Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Le Monstre des Mers (The Sea Beast - 2022) :
Dans un monde où des équipages de chasseurs arpentent les mers pour éliminer les monstres marins terrorisant l'humanité, Jacob Holland (Karl Urban) se retrouve à faire équipe avec Maisie Brumble (Zaris-Angel Hator), une fillette montée en secret à bord de son navire, pour tenter de percer le mystère de Rouge, l'un des monstres les plus craints, qui s'avère en réalité un animal intelligent et paisible...
Un long-métrage d'animation Netflix produit par Sony et réalisé par Chris Williams (Big Hero 6, Bolt, Moana), pour un récit d'aventures marines techniquement très réussi (visuellement, c'est très joli et abouti), mais qui m'a aussi semblé vraiment trop dérivatif pour son propre bien.
Un peu de Moby Dick, un peu de kaijus, de Monster Hunter, de Master & Commander, et énormément de How to Train your Dragon au programme, avec un récit ultra-balisé, des monstres sans originalité, une musique aux accents celtiques de Mark Mancina, une animation convaincante, et une écriture assez générique, que ce soit au niveau des personnages que des enjeux du récit.
Ce n'est pas désagréable, dans l'absolu, mais ça s'arrête là, d'autant qu'on sent une fin de production un peu précipitée (ou du moins inaboutie), entre les personnages secondaires très génériques visuellement (tous les humains de la foule, les soldats), le récit qui se conclue de manière abrupte et trop facile, les nombreux éléments sous-développés (le bestiaire, la sorcière, la Cour) et certains moments de doublage un peu inégaux.
J'aurais voulu plus d'originalité et de maîtrise, pour un film qui dure près de deux heures...
3.75/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Luck (2022) :
À peine émancipée et livrée à elle-même, Sam (Eva Noblezada) réalise bien vite que sa malchance légendaire ne va pas l'aider dans sa nouvelle vie d'adulte. Jusqu'à ce qu'elle croise le chemin de Bob (Simon Pegg), un chat noir, qui va lui faire découvrir, bien malgré lui, le merveilleux monde de la Chance, où de multiples créatures surnaturelles gèrent la chance des humains...
Premier film chapeauté par John Lasseter, légende de l'animation, depuis son départ de chez Pixar en plein milieu de la vague MeToo, et depuis son recrutement rapide par Skydance Animation, pour tenter de faire de ce nouveau studio un concurrent de Pixar...
Et ce n'est pas avec ce Luck assez brouillon et générique que Lasseter et compagnie frapperont un grand coup. Le vrai problème, ici, ce n'est pas l'animation, assez réussie, ni la direction artistique (encore que, il faut aimer certains choix artistiques, comme les licornes, etc). Non, le souci, c'est l'écriture, pourtant un point fort du Pixar de Lasseter.
Ici, tout est pesant et balourd, que ce soit la caractérisation (l'héroïne qui parle toute seule pour bien présenter son personnage, façon "ouhlàlà que c'est compliqué d'être une fille très malchanceuse"), les dialogues, l'exposition, le wordbuilding particulièrement lourd et brouillon, l'approche administrative finalement très dérivative (notamment d'autres films Pixar, comme Vice-versa, Monstres et compagnie, Soul), et le simple fait que le film, sans réelle ambition, reste toujours en surface, manquant cruellement de fond et d'émotion.
On est ici plus près d'un Dreamworks mineur ou d'un Illumination basique, par exemple, que du Pixar de la grande époque (ce qui n'est pas forcément surprenant, puisqu'il a été écrit par les scénaristes des Kung-Fu Pandas et des Trolls de Dreamworks, ainsi que d'Alvin et les Chipmunks. CQFD.)
Et au final, on regarde tout ça d'un œil très indifférent, peu convaincu par cet univers trop compliqué et surchargé pour son propre bien, et par cette héroïne quelconque.
2.5/6 + 0.5 pour la musique de John Debney, aux accents celtiques agréables = un petit 3/6.
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Les Minions 2 : Il était une fois Gru (Minions - The Rise of Gru - 2022) :
Lorsque les Vicious 6, la plus grande bande de criminels, se débarrasse de Will Karnage (Kevin Kline), Gru fait tout pour les rejoindre, mais bien vite, il finit par dérober une pierre mystique chinoise aux Vicious 6, qui se jettent à ses trousses...
Énorme bof pour ce second film Minions, alors que j'avais plutôt apprécié le premier volet, très "les Minions à travers les âges". Là, malheureusement, plein de choses font que cette suite, sortie 5 ans après le premier volet, ne fonctionne pas vraiment.
Déjà, le fait qu'en lieu et place d'un réel Minions 2, ce métrage est plutôt un Moi moche et méchant 4 centré en très grande partie sur Gru et sa relation avec Will Karnage. Ce qui, forcément, n'est pas franchement intéressant (déjà que Moi, moche et méchant 3 peinait à convaincre), et relègue les Minions à de la figuration pendant une grosse partie du métrage.
Et lorsque les Minions repassent sur le devant de la scène, c'est pour apprendre le kung-fu avec le personnage de Michelle Yeoh... pas très inspiré, pas très drôle, pas très rythmé, le film se traîne gentiment jusqu'à un grand final WTF, durant lequel les méchants se transforment magiquement en animaux kaijus, pour affronter Gru, Karnage et les Minions.
Bof, bof, bof, tout ça, pas aidé par le doublage - je l'ai vu en VF (pas eu trop le choix), et là où la VO propose Steve Carell, Kevin Kline, Lucy Lawless, Dolph Lundgren, Danny Trejo, JCVD, ou encore Michelle Yeoh, en France, on a Gad Elmaleh, Claudia Tagbo, et quelques autres noms éminemment oubliables.
La franchise tourne clairement à vide, et il serait temps de la laisser se reposer un peu.
2.25/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Ginger's Tale (Ogoniok-ognivo - 2020) :
Dans un royaume lointain, une reine maléfique a perdu une pierre magique lui permettant d'invoquer des entités de feu capables de lui rendre jeunesse et fortune. Lorsque Potter, le potier du village, trouve cette pierre magique, il l'utilise pour rembourser toutes ses dettes, mais bien vite, il attire sur lui l'attention de la reine, et se laisse corrompre par son avidité. À Ginger, son amie aventureuse, courageuse et maladroite, de lui sauver la mise...
