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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #cinema catégorie

Un film, un jour (ou presque) #627 : The Source Family (2012)

Publié le 15 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, USA, Musique, Religion

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Source Family :

À la fin des années 60, Jim Baker, ancien marine, expert en judo, meurtrier et braqueur de banque, plusieurs fois marié et séparé, investit dans plusieurs restaurant végétariens en Californie, et, après avoir connu un éveil spirituel, il devient Father Yod, un gourou bienveillant vivant, avec sa nouvelle femme de 20 ans et tout un troupeau de plus de 200 disciples, dans un manoir en banlieue de Los Angeles.

Là, père spirituel de toute une famille recomposée, Yod entretient une utopie, entre peace, love (la famille pratiquait l'amour libre, la magie sexuelle, et Yod avait 14 compagnes différentes), drogues (forcément), rock'n'roll (Baker et la famille ont créé le groupe YaHoWha13, qui a enregistré une soixantaine d'albums de rock psychédélique improvisé, et leur servait de passerelle pour recruter de nouveaux membres dans les lycées où ils se produisaient) et philosophie new age... et pendant quelques années, malgré quelques déménagements (notamment à Hawaii), cela fonctionne.

Mais les finances de la Source Family (du nom du restaurant le plus populaire de Baker) viennent à se tarir, les problèmes de santé et les incidents graves se multiplient (accouchements "naturels" qui tournent mal, détournement de mineurs), Baker commence à se prendre pour Dieu, puis à déprimer, et finalement, la famille se dissout à la mort de Baker, dans un "accident" de deltaplane (il s'est volontairement lancé du haut d'une falaise avec un deltaplane sans savoir s'en servir, et il a refusé de partir aux urgences après le crash lui ayant brisé le dos). 

Soit.

Si l'on vous demande d'imaginer un hippie tout ce qu'il y a de plus cliché, il y a 99% de chances que vous ayez quelque chose en tête qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Jim Baker, ou aux membres de la Source Family. Et si l'on vous demande maintenant d'imaginer un ex-hippie tout aussi cliché, avec 30 ou 40 ans de plus, vous aurez en tête une bonne image de ces mêmes membres tels qu'ils sont aujourd'hui : tous encore impliqués dans des commerces ou établissements new-age, holistiques, "bio", spirituels et typiquement californiens, au point d'en être une caricature incroyable.

Et c'est vraiment le problème que j'ai avec The Source Family, documentaire basé sur un livre écrit par deux des anciens membres de cette secte, et sur les nombreuses images d'archive de la communauté : c'est un métrage particulièrement frustrant.

Frustrant, car intégralement illustré par la musique de YaHoWha1, particulièrement datée et lassante (malgré les témoignages de personnes comme Billy Corgan, qui trouvent le tout fascinant et quasi-religieux). 

Frustrant, car quasiment admiratif de Jim Baker et de cette période... et pour cause : on sent que tous les ex-membres sont encore, dans leur tête, membres à part entière de la Source Family, qu'ils gardent un très bon souvenir de Baker, le vénèrent encore comme un être illuminé et surnaturel, et qu'ils regrettent vraiment cette période.

Enfin, frustrant car, en fin de compte, le documentaire n'est pas forcément particulièrement intéressant en tant que tel : certes, en tant que représentation d'une certaine époque et d'une certaine culture, ce n'est pas désagréable, mais il y a tellement peu de recul sur les événements qu'on finit par être agacé par le discours du documentaire ; d'ailleurs, si Jim Baker était encore de ce monde, et si la communauté était encore active, on aurait presque l'impression d'un film de propagande visant à recruter de nouveaux membres.

Mouais.

3/6 (en étant gentil, et uniquement parce que formellement, c'est assez bien mené)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

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Un film, un jour (ou presque) - INTÉGRALE MARVEL CINEMATIC UNIVERSE - Phase 1.2 : Iron Man 2 (2010) & Thor (2011)

Publié le 13 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Fantastique, Science-Fiction, Marvel, MCU

Avengers : Infinity War, la conclusion de 10 années de films Marvel, arrive à grand pas, et le moment est donc idéal pour revoir tous les films du MCU, dans leur ordre de diffusion initial...

Après des débuts inégaux, la Phase 1 des films Marvel continue, avec la suite d'Iron Man, mise en chantier précipitamment, et écrite à la va-vite :

Iron Man 2 (2010) :

Désormais connu comme étant Iron Man, Tony Stark devient la cible de Ivan Vanko (Mickey Rourke), un scientifique russe déchu qui s'associe à Justin Hammer (Sam Rockwell), concurrent de Stark, pour faire tomber ce dernier...

Un film frustrant, car s'inscrivant directement dans la lignée du premier film, et possédant pas mal de bonnes idées (l'héritage de Stark, Black Widow, le Shield, Whiplash/Dynamo, Justin Hammer), qui sont malheureusement un peu traitées à la va-vite et de manière brouillonne et bavarde. Et pour ne rien arranger, la bande originale de Debney, pourtant nettement meilleure que celle du premier opus, est totalement noyée dans les effets sonores. Dommage.

3.5/6

Thor (2011) :

Banni d'Asgard pour avoir fait preuve d'arrogance et mis en péril la paix entre les royaumes, Thor (Chris Hemsworth) est exilé sur Terre, où il rencontre Jane Foster (Natalie Portman) et son équipe (Stellan Skarsgård & Kat Dennings). Mais pendant ce temps, Loki (Tom Hiddleston), le demi-frère de Thor, complote en secret...

Un film honorable, mais assez peu marquant.

Il faut bien dire que la réalisation penchée de Kenneth Brannagh agace plus qu'elle ne convainc (dans certaines scènes, c'est un carnage, avec une caméra qui change d'angle toutes les cinq secondes, sans raison ni continuité), que le personnage de Kat Dennings est un cliché ambulant uniquement là pour faire des vannes, que les scènes d'action sont globalement traitées à la va-vite (et peu lisibles) et que le rendu de toutes les tenues asgardiennes est bien trop factice et caoutchouteux pour être totalement crédible.

Le tout se laisse néanmoins regarder, mais laisse un peu de marbre, jamais particulièrement bon, ni particulièrement mauvais (à l'image de sa bande originale, en fait).

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #626 : Le Monde Secret Des Emojis (2017)

Publié le 12 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, Jeunesse, Comédie, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Monde Secret Des Emojis (The Emoji Movie) :

Dans le smartphone d'un jeune adolescent (Jake T. Austin), comme dans tous les smartphones du monde, vivent les emojis, où chaque emoji tient un rôle bien précis et immuable. Mais Gene (T.J. Miller) n'est pas comme les autres : supposé être un emoji "Bof", Gene est incapable de se contenter d'une expression. Rejeté par les siens, Gene part alors d'application en application en compagnie de son compère Tope-Là (James Corden), à la recherche de la hackeuse Rebelle (Anna Faris), et d'un moyen d'échapper à la suppression de son fichier...

....... Ah ouais, quand même.

Le film, produit par Sony Animation, était auréolé d'une réputation calamiteuse à sa sortie US... et effectivement, c'est une bonne grosse bouse ultra-dérivative (on pense très fort à Vice Versa, aux Mondes de Ralph, à la Grande Aventure Lego, etc), pleine de personnages insipides (pourtant doublés par des personnalités compétentes : Corden, Miller, Anna Faris, Patrick Stewart, Sean Hayes...), souffrant d'une écriture et de vannes périmées, et qui prend une grosse partie de ses 80 minutes (générique exclus) à faire du placement produit détaillé pour Candy Crush, Just Dance, Spotify et Dropbox (entre autres).

Le tout sans la moindre originalité, la moindre structure, et tout simplement le moindre intérêt.

Même le message global théorique du film, pas forcément désagréable en soi, est largement éventé, et déjà vu (mieux vaut ne pas parler du message involontaire du film "un smartphone, c'est trop cool, et ça te permet de séduire les filles" ©®SONY...).

