Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
The Last Days on Mars :
À quelques heures de leur départ pour la Terre, une équipe de scientifiques explorant Mars se trouve soudain confrontée à une forme de vie indigène...
Pendant 30 minutes, on a de la mise en place intéressante dans un film qui semble bien parti, avec une distribution solide, et puis, paf, Des zombies débarquent. Déception.
Un tiers de bon film + des miettes = 2.5/6
Stephen King's Bag of Bones :
Un romancier à succès déprime suite à la mort de sa femme dans un accident, et va s'isoler dans leur chalet du Maine, où il fait la connaissance d'une jeune veuve, de sa gamine, et des fantômes qui les accompagnent.
Encore un Stephen King adapté par Mick Garris = encore une mini-série longue et terne, assez mal foutue, sans un gramme de tension, et qui finit par sombrer dans le nawak, malgré un cast solide et consistant.
1.25/6
Bad Meat :
Elisabeth Harnois, Joe Dinicol, Dave Franco et Jessica Parker Kennedy en tant que pensionnaires d'un camp de redressement dirigé par Mark Pellegrino, camp qui est bientôt victime d'une épidémie de virus cannibale à la Cabin Fever.
Enfouie quelque part au coeur de ce film, il y a une bonne comédie d'horreur décalée.
Problème : le film a connu une gestation tellement chaotique (boîte de production qui met la clef sous la porte aux 2/3 du film, équipe impayée, Rob Schmidt, le réalisateur initial, qui met les voiles et refuse que son nom soit au générique, etc) qui fait que le film n'a pas de fin : à cinq minutes de la fin, tout est baclé à grands coups d'ellipses dans le montage et d'effets spéciaux manquants, couronnés par une série de flashforwards tournés avec trois acteurs dans une pièce sombre, et qui ne sont là que pour rallonger la durée du film.
3.5/6 pour les intentions qu'on devine, mais -2.5 pour le carnage de la post prod = 1/6
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A Monsterous Holiday :
Un jeune apprenti-inventeur tente de remporter le concours scientifique de son école, en allant chercher les conseils de son voisin, le Dr Frankenstein. Mais rapidement, il rencontre la Créature, un ado tout comme lui, et les choses dégénèrent.
Un téléfilm animé de 45 minutes, pas particulièrement joli, et assez basique. Ça se regarde, sans plus.
2.5/6
Complicity :
Une bande de jeunes fait la fête chez l'une d'entre eux, mais la soirée tourne au drame, quand l'une des filles se fait supposément violer, et que le violeur se fait tuer...
Beaucoup de caméra à la première personne/camescope, un rendu visuel clippesque et arty, et un film au pitch reposant intégralement sur l'interprétation très inégale des acteurs, et son écriture guère plus assurée, aux ficelles un peu trop grosses pour bien fonctionner, et à la fin en queue de poisson. Dommage.
2.25/6
Ferocious :
Une jeune actrice à la mode revient dans sa petite bourgade natale, mais est bientôt contrainte de prendre des décisions radicales pour que son image proprette ne soit pas salie...
Assez bien joué et assez stylisé visuellement, mais assez inégal et bordélique dans sa narration, jusqu'à en devenir fatiguant.
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The American Scream :
Le portrait de plusieurs familles qui, un mois avant Halloween, transforment leur maison en maison hantée ouverte à tous.
Un documentaire très réussi, à la fois touchant et enthousiasmant, sur des passionnés qui ont tous des raisons extrêmement personnelles de se consacrer ainsi à Halloween.
4.5/6
+1 :
Une fête de djeunes dégénère progressivement, et prend un tournant inattendu lorsque le fantastique envahit la soirée...
Pas d'horreur au programme, mais de la SF/fantastique qui marche gentiment sur les plates-bandes de Timecrimes et Triangle (inutile d'en dire plus).
C'est sympa, à la base, et c'est assez direct dans son approche du fantastique (dès que tu vois le machin tomber du ciel, au bout de six ou sept minutes de film, que ça commence à clignoter de partout, tu comprends tout de suite à quel genre de film tu vas avoir affaire, et ce même si le virage n'est réellement pris qu'à partir d'une demi-heure)... mais ça traîne un peu trop en longueur pour vraiment convaincre, et quand approche la première heure de métrage (une fois le dispositif narratif bien engagé), on commence à regarder un peu le truc se dérouler d'un oeil passif, en attendant que ça se décante vraiment.
Problème : quand ça se décante, ça repose entièrement sur la volonté du spectateur à accepter toutes les réactions disproportionnées et instantanément paranos des personnages ; et c'est là que ça a sérieusement coincé pour moi, puisque progressivement, dès le début du film, les personnages principaux ont commencé à me fatiguer et à m'agacer.
