Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année...
Planes, Trains & Automobiles (Un Ticket pour Deux) :
Un publicitaire stressé et coincé tente de rentrer chez lui à temps pour Thanksgiving, et se retrouve à voyager avec un vendeur bavard et optimiste...
Plutôt un film de Thanksgiving que de Noël, mais la différence est minime ; une comédie atypique, donc, puisque ce road movie comique assez sympathique, sans plus, possède la touche sentimentale typique de la plume habituelle de John Hughes lorsqu'il est motivé et inspiré par un projet personnel.
Autrement dit, on sourit pendant tout le film, on s'amuse gentiment, et à la fin, paf, le métrage parvient à trouver une vérité et une justesse émotionnelle qui te cueille à froid. Steve Martin & John Candy sont excellents.
4.75/6 - 0.5 pour la musique d'époque parfois un peu trop datée, et qui casse un peu l'impact de certaines scènes = 4.25/6.
Trading Places (Un Fauteuil pour Deux) :
Pendant les fêtes de fin d'année, un trader et un magouilleur de rue deviennent malgré eux l'enjeu d'un pari, et se retrouvent chacun à la place sociale et le métier l'un de l'autre...
À nouveau, pas strictement un film de Noël, mais une satire mordante de John Landis qui se regarde sans difficulté à cette période de l'année. Eddie Murphy et Dan Akroyd assurent le spectacle, la musique de Bernstein est excellente, et c'est tout simplement une bonne comédie (peut-être cependant un peu longue).
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Richie Rich :
Richie Rich est un enfant milliardaire, qui vit avec son majordome. Mais Richie Rich se sent seul, et tente de se trouver de nouveaux amis... et pour ne rien arranger, l'un des subordonnés de son père complote pour lui voler la compagnie familiale...
Un film qui n'a rien de festif, uniquement regardé pour combler une lacune dans ma vidéothèque personnelle, et pour pouvoir enchaîner avec la suite.
Et paradoxalement, je me suis alors aperçu que j'avais déjà vu le métrage, mais que je n'en gardais aucun souvenir. Ce qui n'est pas étonnant, puisque tout y est affreusement oubliable, depuis Macauley Culkin mono-expresssif et en pilotage automatique, jusqu'à l'histoire, jamais très intéressante, et la distribution assez transparente et daté.
Reste alors la musique d'un Silvestri en mode 80s/90s, qui met le film en image comme un Predator ou un Retour vers le Futur... si seulement.
Richie Rich nous rejoue It's A Wonderful Life/La Vie Est Belle, lorsqu'il fait le souhait de n'être jamais né, et qu'il découvre alors un monde où son absence a eu des conséquences assez dramatiques...
Long-métrage sorti directement en vidéo, et dorénavant diffusé tous les ans à la télévision dans le cadre des fêtes de fin d'année, cette version pour enfants de La Vie Est Belle accumule pas mal de défauts : production tv oblige, le budget est minuscule, ce qui se traduit par des effets visuels particulièrement pauvres (sfx, fonds verts, neige artificielle, etc) ; le script est plutôt classique ; l'action et la réalisation sont peu inspirés ; la nounou robot semble sortie des Power Rangers... bref, au premier abord, c'est loin d'être bon, et c'est un DTV fauché de plus.
Sauf que, malgré une interprétation parfois volontairement outrée, la distribution est attachante (mention spéciale à la toute jeune Michelle Trachtenberg, alors déjà adorable, et au lead, cent fois plus juste et expressif que Macauley ne l'était), ce qui place déjà le film un cran au-dessus du premier opus cinématographique.
3/6 (en comparaison relative avec le premier, et toutes proportions gardées)
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Samantha - An American Girl Holiday :
Au début du XXe siècle, les aventures de Samantha, une fillette bourgeoise qui apprend à connaître la jeune servante du voisin, alors qu'approchent les fêtes de Noël...
La franchise des poupées American Girl est un classique nord-américain, et a donné naissance à d'innombrables téléfilms adaptés de ces poupées, narrant chacun la vie et le quotidien d'une fillette à une époque donnée.
Ici, l'ère Victorienne, pour un téléfilm bien sous tous rapports, et qui vaut principalement pour l'interprétation d'une partie de sa distribution, AnnaSophia Robb en tête.
À part ça, c'est gentillet, très inoffensif et didactique, et la partie "festive" n'intervient pas avant les dix dernières minutes, donc... c'est assez peu mémorable. Mais rien de honteux.
3.25/6
Blizzard :
Une fillette démoralisée par le déménagement de son meilleur ami écoute le récit que lui narre sa tante : l'histoire d'une jeune fille passionnée de patinage sur glace, au début du siècle, qui croise le chemin d'un renne magique du Père Noël, Blizzard, capable de voler, de se rendre invisible, et de se diriger avec son coeur.
C'est bien joué, bien mis en musique, superbe visuellement (les costumes et les décors naturels canadiens sont impeccables, les sfx honorables), et hormis Kevin Pollack hors-sujet dans son rôle de lutin acariâtre, la distribution est à la hauteur, mais à part ça, c'est... très médiocre.
