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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "the orville"

Halloween Oktorrorfest 2022 - 50 - The Superdeep (2020)

Publié le 3 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Thriller, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, Russie, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

The Superdeep (2020) :

Dans les années 80, une épidémiologiste russe, Anna Fedorova (Milena Radulovic), est chargée d'accompagner une équipe militaire jusqu'au forage profond de Kola, en réalité le site d'une base de recherches secrète soviétique qui ne répond plus. Sur place, elle découvre qu'un champignon souterrain inconnu a contaminé les chercheurs de la base, et se propage de corps en corps, les transformant en êtres grotesques n'ayant qu'un but : se multiplier et dominer le monde...

Ouhlà, ce n'était pas bien du tout, tout ça. Un long-métrage russe tourné à la fois en anglais et en russe (ce qui donne de la post-synchro et de l'interprétation assez bancales), et qui lorgne fortement sur bon nombre d'influences évidentes, très maladroitement digérées, et avec des résultats nettement inférieurs aux modèles copiés : The Thing, Dead Space, The Last of Us, Lovecraft, etc, autant de récits gentiment photocopiés par un scénario austère et glacial, très mal rythmé et caractérisé, et à la mise en images (réalisation et montage) cache-misère vraiment peu probante.

L'espace d'une scène ou deux, ça fait illusion, mais le tout est tellement décousu et dérivatif qu'au final, il y a mieux à faire que de perdre deux heures devant ce métrage jamais maîtrisé, à la nostalgie inutile, venant des pays de l'Est.

1.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 45 - Screaming in High Heels : The Rise & Fall of the Scream Queen Era (2011)

Publié le 1 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Documentaire, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Screaming in High Heels - The Rise & Fall of the Scream Queen Era (2011) :

Un documentaire agréable revenant sur l'avènement des scream queens, parallèle à cel1i des b-movies et du marché de la vidéo dans les années 80, et s'attardant notamment sur la carrière de trois visages incontournables de cette catégorie : Brinke Stevens, Michelle Bauer et Linnea Quigley.

Trois actrices toujours très sympathiques et décomplexées, qui s'expriment ici entre images d'archive et extraits de films, avec en prime des témoignages de nombreux acteurs et réalisateurs de série b, comme David DeCoteau, Fred Olen Ray, etc.

Soit autant de noms familiers des amateurs de genre et d'un certain type de cinéma un peu fauché, mais plein de bonne volonté et d'autodérision, qui malheureusement continue d'être perçu comme peu fréquentable, comme l'expliquent les intervenants, qui ont toujours peiné à trouver du travail ailleurs que dans ce genre, indépendamment de leur talent, de leur bonne volonté ou de leurs efforts.

Et l'on se retrouve ainsi avec un bilan un peu doux-amer de l'époque des scream queens, alors que les trois actrices reviennent sur leur célébrité d'alors, sur leur statut culte d'aujourd'hui, mais aussi sur l'état de l'industrie cinématographique actuelle, et sur le sexisme dont elles ont été victimes de la part des professionnels comme des critiques, entre autres.

Comme je le disais : un documentaire agréable et ludique sur une époque somme toute révolue.

4.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Blog Update ! - Octobre 2022 - Bilan Halloween Oktorrorfest 2022

Publié le 6 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Update, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Review, Télévision

Le voilà, le mois que j'apprécie le plus de l'année : octobre, le mois de la citrouille, l'avènement de l'automne, avec ses températures qui baissent, ses nuits qui s'allongent, sa végétation qui se flétrit et roussit, sa météo qui se fait capricieuse... un véritable bonheur pour moi (du moins, en théorie, vue la météo anormalement chaude du mois écoulé), et l'heure, comme tous les ans, de l'Halloween Oktorrorfest des Téléphages Anonymes, notre marathon annuel de films et de séries d'horreur et fantastiques pendant tout le mois d'Octobre.

Et après une Oktorrorfest 2021 plus sobre et délibérément limitée en nombre de films passés en revue, place à une édition 2022 légèrement plus chargée, un peu comme si les producteurs avaient retrouvé le goût de leur métier après la pandémie...

01 - Kiki la petite sorcière (2014) - 3/6

02 - Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City (2021) - 1.5/6

03 - Hôtel Transylvanie 4 : Changements monstres (2022) - 3/6

04 - Housewife (2017) - 2.75/6

05 - Paranormal Activity : Next of Kin (2021) - 1.5/6

06 - Scream (2022) - 3.5/6

07 - Hocus Pocus : Les trois sorcières (1993) - 4.5/6

08 - S.O.S Fantômes : L'Héritage (2021) - 4/6

09 - Monstrous (2022) - 2/6

10 - Slaxx (2020) - 3/6

11 - This is Gwar (2022) - 4.5/6

12 - Studio 666 (2022) - 4.25/6

13 - Firestarter (2022) - 1.5/6

14 - Jeepers Creepers : Reborn (2022) - 1/6

15 - The Deep House (2021) - 2.5/6

16 - Let the Wrong One In (2021) - 3.5/6

17 - Gatlopp : Hell of a Game (2022) - 4/6

18 - Day Shift (2022) - 3.25/6

19 - Nope (2022) - 3/6

20 - Slice and Dice : The Slasher Film Forever (2012) - 4.25/6

21 - One Cut of the Dead (2017) - 4.5/6

22 - Monster High (2022) - 3.75/6

23 - Boris Karloff : The Man Behind the Monster (2021) - 4.5/6

24 - Glorious (2022) - 4/6

25 - Immanence (2022) - 1.25/6

26 - Le mauvais esprit d'Halloween (2022) - 2/6

27 - The Inhabitant (2022) - 3.75/6

28 - Prey (2022) - 4.25/6

29 - The Cursed (2021) - 4/6

30 - La Maison (2022) - 3/6

31 - Hellraiser (2022) - 4/6

32 - The Munsters (2022) - 1.5/6

33 - Le bal de l'enfer (2022) - 3.25/6

34 - Deadstream (2022) - 4.25/6

35 - V/H/S/99 (2022) - 2.25/6

36 - Agnes (2021) - 2.5/6

37 - Black Phone (2022) - 3.5/6

38 - Esther 2 : Les Origines (2022) - 2/6

39 - Vivarium (2019) - 3.5/6

40 - Raven's Hollow (2022) - 2.25/6

 

41 - Solar Opposites : A Sinister Halloween (2022)

42 - Wendell et Wild (2022) - 3.75/6

43 - Hocus Pocus 2 (2022) - 2/6

44 - L'Exorcisme de ma meilleure amie (2022) - 2.25/6

45 - Screaming in High Heels : Rise & Fall of the Scream Queen Era (2011) - 4.5/6

46 - Werewolf By Night (2022) - 4/6

47 - Significant Other (2022) - 3/6

48 - The Visitor (2022) - 1.75/6

49 - Cursed Friends (2022) - 1.5/6

50 - The Superdeep (2020) - 1.5/6

51 - Spirit Halloween : The Movie (2022) - 2.25/6

52 - Affamés (2021) - 3/6

53 - Hollyblood (2022) - 3/6

54 - Under Wraps 2 (2022) - 3/6

55 - House of Darkness (2022) - 2.5/6

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# Bilan :

55 films passés en revue cette année, contre 63 en 2020 et à peine 40 l'année dernière, mais des résultats toujours aussi mitigés, avec pas mal de déceptions : sur les 55 films passés en revue, plus d'une trentaine de films n'atteignent pas la barre fatidique du 3.5/6, qui, je le rappelle, est la note que je mets habituellement aux films méritant un minimum le coup d'œil.

Cette année, beaucoup de films en dessous de la moyenne, et notamment Hocus Pocus 2, qui tente tellement de retrouver la magie de l'original qu'il finit par être mécanique et jamais enthousiasmant. À contrario, le reboot de Scream est plutôt regardable et nerveux, et Monster High, l'adaptation Nickelodeon de la franchise de poupées est étrangement sympathique.

On peut aussi citer Wendell et Wild, une production Netflix inégale mais techniquement impressionnante ; Werewolf By Night, un métrage unitaire de Marvel qui s'amuse à rendre hommage aux vieux films d'horreur rétro ; ou encore Gatlopp et Glorious, deux petits budgets qui savent exploiter au maximum leurs limites, avec inventivité et sans se prendre trop au sérieux.

Mais dans l'ensemble, cette saison s'est avérée assez décevante, et il est probable que je limiterai l'Oktorrorfest 2023 à 40-45 films, pas plus.

 

# Top 4 : 

En mettant de côté les documentaires et ce bon vieux Hocus Pocus, premier du nom, citons Studio 666, une comédie rigolarde mettant en vedette les Foo Fighters ; One Cut of the Dead, comédie zombiesque ambitieuse made in Japan ; Prey, la renaissance efficace de la franchise Predator ; et Deadstream, une comédie horrifique amusante parodiant les générations Twitch et YouTube.

Avec une mention spéciale pour SOS Fantômes : l'Héritage (une remise à niveau tout à fait honorable de la franchise Ghostbusters), et pour Hellraiser, le reboot de la franchise de Clive Barker.

# Flop 4 :

Là, il y a du choix. Le reboot de la franchise Resident Evil, pitoyable. Le nouveau volet de Paranormal Activity, insipide. Le reboot de Jeepers Creepers, fauché et sans intérêt. Immanence, un film prosélyte imbuvable, qui sacrifie tout son potentiel sur l'autel de la religion.

Et une mention spéciale pour la comédie foireuse Cursed Friends, horripilante et balourde, et pour l'adaptation cinématographique de la série The Munsters par Rob Zombie, sans budget et bourrée de mauvaises idées.

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# Petit écran :

Beaucoup de séries passées en revue cette année, peut-être même une ou deux de trop, et dans des genres assez différents.

Pas mal de comédies, pour débuter : de la comédie néozélandaise (ou sous-influence), avec l'ultime saison de Wellington Paranormal, et la saison 4 de What We Do in the Shadows - toujours très sympathiques ; de la comédie noire anglaise, avec les saisons 6 et 7 d'Inside No.9, parfois inégales, mais toujours mémorables, et l'adaptation télévisée réussie de Don't Hug Me I'm Scared ; et de la comédie américaine, avec un Shining Vale amusant mais inabouti, et un Wolf Like Me pas désagréable du tout.