Donc quand le tout part en vrille, forcément, j'ai fini par décrocher. Bref, idée intéressante, mais exécution loin d'être convaincante. (la jolie blonde en petite tenue, par contre, elle, est très convaincante :p)
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- Ghoulies :
Un couple s'installe dans un vieux manoir, ancien lieu de rituels sataniques visant à invoquer les Ghoulies... et bientôt, l'influence de ces derniers commence à se faire ressentir.
Un film d'horreur assez basique et fauché, qui se prend beaucoup plus au sérieux que les films suivants de la franchise, et dans lequel les Ghoulies ne passent pas à l'action avant une petite heure interminable (sur 75m de film !). Amusant de voir passer Mariska Hargitay dans un petit rôle, cela dit...0.75/6
- Ghoulies II :
Les Ghoulies ayant survécu au précédent volet élisent résidence dans un parc d'attractions, qu'ils aident involontairement à prospérer, mais lorsque quelqu'un tente de les exterminer, ils se révoltent et commencent à tuer...
Déjà nettement plus sympathique et axé comédie, avec des Ghoulies en mode "destructeurs malicieux et qui couinent", en lieu et place de la sorcellerie foireuse du premier opus. 2/6
- Ghoulies III :
Les Ghoulies à la Fac, avec bières, étudiantes en petite tenue, et comic-books !
La série a clairement abandonné toute velléité d'horreur, et donne dans la frat house comedy sans la moindre hésitation, avec tits, sex, booze & des Ghoulies qui parlent. L'épisode le plus léger et stupide, mais probablement le moins mauvais de la saga. 2.5/6
- Ghoulies IV :
Le héros du premier film, devenu flic, doit faire face à deux nouveaux Ghoulies, radicalement différents des anciens...
Ah, ça, pour être différent, ils le sont, puisqu'en lieu et place de marionnettes, on a le droit à deux nains en costumes tout droit sortis de Troll, et qui tapent la discute constamment. Autant dire que ce DTV tient plus de l'exploitation désespérée et clichée (comprendre : les 2/3 du temps, c'est un film policier vaguement surnaturel) d'une franchise déjà guère brillante, que d'une suite intéressante et pertinente. 1.25/6
Munchies :
Lorsqu'un archéologue et son fils découvrent un Munchy, un alien enfoui dans un temple sud-américain, ils ignorent que ce dernier représente une menace de taille : coupé en morceau par le sbire du frère jumeau de l'archéologue, un entrepreneur maléfique, le Munchy donne naissance à des multitudes de créatures similaires, toutes plus affamées les unes que les autres...
Une comédie de sf clairement pompée sur Gremlins, au point que les personnages le reconnaissent eux-mêmes, et font ici ou là des références à la pop-culture de l'époque. Ça se regarde, mais c'est très bas-de-plafond, orienté gamins, avec une musique "comique" omniprésente, des perruques et des bruitages à la con, et du surjeu dans tous les sens. 1/6
Hobgoblins :
Un veilleur de nuit est confronté à des créatures extraterrestres, les Hobgoblins, qui tuent des humains en leur donnant l'impression d'exaucer leur plus grand souhait.
Pas très sûr d'avoir compris pourquoi le film s'ouvre ainsi, mais bon, de toute façon, le film est globalement tellement amateur et fauché que bon, ça n'a pas grande importance. Rien que la première demi-heure, sans le moindre monstre, est particulièrement peu intéressante, et ensuite, c'est du sous-Gremlins avec des marionnettes inanimées...
0.75/6
Hobgoblins 2 :
La suite, 21 ans après... dans un asile psychiatrique où le vieux vigile du premier film est enfermé. On prend (presque) les mêmes, et on recommence, avec le script original de Hobgoblins 2 (jamais tourné à l'époque) dépoussiéré et tourné tel quel en 2009, et à peu près autant de budget et de talent (le son, notamment, est désastreux).
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The Blob (1958 & 1988) :
Une petite ville des USA est attaquée par un blob carnivore venu de l'espace...
- Si on oublie le générique d'ouverture façon beach movie, ça tient assez regardable, malgré quelques grosses grosses longueurs inhérentes à l'époque et aux limites du genre.
3.5/6
- Un film d'horreur typique des années 80, et un remake assez fidèle, spectaculaire (les sfx sont très réussis), mais avec quelques problèmes de rythme assez notables. Avec Johnny Drama et son brushing 80s en rebelle à deux balles. (ce n'est clairement pas le même calibre de jeu ou de présence que Steve McQueen)
4/6
Paranorman :
La malédiction d'une sorcière menace la ville, et c'est à Norman, un jeune garçon aux dons de divination, qu'échoue la responsabilité de sauver le monde...
Un chouette film d'animation made in Laika, avec un cast vocal bien trouvé, une animation convaincante, et un récit qui monte progressivement en puissance jusqu'à donner dans une débauche d'effets visuels pertinents. Pas parfait (quelques clichés, et moments de rythme défaillant), mais très bon.
