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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #australie catégorie

Un film, un jour (ou presque) #125 : Journey to Dinosaur Island (2014)

Publié le 8 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Aventure, Science-Fiction, Fantastique, Australie, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Dinosaur Island (Journey to Dinosaur Island) :

Lucas (Darius Williams), 13 ans, est un jeune garçon débrouillard et passionné de science, qui découvre un cristal étrange dans la collection de sa famille ; mais lors du vol retour, le cristal entre en résonance, et projette le jeune garçon dans un monde préhistorique empli de dinosaures ; là, il rencontre Kate (Kate Rasmussen), une adolescente un peu plus vieille, issue des années 50, et qui vit là en compagnie d'un petit dinosaure-perroquet imitant sons et voix. Ensemble, le duo doit désormais trouver un moyen de rentrer chez eux...

Un film familial d'aventures venu d'Australie, écrit et réalisé par un spécialiste en effets spéciaux, pour un budget assez limité (moins d'une dizaine de millions de dollars).

Ce qui, dans les faits, impose forcément certaines limites au métrage, limites totalement prévisibles : forcément, l'accent est mis sur le visuel et les effets spéciaux, avec des bêtes volontairement emplumées, multicolores, et assez réussies compte tenu du budget ; et tout aussi forcément, c'est le reste qui en pâtit : l'écriture est assez didactique et scolaire, l'interprétation (sans être calamiteuse) est très moyenne, et la post-synchro médiocre tire le tout vers le bas.

Néanmoins, les dinosaures sont sympathiques, ont une vraie personnalité, une animation convaincante, et le tout se regarde facilement, impressionnant même parfois par son rendu visuel et technique.

Un indulgent 3/6

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Un film, un jour (ou presque) #95 : Prédestination (2014)

Publié le 27 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Science-Fiction, Drame, Thriller, Australie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Predestination :

Un agent temporel (Ethan Hawke) se lance dans une ultime mission dans le passé, pour tenter d'arrêter un terroriste qui lui a toujours échappé, avant que celui-ci ne tue des milliers de personnes...

Un long-métrage australien adapté d'une nouvelle de Heinlein, qui ressemble à une version intelligente de Timecop, mais qui, malheureusement, se croit un peu plus malin qu'il ne l'est vraiment.

En effet, en adoptant, dès ses premières minutes, une structure à trous laissant volontairement des zones d'ombre (tant au point de vue scénaristique que dans la réalisation), les réalisateurs/scénaristes incitent immédiatement les spectateurs les plus perspicaces à se poser des questions.

Ce qui s'avère toujours assez dangereux lorsque l'on joue la carte du mystère et des révélations jusqu'à la toute fin du film : il faut en effet une confiance en soi (et en son script) infaillible pour se persuader que le spectateur n'aura pas trois longueurs d'avance sur le déroulement des évènements...

Et malheureusement, c'est exactement ce qui se produit ici. Les rouages de la mise en scène et le script sont trop visibles, attirant justement trop l'attention sur ce qu'ils voudraient laisser dans l'ombre, et il ne faut pas longtemps pour que l'on commence à mettre en place les pièces du puzzle, bien avant que le scénario ne tente de faire passer certaines informations pour des révélations stupéfiantes et imprévisibles.

Néanmoins, malgré cette mécanique ultra-voyante et téléphonée, le métrage s'en sort plutôt bien, principalement parce que l'interprétation est excellente : Hawke assure en timecop au bout du rouleau, et Sarah Snook, si elle ne ressemble jamais vraiment à un homme, même transgender (le maquillage est trop grossier, notamment sur les gros plans, où l'on voit les traits de crayons sur le visage de Snook), livre une prestation exemplaire dans ses diverses incarnations.

On regrettera donc que les ficelles du script soient trop voyantes, d'autant qu'il y aurait probablement là-dedans toute une double lecture psychanalytique passionnante à faire...

3.75/6

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Halloween Novembrrrfest 2014 - 45 1/2 - Sunday Bonus : The Houses October Built (2014), Zombeavers (2014), Bloodwork (2012), Mister Babadook (2014) & Finders Keepers (2014)

Publié le 16 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, Found Footage, Comédie, Jeunesse, Drame, Australie, Télévision, SyFy

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Houses October Built :

Un groupe d'amis traversent les USA en bus, à la recherche de l'attraction de "maison hantée" la plus effrayante possible. Mais rapidement, alors qu'ils sont sur les traces de Blue Skeleton, une maison hantée clandestine à la réputation exceptionnelle, ils s'aperçoivent qu'ils ne sont plus des chasseurs de frissons, mais les proies d'un groupe bien décidé à leur faire connaître la plus grande terreur imaginable... 

(attention spoilers)

Assez déçu par ce found footage qui bénéficiait pourtant d'une réputation sympathique, et qui est le produit d'une bande de potes (incarnant les personnages du film) : les personnages sont assez basiques (un gros barbu déconneur, une fille, etc), le métrage se contente de nous montrer maison hantée après maison hantée, avec ce que ça comporte de jump scares faciles et sans intérêt intrinsèque, et avec très peu de suspense ; pire : lorsque vient le moment de capitaliser sur les quelques moments intrigants du script, le tout s'écroule à force de shaky-cam et de non-tension malheureusement rhédibitoire au film.

Dommage, car il y avait beaucoup plus créatif à faire avec ce postulat de départ qu'un simple "et à la fin, ils meurent tous..."

2.25/6

Zombeavers :

Un groupe d'étudiants va passer un week-end dans un chalet, au bord d'une rivière, mais ils sont bientôt confrontés à une invasion de castors-zombies porteurs d'un virus hautement contagieux transformant les humains en castors mutants...

Un grand nawak ultra-fauché et débile, mais ouvertement second degré, avec de jolies filles dénudées, des gloumoutes foireux, des meurtres risibles, et une histoire en carton... mais ça fonctionne, parce que ça ne se prend jamais au sérieux, c'est délirant, et parce que malgré tout, ça joue relativement bien en regard du reste.

3.5/6

Bloodwork (aka Phase One, aka The Last Experiment) :

Deux compères décident de profiter d'un peu de temps libre pour devenir les cobayes d'une expérience pharmaceutique ; mais rapidement après avoir fait connaissance des autres cobayes, et de la scientifique en charge des tests (Tricia Helfer), ils réalisent bien vite que le gouvernement teste une drogue révolutionnaire sur eux, et que progressivement, celle-ci les prive de leur sens du dégoût, tout en les dotant d'un facteur regénérant hors-du-commun...

Un métrage pas désagréable à suivre, malgré un fort accent mis sur le côté teen comedy/ étudiants en vadrouille. Le déroulement du métrage est ainsi assez prévisible, mais l'interprétation, l'environnement et la réalisation permettent au script de maintenir l'intérêt du spectateur tout au long du film.