Le récit, pour commencer, est un gros patchwork particulièrement décousu, dont il ne se dégage jamais vraiment une ambiance de Noël : l'histoire qui encadre le récit est inutile, et une distraction ; le récit passe beaucoup trop de temps à s'intéresser au patinage et à la jeune fille ; la partie "Père Noël" est assez terne et soporifique ; et les personnages sont assez moyennement écrits.
Ce n'est donc jamais vraiment prenant, jamais enthousiasmant, et on se contente de regarder le temps passer, tandis que LeVar Burton, le réalisateur, s'amuse à faire des plans maniérés de temps à autre. Et puis bon, les rennes qui parlent, c'est très rapidement... lassant.
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La Saison des Miracles (A Season For Miracles) :
Une famille en cavale bénéficie de la magie de Noël, et de l'intervention d'un ange bienveillant, qui les aiguille vers une maison délaissée, dans la petite ville de Bethlehem, où elle prend l'identité de la fille d'une ancienne résidente.
Un vieux téléfilm Hallmark de la fin des années 1990, avec Carla Gugino dans le rôle de la tante SDF de deux enfants (dont Mae Whitman), Laura Dern dans celui de sa soeur toxicomane en centre de désintoxication, et Patty Duke en ange.
Gugino est forcément très attachante, les gamins sont justes, et toute la distribution secondaire est au diapason, dans un téléfilm plutôt rondement bien mené, et qui se regarde d'une traite.
Une bonne surprise, qui aurait peut-être gagné à être plus courte de 10 minutes.
4/6
La Baby-sitter de Noël (Help For The Holidays) :
Une jolie elfette, lasse de sa vie au Pôle Nord, reçoit la mission d'aider une famille de mortels à retrouver l'esprit de Noël, en se faisant passer pour leur nounou... et elle tombe amoureuse de l'oncle des enfants.
Bon, d'office, je dois l'avouer, Summer Glau est adorable en elfette. Voilà, c'est dit. Moi qui ne suis habituellement pas forcément fan de la demoiselle, et de son air naïf et déboussolé, j'ai trouvé qu'elle se prêtait parfaitement bien au rôle principal de ce téléfilm Hallmark.
Toute la distribution, à vrai dire, est très sympathique et juste, et même si le récit est relativement balisé, ça se suit très bien, et ça évite notamment de trop s'apesantir sur le côté romance. Une bonne surprise.
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Monsieur Popper et ses Pingouins (Mr. Popper's Penguins) :
Jim Carrey, Carla Gugino et des pingouins en image de synthèse.
Pas vraiment un film de Noël, mais peu importe : une comédie familiale gentillette et assez basique, débordant d'images de synthèse, et qui ne vaut principalement que pour sa distribution, Carrey en tête (et ce même si ce dernier est un peu en pilotage automatique avec ce rôle). M'enfin ça se regarde tranquillement.
3.25/6
The Perfect Holiday :
Une divorcée aux trois enfants trouve l'amour dans les bras du Père Noël du centre commercial voisin... un Père Noël qui s'avère être aussi le nouveau compositeur de son ex-mari, un roi du r'n'b égocentrique.
Une comédie romantique festive afro-américaine qui ne casse pas trois pattes à un canard, particulièrement convenue et sans le moindre acteur blanc, comme dans tout un certain pan du cinéma black US.
Cela dit, on pourrait remplacer toute la distribution par leurs homologues caucasiens ou asiatiques, et à part un cliché ou deux, il n'y aurait aucune différence dans le produit fini, tant il est consensuel et fade.
Bref, pas grand chose à dire, c'est assez insipide dans le genre, malgré le générique façon "dessin animé rigolo" et le cast sympathique.
À part ça, le tout est encadré par des moments assez agaçants, avec Queen Latifah et Terrence Howard qui cachetonnent dans le rôle d'anges gardiens.
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Le Plus Beau Cadeau du Monde (All I Want For Christmas) :
Un frère et une soeur font le souhait, pour Noël, que leurs parents divorcés se remettent ensemble...
Aouch.
Il y a beau y avoir Thora Birch, Lauren Bacall et Leslie Nielsen en Santa Claus, ce film est un vrai calvaire. Non seulement le script hésite entre comédie romantique, film familial, et platitudes sentimentales terre à terre, mais en plus il se traîne lamentablement, et est par conséquent assez soporifique.
Sans oublier le cadre (une famille de yuppies new-yorkais aisés vivant dans un manoir de yuppies aisés, avec des problèmes de yuppies aisés, et des gamins de douze ans qui discutent des oeuvres de Jackson Pollack, etc), qui ne pardonne pas, et n'aide pas du tout à s'attacher aux personnages.
Donc entre l'écriture laborieuse, la mise en images et en musique très quelconque, l'interprétation inégale, et l'univers agaçant du film et de ses personnages...