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
American Scary :
Documentaire gratuit (sur youtube) sur l'histoire des animateurs tv de programmes d'horreur (comme Elvira, Vampira, etc). Intéressant et atypique pour nous autres, européens, mais peut-être un peu longuet, et, paradoxalement, avec certaines omissions étranges.
4/6
Boogeymen 2 : Masters of Horror :
Un docu-dvd qui interviewe tous les plus grands réalisateurs et spécialistes en sfx de l'industrie, et qui est présenté par Bruce Campbell. Rien de révolutionnaire pour qui est familier du genre, mais une bonne introduction-rétrospective au film d'horreur pour les débutants, et un aperçu fascinant dans l'esprit de certains créateurs.
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Outpost 3 - Rise of the Spetsnaz :
Des spetsnazs, des nazis, des zombies... la routine.
Pas vraiment accroché à ce troisème opus. Autant j'avais bien apprécié l'épisode précédent, autant les personnages de celui-ci sont à l'image du film : ternes et redondants. Et à force de faire dans le terne et le boueux, le tout devient lassant, malgré les efforts de la prod pour proposer de l'action.
2/6
Maniac (2012) :
Elijah Wood en tueur psychotique pitoyable, traumatisé par sa mère, et qui scalpe des jeunes femmes à New York, avant de s'éprendre d'une photographe française.
Remake (d'un film que je n'ai pas vu), filmé par un français (dont le précédent opus était tout sauf mémorable), et très stylisé, tant par l'abus de vue subjective (constante), que par la bande-son 80s, et les effets visuels. On adhère ou pas, mais c'est un peu trop racoleur à mon goût (des looks racoleurs, des sfx too much, une mise en scène too much), et les ruptures de POV ne sont pas très logiques.
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La Femme du Boucher (The Butcher's Wife) :
Une jeune femme clairvoyante cherche l'âme soeur, et s'installe à New York, où elle commence à influencer l'entourage de celui qu'elle a épousé, et trouve le vrai élu de son coeur.
Comédie romantique surnaturelle tout droit sortie des 80s (ou presque), avec Jeff Daniels et Demi Moore en blonde (pas un choix très judicieux) ; pas très intéressant ni consistant, d'autant que Demi Moore joue souvent son perso comme une attardée avec un accent bizarre, et que la morale du truc (le boucher est rondouillard, dégarni et vieux = il ne peut pas être l'âme soeur de l'héroïne, voyons...) est discutable.
1.25/6
The Mortal Instruments - City of Bones :
Une jeune femme découvre qu'elle est l'héritière d'une lignée de guerriers aux pouvoirs surhumains, destinés à défendre le monde contre une armée de démons.
De l'urban fantasy pour djeunes typique, peu inspirée, avec une héroïne assez quelconque, un triangle amoureux obligatoire, blablablabla : ça ressemble à du gros patchwork d'intrigues en carton, toutes recyclées sans inspiration, c'est filmé mollement, sans saveur, c'est interminable, bref, passons.
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Absentia :
Deux soeurs découvrent que la disparition du mari de l'une d'entre elles, des années plus tôt, est peut-être dûe à un tunnel proche de son domicile et à la force étrange qui y vit...
Un film financé via Kickstarter, qui compense son relatif manque de moyens par des idées sympathiques, par un mélange agréable des contes et légendes et de l'horreur plus moderne, et par un traîtement assez réussi du deuil.
4.25/6
Bad Kids Go To Hell :
Un Breakfast Club sanguinolent sur une bande de mauvais élèves d'une école privée pour bourges, contraints de passer du temps ensemble en colle, une séance de colle qui vire au carnage.
Un métrage très étrange, et qui ne fonctionne pas vraiment : le scénario se traîne gentiment, et tente des renversements de situation et des flashbacks à la Wild Things sur la fin, sans vraiment les faire fonctionner ; les personnages sont tout sauf attachants ou intéressants : les filles sont étrangement toutes lookées comme des actrices porno, les mecs sont transparents, il y a quelques caméos (Judd Nelson et Ben Browder) qui n'apportent pas grand chose (à part de la mise en place évidente pour les twists de fin), et c'est apparemment adapté d'un comic book, mais la mayonnaise ne prend pas vraiment.
Et puis tout le processus de tourner une scène topless avec une actrice portant des pasties, pour ensuite remplacer ces derniers par des tétons en CGI scannés et rotoscopés sur l'actrice en question, c'est... euh... du gaspillage de $$ .
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
100 Bloody Acres :
Un trio de djeunes australiens partent assister à un festival de musique, et tombent sur une entreprise de fertilisation de terrain utilisant des cadavres pour améliorer sa formule secrète.
Une comédie d'horreur australienne à l'excellente réputation, mais qui m'a laissé particulièrement de marbre. Je ne sais pas trop pourquoi, en fait... l'atmosphère pesante, l'humour très économe et "australian redneck", le rythme tranquille... bref, je suis resté à la porte du métrage. Dommage, parce que niveau technique, c'est assez bien exécuté.
