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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #cinema catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1475 : CYCLE SCI-FI - Prospect (2018)

Publié le 3 Juillet 2021 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Review, Science-Fiction, Thriller, USA, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Prospect (2018) :

Dans un futur lointain, Cee (Sophie Thatcher), une adolescente, et son père Damon (Jay Duplass) partent pour une lune lointaine, afin d'y prospecter des minerais enfouis dans le sol d'une jungle toxique. Sur place, cependant, ils sont confrontés à Ezra (Pedro Pascal) et à son acolyte, une rencontre qui se termine en fusillade. Désormais seule avec un Ezra blessé, Cee doit s'allier à ce dernier pour espérer survivre à la venue d'autres mercenaires, à la recherche d'un trésor enfoui dans les parages...

Très petit budget adapté d'un court-métrage, ce film de science-fiction lo-fi (presque plus proche d'un western que de l'image que l'on peut avoir habituellement du genre spatial) a beaucoup de qualités pour lui : ambitieux, plein de ressources autres que financières, il évoque directement un certain cinéma à l'ancienne, où l'on se débrouillait avec quatre bouts de ficelles pour donner corps à un univers futuriste semi-plausible.

Et le film est d'ailleurs très bien interprété, ce qui fait toujours plaisir.

....mais je dois bien dire que je n'ai pas aimé. On est en effet presque devant une pièce de théâtre minimaliste, lente, très bavarde et toute en retenue, du cinéma de genre indépendant gritty mais qui ronronne rapidement, cherchant plus l'originalité et le décalage (la manière ampoulée dont Pascal s'exprime, la musique bollywoodienne) que l'efficacité ou le rythme.

Disons que l'on sent que tout est parti d'un court de 15 minutes, et que si le world-building est plus qu'intéressant, je n'ai pas du tout adhéré aux personnages et à l'écriture.

C'est loin d'être mauvais, et à en juger par l'accueil extatique de la critique, ça plaira clairement à certains, mais de mon côté, je ne dois pas faire partie du public visé.

3/6 (pour l'approche ambitieuse)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1474 : CYCLE SCI-FI - Time Out (2011)

Publié le 2 Juillet 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Review, Romance, Science-Fiction, Thriller, USA, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Time Out (In Time - 2011) :

En 2169, dans un monde où chacun cesse de vieillir à l'âge de 25 ans, et reçoit alors 365 jours d'existence, la minute de vie supplémentaire est désormais la monnaie en vigueur : d'un côté, les millionnaires quasi-immortels ayant accumulé des centaines d'années de vie additionnelle, de l'autre, les démunis, qui subsistent de jour en jour et de minute en minute. Will (Justin Timberlake), un ouvrier de 28 ans, reçoit un beau jour une centaine d'années de vie de la part d'un millionnaire suicidaire, traqué par des criminels. Désormais dans le collimateur du Timekeeper Leon (Cillian Murphy), chargé de maintenir l'équilibre économique du marché du temps, Will décide de renverser le système, avec l'aide de Sylvia (Amanda Seyfried), une riche héritière...

Un long-métrage d'anticipation clairement conçu à partir de l'adage "Le temps, c'est de l'argent", et qui parvient à établir un univers crédible et intéressant, à la réalité improbable qui sert clairement de métaphore à une lutte des classes moderne, prolétariat vs capitalisme, etc, etc, etc. D'ailleurs, le tout est bourré de métaphores et de symbolisme plus ou moins subtils, et il ne faut pas avoir fait de grandes études pour percevoir le propos intrinsèque du film.

De plus, sous la caméra d'Andrew Niccol (clairement pas un débutant dans le genre), tout ça fonctionne plutôt bien, même si dans l'absolu, ce n'est pas forcément d'une originalité folle (les amateurs de SF littéraire ou de courts-métrages de genre retrouveront ici certaines idées familières), et que le métrage prend, à mi-parcours, un virage Bonnie & Clyde/Robin des Bois nettement moins intéressant et probant.

Au final, on se retrouve donc avec une grosse moitié de film réussie, et une seconde partie plus mitigée, pour un résultat tout à fait regardable... sans plus.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1473 : CYCLE SCI-FI - Le Passager n°4 (2021)

Publié le 1 Juillet 2021 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Netflix, Review, Science-Fiction, Thriller, USA, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Passager n°4 (Stowaway - 2021) :

En mission pour Mars, l'équipage du MTS-42 (Toni Collette, Anna Kendrick, Daniel Dae Kim) découvre soudain à son bord un passager clandestin, Michael (Shamier Anderson), qui ignore totalement comment il est arrivé là. Confrontés à une réserve d'oxygène insuffisante pour les quatre passagers, les trois astronautes se trouvent alors face à un choix drastique : sacrifier cet inconnu, ou risquer la vie de tout l'équipage.

Stowaway est un long-métrage Netflix qui pose un dilemme moral percutant et pertinent à ses personnages cartésiens et scientifiques : quel choix effectuer lorsque les ressources deviennent soudain limitées et qu'il faut "sacrifier" un passager pour espérer assurer la survie du reste de l'équipage.

On aurait pu réaliser le même film dans un sous-marin, sur un bateau à la dérive, lors d'une expédition polaire... les choix sont multiples, et reposent tous sur la même question fondamentale, traitée à de multiples reprises dans la fiction (Stowaway n'est guère plus qu'une relecture "réaliste" de l'Équation de la mort, un épisode de la Quatrième Dimension adapté d'une nouvelle, elle-même inspirée d'autres récits), et opposant la logique pragmatique de la survie du plus grand nombre à la réaction émotionnelle de la valeur de toute vie.

Et le film fait tout pour embarquer le spectateur dans ce débat : mise en place prenante, réalisation et rendu visuel efficaces, acteurs compétents, et caractérisation très appuyée du passager clandestin, qui est présenté comme quelqu'un de courageux, d'intelligent, de travailleur, de sociable et de sympathique, pour mieux remuer le couteau dans la plaie lorsque vient le moment de la décision fatidique.

Le seul vrai problème, en fait, c'est que pour adhérer à la proposition du film, et pour que la suspension d'incrédulité fonctionne, il faut trouver le postulat du métrage plausible ; et c'est là que tout s'écroule, pour moi. Parce que le film choisit délibérément de botter en touche sur le pourquoi et le comment de la présence à bord de ce passager clandestin, et qu'à mes yeux, c'est là le début de l'effet domino qui fait s'effondrer tout le château de cartes Stowaway.

Car se contenter d'un "Michael est un préparateur technique qui travaillait sur la navette lorsqu'elle était sur sa rampe de lancement... et voilà, c'est tout, il s'est réveillé à bord après le décollage et l’arrimage à la station, et ne sait pas comment il est arrivé là", c'est loin d'être suffisant, surtout que cela ne semble poser de problème à personne, avec un équipage qui accepte volontiers à son bord cet inconnu sympathique.

Ça aurait pu passer si le film s'était engagé dans la direction d'un thriller, avec un 4e passager menteur et menaçant... mais non, Stowaway n'est intéressé que par son dilemme éthique, et considère que cette absence d'explications n'est pas un obstacle au bon déroulement du récit.

