Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
J'en avais déjà parlé sur ce blog, mais je n'ai rattrapé la seule et unique saison de ce Hello Ladies que récemment. C'est donc l'occasion d'un bilan rapide, pour un show assez mitigé.
Pas de surprise, c'est assez moyen sur la durée, puisque reposant constamment sur une même formule, sur le pathétisme du personnage, et la gêne que le spectateur ressent pour lui à chaque fois qu'il se met dans la merde par sa vantardise et ses bobards.
On est donc vraiment en terrain ultra-balisé pour qui a vu ce qu'il faisait avec Gervais, on retrouve la même dynamique que dans Extras (les deux leads, amis "platoniques" losers, vs le reste du monde)... et c'est là que le bat blesse, pour moi, puisque contrairement aux séries de Gervais comme The Office, le show manque d'un versant véritablement drôle et décalé (comme il pouvait y avoir avec les guests de Extras, par exemple, ou les personnages secondaires de The Office) : tout est centré sur la lose des persos, leur existence déprimante, etc, avec en filigrane ce rapprochement inévitable et téléphoné. Bref, overdose de lose à mon goût... ce n'est pas mauvais, ça a bon fond, et le cast est sympa, mais c'est assez répétitif (c'est presque toujours le même schéma "Merchant veut pécho/Merchant fait & dit des conneries/Merchant se prend un rateau/Merchant finit la soirée seul ou avec sa coloc"), et finalement, plutôt cousu de fil blanc.
(content de revoir passer Crista Flanagan, Lucy Punch et Sarah Wright-Olsen, cela dit, et la musique très rétro-80s/Chromeo était sympa)
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
The Pretty One :
Contrairement à sa soeur jumelle Audrey (Zoe Kazan), populaire et heureuse, Laurel, complexée et timide, vit une vie médiocre chez ses parents... mais la mort de sa soeur dans un accident de voiture va lui permettre de prendre la place de cette dernière et de vivre son existence, trouvant par là-même un sens à sa propre vie...
Une comédie dramatique qui repose intégralement sur le capital sympathie de Zoe Kazan, qui fait de son mieux dans un rôle étrangement assez caricatural. En effet, il ne faut pas forcément compter sur le pitch, assez classique, ou sur la mise en image (et en musique) clairement typiquement indie/hipster, pour élever cette histoire assez prévisible et basique, qui en prime finit par placer son héroïne en position de "méchante", obligée de s'excuser auprès de tout le monde dans la dernière demi-heure du film.
Pas sûr que cela ait été le meilleur choix scénaristique à adopter, déjà que le personnage était à la limite de l'agaçant de par son impuissance, sa timidité maladive, et son attitude globalement maniérée et excentrique. M'enfin bon. Un peu déçu, je dois dire.
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
The Co-Ed & The Zombie Stoner :
Sur un campus dégénéré, une assistante de laboratoire tombe amoureuse d'un zombie séduisant fumeur de cannabis, et fait tout son possible pour l'intégrer dans l'une des fraternités de l'université...
Une rom-zom-pot-com made in The Asylum. Traduction : un long-métrage qui lorgne très fortement sur Warm Bodies, mais en fauché, vulgos, pas forcément très bien joué, pas forcément très bien filmé, pas forcément très drôle, et avec de la nudité gratuite un peu partout.
Mais bon, paradoxalement, même si ce n'est objectivement pas un bon film, au moins ça ne se prend pas au sérieux, l'équipe semble se donner à fond et s'amuser, et les acteurs ont tout à fait conscience de la qualité réelle de ce qu'ils tournent... ce qui fait que, comme avec un bon vieux Troma, ça finit par fonctionner, ne serait-ce qu'un minimum.
1.5/6
The Borderlands :
Une équipe d'enquêteurs du Vatican arrive au fin fond de la campagne anglaise, pour étudier les évènements étranges qui entourent une église peu fréquentée. Mais petit à petit, ces sceptiques s'aperçoivent qu'une force étrange et primitive vit sous terre, enfouie sous les pierres chrétiennes...
Un found footage anglais assez surprenant, car plutôt réussi (pour ce qu'il est).
Les personnages sont immédiatement sympathiques, avec leur caractère râleur et bourru, et leur background relativement développé ; la montée en puissance est efficace, car très progressive, et culmine dans une exploration claustrophobique de tunnels étranges ; et il se dégage quelque chose de primitif et d'indicible dans cette histoire d'entité païenne recluse profondément sous l'église.
Ce n'est toutefois pas parfait, loin de là : le rythme est peut-être un peu trop pépère, et les cinq dernières minutes, si elles sont les plus efficaces, sont aussi paradoxalement un peu trop explicatives. Le spectateur n'avait en effet pas besoin qu'on lui épelle tout aussi distinctement, il avait déjà décrypté les événements tout seul...
