Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
The Debt Collector :
Instructeur en arts martiaux, French (Scott Adkins) est contraint de travailler pour le redouté Tommy (Vladimir Kulich), un criminel local pour le compte duquel il doit jouer les chasseurs de créances. Pour ce faire, French est confié aux bons soins de Sue (Louis Mandylor), un ancien boxeur désabusé et nonchalant, qui le prend sous son aile et l'emmène de débiteur en débiteur, dans des opérations toujours plus violentes...
Film d'action du même réalisateur que Profession Tueur, déjà avec Scott Adkins, dont on retrouve la même décontraction, notamment dans l'interprétation d'Adkins, qui n'hésite plus à jouer la carte de la comédie, et du héros qui se fait progressivement démolir au cours du film.
On se retrouve ainsi devant un buddy movie pas désagréable à suivre, malgré des problèmes de rythme, d'interprétation et de prise de son, qui sont tous en dents de scie ; sans oublier une grosse métaphore bancale consistant en des images noir et blanc de vaches menées à l'abattoir, supposées symboliser le parcours du héros, et qui sont ponctuellement insérées, çà et là, tout au long du film : ça n'apporte pas grand chose, et ça se conjugue à une fin de métrage un peu bâclée (après plus de 80 minutes, soudain, French décide de laisser un débiteur partir : moins de 10 minutes plus tard, le film est terminé dans un bain de sang), qui fait que l'on ressort de tout ça assez frustré, malgré une illustration musicale pas inintéressante, et quelques caméos sympatoches (Kulich, Tony Todd, Michael Paré - mauvais comme un cochon)...
2.25/6
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Life of the Party :
Alors que sa fille Maddie (Molly Gordon) rejoint sa sororité universitaire pour sa dernière année de fac, Deanna (Melissa McCarthy) découvre que son mari la trompe et exige le divorce, la laissant sans le sou. Contrainte de reprendre ses études pour obtenir un diplôme, Deanna s'inscrit donc à la fac de sa fille et, rapidement, elle devient la mère poule de sa sororité, et de toutes les jeunes femmes excentriques qui la composent (Gillian Jacobs, Jessie Ennies, Adria Arjona...).
Tammy et The Boss, les deux collaborations précédentes de Melissa McCarthy et de Ben Falcone, son mari réalisateur et co-scénariste, étaient tout sauf convaincantes : numéro habituel de "grosse vulgaire et provoc qui cache un fond sensible" de McCarthy, rythme particulièrement inégal, seconds rôles sous-exploités... la formule était récurrente, et de moins en moins convaincante de film en film.
Ici, changement de programme : McCarthy ne joue plus ce personnage habituel brut de décoffrage, mais celui d'une mère de famille affectueuse, au débit de parole épuisant, mais étrangement douée en tout. Sa fille l'aime, et se remet rapidement de l'embarras causé par la présence de cette quadragénaire envahissante ; toutes les filles de la sororité l'accueillent à bras ouverts ; elle est excellente en classe, elle danse parfaitement et met à l'amende ses rivales lors de la soirée 80s, elle s'entend parfaitement avec tout le monde, est la chouchoute de son professeur, et une fois son relooking moderne fait par sa fille en trente secondes chrono, elle séduit en un claquement de doigt un jeune étudiant charmant, qui devient son amant, et à qui elle fait découvrir les plaisirs d'ébats sexuels (forcément) hors-du-commun.
Difficile de s'intéresser à ce personnage qui ne rencontre pas grand obstacle durant le film, et surmonte sans problème le peu de problèmes qui se pose au fil de ce récit assez mou et générique.
Malgré de multiples visages familiers à l'écran (Maya Rudolph, en surjeu total ; Christina Aguilera, qui vient faire sa promotion ; Debby Ryan, qui porte bien le spandex 80s ; Chris Parnell, Nat Faxon et Stephen Root, qui passent dire bonjour ; Julie Bowen, dans le rôle de la maîtresse du mari ; Heidi Gardner du SNL en goth), le tout se déroule à un rythme mollasson et nonchalant, sans jamais s'avérer particulièrement drôle ou original, et la plupart des personnages secondaires ne sont là que pour une poignée de vannes, et pour servir de toile de fond à McCarthy, et à sa relation avec sa fille.
Beaucoup trop de moments improvisés (ou qui auraient mérité d'être raccourcis au montage), un bon quart d'heure superflu, des bons sentiments jamais contre-balancés par des idées, de la folie ou des moments plus mordants, bref, ça tourne à vide, sans toutefois atteindre un niveau insupportable ou agaçant : c'est simplement totalement insipide et inoffensif, malgré toute l'énergie que Melissa McCarthy y met.
2.75/6
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Owen - Hart of Gold :
Documentaire WWE d'une petite heure à peine retraçant la carrière d'Owen Hart, de ses débuts au Canada, dans les années 80, à sa mort tragique, dans le ring, en 1999, et alternant interviews de tout le roster (actuel et d'époque) avec de nombreuses vidéos d'archive de matches, de promos et autres moments de la carrière du catcheur.
Un peu trop court pour être totalement convaincant et exhaustif, mais vu que la veuve d'Owen Hart refuse toujours d'apporter sa coopération et de donner son autorisation à de tels documentaires, c'était probablement là ce que la WWE pouvait produire de mieux, compte tenu des circonstances.
Et honnêtement, c'est loin d'être honteux : on a un aperçu assez détaillé de la carrière d'Owen, de sa personnalité, de ses motivations, et si on aurait pu se passer des interruptions "Owen Tales" qui ponctuent chaque fin de chapitre (ce sont tout simplement des anecdotes illustrant le sens de l'humour d'Owen, mais elles ont un peu tendance à casser le rythme et le format du documentaire), ça reste un portrait assez réussi d'un lutteur ultra-talentueux et polyvalent, trop souvent resté dans l'ombre de son frère aîné, et dont la disparition, survolée à la fin du métrage, parvient à émouvoir le spectateur, presque autant qu'elle émeut encore clairement les athlètes ayant connu Owen.
Imparfait, mais dans l'ensemble assez intéressant.
4/6
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Super Troopers (2001) :
À Spurbury, dans le Vermont, une guerre implacable fait rage entre la brigade de la police municipale (Daniel von Bargen, Marisa Coughlan, James Grace, Michael Weaver, Dan Fey), sérieuse et professionnelle, et la bande de bras cassés de la police de la route (Brian Cox, Jay Chandrasekhar, Paul Soter, Steve Lemme, Erik Stolhanske, Kevin Heffernan). Mais lorsque l'escouade de la police routière se trouve sur la sellette, cette troupe de fêtards incapables n'a d'autre choix que de mettre fin à un trafic de drogues bien réel si elle veut éviter d'être mise au chômage...
Généralement, j'ai de la sympathie pour la bande des Broken Lizard, mais je suis le premier à admettre que leur production cinématographique est des plus inégales (mon chouchou restant Club Dread, que j'apprécie un peu plus à chaque vision). À l'occasion de la sortie (et de la critique) du second opus des Super Troopers, j'en profite donc pour revenir sur le premier épisode, sorti il y a déjà 17 ans, et qui était alors le second long-métrage de la troupe, après un Puddle Cruiser confidentiel et tourné sur le campus de leur université.