Cela dit, la fin en queue de poisson est particulièrement agaçante, et le film n'échappe pas à quelques moments façon "je viens de lire un manuel de biologie comportementale, et je le cite texto dans mes dialogues", qui font lever les yeux au ciel.

3.5/6

The Babadook :

Suite à un accident de voiture, six ans plus tôt, une veuve en pleine déprime (Essie Davis), mère d'un enfant turbulent et insupportable, commence à prendre au sérieux les peurs de son fils, qui croit qu'un monstre de contes de fées vit en leur compagnie...

Un film australien ultra-hypé par les critiques, toutes unanimes et enthousiastes... mais qui, je dois bien l'avouer, m'a laissé un peu mitigé. Probablement parce que le propos du film peut s'interpréter sous de multiples angles de lecture, ce qui est en fait une force du script, mais aussi, paradoxalement, une faiblesse...

On peut ainsi prendre le film comme un film d'horreur basique et premier degré, avec une entité maléfique ayant choisi cette femme affaiblie pour proie ; auquel cas le film possède des moments très réussis, notamment grace au travail sonore sur le Babadook et sa voix gutturale - à un bruit près, beaucoup trop similaire au bruitage d'un Godzilla kitchouille pour convaincre.

On peut prendre le tout comme une grosse métaphore psychanalytique, dans laquelle la créature ne serait qu'une manifestation imaginaire de la psychose de la mère, alimentée par sa dépression, et par l'imagination de son fils. Le film serait alors une sorte d'hallucination géante, un parcours symbolique s'achevant par le triomphe de l'héroine sur sa colère et son chagrin, et par l'achèvement de son travail de deuil, avec une souffrance désormais maîtrisée, contrôlée, et enfouie au plus profond de son être.

Et il y a enfin l'hypothèse hybride : ce sont le chagrin et la psychose de la mère qui ont pris une forme tangible, pour hanter la famille jusqu'à ce que le travail de deuil soit achevé. Le Babadook est donc réel, mais il provient de la psyché de la mère dépressive...

Quelle que soit la lecture que l'on choisit de faire du film, cependant, il reste quelques constantes : la réalisation est très solide et inspirée ; le propos psychanalytique est très évident, pour ne pas dire surligné ; et l'interprétation est à double tranchant. Car si les deux acteurs principaux se donnent à fond dans leurs rôles respectifs, ils sont aussi constamment sur le fil du rasoir.

Pour être franc, en fait, les deux personnages sont assez rapidement insupportables : l'enfant est à baffer, incontrôlable et épuisant ; et sa mère, dépressive, est dès le début du film à fleur de peau, tremblante et émotive, à un point tel que l'on a envie de l'attraper par les épaules et de la secouer.

Pire, par moments, l'on a presque envie de se ranger du côté du Babadook, afin qu'il mette un terme à cette passivité chronique et à cette relation malsaine ; et quand la mère finit par basculer enfin, dévorée par son chagrin/le Babadook, on l'applaudirait presque lorsqu'elle remet en place son fils d'un ordre sec et agacé...

D'où le paradoxe du film : d'un côté, ces personnages sont écrits ainsi, car c'est tout le propos psychanalytique du film qui découle de ces personnalités ; et de l'autre, plus de subtilité aurait pu être la bienvenue, notamment au niveau des métaphores un peu appuyées. D'un côté, le film possède de multiples niveaux de lecture ; de l'autre, ils ne sont pas tous totalement réussis, et ils sont la cause de certains problèmes évidents...

Néanmoins, le film reste un joli exemple de métrage d'horreur original (voire même glaçant par instants), ce qui le place nettement au dessus de la moyenne du genre. Bien joué.

3.75/6

Finders Keepers :

Une mère divorcée (Jamie Pressly) s'installe avec sa fille dans une nouvelle demeure, et y découvre une sinistre poupée étrangement liée aux évènements dramatiques ayant marqué l'histoire de la maison...

Une production Syfy forcément très dérivative, forcément très peu inspirée, et forcément assez quelconque, malgré une distribution sympatoche (mention spéciale à Marina Sirtis qui en fait trois tonnes dans le rôle de la voisine cinglée).

Pas grand chose à en dire de plus, en fait.

1.5/6

 

 

Et voilà, l'Oktorrorfest 2014 est terminée ! Prochaine étape, après une petite pause de deux semaines : la Yulefest 2014, et ce dès le 1er Décembre !

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Halloween Novembrrrfest 2014 - 43 - The Penny Dreadful Picture Show (2013), Oculus (2013), The Devil Incarnate (2013) & Beckoning The Butcher (2013)

Publié le 12 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Horreur, Halloween, Anthologie, Fantastique, Thriller, Comédie, WWE, Found Footage, Australie, Flanagan

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Dans un vieux cinéma désaffecté, Penny Dreadful (Eliza Swenson), une étrange créature féminine, tente de trouver l'amour en invitant des prétendants à regarder des films d'horreur en sa compagnie, et en celle de ses deux sbires, le garou Wolfboy (Dillon Geyselaers) et le zombie Ned (Collin Galyean)...

Un anthologie horrifique assez peu convaincante, et encadrée par des segments visuellement intéressants, mais totalement plombés par une musique copiant honteusement Danny Elfman. 3/6

- Slash in a Box : un court-métrage préexistant, recyclé ici sans le moindre scrupule, et qui n'a pas d'autre intérêt que son image de fin. 1/6

- The Morning After : un segment se déroulant dans les années 50/60, et suivant le réveil d'une jeune femme qui a tout oublié de la veille. Du vampirisme basique, jamais vraiment prenant ou original, mais qui fait un peu illusion grâce à sa période temporelle, jusqu'à ce que la durée abusive du segment plombe le tout. 2.5/6

- The Slaughter House : le réal/scénariste du film (un ancien habitué des productions Asylum) se prend pour Rob Zombie, et nous refait du Massacre à la Tronçonneuse-bis, avec comme seul argument un retournement de situation éventé et déjà vu ailleurs, en mieux. Avec Jeffrey Combs & Sid Haig dans de petits rôles. 2/6

Bref, une anthologie creuse, peu inspirée, et banale, qui n'apporte rien au genre, et ne distrait même pas vraiment. En fait, j'aurais presque préféré qu'ils zappent les segments, et développent plus l'histoire de Penny.

2/6

The Mirror (Oculus) :

À sa sortie d'hopital psychiatrique, "Tim" Allen Russell (Brenton Twaithes) est accueilli par sa soeur Kaylie (Karen Gillan), qui le ramène à la maison. Ensemble, ils vont alors tenter de percer à jour le mystère d'un miroir maléfique qui, d'après Kaylie, est responsable de la destruction de leur famille, bien des années plus tôt...