1/6 (ça donne presque envie de revoir le film Angry Birds - déjà de Sony - à la hausse)

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Un film, un jour (ou presque) #625 : Justice League (2017)

Publié le 11 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Fantastique, Science-Fiction, DC, DCEU, DCU

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Justice League :

Attirés par la peur et le chaos d'un monde dépourvu de Superman (Henry Cavill), les Parademons de Steppenwolf (Ciarán Hinds), un dangereux extra-terrestre, envahissent la Terre. Pour les contrer, Batman (Ben Affleck) et Wonder Woman (Gal Gadot) recrutent des êtres surpuissants aux quatre coins du monde : Aquaman (Jason Momoa), Flash (Ezra Miller) et Cyborg (Ray Fisher)...

On ne va pas y aller par quatre chemins, ni détailler plus avant la genèse catastrophique de ce Justice League, entre la Warner qui panique et tente de réorienter son film vers quelque chose de "plus Marvel", Zack Snyder qui quitte le navire en cours de route suite à un drame familial (et à la réception hostile des critiques à ses films précédents), et Joss Whedon qui prend le relais pour retourner un gros morceau du film, après avoir servi de script doctor et rajouté de l'humour dans le tout.

En l'état, Justice League est un ratage de plus pour l'écurie DC. C'est bien simple, non seulement le film trahit amplement sa genèse chaotique (les styles Snyder et Whedon ne se marient pas bien, les reshoots sont tous flagrants avec leur Affleck bouffi dans les nouveaux plans et leur Superman "moustachu", le script est décousu et simpliste, la direction artistique bipolaire) mais surtout, il est d'une indigence technique assez aberrante pour un produit de ce calibre.

La photographie est bien souvent immonde (avec des couleurs laides au possible, et un étalonnage numérique voyant), et les effets spéciaux improbablement ratés : non seulement sur le plan des incrustations sur fonds verts, flagrantes, sur celui de l'intégration du corps numérique de Cyborg (aux proportions variables), ou sur le rendu approximatif de Steppenwolf et de certaines doublures numériques, mais plus gênant, 90% des plans dialogués de Superman ont été retournés par Whedon, qui n'avait donc sous la main qu'un Cavill moustachu (pour son rôle de Mission Impossible 6). Résultat : tous ces plans de Superman (de l'ouverture du film à sa scène de post-générique) mettent en scène un personnage à la bouche en images de synthèse (pour effacer la moustache), qui finit par ressembler à un mauvais protagoniste de jeux vidéo, à l'animation labiale défaillante.

Et quand bien même on arriverait à passer outre ces problèmes techniques, on se retrouve confronté à un film qui singe de manière bâclée la formule Marvel, et apparaît tout simplement bancal de bout en bout. Ce n'est pas forcément surprenant, quelque part, puisque Whedon est aux commandes : ce Justice League ressemble énormément à Avengers 2 - L'Ère d'Ultron mais en pire (ou du moins, avec les mêmes défauts, sans avoir les qualités nécessaires pour les compenser, ou les personnages attachants déjà établis) : les effets sont inférieurs, le montage est inférieur, l'écriture est inférieure, la continuité est inférieure, les enjeux sont plus faibles, les personnages moins intéressants (Wonder Woman reste égale à elle-même, même si Gal Gadot joue ponctuellement assez mal ; Cyborg n'a pas le moindre charisme, notamment en VO, et son design est raté ; Batman est inutile, pachydermique, et ressemble parfois à une otarie bourrée à la bière lorsqu'il fait des sauts câblés ; Aquaman n'est pas désagréable ; idem pour Flash, hormis sa course étrange de patineur artistique), le méchant est encore moins convaincant, et la bande originale est encore plus faiblarde, sauf lorsqu'elle invoque brièvement (mais de manière quasi hors-sujet) les thèmes mythiques de Batman et Superman, et celui, plus récent, de Wonder Woman.
 
On se retrouve donc devant un véritable monstre de Frankenstein cinématographique qui prend l'eau de partout, et qui ne fonctionne quasiment jamais : pour faire simple, j'ai vu le film un peu après sa sortie en salles, et à la date d'aujourd'hui, je n'ai le souvenir que d'une scène, celle où un Superman torse nu, fraîchement ramené à la vie, démolit sans efforts tout le reste de la Ligue, y compris un Flash dépassé par la vitesse du Kryptonien.

Une scène efficace, à la fois drôle et impressionnante, et qui, en tant que grand fan de Superman, m'a donné le sentiment, pour la première fois, d'avoir une échelle de pouvoirs respectée à l'écran.

Tout le reste, malheureusement, est à la peine ; oui, c'est ponctuellement plus divertissant, plus positif et moins pompeux que les précédents métrages du DCEU, mais ce n'est pas pour autant que ça en fait un film plus réussi. Plus regardable, peut-être. Mais encore plus anecdotique, c'est certain.

Et particulièrement frustrant pour qui aime, comme moi, ces personnages, et voudrait bien que DC et la Warner se sortent les doigts du boom tube, et arrêtent de saccager des franchises au potentiel pourtant illimité.

2.5 - 0.5 pour les effets spéciaux indignes d'une telle production = 2/6

(presque aussi raté que Suicide Squad, pour des raisons - partiellement - différentes)

(et franchement, malgré tout le capital sympathie de Momoa, je doute vraiment que l'Aquaman en mode glandeur-surfeur métalleux qui nage sur fond vert soit vraiment la solution pour relancer le DCEU)

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Un film, un jour (ou presque) #624 : The House (2017)

Publié le 10 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

The House :

À la recherche d'argent pour financer les études de leur fille Alex (Ryan Simpkins), Scott & Kate (Will Ferrell & Amy Poehler) s'associent avec un ami, Frank (Jason Mantzoukas), pour monter un casino clandestin dans la demeure de ce dernier, et tenter de plumer le voisinage. Mais lorsqu'ils attirent l'attention de la pègre (Jeremy Renner) et des autorités municipales corrompues (Nick Kroll), la situation se complique très rapidement...

Calamiteux, ni plus, ni moins.

Une comédie en pilotage automatique - non, même pas : "pilotage automatique" est trop généreux. Une comédie plate, insipide, sans le moindre rythme, aux gags anémiques, et aux intentions qui semblent se limiter à "on prend quelques comédiens connus, on leur demande de faire leur numéro, et on espère qu'ils suffiront à assurer le spectacle pendant 90 minutes".

Le peu de satire qui a pu exister (ou que l'on croit deviner dès lors qu'une comédie prend le prétexte d'une crise financière pour montrer jusqu'où une famille de classe moyenne est prête à aller pour éviter la faillite - voir aussi le désastreux Braqueurs Amateurs (2005) avec Jim Carrey) et motiver ce projet disparaît totalement lors de l'exécution du script, entre sa réalisation bourrée de tics inutiles et manquant cruellement de punch, et son illustration musicale générique.

À la limite, le milieu du film, une fois que Scott, Kate et Frank contractent la folie des grandeurs (avec clins d’œil évidents à Casino au passage), est un peu moins soporifique que le reste, mais c'est peu.

1.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #623 : Escale à Trois (2017)

Publié le 9 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Escale à Trois (The Layover) :

Kate (Alexandra Daddario), une institutrice réservée et un peu coincée, et Meg (Kate Upton), une représentante en produits de beauté au caractère et au vocabulaire bien trempés, sont les meilleurs amies du monde. Mais lorsque leur avion est contraint de faire escale à St Louis, où elles se retrouvent coincées en compagnie de Ryan (Matt Barr) un pompier athlétique et séduisant, l'esprit de compétition des deux femmes se réveille, et elles décident de se battre pour conquérir ce bel inconnu...

Une comédie réalisée par William H. Macy, avec deux actrices motivées dans les rôles principaux, quelques visages familiers dans les seconds rôles (Rob Corddry, Kal Penn, Molly Shannon...), et un intérêt global proche de zéro (à la limite, les spectateurs masculins apprécieront le décolleté des deux femmes, mais bon).

