Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #cinema catégorie

Blog Update ! - Février 2022

Publié le 28 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Update

Comme tous les ans, un petit mois de février au programme du blog des Téléphages Anonymes, avec notamment une grosse quinzaine Saint Valentin consacrée aux comédies romantiques et autres films sirupeux...

#1567 : Dirty Tricks (2021) - 3.75/6

#1568 : Le Forum en folie (1966) - 2/6

#1569 : Tous en Scène 2 (2021) - 2/6

#1570 : Last Night in Soho (2021) - 4/6

#1571 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Il était une fois au château de glace (2021) - 2.25/6

#1572 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Mon fiancé mystère (2020) - 2.25/6

#1573 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Playing Cupid (2021) - 3.75/6

#1574 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Spontaneous - Adolescence explosive (2020) - 3.75/6

#1575 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Love Strikes Twice (2021) - 4/6

#1576 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Absolument Royal ! (2022) - 2/6

#1577 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Spinster (2019) - 3.5/6

#1578 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : The Winter Palace (2022) - 2.5/6

#1579 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Senior Moment (2021) - 2.25/6

#1580 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Sirop d'Amour (2021) - 2.75/6

#1581 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Avance (trop) rapide (2021) - 2.5/6

#1582 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : The 27-Hour Day (2021) - 2.5/6

#1583 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Just Swipe (2021) - 4/6

#1584 : Retour au bercail (2021) - 3.75/6

#1585 : That's Sexploitation ! (2013) - 2.75/6

#1586 : The King's Man - Première Mission (2021) - 2.25/6

#1587 : Club Eden - L'Île aux Fantasmes (1994) - 1.5/6

#1588 : Uncharted (2022) - 2.5/6

---

# Bilan :

Un mois en deux parties : d'un côté, quelques films plus ou moins récents, entre comédies américaines, blockbusters récents (The King's Man, Uncharted), quasi-films d'auteur (Last Night in Soho) et animation anecdotique (Retour au Bercail, Tous en Scène 2) ; de l'autre, la quinzaine Saint Valentin, entre films génériques made in Hallmark et consorts (Netflix, notamment, qui semble avoir décidé de battre Hallmark à son propre jeu de la comédie romantique insipide et approximative) et quelques films indépendants plus excentriques (Spinster, Spontaneous, Just Swipe).

Rien de forcément mémorable, pour être franc, même si quelques métrages se dégagent du lot, comme par exemple Love Strikes Twice, une comédie romantique Hallmark plus décontractée et dont l'élément fantastique fonctionne bien, porté par une distribution très attachante.

---

# Film(s) du mois :

Love Strikes Twice, donc, mais aussi Just Swipe, qui compense son manque de moyens par une approche sympathique de la pandémie ; et dans un tout autre genre, Last Night in Soho d'Edgar Wright, imparfait mais plutôt intéressant.

 

# Flop(s) du mois :

Club Eden,  une comédie ratée des années 90 ; Absolument Royal !, une comédie romantique royale assez  faisandée made in Netflix ; Tous en Scène 2, sans intérêt.

Et mention spéciale à The King's Man, totalement dénué de ce qui faisait le charme des deux premiers volets, ainsi qu'à Uncharted... totalement dénué de ce qui faisait le charme des jeux vidéo de la franchise !

---

# Petit écran :

Là aussi, un petit mois télévisuel, rythmé par la fin de saison du Livre de Boba Fett, paradoxalement meilleure lorsqu'elle délaisse totalement son protagoniste, et par la suite de la saison 4 de Star trek Discovery, qui ne semble pas savoir où elle va (en plus de prendre largement son temps pour y aller).

Et puis la seule et unique saison de Schmigadoon!, un hommage parodique aux comédies musicales de l'âge d'or d'Hollywood, qui ne va malheureusement pas au bout de son idée et semble parfois un peu superficiel, malgré le capital sympathie de la distribution.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

---

# À venir :

En mars, un programme un peu plus soutenu, qui commence dès cette semaine par 7 jours consacrés aux séries télévisées - Discovery, Star Trek Prodigy, Psych, Jurassic World - Camp Cretaceous, et de l'animation, puis retour à un calendrier plus classique, avec alternance hebdomadaire de films et séries : Moonfall, Vengeance aux poings, de la comédie plus ancienne, de l'animation, et comme chaque année, une semaine spéciale consacrée à l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick.

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1588 : Uncharted (2022)

Publié le 25 Février 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Histoire, Romance, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Uncharted (2022) :

Nathan Drake (Tom Holland), jeune arnaqueur passionné d'histoire, est recruté par Sully (Mark Wahlberg), un chasseur de trésors, pour tenter de retrouver le trésor de Magellan, perdu il y a plus de 500 ans par la Maison Moncada. Une course autour du monde s'engage alors entre Drake, Sully et Santiago Moncada (Antonio Banderas), avec pour enjeu plus de 5 milliards de dollars en or et en métaux précieux...

Soyons honnêtes : même sans avoir joué à tous les jeux de la franchise (et c'est mon cas, j'ai uniquement joué aux deux premiers), les caractéristiques principales d'Uncharted sont flagrantes. Un protagoniste baroudeur sarcastique (à la Indy) ressemblant physiquement à (et sonnant comme) Nathan Fillion, une relation ludique avec Sully, son mentor moustachu, des fusillades à gogo, des aventures aux quatre coins du globe, des puzzles à résoudre, de l'escalade, et des cascades spectaculaires et cinématographiques.

Donc forcément, quand après près de 15 ans au point mort, en development hell, cette adaptation filmique de la saga vidéoludique (confiée à trois scénaristes et au réalisateur de Venom et de Zombieland) ne garde qu'une fraction de ces points essentiels (et ne les exploite vraiment qu'à la fin du métrage), ça coince.

À commencer par le casting : j'aime beaucoup Tom Holland, il est attachant, mais il n'a absolument rien de Nathan Drake, même en version Begins - pas vraiment l'humour ou le répondant, pas le côté baroudeur, pas d'alchimie avec Sully (un Wahlberg autrefois envisagé pour le personnage titre, et ici en pilotage automatique et en débardeur pour montrer ses muscles)... au moins, à défaut d'utiliser des armes à feu (il le fait dans une scène vers la fin du film, et le métrage en profite pour placer enfin le thème musical des jeux, mais c'est très bref), il fait du parkour et de la musculation, c'est déjà ça et ça plaira aux fans de l'acteur.

Donc Drake n'est pas ultra convaincant, Sully non plus, Banderas fait de la figuration (Chloé s'en sort mieux), les fusillades sont aux abonnés absents dans le métrage, les puzzles sont assez génériques et pas très intéressants dans leur mise en image, les aventures internationales sont étrangement étriquées et claustrophobiques, et enfin, les cascades paraissent bizarrement mollassonnes : encore une fois, lorsque Tom Holland fait du parkour, c'est efficace, quand il est remplacé par des doublures numériques lors de grandes cascades défiant toutes les lois de la physique et de la plausibilité (à la Fast and Furious), ça coince - oui, c’était déjà comme ça dans les jeux, mais à l’écran, en prises de vue supposément réelles, ça ne passe pas.

