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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #canada catégorie

Les bilans de Lurdo : Houdini & Doyle, saison 1 (2016)

Publié le 22 Mai 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Critiques éclair, Policier, Histoire, UK, Canada, USA, Fantastique

Houdini & Doyle saison 01 :

Co-production américano-anglo-canadienne Fox/Global/ITV, qui suit, comme son nom l'indique, les enquêtes quasi-surnaturelles de Houdini le sceptique (Michael Weston), d'Arthur Conan Doyle le crédule (Stephen Mangan), et d'une fliquette (Rebecca Liddiard) de Scotland Yard, qui cache un lourd secret. Showrunné par le créateur de la franchise The Librarian/ Les Aventures de Flynn Carson et par l'un des showrunners/scénaristes de Dr House, et produit par la même maison de production que Les Enquêtes de Murdoch.

Un peu comme cette dernière série, le tout s'avère très regardable, mais assez limité dans son intérêt. Les personnages sont bien campés, pas trop mal développés, et attachants, mais le rythme des épisodes est assez aléatoire, les enquêtes pas très subtiles ou inventives (voire même assez inintéressantes dès que les scripts se concentrent sur la vie privée de la fliquette), et si l'opposition Science vs Foi est assez pertinente, elle est un peu traitée à la truelle, sans grand subtilité ni originalité.

Une série assez moyenne, en somme, qui, comme The Librarians, est sympatoche, mais ne casse pas des briques, loin de là.

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Un film, un jour (ou presque) #306 : Riftworld Chronicles (2015)

Publié le 3 Mai 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Télévision, Review, Comédie, Fantastique, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Riftworld Chronicles :

Lorsqu'il atterrit à Toronto, au 21è siècle, Alar (Tahmoh  Penikett), un sorcier aux pouvoirs extraordinaires issu d'un royaume médiéval au bord du chaos, rencontre Kim (Erin Karpluk), pigiste, et lui demande son aide afin de rentrer chez lui... mais un chasseur de primes menaçant est à ses trousses...

Un moyen-métrage/web-série canadien qui développe sur 45 minutes le pitch d'un court-métrage de 10 minutes intitulé The Portal (2014), de et avec la même équipe.

Malheureusement, cette première mini-saison préfère diluer tout ce qui faisait la force du récit original (c'était bref, percutant, amusant, et ça avait une conclusion qui fonctionnait bien) en meublant énormément, en partant dans d'autres directions, et en rajoutant des personnages secondaires (le frangin rôliste, les collègues), afin de faire de la mise en place pour une seconde saison éventuelle.

Résultat : si le tout reste sympathique, léger, et distrayant (ça repose beaucoup sur les épaules du duo principal, forcément attachant), il se termine alors même qu'il devrait commencer, et frustre énormément. Rien de plus à ajouter, pour être franc : c'est très regardable, mais ça ne restera pas forcément dans les mémoires.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #266 : Brooklyn (2015)

Publié le 8 Mars 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Romance, UK, Irlande, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Brooklyn :

Eilis (Saoirse Ronan), une jeune Irlandaise timide, quitte son pays natal pour rejoindre le New-York des années 50, où elle fait des études, s'émancipe, et s'éprend de Tony (Emory Cohen), un plombier italien qu'elle finit par épouser. Mais à la mort de sa soeur, Eilis est contrainte de retourner au pays, où elle trouve sa mère éplorée, un nouveau prétendant (Domhnall Gleeson), et un emploi garanti... Tiraillée entre ces deux vies différentes, Eilis doit faire un choix crucial.

Une romance assez basique et adapté d'un roman, qui bénéficie beaucoup de sa reconstitution historique, et de l'interprétation impeccable et lumineuse de Saoirse Ronan.

Malheureusement, je ne peux pas dire que j'aie été particulièrement captivé et fasciné par ce mélodrame qui, non seulement, souffre d'un symbolisme un peu lourd (l'héroïne s'appelle Eilis, qui ressemble beaucoup à Ellis, comme dans Ellis Island, l'immigration, tout ça), d'une narration à la temporalité un peu trop compressée et brouillonne (le récit se déroule dans les années 50, mais on a parfois l'impression d'assister au récit d'une immigrante trente ans plus tôt), et d'une distribution masculine trop terne pour convaincre : ni Emory Cohen ni Domhnall Gleeson n'ont suffisamment de charme ou de charisme pour rendre leurs personnages intéressants, ou leurs relations avec Saoirse crédibles et touchantes.

D'autant que, pour ne rien arranger, ce drame est filmé en numérique, principalement à la caméra portée, et avec une lumière et une photographie qui rappellent fortement les drames historiques télévisés anglais : on se retrouve ainsi avec des plans fixes qui tremblotent et tanguent tous un peu, ce qui finit par être assez agaçant sur la durée.

Dommage, car le reste de la distribution de cette co-production Angleterre/Irlande/Canada est assez sympathique, et que le tout est très professionnel... mais on ne peut se défaire de l'impression de regarder un téléfilm de la BBC, comme ils en produisent de nombreux chaque année.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 107 - Hoax For The Holidays (2010)

Publié le 5 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Comédie, Drame, Canada, Christmas, Noël

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

Hoax For The Holidays (aka Faith, Fraud and Minimum Wage) :

Depuis l'accident de voiture qui a plongé sa soeur aînée dans le coma, un an plus tôt, Casey (Martha McIsaac) vit une vie médiocre et laborieuse, tentant de mener de front, en cette période de Noël, son poste de vendeuse dans un coffee shop qui l'exploite, et la ferme à sapins de son père (Callum Keith Rennie), qui délaisse désormais toutes ses obligations et passe ses journées au chevet de sa fille inconsciente. Casey peine ainsi à joindre les deux bouts, jusqu'à ce que, excédée, elle jette un café sur le mur extérieur de son restaurant, et qu'elle donne ainsi naissance à une image ressemblant vaguement au visage de Jesus. Aussitôt, toute la petite communauté locale s'emballe pour ce miracle, et Casey, cynique et athée, découvre là un moyen inattendu de gagner un peu d'argent, et de payer toutes les dettes de sa famille...

Une comédie dramatique indépendante canadienne, adaptée d'une pièce de théâtre par son auteur, et qui se moque gentiment de la ferveur fanatique religieuse, et de tous ceux qui en profitent.

Ce métrage assez peu festif et coloré - contrairement à l'affiche ci-dessus, on est ici dans un réalisme sobre et déprimant, teinté d'ironie - s'avère un récit qui n'est pas désagréable à suivre, et assez bien joué, même s'il faut bien admettre que, sur la durée, il ne tient pas forcément totalement la route et se perd un peu en chemin...

Rien de bien méchant, cependant.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 47 - A Christmas Horror Story (2015)

Publié le 16 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Horreur, Fantastique, Anthologie, Canada

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

A Christmas Horror Story :

Alors que Dj Dan (William Shatner), animateur radio dans la ville de Bailey Downs, présente son show pendant la nuit de Noël, quatre intrigues parallèles et surnaturelles prennent place dans les environs : des adolescents s'introduisent dans leur école pour enquêter sur un meurtre sanglant ; un couple à la recherche d'un sapin perd de vue son fils dans les bois avant de le retrouver étrangement changé ; une famille subit la colère de Krampus ; et les elfes du Père Noël se transforment en zombies...