Sauf que bon, pas de postulat justifié, des rebondissements artificiels et forcés (l'éruption solaire qui tombe forcément pile au pire moment, sans prévenir), des personnages assez peu développés (Toni Collette est sous-exploitée), un rythme globalement pépère et sans grande tension et une résolution ultra-prévisible avec morale en voix off, à force, ça commence à faire beaucoup.

D'autant plus frustrant que ça commençait bien, avec vingt premières minutes très efficaces.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1472 : CYCLE SCI-FI - C'était demain... (1979)

Publié le 30 Juin 2021 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Review, Romance, Science-Fiction, Thriller, USA, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

C'était demain... (Time After Time - 1979) :

En 1893, HG Wells (Malcolm McDowell) présente à ses amis sa dernière invention : une machine à voyager dans le temps qui pourra, il l'espère, l'emmener dans le futur pour y découvrir l'utopie que l'humanité atteindra inévitablement. Mais l'un de ses compères, John Stevenson (David Warner), lui dérobe la machine pour échapper aux autorités, qui l'ont identifié comme étant Jack l'Éventreur. Se sentant responsable, Wells lui emboîte le pas, et se retrouve en 1979, à San Francisco, où il doit retrouver son ex-ami, avec l'aide de la séduisante Amy Robbins (Mary Steenburgen), une employée de banque...

On met un peu de côté l'anticipation et le space opera à gros budget, pour du voyage temporel à l'ancienne, adapté d'un roman et réalisé par Nicholas Meyer, qui reprendra ensuite certaines des idées de ce Time After Time pour Star Trek IV (qui avait aussi droit à des voyages temporels et à de la comédie très similaire).

Parce qu'il faut être très clair : ici, on est plus dans de la comédie de science-fiction en mode poisson hors de l'eau, mâtinée de romance, qui confronte un HG Wells dépassé à des années 70 bien loin de ce qu'il avait imaginé, plutôt que dans un thriller haletant bourré de rebondissements.

D'ailleurs, c'était là la première réalisation de Meyer, et ça se ressent au travers de certains cadrages un peu trop serrés, de poursuites un peu mollassonnes, de quelques maladresses çà et là, d'une bande originale de Miklos Rozsa un peu inutilement grandiloquente...

Rien de bien méchant, et ce Time After Time fonctionne tout de même assez bien dans l'ensemble, porté par le flegme décalé de McDowell, en Wells pas très doué, et par un David Warner efficace en Jack l'Éventreur, trop ravi de trouver dans les années 70 une époque violente et décomplexée aux innombrables victimes potentielles.

Un premier film imparfait, donc, et par certains aspects inévitablement un peu daté, mais néanmoins ludique et agréable à suivre.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1471 : CYCLE SCI-FI - John Carter (2012)

Publié le 29 Juin 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Review, Romance, Science-Fiction, USA, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

John Carter (2012) :

Soldat durant la Guerre de Sécession, John Carter (Taylor Kitsch) se retrouve transporté sur Barsoom, alias la planète Mars, où il tombe aux mains des Tharks, extra-terrestres indigènes à quatre bras. Rapidement, il découvre que les autres habitants de la planète, à l'apparence humaine, se livrent une guerre sans merci, et lorsque la ville pacifique de Helium est menacée par celle de Zodanga, John se trouve embarqué dans ce conflit dont il ne comprend qu'une chose : l'attirance qu'il éprouve pour la belle Dejah Thoris, princesse de la ville d'Helium, sur laquelle le maléfique Sab Than de Zodanga a des vues...

Aïe. Flop critique et commercial de Disney, pourtant confié à Andrew Stanton (un oscarisé de chez Pixar), John Carter tente clairement de renouer avec l'esprit épique du soap opera d'antan, de ressusciter le pulp d'aventure à l'ancienne, de redonner ses lettres de noblesse à un genre trop oublié... mais dès ses premières scènes, on comprend que quelque chose ne fonctionne pas dans tout ça.

Pour une raison inexpliquée, Stanton et Michael Chabon, son scénariste (qui depuis a écrit Picard, ce qui explique beaucoup de choses), font en effet le choix d'ouvrir le film en multipliant les techniques narratives : voix off, flashback sur la conquête de Mars par le méchant, puis retour au "présent" pour une mise en place façon Titanic, avec l'ensemble du film prenant place dans un gros flashback raconté à Edgar Rice Burroughs.

Tout de suite, on sent les rouages de la mécanique narrative grincer à tous les niveaux, et l'on devine que la gestation du métrage a été compliquée. Et puis le récit démarre enfin, avec la vie de John Carter sur Terre (insipide et mollassonne) et son arrivée sur Mars...

C'est là qu'on commence à percevoir les autres problèmes du film : Taylor Kitsch n'a pas grand charisme, la direction artistique est assez terne (Mars ressemble à l'Utah peint en jaune, les Martiens à des acteurs couverts d'auto-bronzant, de henné et de costumes sortis des Maîtres de l'univers), le ton est bien trop sérieux, le rythme bien trop plat, et au niveau effets spéciaux, si les Tharks sont réussis, on remarque fréquemment des incrustations sur fond vert assez visibles et approximatives.

Alors oui, en théorie, j'aurais dû être ravi de retrouver un film de space op/de science-fiction épique dans ce style, mais dans les faits, la mayonnaise ne prend que trop ponctuellement, à l'occasion d'une scène d'action ou d'une poursuite portées par la bande originale épique de Michael Giacchino.

C'est dommage, parce qu'il y a de bons éléments, çà et là (Lynn Collins est d'ailleurs très bien en princesse/inventeuse/scientifique/aventurière), et qu'on sent bien la passion qui anime le projet derrière la caméra, mais le tout est trop souvent inerte, manquant de second degré (guère surprenant de constater que James Purefoy, avec sa décontraction habituelle, est probablement le seul personnage secondaire mémorable de tout le film) et d'un héros au charisme suffisant pour transcender les faiblesses du script, emporter l'adhésion, et vendre son personnage de héros malgré lui.

(de manière assez amusante, si Thor n'était pas sorti en 2011, Chris Hemsworth aurait pu faire un bien meilleur John Carter que Kitsch)

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1470 : CYCLE SCI-FI - Snowpiercer, le Transperceneige (2013)

Publié le 28 Juin 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Review, Science-Fiction, Thriller, Corée, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Snowpiercer, le Transperceneige (2013) :

Sur une Terre couverte de glace, ravagée par une catastrophe climatique, les derniers survivants humains sont entassés dans un train immense, le Transperceneige, où les classes supérieures, dirigées par la Ministre Mason (Tilda Swinton) oppriment les classes défavorisées, à l'arrière du train. Jusqu'à ce que Gilliam (Sir John Hurt), Curtis Everett (Chris Evans), et Edgar (Jamie Bell) fomentent une nouvelle rébellion ; leur plan : libérer Namgoong Minsoo (Song Kang-ho), ingénieur ayant conçu toutes les portes du train, et remonter ce dernier jusqu'aux wagons de tête, pour y reprendre le pouvoir...

Long-métrage d'anticipation signé Bong Joon-ho et librement adapté d'une bande dessinée française, Snowpiercer utilise un postulat dystopique et post-apocalyptique fort pour mettre en images des thèmes de lutte sociale, d'exploitation du petit peuple, et bien d'autres métaphores inhérentes au cadre du train, une machine implacable et glaciale qui broie tout sur son chemin, que l'on peut voir au choix comme incarnant le capitalisme, la société, la vie, etc, etc, etc...

