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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #cinema catégorie

Un film, un jour (ou presque) #52 : Beaucoup de Bruit pour Rien (Much Ado About Nothing - 2012)

Publié le 9 Septembre 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Beaucoup de Bruit pour Rien (Much Ado About Nothing) :

Une adaptation moderne de la pièce de William Shakespeare, par Joss Whedon, et avec bon nombre d'acteurs habitués des oeuvres du scénariste (Amy Acker, Nathan Fillion, Alexis Denisof, Clark Gregg, Fran Kraz, etc)...

Une comédie filmée en noir et blanc (pourquoi ? Parce que Whedon est un auteur, pardi ! *soupir*) et qui suit assez fidèlement la pièce originale, en changeant quelques détails ici ou là, mais en reprenant tous les dialogues tels qu'écrits à l'époque. En l'état, c'est assez inégal : le contraste entre la langue soutenue, le noir et blanc, l'interprétation moderne, et la réalisation assez plate rend souvent le tout assez laborieux pour un spectateur peu habitué à du Shakespeare in the text. Sans compter qu'il y a un certain manque de punch dans le produit fini, avec son illustration musicale très particulière et branchée...

Je ne note pas, vu que j'ai plus ou moins décroché à plusieurs moments, même avec des sous-titres vo ou vf pour aider...

?/6

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Un film, un jour (ou presque) #51 : Prometheus (2012)

Publié le 8 Septembre 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Drame, Thriller, Science-Fiction, Fantastique, Horreur

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Prometheus :

L'équipage du Prometheus traverse l'espace et les systèmes solaires, à la recherche des origines de l'homme, et de la race des Ingénieurs, responsable de notre création...

J'avais envie de redonner une chance au métrage de Ridley Scott, mais ce n'est pas possible. Oui, c'est un film très réussi d'un point de vue visuel et technique. Oui, les acteurs sont à fond dedans. Mais malheureusement, le script est une bouse pleine de trous, mal finie, et tout droit sortie des élucubrations de Von Daniken et autres supporters d'une théorie à mi-chemin entre les Ancients Aliens et l'intelligent design nauséabond.

C'est con, c'est creux, c'est indigne des talents impliqués dans le projet, et c'est le genre de film qui m'énerve plus que de mesure.

4/6 pour le côté technique et l'interprétation - 3 points pour le scénario et certains choix aberrants (Guy Pearce, la césarienne instantanée avec récupération immédiate à la clef) + 1 pour la direction artistique = 2/6

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Un film, un jour (ou presque) #50 : Deuxième Chance à Brooklyn (2014)

Publié le 5 Septembre 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Drame, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Deuxième Chance à Brooklyn (The Angriest Man in Brooklyn) :

Henry Altmann (Robin Williams), perpétuellement furieux et incontrôlable, découvre un beau jour qu'il ne lui reste que quatre-vingt dix minutes à vivre, avant qu'un anévrisme ne le tue ; il décide alors de tout quitter, pour errer en ville et tenter de mettre de l'ordre dans ses affaires avant de quitter ce monde...

Une comédie dramatique sur la maladie, le deuil, et les regrets, malheureusement pas très maîtrisée : la faute à un réalisateur et un script qui laissent tout le monde en roue libre, ce qui est assez rédhibitoire lorsque Robin Williams est dans le film.

Pour chaque moment touchant et mélancolique, il y a ainsi quatre ou cinq scènes de personnages beuglant dans tous les sens, ou des voix offs inutiles et superflues. Dommage, notamment parce que Mila Kunis et Robin Williams sont capables de bien plus subtil.

1.5/6

 

(EDIT : et quel dommage aussi que ce métrage assez faiblard soit l'un des derniers de Robin Williams, décédé après l'écriture de cette mini-review ; dommage, et aussi assez doux-amer, compte-tenu du sujet du film... Williams méritait tout de même une sortie de scène plus mémorable.)

