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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #cinema catégorie

Halloween Novembrrrfest 2015 - 134 - Teddy, la mort en peluche (1981)

Publié le 7 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Canada

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Teddy, la mort en peluche (The Pit) :

Jeune garçon de douze ans un peu autiste et maltraité par tout son entourage, Jamie (Sammy Snyders) a deux secrets : le premier, c'est qu'il parle à Teddy, son ours en peluche... et que celui-ci lui répond. Le second, c'est qu'il a découvert, au fond des bois, un puits où vivent des créatures difformes et agressives. Suivant les conseils de Teddy, Jamie va alors commencer à se débarrasser de tous ceux qui lui font du mal, en les jetant un à un dans le puits...

Un petit film d'horreur canadien méconnu et assez fauché, mais qui s'avère étrangement réussi.

Certes, tout n'est pas très bien joué ou très crédible, et le film s'éparpille, ne sachant pas s'il veut raconter l'histoire de Jamie, psychopathe en puissance, qui a des rapports étranges avec les femmes et avec sa mère ; celle des créatures du puits, qui s'échappent dans le dernier quart d'heure, et sont traquées par les autorités ; ou celle de Teddy, un ours vraisemblablement possédé, qui bouge même lorsque personne n'est la pièce avec lui (et qui bizarrement, passe un peu à la trappe au cours du récit, comme oublié par le scénariste au profit des monstres du puits).

Mais en ne se prenant pas trop au sérieux, le film parvient paradoxalement à créer de vrais moments glauques et pesants, lorsque Jamie laisse s'exprimer son côté pervers et ses hormones en folie (le jeune acteur est d'ailleurs plutôt convaincant).

On regrettera cependant que les vingt dernières minutes se fassent sans le garçon, accusant ainsi une sérieuses baisse d'intérêt, mais heureusement, Jamie refait surface pour la dernière scène, assez savoureuse.

Une bonne petite surprise, pour peu que l'on n'ait pas d'attentes démesurées.

3.5/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 133 - Harbinger Down (2015)

Publié le 7 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Science-Fiction, Thriller

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Harbinger Down :

À bord du Harbinger, un navire de pêche navigant sur la mer de Bering sous les ordres du Capitaine Graff (Lance Henriksen), trois jeunes étudiants en océanographie découvrent une capsule soviétique engloutie, avec à son bord les résultats d'une expérience spatiale sur des tardigrades : désormais mutantes, les créatures ont appris à fusionner avec l'être humain, et à adopter des formes toujours plus indescriptibles...

Petit retour en arrière : en 2011, le remake/préquelle de The Thing faisait parler de lui en remplaçant, en plein tournage, la grande majorité de ses effets pratiques par des effets numériques, au grand dam des fans d'horreur, et de l'équipe technique du studio ADI.

En 2013, suite à la popularité de leurs vidéos-démonstrations publiées sur youtube, Alec Gillis et Tom Woodruf, d'ADI, décident de lancer un Kickstarter pour financer Harbinger Down, un film-hommage à The Thing & autres films de monstres des années 80, et qui bénéficierait d'effets 100% pratiques pour ses créatures.

Une mobilisation de 400000$ (et une participation, à hauteur, d'un producteur saoudien) plus tard, et voici ce Harbinger Down qui sort enfin, un Harbinger Down qui semble en effet sortir tout droit des années 80 : budget ultra-limité oblige, l'interprétation est très inégale (Henriksen domine aisément le tout), le script est particulièrement basique et dérivatif, et les effets sentent souvent bon le bricolage et le trompe-l'oeil en carton-pâte...

...MAIS le métrage renforce une vérité dont tous les amateurs de cinéma d'horreur ou de fantastique ont conscience : les effets pratiques ont une réalité, une corporalité et une matérialité qui fait défaut à la plupart des effets numériques et qui, instinctivement, leur permettent d'atteindre notre subconscient de manière beaucoup plus puissante.

Ou, pour faire plus simple, même si elle n'est pas plus réelle que son équivalent en CGI, une créature tentaculaire et visqueuse en latex provoquera un mouvement de recul instinctif que ne suscitera jamais une image de synthèse...

Rien que pour ça, et pour les intentions ayant mené à cette production, j'ai envie d'être indulgent avec ce film.

3/6 (même si, pour être franc, ça ne les vaut pas du tout, qualitativement parlant)

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 132 - The Gallows (2015)

Publié le 7 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Fantastique, Found Footage, Halloween, Horreur, Jeunesse

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Gallows :

Vingt ans après qu'un tragique accident ait coûté la vie à Charlie (Jesse Cross), un jeune acteur, sur la scène d'un lycée du Nebraska, le département théâtral de l'établissement a décidé de remonter cette même pièce, avec une toute nouvelle distribution. Bientôt, cependant, Reese (Reese Mishler), l'acteur principal, commence à avoir le trac, et son meilleur ami Ryan (Ryan Shoos) le convainc de s'introduire dans l'amphithéâtre en pleine nuit pour saboter le décor, et empêcher la représentation. Mais l'esprit de Charlie rôde...

Au crédit de ce The Gallows, on peut tout de même citer son thème (le département théâtral d'un lycée, et les coulisses de son spectacle annuel) : c'est le genre de sujet trop peu fréquemment traité au cinéma, alors qu'une hantise dans les coulisses d'une pièce de théâtre, façon Fantôme de l'Opéra, c'est pourtant un sujet au potentiel certain.

Malheureusement, The Gallows est un found footage, un de plus, avec ses plans au camescope et en vision nocturne, majoritairement commentés en voix-off par le personnage de Ryan, un connard sarcastique et tête à claques qui s'avère très rapidement insupportable.

Non pas que les trois autres personnages principaux soient plus attachants et sympathiques, loin de là.

Et comme en plus tout le film prend place dans un lycée affreusement cliché, avec ses cliques, ses nerds à lunettes, ses jocks débiles, ses cheerleaders bimbos, ses théâtreux complexés, etc... et que le métrage ne fait tout simplement jamais peur (en partie parce qu'il est téléphoné et prévisible au possible), on se retrouve donc devant un flop mollasson qui n'apporte rien au genre, et s'avère une perte de temps pure et simple.

1/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 131 - Area 51 (2015)

Publié le 6 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Science-Fiction

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Area 51 :

Après avoir été enlevé, une nuit de fête, par une force qu'il ne comprend pas, Reid (Reid Warner) se prend de passion pour le phénomène extraterrestre, et décide de s'introduire dans la fameuse Zone 51. Pour cela, il réquisitionne l'aide de ses deux meilleurs amis, Darrin (Darrin Bragg) et Ethan (Ben Rovner), et grâce aux informations fournies par Jelena (Jelena Nik), la fille d'un ancien employé de la base, et aux cartes d'accès d'un homme de ménage, il se lance à l'assaut de Groom Lake, sans jamais cesser de filmer cette mission suicide.