Et puis je pourrais citer la musique, ici totalement insipide (merci Djawadi, une fois de plus), le rythme en dents de scie, le montage très moyen des scènes d'action, le caméo pataud de Nolan North, ou encore une cruelle absence de fun, de personnalité et d'énergie tout au long d'un métrage qui est plus près d'un Benjamin Gates 2 que d'un Indiana Jones...

2.5/6 (à peu près comme le Tomb Raider de Vikander, en fait)

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1587 : Club Eden - L'Île aux Fantasmes (1994)

Publié le 24 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Policier, Review, Romance, Thriller, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Club Eden - L'Île aux Fantasmes (Exit to Eden - 1994) :

Parce qu'Elliot (Paul Mercurio), un photographe, a pris sans le savoir un cliché compromettant d'Omar, un trafiquant de diamants, ce dernier (Stuart Wilson), accompagné de sa cruelle compagne Nina (Iman), tente de mettre la main sur la pellicule. Mais Elliot vient de partir pour l'île d'Eden, un centre de vacances sado-masochiste où le photographe découvre le milieu, et rencontre la séduisante maîtresse Lisa (Dana Delany). Et pour ne rien arranger, deux policiers maladroits (Dan Aykroyd, Rosie O'Donnell) sont incognito sur place, pour tenter d'arrêter Omar et Nina...

Une adaptation assez WTF (j'avais envie de dire "libre" mais à ce niveau de n'importe quoi, ce n'est plus de la liberté) d'un roman d'Anne Rice (dans sa période "j'écris des récits sado-maso pour adultes sous un pseudonyme"), transformé par Garry Marshall (le réalisateur de Pretty Woman) en buddy comedy policière vaguement libidineuse mettant en scène un Dan Aykroyd et une Rosie O'Donnell (à la narration en voix off assez mauvaise) traquant un méchant trafiquant, et confrontés aux excentricités BDSM d'une île où tous les fantasmes sont exaucés.

Ça racole de partout (en même temps, avec un tel sujet, il aurait été hypocrite de produire une comédie tous publics : ici, il y a de la nudité gratuite et frontale, ça parle de sexe, ça couche, etc), ça prend l'eau de partout (Paul Mercurio est franchement transparent, la romance principale n'est ni sexy ni intéressante, l'humour est particulièrement plat), ça ressemble très souvent à un résumé wikipédia du sadomasochisme ou à un "Le BDSM pour les nuls", c'est ultra-daté (notamment musicalement, avec plusieurs morceaux d'Enigma), bref, il n'y a absolument rien qui fonctionne dans ce qui se veut une comédie policière sexy, mais n'est paradoxalement jamais drôle, jamais sexy, et pas très policière, en plus d'être bien loin de la romance sulfureuse écrite par Anne Rice.

1.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1586 : The King's Man - Première Mission (2021)

Publié le 23 Février 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Histoire, Review, UK, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The King's Man - Première Mission (The King's Man - 2021) :

En 1914, alors que la paix entre les peuples d'Europe est menacée par les manigances du mystérieux Berger, le Duc d'Oxford (Ralph Fiennes) tente d'empêcher le chaos mondial à l'aide de ses fidèles compagnons, Polly Watkins (Gemma Arterton) et Shola (Djimon Hounsou). Mais face à eux se dressent tous les sbires du Berger, au rang desquels le cruel Raspoutine (Rhys Ifan)...

Les deux premiers Kingsman, malgré leurs défauts, parvenaient à être des pastiches de films d'espionnage à la James Bond sympathiques et modernes, non seulement grâce à la bonne alchimie de son duo de tête Firth/Egerton, mais aussi et surtout parce que les films ne se prenaient jamais au sérieux, que ce soit au travers d'une explosion de têtes symphonique, ou d'un Elton John faisant du kung-fu.

On sentait alors que Matthew Vaughn rêvait de faire un James Bond, mais que son second degré l'empêchait de verser dans un film d'action trop droit dans ses bottes.

Ici, avec ce troisième volet de la saga... Vaughn fait tout l'inverse. Il change son fusil d'épaule et, un peu comme s'il avait récemment vu 1917, il a décidé de faire un film de guerre sur les horreurs de la Première Guerre Mondiale, sur les tares de l'Empire britannique de l'époque, et tout et tout... en oubliant le second degré au passage.

C'est bien simple, la seule scène qui ressemble, de près ou de loin, au ton des deux premiers Kingsman, c'est ce moment où Raspoutine (excellent Rhys Ifan) guérit la jambe de Ralph Fiennes à coups de langue, avant de s'engager dans un combat tourbillonnant sur l'Ouverture 1812 de Tchaikovski : subitement, au bout de près d'une heure, le film se sort brièvement de sa torpeur pour partir dans un grand n'importe quoi virevoltant et rythmé, avec de l'humour, des cascades, etc.

Malheureusement, Raspoutine est probablement tout ce que l'on retiendra de ce troisième volet bipolaire, qui semble tellement vouloir proposer un film de guerre et d'espionnage sérieux que ses brèves saillies dans l'univers Kingsman paraissent presque déplacées. Ce qui n'aide pas, en plus, c'est que le film n'a pas de duo principal aussi solide et dynamique que Firth/Egerton : en tant que père et fils, Fiennes et Harris Dickinson passent leur temps à être séparés, ou à marcher mollement dans les traces du duo des deux premiers films, sans jamais marquer vraiment les esprits.

À l'identique, les dialogues semblent nettement plus plats et le rythme largement absent : doit-on voir dans l'absence de Jane Goldman au scénario la raison de ce virage vers quelque chose de moins décalé et amusant ? Est-ce que son influence, dans les films précédents (loin d'être parfaits, encore une fois), explique tous ces ressorts narratifs éventés, que le film présente pourtant comme des révélations improbables (l'identité du grand méchant, la scène du générique de fin avec l'homologue de Lenine) et ces scènes d'action étrangement inégales (un peu trop d'accélération des mouvements, de câblage, çà et là) ?

Difficile à dire, mais une chose est sûre, ce Kingsman 3 manque cruellement de fun et d'énergie, en plus de se prendre diablement au sérieux.

2.25/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1585 : That's Sexploitation ! (2013)

Publié le 22 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, Review, Romance, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

That's Sexploitation ! (2013) :

Un long documentaire de plus de deux heures qui, dans la droite lignée de Schlock ! ou de American Grindhouse, se propose de retracer l'histoire du genre de la sexploitation, dans tout ce qu'il a de plus érotique, de plus trash, de plus excentrique, de plus libidineux, de plus racoleur et de plus ludique.