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L'Ange de Noël (Christmas Magic) :
Carrie Bishop (Lindy Booth), businesswoman à la carrière florissante, subit un accident mortel de voiture, et devient un ange gardien, qui doit aider un père célibataire restaurateur (Paul McGillion) à retrouver goût à la vie, à sauver son établissement, et à retrouver le bonheur aux côtés de sa petite fille (Kiara Glasco)...
Un téléfilm Hallmark balisé et sans grand intérêt, puisque très prévisible et marchant dans la droite lignée des Anges du Bonheur.
Néanmoins, Lindy Booth est comme toujours très attachante (même si sa romance avec McGillion n'est pas particulièrement crédible), Derek McGrath n'est pas désagréable en ange superviseur, et Kiara Glasco est naturelle et juste de bout en bout (tout autant que dans la série Copper, d'ailleurs).
Bref, ce n'est ni mauvais ni bon, mais ça ronronne énormément.
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Le Village de Noël (The Town Christmas Forgot) :
Une famille citadine tombe en panne en pleine montagne, et se réfugie dans une petite ville perdue et ruinée où la magie de Noël finit par faire ses oeuvres...
Ça dégouline de bons sentiments, c'est parfois mal post-synchronisé, et pas forcément toujours bien écrit, mais étrangement ce téléfilm Hallmark fonctionne tranquillement, et a bon fond.
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Une Rencontre pour Noël (The Christmas Ornament) :
Une jeune veuve déprimée refuse de fêter Noël, jusqu'à ce qu'elle retrouve goût aux fêtes de fin d'année et à l'amour dans les bras d'un vendeur de sapins et de décorations séduisant.
Jewel Staite, adorable dans le rôle de la meilleure copine impertinente, est un personnage nettement plus intéressant et attachant que Kellie Martin, avec sa tête de cocker dépressif.
Malheureusement, Staite fait de la quasi-figuration dans ce téléfilm Hallmark, pendant que tout tourne autour de la romance insipide de l'héroïne avec son beau pas très charismatique.
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Si Noël m'était conté (The Twelve Trees Of Christmas) :
Lorsqu'un entrepreneur (Robin Dunne) veut raser la bibliothèque possédée par sa famille, une jolie bibliothécaire (Lindy Booth) décide d'organiser un concours d'arbres de Noël caritatif afin de motiver sa communauté, et de tenter de sauver le bâtiment...
Lindy Booth, toujours très attachante, dans un récit qui a très bon fond (mettre en valeur l'importance de la lecture et des bibliothèques dans notre monde moderne, comme un lieu de rencontre et d'épanouissement culturel), et qui a la bonne idée de ne pas se concentrer uniquement sur son couple principal, en développement des intrigues secondaires entre les autres compétiteurs du concours.
Seul problème, tout est particulièrement cousu de fil blanc, de bout en bout, Scary Spice fait une méchante très caricaturale, et le propos du film est asséné avec la subtilité d'un tractopelle, la faute à une écriture maladroite et un peu trop didactique.
Autrement dit, on s'ennuie gentiment pendant que le scénario déroule ses figures imposées, et on attend que ce téléfilm Lifetime avance enfin un peu.
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All Is Bright :
Une dramédie noire et dépressive sur deux québécois, Dennis et René, criminels à la petite semaine, qui se retrouvent à collaborer aux alentours de Noël pour vendre des sapins, gagner un peu d'argent et offrir un cadeau à la fille de Dennis..
Bien interprété (forcément) par Paul Rudd et Paul Giamatti, mais le scénario manque de structure et de rythme, ce qui crée un récit assez ronronnant et qui s'éparpille. Dommage, même si la charge émotionnelle fonctionne sur la fin.
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Les Pendules de Noël (A Very Merry Mix-Up) :
Une jeune femme prend l'avion pour faire la connaissance de sa future belle-famille raffinée pour Noël, mais elle s'aperçoit bien vite qu'elle s'est trompée d'adresse, et que la famille l'ayant accueillie, particulièrement terre-à-terre, chaleureuse et festive, est de plus en plus attachante.
Une rom-com Hallmark basique, portée à bout de bras par Alicia Witt et son jeu (sur)expressif. Gentillet, inoffensif, mais très prévisible.
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Il faut croire au Père Noël (Cancel Christmas) :
Sous peine de se faire renvoyer de son job de Santa Claus, le Père Noël doit rendre l'esprit de Noël et la générosité à des garçons insupportables, en intégrant leur école privée en tant qu'homme de ménage...
Quand un téléfilm Hallmark commence par un texte résumant ce que le film passe ensuite cinq minutes à réexpliquer, on peut tout de suite s'inquiéter de la qualité de l'écriture. Et quand en plus Judd Nelson et son sbire commencent par cabotiner, en pilotage automatique, forcément, on craint le pire. Heureusement, ça se calme très rapidement, pour retrouver un ton plus classique et gentillet, sans toutefois verser dans la mièvrerie. Au final, ça se regarde tranquillement, et ça s'avère même assez sympathique, avec son Santa un peu sarcastique.
