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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #animation catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1927 : Justice League - Warworld (2023)

Publié le 8 Septembre 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Animation, Critiques éclair, Fantastique, Histoire, Science Fiction, Science-Fiction, Review, USA, DC

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Justice League - Warworld (2023) :

Au Far-West, une cow-girl solitaire (Stana Katic) dotée d'une force incroyable est confrontée à Jonah Hex (Troy Baker), qui s'en prend à de pauvres innocents et fait rêgner la terreur ; dans un monde primitif et barbare, Bruce Wayne (Jensen Ackles), un mercenaire, devient un pion dans la guerre que se livrent le sorcier Deimos (Damian O'Hare) et le Warlord (Teddy Sears) ; dans les années 50, à Grover's Mill, les agents gouvernementaux Faraday (Frank Grillo) et Kent (Darren Criss) enquêtent sur des observations récentes d'extra-terrestres, avec l'aide de l'agent Wayne...

Après la Légion des superhéros (qui lorgnait parfois sur un métrage Supergirl) et le frustrant et décevant Batman : la malédiction qui s'abattit sur Gotham, voici le troisième film d'animation DC de l'année, un film qui m'a laissé une impression mitigée.

En soi, pourtant, le concept n'était pas désagréable : une poignée de postulat Elseworlds, développés sur une vingtaine de minutes chacun, et toutéliés in fine par un quasi-"ce n'était qu'un rêve" avec Mongul et Lobo... le problème, en fait, c'est que rien n'est vraiment captivant.

Le segment western ne décolle jamais vraiment, le segment pseudo-Conan est amusant, mais ne va nulle part, le segment Fifties est probablement le plus dynamique et conceptuellement réussi, mais ensuite, rapidement, l'énergie et la tension retombent avec une dernière ligne droite assez peu rythmée et engageante, un Lobo qui n'a rien à faire là, et un Mongul peu marquant.

C'est dommage, il y avait du potentiel, et graphiquement, c'est plutôt réussi, mais... bof.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1918 : Ruby, l'ado Kraken (2023)

Publié le 28 Août 2023 par Lurdo dans Animation, Comédie, Cinéma, Dreamworks, Critiques éclair, Jeunesse, Romance, Review, USA, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Ruby, l'ado Kraken (Ruby Gillman, Teenage Kraken - 2023) :

Dans la petite ville portuaire d'Oceanside, Ruby Gillman (Lana Condor), 15 ans, et sa famille vivent bien intégrés à la communauté, mais ils dissimulent un secret improbable : il font partie de la race des Krakens, créatures marines héroïques et bienveillantes en conflit avec les sirènes maléfiques. Jusqu'au jour où Ruby est contrainte de plonger dans l'océan pour sauver l'objet de ses affections - non seulement cela attire sur elle l'attention de sa grand-mère (Jane Fonda), reine des Krakens, et d'un marin acariâtre chasseur de monstres (Will Forte), mais elle rencontre alors Chelsea (Annie Murphy), une sirène vaine et prétentieuse qui vient de rejoindre son lycée, et qui devient l'amie de Ruby...

Je pensais qu'on en avait fini avec ces films Dreamworks qui, au milieu de l'affiche, placent un personnage goguenard, le sourcil levé et un demi-sourire sur le visage, et se finissent avec tous les personnages qui font la fête en musique et en chanson... mais non, nous y revoilà, avec en prime deux personnages adoptant cette expression sur l'affiche. J'aurais dû me douter que ça ne présageait pas quelque chose de bon.

Parce que je ne vais pas y aller par quatre chemins : j'ai vraiment peu apprécié ce métrage, que ce soit sur le fond (un gros mélange de teen movie générique et autres récits YA à la Princesse malgré elle, de films Pixar récents comme Luca et Alerte Rouge, de déconstruction pataude et facile des sirènes à la Disney), la forme (c'est criard, avec une bioluminescence qui vire parfois au néon fluorescent, les personnages sont assez laids, très humides, élastiques et luisants, avec une touche très Cartoon Network 2010s dans le graphisme, l'illustration musicale est insipide, avec trop de morceaux à la mode qui s'incrustent en lieu et place de la bande originale, à des moments cruciaux), dans le rythme (c'est précipité au possible, au point de se demander à quel point le développement compliqué du film a joué sur le produit fini) ou dans les détails de l'écriture (les personnages ne sont pas intéressants, la méchante est simpliste au possible, l'univers est très approximatif - Ruby est bleue, mais tout le monde trouve ça normal parce qu'elle dit qu'elle est... canadienne ?).

Bref, ça ne m'a pas plu du tout, et c'est assez décevant de la part de Dreamworks après leur Chat potté 2 bien au dessus...

2/6

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Critiques éclair - Invincible presents : Atom Eve (2023)

Publié le 26 Août 2023 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, USA, Amazon

Après la saison 1 d'Invincible (bien adaptée en soi), et en attendant la saison 2 diffusée en fin d'année, voici un épisode spécial d'une petite heure consacré à Atom Eve, mis en ligne par Amazon à l'occasion de la Comic Con 2023. Au programme, peu ou prou, l'équivalent des deux numéros de la mini-série papier Atom Eve, publiée quelques années après les débuts de la série-mère...

Invincible presents : Atom Eve (2023) :

L'origin-story du personnage d'Atom Eve, produit d'une expérience gouvernementale dotée du pouvoir de percevoir et de manipuler la réalité au niveau atomique...

Et à nouveau, peut-être même plus qu'avec la série-mère, je n'ai pas grand chose à dire sur cet épisode spécial : c'est une adaptation globalement fidèle (si l'on excepte les quelques scènes rajoutées pour faire du remplissage et placer les personnages de Papa et fiston Grayson, titre de la série principale oblige), plutôt bien menée, bien doublée et bien animée, et qui se regarde très facilement, notamment parce qu'elle ne tombe pas trop dans les travers habituels d'Invincible...

...mais encore une fois, ça s'arrête là. Rien de neuf sous le soleil, c'est un portage compétent du comic-book, les fans hardcore seront ravis, les néophytes ne perdent rien au change, mais pour moi qui ait lu tout ça il y a bien longtemps, j'ai toujours un peu de mal à trouver dans cette adaptation une véritable plus-value. M'enfin bon...

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Un film, un jour (ou presque) #1914 : La Petite Sirène (2023)

Publié le 22 Août 2023 par Lurdo dans Aventure, Comédie, Critiques éclair, Animation, Disney, Romance, Fantastique, USA, Review, Musique, Jeunesse, Cinéma

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Petite Sirène (The Little Mermaid - 2023) :

Ariel (Halle Bailey), l'une des filles sirènes du Roi Triton (Javier Bardem) tombe amoureuse du Prince Eric (Jonah Hauer-King) après l'avoir sauvé de la noyade, et fait un pacte avec la sorcière Ursula (Melissa McCarthy) pour pouvoir retrouver Eric sur la terre ferme... mais au prix de sa voix enchanteresse.

Encore un remake live action d'un classique Disney, encore un film inutilement rallongé de passages inventés et de morceaux insipides (voire calamiteux - le rap de Scuttle made in Lin Manuel Miranda, au secours), encore un film passé à la moulinette d'effets numériques inaboutis, et encore un film qui, finalement, est tout à fait à sa place sur Disney +, où il est directement sort—

Ah, mais on me fait signe que non, ce Petite Sirène 2023 est en réalité sorti en salles, où il a amassé un box-office... moyen, visiblement, en tout cas bien loin du carton absolu que Disney souhaitait probablement faire.

En même temps, ce n'est pas surprenant : le film original faisait 83 minutes, était bourré de chansons mémorables, il était chatoyant, direct et spectaculaire ; ici, sous la direction de Rob Marshall (Chicago, Mary Poppins Returns, Pirates des Caraïbes IV) et avec le scénariste de Mary Poppins Returns et de L'école du bien et du mal à l'écriture, ce remake dure 135 minutes, dilue toutes ses chansons incontournables dans un manque d'énergie et une mollesse confondantes, et applique un filtre particulièrement terne à ses scènes sous-marines.

Résultat, même des passages cultes comme Sous l'océan tombent totalement à plat, dépourvus de fantaisie, figés et le postérieur entre deux chaises, celle du photoréalisme numérique inutile et celle de l'animation cartoonesque avec des animaux qui parlent.