Depuis les années 20 jusqu'à nos jours, ce documentaire indépendant réalisé et présenté par Frank Henenlotter (la trilogie des Frères de Sang, Frankenhooker, Elmer le Remue-Méninges...) présente ainsi les différentes facettes du genre, débutant par les débuts timides des années 20, les pseudo-films d'éducation sexuelles et de prévention contre la drogue des années 30, puis passant par les films d'aventure exotiques dans lesquels des sauvages ou des gorilles enlevaient des femmes sans défense, les films de nudistes, avant d'attaquer les films "pour soldats" des années 40 et autres pin-ups, l’essor du burlesque (sur scène comme sur les écrans) dans les années 50, le retour des films de nudistes dans les années 60, et enfin les tendances plus dévergondées de cette décennie - drogues, lesbiennes, violence...

Tout cela, jusqu'à l'explosion du porno hardcore dans les cinémas de quartier, une explosion qui a signé la fin de la sexploitation softcore à proprement parler.

Un métrage pas inintéressant, en soi... mais particulièrement fatigant sur la longueur. Il faut dire que si le film conserve toujours une approche ludique et rigolarde de son sujet, il se complait aussi dans de longs montages d'images d'archive, illustrant chaque période, chaque sujet, chaque sous-genre pendant probablement trop longtemps.

Il arrive en effet un moment où le spectateur décroche un peu devant tant d'images répétitives, et finit par se lasser d'écouter David F. Friedman (littéralement au bout de sa vie, puisqu'il est décédé avant la sortie du métrage) raconter sa carrière en détails.

Ajoutez à cela une conclusion un peu précipitée, et voilà : un documentaire cinéphile et polisson pas désagréable, mais qui aurait bénéficié d'être amputé d'une bonne demi-heure, et qui, en l'état, finit par être laborieux à regarder.

2.75/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1584 : Retour au bercail (2021)

Publié le 21 Février 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Jeunesse, Aventure, Animation, Netflix, Australie, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Retour au bercail (Back to the Outback - 2021) :

Maddie (Isla Fisher), serpent d'un sanctuaire animalier australien, en a plus qu'assez d'être présentée comme un animal mortellement dangereux par son dresseur, Chaz (Eric Bana). Avec ses compères Frank (Guy Pearce), une araignée en chaleur, Nigel (Angus Imrie), un scorpion névrosé, Zoe (Miranda Tapsell), un lézard, Maddie décide alors de s'évader pour rejoindre les étendues sauvages de l'Outback. Mais cette évasion ne se déroule pas comme prévu, puisque Pretty Boy (Tim Minchin), le koala vedette du sanctuaire, arrogant et vaniteux, se joint involontairement à eux...

Un film d'animation australien né des cendres d'un projet Dreamworks avorté (c'est probablement pour cela qu'on retrouve des influences très prononcées de Madagascar et compagnie), et qui, dans un premier temps, ne fait pas grande impression, car très balisé et dérivatif.

Le métrage ne semble alors pas très drôle, pas très rythmé, les chansons pop choisies manquent de cohésion, bref, ce n'est pas très intéressant, malgré des doubleurs australiens impliqués et des personnages plutôt attachants. À mesure que le temps passe, cependant, la mayonnaise prend un peu, et l'on finit par se prendre au jeu de ce road movie aussie pas forcément très innovant, mais somme toute assez visuellement joli : certes, les messages sur les apparences dont il faut se méfier, ou encore sur l'importance d'une famille de substitution, ne sont pas très originaux, mais ils fonctionnent néanmoins, et la grosse poursuite finale est même plutôt dynamique, en plus d'être bien animée.

Inégal, donc, mais plutôt honorable pour une production Netflix.

3.75/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1583 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Just Swipe (2021)

Publié le 20 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Just Swipe (2021) :

Exigeante et difficile, Vanessa (Jodie Sweetin) est malheureuse en amour, trouvant systématiquement des raisons pour rompre avec ses compagnons. Sur les conseils de ses meilleurs amis Donna (Danielle Perez) et Miles (Alex Mappa), Vanessa décide alors de tenter l'aventure des applications de rencontres. Un fiasco, jusqu'à ce qu'elle parle à Brandon (David Lipper), pas aussi beau, chevelu et musclé que sur sa photo de profil, mais dont le sens de l'humour séduit la jeune femme ; difficile cependant de faire naître une histoire d'amour alors que chacun est confiné chez soi par la COVID-19...

Une rom-com indépendante à petit budget et pandémique (l'essentiel des échanges et des scènes est tourné en face caméra/pseudo face webcam) qui compense son manque de moyens et sa distribution limitée par une décontraction et une sens de l'humour finalement assez typiques des productions habituelles dans lesquelles joue Jodie Sweetin.

Ça fonctionne donc plutôt pas mal, tant au niveau de la romance principale (Sweetin et Lipper ont une bonne alchimie et se connaissent depuis La Fête à la maison) que des personnages secondaires, avec un Alex Mappa flamboyant au possible, comme souvent.

Je n'en attendais rien, et finalement, je ne me suis pas ennuyé, notamment dans la manière dont la pandémie est gérée par le script et les personnages.

4/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1582 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Une New-Yorkaise à la ferme (2021)

Publié le 19 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin, Télévision, USA, Hallmark

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Une New-Yorkaise à la ferme (The 27-Hour Day - 2021) :

Créatrice surbookée d'une marque bien-être déclinée sur de multiples supports, Lauren (Autumn Reeser) rencontre son idole professionnelle, espérant travailler à ses côtés. Mais cette dernière lui explique bien vite qu'elle devrait plutôt apprendre à décompresser un peu pour éviter le burnout : déçue, Lauren part alors se ressourcer dans un hôtel reculé, en pleine nature, où elle est coupée de tout et rencontre Jack (Andrew Walker), le propriétaire de l'établissement, au charme duquel elle n'est pas insensible...

Un téléfilm romantique Hallmark très estival et décontracté, peut-être même trop, puisque le ton globalement zen et nonchalant du tout (il ne se passe pas grand chose, la protagoniste se contente d'apprendre à profiter du moment présent) finit par donner l'impression d'un film en pilotage automatique, jamais particulièrement désagréable, mais jamais particulièrement intéressant non plus.

Pourtant, Reeser et Walker fonctionnent bien ensemble (même si Walker décide ici de jouer un personnage étrangement en retrait et timide), l'hôtel est plutôt joli, il y a un petit cochon adorable, et les personnages secondaires sont agréables, mais ça ne décolle jamais vraiment, dommage.