Le nouveau long-métrage du réalisateur d'Absentia, que j'avais beaucoup apprécié l'année dernière, et qui ici adapte son propre court-métrage primé sous la houlette improbable de WWE Productions.

Oculus joue donc la carte du miroir démoniaque, un classique de l'horreur littéraire qui trouve dans ce film un traitement à deux vitesses, mettant en parallèle deux périodes temporelles finissant par s'entremêler.

Et c'est probablement là tant le point faible que le point fort de ce film, puisque la structure en flashbacks s'avère, pendant un long moment, assez laborieuse, avant de trouver sa justification dans le dernier quart du film.

Autour, on a des acteurs compétents et impliqués (même si Karen Gillan a un peu de mal à conserver son accent de manière homogène), qui évoluent dans une intrigue sympathique et atmosphérique, bien qu'un peu brouillonne par moments, et inégalement rythmée. Malgré cela, le tout fonctionne plutôt bien, et la fin assez pessimiste fait plaisir à voir.

3.75/6

Copiii : The First Entry / Cursed / The Devil Incarnate :

Jeunes mariés sur la route de leur lune de miel, Holly (Graci Carli) et Trevor Davidson (Rod Luzzi) s'arrêtent brièvement dans un coin touristique, où Holly rend visite à une diseuse de bonne aventure. Mais la séance se passe mal, et peu de temps après avoir repris la route, le couple découvre qu'ils attendent un enfant... un enfant qui n'a rien de normal.

Encore un autre demon baby/exorcism movie, cette fois-ci partiellement au format found footage, et qui a le bon goût de ne pas dépasser les 75 minutes, tout compris (68 minutes sans le générique de fin).

Je dis "bon goût", parce que c'est tout de même un film bien naze, avec une structure et une interprétation bancales, des personnages/acteurs jamais attachants, et qui jongle entre images found-footage et images cinéma, enchaînant les clichés de ce genre de métrages (avec la femme enceinte qui change progressivement sous l'influence du démon, le chien qui sent la menace, la séance d'exorcisme, etc) mais en y rajoutant en plus une  bonne dose de racolage cliché (la belle soeur goth ultra-caricaturale qui fantasme sur la future maman, et qui la filme partout, jusqu'au baiser lesbien dans la salle de bains).

Bref, c'est mauvais, ça se vautre totalement sur la fin, qui semble avoir été improvisée à la va-vite par faute de budget (ou d'idées).

1/6

Beckoning The Butcher :

Chris Shaw (Damien E. Lipp), un youtubeur spécialisé dans le passage au banc d'essai de rituels pseudo-surnaturels, décide d'emmener des amis dans une demeure reculée, pour y essayer une nouvelle invocation. Mais à leur grande horreur, celle-ci fonctionne, et les voilà confrontés à un phénomène inexplicable et meurtrier, sous l'oeil de caméras qui seront leurs ultimes témoins...

Un found footage australien particulièrement court, (69 minutes, générique compris) et assez fauché, car financé par indiegogo (à hauteur de 1000$ sur 5000$ espérés... oups).

Et l'amateurisme se ressent à tous les étages de ce métrage, qui tente de fonctionner sur le mode "Lake Mungo" (à savoir des interviews de spécialistes, médiums, policiers, etc, supposés encadrer les images vidéos retrouvées après la disparition des personnages).

Problème : le film vire très rapidement au found footage médiocre, à base de shaky cam abusive dans l'obscurité pour cacher les moyens limités, d'acteurs particulièrement faibles (notamment le lead), et d'un script encore moins abouti, qui ne fonctionne jamais vraiment, malgré quelques moments presque efficaces ici ou là, et qui font brièvement illusion.

Autrement dit, encore un exemple particulièrement peu brillant du genre, qui semble condamné à ne jamais plus produire grand chose de valable.

1/6 

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Halloween Novembrrrfest 2014 - 37 - Apocalyptic (2014), Willow Creek (2013), Honeymoon (2014) & Le Chemin Sans Retour (2010)

Publié le 4 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Australie, Comédie, UK, Review

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Apocalyptic :

Intrigués par les rumeurs de l'existence d'un culte apocalyptique dans la forêt australienne, deux reporters partent à la rencontre des cultistes, avec pour objectif la réalisation d'un documentaire...

Un found footage australien qui ne peut que faire penser à The Sacrament, mais sans le besoin permanent de se référer au massacre de Jonestown. Ce qui crée un joli paradoxe, puisque si Apocalyptic ne possède pas la montée en tension de Sacrament, ni le gore décomplexé du final de ce film, il est nettement plus intéressant à regarder : mieux joué (bémol pour le gourou, qui récite un peu son texte, mais n'a heureusement pas beaucoup de lignes de dialogues), plus imprévisible dans son déroulement (puisque moins assujetti à des témoignages réels), et tout simplement mieux conçu, puisque là, on s'attache rapidement aux victimes du culte.

Dommage que la toute fin, qui a la bonne idée de donner dans le surnaturel (à la Red State, mais assumé), soit si télégraphiée par la narration et sa mise en images.

4/6

Willow Creek :

Jim (Bryce Johnson) et sa petite-amie Kelly (Alexie Gilmore) décident de visiter la célèbre Willow Creek, pour y tourner un documentaire sur la légende de Bigfoot. Incrédule, Kelly accompagne son compagnon dans les bois sans grande conviction, mais bientôt, une présence étrange se manifeste...

Un found footage pour lequel j'avais de gros espoirs, vue sa réputation assez flatteuse, et le fait que ce soit Bobcat Goldthwait qui le réalise, ce qui laissait présager de quelque chose d'original et de mordant.

Et en fait, on doit subir près de soixante minutes de mise en place assez moqueuse et soporifique sur le phénomène Bigfoot, avant de parvenir au moindre moment un tant soit peu intriguant.

Le film ne faisant que 80 minutes, générique compris, cela pose donc un problème de taille. Quant aux vingt dernières minutes, lorsque "Bigfoot" se manifeste enfin, elles sont tellement bancales que le tout tombe gentiment à plat, d'autant que les protagonistes sont gentiment stupides, dans le genre "partons en forêt dans un coin paumé et dangereux sans carte, boussole, GPS ou flingue".

Une vraie déception.

1.25/6

Honeymoon :

Jeunes mariés, Paul (Harry Treadaway) et Bea (Rose Leslie) vont passer leur lune de miel au bord d'un lac reculé. Mais peu de temps après leur arrivée, Paul retrouve son épouse perdue au beau milieu de la nuit, dans les bois, désorientée et incohérente. Rapidement, il apparaît que Bea n'est plus tout à fait la même, et que des évènements étranges se sont produits dans la forêt...