Un film d'animation russe en 2D qui fait assez plaisir à voir, même s'il ne faut pas s'attendre à un gros budget du niveau d'un Disney de la grande époque. En l'état, ce métrage, qui puise clairement une partie de son inspiration dans la Reine des Neiges d'Andersen (pour la dynamique entre la Reine, Potter, etc), entre autres, s'avère esthétiquement très agréable et attachant... même si sa narration et son rythme ne suivent pas forcément, et ont tendance à ronronner assez rapidement.
Pas très mémorable, très classique (dans le genre conte de fées russe) mais une curiosité intéressante néanmoins.
3/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Chez les Téléphages Anonymes,de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
Wendell et Wild (2022) :
Depuis la mort de ses parents dans un accident pour lequel elle se sent responsable, Kat (Lyric Ross) est devenue une adolescente rebelle qui passe son temps dans des établissements pénitentiaires pour mineurs. Peu de temps après son retour dans sa ville natale, et son arrivée dans une école religieuse pour filles, elle découvre qu'elle est une Hellmaiden, capable d'invoquer des démons, Wendell et Wild (Key, Peele), qui lui promettent de ramener ses parents à la vie si elle leur permet d'investir le monde des vivants, et d'y ouvrir un parc d'attractions pour y accueillir des âmes humaines...
Nouveau film d'animation en stop-motion de Henry Selick, réalisateur de L'Étrange Noël de Mr Jack, ou encore de Monkeybone et de James et la pêche géante, près de 15 ans après son dernier film (Coraline), produit pour Netflix en collaboration avec Jordan Peele (qui a décidément le vent en poupe), Wendell et Wild était attendu au tournant.
Mais avant même de parler du film en lui-même, voyons ce que l'on pouvait attendre d'une telle collaboration. De Selick, un monde à l'imaginaire débridé, aux visuels excentriques et macabres, à la facture technique impeccable, mais aussi un récit un peu brouillon, débordant d'idées innombrables pas toujours très bien canalisées. De Peele, un focus sur des protagonistes afro-américains, et un message social, ainsi qu'un sens de l'humour et du cabotinage prononcé. De Netflix, une carte blanche budgétaire, et un inévitable quota diversité à respecter.
Et sans surprise, c'est exactement ce que l'on retrouve dans ce Wendell et Wild relativement inégal, bourré d'idées et de visuels inventifs, mais aussi débordant de sous-intrigues inutiles et parasites, de personnages peu attachants (désolé, mais Kat la punkette rebelle m'a laissé totalement de marbre), proposant tout un propos sur la corruption de l'église, sur l'insuffisance chronique des programmes de familles d'accueil qui exploitent et broient les délinquants juvéniles pour alimenter le système pénitentiaire américaine, sur la privatisation de ce dernier, sur les minorités qui sont écrasées par les privilégiés, etc... et qui, Netflix oblige, semble vraiment cocher toutes les cases du bingo de la diversité représentative à l'américaine, entre l'héroïne et ses parents afro-américains (ainsi que tous les démons, d'ailleurs, typés afro-américains), ses amies (une asiatique, une indienne, une métisse, un latinx transgenre), ses "guides" (une nonne afro-américaine, une conseillère native-américaine), et de multiples autres personnages secondaires tous issus de minorités (ici un sous-Marlon Brando handicapé, en fauteuil roulant, là une policière musulmane portant le hijab).
Seule exception, la méchante (une sorte de Cruella DeVille blonde), mariée à une parodie de Boris Johnson noir, assez étranges et sous-développés.
Dans l'absolu, rien de rédhibitoire, c'est simplement hyper-maladroit, comme souvent chez Netflix, et surtout ça cache un manque de développement de tout ce petit monde, qui se retrouve dans l'écriture du film : oui, c'est artistiquement intéressant, plein d'excentricité visuelle amusante et d'éléments réussis, mais dans l'ensemble, outre certains partis-pris esthétiques polarisants, j'ai eu l'impression que tout était assez superficiel, tant dans les règles et la "mythologie" de cet univers que dans l'histoire en soi, qui multiplie tant de bouts d'intrigue, çà et là, de manière décousue, qu'au final, on se dit tout ça pour ça (la résolution, notamment, est assez faiblarde).
Et puis la musique de Bruno Coulais, tantôt en mode sous-Danny Elfman, tantôt en mode Choristes, mwébof.
Je suis donc resté assez dubitatif devant le résultat global, un sentiment que semblent partager pas mal de critiques anglo-saxons, même si ils prennent pas mal de pincettes dans leurs textes.
3.75/6 (parce que le travail d'animation est quand même admirable)
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
Chez les Téléphages Anonymes,de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
Solar Opposites - A Sinister Halloween Scary Opposites Solar Special (2022) :
Les Solar Opposites décident de fêter Halloween, mais la phobie de Korvo, qui a peur du mois d'octobre et de tout ce qui est effrayant, menace de faire capoter le concours de décoration du quartier, surtout lorsqu'il fait disparaître le Gardien de la crypte que Terry et Jesse ont déterré dans le cimetière local...
Après la saison 3 de la série, et l'épisode spécial Noël la précédant, place à un autre épisode spécial, prenant bien naturellement place à Halloween, histoire de changer un peu d'ambiance (l'année prochaine, à Pâques, ou à Thanksgiving ?).
Avec d'un côté, Terry et Jesse qui raniment un Gardien de la crypte gâteux qui raconte des histoires en boucle, Korvo qui finit par se battre en duel contre le voisin et ses décorations d'Halloween, une leçon de morale de la Grande Citrouille, un morceau d'Oingo Boingo, un montage parodique, et une visite de Yumyulack en Enfer, ce qui ne l'impressionne guère.
Globalement, un épisode spécial à l'ambiance macabre, plutôt amusant, qui ne déroge pas au reste du programme, même si pour une fois, le format 25 minutes est peut-être un peu trop court (il y aurait eu tant d'autres choses à faire avec les personnages et la fête d'Halloween)...
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
Chez les Téléphages Anonymes,de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
La Maison (The House - 2022) :
Anthologie britannique en animation image par image, The House a initialement été conçue comme une mini-série pour Netflix, avant d'être repensée au format anthologie, une anthologie en trois segments centrée sur les familles habitant une même demeure au fil des ans. Un projet vendu et présenté comme quelque chose de sinistre, à tendance fantastique mais qui, dans les faits, n'entre qu'à peine dans le cadre de l'Oktorrorfest 2022.