Une anthologie horrifique de Noël canadienne, assez populaire auprès des critiques, souvent sur la base de son association supposée avec les talents de la franchise Ginger Snaps (déjà elle-même assez surcotée en soi, mais ceci est un autre débat). Mais en réalité, l'association se limite à la présence, derrière deux des caméras, de Grant Harvey, producteur de Ginger Snaps 2 et 3/réalisateur du 3, et de Steven Hoban, producteur sur la franchise et réalisateur débutant. Avec eux, à la réalisation, un réalisateur de comédies musicales, et à l'écriture, tout un assortiment de scénaristes tv (ainsi que le scénariste du déjà très bordélique Hellions).

Pas surprenant alors que le problème principal de ce film s'avère être son script. Et ce à deux niveaux différents : tout d'abord, au niveau de la structure du film en elle-même. A Christmas Horror Story semble clairement vouloir prétendre au titre de Trick'r'Treat de Noël, mais là où Trick développait ses segments de manière indépendante avant de les lier ensemble par petites touches (puis de manière plus frontale), ici, les scénaristes choisissent une approche radicalement différente : ils préfèrent alterner les quatre histoires de manière constante, par tranches de trois ou quatre minutes, avec un rythme très télévisuel et forcé.

On se retrouve donc avec un faux rythme imposé aux segments, rythme qui paradoxalement semble là pour cacher le vide intersidéral du script. Pour résumer, il y a environ dix minutes de substance par segment, mais découpés ainsi, ces derniers sont étalés sur près de cent minutes au total, ce qui handicape sérieusement le rythme global du métrage.

Cette mise en place structurelle assez peu convaincante empêche ainsi toute immersion, casse la moindre montée en puissance ou la moindre tension par des ruptures et des transitions maladroites et, de par son articulation, empêche donc de s'intéresser ou de s'attacher aux personnages.

La seule exception à ce dernier point étant le segment sur Santa Claus, qui s'avère le plus réussi du lot.

En effet, c'est là l'autre niveau problématique du script : les trois autres intrigues souffrent nettement de leur format, de leur structure, et d'un manque d'originalité flagrant :

- le premier segment, sur les adolescents en reportage dans leur lycée, la nuit, peine à captiver, victime d'un pitch assez générique, et de jump scares agaçantes. 

- le second, sur le changeling, est affreusement téléphoné pour qui connaît ses classiques. Heureusement, quelques scènes visuellement réussies sauvent le tout. 

- le troisième segment, sur Krampus, à la chance d'avoir un démon esthétiquement très réussi. Mais ses personnages sont tous antipathiques, et la petite grand-mère surjoue allègrement, ce qui est dommage. 

Reste alors le segment sur le Père Noël, ainsi que le fil conducteur sur William Shatner en animateur radio. Deux segments qui, indépendamment, et en dépit de la structure globale qui les affaiblit, auraient été très sympathiques en soi... s'ils ne finissaient pas par se saboter mutuellement sur la fin.

Car autant le segment sur Santa est très amusant, décomplexé et bien enlevé, avec un Santa qui a la classe et dézingue des zombies comme Ash dézingue des Deadites, autant il repose au final sur un twist de fin assez moyen.

D'autant plus moyen que l'inutilité chronique du fil conducteur mettant en scène Shatner impose à ce dernier un retournement final pour justifier sa présence, et, de par la structure du film qui conclut tous les autres segments auparavant, s'en suit logiquement que les deux intrigues restantes soient liées : aussi, lorsque Shatner commence à parler de son Mr Météo manquant et dépressif, ainsi d'une prise d'otages inexpliquée au centre commercial où se trouvait celui-ci, le déclic se fait aussitôt.

Et la toute fin tombe donc à plat, sabotant le seul segment vraiment réussi du film avec une conclusion plate et attendue.

Vraiment dommage, d'autant que visuellement, et au niveau de l'ambiance, le tout était assez réussi.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2015 - 18 - Coopers' Camera (2009)

Publié le 6 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Canada

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Coopers' Camera :

C'est Noël 1985 chez les Cooper, et Gord (Jason Cooper), le père de famille, a acheté un camescope à sa femme Nancy (Samantha Bee), enceinte jusqu'aux yeux, afin de filmer les fêtes de fin d'année du clan Cooper. Et quel clan ! Tim (Peter Keleghan), le frère de Gord, est étrangement proche de Nancy ; l'Oncle Nick (Mike Beaver) est un invité insupportable ; la grand-mère Cooper (Jayne Eastwood) refuse de sortir de sa chambre, et le petit Teddy (Dylan Everett), l'un des enfants Cooper, filme le tout d'un oeil dubitatif, tandis que sa famille se dispute et s'entre-déchire devant l'objectif de la caméra.

Une comédie de Noël canadienne, filmée par l'oeil d'un camescope (façon found-footage à la Paranormal Activity, avec carton-titre sur les bandes retrouvées, etc) avec un paquet de têtes connues issues du Daily Show et d'ailleurs.

Une sorte de Le Sapin a les Boules-bis, qui parvient presque, sur sa fin, à faire de la compétition à ce dernier au niveau du chaos intégral, mais qui manque un peu de maîtrise (et sent un peu trop l'improvisation constante) pour totalement convaincre.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 14 - Le Jackpot de Noël (2007)

Publié le 5 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Fantastique, Canada, Jeunesse

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Jackpot de Noël (Christmas in Wonderland) :

Originaire du Canada, la famille Saunders s'installe à Los Angeles juste avant Noël, et aucun de ses membres n'a plus le moindre esprit festif dans cet environnement ensoleillé et superficiel. Wayne Saunders (Patrick Swayze) décide alors d'emmener ses enfants Brian (Matthew Knight) et Mary (Amy & Zoe Schlagel) au centre commercial le plus proche, afin de faire leurs emplettes de Noël... et lorsque les enfants mettent la main sur une somme colossale, ils décident de tout dépenser sur place. Malheureusement, les criminels ayant fabriqué ces faux billets sont sur leurs traces, et se lancent dans une course poursuite improbable dans le grand magasin...

Une sorte de semi-Home Alone canado-américain, dans un centre commercial géant (avec piscine à vagues artificielles, bateau-pirate grandeur nature, etc).

Avec Patrick Swayze en père dépassé par les événements, Carmen Electra & Chris Kattan en méchants criminels et Tim Curry en inspecteur Clouseau-bis.

C'est globalement gentillet, la touche de surnaturel est sympathique, et les enfants sont relativement supportables, mais ça se traîne mollement sans jamais bien exploiter son postulat de départ.

Bref, un métrage quelconque et particulièrement oubliable, comme il en existe beaucoup à cette période de l'année.

2.75/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 171 - Severed : Forest of the Dead (2005)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Canada

Avant-dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et avant-dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Severed - Forest of the Dead :

Lorsqu'un chantier d'abattage forestier ne répond plus, le directeur de l'entreprise envoie son fils Tyler (Paul Campbell) dans la forêt canadienne afin d'enquêter sur ce silence mystérieux. Soupçonnant un acte de sabotage de la part de militants écologiques menés par Rita (Sarah Lind), Tyler arrive dans le secteur de l'opération de déforestation sans se douter que quelques survivants - parmi lesquels Rita, l'irascible chef d'exploitation Mac (Julian Christopher) et le biologiste peureux Carter (JR Bourne) - se sont retranchés dans les bois, confrontés à des zombies créés lorsque les bûcherons sont entrés en contact avec de la sève contaminée, résultat d'une expérience qui a mal tourné...

Un film d'horreur canadien à la distribution sympathique, et qui met en scène des zombies lents dans un métrage assez généreux en gore.

Et c'est à peu près tout ce que j'ai à dire de positif sur ce Severed, puisqu'entre les seconds rôles pas toujours très justes, le rendu visuel et la mise en scène très cheaps, le rythme mollasson et le script très prévisible, le tout s'avère particulièrement décevant et oubliable.