Oren Peli - réalisateur et scénariste du médiocre Paranormal Activity, scénariste de ses médiocres suites, de la médiocre série tv The River, du médiocre Chroniques de Tchernobyl, et producteur des très très inégaux Insidious - remet ici le couvert derrière la caméra et au scénario (co-écrit avec l'acteur Christopher Denham) en mettant le genre found-footage à la sauce extraterrestre.

Et c'est un splendide navet qu'il nous sert ici, un navet qui passe près de la moitié de sa durée à filmer (sans véritable justification, d'ailleurs) la préparation de la mission de ces protagonistes dude-bros, insipides et jamais vraiment convaincants ; un navet plat, générique, sans la moindre inspiration, qui rajoute au film une visite dans un strip-club qui n'a d'autre intérêt que de montrer pendant quelques instants des fesses et des seins en vue subjective, et qui, lorsque vient le moment d'investir la Zone 51, se dégonfle comme une belle baudruche faute de tension ou d'idées originales (et ce ne sont pas les quelques effets spéciaux fauchés qui changent quoi que ce soit au bilan) ; un navet qui a été tourné en 2009, et qui ne sort qu'aujourd'hui, pour des raisons on-ne-peut-plus évidentes, parmi lesquelles de nombreux problèmes de logique interne (la combinaison isotherme magiquement à la taille et aux formes de la demoiselle qui s'invite pourtant sans prévenir, par exemple) et de structure (le film finit par séparer le groupe en deux unités une fois dans la Zone 51, et par passer de l'une à l'autre, ce qui empêche la moindre montée en tension et en puissance du récit).

Même dans un genre pourtant largement nivelé par le bas, et avec une barre à franchir qui est à ras de terre, ce métrage est une belle perte de temps assez agaçante. À éviter.

1/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 130 - Extinction (2015)

Publié le 6 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Drame

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Extinction :

Après une apocalypse zombie ayant ravagé l'humanité, Patrick (Matthew Fox), Jack (Jeffrey Donovan) et Lu (Quinne McColgan), la fille de ce dernier, ont trouvé refuge dans la ville enneigée d'Harmony. Pendant neuf ans, ils y vivent ainsi, loin de tout, de tout zombie et de tout autre survivant, Patrick se laissant aller, et Jack s'efforçant, dans la maison voisine, d'offrir la meilleure éducation possible à sa fille, compte tenu des circonstances. Mais voilà que, au cours d'une sortie de ravitaillement, Patrick découvre que les morts-vivants ont évolué en une menace encore plus dangereuse qu'aurapavant...

Un film de zombies assez frustrant, car finalement pas si loin d'être relativement réussi.

Dès le début, on pense un peu à 30 Jours de Nuit pour  son environnement enneigé, et pour son sentiment d'isolation ; les personnages ne sont pas désagréables (Fox et Donovan s'en tirent bien, la fillette - qui rappelle fortement Stefania Owen, et apparaissait déjà dans Wally Lamb's Wishin' and Hopin' - est vraiment excellente), le postulat de départ est intéressant, et le parti-pris de s'attarder sur les personnages (et sur leur quotidien) plutôt que sur les zombies donne lieu à quelque chose d'un peu différent (on pense notamment à Je suis une légende).

Malheureusement, petit à petit, les défauts se font de plus en plus présents, et le film se retrouve, de plus en plus, à marcher sur les traces d'autres oeuvres plus réussies : les flashbacks sont évidents et prévisibles, les rebondissements assez convenus (comme par hasard, une survivante ; comme par hasard, un sacrifice, etc), et le rythme insuffisant plombe clairement ce film trop long (près de deux heures), qui finit par manquer de punch et d'impact.

Ce manque de punch se retrouve d'ailleurs dans la réalisation des scènes d'action, assez brouillonnes, et manquant cruellement de tension, y compris lors du siège final par les créatures.
D'ailleurs, ces créatures sont elles-aussi dérivatives, mais on saluera le fait qu'elles soient, la plupart du temps, "réelles", et pas des effets numériques (ce qui n'est pas plus mal, vu que les effets numériques sont assez moyens dans ce film).

Bref : globalement bien interprétée, cette approche intéressante du film de zombies finit par n'être qu'un métrage de plus dans le genre, prévisible et balisé. Dommage.

Un petit 3/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 129 - La Maison des Ombres (2011)

Publié le 6 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Drame, Fantastique, Halloween

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

La Maison des Ombres (The Awakening) :

Dans le Londres des années 1920, Florence Cathcart (Rebecca Hall) est une sceptique troublée et amère qui compense la mort de son bien-aimé lors de la guerre en chassant les fantômes, et en démasquant à tour de bras les pseudos-médiums et arnaqueurs en tous genres. Un jour, cependant, Robert Mallory (Dominic West), le proviseur d'un pensionnat pour jeunes garçons, vient la trouver, pour lui demander de mener l'enquête sur la mort récent d'un de ses élèves, décédé après avoir apparemment vu un fantôme...

Un long-métrage anglais qui bénéficie d'une jolie atmosphère, d'une réalisation soignée, et d'une interprétation convaincante (notamment de Rebecca Hall)... mais qui souffre malheureusement d'un problème de taille : il donne longtemps l'impression d'avoir été vu et revu des centaines de fois, et d'être particulièrement générique, y compris au niveau de ses personnages et de leurs motivations.

Pire : arrivé aux 3/4 du film, le métrage décide d'abattre ses cartes, et d'enchaîner les rebondissements improbables, révélant ainsi des choses au sujet de l'enfant fantôme, mais aussi du passé de l'héroïne... et là, honnêtement, ça ne fonctionne pas vraiment pour moi.

C'est un toutéliage trop capillotracté, trop brouillon, et la fin too much n'aide vraiment pas à digérer le tout. D'autant qu'en prime, la musique se fait parfois un peu trop dramatique, ce qui a un effet contre-productif sur ce qu'elle illustre.

Dommage donc que le film soit en grande partie prévisible, peu effrayant et donc aussi plat, car il y avait là le potentiel de quelque chose de plus satisfaisant.