Bref, un long-métrage assez ambitieux et typique de son réalisateur, pour le meilleur et pour le pire : Bong Joon-ho a en effet souvent recours à des ruptures de ton brutales et à des mélanges de genre à l'humour assez typiquement coréen, que l'on retrouve ici dans la manière dont les classes favorisées sont représentées (les costumes extravagants de Hunger Games ne sont pas loin), incarnées à l'écran par une Tilda Swinton totalement grotesque et cabotine, qui semble provenir d'un autre film plus parodique.

On adhère ou pas, il faut être franc : personnellement, je n'ai pas vraiment accroché à cet aspect caricatural du métrage, qui commence à se faire plus prononcé à mi-parcours, lorsque la rébellion des classes défavorisées se déclenche.

Heureusement, l'ensemble du film tient suffisamment bien la route pour éclipser ses éléments les moins convaincants : parmi ces derniers, on pourrait aussi citer un léger abus de shaky-cam et de ralentis durant les scènes d'action, un face à face final bourré d'exposition, façon Néo rencontre l'Architecte, quelques effets numériques inaboutis, ou encore la fille de Namgoong Minsoo et ses pouvoirs de précognition, sortis de nulle part, et qui y retournent rapidement, oubliés en cours de route).

Mais finalement, ces éléments potentiellement perturbateurs ne sont jamais vraiment suffisants pour faire décrocher le spectateur, et Snowpiercer s'avère un métrage solide, dynamique, sombre et assez percutant. Ce n'est pas parfait, le sens de l'humour du métrage est assez polarisant, mais dans l'ensemble, on ne s'ennuie pas.

(maintenant, je suis curieux de voir si la série parvient à être aussi surprenante et efficace)

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1469 : CYCLE SCI-FI - L'Agence (2011)

Publié le 25 Juin 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Review, Romance, Science-Fiction, USA, Science Fiction, Religion

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'Agence (The Adjustment Bureau - 2011) :

Sur le point de gagner un siège au Sénat américain, et de se lancer dans une carrière spectaculaire menant vers la Présidence des États-Unis, David Norris (Matt Damon) tombe amoureux d'une danseuse, Elise Sellas (Emily Blunt). Mais bien vite, il s'avère que cette relation est rendue impossible par l'intervention incessante d'hommes mystérieux, des agents du Destin qui semblent avoir décidé que ce couple ne devait pas être. Contre toute attente, et avec l'aide de l'un de ces agents (Anthony Mackie), Norris décide de se battre contre ces forces impossibles...

Une adaptation très libre d'une nouvelle de Philip K. Dick, ici transformée en quelque chose de plus romantique et sentimental, aux multiples rebondissements plutôt agréables à suivre.

Je crois que c'est ça le fin mot de ce film : ce n'est pas forcément une excellente adaptation, cela souffre ponctuellement de trous de logique et de maladresses d'écriture (le monologue de Terence Stamp), la bande originale de Thomas Newman est assez générique, le message et la métaphore sont assez évidents, mais ça se suit plutôt tranquillement, principalement parce que Damon et Blunt ont une bonne alchimie, et que le métrage reste dynamique.

Dans l'ensemble, donc, un film de quasi-science-fiction (on est plus dans de la théologie et de la philosophie, à vrai dire) romantique pas désagréable du tout, à défaut d'être un chef-d'œuvre du Septième Art.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1468 : CYCLE SCI-FI - After Earth (2013)

Publié le 24 Juin 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Jeunesse, Review, Science-Fiction, USA, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

After Earth (2013) :

Dans un futur lointain où la Terre polluée a été abandonnée, Cypher Raige (Will Smith), ranger spatial réputé pour ne pas connaître la peur, embarque avec son fils Kitai (Jaden Smith) pour sa dernière mission. Mais un accident les fait s'écraser sur Terre : blessé et perdant lentement son sang, Raige ne peut que guider à distance son fils sur cette planète désormais sauvage et hostile, pour l'amener jusqu'à une balise potentiellement capable d'appeler les secours...

On pourrait en dire, des choses, sur cet After Earth, un vanity project de la famille Smith, bien décidée à imposer ses deux enfants comme des stars en devenir, et de Shyamalan, qui a vu là l'occasion de se relever du piètre Le dernier maître de l'air.

On pourrait critiquer la simplicité du script, un bête survival qui suit, pendant près de 100 minutes, le fiston Smith qui court dans la nature avec une même expression paniquée sur le visage. On pourrait critiquer la sous-exploitation de Will Smith, dont le personnage à l'agonie passe tout le film assis et/ou en voix off, avec une grimace constipée sur les traits. On pourrait reprocher au métrage ses effets numériques tour à tour génériques et approximatifs ; ses discours bourrés de platitudes pseudo-profondes et philosophes, façon "speech motivationnel de développement personnel" ; son trauma basique et peu inspiré ; ou encore son score peu mémorable de James Newton Howard.

Mais en fait, le film n'est pas si mauvais que ça : se limitant ici au poste de réalisateur (et à la co-écriture), Shyamalan rend une copie propre et bien finalisée, à défaut d'être particulièrement intéressante. C'est mollasson, c'est générique, c'est cousu de fil blanc, mais ça se regarde.

Mollement. Mais au moins ça ne m'a pas frustré ou énervé comme d'autres ratages de ce cycle Sci-Fi.

3/6 (j'ai failli enlever un demi-point pour le nom risible du personnage principal)

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Un film, un jour (ou presque) #1467 : CYCLE SCI-FI - La Stratégie Ender (2013)

Publié le 23 Juin 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Jeunesse, Review, Science-Fiction, USA, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Stratégie Ender (Ender's Game - 2013) :

Dans un futur proche, la race des Formics a attaqué la Terre, mais a été repoussée par le sacrifice improbable du pilote Mazer Rackham (Ben Kingsley). Pour préparer l'humanité à une nouvelle guerre, le Colonel Graff (Harrison Ford) et l'armée recrutent désormais d'innombrables jeunes soldats, pour les former à un conflit imminent. Parmi eux, Ender Wiggin (Asa Butterfield), un jeune garçon très intelligent, souffre-douleur de sa famille et des autres recrues. Mais au fil du temps, l'esprit stratégique et calculateur d'Ender va finir par faire de lui l'unique espoir de l'humanité...

Un film qui m'avait laissé très mitigé à mon premier visionnage, et qui ne s'est pas amélioré entretemps. Le souci, en fait (et c'est un souci aussi inhérent au roman original), c'est que cette version d'Ender's Game donne l'impression de regarder un Starship Troopers (même schéma global, même ton militariste, même thématiques du leadership, du sacrifice, mêmes ennemis, même indoctrination, etc) dépourvu de son recul et de sa satire, et passé au filtre du cinéma young adult formaté par Harry Potter et tous les autres récits mettant en scène un Élu.