3.5/6
Wer :
Accusé du massacre d'une famille américaine vivant en France, un colosse hirsute (Brian Scott O'Connor) est défendu par Kate (AJ Cook), une avocate américaine francophone. Rapidement, cependant, celle-ci comprend que son client est malade, et qu'il est en fait un loup-garou, qui finit par massacrer les forces de police, et par s'échapper dans la nature française...
Un film du réalisateur de The Devil Inside, qui semble faire l'unanimité sur le web comme étant "le meilleur film de garous depuis des décennies". Gros problème : ça fait peut-être illusion auprès des spectateurs anglo-saxons, mais pour un spectateur français, on est clairement plus proche de la parodie involontaire que du film prenant et glaçant.
La faute à une "France" se résumant à des policiers "français" avec un accent calamiteux, à des journalistes "français" guère meilleurs, à une chaîne de télévision "française" ("France 70", LOL), à des personnages supposément bilingues qui parlent un français de collège ou de lycée à demi-incompréhensible, et, pour ne rien arranger, à un sous-titrage du seul acteur français du film (Sébastien Roché) totalement à la ramasse, qui n'a rien à voir avec ce que l'acteur dit dans certaines scènes.
Mais tout ça ne serait qu'un détail si le film tenait ses promesses de réinventer le genre. Ah, ça, on ne peut pas dire que le métrage n'est pas original : c'est en effet plutôt original de passer une heure de film à suivre une enquête policière, à grands renforts de semi-found footage (vidéos de surveillance, caméras portées, etc).
Vraiment, c'est bien, ça a l'énergie et l'intérêt d'un Julie Lescaut, tandis qu'AJ Cook (transparente au possible) et Vik Sahay (tout droit sorti de Chuck sans se changer, et absolument pas crédible en mec badass) mènent leur petite enquête avec l'aide de leur ami scientifique blessé par le garou.
Un garou qui, d'ailleurs, est un clone de Sébastien Chabal. Ce qui, forcément, n'impressionne pas forcément autant qu'un animal sauvage hybride, mais bon. Après une heure de métrage, on retrouve un peu d'espoir : le bonhomme se transforme, s'énerve, il commence à tuer quelques red-shirts, il y a quelques effets sanglants... et puis il s'enfuit, jusqu'à finir par affronter le scientifique transformé en garou, un contre un pour les beaux yeux de l'avocate.
Mwé mwé mwé... C'est bien médiocre quand même, tout ça. La réalisation à base de caméras embarquées et d'accélérés sur le garou est, au mieux, passable ; le script est basique ; et la distribution plate au possible. On est loin de la révolution promise par les critiques... pour être généreux, on va dire que Wer est une curiosité au postulat intéressant, mais à l'exécution défaillante.
Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
The Best Christmas Pageant Ever :
Lorsque la responsable du spectacle de Noël de l'église locale se brise la jambe, Grace Bradley (Loretta Swift), une mère de famille bien sous tous rapports, se trouve catapultée à la tête du comité d'organisation. À elle de gérer désormais tous les enfants, et notamment les six petits Herdman, des vauriens incontrôlables et insupportables, qui terrorisent toute l'école, et à qui Grace va devoir apprendre le véritable sens de la fête de Noël...
Un téléfilm ABC de 1983, avec quelques visages devenus depuis familiers, comme par exemple la toute petite Fairuza Balk, assez adorable dans son premier rôle, et qui narre le téléfilm en face caméra.
Ça se regarde facilement, principalement grâce à sa durée de 50 minutes à peine, et c'est gentillet et parfois agréablement chaotique... mais je dois bien avouer que le tout reste particulièrement anecdotique pour quelqu'un qui le découvre à l'âge adulte, sans le jeu de la nostalgie qui en fait un semi-classique télévisé des fêtes de Noël, outre-atlantique.
Sans oublier tout le côté catéchisme pour enfants, typiquement américain, qui peut rebuter.
Weirdsister College, saison 1 (Amandine Malabul / The WorstWitch, saison 4) :
Un spin-off assez étrange, qui demande un temps certain d'adaptation, mais qui s'avère étonnamment satisfaisant, en fin de compte. Millie a maintenant 16 ans (il me semble), une coupe de cheveux calamiteuse, elle continue ses études au Weirdsister College de Cambridge (l'équivalent du lycée des sorcières, quoi), où elle se retrouve en colocation avec son ennemie jurée, Ethel (Felicity Jones, au relookage goth qui ne laisse pas insensible, reprend ici son rôle de la saison 1 de The Worst Witch), et Cas (Abeille Gélinas), une canadienne qui joue mal et de toute façon ne sert à rien dans la série, si ce n'est assurer le quota co-production uk/canada.