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Voisin contre Voisin (Deck The Halls) :
La guerre des lumières de Noël entre deux voisins, interprétés par Matthew Broderick et Danny DeVito.
Un film que j'avais déjà vu de par le passé, et sur lequel mon avis ne change guère : la distribution est sympathique, et ça se regarde sans problèmes, mais ça n'est pas forcément passionnant, et ça n'a pas nécessairement grande originalité.
Sans compter une certaine tendance au consumérisme et au gaspillage typiquement américaine, ce qui finit par coincer un peu...
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Beau-Père Noël (Merry in-Laws) :
Une scientifique, fille de deux parents psycho-rigides, découvre les beaux-parents excentriques de son époux instituteur... qui s'avère être le fils de Santa Claus et de Mme Claus.
Une comédie romantique Lifetime pas désagréable, avec une distribution sympathique qui surjoue gentiment, et un récit qui perd nettement de son énergie à mi-parcours.
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Un Noël Sans Fin (Pete's Christmas) :
Un ado revit sans cesse le jour de Noël, et tente de sauver la catastrophique journée de sa famille avec l'aide de sa voisine/petite amie potentielle.
Moui, moui, moui... un Groundhog Day téléfilmesque assez bizarre, puisqu'à contrario des autres GD-like de ce genre, ici, le lead n'est pas un arrogant imbécile qui doit apprendre une leçon de vie, mais un ado normal qui est le souffre-douleur de tous les membres de sa famille, plutôt stupides et égocentriques.
Et pourtant, c'est à lui de résoudre tous leurs problèmes, de sauver Noël, et de découvrir le vrai sens des fêtes de fin d'année... Huh. Assez mal rythmé, idéologiquement loin d'être convaincant, bref, gros bof, malgré quelques acteurs sympathiques (qui surjouent souvent).
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Terrorvision :
L'installation d'une antenne satellite sur le toit de la famille Putterman, provoque l'arrivée d'une créature extraterrestre monstrueuse bien décidée à décimer la famille, et à conquérir la Terre...
Comédie horrifique typique des 80s, particulièrement cheesy et fauchée, mais étrangement sympathique, probablement parce que tout le monde à l'écran surjoue à gogo, semble avoir conscience du nawak surréaliste généralisé, et que le film s'obstine à ne pas être politiquement correct, avec son ambiance et sa fin... particulières.
2.25/6
Chillerama :
Anthologie d'horreur en quatre segments couvrant chacun une époque du film d'horreur classique (1940s/50s/60s/70s), le tout sous la supervision d'Adam Rifkin, des Chiodo Brothers, d'Adam Green et de Joe Lynch, et encadré par la trame de fond d'un drive-in diffusant les quatre segments.
- Wadzilla, par Adam Rifkin & les Chiodo bros. Un kaiju-movie sur un spermatozoïde géant qui terrorise une ville. Le rendu 50s est très réussi, ça évite de trop sombrer dans le graveleux malgré le sujet, et ça reste amusant à regarder, notamment grâce aux acteurs et au second degré ambiant. 3.5/6
- I was a teenage were-bear, de Tim Sullivan. Une parodie musicale de 60s beach movie, avec des gays qui se transforment en "bears" poilus et virils. Ça flamboie, ce n'est pas drôle, et la musique est médiocre. 1.25/6
- Diary of Ann Frankenstein, par Adam Green. 40s movie en noir et blanc, sur un Hitler qui parle du faux allemand dans une bouffonnerie peu intéressante et fauchée, qui voudrait ressembler à du Mel Brooks mais tombe à plat, avec un humour juif bas de plafond et cliché. 1.25/6
- Deathication, un faux trailer présenté par son réal, dont tout le concept est de l'humour scato à la mode 70s disco-funk. Très logiquement, c'est à chier. 0/6
- Zom-B Movie, de Joe Lynch. Un mec déterre le cadavre de son épouse, se fait dévorer le pénis par celle-ci, avant de rejoindre le drive-in local pour projeter les films de la soirée, et déclencher malgré lui une invasion de zombies fornicateurs. Du faux noir et blanc d'assez mauvais goût, avec du sang bleu fluo, qui se transforme ensuite en zombie movie 80s assez laborieux, longuet, et particulièrement graveleux et vulgaire. 1/6
Bref, un gros échec que cette anthologie quasi-constamment vulgaire et graveleuse, et qui confond provocation avec grossièreté et mauvais goût. Il n'y a que Rifkin qui surnage. 1/6
Chilling Visions - 5 Senses of Fear :
Anthologie horrifique composée de cinq segments distincts, aux réalisateurs et protagonistes différents, mais vagement liés par un semblant de fil rouge (une corporation étrange que l'on découvre dans le segment #4, mais qui n'a aucune incidence sur tout le reste).