2.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1581 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Avance (trop) rapide (2021)

Publié le 18 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, Romance, St Valentin, Australie

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Avance (trop) rapide (Long Story Short - 2021) :

Toujours à court de temps, Teddy (Rafe Spall) croise le chemin d'une femme mystérieuse (Noni Hazlehusrt), qui lui fait un cadeau énigmatique à l'occasion de son mariage : lorsqu'il se réveille le lendemain de son union avec Leanne (Zahra Newman), il découvre en effet qu'à intervalles réguliers, sans prévenir, il se retrouve projeté dans son propre corps, un an dans le futur. Manquant toutes les étapes importantes de sa vie de couple, il ne peut alors qu'assister à la lente déliquescence de son mariage, jusqu'à ce qu'il tente de prendre la situation en main...

Une comédie romantique fantastique australienne qui exploite un ressort narratif assez amusant en s'inspirant ouvertement de films comme Un jour sans fin (ou La vie est belle et Un chant de Noël) pour offrir à son personnage principal une seconde chance de trouver le bonheur et de rectifier ses erreurs.

Premier problème, cependant, le personnage de Rafe Spall n'est pas très attachant, du début du film à sa fin : sarcastique, frénétique, névrosé, râleur, épuisant, il ne fait pas un protagoniste très engageant, et le métrage en souffre.

Tout comme il souffre du fait que le script donne une impression de survol des personnages, de leur relation, de leurs sentiments - il est ainsi assez parlant de constater que le métrage a recours à des ficelles narratives assez évidentes et prévisibles (l'alliance, la boîte de conserve, le cancer de Ronny Chieng, la fillette) pour que le spectateur adhère à ce qu'on lui présente, alors qu'en parallèle, Leanne est sous-écrite au possible, et que l'on ne sait même pas quel est le métier qui occupe tant Teddy (le script s'en moque à la toute fin, mais encore une fois, ce n'est pas parce qu'un problème d'écriture est lampshadé qu'il en devient inexistant).

En résulte une sensation de récit un peu creux et superficiel, sous-développé, qui confond vitesse et précipitation, et dont le côté mélancolique du temps qui passe, ainsi que la métaphore principale assez évidente, ne suffisent pas forcément à donner de l'épaisseur au tout. Dommage.

2.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1580 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Sirop d'Amour (2021)

Publié le 17 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin, Télévision, Canada, BYU

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Sirop d'Amour (Sweet As Maple Sirup - 2021) :

Parce que l'exploitation familiale de sirop d'érable connaît des difficultés inexplicables, Rachelle Beaumont (Brooke Nevin) est contrainte d'accepter l'aide de Derke (Carlo Marks), un spécialiste en arboriculture, pour tenter de sauver la récolte de l'année... et au passage, peut-être, trouver l'amour.

Téléfilm canadien avec la toujours sympathique Brooke Nevin et Carlo Marks (que j'ai déjà vu dans Amoureux malgré eux, Fais un vœu pour Noël et Christmas with the Darlings, mais qui à chaque fois ne m'a pas fait la moindre impression), ce Sweet as Maple Syrup ne rentrera pas dans les annales du genre.

Probablement parce qu'il arrive sur les talons de You, Me & the Christmas Trees, dont le souvenir est encore très frais dans ma mémoire, et qui partage avec ce Sirop d'Amour la majorité de ses grandes lignes, en remplaçant les sapins de Noël par des érables à la production défaillante.

On retrouve toujours le même hôtel canadien que les productions Hallmark utilisent encore et encore, on retrouve les ficelles habituelles du genre, et si Marks et Nevin ont une assez bonne alchimie et du répondant, entourés de personnages secondaires amusants et d'extérieurs enneigés, le tout s'avère assez mollasson et monotone, peinant à passionner sur la durée.

En soi, ça aurait très bien pu passer tel quel sur Hallmark, Lifetime, ION, UpTV ou Netflix (d'ailleurs, certaines sources semblent sous-entendre que le métrage a été initialement produit pour Hallmark - à vérifier), mais il manque un petit quelque chose pour que ce soit un tant soit peu mémorable.

2.75/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1579 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Senior Moment (2021)

Publié le 16 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Senior Moment (2021) :

Célibataire endurci et ancien pilote d'essai à la retraite, Victor Martin (Williams Shatner) passe ses vieux jours à flirter avec toutes les femmes de Palm Springs, au volant de sa voiture de sport, et accompagné de son compère Sal (Christopher Lloyd). Jusqu'au jour où son permis lui est retiré pour excès de vitesse : contraint de prendre les transports en commun, Victor rencontre alors Caroline (Jean Smart), une gérante de café écologiste dont il tombe sous le charme, malgré sa conception de la vie bien différente...

Une comédie romantique indépendante qui, il faut bien l'avouer, intrigue au premier abord, avec sa romance du troisième âge (voire plus, puisque ce chez Capitaine Kirk, bien qu'il soit encore fringuant et joue ici un septuagénaire, est âgé de 90 ans), mais finit par décevoir.

Non seulement parce que la romance n'arrive vraiment qu'à mi-parcours, mais surtout et principalement parce le film en lui-même est particulièrement bancal. La faute à une écriture assez médiocre et quelconque, qui tente d'être décalée et excentrique mais finit seulement par paraître forcée et décousue, pas aidée par un montage pas toujours probant.

Assez frustrant, donc, d'autant que Shatner et Jean Smart ont une relation plutôt amusante et sympathique (Christopher Lloyd, par contre, est de moins en moins compréhensible lorsqu'il parle).

2.25/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1578 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : The Winter Palace (2022)

Publié le 15 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, Télévision, USA, Canada, GAC, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

The Winter Palace (2022) :

Auteure d'une romance à succès, Emily (Danica McKellar) est en panne d'inspiration pour son second ouvrage. Elle part alors séjourner au Palais d'hiver, un luxueux chalet inoccupé, dans les Montagnes Rocheuses, dont elle accepte de s'occuper un temps en échange d'un peu de calme. Mais bien vite, elle y est rejointe par le propriétaire des lieux, le Prince Henry (Neal Bledsoe) de Concordia et son entourage, qui doit vendre le chalet au plus vite, avant d'être couronné Roi...

Premier téléfilm GAC de Danica McKellar, qui a signé (à grand bruit) un contrat d'exclusivité avec la chaîne, affirmant pouvoir bénéficier là d'une plus grande liberté de ton et de création... et voilà, un métrage ultra-dérivatif, qui semble piocher dans tous les téléfilms royaux de Hallmark et de la concurrence, pour produire un Winter Palace générique et balisé tout sauf passionnant.

Pourtant, pendant un bon moment, ça fait presque illusion, principalement parce que Bledsoe s'amuse en Prince arrogant et sarcastique, qu'il a une assez bonne alchimie avec McKellar (avec qui il jouait déjà dans le très similaire Un Noël à Ashford) et que le ton est assez léger... mais lorsque le métrage attaque frontalement sa composante romantique, dans sa deuxième partie, il commence à ronronner sérieusement, et finit par se casser la figure sur la toute fin, lorsqu'il se prend très au sérieux alors qu'il est plus fauché que jamais, entre la fausse neige au pied des sapins, les uniformes mal ajustés au physique des acteurs, et le budget qui se fait la malle.