Elles suivent donc des cours dispensés par le Proviseur Thunderblast (Charmian May), vieille dame sévère mais juste ; Starfinder (Eric Loren), le chercheur américain jeune et dynamique ; Shakeshaft (John Rogan), le vieux sorcier gâteux qui a connu le Moyen-Âge ; Wendle (Jaye Griffiths), la chercheuse/conseillère des nouvelles arrivantes ; et "The Beetle" (Jenny Galloway), la garde-chiourme de service, une petite grosse en uniforme qui sert aussi de comptable et d'équivalent à Miss Hardbroom dans cette série.
Autour de ce petit monde gravitent deux apprentis sorciers (l'équivalent des jumeaux Weasley de Potter) ; Deirdre Swoop (une ancienne déjà apparue dans The Worst Witch ; c'est d'ailleurs la seule de TWW à revenir de manière régulière, Hardbroom et Enyd, relookée en punkette, ne faisant que des caméos plus ou moins rapides) ; le love interest moldu de Millie, et sa mère, qui tiennent le café local ; et surtout Hobbes (Bobby Barry), le bad boy de service, qui semble constamment faire un cosplay de Severus Rogue, en plus jeune et charismatique, toujours en train de mijoter des plans machiavéliques visant à accroître son pouvoir personnel, le plus souvent avec l'aide d'Ethel, qui a un faible pour lui.
C'est d'ailleurs ce qui rebute un peu au premier abord. Outre le nouvel environnement, les deux-trois premiers épisodes ont tendance à s'axer sur les sentiments des personnages, et sur le triangle Millie/Ethel/Hobbes. Ajoutez à cela une illustration musicale agaçante (Paul K. Joyce n'est plus de la série, et on se retrouve avec des instrumentaux qui frôlent parfois les signatures musicales de Premiers Baisers), et on peut alors craindre le pire pour la suite.
Mais en fait pas du tout. Millie et Ethel font rapidement la paix (une paix relative, certes), le côté soap adolescent disparaît quasiment, et on renoue rapidement avec les habitudes de The Worst Witch : une construction de saison maîtrisée, avec notamment ici une influence plus prononcée de la saga Harry Potter.
Ce n'est, après tout, que justice : Rowling s'étant allègrement inspirée de The WorstWitch pour sa saga, au tour de Weirdsister (la série est de 2001 : quatre tomes de Potter étaient déjà sortis) de faire de même, en prenant inspiration de Potter sur ce qui y est le meilleur, et qui faisait drastiquement défaut à The Worst Witch : des enjeux globaux.
En l'occurrence, Weirdsister construit ses enjeux de manière assez subtile. Si à première vue, les épisodes indépendants semblent s'enchaîner, relatant la vie au jour le jour de l'école (un test très similaire au Sorting Hat de Potter ; un tournoi équivalent à la Coupe de Feu, mais en interne ; le café local qui est sur le point de fermer, etc), et les expériences louches de Hobbes (qui réanime une gargouille de pierre, ou s'infiltre dans les rêves de Millie), on s'aperçoit en fait en arrivant à la fin de la saison, avec le triple épisode de conclusion, que tout était habilement amené depuis le pilote, et que l'arc narratif de ces treize épisodes tenait en deux mots : Foster Effect.
Le Foster Effect (déjà mentionné à plusieurs reprises dans TWW), c'est le retour de bâton qui menace quiconque utilise ses pouvoirs pour un gain ou son plaisir personnel. Et dans une école, ce Foster Effect s'accumule à chaque leçon. Pour l'évacuer, tout un système de sorts et de tuyauteries existe à Weirdsister (d'où un épisode où ce système tombe en panne), mais ça reste un handicap majeur à la pratique de la magie. Ce qui motive l'arrivée du chercheur américain, qui passe toute la saison à expérimenter en compagnie d'une sélection d'élèves, mêlant science et magie pour se débarrasser du Foster Effect.
Et les scénaristes de fournir dans chaque épisode des bribes d'informations sur ce Foster Effect, ses conséquences, son application, ses règles, etc. Et quand arrive un épisode plutôt réussi à base de voyage temporel (Whatever Happened Happened, à la Lost), dans lequel on découvre que Shakeshaft (qui d'ailleurs ressemble trait pour trait, la barbe en moins, au Dumbledore des versions ciné de Potter ; il y a de l'inspiration dans l'air...) n'est pas gâteux, mais juste dépressif, car nostalgique de sa fiancée, morte au quinzième siècle alors que lui devenait immortel dans une expérience ratée, on s'aperçoit que la série retombe sur ses pattes.
L'expérience en question, c'était sur le Foster Effect, et elle avait coûté la vie au collègue de Shakeshaft. Aussi quand, dans le cadre des recherches de l'Américain, Hobbes reproduit les conditions de l'incident, il ouvre la porte à la destruction de Weirdsister, ainsi qu'à une entité maléfique habitant les murs du château depuis des siècles, et désirant se venger...
C'est simple (et probablement assez mal expliqué par mes soins), mais ça donne du liant aux 13 épisodes de la série, que l'on regarde d'un autre oeil après cela.