Et puis pour ne rien arranger, les effets numériques sous-marins sont assez laids, notamment dans les déplacements des sirènes, et dans les mouvements de leurs cheveux, qui finissent par flouter les contours des personnages et par donner une impression d'inabouti. Idem pour Ursula, au maquillage amateur, à la silhouette numérique trop fluette, et qui n'a jamais l'envergure ou la menace du dessin animé... et certainement pas en mode kaiju, que l'on dirait sortie d'une prévisualisation des studios d'effets spéciaux, tant elle est approximative et plongée dans l'obscurité pour mieux la cacher.

Une adaptation longuette et molle, donc, avec plein de digressions inutiles, une représentativité ethnique balourde et faussement progressiste qui fleure bon les quotas à l'Américaine (alors que Bailey est très bien dans le rôle-titre), et de nouvelles chansons ajoutées particulièrement insipides. C'est raté, donc, même si par moments, ça fait presque illusion. Presque.

2.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1913 : Nimona (2023)

Publié le 21 Août 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, Animation, Netflix, USA, UK, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Nimona (2023) : 

Dans un monde médiéval futuriste, Ballister Boldheart (Riz Ahmed) devient le premier homme d'extraction modeste à accéder au rang de chevalier, prêt à défendre le Royaume au cas où un monstre de légende referait surface. Mais lorsqu'il est accusé d'un crime impardonnable, il devient fugitif, et reçoit l'aide de Nimona (Chloë Grace Moretz), une adolescente chaotique aux pouvoirs métamorphes étranges. Ballister tente alors de prouver son innocence, alors même que les autres chevaliers le traquent, avec à leur tête le compagnon de Ballister, Ambrosius Goldenloin (Eugene Lee Yang).

Ah, je suis bien embêté par ce Nimona, production Netflix adaptée d'une bd (du créateur transgenre et non-binaire de Lumberjanes et de She-ra et les princesses au pouvoir), sauvée de l'oubli suite à la fermeture du studio Blue Sky par Disney après son rachat, et distribuée par Annapurna Pictures, la branche cinéma du studio aussi connu pour ses jeux vidéo indépendants très côtés, et toujours bourrés de thématiques et de messages sociétaux.

Je suis bien embêté, parce que je les ai bien vues, toutes ces critiques dithyrambiques qui se sont enflammées sur le propos LGBTQ du film (les deux chevaliers gays, Nimona en tant que symbole trans, le message sur la peur de l'altérité, la lutte des classes, etc), sur la protagoniste chaotique et rebelle, sur le refus du dogme et du conservatisme, etc. 

Et je me doute bien qu'en ces temps de recherche de représentativité à tout va et de diabolisation à outrance de Disney (une tendance en ligne qui me fait toujours autant sourire, tant les personnes les plus promptes à descendre en flammes le studio sont les mêmes qui, en parallèle, s'arrachent ses produits dérivés sous une forme ou une autre - ou se font de l'argent sur son dos), Nimona fait un porte-étendard idéal et bien pratique.

Mais c'est peut-être trop facile, justement. Au point de paraître suspect et artificiel par certains aspects. Comme si le tout avait été bien pensé et marketé pour plaire à un certain public très en demande.

Je n'ai pas été très convaincu par le film, honnêtement, même si je n'ai pas grand chose à redire au métrage sur son aspect technique. Le souci, c'est que son écriture trahit clairement sa genèse difficile, et que le tout est fait sans réelle subtilité, assénant son message sur la tolérance de manière peu inspirée.

Pourtant, l'univers médiévalo-futuriste est intrigant, mais quelque chose dans la structure du film, dans son articulation, ne fonctionne pas réellement pour moi - notamment toute l'introduction/la mise en place en mode worldbuilding catapulté, qui enchaîne ensuite sur un scénario sans grande surprise.

Et puis il y a toute cette esthétique riot grrrl qui me gonfle profondément (c'était déjà le cas dans Nouvelle génération de Netflix) avec ce personnage-titre rebelle, gueulard, chaotique, avec piercings et cheveux roses, qui beugle "METAL !!!" en faisant le signe des cornes (*soupir*), un personnage que l'on est supposé trouver attachant dans son exubérance et dans son anti-conformisme (ça n'a pas fonctionné sur moi), mais qui se retrouve affublée d'un background et d'un arc narratif tout ce qu'il y a de plus classique, à la résolution télégraphiée.

Le tout baignant dans les codes musicaux et esthétiques de la punkitude féminine, qui tiennent presque désormais du cliché commercial et du raccourci facile pour exprimer une rebellion somme toute très adolescente.

Bref, je suis resté sur ma faim avec le scénario, que j'ai trouvé particulièrement maladroit dans son écriture surlignée, dans sa caractérisation sommaire, et dans ses dialogues très inégaux (j'ai facepalmé en voyant le chevalier dire à Nimona "I see you", en soi déjà un dialogue on ne peut plus périmé), et je n'ai pas vraiment accroché au cliché ambulant qu'est Nimona, donc...

Ce n'est pas mauvais, et ça a clairement trouvé son public, mais je reste très mitigé.

3/6

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Les bilans de Lurdo : Solar Opposites, saison 4 (2023)

Publié le 20 Août 2023 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Télévision, Action, Animation, Science Fiction, Science-Fiction, Hulu, Aventure, Les bilans de Lurdo, Solar

​Après trois saisons et deux épisodes festifs spéciaux, retour de Solar Opposites pour une nouvelle fournée de 11 épisodes... sans Justin Roiland, l'un des deux créateurs (et doubleur) du programme, kickbanné pour un comportement assez problématique au sein de sa société de production et des séries auxquelles il participait.

Il est ici remplacé par Dan Stevens au doublage, un choix sorti de nulle part, pour une saison un peu en demi-teinte...

Solar Opposites, saison 4 (2023) :

En effet, si s'habituer au changement de voix prend un certain temps, mais n'est pas rédhibitoire (quand bien même les fanboys de Justin Roiland crient toujours au scandale et plombent les sites de notation en ligne pour exprimer leur mécontentement), il faut bien avouer que l'écriture a pris un petit coup dans l'aile, du moins en début de saison.

Le premier épisode botte ainsi en touche de façon méta sur le changement vocal, avant de partir dans une parodie assez moyenne de The Office pour Terry et Korvo, et de Carrie pour Yum et Jesse. L'épisode suivant continue sur cette lancée, avec Korvo et Terry qui s'affrontent dans un cadre professionnel, une visite à Wooden City pour signer un contrat, et une chasse au trésor des deux jeunes pour obtenir des billets pour Daft Trunk : un épisode qui semble fréquemment n'exister que pour placer un maximum de mauvais jeux de mots sur les végétaux, le bois, etc, avec en prime un caméo vocal sous-exploité de Josh Gad.

Le troisième épisode est un peu plus sympathique, en mode comédie romantique centrée sur Aisha, qui tombe amoureuse d'un humain, mais tout le reste de la saison semble ensuite avoir des difficultés à trouver des intrigues intéressantes pour ses personnages principaux... comme si les scénaristes étaient plus intéressés par les sous-intrigues du Mur et des Silver Cops, et que Korvo et compagnie ne faisaient presque plus que de la figuration.

Sur les onze épisodes de la saison, un épisode entier est ainsi consacré au Mur, et un autre aux Silver Cops : ils se regardent sans problème, mais ne sont jamais aussi efficaces que lorsque ces intrigues ont été introduites pour la première fois. Le Mur voit un conflit entre les deux factions en place, l'une façon Handmaid's Tale, l'autre façon résistance, dans un Mur qui se refroidit ; Glenn rejoint un groupe de voleurs (inspirés des Visionaries et des Battle Beasts), qui devient sa nouvelle famille, et il finit par rejoindre les Silver Cops sous une fausse identité pour les faire tomber de l'intérieur.

Le tout, donc, au travers de deux épisodes complets, mais aussi de sous-intrigues récurrentes déroulées au fil des épisodes 3, 4, 6 et 10 : ça commence à faire beaucoup, d'autant que ça ne passionne pas forcément au final.

Et donc, comme je le disais, les Opposites doivent se contenter de miettes : ici, ils veulent un dinosaure Hanna-Barbera... mais l'épisode rebascule sur les Silver Cops au bout de 15 minutes ; là, les Opposites se retrouvent pris au piège dans l'univers des photos libres de droits, pour un récit qui tourne un peu à vide et manque de folie... et repasse sur le Mur au bout d'un moment ; ailleurs, alors que la guerre éclate dans le Mur, Korvo et Terry deviennent invisibles et se disputent dans leur cuisine ; ou encore, ils refont des Gooblers, et vont les lâcher dans le zoo de Kelly Cuoco...