3/6
Abandoned Mine :
Une bande de djeunes va explorer une mine hantée le soir d'Halloween. Drama ensues.
Il y a quelque chose de problématique quand ton film d'horreur se déroulant dans une mine échoue à transmettre un semblant de claustrophobie, et, par la faute de ses personnages, ressemble plus à une parodie involontaire du genre qu'autre chose.
Rajoutons à cela une mise en place longuette, une réalisation peu inspirée, et un double-twist en carton que tout spectateur aura deviné depuis le début du film, et on se retrouve avec un échec. Ou alors ce serait un succès, si le métrage était un téléfilm pour ados de Disney Channel.
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Hansel & Gretel Get Baked :
Relecture moderne de Hansel & Gretel, avec du cannabis, des plants de beuh et une maison en pain d'épices à la place des bonbons & autres sucreries.
Avec l'adorable Molly Quinn dans le rôle de Gretel, et la désormais méconnaissable et hideuse Lara Flynn Boyle dans celui de la sorcière (paradoxalement moins laide sous trois tonnes de maquillages qu'au naturel) + Cary Elwes, Yanci Butler et Lochlyn Munro dans de petits rôles.
Amusant, pas trop mal pensé, et assez bien équilibré entre sérieux et comédie, même si ça ne reste, au final, qu'une variation parodique sur un thème imposé avec des défauts de production évidents.
3.75/6
The Happy House :
Un couple en voyage s'arrête dans un bed & breakfast perdu, The Happy House, et découvrent rapidement que rien n'y est très normal, et que les règles y sont très très strictes...
Une comédie horrifique assez surprenante, puisqu'il ne se passe quasiment rien pendant près de cinquante minutes, et pourtant ce n'est jamais inintéressant : le film joue avec les codes et les conventions de l'horreur, et à chaque fois que l'on s'attend à quelque chose d'horrifique, le récit part dans une autre direction.
Bref, un film qui se regarde tranquillement, et qui est suffisamment court pour ne pas être agaçant, même s'il subit un gros coup de mou une fois qu'il vire au film de siège, après la barre des cinquante minutes.
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Evil Dead 2013 :
(mise à jour le 15/10/2016)
Réunis dans un chalet forestier pour tenter de sevrer l'une d'entre eux (Jane Levy), une bande de jeunes y découvre un vieux grimoire, le Necronomicon, et déchaîne sans le vouloir tous les démons de l'enfer...
Vu assez tardivement, et je suis resté plutôt indifférent. Non pas que ce soit une purge, mais je crois que tout ce qui me dérange dans ce métrage peut être synthétisé en une seule scène : l'ouverture du livre par le chevelu, qui combine connerie abyssale d'un personnage insipide, et "remise au goût du jour" de morceaux du film original sans aucune raison valable.
Autrefois, on avait le Necronomicon, un ouvrage écrit en lettres de sang sumériennes et relié de peau humaine, empli de dessins incompréhensibles et inexplicables, qui parlaient supposément de créatures indicibles et plus vieilles que tout... il y avait un certain mystère, une impression d'inconnu, entretenue par la voix sur le vieux magnétophone, qui récitait des incantations obscures...
Là, on se retrouve avec un livre sataniste standard, avec certes une écriture indéchiffrable, mais taggée et traduite en long, en large et en travers dans toutes les langues dont l'anglais, avec des pentagrammes inversés, des têtes de bouc et des gravures au style assez moderne sur toutes les pages... bref, niveau mystère, c'est le degré zéro, et ça ramène le bouquin à un grimoire de sorcellerie lambda, l'entité à un démon basique au possible, qui obéit à des règles (d'ailleurs, je ne suis pas vraiment certain de comment le scénario arrive à comptabiliser ses cinq âmes ingérées, mais bon, fermons les yeux sur la "logique" du métrage), qui suit des étapes bien illustrées sur le livre, histoire de pouvoir faire le parallèle à l'écran, etc.
En gros, ça donne l'impression d'avoir été bien recadré, recalibré, simplifié, et affadi et rendu beaucoup plus accessible pour un public moderne. Donc forcément, après, les deadites de ce remake qui ressemblent à de bêtes possédés sortis de l'Exorciste... ça ne surprend pas vraiment ; là aussi, ça facilite la compréhension et l'adhésion du spectateur de base, en lui rappelant les possédés qu'il a l'habitude de voir.
Et il en va de même pour tout le reste : quand ça remake, ça singe en moins intéressant ou inventif, et quand ça tente de s'écarter du remake pur et dur, ça s'écroule un peu sous le poids des clichés et du manque d'inspiration.