Et je dois bien dire que Super Troopers, à contrario de Club Dread, a tendance à passer un peu moins bien à chaque fois que je le revois. Ça reste sympathique à regarder, Marisa Coughlan est toujours attachante, mais il reste des problèmes assez notables de rythme (ça commence mollement, ça prend de la vitesse, ça commence à bien fonctionner, et puis ça s’essouffle dans la dernière demi-heure, malgré le passage film de casse à compte à rebours qui aurait dû dynamiser le tout et lancer un dernier tiers plus nerveux), et un humour assez inégal à de nombreux niveaux.
Rien de calamiteux, mais rien de très mémorable non plus, malgré le statut de film culte de ce Super Troopers.
3/6
Super Troopers 2 (2018) :
Revenus à la vie civile après un incident ayant mené à la mort de Fred Savage, les ex-officiers de la patrouille routière de Spurbury sont contactés par leur ancien supérieur (Brian Cox) et par le Gouverneur du Vermont (Lynda Carter), qui leur confie une nouvelle mission : reprendre du service en tant que police de la route à la frontière avec le Canada, frontière qui est sur le point d'être étendue vers le nord pour y intégrer une petite ville locale. Mais entre leurs rivalités internes, les différences entre Canadiens et Américains, et l'hostilité de la police montée canadienne (Tyler Labine, Will Sasso, Hayes MacArthur), cette bande d'incapables a bien du mal à remplir sa mission... jusqu'à ce qu'ils tombent sur un trafic d'armes et de drogues des plus sérieux.
17 ans après, on prend les mêmes, et on recommence, avec un film partiellement financé de manière participative, et donc fait pour les fans, avec l'argent des fans. Le fanservice est donc à l'ordre du jour, puisque l'on retrouve ici tous les participants du film original, que ce soit au niveau des rôles principaux, ou des caméos (Jim Gaffigan, Lynda Carter), pour un résultat malheureusement décevant, car particulièrement redondant.
En effet, ce Super Troopers 2 répète (volontairement) bon nombre des gags et de la structure du premier film, en saupoudrant le tout de nombreuses vannes sur le Canada et de préjugés raciaux qui rappellent malheureusement beaucoup trop toutes les vannes canadiennes de South Park.
Cela dit, les Canadiens (le trio de mounties, les autochtones, mais aussi Emmanuelle Chriqui, et Rob Lowe en maire canadien) en ont autant à l'intention des Américains, donc ça équilibre un peu, à défaut d'être très original.
Et si le reste du film est un peu mieux structuré que l'original, il se déroule mollement, avec quelques moments amusants (l'arrestation d'un véhicule en faux français), quelques clins d'oeil aux autres films Broken Lizard (la musique de Club Dread), quelques idées de trop (les 10 minutes d'introduction onirique qui sont clairement superflues, et ne sont là que pour caser une apparition de Damon Wayans Jr. et de Seann William Scott), des gags qui tombent à plat, et des sous-intrigues qui ne fonctionnent pas trop (Chandrasekhar qui prend des contraceptifs/hormones féminines, ça évoque Kevin Nash dans Mi-temps au Mitard).
Ça tente bien un gros final plein d'action, mais bon, au final, en dépit du fait que le film s'inscrive totalement dans la continuité du précédent, il s'avère presque moins mémorable que l'épisode original...
2.75/6
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Girl 27 :
En 1937, à l'occasion d'une convention organisée par la MGM pour remercier ses représentants de commerce, Patricia Douglas, l'une des 120 danseuses/figurantes mineures employées par le studio, est violée par un employé. Rapidement, elle porte plainte, et l'affaire fait les gros titres des journaux américains, mais tant la justice que l'industrie cinématographique font alors tout pour la discréditer, et pour étouffer le scandale... avec succès.
Un documentaire que j'avais déjà vu en partie il y a sept ou huit ans, et qui a retrouvé une certaine popularité dans le cadre du mouvement #MeToo, tant ce récit assez glauque illustre bien un système souffrant de problèmes endémiques qui existent depuis la création du Vieil Hollywood.
Et ce métrage est effectivement plutôt intéressant dans sa première partie, tant qu'il narre les événements et reconstitue le puzzle de ce qui est arrivé à Patricia Douglas en 1937, à grands renforts d'images et d'archives d'époque, et de témoignages en tous genres (même si l'on peut se demander s'il n'y avait pas plus pertinent comme expert que la spécialiste juridique de Fox News).
Le problème, à vrai dire, c'est que rapidement, on en vient à percevoir un certain côté manipulateur dans ce Girl 27, à mesure que le réalisateur, David Stenn, un scénariste et journaliste spécialisé dans le Vieil Hollywood et dans la vie de ces stars d'antan, se met en scène, ou qu'il utilise de multiples images et extraits d'actualité et de vieux films, sortis de leur contexte, pour illustrer ses propos, ses conclusions ou certains témoignages.
À l'identique, on devine une dramatisation un peu superflue et forcée, comme lorsque Stenn attend dans une chambre d'hôtel un coup de téléphone, avec musique tendue en prime, ou quand il rajoute systématiquement des bruitages de téléphone brutalement raccroché lorsque Douglas décide d'interrompre à plusieurs reprises son témoignage (un témoignage clairement pas effectué par téléphone, mais bien enregistré de visu).
Cette forme et cette omniprésence de Stenn (non seulement sert-il de voix off, mais on le voit donc aussi dans sa chambre d'hôtel, marcher dans la rue, se rendre sur les lieux des événements, danser sur la tombe du violeur (!)...), finissent par prendre le pas sur le fond, notamment quand, dans sa seconde partie, le documentaire historique qui tentait de développer le contexte historique de cette histoire cède la place à une interview de Patricia Douglas, et à l'histoire de Patricia et de Stenn, et de leur relation chaotique.
Une Douglas qui ne s'est jamais vraiment remise de ce qu'elle a traversé, et qui a désormais son petit caractère (un caractère qui la coupe de tous et de toute sa famille), mais qui répète beaucoup de choses déjà abordées dans la première partie du documentaire. Pire, la réalisation se limite alors à une caméra fixe, et à des plans de coupe de mauvais goût, qui illustrent le témoignage ému et brutal de Douglas par des extraits de films montrant des violences faites à des personnages féminins. L'effet est contre-productif, et affaiblit le témoignage plus qu'il ne le renforce.
En somme, un documentaire au sujet très intéressant, mais à la réalisation et à l'écriture vraiment pas à la hauteur de ce dernier.
Malheureusement, Stenn semble être aussi intéressé par l'histoire de Douglas qu'il ne l'est par l'idée de raconter comment lui seul a su dénicher cette histoire (à plusieurs reprises, il laisse des commentaires très flatteurs pour sa personne, le genre de moments qu'un autre documentariste digne de ce nom aurait coupé au montage), et en fin de compte, cela dessert le témoignage de Douglas, tout en donnant parfois l'impression que le journaliste exploite celle-ci pour faire sa publicité.