- I – And heard within, a lie is spun :Malheureuse et démunie, la famille de Raymond accepte un jour une offre miraculeuse, sortie de nulle part, lorsqu'un architecte excentrique leur propose de construire une Maison somptueuse, à la condition expresse qu'ils y emménagent au plus vite sans poser de question. Mais bien vite, Mabel (Mia Goth), la fille de Raymond, réalise que la maison est plus qu'étrange...
Un premier segment assez lugubre et inquiétant, avec une maison labyrinthique peuplée d'ouvriers zombifiés, un mystérieux architecte, des murs sinistres, et un sort funeste réservé aux parents de Mabel, consumés par le luxe et cette demeure sortie de nulle part.
Avec une distribution vocale très intéressante (outre Goth et Goode, il y a aussi Mark Heap et Miranda Richardson), une illustration musicale grinçante et une ambiance très réussie.
- II – Then lost is truth that can't be won :Un développeur immobilier désespéré (Jarvis Cocker) tente de rénover et de revendre la Maison, mais y découvre rapidement une infestation de coléoptères parasites. Il décide alors de les éradiquer, mais un étrange duo d'acheteurs potentiels parait particulièrement intéressé, au point de s'installer immédiatement sur place...
On prend la même maison, désormais à vendre en centre ville, dans un monde empli de rats anthropomorphiques, pour un récit moins sinistre et glauque, mais avec en prime un numéro musical façon Joe's Apartment. Pas désagréable, et toujours très abouti sur un plan technique.
- III – Listen again and seek the sun :Dans un monde post-apocalyptique ravagé par une inondation, Rosa (Susan Wokoma) tente de rendre à la Maison ses heures de gloire, en la rénovant et en louant ses pièces. Mais ses locataires actuels, Jen (Helena Bonham Carter) et Elias (Will Sharpe), ont une autre idée en tête, alors même que le niveau de l'eau monte...
Mouais. Pas vraiment de l'horreur, de l'angoisse ou du fantastique, si ce n'est le cadre post-apocalyptique, et un propos sur le symbolisme d'une maison en tant qu'évocation de souvenirs plus heureux. Toujours bien animé, mais pas ultra-passionnant, avec un humour hippie peu engageant.
- Bilan -
Dans l'ensemble, une anthologie techniquement très aboutie, avec une animation et une mise en scène efficaces... mais seule une grosse moitié du métrage ne correspond vraiment au genre horreur/fantastique, et les deux segments "animaliers" ne parviennent jamais vraiment à retrouver le même niveau que le premier segment, sombre et malsain. C'est bien écrit et doublé, mais l'intérêt varie vraiment trop de segment en segment pour que je lui mette plus de la moyenne.
Dommage.
3/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
Chez les Téléphages Anonymes,de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
Parce qu'il ne se sent toujours pas accepté par Dracula (Brian Hull), Johnny (Andy Samberg) demande au professeur Van Helsing (Jim Gaffigan) de le transformer en monstre. Dont acte, mais la situation est plus problématique que prévue, puisque Dracula et tous ses amis se retrouve transformés en humains. Pour y remédier, une seule solution : une expédition à l'autre bout du monde, afin de retrouver un cristal magique aux propriétés extraordinaires...
Ultime film de la franchise Hôtel Transylvanie, après un Vacances Monstrueuses peu inspiré, ce quatrième volet directement sorti sur Amazon pour cause de COVID ressemble fortement à une suite direct-to-video, puisque ni Adam Sandler ni Kevin James ne rempilent, remplacés par des doubleurs peu mémorables, et que le script semble combiner approximativement deux idées principales : l'inversion des rôles (les monstres deviennent humains, les humains des monstres) et le film d'aventure en pleine jungle.
Et ça s'arrête à peu près là. Comme d'habitude, c'est assez frénétique, avec une animation très fluide et cartoonesque, et ce n'est pas désagréable en soi, mais le tout reste assez creux et générique, sorti du propos général sur l'acceptation d'autrui, etc, qui est désormais de mise dans toute la série.
Pas grand chose à dire sur ce métrage, en fait. La routine habituelle de la franchise Hôtel Transylvanie, en somme... pas meilleur, pas pire.
3/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
Au programme de cette nouvelle mini-série Marvel diffusée sur Disney +, cinq épisodes de trois à quatre minutes à peine, pour moins d'une vingtaine de minutes d'animation chapeautées par Kirsten Lepore, réalisatrice primée de courts-métrages ; une animation qui s'inscrit à peine dans la continuité du MCU... ce qui, honnêtement, n'est pas vraiment gênant.
Je s'appelle Groot, saison 1 (I am Groot, saison 1 - 2022) :
Les mésaventures de Groot (Vin Diesel) un petit arbre extraterrestre dans un univers immense...
Et avec une durée aussi brève, difficile de dire grand chose sur la série, sous peine d'écrire une critique plus longue que ses scénarios ; Groot connaît ainsi des mésaventures improbables, dans son coin, un peu comme le Pupa de Solar Opposites, il se bat en duel contre un bonsaï, devient le dieu d'un peuple microscopique, fait une dance battle contre un alien protéiforme qui a pris son apparence, découvre les bienfaits des bains de boue fertilisante, et met à sac le vaisseau pour réaliser une surprise pour Rocket (Bradley Cooper reprend aussi du service, bien que brièvement)...
C'est court, c'est rythmé, c'est très bien animé, c'est du slapstick quasi-muet (finalement pas si éloigné que ça de l'humour Minions), et ça se regarde vraiment très facilement, bref, c'est anecdotique, certes, mais ça reste à conseiller pour peu qu'on aime l'univers et les personnages.
Ultime saison de 12 épisodes pour cette série d'animation canon à l'univers des Jurassic Park et Jurassic World, et dont la dérive progressive vers une science-fiction de plus en plus prononcée ne m'avait pas franchement convaincu l'annéeac dernière...
Jurassic World - La Colo du Crétacé, saison 5 (Camp Cretaceous, season 5 - 2022) :
Secourus par M. Kon, le père de Kenji, les Nublar Six doivent faire face à une réalité des plus sinistres : à la tête de Mantah Corp., Kon est aussi malfaisant que ne pouvait l'être Kash... mais Kenji, lui, est prêt à tout pour obtenir l'approbation de son père.