Ce n'est pas désastreux, mais le couple principal ne suffit pas à élever le tout.

2.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1577 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Spinster (2019)

Publié le 14 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin, USA

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Spinster (2019) :

Sur le point de fêter ses 40 ans, Gaby (Chelsea Peretti), qui travaille comme traiteur, se fait plaquer par son compagnon, auquel elle ne tenait pas vraiment. Désormais célibataire, elle va passer une année à tenter de trouver un équilibre entre romance, vie professionnelle et vie de famille... avant d'aboutir à une conclusion inattendue.

Quoi de plus logique que de fêter cette Saint Valentin en passant en revue une comédie indépendante sur une trentenaire un peu paumée et sarcastique qui fait le choix, in fine, de ne pas chercher l'amour, et de rester célibataire ?

C'est donc le cas de ce Spinster, qui joue avec les codes de la comédie romantique pour arriver à une conclusion un peu mélancolique et tout sauf romantique, un "mieux vaut être seule que mal accompagnée" combiné à un choix délibéré de privilégier sa carrière plutôt que de se plier aux attentes d'une société qui aime dicter aux femmes ce qui devrait être leur vie idéale.

Pas désagréable, donc, et ça change un peu du tout venant (dans un film lambda, elle aurait fini par trouver l'amour à la toute fin, et par trouver un équilibre vie privée/vie professionnelle), même si, honnêtement, l'interprétation de certains seconds rôles est un peu inégale, et il faut apprécier le numéro habituel cynique et désabusé de Chelsea Peretti, qui peut s'avérer fatigant sur 90 minutes.

3.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1576 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Absolument Royal ! (2022)

Publié le 12 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Romance, Review, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Absolument Royal ! (The Royal Treatment - 2022) :

Responsable d'un salon de beauté new-yorkais, Isabelle (Laura Marano) est engagée pour s'occuper de la coiffure et du maquillage des participants au mariage arrangé du Prince Thomas (Mena Massoud), du royaume européen de Lavania. Mais sur place, Thomas commence à s'éprendre de la franchise et du caractère de la jeune femme, ce qui complique de beaucoup la situation...

Que se passe-t-il si l'on prend tous les clichés des métrages royaux de Hallmark et consorts (sur une jeune new-yorkaise populaire qui tombe sous le charme d'un prince européen quelconque lors d'un séjour dans son pays), que l'on y ajoute une bonne dose de L'éducatrice et le tyran (avec une Fran Drescher dont semble ici s'inspirer Laura Marano), une grosse rasade de diversité pataude à la Netflix (d'autant plus fragrante quand on est habitué à la blancheur caucasienne des autres téléfilms royaux de ce genre, et que le scénario précise bien que ce Royal Treatment prend place dans un royaume européen voisin de l'Aldovie, étrangement peuplé à 90% de personnes originaires d'ethnies exotiques, et baigné de tenues et de musiques caribéens et africains, d'accents néozélandais, etc), une écriture assez lourde et maladroite (toute la métaphore "de l'autre côté des rails" surlignée au possible, le côté justice sociale de l'héroïne), et un ton plus caricatural et outré, façon comédie Disney Channel (les copines de l'héroïne, la gouvernante "française" à l'accent pitoyable) ?

Et bien on se retrouve avec ce Royal Treatment générique au possible, à la production et au rendu vraiment assez fauchés et télévisuels (la réalisation, notamment, n'est vraiment pas terrible), tourné en Nouvelle-Zélande, et dans lequel Laura Marano, toujours sympathique, peine à créer de l'alchimie avec un Mena Massoud au sourire benet (il fonctionnait nettement mieux en Aladdin).

Bon, d'accord, elle n'est pas aidée par une absence totale de rythme ou d'énergie, mais tout de même. Je reste impressionné par la capacité de Netflix à produire des comédies romantiques qui parviennent à être encore plus insipides que les métrages Hallmark produits à la chaîne.

2/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1575 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : 20 ans à nouveau ! (2021)

Publié le 11 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, St Valentin, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

20 ans à nouveau ! (Love Strikes Twice - 2021) :

Avocate ambitieuse de Chicago, Maggie (Katie Findlay) privilégie sa carrière à son couple avec Josh (Wyatt Nash), qui connaît actuellement des difficultés. D'autant que Rick (Marshall Williams), son ex-petit ami de lycée, ressurgit dans sa vie, et amène Maggie à se poser bien des questions. À l'occasion d'une visite dans sa famille, Maggie fait alors le souhait d'avoir une seconde chance de trouver le bonheur... et lorsqu'elle se réveille, elle se retrouve transportée 15 ans plus tôt.

Un téléfilm Hallmark à la fois assez typique de la chaîne (le postulat de départ a déjà été exploité plein de fois, notamment à Noël, il y a toujours une histoire de bâtiment historique à sauver) et atypique, puisque le ton global est très différent, beaucoup plus léger et dynamique, avec une Katie Findlay très attachante, spontanée et naturelle, et quelques personnages secondaires amusants (le frère nerd interprété par Matthew Lupu).

Le tout se regarde assez facilement, donc, même s'il faut bien admettre que les deux prétendants de Maggie sont assez transparents et quelconques, ce qui fait qu'ils sont totalement éclipsés par l'énergie de Katie Findlay, qui semble vraiment bien s'amuser.

Mais à part, c'était plutôt agréable à suivre (notamment tout le passage façon film de casse au country club).

3.75 + 0.25 pour Findlay, une vraie bouffée d'air frais = 4/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1574 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Spontaneous - Adolescence explosive (2020)

Publié le 10 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Horreur, Jeunesse, Review, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Spontaneous - Adolescence explosive (Spontaneous - 2020) :

Lorsque des élèves de leur lycée commencent à exploser spontanément, sans explication, Mara (Katherine Langford) et Dylan (Charlie Plummer) font connaissance, et tombent éperdument amoureux l'un de l'autre. Mais comment concilier une telle romance naissante avec des événements surnaturels mortels que personne ne comprend, et qui continuent de décimer les rangs des lycéens de la ville ?

Une teen comedy romantique et fantastique à l'humour très noir, adaptée d'un roman par le scénariste de La Baby-sitter (mouais), Underwater (bof) et de Love and Monsters (c'est déjà un peu mieux), et dont c'est ici la première réalisation : on retrouve ici une même approche particulière du genre, assez mordante (pas forcément présent dans Underwater, mais dans les deux autres films), qui se retranscrit ici dans le ton très sarcastique et ironique de Mara et Dylan.