Un film à la distribution limitée (deux personnages principaux, et deux autres très secondaires et peu présents) qui fonctionne assez bien, principalement grâce à une montée en puissance très réussie, une tension omniprésente, et une interprétation soignée.

On pourra juste regretter le manque de surprises du métrage : si le spectateur peut éventuellement commencer à songer à des pistes moins probables au cours du film, le final vient renforcer l'idée que l'hypothèse la plus évidente, celle à laquelle tout spectateur aura pensé dès que les évènements initiaux se sont produits, est finalement la bonne.

Dommage, car un peu plus de surprises, un peu plus d'ambiguïté sur la santé mentale de Paul, et l'on tenait un petit bijou de ce genre.

4/6

Le Chemin Sans Retour (YellowBrickRoad) :

En 1940, la population de la petite ville de Friar, New Hampshire décide soudain de partir dans les bois, laissant tout derrière elle, et disparaissant à jamais. En 2008, une équipe documentaire tente de retracer les pas des autochtones, mais ils découvrent bien vite que seule la folie les attend au bout de cette piste sans fin... 

Un paradoxe de taille que ce petit budget : avec un pitch pareil, on aurait pu s'attendre à un found footage de plus, un Blair Witch-bis qui aurait pu camoufler derrière son style les mystères de son scénario, les zones d'ombre de son récit, les faiblesses de sa réalisation, l'approximation de ses scènes gore et le jeu très inégal de ses acteurs.

Mais non, on a droit à un film traditionnel, qui expose bien tous ces défauts dans un métrage absolument pas maîtrisé, qui cumule rythme bancal, personnages assez agaçants, surjeu total, et moments improbables ne débouchant sur rien du tout, puisque le film se termine en queue de poisson nonsensique.

Bref, là où beaucoup voient un film génial "à la Lynch", car sans explications ni sens logique, moi je vois surtout des idées intéressantes et un pitch de base au potentiel certain, mais qui se voient massacrés par une exécution amateure et totalement à l'ouest.

Dommage.

1.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #45 : The Wedding Party (2010)

Publié le 29 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Romance, Drame, Australie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Wedding Party :

Sans argent, Steve (Josh Lawson) décide de recourir aux grands moyens, et accepte de s'impliquer dans un mariage blanc avec Anna (Isabel Lucas) en échange d'une certaine somme d'argent ; mais lorsque sa famille apprend l'imminence de ce faux mariage, Steve doit jouer le jeu, au risque de perdre le coeur de son ex-petite-amie (Kestie Morassi)...

Une comédie de moeurs australienne avec quelques visages familiers, qui se regarde, mais qui est trop nonchalante et vagabonde pour dépasser son postulat de départ et vraiment convaincre. Kestie est particulièrement attachante, cela dit.

2.75/6

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Halloween Novembrrrfest 2013 - 15 - 100 Bloody Acres & Abandoned Mine

Publié le 1 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Review, Comédie, Australie

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

100 Bloody Acres :

Un trio de djeunes australiens partent assister à un festival de musique, et tombent sur une entreprise de fertilisation de terrain utilisant des cadavres pour améliorer sa formule secrète.

Une comédie d'horreur australienne à l'excellente réputation, mais qui m'a laissé particulièrement de marbre. Je ne sais pas trop pourquoi, en fait... l'atmosphère pesante, l'humour très économe et "australian redneck", le rythme tranquille... bref, je suis resté à la porte du métrage. Dommage, parce que niveau technique, c'est assez bien exécuté.

3/6

Abandoned Mine :

Une bande de djeunes va explorer une mine hantée le soir d'Halloween. Drama ensues.

Il y a quelque chose de problématique quand ton film d'horreur se déroulant dans une mine échoue à transmettre un semblant de claustrophobie, et, par la faute de ses personnages, ressemble plus à une parodie involontaire du genre qu'autre chose.

Rajoutons à cela une mise en place longuette, une réalisation peu inspirée, et un double-twist en carton que tout spectateur aura deviné depuis le début du film, et on se retrouve avec un échec. Ou alors ce serait un succès, si le métrage était un téléfilm pour ados de Disney Channel.

2/6 + 0.5 pour Saige Thompson, excellente = 2.5/6

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Les bilans de Lurdo : Farscape, The Peacekeeper Wars (2004)

Publié le 11 Avril 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Drame, Science-Fiction, Comédie, Australie, USA, Aventure, Action, Farscape

Deux ans après l'annulation prématurée de la série Farscape, l'équipe du show se retrouve enfin, pour donner une conclusion digne de ce nom aux aventures de Crichton et compagnie.

Débarrassée des impératifs d'une diffusion sérielle sur Sci-Fi Channel, l'équipe choisit alors de consacrer deux épisodes de ~90 minutes à cette conclusion, des épisodes écrits par Rockne S. O'Bannon et David Kemper.

Farscape - The Peacekeeper Wars :

Première partie : Rygel qui nage, Rygel enceinte, Rygel et le bébé, tout ça, c'est bien. D'ailleurs, voir Grayza elle aussi enceinte, c'était rigolo (pas hyper cohérent niveau continuité, mais on fait ce qu'on peut avec les acteurs...). Toujours au sujet des acteurs, on regrettera le remplacement partiel de Mémé Noranti, dans la grande majorité de ses scènes, par sa doublure (réaction allergique de l'actrice à son maquillage oblige), même si finalement, moins de Noranti ne nuit pas forcément au tout.

Les cérémonies de mariage constamment interrompues, c'est un running gag amusant, là aussi, tout comme le retour de 1812 qui chantonne. Par contre, le retour de Dargo Jr, mouais, bof, et le passage éclair de Jool idem, surtout que son nouveau look, pour le coup, était réussi.

Seconde partie : là, je suis nettement plus mitigé. Il y a facilement une moitié de cette deuxième partie qui est de trop, assez molle, et plutôt gentillette pour ce qui est sensé être des "Peacekeeper Wars".

Heureusement qu'à partir de l'enchaînement mariage/accouchement/départ (bourrin) du champ de bataille, ça devient excellent, avec un wormhole rouge de toute beauté, une fin assez classique mais efficace pour D'argo, et une conclusion très jolie, très Roi Lion dans l'esprit.

Bilan mitigé à tendance positive, donc.

Cette mini-série aurait clairement bénéficié d'un peu de dégraissage, tant certaines scènes ne servent qu'à meubler. Au lieu de 3 heures, un format téléfilm de 2h30 aurait probablement été plus judicieux, et aurait permis d'éviter des gunfights interminables.

Au rang des déceptions, aussi, le sort réservé à Sikozu. Non seulement sa nouvelle apparence n'est pas terrible, mais en faire la méchante espionne de service, c'était tellement gros comme une maison que ça tombe dans le cliché. Sikozu est clairement l'un des personnages les plus maltraités de toute la série, en ce qui me concerne.