Autant d'épisodes un peu inaboutis, ne poussant jamais vraiment leurs concepts dans leurs retranchements, et jamais vraiment mémorables. J'ai tout de même plutôt aimé l'épisode 5, qui voient les Opposites tenter de distraire Yum pour éviter qu'il ne découvre que c'est son anniversaire, et dont l'intrigue secondaire voit Pupa en mission de sauvetage dans le labyrinthe du vaisseau, pour y sauver des livreurs disparus ; ainsi que le season finale, durant lequel les Opposites se transforment tour à tour, malgré eux, en humains, et sont contraints de quitter la Terre.

Après, je mentirais en disant que cette saison est vraiment différente des précédentes : la série a toujours eu des intrigues sous-développées, çà et là, nées d'une mauvaise vanne ou d'une idée aléatoire, conçues au cours d'une soirée arrosée ou enfumée, ou recyclées des rebuts de Rick et Morty... mais là, j'ai trouvé que le tout était moins inspiré, moins bien structuré, et que les sous-intrigues du Mur et des Silver Cops prenaient trop de place, sans forcément que cette place soit justifiée par les rebondissements proposés.

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Un film, un jour (ou presque) #1909 : Babylon 5 - The Road Home (2023)

Publié le 15 Août 2023 par Lurdo dans Animation, Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Science Fiction, Science-Fiction, Babylon, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Babylon 5 - The Road Home (2023) :

Deux ans après la fin de la Guerre des Ombres, sur le point de quitter Babylon 5 pour endosser son rôle de Président, John Sheridan (Bruce Boxleitner) se retrouve propulsé dans l'espace et le temps, et découvre des réalités alternatives, alors même qu'il n'a qu'une chose en tête : rentrer dans sa dimension et retrouver Delenn (Rebecca Riedy)...

Plus de 20 ans après la fin de la franchise Babylon 5, Warner ressuscite ce space-opéra incontournable d'entre les morts et, sous la plume de JMS, le papa de Babylon 5, reprend comme si de rien n'était, mais sous une forme animée (les multiples acteurs décédés parmi la distribution imposant cette solution inélégante mais incontournable).

Au programme, le multivers (décidément très à la mode) à la sauce Babylon 5, soit l'occasion pour JMS de ramener tous les personnages du passé de la franchise pour un dernier baroud d'honneur... et aussi de rebooter la franchise Babylon 5 de manière avouée, en finissant par un discours d'une Ivanova alternative s'adressant peu ou prou au spectateur pour lui dire "on est partis longtemps, mais nous sommes de retour, et pour de bon".

Et après tout, relancer la franchise Babylon 5 dans une réalité alternative passée, au début des aventures de Sheridan et compagnie, pour partir dans une direction autre, sans Ombres, peut être intéressant et économique, surtout sous forme animée, maintenant que les personnages, les décors et les vaisseaux ont été conçus et sont faciles à animer.

Après, reste à voir si la demande existe vraiment au delà des fans les plus hardcore (et même ceux-là ont accueilli le film assez fraîchement - il n'y a pas pire critique que les fans hardcore d'une franchise) : ce n'est pas l'animation relativement sommaire (surtout dans les affrontements spatiaux) qui va taper dans l'œil des spectateurs novices, en tout cas, et ce téléfilm ne tient pas réellement la main de ces derniers pour leur expliquer le pourquoi du comment (même si, techniquement, ça m'a paru assez clair).

Cela dit, je ne me suis pas ennuyé, malgré quelques passages un peu maladroits niveau écriture, notamment vers la fin, et une représentation pas très inspirée des Ombres : en l'état, c'est un bon point de départ pour d'autres métrages animés, mais ça ne restera pas forcément dans les mémoires.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1904 : Tad l'explorateur et la table d'émeraude (2022)

Publié le 8 Août 2023 par Lurdo dans Aventure, Animation, Espagne, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Histoire, Review, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Tad l'explorateur et la table d'émeraude (Tadeo Jones 3 : La tabla esmeralda - 2022) :

Las d'être toujours méprisé par la communauté des archéologues professionnels après avoir découvert un sarcophage égyptien dans un temple mexicain, Tad accepte les conseils de Victoria Moon, experte en sciences occultes, qui va les mettre, lui, ses animaux domestiques, la Momie et Sara, sur la piste d'une mystérieuse table d'émeraude aux pouvoirs mystiques, convoitée par le sorcier Hermes Trismegiste, autrefois enfermé dans le sarcophage découvert (et ouvert) par Ted...

Troisième volet des aventures animées de Tad l'explorateur, après une Recherche de la Cité perdue ma foi assez sympathique, et un Secret du Roi Midas plus abouti graphiquement, mais narrativement plus faible, ce Tad 3 continue sur une lancée plutôt agréable, et est probablement le plus réussi visuellement comme au niveau du rythme.

Certes, il y a toujours des moments qui font lever les yeux au ciel, notamment au niveau de l'obsession de la momie pour les réseaux sociaux, ou des quelques gags prout-prout pas très probants, mais dans l'ensemble, c'est réussi visuellement, les personnages sont attachants, c'est dynamique, et l'on retrouve un souffle épique et aventureux qui manque vraiment au cinéma...

Une bonne surprise.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1899 : Marcel le coquillage (avec ses chaussures) (2021)

Publié le 1 Août 2023 par Lurdo dans Animation, Documentaire, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, USA, Review, Fantastique

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Marcel le coquillage (avec ses chaussures) (Marcel The Shell with Shoes On 2021) :

Lorsqu'il loue un Airbnb après s'être séparé de sa compagne, Dean, réalisateur, découvre que les lieux sont occupés par Marcel, un coquillage à chaussures, qui vit là avec sa grand-mère, Connie. Fasciné par ce duo improbable, Dean décide alors d'en faire le sujet d'un court-métrage dont le succès médiatique va bouleverser la vie de Marcel, de Connie et de l'humain qui les filme.

Un long-métrage développant l'univers présenté dans les trois courts du même nom, eux aussi écrits par Dean Fleischer Camp et Jenny Slate, et visibles en ligne sur Youtube.

Avec son format mockumentaire bien maîtrisé et son animation en stop-motion supervisée par les Chiodo Bros, on se trouve là devant un film d'animation adorable, à la fois mélancolique, émouvant, touchant, mignon, contemplatif et drôle, qui aborde des notions de famille, de communauté, de solitude, de passage du temps, et bien plus encore.

Une vraie réussite à laquelle je ne m'attendais pas, qui parvient à transcender le postulat de base des courts  (gentillets et anecdotiques), en en faisant quelque chose de réussi et de sincère à la fois.

5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1880 - MOIS FRANÇAIS : Astérix - Le Secret de la potion magique (2018)

Publié le 11 Juillet 2023 par Lurdo dans Animation, Comédie, Cinéma, Action, Aventure, Critiques éclair, Jeunesse, Fantastique, France, Review

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Astérix - Le Secret de la potion magique (2018) :

Parce qu'il a fait une mauvaise chute alors qu'il coupait du gui dans la forêt, Panoramix (Bernard Alane) commence à réévaluer sa vie et son rapport à la mortalité, et décide de se trouver un successeur. Il part donc, en compagnie d'Astérix (Christian Clavier), d'Obélix (Guillaume Briat), de la jeune Pectine (Lévanah Solomon) et des villageois, arpenter le monde à la recherche d'un druide capable de lui succéder et de recevoir la formule secrète de la potion magique. Mais le maléfique Sulfurix (Daniel Mesguich) est sur les rangs, et de leur côté, les Romains sont bien décidés à profiter de l'absence du druide et des hommes du village pour conquérir ce dernier...

Un scénario original d'Alexandre Astier (qui pioche quand même ici ou là dans les bandes-dessinées) pour ce long-métrage sorti en 2018, et qui suit la formule du précédent film, tant devant que derrière la caméra. Seul vrai changement au casting vocal, Roger Carel, remplacé par Christian Clavier, qui s'en sort convenablement, comme toujours, en Astérix....