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Un film, un jour (ou presque) #49 : Standing Up (2013)

Publié le 4 Septembre 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Standing Up : 

Dans les années 80, victimes d'un mauvais bizutage en camp de vacances, Howie (Chandler Canterbury) & Grace (Annalise Basso) se retrouvent livrés à eux-mêmes, nus et seuls, sur une île au milieu d'un lac. Rapidement, les deux enfants vont devoir faire face à l'inconnu, et par là-même, apprendre à se connaître...

Une adaptation assez réussie d'un roman pour enfants, dirigée par DJ Caruso, plutôt habitué aux thrillers et autres polars sombres. Mais là, ce film typiquement 80s était apparemment un projet personnel pour le réalisateur, qui l'a bouclé en deux semaines de tournage. Ça se sent un peu, d'ailleurs, ici ou là : c'est très innocent et contemplatif, avec un message anti-bizutage assez louable, mais on devine parfois des passages ou des scènes qui auraient mérité un nouveau jet au moment de l'écriture, ou un peu plus de travail en amont du tournage.

Je pense par exemple au caméo de Val Kilmer, WTF en shérif grunge mal lavé, et qui détonne radicalement avec tout le reste. Après, ça fonctionne relativement correctement, grâce aux deux jeunes acteurs (Annalise aura probablement un bonne carrière dans le métier), et au score discret mais efficace de Brian Tyler.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #48 : L'Heure de Tuer Mon Père (2014)

Publié le 2 Septembre 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Télévision, Lifetime, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

L'Heure de Tuer Mon Père (Killing Daddy/My Father Must Die) :

Criminelle à la petite semaine, psychologiquement instable, Callie (Liz Gillies) est bien décidée à se venger de son père, qu'elle rend coupable du suicide de sa mère, des années plus tôt. Lorsque son père souffre d'une attaque cérébrale, Cassie décide de rentrer à la maison, pour s'occuper de lui... avec comme réel objectif de mettre un terme à ses jours, et de dérober la fortune familiale.

Un téléfilm Lifetime assez calamiteux, qui repose entièrement sur le charisme de Liz Gillies, dans son registre habituel de jeune femme sexy & vénéneuse. Gillies est loin d'être mauvaise dans son rôle, mais l'écriture est tellement caricaturale, manichéenne et douteuse (le propos sur les maladies mentales supposément incurables, etc) font que le tout donne l'impression d'un script pour enfants de douze ans, avec des méchants très très maychants, et des innocents très très innocents.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #47 : Some Girl(s) (2013)

Publié le 1 Septembre 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Some Girl(s) :

Sur le point de se marier, un homme décide de retourner voir certaines de ses exs, pour aller s'excuser de la manière dont il s'est comporté avec elles, et faire le point sur leurs relations passées...

Une adaptation cinématographique d'une pièce de Neil LaBute, qui bénéficie principalement d'une durée assez courte (moins de 90 min, tout compris), et d'une distribution très sympathique : Adam Brody, Mia Maestro, Zoe Kazan, Kristen Bell, Emily Watson, Jennifer Morrison... malheureusement, ça s'arrête plus ou moins là, puisque, adaptation de LaBute oblige, le tout finit par devenir assez vain, répétitif, voire même agaçant dans son incapacité à transcender ses bavardes origines scéniques, et dans l'antipathie suscitée par son personnage principal.

Un film qui pourrait donc être retitré "portrait d'un connard fini" et qui s'avère finalement très inégal, forcément, en fonction des actrices et de l'histoire de leur personnage. Mention spéciale à Zoe Kazan, impériale, suivie de près par Bell et Morrison.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #46 : Lust For Love (2014)

Publié le 31 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Lust For Love :

Plaqué par son amour d'enfance, Astor (Fran Kranz), un homme maladroit et timide, finit par se tourner vers Cali (Dichen Lachman), décomplexée et libérée, pour apprendre comment séduire les femmes. Mais la jeune femme s'avère d'une compagnie surprenante...