Une ultime saison assez frustrante pour Camp Cretaceous, puisque si elle conclue les aventures des Nublar 6 de façon finalement assez satisfaisante, avec un petit saut en avant dans le temps permettant de voir ce que chacun est devenu, la saison se déroule aussi de manière assez décousue, continuant sur la lignée WTF de la saison 4 (avec ses robots, ses holodecks, sa base secrète), et lui rajoutant encore une dose supplémentaire d'éléments agaçants.
Cette saison, en effet, c'est la saison des dinosaures-jeux vidéo, qui voient les dinos devenir de véritables outils pour les maychants, télécommandés à partir de manettes Dualshock pouvant tout leur faire faire. Non seulement c'est assez inhumain (mais ça, la série en a conscience, puisqu'elle joue beaucoup de cet angle "maltraitance animale" pour susciter l'attachement, l'indignation et la pitié du jeune spectateur), mais surtout, ça donne une saison assez caricaturale, avec des maychants très maychants (le père de Kenji est vraiment écrit de manière ultra manichéenne) qui passent toute la saison manettes en main, à piloter leurs dinosaures comme des drones en ricanant comme des génies du mal de seconde zone.
D'ailleurs, les méchants, parlons-en : je l'ai mentionné, mais le père de Kenji est une caricature ambulante de père indigne obsédé par l'argent et sa réputation, les soldats et les investisseurs le sont tout autant, et l'utilisation d'un personnage (et d'éléments) de Jurassic World Dominion n'apporte pas grand chose, si ce n'est un vague lien de synergie commerciale... bref, face aux jeunes héros, des antagonistes clichés au possible, et un Kenji qui retourne prestement sa veste pour se ranger aux côtés de son Papounet les 3/4 de la saison.
Un heel turn qui ne convainc jamais vraiment car, malgré le format rallongé de la saison, il se dégage tout de même de cette ultime fournée un sentiment brouillon, avec des évolutions et des péripéties précipitées, pour que tout soit bouclé au plus vite.
On pourrait aussi citer les scénaristes qui, visiblement ravis d'avoir réussi à créer une romance entre Kenji et Brooke (pas forcément un élément très intéressant de la série, cela dit), décide de renouveler l'expérience, en passant le plus clair de la saison à faire du shipping... entre Sammy et Jaz (qui découvre sa sexualité). Parce que forcément, il fallait un quota LGBTQ (Netflix oblige), et forcément, les personnages concernés sont la sportive et la fermière rondouillarde... d'autant plus frustrant qu'à part ces clichés flagrants et le fait que le tout semble amené de manière un peu trop forcée, la relation est plutôt bien écrite.
Bref. Une saison de conclusion qui fait ce qu'on lui demande (finir l'arc des personnages, boucler la boucle, etc) mais ne le fait pas forcément de manière très habile, avec des digressions superflues (12 épisodes, mais l'impression de flottements désagréables, et de personnages secondaires qui disparaissent durant plusieurs épisodes pour ressurgir mollement), un grand final plein d'action assez manipulateur (dinosaures vs dinosaures, avec une mort à la clé... mais en fait non !), des embryons de pistes étranges (tout ce qui a trait à la géothermie de l'île, et à ses conséquences), et une caractérisation très manichéenne qui dessert le propos plus qu'elle ne l'appuie.
Au final, Camp Cretaceous aura été une expérience mitigée. Plutôt agréable à suivre, avec des personnages sympathiques et des dinosaures attachants, la série a cependant pris un virage dans la science-fiction encore plus prononcée avec sa saison 4, et m'a un peu perdu à partir de ce point.
Cela dit, le personnage de Darius et sa passion pour les dinosaures (ainsi que son évolution dans ses rapports avec ces animaux) trouveront certainement un écho chez beaucoup d'enfants de son âge.
---
Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Ron débloque (Ron's Gone Wrong - 2021) :
Dans un monde où chaque enfant dispose d'un B-Bot, petit robot intelligent servant à la fois de réseau social, de moteur de recherche, de téléphone, d'ordinateur et d'ami virtuel, Barney (Jack Dylan Grazer), un jeune garçon sans amis, issu d'une famille d'immigrés, est le seul de son école à ne pas en posséder, et subit les humiliations de certains de ses semblables. Jusqu'à ce qu'il reçoive Ron (Zach Galifianakis), un B-Bot défectueux, pour son anniversaire... ce qui va changer son existence, pour le meilleur et pour le pire.
Un film d'animation Fox (et donc Disney, comme l'indiquent plusieurs des skins Marvel et Star Wars des robots) produit par des anciens des studios Aardman dont c'est là le premier film, pour un résultat qui évoque, bizarrement, le récent Les Mitchells contre les Machines dans son propos anti-réseaux sociaux, big tech et compagnie.
Une critique qui sonne un peu creux, à vrai dire, puisque le film en lui-même est assez formulaïque, et affaibli tant par la conclusion du récit (on sent bien le calcul mercantile pensé pour vendre des produits dérivés du film en cas de succès, et qui donne lieu à un propos en demi-teinte, assez peu engagé) que par la structure un peu décousue du tout, qui commence par un "jeune garçon et son chien robot" assez classique, puis part dans les bois, avant de virer au film de casse contre la méchante multinationale, le tout avec des personnages pas forcément désagréables, mais peu marquants (même la grand-mère et sa chèvre font très "calculés pour être excentriques").
J'aurais bien du mal à dire grand chose de plus au sujet de ce métrage finalement assez bien réalisé et visuellement convaincant : ça se regarde sans problème, c'est bien doublé, et ça trouvera probablement un écho auprès des plus jeunes, mais ça m'a aussi paru trop balisé et classique pour être vraiment émouvant et ne pas tourner un peu à vide au bout d'un moment.
3.5/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Troisième saison de la série animée de Mike McMahan et Justin Roiland, après deuxannées et un épisode spécial Noël déjantés, mais un peu inégaux : cette fois-ci, on passe des 8 épisodes saisonniers habituels à 11, et il reste à voir si cette décision saura porter ses fruits...
Solar Opposites, saison 3 (2022) :
La saison 2 de SO peinait un peu à équilibrer les mésaventures des Solar Opposites avec le quotidien du Mur, un Mur de plus en plus présent, et dont le développement ressemblait beaucoup à une réaction des scénaristes à la popularité de cette sous-intrigue. Puisque le Mur plaisait tant aux fans en saison 1, on en avait rajouté une dose en saison 2, quitte à en faire un peu trop, et à perdre ce qui faisait le sel de ce filigrane saisonnier.