Entre Daddario enlaidie, dans un rôle qui d'habitude aurait probablement été à Anna Kendrick ou Anne Hathaway, et Upton en grande blonde décomplexée, façon Cameron Diaz ou Malin Akerman, on a droit à tous les clichés du genre, tous plus réducteurs les uns que les autres (le film se résume vraiment à "toutes les femmes sont folles et instables"), avec un humour bas de plafond, un rythme et un timing comique bancals, du slapstick forcé et scatologique, et dans l'ensemble, un déroulement mollasson et prévisible malgré 87 minutes à peine au compteur (toute la fin, notamment, retombe dans les bons sentiments dégoulinants et téléphonés).

1.5/6 (pour la bonne volonté et l'énergie qu'y met Daddario... si seulement elle choisissait de meilleurs scripts !)

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Un film, un jour (ou presque) #622 : Exporting Raymond (2010)

Publié le 8 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Sitcom, Comédie, USA, Russie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Exporting Raymond :

Un documentaire dans lequel Phil Rosenthal, le showrunner et créateur de Tout Le Monde Aime Raymond part en Russie pour superviser l'adaptation de sa sitcom pour la télévision locale. J'avais vu des extraits de ce documentaire il y a bien longtemps dans le Daily Show (période Jon Stewart), et je m'attendais à un choc des cultures assez amusant, d'autant que les critiques louaient toutes ce métrage comme étant hilarant et formidable... mais en fait pas tant que ça.

Probablement parce que le documentaire se résume, en fin de compte, à un Rosenthal en mode "grosses grimaces et remarques moqueuses devant les coutumes primitives de ces barbares russes qui ne comprennent rien au génie de mon show, et à la manière inspirée dont on fait une série en Amérique", qui passe son temps à être atterré par ce qu'il voit, et par la manière dont les Russes font de la télé.

Alors par moments, ça fonctionne, parce qu'effectivement, la Russie reste un pays à part (le chauffeur-garde-du-corps qui explique à Rosenthal comment, dans l'armée à 17 ans, il a tué un homme en Afghanistan, alors qu'il rêvait d'être biologiste marin : assez touchant), mais le problème, en fait, c'est que Rosenthal ne montre que trop rarement l'envers du décors/le point de vue des Russes : ça reste centré sur lui, sur ses vannes et punchlines incessantes que les Russes ne comprennent pas (puisqu'il les fait en anglais), et qui leur donnent certainement l'impression que ce gros con d'américain arrogant est là pour leur donner des leçons et leur apprendre comment faire de la télévision.

En gros, on ressort de ces 90 minutes avec l'impression que la Russie, c'est un Tiers-Monde sauvage, où tous les autochtones sont des psychopathes en puissance, s'empoisonnent joyeusement, ont des vêtements calamiteux, n'ont pas de sens de l'humour, et appartiennent tous au KGB...

... des clichés pas forcément très éloignés d'une certaine réalité, mais qui trouvent immédiatement leurs limites lorsque le documentaire semble expliquer que si les Russes veulent connaître le succès, il leur suffit de suivre les conseils de Rosenthal, ce génie de l'humour juif américain multi-millionnaire - et donc forcément l'étalon absolu du bon goût et de l'humour.

(d'autant plus improbable que les extraits de Tout le monde aime Raymond présentés dans le documentaire sont à pleurer de platitude, malgré les fous-rires forcés du public studio)

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

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Un film, un jour (ou presque) - INTÉGRALE MARVEL CINEMATIC UNIVERSE - Phase 1.1 : Iron Man (2008) & L'Incroyable Hulk (2008)

Publié le 7 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Science-Fiction, Fantastique, Marvel, MCU

Avengers : Infinity War, la conclusion de 10 années de films Marvel, arrive à grand pas, et le moment est donc idéal pour revoir tous les films du MCU, dans leur ordre de diffusion initial...

Au programme, donc, une intégrale composée de mini-critiques, pour chacun des films Marvel déjà (ou pas encore) chroniqués en ces lieux. À commencer par le film qui a lancé le MCU, et sa Phase 1 : Iron Man.

Iron Man (2008) :

Vendeur d'armes et inventeur de génie, Tony Stark (Robert Downey Jr) se découvre une conscience après être tombé aux mains d'un dangereux groupe terroriste, et il conçoit alors une armure high-tech pour se protéger, et pour protéger le monde...

Alors certes, le film est loin d'être parfait (bande originale insipide, derniers tiers improvisé en cours de tournage, casting inégal - Terrence Howard), mais son sens de l'humour, sa décontraction et ses effets spéciaux convaincants ont donné le LA au reste du MCU. C'est efficace, c'est drôle, c'est spectaculaire, et puis franchement, Robert Downey Jr est tout simplement parfait en Stark.

4.25/6

The Incredible Hulk (2008) :

Pourchassé par l'armée et par son ex-beau père (William Hurt), Bruce Banner (Edward Norton) tente de trouver un moyen de se débarrasser de Hulk, son double incontrôlable. Mais le super-militaire Blonsky (Tim Roth) est sur ses traces...

Là, par contre, c'est tout l'inverse. Comme la plupart des films mettant en vedette Edward Norton (qui s'improvise systématiquement co-scénariste), ça se prend vraiment au sérieux, c'est assez mal rythmé, et il y a des ruptures narratives, notamment vers la fin, qui sonnent vraiment faux. Ajoutez à cela des effets spéciaux assez laids (Hulk est raté, trop sombre, trop veineux... les hélicoptères numériques font toc...), une bande originale quelconque, et du fanservice trop timoré, et on finit avec un métrage totalement oubliable.

2/6

(critique plus détaillée publiée sur ce blog en 2015, à lire ici)

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Blog Update ! - Décembre 2017 - Christmas Yulefest 2017

Publié le 7 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Update

Un peu plus de deux semaines se sont écoulées depuis le premier bilan partiel de cette Christmas Yulefest 2017, et c'en est déjà terminé de la nouvelle édition de ce festival annuel de films de Noël. Faisons donc le bilan d'une saison particulièrement mitigée... 

37 - With Love, Christmas 2.25/6

38 - Trois Femmes pour un Destin 2/6

39 - La Plus Belle Étoile de Noël 2.5/6

40 - Le Village du Père Noël 3/6

41 - The Mistletoe Inn 2.25/6

42 - Une Maman pour Noël 2.5/6

43 - Finding Santa 3.5/6

44 - Clarence 1.75/6

45 - Wrapped Up In Christmas 3.75/6

46 - Bad Moms 2 : A Bad Moms Christmas 1.75/6

47 - L'Invité de Noël 2/6

48 - Switched For Christmas 2/6

49 - Le Plus Beau Cadeau de Noël 1.75/6

50 - A Joyous Christmas 2/6

51 - Noël en Péril 3/6

52 - A Very Merry Toy Store 1.5/6

53 - Very Bad Dads 2 2.5/6

54 - Christmas in Evergreen 3.25/6

55 - Le Cadeau de Noël 3/6

56 - 48 Vœux de Noël 3/6

57 - Santa & Cie 3.75/6

58 - Emma and Santa Claus - The Quest for the Elf Queen's Heart 3/6

59 - Casse-Noisette et le Roi des Souris & Le Prince Casse-Noisette 3.5/6

60 - Christmas Solo 2/6

61 - L'Arbre de Noël 3/6

62 - Christmas in Angel Falls 3.5/6

63 - La Promesse de Noël 3.75/6

64 - My Christmas Prince 1/6

65 - Une Nuit très Particulière 3.75/6

66 - Le Noël du Coeur 3.25/6

67 - Un Super Mini-Noël 2.25/6

68 - The Christmas Cottage 2.25/6

69 - Noël à Snow Falls 3.75/6

70 - Christmas Encore 3/6

71 - Animation (1/2) - La Reine des Neiges : Joyeuses Fêtes avec Olaf (2.25/6) & Mariah Carey Présente : Mon Plus Beau Cadeau de Noël (3/6)

72 - Karen Kingsbury's Maggie's Christmas Miracle 2/6

73 - Courts-métrages de Noël Lifetime

74 - Sharing Christmas 1.75/6

75 - Animation (2/2) - L'Étoile de Noël & Hôtel Transylvanie : The Fright Before Creepmas 3/6

76 - Mariage Sous la Neige 2.5/6

77 - Killing Gentleman 3.5/6

78 - Christmas Next Door 2.75/6

79 - A Christmas Story Live ! 2.5/6

80 - On a échangé nos Noëls 2.5/6

81 - Rocky Mountain Christmas 3/6

82 - Un Noël à El Camino 2.75/6

83 - Christmas Getaway 2.25/6

84 - Beauté Cachée 2/6

85 - Snowed-Inn Christmas 4/6

86 - La Course Aux Cadeaux 3/6

87 - Angry Angel 4.25/6

88 - Jour Blanc 2.75/6

89 - Royal New Year's Eve 3.5/6

90 - Les Rois Mages 3/6

Je l'avoue sans problème : cette année, pour des raisons de disponibilité, de santé et aussi tout simplement de préférences personnelles, j'ai délibérément fait l'impasse sur un certain nombre de productions Hallmark/Lifetime/ION et compagnie. Il faut dire qu'après toutes ces années, je commence à avoir un radar bien développé, qui me permet de voir venir les bouses de très loin, en fonction de leur réalisateur, de leur cadre, de leur thème ou de leur distribution.