3/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 128 - La Hantise d'Enfield (2015)

Publié le 5 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Télévision, Review, Halloween, Fantastique, Drame, SkyTV

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

La Hantise d'Enfield (The Enfield Haunting) :

Durant l'été 1977, dans la banlieue de Londres, la famille Hodgson - la mère (Rosie Cavaliero), sa fille aînée Margaret (Fern Deacon), la cadette Janet (Eleanor Worthington Cox), et le benjamin Billy (Elliot Kerley) - est soudain en proie à des phénomènes surnaturels qui semble se concentrer autour Janet. Bien vite, deux enquêteurs - l'auteur Guy Playfair (Matthew Macfadyen) et Maurice Grosse (Timothy Spall), père de famille ayant perdu sa fille - investissent les lieux, et tentent de rendre sa tranquillité au foyer Hodgson...

L'affaire d'Enfield - l'une des plus célèbres "histoires vraies" de fantômes du Royaume Uni -  n'est pas particulièrement nouvelle ou inédite au cinéma/à la télévision. En 1992, le mockumentaire Ghostwatch (inspiré par Enfield) avait fait sensation sur la BBC, provoquant bon nombre de réactions paniquées du public persuadé de la réalité des faits... et en 2016, la suite de The Conjuring sera consacrée à cette affaire.

Autant dire que l'affaire d'Endfield est désormais assez connue et balisée... tout comme l'est le fait qu'elle est réputée pour avoir été un canular.

Mais pour une raison ou une autre, Sky TV a décidé, en 2015, de prendre The Conjuring 2 de vitesse, et de consacrer trois épisodes de 45 minutes à une reconstitution des "faits". Je mets des guillemets à "faits" car la chaîne a choisi de traiter Enfield comme une véritable affaire surnaturelle : dès les premières scènes, on assiste ainsi aux phénomènes surnaturels d'un point de vue objectif, ce qui supprime aussitôt le moindre doute, et éloigne progressivement la mini-série des événements réels.

Soit. C'est une approche comme une autre. Mais elle demande alors d'assurer une représentation de la menace surnaturelle qui soit particulièrement percutante et forte, si l'on veut jouer sur le terrain des films d'horreur. Problème : ici, non seulement les manifestations surnaturelles sont assez quelconques (un vieux grand-père fantômatique, dans un premier temps, qui évolue vers quelque chose de plus générique encore ensuite, à mesure que le poltergeist devient un cas de hantise), voire même parfois risibles (surtout dans le troisième épisode, avec la médium, la possession, l'"exorcisme", la horde de fantômes, etc), mais en plus, le scénariste et les acteurs semblent plus intéressés par Grosse et son travail de deuil.

Du premier au troisième épisode, tout tourne autour de ce personnage, de son incapacité à faire son deuil de sa fille et de la relation qui se noue entre lui et la petite Janet.

Là aussi, c'est une approche différente et louable (d'autant que Spall et la petite Eleanore Worthington Cox sont excellents), mais qui sabote régulièrement le côté surnaturel du tout, passé au second plan, et éclipsé par les relations de Grosse avec sa femme, qui n'apportent pas forcément grand chose à cette histoire.

Dommage, donc, que ce métrage finisse par avoir le postérieur entre deux chaises, alors que visuellement, il était très réussi, et que l'interprétation était globablement au diapason.

Mais non : jamais effrayante, jamais surprenante (on comprend très rapidement où le scénariste veut en venir avec cette histoire de deuil non achevé), et jamais vraiment émouvante, la mini-série finit par être assez quelconque et oubliable.

Heureusement que les acteurs sont là pour assurer un minimum d'intérêt.

Un petit 3/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 127 - The Faculty (1998)

Publié le 5 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Fantastique, Science-Fiction, Comédie

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Faculty :

Lorsque les professeurs du Lycée Harrington (Famke Janssen, Salma Hayek, Piper Laurie, Bebe Neuwirth, Robert Patrick, Jon Stewart, Harry Knowles...) commencent, un à un, à adopter un comportement étrange, un petit groupe d'élèves disparates (Jordana Brewster, Shawn Hatosy, Josh Harnett, Laura Harris, Clea Duvall, Elijah Wood) se serre les coudes, et décide de repousser ce qui s'avère être une invasion venue d'une autre planète...

Alors oui, ce film est daté.

Entre son ouverture sur du Offspring, ses effets de réalisation et de musique typiques d'un Rodriguez et d'un Beltrami encore peu assurés, son Jon Stewart encore acteur, et ses dialogues estampillés Kevin Williamson des 90s, tout ici est clairement de son époque, pour le meilleur et pour le pire.

Mais reste que cet hommage plus ou moins dérivatif à Les Maîtres du Monde et autres Invasion des Profanateurs est tout de même très sympathique, gentiment rebelle (pour vaincre les aliens, rien de tel que de la drogue dans le nez !), et plutôt attachant, notamment grâce à sa distribution très bien castée, et à ses effets "en dur", comme son énorme gloumoute tentaculaire et animatronique.

Rien d'exceptionnel ou de génialissime, mais un petit métrage d'horreur typé 90s qui remplit bien son office.

4.25/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 126 - Phantasm (1979)

Publié le 5 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Science-Fiction, Jeunesse

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Phantasm :

Dans une petite ville américaine, le jeune Mike (Michael Baldwin) découvre que le Tall Man (Angus Scrimm), surnom donné au fossoyeur de la ville, tue et réanime les morts sous l'apparence de sbires difformes et miniatures. Mike demande alors l'aide de son frère Jody (Bill Thornbury) et du vendeur de glaces local, Reggie (Reggie Bannister), pour lutter contre cet être surnaturel, qui contrôle des hordes de servants encapuchonnés, ainsi qu'une sphère métallique volante et meurtrière...

La franchise Phantasm fait partie de ces séries de films d'horreur que je n'ai jamais vraiment regardées, hormis le premier épisode, vu une seule fois, et dont je ne gardais absolument aucun souvenir. J'ai donc décidé, histoire de conclure l'Oktorrorfest 2015, de m'y réessayer franchement...

et puis en fait, non.

Ce premier opus m'a en effet dissuadé de continuer l'expérience : trop fauché, trop daté, une interprétation trop inégale, un script trop brouillon et des personnages pas particulièrement captivants.

Reste bien un Tall Man intéressant, une musique typique de l'époque (on pense autant à Carpenter qu'à Olfield) et un semblant de mythologie étrange et intrigante qui réussit, occasionnellement, à instaurer une atmosphère bizarre et inhabituelle.

Mais dans l'ensemble, cependant, je ne suis pas vraiment client.

2.5/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 125 - Always Watching : A Marble Hornets Story (2015)

Publié le 4 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Always Watching - A Marble Hornets Story :

À la recherche d'un scoop, une équipe de tv locale (Alexandra Breckenridge, Jake McDorman et Chris Marquette) découvre une maison abandonnée, ainsi que toute une série de vidéos familiales étranges, sur lesquelles une silhouette menaçante apparaît en arrière-plan. Rapidement, cependant, à mesure qu'ils visionnent ces bandes, les membres de l'équipe commencent à voir "l'Opérateur" (Doug Jones) autour d'eux, et doivent désormais résoudre cette énigme avant qu'il ne soit trop tard...