Et si même Weirdsister College (une série pour enfants/ados, au budget microscopique, annulée après sa première saison de 13x22 min., sans ambition aucune, et écrite par des scénaristes polyvalents absolument pas spécialisés dans le genre), parvient à mettre en place une mythologie cohérente et organique, qui n'a pas recours aux retcons en tout genre, est régulièrement développée, et ne se fait pas au détriment des personnages...
... alors à la place des équipes de production de bon nombre de séries américaines bancales et sur-budgetées, j'aurais honte.
Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
Christmas in the Clouds :
Alors qu'il prend les rênes de la station de ski familiale, et gère tant bien que mal sa désorganisation et son chaos typiques, Ray (Timothy Vahle), un jeune amérindien, doit faire face à une crise inédite : la visite du critique anonyme d'un guide touristique réputé. Et pour ne rien arranger, voilà qu'il tombe sous le charme de Tina (Mariana Tosca), une jolie touriste qu'il pense être la critique en question, et qui, de son côté, est persuadée qu'il est le correspondant avec lequel elle échange des mots doux depuis des mois...
Un vaudeville amérindien à l'action confinée dans un hôtel et aux alentours, et fonctionnant principalement sur des quiproquos et des personnages gentiment décalés.
Plutôt sympathique, sans toutefois être exceptionnel, ça a néanmoins le mérite d'être un film totalement indépendant, qui n'a pas forcément à rougir de la comparaison avec d'autres comédies festives plus grand public.
Pour résumer, c'est léger, agréable, et ça mérite un petit
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Magic in the Moonlight :
Dans les années 1920, l'illusionniste Stanley Crawford (Colin Firth), un sceptique nihiliste, cynique, arrogant, prétentieux et misanthrope, prend un malin plaisir à percer à jour les pseudo-voyants et autres médiums qui exploitent la crédulité de tous. Jusqu'au jour où il croise le chemin de la jolie Sophie (Emma Stone), une médium américaine aux dons stupéfiants. Et lorsqu'il échoue à prouver le mensonge de Sophie, Stanley commence à remettre ses certitudes en question.
Un long-métrage assez léger et anecdotique signé Woody Allen, et qui repose intégralement sur le talent et l'alchimie entre Firth et Stone.
Le propos n'est pas désagréable, même si les personnages frôlent un peu la caricature, et l'esthétique éthérée et irréelle du film fonctionne plutôt bien, mais l'ensemble est particulièrement oubliable, au final, jamais excellent ni mauvais, bref : une digression sympathique, mais totalement dispensable.
Les aventures d'un groupe éclectique d'individus, choisis par Flynn Carsen (Noah Wyle), le Bibliothécaire, pour l'aider dans sa quête d'objets légendaires et magiques, et empêcher le maléfique Dulaque (Matt Frewer) de conquérir le monde...
1x01-02 :
Du bon gros blockbuster tv, avec un Noah Wyle qui a bien regardé les runs de Tennant et de Matt Smith sur Doctor Who, et a décidé de faire de Flynn Carsen le même genre de personnage déjanté, surexcité et porteur de noeud-papillon ; une bande d'archétypes ambulants de sidekicks interprétés par des acteurs sympatoches (dont Lindy Booth qui voit mentalement des trucs à la Sherlock) ; une secte de maychants "ninjas" menés par une maychante sexy avec un katana ; une Library qui est clairement un Tardis géant (bigger in the inside, voyageant dans le temps et l'espace, et possédant même sa propre cloister bell) ; un accompagnement musical qui singe très clairement le travail de Murray Gold ; et Matt Frewer qui cabotine en bad guy à la Bellock.
C'est exactement ce à quoi je m'attendais, ça ne vole pas très haut, c'est un peu cheesy par moments et pas toujours crédible (m'enfin ce n'est pas forcément plus cheap qu'un Agents of Shield, malgré les différences de budget entre les deux networks), mais comme j'ai toujours aimé ce genre de shows d'aventures internationales, je continue sans hésiter.
(d'autant que dans le trailer de la saison, Bruce Campbell en Santa Claus. MUST SEE.)
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Sauvés par le Gong, l'histoire interdite (The Unauthorized Saved by the Bell Story) :
Un groupe de jeunes acteurs - Mark-Paul Gosselaar (Dylan Everett), Mario Lopez (Julian Works), Elizabeth Berkley (Tiera Skovbye), Dustin Diamond (Sam Kindseth), Tiffany Amber Thiessen (Alyssa Lynch) et Lark Voorhies (Taylor Russel) - tente de s'adapter à la vie publique et au succès lorsque leur série télévisée, Sauvés par le Gong, devient un hit à la fin des années 80.
Un pseudo-biopic Lifetime qui est supposé s'inspirer de la biographie de Dustin Diamond (Screech), et tout révéler sur les coulisses controversées de la série... pas de chance : le livre était bidonné de bout en bout, et ce métrage s'avère finalement aussi inoffensif et creux qu'un épisode de la série originale.