3.25/6
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Cover Versions :
Starfoxy, un groupe sur le point de connaître le succès, arrive à Palm Springs pour prendre part à un festival des plus importants. Mais après avoir croisé le chemin de trois groupies (Debby Ryan, Ashley Argota, Jenn An) et organisé une fête chez eux, Jackie (Katie Cassidy), Kirk (Austin Swift), Travis (Jerry Trainor) et Byron (Drake Bell) se retrouvent confrontés aux cadavres des trois jeunes femmes : la première, noyée dans leur piscine, et les deux autres décédées dans un accident de voiture, en lisière de la ville. Interrogés séparément par la police, les quatre membres du groupe donnent alors des versions bien différentes de cette soirée funeste...
Un thriller drogues, sexy & rock'n'roll pour un groupe d'acteurs en grande partie issus des écoles Disney (Debby Ryan) et Nickelodeon (Drake Bell, Ashley Argota, Jerry Trainor, Jenn An), accompagnés du frère de Taylor Swift, et de Katie Cassidy.
Pas forcément désagréable de voir ces visages familiers se dévergonder un peu (ça reste néanmoins assez sage) dans un récit aux multiples points de vue façon Rashômon, avec changements d'acteurs, de dialogues, de costumes, d'angles de caméra, etc, en fonction de la version des événements racontée.
C'est donc assez ludique, même si au final, le récit manque finalement un peu trop de mordant, de sexy, d'humour et d'originalité pour être autre chose que vaguement sympathique.
Pas désagréable, mais anecdotique, capillotracté et un peu prévisible.
3.5/6
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The Perfect Score :
À l'approche de leurs examens, des lycéens que tout sépare (Scarlett Johansson, Darius Miles, Chris Evans, Bryan Greenberg, Leonardo Nam & Erika Christensen) finissent par mettre leurs talents en commun pour échafauder un plan ambitieux : dérober les résultats des tests en s'introduisant dans les locaux de l'entreprise qui les abrite...
Un film de casse lycéen produit par MTV et plutôt agréable à suivre, principalement grâce à sa distribution sympathique, bien qu'inégale : autant le Captain America (qui semble apparemment être passé chez le dentiste peu de temps avant le tournage) et Black Widow (avec vue plongeante sur sa petite culotte en guise de présentation, la grande classe ^^) assurent dans leurs rôles respectifs, et Leonardo Nam s'amuse en stoner, autant Greenberg est quasiment transparent, et ni Darius Miles (un basketteur professionnel s'essayant là au métier d'acteur... sans que cela soit très probant) ni Erika "Scientologie" Christensen ne sont particulièrement justes (ou du moins, ils ont tous deux des moments où ils sonnent assez faux).
Après, ça ne vole pas très haut, c'est musicalement daté, la réalisation est quelconque, et le rythme global est un peu en dents de scie, mais dans l'ensemble, ça se regarde tranquillement, ni plus ni moins.
3.5/6
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G.I. Joe : Conspiration - Version Longue (G.I. Joe : Retaliation - Extended Action Cut) :
Lorsque Zartan (Arnold Vosloo), sous les traits du Président des USA (Jonathan Pryce), démilitarise la planète et élimine les Joes, trois survivants (Dwayne Johnson, Adrianne Palicki, DJ Cotrona) tentent de renverser la situation, avec l'aide de Snake Eyes (Ray Park), de Jinx (Élodie Yung), et du Général Colton (Bruce Willis), à la retraite. Mais les choses se compliquent lorsque Storm Shadow (Byung-hun Lee) refait surface, et quand, aidé par Firefly (Ray Stevenson), il libère le Cobra Commander de sa prison...
Version longue de deux heures pour cette suite tardive du premier GI Joe, dont quasiment toute la distribution est évacuée hors-champ, y compris Channing Tatum (qui a cependant la chance d'avoir une mort à l'écran, après quelques scènes avec The Rock, dans lesquelles Tatum montre qu'il a développé un peu de charisme et d'expressivité en quelques années). Reste cependant Arnold Vosloo, dans quelques scènes, et les deux ninjas, qui reviennent, et se taillent une belle part du métrage.
Le bon point de cette suite (notamment dans sa version longue), c'est son action : les erreurs de direction artistique du premier film ont été corrigées (Snake Eyes, les uniformes, les véhicules, le Cobra Commander), et le film est généreux en séquences d'action, principalement dans sa première heure, relativement bien rythmée.
On fermera les yeux sur DJ Cotrona (insipide et qui ne sert à rien) et sur RZA, hors sujet, et on s'amusera tout de suite beaucoup plus à suivre les aventures de The Rock, qui semble vraiment à son aise dans cet univers de gros bras et de destruction massive.
La première heure, donc, parvient à maintenir l'intérêt du spectateur, rebondissant d'une scène d'action à une autre, avec une progression assez harmonieuse de l'intrigue entre deux. Bien entendu, cela reste du GI Joe, et il ne faut pas s'attendre à quelque chose de très subtil ou recherché, mais ça fonctionne globalement, malgré quelques micro-coups de mou, notamment quand Bruce Willis fait son apparition.
Un Bruce Willis qui est clairement là en lieu et place du Sergent Slaughter (il a même son mini-tank dans le garage), et qui fait le strict minimum, comme à son habitude. Et l'arrivée de Bruce Willis donne, en quelque sorte, le signal du début des vrais problèmes structurels du film : une fois passée la barre de la première heure, en effet, Retaliation commence à trainer de plus en plus la patte, et se termine à bout de souffle, pas aidé par un plan machiavélique de Cobra assez creux et quelconque, et par un score de Henry Jackman des plus médiocres.
Dommage, donc, que le tout finisse par sérieusement piquer du nez, et par gaspiller tous les points positifs du film.
4/6 pour la fidélité, 2/6 pour la deuxième heure = 3/6 au total.
En étant généreux.
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G.I. Joe - Le Réveil du Cobra (G.I. Joe : The Rise of Cobra) :
Lorsque leur convoi est attaqué par la Baronne (Sienna Miller) et les troupes de Cobra, alors qu'ils transportaient des missiles révolutionnaires créés par James McCullen (Christopher Eccleston), Duke (Channing Tatum) et Ripcord (Marlon Wayans) sont sauvés par les Joes, une unité d'élite dirigée par Hawk (Dennis Quaid). En compagnie des Joes (Ray Parks, Rachel Nichols, Saïd Taghmaoui, Adewale Akinnuoye-Agbaje), les deux soldats vont devoir faire leurs preuves, et empêcher le Cobra Commander (Joseph Gordon-Levitt) de faire régner la terreur sur Terre...
D'une manière assez appropriée, compte tenu de son sujet, GI Joe est un film qui ressemble à l'imaginaire d'un jeune garçon, à qui on donnerait une caisse emplie de GI Joes : c'est généreux, bordélique, décousu, simpliste, pas très inspiré, et bourré de scènes d'action à rallonge, durant lesquelles l'enfant en question prendrait ses jouets et les jetterait les uns sur les autres dans des combats à mort.