Adaptation cinématographique de la web-série Marble Hornets, qui adaptait à sa sauce le meme du Slenderman, un Slenderman qui est ici (forcément) l'antagoniste principal des trois héros.

On a donc droit à toute la panoplie (désormais devenue banale) du Slenderman : perturbations vidéo/audio, entité surnaturelle se téléportant, possessions, symboles inexplicables, vidéo en vue subjective, promenade à la lampe torche dans une forêt obscure, etc.

Problème : le tout est affreusement plat, et ne fait jamais peur. Ce qui est un peu un comble pour une adaptation de Slenderman.

Mais malheureusement, les manifestations du Slenderman sont elles-mêmes problématiques, en cela qu'elles sont formellement contre-productives : lorque l'Opérateur est sur le point d'apparaître, l'image est parasitée, et le son se coupe, ce qui a tendance à totalement désamorcer la moindre tension chez le spectateur.

Et comme en plus le script reste assez générique, le tout finit par être vraiment peu captivant, en plus d'être régulièrement mal cadré. Dommage, car le cast est sympathique. Et je reste persuadé qu'il y aurait moyen de faire quelque chose de passionnant et de prenant en jouant beaucoup plus sur la présence constante du Slenderman en arrière-plan des scènes du film, un peu comme dans It Follows.

2/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 124 - Unfriended (2014)

Publié le 4 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Unfriended :

Alors qu'ils discutent en ligne, Blaire (Shelley Hennig), Mitch (Moses Jacob Storm), Jess (Renee Olstead), Adam (Will Peltz), Ken (Jacob Wysocki) et Val (Courtney Halverson) sont soudain rejoints par un utilisateur inconnu, qui se fait passer pour Laura Barns (Heather Sossaman), l'une des élèves de leur classe s'étant suicidée un an plus tôt. Rapidement, la présence surnaturelle commence alors à prendre le contrôle de leurs ordinateurs, à révéler les sombres secrets des adolescents, et à les tuer, un par un...

Un film d'horreur ultra-low budget qui met ses acteurs devant des webcams, et filme un écran d'ordinateur pendant toute sa durée.

C'est malheureusement plus un concept fort qu'autre chose, et ça se ressent : en effet, si le postulat de départ est intéressant, et techniquement assez bien mené dans son illustration du monde en ligne et des réseaux sociaux, le métrage finit par être lassant, et par se limiter à un gimmick qui devient assez fatiguant et répétitif, notamment lorsque le tout devient hystérique, dans sa dernière partie.

Jamais vraiment effrayant (les meurtres sont assez risibles, je dois dire), avec des personnages peu sympathiques, et un déroulement assez prévisible (une banale histoire de cyber-harcèlement dont on devine très vite les tenants et aboutissants) : ça aurait probablement fait un moyen-métrage bien meilleur.

2.25/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 123 - Descendants (2015)

Publié le 4 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Comédie, Fantastique, Jeunesse, Musique

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Descendants :

Lorsque Ben (Mitchell Hope), le fils de la Belle (Keegan Connor Tracy) et de la Bête (Dan Payne) accède enfin au trône, sa première décision est d'amnistier les héritiers des plus grands Méchants du Royaume. C'est ainsi que Mal (Dove Cameron), la fille de Maléfique (Kristin Chenoweth), Jay (Booboo Stewart), le fils de Jafar (Maz Jobrani), Carlos (Cameron Boyce), le fils de Cruella d'Enfer (Wendy Raquel Robinson), et Evie (Sofia Carson), la fille de la Méchante Reine (Kathy Najimy) quittent l'île où ils étaient confinés pour intégrer l'école du Royaume au côté des descendants de tous les héros Disney emblématiques...

Il fut un temps où, tous les ans, Disney produisait des D-Coms d'Halloween fraîches, sympathiques et relativement amusantes. Malheureusement, entre temps, High School Musical est passé par là, changeant à jamais le profil des D-Coms du network. Désormais, les D-Coms ne sont plus que très rarement synchronisées avec le calendrier, et elles sont toutes à vocation musicale ou presque.

Je mentionne cela, car il fut donc un temps où un tel postulat de départ ("les héritiers des méchants Disney rencontrent les héritiers des héros Disney, dans un combat du bien contre le mal") aurait justement fait un parfait téléfilm d'Halloween Disney. Malheureusement, comme je le disais, High School Musical est passé par là, donc, imposant ici son réalisateur, ses morceaux insipides, ses chorégraphies, et ses chansons autotunées qui donnent envie de se pendre. Sans même parler de sa romance dégoulinante, et de ses "descendants" qui finissent tous par rejoindre le côté lumineux de la Force par le simple pouvoir des bons sentiments et de la danse. Youpi.

Oui, ce Descendants n'est rien de plus qu'un High School Musical qui ferait du cosplay (et même pas du bon cosplay, non, du mauvais cosplay à la Once Upon a Time), avec une facture technique qui ferait honte aux productions des années 90 (honnêtement, la post-synchro et le playback sont tellement mauvais, dans ce film, que je me suis parfois demandé si le budget n'avait pas été coupé en deux en cours de production, et ce de manière imprévue).

Et comme pour couronner le tout, les chiffres d'audience sont plus importants que la période de l'année (en dépit du fait que traditionnellement, chez Disney, les Méchants sont toujours mis à l'honneur à l'approche d'Halloween, que ce soit dans les parcs, ou sur le Disney Channel)... on diffuse ça en plein mois de juillet, histoire de tenter de rameuter les enfants en vacances.

Un bon gros flop bien honteux, qui se paie une reprise inaudible de "C'est la fête" de "La Belle et la Bête", et dont les rares moments de grâce proviennent de Chenoweth en Maléfique, qui se donne à fond dans son rôle, et pousse la seule chansonnette qui tienne à peu près la route.

1/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 122 - La Malédiction des Whateley (1967)

Publié le 3 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Lovecraft, Drame

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

La Malédiction des Whateley (The Shuttered Room) :

Adoptée après une enfance tragique, Susannah (Carol Lynley) apprend un jour que ses parents biologiques ne sont plus, et qu'elle vient d'hériter de leur propriété, sur l'île de Dunwich, au large du Massachusetts. Accompagnée par son époux Mike (Gig Young), elle part alors pour Dunwich, où elle découvre une communauté hostile et ignorante, aux moeurs arriérées. Et tandis que le couple s'intéresse à un vieux moulin, ils sont prévenus par la tante excentrique de Susannah, Agatha (Flora Robson), de ne pas s'en approcher, car quelque chose d'étrange hante les parages...