Aouch. La distribution est très sympathique (la grande majorité du cast de Dollhouse, ainsi que quelques habitués des films de Whedon), mais tout le reste sent l'amateurisme à plein nez : écriture, mise en place, post-synchro, structure, dialogue, etc... tout paraît précipité, baclé et prévisible, ce qui n'est pas forcément surprenant compte tenu du fait que c'est un film ultra-indépendant financé par Kickstarter. Vraiment dommage.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #45 : The Wedding Party (2010)

Publié le 29 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Romance, Drame, Australie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Wedding Party :

Sans argent, Steve (Josh Lawson) décide de recourir aux grands moyens, et accepte de s'impliquer dans un mariage blanc avec Anna (Isabel Lucas) en échange d'une certaine somme d'argent ; mais lorsque sa famille apprend l'imminence de ce faux mariage, Steve doit jouer le jeu, au risque de perdre le coeur de son ex-petite-amie (Kestie Morassi)...

Une comédie de moeurs australienne avec quelques visages familiers, qui se regarde, mais qui est trop nonchalante et vagabonde pour dépasser son postulat de départ et vraiment convaincre. Kestie est particulièrement attachante, cela dit.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #44 : Liberal Arts (2012)

Publié le 28 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Liberal Arts :

À 35 ans, Jesse (Josh Radnor) revient dans son alma mater, le coeur plein d'enthousiasme et de nostalgie... là, il rencontre une jolie étudiante de 19 ans (Elizabeth Olsen) dont il s'éprend. Mais la différence d'âge et la virginité de la jeune femme s'avèrent des obstacles de taille pour Jesse.

Un film écrit, réalisé et interprété par Josh Radnor, qui se prend pour Woody Allen, et se met dans la peau de ce trentenaire agaçant, dont le charme fait succomber toutes les femmes, qui débite des platitudes philosophiques, s'ébaubit devant New York, a de l'humour, et est capable de conseiller autrui, quelque soit son âge et son problème.

Autant dire que le métrage m'est rapidement sorti par les oreilles, malgré Elizabeth Olsen, impeccable, et malgré les innombrables critiques américaines adorant le film. Un tout trop pompeux et prétentieux pour son propre bien, à la limite du film hipster pseudo-intellectuel supposément profond, mais finalement très conservateur.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #43 : 22 Jump Street (2014)

Publié le 26 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Action, Policier

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

22 Jump Street :

Après le succès improbable du programme Jump Street, Schmidt (Jonah Hill) et Jenko (Channing Tatum) remettent le couvert, mais cette fois-ci, ils doivent infiltrer une université à la recherche d'un trafiquant de drogues...

Au premier abord, on pouvait légitimement se demander quel était l'intérêt de cette suite, qui s'affichait ouvertement comme un clone du premier opus, dans un cadre à peine différent. Et puis en fait, le film assume tellement ce statut, blindant son scénario de références méta, et autres vannes totalement décomplexées sur le statut de suite du métrage, que le tout en devient éminemment sympathique.

Et comme en plus le récit s'amuse à jouer la carte de l'inversion des rapports de force entre ses deux protagonistes, et enfonce le clou sur la nature codépendante et quasi-amoureuse de leur relation, le tout se regarde avec un grand plaisir, et amène de franches rigolades à peine entachées par l'absence du thème principal de la série.

Pas de quoi révolutionner le monde de la comédie, mais bon...

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #42 : Adult World (2013)

Publié le 25 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Adult World :

Amy (Emma Roberts) est une jeune étudiante en poésie idéaliste, maladroite et immature, qui cherche la renommée internationale ; pour subvenir à ses besoins, elle prend un job dans un sexshop, et essaie de convaincre un poète célèbre et taciturne (John Cusack) de lui servir de mentor...

Une comédie dramatique indépendante qui ne sait sur quel pied danser.