Sauf que bon, l'enfant en question, il s'appelle Stephen Sommers, et qu'il dispose d'un budget de blockbuster considérable.
Déjà, à l'époque de la sortie du film, j'avais pu constater à quel point le film était bancal, tant dans son interprétation (Tatum est inexpressif, Taghmaoui peine avec son anglais, le doublage de Levitt est hors-sujet, Quaid en fait trois tonnes, etc, etc, etc), que dans ses effets spéciaux (la quantité a clairement été privilégiée à la qualité, et ça se voit régulièrement, avec des doublures et autres véhicules numériques qui n'ont pas de masse, et des textures médiocres), dans sa musique (Silvestri est peu inspiré), dans ses costumes (alors que l'intérêt de la gamme GI Joe, c'est la variété des personnages et de leurs tenues, ici, tout le monde est en noir ; et Snake Eyes est un désastre de latex rigide), dans sa direction artistique (les avions et autres véhicules insipides), dans son script (Sommers et ses scénaristes ont clairement revus les deux trilogies Star Wars avant de concevoir ce GI Joe ; les dialogues sont laborieux et forcés), dans son casting (la romance Wayans/Nichols, pourquoi ?)... et dans son placement produit Cisco et Norton Antivirus, ridicule.
Bref, c'est un bordel pas possible, qui s'effondre sous le poids de ses propres ambitions et de sa liberté totale... et pourtant, je n'arrive pas à détester le métrage, tant il me rappelle ce que je faisais, enfant, avec mes figurines.
2/6, mais un 4/6 du cœur = 3/6 (ça ne les vaut clairement pas, mais j'ai envie d'être indulgent)
(cela dit, ça manquait clairement de Sergeant Slaughter, et de Timber, le loup de Snake Eyes)
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Quelques déceptions, ce mois-ci, au niveau des grosses sorties, entre un Blade Runner 2049 visuellement réussi, mais assez creux, un Rampage décérébré, un Deadpool 2 à la limite de l'overdose et un Jurassic World 2 brouillon et fainéant... cela dit, la grosse majorité des films passés en revue en juin se trouve au-dessus de la moyenne (parfois de peu, mais tout de même), ce qui fait du mois écoulé une bonne cuvée, surtout en regard de certains mois passés des plus désastreux.
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- Film du mois :
Rien d'exceptionnel, ce mois-ci, si ce n'est l'excellent documentaire retraçant la vie et la carrière du Macho Man Randy Savage. Au niveau fiction, plusieurs comédies se démarquent - The Tiger Hunter, Deadpool 2, Eddie The Eagle -, ainsi qu'un mockumentaire très sympathique malgré son budget limité - Lunopolis.
- Flop du mois :
Aucune surprise, ici, c'est Un Raccourci dans le Temps qui décroche la palme du ratage du mois, un blockbuster laid, mal connu et mal écrit, à l'interprétation bancale, et à la distribution très inégale. Un joli plantage pour Disney, qui espérait connaître avec ce film le même succès qu'avec Black Panther, mais auprès d'un public afro-américain plus féminin et plus jeune...
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# Petit écran :
Ce mois-ci, on a terminé le visionnage de Perdus dans l'Espace, une série à l'écriture très faible, mais à la distribution sympathique ; de l'anthologie Electric Dreams, à l'écriture très inégale, mais à la distribution sympathique ; de la saison 3 de La Fête à la Maison - 20 ans après, à l'écriture de plus en plus caricaturale, mais à la distribution sympathique ; et de la saison 4 de Black Mirror, à l'écriture plus imprévisible, et à la distribution sympathique.
Cherchez donc les points communs...
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# À venir :
Juillet sera un mois un peu spécial sur le blog des Téléphages Anonymes, car après une première quinzaine assez classique (durant laquelle on se battra au côté des GI Joes, on enquêtera dans les coulisses d'Hollywood, on retournera à la fac avec Melissa McCarthy, on continuera les mésaventures de Kimmy Schmidt, et on testera la qualité du Carbone Modifié), le 14 juillet sonnera le début d'un mois entièrement consacré à la comédie française, à raison de deux films par jour (et un peu plus le week-end). Un mois où le meilleur côtoiera forcément assez souvent le pire...
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Un Mariage Inoubliable (The Wedding Video) :
Témoin du mariage de son frère Tim (Robert Webb) et de Saskia (Lucy Punch), une amie de lycée, Raif (Rufus Hound) décide de leur offrir un présent inoubliable : une vidéo de toute la cérémonie et de ses préparatifs, filmée par ses soins... ce qui est plus facile à dire qu'à faire.
Une comédie de mariage britannique en found footage, façon vidéo amateure réalisée par le témoin, écrite par le scénariste de Kinky Boots et de Calendar Girls, et qui... n'est pas franchement terrible : c'est gentiment plat, mollasson, cousu de fil blanc, ça manque vraiment de punch, et les acteurs principaux (notamment Lucy Punch, mais aussi Michelle Gomez, dans un rôle secondaire) ont beau y mettre une certaine énergie, celle-ci ne se transmet pas au reste du film, limité par son format.
En résumé, à part quelques moments sincères et quelques gags, bof.
2.5/6
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La Mort de Superman (The Death of Superman) :
Lorsque Doomsday, une créature venue des étoiles et décidée à détruire tout ce qui se présente devant elle, arrive sur Terre et s'approche de Metropolis, Superman (Jerry O'Connell) n'a d'autre choix que de se dresser sur son chemin, pour tenter de l'arrêter...
Énième adaptation de l'affrontement entre Superman et Doomsday, déjà animé il y a une dizaine d'années dans un Superman/Doomsday peu satisfaisant, et bien entendu, vaguement porté au cinéma dans Batman vs. Superman, The Death of Superman se veut la première partie d'un diptyque qui trouvera sa conclusion dans Reign of the Supermen, qui devrait sortir l'année prochaine.
En l'état, on a donc droit à une adaptation plus fidèle de l'arc scénaristique original, à la sauce New 52, avec ce que ça implique de personnages aux designs très discutables, à l'animation et aux expressions inégales, et aux choix artistiques mal avisés (Doomsday, ici, à de faux airs de masque kabuki démoniaque, et ça ne fonctionne pas vraiment).
Le vrai problème de cette Mort de Superman, en fait, c'est que le script tente de forcer pas mal de choses, faute de les avoir établies dans les métrages précédents de cette continuité : la relation Clark/Lois, notamment, subit ici l'équivalent de plusieurs années de développement, de la première rencontre avec les parents de Clark à la révélation de son identité secrète à Lois, avant d'arriver à sa mort, en passant par la jalousie de Wonder Woman, etc.
Idem pour la relation existant entre Superman et le reste de Metropolis : le scénario se plie en quatre pour montrer que Superman est formidable, qu'il est aimé de tous, blablabla, et le tout finit par plus ressembler à du remplissage et du bourrage émotionnel très artificiel, plutôt qu'à quelque chose de naturel et d'organique.