Sans compter que le sérieux confondant de l'entreprise fait que les moments repris des deux derniers opus de la trilogie manquent de leur recul et de leur second degré originels : par conséquent, on frôle régulièrement l'overdose d'effets forcés, de litres de sang gratuits, de rappels qui ne fonctionnent pas, parce que l'univers de cet Evil Dead est trop ancré dans le premier degré pour rendre crédible tout ce que traverse Jane Levy avant d'arriver au générique de fin (je pense notamment à l'auto-déchirage spontané de bras, vraiment too much).
Pour résumer : prégénérique totalement inutile et creux, maquillage des Deadites trop "Exorciste", personnages agaçants et en carton pâte, métaphore de l'addiction assez lourde, et impression de best-of pour les nuls de la trilogie originale, qui troque une montée en puissance potentielle pour du gore et du sanguinolent non-stop, quitte à anesthésier les sens du spectateur, et à perdre tout impact.
Quand à Jane Levy, elle est trop mignonne et en bonne santé pour paraître être une droguée ayant besoin d'un sevrage brutal... mais on ne peut pas nier qu'elle donne de sa personne !
3.25/6 (c'est regardable, c'est louable dans ses intentions de départ, mais ça s'arrête là)
Dark Touch :
Une fillette maltraitée se retrouve orpheline suite au massacre de sa famille par "les objets de sa maison". Puisque personne ne la croit, la voilà cependant placée chez ses voisins, sous la supervision d'une assistante sociale... mais les forces maléfiques l'ont suivie...
Supposément une perle méconnue du cinéma de genre, voilà un film d'horreur franco-irlandais qui louche très fortement sur une combo de Carrie (et de American Haunting pour la thématique), avec la fille de Ronan Keating dans le rôle principal.
Assez bien exécuté, techniquement parlant (même si certains seconds rôles sont assez moyens), le film souffre cependant d'une écriture particulièrement agaçante et pataude : non seulement le métrage aurait pas mal gagné à ne pas détailler l'avant-drame de manière pesante et surlignée (c'est bon, on a compris qu'il s'agissait d'inceste, pas besoin d'en rajouter des couches et des couches), mais ensuite, la partie "Carrie" dégénère très rapidement en quelque chose de too much, de cliché et d'assez fatiguant. Dommage.
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Dark Skies :
Une famille normale, une présence étrange dans sa demeure, ouhlàlà ça fait peur...
Ouhlà, c'est quand même bien naze, ce film... J'aime beaucoup Keri Russell (toujours parfaite et adorable) et JK Simmons, mais ça enchaîne poncifs après poncifs des films de hantise à la Paranormal Activity, avec une menace littéralement interchangeable ; ici, tu remplaces les manifestations extraterrestres par un fantôme ou par un démon, et le film ne change quasiment pas d'un iota : manifestations qui ne font pas peur, phénomènes étranges, marques corporelles et apparitions inquiétantes, installations de caméras pour faire des replays le lendemain matin, puis recours à un pseudo-Google magique qui donne toutes les réponses, visite d'un expert excentrique, blablablabla... j'ai trop vu tout ça ailleurs (que ce soit en mieux ou en pire) pour être indulgent avec ce métrage ne possédant pas un poil d'originalité ni de tension, au point que j'ai été fortement tenté de jeter l'éponge à mi-film.
1.5/6 (dont 0.5 pour Russell)
Warm Bodies :
L'histoire d'amour improbable entre un mort-vivant pas tout à fait décomposé, et une jeune survivante de l'apocalypse zombie...
J'ai trouvé ce film de zombies assez sympatoche, à mi-chemin entre romance, comédie et zombie movie classique : Rien de révolutionnaire, mais ça reste suffisamment léger et amusant pour ne pas sombrer dans la mièvrerie ou la lourdeur d'autres oeuvres du même style.
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Dear Dracula :
Un gamin passionné de Dracula écrit une lettre "au Père Noël" qu'il envoie au véritable Dracula, un vampire dépressif et solitaire, qui se charge d'exaucer son souhait pour Halloween.
Adaptation animée d'une bande dessinée, avec Matthew Lillard, Ariel Winter, Ray Liotta et Emilio Estevez au doublage (doublage par ailleurs assez médiocre niveau son). Pas grand chose de mémorable au programme, juste un moyen-métrage gentillet à l'animation un peu limitée.
3/6
V/H/S/2 :
Comme le premier opus, un film à sketches, orientés autour de la découverte de vidéos étranges par un couple de détectives privés à la recherche d'un étudiant. L'intrigue liant les segments est trop prévisible, et donc assez peu intéressante.
- Un mec reçoit un implant oculaire cybernétique, et commence à voir des esprits chez lui. Assez con et mal joué.
- Un sportif pédale dans les bois avec une caméra, se fait mordre par une zombie, et commence à courser ses futures victimes.Bruitages hyperfauchés, mais comme c'est supposé être de la comédie, ça passe, dans être exceptionnel.