1.75/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 159 - Teen Lust (2015)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Jeunesse, Canada

Avant-dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et avant-dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Teen Lust :

Comme ses parents et son meilleur ami Matt (Daryl Sabara), Neil (Jesse Carere) appartient à une église sataniste, qui se prépare à contrer l'avènement de Jesus Christ en faisant un sacrifice sanglant. Seul problème : Neil est censé être sacrifié par Mary (Kristin Bauer van Straten) et John (Cary Elwes)... mais il n'est pas au courant. Sans trop savoir pourquoi, le lycéen évite donc toute histoire amoureuse afin de préserver sa virginité, jusqu'au jour où, sur le point d'être sacrifié, il découvre la vérité. S'engage alors une course folle entre Neil et Matt, décidés à dépuceler l'adolescent en lui trouvant une aventure d'un soir, et des satanistes incapables, prêts à tout pour empêcher ce drame...

Une comédie canadienne vaguement surnaturelle (le surnaturel, ici, se limite aux pouvoirs d'illusioniste que possède Neil, et dont il use brièvement pour impressionner les filles et humilier les brutes), qui vaut surtout pour l'accoutrement et la prestation de Cary Elwes, splendide en bossu au dentier proéminent (qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Brad Dourif), mais aussi parce que le métrage ne se prend jamais vraiment au sérieux, enchaînant les poncifs des teen-movies habituels, avec un décalage dû à la nature sataniste de tous les protagonistes.

L'intérêt de ce Teen Lust s'arrête cependant là, car même avec sa durée relativement courte (80 minutes, générique de fin inclus), le film finit par tourner à vide, devenant graveleux et prévisible, et épuisant finalement son concept de départ et sa distribution pourtant sympathiques, pour arriver mollement à sa conclusion assez faiblarde.

C'est regardable, mais avec un tel pitch de départ, il y avait probablement plus délirant à faire.

2.5/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 148 - Eddie (2012)

Publié le 12 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Canada, Danemark

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Eddie (Eddie, the Sleepwalking Cannibal) :

Célèbre peintre en très sérieuse panne d'inspiration depuis un accident grave, Lars Olafssen (Thure Lindhardt) arrive dans une petite bourgade canadienne, pour y enseigner dans une école d'art au budget microscopique. Là, il rencontre la jolie Lesley (Georgina Reilly), une enseignante, et fait la connaissance d'Eddie (Dylan Scott Smith), un élève muet et autiste, neveu de la mécène finançant l'école. Afin d'assurer le maintien du budget de l'école, Lars accepte d'héberger un temps Eddie ; rapidement, il découvre qu'Eddie est somnambule et que, dans cet état, il est un dangereux cannibale dévorant hommes et bêtes... étrangement, cependant, Lars retrouve l'inspiration dans le spectacle de ces morts sanguinolentes, et il décide d'exploiter l'état d'Eddie pour relancer sa carrière, tout en se débarrassant des personnes antipathiques de son entourage...

Une comédie horrifique canado-danoise, assez décalée et amusante, et à l'humour noir qui fait mouche.

"Eddie" est convaincant (et étrangement attachant), Georgina Reilly adorable, Lindhardt parvient à composer un personnage d'artiste à la dérive qui évite de justesse d'être totalement antipathique, et le récit reste suffisamment rythmé et dynamique pour ne pas être trop prévisible ou convenu (il l'est néanmoins légèrement, ce qui empêche le métrage d'être plus que "sympatoche").

Une bonne surprise gentiment sanglante, mais qui évite de verser dans des débordements gores inutiles.

4/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 134 - Teddy, la mort en peluche (1981)

Publié le 7 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Canada

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Teddy, la mort en peluche (The Pit) :

Jeune garçon de douze ans un peu autiste et maltraité par tout son entourage, Jamie (Sammy Snyders) a deux secrets : le premier, c'est qu'il parle à Teddy, son ours en peluche... et que celui-ci lui répond. Le second, c'est qu'il a découvert, au fond des bois, un puits où vivent des créatures difformes et agressives. Suivant les conseils de Teddy, Jamie va alors commencer à se débarrasser de tous ceux qui lui font du mal, en les jetant un à un dans le puits...

Un petit film d'horreur canadien méconnu et assez fauché, mais qui s'avère étrangement réussi.

Certes, tout n'est pas très bien joué ou très crédible, et le film s'éparpille, ne sachant pas s'il veut raconter l'histoire de Jamie, psychopathe en puissance, qui a des rapports étranges avec les femmes et avec sa mère ; celle des créatures du puits, qui s'échappent dans le dernier quart d'heure, et sont traquées par les autorités ; ou celle de Teddy, un ours vraisemblablement possédé, qui bouge même lorsque personne n'est la pièce avec lui (et qui bizarrement, passe un peu à la trappe au cours du récit, comme oublié par le scénariste au profit des monstres du puits).

Mais en ne se prenant pas trop au sérieux, le film parvient paradoxalement à créer de vrais moments glauques et pesants, lorsque Jamie laisse s'exprimer son côté pervers et ses hormones en folie (le jeune acteur est d'ailleurs plutôt convaincant).

On regrettera cependant que les vingt dernières minutes se fassent sans le garçon, accusant ainsi une sérieuses baisse d'intérêt, mais heureusement, Jamie refait surface pour la dernière scène, assez savoureuse.

Une bonne petite surprise, pour peu que l'on n'ait pas d'attentes démesurées.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 93 - La Dame En Noir 2 : l'Ange de la Mort (2014)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, UK, Canada, Drame

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

La Dame en Noir 2 (The Woman in Black 2 : Angel of Death) :

En 1941, un groupe d'orphelins doit être évacué de Londres, et installé à la campagne. Eve (Phoebe Fox) et Jean (Helen McCrory), les deux femmes en charge des enfants, emmènent ces derniers dans le manoir abandonné d'Eel Marsh House... mais bien vite, elles découvrent que le bâtiment est hanté par une maléfique Dame en Noir, celle-là même qui, quarante ans plus tôt, s'en est pris à Arthur Kipps (Daniel Radcliffe).

Du premier Dame en Noir, avec Harry Potter, j'avais dit ceci :

C'est visuellement joli, mais mou (un certain nombre d'éléments du récit/de scènes auraient pu passer à la trappe sans que le film n'en pâtisse), trop classique, et très peu prenant. Et les jump scares sont gentiment agaçants. Bof, en somme. Mais c'est réussi, esthétiquement parlant. Un tout petit 3/6.

Ici, c'est encore pire, puisque les personnages et leurs interprètes sont tous transparents au possible, et que le récit, qui commence comme un Narnia au pays des fantômes, n'est jamais particulièrement intéressant.

Personnages ternes, rythme anémique, j'ai manqué de m'endormir devant... heureusement que le production design est à nouveau très joli.

2/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 25 - Behind The Wall (2008)

Publié le 29 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Drame, Halloween, Horreur, Fantastique, Canada

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Behind The Wall :

Traumatisée par le massacre de sa mère dans le sous-sol du phare gardé par sa famille, et par l'arrestation de son père, accusé du meurtre, Katelyn Parks (Lindy Booth) a quitté la ville côtière de Harrison Bay, pour ne jamais y remettre les pieds. Vingt ans plus tard, néanmoins, la bourgade connaît des difficultés financières, et décide de rénover le phare à des fins de tourisme... en dépit des avertissements du Père Hendry (Lawrence Dane), autrefois en charge de cette paroisse ; à cette occasion, Katelyn reçoit une invitation à revenir au pays, et malgré ses réticences, la jeune femme confronte les démons de son passé... et l'entité maléfique bien réelle vivant sous le phare.