À côté, quelques programme plus sérieux, comme l'adaptation télévisée ratée de Resident Evil (décidément !), les deux dernières saisons bancales de Locke and Key, la saison 4 pétaradante mais en roue libre de Stranger Things, ou encore l'anthologie semi-décevante de Guillermo Del Toro, Le Cabinet de Curiosités (pourtant, je partais conquis d'avance).

Et puis deux programmes jeunesse, avec d'un côté une anthologie Disney+ pas désagréable, De l'autre côté, et une énième déclinaison du reboot de Fais-moi peur !, L'Île aux fantômes, qui une fois de plus, passe totalement à côté de ce qui faisait le charme de la série originale...

 

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Et voilà, l'Halloween Oktorrorfest 2022 touche à sa fin dans les pages des Téléphages Anonymes ! Dès demain, retour à un programme plus normal, avec des critiques quotidiennes de films et de séries, et notamment une semaine Animation... tout cela, jusqu'à la fin du mois de novembre, lorsque commencera officiellement notre traditionnel marathon annuel de films de Noël pendant tout le mois de décembre, la Christmas Yulefest 2022

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1856 : Green Ghost and the Masters of the Stone (2021)

Publié le 12 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, USA, Comédie, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, Critiques éclair, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Green Ghost and the Masters of the Stone (2021) :

Élevé par sa Nana (Renee Victor) aux côtés de Karina (Sofia Pernas) et de Marco (Kuno Becker), Charlie (Charlie Clark) découvre à l'âge adulte qu'il est supposé faire partie, avec eux, d'une triade aux pouvoirs surnaturels, supposée défendre la Terre contre Drake (Marko Zaror), incarnation du chaos et de l'apocalypse maya. Mais pour cela, il va falloir que Charlie s'entraîne...

Alors un film un peu égocentré (l'acteur principal, vendeur de voitures, est scénariste, co-réalisateur et producteur, et son personnage est inspiré de sa vie), au budget limité, tourné au Texas, à moitié en espagnol, avec Danny Trejo, pour un résultat gentiment déconneur, qui mélange plusieurs genres (arts martiaux, fantastique, etc), avec des effets spéciaux pas toujours aboutis, une facture technique approximative, et qui recycle allègrement la mythologie mésoaméricaine... on dirait du Robert Rodriguez.

Et sans surprise, on retrouve en effet ce cher Robert sur la bande originale du film, et son frère à la production du métrage. Green Ghost est donc un succédané de Robert Rodriguez, écrit comme un hommage un peu maladroit d'un caucasien à la culture latino et à sa nana d'adoption, et qui semble parfois sorti de l'imagination d'un enfant de 10 ans...

Mais ce n'est pas forcément rédhibitoire, car si le costume et le personnage du Green Ghost semblent vraiment intégrés là-dedans au forceps, à la limite de la pièce rapportée, le film ne déçoit pas par ses scènes d'action.

Pour un métrage indépendant au budget très limité, les combats nombreux sont efficaces, les training montages sont amusants (Danny Trejo en Drunken Master, Cain Velasquez en instructeur de MMA, Andy Cheng en expert en kung-fu), et ça ne se prend pas au sérieux : de quoi rendre le tout sympatoche, à défaut d'être très abouti ou mémorable.

3/6 (en étant gentil)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 27 - There's Something Wrong with the Children (2023)

Publié le 12 Octobre 2023 par Lurdo dans Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, USA, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur... 

There's Something Wrong with the Children (2023) :

Après avoir brièvement exploré un bâtiment souterrain abandonné au milieu de la forêt en compagnie de leurs parents, Ellie (Amanda Crew) et Thomas (Carlos Santos), et d'un couple d'amis de la famille, Margaret (Alisha Wainwright) et Ben (Zach Gilford), deux enfants (Briella Guiza, David Mattle) commencent à avoir un comportement des plus étranges, dont seul Ben semble s'apercevoir...

Un film Blumhouse à petit budget, réalisé par Roxanne Benjamin (réalisatrice de séries pour ados et productrice des premiers V/H/S) et dont le postulat de départ lorgne fortement sur celui du film mexicain Here Comes the Devil (2012), ou encore sur celui d'autres films similaires comme The Children, etc.

Pour ne rien arranger, ce There's Something Wrong... gâche toutes ses idées par le biais d'une exécution bancale, tant dans l'écriture approximative (les personnages sont à peine développés, ils passent de meilleurs amis inséparables à pires ennemis du monde en l'espace d'une scène de dispute mal écrite) que dans l'illustration musicale (une tentative de faire du synthé rétro façon années 80, qui finit par être souvent envahissante et hors-sujet), ou encore dans la réalisation et dans la mise en image (les enfants qui deviennent des "insectes" géants, c'est plus risible que menaçant).

Après, c'est à peu près bien interprété (même si la direction d'acteurs est limite, cela dit), mais ça s'arrête vraiment là.

1.75/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000) ; et pour les films d'horreur de l'Halloween Oktorrorfest, ils sont tous passés en revue ici...

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Critique éclair #061 - La Planète des singes : le nouveau royaume (2024)

Publié le 12 Août 2024 par Lurdo dans Aventure, Action, Cinéma, Critiques éclair, Thriller, Science Fiction, Review, USA, Australie, Apes

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

La Planète des singes : le nouveau royaume (Kingdom of the Planet of the Apes - 2024) :

Des générations après la mort de César, le jeune Noa (Owen Teague) assiste impuissant au massacre de son clan par les troupes de Proximus (Kevin Durand), chimpanzé désireux de créer un Empire et de s'emparer des armes de guerre contenues dans un bunker humain verrouillé. Pour cela, il traque Mae (Freya Allan), l'une des rares humaines encore douées de parole, et qui connaît apparemment les secrets de ce bunker...

Je l'ai déjà mentionné en ces pages : le reboot de la Planète des singes et ses suites m'ont toujours laissé mitigé, avec ses scénarios cousus de fil blanc et ses primates rodant constamment dans l'Uncanny Valley.

Ici, grosse surprise : sept ans après le précédent volet, les effets numériques de ce Royaume (apparemment le premier film d'une nouvelle trilogie) sont désormais ultra-aboutis, et à l'exception de quelques scènes (les singes qui se balancent et escaladent manquent parfois un peu de poids, il y a quelques transitions gros plan ultra-réaliste/plan plus large nettement moins détaillé qui ne passent pas inaperçus), les personnages numériques sont tous particulièrement crédibles et convaincants, et ça permet de faire de ce Royaume - qui aurait facilement pu ressembler à un film d'animation puisqu'il n'y a qu'une poignée d'humains dans le métrage, et que Freya Allan n'entre en jeu qu'au bout d'une cinquantaine de minutes) - un récit crédible et intéressant de bout en bout.

On pourra tout de même regretter que le personnage de Freya, justement, soit assez sous-développé, qu'il y ait quelques facilités inutiles, ou que la chronologie globale soit assez floue (supposément 300 ans dans le futur selon le réalisateur, tout est corrodé et tombe en morceaux... mais les systèmes électriques et satellites fonctionnent encore parfaitement, et les humains du bunker ne semblent pas avoir changé d'un pouce par rapport à 2020), mais dans l'ensemble, ce Kingdom of the Planet of the Apes m'a très agréablement surpris, aidé par un récit délibérément indépendant des précédents métrages.

Probablement mon préféré des quatre films récents.

4.25/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

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Catch Review : WWE RAW (09/12/2013)

Publié le 10 Décembre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Cette semaine, alors que le PPV arrive à grands pas, la WWE a choisi de tenir ses Slammies. Pourquoi pas... mais c'est un peu une manière de dire aux spectateurs "ne vous attendez pas à grand chose de valable ou d'intéressant, c'est une semaine à gimmick, on ne s'est pas trop fatigués..."

Heure 1 :

Et histoire de bien commencer, on débute avec un match de meublage s'il en est :

- Fandango vs DBry : rien de mauvais, mais un affrontement qui n'est là que pour placer une promo de Wyatt à la fin.

- Booker & Lawler pour annoncer les présentateurs des nominés du Slammy du LOL of the Year, en l'occurrence les New Age Outlaws, qui se prennent pour Kaz & Daniels. Gagnant du prix : The Rock. Qui était le moins pire des nominés.

- On continue sur la lancée du meublage, avec Santino vs Sandow... uniquement là pour avoir l'image de fin sur Big E vs Sandow.

- Arrivent alors les membres du Shield, en costume (la classe ^^), qui viennent présenter le Double Cross of the year. Shawn Michaels est gagnant, et Roman Reigns continue d'agacer Reigns.

- Toujours du meublage, avec Kofi vs Miz... uniquement là pour promouvoir le match de PPV.

- Eve Torres foire la présentation "présente" la Diva of the Year ; les gagnantes sont les Bellas, et tout le monde facepalme.

Heure 2 :

- Toujours en pilotage automatique, pour Reyrey + Show + Rhodes vs Ryback + Axel + Real Americans. Du meublage, encore et toujours.

- Shawn Michaels pour présenter la Superstar of the year. Gagnant = Daniel Bryan, forcément.

- Toujours plus de meublage, avec Hunicara vs ADR.

- Les Prime Time Players présentent l'Audience Participation Award (qui va à DBry).

- Brodus vs Xavier Woods. Un squash de meublage, avec Brodus qui vire heel et démolit le n00b.

- Miz qui présente l'Insult of the Year, remportée par Stephanie.

Heure 3 :

- Punk vs Ambrose. Pourquoi ? Parce qu'il faut meubler encore une heure de show. Pas un mauvais match, loin de là, mais bon... l'intérêt de l'affrontement et ses enjeux n'étaient pas vraiment là, et ce match de meublage n'était là que pour insister sur les problèmes internes du Shield, et sur le match de PPV à venir.

- Segment revenant sur l'historique des ceintures.

- Mick Foley pour présenter le moment extrême de l'année, remporté par Punk (lol).