Et comme en plus, la qualité moyenne des productions festives est en constant déclin, d'année en année, et que Netflix s'est désormais joint à la fête, il a fallu faire des choix.

Je pourrais presque reprendre mon bilan global de l'année dernière, tant peu de choses ont changé :

- Hallmark est toujours à la peine, privilégiant quantité à qualité, et déclinant à l'infini son script de base particulièrement formaté et caucasien.

- Lifetime a tenté de revenir sur le terrain des films de Noël, en achetant des productions indépendantes à droite et à gauche... avec un résultat très inégal et mitigé.

- UpTV & ION continuent de se faire une petite place discrète, avec des comédies parfois plus décalées et décontractées que chez Hallmark, mais qui ne marquent pas particulièrement les esprits pour autant.

- Netflix a créé le buzz avec son Christmas Prince à peine digne de Hallmark, et qui n'avait pour lui que son interprète principale ; ses autres productions de Noël sont, elles, passées un peu plus sous silence, ce qui est dommage...

- Le Canada continue de produire des téléfilms de Noël indépendants : la qualité et le budget ne sont pas encore là, mais petit à petit, à mesure que les standards de production des Hallmark et Lifetime baissent, l'écart diminue...

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Film(s) de la quinzaine :  

Les bonnes surprises ont été limitées, durant cette dernière quinzaine de la Yulefest, et pourtant, il est probable que mes métrages 2017 préférés en soient issus : Snowed-Inn Christmas, de Lifetime, m'a surpris par sa légèreté et sa malice ; Angry Angel, de Freeform, par son impertinence et sa distribution ; Noël à Snow Falls, de Netflix, par les moyens investis dans sa production, et par sa plus grande décontraction ; et dans une moindre mesure, Santa & Cie, de Chabat, et Wrapped Up In Christmas, de Lifetime, pour son mélange ethnique assez rafraîchissant.

Flop(s) de la quinzaine :

Des flops assez faciles à identifier, principalement parce qu'ils sont directement sortis en salle (Bad Moms 2, Beauté Cachée), ou parce que ce sont des bouses évidentes tournées pour pas cher et diffusées sur Lifetime (A Very Merry Toy Store, My Christmas Prince) ou Hallmark (Sharing Christmas).

D'ailleurs, il est assez amusant de constater que la plupart du temps, ces productions télévisées fauchées et ratées sont souvent le fruit des mêmes maisons de production californiennes, mercenaires spécialisés en métrages tournés pour pas cher, et proposés à plusieurs chaînes, parfois même en parallèle.

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Dès demain, la Christmas Yulefest 2017, notre festival de critiques de films de Noël en tout genre, ferme donc ses portes sur le blog des Téléphages Anonymes, et la rubrique Un film... un jour (ou presque) reprend sa place quotidienne, pour rattraper un peu toutes les sorties cinématographiques de ces derniers mois...

Comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici ; et il en va de même pour l'Index de la rubrique Un film... un jour (ou presque), toujours présent ici.

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Les bilans de Lurdo - Psych : The Movie (2017)

Publié le 6 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Comédie, Policier, USA

Épisode-revival de la série Psych : Enquêteur Malgré Lui, ce téléfilm de 90 minutes a été diffusé durant les fêtes de Noël 2017 sur la chaîne USA, réunissant à cette occasion toute l'équipe de la série, y compris Tim Omundson (pourtant récemment touché par une attaque cérébrale).

Psych - The Movie :

Désormais installés à San Francisco, Shawn Spencer (James Roday), Burton Guster (Dulé Hill) et Juliet O'Hara (Maggie Lawson) tentent de découvrir qui a abattu Sam (Sam Huntington), le nouveau partenaire de Juliet, alors même que les fêtes de fin d'année battent leur plein autour d'eux, et qu'un mystérieux criminel (Zachary Levi) tente de faire chanter l'inspectrice...

Un épisode spécial qui, malgré ses nombreux bons côtés, m'a tout de même un peu déçu, ou plutôt, m'a laissé assez mitigé : d'un côté, ces retrouvailles font toujours plaisir, et l'on se trouve ici dans la directe continuité de la série ; mais de l'autre, cette continuité se fait aussi pour le meilleur et pour le pire, puisque Roday et Steve Franks ont décidé de lier directement le scénario de ce spécial à une certaine intrigue récurrente de la série - pas forcément celle qui me passionnait le plus à l'époque.

Résultat : cela confère à ces 90 minutes un ton plus sérieux que prévu, surtout pour un épisode spécial diffusé à Noël. Ce n'est pas forcément rédhibitoire, mais ça déstabilise un peu, sur le coup. Néanmoins, la folie habituelle de Psych reste tout de même présente, et a de multiples occasions de s'exprimer, ne serait-ce qu'au travers de la nouvelle romance de Gus (interprétée par la fiancée de Dulé Hill IRL), ou du rêve improbable de Shawn.

Oui, il y a des longueurs - principalement des scènes qui, dans le cadre d'un épisode au format normal, auraient probablement été montées de manière plus nerveuse et raccourcies de moitié ; oui, il y a un bon paquet de caméos inutiles et gratuits, qui semblent parfois là pour placer un maximum de visages familiers et d'amis de la production (Cena, Macchio, Simpson...) ; oui, certaines sous-intrigues sont gentiment sous-développées (la fille de Karen)...

Mais dans l'ensemble, on passe néanmoins un très bon moment à retrouver toute la petite bande, d'autant que l'on ne peut que se montrer indulgent quand on connaît les conditions de production chaotique du métrage : lorsque Tim Omundson (qui a d'ailleurs une petite scène touchante, par smartphone interposé) est tombé malade, l'écriture était déjà terminée, et le tournage sur le point d'entamer sa phase principale.

Il a donc fallu tout réécrire en pleine production, ce qui explique bien des soucis de script, et des raccourcis un peu voyants.

Au final, ce Psych - Le Film n'est ni véritablement un film à proprement parler, ni un épisode spécial de Noël, mais plutôt une sorte d'épisode spécial XXL de la série, avec ses qualités habituelles et ses défauts.

Ça n'incitera pas forcément de nouveaux spectateurs à découvrir la série, mais ça devrait permettre aux fans d'avoir une dose suffisante de Shawn & Gus pour tenir jusqu'au prochain téléfilm, qui devrait arriver un de ces jours (si je devais parier, je prédirais un épisode spécial Halloween...)

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Christmas Yulefest 2017 - 90 - Les Rois Mages (2001)

Publié le 6 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, France, Religion, Fantastique

Les Rois Mages sont arrivés, et l'heure est venue pour la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif de se conclure sur le blog des Téléphages Anonymes...

Les Rois Mages :

Les trois Rois Mages, Gaspard (Pascal Legitimus), Melchior (Bernard Campan) et Balthazar (Didier Bourdon), se retrouvent transportés à notre époque, et comprennent qu'ils doivent retrouver la nouvelle incarnation du Petit Jesus. Ils échouent à Paris, où ils rencontrent le jeune Jo (Walid Afkir), un magouilleur de banlieue, et Macha (Virginie de Clausade), une comédienne paumée issue d'une bonne famille...