Contrairement au film précédent, ce métrage se lâche un peu plus, n'hésitant plus à y aller frontalement dans les gags décalés (l'arrivée de l'escadron de poules, les trompettes de Kaamelott, le druide Jesus, les discussions avec les sangliers, etc) quite à parfois pousser un peu trop loin (je ne suis pas super fan de la fin en mode kaiju vs mecha). Ça reste rythmé, drôle et sympathique, avec quelques bémols ici ou là (le scénario est assez prévisible, la petite Pectine est un peu perdue en cours de route, l'utilisation de You Spin Me Right Round est finalement inutile), mais dans l'ensemble, c'est réussi, à nouveau.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1872 - MOIS FRANÇAIS : Pil (2021)

Publié le 3 Juillet 2023 par Lurdo dans Animation, Comédie, Cinéma, France, Histoire, Review, Critiques éclair, Fantastique

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Pil (2021) :

Dans les rues de Roc-en-Brume vit Pil, une petite voleuse orpheline et ses trois fouines apprivoisées, qui subsistent en dérobant la nourriture du château du malfaisant Tristain, le régent du royaume. Un régent bien décidé à ne pas laisser le trône au prince Roland, désormais en âge de régner : il le transforme ainsi en chapoul (mi-chat, mi-poule) et tente de l'éliminer, mais Pil s'en mêle et, accompagnée d'un garde persuadé qu'elle est une princesse, elle part en quête d'une vieille sorcière capable de renverser le sortilège...

Film d'animation français réalisé par le studio TAT Productions, déjà responsable de la série Les As de la Jungle (entre autres), Pil m'a fréquemment donné l'impression d'un postulat de bande dessinée, tel qu'on aurait pu en lire à une certaine époque dans Spirou ou dans des magazines similaires destinés à un public un peu plus jeune.

Malgré un titre générique et quelconque, un character-design inégal (pas fan du bouffon façon Jeff Panacloc ou de l'apparence du méchant, à mi-chemin entre Loki et Richard E. Grant) et une animation parfois un peu raide dans les mouvements, le tout fonctionne plutôt bien, entre le doublage plutôt sympathique, notamment le ménestrel en mode Francis Cabrel), l'humour un peu décalé, les bestioles amusantes (Pépette le bouledogue français transformé en dragon), le rendu technique efficace et le récit globalement agréable.

Rien d'exceptionnel, mais ça se regarde plutôt bien.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1871 - MOIS FRANÇAIS : Astérix - Le Domaine des Dieux (2014)

Publié le 2 Juillet 2023 par Lurdo dans Cinéma, Animation, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, France, Jeunesse, Aventure, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Astérix - Le Domaine des Dieux (2014) :

Pour tenter de soumettre le village d'Astérix (Roger Carel) par la ruse en incitant ses habitants à se plier aux us et coutumes de la vie romaine, César (Philippe Morier-Genoud) approuve le projet d'un architecte, Anglaigus (Lorànt Deutsch), de construire le Domaine des dieux, une luxueuse résidence immobilière romaine, à deux pas du village gaulois. Plus facile à dire qu'à faire, mais rapidement, les habitants du village commencent à  s'habituer à cet afflux de touristes romains aisés, et le plan de César commence à porter ses fruits...

Premier Astérix en 3d, et premier Astérix chapeauté par Alexandre Astier, co-réalisateur et scénariste de cette adaptation de la bande dessinée du même nom... et c'est plutôt réussi, à vrai dire, sans trop de prise de risques.

C'est bien mené, bien rythmé, bien doublé (léger bémol sur Élie Semoun en mode Élie Semoun, mais c'est largement compensé par la maîtrise de Roger Carel en Astérix), on retrouve la pointe de décalage de Kaamelott, la bande originale symphonique est très compétente, et le passage à la 3D, s'il destabilise un peu au début, finit par fonctionner très bien... en somme, c'est sympatoche, bien qu'assez sage et propre (en même temps, veut-on vraiment de la disruption, de la subversion, du cassage de codes ou de l'impertinence prononcée dans un dessin animé Astérix ? Pas sûr).

Un bon gros 4.25/6, mais pas plus, simplement parce que ce n'est pas mon Astérix préféré, à la base.

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Un film, un jour (ou presque) #1865 : Spider-Man - Across the Spider-Verse (2023)

Publié le 23 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Animation, Review, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Marvel, Science-Fiction, Science Fiction, Aventure, USA

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Spider-Man - Across the Spider-Verse (2023) :

Désormais adolescent et bien établi en tant que Spider-Man, Miles Morales (Shameik Moore) rêve de revoir Gwen (Hailee Steinfeld) : son souhait se réalise bientôt lorsque celle-ci lui apparaît, et explique qu'elle fait partie d'une force interdimensionnelle de Spider-personnes, qui s'efforce d'empêcher les divers mondes parallèles en existence de se croiser et de se détruire. Seul problème : Spot (Jason Schwartzman), un adversaire récent de Miles, a développé des pouvoirs lui permettant de sauter d'univers en univers, et de devenir chaque fois plus puissant...

Malgré son titre français vraiment naze, Spider-Man - New Generation était une excellente surprise, un film d'animation ultra-ambitieux et innovant, qui parvenait à établir son multivers et ses différentes incarnations de Spider-Man sans rater le développement de Miles Morales, son personnage principal. Pas un film parfait (le métrage frôlait parfois l'overdose d'effets et de particules, et le rythme global était un peu inégal), mais un bon film, qui forcément, a débouché sur une suite.

On prend les mêmes et on recommence, donc, en un peu plus long (un gros quart d'heure de plus) et avec beaucoup plus de Spider-Men alternatifs, parsemés au gré du film, que ce soit en bloc, ou frontalement. Toujours superbe visuellement, ce Spider-verse 2 continue de convaincre par sa direction artistique ; un peu moins par son scénario, qui fait une part belle au fanservice (mais le fait plutôt bien), et surtout qui prend largement son temps pour arriver à ses fins - épisode de transition oblige.

Car oui, Spider-Verse 2 est l'épisode central d'une trilogie, et par conséquent, rien n'est résolu à la fin : un côté frustrant, d'autant que la dernière ligne droite du film multiplie les moments qui auraient pu faire un cliffhanger solide, avant de repartir pour un tour avec cinq minutes de récit à chaque fois. Pas vraiment dommageable, même si ça s'ajoute un peu à un côté "événements canons immuables qu'il ne faut absolument pas changer" qui ne m'a pas convaincu : ça ressemble un peu aux concepts similaires du MCU (les points temporels fixes, les Nexus, tout ça) mais ici, ça prend une tournure plus sinistre et prédictive qui ne m'a pas forcément plu (reste à voir si ce sera désamorcé dans la suite).

Après, si je place le métrage juste en dessous du premier film (plus surprenant et complet), ça reste un excellent divertissement. Maintenant, reste à voir ce que la grève des scénaristes aura comme conséquences sur la production du troisième volet...

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1857 : Ratchet et Clank (2016)

Publié le 13 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Animation, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Jeu vidéo, USA, Canada, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Sony

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Ratchet et Clank (Ratchet & Clank - 2016) :

Lombax courageux et impulsif, Ratchet (James Arnold Taylor) n'a qu'un rêve : intégrer les rangs des Rangers galactiques, aux côtés du Capitaine Quark (Jim Ward), son idole de toujours. Mais lorsque ce rêve se réalise, en compagnie de Clank (David Kaye), un robot évadé des usines du maléfique Drek (Paul Giamatti) et de son scientifique en chef, le Dr Nefarious (Armin Shimerman), il s'aperçoit bien vite que la réalité n'est pas à la hauteur de ses espérances, et qu'ensemble, ils vont devoir tout faire pour sauver l'univers...

Un film d'animation dont je n'avais même pas connaissance il y a quelques jours... sans surprise, au final, puisque ce métrage produit par un studio canadien (Rainmaker Entertainment, alors uniquement responsable de Les Zévadés de l'espace et de pléthore de DTV Barbie, et depuis intégré à WOW Unlimited) et librement basé sur le scénario du jeu vidéo Playstation de 2002, est particulièrement générique et inintéressant. 

En réalité, ça ressemble bien souvent à des épisodes de série télévisée mis bout à bout (pas surprenant, car Rainmaker a fait beaucoup de séries tv en images de synthèse), avec un doublage compétent mais peu remarquable, un scénario assez plat et prévisible, une animation honorable mais générique, et une direction artistique... moche.

Bref, on a fréquemment l'impression de regarder un dessin animé de 2006, pas de 2016, et le film peine à rester intéressant jusqu'à sa conclusion finalement assez attendue.

2/6 

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Les bilans de Lurdo : Cyberpunk - Edgerunners (2022)

Publié le 11 Juin 2023 par Lurdo dans Animation, Action, Japon, Pologne, Jeu vidéo, Review, Critiques éclair, Thriller, Science Fiction, Science-Fiction, Les bilans de Lurdo, Netflix, Télévision

Préquelle animée au jeu vidéo Cyberpunk 2077 produite par le studio Trigger, Edgerunners prend la forme de 10 épisodes de 20-25 minutes diffusés sur Netflix fin 2022, et se déroulant environ 1 ans avant les événements du jeu de CD Projekt Red...