Malgré tout, c'était une fin de série satisfaisante. Je préfère toujours la fin de Deep Space Nine (Farscape peut les remercier pour le travelling arrière de fin... ), mais c'était somme toute une conclusion réussie.

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Les bilans de Lurdo : Farscape, saison 4 (2002)

Publié le 8 Avril 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Aventure, Drame, Action, Science-Fiction, Australie, USA, Farscape

Farscape, saison 4 :

Satisfaction of the year : Sikozu. Scorpy. Siko/Scorpy. Le couple déchire tout.

Deception of the year : La vieille. Noranti m'est insupportable. Elle ne sert que de Zhaan au rabais dans le domaine de l'herboristerie, et le reste du temps ne mérite que des baffes. Le scénariste qui l'a créée devrait être flagellé avec des orties.

4x01 : Un épisode déjà vu hors continuité - ce qui n'était pas le top pour en profiter ... Mais John qui pète un cable dans un vieux Leviathan mourant, ça m'avait déjà plu à l'époque, et ça me fait toujours autant rire. Surtout quand il parle Klingon. 1812 rocks, Sikozu aussi, par contre, Chiana est légèrement gonflante. Le final de l'épisode est excellent, néanmoins, avec la musique à plein volume, et la chute de John in the shit.

4x02 : Joooooooool !!! Scorpy qui se fait torturer ! Chiana me fatigue de plus en plus, et voilà, youpi, Noranti is back . Evil Phéromone girl est sympathiquement tordue, et fait une bonne méchante, mais le reste de l'épisode est assez quelconque.

4x03 : Comme le précédent. Quelques scènes sympathiques, mais la désagréable impression que la sauce ne prend pas, et que le double épisode est finalement assez bancal. Et en plus, Jool n'est plus là.

4x04 : Sikozu rocks (décidément, les rousses de Farscape ), Harvey's Back, le méchant a un bon look de tueur, bref, un loner sympathiquement écrit... MAIS la vieille gâche tout. Arg.

4x05 : Scorpy's back ! Harvey aussi, Pulp Reservoir Dogs style ! Aeryn aussi est de retour en Scorpy-bis. Quasiment pas de vieille folle, et un très bon épisode, qui amène un rapprochement John/Scorpy plus qu'intéressant.

4x06 : Histoire pas exceptionnelle d'un énième parasite, mais qui sert en fait plus de prétexte à l'information sur la grossesse de Aeryn qu'autre chose. Et ça, ça fonctionne plutôt bien. Tout comme les relations interpersonnelles très réussies. Il faudrait juste, encore une fois, balancer Mémé hors du Leviathan.

4x07 : Merci Mr Cronenberg pour le début de cet épi, très "Nouvelle Chair", avec de la réalité virtuelle très étrange ; En somme, c'est Existenz version Farscape. Un épisode très amusant, avec Aeryn en princesse blonde qui zozote, Jool en sorcière, Crais en ogre, et Zhaan, of course.

4x08 : Chérie, j'ai rétréci McClane, sympathique. Les Upperclass Scarrans ont une sale tête, et ça promet pour la suite..

4x09 : Mouais, pas convaincu par cet épisode aux multiples points de vue sur une même histoire. Par contre, Sikozu qui se lâche, et les imitations Crichtoniennes de Scotty, c'est amusant, même si c'est un peu du meublage.

4x10 : Kill the old bitch. Please. Épisode amusant, sinon, avec John en femme. Et Scorpy rulez.

4x11 : Aeryn en Chiana-bis, c'est rigolo, tout comme les autres réalités parallèles (Yeah, Crais & Jool !) Très bon cliffhanger.

4x12 : Très bon épisode de voyage temporel, avec un cliffhanger qui tue, à nouveau.

4x13 : Scorpy/Sikozu, c'est donc une relation que j'apprécie beaucoup, tout comme le reste de l'épisode se déroulant sur Terre, avec des retrouvailles touchantes.

4x14 : J'ai eu peur en voyant venir le baiser Chiana/Veuve Noire, mais la suite m'a rassuré. Par contre, le John n'a pas l'air super traumatisé par le fait qu'il ait laissé toute son ancienne vie derrière lui la semaine dernière...

4x15 : Moyennement convaincu par ce Dargo-centric façon Kung-Fu/Petit Scarabée.

4x16 : On retrouve un peu la dynamique 1 épisode/1 équipe avec cette histoire centrée sur l'équipe féminine de Moya en mission. Sympathique pour ce qui est de la continuité et des Scarrans, mais à part ça, rien d'exceptionnel dans les deux premiers tiers. La fin de l'épisode est très bonne, cela dit.

4x17 : Aaaaah, le contrecoup de l'épisode sur Terre. Excellent à tous points de vue, avec une fin formidable.

4x18 : Très bon épisode, avec d'un côté une Aeryn torturée, et de l'autre John et Scorpy dans l'un des univers parallèles.

4x19 : Bon épisode, et le retour d'Harvey en Nosferatu m'a plié en deux.

4x20 : Le Crichton-show à la conférence des dirigeants : L'empereur Scarran est vraiment distingué. Par contre, WTF !? Sikozu est une bioloïde !? Naaaaaaaan.... J'espère qu'ils ne vont pas nous faire un rebondissement bancal façon "c'est une traîtresse"... pas Sikozu, s'il-vous plait. Et Stark qui revient ! J'ai bien apprécié le côté chien fou de John dans cet épisode... (tout comme la petite pique contre Windaube)

4x21 : Au final, le concept des bioloïdes m'apparaît comme un peu forcé, et pas forcément bien amené, mais bon... joli retournement de veste de Braca. Un épisode explosif, avec une fin des plus réussies.

4x22 : Holy previously ! Le speech du générique trouve ici tout son sens. Le combat des deux Lapins de Pâques est excellent. Par contre, les pouvoirs de Chiana qui, une fois de plus, resurgissent quand ça arrange les scénaristes... bof. Très jolie scène d'adieu avec Crichton Sr. Ça fait plaisir de voir Stark redevenir barge...

Quand à la fin, je suis mitigé. Le final est un peu comme dans les saisons précédentes : en dessous de l'épisode qui le précède. Un peu trop orienté shipping pour moi, mais c'est heureusement sauvé par une conclusion bien sauvage, qui donne envie de voir les Peacekeeper Wars de suite.

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Les bilans de Lurdo : Farscape, saison 3 (2001)

Publié le 5 Avril 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Action, Aventure, Drame, Science-Fiction, Australie, USA, Comédie, Farscape

Farscape, saison 3 :

- Nouvelle saison, et immédiatement, les améliorations sautent aux yeux : les effers sont nettement meilleurs, et ce dès les premiers épisodes ; la musique, elle aussi, connaît une upgrade remarquable, avec notamment des petites mélodies au piano, simples mais mémorables. Et n'oublions pas Jool, qui est simplement excellente, et devient rapidement un personnage favori du spectateur.