En saison 3, on continue un peu à exploiter le filon, en se centrant sur les personnages de Cherie et de Halk, qui tentent de réorganiser le Mur en un monde démocratique, et sont contraints de partir à l'aventure, dans les bas-fonds du Mur, pour tenter de réparer l'électricité défaillante. Pas forcément désagréable, tout ça, avec un passage chez les cannibales, beaucoup de morts sanglantes, et le retour du fermier Steven (désormais avec une armée de moustiques et un plan singeant celui de Thanos)... mais honnêtement, l'équilibre humour/drame est une nouvelle fois un peu incertain, et la conclusion de tout cela assez téléphonée.
D'autant plus que les scénaristes ne se fatiguent plus trop : lorsqu'ils veulent consacrer du temps au Mur, il envoient les Opposites en road trip, souvent hors-champ, et les font revenir à la fin de l'épisode. Une grosse ficelle narrative parfois assez frustrante, d'autant que les épisodes plus "normaux" restent assez divertissants.
Après un premier épisode dans lequel Korvo se met à fondre, voilà qu'il se trouve un hobby (le modélisme ferroviaire) qui dégénère rapidement en bataille de trains géants ; ensuite, on a droit à un bottle episode prenant intégralement place dans une file d'attente ; on revisite aussi le destin de tous les autres missions galactiques Shlorpiennes, avec une narration à la Princess Bride ; on refait Daylight avec Stallone, pendant que les jeunes entrent dans la psyché de leur proviseur (pas franchement le meilleur épisode, tout ça) ; on rejoue Molly's Game dans un lycée ; on part en vacances dans un village trop parfait ; et on doit faire face à la crise d'adolescence de Pupa, façon parodie de Fog.
C'est divertissant, donc, même si ça repose un peu trop à mon goût sur les parodies systématiques de films et autres références (toute la digression parodiant les Silverhawks et les Green Lanterns, mwébof). Et la conclusion de la saison, qui voit les Solar Opposites se ranger et adopter une vie humaine médiocre et insipide pour assurer le bon développement de leur "enfant" Pupa, sera sans nul doute rebootée dès l'épisode spécial annoncé pour Halloween.
Dans l'ensemble, cependant, la saison 3 de SO est plutôt agréable à suivre, malgré son format un peu plus long. Les scénaristes ont un peu trop tendance à écouter leurs fans, et à laisser libre court à leurs impulsions (un peu comme du côté de South Park, on sent que beaucoup d'idées d'épisodes leur viennent tardivement, sur un coup de tête, parce qu'ils viennent de regarder X ou Y, tout en ingérant une substance Z), mais le tout se regarde facilement.
(reste que l'impression de regarder des sous-intrigues inutilisées de Rick et Morty reste présente, çà et là)
---
Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Comme chiens et chats 2 - La Revanche de Kitty Galore (Cats and Dogs: The Revenge of Kitty Galore - 2010) :
Lorsque Diggs (James Marsden), un ancien chien policier pas très doué, est recruté par Butch (Nick Nolte) pour rejoindre les rangs des services d'espionnage canins, il ne se doute pas qu'il va devoir protéger un pigeon loquace (Katt Williams), faire équipe avec une chatte espionne (Christina Applegate), et tenter de déjouer les plans de la machiavélique Kitty Galore (Bette Midler)...
Une suite-reboot du premier Comme chiens et chats, qui arrive neuf ans après son modèle, et qui a la bonne idée d'assumer beaucoup plus le côté parodie de film d'espionnage, tout en minimisant drastiquement la présence des humains dans le métrage.
Encore plus sympathique : les chats ne sont plus présentés comme des animaux unanimement maléfiques, et ils font désormais équipe avec les chiens (tout en les méprisant joyeusement - un chat reste un chat) quand la menace leur demande d'unir leurs forces. En l'occurrence, la menace est Kitty Galore, un chat nu bien animé (les effets spéciaux numériques sont montés d'un bon cran entre les deux films) doublé avec une certaine jubilation par Bette Midler.
Et honnêtement, bien que les critiques l'aient assassinée, et que ce soit un flop commercial, j'ai largement préféré cette suite à l'original : c'est plus abouti techniquement, mieux écrit, plus rythmé et plus amusant, tout en étant moins cartoon slapstick que l'original, avec un score musical plus efficace et un doublage efficace (amusant de constater que Katt Williams fait ici presque du Kevin Hart avant l'heure).
3.75 + 0.25 parce qu'il n'y a pas de Goldblum qui cachetonne = 4/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Green Lantern - Méfiez-vous de mon pouvoir (Beware My Power - 2022) :
Ancien sniper d'élite traumatisé par ses années sur le terrain, John Stewart (Aldis Hodge) assiste au crash d'un vaisseau extraterrestre, et à la mort d'un alien qui lui confie alors un anneau magique faisant de lui un Green Lantern. En compagnie de Green Arrow (Jimmi Simpson), d'Adam Strange (Brian Bloom) et de Hawkgirl (Jamie Gray Hyder), Stewart part alors pour l'espace lointain, afin de tenter de mettre fin à une guerre entre Rann et Thanagar, orchestrée par une force encore plus maléfique...
Énorme bof que cette pseudo-origin story animée de Green Lantern qui, très rapidement, oublie l'origin story de son protagoniste pour vire à l'aventure intergalactique assez terne et molle, pleine d'extraterrestres génériques, bourrée d'exposition, et qui ne parvient guère à développer son personnage principal au delà du cliché du vétéran traumatisé.
Cela dit, je l'avoue : je n'en ai jamais eu grand chose à faire des Thanagariens, et le choix de tuer tous les Green Lanterns dès le début, pour ne laisser que Stewart, ne m'a pas franchement convaincu. En fait, on a parfois trop l'impression que ce métrage marche dans les pas du film de Ryan Reynolds, et comme ce récit survolé se finit en tuant sommairement ses deux méchants principaux, on reste plutôt sur sa faim.
2.5/6, parce que visuellement, c'est assez réussi, malgré quelques moments DBZ qui font un peu tâche.
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Krypto et les Super-animaux (DC League of Super-Pets - 2022) :
Lorsque Superman (John Krasinski) et la Justice League sont pris au piège par Lulu (Kate McKinnon), l'ancien hamster domestique de Lex Luthor (Marc Maron), Krypto (Dwayne Johnson) fait tout son possible pour secourir son maître et ses coéquipiers. Mais privé de ses pouvoirs, il doit compter sur l'aide d'Ace (Kevin Hart) et d'un groupe d'animaux à l'adoption, dotés de superpouvoirs suite à une expérience de Lulu...