Moui.

Je ne sais pas trop ce à quoi je m'attendais avant d'attaquer cette adaptation d'un récit de Lovecraft/Derleth... mais une chose est sûre, je ne m'attendais pas à ça.

Entre sa réalisation télévisuelle assez pataude (c'est le premier long-métrage de David Greene, réalisateur tv anglais) et datée, son interprétation très inégale, sa musique free jazz & percussions qui détruit la moindre tentative d'ambiance ou de suspense, et son script tout simplement plat et insipide, à base de paysans arriérés et de secret de famille tragiquement réaliste et quelconque, ce long-métrage est d'un ennui confondant.

Tout le mystère, l'étrange et le surnaturel de la nouvelle originelle sont ici aux abonnés absents, et avec eux, c'est tout l'intérêt du film qui s'est fait la malle.

Énorme bof, donc, pour un film qui n'est jamais à la hauteur de la nouvelle d'origine, ou même de son titre français.

1.5/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 121 - Dark Was The Night (2014)

Publié le 3 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Dark Was The Night :

Lorsqu'une opération de déforestation réveille une créature menaçante, un shérif (Kevin Durand) et son adjoint (Lukas Haas) doivent organiser la défense de la communauté paniquée...

Un long-métrage qui combine le mythe du Wendigo (encore lui !) avec celui du Jersey Devil, pour en faire un film fantastique assez lent et contemplatif, plus préoccupé par ses personnages et leurs problèmes (notamment le héros, dépressif, séparé, et hanté par la mort accidentelle de son fils) que par la créature et sa menace.

C'est une optique louable, et plutôt bien interprétée, mais malheureusement, Dark Was The Night finit par être peu captivant ou stressant, d'autant que visuellement, le tout est assez terne, avec beaucoup de filtres bleutés, grisâtres ou verdâtres.

Ça manque de terreur ou d'angoisse, ça manque de rythme, le climax est un peu faiblard, la créature pas terrible, et c'est bien dommage.

2.5/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 120 - Les Contes de la Crypte présentent : Le Cavalier du Diable (1995)

Publié le 3 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Télévision, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie

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Les Contes de la Crypte présentent - Le Cavalier du Diable (Demon Knight) :

Brayker (William Sadler), un ancien soldat, est le gardien d'une clef ancestrale capable de déchaîner un mal impensable sur la Terre ; poursuivi par le maléfique Collectionneur (Billy Zane), un démon charismatique voulant mettre la main sur la clef, il se réfugie dans une pension de famille, au Nouveau Mexique, où il se trouve bientôt assiégé par les forces du Mal, qui sont prêtes à éliminer tous les occupants du motel pour parvenir à leurs fins...

L'un des trois films dérivés de la série Les Contes de la Crypte, Demon Knight est aussi probablement le plus mémorable de cette trilogie officieuse, principalement grâce au charisme et à la prestation déjantée d'un Billy Zane génial en démon cabotin.

Alors certes, cela reste un long-métrage assez bancal et racoleur, et souffrant d'une réalisation et d'un montage très fauchés et télévisuels... mais c'est aussi un film de siège décomplexé, avec des monstres en latex assez réussis, et de nombreux visages familiers et sympathiques.

Ce n'est pas forcément un bon film, mais en comparaison des autres long-métrages de la série, c'est un chef d'oeuvre.

3.5/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 119 - Infernal (2015)

Publié le 2 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Religion

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Infernal :

Nathan (Andy Ostroff) et Sophia (Heather Adair) se marient en apprenant qu'ils attendent une petite fille. Quelques années plus tard, cependant, il apparaît qu'Imogene (Alyssa Koerner) n'est pas une enfant normale, et qu'elle a un comportement frôlant l'autisme. Pire encore, une entité insaisissable semble hanter la fillette, et met en danger la famille...

J'ai essayé.

Vraiment, j'ai fait de mon mieux.

J'ai fait de mon mieux pour ne pas me laisser décourager par cette introduction ridicule, avec ce couple qui décide de se fiancer lorsqu'ils apprennent qu'ils attendent un bébé. Je me suis efforcé de faire abstraction de ce cadrage pourri et injustifié, de cette prise de son amateure (les dialogues sont clairement enregistrés en studio), de ces bruitages de cartoon (les criquets omniprésents, au secours !), et de ce crucifix mural ridicule qui se met à tourner au ralenti en arrière-plan pendant que des grésillements effrayants retentissent, avant que le réalisateur ne secoue la caméra pour faire croire à un tremblement de terre.

J'ai même fermé les yeux sur les dix minutes suivantes de vidéo de mariage mal cadrée, dans laquelle des invités émêchés parlent pour ne rien dire.

Et j'ai volontairement fait abstraction de ces séances insipides chez le psychiatre, toutes aussi mal cadrées et jamais justifiées par le récit.

Mais voilà. Ce mélange de found footage et de devil child (deux sous-genres avariés et surexploités du cinéma d'horreur) dure 1h40.

Et semble clairement plus intéressé par les problèmes du couple principal (jamais attachant), plutôt que par la nature horrifique de son postulat de départ.

Résultat, le film devient rapidement insupportable et soporifique, et les quelques scènes intéressantes (celles où l'on aperçoit une silhouette démoniaque gollumesque qui évolue dans la pénombre, et s'approche des membres de la famille) sont noyées dans un océan de choix techniques incompétents (le montage décousu... :facepalm:) et de scènes sans le moindre intérêt.

M'enfin j'aurais essayé, au moins.

1/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 118 - Une Nuit En Enfer, la série - Saison 1 (2014)

Publié le 2 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Télévision, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, El Rey

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From Dusk till Dawn, saison 1 (2014) :

Criminels impitoyables et braqueurs de banque, Seth (DJ Cotrona) et Richard Gecko (Zane Holtz) sont en cavale, et tentent de rejoindre la frontière mexicaine en laissant d'innombrables cadavres sur leur passage. À leurs trousses, le Ranger Freddie Gonzalez (Jesse Garcia), bien décidé à venger son mentor, Earl McGraw (Don Johnson). En route, les Gecko prennent en otage Jacob Fuller (Robert Patrick), un ancien pasteur, et sa famille (Madison Davenport et Brandon Soo Hoo), afin de leur dérober leur van... mais Don Carlos (Wilmer Valderrama), un baron de la drogue auquel obéissent plus ou moins les Gecko, envoie les deux frères au Titty Twister, un strip club étrange qui s'avère peuplé de vampires...