Comédie des Inconnus à la réputation désastreuse, et dont je ne gardais pas le moindre souvenir après l'avoir vue à l'époque, ce Les Rois Mages s'avère finalement tout à fait regardable.

Certes, c'est très loin d'être l'hilarité générale, et c'est très en deçà de ce que les Inconnus pouvaient produire au sommet de leur gloire, mais en comparaison de ce que l'on produit aujourd'hui, dans le registre "comédie française faite par et pour des comiques populaires", c'est nettement plus structuré, pensé en amont, et plein de bienveillance, notamment envers la pluri-culturalité de Paris.

Bref, une comédie inégale et inaboutie (notamment dans son côté "poisson hors de l'eau" assez convenu, mais aussi dans sa sous-intrigue du patron de chaîne théologien, qui ne fonctionne pas), mais pas aussi mauvaise qu'on veut bien le dire.

3/6

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Christmas Yulefest 2017 - 89 - Un Noël de Conte de fées (2017)

Publié le 5 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark, Télévision

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif continuent jusqu'à l'Épiphanie...

Un Noël de Conte de Fées (Royal New Year's Eve) :

Apprentie journaliste de mode et designer, Caitlyn (Jessy Schram) est engagée pour concevoir la robe de Lady Isabelle (Hayley Sales), la fiancée du Prince Jeffrey (Sam Page), à l'occasion du bal du Nouvel An. Mais entre les manigances de sa patronne (Cheryl Ladd), et le temps qu'elle passe à préparer le bal aux côtés de Jeffrey, dont elle se rapproche, les choses se compliquent pour Caitlyn...

Une surprise assez agréable que ce "Nouvel An Royal", alors même que je redoutais une énième déclinaison du scénario royal habituel de Hallmark sur le mode Nouvel An. Par chance, ce n'est pas le cas, et le script est même assez bien écrit, que ce soit au niveau des interactions et des quiproquos (les dialogues sont assez vifs et dynamiques), des personnages secondaires (la meilleure copine ethnique™©® possède ici une véritable utilité, une personnalité, et une existence à part entière !), des rebondissements (tout le monde a des réactions plus ou moins logiques et cohérentes !) ou du rythme.

Alors certes, on est ici à la limite du film de Noël, mais dans l'ensemble, c'était plutôt sympathique à suivre... mais pas dénué de problèmes pour autant.

On pourrait citer Jessy Schram, attachante, mais bien trop maigrichonne pour son propre bien ; ou encore le faux accent anglais de la plupart des personnages royaux - c'était loin d'être une réussite ; mais le plus gênant, niveau crédibilité, c'est tout le côté robes "de princesse" : supposément de la grande couture unique, du sur-mesure exceptionnel, mais en réalité des tenues qui paraissent toutes fauchées, immondes, mal ajustées et tout droit sorties du rayon "bal de promo d'une adolescente de 14 ans".

Ce qui, pour un téléfilm tournant exclusivement autour de ces tenues, fait un peu tache, convenons-en.

4 -0.25 pour les robes -0.25 pour les accents = 3.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 88 - Jour Blanc (2000)

Publié le 5 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Nickelodeon, Jeunesse, Romance

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif continuent jusqu'à l'Épiphanie...

Jour Blanc (Snow Day) :

Touchés par un hiver dépourvu de neige, la jeunesse de Syracuse, New York, s'ennuie désespérément... jusqu'à ce que la neige tombe massivement, et soudainement. Désormais privés d'école, Hal (Mark Webber), Natalie (Zena Grey), Lane (Schuyler Fisk), et tous leurs amis (Josh Peck, Jade Yorker) ont tout le temps du monde pour lutter contre le conducteur de la déblayeuse locale (Chris Elliott), tandis que, de son côté, Tom (Chevy Chase), le père de Hal et Natalie, tente de se mesurer à un Mr Météo rival...

Une comédie hivernale façon "chronique d'une journée enneigée" au résultat assez mitigé, tant elle tente de concilier de multiples sous-intrigues relatives à chacune des générations présentes à l'écran : les parents, les ados romantiques, les pré-ados turbulents, les enfants intenables, les rivalités professionnelles, etc.

Prises séparément, certaines fonctionnent mieux que d'autres, aidées par une bande originale très elfmanienne de Steve Bartek, et par des interprètes sympathiques.

Les romances adolescentes sont assez convenues (même si c'est toujours amusant de retrouver Emmanuelle Chriqui, Katharine Isabelle et Carly Pope dans de petites rôles), les rivalités professionnelles sont l'occasion pour Chevy Chase de faire son numéro face à John Schneider, et malheureusement, ce sont ces deux sous-intrigues qui finissent par prendre le dessus sur le reste, dans le dernier tiers du film.

Dommage, parce qu'en équilibrant un peu mieux le film, en en faisant moins un patchwork décousu tentant d'être cool et hype (notamment au niveau de la musique ultra-datée), tout en plaisant à tous les publics, bref, en cessant d'alterner entre les tons et les caméos totalement déconnectés (Iggy Pop, Pam Grier) pour plutôt se concentrer sur toutes les générations s'unissant pour affronter le Snow Plow Guy, le tout aurait pu s'avérer nettement plus convaincant et attachant.

En l'état, bof.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2017 - 87 - Angry Angel (2017)

Publié le 5 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Fantastique, Romance, Freeform, ABC

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif continuent jusqu'à l'Épiphanie...

Angry Angel :

Depuis sa mort, Allison Pyke (Brenda Song) est coincée sur Terre sous forme angélique, contrainte d'effectuer des bonnes actions à New York, espérant ainsi accumuler suffisamment de points pour gagner le droit d'entrer au Paradis. Jusqu'au jour où son ex-mari (Ricky Mabe) visite la ville pour les fêtes de fin d'année : malgré les ordres directs de son supérieur, Jason Biggs (Jason Biggs), Pyke décide de reprendre contact, quitte à remettre en jeu tout le progrès qu'elle a jusque là effectué...

Seul téléfilm de Noël de la chaîne Freeform (ex-ABC Family), cette comédie ressemble fortement à un pilote de série avortée... et pour cause : c'est exactement le cas. Un pilote de série avortée, donc, qui se permet d'aborder le sujet de l'ange gardien qui fait des bonnes actions sous un angle bien plus corrosif et impertinent que la norme.

Ce qui, bien forcément, a déplu à bien des Américains, pour qui un ange devrait être pur, bienveillant et altruiste, baigné dans la lumière de Dieu ; alors forcément, ici, cette ange rebelle, râleuse, qui couche avec un bellâtre, boit beaucoup, est mesquine et désobéit aux ordres de son supérieur (un Jason Biggs amusant dans son propre rôle, celui de "Jason Biggs, acteur has been des American Pie, qui est en fait un ange gardien jouant les acteurs, comme la majorité des acteurs d'Hollywood qui sont des anges désœuvrés"), ça fait un choc.

Brenda Song est cependant parfaite dans ce rôle décalé, à la fois amusante et touchante selon les moments ; et le téléfilm, lui, s'avère une excellente surprise, dynamique, moderne, et tranchant tellement avec la norme formatée du reste de la production festive, que ça le catapulte aussitôt en tête de mes favoris de la saison.

4.25/6

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Christmas Yulefest 2017 - 86 - La Course Aux Cadeaux (2014)

Publié le 4 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Jeunesse, Animation, Aventure, Pays-Bas, Belgique

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif continuent jusqu'à l'Épiphanie...

La Course aux Cadeaux (Trippel Trappel : Dieren Sinterklaas) :

À l'approche de la Saint Nicolas, Freddie le furet ne rêve que d'une chose : que le vieux barbu apporte à tous ses amis animaux des cadeaux, comme il le fait habituellement pour tous les enfants des Pays-Bas. Freddie décide donc de faire une liste et, accompagné par ses amis Cari le canari et Mosus le phasme, il part à la recherche du navire de Saint Nicolas...