Pire : la distribution est à côté de la plaque (pas tant au niveau de l'interprétation, mais plus simplement au niveau du casting, le seul étant à sa place étant justement Dustin Diamond), le récit est donc dépourvu de la moindre énergie, n'apporte rien de neuf, et le tout passe, de plus, une bonne couche de brosse à Diamond, qui est ici placé en victime des circonstances, innocent, méprisé de tous, et éclipsé par ses co-stars... Mouais.
Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
Bloodline (aka The Cabin) :
Jeune séminariste sur le point de devenir prêtre, Brett Ethos (Matt Thompson) doute de sa vocation, et, à la mort de son grand-père, il décide d'accompagner ses amis en forêt, pour aller explorer un chalet dont il vient d'hériter. Mais une fois dans ce chalet, des phénomènes étranges se produisent, et bien vite, Ethos comprend que sa lignée est victime d'une ancienne malédiction indienne, et qu'il doit passer à l'action s'il veut survivre à cette épreuve...
Un mélange pas très convaincant de plusieurs sous-genres (slasher, vengeance, possession, malédiction, film de chalet), qui s'écroule sous le poids de son ambition, et sous un rythme quasi-léthargique.
En soi, le mélange des genres n'est pas inintéressant, mais entre le séminariste bodybuildé tout droit sorti d'une série CW (qui est, en plus, le réalisateur/scénariste/monteur/directeur de casting du film... rien que ça ^^), le jeu approximatif de certains des jeunes, et le fait que tout se traîne considérablement, difficile d'être passionné par tout ça.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
The Voices :
Jerry (Ryan Reynolds) est un ouvrier particulièrement perturbé, qui depuis le "suicide" de sa mère, durant son enfance, entend désormais des voix : il parle ainsi à son chien, sympathique et bon-vivant, et à son chat, acariâtre et hostile. Et progressivement, alors qu'il s'intéresse de plus en plus à ses charmantes collègues, les troubles mentaux de Jerry commencent à prendre le dessus, et à l'entraîner dans une spirale meurtrière et sans issue.
Un métrage hybride signé de la réalisatrice/scénariste de Persepolis, et qui se trouve à mi-chemin de la comédie, du drame et du thriller, un mélange de ton particulièrement acrobatique, mais qui fonctionne ici plutôt bien, et s'avère assez fascinant dans ses variations tonales.
Le film ne serait cependant rien sans l'interprétation habitée de Reynolds, qui porte le film sur ses épaules, en jouant à la fois le personnage principal, et en doublant "les voix".
Au final, il ressort de ce métrage une atmosphère pesante et captivante, à la fois sanglante, triste, glauque et grotesquement drôle, qui ne fonctionne pas forcément à tous les coups, mais suffisamment pour que l'on ne décroche jamais de cet ofni meurtrier (le générique de fin = WTF).
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
The Rewrite :
Scénariste cynique et en perte de vitesse, Keith Michaels (Hugh Grant) est contraint de prendre un job de professeur universitaire pour boucler les fins de mois, et enseigner l'art du scénario cinématographique. Là, seul à l'autre bout du pays, il doit faire face à une enseignante en littérature huppée (Allison Janney), et il entreprend de choisir ses futures élèves en fonction de leur physique, et de leur potentiel amoureux. Lorsqu'il croise le chemin d'une mère célibataire (Marisa Tomei) qui tente d'obtenir son diplôme tout en menant de front ses carrières et sa famille, cependant, Keith commence à revoir ses priorités...
Une comédie avec un Hugh Grant en pilotage automatique, face à une Marisa Tomei adorable comme toujours, mais dont le personnage reste générique.
D'ailleurs, c'est un peu le problème avec l'intégralité du métrage, à vrai dire : ses personnages secondaires sont très clichés, et tout s'oublie tout aussi vite que ça se regarde, malgré une distribution assez sympathique.
Reste le recul du personnage de Hugh Grant, assez agréable puisqu'il a totalement conscience de ses défauts et les assume frontalement tout au long du film.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
The Anomaly :
Dans un futur proche, Ryan (Noel Clarke) se réveille à l'arrière d'un camion, amnésique, avec un jeune garçon menotté. Rapidement, ils parviennent à s'évader, mais bien vite, Ryan est propulsé dans un autre endroit, à un autre moment : il est en effet la victime d'expériences scientifiques illégales pratiquées par un médecin (Brian Cox) et son fils (Ian Somerhalder), et ne dispose que de brèves tranches de 9 minutes 47 secondes pour résoudre le mystère de l'Anomalie...
Un long-métrage d'anticipation signé Noel Clarke, qui co-écrit, produit, réalise et joue dans le film, tout en exhibant volontiers ses muscles et ses fesses de façon gratuite, et pas du tout vaniteuse. Du tout.