Première réaction, avant même de démarrer le film : "par le scénariste de Poltergeist", en gros sur l'affiche du film = bonne grosse rigolade... puisque le "scénariste" en question n'est ici que l'un des cinq ou six producteurs, rien de plus. Ah, ces bonnes vieilles jaquettes racoleuses de films d'horreur indépendants fauchés...

Enfin bref : une co-production canadienne aux allures de téléfilm, à l'écriture et à la réalisation peu inspirées (pas aidées par une caméra portée récurrente, au tangage assez agaçant), mais qui bénéficie de paysages naturels brumeux assez jolis et mystérieux (mais très mal filmés, donc).

Le tout est affreusement plat et fade, avec une grosse majorité d'acteurs insipides (Lindy Booth est ici en mode trauma, donc rarement intéressante ou captivante), la musique est digne d'une série télévisée des années 80, les effets sont inexistants, et le récit n'a, tout simplement, aucun véritable sens de la structure ou du suspense.

On se retrouve donc devant un produit médiocre au possible, au budget d'à peine 1.2 millions de dollars (soit un quart d'un pilote de série tv actuel), qui aimerait bien conjurer la même ambiance que The Fog de John Carpenter, mais n'en a ni les moyens, ni le talent.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #178 : Et (beaucoup) plus si affinités (2013)

Publié le 22 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Et (beaucoup) plus si affinités (What If, aka The F Word) :

Cynique et désabusé par l'amour, l'ancien étudiant en médecine Wallace (Daniel Radcliffe) croise, à l'occasion d'une soirée organisée son colocataire Allan (Adam Driver), l'adorable et timide Chantry (Zoe Kazan), une animatrice en couple depuis des années avec Ben (Rafe Spall), un avocat. Wallace et Chantry s'entendent aussitôt parfaitement, et l'attraction est évidente, mais le duo décide alors de rester bons amis... jusqu'à ce que Ben parte passer six mois à l'étranger, loin de Chantry.

Une comédie romantique canadienne qui repose beaucoup sur le charme de Kazan et Radcliffe, et c'est tant mieux, car sous ses atours de rom-com décalée et indie, What If s'avère un métrage assez classique et prévisible. La distribution, cependant, sauve le tout, que ce soit au niveau des leads, que des seconds rôles (Oona Chaplin, Megan Park, Meghan Heffern...).

Néanmoins, le film n'évite pas les écueils habituels du genre, ainsi que des problèmes un peu plus inhabituels, comme un ton qui alterne parfois entre précieux, forcé, et du slapstick soudain et improbable, qui contraste un peu trop violemment avec l'ambiance générale du récit.

Et puis le métrage souffre d'une tendance à rallonger la sauce à plusieurs reprises, de manière totalement inutile : les retrouvailles au retour de Dublin, notamment, qui auraient été le climax d'une rom-com classique, donnent ici lieu à une dispute qui relance le film pour 20 minutes, et paraît assez agaçante et artificielle, au point de rendre les personnages soudain un peu antipathiques et capricieux...

Et dans le montage américain, le film repart à nouveau, après la scène du baiser (qui pourtant fait une fin parfaite) pour un épilogue "18 mois plus tard", afin d'expliquer tout ce que le montage original résumait dans le générique de fin animé.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #127 : Three Night Stand (2013)

Publié le 12 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Canada, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Three Night Stand :

Alors que leur couple connaît un passage à vide, Carl (Sam Huntington) et sa femme Sue (Meaghan Rath) partent à la montagne pour passer un peu de temps en amoureux dans un chalet. Mais à leur arrivée sur place, Carl découvre que le chalet a été racheté par Robyn (Emmanuelle Chriqui), son ex-compagne, pour laquelle il a toujours des sentiments très prononcés. Le séjour prend alors une tournure particulièrement inattendue et chaotique, alors que des amis les rejoignent, et qu'ils croisent un couple étrange composé d'un acteur français, et de sa mère...

Une pseudo-comédie romantique indépendante et canadienne... qui n'a rien de vraiment comique ni de romantique, puisque les changements de ton abrupts ne fonctionnent pas, et que les personnages sont tous, à un degré ou un autre, à baffer.

Le couple Rath/Huntington, notamment, est tout à fait antipathique, les deux personnages étant aussi horripilants et abrasifs l'un que l'autre, et ce dès les premiers instants du film.

En fait, j'ai presque envie de dire que ce film est un vaudeville à la française, avec ce que ça comporte de nombrilisme, de relations amoureuses compliquées et improbables, et de personnages particulièrement agaçants et bourrés de défauts.

Autant dire que je n'ai pas du tout (mais alors PAS DU TOUT) accroché, malgré une interprétation solide de tout le monde.

1.25/6

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Christmas Yulefest 2014 - 59 - Dans la Peau Du Père Noël (2014)

Publié le 30 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Showcase, Canada, Comédie, Romance, Fantastique

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Dans la Peau Du Père Noël (The Christmas Switch) :

Arnaqueur de rue, Eddie Bennett (Brian Krause) reçoit la visite d'un homme mystérieux, qui lui fait une proposition improbable : en échange d'un million de dollars, et de la rédemption intégrale pour tous ses pêchés, Eddie va devoir échanger son corps avec celui de Sam (Cedric Smith), un Père Noël de grand magasin à la santé défaillante, qui a fait le voeu d'avoir un ultime Noël. Mais la situation se complique lorsque Eddie, dans le corps malade de Sam, fait la connaissance de Susan (Natasha Henstridge), la séduisante fille de ce dernier.

Un bon gros bof que ce téléfilm canadien diffusé par la chaîne Showcase : le budget étant clairement limité, le film se déroule principalement dans deux ou trois endroits (la chambre de Sam, un bureau du centre commercial, un hangar, une rue et quelques extérieurs), et prend énormément de temps avant de se mettre en place.

Si en plus on rajoute à ça un Brian Krause qui a pris un coup de vieux (et n'a d'ailleurs pas un grand temps de présence à l'écran), un rythme inégal, un accent trop prononcé mis sur la maladie de Sam, et quelques moments aux implications assez étranges (Eddie qui, dans la peau de Sam, trouve Susan très à son goût... okay), et l'on se retrouve avec un film de Noël assez peu mémorable et convaincant.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2014 - 42 - Fous de Noël (aka Un Noël de Folie - 2005)

Publié le 21 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark, Canada

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Fous de Noël/Un Noël de Folie (Crazy For Christmas) :

La veille de Noël, Shannon (Andrea Roth), une mère célibataire en difficultés financières, accepte d'être le chauffeur d'un riche milliardaire excentrique (Howard Hesseman), qui a décidé de dilapider une partie de sa fortune en distribuant de l'argent partout en ville. Intriguée, et tandis qu'un journaliste séduisant (Yannick Bisson) leur emboîte le pas, Shannon va vite découvrir que sa présence durant ces évènements ne relève pas de la  simple coïncidence...

Un téléfilm canadien diffusé sur Lifetime, et qui s'avère une assez bonne surprise.