- Le meublage continue, avec les Usos vs les Wyatts. RAS.

- Bret Hart pour présenter Match of the year : Cena/Rock.

- Natalya vs Tamina. ZzzzzzZZZZzzzzzzz.

- Cérémonie d'"ascension" des ceintures, supervisée par HHH & Steph, et plein d'"ex-champions". Une ovation qui fait plaisir pour Bryan, un Orton qui tente de troller, un Cena qui utilise Bryan pour se mettre le public dans la poche, mais un segment qui se traîne gentiment sur la fin, et qui se finit dans un bordel pas possible qui annonce clairement un PPV à l'identique.

Un show de pré-PPV qui se résume en un mot : meublage. La WWE avait apparemment tiré toutes ses cartouches, et n'avait plus rien à raconter, d'où les Slammies. Reste le PPV, que je pronostiquerai peut-être dans la semaine... et sa fameuse "unification". Le problème étant que plus Cole insistait sur le fait que "ce Raw est la dernière fois que vous pourrez voir les deux ceintures en même temps dans le ring", et moins j'en étais convaincu : je continue de penser que Vince a prévu un finish en queue de poisson, et un retour au status-quo.

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Blog Update ! - Mars 2018

Publié le 31 Mars 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Update, Les bilans de Lurdo

Un mois de mars assez tranquille sur le blog des Téléphages Anonymes avec notamment une semaine irlandaise assez sympathique...

#662 : Les Bonnes Soeurs (2017) 2.5/6

#663 : Stone of Destiny (2008) 3/6

#664 : Une Drôle de Fin (2018) 3/6

#665 : Good Kids (2016) 2.25/6

#666 : Little Nicky (2000) 666/6

#667 : SEMAINE ST-PATRICK - Leprechaun : Le Retour de l'Elfe Guerrier (1.5/6) & A Very Unlucky Leprechaun (2.5/6)

#668 : SEMAINE ST-PATRICK - Séduction à l'Irlandaise (3/6) & La Ballade de County Clare (3.5/6)

#669 : SEMAINE ST-PATRICK - Darby O'Gill et les Farfadets (4/6) & La Vallée du Bonheur (3/6)

#670 : SEMAINE ST-PATRICK - Brendan et le Secret de Kells (4.5/6) & Le Chant de la Mer (4.5/6)

#671 : SEMAINE ST-PATRICK - Le Lutin (3/6) & The Yank (1.5/6)

#671b : SEMAINE ST-PATRICK - The Luck of The Irish (3/6), St. Patrick : The Irish Legend (2/6) & Patrick (4/6)

#672 : Coup de Foudre à Seattle (2009) 2.25/6

#673 : Downsizing (2017) 2.5/6

#674 : Battle of the Sexes (2017) 3.5/6

#675 : The Battle of the Sexes (2013) 3.75/6

#676 : Lazer Team (2015) 1.5/6

#677 : Un Voeu pour être Heureux (2009) 1.5/6

#678 : Back In Time (2015) 3/6

#679 : Barry Seal - American Traffic (2017) 3/6

#680 : Pitch Perfect 3 (2017) 2.5/6

#681 : La Forme de L'Eau (2017) 3/6

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Ce mois-ci, outre une semaine dédiée à la Saint Patrick, qui m'a permis de découvrir un Disney très sympathique que je ne connaissais pas (Darby O'Gill et les Farfadets), ainsi que l’œuvre de Tomm Moore, rien de vraiment mémorable à signaler.

Notamment au niveau des sorties 2017/2018, qui, malgré un buzz certain (je pense notamment à La Forme de l'Eau, et à sa hype démesurée, ou à Downsizing), se sont avérées assez inabouties dans leur écriture, et finalement assez moyennes.

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Film du mois :

Pas de véritable film du mois à signaler, hormis peut-être le diptyque Brendan et le Secret de Kells/Le Chant de la Mer, deux films d'animation enchanteurs et magiques.

Flop du mois :

À l'identique, pas de véritable flop, ou du moins, rien qui ne soit vraiment inattendu - Lazer Team ou encore Un Voeu pour être Heureux n'allaient pas être des chefs-d’œuvre, et les DTV en tous genres de la semaine irlandaise avaient un budget insuffisant pour rester dans les mémoires... À la limite, Downsizing, qui ne fait rien de vraiment pertinent ou intéressant de son postulat de départ au potentiel pourtant illimité...

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Au niveau des séries, ce mois de mars a été marqué par deux saisons de Rick and Morty (inventives et agréables à suivre, mais commençant sérieusement à succomber à certains problèmes récurrents des œuvres de Dan Harmon), par la seconde saison de Black Mirror (là-aussi assez inégale et frustrante), par La Fabuleuse Mme Maisel (imparfait, mais tellement attachant et maîtrisé), et par la saison 1 de Westworld, qui commençait bien, mais semble avoir un petit coup de mou dans sa dernière ligne droite...

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En avril, pas de changement en perspective : les critiques séries et cinéma continuent à la fréquence habituelle, avec notamment quelques sorties récentes, et, en fin de mois, Avengers - Infinity War !

 

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 52 - The Creature Below (2016) & They Remain (2018)

Publié le 29 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Horreur, Halloween, Fantastique, Lovecraft, UK, Drame

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur....

The Creature Below (The Dark Below - 2016) :

Océanologue ambitieuse, Olive (Anna Dawson) se prête à une plongée expérimentale dans les grands fonds, lorsqu'elle y perd connaissance après avoir été confrontée à une entité tentaculaire indescriptible. Découvrant un œuf étrange fixé à sa combinaison, elle le ramène chez elle, et le cache à son petit ami Matt (Daniel Thrace), ainsi qu'à sa sœur Ellie (Michaela Longden), et commence à s'apercevoir qu'elle est inextricablement liée à la créature qui sort de l’œuf, et à sa soif de sang...

Un film indépendant anglais au budget clairement ultra-limité, et aux ambitions gigantesques qui ne sont donc pas à la hauteur de ce dernier : dès les premières scènes, on enchaîne les effets numériques calamiteux, les fonds verts voyants, le montage sonore un peu abrupt et bancal, un script cousu de fil blanc, et une interprétation vraiment très inégale de la part de tout le monde, pour un tout assez décevant.

Et pourtant, The Creature Below est plein de bonne volonté, notamment dans son désir de narrer une apocalypse lovecraftienne par le petit bout de la lorgnette, illustrée par une bande originale lorgnant fortement sur The Thing de Carpenter.

Mais si les idées sont là, le budget et la maîtrise ne le sont pas, elles, et ça plombe malheureusement le métrage, qui ne s'en relève jamais vraiment.

2.25/6 (en plus, les personnages sont tous assez antipathiques, ce qui n'aide vraiment pas) 

They Remain (2018) :

Envoyés par leur employeur sur les lieux d'un massacre sectaire, en pleine nature, pour y étudier cette zone qui, depuis, reste le siège de phénomènes inexplicables, Keith (William Jackson Harper) et Jessica (Rebecca Henderson), anciens amants désormais en froid, tentent d'accomplir leur mission, alors même qu'ils sombrent lentement dans la folie...

Le problème, quand on ouvre un film traitant de la folie et de forces surnaturelles par une citation de Lovecraft, c'est que l'on met d'office la barre très haut, et qu'il y a alors intérèt à se montrer à la hauteur.

Et malheureusement, ce film du scénariste de Europa Report est très loin d'y parvenir... voire même, il parvient à accomplir l'inverse, et à se montrer totalement raté de bout en bout.

Alors que se métrage se réclame en effet de Lovecraft, et veut nous narrer la descente vers la folie de son couple principal, il ne parvient en fait qu'à susciter l'ennui, incapable de transcender ce qui n'est qu'un script de théâtre contemporain et expérimental transposé dans les bois, et illustré tour à tour de randonnées en forêt, ainsi que d'images pseudo-oniriques et contemplatives, et de flashbacks ringards.

Et quand je parle de pièce de théâtre moderne, ce n'est pas une exagération : l'essentiel du film, entre deux promenades forestières, ce sont des échanges passifs-agressifs entre les deux protagonistes, en huis-clos dans leur tente/laboratoire.

Des échanges sarcastiques et pseudo-spirituels, mais qui, surtout, sonnent constamment faux et emplis de prétention. Ce qui pourrait passer dans la bouche de très bons acteurs... mais si William Jackson Harper (Chidi, dans The Good Place) s'en sort très bien, on ne peut pas en dire autant de sa partenaire, qui joue son personnage comme si elle était Amy Farrah Fowler de The Big Bang Theory... en encore plus agressive, hostile, cassante, et sans la moindre alchimie avec "son ex".

Résultat, entre cette interprétation à côté de la plaque (et franchement agaçante), ce scénario qui ne va nulle part, ce score bourdonnant, et cette mise en images pseudo-artistique, on se retrouve devant 1h40 de film poseur, creux et insipide, qui énerve très rapidement, et donne envie de réclamer des dommages et intérêts pour tout ce temps perdu.

1/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Critiques éclair - Star Wars : The Mandalorian - 2x08 : Chapitre 16 + bilan (2020)

Publié le 23 Janvier 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Comédie, Disney, Drame, Science-Fiction, Star Wars, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision

Après une saison 2 des plus sympathiques, The Mandalorian s'est conclue fin décembre dernier, et c'est avec un peu de retard que je termine, à mon tour, cette fournée d'épisodes efficaces.

Star Wars : The Mandalorian - 2x08 - Chapitre 16 - The Rescue (2020) :

Mando retrouve Bo-Katan et Koska Reeves, qu'il convainc de l'aider à prendre d'assaut le vaisseau de Moff Gideon... mais ce dernier abrite des dizaines de Dark Troopers, et le combat pour libérer Grogu ne sera pas de tout repos.

Un ultime épisode plein d'action et de fusillades spatiales, pas forcément très chargé en scénario complexe, mais qui fonctionne bien... jusqu'à sa dernière ligne droite.