Alors forcément.

Oui, forcément.

Robert Rodriguez qui lance sa chaîne de tv, et qui décide d'adapter en série tv son film culte Une Nuit en Enfer, ça fait envie, sur le papier. Dans les faits, cependant, il en va tout autrement.

Car adapter une heure 40 de métrage dynamique, fun et décomplexé, en dix épisodes d'une heure, ça pose des problèmes de taille. Non seulement le spectateur connaît déjà très largement tous les ressorts narratifs, mais il n'a qu'une envie : voir des vampires, du sang, et de l'action.

Malgré cela, Rodriguez et compagnie ont, pour une raison ou pour une autre, décidé de faire l'exact opposé, à savoir meubler, meubler et encore meubler, en délayant jusqu'à l'ennui la partie dont le spectateur, même dans le film original, se contrefoutait royalement : la première demi-heure, sans vampires.

Une première demi-heure qui prend ici plus de cinq épisodes, et s'avère un véritable calvaire à suivre, tant cette demi-saison est inintéressante, mal rythmée, mal structurée et s'attarde sur des personnages insipides au possible.

Car l'autre vrai problème de la série, c'est sa distribution : difficile de rivaliser avec les trognes, le talent et le charisme de la version ciné, que ce soit Clooney, Saxon, Parks, Trejo, Hayek, Keitel ou Tarantino (et j'en passe)... mais ce n'est pas pour autant qu'il fallait recruter toute cette collection d'endives improbables. Robert Patrick s'en sort bien, et Valderrama aussi, mais tous les autres, c'est un vrai défilé de têtes interchangeables, en particulier au niveau des deux Gecko, pourtant piliers du film et de la série.

On passe donc son temps à s'ennuyer ferme, jusqu'à ce que les vampires passent enfin à l'action en milieu de saison... et là, on retombe dans les problèmes, cette fois-ci des problèmes de budget (les effets spéciaux sont plus mauvais qu'en 1996), de meublage (tous les personnages se retrouvent avec des origines à rallonge qui n'apportent pas franchement grand chose dans certains cas ; et les déviations par rapport au film original sont assez moyennement inspirées), et encore une fois de rythme (là où le film était ultra-rythmé, toutes les scènes d'action sont ici délayées en long, en large et en travers, perdant ainsi énormément de leur punch et de leur énergie). Pour ne rien arranger, enfin, la réalisation et le montage desservent régulièrement l'action.

Bref, une première saison qui accomplit l'exact opposé du métrage qu'elle adapte, et ce à tous les niveaux.

Au lieu d'être original, c'est du réchauffé, au lieu d'être captivant, c'est mou, au lieu d'être bref, concis et déjanté, c'est longuet, redondant et assez générique, au lieu d'être sexy, c'est dépourvu de toute sexualité (il y a bien la fameuse scène de la danse avec le boa albinos, et la demoiselle est loin d'être vilaine, mais la scène est là encore tellement rallongée et "améliorée" qu'elle perd une grosse partie de sa force et de son potentiel évocateur) et au lieu de donner l'impression d'avoir été produit avec trois fois son budget, c'est régulièrement fauché.

Décevant. Et la fin de saison, façon Vampires de Carpenter, qui ouvre le tout sur une saison 2, ne fait pas vraiment envie. Ce sera sans moi.

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 117 - Echoes (2014)

Publié le 2 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Fantastique, Thriller

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Echoes :

Scénariste et bloggeuse à la carrière florissante, Anna (Kate French) souffre malheureusement d'une paralysie du sommeil qui s'aggrave, et commence à influencer négativement son travail. Pour lui changer les idées, Paul (Steven Brand), son compagnon et agent, l'emmène dans sa résidence secondaire, une demeure de verre au milieu du désert. Mais progressivement, les visions d'Anna empirent, et elle finit par comprendre que quelque chose d'horrible s'est produit dans cette maison...

Un thriller fantastique assez frustrant, car plutôt bien joué et bien filmé (certains plans du désert sont très réussis) mais particulièrement cousu de fil blanc, plat, et franchement assez générique. On regrettera aussi le passage chez le guérisseur new age, à la fois peu inspiré et caricatural.

Dommage.

2.25/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 116 - Hell on Earth - The Making of Hellraiser 3 (2015)

Publié le 1 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Documentaire

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Hell on Earth - The Story of Hellraiser 3 :

Suite du coffret 3 dvd couvrant toute la saga, ce bref documentaire d'une petite demi-heure s'avère assez là encore anecdotique, bien que plus facile à digérer grâce à son format plus concis et bref.

À nouveau, quasiment personne de la distribution n'apparaît à l'écran, Anthony Hickox est lui aussi absent, et ces 30 minutes finissent par être assez superficielles, tout le monde s'accordant pour dire que ce troisième volet, bien que tourné pour un public plus jeune, et avec moins d'argent, a été le plus amusant à produire, et probablement le plus rentable pour Barker (qui a été payé une première fois pour ne pas se mêler de la production du film, et une seconde fois pour finalement y jeter un oeil et donner son avis, ainsi que sa "caution").

On sent néanmoins qu'hormis Peter Atkins (dont c'est le script, et qui a énormément de bons souvenirs du film : il y jouait un Cénobite, il a rencontré sa femme sur le plateau, etc) et Doug Bradley (qui est la star du film), les autres intervenants sont un peu plus dubitatifs quant au résultat final de cette production délocalisée aux USA.

3/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 115 - Leviathan : The Story of Hellraiser II - Hellbound (2015)

Publié le 1 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Documentaire

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Leviathan - The Story of Hellraiser II : Hellbound :

Suite du précédent opus, et là encore un documentaire fleuve de 3h20, qui revient dans tous ses détails sur la genèse de Hellraiser 2.

Toujours pas de Clive, mais un peu plus de membres de la distribution du film, cette fois-ci, ce qui rend le documentaire nettement plus agréable à suivre, bien que toujours beaucoup trop long.

Cela dit, l'histoire de ce second opus est peut-être plus intéressante, puisqu'il marque le moment du passage de flambeau entre Barker et Peter Atkins, qui est devenu alors le gardien du temple Hellraiser, pour le meilleur et pour le pire (personnellement, je ne suis pas très fan de son approche du mythe, qu'il a rendu beaucoup trop "religieuse" et manichéenne).

Comme dans le volet précédent, le documentaire manque de structure, de rythme, et de ruptures, ce qui lui donne un ton particuièrement monotone, avec des talkings heads qui se succèdent encore et encore, passent un temps fou sur des détails qui ne doivent intéresser qu'eux, et répètent souvent la même anecdote à deux ou trois reprises, avec très peu de variations.