Le métrage dans son ensemble est, de la même manière, un showcase Noel Clarke, dans lequel il joue (mal) la confusion et le trouble, dans lequel il couche avec Alexis Knapp (en prostituée au grand coeur), et dans lequel il se bat au ralenti de manière répétitive, superflue, et assez mal chorégraphiée (les ralentis à gogo façon bullet time, c'est sympathique, sauf lorsqu'il devient évident que tous les mouvements ont été répétés jusqu'à plus soif, et sont tous télégraphiés et contrés avant même d'être lancés).
Au final, le tout est ultra-dérivatif, plat, et générique, avec une illustration musicale techno/électro insipide, et un script brouillon qui mange à tous les rateliers, desservi par une réalisation quelconque au possible.
Chez les Téléphages Anonymes,d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
Knight of the Dead (2013) :
En pleine peste noire, alors qu'ils sont traqués par des barbares, un groupe de croisés et un prêtre sont contraints de traverser un territoire empli de zombies, attirés vers eux par le Saint Graal qu'ils transportent...
Vous remarquerez que ce résumé ne contient pas de noms d'acteur, contrairement à mes habitudes sur ce blog... et ce n'est pas sans raison : en effet, je suis bien en peine de me rappeler du moindre nom, du moindre personnage, et d'associer les visages des protagonistes à des fiches imdb qui n'ont quasiment aucune photo.
C'est le problème quand, sur un postulat potentiellement sympathique (des zombies médiévaux, c'est bien trop rare pour ne pas être intriguant), on produit un métrage imbuvable de par son amateurisme, sa laideur (toutes les images sont grises et désaturées), son interprétation faiblarde, au budget que l'on devine inexistant, et qui se permet, en prime, de placer une scène de sexe risible et mal filmée.
Ça aurait pu être gentiment gore, drôle, tendu, bourré d'action approximative, ou même sympathique dans son amateurisme, mais en réalité, c'est simplement insipide, et raté à tous les niveaux. Je l'avoue sans problème, j'ai fini par faire avance rapide pour arriver plus vite à la fin.
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
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Into The Dark - 1x11 - School Spirit (2019) :
Un groupe d'adolescents - Lizzy (Jessi Case), Russ (Philip Laves), Vic (Julian Works), Brett (Corey Fogelmanis), Erica (Annie Q.) - se retrouve en colle, sous la surveillance du Vice-Principal Mr. Armstrong (Hugo Armstrong). Mais rapidement, un esprit vengeur hantant les couloirs du bâtiment s'en prend aux lycéens, et les décime un à un...
Un slasher plat, dérivatif et insipide, sorte de sous-Breakfast Club aux personnages inintéressants et clichés, qui passe 70% de ses 85-90 minutes à digresser en suivant ces protagonistes quelconques dans des discussions génériques (et de la fumette illégale), et qui, le reste du temps, les massacre sans grande inspiration.
Un téléfilm creux et ultra-laborieux, malgré sa distribution compétente (Annie Q, notamment, mais aussi Hugo Armstrong), et qui souffre d'une révélation finale éventée, d'ailleurs un peu plombée par les motivations banales et l'interprétation très inégale de "l'entité".
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
Chez les Téléphages Anonymes,du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur....
The Crucifixion :
Lorsqu'un prêtre roumain (Catalin Babliuc) est accusé du meurtre d'une nonne, dans le cadre de l'exorcisme de celle-ci, une apprentie journaliste d'investigation (Sophie Cookson) part sur place pour enquêter, et mettre son athéisme à l'épreuve...
Xavier Gens à la réalisation, les scénaristes de La Maison de Cire, Les Châtiments, Whiteout & les Conjuring (que des chefs d’œuvre !) à l'écriture, pour un film d'exorcisme et de possession particulièrement générique et insipide, qui a pour seul point positif des paysages roumains assez bien filmés (et une Brittany Ashworth sympathique dans un second rôle).
Tout le reste est générique au possible, cliché, tant thématiquement (athéisme vs religion, platitudes religieuses et pseudo-philosophiques à gogo) que narrativement (l'héroïne et son traumatisme familial, l'enquête, les manifestations paranormales, la narration en flashbacks, etc), formellement (beaucoup de plans face caméra pour les dialogues) ou dans son déroulement (jump scare... remplissage... jump scare... remplissage... etc), et comme en prime Sophie Cookson fait une héroïne peu sympathique, on finit par se lasser très rapidement de ce que Gens nous présente ici.
1.5 - 0.5 pour la conclusion abrupte et bâclée = 1/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...
Invaluable : The True Story of an Epic Artist :
Un documentaire rigolard, assez fauché, et globalement anecdotique sur Tom Sullivan, spécialiste en effets spéciaux ayant officié sur les deux premiers Evil Dead de Sam Raimi (dont il a créé le Necronomicon), et partiellement sur le troisième.