Résultat, on passe les 3/4 du métrage à suivre le parcours d'un jeune sociopathe froid et manipulateur (mais pas trop, parce qu'il doit rester un héros auquel le jeune spectateur peut s'identifier), qui se fait hurler dessus par des militaires, qui prend part à des batailles rangées en zéro G, et à des simulations virtuelles de batailles spatiales...

Ce qui, honnêtement, est assez peu palpitant, et imprégné d'une froideur et d'une distance un peu hypocrites (façon "la guerre ce n'est pas bien, ça déshumanise, mais regardez, des vaisseaux qui se tirent dessus et explosent, c'est badass !") renforcées par le score musical générique au possible de Jablonsky ; difficile alors de rester passionné par le métrage jusqu'à la fin, même lorsque Ben Kingsley débarque en Maori tatoué (mouarf), que le script tente des rebondissements éventés depuis longtemps, ou quand Ender développe soudain une conscience, de manière vraiment peu naturelle.

À trop hésiter entre les clichés habituels des récits YA, et la dureté militaire du roman original, le film se retrouve le postérieur entre deux chaises, jamais convaincant d'un côté comme de l'autre, à la fois trop dérivatif et trop rigide (surtout si, comme moi, on a beaucoup de mal avec le côté Full Metal Jacket du métrage), et jamais suffisamment spectaculaire ou impressionnant, visuellement parlant, pour justifier tout ça.

Bof.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1466 : CYCLE SCI-FI - Minuit dans l'univers (2020)

Publié le 22 Juin 2021 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Netflix, Review, Science-Fiction, USA, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Minuit dans l'univers (The Midnight Sky - 2020) :

Alors que la Terre est ravagée par une catastrophe planétaire, Augustine Lofthouse (George Clooney), un scientifique malade et en fin de vie, reste terré, résigné, dans une base éloignée de l'Arctique. Pour seule compagnie, il ne peut compter que sur une fillette muette (Caoilinn Springall) qui a échappé à l'évacuation de la base. Mais quand Augustine réalise qu'un vaisseau spatial, l'Aether, est toujours actif et de retour de mission, le chercheur comprend qu'il doit les avertir de la catastrophe récente - pour cela, une seule solution : braver les éléments pour rejoindre une autre base plus au nord, équipée d'un émetteur suffisamment puissant...

Un long-métrage assez sombre et dépressif, adapté d'un roman par George Clooney, devant et derrière la caméra pour ce film sorti en salles et sur Netflix, et qui, malheureusement, n'est pas particulièrement convaincant.

Le problème ne vient pas de Clooney, ni de la fillette, ou de l'équipage de l'Aether (dont Felicity Jones), mais bien de la structure même du récit, une structure qui dépeint, en parallèle, l'aventure éprouvante d'Augustine et de sa compagne de voyage, et le quotidien de l'Aether et de son équipage, un quotidien tour à tour monotone et chaotique.

Il y aurait eu de quoi donner là du rythme et de l'énergie au film, en alternant fréquemment les deux points de vue... mais non, le film souffre d'un étrange déséquilibre sur ce plan, un peu comme si, en cours de route, Clooney s'était désintéressé de la partie terrestre, introspective, au milieu du froid, des éléments, et de la neige, pour se concentrer nettement plus sur la partie spatiale, qui n'est pas sans rappeler Gravity.

Une impression de deux films différents qui cohabitent assez mal, le souci étant que la partie spatiale est loin d'être captivante ; certes, en comparaison de la partie terrienne, froide et contemplative, les pluies de météores et les sorties spatiales sont plus dynamiques, mais le tout reste trop déséquilibré et les personnages trop quelconques pour que la mayonnaise prenne.

Plus embêtant, cette mayonnaise (enfin, cette alternance) est principalement là pour donner corps à un twist final (que n'aurait pas renié Tyler Durden) qui lie plus directement les personnages et les deux pans du récit, mais que le spectateur avisé voit venir TRÈS tôt dans le film. Et comme ce rebondissement final est supposé porter (à l'aide de la bande originale envahissante de Desplat) toute la charge émotionnelle du métrage, lorsqu'il tombe gentiment à plat, il entraîne dans sa chute le reste du récit...

Dommage, parce que Clooney fait un beau travail derrière la caméra.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1465 : CYCLE SCI-FI - Oblivion (2013)

Publié le 21 Juin 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Review, Romance, Science-Fiction, USA, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Oblivion (2013) :

En 2077, la Terre a été victime d'une attaque extraterrestre, et les Humains l'ont évacuée pour se réfugier sur Titan. Resté sur Terre, Jack Harper (Tom Cruise) gère l'entretien d'une station de surveillance, aux côté de Vica (Andrea Riseborough), sa compagne, et de multiples drones automatisés. Mais bien vite, entre deux réparations et deux attaques de "Skavs", Jack va réaliser qu'il n'est pas ce qu'il pense être, et que sa réalité tient plutôt d'un véritable cauchemar...

Un film de science-fiction réalisé par Joseph Kosinski (Tron Legacy), qui parvient à exploiter au maximum son budget de 120 millions de dollars pour produire un métrage à la direction artistique et au visuel spectaculaires. Malheureusement, c'est aussi un film avec Tom Cruise, qui joue son personnage habituel, de manière habituelle (compétente, mais très calculée), et peine à injecter une véritable émotion ou de la chaleur dans ce récit.

Ce qui, en temps normal, ne poserait pas forcément de problème... mais ici, compte tenu du côté stérile de l'environnement où évaluent les personnages (les extérieurs islandais, c'est beau, mais ce n'est pas très joyeux), et de la distance et de la solitude que le récit impose à ceux-ci, cela ne fait que s'ajouter à une espèce de froideur globale (pas aidée par la bande originale très électronique de Trapanese et M83), qui empêche le métrage de véritablement fonctionner (surtout qu'une grosse partie du récit est centrée sur la relation Jack/Julia).

Ajoutez à cela un récit qui évoque forcément d'autres œuvres dans ses rebondissements (Moon de Duncan Jones n'est pas loin), des personnages secondaires globalement sous-développés, et voilà : un résultat assez mitigé, malgré des qualités formelles certaines (les effets numériques sont notamment impeccables).

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1464 : CYCLE SCI-FI - Chaos Walking (2021)

Publié le 18 Juin 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Jeunesse, Review, Romance, Science-Fiction, USA, Science Fiction, Western

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Chaos Walking (2021) :

En 2257, sur une planète lointaine, les femmes ont disparu et les hommes vivent seuls, atteints d'un mal étrange, le Bruit, qui matérialise autour d'eux leurs pensées intimes. Todd (Tom Holland) découvre un jour un vaisseau écrasé, dont émerge une jeune femme, Viola (Daisy Ridley) : à la fois paniqué et attiré par Viola, Todd va devoir tout faire pour éviter que celle-ci ne tombe aux mains des hommes du maire de la ville, David Prentiss (Mads Mikkelsen)...

Doug Liman aux commandes d'un film en chantier depuis 2011, lorsque la tendance des films dits "young adult" battait encore son plein : car oui, Chaos Walking est clairement une adaptation de roman young adult, et ne s'en cache jamais, enchaînant les clichés et les ressorts narratifs habituels de ce genre - univers quasi-post-apocalytique, jeune héros qui découvre que son monde est un mensonge, couple en fuite, romance balbutiante, pseudo-métaphores sur la toxicité masculine, sur le fanatisme religieux, sur la difficulté de maîtriser ses pensées et émotions lorsque l'on est un adolescent, blablabla...