Un film d'animation DC pas désagréable à suivre, mais qui ne passe pas trois pattes à un canard unijambiste. Pourtant, ça commençait plutôt bien, avec un film qui tente de prendre le spectateur nostalgique par les sentiments en utilisant les thèmes de John Williams pour Superman et Krypton... et dans l'absolu, le tout est plutôt sympathique, avec un bon travail de doublage de The Rock et d'un Kevin Hart agréablement moins excentrique et criard que d'habitude.
Après... il faut supporter Kate McKinnon qui en fait vraiment trois tonnes en méchante (là, j'ai du mal), et il ne faut pas être gêné par le gros ventre mou du métrage, qui lui fait perdre pas mal d'intérêt en cours de route.
Une version superhéroïque de Comme des bêtes, en somme, un peu plus aboutie, mais pas forcément très mémorable.
3.5/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
L'Âge de glace - Les Aventures de Buck Wild (The Ice Age Adventures of Buck Wild - 2022) :
Rebelles et désireux d'être enfin indépendants, Eddie (Aaron Harris) et Crash (Vincent Tong), les deux frères opossums, quittent la bande de Manny, Sid et Diego pour partir à l'aventure : ils finissent dans le Monde Perdu, où ils retrouvent Buck Wild (Simon Pegg) et doivent lutter contre un maléfique dinosaure tentant de chasser tous les mammifères de ce paradis oublié...
Spin-off de la franchise L'Âge de glace (dont, honnêtement, je n'ai que des souvenirs très vagues), ce métrage a été produit sans l'aval de Blue Sky Studios (la studio qui a créé la franchise et qui a été fermé après le rachat de la Fox par Disney), développé pour être une série télévisée, et repensé en cours de route pour un format cinéma, avec une sortie sur Disney +.
Le résultat de cette production chaotique, confiée à un petit studio canadien, est un film d'animation bancal, pas très inspiré au niveau de l'écriture, assez quelconque au niveau du rythme, et surtout globalement assez laid, avec un rendu typiquement télévisuel : les textures sont fréquemment sommaires, les arrière-plans assez génériques et plats, la musique fait du sous-John Powell, la réalisation est pleine de plans serrés assez laids, les personnages récurrents de la franchise ont tous perdu leurs doubleurs historiques (remplacés par de pâles imitations), et en lieu et place des "aventures de Buck Wild", ce dernier est quasiment un personnage secondaire, passant après les puérils et immatures Crash et Eddie.
Énorme bof, donc, pour une suite très DTV.
2.25/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Buzz l'Éclair (Lightyear - 2022) :
Persuadé d'être en mesure de sauver seul l'intégralité de l'équipage de son vaisseau d'exploration d'une situation dangereuse, Buzz Lightyear (Chris Evans) provoque le crash de ce dernier sur une planète hostile. Privés de carburant leur permettant de repartir, les colons s'installent alors sur place, tandis que Buzz, lui, tente de reconstituer la formule des cristaux qui leur permettraient de quitter leur nouvel habitat. Mais chaque essai se solde par un échec, et propulse Buzz des années dans le futur...
Un Pixar très mineur, un échec critique et public, avec un film tout à fait honorable (c'est très réussi techniquement, Pixar oblige) mais totalement inutile, un spin-off que l'on devine clairement imposé par Disney ("il faudrait que vous nous fassiez une autre suite de Toy Story, ou à défaut, un film dérivé, on ne peut pas laisser cette franchise inexploitée") mais qui n'apporte rien de vraiment original ou intéressant, et qui aurait pu sortir directement en DTV à une certaine époque : c'est un film d'aventures spatiales très classique, à la limite du générique, avec des personnages secondaires assez peu intéressants, des rebondissements temporels pas très surprenants, un score de Giacchino qui manque un peu d'énergie, et un message sur l'importance du travail d'équipe finalement assez convenu.
Il y a bien quelques moments qui rappellent le Pixar de la grande époque, comme ce montage triste sur le passage du temps lors des sauts temporels de Buzz, avec le monde qui vieillit un peu plus à chaque fois alors que lui reste toujours le même, mais ça s'arrête plus ou moins là. Dommage.
3.25/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
L'Île au trésor des Muppets (Muppet treasure Island - 1996) :
Orphelin, le jeune Jim Hawkins (Kevin Bishop) rêve d'aventure et, lorsqu'il obtient une carte au trésor de la part de Billy Bones (Bily Connolly), il requiert les services de Trelawney (Fozzie) et du Capitaine Smollett (Kermit) pour se rendre sur l'île où sont enfouies ces richesses. Mais Long John Silver (Tim Curry), le cuisinier de bord, cache un sinistre secret...
Je l'ai déjà mentionné en ces pages, je n'ai jamais été le plus grand fan des Muppets et de leurs films, pour de multiples raisons : je n'ai donc pas vraiment la nostalgie enfantine de tout ce côté slapstick criard et des personnages de cet univers, et ce même si je conserve une certaine sympathie pour le monde et le travail de Jim Henson.
Ici, dans le cas de cette Île au trésor, c'est un peu différent, car j'ai un certain attachement au récit original de R.L. Stevenson, et à la bande originale de Hans Zimmer - une bande originale assez mémorable, et qui préfigure largement, dans ses scènes d'action, le Pirates des Caraïbes de Tonton Hans. Et puis il y a Tim Curry, exceptionnel en Long John Silver cabotin, au sourire carnassier plutôt impayable.
Ce Muppet Treasure Island est donc plus sympathique à mes yeux que la plupart des films des Muppets, quand bien même il reposerait sur les ficelles habituelles des films de la franchise : des marionnettes qui s'agitent et se cognent dans tous les sens, de l'humour absurde, des chansons, des acteurs qui s'amusent, et plein d'idées inventives qui sont au bénéfice du récit et de son adaptation.
Il faut dire qu'à ce point de leur existence, les marionnettistes et scénaristes maîtrisent bien les Muppets et leurs personnalités respectives : le film fonctionne donc très bien et l'on ne s'ennuie jamais devant cette parodie de film de pirates décalée et enthousiasmante, dont les chansons restent longtemps en tête (Cabin Fever ^^).