D'un côté, ça semble se vouloir une satire des rêves idiots, prétentieux et improbables d'une jeune femme immature, qui agit comme si elle avait douze ans, et dont les pensées risibles et les réactions over-the-top font qu'on ne peut que se moquer d'elle tout du long ; et de l'autre, ça prend le parcours de la demoiselle beaucoup trop au sérieux, enchaînant les clichés, les grosses ficelles narratives évidentes, et les caractérisations bancales, au point de la rendre tout simplement insupportable, en dépit du côté naturellement attachant d'Emma Roberts, avec son nez constamment rougi par le froid.

Particulièrement bancal, donc, et hésitant constamment entre deux points de vue radicalement opposés sur une même histoire.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #41 : Les Colocataires (Table for Three - 2009)

Publié le 24 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les Colocataires (Table for Three) :

Récemment plaqué par sa petite amie, Scott (Brandon Routh) accepte d'accueillir un couple en guise de nouveaux colocataires ; mais rapidement, il s'avère que Mary (Sophia Bush) et Ryan (Jesse Bradford) sont du genre couple fusionnel, et qu'ils se mêlent d'un peu trop près aux affaires d'autrui...

Un DTV assez sympathique, principalement grâce à sa distribution attachante : Bush est adorable, Routh joue bien les straight men, et le reste du cast est à l'identique.

Après, ça reste classique, ça tombe parfois un peu trop dans l'hyper-caricatural, et l'introduction dans le bar, au format narrateur, fait pièce rapportée, mais la bonne humeur de l'ensemble fait que le tout passe plutôt bien.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #40 : Au Coeur de l'Amour (Scents and Sensibility - 2011)

Publié le 22 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Au Coeur de l'Amour (Scents and Sensibility) :

La famille Dashwood est en péril : inculpé par le FBI, le père de famille est placé en examen, et le clan Dashwood est ruiné ; à Elinor (Ashley Williams) et Marianne (Marla Sokoloff) de trouver un moyen de subsistance pour leur famille, et pour leur soeur malade...

Une adaptation très libre et moderne de Raison et Sentiments, qui ressemble beaucoup à un téléfilm Hallmark ou Lifetime, et en a à peu près le budget : illustration musicale pop au rabais, score musical fauché, réalisation très moyenne, on est dans la catégorie "budget microscopique". Heureusement qu'Ashley Williams possède un capital sympathie énorme, et s'avère l'ancre qui évite au film de partir à la dérive, d'autant que la plupart des autres personnages féminins sont assez antipathiques (Marianne y compris).

Bref, ça se regarde gentiment, mais ça ne restera pas dans les mémoires.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #39 : Les Gardiens de la Galaxie (Guardians of the Galaxy - 2014)

Publié le 21 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Action, Aventure, Science-Fiction, Marvel, MCU

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les Gardiens de la Galaxy (Guardians of the Galaxy) :

Après avoir mis la main sur une sphère étrange à l'importance insoupçonnée, l'aventurier Peter Quill se trouve contraint de faire équipe avec la tueuse Gamora, Drax le Destructeur, Rocket le raton-laveur inventeur, et Groot l'arbre bipède, pour affronter les forces du maléfique Ronan l'accusateur...

Un space opera déjanté et décalé, tour à tour prenant, spectaculaire et drôle, et pour lequel les scénaristes refusent de prendre les spectateurs par la main en leur expliquant tout dans les moindres détails : le public est immergé dans cet univers baroque et multicolore, auquel donne vie une distribution inspirée, d'excellents sfx, ainsi qu'une 3D convaincante, pour un tout qui fonctionne très bien, malgré quelques faiblesses de rythme çà et là.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #38 : Hercules (2014)

Publié le 19 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Action, Aventure, Histoire, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Hercule (Hercules) :

Hercule (The Rock), un mercenaire prêt à tout pour gagner un peu d'or aux côtés de sa bande de guerriers, est embauché par le Seigneur Cotys (John Hurt) pour entraîner les troupes de Thrace en vue d'un conflit armé contre un général ennemi... mais la destinée du demi-dieu le rattrape bien vite.