Certes, le récit est somme toute prévisible, mais la distribution est très sympathique, l'interprétation juste (notamment celle de Howard Hesseman), et le tout se déroule dans une bonne humeur générale qui rend le métrage assez attachant.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2014 - 10 - Impossible n'est pas Noël (2005)

Publié le 5 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Jeunesse, Fantastique, Canada, Télévision, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Impossible n'est pas Noël (Deck the Halls - 2005) :

Après la mort soudaine de son mari il y a un an, Holly Hall (Gabrielle Carteris) est retournée vivre dans sa petite ville natale avec son fils Ben (Josh Hayden), âgé de huit ans. Elle accepte un travail dans l'usine de jouets de son père, espérant retrouver la sérénité, passer du temps avec ses parents, revoir sa meilleure amie Melody (Jocelyne Loewen), et son ami d'enfance, Kirk Olsen (Steven Culp), devenu à présent vétérinaire. Mais lorsque Holly fait la connaissance de son nouveau voisin, Nicholas Saint-Claire (Steve Bacic), rien ne va plus. Publicitaire impertinent, nonchalant et sarcastique, séduisant trentenaire aux longs cheveux et à la chemise hawaïenne qui travaille pour le père de Holly, Nick plaît à cette dernière tout autant qu'il l'horripile... et lorsque Ben se persuade que Nick est le Père Noël, et qu'il ferait un compagnon parfait pour sa mère, les choses se compliquent...

Un téléfilm canadien assez léger et second degré, ce qui en fait une bonne surprise, avec son Santa jeune et décomplexé.

C'est assez dynamique et agréable à suivre, même si ce n'est pas parfait pour autant : le métrage perd en effet pas mal d'énergie dans son dernier quart, lorsque les choses redeviennent un peu sérieuses, et certains choix ne m'ont pas convaincus dans cette dernière partie : choix musicaux (le montage sur "We Three Kings" en version rap, arg), visuels (la transformation finale, doublée d'une voix particulièrement ratée), et de jeu (Carteris, notamment, fait parfois des choix d'interprétation étranges).

M'enfin bon, rien de bien méchant, c'était tout de même assez sympathique, principalement grâce au charisme de Bacic, et à la feinte sur le protagoniste réel de la romance principale. 

3.25/6

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Halloween Novembrrrfest 2014 - 44 - Gallows Hill (aka The Damned - 2014), Evil Feed (2013), Delivery : The Beast Within (2013) & Maximum Overdrive (1986)

Publié le 14 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Drame, Action, Comédie, Canada, Found Footage

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Gallows Hill/The Damned :

David Reynolds (Peter Facinelli), jeune veuf américain, part pour Bogota en compagnie de sa fiancée (Sophia Myles) pour y retrouver sa fille biologique, Jill (Nathalia Ramos). Mais après une panne de voiture sur le chemin du retour, ils sont contraints de se réfugier dans une auberge isolée, où ils découvrent bien vite que le propriétaire des lieux garde une jeune fille enfermée dans la cave. N'écoutant que leur conscience, ils décident de libérer celle-ci...

Un film de possession que j'ai tout simplement détesté de bout en bout : ça se veut atmosphérique, original, avec un antagoniste démoniaque qui passe de corps en corps à chaque décès de son porteur... mais en fait, c'est plat, soporifique, cliché, et sans la moindre atmosphère ou le moindre suspense.

Pire : les personnages sont tous à baffer, soit totalement transparents, soit stupides et irritants, avec en prime une post-synchro bancale dans la première demi-heure.

Bref, on oublie vite fait, et on lui met la note de 1/6 pour le rendu visuel, tout de même assez travaillé.

Evil Feed :

Pour retrouver un proche, un groupe de jeunes artistes martiaux infiltre un tournoi clandestin, où le perdant de chaque combat est découpé en morceaux, et servi dans les assiettes d'un restaurant chinois très spécial...

Une action-comédie horrifique indépendante canadienne, qui a pour principal atout d'être dynamique, généreuse sur le gore, et surtout de ne pas se prendre au sérieux.

Ça fait des vannes volontairement pourries, ça donne dans les clins d'oeil débiles, les scènes improbables, les personnages nawaks et la nudité gratuite, le tout au milieu de combats plutôt bien foutus pour le budget limité du film.

Bref, c'est caricatural, très stylisé, et pas très fin, mais c'est plutôt fun. Quel dommage alors que le métrage souffre d'un rendu visuel si sombre que ça ne peut qu'être un moyen de cacher la misère... et ça marche, mais au prix de certaines scènes tellement obscures qu'on n'y voit plus grand chose.

3.5/6

Delivery - The Beast Within :

Après des mois d'essais infructueux, Kyle (Danny Barclay) & Rachel (Laurel Vail) apprennent qu'ils attendent enfin un enfant, et ce devant les caméras de télévision de l'émission de tv-réalité qui les suit au quotidien ; mais après un semblant de fausse couche, il s'avère bien vite que l'enfant à naître n'est pas tout à fait humain...

Mwé. Un film d'horreur qui a été bien accueilli outre-Atlantique, mais qui me pose bien des problèmes. À la base, c'est Rosemary's Baby, ni plus, ni moins. Pas trop mal rythmé, avec des acteurs convaincants, et qui se regarde sans problème.... mais Rosemary's Baby néanmoins.

Sur ce canevas basique et franchement convenu se rajoute ensuite une couche de reality tv américaine, avec son générique, ses codes, son montage, etc. Et pour conclure, là-dessus se rajoute en plus une couche de documenteur dans le format found-footage, avec commentaires face caméra, angles de caméras infra-rouges/de surveillance, et compagnie.

Bref, c'est un véritable château de cartes que ce Delivery... un château de cartes qui finit par s'écrouler pour une simple raison : l'absence totale de peur ou de tension. On se contente de regarder le tout ultra-passivement tant tout est prévisible, on se dit que, peut-être, la fin du film va apporter quelque chose de frappant ou de spectaculaire, et lorsqu'arrive la fin en question, minimaliste, catapultée, et un peu gratuite, on se demande si tout cela en valait bien la peine.

Pas vraiment, en fait.

2.25/6

Maximum Overdrive :

Alors que la Terre passe pendant huit jours dans la queue d'une comète mystérieuse, toutes les machines, des plus petites aux plus grandes, prennent vie tout autour du globe, bien décidés à exterminer l'humanité ; un groupe de survivants doit ainsi réussir à échapper à une horde de 38 tonnes meurtriers qui les encercle...

Un nanard de compétition écrit, réalisé et brièvement interprété par Stephen King lui-même, qui adapte ainsi une de ses brèves nouvelles au cinéma... malheureusement, plutôt que d'opter pour le suspense ou l'horreur, il choisit la pantalonnade lourdingue, inconsistante (il n'y a aucune logique dans ce qui est "possédé" ou non), et assez plate, avec pas mal d'humour noir (ou plutôt grisâtre, tant ça reste inoffensif), des personnages transparents et/ou insupportablement surjoués (Yeardley Smith est à baffer), et une musique d'AC/DC qui détonne gentiment.

Ce film n'est jamais autre chose que fatigant et stupide (zéro ambiance, zéro suspense, zéro frisson, zéro rire) : j'ai envie de dire que c'est un flop joliment retentissant, d'autant que les camions meurtriers et autres véhicules possédés, on en a fait le tour en mieux, ailleurs, y compris à la télévision, puisque Trucks : les Camions de l'Enfer réadapte en 1997 la même nouvelle de King (en déjà un peu plus sérieux)...

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #34 : The Art Of The Steal (2013)

Publié le 13 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Thriller, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Art of the Steal :

Crunch Calhoun, motard et ancien meneur d'une bande de cambrioleurs de haute voltige, décide de remonter son groupe de malfaiteur pour monter un dernier casse... mais rien ne se déroule comme prévu.

Un film de casse semi-comique, canadien, qui bénéficie surtout d'un casting quatre étoiles : Kurt Russell, Jay Baruchel, Katheryn Winnick, Matt Dillon, Jason Jones, Terence Stamp...