Un dessin-animé néerlandais de Saint Nicolas qui dure une petite heure, et qui se regarde tranquillement, à défaut d'être particulièrement passionnant.

Les chansons sont ainsi à réserver aux plus petits, et les poursuites incessantes, dans la deuxième moitié, pourront lasser le public plus adulte, mais dans l'ensemble, ce n'est pas non plus particulièrement honteux, et ça a bon fond.

Sans oublier l'animation 2d, qui fait assez plaisir à voir malgré ses limites (visiblement, si j'en crois le générique de fin, une partie du projet a été financée de manière participative, donc ça sous-entend un budget de base déjà ultra-faible).

3/6 (un film plutôt à conseiller aux plus jeunes)

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Christmas Yulefest 2017 - 85 - Coup de Foudre Chez le Père Noël (2017)

Publié le 4 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Lifetime, Fantastique

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif continuent jusqu'à l'Épiphanie...

Coup de Foudre Chez le Père Noël (Snowed-Inn Christmas) :

Lorsque leur rédactrice en chef les envoie tous deux en reportage, Jenna (Bethany Joy Lenz) et Kevin (Andrew Walker) - deux journalistes rivaux et qui ne se supportent pas - sont contraints de faire équipe. Mais la météo ne coopère pas, et le duo est contraint d'atterrir dans la petite ville de Santa Claus, Indiana, où ils découvrent une petite auberge formidable, qui déborde de la magie de Noël...

Qui aurait cru que mon métrage de Noël préféré, cette année, allait être un téléfilm Lifetime ?

Grosse surprise donc, et pourtant, rien ne laissait présager que ce film allait fonctionner : saison assez médiocre pour Lifetime, sujet assez balisé et classique, clichés habituels du genre... et pourtant, ça fonctionne plutôt bien. Principalement parce que le ton global est nettement plus décontracté et second degré que dans la majorité des productions du genre, qu'il y a un véritable effort fait sur la diversité (la sœur de Kevin est mariée à un afro-américain, et a une petite fille métis adorable - choses qui seraient impensables chez Hallmark) et que les deux acteurs semblent faire un concours de sarcasme l'un envers l'autre ; rajoutez, en prime, un Santa magique (et son épouse) qui tient une auberge (c'est tout sauf crédible, mais au moins, ça a le mérite de rajouter une dose de fantastique et de merveilleux dans un genre désormais dominé par les romances réalistes et basiques), et voilà, un téléfilm de Noël mieux structuré et plus dynamique que la moyenne, ce qui fait toujours plaisir.

4/6

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Christmas Yulefest 2017 - 84 - Beauté Cachée (2016)

Publié le 4 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Drame, Fantastique

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif continuent jusqu'à l'Épiphanie...

Beauté Cachée (Collateral Beauty) :

Traumatisé par la mort de sa fille, Howard (Will Smith), un publicitaire new-yorkais, se replie sur lui-même, au grand dam de ses collègues et amis (Edward Norton, Kate Winslet, Michael Peña), qui voient là l'avenir de leur agence mis en péril. Pour y remédier et tenter de briser cette spirale dépressive, ils décident alors de profiter d'une étrange habitude de leur ami (Howard écrit des lettres pleines de colère à l'Amour, au Temps et à la Mort, qu'il accuse de tous ses tourments) pour le confronter aux destinataires de ses courriers, interprétés par trois acteurs (Keira Knightley, Jacob Latimore, Helen Mirren) recrutés par leurs soins...

Au premier abord, pas vraiment un film de Noël... et pourtant, les 3/4 du métrage se déroulent au moment des fêtes, et, étrangement, le postulat de départ ressemble diablement, dans le fond, à Un Conte de Noël de Dickens, avec ces trois esprits qui ont des fonctions similaires dans la vie du protagoniste (et de ses collègues).

Car, oui, soyons clairs, on est clairement dans du mélodrame fantastique gentiment pompeux, et qui souffre fortement d'une écriture bancale - et d'une structure qui l'est tout autant. La faute à un gros problème de point de vue du récit, et à des rebondissements affreusement éventés et improbables.

Si, à l'instar du Dickens, le film avait adopté le point de vue de Howard, et l'avait suivi dans ses visions/interactions, réservant ses gros rebondissements à la toute fin (façon The Game), ça aurait peut-être pu marcher, et donner à Smith autre chose à jouer que la dépression et la grimace.

Seulement voilà, le plus gros du film est du point de vue des trois collègues de Howard, et l'on suit leur plan "machiavélique" dans ses moindres détails.

Pas forcément le choix le plus intéressant, pertinent, ou éthique (le film se plie en quatre pour tenter de justifier les actions des amis de Howard, mais bon, leurs manigances sont tout de même des plus douteuses), d'autant que ça a pour conséquences involontaires de rendre la "dépression" de Howard trop caricaturale et "hollywoodienne" (à la fin, il pleure un bon coup, il fond en larmes dans les bras de sa femme... et dans la scène suivante, il est guéri), et de trahir assez rapidement la véritable nature des "trois acteurs".

L'écriture manque en effet vraiment de subtilité : la métaphore des dominos tombe à plat, l'émotion est forcée, les dialogues patauds, et en rajoutant une sous-intrigue centrée autour de Naomie Harris (sous-intrigue ayant là aussi droit à son twist final capillotracté), le script abat encore un peu plus ses cartes prématurément, pas aidé par une réalisation incapable de dissimuler l'identité de la personne parlant de la "beauté cachée", dans le flashback.

En résumé : rebondissements qui ne fonctionnent pas, histoire pas totalement aboutie, émotion forcée, personnages secondaires à la moralité discutable, ambitions démesurées compte tenu du script (on sent que le métrage essaie d'être dans la lignée d'un certain cinéma moralisateur et donneur de leçons comme les Américains aiment en produire à Noël)... il ne reste que la distribution pour sauver le tout - mais là encore, c'est principalement Helen Mirren qui sort du lot, rien de plus.

2/6

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Christmas Yulefest 2017 - 83 - Un Noël Traditionnel (2017)

Publié le 3 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif continuent jusqu'à l'Épiphanie...

Un Noël Traditionnel (Christmas Getaway) :

Journaliste voyage fraîchement célibataire, Emory (Bridget Regan) part dans un chalet de montagne, pour y écrire un article avant Noël. À son arrivée, cependant, elle découvre que le chalet est déjà occupé par Scott (Travis Van Winkle), un veuf séduisant, par sa fille (Raven Stewart) et par la grand-mère de cette dernière (Teryl Rothery)...

L'une des toutes dernières productions Hallmark de la saison (comprendre en cela que la production a été moins travaillée et peaufinée que celle d'autres métrages), et encore un téléfilm assez quelconque et oubliable.

Pourtant, le fait de confier ce métrage à un réalisateur et producteur de la série Psych - Enquêteur Malgré Lui n'était pas une mauvaise idée, et on sent qu'il tente de donner au tout une atmosphère plus décontractée et détendue, avec un peu de slapstick, de sarcasme et d'humour. Le problème, c'est que tout ça ne se marie pas très bien avec les clichés habituels Hallmark, ou avec le rythme particulier de ces comédies romantiques.

Ce contraste se retrouve ainsi dans l'interprétation de Bridget Regan (qui ne me dérange pas, habituellement, mais qui ici, entre sa couleur capillaire artificielle et ses lèvres collagénées, n'est pas particulièrement convaincante et charmante en héroïne romantique), tour à tour dans l'émotion ou dans le surjeu outré - il faut la voir débarquer de nulle part, les yeux exorbités, pour asséner un coup de pied au genou de Van Winkle - qu'elle ne connaît pas encore - en le menaçant d'un "je connais le Krav Maga, moi, je suis dangereuse!").

Bref, entre ce problème de ton récurrent, un abus de chansons en bande sonore, et les clichés habituels de la meilleure copine/patronne afro-américaine, de la mère sympathique du protagoniste (Teryl Rothery, qui tient là son second rôle secondaire de la saison), des quiproquos forcés, et de la rivale amoureuse insipide, on se retrouve avec une comédie romantique qui a peiné à m'intéresser.