C'est tourné sans le moindre budget, les interviews sont faites sur un coin de canapé ou entre deux dédicaces en convention, tout le monde est interviewé sauf Tapert et Raimi, et dans l'ensemble, ça sert pas mal la soupe (non sans raisons) à Sullivan, puisque c'est lui-même, en compagnie du réalisateur du documentaire, qui mène bon nombre de ces interviews.
Plutôt à réserver aux passionnés de la saga, et aux fanatiques d'effets spéciaux, et ce même si ça s'attarde probablement un peu trop sur la vie et les problèmes de Sullivan pour vraiment totalement satisfaire ces derniers.
Chez les Téléphages Anonymes, Octobre est synonyme d'Halloween et d'Oktorrorfest, notre marathon de cinéma fantastique et d'horreur, qui continue jusqu'en Novembre...
What We Become (Sorgenfri) :
Dans la petite bourgade danoise de Sorgenfri, les quatre membres d'une famille se trouvent soudain placés en quarantaine, comme le reste de la communauté, lorsqu'un étrange virus commence à se répandre, et à transformer ses porteurs en créatures violentes et agressives.
80 minutes à peine pour ce film de zombies/infectés danois, qui pourrait très bien se résumer à "The Walking Dead/Fear The Walking Dead en version danoise".
Car si le tout est en effet plutôt bien joué, réalisé et produit, c'est aussi ultra-dérivatif et générique au possible, au point qu'on s'ennuie très rapidement devant ce récit manquant cruellement de rythme et d'originalité.
Ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas non plus très intéressant (le passage du temps est assez mal géré, le budget est très limité), et ce ne sont pas les quelques notes de synthétiseur carpenterien qui surgissent une fois toutes les 30 ou 40 minutes qui parviennent à raccrocher le spectateur à un métrage particulièrement convenu.
Un petit 2.5/6 (ça perd un demi-point pour avoir placé le plus gros du récit en flashback, ce qui désamorce énormément de tension)
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Films of Fury - The Kung Fu Movie Movie :
Documentaire de 80 minutes adapté du livre portant le même titre, et écrit par Ric Meyers, un expert en films d'arts martiaux : pendant 80 minutes, on nous raconte ici toute l'histoire du genre, de ses origines aux grandes stars internationales comme Bruce Lee et Jackie Chan, en passant par le pendant américain de la discipline, avec Norris et Saumon Agile, ou encore par les nouveaux visages du kung-fu.
Plutôt ludique et amusant, avec un commentaire rigolard et enjoué, un fil conducteur animé plutôt agréable à suivre, et une connaissance encyclopédique du genre, ce métrage s'avère très sympathique à suivre, regorge d'extraits en tous genres, et est donc quasi-exhaustif, malgré sa durée somme toute limitée.
Je mettrai seulement un petit bémol sur certains manques (je n'ai pas vu de Tony Jaa & co, par exemple, parmi les représentants de la nouvelle génération du cinéma d'arts martiaux) , et sur des rapprochements et des passerelles établis par Meyers entre le cinéma occidental et le cinéma asiatique, pas forcément totalement convaincants (ou du moins pas suffisamment développés/étayés).
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
The Seven Five :
Dans les années 80, à New York, Michael Dowd était policier dans l'un des quartiers les plus dangereux de la ville. En parallèle, cependant, il était à la tête d'un réseau criminel de flics corrompus, qui trafiquaient de la drogue, volaient, brutalisaient, et exécutaient les basses oeuvres de la pègre locale. Jusqu'au jour où la vérité a éclaté au grand jour, et où la police de New York a été secouée par le plus grand scandale de corruption de son histoire...
Un documentaire dynamique, intéressant et assez captivant sur les officiers de police au coeur de ce scandale, qui tous répondent à l'appel et se confient devant les caméras du réalisateur.
L'occasion pour certains (Michael Dowd en tête) de montrer leur étrange conception de la vie et de leur métier, une corporation soudée dont la loyauté interne est plus importante que tout, notamment plus importante que la Loi et l'Ordre.
Les larmes (réelles ?) des interviewés lorsqu'ils racontent qu'indirectement, par leurs trafics et leurs actions, ils ont probablement coûté la vie à l'un de leurs collègues en civil, sont à ce titre assez troublantes.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Cet été-là (The Way Way Back) :
Duncan (Liam James), un ado mal dans sa peau, est contraint de passer l'été au bord de la mer avec sa mère (Toni Collette), son petit-ami Trent (Steve Carell), et la fille de celui-ci. Problème : Trent est infidèle, sa fille est insupportable, et la mère de Duncan préfère fermer les yeux sur ses problèmes et sur ceux de son fils. L'adolescent trouve alors refuge dans un parc aquatique tout proche, où il décroche un job, et sympathise avec Owen (Sam Rockwell), le manager sarcastique et décomplexé de l'établissement.