Sempiternel problème de forme, donc, un peu compensé par une ouverture, vers la fin des 3h20, sur le destin global de la franchise, l'idée d'un reboot, et sur le bilan global que les intervenants ont de la série Hellraiser.

Il y a du mieux, mais pourrait encore facilement mieux faire...

3.5/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 114 - Leviathan : The Story of Hellraiser (2015)

Publié le 1 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Documentaire, Halloween, Horreur

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Leviathan - The Story of Hellraiser :

Un très long documentaire (plus de 4h30) intégré dans un triple Dvd couvrant toute la saga, dans ses moindres détails, au travers de très nombreuses interviews de membres de l'équipe technique et d'acteurs.

Pour le moment, je n'ai regardé que le documentaire traitant du premier Hellraiser et je dois bien avouer que, bien que me considérant comme un fan de Clive Barker et de son univers, j'ai bien souvent eu envie d'abandonner en cours de route.

Ce docu-marathon est tout simplement interminable et épuisant, sa durée monumentale le rendant assez rapidement répétitif dans sa forme et son fond. D'autant que le métrage vire assez rapidement à l'hagiographie d'un Clive Barker qui brille par son absence (à l'instar de quelques autres personnes pourtant importantes), et dont tout le monde s'accorde ici pour dire que c'est un Dieu vivant qui transforme tout ce qu'il touche en or, et qui ne fait jamais aucune erreur.

D'ailleurs, à vrai dire, seul le témoignage de Christopher Young m'a vraiment interpellé, car étant assez sincère et humble, tout en faisant preuve d'une sensibilité bien différente de celle des autres intervenants.

Bref, s'il est pourtant très complet sur le premier Hellraiser, passé en revue en long, en large et en travers, ce documentaire reste pourtant étrangement peu satisfaisant, puisqu'assez laborieux à regarder, et débordant d'informations pas forcément toujours pertinentes.

Pour résumer, qui trop embrasse mal étreint, et ces 4h30 auraient facilement pu être divisées par deux, pour obtenir une oeuvre moins bourrative et redondante. On lui préfèrera les bonus des divers coffrets dvds anglo-saxons déjà existants, plus concis et convaincants.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 113 - Fun Size (2012)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Nickelodeon, Halloween, Comédie, Jeunesse

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Fun Size :

Le soir d'Halloween, Wren (Victoria Justice) est obligée de s'occuper de son petit frère Albert (Jason Nicoll), un trouble-fête muet qui décide de profiter de la tournée des bonbons pour s'enfuir. Aidée par sa meilleure amie April (Jane Levy) et deux nerds du lycée (Thomas Mann & Osric Chau), Wren passe alors toute la nuit à tenter de retrouver son frère disparu, qui, de son côté, vit des aventures toujours plus improbables...

Un long-métrage d'Halloween produit par Nickelodeon et réalisé par Josh Schwartz (le créateur de Gossip Girl, Chuck et Newport Beach), dont c'est là le premier film cinéma... et ça se sent.

En effet, si cette comédie commence de manière honorable, réussissant plus ou moins à instaurer l'ambiance d'un Halloween typiquement américain, le tout se délite très rapidement : énorme manque d'énergie, de rythme, d'humour et plus simplement de fun (ce qui est paradoxal compte tenu du titre), le film finit par se retrouver le cul entre deux chaises, trop puéril et bancal pour plaire aux adultes, et trop "adulte" et mollasson pour plaire aux ados et plus jeunes.

Pire : Fun Size perd rapidement tout le charme d'Halloween qu'il possédait dans son premier tiers, et devient alors une aventure nocturne basique et dérivative, dans la lignée de Nuit de Folie, mâtiné d'autres films typiques des 80s...

Bref, un récit plat pour lequel il est difficile de se passionner, et un échec d'autant plus dommage que la distribution est très sympathique.

2.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 112 - Fun Size Horror : Volume One (2015)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Anthologie

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Fun Size Horror :

Une compilation de 31 courts-métrages d'horreur à la durée comprise entre 2 et 5 minutes, initialement diffusés (chacun pendant 24 heures) en Octobre 2014 sur plusieurs sites web de genre et de cinéma, et ici réunis (pour 21 d'entre eux) sous forme de long-métrage anthologique.

- Générique animé très réussi, et à la musique très Elfmanienne... ce qui n'est pas forcément surprenant puisque la fille de Danny Elfman produit (et joue dans) le film, et que Danny a contribué à la bande originale.

- When They Say You're Alone : un semi-timelapse d'une chambre où dort une jeune femme qui reçoit des visites étranges dans son sommeil. Pas désagréable, notamment visuellement, mais trop court pour vraiment marquer.

- Knock Knock : un garçon, un lit, un monstre dans le placard. Bof.

- Happy Birthday : une fillette, un anniversaire, et un petit chien en cadeau. Dommage que ce soit mal joué, parce que l'idée est assez amusante.

- Entity : deux colocataires (dont l'une des actrices principales d'Absentia) découvrent une poupée possédée dans le grenier de leur nouvelle demeure. Générique et pas très bien réalisé.

- Bad Eggs : deux marionnettes racontent une histoire lovecraftienne. Moui. Très court.

- The Screaming : du noir et blanc, et une femme seule qui entend un cri. Cheap et creux.

- Persephone : une jeune femme enterrée vivante s'extirpe de son cercueil. La fin est très efficace et sympathique.

- Voice : deux soeurs trient les affaires de leur mère décédée, et entendent une voix. Sans intérêt.

- Somebody's Watching You : cinq femmes (aux secrets multiples) dans un loft, devant des caméras, avec pour défi de choisir de sacrifier l'une d'entre elles toutes les cinq minutes. Ça aurait mérité un peu plus de temps, voire un moyen-métrage, histoire de développer tous les personnages et leur toutéliage, mais en l'état, c'est intéressant. La fin est cheap, cela dit.

- Trust : deux hommes enchaînent les défis stupides et dangereux, jusqu'à l'accident. Assez con.

- The Lover : la fille de Danny Elfman furieuse d'avoir été plaquée par son fiancée, décide d'avoir recours à des moyens sanglants pour l'oublier. Joliment filmé, formellement réussi, et une fin percutante.

- The creepy fucking kid in Apt B : une nouvelle locataire rencontre le fils d'une voisine, doué de pouvoirs psychiques. Trop téléphoné pour vraiment fonctionner.

- A Dog and his Boy : un chien affamé, dont le maître reçoit une jeune femme à dîner. Assez quelconque, très très fauché, et oubliable.

- Quad : un trio regarde un film d'horreur, pendant qu'un tueur sanguinaire s'introduit chez eux. Techniquement réussi, car filmé avec quatre caméras distinctes, une par personnage. On regrettera cependant un ton hésitant entre horreur et comédie.