Là, Favreau, Filoni et compagnie décident de faire totalement appel au facteur nostalgie, et de rattacher l'intégralité de The Mandalorian au mythe fondateur de Star Wars, en faisant intervenir un certain Jedi, quitte à réduire un peu l'ampleur de l'univers présenté (un reproche que l'on peut beaucoup faire à la franchise, qui ramène tout - y compris le moindre produit dérivé - à la famille Skywalker et aux personnages qui gravitent autour).

C'est du fanservice dans le plus pur sens du terme, au même titre que l'apparition d'Ahsoka Tano ou de Boba Fett dans le reste de cette saison... et pourtant, l'arrivée de Luke Skywalker (aux effets relativement convaincants pour une série tv), qui se voit gratifié d'un moment de bravoure faisant totalement écho à la fin de Rogue One et au massacre de Darth Vader sur des soldats de la République empilés dans un corridor, est aussi totalement logique et cohérente vis à vis de l'intrigue développée jusqu'à présent.

C'est le seul Jedi encore en vie capable de recevoir l'appel de Grogu, et qui serait suffisamment reconnaissable pour les spectateurs ; il permet d'établir un joli effet miroir entre Yoda le maître/Luke l'apprenti et Luke le maître/Grogu l'apprenti ; il y a un écho sur le thème de la paternité, récurrente dans la saga principale des Skywalker ; cela permet aussi d'avoir une fin de saison en apothéose, avec un Luke en pleine possession de ses pouvoirs, chose que l'on n'avait pas vraiment vu depuis Le Retour du Jedi (et encore...).

Et puis, bien entendu, cela permet de clôturer (provisoirement ?) l'arc Grogu, et l'évolution de Mando. À ce titre, je mentirais en disant ne pas avoir eu un début de larmichette à l'œil lorsque 1) le thème de la Force s'est lancé sur l'apparition de Luke, et 2) lors des adieux entre Mando et Grogu, des adieux marqués par le geste symbolique du Mandalorien, qui retire son casque pour le petit.

Oui, c'était touchant, oui, ça change drastiquement le status-quo de la série, et je me demande fortement ce que l'avenir nous réserve désormais (Le Livre de Boba Fett ? Kékecé ?).

- Bilan saisonnier -

Une saison 2 que j'ai probablement préférée à la première, tant elle accepte et assume ouvertement l'héritage du canon et des attentes des fans, sans jamais se laisser déborder par l'un ou par l'autre. En fait, The Mandalorian, c'est une série fanservice qui parvient à transcender son fanservice de manière décomplexée, en comprenant bien la nature de l'univers auquel elle appartient : du serial transposant les westerns et les films de samourais dans l'espace, avec une touche de surnaturel et de fantasy en prime.

Ça fonctionne du tonnerre, notamment parce que le programme n'essaie pas de réinventer gratuitement la roue, de prendre à contre-pied les attentes des fans pour leur faire la leçon, et sait se montrer très généreux : généreux en effets spéciaux, généreux en créatures, généreux en personnages issus des déclinaisons de la franchise, et généreux en sentiments.

Encore une fois, en effet, on ne peut que s'incliner devant la capacité de la série à nous émouvoir avec un bout de caoutchouc animatronique qui ne parle pas, et un mec casqué (d'autres séries nous inondent de grands discours larmoyants et surjoués pendant trois saisons sans y parvenir) : certes, la série n'est pas parfaite, et elle se permet occasionnellement des facilités et des raccourcis narratifs, mais dans l'ensemble, The Mandalorien sait ce qu'elle est, sait ce qui fonctionne, et fait bien ce qui doit être fait.

Toutes les séries ne peuvent pas en dire autant, surtout dans les conditions actuelles, et c'est à mettre au crédit de Dave Filoni et de Favreau, dont l'expérience n'est plus à prouver.

Maintenant, comme je le disais plus haut... que nous réserve l'avenir ? Aucune idée, mais je serai au rendez-vous.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Blog Update ! - Avril 2020

Publié le 1 Mai 2020 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Télévision, Review, Les bilans de Lurdo, Les bilans de Sygbab, Update

Le confinement continue partout dans le monde et sur le blog des Téléphages Anonymes, ce qui laisse beaucoup (trop) de temps pour regarder des films, des séries, et pour flâner sur le web...

#1175 : Joker (2019) - 3.5/6

#1176 : À Couteaux Tirés (2019) - 3.5/6

#1177 : Avengement (2019) - 4/6

#1178 : Three Christs (2017) - 2/6

#1179 : Bloodshot (2020) - 2.25/6

#1180 : In Search of the Last Action Heroes (2019) - 4/6

#1181 : Coffee & Kareem (2020) - 3/6

#1182 : Ad Astra (2019) - 2.5/6

#1183 : The Show Must Go On - The Queen + Adam Lambert Story (2019) - 4.25/6

#1184 : Buffaloed (2020) - 3.75/6

#1185 : This is Spinal Tap (1984) - 11/6

#1186 : Le Retour de Spinal Tap (1992) - 4/6

#1187 : Rambo - Last Blood (2019) - 3/6

#1188 : Altered Carbon - Resleeved (2020) - 3.5/6

#1189 : Good Boys (2019) - 4.5/6

#1190 : Code 8 (2019) - 3/6

#1191 : Le Paquet (2018) - 2/6

#1192 : Sex and Drugs and Rock and Roll (2010) - 3.25/6

#1193 : The Greatest Showman (2019) - 2.5/6

#1194 : Anvil ! The Story of Anvil (2008) - 4.5/6

#1195 : En Avant (2020) - 4.25/6

#1196 : Timmy Failure - Des erreurs ont été commises (2020) - 4/6

#1197 : The Courier (2019) - 1.5/6

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# Bilan :

Un mois plutôt bon, du point de vue de la qualité globale des films passé en revue sur le blog (et aussi au niveau du nombre de visiteurs, qui a presque doublé - il faut croire que le confinement a aussi un peu de bon !), avec très peu de films désastreux, et un nombre de films méritant le coup d'œil supérieur à la moyenne.

Même certains films que je redoutais - Joker, À Couteaux Tirés, En Avant - s'en sortent avec les honneurs, ou du moins, sans se planter. C'est déjà beaucoup, dans le paysage audiovisuel actuel.

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# Film(s) du mois :

En mettant de côté l’incontournable Spinal Tap et son clone documentaire Anvil !, la palme revient, étonnamment, à une teen comedy vraiment sympathique et bien interprétée, Good Boys. Une excellente surprise, suivie de très près par le dernier Pixar, En Avant.

 

# Flop(s) du mois :

Dans ce mois plutôt bon, les quelques films ratés se remarquent tout de suite : The Courier, un film d'action insipide, le dernier Vin Diesel, Bloodshot (une adaptation de comics desservie par sa technique et son récit), Le Paquet, un teen movie graveleux et énervant, et Three Christs, une comédie dramatique indépendante jamais à la hauteur de son postulat ni de sa distribution.

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# Petit écran :

Ce mois-ci, Sygbab a visionné quatre saisons de Supernatural (4, 5, 6 et 7), avec des résultats plus que mitigés. De mon côté, je suis parti dans l'espace avec le décevant Avenue 5, dans le futur cyberpunk de la seconde saison d'Altered Carbon, un gros cran en deçà de la première ; je me suis aussi plongé dans l'univers des jeux vidéo, avec l'amusant Mythic Quest et son excellent épisode 5 ; et je suis retourné du côté de l'univers DC, avec l'inégale première saison de la série animée Harley Quinn.

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# À venir :

En mai, malgré un début théorique de déconfinement, nous risquons tous bien de continuer sur la lancée actuelle. Sur le blog, l'intégrale Supernatural de Sygbab continue donc, tout comme les rubriques habituelles, avec, pour le petit écran, des Histoires Fantastiques, de Bons Présages, Geralt de Rive, et la famille Robinson dans l'Espace ; niveau grand écran, entre autres,  on célèbrera le 4 mai avec les Ewoks, on découvrira la vie de Tolkien, on suivra Mark Wahlberg à Boston, Batista en super-espion, ou encore Clark Kent en Russie...

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Halloween Oktorrorfest 2017 - 68 - Saga Children of the Corn : Les Démons du Maïs 4 à 666 (1996-1998-1999)

Publié le 2 Novembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Fantastique, Children of the Corn

Chez les Téléphages Anonymes, l'Halloween Oktorrorfest - notre marathon de cinéma fantastique et d'horreur - continue jusqu'à la fin de la semaine prochaine...

Children of the Corn IV - The Gathering (1996) :

Grace (Naomi Watts) retourne dans sa petite ville natale, pour y soigner les enfants qui tombent tous malades, les uns après les autres, et se réveillent en affirmant être quelqu'un d'autre. Bientôt, les enfants s'en prennent aux parents, comme télécommandés par une force surnaturelle...

Premier film de la saga (reprise par Dimension) à être exclusivement sorti en vidéo, et ça se sent, puisque ça ressemble plus à un scénario vaguement adapté à la franchise Children of the Corn qu'à autre chose : ici, on a un pasteur itinérant décédé qui revient d'entre les morts pour prendre possession des enfants de la ville responsable de sa mort, façon joueur de flûte de Hamelin. Aucune référence à Gatlin, à He-Who-walks-Behind-The-Rows, aux champs de maïs hantés, etc...

Cela dit, il y a Naomi Watts qui joue bien, Karen Black, et le scénario apparaît plus original et intéressant que les précédents, donc c'est toujours ça de pris. Par contre, la réalisation est très moyenne.

2.5/6, je l'ai presque préféré à l'original.

Children of the Corn V - Fields of Terror (1998) :

Six jeunes étudiants se perdent en route, et arrivent dans une bourgade désolée, emplie de jeunes enfants meurtriers, contrôlés par une force surnaturelle...

Version jeunes adultes cons de la franchise, avec une jeune Eva Mendes, Alexis Arquette, Ahmet Zappa, Fred Williamson et David Carradine.

Ainsi que des angles de caméra immondes, des personnages têtes à claques, des enfants tueurs modernes (!) et peu inquiétants, du gore timide, une musique ratée, et un scénario qui ne colle pas tout à fait avec le reste de la franchise (Carradine qui contrôle son armée d'enfants depuis un manoir colonial du Sud, au nom de He Who Walks..., He who... qui demande des sacrifices dans les flammes, alors que les flammes étaient précisément son point faible auparavant, etc... c'est n'importe quoi).