Malheureusement, si le métrage possède un capital sympathie certain, il peine à captiver au final : la faute à un script assez paresseux, dérivatif et mal rythmé, qui tente des retournements de situation, mais s'embrouille un peu trop pour que ceux-ci aient l'impact voulu.

3/6

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Christmas Yulefest 2013 - 38 - Le Père Noël est Licencié ! (2013), L'Avocat du Père Noël (2011), Sauvez le Père Noël ! (2010), Un Noël en Famille (2002), Must Be Santa (1999) & Ce Noël qui a changé ma vie (2012)

Publié le 3 Janvier 2014 par Lurdo dans Yulefest, Cinéma, Critiques éclair, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Lifetime, Télévision, Hallmark, PaxTV, Canada, CBC, Jeunesse, Fantastique

La Nouvelle Année est là, et comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à la fin des Douze Jours de Noël...

Le Père Noël est licencié ! (Christmas In The City) :

Une jeune mère célibataire commerçante au bord de la faillite passe les fêtes de fin d'année en ville, à travailler au rayon jouet d'un Centre Commercial en difficulté financière ; là, elle trouve l'amour, Santa, et une rivale qui tente de changer radicalement le magasin...

Un téléfilm Lifetime pas particulièrement intéressant, malgré le sourire lumineux de la toujours radieuse Ashley Williams. La faute à un récit assez balisé, à des personnages peu développés, à des passages chantés inutiles, et à une interprétation très inégale : si les leads s'en sortent très bien, Ashanti est un peu trop robotique dans son interprétation, et la petite fille, si elle est adorable, n'est guère meilleure. Reste un motif musical rigolo pour Ashanti (la "casse-couilles-noisettes"), et un garde-du-corps amusant, qui vole presque la vedette aux acteurs plus importants.  2.5/6

EDIT de 12/2015 : Après un revisionnage, cette année, j'ai envie de remonter un peu la note de ce film. Oui, c'est assez balisé, parfois un peu laborieux ; Ashanti n'apporte pas grand chose à son personnage de biatch ; la meilleure copine-caution ethnique est un personnage-fonction s'il en est ; et la petite fille est assez faiblarde ; mais l'énergie d'Ashley Williams  parvient tout de même à garder le tout à flot, et les petites touches apportées par Bruno le garde-du-corps sont assez appréciables. Sans oublier ce Père Noël de grand magasin (depuis devenu un cliché incontournable des films Hallmark) qui s'avère être vraiment magique, etc... Allez, comme c'est nettement mieux passé que la première fois, et que ça parvient presque à faire oublier que tout se déroule au soleil de Los Angeles, zou, je remonte le tout à 3/6.

L'Avocat du Père Noël (The Case For Christmas) :

Un père célibataire avocat est engagé par Santa Claus pour se défendre contre un riche industriel dans un procès mettant en jeu l'existence même de Noël...

Un bon gros WTF pour ce téléfilm Hallmark qui semble à mi-chemin entre un film absurde pour enfants (avec des décors un peu cheaps, des costumes risibles, et des lutins agaçants), une comédie romantique basique et sérieuse (entre Dean Cain et Rachel Blanchard), un Miracle on 34th Street du pauvre, et une expérience de pensée dans le domaine de la justice, façon "et si un avocat devait défendre Santa face à quelqu'un l'accusant d'avoir ruiné son enfance, que ferait-il ?".

Au final, aucun de ces aspects ne fonctionne réellement, et le téléfilm tombe malheureusement fortement à plat, malgré les efforts de tous les acteurs.

2/6 (pour l'ambition)

Sauvez le Père Noël ! (The Santa Incident) :

Abattu par un jet de l'armée, Santa s'écrase dans une petite ville, où il est recueilli par deux enfants ; en parallèle, des agents du gouvernement tentent de le retrouver...

Un téléfilm Hallmark assez peu festif, dont l'intérêt principal est Greg Germann en agent incapable de la Homeland Security, et James Cosmo en Santa.

La fillette est assez attachante, elle aussi, et l'autre enfant est convaincant. À part ça, bof, et le doublage des elfes est agaçant.

1.75/6

Un Noël en Famille (Mary Christmas) :

Un businessman fortuné et sa fillette reçoivent la visite, à Noël, d'une journaliste californienne voulant faire d'eux un sujet manipulateur sur les foyers monoparentaux pendant les fêtes...

Un téléfilm Pax Tv cousu de fil blanc, et qui aurait presque pu prendre place à n'importe quelle période de l'année. Les acteurs ne sont pas mauvais, loin de là, mais le tout est sans grand intérêt, à vrai dire, et avec un retournement final improbable & capillotracté.

1.5/6 

Must Be Santa :

Un jeune afro-américain se retrouve, un peu sans prévenir, promu au poste de Santa Claus après que le précédent Père Noël, gâteux, ait connu une fin inattendue et brutale...

Un téléfilm canadien de 1999, diffusé sur CBC, et assez décalé. Malheureusement, le tout est assez mal écrit et décousu, et pas très intéressant, malgré une Deanna Milligan adorable, comme d'habitude.

1.5/6 

Ce Noël qui a changé ma vie (It's Christmas, Carol !) :

Une businesswoman froide et carriériste reçoit la visite du fantôme de son ancienne patronne, qui lui explique qu'en lieu et place des trois fantômes de Noël, c'est elle qui va s'occuper seule du cas de son ex-subordonnée...

Encore une relecture (explicite) du Christmas Carol de Dickens, avec Emmanuelle Vaugier en Scrooge, Carrie Fisher en Jacob Marley, et un des Queer Eye... dans le rôle de l'un des employés de Scrooge.

Pas particulièrement inspiré, ce téléfilm Hallmark repose intégralement sur la bonne humeur de Carrie Fisher, et déroule ses clichés habituels sans grand intérêt, ou sans y apporter la moindre originalité. Meh.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2013 - 34 - Un Jour Sans Fin (1993), Gremlins (1984), Nothing Like The Holidays (2007), Angels Sing (2013), Nicolas Noël (2012) & Mission Père Noël (2013)

Publié le 30 Décembre 2013 par Lurdo dans Yulefest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Jeunesse, Fantastique, Canada

Noël est là, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année...

Un Jour Sans Fin (Groundhog Day) :

Bill Murray, Andie McDowell, une marmotte, et une boucle temporelle.

Pas grand chose de plus à dire : c'est un classique, et c'est excellent. Point final à la ligne.

5.5/6

Gremlins :

On ne présente plus Gizmo, le Mogwai, qui ruine malgré lui, à Noël, la vie des jeunes BIlly et Kate...

Un classique indémodable de Joe Dante, à mi-chemin entre l'horreur et la comédie grand public (ah, la grande époque Amblin, nostalgie...) avec une musique mémorable de Jerry Goldsmith, et des effets visuels qui tiennent aujourd'hui toujours la route.

5/6

Nothing Like The Holidays :

Le portrait d'une famille de latinos réunis à l'occasion des fêtes de Noël, alors que les parents de la famille annoncent leur divorce imminent.

Rien de vraiment mémorable dans cette comédie dramatique festive assez classique, et parfois même un peu fatigante.

2/6 

Angels Sing :

Un homme, traumatisé par le décès de son frère durant son enfance, réapprend à apprécier les fêtes de Noël en compagnie de sa famille, lorsqu'un bon samaritain lui vend une maison à prix coûtant... 

Une sorte de Christmas With The Kranks-bis (le ronchon qui déteste Noël, et qui débarque dans un voisinage où Noël est une profession de foi, avec des voisins qui tentent de l'amener à décorer, etc), mais en clairement plus maîtrisé, subtil, et tout simplement réussi. Bon, ça ne dépasse pas son postulat de départ, et ça finit par ressembler plus à un enchaînement de morceaux musicaux de stars de la country et du folk (forcément, on est dans le Sud), mais la distribution est réussie, attachante, et l'idée de choisir Willie Nelson pour interpréter un ange/Père Noël bienfaisant est excellente.