- Let Me Go : un court en noir-et-blanc sur un homme dans un cinéma, face à l'esprit de sa bien-aîmée. Ou quelque chose de ce genre, puisque le tout ressemble particulièrement à un court d'étudiant en cinéma, pseudo-profond, et réellement creux.

- Mother : une jeune femme passe une échographie, et découvre qu'elle est enceinte d'araignées. Un court bref, direct, et particulièrement réussi.

- Evil Voices Lie : un homme regarde une VHS montrant un autre homme en train d'interroger un déséquilibré mental. Décousu, inutile et brouillon.

- Paramnesia : un couple amoureux parle mariage, mais la fiancée commence à avoir des hallucinations. Un grand n'importe quoi brouillon, qui perd toute son efficacité tant il tente de jouer la carte de l'improbable et de l'hallucinatoire.

- Bitter : un trio de sorcièr(e)s excentriques se dispute à grands coups de pouvoirs magiques. De la gaudriole surjouée et assez décalée.

- Mr Hendrix : une fillette terrorisée par Mr Hendrix, un être vivant dans son placard, découvre qu'elle n'est pas la première à être hantée par ce dernier. Assez moyen, car téléphoné, et manque de punch, notamment à cause de son boogeyman photocopié sur les Gentlemen de Buffy.

- The Collection : ultime métrage de cette anthologie, une ambiance réussie, un rendu très professionnel, pour cette histoire de jeune femme qui va poser pour un photographe étrange (Lance Reddick), à l'appareil antique et bizarre.

Au final, un long-métrage assez inégal, comme la plupart des anthologies de ce genre. Ici, cependant, le format de chaque court est à la fois un avantage (pas le temps de s'ennuyer devant un court raté) et un inconvénient (les meilleurs courts mériteraient plus que deux minutes trente), qui permet de conserver sans trop de difficultés l'intérêt du spectateur sur la durée totale de l'anthologie (un peu plus de 80 minutes). On espère que, si Volume 2 il y a, l'horreur sera un peu plus présente et efficace...

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 111 - The Culling (2015)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

The Culling :

Embarqués dans un road trip, cinq amis (Jeremy Sumpter, Elizabeth DiPrinzio, Brett Davern, Chris Coy et Linsey Godfrey) s'arrêtent brièvement dans un café de bord de route, à la recherche d'un endroit pour passer la nuit. Là, ils tombent alors sur une fillette abandonnée et perdue, Lucy (Harley Graham), qu'ils décident de ramener chez elle... mais bien vite, il apparaît que Lucy et ses parents ne sont pas ce qu'ils semblent être...

Un film d'horreur particulièrement générique, qui tente de combiner les clichés de la famille de psychopathes, de la fillette possédée, de la maison hantée, des jeunes qui servent de chair à canon, ainsi qu'une bonne dose de démonologie et de satanisme à la Supernatural (avec ce démon qui construit son armée, etc)...

Pas particulièrement transcendant, donc, d'autant qu'il ne se passe rien durant plus d'une demi-heure, hormis quelques plans sur des poupées sinistres, et des bruits étranges (et que lorsqu'il se passe quelque chose, c'est plat et sans grand intérêt.

Assez problématique, là aussi, l'interprétation très inégale de ces personnages transparents au possible, et le budget ultra-limité, qui dès le premier plan (un plan sur une fausse web-messagerie sur laquelle tous les personnages discutent de manière pas du tout naturelle, avec pour photo de profil leurs headshots d'acteurs professionnels) se fait ressentir (et le démon en CGI, à la fin, ne remonte pas le niveau).

Bref, en des mains plus avisées, ça aurait pu donner un métrage un minimum intéressant ou tendu, mais là... bof.

1.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 110 - Sanitarium (2013)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, Anthologie

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Sanitarium :

Dans l'asile du Dr. Stenson (Malcolm McDowell), les cas les plus étranges se succèdent : celui de Gustav (John Glover), un artiste excentrique et maniaco-dépressif, qui croit que ses sculptures lui parlent, et ignore que l'un de ses amis (Walter Perez) est responsable de son état ; celui de Steven (David Mazouz), un élève de Mlle Lorne (Lacey Chabert), et qui, quotidiennement violé par son père, croit voir une silhouette démoniaque le suivant partout ; et enfin celui de James Silo (Lou Diamond Phillips), un universitaire ayant construit un abri anti-atomique par peur d'être victime de l'Apocalypse Maya...

Un petit film indépendant surprenant, car plutôt bon, et bien éloigné de l'affiche derrière laquelle il se cache : ici, loin d'être un énième film d'horreur se déroulant dans un asile d'aliénés empli de fantômes ou de psychopathes sanglants, ce Sanitarium (à ne pas confondre avec l'autre film chroniqué plus tôt dans la journée) est une anthologie très proche d'un Les Nuits de l'Étrange, Au-delà du Réel, Les Contes de la Crypte, ou La Quatrième Dimension, avec trois segments distincts partageant le même thème de la folie, et des histoires douce-amères, aux conclusions toujours en forme de retournement final pas forcément désagréable.

Le premier segment traîne un peu en longueur, malgré les figurines très burtoniennes de John Glover, et l'interprétation réussie de ce dernier ; avec sa touche de nudité gratuite et inutile, c'est peut-être le plus faible des trois, à vrai dire, d'autant qu'il manque un peu de substance.

Le second segment, lui, est beaucoup plus sombre et dépressif, puisque abordant le sujet de la pédophilie, en lui ajoutant une touche surnaturelle assez étrange et métaphorique.

Quant au troisième segment, tout en montage alternatif entre le présent (Silo enfermé dans son bunker, et perdant lentement l'esprit, harcelé par une présence de l'autre côté de la porte blindée) et le passé (l'aliénation progressive de Silo, à mesure qu'il se plonge dans les divagations des partisants de l'hypothèse des "anciens astronautes", et qu'il sacrifie famille et carrière par peur de la fin du monde), il développe une atmosphère très contemplative et mélancolique, et s'avère très bien interprété par LDP.

Au final, donc, une anthologie plutôt réussie, malgré des problèmes qui restent somme toute évidents (le film aurait par exemple gagné à être raccourci de dix ou quinze minutes, ici ou là ; Malcolm McDowell, lui, ne fait que la figuration, étant uniquement là pour parader en blouse blanche dans l'asile, et débiter quinze lignes de dialogues, à la Rod Serling du pauvre ; les chutes sont finalement assez classiques et prévisibles pour qui a l'habitude des séries sus-citées).

3.75/6

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