Entre ça et la manière dont tous les futurs "Supermen" sont introduits dans le récit, et utilisés dans des scènes post-générique pour amener la suite, on ne peut pas dire que la subtilité et la finesse soient au rendez-vous de l'écriture de Peter Tomasi.
Et c'est dommage, parce qu'une fois que Doomsday entre vraiment en jeu, et commence à démolir tout ce qui se présente devant lui (y compris la Justice League), le tout s'avère plutôt efficace et nerveux (malgré une fin de combat assez peu convaincante - ou plutôt, devrais-je dire, un peu ratée visuellement). On regrettera aussi une illustration musicale relativement insipide et anecdotique, ce qui n'aide pas le film à vraiment fonctionner du point de vue émotion.
Reste enfin le doublage : les premières minutes de Jerry O'Connell en Superman vanneur sont un peu perturbantes (un souci d'écriture), mais rapidement, la relation Superman/Lois s'installe et fonctionne, grâce au couple O'Connell/Rebecca Romijn dans les deux rôles en question. Les autres personnages sont nettement moins mémorables, voire même, semblent parfois hors-sujet : Rainn Wilson ne m'a ainsi pas du tout convaincu en Luthor, et je me demande encore pourquoi l'ethnicité de Cat Grant a été modifiée sans que cela n'apporte quoi que ce soit au personnage.
Après, pour être franc, c'était loin d'être désagréable, dans l'ensemble, et le fait d'avoir divisé ce récit en deux films permet au tout de respirer un peu.
3.5/6 (je ne sais pas trop si les scénaristes ont prévu de relier Doomsday à Apokolips, comme ils semblent le sous-entendre ici, mais on verra bien l'année prochaine)
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Jurassic World 2 - Fallen Kingdom :
Trois ans après les évènements ayant mené à la fermeture du parc Jurassic World, l'île et les dinosaures qui y vivent sont désormais menacés par une éruption volcanique destructrice. Contactée par Benjamin Lockwood (James Cromwell), ancien collègue de John Hammond, Claire Dearing (Bryce Dallas Howard) se voit offrir une chance de retourner sur l'île, pour en sauver plusieurs espèces, et les ramener dans un sanctuaire spécialement créé pour elles. Claire rassemble alors une équipe composée notamment d'Owen Grady (Chris Pratt), de Zia Rodriguez (Daniella Pineda) et de Franklin Webb (Justice Smith), et part pour Isla Nublar...
Malgré sa distribution sympathique, je n'avais pas été particulièrement convaincu par le premier Jurassic World, un pseudo-remake/reboot/suite trop souvent en pilotage automatique, aux personnages quelconques, et aux effets spéciaux inégaux. C'était tout à fait regardable, parfois spectaculaire, mais globalement, bien trop anecdotique.
C'est donc sans la moindre attente que j'ai abordé cette suite, malgré une bande annonce alléchante (la destruction de l'île par le volcan, tout ça) : le problème, en fait, c'est que cette bande annonce (et toute la partie sur l'île) ne représente que la première moitié du film.
Et le plus gros des problèmes du film (des faiblesses d'écriture qui sont nombreuses) se trouve dans la seconde moitié, avec des personnages qui prennent des décisions improbables, des rebondissements capillotractés et téléphonés, des méchants caricaturaux, et des dinosaures de moins en moins intéressants (et dont les effets spéciaux sont, ici aussi, très inégaux et cèdent au tout numérique).
En fait, tant que le tout se déroule sur Isla Nublar, ça fonctionne à peu près : rien de vraiment original ou mémorable, mais c'est suffisamment spectaculaire pour emporter l'adhésion, et pour qu'on passe un bon moment. Le souci, c'est qu'ensuite, le film bascule dans une longue partie de cache-cache dans un manoir, entre un indoraptor visuellement assez quelconque (et aux proportions changeantes en fonction des scènes), et quelques humains, dont une fillette aux origines intéressantes... mais finalement inutiles et sans conséquences.
Et le réalisateur, JA Bayona (L'Orphelinat) a beau se démener pour produire quelques jolies images et plans originaux (en s'essayant notamment à des visuels assez horrifiques), au final, on regarde le tout de manière très passive, et le script faiblard se contente d'enquiller moments de semi-tension, effets prévisibles, et recyclage d'idées issues des films précédents de la franchise.
Quant à la conclusion... mouais. Dans l'esprit, c'est exactement la même que celle de Jurassic Park III, et l'on ne peut s'empêcher de se demander si ces deux Jurassic World étaient bien nécessaires, pour en revenir à peu près au même point. Tout ça pour ça, en somme.
2.25/6 + 0.25 pour Daniela Pineda (déjà aperçue dans Jamais entre amis, The Fitzgerald Family Christmas, et à la tv, dans The Originals et The Detour), ici sous-exploitée + 0.25 pour Isabella Sermon, la fillette, globalement très juste + 0.25 pour le pachycéphalosaure, amusant - 0.25 pour la bande originale de Giacchino, étrangement passe-partout =
2.75/6
(une note inférieure à celle du précédent, mais comme je n'ai jamais eu envie de revoir ce dernier, j'aurais du mal à vraiment comparer les deux métrages, qui, finalement, se valent à peu près malgré des qualités et des défauts un peu différents)
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Contrôle Parental (Blockers) :
Julie (Kathryn Newton), une adolescente proche de sa mère, Kayla (Geraldine Viswanathan), une sportive invétérée, et Sam (Gideon Adlon), qui n'assume pas son homosexualité, sont trois lycéennes inséparables, qui ont fait le pacte de perdre leur virginité à l'occasion de leur bal de promotion. Mais leurs parents respectifs, Lisa (Leslie Mann), mère co-dépendante, Mitchell (John Cena), ultra-protecteur, et Hunter (Ike Barinholtz), père absent et fêtard, paniquent en découvrant ce que leurs filles ont prévu : ils décident alors de tout faire pour arrêter leur progéniture, quitte à ruiner leur soirée...
Une comédie adolescente réalisée par Kay Cannon (scénariste des Pitch Perfect, ainsi que sur 30 Rock & New Girl), co-écrite par les frères Kehoe, et produite par Seth Rogen & Evan Goldberg (ce qui se ressent au bout d'un moment, à mesure que le film prend un virage progressivement assez vulgaire et graveleux - le vomi, le butt chugging...
Le reste du temps, cependant, le métrage s'avère un divertissement plutôt réussi, et même parfois assez sincère et touchant : la distribution y est pour beaucoup, notamment du côté des parents, avec des caméos de Gary Cole et de Gina Gershon (qui donnent de leur personne), de June Diane Raphael, et surtout avec un John Cena exceptionnel, qui concrétise enfin ici son passage du métier de catcheur à celui d'acteur comique. Il est à l'aise, il est naturel, il n'a pas peur du ridicule, bref, il a une jolie carrière devant lui s'il continue sur ce chemin.