4.5/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Les Bad Guys (The Bad Guys - 2022) :
Mr Loup (Sam Rockwell), Mr Serpent (Marc Maron), Mr Piranha (Anthony Ramos), Mlle Tarantule (Awkwafina) et Mr Requin (Craig Robinson) forment les Bad Guys, un groupe de criminels de haute volée spécialisés dans les casses les plus improbables. Leur nouvelle cible : un trophée légendaire qui va être remis par Diane Foxington (Zazie Beets), gouverneure de la ville, au philanthrope Rupert Marmalade IV (Richard Ayoade)...
Un film d'animation Dreamworks (oui, le visage/sourcil levé typique de Dreamworks est présent sur l'affiche ^^), très librement adapté d'une série d'ouvrages pour enfants, et réalisé par un Français, dont on retrouve clairement l'influence européenne dans les traits, l'animation et le style global du film.
Un film plutôt agréable à suivre et bien doublé, mais pas sans défauts : passages inutiles durant lesquels Mr Loup d'adresse directement au spectateur, rebondissements ultra-télégraphiés (que ce soit sur le méchant du film ou sur une certaine identité cachée, on devine tout dès les premières scènes de ces personnages respectifs), intérêt inégal des péripéties, et puis il y a aussi cet univers étrange, avec des animaux anthropomorphisés à la Zootopia, qui évoluent au milieu d'humains... tout en ayant des animaux domestiques comme des hamsters, des chatons, etc.
Cela dit, le film a du style et de l'énergie à revendre, et dans l'absolu, est très loin d'être honteux. C'est toujours ça de pris.
3.75/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Monkeybone (2001) :
Créateur dépressif du personnage Monkeybone, Stu (Brendan Fraser) n'est pas très heureux du détournement commercial de sa création, née de ses névroses et obsessions. Lorsqu'un accident de voiture le plonge dans le coma, il se réveille à Downtown, une ville étrange située entre deux mondes, et où vivent cauchemars, figures mythologiques, souvenirs et... Monkeybone. Bien décidé à revenir dans le monde des vivants et à retrouver Julie (Bridget Fonda), Stu tente alors de s'échapper en dérobant un passe de sortie à la Mort (Whoopi Goldberg), mais Monkeybone est bien décidé à le prendre de vitesse et à quitter lui aussi les limbes...
Un film WTF de Henry Selick (L'Étrange Noël de Mr. Jack, James et la pêche géante, Coraline), écrit par Sam Hamm (Batman de Burton) et vaguement adapté du comic book Dark Town, ce Monkeybone est réputé pour avoir été un bide monumental, tant créatif que commercial.
Et il est vrai qu'en revoyant le métrage, on ne peut que se dire que le film n'allait jamais être un succès quel qu'il soit.
Rythme décousu, visions oniriques déglinguées, mélange de types d'animations, personnages improbables délibérément plastiques et caoutchouteux, marionnettes, animatroniques, stop-motion, synthèse, cabotinage, humour absurde, slapstick, etc, le film est un énorme gloubiboulga bordélique, parfois à la limite du film expérimental, souffrant d'un trop plein d'idées qui n'ont visiblement jamais pu être réellement canalisées et maîtrisées par Selick et compagnie.
Difficile de détester le tout, tant il déborde de concepts fous, de prouesses techniques (et pourrait presque servir de compagnon à Beetlejuice), que sa distribution est très sympathique (Fraser, Fonda, Goldberg, Rose McGowan, Giancarlo Esposito, Chris Kattan, Dave Foley, Megan Mullally, Thomas Haden Church, Bob Odenkirk, Doug Jones) et que sa dernière ligne droite est plutôt amusante, mais difficile aussi de vraiment l'aimer, tant la mayonnaise ne prend jamais vraiment, et les scènes se déroulant dans le monde réel (avec acteurs en roue libre) sont inégales.
2.5/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Initialement conçue comme un long-métrage par Christopher Miller (du duo Lord et Miller - les 21 Jump Street, le film Lego, Spider-man : New Generation), The Afterparty est une série comico-policière en 8 épisodes d'une trentaine de minutes (diffusés sur Apple TV), qui surfe sur la vague des murder-mysteries, pour en proposer une version rigolarde très inspirée du format de Rashomon, et à deux doigts de l'anthologie...
The Afterparty, saison 1 (2022) :
Lors de l'after d'une réunion des 15 ans d'une classe de San Francisco, Xavier (Dave Franco), superstar de la musique, est retrouvé mort dans des circonstances mystérieuses. L'inspecteur Danner (Tiffany Haddish) mène l'enquête, et interroge ainsi toutes les personnes présentes à la fête...
Au programme, donc, 8 épisodes pour de nombreux témoins, l'inspectrice et la victime, avec pour postulat des épisodes narrés du point de vue de chacune des personnes présentes, et faisant référence à un genre cinématographique ou télévisuel différent.
On a ainsi un épisode d'introduction qui présente le concept de deux façons différentes, d'abord au travers du personnage Indigo (Genevieve Angelson), hipster racontant la soirée façon film d'auteur en noir et blanc, puis d'Aniq (Sam Richardson), concepteur d'escape room et suspect principal, à l'approche comédie romantique de sa vie et de ses rapports avec Zoë (Zoë Chao).
Une mise en place assez chargée en références méta pas forcément indispensables (un peu comme si le spectateur était trop bête pour comprendre qu'on parodiait une rom-com, et qu'il fallait lui souligner tout en détail), mais qui se regarde tranquillement.
S'ensuivent un épisode façon film d'action, où Brett (Ike Barinholtz), l'ex de Zoë, à mi chemin entre un Mark Whalberg du pauvre et un Vin Diesel obsédé par "la famille", propose un récit plus graveleux et égocentrique (la poursuite en voiture finale, avec la fillette, était amusante) ; une comédie musicale centrée sur Yasper (Ben Schwartz), dans un épisode surprenant car très réussi ; un thriller psychologique à deux doigts du slasher, consacré à Chelsea (Ilana Glazer), ex-maîtresse de Brett et désireuse de se venger de Xavier pour une humiliation passée ; un teen movie narré en flashback par Walt (Jamie Demetriou), le lycéen transparent et invisible dont personne ne se souvient jamais, mais qui explique tous les tenants et aboutissants des relations des autres suspects.
Puis un épisode entièrement animé par lequel Zoë explique les différentes facettes de sa personnalité, et comment elle tente constamment de les équilibrer ; une série policière, lorsque Danner explique comment elle est devenue inspectrice de police ; et enfin une émission pour enfants (avec marionnettes, bruitages et cabotinage outrancier) lorsque Danner interroge la fille de Brett et de Zoe, avant de parvenir à sa conclusion...