Une version révisionniste du personnage d'Hercule, qui se veut clairement iconoclaste et réaliste, en faisant du demi-dieu un homme moralement faible, tourmenté, et en proie à des hallucinations. Pourquoi pas, après tout : c'est un postulat de départ comme un autre, et une relecture potentiellement intéressante... mais malheureusement, plus que de rehausser l'intérêt du récit, cette approche le flingue totalement.

Car sous la caméra de Brett Rattner, la Grèce surnaturelle d'Hercule se transforme en monde terre à terre, terne et sombre, à la musique quelconque, au rendu gentiment fauché, au rythme pépère, et sans le moindre souffle épique. Les seules scènes qui font illusion dans le métrage sont les deux grosses scènes de bataille, malheureusement trop courtes, et un peu plombées par des effets spéciaux très inégaux.

Reste alors la distribution, Dwayne Johnson en tête, qui fait de son mieux avec un script prévisible, plat, et des personnages peu développés.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #37 : Heatstroke (2013)

Publié le 18 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Drame, Thriller, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Heatstroke :

Malgré les réticences de sa fille Josie (Maisie Williams), Paul (Stephen Dorff) l'emmène, ainsi que sa nouvelle compagne Tally (Svetlana Metkina), dans une expédition africaine au fin fond de la savane, pour y étudier des hyènes. Mais lorsque Paul est abattu, Tally et Josie se retrouvent seules au milieu de nulle part, traquées par les animaux, par des braconniers, et par un dangereux trafiquant d'armes (Peter Stormare).

Un thriller qui fait brièvement illusion : les paysages africains sont superbes, Dorff est efficace, et Maisie Williams comme toujours attachante... mais ça s'arrête là. Forcément : quelle idée idiote de faire reposer l'intégralité de ce survival sur les épaules de l'actrice russe, qui surjoue régulièrement, et n'est jamais vraiment convaincante. Une fois Dorff évacué du métrage, une grosse partie de l'intérêt de celui-ci disparaît ; et comme en plus le script n'est clairement pas à la hauteur, tant dans sa structure que dans ses dialogues...

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #36 : Jodorowsky's Dune (2013)

Publié le 16 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Documentaire, Histoire, Science-Fiction, Biographie, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Dune selon Jodorowsky (Jodorowsky's Dune) :

Un documentaire très intéressant sur la genèse avortée du Dune de Jodorowsky, dans toute sa grandeur, sa folie, et son anticipation. C'est fascinant, mais (parce qu'il y a toujours un mais) il y a une telle unanimité sur le génie de Jodo, sur son talent, sur sa grandeur, sur son imagination inégalée, sur l'influence qu'il a eu sur toutes les productions de genre de ces trente dernières années, etc... que je ne peux m'empêcher d'y voir un documentaire en partie assez complaisant, répété et passant beaucoup de brosse-à-reluire. Sans oublier le grand nombre d'affirmations improbables, jamais étayées par des témoignages croisés, et qui semblent souvent tenir de l'affabulation pure et simple...

Jodo le visionnaire ? Sans nul doute. Jodo le génie absolu à qui le cinéma doit tout, mwé. Je reste dubitatif, d'autant que de reporter intégralement l'échec de Dune sur la frilosité des exécutifs hollywoodien, c'est un peu oublier que les concepts de Jodo sont tellement psychédéliques et surréalistes, tellement ancrés dans leur époque "stupéfiante", qu'ils auraient laissé l'immense majorité des spectateurs à la porte du film.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #35 : Lucy (2014)

Publié le 15 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Action, Thriller, Fantastique, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Lucy :

Lucy (Scarlett Johansson), étudiante en Asie, se trouve embarquée dans une histoire de trafic de drogues qui la met en contact avec un produit révolutionnaire : désormais capable d'utiliser des zones inexplorées de son cerveau, elle développe des pouvoirs extraordinaires...

Besson décide de refaire Limitless à la sauce super-héroïne transcendentale (d'ailleurs, oui, j'ai pensé à Transcendance, aussi), avec bourrinage bessonnien en prime... pas grand chose à dire de plus, en fait.