- Smell :Un glandeur reçoit la visite d'une vendeuse étrange qui lui offre un parfum décuplant ses phéromones, et le rendant irrésistible... non sans conséquences. Quelconque, prévisible et plus parodique qu'autre chose. 2/6
- See :Un ophtalmologue profite de son cabinet pour aspirer le liquide oculaire de ses patients et se l'injecter, afin de voir le monde par leurs yeux. Lorsqu'une jolie fille s'avère battue par son compagnon, le Doc décide de la venger. Mouais, guère plus mémorable ou original que le précédent segment, et assez cheap dans ses visions de cauchemar. 2/6
- Touch :Une famille a un accident de voiture en pleine forêt, et le jeune fils aveugle doit aller chercher du secours, mais tombe nez à nez avec un tueur qui déteste être touché. Un segment baclé et bouclé avant même qu'il n'ait eu le temps de vraiment s'établir, et qui ne convainc pas du tout, faute de la moindre tension. 1.25/6
- Taste :Un hacker est recruté par une entreprise pour effectuer une tâche mystérieuse, mais lorsqu'il refuse... Euh, okay. Un truc inabouti, qui repose uniquement sur une idée minimaliste, et qui prend son temps pour y arriver. Je ne retiens que la brève apparition de l'ex-Rosita de la TNA dans un petit rôle de secrétaire. 1.25/6
- Listen :Un found footage sur un groupe de chercheurs qui enquêtent sur une chanson aux effets secondaires mortels. La suite indirecte du précédent, plus gore et potentiellement intéressant que le reste du film, à défaut d'être particulièrement original ou imprévisible... mais malheureusement, la réalisation et les effets visuels "found footage" rendent le tout rapidement fatiguant. 2/6
Bref, un film qui ne dépasse pas les 2/6 au total, et une belle occasion ratée.
The ABCS of Death :
Anthologie horrifique américaine & internationale, composée de 26 courts-métrages sur le thème de la mort, pour les 26 lettres de l'alphabet. Et qui dit 26 courts en moins de deux heures, dit des courts-métrages de 4 minutes 30 chrono. C'est peu. Et c'est ambitieux. Malheureusement, les ambitions du films dépassent largement le résultat final, qui s'avère beaucoup beaucoup trop inégal et médiocre pour convaincre. En version abrégée, je ne vais donner que les notes :
- A = De l'humour noir ibérique inoffensif. 2.75/6
- B = Une fausse légende mexicaine assez quelconque. 2.5/6
- C = Un court chilien qui refait Timecrimes, bourré d'ellipses agaçantes. 2/6
- D = Un homme contre un chien dans un fight club. Techniquement réussi, même si trop de ralentis. 4/6
- E = Un homme vs une araignée, du point de vue des araignées. Prévisible, maladroit et peu intéressant. 1/6
- F = Un truc japonais parodique et de mauvais goût à base de pets et d'écolières lesbiennes. WTF/6
- G = Une réalisation en vue subjective pour un mec qui prend la mer sur sa planche et se noie. 0.5/6
- H = Un énorme WTF cartoonesque et furry avec un chien anglais pilote et une renarde nazie. 4/6
- I = L'agonie, dans sa baignoire, de la victime empoisonnée d'un tueur. Pas très intéressant. 1.25/6
- J = Encore de l'humour japonais. Qui tombe mortellement à plat. 1/6
- K = Un court animé sur une fille aux chiottes, et sa crotte récalcitrante. Du Mr Bean scato. 0/6
- L = Des captifs doivent s'affronter en duel de masturbation, sous peine de mort. Gratuit et assez inutile, mais au moins ça parvient à être glauque et dérangeant. 2/6
- M = Redite en live action de la lettre K, mais avec un foetus en lieu et place de la crotte. Court et paresseux. 1/6
- N = Un jeune couple, un perroquet qui répête tout ce que son maître dit. De la comédie classique et éculée. 1.5/6
- O = Un court ultra-stylisé sur l'orgasme. Mouais, visuellement joli mais assez convenu. 2.5/6
- P = Muet et longuet, surtout pour en arriver là. 2/6
- Q = L'équipe responsable de ce segment cherche une idée, et décide de tuer un canard. Amusant, sans plus. 2.5/6
- R = Je suppose que c'est une métaphore surprenante et saignante sur le cinéma, son exploitation, etc... mais c'est un peu trop vague, tout ça. 3/6
- S = Du pseudo-Grindhouse mal joué. 2/6
- T = Un court-métrage en stop-motion sur des toilettes monstrueuses. Gentillet malgré le gore en pâte à modeler, et prévisible. 2.5/6
- U = Une histoire de vampire en vue subjective/caméra fish-eye. 2/6
- V = Un pitch de sci-fi ambitieux, qui parvient à exister en quelques minutes à peine. 4.5/6
- W = Un mélange de tout et de rien, pour aboutir à un "W pour WTF". Pas convaincant. 1/6
- X = Un frenchie à la barre, pour une histoire parisienne de femme constamment moquée pour son surpoids, et qui décide de s'opérer seule dans sa salle de bains. Particulièrement gore et bourrin. 3.5/6
- Y = Un pédophile tué par un "cerf vengeur". Esthétique 80s particulièrement bizarre, et résultat inégal. 2.5/6
- Z = Du hentai live, bordélique et nawak. Meh. 2/6
Au final, une anthologie à 2/6. C'est loin d'être brillant, donc...