Pas désagréable, à vrai dire, malgré quelques moments où cette écriture vire un peu au too much, des artifices de mise en scène oubliés en cours de route (les personnages qui s'adressent à la caméra tôt dans le film) et une héroïne assez abrasive et antipathique ; à l'identique, la dernière ligne droite (une grosse demi-heure, en fait, à partir d'une certaine explosion traumatisante) change un peu radicalement le ton du métrage, se débarrassant en grande partie de l'humour et de la légèreté, pour de la tristesse, de la déprime, du deuil et des larmes.

Ce qui aurait pu fonctionner avec des personnages plus attachants (même avant que les événements explosifs du film ne commencent, Mara est déjà un peu une ado rebelle tête à claques qui se croit au dessus du lot), mais finit par tomber parfois un peu à plat et par tirer à la ligne.

Après, le film peut être pris comme une métaphore de plein de choses - fusillades scolaires, hormones adolescentes en folie, terrorisme, anxiété sociétale - ce qui est une de ses forces, mais n'y allez pas en vous attendant à une comédie romantique, même excentrique : passée la première heure, le film bascule dans tout autre chose.

3.75/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1573 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Playing Cupid (2021)

Publié le 9 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, St Valentin, Télévision, USA

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Playing Cupid (2021) :

Lorsque Kerri (Laura Vandervoort), une enseignante, donne pour projet à ses élèves collégiens de créer et de faire fonctionner une petite entreprise, Clara (Mia Quaranta De La Rosa) propose de créer une agence de rencontres pour les élèves de sa classe. Une idée improbable qui enthousiasme Kerri, mais qui inquiète David (Nicholas Gonzalez), le père restaurateur de Clara : deux points de vue qui s'opposent et vont faire des étincelles...

Une romance Hallmark supposément inspirée de Emma de Jane Austen, et adaptée d'un roman, qui parvient à être à la fois légère et rafraîchissante, mélangeant ambiance latino, responsabilités parentales, environnement scolaire, etc.

Alors certes, ça prend une nouvelle fois place à Seattle (encore et toujours), ça ne joue pas toujours très bien (la petite Clara est un peu inégale), Laura Vandervoort est un peu maigrichonne, la mère de Clara est un peu trop caricaturale dans le genre élément perturbateur de dernière minute, la relation amoureuse parent/professeur est assez discutable éthiquement parlant, et la post-synchronisation est parfois approximative, mais dans l'ensemble, c'est plutôt sympathique à suivre, avec une touche mexicaine agréable, des personnages secondaires amusants (la meilleure copine de Kerri, et celle de Clara) et une relation ludique entre les deux acteurs principaux.

3.75/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1572 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Mon fiancé mystère (2020)

Publié le 8 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin, Télévision, USA, UpTV

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Mon fiancé mystère (Sincerely, Yours, Truly - 2020) :

Responsables d'une organisation caritative agricole, Hayley (Natalie Hall) et sa meilleure amie Elisa (Nicki Whitely) tentent de décrocher une subvention conséquente pour leur projet. Mais lorsqu'Elisa découvre, dans son nouvel appartement, une boîte de lettres d'amour abandonnées par un mystérieux poète au cœur brisé, elles se passionnent pour ce dernier. Seul problème : le poète anonyme, Josh (Marshall Williams) est aussi le principal rival des deux femmes pour la subvention, avec un projet plus technologique. Lorsque Hayley et le poète commencent à échanger par texto et par se rapprocher, les choses se compliquent alors sur tous les fronts...

Un téléfilm UpTV produit par ReelOne (avec ce que ça implique de budget au rabais, et de casting faiblard) qui a été écrit par la scénariste de multiples téléfilms judiciaires et de Quand la Magie Opère (You Cast a Spell on Me), un téléfilm romantique assez quelconque qui avait cependant pour lui un couple principal sympathique, et un argument fantastique suffisamment rare pour être noté.

Ici, cependant, on est dans du métrage générique au possible, qui lorgne sur plein d'autres œuvres du genre (on pense notamment à Vous avez un message), et qui ne parvient jamais vraiment à imposer sa marque ou à trouver son identité.

La faute aussi à un acteur principal masculin assez insipide, et à de longs passages tout sauf passionnants durant lesquels les acteurs racontent des platitudes en voix off tout en faisant semblant de taper des textos sur leur smartphone.

Bof.

2.25/6 (pour Natalie Hall et Nicki Whitely, qui ont des rapports amicaux légers et crédibles et, de temps à autre, des dialogues amusants)

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1571 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Il était une fois au château de glace (2021)

Publié le 7 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Il était une fois au château de glace (Baby, It's Cold Inside - 2021) :

Hannah (Jocelyn Hudon), agent de voyage spécialisée dans les destinations ensoleillées, est envoyée par sa société dans l'Hôtel de glace, où elle séjourne en compagnie de sa meilleure amie Phoebe (Kathryn Kohut). Sur place, elle tombe sous le charme de Ben (Steve Lund), copropriétaire de l'hôtel, et décide de l'aider à convaincre un critique hôtelier à passer le meilleur séjour possible dans l'établissement...

Une rom-com Hallmark hivernale très générique et oubliable, qui se contente de marcher dans les pas du précédent Coup de Foudre au Château de Glace (2019), déjà dans le même hôtel, et qui retrace donc les mêmes étapes à la limite de la promotion cachée pour l'établissement.

Pas grand chose de mémorable au programme, donc, entre une distribution qui se gèle clairement (lèvres gercées et/ou gonflées par le baume, buée conséquente), des seconds rôles peu probants (la meilleure copine inutile, la réceptionniste/rivale amoureuse beaucoup trop intense, le critique "français"), de longs segments de visite de l'hôtel, et les clichés habituels des téléfilms Hallmark (la promotion que l'héroïne tente de décrocher, etc).

Un bon gros bof, donc, même si les extérieurs enneigés et glacés font toujours plaisir à voir.

2.25/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1570 : Last Night in Soho (2021)

Publié le 4 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Horreur, Musique, Histoire, Review, Thriller, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Last Night in Soho (2021) :

Jeune provinciale ultrasensible passionnée par les années 60, Ellie (Thomasin McKenzie) arrive à Londres, dans le quartier de Soho, pour y suivre des études de mode. Rapidement, cependant, elle réalise qu'elle perçoit la vie de Sandie (Anya Taylor-Joy), une jeune chanteuse des sixties, qui a vécu dans le même appartement qu'elle à l'époque. Et tandis qu'au premier abord, la vie rêvée de Sandie inspire Ellie et l'amène à se réinventer, elle réalise bien vite que l'existence de la chanteuse était loin d'être parfaite, et a progressivement sombré dans une tragédie qui commence à envahir la réalité d'Ellie...

Un thriller fantastico-horrifique signé Edgar Wright, qui joue ici une carte très habile, celle de la fausse nostalgie pour une époque révolue : déjà, bonne nouvelle, ce n'est pas une nostalgie pour les années 80, comme c'est désormais la mode. Ici, on part vers quelque chose de plus obscur et de plus pointu (du moins, pour les jeunes générations), à savoir les années 60, et le Londres de cette époque.