Cyberpunk - Edgerunners (2022) :

Peu de temps après la mort de sa mère, victime collatérale d'une fusillade dans les rues de Night City, David, un jeune adolescent paumé et sans argent, entre en possession d'un implant militaire expérimental, qui le dote de capacités uniques. Mais rapidement, cela attire sur lui bien des convoitises malveillantes, alors qu'il intègre les rangs des Edgerunners, un gang de Cyberpunks travaillant pour le plus offrant...

J'avoue, je partais avec un à priori négatif, n'étant vraiment pas fan de la patte graphique de la série, et du genre anime en général... et puis finalement, je me suis pris au jeu. En grande partie grâce à l'illustration musicale décalée de la série, entre son générique signé Franz Ferdinand, et toutes les variations de style imaginables qui vont et viennent au gré des scènes d'action ou d'autres moments plus contemplatifs, mais aussi parce que le récit est bien développé et plutôt prenant.

Oui, Edgerunners reste très stylisé graphiquement parlant, c'est jusqu'auboutiste (c'est très violent et sanglant), et on accroche ou pas (je mentirais en disant que j'ai toujours adhéré à 100 % à la proposition de chaque épisode), mais le script a la bonne idée d'équilibrer tout le côté glauque de l'univers de Night City avec des sentiments, de la romance, et l'histoire de ce jeune homme pris dans la spirale infernale des implants cybernétiques toujours plus puissants, à mi-chemin entre une addiction et un besoin de compenser un manque affectif évident.

Une spirale à l'issue forcément tragique, qui évite la fin heureuse, et qui confère au tout une atmosphère mélancolique, déjà bien appuyée par l'illustration musicale. Alors ce n'est pas parfait, on sent le récit un peu comprimé par le format de la série (ça aurait probablement pu respirer un peu plus avec deux épisodes en plus, ne serait-ce que pour mieux faire ressentir la progression de David, plutôt que de succomber à l'utilisation d'ellipses un peu abruptes), mais globalement, ça fonctionne plutôt pas mal en tant que récit unitaire prenant place dans un univers cyberpunk.

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Un film, un jour (ou presque) #1853 : Avatar 2 - La Voie de l'eau (2022)

Publié le 7 Juin 2023 par Lurdo dans Animation, Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Avatar 2 - La Voie de l'eau (Avatar - The Way of Water - 2022) : 

Parce que le Colonel Quaritch (Stephen Lang) est de retour, cette fois-ci dans un corps d'Avatar na'vi, Sully (Sam Worthington), sa compagne Neytiri (Zoe Saldaña), leurs trois enfants biologiques et leurs deux enfants adoptifs, Kiri (Sigourney Weaver) et Spider (Jack Champion), le fils humain de Quaritch, sont contraints de revoir leurs priorités ; ils fuient ainsi leur forêt pour se réfugier auprès des tribus na'vi aquatiques, dans celle dirigée par Tonowari (Cliff Curtis) et Ronal (Kate Winslet). Mais Quaritch est sur leurs traces, et s'associe à des chasseurs de Tulkuns, des pseudo-cétacés dont le corps abrite une substance hors de prix...

Très longtemps après la bataille, et alors même que le film est sorti il y a près de six mois, a fait un carton au box-office... mais a déjà été totalement oublié, et n'a pas laissé la moindre trace dans l'inconscient collectif (comme le premier, en fait),  je m'attaque enfin à Avatar 2 et à sa durée de 3 h 15 minutes.

Un film que j'ai donc regardé en deux sessions (parce qu'il ne faut pas déconner non plus, 3 h 15 tout de même), et avec l'esprit globalement vide de toute idée préconçue (puisque je ne garde quasiment aucun souvenir du film original, ou de ce que j'aurais pu lire au sujet du second).

Et honnêtement, c'est une très jolie démo technique. Il n'y a pas à dire, les effets spéciaux sont somptueux, les Na'vis sont crédibles, leur peau est réaliste (principalement parce que l'humidité est toujours là pour lui donner de la texture), les environnements sont spectaculaires, et toutes les scènes sous-marines sont confondantes de réalité. Mais... ça s'arrête un peu là, en fait.

Je ne sais pas trop par où commencer... le script, probablement. Un script trop long, manichéen, simpliste, naïf et manipulateur (Cameron qui prend un malin plaisir à décrire les baleines spatiales, à les humaniser, à les sous-titrer (!) avant de montrer leur chasse en long, en large et en travers, y compris leur mise à mort et l'exploitation de leur carcasse aux mains de méchants très méchants, histoire de bien se mettre le spectateur dans la poche), articulé en trois parties distinctes (la forêt pendant 50 minutes, une grosse bataille finale pendant un peu moins d'une heure, et entre deux, pendant 1 h 30, c'est un remake du premier film, mais dans un univers aquatique), qui se concentre particulièrement sur les personnages adolescents de l'histoire (Neytiri est ainsi aux abonnés absents, ou presque) et multiplie les gros clichés (les gamins qui sont capturés encore et encore) et les personnages caricaturaux, notamment Quaritch, plus "maychant" que jamais.

Ce n'est jamais très probant, mais en même temps, l'écriture d'Avatar n'a jamais été son point fort (il n'y a qu'à voir le personnage de Spike, un ratage complet), donc pas surprenant de voir que les thématiques autres que le new-age écolo sentimental faisandé sont toutes sous-développées.

Donc forcément, tout repose sur les effets spéciaux. Qui sont, comme je le disais, exemplaires. Pas parfaits - il y a des différences de rendu notables entre les gros plans bluffants, et les plans larges moins détaillés, notamment lors des scènes d'action, aux arrière-plans moins réussis et aux doublures numériques moins bien finalisées - mais remarquables. J'ai toujours des problèmes avec la direction artistique de cet univers, avec la morphologie des Na'vis, avec le bestiaire peu inspiré, avec le côté ethnique vraiment cliché, ainsi qu'avec l'écriture des personnages (les adolescents qui enchaînent les "bros", les insultes terriennes, etc), mais bon, ça n'allait pas changer entre les deux films.

Je peux donc tout à fait comprendre que l'on adhère à la proposition visuelle du film, surtout si le film a été vu sur grand écran, en IMAX 3D et compagnie, et que cela suffise à qualifier ce métrage de réussite. Personnellement, je me contenterai de dire que j'ai trouvé le tout techniquement abouti et spectaculaire, mais totalement creux et vide sur les autres plans.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1852 : Nouvelle génération (2018)

Publié le 6 Juin 2023 par Lurdo dans Aventure, Action, Animation, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Jeunesse, Review, Netflix, Chine, USA, Canada, Science Fiction, Science-Fiction

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Nouvelle génération (Next Gen - 2018) :

Dans une ville futuriste emplie de robots, Mai (Charline Yi), une adolescente rebelle, vit seule avec sa mère Molly (Constance Wu) depuis que son père les a quittées. Agacée par la passion de sa mère pour les robots de l'entreprise IQ Robotics, dirigée par le charismatique Justin Pin (Jason Sudeikis), Mai fait tout pour leur échapper... jusqu'à ce que 7723 (John Krasinski), un robot de combat top secret conçu par le Dr. Tanner Rice (David Cross), scientifique en chef de Pin, soit activé par erreur, et décide de devenir le meilleur ami de Mai, en commençant par la défendre des autres enfants qui la harcèlent...

Un film d'animation Netflix coproduit par la Chine, le Canada et l'Amérique, et adaptant le manhua 7723, pour un résultat honnêtement plus que réussi visuellement, proposant un futur cyberpunk ensoleillé, bourré de robots en tous genres et d'architecture urbaine improbable. 

Quel dommage alors que la caractérisation ne suivre pas vraiment : le récit, un simple "un enfant et son robot", est très prévisible (d'ailleurs, le scénario le souligne au détour d'un dialogue moqueur, très tôt dans le film... ce qui ne suffit pas à faire pardonner ce défaut d'écriture), très caricatural, et surtout, la jeune héroïne, Mai, est une ado rebelle en colère clichée, vraiment très peu attachante, voire même assez antipathique dans ses réactions sans nuances.

Alors j'ai bien compris que c'était voulu, que ça allait de pair avec le ton Riot grrrl de l'illustration musicale du film (par ailleurs assez quelconque au niveau BO), que ça participait de l'évolution du personnage, mais honnêtement, ça m'a rapidement fatigué, pas aidé par l'écriture globalement assez basique du tout.