Tout un éventail de genres et d'approches, donc, plus ou moins réussis et intéressants (la série policière m'a laissé de marbre - déjà que le numéro habituel de Tiffany Haddish a tendance à me lasser, mais là, en prime, en mode The Rookie très premier degré et sérieux, mwébof ; l'épisode film d'action ne m'a pas particulièrement séduit ; la comédie musicale, par contre, m'a très agréablement surpris), pour un programme qui n'aurait jamais pu passer tel quel sur une chaîne normale, et est donc idéal pour les plateformes de VOD.
Amusant et bien conçu, ça mérite le coup d'œil si l'on aime les whodunnit ou la distribution, mais ça ne restera pas forcément dans les annales pour autant, car le tout est probablement un peu trop inégal au niveau structure et intérêt de tous les épisodes pour vraiment transformer l'essai.
---
Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Une vie de chat (2010) :
Depuis la mort de son père aux mains de Victor Costa (Jean Benguigui), la petite Zoé, fille de Jeanne (Dominique Blanc), commissaire de police, ne parle plus. Elle se consacre plutôt à Dino, son chat, sans savoir que ce dernier mène une double vie, et passe toutes ses nuits à accompagner Nico (Bruno Salomone), un cambrioleur, dans ses escapades nocturnes. Jusqu'au jour où Costa découvre l'existence de Nico et de Zoé, et que ces deux mondes s'entrechoquent...
Un film animé européen (France, Belgique, Suisse, Pays-Bas) au style graphique polarisant (c'est fluide et très stylisé, mais on accroche ou pas), au scénario lorgnant fortement sur le polar à l'ancienne (avec des dialogues se voulant dans la lignée d'Audiard, sans totalement y parvenir), et un doublage francophone à l'identique : tout cela donne à ce métrage en animation traditionnelle un petit côté vieillot pas désagréable, qui donne un certain charme à cette histoire policière plus sérieuse qu'on n'aurait pu le croire au premier abord.
Durant à peine plus d'une heure, le film parvient ainsi à séduire et à intéresser avec une histoire de criminels incapables et violents, et d'un voleur au grand cœur accompagné d'un chat à fort caractère : ce n'est pas parfait, je ne suis pas très grand fan du style graphique, mais dans l'ensemble, ça se regarde.
4/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Master Moley - By Royal Invitation (2019) :
Lorsque le grimoire magique du monde des taupes se réveille, les taupes des quatre coins du monde arrivent à MoleTown pour y élire le nouveau gardien du livre, choisi parmi les taupes les plus héroïques. Et c'est Moley (Warwick Davis), jeune taupe timide éprise de Mona Lisa (Gemma Arterton), qui devient le nouveau gardien du grimoire, après avoir rendu une visite aux jardins de la Reine d'Angleterre pour y dérober une rose chatoyante aux mains du cruel jardinier royal (Richard E. Grant)... lequel cherche à se venger.
Pilote festif d'une série d'animation britannique adaptée d'histoires pour enfants écrites par un entrepreneur anglais ayant décidé d'en faire un empire multimédia et de dominer le secteur (selon ses propres mots), ce court-métrage d'une petite demi-heure présente le personnage principal et son univers, dans un récit joliment animé, à la distribution vocale assez sympathique, et typiquement british (Davis, Arterton, Richard E. Grant, Charles Dance, Julie Walters).
Agréable à regarder, même s'il reste tout de même pas mal d'éléments inutiles et maladroits (le livre magique omnipotent, le côté Élu malgré lui, le numéro musical, l'accent français du personnage d'Arterton) ; cela dit, ça a bon fond.
3.5/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Les Boxtrolls (The Boxtrolls - 2014) :
Dans la ville de Cheesebridge, obsédée par les fromages en tous genres, Archibald Snatcher (Ben Kingsley) obtient du maire Lord Portley-Rind (Jared Harris) l'autorisation de traquer et d'exterminer tous les Boxtrolls, des créatures vivant cachées dans le sous-sol de la ville, et que Snatcher accuse de kidnapper des enfants. Mais les Boxtrolls sont en réalité des êtres pacifiques, comme peut en attester Eggs (Isaac Hempstead Wright), un jeune garçon humain élevé parmi les Trolls...
Un film d'animation en stop-motion des studios Laika qui, comme la plupart des œuvres de ce studio (Coraline, ParaNorman), possède une identité visuelle unique, et un humour très à part : on adhère ou pas à ce côté grotesque et très stylisé, à cette ambiance étrangement macabre et british, reste que la maîtrise technique est bel et bien là, que le propos social qui sous-tend le récit a une certaine résonance, et que le tout est plutôt attachant.
Après, encore une fois, c'est assez polarisant, et l'esthétique pourra en rebuter plus d'un, tout comme le scénario un peu brouillon (la toute fin est un peu à rallonge). Mais personnellement, j'ai apprécié, impressionné par le travail abattu, tout en reconnaissant les limites du projet (par exemple, je ne suis pas très fan du doublage d'Elle Fanning, compétent mais qui ne se marie pas forcément bien au personnage et à l'âge de celui-ci ; et le travestissement récurrent de Snatcher en "Madame Frou Frou" tombe un peu à plat).
4/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Koati (2021) :
Au cœur de la forêt tropicale, trois amis - Nachi (Sebas), un coati rebelle et solitaire, Xochi (Evaluna Montaner), une femelle papillon courageuse, et Pako (Eduardo Franco), une grenouille hyperactive - partent à la recherche de l'Arbre de la vie, pour tenter de sauver leur habitat des manigances de Zaina (Sofia Vergara), une serpente manipulatrice...
Coproduction américano-mexicaine, Koati bénéficie à son générique de nombreux talents, tant au doublage (Vergara, Joe Manganiello) qu'au niveau de la bande originale, et "derrière la caméra", avec une scénariste ayant travaillé sur Coco, et un réalisateur ayant fait ses armes chez Dreamworks.
Pas désagréable, graphiquement et du point de vue de l'animation (de l'animation en 2d, très coloré et chatoyante, ça fait toujours plaisir à voir), mais nettement moins convaincant au niveau de l'écriture, du rythme et de la structure du scénario, Koati finit par laisser assez indifférent, ses qualités comme ses défauts s'équilibrant pour un résultat assez tiède.
Rien de honteux, mais rien de passionnant non plus.
3/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...