3/6

Nicolas Noël - Mon Histoire Magique :

Accompagné de son fidèle lutin Grésille, Nicolas Noël crée le personnage du Père Noël pour apporter joie et bonheur aux enfants du monde...

Une comédie musicale canadienne (apparemment un spin-off d'un autre moyen-métrage narrant l'aventure de Noël d'Arthur l'Aventurier) qui raconte la vie et les aventures du Père Noël.

Pas forcément désagréable (l'acteur qui joue Santa est assez crédible), mais à réserver néanmoins aux plus-petits, tant parce que ça s'adresse directement à eux, que parce que les chansons sont particulièrement... enfantines et naïves, en plus d'être fréquentes.

1.5/6

Mission Père Noël (A Country Christmas, aka The Great Santa Rescue) :

Alors que le maychant gouvernement tente d'éradiquer la croyance en Santa Claus, deux enfants tentent d'aider le Père Noël et son elfe, privés de pouvoirs et cachés dans leur grange, à reconquérir le coeur des Américains, et à sauver Noël...

Une comédie familiale de Noël assez classique, très country (comme son nom l'indique), avec des visages familiers de cette scène musicale, ainsi que Joey Laurel Adams, Kevin Pollak, et Abraham Benrubi en Père Noël.

Ça se regarde tranquillement (même si ça tombe parfois un peu dans le pathos) principalement parce que ça a bon fond, et que la jeune actrice (Caitlin Carmichael) est franchement adorable et attachante.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2013 - 28 - Spécial Animation : Les Cinq Légendes, Frozen, L'Abominable Noël, La Reine des Neiges & co.

Publié le 24 Décembre 2013 par Lurdo dans Yulefest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Christmas, Noël, Animation, Jeunesse, Disney, Dreamworks, Russie, Canada, UK, France, Télévision

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année...

Les Cinq Légendes/Rise of the Guardians :

Jack Frost est recruté par le Père Noël, la Fée des Dents, le Marchand de Sable, et le Lapin de Pâques, pour combattre le Croquemitaine...

Un film d'animation Dreamworks, adapté d'une série de livres, et produit/supervisé par Guillermo Del Toro. Pas désagréable du tout, mais inégal : inégal au niveau du chara design (Jack Frost et Pitch Black sont transparents et quelconques), inégal au niveau du doublage (certaines voix sont en décalage avec l'apparence des personnages) inégal au niveau de la musique, et inégal au niveau du scénario (certains moments sont basiques au possible, et d'autres sont créatifs et originaux). Dommage.

Un petit 3.75/6

Frozen (2013) :

Anna, une jeune femme optimiste et sans peur, se lance dans une quête épique aux côtés d'un montagnard et de son renne, pour retrouver sa soeur Elsa, dont les pouvoirs magiques condamnent le royaume à un hiver éternel... 

Dernier dessin animé Disney, dans la droite lignée de leur Raiponce, et avec un style visuel très très similaire. Plutôt amusant et bien doublé, même si le style musical des chansons (composées par l'auteur de Avenue Q et de Book of Mormon) fait parfois trop Broadway, avec une mise en scène simple, à l'identique.

3/6 après avoir revu le film à tête reposée, après que tous ses défauts soient nettement ressortis (Olaf et Trolls inutiles, première demi-heure hachée, chansons envahissantes...).

Abominable Christmas (A Monster Christmas) :

Deux jeunes yétis désireux de fêter Noël comme les humains font la connaissance d'une famille humaine, et se font passer pour des chiens pour intégrer leur foyer...

Un DTV de 41 minutes, sans gros budget, avec deux des gamins de Modern Family au doublage, accompagnés de Ray Liotta, Emilio Estevez et Jane Lynch. Assez moyen sur tous les plans, notamment esthétique.

2.25/6

Snow Queen :

Adaptation assez libre du conte d'Andersen, dans lequel Gerda (accompagnée d'un furêt et d'un troll idiot ^^) doit sauver son frère Kai du joug de la terrifiante Reine des Neiges... 

Un film d'animation russe en CGI de 2012, certainement mis en chantier pour battre Frozen de Disney dans les salles : le résultat, dans sa version doublée en anglais, s'avère plus intéressant que prévu.

Très réussie visuellement, malgré un chara-design souvent raide et discutable (le troll comic relief, notamment, est assez moche), l'histoire survole rapidement le conte original d'Andersen, avec pas mal de meublage le temps que tout se mette en place.

Au final, ça se regarde très facilement, c'est joli, mais le rythme du récit, certains choix, et le doublage anglo-saxon médiocre font que ça reste anecdotique.

3.25/6

Gotta Catch Santa Claus :

Un gamin veut prouver que le Père Noël existe en le capturant... tandis qu'en secret un vieil ennemi de Santa se réveille. 

Un film d'animation canadien assez fauché et agaçant, entre l'animation très limitée, les maychants pitoyables venus de l'espace et le doublage forcé des enfants.

William Shatner, en Santa, est honteusement sous-exploité (et ce malgré le fait qu'ils le mettent avec une Mrs Claus volontairement sexy, ce qui aurait pu donner lieu à des échanges amusants), et les chansons funky... passons. Apparemment, c'est l'adaptation d'un comic book, ce qui, vu le peu d'épaisseur de l'histoire, n'est pas forcément surprenant.

1.75/6 (dont 1 point pour le post-générique de fin, et ses trois minutes de bétisier de Shatner dans la cabine de doublage, plus amusantes et intéressantes que toute l'heure de métrage qui les précède)

Saving Santa :

Un elfe inventif mais maladroit doit sauver le Pôle Nord d'une invasion hostile en remontant à plusieurs reprises le temps...

Martin Freeman au doublage, ainsi que bon nombre d'acteurs anglais connus (Tim Curry, Joan Collins, etc), pour cette co-production anglo-américaine visuellement très réussie, mais desservie par ses quelques numéros musicaux auto-tunés, inutiles et peu inspirés, ainsi que par son script assez classique.

3.5/6

The Chubbchubbs Save Xmas :

Meeper et ses ChubbChubbs décident de visiter le Pôle Nord...

Court-métrage qui fait suite à The Chubbchubbs!, qui reprend Meeper et ses bestioles carnivores, qui pour l'occasion remplacent Santa (doublé par Jeffrey Tambor ^^) dans sa tournée. Amusant, court, et sympathique.

4/6 

Santa's Apprentice :

Sur le point de prendre sa retraite, Santa Claus cherche un remplaçant, qui s'avère être le jeune Nicolas, un orphelin au vertige tétanisant...

Une co-production originellement franco-anglaise, et possédant donc un doublage français d'origine... mais comme d'habitude, j'ai préféré le regarder avec un doublage anglo-saxon, plus convaincant, et moins susceptible de me distraire.

Bref : c'est très joli visuellement, c'est même plutôt réussi, mais ça manque malheureusement assez notablement de structure, et ça donne l'impression d'un patchwork de vignettes... ce qui est assez logique, puisque c'est l'adaptation cinématographique de la série animée du même nom. Cela dit, ça m'a donné envie de regarder la série animée en question, c'est toujours ça de gagné.

4/6 

The Naughty List :

Deux lutins dissipés et une renne impertinente doivent sauver Noël lorsqu'ils provoquent l'empoisonnement alimentaire de tout le Pôle Nord.