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
We Are What We Are :
Une famille d'extrémistes religieux cannibales voit son quotidien bouleversé lorsque la mère de famille décède en public, et que les autorités s'intéressent de trop près au clan, qui se cherche une nouvelle victime...
Remake du film mexicain du même nom par le réalisateur/scénariste de Stakeland et Mulberry Street, un métrage très lent et contemplatif, qui n'est qu'une demi-réussite. Le traitement du cannibalisme, de l'unité familial, de la maladie, etc, est intéressant, mais un peu plombé par le rythme, et par la fin bourrine qui tranche (volontairement) assez radicalement avec le reste. Demi-succès, donc.
3.25/6
Big Ass Spider ! :
Une araignée géante dévaste Los Angeles, tandis qu'un exterminateur et un agent de sécurité incapables tentent d'arrêter la créature...
Réalisé par Mike Mendez (de manière générale un réalisateur assez déconneur et volontairement nawak), avec Greg Grunberg dans le rôle principal, Clare Kramer et Ray Wise en officiers de l'armée US.
Là, malheureusement, ça lorgne beaucoup trop vers le monster movie à la Syfy : comprendre qu'à part l'arrogance de Grunberg et sa drague éhontée, le tout se prend un peu trop au sérieux pour son propre bien, manque du délire habituel des films de Mendez, et est parfois inégal au niveau sfx numériques.
Quelques brefs effets gores sont réussis, cela dit, et sur la fin ça se décoince un peu (le suppositoire pour araignée géante ^^).
3/6
Hellbenders :
Une bande de prêtres débauchés forment un commando d'exorcistes d'élite, qui commettent tous les péchés capitaux afin de pouvoir capturer et attirer les pires démons de l'enfer... mais bientôt, les choses se compliquent.
Une comédie horrifique adaptée d'un comic-book par son créateur, ce film tombe très nettement à plat, malgré sa distribution sympatoche, Clancy Brown en tête.
Ça essaie beaucoup trop d'être drôle, provocant, mordant et politiquement incorrect, mais au final, ça reste trop bordélique, fauché, et redondant pour convaincre.
2.25/6
Jug Face :
Une communauté reculée organise sa vie autour d'un puits étrange, où vit une créature indicible. Une des jeunes femmes du village, enceinte de son frère, tente de s'échapper avant d'être sacrifiée à l'entité...
Un premier film assez réussi, à l'ambiance pesante, tendue, et à l'univers très particulier ; s'il n'est pas toujours parfait (la représentation des visions et des esprits est parfois un peu too much), le métrage parvient néanmoins à maintenir l'intérêt du spectateur de bout en bout, notamment grâce à son interprétation convaincante.
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Red Clover :
Après avoir amené un Leprechaun captif d'Irlande, les habitants d'une petite ville du Massachusetts exploitent sa chance pour faire fortune, jusqu'à rendre la créature folle de rage. Des siècles plus tard, une jeune femme rousse cueille un trèfle rouge, libérant ainsi le monstre, qui commence à tuer tous les autochtones...
Une production Syfy un peu atypique (du réalisateur de Sharknado/scénariste de Scream of the Banshee) puisque bien qu'étant un film d'horreur assez basique et sérieux, le métrage conserve un second degré assumé et décomplexé, assuré, outre les dialogues et des références méta, par un Billy Zane qui cabotine comme ce n'est pas permis, faisant basculer ses scènes dans la parodie (grosse grosse barre de rire durant sa grande scène dramatique, quand il explique au bord des larmes qu'il a perdu sa femme dans la foule, durant l'ouverture des soldes, et que cette tragédie le hante depuis tout ce temps....)
Bref, c'est regardable pour ce que c'est, malgré le sang numérique foireux.
Un petit 3/6 (sur l'échelle des téléfilms Syfy).
House at the End of the Street :
Une jeune femme et sa mère emménagent dans une nouvelle maison, juste à côté d'une demeure abandonnée où a eu lieu un double homicide, mais qui, étrangement, semble encore occupée...
Jennifer Lawrence s'efforce de faire de son mieux, mais le film se traîne lamentablement (une heure de romance insipide et mal montée) et échoue à proposer un semblant de suspense ou de mystère. Raté.
1.5/6
The People Under the Stairs :
Un gamin du ghetto et deux cambrioleurs s'introduisent dans la maison de riches propriétaires, et découvrent que ceux-ci sont un frère et une soeur incestueux, qui enlèvent et maltraitent de nombreux enfants...
Un film étrange, et pas très convaincant, à mi-chemin entre le film d'horreur, le film pour enfants et la comédie slapstick, pour un mélange qui ne prend pas vraiment.