C'est (souvent) gentiment con-con, cliché, pataud et bancal, mais comme souvent chez Besson, ça se regarde bien, et c'est efficace, pour peu que l'on éteigne son cerveau en entrant dans la salle.

Pourquoi pas, après tout, d'autant que ScarJo est comme toujours particulièrement convaincante dans ce type de rôle... m'enfin bon, ça donne un peu l'impression d'un Groluc en pilotage automatique, qui noie ses bonnes idées sous un paquet de facilités... Comme souvent ces temps-ci.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #34 : The Art Of The Steal (2013)

Publié le 13 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Thriller, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Art of the Steal :

Crunch Calhoun, motard et ancien meneur d'une bande de cambrioleurs de haute voltige, décide de remonter son groupe de malfaiteur pour monter un dernier casse... mais rien ne se déroule comme prévu.

Un film de casse semi-comique, canadien, qui bénéficie surtout d'un casting quatre étoiles : Kurt Russell, Jay Baruchel, Katheryn Winnick, Matt Dillon, Jason Jones, Terence Stamp...

Malheureusement, si le métrage possède un capital sympathie certain, il peine à captiver au final : la faute à un script assez paresseux, dérivatif et mal rythmé, qui tente des retournements de situation, mais s'embrouille un peu trop pour que ceux-ci aient l'impact voulu.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #33 : Hotel Noir (2012)

Publié le 12 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Hôtel Noir :

À Los Angeles, à la fin des années 50, un flic (Rufus Sewell) poursuivi par des tueurs se réfugie dans un hôtel où, au cours de la nuit, il va faire la connaissance de tous ses occupants, et de leurs destinées qui s'entremêlent...

Un pastiche de film noir signé par le couple Guttierez/Gugino, et qui suit la formule habituelle des films de cette équipe : des jolies filles, des acteurs connus, des caméos un peu partout, et une tendance à faire dans la nostalgie, le dialogue impertinent et les personnages féminins forts.

Pas désagréable, mais trop brouillon et décousu pour véritablement fonctionner.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #32 : 51-50 Mall Cop (2005)

Publié le 11 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Policier

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

51-50 Mall Cop :

Frank, un agent de sécurité dans un centre commercial, perd son bras dans un accident de travail ; lorsqu'il revient, plus tard, sur les lieux de l'incident, il fait la connaissance de Donna, sa remplaçante, une jeune femme séduisante, mais timide...

Une comédie indépendante typique du genre, à savoir décalée et plus proche d'une tranche de vie bizarre que d'une véritable comédie.

Ici, tout tourne autour de l'ambiance, une ambiance étrange et cotonneuse, presque pesante, avec des personnages autres et des situations improbables, dans un environnement intemporel, qui rappelle fortement les 80s.

Étrangement, cependant, ça fonctionne par moments, principalement parce que la distribution est sympatoche (Jennifer Morrison, notamment, est assez amusante en punkette éprise de Kathleen Robertson). Cela dit, le rythme est assez bancal et la structure du scénario, à base de retours en arrière pour un autre point de vue, peine à vraiment convaincre.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #31 : G.B.F. (2013)

Publié le 10 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

G.B.F. :

Tanner (Michael J. Willett) & Brent (Paul Iacono) sont deux lycéens secrètement gays, dans un établissement où les trois cliques les plus populaires sont à la recherche d'un GBF, un Gay Best Friend. Lorsque Tanner devient la coqueluche du lycée, cependant, la relation des deux amis change à jamais...

Une teen comedy LGBT très satirique et outrancière, assez inégale tant dans son intérêt que dans son interprétation. Ce n'est pas désagréable à regarder, et le message reste tout à fait recommandable, mais un peu moins de flamboyance (je sais, le sujet ne se prête guère à de la retenue ^^) aurait été la bienvenue. Et puis il y a quelque chose d'amusant dans ce défilé d'anciennes teen actresses qui se lâchent ici gentiment... ne manquait que Lohan, en fait,

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #30 : Divergente (Divergent - 2014)

Publié le 8 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Action, Fantastique, Romance, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Divergente (Divergent) :

Dans un Chicago dystopien où la société est divisée en cinq factions, les adolescents deviennent des adultes en choisissant leur groupe d'appartenance, et en modelant leur vie sur celle de leurs semblables ; mais Beatrice (Shailene Woodley) est divergente : elle ne se reconnaît dans aucun des groupes, et décode de remettre en question son avenir en rejoignant les Audacieux, la faction rebelle et cool...