Drake Bell, Sean Astin, Kyle Chandler, Naya Rivera et Matthew Lillard au doublage d'un dessin-animé de 45 minutes diffusé sur Cartoon Network. Très simpliste et basique au niveau de l'animation, ça reste dynamique, à défaut d'être forcément très intéressant.

2.25/6

Holidaze - The Christmas That Almost Didn't Happen :

Déprimé, le frère de Rudolf le Renne au Nez Rouge rencontre tout un groupe de personnages mythiques dans le même état que lui, et ensemble, ils partent à la recherche de l'esprit de Noël...

Un téléfilm d'animation en pâte à modeler, comme les Rankin-Bass d'antant, avec une distribution vocale à priori sympathique... mais malheureusement, le tout est financé par WalMart, et tous ses sponsors habituels.

Résultat : passées les dix premières minutes, progressivement, les placements produits se succèdent mollement, pendant que l'histoire se déroule sans grande inspiration, malgré quelques vannes amusantes.

2/6

The Life & Adventures of Santa Claus :

Adaptées de L. Frank Baum, la vie et les nombreuses aventures épiques du Père Noël...

Une version animée sortie en 2000, et qui couvre librement les événements décrits par Baum dans son livre. 75 minutes honorables, même si très datées au niveau de l'animation (on se croirait revenus dans les 80s), du doublage (assez mauvais), et des quelques changements pas pertinents du tout (le sidekick comique en tête).

3.5/6

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Oktorrorfest 2012 - 10 : The Tribe & The Lost Tribe

Publié le 29 Octobre 2012 par Lurdo dans Oktorrorfest, Critiques éclair, Cinéma, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Canada

The Tribe (aka After Dusk They Come, aka The Forgotten Ones) :

Un petit revisionnage de ce film d'horreur un peu bancal, dans lequel Jewel Staite se bat pour survivre contre les autochtones primitifs aux allures d'Uruk-Hais-panthères vivant sur une île déserte où elle s'est échouée avec ses amis.

Bancal devant la caméra, avec une Jewel qui fait de son mieux pour rendre crédible un scénario basique au possible, et une production de DTV minimaliste, à la prise de son très moyenne, et à la musique tribale lorgnant sur Predator (comme tout le reste du métrage, à vrai dire) ; et bancal à cause sa production chaotique, durant laquelle les producteurs et Jewel se sont brouillés, menant au retournage complet du métrage avec une distribution différente, à l'ajout de bruitages ridicules et mesquins à certains moments du film (quand le personnage de Jewel s'accroupit pour se soulager, ou lorsqu'elle se retourne pour s'enfuir, soudain, c'est La Soupe aux Choux... WTF), et à la sortie des deux versions du scénario en dvd.

Bref, ça ne vaut pas grand chose, mais Jewel porte la dernière demi-heure, sans dialogues, sur ses épaules.

2/6

The Lost Tribe :

Le même, avec un réalisateur différent, un lieu de tournage un peu différent, avec Lance Henriksen dans deux scènes et avec Emily Foxler en lieu et place de Jewel. Les scénaristes ont juste rajouté un chien, et une vague histoire de conspiration religieuse particulièrement stupide pour enrober le tout...

Sinon, c'est globalement en dessous de l'autre version, notamment parce que c'est plus lent encore, que les Uruk-Hais discutent dans les buissons, et que l'héroïne est particulièrement transparente en comparaison de Jewel, mais certaines scènes des bestioles en train de bondir de branches en branches sont réussies, et la musique est moins Predatoresque, donc au final, ça se vaut presque. Presque.

1.5/6

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Oktorrorfest 2012 - 07 : V/H/S & Vampire Dog

Publié le 22 Octobre 2012 par Lurdo dans Oktorrorfest, Critiques éclair, Cinéma, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Anthologie, Jeunesse, Found Footage, Canada

V/H/S :

Une bande de jeunes vandales/casseurs sont engagés pour s'introduire dans une maison, et voler une VHS bien particulière. Ils s'exécutent donc, et en profitent pour découvrir la collection de vidéos bien particulières à laquelle appartient leur cible.

Six segments (cinq vidéos, plus l'exposition tout autour) réalisés par des auteurs différents, et donc particulièrement inégaux :

- Tape 56 (Adam Wingard) : le segment qui fait le lien avec tout le reste, et qui suit la bande de casseurs qui disparaissent un à un à mesure qu'ils regardent les vidéos. Personnages antipathiques, rendu visuel honorable sans plus, c'est néanmoins un segment parfaitement inutile, et qui ne fait que rallonger un film déjà longuet. 

- Amateur Night (David Bruckner) : une bande de fratboys va se bourrer la gueule en boîte, et finit par ramener une fille bizarre chez eux pour une nuit de débauche. Rapidement fatiguant d'un point de vue visuel, d'autant que les personnages sont à baffer. Le récit, quant à lui, est relativement prévisible et basique, donc, rien de bien marquant.

- Second Honeymoon (Ty West) : un couple en vacances se filme, et reçoit la visite nocturne d'un caméraman inconnu. Je n'aime pas Ty West, qui me donne l'impression d'un réalisateur hipster cherchant à s'approprier le visuel et le style des films d'horreur old-school des 70s, sans en maîtriser l'essence et le rythme. Résultat : ses long-métrages sont généralement visuellement intéressants, mais incroyablement creux et lents. Ici, en format court, ce n'est guère mieux... le réalisateur te donne la solution de son segment dès les premières minutes, et le reste se déroule mollement et sans grand intérêt, d'autant que le couple principal est assez peu attachant. 

- Tuesday the 17th (Glenn McQuaid) : quatre jeunes glandeurs stéréotypés vont se promener en forêt, où ils sont confrontés à un tueur mystérieux qui n'apparaît pas sur les vidéos. Décidément, il faudra m'expliquer l'intérêt d'utiliser des persos toujours plus débiles et antipathiques dans ces histoires. Sinon, malgré une idée de base pas désagréable, au final, c'est assez faisandé et mal foutu, notamment dans la mise en images des meurtres. 

- The Sick Thing That Happened to Emily When She Was Younger (Joe Swanberg) : un couple discute via webcam de la hantise qui occupe l'appartement de la jeune femme. Qui garde ses vidéos de chat webcam en mémoire ? Qui les garde en PiP ? Qui les monte pour créer un tout narratif ? Qui les transfère sur VHS ? Qui les transfère en 16/9 ? Autant de questions qui ne trouvent aucune réponse dans ce film qui ne vaut que pour son twist amusant, mais visuellement un peu raté. 

- 10/31/98 (Radio Silence) : une bande d'adultes trick-or-treaters un peu cons s'invitent dans une maison abandonnée le soir d'Halloween à la recherche d'une fête, mais ils n'y sont pas seuls, et tombent en plein exorcisme. La fin blindée de numérique est amusante, sans plus. 

Bref, une anthologie tout sauf convaincante. On se retrouve à suivre le tout d'un oeil distrait, sans jamais avoir peur ou s'intéresser plus que ça à ce qu'on voit à l'écran. Cela dit, le format anthologie a l'avantage d'éviter la lassitude qui s'empare habituellement du spectateur devant la majorité des found footages à rallonge, donc c'est toujours ça de pris.

2/6

Vampire Dog :

Un chien vampire qui ne boit que de la gelée rouge (de la gelatine, en fait) et qui parle, débarque dans la vie d'un jeune ado musicien nouveau en ville.

Un film indépendant canadien pour enfants, assez amateur dans son jeu et sa réalisation, mais bon, pour ce que c'est, ce n'est pas non plus méga-honteux.

2.5/6 sur l'échelle des films pour enfants sans budget.

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