Une chronique estivale douce-amère, en forme de passage à l'âge quasi-adulte, et signée par Nat Faxon et Jim Rash (voir aussi The Descendants).
Rien de particulièrement original (on pense un peu à Meatballs, dans sa relation entre un moniteur grande gueule et assuré, et un adolescent timide et complexé), Liam James frôle un peu trop l'autisme dans sa prestation, et le tout est parfois un peu forcé/artificiel, mais dans l'ensemble, ce n'est pas désagréable, notamment grâce à sa distribution excellente (Allison Janney est géniale, Rockwell fait du Rockwell, et Steve Carrell est surprenant à contre-emploi).
Avant-dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et avant-dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...
Severed - Forest of the Dead :
Lorsqu'un chantier d'abattage forestier ne répond plus, le directeur de l'entreprise envoie son fils Tyler (Paul Campbell) dans la forêt canadienne afin d'enquêter sur ce silence mystérieux. Soupçonnant un acte de sabotage de la part de militants écologiques menés par Rita (Sarah Lind), Tyler arrive dans le secteur de l'opération de déforestation sans se douter que quelques survivants - parmi lesquels Rita, l'irascible chef d'exploitation Mac (Julian Christopher) et le biologiste peureux Carter (JR Bourne) - se sont retranchés dans les bois, confrontés à des zombies créés lorsque les bûcherons sont entrés en contact avec de la sève contaminée, résultat d'une expérience qui a mal tourné...
Un film d'horreur canadien à la distribution sympathique, et qui met en scène des zombies lents dans un métrage assez généreux en gore.
Et c'est à peu près tout ce que j'ai à dire de positif sur ce Severed, puisqu'entre les seconds rôles pas toujours très justes, le rendu visuel et la mise en scène très cheaps, le rythme mollasson et le script très prévisible, le tout s'avère particulièrement décevant et oubliable.
Avant-dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et avant-dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...
The Willies :
Deux frères, Kyle (Jason Horst) et Josh (Joshua Miller) retrouvent leur cousin Michael (Sean Astin) auprès d'un feu de camp, pour se raconter des histoires effrayantes : celle d'un enfant qui découvre que l'homme de ménage de son école est un monstre carnivore, et celle d'un petit gros antipathique qui collectionne les mouches mortes, et qui finit par entrer en possession d'un super-engrais exceptionnel...
Une anthologie horrifique pour les plus jeunes, dont tous les segments ont deux points communs : ils sont particulièrement mal rythmés et mollassons, et l'interprétation est particulièrement médiocre et inégale.
Ajoutez à cela des récits très prévisibles, et un rendu global assez amateur (la créature des toilettes n'est pas vilaine, mais les mouches géantes sont risibles), et l'on se retrouve face à une métrage très dispensable, qui ne plaira probablement qu'aux moins exigeants (ou aux jeunes enfants). Le clin d'oeil aux Goonies n'est pas désagréable, cela dit.
Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
The Hebrew Hammer :
Séducteur charismatique (et juif orthodoxe), Mordechai Jefferson Carver, dit le "Hebrew Hammer" (Adam Goldberg) est un homme d'action, et un héros parmi les siens. Mais lorsque Damian (Andy Dick), le fils du Père Noël (Richard Riehle), se débarrasse de son père, pour transformer les fêtes de fin d'année en une opération militaire visant à l'éradication de Hannukah et de Kwanzaa, le Hammer passe à l'action, aidé par Esther Bloomenbergensteinenthal (Judy Greer), et par son homologue afro-américain Mohammed Ali Paula Abdul Rahim (Mario Van Peebles)...
Une parodie des films de blaxploitation à la Shaft, mais ici à la sauce hébraïque, ce qui donne un métrage de Noël totalement décomplexé et déjanté, forcément un peu inégal, mais avec des acteurs habitant tellement leurs rôles (Goldberg en impose, Greer est excellente, Van Peebles hilarant, et Dick fait son numéro) que l'on ne peut qu'adhérer à ce concept improbable et jouissif.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
The Last of Robin Hood :
Alors qu'il commence à vieillir, Errol Flynn (Kevin Kline), le sulfureux playboy du Hollywood des années 50, s'entiche de la jeune Beverly (Dakota Fanning), 15 ans. Avec l'accord tacite de Florence (Susan Sarandon), la mère ambitieuse de Beverly, le couple va bientôt occuper le feu des projecteurs, et faire l'objet de toutes les rumeurs et de tous les scandales...
Un biopic au sujet potentiellement sulfureux, mais qui malheureusement s'avère, dans les faits, un métrage terne, flasque et particulièrement inerte.
Kline et Sarandon sont comme toujours excellents, mais Dakota Fanning est effacée et transparente, à l'image de tout le film, qui manque de cachet visuel, d'énergie, de punch, et se refuse à aborder la moindre controverse, préférant rester plutôt en retrait et à la surface de cette relation étrange et peu commune.