Les adolescentes ne sont pas en reste, avec en particulier une Geraldine Viswanathan assez mémorable - j'espère que Marvel pensera à elle lorsque viendra le moment de choisir leur Miss Marvel, parce qu'elle serait parfaite dans le rôle.
En résumé, dans l'ensemble, rien d'hilarant et d'incontournable, mais une comédie adolescente sympathique et qui se regarde tranquillement : elle aurait peut-être bénéficié d'être raccourcie de 5-10 minutes, et d'éviter certains de ses débordements les plus en dessous de la ceinture (à base de gros plans testiculaires et péniens), mais les personnages sont assez attachants, et ça a bon fond (notamment parce que ça dédramatise et désacralise sérieusement le passage à l'acte des adolescentes, ce qui n'est pas un mal, surtout aux USA).
3.75/6 pour le capital sympathie du cast.
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Ghostheads :
Documentaire de 75 minutes sur le fandom (principalement américain) de Ghostbusters/SOS Fantômes, regroupé sous forme de brigades régionales, nationales ou urbaines, et qui a (pour certains) su transformer cette passion pour l'univers des deux films de Reitman en une implication sociale et des gestes caritatifs, au travers de levées de fonds, de visites à des enfants malades, etc.
Le métrage est assez sympathique à regarder, même s'il n'évite pas quelques longueurs, et il bénéficie d'une forme plutôt convaincante, à base d'images des films, d'interviews des acteurs, réalisateurs, producteurs, musiciens, etc, qui s'expriment sur leur communauté de fans fidèles et passionnés.
Plutôt intéressant, donc, de voir à quel point les deux métrages ont su devenir une passerelle entre les générations, un lien unissant les adultes et enfants des années 80 à ceux d'aujourd'hui, et un moyen pour les parents de partager quelque chose avec leurs enfants.
À l'identique, on voit que le message implicite des films - le travail d'équipe, la collaboration pour le bien commun, la valeur du travail et des classes populaires - a su trouver un écho et se répercuter chez les fans, en sauvant certains de l'isolement et de la dépression, et permettant même à plusieurs d'entre eux de trouver l'amour.
Après, il est vrai que l'on pourrait probablement faire plus ou moins le même documentaire sur n'importe quel fandom issu de la pop culture, mais il y a quelque chose de sincère et de touchant dans la passion de ces Ghostheads.
Et c'est donc d'autant plus triste de les voir s'enthousiasmer à ce point en assistant à des bribes de tournage du Ghostbusters de Feig (un Feig qui intervient dans le documentaire, et a l'air totalement ridicule, avec sa tenue permanente de dandy, son costume sur-mesure, sa canne et son chapeau), tant le résultat était loin de faire honneur à la franchise...
3.75/6 (amusant de voir passer Zack Ryder, cela dit, au nombre des fans)
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Bad Night :
En excursion scolaire, Abby (Jenn McAllister) et Kate (Lauren Elizabeth Luthringshausen), deux lycéennes, profitent d'une soirée passée dans un motel pour s'éclipser de leur côté et partir en ville. À la suite d'un malheureux concours de circonstances, elles sont prises pour un duo de voleuses d'art (Julianna Guill et Judy Marte), et sont embarquées dans un monde qui les dépasse, celui de la pègre internationale.
Une comédie indépendante castée avant même d'être écrite, et conçue pour profiter de la popularité des youtubeuses Jennxpenn et LoveLaurenElizabeth, entourées ici de nombreux visages connus, de Molly Ringwald à Adam Pally, en passant par June Diane Raphael, Casey Wilson, ou encore Jack McBrayer.
Le film n'est malheureusement pas très bien rythmé, ni très drôle, en plus d'être assez générique et dérivatif, dans le genre "aventures nocturnes débridées" (on pense beaucoup à Nuit de Folie, ou plus récemment, à Fun Size). Loin d'être exceptionnel, donc, et assez juvénile, même si les deux youtubeuses s'en tirent très bien.
2/6
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Un Raccourci dans le Temps (A Wrinkle in Time) :
Mal dans sa peau depuis la disparition de son père scientifique (Chris Pine), il y a quatre ans, Meg (Storm Reid) vit avec sa mère Kate (Gugu Mbatha-Raw) et son petit frère précoce, Charles Wallace (Deric McCabe). Jusqu'au jour où la visite de Calvin (Levi Miller), un élève de la classe de Meg, donne lieu à une aventure improbable aux quatre coins de la galaxie : lorsque Mrs Which, (Oprah Winfrey), Mrs. Whatsit (Resse Witherspoon) et Mrs. Who (Mindy Kaling), trois entités astrales, viennent chercher Meg et son frère, la jeune fille comprend qu'elle va devoir sauver l'univers si elle veut espérer retrouver son père...
Une grosse production Disney, adaptée d'un roman populaire aux USA (mais totalement inconnu dans le reste du monde), et présentée (avant sa sortie) par le studio, par son équipe, et par tous les médias comme une œuvre générationnelle, un classique instantané qui allait redéfinir le cinéma et métamorphoser Hollywood (notamment parce que le film était tourné par Ava DuVernay, réalisatrice afro-américaine très prisée des critiques, à partir d'un script de la scénariste de La Reine des Neiges, avec devant la caméra une famille mixte, et Oprah Winfrey dans le rôle d'un déesse omnisciente et bienveillante... un rôle fait pour elle, donc ! ^^).
Seul problème : le film est raté. Totalement, même.
Et au lieu d'être l'équivalent de Black Panther pour les jeunes filles afro-américaines (l'héroïne a honte de son apparence afro-américaine, elle est intelligente, elle doit découvrir sa force intérieure, blablabla : l'enfant élu typique de ce genre de récits, avec une composante raciale en prime, sur laquelle l'équipe du film a fortement insisté lors de la promotion), on se retrouve avec un film de fantasy pour enfants particulièrement immonde (la direction artistique et les costumes sont plus proches d'un mauvais concours de drag-queens que de quelque chose de plaisant à l’œil, les effets spéciaux sont d'un clinquant et d'un kitsch improbables, les différentes planètes visitées n'ont pas la moindre personnalité ou le moindre intérêt, la force maléfique est informe et générique, etc) où les acteurs confirmés font leur numéro habituel (Michael Peña, Zach Galifianakis, Witherspoon, Kaling), où Oprah joue (quasiment) son propre rôle et où les enfants, pourtant au centre du récit, ne convainquent jamais vraiment : Storm Reid est en mode mineur, constamment en hésitations et en doutes ; Levi Miller ne sert à rien (et est écrit comme tel) ; et Deric McCabe joue tout le film comme s'il était l'un des personnages principaux d'une sitcom Disney - ou du moins, il interprète son personnage de petit génie avec la même finesse (ce qui est rédhibitoire lorsque vient le moment pour lui de jouer les "méchants") : son interprétation est franchement forcée et ultra-artificielle, mais paradoxalement, je ne dirais pas qu'elle est mauvaise.