Bref, on retombe tout de suite dans les tréfonds de la franchise, avec en prime une fin ouverte très bête.

1/6

Children of the Corn 666 - Isaac's Return (1999) :

Après 19 ans de coma, Issac reprend connaissance, et tente d'accomplir une ancienne prophétie avec l'aide d'Hannah (Natalie Ramsey), la première née des enfants de Gatlin...

Nancy Allen & Stacy Keach dans de petits rôles, pour un retour à Gatlin de l'une des descendantes du massacre original.

Bourré d'effets de style et de scènes agaçantes (des ralentis, des séquences de rêves, des jump cuts, des bruits déformés, de la caméra tremblotante, etc), éclairé à la bougie, avec un scénario assez bordélique et improbable (Isaac, dans le coma depuis 19 ans, et ce bien qu'il ait alors été réduit en miettes, tente d'accoupler son fils (!?) avec l'héroïne pour accomplir une prophétie, et engendrer la nouvelle incarnation de He-who-walks...), une armée d'adolescents maléfiques joués par des adultes de 25 ans, du rock-métal en illustration sonore, et un He- who-walks qui se prend pour un animateur tv une fois incarné...

Aussi mauvais que le précédent, malgré la présence d'Isaac, qui fait de la figuration les 3/4 du temps.

1/6 

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Halloween Oktorrorfest 2017 - 67 - Saga Children of the Corn : Les Démons du Maïs 1 à 3 (1984-1992-1995)

Publié le 2 Novembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Children of the Corn

Chez les Téléphages Anonymes, l'Halloween Oktorrorfest - notre marathon de cinéma fantastique et d'horreur - continue jusqu'à la fin de la semaine prochaine...

Children of the Corn (1984) :

Burt Stanton (Peter Horton) et sa compagne Vicky (Linda Hamilton) découvrent le cadavre d'un enfant sur la route, au milieu de nulle part, dans le Midwest américain. Rapidement, alors qu'ils cherchent de l'aide dans la ville la plus proche, ils découvrent là une population d'enfants meurtriers, disciples d'une entité démoniaque vivant dans les champs de maïs, et sous la coupe du jeune Pasteur Isaac (John Franklin)...

Auréolé d'une réputation culte, ce premier opus de la saga déçoit : la musique est sympathique, la distribution aussi, les idées sont intéressantes, l'ambiance est pesante, et toute la première demi-heure est réussie, mais ça s'embourbe rapidement ensuite, avec pas mal de séquences superflues et agaçantes (notamment la fin interminable et un peu risible). 

Pas à la hauteur de sa réputation, ou bien c'est que ça a mal vieilli.

2.5/6

Children of the Corn II - The Final Sacrifice (1992) :

Un journaliste (Terence Knox) et son fils (Paul Scherrer) vont mener l'enquête dans la ville de Gatlin, où des enfants meurtriers ont récemment massacré tous les adultes de la communauté... 

Daniel Licht assure toujours autant, ça fait plaisir de revoir Rosalind Seaquest Allen, et le tout début - les journalistes & autorités qui débarquent sur les lieux du premier film, et comptent les cadavres - fonctionne bien, mais ensuite, c'est une calamité, qui se traîne lamentablement, avec un vieil indien qui se pointe pour balancer des répliques clichées, des enfants tueurs transparents au possible, des mises à morts risibles de personnes-âgées-qui-jouent-mal, des plans thermiques à la Predator, une histoire d'amour adolescente, et tout un final ridicule, pas aidé par un rendu télévisuel et fauché totalement indigne d'une sortie en salles.

1.25/6

Children of the Corn III - Urban Harvest (1995) :

Deux orphelins de Gatlin, Eli (Daniel Cerny) et Joshua (Ron Melendez) sont placés dans un foyer d'accueil, à Chicago. Là, Eli semble bien décidé à poursuivre l'oeuvre du Dieu du Maïs, et replante du maïs dans un terrain vague voisin... mais son frère veut l'en empêcher. 

Guère surprenant de voir les frères Hickox, grands mercenaires du genre dans les années 80, derrière cet opus urbain de la franchise, très peu inspiré, avec un Amish basketteur qui fait des dunks à peine débarqué du village de Gatlin, et avec un montage parallèle assez mauvais entre un début de scène de sexe, et l'enfant maléfique qui plante un épi de mais dans le jardin.

Effets vidéos fauchés et datés, idées idiotes (le sdf "plantifié", l'afro-américain qui continue à crier alors que sa tête est séparée de son corps), c'est surjoué, et ça se traîne gentiment, en plus de brièvement virer à la Night of the Scarecrow le temps de quelques minutes, et d'avoir un final multipliant les effets spéciaux fauchés et les boules de feu. Sans oublier l'apparition de He-Who-walks-behind-the-rows... un monstre tentaculaire en caoutchouc gélatineux qui pousse des barrissements d'éléphant, en partie animé en stop-motion miniature. Forcément, ça casse le mythe. Surtout en 1995.

1.25/6, dont 0.25 pour la brève apparition d'une jeune Charlize Theron.

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Les bilans de Lurdo : The Tick, saison 1 - première partie (2017)

Publié le 4 Février 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Comédie, Action, Aventure, Fantastique, Amazon

Nouvelle adaptation/version de la bande dessinée/du dessin animé/de la série précédente The Tick, toujours par leur créateur, Ben Edlund, produite par David Fury et Barry Sonnenfeld, et avec Peter Serafinowicz dans le rôle-titre, cette nouvelle mouture de 12 épisodes d'une petite demi-heure a été produite pour Amazon, et diffusée en deux blocs, à commencer par une première fournée de six épisodes, proposée au public en août dernier.

The Tick 2017 - Saison 1 - première partie (1x01-06) :

Traumatisé par la mort de son père lorsqu'il était enfant, Arthur (Griffin Newman) ne s'est jamais remis de cet incident, et reste persuadé que la Terreur (Jackie Earle Haley), un super-criminel supposément décédé, est toujours en vie, caché dans l'ombre. Jusqu'au jour où la Tique (Peter Serafinowicz), un super-héros excentrique et surpuissant, débarque en ville, et décide de faire d'Arthur son partenaire dans son combat contre le crime...

Lorsque Amazon avait proposé le pilote original de cette version de The Tick, en août 2016, dans le cadre de ses saisons de pilotes Amazon Prime, j'étais resté un peu mitigé.

En effet, le reboot semblait se détacher de l'orientation sitcom pour partir dans quelque chose de plus sérialisé, de plus réaliste, sérieux et dramatique (avec piano solennel en illustration musicale de la déprime d'Arthur), voire même de plus dark & gritty (Arthur est dépressif, déséquilibré, possiblement suicidaire, a un passé torturé et un trauma d'enfance, notamment), ce qui, pour être franc, n'est pas forcément ce que j'attendais d'une adaptation de The Tick.

De plus, autant The Terror (Jackie Earle Haley reprend le rôle tenu par Armin Shimerman, avec en prime un costume nettement amélioré) est visuellement très réussi, et les effets numériques sont nettement plus compétents (beaucoup plus que dans un Powers, par exemple), autant j'avais nettement plus de mal avec Arthur, transparent au possible, et avec The Tick, dont le nouveau costume était loin de me convaincre, et manquait de carrure.

Bref, le bilan était assez mitigé sur la base du pilote : j'avais passé beaucoup plus de temps à m'interroger sur le pourquoi de telle ou telle décision narrative/créative (sous-entendre à de multiples reprises que The Tick n'est peut-être qu'une création hallucinatoire de l'esprit dérangé d'Arthur...) plutôt qu'à rire, ou même sourire, donc... mwé.

Dans sa version finale, intégrée au cinq autres épisodes, et avec un générique ska façon Saul Bass, le pilote reste globalement le même, et n'a subi que quelques coupes mineures, sans grand impact ; mais quid du reste du show ?

Les deux épisodes suivants ne font, malheureusement, que renforcer les impressions du pilote, avec un ton semi-sérieux - les intentions semblent clairement être de parodier le grim-dark des superhéros moderne, mais ça ne fonctionne pas vraiment, même au travers d'Overkill, le Punisher cybernétique qui massacre ses ennemis à tour de bras. Le tout manque vraiment d'humour, semble se chercher, et hésiter sur la direction à prendre : un bon exemple est le doute que la série laisse planer sur l'existence réelle de The Tick.

Un concept à la Tyler Durden qui aurait pu donner quelque chose d'intéressant si les scénaristes s'étaient pleinement engagés dedans, sur la durée, mais qui est ici désamorcé dans le deuxième épisode. Alors certes, la chute, sur fond de "Where's My Mind" des Pixies au kazoo, est amusante, mais au final, ce faux suspense introduit sur deux épisodes ne sert à rien de plus qu'à un gag facile et inabouti (c'est soit trop, soit pas assez), qui tranche radicalement avec le sérieux de cette mouture de The Tick.

Heureusement, à partir de l'épisode 4, la série retrouve son sens de l'humour, et décolle enfin. Arthur reste un protagoniste assez moyen, sur lequel toute la série est centrée, mais tous les personnages secondaires commencent alors à exister, à révéler leurs excentricités - Miss Lint et son ex-mari hipster, Overkill et sa relation de couple avec son bateau doublé par Alan Tudyk, la famille d'Arthur -, et l'univers se développe un peu (le chien qui parle, le Very Large Man, etc).

Le ton un peu trop sérieux et dramatique des premiers épisodes fait alors place à un équilibre action-humour plutôt agréable - on est loin de la pure comédie de la série de Warburton, mais dans l'ensemble, ça fonctionne tout de suite nettement mieux, et Serafinowicz, dans son nouveau costume, parvient à faire oublier, le temps de ces épisodes, les anciennes incarnations du personnage.