Certes, c'est bien animé, bien doublé (même si je ne suis pas super fan de la façon dont la voix de John Krasinski est utilisée ici), et la direction artistique est sympathique (même si visuellement, les robots, tout ça, c'est assez dérivatif), mais au final, il manque un petit je-ne-sais-quoi pour que j'accroche réellement, et pour faire oublier les grosses ficelles manipulatrices que le film utilise dans sa dernière ligne droite.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1850 : ​​​​​​​Chuck Steel - Night of the Trampires (2018)

Publié le 2 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Animation, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, UK, Fantastique, Review

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Chuck Steel - Night of the Trampires (2018) :

Flic rebelle et héros indestructible incapable de conserver un partenaire plus de quelques heures, Chuck Steel (Mike Mort) est confronté à une nouvelle menace qui frappe Los Angeles : les sans-abris de la ville sont, un à un, transformés en vampires sanguinaires, et seul Chuck, accompagné du savoir du Professeur Van Rantal (Mike Mort), chasseur de vampires, pourra empêcher une catastrophe mondiale...

Un long-métrage anglais primé, en animation image par image, qui aurait presque pu entrer dans le cadre de l'Halloween Oktorrorfest tant il regorge de monstres, de gore et de chasse aux vampires, mais qui finalement est tellement une parodie des films d'action des années 80 que cela prend le dessus sur le côté horreur du tout.

Suite indirecte de Chuck Steel : Raging Balls of Steel Justice, court métrage de 2013 qui introduisait déjà les mêmes personnages de Chuck Steel et de son commissaire, ce Night of the Trampires est remarquable de technique : c'est fluide, ultra-dynamique et spectaculaire, les angles de caméra sont particulièrement travaillés et intelligents, c'est notamment très bluffant dans les scènes d'action, et c'est tout simplement, sur ce plan, une réussite indubitable.

Le côté parodique, lui, souffre d'un humour un peu plus balourd et graveleux, voire beauf, qui ne fonctionne pas aussi bien ; idem pour le doublage très inégal : Mike Mort double beaucoup de personnages, mais sonne parfois forcé, surtout à côté d'acteurs plus professionnels, comme Jennifer Saunders.

Heureusement, les défauts du film sont éclipsés par une bande originale ébourrifante de Joris De Man, enregistrée à Prague pour le côté symphonique, et mêlant guitares électriques, synthétiseurs et gros orchestre (avec, entre deux, des chansons de l'époque).

Bref, c'est fun, c'est dynamique, c'est une prouesse technique, c'est un peu bas de plafond mais c'est très sympathique.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1844 : Fantasia 2000 (1999)

Publié le 25 Mai 2023 par Lurdo dans Animation, Comédie, Musique, Cinéma, Disney, Jeunesse, USA, Review, Critiques éclair

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Fantasia 2000 (1999) :

"Suite" du grand classique Disney de 1940, ce Fantasia 2000, supervisé par Roy Disney en personne, est constitué de huit segments de musique classique mis en image par les animateurs Disney, entrecoupés de présentations plus ou moins probantes par des noms établis (qui ne parleront pas du tout aux enfants regardant le film - Steve Martin, Itzhak Perlman, Quincy Jones, Bette Midler, James Earl Jones, Penn & Teller, James Levine et Angela Lansbury - d'autant que l'écriture de ces segments est assez médiocre).

Un résultat globalement inégal, forcément, même si un rapide tour d'horizon des critiques de l'époque souligne bien à quel point Fantasia et Fantasia 2000 sont difficiles à critiquer : chaque spectateur aura son segment préféré, que ce soit pour son thème, sa musique ou ses choix graphiques, et à l'inverse, un segment qui ne fonctionne pas du tout pour lui.

J'ai notamment vraiment apprécié Pines of Rome, avec ses baleines celestes volant dans l'océan, sous la glace, dans les airs et parmi les étoiles - joli et poétique, bien qu'un peu redondant sur la durée ; Rhapsody in Blue, une ôde au New-York des années 30 dans le style de Al Hirschfeld - plutôt amusant ; Le Stoïque soldat de plomb, sur du Chostakovitch - graphiquement très réussi, même si la musique est moins mémorable ; et le Carnaval des animaux, avec ses flamands roses frénétiques (probablement mon segment préféré, ludique et rigolo)...

Moins efficaces, l'introduction du film, très abstraite, sur Beethoven ; et l'Oiseau de feu de Stravinsky, une illustration du combat de Mère Nature contre la destruction générée par un volcan : pas désagréable et visuellement travaillé, mais je ne suis pas fan du style adopté.

Et le seul ratage de ce métrage, à mon sens, est donc une relecture de l'Arche de Noé centrée sur Donald, et mis en musique sur un Pomp and Circumstance rapiécé : non seulement le tout paraît très hâché, comme si les animateurs avaient taillé dans la masse d'un récit plus conséquent, mais en plus le rendu graphique très moderne, façon animation 2D (parfois sommaire) lissée et colorisée par ordinateur, m'a franchement rebuté.

Dans l'ensemble, une suite de Fantasia qui n'est pas à la hauteur de son modèle, mais qui n'est pas mauvaise pour autant. Le défi était de toute façon difficile, voire impossible, à relever, et les studios Disney s'en sont sortis de manière somme toute plutôt honorable.

Un petit 4/6 

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Les bilans de Lurdo : La Légende de Vox Machina, saison 2 (2023)

Publié le 21 Mai 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Comédie, Animation, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, USA, Amazon, Fantastique, Télévision

Nouvelle saison de l'adaptation animée des aventures rôlistiques de Matt Mercer et ses collègues, la deuxième fournée d'épisodes de Vox Machina arrive auréolée d'une réputation indéboulonnable : tout le monde adore, tout le monde trouve ça génial, tout trouve le tout émouvant et touchant, bref, difficile d'en dire du mal.

La même réception que l'année dernière, en somme... ce qui ne m'avait pas empêché de ressortir globalement mitigé de la première saison, une saison peu inspirée scénaristiquement, aux personnages clichés aux origines forcément tragiques, et au déroulé un peu cahotant - guère surprenant compte tenu des origines du tout. En effet, difficile de s'attendre à un chef d'œuvre d'écriture ou d'originalité quand, à la base, on a une campagne de Donjons et Dragons entre potes, avec ce que ça comporte de clichés...

La Légende de Vox Machina, saison 2 (The Legend of Vox Machina, season 2 - 2023) :

Plusieurs dragons surpuissants décident d'unir leurs forces pour former le Conclave chromatique, et réduire le pays à feu et à sang. Seul moyen de les arrêter, réunir les Vestiges de la Divergence, des armes légendaires perdues aux quatre coins du continent, et dont les membres de Vox Machina n'ont d'autre choix que de se mettre en quête...

Quoiqu'il en soit, voilà la suite de cette série, toujours en 12 épisodes de 25 minutes, cette fois-ci centrée sur une quête d'artefacts mystiques capables de défaire une troupe de méchants dragons. Un grand classique du jeu de rôle, donc, qui donne à la saison une certaine direction et une énergie pas désagréable...

Attention : les défauts de la saison sont toujours bien présents. Les personnages sont toujours clichés au possible, leurs relations cousues de fil blanc, le scénario est toujours très basique, avec des rebondissements dérivatifs, et une fâcheuse tendance à toutélier systématiquement les Vestiges et les péripéties du groupe au passé tragique de chacun (ici, un Oncle violent qui détient un Vestige et travaille pour les dragons, là, une fille cachée revancharde, ailleurs, des retrouvailles avec un père hostile, ou avec un père accueillant...).

Encore une fois, rien de surprenant, ce sont des quêtes secondaires et des NPCs classiques (avec des Vestiges qui, comme par hasard, sont les armes préférées de chacun des aventuriers) et ça passe plutôt bien lors d'une partie de JDR, mais à l'écran, c'est une autre paire de manches, et l'on en vient à lever les yeux au ciel à chaque fois que débarque un nouveau personnage forcément intimement lié à l'un des héros (même si la série tente de nous expliquer ça dans le dernier épisode par un "c'est le destin qui veut ça" pas très convaincant).

Cependant, je ne veux pas paraître gratuitement négatif : la série reste très bien produite et amusante à suivre (enfin, "amusante" n'est pas forcément le terme, puisque cette saison fait beaucoup plus de place au drame, à l'action et au shipping qu'à l'humour), c'est spectaculaire, bien animé et doublé, et globalement tout à fait honorable.