3/6
Cast A Deadly Spell :
Dans un Los Angeles magique de la fin des années 40, le Détective HP Lovecraft - farouchement opposé à l'usage de la magie - est chargé de retrouver le Necronomicon, et met les pieds dans une affaire qui le dépasse...
Une distribution convaincante, un univers qui fourmille de détails, des effets assez réussis, bref, c'est un téléfilm très sympathique que ce Cast A Deadly Spell, malgré les limites du format.
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Chastity Bites :
Elizabeth Bathory débarque dans une petite ville ricaine à tendance républicaine, où tous les parents tentent d'imposer un voeu de chasteté à leurs enfants.
Une comédie d'horreur sympatoche produit par Alison Scagliotti en reporter féministe, avec un cast sympatoche (bien qu'un peu inégal), et Stuart Gordon dans un micro-rôle. Au final, ça ressemble pas mal à un téléfilm façon Nickelodeon ou Buffy, donc ça se regarde.
4/6
Cronos :
Un alchimiste du XVIè siècle découvre un moyen de donner la vie éternelle à un être humain grâce à un mécanisme étrange... mais cette vie éternelle a un prix, comme le découvre à notre époque un antiquaire vieillissant.
Premier long-métrage de Guillermo Del Toro, dont on retrouve déjà certains gimmicks (les rouages d'horlogerie, l'angle intimiste et relationnel du récit, etc), cette histoire de vampires atypique tient toujours relativement la route, vingt ans après sa sortie. La musique est peut-être un peu datée et envahissante, cela dit, et le rythme (et ses ruptures) moyennement maîtrisé.
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
The Last Days on Mars :
À quelques heures de leur départ pour la Terre, une équipe de scientifiques explorant Mars se trouve soudain confrontée à une forme de vie indigène...
Pendant 30 minutes, on a de la mise en place intéressante dans un film qui semble bien parti, avec une distribution solide, et puis, paf, Des zombies débarquent. Déception.
Un tiers de bon film + des miettes = 2.5/6
Stephen King's Bag of Bones :
Un romancier à succès déprime suite à la mort de sa femme dans un accident, et va s'isoler dans leur chalet du Maine, où il fait la connaissance d'une jeune veuve, de sa gamine, et des fantômes qui les accompagnent.
Encore un Stephen King adapté par Mick Garris = encore une mini-série longue et terne, assez mal foutue, sans un gramme de tension, et qui finit par sombrer dans le nawak, malgré un cast solide et consistant.
1.25/6
Bad Meat :
Elisabeth Harnois, Joe Dinicol, Dave Franco et Jessica Parker Kennedy en tant que pensionnaires d'un camp de redressement dirigé par Mark Pellegrino, camp qui est bientôt victime d'une épidémie de virus cannibale à la Cabin Fever.
Enfouie quelque part au coeur de ce film, il y a une bonne comédie d'horreur décalée.
Problème : le film a connu une gestation tellement chaotique (boîte de production qui met la clef sous la porte aux 2/3 du film, équipe impayée, Rob Schmidt, le réalisateur initial, qui met les voiles et refuse que son nom soit au générique, etc) qui fait que le film n'a pas de fin : à cinq minutes de la fin, tout est baclé à grands coups d'ellipses dans le montage et d'effets spéciaux manquants, couronnés par une série de flashforwards tournés avec trois acteurs dans une pièce sombre, et qui ne sont là que pour rallonger la durée du film.
3.5/6 pour les intentions qu'on devine, mais -2.5 pour le carnage de la post prod = 1/6
Ground Floor 1x01 : Nouvelle sitcom de Bill Lawrence de Cougar Town/Scrubs, dont on retrouve le Dr Cox (entre autres), sur un cadre supérieur et une employée de bas niveau d'une même entreprise qui couchent ensemble un soir, et doivent apprendre à mener de front cette nouvelle relation tendue et leurs rapports hiérarchiques professionnels. À la différence des autres shows de Lawrence, c'est de la sitcom de studio, avec rires enregistrés, une distribution et des vannes assez inégales. Pas un pilote très mémorable, donc.
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
- Ghoulies :
Un couple s'installe dans un vieux manoir, ancien lieu de rituels sataniques visant à invoquer les Ghoulies... et bientôt, l'influence de ces derniers commence à se faire ressentir.
Un film d'horreur assez basique et fauché, qui se prend beaucoup plus au sérieux que les films suivants de la franchise, et dans lequel les Ghoulies ne passent pas à l'action avant une petite heure interminable (sur 75m de film !). Amusant de voir passer Mariska Hargitay dans un petit rôle, cela dit...0.75/6
- Ghoulies II :
Les Ghoulies ayant survécu au précédent volet élisent résidence dans un parc d'attractions, qu'ils aident involontairement à prospérer, mais lorsque quelqu'un tente de les exterminer, ils se révoltent et commencent à tuer...
Déjà nettement plus sympathique et axé comédie, avec des Ghoulies en mode "destructeurs malicieux et qui couinent", en lieu et place de la sorcellerie foireuse du premier opus. 2/6
- Ghoulies III :
Les Ghoulies à la Fac, avec bières, étudiantes en petite tenue, et comic-books !