D'ailleurs, en parlant de production télévisuelle Disney, il faut bien avouer que le script et la réalisation semble être en compétition constante pour savoir qui parviendra le plus à évoquer un téléfilm DisneyChannel : le scénario est bourré de clichés, d'exposition balourde, et autres dialogues bancals ; et la réalisation, elle, enchaîne les cadrages et les plans maladroits, les moments inutiles de caméra portée, etc, accompagnant ainsi une direction d'acteurs se limitant souvent à "sourire béatement".
Ajoutez à cela des montages sur des chansons pop insipides, et voilà : un beau plantage, visuellement de très mauvais goût, qui ne fonctionne que très très ponctuellement (au détour d'une scène de retrouvailles entre Chris Pine et "sa fille"), et qui, étrangement, manque cruellement d'imagination et de merveilleux, alors même que c'était là l'une des forces du récit original.
1.5/6 (en étant gentil, parce que ça a bon fond, et parce que ça m'a fait plaisir de voir passer Rowan Blanchard dans un petit rôle sous-écrit)
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God Code :
De temps à autre, j'aime bien regarder des documentaires ésotériques, excentriques, et improbables, dans lequel des chercheurs sous-qualifiés, seuls contre tous, sont persuadés d'avoir découvert une vérité révolutionnaire capable de changer la face du monde, et tout ce que les experts pensent savoir de notre Histoire.
Ici, c'est un documentaire télévisé History Channel (lol) de 85 minutes, parlant de Timothy P. Smith, un expert en antiquités autodidacte, qui est persuadé d'avoir découvert un code magique incorporé dans le Codex de Leningrad, l'une des versions les plus complètes et anciennes de l'Ancien Testament hébraïque.
Rien de forcément très neuf, là-dedans (cf la série des La Bible : le Code Secret de Michael Drosnin), et comme à chaque fois, on a droit à un assortiment de pseudo-prédictions révolutionnaires nés de méthodologies, de traductions et d'interprétations douteuses, américano-centriques, et totalement capillotractées (ici, Smith découvre la date du 11 sept., associée aux mots "organisation nazie"... et en déduit que la Bible prédisait le 9/11, mais que le "nazi" est uniquement "symbolique").
J'ai vraiment eu du mal à tenir plus de 15 minutes devant un tel ramassis de bêtises et d'approximations... mais je me suis accroché, et j'ai finalement pu assister, non sans une certaine hilarité, à la suite de ces théories improbables, selon lesquelles Smith serait désormais en mesure de retrouver l'Arche d'Alliance... localisée, bien entendu, grâce aux informations obtenues au travers de rituels et de décorations dans un temple franc-maçon américain !
Et bien sûr, on a droit à tout un passage par la case "ces méchants nazis ésotériques qui connaissaient les pouvoirs de l'Arche d'Alliance !!!", désormais inévitable sur History Channel, par les recherches bibliques d'Isaac Newton, et par un passage assez risible mettant en scène un trio de francs-maçons israéliens, dans les carrières de Jérusalem, avec passages dialogués, conspiration, et tout le toutim.
Un grand néant sans le moindre intérêt, et surtout, sans la moindre plausibilité ou rigueur scientifique.
0.25/6
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La Mort de Staline (The Death of Staline) :
En 1953, lorsque Joseph Stalin (Adrian McLoughlin) s'effondre, victime d'une hémorragie cérébrale, c'est la panique au sein du Conseil des Ministres de l'URSS, parmi lesquels Georgy Malenkov (Jeffrey Tambor), Nikita Khrushchev (Steve Buscemi), Vyacheslav Molotov (Michael Palin), Georgy Zhukov (Jason Isaacs) et Lavrenti Beria (Simon Russell Beale), qui commencent alors tous à comploter, pour parvenir à prendre la tête du gouvernement...
Une adaptation d'une bande dessinée française, qui adopte le ton de la satire décomplexée pour traiter des dernières heures de la vie de Staline, et le chaos politique qui a suivi.
La distribution est impeccable, et semble vraiment beaucoup s'amuser - d'autant que tout le monde joue avec son accent et son phrasé naturel, ce qui amène un décalage supplémentaire assez savoureux ; l'écriture est grinçante, tour à tour glaçante et improbable ; et ce n'est pas désagréable du tout à regarder, même si je dois dire que dans l'ensemble, j'ai trouvé que le tout ronronnait pas mal, et manquait de punch.
C'est loin d'être mauvais, mais ça aurait mérité un peu plus d'énergie, notamment dans le montage et dans la mise en images.
3.5/6
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The Female Brain :
Julia (Whitney Cummings), une neuroscientifique distante et détachée, étudie la biochimie du cerveau féminin, au travers de trois couples : Zoe (Cecily Strong) & Greg (Blake Griffin), jeunes mariés, qui peinent à gérer la blessure qui immobilise Greg, célèbre basketteur ; Lisa (Sofia Vergara) & Steven (Deon Cole), qui sont englués dans une routine domestique soporifique ; et Lexi (Lucy Punch), qui tente de faire d'Adam (James Marsden) l'homme de ses rêves. Tout se complique lorsque Kevin (Toby Kebbell), un homme séduisant et spontané, rejoint son programme de recherche...
Comédie romantique inspirée du livre non-fictionnel du même nom, ce métrage est co-écrit, réalisé et interprété par Whitney Cummings, ce qui pouvait laisser craindre - comme beaucoup d’œuvres de la comédienne - quelque chose d'assez égocentrique et de vaniteux.
Par chance, si Cummings est effectivement omniprésente (du début à la fin du film, en voix off à l'accent agaçant, et elle se réserve par ailleurs l'une des sous-intrigues les plus développées), elle reste tout de même relativement en retrait (en même temps, son personnage est glacial et replié sur lui-même, donc il ne s'impose pas trop au spectateur), et préfère laisser sa distribution (au demeurant très sympathique, y compris au niveau des seconds rôles qui ne font que passer, comme Jane Seymour, Will Sasso, Neal Brennan, etc) s'amuser un peu, au travers de ces trois portraits de couple très inégaux.
Inégaux, car le traitement de ces trois couples est loin d'être équilibré, et Vergara/Cole, notamment, semble avoir été sous-développé lors de l'écriture du film, au point d'être tout simplement insipide et inintéressant.
C'est vraiment le souci du film : sur un vague squelette de comédie romantique et de guerre des sexes prévisible de bout en bout, ça débite beaucoup de platitudes, ça théorise beaucoup à base de vidéos d'illustration et d'explications pseudo-scientifiques, et au final, ça sert principalement de remplissage à un métrage qui n'a pas grand chose d'intéressant ou de frais à présenter, et qui finit par être particulièrement creux et longuet.
Alors on ne s'ennuie pas forcément, grâce au capital-sympathie des acteurs et actrices (le couple Blake Griffin/Cecily Strong, notamment, est assez attachant, naturel et amusant), mais ça s'arrête là.
2.75/6
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Is That A Gun In Your Pocket ? :
Dans une petite bourgade texane fascinée par les armes à feu, un incident dramatique amène toutes les femmes de la ville, menées par Jenna (Andrea Anders), à faire la grève du sexe... au grand dam, bien naturellement, de leurs compagnons.