Allergiques au genre s'abstenir, d'autant qu'il ne faut pas pour autant s'attendre à ce que la présence de Liman aux commandes élève le tout : le réalisateur semble en effet en pilotage automatique, et non seulement le film est assez plat et terne, visuellement et musicalement, mais son univers de néo-western empêche toute fantaisie visuelle ou toute originalité (idem pour la brève apparition d'un extraterrestre natif de la planète, équivalent des Indiens américains massacrés par les colons européens : le character design est générique au possible).

Bref, c'est un peu mollasson, pas très inspiré, et hormis un ou deux moments où le film joue avec le concept des projections mentales comme autant d'hologrammes trompeurs, c'est aussi vite oublié que vu.

2.5 - 0.5 pour la brutalité et la méchanceté envers les animaux, assez gratuites = 2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1463 : CYCLE SCI-FI - Timecop 2 : La décision de Berlin (2003)

Publié le 17 Juin 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Policier, Review, Science-Fiction, Thriller, USA, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Timecop 2 - La décision de Berlin (Timecop 2 - The Berlin Decision - 2003) :

Pour éviter tout débordement de la TEC, qui police les couloirs du temps, une agence parallèle, la Société pour l'Authenticité Historique, a été créée, mais Brandon Miller (Thomas Ian Griffith), l'un de ses agents, est passé à l'ennemi : désormais persuadé qu'en changeant l'Histoire, il serait possible d'éviter bien des souffrances à l'Humanité, il a décidé de remonter le temps, et d'éliminer tous les agents du TEC avant qu'ils ne deviennent policiers, pour avoir enfin le champ libre... et par la même occasion, se venger de Ryan Chan (Jason Scott Lee), un agent du TEC qui l'a empêché de tuer Hitler, et qu'il rend responsable de la mort de sa femme.

Une vraie bonne surprise, avec cette suite DTV du Timecop de JCVD qui s'avère bien meilleure que son modèle, et ce sur tous les plans : Jason Scott Lee est meilleur acteur que Van Damme, ses aptitudes martiales sont bien mieux mises en valeur (par Steve Boyum, un ancien cascadeur devenu réalisateur), le postulat de la police du temps est nettement mieux exploité (avec une course-poursuite entre les époques), le bad guy plus charismatique (en plus d'avoir des motivations plus nuancées - et justifiables), et les personnages secondaires existent un peu plus.

Et comme en prime le scénario joue avec la notion de modification du continuum espace-temps, en en présentant explicitement les dangers, les enjeux, et en présentant plusieurs variations du "présent" en fonction des actes de Miller, ça fonctionne clairement mieux, avec un rythme plus soutenu.

Après, ça reste du DTV, avec ce que ça entraîne de moyens limités, de seconds rôles peu mémorables et de fin un peu précipitée, mais en comparaison du premier volet de cette franchise, c'est un bon cran au-dessus, et c'est nettement plus agréable à regarder.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1462 : CYCLE SCI-FI - Looper (2012)

Publié le 16 Juin 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Review, Romance, Science-Fiction, Thriller, USA, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Looper (2012) :

En 2077, la pègre contrôle les voyages temporels, et a pris l'habitude d'envoyer les personnes dont elle veut se débarrasser 30 ans dans le passé, pour qu'elles y soient abattues dès leur arrivée par des Loopers, des tueurs à gages spécialement formés ; ces derniers, à la fin de leur carrière, sont eux-mêmes renvoyés dans le passé, pour y être tués par leur version plus jeune, et ainsi faire disparaître toute trace de leur existence. Cependant, l'un des Loopers, Joe Simmons (Bruce Willis), est bien décidé à ne pas se laisser abattre et à changer le cours du temps : lorsqu'il est renvoyé en 2047, il parvient à échapper à sa version plus jeune (Joseph Gordon-Levitt), qui le prend en chasse... 

Revisionnage de ce métrage signé Rian Johnson (Star Wars : The Last Jedi, Knives Out) et qui, avec ce thriller de science-fiction, offre probablement à Bruce Willis l'un de ses derniers rôles probants - ou du moins, pour lequel l'acteur s'implique un minimum.

Honnêtement, pendant près d'une heure, le métrage s'avère un bon thriller, inventif, nerveux et original, qui propose une version intéressante du voyage temporel, et une scène assez glaçante durant laquelle la version jeune d'un Looper est torturée tandis que son double futur voit ses membres et autres appendices lui être amputés un à un, alors qu'il tente de s'enfuir.

On pourrait grincer un peu des dents devant le maquillage de Gordon-Levitt, supposé le rapprocher physiquement de Willis mais un peu trop artificiel, ou devant les problèmes logiques de cette vision du voyage temporel (Rian Johnson ne s'embarrasse jamais trop de logique dans ses films, et c'est à nouveau le cas ici), mais techniquement, le film fonctionne et est agréable à regarder... jusqu'à un certain point.

Ce point, c'est à mi-chemin, lorsque les enjeux du film changent, et que Joseph Gordon-Levitt se retrouve dans une ferme paumée : soudain, le métrage devient une resucée de "It's a Good Life", avec un enfant aux pouvoirs télékinétiques tout-puissants et au caractère difficile (le petit acteur est d'ailleurs excellent), sa mère dépassée par les événements (Emily Blunt), et, histoire de rattacher le tout au reste du film, Bruce Willis qui tente de tuer l'enfant avant qu'il ne devienne un dictateur incontrôlable dans son futur.

Passons sur le fait que tout ce côté "télékinésie" semble vraiment provenir d'un autre script, et ce dès sa vague mention dans la première demi-heure de Looper... le problème, à vrai dire, c'est que le film freine subitement des quatre fers à l'arrivée dans la ferme, alors que Joe tombe amoureux, se rapproche de l'enfant, etc.

Le métrage bascule ainsi dans une toute autre direction à laquelle je n'ai pas accroché, d'autant qu'elle met encore plus en évidence les problèmes et paradoxes inhérents à la vision du voyage temporel de Rian Johnson (un Rian Johnson qui évacue toute tentative d'explication d'un revers goguenard de la main, sans surprise, par un Bruce Willis qui dit quasiment qu'il est préférable d'éteindre son cerveau plutôt que de tenter de comprendre les règles de ce voyage temporel).

Une première heure à 4/6, une deuxième heure à 2.5/6, pour un total frustrant, à

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1461 : CYCLE SCI-FI - Timecop (1994)

Publié le 15 Juin 2021 par Lurdo dans Science-Fiction, Action, Cinéma, Critiques éclair, Policier, Review, Romance, Thriller, USA, Science Fiction

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Timecop (1994) :

Recruté par la Time Enforcement Commission, qui régule les voyages temporels, Max Walker (Jean-Claude Van Damme) accepte ce poste après que son épouse (Mia Sara) ait été assassinée par de mystérieux agresseurs. Désormais flic temporel, il passe d'époque en époque, traquant les criminels qui tentent d'exploiter leur connaissance du futur pour influencer le passé et changer le cours de l'Histoire. Mais bien vite, Walker va réaliser que le Senateur Aaron McComb (Ron Silver), qui supervise le programme gouvernemental et décide de son financement, a des intentions sinistres...