Dommage, parce que Van Winkle mérite mieux.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2017 - 82 - Un Noël à El Camino (2017)

Publié le 3 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Comédie, Thriller, Drame, Netflix

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif continuent jusqu'à l'Épiphanie...

Un Noël à El Camino (El Camino Christmas) :

À l'approche des fêtes de Noël, Eric (Luke Grimes), arrive à El Camino à la recherche de son père qu'il n'a jamais connu. Mais rapidement, le harcèlement des forces de l'ordre incompétentes (Dax Shepard, Kurtwood Smith, Vincent D'Onofrio) mène à une prise d'otages involontaire dans une épicerie locale...

Une comédie noire/un thriller vaguement festif produit par et pour Netflix, et qui ne restera pas forcément dans les mémoires : les problèmes d'écriture sont en effet nombreux, depuis la mise en place interminable, jusqu'au ton trop sérieux et mélodramatique pour son propre bien, en passant par les grosses ficelles et rebondissements tous très prévisibles, ou encore par la happy end finale, inutile.

C'est dommage, parce que l'interprétation de ce film choral est plutôt bonne, notamment du côté de Tim Allen, qui joue très bien ce personnage à contre-emploi, et ce malgré son développement et son évolution évidents.

Bref, un métrage anecdotique et un peu inabouti, qui n'est pas forcément particulièrement mauvais, mais qui n'est pas du tout mémorable pour autant.

3/6 - 0.25 pour Jessica Alba, qui ne sert à rien = 2.75/6

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Christmas Yulefest 2017 - 81 - Le Ranch de Noël (2017)

Publié le 3 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif continuent jusqu'à l'Épiphanie...

Le Ranch de Noël (Rocky Mountain Christmas) :

Malheureuse en amour, Sarah McKinney (Lindy Booth) se réfugie dans le ranch familial, à l'occasion des fêtes de Noël, pour s'éloigner de sa vie de designer d'intérieur new-yorkaise. Mais Graham Mitchell (Kristoffer Polaha), un acteur à succès, choisit justement ce moment pour s'installer au ranch, afin d'y étudier son nouveau rôle. Et malgré leurs réticences mutuelles, le duo va finir par collaborer pour rendre à la petite ville du Colorado la gloire de ses Noëls d'antan...

Une comédie romantique Hallmark Movies & Mysteries adaptée d'un roman, et qui est donc un peu plus mélodramatique que la moyenne, mais qui, au final, ne laisse aucun réel souvenir : le film ne se distingue en rien du reste de la production de la chaîne, si ce n'est grâce à sa distribution sympatoche, et à son budget un peu plus élevé (ou du moins à son rendu un peu moins fauché).

Tous les clichés sont là, les rebondissements prévisibles aussi, et bien que la chaîne ait attendu mi-novembre pour tourner le métrage, afin de profiter de la neige et de l'environnement naturel hivernal... le résultat n'est pas particulièrement plus convaincant que certains autres métrages tournés avec de la fausse neige en cours d'année.

Ni particulièrement bon, ni particulièrement mauvais.

3/6

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Christmas Yulefest 2017 - 80 - On a échangé nos Noëls (2017)

Publié le 2 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Jeunesse, Romance

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On a échangé nos Noëls (Christmas in the Heartland) :

Lorsqu'elles se rencontrent dans l'avion les emmenant toutes deux en Oklahoma, Kara (Sierra McCormick) et Jessie (Brighton Sharbino) découvrent qu'elles ont beaucoup en commun : malgré leur milieu social très différent, elles sont toutes deux orphelines de mère, et vont toutes deux passer Noël chez leurs grands-parents respectifs, qu'elles ne connaissent pas. Les deux jeunes filles décident alors d'échanger leur identité le temps des fêtes de fin d'année...

Mouais. Une relecture indépendante du Prince et du Pauvre, en mode country/americana, avec tous les clichés habituels de ces productions qui visent très clairement une certaine catégorie démographique... pourquoi pas.

Le problème, en fait, de ce On a échangé nos Noëls, c'est qu'il n'a pas une once de subtilité : les clichés sont gigantesques, innombrables et épuisants, à l'image de la durée improbable du film (près de deux heures, tout compris).

On a donc une famille à tendance redneck, qui vit dans un trailer park, joue de la country, fait du football, n'a pas d'argent, écume les friperies, est composée d'un père indigne mais musicien et qui a bon fond (JoeDon Rooney, un musicien IRL) ; d'une grand-mère compréhensive et bourreau de travail (Shelley Long), d'une militaire (qui revient au pays in extremis à la fin du film, forcément) et de nombreux cousins ; tout le monde est charitable et généreux, se serre les coudes, contribue à la soupe populaire locale, etc - bref, il ne manque qu'une visite à l'église pour avoir le cliché parfait de l'Amérique profonde, telle que les Américains y vivant aiment se la représenter.

Et en face, on a une famille aisée appelée "Gentry" ("Noblesse"), magnats du pétrole et de l'immobilier, menés par une Bo Derek botoxée, caractérisée façon Vieux Sud, qui insulte les Yankees du Nord, qui vit dans un manoir immense, avec une gouvernante noire, des écuries, et qui dégouline de préjugés, d'égoïsme, d'avidité, et de paraître.

Une opposition tellement caricaturale et forcée que l'on passe son temps à lever les yeux au ciel, et à se dire que ce trait aussi forcé semble tellement fait pour les enfants que ça aurait mérité plus de légèreté et d'énergie, pour faire passer les gros clichés.

Malheureusement, ici, le métrage prend largement son temps (beaucoup de problèmes de rythme, de remplissage, plusieurs montages musicaux, un clip musical final, etc), ça repose sur de trop grosses ficelles (les deux familles participent au même concours de beauté/talent show, les deux familles habitent la même ville, les deux protagonistes sont là pour la même période, personne ne sait à quoi elles ressemblent, etc) et le tout est particulièrement déséquilibré - Brighton Sharbino est assez transparente en comparaison de Sierra McCormick, et le film passe le plus clair de son temps chez les "rednecks", donc la mayonnaise ne prend pas.

Et pire encore : lorsque la conclusion du film arrive avec ses sabots énormes (on a droit à un gros twist à la fois particulièrement télégraphié, tout en étant capillotracté), le manque de finesse et de subtilité de l'écriture se fait d'autant plus ressentir, au point de plomber gentiment le métrage (qui en plus continue pendant 20 bonnes minutes ensuite, alors que tout est réglé).

En bref, ça a de bonnes intentions, mais ça manque d'esprit festif (hormis les décorations du manoir, il n'y a pas grand chose de Noël là-dedans), ça ne fonctionne pas vraiment (l'échange de famille était finalement inutile, puisque les deux filles sont tout aussi généreuses et bienveillantes au début qu'à la fin du film, sans réel développement de leurs personnalités), le budget limité se ressent çà et là (notamment dans la post-production sonore) et la toute fin est forcée au possible.

Bof.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 79 - A Christmas Story Live ! (2017)

Publié le 2 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Musique, Comédie, Fox

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif continuent jusqu'à l'Épiphanie...

A Christmas Story Live ! :

À l'approche de Noël, Ralphie Parker (Andy Walken/Matthew Broderick) rêve de recevoir une carabine à plomb Red Ryder, et il tente donc de convaincre ses parents (Chris Diamantopoulos & Maya Rudolph) de la lui offrir pour les fêtes...

Adaptation télévisée, tournée dans les conditions du direct par la Fox, de la comédie musicale A Christmas Story - The Musical, elle-même adaptée du long-métrage A Christmas Story, lui-même adapté de nouvelles et d'anecdotes de Jean Shepherd...

Et là se pose le premier problème de ce métrage de plus de deux heures (plus de trois, avec les coupures publicitaires tous les quarts d'heure) qui a reçu un accueil assez hostile de la part des spectateurs : c'est l'adaptation d'une comédie musicale assez quelconque et oubliable, et pas celle du film.