Une comédie indépendante pas forcément très subtile ou originale (ce n'est qu'une énième version du travail d'Aristophane), mais qui se regarde gentiment, principalement grâce à l'énergie et la bonne volonté qu'y met Andrea Anders (accompagnée de quelques visages familiers, comme Cloris Leachman, John Michael Higgins, John Heard, David Denman, Lauren Bowles, voire même Katherine McNamara - qui arbore pour l'occasion une décoloration blonde assez laide #minutecapillaire).
À part ça, même si ça a bon fond, ça ne décolle jamais vraiment (ça se perd trop dans une redite basique des arguments pro et anti-armes à feu, tels qu'on les entend constamment dans les médias US), l'humour est très basique, le budget semble assez limité, et près de 100 minutes, c'est clairement 15-20 de trop.
2.75/6
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Tellement Menteur (Full of It) :
Fraîchement arrivé dans un nouveau lycée, Sam (Ryan Pinkston) tente de s'intégrer, et pour cela, il invente des mensonges toujours plus improbables, prétendant notamment être riche et l'objet des attentions amoureuses de plusieurs femmes, dont son enseignante (Teri Polo). Mais lorsqu'un accident l'envoie dans un univers où ses mensonges se sont tous réalisés, et où son existence n'est cependant pas plus heureuse, Sam doit trouver un moyen de rétablir l'ordre naturel des choses, tout en conquérant le cœur de la belle et sarcastique Annie Dray (Kate Mara)...
Une teen comedy fantastique au postulat assez classique, mais pas désagréable, et à la distribution sympathique.
Malheureusement, entre le rythme pépère, le déroulement prévisible (digne d'une comédie Disney Channel), l'interprétation un peu trop forcée de tout le monde, et les photographies & réalisations gentiment ternes et quelconques, le tout s'avère des plus génériques et oubliables (et fait même assez daté).
Dommage, ça aurait pu donner quelque chose de bien meilleur avec un peu plus de fantaisie et de couleur.
2 + 0.5 pour Kate Mara, craquante = 2.5/6
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Eddie The Eagle :
Au cours des années 80, le destin improbable d'Eddie "The Eagle" Edwards (Taron Egerton), un anglais lambda bien décidé à participer aux Jeux Olympiques, et qui choisit, sans le moindre entraînement préalable, de s'essayer au saut à ski, avec l'aide de Bronson Peary (Hugh Jackman), un coach des plus atypiques...
Une bonne surprise produite par Matthew Vaughn, et réalisée par Dexter Fletcher : un biopic sportif sincère et amusant, avec un Taron Egerton qui s'investit totalement dans son personnage, un Hugh Jackman au diapason, une réalisation dynamique et inventive (je ne serais pas surpris que Vaughn ait mis la main à la pâte), des effets visuels convaincants, et une excellente bande originale rétro-synthétique de Matthew Margeson.
En résumé, on passe un bon moment, qui aurait toutefois peut-être gagné à être plus court de 10 minutes.
4/6
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Deadpool 2 (2018) :
Alors qu'il peine à se remettre de la mort de Vanessa (Morena Baccarin), dont il se rend responsable et qui le pousse (en vain) au suicide, Deadpool (Ryan Reynolds) décide de se donner bonne conscience en protégeant un jeune garçon (Julian Dennison) d'un dangereux tueur venu du futur, Cable (Josh Brolin)...
Alors celui-là, on va faire simple, puisque je l'ai vu sans être forcément très motivé, mon récent revisionnage du premier épisode m'ayant quelque peu refroidi (en fait, le problème de Deadpool, c'est que c'est le genre de film qui bénéficie énormément de l'effet de surprise et de la découverte de ses gags et vannes, et que, très logiquement, plus on revoit le film, plus ses ventres mous et ses vannes les plus graveleuses - et inutiles - tombent à plat, tirant un peu le métrage vers le bas).
Et ce second épisode, c'est tout simplement le même que le premier, mais en bigger louder, comme on dit, avec l'effet de surprise en moins, avec le méchant insipide en moins, et avec un ton (un peu) moins graveleux (sans pour autant être moins impertinent).
De son générique de début façon James Bond, sur du Céline Dion, à la mort à rallonge de Deadpool (ce n'est pas un spoiler, le film l'annonce dès le début) en passant par les caméos (Matt Damon, Alan Tudyk, Brad Pitt, etc...), par les références incessantes (et parfois pointues) aux comics et aux productions Marvel et Fox, par sa visite de l'au-delà, et par ses scènes de post-générique amusantes, le tout s'avère un digne successeur au premier épisode.
Un successeur qui aurait peut-être mérité d'être 10 minutes plus court, et à avoir un peu moins de ralentis çà et là, mais comme l'action m'a paru plus lisible et réussie, que Cable et Domino sont très réussis, et que je ne me suis pas ennuyé, ça se vaut à peu près.
La formule fonctionne donc à nouveau, même si c'est parfois à la limite de l'overdose, et que je ne suis pas sûr qu'un troisième épisode dans cette même lignée, et sans réelle réinvention, ne soit pas le métrage de trop.
4/6
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Macho Man - The Randy Savage Story :
Documentaire WWE de 90+ minutes, assez complet, retraçant la carrière de Randy Savage depuis son enfance jusqu'à sa mort tragique au volant, en passant par ses premiers pas dans le monde du baseball, la WWF, les Mega-Powers, la WCW, et son engagement caritatif lors de sa retraite.
De quoi brosser le portrait d'un athlète naturellement doué et perfectionniste, sportif né ayant marqué les esprits et son industrie, et dont l'ostracisation par Vince McMahon et la WWE reste en grande partie inexpliquée.
Le documentaire et ses nombreux intervenants tentent bien d'apporter des pistes expliquant ce bannissement de Randy par Vince : ce dernier n'aurait pas apprécié que Randy, vexé par le refus de McMahon de l'utiliser dans le ring, soit passé à l'ennemi (la WCW), mais cela semble insuffisant, et certains intervenants laissent entendre qu'on ne connaîtra jamais la vérité au sujet de cette "rupture" aussi nette.
(La rumeur, on la connaît : des relations inappropriées entre Savage et Stephanie McMahon, alors que cette dernière était à peine majeure, peu de temps avant le départ de Savage. Très improbable, mais bon...)
Quoi qu'il en soit, ce portrait de Macho s'avère très réussi, et permet de mieux comprendre l'homme qui se cache derrière le mythe. On regrettera un peu que son passage à la WCW soit légèrement survolé (il y avait là de quoi rajouter 15-20 minutes au documentaire), et que toute la période Mega-Powers soit en partie en mode kayfabe, mais on saluera la présence de Lanny Poffo (le frère de Randy, plus connu sous le nom du Génie), qui apporte le plus souvent un contre-poids aux déclarations des autres intervenants.
Cela permet au spectateur de se faire sa propre idée de la vérité, quelque part à mi-chemin entre les déclarations des uns, des autres, et l'histoire revisitée à la sauce WWE...
4.5/6
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