On ne présente plus ce Timecop de Peter Hyams, adapté d'un comic-book Dark Horse, et qui a acquis, bizarrement, un statut de film culte au fil des ans, principalement sur la force de son postulat de départ, et sur une production assurée par Sam Raimi et Bob Tapert, à partir de designs du mythique Syd Mead (Blade Runner, Aliens, Tron, Johnny Mnemonic, Elysium, etc).

Pourtant, au revisionnage, force est de constater que ce Timecop prend l'eau de partout. Passons sur l'esthétique très 90s du tout (JCVD avec son bomber, les véhicules, le look des sbires des méchants), assez logique et attendue - le vrai problème se trouve ailleurs.

Notamment dans la réalisation particulièrement plate de Hyams, incapable de mettre en valeur les capacités martiales de Van Damme. Ah, ça, pour filmer une scène de sexe gratuite au possible moins de dix minutes après le début du film, il y a du monde, mais dès qu'il s'agit de laisser l'artiste martial faire son boulot sans couper et changer d'angle deux fois par seconde, il n'y a plus personne.

En même temps, à part lever la jambe, faire le grand écart sauté, et donner deux-trois coups, JCVD passe le plus clair du métrage à tirer lors de fusillades mollassonnes, et à jouer (très moyennement) les veufs éplorés.

Ajoutez à cela des voyages temporels aux règles pas très cohérentes (ils partent et reviennent en véhicule temporel, mais se retrouvent à pied à l'arrivée) et au postulat finalement sous-exploité, un rythme inégal, des rebondissements catapultés (la trahison de la fliquette qui survient 10 minutes à peine après sa présentation), des bruitages et une post-synchro au mixage approximatif, et un grand final frustrant, car intégralement filmé en pleine nuit, sous la pluie, et dans le noir... et voilà, un film d'action/S-F qui a très mal vieilli, jamais particulièrement convaincant dans son action, dans sa science-fiction ou dans son interprétation.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1460 : CYCLE SCI-FI - Elysium (2013)

Publié le 14 Juin 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Review, Science-Fiction, Thriller, USA, Afrique du sud, Science Fiction

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Elysium (2013) :

En 2154, la Terre est divisée en deux classes sociales : les nantis, qui vivent sur Elysium, une station spatiale rutilante équipée des dernières technologies médicales capables de tout soigner, et les autres, qui vivent dans la pauvreté et la crasse sur une Terre polluée. Lorsque Max (Matt Damon), un ancien détenu tentant de se réinsérer, subit un accident ne lui laissant que 5 jours à vivre, il décide alors de tenter le tout pour le tout : prendre d'assaut le transport d'un habitant d'Elysium, et accéder à la station...

Second film de Neill Blomkamp après District 9, Elysium ne m'avait pas laissé grand souvenir à sa sortie, et ce revisionnage a rapidement souligné le pourquoi du comment : Elysium est un gros bordel sous-développé qui, passée sa première heure, perd vraiment en intérêt.

Le concept de base est intéressant, pourtant, et l'on retrouve les préoccupation sociales de Blomkamp, tendance déjà présente dans District 9 : lutte des classes, sécurité sociale privatisée, immigration clandestine... le réalisateur/scénariste a des choses à dire sur ces sujets, mais force est de constater qu'une heure cinquante, tout compris, c'est peut-être un peu juste pour y parvenir sans sacrifier quoi que ce soit.

Le résultat, c'est un film au message et aux thématiques particulièrement simplistes, avec des méchants très très méchants (je sais qu'il a ses fans, mais Sharlto Copley est insupportable, dans ce métrage, avec son accent sud-africain clairement repensé en post-synchro), de grosses facilités scénaristiques (les flashbacks sur l'enfance des personnages), et des personnages assez peu intéressants (Max, sa copine latina à la fillette malade, etc).

C'est frustrant, car les effets spéciaux et l'action sont plutôt réussis, comme toujours chez Blomkamp (léger bémol sur les androïdes en motion-capture, aux mimiques et micro-mouvements parfois bien trop humains), et la première heure de métrage fonctionne assez bien (même si Matt Damon et son physique bodybuildé façon deux heures par jour à la salle de sport s’accommodent assez mal du quotidien miteux et routinier du personnage dans son bidonville)... mais non, trop ambitieux pour sa durée et pour son écriture (ça ressemble plus à un premier jet de scénario qu'à une version définitive), Elysium perd progressivement en intérêt, trop manichéen et basique pour se terminer de manière convaincante, et succombant progressivement à de l'émotion facile et pataude.

D'un bon 4/6, le film redescend ainsi lentement en dessous de la moyenne, pour se terminer par un 2.5/6 agaçant et frustrant.

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Un film, un jour (ou presque) #1459 : Le Swap (2016)

Publié le 11 Juin 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Jeunesse, Review, Télévision, USA

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Le Swap (The Swap - 2016) :

Ellie O'Brien (Peyton List), une gymnaste lycéenne, tente de concilier sa vocation et les dynamiques changeantes de son cercle d'amies ; Jack Malloy (Jacob Bertrand), lui, s'efforce de se montrer à la hauteur de la réputation de ses frères hockeyeurs, et de son père autoritaire. Jusqu'au jour où les deux lycéens se retrouvent l'un dans le corps de l'autre, de quoi leur donner une toute autre perspective sur leur vie...

Adaptation Disney d'un livre pour enfants, ce Swap est... euh... une histoire d'échange de corps assez basique, dans la droite lignée de Freaky Friday : dans la peau de ma mère et compagnie, mais entre deux adolescents de sexe opposé.

Et puis voilà, ça s'arrête à peu près là. Les jeunes acteurs y mettent une jolie énergie, l'écriture ne se prend pas vraiment au sérieux, mais dans l'ensemble, c'est du déjà vu, à réserver aux plus jeunes : ce n'est pas très rythmé, c'est très basique, et visuellement, c'est particulièrement télévisuel et générique (en même temps, c'est une production Marvista, donc il ne fallait pas s'attendre à autre chose).

3/6 (en étant gentil)

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Un film, un jour (ou presque) #1458 : Malavita (2013)

Publié le 10 Juin 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Review, Policier, Thriller, USA

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Malavita (The Family - 2013) :

En 1995, Fred Manzoni (Robert de Niro), un ancien mafieux repenti, est placé sous protection du FBI (Tommy Lee Jones) dans un petit village de Normandie, où il doit se réinventer une nouvelle vie avec sa femme Maggie (Michelle Pfeiffer), son fils Warren (John D'Leo) et sa fille Belle (Dianna Agron). Mais les habitudes américaines ont la vie dure, et rapidement, les ennuis s'invitent dans le quotidien des "Blake", lorsque la mafia les retrouve...

Un film bancal, adaptation d'un roman français par Luc Besson, avec une distribution de poids (De Niro, Pfeiffer, Tommy Lee Jones) mais qui peine à convaincre devant les choix artistiques faits par le réalisateur : photo jaunâtre dégueulasse, rythme bien trop nonchalant, clichés à gogo (les Français sont tous des connards méprisants, le lycée qui fonctionne par cliques comme dans tous les teen movies américains), personnages qui parlent tous anglais (y compris tous les voisins et les habitants du petit village normand), virage actioner sur la toute fin... ça ne marche pas vraiment.