Et en n'insistant pas assez sur ce point, la Fox a tendu le bâton pour se faire battre. Une grande partie du public américain s'attendait en effet à une version live du film, et s'est trouvé confrontée à trois heures de chansons insipides et génériques : forcément, ça fait un choc, surtout quand, en plus, ce spectacle "live" s'ouvrait sur plusieurs minutes de playback autotuné d'une chanteuse pop inconnue au bataillon, Bebe Rekha, qui interprétait un titre inédit sans rapport avec la comédie musicale, avec des visuels et des danseurs de clip vidéo.

Le choc est donc assez rude, dès le début, et ensuite, malgré le gros travail de réalisation, d'interprétation et de mise en scène (quelques très beaux changements de décors et numéros spectaculaires), il est très difficile de rester intéressé pendant les deux heures du spectacle.

Deux heures de caméra constamment en mouvement, une vingtaine de chansons dont une ou deux à peine s'avèrent un minimum mémorables (et encore, c'est souvent le numéro qui les accompagne qui impressionne, et pas la chanson en elle-même), plusieurs minutes de chanson tirée du dernier film de Hugh Jackman (histoire de faire sa promotion), et un récit tellement délayé et mécanique qu'il en perd tout goût, toute originalité et tout intérêt.

Reste finalement quelques moments remarquables (Diamantopoulos et Krakowsky sont excellents dans leurs numéros respectifs), et un travail de production impressionnant, pour une œuvre originale (la comédie musicale, pas le film de Bob Clark) qui n'en méritait clairement pas tant. Dommage.

2.5/6

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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

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Christmas Yulefest 2017 - 78 - Papa par Intérim à Noël (2017)

Publié le 2 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif continuent jusqu'à l'Épiphanie...

Papa par Intérim à Noël (Christmas Next Door) :

Eric Randall (Jesse Metcalfe), auteur à succès d'ouvrages traitant de la vie de célibataire, n'aime pas Noël : cette année, il est cependant contraint de s'occuper de son neveu et de sa nièce pour les fêtes, l'occasion pour lui de se rapprocher de la belle April Stewart (Fiona Gubelmann), sa voisine violoniste habitée par l'esprit de Noël...

Une rom-com Hallmark assez quelconque, malgré un couple principal plutôt sympathique et convaincant.

Le problème, en fait, c'est qu'il n'y a vraiment rien, ici, qui se démarque vraiment, et rendrait le tout un tant soit peu mémorable : le budget est limité (avec une fausse neige affreuse qui éclabousse tout le monde au moindre pas), le récit est assez mollasson, les enfants sont agaçants, le reste de la distribution secondaire (Eugene Clark excepté) est transparent, la musique primesautière est épuisante, bref, c'est en pilotage du début à la fin, et hormis son duo vedette, il n'y a vraiment rien à retenir de ce téléfilm.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2017 - 77 - Killing Gentleman (2008)

Publié le 1 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Yulefest, Noël, Drame, Thriller, USA

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif continuent jusqu'à l'Épiphanie...

Killing Gentleman (The Merry Gentleman) :

Fuyant Michael (Bobby Cannavale), son mari violent et membre des forces de l'ordre, Kate Frazier (Kelly Macdonald) trouve refuge à Chicago, où elle tente de redémarrer une nouvelle vie loin de tout. À l'approche des fêtes de Noël, elle rencontre ainsi Frank Logan (Michael Keaton), un homme distant et dépressif qui cache un lourd secret : c'est un tueur à gages qui peine de plus en plus à accomplir son métier. Une étrange amitié commence alors à se nouer entre ces deux âmes torturées... mais les choses se compliquent lorsque Michael retrouve Kate.

Un thriller/drame réalisé et interprété par Michael Keaton, qui s'en sort finalement assez bien à ce double poste - d'autant que, dans l'absolu, il n'était pas censé réaliser le métrage, et qu'il n'est passé derrière la caméra pour ce film, son tout premier en tant que réalisateur, qu'après que le réalisateur initial ne soit tombé malade à quelques jours du début du tournage.

Rien d'exceptionnel d'un point de vue technique (on note quelques choix de réalisation et de montage discutables, probablement le résultat d'un manque d'expérience de Keaton), mais une jolie ambiance froide et austère, qui fonctionne plutôt bien pour ces personnages meurtris et repliés sur eux-mêmes, et pour cette période de l'année (les deux premiers tiers du film se déroulent à Noël, la suite durant le reste de l'hiver).

On accrochera ou non à cette atmosphère particulière (le film s'ouvre sur 7 ou 8 minutes sans le moindre dialogue) et à tous ces non-dits, mais pour peu que l'on soit intrigué et/ou sensible au charme de l'attachante Kelly Macdonald, le film a de quoi satisfaire (et sa durée de 90 minutes facilite grandement l'expérience).

Après, je mentirais si je disais que tout fonctionne : j'ai notamment trouvé que la grosse scène dramatique et tendue du retour de Cannavale, par exemple, manquait un peu de subtilité et de mesure dans sa mise en images, ce qui a eu pour effet de souligner le côté forcé et artificiel (ou du moins numéro d'acteur en pleine représentation) de ce moment, et m'a sorti pendant quelques minutes du film.

Autre souci : avec sa durée limitée et sa fin en queue de poisson (qui en frustrera plus d'un), on a régulièrement l'impression qu'il manque des morceaux du film, morceaux qui permettraient de développer la relation des deux protagonistes, et d'étoffer un peu l'enquête policière, aux raccourcis inaboutis.

Mais dans l'ensemble, un métrage pas désagréable du tout, bien interprété et filmé (Macdonald est excellente), mais dont le ton inhabituel et l'ambiance glaciale risquent d'en détourner plus d'un.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 76 - Mariage sous la Neige (2017)

Publié le 1 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Canada

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif continuent jusqu'à l'Épiphanie...

Mariage sous la Neige (Christmas Wedding Planner) :

Kelsey (Jocelyn Hudon), organisatrice de mariage débutante, compte sur le mariage de sa cousine Emily (Rebecca Dalton) pour se lancer dans le métier, malgré la surveillance autoritaire de sa tante Olivia (Kelly Rutherford). Et les choses se compliquent lorsqu'elle croise le chemin du séduisant Connor (Stephen Huszar)... l'ex d'Emily, qui est par ailleurs un détective privé qui tente de faire capoter le mariage en enquêtant sur le fiancé.

En visionnant Coup de Foudre à Paris, je disais "la jeune Jocelyn Hudon s'avère une très bonne trouvaille, spontané et fraîche, au point que je ne serais pas surpris de la voir décrocher des rôles plus importants dans un futur proche." Une impression confirmée par La Plus Belle Étoile de Noël, dans lequel elle tenait un rôle très secondaire... et donc, par ce Christmas Wedding Planner, dont elle tient le rôle principal. Et ça fonctionne : elle est dynamique, pétillante, enthousiaste, expressive, bref, très attachante... dommage que le reste ne soit pas forcément à la hauteur.

Ce n'est pas forcément dramatique pour autant : c'est un téléfilm canadien indépendant adapté d'un roman Harlequin, produit pour un petit budget par la maison de production de 48 Voeux de Noël et compagnie, et par conséquent, c'est du niveau des rom-coms habituelles de UpTV, de ION, voire même de Lifetime.

C'est même peut-être plus énergique et décomplexé que bon nombre de ces productions, pour le meilleur et pour le pire - on a ainsi droit à de la musique "comique" pour ponctuer certaines répliques et scènes, et à des personnages caricaturaux - dont Joey Fatone des NSYNC. 

Le problème, en fait, c'est que tout ça n'est pas très passionnant, comme souvent lorsqu'il s'agit d'histoires de mariage transposées à Noël : la comédie romantique est trop classique pour fonctionner, et Noël n'est qu'une vague toile de fond pour un métrage centré sur le mariage et tous les quiproquos qui l'accompagnent.

Sans oublier le rebondissement mélodramatique final, lors de la cérémonie, digne d'un mauvais soap, et la demande en mariage finale, totalement forcée et implausible.

2.5/6 (un peu plus d'esprit de Noël, un peu moins de mélodrame forcé, et ça aurait eu la moyenne)

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