Un Swinging London idéalisé et rêvé par l'héroïne, mais qui s'avère être bien plus sombre qu'il n'y paraît, pour ne pas dire glauque et sinistre. Et c'est là que Wright est rusé, puisqu'il parvient à avoir le beurre et l'argent du beurre : d'un côté, il prend un malin plaisir à utiliser tous les codes de l'époque, la musique, la mode, l'ambiance, etc, pour faire d'une partie du métrage une célébration de cette période et de l'art qui l'accompagne.

Et de l'autre, il détourne tous ces codes pour se tourner vers quelque chose se trouvant à la lisière du giallo, avec un film à la fois de fantômes, de zombies et de tueur au couteau, au style très prononcé, et à l'horreur très graphique.

Ce qui fonctionne plutôt bien, je dois dire (malgré quelques bémols sur lesquels je vais revenir un peu plus tard), notamment parce que Thomasin McKenzie compose un personnage principal fébrile, une sorte de petite souris attachante qui évolue dans un monde qui la dépasse. Et puis Wright se fait vraiment plaisir au niveau artistique, travaillant l'image, le son, la musique, les couleurs, pour parvenir à ce qui est peut-être son film le plus abouti d'un point de vue réalisation et direction artistique.

On pourra toujours regretter que le script téléphone à ce point ses rebondissements (sur Diana Rigg, Terence Stamp), que certains éléments soient un peu grossiers (la caractérisation des mean girls), qu'il y ait une légère tendance à privilégier la forme au fond (comme souvent chez Wright, dont les films finissent par ressembler à des exercices de style), et que l'interprétation de certains personnages soit un peu appuyée (le petit copain de l'héroïne)... mais bon, dans l'ensemble, ça passe assez bien.

Après, il y a aussi Anya Taylor-Joy, que l'on apprécie ou pas (personnellement, j'ai un peu de mal avec l'actrice), mais elle tient assez bien son rôle néanmoins.

Imparfait, mais assez intéressant.

4/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1569 : Tous en Scène 2 (2021)

Publié le 3 Février 2022 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Musique, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Tous en Scène 2 (Sing 2 - 2021) :

Maintenant que son cabaret est sauvé, Buster Moon (Matthew McConaughey) a de plus grands projets : il part pour Red Shore, la ville lumière, pour tenter de convaincre Jimmy Crystal (Bobby Cannavale), un patron d'hôtel, d'engager la troupe de Buster - Rosita (Reese Witherspoon), Gunter (Nick Kroll), Ash (Scarlett Johansson), Johnny (Taron Egerton) et Meena (Tori Kelly) - pour monter un spectacle musical inédit. Mais cela ne peut se faire que si Buster parvient à convaincre Clay Calloway (Bono), superstar à la retraite, de remonter sur scène.

Bon. Le premier Sing était un film d'animation juke-box éminemment oubliable, qui reposait sur des personnages animaliers visuellement ludiques et sur la familiarité du public pour des chansons classiques afin d'assurer son succès... ce qui avait fonctionné auprès du grand public (c'est généralement le cas pour tout ce qui est film juke-box), mais m'avait laissé totalement de marbre.

Ici, c'est peut-être encore pire : le tout reste bien animé et doublé (mention spéciale à Halsey, qui semble s'amuser), mais encore plus que le premier film, ce Sing 2 est un plat sans saveur, à l'image des chansons que le film utilise : de la pop trop souvent insipide, lissée et autotunée, instantanément oubliable.

Oui, je réalise que je ne suis clairement pas le public visé par ce genre de métrage, mais je reste persuadé qu'il y avait mieux à faire que les chansons pop transparentes et le récit plat et superficiel que nous propose le film. En l'état, c'est l'encéphalogramme plat.

2/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1568 : Le Forum en folie (1966)

Publié le 2 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Histoire, Review, Romance, Musique, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Forum en folie (A Funny Thing Happened on the Way to the Forum - 1966) :

Afin d'obtenir sa liberté, l'esclave romain Pseudolus (Zero Mostel) conclut un accord avec son jeune maître Hero (Michael Crawford), pas très futé : ce dernier est amoureux de Philia (Annette Andre), jeune courtisane de la maison voisine, déjà promise au Capitaine Miles Gloriosus (Leon Greene) ; à Pseudolus de tout faire pour qu'elle devienne la compagne de Hero...

Une comédie péplum adaptée d'une comédie musicale de Broadway, et qui a reçu un accueil critique assez positif à sa sortie, dans les années 60... malheureusement, je ne sais pas si ça a mal vieilli, ou si je suis réfractaire à la réalisation de Richard Lester et aux musiques de Stephen Sondheim, mais je n'ai pas du tout accroché au tout, et j'ai trouvé le temps assez long.

En même temps, ça cabotine beaucoup, ça ne m'a pas semblé très drôle (les poursuites en accéléré façon Benny Hill, ça a ses limites), et de manière globale, le rythme et le style de l'écriture finissent par être assez fatigants.

Un bon gros bof, donc.

2/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1567 : Dirty Tricks (2021)

Publié le 1 Février 2022 par Lurdo dans Showtime, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Review, Télévision, USA, Biographie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Dirty Tricks (2021) :

Un documentaire Showtime qui présente le portrait de Lotan Fishe, Israélien champion du monde de bridge à la mémoire prodigieuse, accusé par un autre joueur rival d'avoir triché lors de ses innombrables victoires en tournoi, et qui retrace les scandales les entourant.

Plutôt intéressant et dynamique dans sa mise en images (façon film de casse), même si l'un des gros points faibles du métrage est de ne jamais vraiment expliquer le pourquoi du comment du bridge (le documentaire affirme d'ailleurs sur un ton goguenard que le bridge est vraiment trop compliqué à expliquer au spectateur, et que par conséquent, il ne va même pas essayer), ce qui le limite, tous comptes faits, à une opposition de points de vue, un "il affirme ceci, l'autre affirme le contraire" qui ne trouve pas vraiment de résolution au final.

D'un côté, Lotan, assez arrogant mais indéniablement doué, qui défend sa position et son innocence, encouragé en cela par le réalisateur du documentaire, lui aussi israélien, et par le soutien d'un statisticien célèbre ; de l'autre, le reste de la communauté internationale du bridge, très biaisée, et s'appuyant sur une chasse aux sorcières lancée par Boye Brogeland, rival de Lotan persuadé que celui-ci a toujours triché.

Il est probable que la vérité se trouve quelque part au carrefour de ces deux points de vue (surtout compte tenu de l'ampleur apparente de la tricherie dans le milieu), mais le scientifique qui sommeille en moi a tendance à se dire que statistiquement, effectivement, Lotan s'est un peu fait avoir sur ce coup-là, et qu'en face, on cherchait un prétexte pour le faire tomber.