Et puis la durée de près de 2 heures ne se justifie pas, honnêtement.

Un bon gros bof regardable, mais totalement oubliable, dont on se demande fréquemment si Besson ne l'a pas tourné pour l'argent, et pour le plaisir cinéphile de tourner avec de Niro, Pfeiffer et Jones.

2.75 ou 3/6 (selon votre tolérance pour les clichés des fils de gangsters, et pour les gros clins d'œil cinéphiles appuyés)

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Un film, un jour (ou presque) #1457 : Breaking News in Yuba County (2021)

Publié le 9 Juin 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Thriller, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Breaking News in Yuba County (2021) :

Femme au foyer timide, réservée et un peu paumée, Sue Buttons (Allison Janney) décide de reprendre sa vie en main lorsque son mari Karl (Matthew Modine) décède d'une crise cardiaque en pleins ébats avec sa maîtresse. Rapidement, Sue fait disparaître le corps, et fait passer sa disparition pour un enlèvement, afin d'attirer sur elle l'attention des médias et de la communauté. Mais entre les forces de police dubitatives (Regina Hall), la demi-sœur journaliste de Sue (Mila Kunis), la maîtresse de Karl (Bridget Everett) et des criminels (Awkwafina, Clifton Collins Jr.) liés à son époux et au frère de celui-ci (Jimmi Simpson), la situation dépasse rapidement les attentes de Sue...

Une comédie noire écrite par une scénariste de sitcom, et dont le script est apparemment longtemps resté sur la Black List des scripts les plus en vogue à Hollywood : une nouvelle preuve, s'il en fallait une, que la Black List n'a pas grande valeur, ou plutôt qu'un script très apprécié de l'industrie ne donne pas forcément un très bon film.

En effet, s'il dispose d'une distribution excellente, ce film s'avère particulièrement frustrant, tant la mayonnaise ne prend pas, à mi-chemin entre histoire criminelle, satire des médias, et critique sociale : les personnages sont tous étrangement abrasifs, antipathiques et idiots, leurs actions sont capillotractées et parfois incohérentes, et le récit, qui se voudrait corrosif et moqueur, finit par paraître gratuitement cynique et méchant, surtout dans ses moments les plus sanglants et violents.

Pourtant, Allison Janney fait de son mieux pour donner vie à son personnage, et tant Wanda Sykes (en apprentie criminelle enthousiaste) qu'Awkwafina (en fille de mafieux voulant faire ses preuves) donnent du peps à leurs scènes respectives.

Mais le tout manque vraiment d'énergie, de recul et de cohésion pour être agréable et amusant à suivre.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1456 : Le beau rôle (2020)

Publié le 8 Juin 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Netflix, Review, Thriller, USA, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le beau rôle (The Stand In - 2020) :

Actrice comique à succès, Candy Black (Drew Barrymore) s'écroule totalement, incapable de faire face à son succès sans sombrer dans la drogue et l'alcool. Recluse pendant des années, elle a alors l'idée d'engager Paula (Drew Barrymore), sa doublure lumière, pour se rendre en cure de désintoxication à sa place : rapidement, Paula commence alors à la remplacer dans tous les aspects de sa vie, entamant une campagne de réhabilitation publique... et se prenant au jeu de la célébrité.

Une comédie dramatique diffusée par chez nous sur Netflix, signée de la réalisatrice de But I'm a Cheerleader et d'un scénariste de comédie anglais, et qui, malheureusement, ne décolle jamais.

Peut-être est-ce le côté méta du tout, façon "Drew Barrymore s'inspire un peu d'Adam Sandler pour composer un double personnage et exprimer ses doutes et ses problèmes vis à vis de la célébrité, de la solitude, etc" ; peut-être est-ce l'approche J.F. partagerait appartement du tout, jamais très convaincant, et qui place le métrage au carrefour du drame pas assez dramatique, de la comédie pas assez drôle, et du thriller pas vraiment tendu ; ou peut-être est-ce tout simplement que, malgré tous les efforts de Drew Barrymore dans un double rôle antipathique, il n'y a pas ici grand chose à se mettre sous la dent.

Et il n'y a donc pas grand chose à dire sur le film : c'est très quelconque, la romance avec Michael Zegen (de la série Mme Maisel) est gentillette (sans plus), et le tout s'avère très prévisible dans l'ensemble.

Bof, donc.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1455 : Ma vie de chat (2016)

Publié le 7 Juin 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, USA

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Ma vie de chat (Nine Lives - 2016) :

Égocentrique et plongé dans son travail, Tom Brand (Kevin Spacey), a oublié d'acheter à sa fille (Malina Weissman) le cadeau d'anniversaire de ses rêves : un chat. Au dernier moment, en plein orage, il se précipite dans la boutique de l'étrange Felix Perkins (Christopher Walken), et en ressort avec un félin. Mais un accident va plonger Brand dans le coma, et le faire se réveiller dans la peau du matou. De quoi lui permettre de passer un ultime moment en famille, et de découvrir cette dernière sous un autre jour...

Tout de suite, je vais donner les deux qualités principales de ce film : Malina Weissman et Jennifer Garner se donnent à fond dans leurs rôles, et le chat principal est plutôt adorable (quand il n'est pas numérique).

À part ça, le film est un ratage total. Pourtant, Barry Sonnenfeld est aux commandes de cette coproduction franco-américano-chinoise (ce même Barry Sonnenfeld qui réutilisera Malina Weissman dans Les Orphelins Baudelaire), et l'on devine, ici ou là, un côté plus stylisé, saturé et surréaliste que l'on pouvait percevoir dans Pushing Daisies et dans les autres films récents du réalisateur.

Mais non, on devine, à tous les niveaux de cette production Europa, que le film a été tourné pour profiter d'une quelconque subvention, pour justifier un investissement, ou simplement pour remplir un fond de catalogue, tant rien ici n'est particulièrement bien travaillé, finalisé ou abouti.

Le script est basique au possible (c'est du niveau d'un téléfilm Disney Channel), le casting est assez improbable (on ne croit jamais à la famille formée par Spacey, antipathique, Garner et Weissman), les effets spéciaux et les incrustations sont souvent approximatifs, les bruitages agaçants au possible (tous les miaulements du chat - et ils sont nombreux, car il ne se tait jamais - semblent bruités à la bouche par Spacey ou par un autre doubleur) et, parmi les cinq scénaristes à l'origine du script, il doit y en avoir un qui déteste les chats, puisque le film les présente comme fainéants, égoïstes, froids et distants, et explique, dès son introduction, que leurs maîtres sont (pour faire simple) stupides et manipulés.

Alors dans l'absolu, ce n'est pas non plus totalement faux de décrire ces chers félins ainsi, mais le tout donne l'impression d'un certain mépris des scénaristes pour ce qu'ils écrivent, un script alimentaire rédigé en pilotage automatique, sous-développé, et qui se termine de manière assez bâclée.