Mais à mon grand regret, Vox Machina ne parvient jamais vraiment à se détacher du format "jeu de rôle" qui sous-tend intégralement son récit et qui, in fine, handicape un peu la série, pour peu qu'on en ait un peu assez des clichés et des artifices narratifs évidents du genre (comme ceux qui permettent de séparer les joueurs en sous-groupes, ou encore les morts de tel ou tel personnage immédiatement annulées, etc).

Ajoutez à cela des vannes méta déplacées (la blague sur pedobear, par exemple), une tendance à l'ultra-violence et au gore sans conséquences (puisque tout le monde est généralement assez rapidement soigné), et un côté plus mélodramatique que décomplexé, cette saison, et voilà, une seconde fournée d'épisodes de Vox Machina toujours un peu frustrante... même si je l'avoue, je l'ai préférée (notamment par son côté plus structuré) à la première.

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Un film, un jour (ou presque) #1840 : Super Mario Bros. le film (2023)

Publié le 19 Mai 2023 par Lurdo dans Aventure, Animation, Action, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Jeu vidéo, Fantastique, USA, Japon, Jeunesse

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Super Mario Bros. le film (The Super Mario Bros. Movie - 2023) :

Aspirés par un tuyau étrange, deux plombiers new-yorkais, Mario (Chris Pratt) et Luigi (Charlie Day) découvrent le Royaume Champignon, dirigé par la princesse Peach (Anya Taylor-Joy) et menacé par les forces du maléfique Bowser (Jack Black). Et lorsque Luigi se retrouve prisonnier de Bowser, Mario et Peach doivent unir leurs forces avec celles du royaume des Kong pour espérer résister à l'envahisseur...

Un carton absolu au box-office, une critique populaire dithyrambique, pour une adaptation de la franchise Super Mario par le studio Illumination... et un résultat qui, s'il se regarde sans problème, ne restera clairement pas dans ma mémoire.

Déjà, parce que comme pour les deux films Sonic (des comédies particulièrement génériques et quelconques, mais qui ont bénéficié d'une vraie indulgence de la part du grand public, de par le facteur doudou nostalgique de la franchise), le côté fanservice/memberberries joue ici à fond, chaque scène étant bourrée de références visuelles ou musicales à l'univers Mario et à ses jeux (et encore, j'ai dû en rater des tonnes, puisque je n'ai pas eu de console Nintendo en main depuis des années)

Au point de paraître parfois vraiment forcé et mécanique, comme l'intégration au forceps de Mario Kart, d'une manière vraiment artificielle (honnêtement, je m'attendais plutôt à voir les Kong se déplacer en tonneaux explosifs, pas en karts). Mais bon.

Ce film Mario est donc très linéaire : on va d'un point a à un point b, l'objectif est basique (il faut sauver Luigi - qui accessoirement ne sert à rien pendant 95 % du film, un peu comme Toad, d'ailleurs), et le tout est saupoudré d'énormément de fanservice, donc, mais aussi de chansons pop redondantes et éventées, qui sont clairement de trop. Et une fois que Luigi est sauvé, et que New-York reconnaît les Mario Bros à leur juste valeur, le film se conclue abruptement.

Je suis donc resté relativement sur ma faim. Certes, je n'avais pas l'attente impatiente du fanboy de Mario, qui savait déjà qu'il serait ravi tant que ce dessin animé n'était pas aussi mauvais que le film de 93, mais tout de même : c'est visuellement très réussi, le fanservice fait toujours un peu plaisir, Bowser est amusant, Rogen fait un bon Donkey Kong et l'on n'a pas le temps de s'ennuyer, mais à part ça... mouais.

3.75/6, parce que c'est compétent, mais pas plus. 

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Les bilans de Lurdo : Star Wars - Visions, volume 2 (2023)

Publié le 14 Mai 2023 par Lurdo dans Action, Animation, Anthologie, Aventure, Disney, Fantastique, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, USA, France, Espagne, Irlande, Chili, UK, Corée, Inde, Japon, Afrique du Sud, Star Wars

Après un premier volume assez bien accueilli par la critique, mais très porté sur l'Asie et le style anime (avec ce que ça implique de clichés, de similarités stylistiques, thématiques, etc), retour de cette anthologie Star Wars en 9 épisodes d'un petit quart d'heure chacun, ayant pour but de nous faire découvrir l'univers Star Wars du point de vue de divers studios d'animation internationaux.

Star Wars - Visions, volume 2 (2023) :

À nouveau, donc, neuf épisodes au programme, cette fois-ci proposés à un plus grand nombre de pays, assurant ainsi une diversité stylistique et formelle plutôt agréable.

- 2x01 - Sith (El Guiri, Espagne) : Une ex-Sith repentie vit désormais isolée sur une planète lointaine, où elle tente de maîtriser l'art de la peinture. Mais son ancien Maître Sith la retrouve... 

Un court à l'esthétique très épurée, avec éclaboussures de peinture et traits de crayonnés, pour un résultat dynamique et joli, avec une patte bien particulière. Ça commence plutôt bien.

- 2x02 - Screecher's Reach (Cartoon Saloon - Irlande) : Incitée par un mystérieux collier qu'elle porte autour du cou, Daal, une fillette exploitée par l'Empire, part avec ses amis explorer une grotte réputée pour être hantée...

On retrouve ici clairement le style du studio irlandais derrière Wolfwalkers et autres, pour un récit simple, visuellement travaillé et détaillé, et au twist final efficace, rappelant la façon manipulatrice dont certains groupuscules bien réels recrutent en profitant du malheur d'autrui.

- 2x03 - In the Stars (Punkrobot - Chili) : Ultimes survivantes de la destruction écologique provoquée par l'Empire sur leur planète, Koten et Tichina tentent de survivre et de dérober de l'eau potable aux installations impériales...

Un court en stop-motion, et au message écologique très présent, mais qui ne m'a pas passionné plus que ça. C'est visuellement assez joli, mais sans plus, globalement.

- 2x04 - I'm am your Mother (Aardman - UK) : D'extraction populaire, Anni est apprentie-pilote à l'académie de Wedge Antilles, et a atteint l'âge où l'on a honte de ses parents. Lorsque vient le moment de prendre part à une course de vaisseaux parents-élèves, elle n'en parle pas à sa mère...

Les Anglais du studio Aardman nous proposent de la véritable stop-motion, pour un court assez typiquement british, avec humour, décalage, et une petite touche de lutte des classes. J'ai bien aimé.

- 2x05 - Journey to the Dark Head (Studio Mir - Corée du Sud) : Ara, l'une des gardiennes d'un temple aux pierres capables de prédire l'avenir, se persuade que la guerre entre Jedi et Sith dépend des deux statues colossales les représentant et se dressant au-dessus du temple. Avec un jeune padawan, elle entreprend alors de détruire la statue symbolisant le Côté Obscur...

Et zou, un studio asiatique, et on retombe dans les clichés de l'anime le plus generique possible. Alors oui, c'est visuellement ambitieux et bien animé, tout en étant bourré d'action... mais ça ne m'a pas du tout intéressé, d'autant que la conclusion était cousue de fil blanc.

- 2x06 - The Spy Dancer (Studio La Cachette - France) : En pleine occupation impériale, Loi'e, danseuse vedette d'un cabaret aérien et membre de l'Alliance rebelle, réalise que l'officier qui assiste à leur spectacle pourrait bien lui avoir dérobé son enfant, des décennies plus tôt...

Un studio francais qui nous parle de la Résistance, c'est finalement assez approprié, et ça parvient à donner corps à son univers, à son cadre et à ses personnages en quelques minutes à peine, ce qui est une jolie réussite.

- 2x07 - The Bandits of Golak (88 Pictures - Inde) : Charuk et Rani, frère et sœur, tentent de traverser le pays discrètement en train, pour rejoindre la ville de Gorak, et s'y réfugier. Mais les pouvoirs étranges de Rani attirent sur eux l'attention de l'Empire...

Court-métrage indien à l'esthétique prononcée et aux personnages à l'animation un peu raide (et au design semi-3D rappelant les personnages des jeux TellTale), pour un tout pas désagréable, mais un peu dérivatif et au doublage inégal.

- 2x08 - The Pit (Lucasfilm + D'art Shtajio - Japon) : Abandonnés par l'Empire au fond d'un immense trou après l'avoir creusé à la recherche de cristaux Kyber, des ouvriers ne peuvent compter que sur le courage de l'un des leurs pour demander de l'aide...

Un style graphique très approximatif (façon "on fait de l'anime mais on le fait délibérément mal"), pour un court qui ne m'a pas fait grande impression.