- Une équipe de journalistes fait un reportage au sein d'une secte indonésienne zarb. Segment le plus long et abouti, qui vire rapidement au grand nawak assez amusant.
- Des gamins mettent une caméra sur la tête de leur chien, qui assiste alors à une invasion extraterrestre. Les aliens caoutchouteux cassent vraiment le truc, qui aurait presque pu marcher, sinon (bien que la réal soit moyenne).
Bref, un film globalement plus intéressant que le premier épisode, principalement grâce à son segment central très réussi.
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
A Thousand Cuts :
Alors que ses films inspirent les actions d'un serial killer, le réalisateur superstar de torture porn à succès reçoit la visite du père de l'une des victimes du tueur, bien décidé à lui apprendre le véritable sens du mot horreur.
Un thriller horrifique/revenge/invasion movie indépendant au budget microscopique, entièrement tourné dans une villa californienne avec une poignée d'acteurs, et un tas de figurants (probablement gratuits) dans le premier quart d'heure.
Paradoxalement, malgré la mise en place longuette (15 min sur 75, ça fait beaucoup avant de vraiment démarrer, et ensuite, ça traîne un peu encore) et la nature bavarde et tranquille du tout, ça se regarde plutôt bien, avec des acteurs convaincants dans leurs rôles, et un début de réflexion sur le genre de l'horreur.
Bon, ça reste un huis-clos qui finit rapidement par tourner en rond, mais bel effort.
3/6 (pour l'interprétation, principalement)
The Apparition :
Une expérience paranormale menée par Draco Malfoy et Julianna Guill échoue, et l'esprit libéré va hanter la demeure d'un collègue du groupe.
Pendant près d'une heure, le néant : Ashley Greene est jolie et sexy, mais elle n'est jamais vraiment attachante et convaincante, et son couple avec le Chapelier Fou de Once Upon A Time n'est jamais vraiment crédible.
En parallèle, toutes les manifestations paranormales sont convenues, déjà vues, et peinent à instaurer la moindre tension. Et puis quand Draco Malfoy resurgit dans le film, soudain, ça devient presque une comédie involontaire, tant le scénario tente de rendre impressionnants et épiques des moments finalement assez risibles.
1.5/6 (pour l'humour involontaire des moments pseudo-scientifiques.)
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Monsters Wanted :
Documentaire sur les quelques mois qui précèdent l'ouverture d'un parc d'attraction/maison hantée énorme, au Texas. Loin d'être désagréable, et avec une jolie peinture d'un groupe soudé de personnes excentriques et dévouées à leur "art", mais pas forcément le documentaire le plus captivant et mémorable.
3.5/6
Confine :
Un mannequin "défiguré" par un accident (comprendre qu'elle a trois pauvres cicatrices mal maquillées) et désormais cloîtrée chez elle est soudain confrontée à une criminelle qui s'introduit chez elle et la prend en otage.
Un thriller en carton-pâte, qui ressemble à une mauvaise pièce de théâtre.
C'est bien simple, rien de fonctionne : la mise en scène est statique, quelconque et amateure ; la musique hors-sujet ; la post-synchro très mauvaise ; l'interprétation manque globalement de conviction (les scènes physiques sont risibles) quand elle n'est pas tout simplement mauvaise (la lead, Daisy Lowe, récite la majorité de ses répliques sans émotion) ; et l'écriture est tout simplement défaillante, échouant à créer la moindre tension dans un métrage qui en nécessite pourtant énormément. Bref, un échec total.
1.25/6 (pour Eliza Bennett, qui essaie de sauver par son jeu un personnage écrit avec les pieds, et qui est aidée dans sa tâche par un wonderbra sympathique)
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Come Out And Play :
Un couple arrive sur une île désolée, dans un village sud-américain uniquement occupé par des enfants. Bien vite, la situation dégénère...
Remake quasi plan-pour-plan d'un film de 1976, le métrage tourne rapidement à vide, confondant lenteur sinistre et atmosphérique avec rythme mollasson et soporifique.
De plus, le score agaçant n'aide guère à apprécier ce film contemplatif qui, par moments, semble même un peu prétentieux... tout en passant totalement à côté du moindre semblant de message, en faisant de ses gamins meurtriers des machines à tuer mécaniques et identiques.
Tout l'intérêt de la thématique des enfants meurtriers (le contraste innocence/meurtre, et le dilemme moral lorsque vient le moment de se défendre) est donc ici annihilé, malgré les efforts du couple d'adultes...
1/6
Saturday Morning Mystery :
Une parodie "modernisée" et live de Scooby Doo, dans laquelle le Scooby Gang s'attaque au mystère d'une maison/école à la sinistre réputation.
Les dix premières minutes ont du potentiel, avec un générique réussi, et une mise en place pas désagréable... les acteurs s'en sortent, sans faire d'étincelles, et l'on se dit que la balade peut être fun, notamment grâce à quelques effets de réalisation sympatoches... mais le tout se met rapidement à ronronner comme ce n'est pas permis, et à donner dans la combinaison sex, drugs & gore qui n'est jamais drôle, jamais effrayante, jamais sexy et jamais tendue...