Mais après, il faut aussi admettre que si ce documentaire évoque par moments The King of Kong, c'est aussi parce que l'on se demande, çà et là, à quel point le récit présenté est objectif ou biaisé.

3.75/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Blog Update ! - Janvier 2022

Publié le 31 Janvier 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Update

À nouveau un mois de transition sur le blog des Téléphages Anonymes, voire même, pour être plus précis, une quinzaine de jours de transition, faisant le pont entre la fin de la Christmas Yulefest 2021, et la Quinzaine Saint Valentin à venir...

#1552 : Un After mortel (2021) - 3/6

#1553 : Spider-Man - No Way Home (2021) - 4/6

#1554 : Les Bouchetrous (2021) - 2.25/6

#1555 : Mourir peut attendre (2021) - 2.75/6

#1556 : 15 Minutes of Shame (2021) - 2.25/6

#1557 : The Gamechangers (2015) - 2/6

#1558 : Matrix Resurrections (2021) - 2.25/6

#1559 : Kate (2021) - 2.5/6

#1560 : Shanghaï Express (1986) - 3.5/6

#1561 : Steve, bête de combat (2021) - 2.5/6

#1562 : Don't Look Up - Déni Cosmique (2021) - 3/6

#1563 : You May Be Pretty but I Am Beautiful (2019) - 4.25/6

#1564 : Prisoners of the Ghostland (2021) - 2/6

#1565 : Les Éternels (2021) - 2.75/6

#1566 : Encanto (2021) - 3.75/6

---

# Bilan :

Une grosse quinzaine de rattrapage, donc, notamment en matière de grosses sorties/de blockbusters ratés en fin d'année dernière - et ce, avec des résultats assez mitigés, puisque ni le James Bond, ni Matrix 4, ni les Éternels ou un Don't Look Up au buzz conséquent n'auront su me séduire, souffrant de défauts trop évidents pour emporter mon adhésion.

Cela dit, je suis resté aussi très circonspect devant Encanto, notamment au niveau musical, alors que s'il y a bien un point qui a emporté l'adhésion, en ligne, c'est cet aspect... m'enfin bon.

---

# Film(s) du mois :

You may be pretty but I am beautiful, un documentaire intéressant et instructif sur une figure excentrique mais à l'influence palpable sur le monde du catch ; Spider-man : No Way Home, le final de la trilogie Marvel consacrée au tisseur, un film bourré de fanservice (peut être trop) mais respectueux de l'histoire du personnage, et qui ne perd jamais son noyau émotionnel.

# Flop(s) du mois :

The Gamechangers, un docu-fiction retraçant approximativement les scandales autour de la franchise GTA ; Prisoners of the Ghostland, un film nonsensique sur Nicolas Cage qui crie "TESTICULE" ; Matrix Resurrections, totalement inutile ; et les Éternels, un faux pas de Marvel qui peine à concilier ses ambitions cosmiques, l'approche indépendante et artistique de sa réalisatrice, et des personnages assez peu intéressants...

---

# Petit écran :

Beaucoup d'espace et un peu de Marvel, ce mois-ci, au niveau petit-écran, entre une première saison de Hawkeye plutôt appréciable (bien qu'avec quelques défauts, notamment un personnage d'Echo un peu quelconque), une reprise quelconque de Star Trek Discovery (sans surprise), une première moitié de saison assez générique de Star Trek Prodigy, et les quatre premiers épisodes de Star Wars : le livre de Boba Fett, qui ont clairement peiné à me passionner. Sans oublier la seconde moitié des Maîtres de l'Univers - Révélation de Kevin Smith, toujours imparfait, mais qui redresse un peu la barre.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

---

# À venir :

En février, comme tous les ans, la romance revient avec la quinzaine Saint Valentin, mais avant cela, une petite semaine de chauffe, avec quelques métrages et séries plus classiques (Last Night in Soho, Sing 2, Boba Fett, Star Trek Discovery). Et fin février, retour à nouveau à un programme plus normal, pour finir ce mois plus court que la moyenne...

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1566 : Encanto (2021)

Publié le 28 Janvier 2022 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Jeunesse, Musique, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Encanto (2021) :

En Colombie, dans la famille Madrigal, tout le monde possède un pouvoir magique différent, offert par la bougie magique qui illumine leur demeure depuis des décennies. Tout le monde, sauf Mirabel (Stephanie Beatriz), dépourvue de pouvoir surnaturel, et donc un peu à l'écart du reste de son clan. Jusqu'au jour où elle croit percevoir un vacillement dans la flamme de la bougie, et des fissures dans les murs de leur maison : elle découvre alors que son oncle Bruno (John Leguizamo), un reclus doué d'une capacité de voyance, avait prévu que Mirabel allait mettre en péril l'harmonie des Madrigal, et leur destinée magique...

Dernière production animée Disney en date, cet Encanto très inspiré de la culture colombienne (et apparemment du réalisme magique du roman Cent ans de solitude) propose une histoire familiale très théâtrale (unité de lieu, enjeux limités, pas de grand méchant) aux visuels particulièrement bigarrés, et à la musique latino... signée Lin Manuel Miranda.

Et là, problème : comme je l'ai déjà mentionné à plusieurs reprises, je n'adhère pas vraiment au style Miranda, que ce soit dans Moana ou plus récemment, dans son Vivo (et je ne parle même pas de Hamilton et compagnie) - le pseudo hip-hop au phrasé catapulté, les sonorités pop très modernes, l'auto-tuning ponctuel, tout ça me laisse franchement de marbre... et d'autant plus dans un film Disney qui obéit à un cahier des charges précis (chanson "I Want" du personnage principal, résolution de tous les arcs narratifs, etc).

Résultat : pas de numéro musical vraiment mémorable ou probant (d'autant que tous les acteurs n'ont pas les mêmes talents vocaux ni la même assistance technologique), ce qui se combine à un nombre de personnages trop importants pour qu'ils soient tous bien développés, et à une tendance à expédier les arcs de certains de ces personnages en une chanson (présentation de la problématique, résolution, happy end, tout ça en quelques instants), qui fait que l'on ressort assez peu satisfait du tout sur un front narratif et musical.

C'est dommage, parce que visuellement, c'est beau, chatoyant, expressif et dynamique, et que la métaphore de famille = maison, ainsi que la thématique du poids des attentes, des responsabilités et de l'héritage, sont assez pertinentes, en soi (ainsi que d'autres thématiques et du symbolisme qui, apparemment, trouvent une résonance particulière auprès du peuple colombien, mais qui m'ont probablement échappé).

Cependant, le tout m'a relativement déçu, en proposant un film assez peu marquant, un peu inabouti et probablement du niveau d'un Pixar mineur (ce qui est déjà bien, dans l'absolu).

3.75/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires
<< < 10 20 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 50 60 70 80 90 100 > >>