Malgré ses débuts inégaux, je suis désormais plutôt optimiste pour cette nouvelle version des aventures de la Tick : si Edlund parvient à conserver suffisamment du sens de l'humour de ses personnages, pour les mêler à l'action et au sérieux qu'il veut clairement intégrer ici, alors la série devrait s'avérer une adaptation tout à fait honorable de l'univers du super-héros bleu et naïf...

Reste à voir si la seconde moitié de la saison ne privilégiera pas trop le super-héroïsme et le pathos à la comédie, ce qui serait une erreur de taille dans un tel univers décalé.

 

À suivre...

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Blog Update ! - Août 2018 (deuxième quinzaine) & Septembre 2018

Publié le 28 Septembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Les bilans de Lurdo, Update, Télévision

Après un Mois Français des plus médiocres, la rentrée a été chargée sur le blog des Téléphages Anonymes, avec beaucoup de sorties au cinéma et en vidéo...

#806 : Tag (2018) - 3.5/6

#807 : Mariage à Long Island (2018) - 1.75/6

#808 : The Problem With Apu (2017) - 2.5/6

#809 : Forgetting the Girl (2012) - 3.5/6

#810 : Liberation Day (2016) - 4.25/6

#811 : Dernier été à Staten Island (2015) - 3.25/6

#812 : Ant-Man & La Guêpe (2018) - 4/6

#813 : Vinyl (2012) - 3/6

#814 : Mission Impossible 6 - Fallout (2018) - 3.75/6

#815 : Skyscraper (2018) - 2.5/6

#816 : Living on a Razor's Edge - The Scott Hall Story (2016) - 4.25/6

#817 : Intramural (aka Balls Out - 2014) - 1.5/6

#818 : Ma Mère et Moi (2015) - 3.25/6

#819 : Moi, Jennifer Strange, Dernière Tueuse de Dragons (2016) - 2.25/6

#820 : Our Brand is Crisis (2005) - 3/6

#821 : Que le Meilleur Gagne (2015) - 3.5/6

#822 : Sahara (2017) - 2.5/6

#823 : L'Espion qui m'a larguée (2018) - 2.5/6

#824 : Walk Like a Panther (2018) - 2/6

#825 : Solo - A Star Wars Story (2018) - 2.5/6

#826 : iBoy (2016) - 3/6

#827 : Pourquoi J'ai Pas Mangé mon Père (2015) - 2.5/6

#828 : The Big Show - A Giant's World & Signature Sounds - The Music of WWE - 4.25/6 & 2/6

#829 : Step Sisters (2018) - 3/6

#830 : Carnage chez les Puppets (2018) - 2.25/6

#831 : Bombshell - The Hedy Lamarr Story (2017) - 4/6

#832 : Little Bitches (2018) - 2/6

#833 : Teen Titans Go ! To The Movies (2018) - 4.25/6

#834 : Chasseuse de Géants (2017) - 2.5/6

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# Grand écran :

Ce mois-ci, pas de grandes variations au niveau des notes : pas de chef d’œuvre, pas de daube intégrale, mais une majorité de films se situant autour de la moyenne, soit par manque d'originalité, ou par manque d'inspiration.

Au niveau comédie, notamment, le bilan est très quelconque, et peu mémorable. Mais même des films encensés par la critique (comme le dernier Mission Impossible) sont en fait bourrés d'imperfections... des imperfections, heureusement, loin d'être rédhibitoires.

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- Film du mois :

Si l'on excepte les documentaires (très bonne surprise que le Liberation Day de Laibach), pas de film se démarquant vraiment de la moyenne, si ce n'est Ant-Man et la Guêpe, un Marvel mineur mais néanmoins sympathique, et le très amusant Teen Titans Go ! To The Movies, une sorte de Deadpool tous publics, décalé et dans la continuité directe de la série.

- Flop du mois :

L'un des films du mois est un Disney (-Marvel), et donc, très logiquement, le flop du mois est lui aussi un Disney (-Lucasfilm), à savoir Solo - A Star Wars Story.

Certes, dans l'absolu, j'ai vu pire, ce mois-ci, et certains films ont des notes plus faibles (notamment le dernier Sandler), mais en regard des attentes et du minimum syndical attendu d'un film estampillé Star Wars, Solo se vautre lamentablement et mérite le titre : c'est mou, c'est visuellement très terne et laid, et surtout, c'est totalement inutile. Un film que personne ne réclamait, et qui ne sert à rien...

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# Petit écran :

Une rentrée placée sous les signes de la comédie et des drames historiques, avec d'un côté plusieurs sitcoms déjantées, plus ou moins réussies (Ryan Hansen Solves Crimes on Tv, Let's Get Physical, Corporate, Wrecked, Trial and Error, Selfie, LA to Vegas), et de l'autre, des séries en costume, comme Picnic at Hanging Rock, Howard's End, ou encore Tutankhamun : trois mini-séries globalement peu convaincantes, principalement à cause de problèmes d'écriture et d'adaptation.

Sans oublier la saison 8 de Dexter, chroniquée ici très tardivement (en même temps, vu le niveau du programme...), et la saison 1 de Youth & Consequences, un teen-drama assez générique made in YouTube.

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# À venir :

Dès demain, comme tous les ans, l'Halloween Oktorrorfest 2018 commence sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme, chaque jour, plusieurs critiques de films d'horreur et de films fantastiques, très appropriés à la période de la Toussaint qui approche, et le week-end, des séries du même acabit.

Et, pour commencer ce marathon de l'horreur,  quelques séries anglaises (Inside N°9, The League of Gentlemen), quelques vers géants (Tremors 6 et la série télévisée), de la science-fiction horrifique bancale (Flatliners, The Cloverfield Paradox), et bien plus encore !

 

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 03 - Anna and the Apocalypse (2018)

Publié le 1 Octobre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Horreur, Jeunesse, Musique, Noël, Oktorrorfest, Review, UK, Yulefest

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Anna and the Apocalypse (2018) :

À l'approche de Noël, alors que son lycée organise le spectacle de fin d'année, Anna (Ella Hunt) et ses amis (Malcolm Cumming, Sarah Swire, Christopher Leveaux, Ben Wiggins, Marli Siu) sont confrontés à leur vice-principal tyrannique, Mr Savage (Paul Kaye), alors même qu'une épidémie transforme progressivement tout le monde en zombies...

Un film un peu à cheval entre l'Oktorrorfest et la Yulefest, mais qui finit par s'avérer nettement plus horrifique que festif, une fois ses 25 premières minutes dépassées.

Car, ayant abordé ce métrage sur la seule base de ses bonnes critiques, je ne savais pas trop à quoi m'attendre... et en fait, pendant ces 25 premières minutes, le choc est rude, puisqu'on se retrouve devant une comédie musicale lycéenne écossaise très premier degré, façon High School Musical.

Alors certes, musicalement, vocalement et au niveau des chorégraphies, toutes proportions gardées, ça n'a pas à rougir de la comparaison... mais tout de même, ça fait un choc, surtout si, à la base, on n'est pas forcément très friand de ce genre.

Pendant ce premier tiers, donc, j'ai eu énormément de mal à accrocher au tout. Ce n'est pas la faute de la distribution, efficace et sympathique, mais autant dire que j'étais bien content de voir débarquer les zombies à la barre de la demi-heure...

Ensuite, le métrage lorgne gentiment sur un Shaun of the Dead adolescent, sans en avoir l'humour aussi prononcé, et avec des chansons mélancoliques placées çà et là.

Pas de grande surprise au programme, on devine très rapidement dans quelle direction tout ça va nous mener, il y a une vague utilisation de l'apocalypse zombie comme métaphore du passage à l'âge adulte et de la fin du lycée, et le mélange émotion sérieuse, dépression, et comédie décalée ne fonctionne que partiellement, souffrant d'un étrange déséquilibre qu'on mettra sur le compte de la tristesse écossaise.

Je l'avoue, je n'ai pas vraiment été convaincu par Anna and the Apocalypse. Je comprends totalement pourquoi ce High School Musical of the Dead a pu séduire les critiques, mais de mon côté, j'ai trouvé le tout un peu trop inégal pour vraiment être efficace, et le côté musical m'a tout simplement laissé de marbre.

3/6 (pour récompenser l'effort de proposer quelque chose de quasi-inédit)

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Blog Update ! - Janvier 2018

Publié le 1 Février 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Update, Les bilans de Lurdo

En janvier, le blog des Téléphages Anonymes a mis de côté les festivités de fin d'année, pour revenir à sa rubrique quotidienne Un film, un jour... ou presque ! Au programme, un petit mois, mais place au bilan...

#622 : Exporting Raymond 2.5/6

#623 : The Layover 1.5/6

#624 : The House 1.25/6

#625 : Justice League 1.5/6

#626 : Le Monde Secret Des Emojis 1/6

#627 : The Source Family 3/6

#628 : Opening Night 3.5/6

#629 : Valérian et la Cité des Mille Planètes 1.5/6

#630 : Nobody Walks 1/6

#631 : La Tour Sombre 2/6

#632 : Tickled (2016) & The Tickle King 4.75/6

#633 : Kingsman 2 - Le Cercle Doré 3/6

#634 : Hollywoo 2.5/6

#635 : Star Wars - Épisode VIII : Les Derniers Jedis 3/6

#636 : Schlock ! - The Secret History of American Movies 3/6

#637 : Mécanique Amoureuse 2/6

#638 : Jumanji - Bienvenue dans la Jungle 3.5/6

#639 : American Grindhouse 4.25/6

#640 : Table 19 3/6

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Au programme, pour ce mois de janvier, des documentaires, quelques comédies quelconques, et pas mal de grosses sorties que j'ai rattrapées un peu tardivement... le tout pour un résultat des plus mitigés.

Si, sur le front des documentaires, on s'en sort assez honorablement - Exporting Raymond étant probablement le plus faible des documentaires visionnés ce mois, et Tickled le plus réussi (et le plus WTF) -, les grosses sorties déçoivent clairement.

Au point de faire de Jumanji 2017, pourtant pas forcément exceptionnel, la meilleure sortie blockbuster vue ce mois-ci, devant un Star Wars trop polarisant et bancal pour convaincre, et d'innombrables plantages comme Justice League et Valerian.