Bref, ça se transforme très rapidement en grand néant inintéressant avec, comble du comble, un chien qui n'est jamais utilisé. Déception.
Et contrairement à ce que prétend la jacquette, ça n'a rien à voir avec Evil Dead. C'est plutôt "Scooby-Doo meets The Hills Have Eyes".
2/6 (pour le début, le concept, et quelques scènes ponctuelles)
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Frankenstein's Army :
Un "reporter" soviétique part avec un commando pour libérer une région d'Allemagne de l'Est, et découvre le laboratoire de recherche d'un savant nazi... Frankenstein.
Un found footage historique plutôt sympatoche, tant niveau reconstitution que mise en image et bestiaire. Après, le rythme est un peu bancal, et niveau tension ou peur, ce n'est pas top, idem pour l'interprétation (les monstres sont beaucoup trop théâtraux) mais pour l'atmosphère et l'originalité, allez...
un petit 2.5/6
Nothing Left to Fear :
La famille d'un pasteur s'installe dans un village rural aux habitants menaçants, qui semblent étrangement intéressés par les deux filles des arrivants...
Un film fantastique/horreur produit par Slash, particulièrement mollasson, et qui se traîne gentiment sur toute la longueur, se contentant de recycler des gimmicks et une imagerie redondantes et convenues sans réussir à créer la moindre tension.
1.5/6 (parce que j'aime bien le cast - James Tupper, Anne Heche, Jennifer Stone, Ethan Peck et Clancy Brown...)
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Sinister :
Un auteur criminologue emménage avec sa famille sur les lieux d'un drame sanglant. Shit ensues...
Ça fait à peu près illusion pendant trois quarts d'heure, jusqu'à ce que le surnaturel cliché et creux fasse son apparition, avec le dieu babylonien, l'expert, les jump scares, blablabla... la routine, quoi, sans grand intérêt. D'autant que ça ne joue pas toujours très bien.
2/6
La Malédiction de Chucky (Curse of Chucky) :
Peu de temps après la mort de sa mère, une jeune femme paralysée en fauteuil roulant accueille ses proches dans la maison familiale... mais Chucky est lui aussi présent.
Une sorte de retour aux sources pour la franchise, qui n'a jamais vraiment brillé par sa qualité, et qui délaisse la comédie référentielle pour l'horreur pure et dure.
Problème : le film retombe dans le fanservice référentiel dans sa dernière ligne droite, qui vire au grand n'importe quoi... et franchement, la partie horreur est loin d'être intéressante ou convaincante, malgré les efforts de l'héroïne (la fille de Brad Dourif, qui double toujours Chucky) : c'est prévisible, assez mal mis en scène, et le Chucky change de tête toutes les deux scènes, à mesure que les modèles utilisés (animatronique, poupée, CGI, doublure) changent.
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Bad Milo :
Un homme stressé découvre un jour qu'une créature étrange et meurtrière vit dans son colon, et en sort régulièrement pour évacuer la tension qu'il ressent en massacrant l'objet de ses frustrations...
Du grand nawak sympatoche, typiquement série Z 80s à la Trauma, avec un cast amusant. Un peu prévisible et pas forcément toujours ultra-rythmé, cela dit.
3.5/6
Hell Baby :
Un couple attendant un enfant emménage dans une maison à l'historique assez sanglant...
Une version parodique de Rosemary's Baby, semi-improvisée, par toute la bande de Childrens Hospital/NTSF:SD::SUV. Très inégal, et avec de la nudité inutilement racoleuse.
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
The Possesion :
L'Exorciste à la sauce yiddish...
Un film pataud, convenu et ultra-grossier dans ses effets visuels et musicaux. Dommage parce que le cast est plutôt sympa et attachant (Kyra Sedgwick mise à part).
1/6
Odd Thomas Contre les Créatures de l'Ombre :
Un jeune médium tente d'empêcher un massacre dans sa bourgade...
C'est très mauvais. Écrit avec les pieds (les dialogues sont insupportables) et über-convenu de bout en bout, réalisé à la pelleteuse par Sommers (du ralenti bien laid dès que ça s'énerve, et des effets de style bien patauds), et avec des acteurs en pilotage automatique (à part Yelchin, qui y croit à fond).
Je ne sais pas quelle part de ce navet est à créditer au roman original de Koontz, dérivatif, et quelle part est du fait de Sommers (une grosse part, amha, puisqu'il est aussi auteur du scénar), mais c'est un beau plantage.
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Lords of Salem :
À Salem, une DJ radio reçoit une boîte mystérieuse contenant un disque vinyle évoquant les heures les plus sombres de la sorcellerie...