Une adaptation young adult de plus, qui constitue un joli paradoxe : ça se veut posséder un message anti-conformiste et intelligent, une sorte de "trouve ton propre chemin, ta propre identité, et refuse de te couler dans un moule", ça se veut original... et pourtant, c'est affreusement insipide, basique et sans la moindre originalité.

Ça suit donc pas à pas les clichés habituels du genre young adult dystopien à la Hunger Games, ça ne dépasse jamais le niveau d'un high-school movie où les cliques seraient remplacées par ces factions, avec les mêmes rivalités, les mêmes romances, les mêmes platitudes, etc... bref, c'est à se demander si ça n'a pas été écrit par une adolescente à peine sortie du lycée (réponse : c'est apparemment quasiment le cas, puisque l'auteure avait tout juste la vingtaine quand elle l'a écrit, après plusieurs années de réflexion) tant c'est médiocre d'un point de vue narratif. 

Quant à cette adaptation, les acteurs font de leur mieux, mais ça reste un tout particulièrement mollasson, niais et puéril, avec des personnages caricaturaux, sans épaisseur, et un métrage qui se traîne lentement pendant 110 minutes, pour virer semi-actioner pendant sa dernière demi-heure, et mettre alors en place les suites de cette trilogie (que je ne verrai clairement jamais). Bref, un énorme bof... typiquement le genre de film qui, à l'instar de Hunger Games, sert clairement la soupe à son public cible, mais n'a aucun véritable intérêt intrinsèque pour les autres catégories démographiques.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #29 : La Belle et la Bête (2014)

Publié le 6 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame, Romance, Jeunesse, France, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Belle et la Bête :

Afin de préserver la vie de son père, Belle accepte de se sacrifier, et de vivre dans le château de la mystérieuse Bête, un Prince maudit à l'apparence bestiale. Après quelques temps passés en sa compagnie, Belle finit par tomber amoureuse...

Par tous les saints, quelle daube abyssale.

Alors attention, c'est assez joli, visuellement, même si on n'évite pas l'abus de CGI et autres rustines numériques pour les paysages... mais le visuel, ça reste le domaine de prédilection de Christophe Gans, donc ça assure un minimum.

Le reste, par contre, c'est un plantage absolu : les acteurs récitent tous leur texte de manière robotique ; Lea Seydoux est froide, distante et fausse ; la Bête est laide et jamais crédible visuellement ; le scénario est mal structuré et l'on ne croit jamais à l'histoire d'amour centrale ; les créatures en CGI ne servent à rien ; la montée en puissance est inutile et mal gérée... bref, le film est la définition même d'une coquille vide, un navet friqué qui repompe à droite et à gauche sans jamais convaincre sur aucun plan.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #28 : Dragons 2 (How To Train Your Dragon 2 - 2014)

Publié le 5 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Fantastique, Aventure, Animation, Dreamworks, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Dragons 2 (How To Train Your Dragon 2):

Cinq ans après les évènements du premier film, le village viking de Berk se trouve confronté à la réapparition d'un chasseur de dragons, le cruel et sanguinaire Drago Bludvist : à Hiccup et Toothless de sauver les leurs d'un sort plus que funeste...

Presque du niveau du premier, un excellent film d'animation, drôle, émouvant et rythmé.

Seul petit bémol, le remix pop-électro du thème de Toothless, qui fait un peu tâche lorsqu'il apparaît en cours de film sur une scène de vol, et remplace ce qu'on aurait préféré avoir : une version symphonique et celtique de ce même thème.

4.5/6

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