (Al Lewis), qui vit avec le reste de la famille, et tient, à la cave, un laboratoire où il se livre à d'innombrables expériences improbables, et élève sa chauve-souris domestique.

Herman et Lily, de leur côté, ont un enfant, Eddie (Butch Patrick), un petit loup-garou en puissance, et une nièce, Marilyn (plusieurs actrices différentes), une jolie blonde typiquement 60s dont le physique sage, normal et avantageux désespère toute sa famille... pas tant que son célibat éternel, tous ses prétendants fuyant en rencontrant la famille.

Produit par Universal, The Munsters commence sa diffusion moins d'une semaine après les Addams : après un pilote (non-diffusé) en couleur, la série est tournée en noir-et-blanc, un choix judicieux qui suit celui fait par la concurrence. Le duel d'audience est assez rude, et les deux séries cohabitent tant bien que mal.

Les deux shows, pourtant, sont assez différents, une fois les similitudes apparentes écartées. Sur le fond, tout d'abord : les Munster, à contrario des Addams, ne sont pas riches. Ils forment une famille typiquement middle-class, avec Papa qui va travailler et rentre avec son "honey, i'm home", les gamins à l'école, les fins de mois difficiles, etc... De plus, les Munster sont nettement plus intégrés à la société, et sortent régulièrement de leur demeure : ils ont une automobile (deux, en fait, des dragsters tunés ^^), travaillent en extérieur, etc...

Ce qui se traduit directement dans la forme du show : régulièrement, les personnages sont en extérieur, là où l'essentiel de La famille Addams se déroulait au manoir familial, où les visiteurs se succédaient.

À l'identique,The Munsters paraît plus moderne que la concurrence, dans sa mise en images : caméras multiples, travelling, angles intéressants, bref, le tout paraît un peu plus dynamique qu'en face, ce qui donne un rythme un peu différent.

Cela dit, les deux séries sont typiques de leur époque, et ne brillent pas particulièrement par leurs scénarios, assez redondants, et basiques. Comme chez les Addams, c'est sur la distribution que repose entièrement la série, et force est de constater que, ici aussi, le cast est impeccable. Mention spéciale à Herman Munster, véritable star du show, avec son accent et sa diction très particulière.

Au terme d'une saison 1 visionnée à 75%, et d'une saison 2 survolée à 50%, je reste agréablement surpris par ces Munsters finalement très sympathique. Est-ce que je les préfère aux Addams ? Non, tout de même pas. Tout mémorable que le thème des Munsters puisse être, celui des Addams reste culte, et les Addams restent inimitables : si les deux shows se ressemblent parfois de manière amusante/flagrante, ils restent assez distincts pour ne pas avoir l'impression de regarder deux fois la même chose.

Prochaine étape : les deux téléfilms réunions des Munsters (1966 et 1981), puis un survol du spinoff/remake (1988-1991), et les deux derniers téléfilms (1995 & 1996).

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Les bilans de Lurdo : La Nouvelle Famille Addams (1998-1999)

Publié le 23 Novembre 2011 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Sitcom, Comédie, Fantastique, Horreur, Addams, Jeunesse

Co-production Fox/Saban de la fin des années 90, destinée à prendre la suite de Addams Family Reunion, le médiocre téléfilm de 1998 avec Tim Curry en Gomez, et Darryl Hannah en Morticia.

Au programme, 65 épisodes (de 20 minutes)... dont seule une petite dizaine est inédite. En effet, le mot d'ordre de cette Famille Addams Redux, c'est "photocopie". On a donc une photocopie de tous les épisodes originaux, vaguement modernisés pour certains, et à la tonalité suffisamment altérée pour justifier l'appellation de "sitcom pour enfants".

Là où la Famille Addams originelle était une sitcom familiale, destinée aux petits comme au grands, sans viser un public plus que l'autre, là, la cible est clairement enfants et pré-ados, avec énormément de slapstick, de surjeu cabotin, et une mise en avant prononcée des deux enfants Addams (comme dans les films, en fait).

Aussi, si l'on ne risque pas de trouver beaucoup d'originalité ou d'intérêt dans les scénarii recyclés (surtout si l'on a vu l'intégrale de la série originale, en fait), sur quoi se rabattre ? Sur le générique ?

Non. Clairement pas.

Sur la distribution, alors ?

Hmmm... non plus. Du téléfilm, la prod ne conserve que Wednesday Addams, interprétée par la jeune Nicole Fugere, en mode Christina Ricci. Et elle s'en sort tout à fait honorablement, à vrai dire... tout comme le Lurch de cette version, joué par John DeSantis : il est expressif, a un bon timing coming, et la tête de l'emploi. Tout va bien, donc. Idem pour Fester : si à première vue, Michael Roberds paraît assez quelconque, on s'aperçoit bien vite qu'il est possédé par l'esprit de Bobcat Goldthwait, et devient par conséquent assez fun à regarder.

Le reste de la distribution, par contre, est beaucoup moins réjouissant. Glen Taranto (Gomez) passe plus de temps à imiter John Astin qu'à vraiment jouer, Brody Smith (Pugsley) est une amibe amorphe qui se contente d'ouvrir de grands yeux ronds et de crier à chaque fois que Wednesday s'en prend à lui, Grand-mère est assez transparente, quant à Ellie Harvie, outre son visage un peu trop anguleux et dur pour le personnage de Morticia (le même problème qu'avait Huston dans les films), le vrai détail qui casse tout, c'est le fait qu'elle joue et a exactement les mêmes mimiques/la même voix que Shirley dans Community. Ce qui, forcément, pose un petit problème...

On se retrouve donc avec un remake en couleur (trop coloré, d'ailleurs), inutile, à la distribution assez médiocre, et qui change des détails qui n'avaient pas besoin d'être changés. Je pense notamment au Cousin Machin, étrangement peu convaincant dans cette version, et avec une voix un peu différente ; ou encore la cousine Ophelia, jouée dans la série originale par la même actrice que Morticia, et qui est ici interprétée par une autre actrice (ce qui sabote totalement le concept de l'épisode, mais bon)...

Les rares fois où cette suite s'avère vraiment sympathique à suivre, c'est lorsque le show s'écarte volontairement de son modèle, et innove un peu. Ou bien, de manière encore plus évidente, lorsque John Astin (dans le rôle du patriarche de la famille), réapparaît le temps d'un épisode ou deux, et renfile costume et cigare : là, l'espace de quelques scènes, on a l'impression d'être revenu au bon vieux temps, avec un Astin en grande forme, qui écrase de charisme le reste du cast, et n'a rien perdu de son personnage.

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