Un film de clippeur : ça ne raconte pas grand chose, c'est particulièrement axé sur le visuel et l'atmosphère, et ça tombe dans le kitchouille risible quand Rob Zombie balance des hallus théâtrales et visuelles dignes d'un mauvais clip de son groupe (le Passe-Partout tentaculaire démoniaque, aouch).
1.5/6
The Conjuring :
Au début des années 70, le couple Warren enquête sur un cas de hantise qui frappe une famille...
J'avais déjà trouvé Insidious formellement intéressant, mais fortement inégal, et donc sans surprise, j'ai trouvé que The Conjuring était dans la même veine, et finalement assez calibré. Rien de vraiment neuf sous le soleil, pour un film bien casté et réalisé, mais qui m'a laissé plutôt de marbre, à un moment ou deux près.
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
The Last Exorcism 2 :
La fille possédée du premier épisode s'est échappée, finit à l'hôpital, tente de reprendre une vie normale, and shit happens...
Je pensais initialement que ce serait du found footage, comme le premier, et en fait non.
Ça n'a donc pas grand intérêt, puisque c'est un énième film de hantise + exorcisme fait avec les pieds, qui repose entièrement sur l'interprétation (convaincante) de l'actrice principale, mais peine à instaurer le moindre semblant de tension, et préfère jouer ponctuellement la carte du jump scare creux et facile. À peine regardé, déjà oublié.
1/6
Fright Night 2 :
Une bande d'étudiants arrive en Roumanie pour y poursuivre ses études sous l'égide d'une maîtresse de conférence particulièrement vénéneuse.
Un film DTV fauché qui n'a quasiment aucun rapport avec le métrage précédent (déjà que le remake était, au mieux, oubliable et anecdotique), et qui se contente d'aligner les clichés du genre vampirique et des pays de l'est sur une bande originale synthétique horripilante, avec en prime une Jaime Murray qui cachetonne en recyclant toujours le même personnage, ici un peu plus habillé.
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Mine Games :
Une bande de djeunes s'installent dans un chalet en pleine forêt, mais quand ils commencent à explorer les tunnels d'une mine toute proche, le surnaturel s'empare de la situation...
Le problème avec le relatif succès de Timecrimes et de Triangle, c'est que de nombreux films tentent de singer ces métrages, sans en avoir la rigueur ou le talent. Dont acte, avec une histoire de time loop assez dérivative, pas très cohérente ni très maîtrisée, moche et assez fatiguante.
1.5/6
The Dyatlov Pass Incident/Devil's Pass :
L'histoire d'une bande de djeunes documentalistes qui vont enquêter sur la fameuse affaire de la Dyatlov Pass, en Russie.
J'ai de la sympathie pour ce bon vieux Renny Harlin, vraiment. Et ce film, mélange bâtard de found footage et de film d'horreur plus traditionnel, il fait illusion pendant un bon moment, malgré le jeu inégal des comédiens. Mais ça marche quand même un peu, parce que le budget est là, et que ça a de la gueule, la Russie sous la neige.
Et puis Renny s'amuse à placer des formes inquiétantes qui bougent loin en arrière plan de certaines scènes : c'est furtif, on cligne des yeux et on risque de le rater, mais ça contraste agréablement avec les gros sabots des autres effets, tant visuels (les empreintes trop marquées) que scénaristiques (la référence littéraire appuyée qui grille un peu le pourquoi du comment si on la comprend).
Par contre, à partir du moment où ça vire au film de couloirs (deuxième moitié), ce n'est plus la peine, ça se perd dans des scènes d'expositions creuses et capillotractées, dans de la frénésie inutile à grands renforts de shakycam infrarouge, de CGI hideux, et de grosses ficelles abusives & cousues de fil blanc. Nan, mais les Gollums-Zombies en CGI qui grimpent aux murs dans un pseudo-remake foireux de REC, lol.
La saga Scooby Doo continue de marcher dans les traces de l'excellent Scooby Doo Mystery Incorporated, en adoptant un ton plus adulte et mûr, sans toutefois se défaire de ce qui a fait le succès intemporel des personnages.
Ici, le Scooby Gang est ainsi réuni dans une parodie de slasher, avec un camp forestier au bord d'un lac, un maniaque à la hache, un monstre lacustre, de jeunes campeurs, un vieux responsable de station service menaçant, etc.
L'ambiance est sombre et effrayante, les clins d'oeil à la saga Vendredi 13 bien présents, et le tout se permet même quelques touches de fanservice (tout est relatif : les filles sont en bikini, et Daphne est jalouse de la superbe conseillère du camp rival, en maillot minimaliste... mais ça s'arrête là) qui ont fait bondir les spectateurs américains les plus conservateurs.
Pour les autres, pas de problème, et l'on tient probablement là l'un des téléfilms Scooby les plus réussis de ces dernières années, avec un récit dynamique et sympathique, et une réalisation à la hauteur du récit.