La série a clairement abandonné toute velléité d'horreur, et donne dans la frat house comedy sans la moindre hésitation, avec tits, sex, booze & des Ghoulies qui parlent. L'épisode le plus léger et stupide, mais probablement le moins mauvais de la saga. 2.5/6
- Ghoulies IV :
Le héros du premier film, devenu flic, doit faire face à deux nouveaux Ghoulies, radicalement différents des anciens...
Ah, ça, pour être différent, ils le sont, puisqu'en lieu et place de marionnettes, on a le droit à deux nains en costumes tout droit sortis de Troll, et qui tapent la discute constamment. Autant dire que ce DTV tient plus de l'exploitation désespérée et clichée (comprendre : les 2/3 du temps, c'est un film policier vaguement surnaturel) d'une franchise déjà guère brillante, que d'une suite intéressante et pertinente. 1.25/6
Munchies :
Lorsqu'un archéologue et son fils découvrent un Munchy, un alien enfoui dans un temple sud-américain, ils ignorent que ce dernier représente une menace de taille : coupé en morceau par le sbire du frère jumeau de l'archéologue, un entrepreneur maléfique, le Munchy donne naissance à des multitudes de créatures similaires, toutes plus affamées les unes que les autres...
Une comédie de sf clairement pompée sur Gremlins, au point que les personnages le reconnaissent eux-mêmes, et font ici ou là des références à la pop-culture de l'époque. Ça se regarde, mais c'est très bas-de-plafond, orienté gamins, avec une musique "comique" omniprésente, des perruques et des bruitages à la con, et du surjeu dans tous les sens. 1/6
Hobgoblins :
Un veilleur de nuit est confronté à des créatures extraterrestres, les Hobgoblins, qui tuent des humains en leur donnant l'impression d'exaucer leur plus grand souhait.
Pas très sûr d'avoir compris pourquoi le film s'ouvre ainsi, mais bon, de toute façon, le film est globalement tellement amateur et fauché que bon, ça n'a pas grande importance. Rien que la première demi-heure, sans le moindre monstre, est particulièrement peu intéressante, et ensuite, c'est du sous-Gremlins avec des marionnettes inanimées...
0.75/6
Hobgoblins 2 :
La suite, 21 ans après... dans un asile psychiatrique où le vieux vigile du premier film est enfermé. On prend (presque) les mêmes, et on recommence, avec le script original de Hobgoblins 2 (jamais tourné à l'époque) dépoussiéré et tourné tel quel en 2009, et à peu près autant de budget et de talent (le son, notamment, est désastreux).
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
The Blob (1958 & 1988) :
Une petite ville des USA est attaquée par un blob carnivore venu de l'espace...
- Si on oublie le générique d'ouverture façon beach movie, ça tient assez regardable, malgré quelques grosses grosses longueurs inhérentes à l'époque et aux limites du genre.
3.5/6
- Un film d'horreur typique des années 80, et un remake assez fidèle, spectaculaire (les sfx sont très réussis), mais avec quelques problèmes de rythme assez notables. Avec Johnny Drama et son brushing 80s en rebelle à deux balles. (ce n'est clairement pas le même calibre de jeu ou de présence que Steve McQueen)
4/6
Paranorman :
La malédiction d'une sorcière menace la ville, et c'est à Norman, un jeune garçon aux dons de divination, qu'échoue la responsabilité de sauver le monde...
Un chouette film d'animation made in Laika, avec un cast vocal bien trouvé, une animation convaincante, et un récit qui monte progressivement en puissance jusqu'à donner dans une débauche d'effets visuels pertinents. Pas parfait (quelques clichés, et moments de rythme défaillant), mais très bon.
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
La Femme du Boucher (The Butcher's Wife) :
Une jeune femme clairvoyante cherche l'âme soeur, et s'installe à New York, où elle commence à influencer l'entourage de celui qu'elle a épousé, et trouve le vrai élu de son coeur.
Comédie romantique surnaturelle tout droit sortie des 80s (ou presque), avec Jeff Daniels et Demi Moore en blonde (pas un choix très judicieux) ; pas très intéressant ni consistant, d'autant que Demi Moore joue souvent son perso comme une attardée avec un accent bizarre, et que la morale du truc (le boucher est rondouillard, dégarni et vieux = il ne peut pas être l'âme soeur de l'héroïne, voyons...) est discutable.
1.25/6
The Mortal Instruments - City of Bones :
Une jeune femme découvre qu'elle est l'héritière d'une lignée de guerriers aux pouvoirs surhumains, destinés à défendre le monde contre une armée de démons.
De l'urban fantasy pour djeunes typique, peu inspirée, avec une héroïne assez quelconque, un triangle amoureux obligatoire, blablablabla : ça ressemble à du gros patchwork d'intrigues en carton, toutes recyclées sans inspiration, c'est filmé mollement, sans saveur, c'est interminable, bref, passons.