Néanmoins, je dois avouer être resté un peu mitigé devant le 3x01 : le nouveau thème musical de la série m'a instantanément hérissé le poil, j'ai eu une furieuse envie de passer le fiston de Kadargo par la fenêtre dès que je l'ai vu, et la résurrection d'Aeryn était limite Smallvillienne dans sa rapidité et son inutilité. Par contre, le tournant pris dans la relation Crichton/Harvey était très amusant, avec citations de catch à l'appui.

Le 3x02, heureusement, m'a profondément soulagé : en tant que tel, ce Dargo-centric n'était pas exceptionnel, mais on est enfin débarrassé de son fils, ce qui fait un bien fou. À partir de là, ce n'est presque que du bonheur. Le seul détail agaçant étant Zhaan, limite soûlante.

3x03 : sympathique, puisque, de toute façon, il introduit le perso de Jool, et que le cliffhanger est efficace.

3x04 : Idem. Entre Jool qui passe son temps à beugler, et la citation "Welcome to the SS Starship Buttcrack !!" qui est très . Ah, et Zhaan qui y passe enfin en faisant son Spock, ça soulage.

3x05 : Un voyage temporel qui altère le passé, un héros légendaire qui s'avère n'être qu'un gamin inexpérimenté, c'est du déjà vu, mais c'est regardable et efficace, notamment grâce à la fin assez sombre, qui change un peu de ces équipages qui arrivent toujours à régler les paradoxes temporels à la fin des épisodes.

3x06 : Le retour de Crais, donc je suis content. Un épisode très plaisant, plein de zombies cannibales, avec un vilain qui a de la gueule, même si l'astuce du dédoublement est un peu facile, surtout quand on nous fait une pseudo-mort de Dargo, pas crédible pour un sou. La fin est très amusante, par contre, avec ses deux Crichton jouant à shifumi. Cela dit, les deux Crichton permettent ensuite de faire une alternance dans les épisodes, ce qui donne l'impression plutôt agréable de mater deux spin-offs d'un même show (même si l'un des deux shows n'a pas Jool, malheureusement.)

3x07 : Un épisode à la limite du meublage, avec son équipage qui a besoin d'un objet et qui s'attire des ennuis en descendant le chercher sur une planète... mais vu que ça intègre de la continuité, et pose des bases pour la suite de la saison, ça donne au final un épi plutôt sympa. Je préfère d'ailleurs Stark comme il est dans cette saison : un peu barge et allumé. Ah, et Crais rulez.

3x08 : La reprise de Star Wars "That's no Moon" est très rigolote. Un Crais/Talyn-centric plutôt bon, et écrit par Mr Browder himself.

Ensuite on enchaîne trois épisodes des plus agréables (3x09-10-11), avec notamment l'Aeryn-centric qui parle de sa mère, et surtout l'excellent Scorpy-centric, avec ces flashbacks qui révèlent une toute autre facette du perso.

Donc au final, une première moitié de saison bien meilleure que la saison 2, et qui promet une seconde moitié assez jouissive. Et puis vive Jool !

- Excellente deuxième moitié de saison, qui se regarde d'un bloc, avec des scènes de plus en plus exceptionnelles à mesure que l'on se rapproche de la fin de la saison.

3x12 : Un épisode très amusant, notamment pour toute la dynamique Aeryn/Crichton sous l'influence du trucbizarredelasemaine, avec saxophone en fond sonore dès qu'ils se jettent l'un sur l'autre. Stark aussi était très marrant, à s'improviser défenseur de l'âme d'une demoiselle en détresse...

3x13 : Du grand n'importe quoi, avec une narration à la Guy Ritchie, totalement décalée, et un épisode qui vire au grand bordel organisé. J'aime beaucoup. Et John en porte-jarretelles dans une vitrine, c'est tellement barré que ça en devient génial.

3x14-15 : Un two-parter sympathique, avec de la continuité, un assaut sur un bunker, une fin adéquate pour Harvey-A, et de superbes SFX. La mort de Crichton-A devait arriver un jour ou l'autre, c'est fait, et bien fait, avec une scène touchante d'adieux à Aeryn. Bon doublé.

3x16 : Encore une fois du grand n'importe quoi, avec cet épisode à moitié cartoon, un D'argo coyote, un Enterprise qui passe, Harvey-B, des vannes sur Shatner. Énorme. Seul petit reproche, le vaisseau de D'argo, qui réapparaît un peu de nulle part, genre "Tiens, on a totalement oublié qu'il avait récupéré un vaisseau en début de saison, si on en reparlait"....

3x17 : Un Aeryn-centric très sombre, en comparaison du 16. Le petit monstre façon Total Recall est moche, mais efficace, et l'épisode est en fin de compte joliment écrit. (Et Stark met les voiles pile quand il redevient sérieux et agaçant, donc c'est parfait.)

3x18 : Des retrouvailles à la fois drôles (les nouveaux arrivants, Crais & Jool, façon ER, la fusillade) et froides (Crichton-B/Aeryn). Un bon épisode, malgré la surabondance de ralentis.

3x19 : Le seul épisode que j'aie vraiment trouvé raté dans cette fin de saison : les deux boulets bleus sont hyper soûlants, et les négociations Scorpy/Rygel assez quelconques. Par contre, toute la partie Talyn est plutôt bonne, et sauve l'épisode du désastre.

3x20 : Autre élément assez limite de cette saison, les visions de Chiana, qui arrivent quand bon semble aux scénaristes. Un peu le genre de facilités scénaristiques déplorables dans une saison de ce calibre. Sinon, l'épisode est bon, avec un love-interest pour Crais, et des scènes plutôt tendues sur la base des PKs. La "Nemesis" de Scorpy amène un bref instant un rapprochement intéressant entre Scorpy et John. Mais le combat avec les jet-packs est ultra-fauché, par contre.

3x21 : Un Crais-centric, donc forcément excellent, mais le sacrifier, lui et Talyn, ça va pas la tête !? Bande de malades ! Sans oublier LA scène avec Scorpy dans son labo qui part en morceau. Pour la première fois depuis le début du show, j'ai vu là quelque chose d'épique. La musique, l'image, tout s'accordait parfaitement dans la fin de cet épisode, qui frôlait la tragédie grecque, et qui m'a donné des frissons.

3x22 : Alors forcément, en comparaison de l'épisode précédent, ce season-finale fait un peu pâle figure, avec son histoire de Léviathan revanchard... mais l'épisode reste assez efficace, cela dit, avec son lot de révélations, et son cliffhanger.