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Film du mois : clairement Tickled, un documentaire tellement improbable qu'il en est presque incroyable, et construit comme un thriller prenant et passionnant.

Flop du mois : comme dirait South Park, c'est un combat d'infirmes entre Valerian, la Justice League et la Tour Sombre, trois plantages créatifs et artistiques retentissants...

Au niveau des séries, un mois plutôt inégal, entre un Young Pope polarisant, un Great Fire anémique, et un Wet Hot American Summer : 10 ans après toujours aussi sympathique... et puis, bien entendu, Star Trek : Discovery, qui n'en finit pas de décevoir le fan de Trek que je suis.

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En février, on continue sur notre lancée, avec en prime un bref détour par la case romance à l'occasion de la Saint Valentin !

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Les bilans de Lurdo : Hooten & The Lady saison 1 (1/2)

Publié le 12 Novembre 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Aventure

Hooten & the Lady :

Une série d'aventures anglaise made in Sky, sorte de mélange de tout ce qui se fait dans le genre, d'Indiana Jones à Romancing the Stone en passant par Sydney Fox, l'Aventurière, Tomb Raider et autres Alan Quatermain, sur Alex (Ophelia Lovibond, adorable comme toujours), une lady anglaise travaillant pour le British Museum, et qui fait équipe bon gré mal gré avec Hooten (Michael Landes), un aventurier/contrebandier/voleur américain pour partir aux quatre coins du monde à la recherche d'antiquités et autres ruines oubliées. Avec Jessica Hynes dans un rôle secondaire.

Le pilote est assez bancal, tant au niveau du rythme et des transitions que de l'écriture, qui enchaîne tous les clichés possibles et imaginables, mais les décors naturels (la jungle amazonienne) sont convaincants, et ça se regarde comme une série d'aventure des années 80/90, principalement parce que ça ne se prend pas trop au sérieux.

Après, ça reste très dérivatif, et il faut voir comment ça va évoluer (l'épisode 2 semble marcher dans les traces du Da Vinci Code, à Rome), mais pour l'instant, je continue.

1x02 :

Hooten & The Lady à Rome, sur les traces d'un livre antique.

Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins : l'écriture et le montage sont incompétents, on a l'impression de voir un résumé de résumé de long-métrage cliché au possible.

Résultat : toutes les péripéties s'enchaînent artificiellement, et les personnages ne sont que des archétypes en carton-pâte, jamais développés de manière suffisante pour convaincre. Cela dit, le duo de tête est toujours sympathique, et on voit du pays, ce qui est toujours sympathique.

Mais c'est plus du guilty pleasure à la The Librarians (voire peut-être même en deçà des aventures de Flynn Carson) qu'autre chose. Prochain épisode, l'Égypte.

1x03 :

Hooten et Alex en Égypte, à la recherche du Tombeau d'Alexandre le Grand, contre une bande de fanatiques grecs voulant sauver leur pays de la crise économique.

C'est toujours aussi mal écrit, c'est toujours aussi caricatural, c'est toujours digne d'une série tv pour enfants, mais ça reste aussi toujours sympatoche, principalement parce que le duo principal fonctionne bien, et que çà et là, des scènes sont réussies.

En plus ici, le format est un peu plus maîtrisé, et moins saccadé/massacré au montage. Donc c'est toujours très médiocre, mais regardable.

1x04 :

Hooten, empoisonné, et Alex, accompagnés d'un géant muet, partent pour le Bhutan, à la recherche d'un manuscrit perdu écrit par Bouddha.

C'est presque compétent, et on a droit à un peu de développement des deux protagonistes, mais dans l'ensemble, ça reste très simpliste et basique, et un peu mollasson au niveau du rythme.

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Halloween Oktorrorfest 2017 - 16 - Under The Shadow (2016)

Publié le 27 Septembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, UK, Jordanie, Qatar, Fantastique, Horreur, Netflix

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Under The Shadow :

À Teheran, au milieu des années 80, alors que la Guerre Iran/Irak fait rage, Shideh (Narges Rashidi), ancienne étudiante en médecine désormais contrainte de jouer les mères au foyer, se retrouve seule avec sa fille Dorsa (Avin Manshadi) lorsque son époux est mobilisé. Mais lorsqu'une bombe irakienne s'abat sur son immeuble, une entité étrange semble commencer à se manifester, invisible de tous, sauf de Dorsa. Un à un, les voisins de Shideh quittent le bâtiment pour se mettre à l'abri, mais celle-ci reste, alors même que les phénomènes paranormaux se multiplient...

Un film d'épouvante indépendant, réalisé/écrit par un Iranien et tourné en persan, qui fait un buzz pas possible sur le web et chez les critiques internationaux : ça parle de film de l'année, de meilleur film d'horreur de ces dix dernières années, etc.

Et quelque part, ce n'est pas surprenant, tant le cadre et les thématiques historiques, sociales et religieuses sont pile le coeur de cible de bon nombre de critiques, entre l'oppression de la femme dans les sociétés musulmanes, le manque de représentation des acteurs d'origine moyen-orientale au cinéma, le manque de femmes dans des rôles principaux forts et non-sexualisés dans le cinéma d'horreur, les thématiques de la maternité, etc, etc.

Autant de sujet que la critique adore voir traiter au cinéma, et qui donne à ce film d'épouvante une épaisseur, un sous-texte qui plaît forcément. Malheureusement (et les critiques sont les premiers à faire la comparaison), Under The Shadow rappelle énormément Mister Babadook, sans même parler de tout un pan du cinéma d'horreur japonais. Et au jeu des comparaisons, Under The Shadow n'en sort pas forcément gagnant...

On est en effet en terrain ultra-balisé, même au niveau des métaphores, et en ce qui concerne l'horreur et l'épouvante, il s'agit ici plus d'une atmosphère (un peu) étouffante, renforcée par un grondement constant en arrière plan, plutôt que d'un film terrifiant et angoissant.

En fait, malgré sa distribution plutôt bonne, sa technique compétente, et une mise en place efficace, Under The Shadow se noie étrangement dans tout ce qui a fait son succès critique : trop de métaphores, trop de symbolique, trop de sous-texte... et pas assez d'horreur ou de tension.

(d'autant que, pour ne rien arranger, la menace, lorsqu'elle prend forme physique, s'avère assez peu impressionnante)

C'est loin d'être mauvais, mais ça ne restera certainement pas dans ma mémoire.

Un petit 3/6

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Christmas Yulefest 2015 - 15 - The Christmas Dragon (2014)

Publié le 5 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Aventure, Fantastique, Jeunesse

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

The Christmas Dragon :

Dans un royaume lointain, Ayden (Bailee Johnson), une jeune orpheline, reçoit en cadeau d'un lutin mourant un cristal magique : le Royaume du Nord se meurt, corrompu par le mal, et le Père Noël risque de disparaître à jamais si quelqu'un ne trouve pas un moyen de ramener dans le coeur des gens les antiques fêtes de Noël oubliées. Ayden part alors à l'aventure, accompagnée de ses amis orphelins, d'Airk (Jake Stormoen), le fils rebelle du Père Noël, et de l'elfe guerrière Saerwen (Melani Stone)... en chemin, cette compagnie du cristal va rencontrer des ogres, des dragons, des bandits et des êtres innommables, ainsi que, peut-être, le Père Noël en personne...

C'est assez paradoxal, mais dans l'Utah, terre mormone s'il en est, le cinéma de genre connaît une renaissance intéressante, partiellement financée et/ou produite par des membres de l'Église LDS. Et si cette renaissance est intéressante, c'est parce qu'elle se fait souvent sans prosélytisme, et avec un savoir-faire tout à fait honorable.

Il en va ainsi des films SAGA, Orc Wars/Dragonfyre, The Crown and the Dragon, Dawn of the Dragonslayer, Survivor ou encore les MYTHICA : en fonction de leur budget et leur équipe, ils sont plus ou moins réussis, ce ne sont pas des chefs d'oeuvres du genre, ils sont assez dérivatifs, mais au moins, ils ont le mérite d'exister, de n'être pas trop mal joués et produits, et, toutes proportions gardées, d'être assez convaincants visuellement malgré leurs ambitions respectives pas toujours maîtrisées.

Ici, le réalisateur de SAGA (par ailleurs producteur/monteur/scénariste sur d'autres métrages de genre, et de Noël) décide de fusionner Le Seigneur des Anneaux, Willow, Dragons, et Le Secret de l'Étoile du Nord (entre autres), pour nous tourner un film d'aventures pour enfants, se déroulant dans un univers pseudo-médiéval d'héroïc fantasy où tout le monde parle avec des accents anglais/irlandais/écossais, où le Père Noël existe, la magie aussi, ainsi que les elfes guerriers, les trolls, les gobelins, etc... et bien sûr les dragons.

Un gros melting-pot bizarre qui, étrangement, ne fonctionne pas trop mal, principalement parce que tout le monde joue correctement, notamment les enfants (merci l'industrie cinématographique mormone, et mention spéciale à Paris Warner, que je ne serais pas surpris de revoir ici ou là, à l'avenir), que les costumes, la musique et le rendu visuel sont professionnels (plans d'hélicoptère tournoyants à la Peter Jackson inclus), et que les effets spéciaux ne sont pas forcément plus honteux que la majorité des productions Syfy, ou que les séries Hercule et Xena des années 90... pour une fraction du budget de tout ce petit monde.

Alors certes, c'est parfois trop ambitieux pour son propre bien, certains plans sont ratés (la balade en traîneau), et au final, ça ne casse pas trois pattes à un canard unijambiste, mais pour ce que c'est, c'est un bel effort néanmoins.

3.5/6 

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Christmas Yulefest 2015 - 44 - Animation en vrac (2)

Publié le 15 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Animation, Jeunesse, CBS

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Noël des Looney Tunes (Bah, Humduck ! - A Looney Tunes Christmas - 2006) :

La version Looney Tunes d'Un Conte de Noël de Dickens, avec Daffy Duck en grand patron capitaliste qui martyrise ses employés.