Un ratage, donc.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1454 : Mon chat, l'elfe malicieux et moi (2019)

Publié le 4 Juin 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Russie

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Mon chat, l'elfe malicieux et moi (The House Elf / Domovoy - 2019) :

Lorsqu'elles s'installent avec leur chat dans un appartement luxueux de Moscou, Vika (Yekaterina Guseva) et sa fille Alina (Aleksandra Politik) se réjouissent de la bonne affaire qu'elles viennent de conclure. Mais elles ignorent que l'appartement est occupé (pour ne pas dire hanté) par un Domovoy (Sergey Chirkov), un elfe de maison agressif et hostile, prêt à tout pour expulser les nouvelles occupantes de sa demeure. Et pour ne rien arranger, une sorcière (Olga Ostroumova-Gutshmidt) et son fils incapable (Olga Ostroumova-Gutshmidt) ont des vues sur le bâtiment, qui abrite dans ses murs un trésor...

Une comédie familiale russe assez classique dans sa construction (façon hantise et poltergeist) et qui souffre de problèmes habituels au genre et à la production cinématographique russe (rythme bancal, slapstick parfois méchant, côté superstitieux très appuyé, casting parfois compliqué, etc) mais en a aussi certaines qualités (la bande originale symphonique, les effets spéciaux, l'approche un peu différente et sentimentale du genre).

Après, je l'ai vu en français, donc avec un doublage inégal, et les décors de l'appartement font fréquemment très "tournage en studio", mais globalement, ça se regarde sans trop de problèmes. En fait, je n'ai pas grand chose à dire sur ce métrage : ça occupera les plus jeunes, et ça ne donnera pas aux adultes envie de se défenestrer, ce qui est déjà bien.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1453 : Magic Camp (2020)

Publié le 3 Juin 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Jeunesse, Review, Romance, USA

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Magic Camp (2020) :

Magicien en perte de vitesse, Andy (Adam Devine) accepte l'invitation de son ancien mentor Roy Preston (Jeffrey Tambor) à rejoindre le temps d'un été l'Institut de la magie, un camp de vacances où les enfants apprennent à devenir des magiciens. Sur place, il retrouve Kristina Darkwood (Gillian Jacobs), sa grande rivale et ancienne partenaire, qui s'occupe d'un autre groupe : bien décidé à la vaincre lors du spectacle annuel opposant les apprentis illusionnistes, Andy va tout faire pour transformer les enfants dont il a la charge...

Un long-métrage de Mark Waters (qui a fait ses preuves dans le genre comédie Disney familiale et a un CV long comme le bras) tournée en 2016-2017, et à la sortie suspendue jusqu'en 2020, sur Disney +. Traduction : Disney n'allait pas se risquer à un flop en salles, et a préféré sauver les meubles en prétendant que ce film avait été spécialement tourné pour sa plateforme de VOD naissante.

Et honnêtement, on peut les comprendre : Magic Camp n'est pas honteux, mais c'est clairement d'un calibre télévisuel, une production qui aurait été à sa place sur Disney Channel à l'époque des D-coms en tous genres, une histoire ultra-générique (Rock Academy, mais dans le monde de l'illusion) pleine de bons sentiments calibrés, avec un Adam Devine qui fait son numéro habituel (même s'il a une bonne alchimie avec Gillian Jacobs), un Jeffrey Tambor qui cachetonne mais s'amuse, et des enfants inégaux (Isabelle Crovetti est excellente, cela dit).

Ajoutez à cela une bonne dose d'illusion "cinématographique" (comprendre que les tours de magie, lorsqu'ils ne sont pas aidés par des effets numériques, sont assez mal filmés), et voilà, un film totalement anecdotique, et qui, effectivement, remplira le fond de catalogue de Disney +... mais pas beaucoup plus.

2.75/6 (le public-cible du métrage et les parents seront probablement plus indulgents)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1452 : Buddy Games (2020)

Publié le 2 Juin 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, USA

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Buddy Games (2020) :

Plusieurs années après que l'un d'entre eux aient subi une blessure scrotale traumatisante lors des Buddy Games, une compétition amicale de défis physiques et mentaux stupides, un groupe de compères (Josh Duhamel, James Roday, Kevin Dillon, Dan Bakkedahl, Dax Shepard, Nick Swardson) se réunit et remet le couvert, avec 150 000 $ à la clef.

Une coproduction WWE Films et Saban, coécrite par Josh Duhamel, avec de multiples visages familiers à la distribution (Olivia Munn, James Roday, Kevin Dillon, Daw Shepard, Nick Swardson, Neal McDonough, Jensen Ackles, Sheamus, etc) et dont le ton est donné dès la première scène, avec des bros immatures de 45 balais qui se tirent dans les bollocks avec des billes de paintball, se frappent au visage avec leurs testicules moites et nous refont Jackass, au travers de concours de nourriture, de cascades approximatives, etc...

Voilà voilà... tout ça pour réaffirmer leur virilité, pour célébrer la masculinité fraternelle des mecs, les vrais, ceux qui s'électrocutent entre eux, qui se tirent dessus avec de véritables flèches, et qui se disent leurs quatre vérités en avalant des Pina coladas au sperme, car il n'y a que comme ça que l'on peut grandir intérieurement et avancer dans la vie.

Vu que c'est inspiré de la vie de Duhamel et de ses amis, on se dit que ce film de potes plaira bien à un certain public... en tant que tel, cela dit, et en ce qui me concerne, ça a un intérêt proche du néant.

1.25/6 (pour certains des acteurs que j'apprécie)

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Un film, un jour (ou presque) #1451 : Mortal (2020)

Publié le 1 Juin 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Review, Romance, Norvège

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Mortal (Torden - 2020) :

Alors qu'il tente de se cacher dans les étendues sauvages de Norvège, Eric (Nat Wolff), un Américain d'origine norvégienne, coûte malencontreusement la vie à un jeune un peu agressif : détenteur de pouvoirs incontrôlables et meurtriers, le voyageur est rapidement pris en charge par Christine (Iben Arkelie), une jeune psychologue qui va rapidement s'éprendre d'Eric, et tenter de résoudre le mystère de l'origine de ses pouvoirs...

Un énorme bof que ce nouveau métrage du réalisateur norvégien de The Troll Hunter, de The Jane Doe Identity et de Scary Stories, un réalisateur pourtant habitué aux métrages de genre et aux ambiances pesants, mais qui ici semble incapable de développer autre chose qu'une origin story super-héroïque locale, qui semble persuadée que la transposition des mythes nordiques à l'ère moderne est quelque chose d'original (The Almighty Johnsons, c'était en 2011, par exemple).

Le problème, c'est que pour qu'un tel récit fonctionne, il faut des effets spéciaux spectaculaires (c'est plus ou moins le cas, dans une poignée de scènes) et une distribution charismatique. Là, malheureusement, c'est l'échec, puisque Nat Wolff et Iben Arkelie sont assez insipides, que l'interprétation est toute en retenue et en intériorisation, et que le film, dans son ensemble est particulièrement frustrant.

Après, les paysages norvégiens sont, comme souvent, bien mis en valeur, et il y a une ébauche d'idée intéressante à 15-20 minutes de la fin, lorsque Eric devient une sorte de Messie nordique... mais comme la fin en question est délibérément en queue de poisson, cela rend ce Mortal encore plus frustrant et agaçant.

2/6

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