 

Bref, en conclusion, une saison 3 durant laquelle le show a vraiment trouvé son rythme de croisière, bénéficiant de l'alternance entre les deux équipages pour faire des épisodes mythologiques, et d'autres plus détendus, et amenant aux shippers de quoi se mettre sous la dent. Je retiens tout de même que Crais a la méga-classe, et que Scorpy aussi.

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Les bilans de Lurdo : Farscape, saison 2 (2000)

Publié le 2 Avril 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Science-Fiction, Drame, Action, Aventure, Australie, USA, Farscape

Farscape, saison 2 :

- Un premier tiers de saison 2 assez décevant : un épisode excellent (2x04 - Crackers don't Matters), un seulement bon (2x05 - The Way We Weren't), un regardable, mais franchement moyen (celui avec la mine et le gorille à grandes dents), et quatre plutôt moyens à tendance mauvais (les trois premiers, notamment).

En fait, il se dégage de ce début de saison un étrange sentiment de bordel général, comme si la série venait tout juste de débuter et qu'elle se cherchait encore : les nouveaux looks ne sont pas vraiment probants, que ce soit au niveau des tenues ou des maquillages, la nouvelle marionnette de Rygel est franchement moyenne, la musique sonne toujours aussi faux, et le rythme des premiers épisodes est bancal au possible (probablement à cause du changement de format du show, il faut un temps d'adaptation pour tout le monde).

Donc pas vraiment convaincu en ce qui me concerne, mais bon, ce n'est pas bien grave, puisque tout cela s'améliore rapidement... 

- En effet, deuxième tiers de la saison, et deux constatations : non seulement c'est déjà nettement mieux que le premier tiers, mais en plus, ça devient tout de suite beaucoup plus intéressant dès qu'ils abandonnent les loners et qu'ils passent à des arcs narratifs de 2 ou 3 épisodes.

Là, c'est clairement le cas: la trilogie de la Princesse (2x11 à 2x13) est nettement le point fort de cette partie de la saison (malgré quelques faiblesses, comme les intrigues des personnages secondaires qui servent un peu de meublage, l'énième personnage omnipotent qui fait passer un test à Zhaan, ou bien la "romance" de Crichton avec la PK, qui fait un peu trop artificielle et forcée). Ce qui ne veut pas dire pour autant que les loners sont mauvais, puisqu'ils sont seulement un peu trop classiques.

Rien de vraiment exceptionnel en tout cas dans l'épisode procédurier 2x08, qui ne vaut que pour une jolie interprétation de Virginia Hey (et pour le juge dans une tenue très "Q"), ou dans le standard "Out of their minds" (2x09), avec son échange de corps amusant et efficace, mais surexploité par toutes les séries du genre. Le 2x10 n'est pas vraiment plus original, avec ses trois versions de Crichton, et souffre surtout d'un déroulement hyper-prévisible et d'une conclusion téléphonée. Quand au 2x14, avec le parasite façon Bodysnatchers, il est amusant (la tronche du Vork vaut le détour), mais au final lui aussi très classique.

Je retiens tout de même la storyline de l'implant probable de Scorpy dans la tête de John, que je sentais venir dès Princess I, et qui semble se confirmer. J'espère juste que l'inévitable épisode où John perdra l'esprit, manipulé par Scorpy, ne sera pas trop cliché...

- Dernier tiers qui, malheureusement, retombe dans une certaine torpeur décevante. Deux ou trois épisodes exceptés, tout semble en effet, au mieux, moyen et superflu. Dans les bons épisodes, il y a le 2x15, cette amusante auto-parodie de Human Reaction, qui part sympathiquement en vrille.

Le suivant, par contre, est déjà nettement moins sympathique. Entre la réapparition totalement artificielle et ratée de Stark, et le fait que le scénario ne soit qu'un copié-collé d'un épisode de Star Trek, The Locket (2x16) m'a profondément gonflé. Le 2x17 n'est pas mauvais, mais bon, Rashomon version Farscape, ce n'est pas vraiment exceptionnel, tant le format a été surexploité dans toutes sortes de films et de séries. Cela dit, j'aime bien les flashbacks de Ka'Dargo, dans lesquels il se place inévitablement en position de leader, et où Crichton passe pour un abruti qui ne sait que dire des phrases de maximum 3 mots.

Le 2x18, A Clockwork Nebari... hmm... un Chiana-centric pas inintéressant, mais qui fait monstrueusement tache, et qui sent le remplissage à plein nez. Sans compter qu'il y a un bon paquet de moments : Zhaan qui ne résiste pas une seconde au cleansing, et qui disparaît pendant tout le reste de l'épisode, notamment... mais aussi et surtout pourquoi diable est-ce que John & co, une fois Ka'dargo et Sun neutralisés, se fatiguent à mettre au point toute une simulation alors qu'il suffisait d'assommer l'autre idiote, ou au pire de lui immobiliser les bras ? Cela dit, j'ai bien aimé le Crichton-stoner... "dude"...

Arrive alors la trilogie des "Lies,....", et l'impression désagréable qu'ils se sont ratés en beauté, avec ces épisodes 2x19/20/21. Enfin pas tout à fait, parce que j'aime bien le 2x21. Mais le 2x19 commence très mal, avec un Stark ex-machina, qui arrive pile-poil avec un plan, et tout ce qu'il faut pour l'exécuter... mouais. Des ficelles narratives dans ce genre là, ça passe déjà très mal dans des séries comme Smallville, alors dans Farscape, ça devrait être interdit. Bref, tout cela paraît forcé et vraiment précipité. Je ne retiens juste que le face à face Scorpy/John.

Le 2x20 est à l'identique : über précipité et bâclé. Quel intérêt de faire un pseudo suspense sur le sort de Scorpy, si c'est pour le ramener directement en pleine forme dès l'épisode suivant, qui plus est avec 5 longueurs d'avance sur l'équipage de Moya !? L'intrigue des araignées est du pur remplissage, encore une fois, juste histoire de donner quelque chose à faire à Rygel et Chiana, et celle des mercenaires, bien que distrayante, à un arrière-goût de "on doit économiser un maximum de budget pour les deux derniers épisodes, alors recyclons tous les costumes qu'on a utilisés depuis le début du show". Bref, quand arrive la fin, l'on se dit "Tout ça pour ça", et l'on aurait pu se passer de cet épisode.

Le 2x21, comme je le disais, m'a bien plu. Forcément : la production a dépensé tout le budget pyrotechnie et effets spéciaux dans cet épisode, donc c'est déjà tout de suite beaucoup plus rigolo. Et autant je ne vois toujours pas l'intérêt du personnage de Stark, qui ne sert à rien, autant j'adore ce qu'est devenu Crais. La grande classe.

Quand au season finale (2x22), j'ai plutôt bien aimé aussi. Le Crichpius est un peu moyen niveau maquillage, la mort de Sun est digne de Smallville (= reboot probable dès le prochain épisode), mais ça reste très sympathique quand même.