- 2x09 - Aau's Song (Triggerfish - Afrique du Sud) : Les habitants de la planète Korba tentent de purifier les cristaux kyber touchés par les Sith, et seule la voix d'Aau, une fillette, semble capable de ce miracle...

Un court sud-africain au rendu visuel très mignon et "tactile", en stop-motion, avec un charme certain, notamment au niveau des accents locaux et de la musique. Très sympathique et, soyons fous, touchant.

 - Bilan -

Une saison qui m'a nettement plus enthousiasmé que la première fournée d'épisodes de 2021, et il ne faut pas chercher plus loin que la diversité des styles et des approches pour expliquer cette réaction : je ne suis pas grand fan d'anime, et le fait d'avoir de la 2D européenne, de l'animation image par image, de la semi-3D, etc, fait que cette seconde saison ne donne jamais l'impression de se répéter visuellement.

Thématiquement, cependant, c'est un peu différent, avec une forte insistance sur les jeunes enfants sensibles à la Force qui doivent cacher ou révéler leur don et être recrutés par un camp ou un autre ; c'est un peu comme la fascination de la saison 1 pour les cristaux Kyber, qui d'ailleurs reviennent ici dans plusieurs cours : à se demander si Lucasfilm et Disney n'ont pas fourni à tous les studios un cahier des charges avec des suggestions de thèmes récurrents.

Quoiqu'il en soit, je retiens de cette saison 2 ses deux premiers épisodes, les épisodes anglais et français, et le tout dernier, issu d'Afrique du Sud : cinq épisodes sur neuf, soit plus de la moitié, et ce sans que les épisodes restants ne soient particulièrement mauvais.

Autrement dit : bilan global assez positif.

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Un film, un jour (ou presque) #1833 : Frère des ours (2003)

Publié le 10 Mai 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Cinéma, Jeunesse, Critiques éclair, Review, Disney, USA, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Frère des ours (Brother Bear - 2003) : 

Parce qu'il a préféré chasser un ours ayant dérobé de la nourriture à sa tribu, Kenai (Joaquin Phoenix) est transformé en ours par les esprits de la forêt, et doit trouver un moyen de rejoindre la montagne sacrée pour tenter de renverser le sort. Mais en chemin, il croise le chemin de Koda (Jeremy Suarez), un jeune ourson séparé de sa mère, au contact duquel il va acquérir un nouveau respect pour la vie sauvage...

Un Disney de la période creuse, visuellement plutôt joli (les couleurs, les décors, les effets visuels) et assez bien animé, mais narrativement assez convenu et peu engageant.

Scénaristiquement, ce n'est pas mauvais, loin de là, mais l'humour canadien des caribous est très quelconque, et ça manque peut-être d'implication émotionnelle... d'autant que le tout n'est franchement pas aidé par les chansons de Phil Collins, insipides, génériques, pop et quasiment hors-sujet d'un point de vue sonore (la chanson d'ouverture interprétée par Tina Turner, les divers montages musicalement datés).

Un Disney très mineur, donc, qui ponctuellement est à la limite de donner des leçons maladroites (encore une fois, les paroles des chansons de Collins n'aident pas) et qui ne vaut vraiment que pour ses visuels.

2.75/6 

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Prodigy, saison 1b (2023)

Publié le 7 Mai 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Animation, CBS, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, Les bilans de Lurdo, Science Fiction, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, USA, Prodigy

Décidément, je ne me ferai jamais aux diffusions hachées des séries jeunesse, et à leurs saisons découpées en deux ou quatre blocs d'épisodes : alors que je pensais avoir affaire, fin 2021, à une première saison de Star Trek Prodigy en 2 blocs de 5 épisodes, voilà que la suite de la saison 1 a débarqué en fin d'année 2022, pour dix autres épisodes...

Star Trek Prodigy, saison 1b - 1x11-20 (2023) :

Désormais à bord du Protostar et guidé par l'hologramme de Janeway, le groupe de Dal et de ses amis tente de faire honneur à l'esprit de Starfleet en aidant les planètes dans le besoin et en se rapprochant de l'espace fédéral. Ailleurs, c'est l'Amirale Janeway qui tente de retrouver le vaisseau, et son capitaine, Chakotay.

À la fin de ce que je pensais être l'intégralité de la saison 1 de Prodigy, je conservais un avis mitigé sur le programme. Positif, mais mitigé, après des débuts n'ayant de Star Trek que le nom, des personnages esthétiquement assez laids, et un mélange un peu bancal de fanservice dont le public cible n'était pas très clair.

Pourtant, une mise en avant des valeurs de Starfleet, l'unité de la bande des jeunes protagonistes et la présence de Janeway apportaient un petit plus agréable à la série, le faisant progressivement évoluer dans une direction plus Trek... qui se confirme dans cette deuxième demi-saison.

Une deuxième demi-saison qui continue de mélanger la formation de la bande de Dal à une progression de l'intrigue globale, bon gré mal gré : ici, c'est en faisant plus de place à l'enquête de Janeway et de son équipage, à bord du Dauntless, que le show trouve ses marques, et inscrit une intrigue de fond sur la durée de ces dix épisodes.

Ce n'est pas toujours d'une subtilité d'écriture confondante (on reste dans une série pour enfants, avec ses grosses ficelles bien pratiques comme le virus empêchant le Protostar de communiquer avec qui que ce soit, ou des coïncidences un peu trop faciles qui font que tout le monde se croise constamment), mais ça fonctionne globalement, et cela mène à un grand final très spectaculaire durant lequel une flotte de Starfleet est engagée dans une bataille improbable.

On peut aussi citer une visite d'un Cube Borg à l'ancienne, qui parvient à rendre un peu de menace au Collectif, un épisode façon "culte du cargo" durant lequel l'équipage rencontre un peuple s'étant modelé de manière très approximative sur Kirk, Spock et compagnie, le passage éclair d'Okona (doublé par Billy Campbell), un épisode consacré aux origines de chacun, une visite dans un holodeck qui (forcément) ne fonctionne pas bien, un échange de corps entre Dal et l'Amiral Janeway...

Il y a du bon, dans cette demi-saison, et il y a aussi du plus approximatif, comme toute cette rédemption du Diviner amnésique, le heel turn de la "Trill" de l'équipage de Janeway, ou encore la résolution un peu maladroite, avec son ellipse d'un mois qui résoud tout hors-champ.

Reste que finalement, ça fonctionne assez bien, tout ça, notamment sur le plan de l'émotion et du capital-sympathie de tout ce petit monde. Cela n'enlève pas les problèmes de public visé, de décisions créatives discutables (je ne suis pas du tout fan de l'évolution de Murf) ou de fanservice abusif, mais ça les atténue suffisamment pour que de "mitigé positif", je passe à un avis "positif". En attendant la suite...

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Un film, un jour (ou presque) #1827 : La ferme se rebelle (2004)

Publié le 2 Mai 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Action, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Western, Review, USA, Disney, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La ferme se rebelle (Home on the Range - 2004) :

Lorsque leur ferme est menacée d'être revendue au plus offrant, trois vaches - Maggie (Roseanne Barr), Mrs. Calloway (Judy Dench) et Grace (Jennifer Tilly) - décident de tenter de capturer Alameda Slim (Randy Quaid), un voleur de troupeaux, afin de toucher la prime qui est offerte pour ce bandit de grand chemin. Pour les aider, elles peuvent compter sur Lucky Jack (Charles Haid), un lapin, et Buck (Cuba Gooding Jr), un cheval amateur de kung-fu rêvant d'entrer au service de Rico (Charles Dennis), un chasseur de primes de légende...

Un Disney de la période creuse de la firme (entre Tarzan et La Princesse et la grenouille/Raiponce), où 2 films sur 3 étaient des déceptions inabouties, ce Home on the Range ne déroge pas à cette règle malheureuse, et propose ainsi un spectacle western auquel je n'ai pas du tout accroché.

Déjà, parce que le western, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, mais aussi parce que le trait de l'animation est assez peu esthétique, que la caractérisation est basique, que l'humour est franchement faiblard (une vache qui rote, trop mdr), et que finalement, ce n'est tout simplement pas très intéressant à suivre, tout ça.

Ajoutez à cela des chansons assez inégales, pourtant signées Menken (la seule chanson que je retiens, c'est celle du méchant qui yodle, parce qu'elle est accompagné d'une jolie illustration visuelle), et voilà, un Disney qui ne laisse vraiment pas un souvenir impérissable, malgré quelques moments aux bruitages et au slapstick très old school, et une dernière ligne droite plutôt dynamique.

2.25/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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