 

Bilan d'une saison 2 en demi-teinte : franchement, à part une demi-douzaine d'épisodes, il n'y a rien qui sorte vraiment de l'ordinaire dans cette saison.

Les débuts chaotiques, où l'on avait l'impression que le show se cherchait à nouveau, se sont rapidement calmés, mais il y a très nettement une faiblesse des scénaristes sur les loners, qui sont trop souvent des redites ou des récits totalement quelconques, déjà vus maintes et maintes fois... exactement comme durant la saison 1, en fait.

Par contre, je dois dire que je suis agréablement surpris par la tournure prise par l'arc narratif de la puce de Scorpy, qui est en fait plutôt bien géré, avec beaucoup plus d'intelligence que ce à quoi je m'attendais.

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Les bilans de Lurdo : Farscape, saison 1 (1999)

Publié le 30 Mars 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Drame, Science-Fiction, Action, Aventure, Australie, USA, Farscape

Après des années d'hésitation, et confronté à une pénurie totale de série de space-opéra, un jour, j'ai fini par m'essayer à Farscape. Et si les premières semaines n'ont pas forcément été convaincantes, bien vite, j'ai été conquis par le talent et la bonne humeur de Crichton & co. Retour sur ma découverte de ce qui est aujourd'hui l'un des piliers du genre...

​Farscape, saison 1 :

1x01 : Au premier abord, ça me rappelle un peu trop d'autres séries : les prisonniers évadés en compagnie d'un des ennemis, à bord d'un vaisseau vivant, c'est clairement Lexx, par exemple, mais c'est tout de même assez sympathique...

1x02 : Ouhlà, c'est déjà beaucoup moins bien... voire même assez mauvais... du niveau d'un SG1 vide.... déjà le scénario est quelconque au possible, dans la catégorie "déjà vu dans chacune des séries Trek", et en plus, quand on axe une grosse partie de l'épisode sur une anima-puppet, ça va ressembler forcément au Muppet Show à un moment ou un autre...

Je précise néanmoins que les Muppets ne me dérangent pas, en temps normal, mais là, visiblement, comme c'est le début de Farscape, les marionnettes ne devaient pas être totalement au point. En tout cas, passer tout un épisode sur le nabot à moustache qui essaie de détacher l'alarme du vaisseau, ce n'est pas le top.... tout simplement parce que le nabot en question a des gestes et des expressions limitées qui ne fonctionnent pas vraiment... principalement parce que l'on retrouve de temps en temps une posture ou une expression typiquement Muppet...

Quant au scénario, "On part à la recherche de quelque chose de vital sur une planète, et on se retrouve capturé par les indigènes qui ne connaissent aucune vie extraterrestre", c'est effectivement du vu, vu, et revu, y compris dans les SG1... et malheureusement, ici, ça n'a pas le ton humoristique d'un "Little Green Men" de Deep Space Nine, ce qui aurait pu faire toute la différence.

1x03 : celui avec les bestioles qui envahissent le vaisseau et font des clones. Amusant, notamment pour Crichton qui s'en prend plein la tête pour pas un rond.

1x04 : celui où Rygel se fait capturer par des Predator-like qui fonctionnent à une drogue injectée par leur bracelet de combat. C'est divertissant. Même si c'est très dérivatif, si les scènes d'action sont ultra mal réalisées depuis le début de la série, et si les feuilles d'arbres peintes en bleu, ça fait fauché. Mais il y a un poulpe géant extraterrestre, donc ça ne peut pas être mauvais.

1x05 : à peine 5 épisodes, et déjà une histoire de "voyage" temporel, avec Crichton qui voit le futur proche.... ces scénaristes sont courageux... l'épisode aurait pu être bon, d'ailleurs, si la méchante en chef ne jouait pas comme un pied... reste que Crichton est très marrant quand il mime l'attaque neurale scorvienne...  

Pour la suite, je ne vais pas forcément détailler tous les épisodes par le menu : disons plus simplement qu'à la mi-saison, le bilan de la série est assez mitigé.

Dans les points forts de Farscape, il y a clairement les acteurs principaux, leurs personnages, les relations qui existent et se créent entre eux, le côté décomplexé/second degré du tout, bref, tout ce qui touche aux personnages.

Dans les points faibles, il faut quand même avouer que le format 50 min de cette saison 1 est particulièrement mou et mal fichu : les épisodes ont régulièrement de fâcheuses baisses de rythme, voire sont soporifiques, surtout avec la musique trop souvent faiblarde. De même, les épisodes que j'ai vus sont à 80% des loners sans réel lien entre eux, et qui plus est des idées déjà vues ailleurs, que ce soit en mieux (dans du Trek & co) ou en pire (dans du SG1) :  Moya qui ne se comporte pas normalement parce qu'elle est malade, le Q de service qui fait s'affronter les personnages, la planète hospitalière qui cache un sombre secret, etc... Bref, on a vu plus original.

Cela dit, à la mi-saison, ça commence à prendre de la vitesse niveau scénario, à se structurer et à se peaufiner un peu (parce que certains décors ou maquillages de la saison 1 sont quand même plus fauchés que tout). Place à une fin de saison bien meilleure, donc...

Bilan de fin de saison 1 :

Comme je disais à la mi-saison, la saison 1 est loin d'être parfaite. Les 3/4 des scénarii des loners sont tout sauf originaux, la réalisation a tendance à ne pas suivre (ralentis bancals à gogo, etc), la musique est trop souvent synthétique et horripilante, et ça manque - pour la majeure partie de la saison - d'un arc directeur convenable et intéressant... sans oublier le manque flagrant de rythme inhérent au format.

Par contre, lorsque ça attaque sérieusement la mythologie du show, et que les épisodes cessent d'être de simples loners, Farscape devient passionnant. Forcément, puisque les personnages et leur relations sont très bien écrits (même si je regrette que la relation Aeryn/John de l'épisode sur "Terre" passe un peu à la trappe ensuite), que Scorpy a la classe, et qu'on accroche sans problème à cette bande de bras cassés de l'espace.

Un petit bémol, cependant : malgré ces qualités, la fin de saison n'arrive pas vraiment à être surprenante. Qui ne se doutait pas que Crais avait des vues sur mini-Moya ? Ou bien encore, dans l'épisode d'avant, que la frêle "victime" était en fait le méchant monstre ? Etc...

Rien de bien méchant, et le fait d'avoir vu une grosse majorité de ce qui s'est fait avant dans le genre ne doit pas aider non plus, mais bon, c'est un peu embêtant de commencer un épisode et d'aussitôt deviner ce qui va se produire ensuite. Cela dit, Farscape devient vite une série addictive... donc place à la saison 2 !

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