Ça repompe sans vergogne les adaptations précédentes du récit, depuis Daffy en Oncle Picsou du pauvre (qui se roule dans son coffre plein d'or plutôt que de rentrer chez lui), jusqu'à Fantômes en Fête (le businessman capitaliste qui martyrise tous ses employés, et qui lorsqu'il est confronté à un des fantômes, se moque de son apparence de fée... avant de se faire pulvériser par cette même fée lors de moments slapstick ; le fantôme du futur qui apparaît à travers un mur d'écrans de tv pour pointer du doigt Scrooge), en passant par toutes les variations qu'on a pu voir ces dernières décennies.

Le tout pendant 45 laborieuses minutes qui mettent un temps fou à démarrer (le premier fantôme ne fait pas son apparition avant la moitié du film) et bourrées de "gags" qui tombent à plat. Assez mauvais, donc.

Les Schtroumpfs : Les Chants de Noël (The Smurfs : A Christmas Carol - 2011) :

La version Schtroumpf du Conte de Noël de Dickens, avec le Schtroumpf Grognon en guise de Scrooge.

Un court-métrage de 20 minutes qui, des images numériques du film, bascule en animation 2d laide et baclée au bout de 3 minutes, pour revenir aux images de synthèse à la toute fin.

Médiocre au possible. Et puis les nabots bleus doublés par des new-yorkais et des mexicains, sans façons.

An Elf's Story : The Elf on the Shelf (2011) :

Le lutin Chippy est dépêché par Santa Claus pour aider le petit Taylor à retrouver foi en la magie de Noël...

Une sorte de grosse publicité à peine déguisée pour un jouet, l'Elf on the Shelf, une poupée de chiffons qu'une illustratrice de livres pour enfants a inventé en 2005, et que des businessmen tentent depuis d'imposer comme "une nouvelle tradition moderne de Noël" dans chaque foyer.

Le concept étant donc qu'une fois caché dans la maison par les parents, le lutin en chiffon agit comme un mouchard, qui surveille toutes les actions des enfants, les note et en informe le Père Noël, et qui avertit les parents si l'enfant a besoin d'être puni... Big Brother en collants rouges, en somme, que les parents doivent déplacer chaque jour pour qu'il reste imprévisible et omniprésent, et que les enfants n'ont pas le droit de toucher.

Ici, on a donc 20-25 grosses minutes (diffusées sur CBS en 2011) qui tentent de convaincre le spectateur que l'Elf on the Shelf, "c'est l'esprit de Noël dans ta maison, et l'assurance d'un enfant bien discipliné, alors achète notre produit, et tu seras un bon Américain aux bonnes valeurs chrétiennes". Whouhou. *soupir*

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Halloween Oktorrorfest 2020 - 09 - The Hunt (2020)

Publié le 2 Octobre 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Thriller, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

The Hunt (2020) :

Lorsqu'elle se réveille quelque part dans la nature, en compagnie de nombreux autres inconnus, Crystal (Betty Gilpin) doit se rendre à l'évidence : ils sont les proie d'une dangereuse chasse à l'homme, traqués pour leurs convictions politiques républicaines par un groupe de Démocrates américains sanguinaires et méprisants... 

Une production Blumhouse écrite par Cuse et Lindelof (de Lost), et qui est assez typique des métrages chapeautés par Jason Blum : budget limité, script facile à résumer, ton décomplexé et une certaine vacuité globale, qui déçoit d'autant compte tenu des personnes responsables de l'écriture.

Parce que ce Hunt, qui (sur la simple base de son pitch) a fait scandale auprès de la droite américaine, est en réalité, sous ses atours de thriller horrifique et sanglant, un métrage pataud, qui n'est pas sans évoquer la série des Purge et le The Oath de l'année dernière (d'ailleurs, Ike Barinholtz est aussi dans The Hunt... coïncidence ?) : une pseudo-satire politique un peu hypocrite et méprisante, assez typique du bothsidesism (faux équilibre médiatique) existant chez certains, aux USA, qui postule que les Démocrates et les Républicains sont aussi débiles et menteurs les uns que les autres, et que le seul salut c'est de se moquer bien fort d'eux, en restant en dehors du débat politique et en les pointant du doigt (un peu ce qu'à fait South Park pendant des années).

Dans The Hunt, des caricatures de Républicains et Démocrates s'étripent donc joyeusement pendant tout le film, et le spectateur est incité à adopter le point de vue de Crystal, ex-militaire désabusée souffrant clairement de PTSD, et n'appartenant à aucun des deux camps.

Alors en soi, pourquoi pas, les quelques visages familiers sont amusants à reconnaître (Emma Roberts, Hilary Swank, Ethan Suplee), l'humour noir fait ponctuellement mouche, l'action est efficace et Betty Gilpin est excellente de bout en bout... mais ça reste un métrage creux au possible, qui est ravi de conforter tout le monde dans ses positions à l'aide de clichés peu inspirés, tout en se positionnant sarcastiquement au-dessus de la mêlée.

Et là, j'ai envie de dire, quel intérêt, si ce n'est de polariser encore un peu plus une société qui l'est déjà beaucoup trop ?

2.75/6 (pour Betty Gilpin et pour le côté décomplexé de l'action)

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 23 - The Witch : A New England Folktale (2016)

Publié le 30 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Fantastique, Halloween, Horreur

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

The VVitch - A New England Folktale :

En 1630, en Nouvelle Angleterre, une famille religieuse rejetée par ses pairs s'installe en bordure de forêt dans une ferme isolée, et tente d'y survivre. Mais rapidement, à mesure qu'une influence maléfique les menace et coûte la vie de leur bébé, les esprits s'échauffent et se radicalisent, tandis que les maléfices d'une Sorcière s'emparent d'eux.

Alors visiblement, il y a très clairement deux écoles dominantes quant à la réception publique et critique de ce VVitch : d'un côté, ceux qui adorent, qui considèrent que c'est le film le plus effrayant de ces dix dernières années, un chef d'oeuvre, un film tellement profond et complexe que "90% du public est trop stupide pour le comprendre" (pour citer Brian Keene, auteur d'horreur réputé) ; et de l'autre, il y a ceux qui restent totalement à la porte du métrage, et restent perplexe devant la réputation glorieuse et unanime de cette oeuvre.

Malheureusement pour moi, je fais partie de cette seconde catégorie. Est-ce c'est parce que je fais partie de ces 90% d'idiots qui ne comprennent pas la profondeur métaphorique supposément exceptionnelle de The VVitch ? Non, je ne crois pas. J'ai très bien saisi les métaphores et autres thématiques sur l'obscurantisme religieux, l'émancipation, la sexualité, blablabla... à l'identique, je reconnais que le tout est très bien joué (à déconseiller sans sous-titres ou en VF pure), globalement bien filmé et très travaillé au niveau du son, et que pour un premier film, c'est plus qu'honorable.

Et pourtant, je me suis ennuyé comme un rat mort. Une partie du problème, c'est que tout ce travail technique effectué sur le film aboutit à des partis-pris qui ne m'ont pas parlé : visuel terne, gris et austère, bande originale bruitiste, rythme monotone (pas vraiment de montée en puissance), déroulement évident...

The VVitch repose ainsi totalement sur son ambiance pesante, sur sa forêt sombre, sur ses dialogues archaïques marmonnés par des interprètes (parfois presque trop) habités et sur quelques images vaguement grotesques (sur la fin) pour tenir 90 minutes... mais si on n'accroche pas dès le début à cette ambiance, alors il n'y a pas la moindre peur ou tension à trouver ici, dans ce qui est pourtant vendu partout comme un "nouveau classique du cinéma de genre, à ranger aux côtés de Shining et de l'Exorciste".

:ninja:

 

Autrement dit, si je devais noter le film, je serais probablement sévère ; je pense cependant qu'il est préférable que je m'abstienne : je vois en effet les qualités du métrage, je comprends pourquoi il peut plaire, et pourquoi on pourrait avoir envie de lui mettre une très bonne note, surtout en ces temps de médiocrité ambiante du cinéma d'horreur, où dominent les found footages et autres production Blumhouse produites à la chaîne.

Mais The VVitch n'est tout simplement pas pour moi (et c'est dommage, parce que sur le papier, le sujet du film me plaisait beaucoup).

?/6

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Les bilans de Lurdo - Christmas Yulefest 2021 - Le Pôle, saison 1 (2021)

Publié le 5 Décembre 2021 par Lurdo dans Animation, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Noël, Review, Télévision, USA, Yulefest, SyFy

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Le Pôle, saison 1 (The Pole, season 1 - 2021) :

Lorsqu'une photo compromettante adressée par Santa Claus (Bobby Moynihan) à l'une de ses lutines, l'activiste Helenor (Sasheer Zamata), est publiée dans la presse, les tensions entourant le Pôle Nord éclatent. D'un côté, les lutins mécontents des largesses de ce Santa grivois, goinfre et qui récompensent enfants sages comme garnements ; de l'autre, les partisans d'Helenor, qui pensent que tous les enfants méritent un cadeau de Noël ; ailleurs, Jack (Tim Simons), l'un des fils de Santa, ambitieux et manipulateur ; et enfin Gretchen Claus (Jillian Bell), l'épouse de Santa, qui gère le Pôle d'une main de fer, et ne voudrait pas que s'ébruitent ses aventures sexuelles avec Dasher le renne bodybuildé...

Série animée en 6 épisodes de 13 minutes environ diffusés sur SyFy, The Pole se propose de narrer le quotidien d'un Pôle Nord frappé d'un scandale, et de présenter une vision très adulte du monde du Père Noël.

Enfin, "adulte" est un bien grand mot, puisque l'on est plutôt ici dans quelque chose d'assez immature et de bas de plafond : The Pole est écrite et showrunnée par les anciens assistants de Seth Rogen et d'Evan Goldberg sur bon nombre de leurs productions, et le ton est donc fréquemment graveleux, avec un Santa goinfre et cocaïnomane qui envoie des dick pics à une lutine, des rennes qui se droguent et se prostituent, des lutins qui organisent des orgies, un Pôle Nord divisé en deux camps politiques radicalisés, des références à Die Hard (*soupir*), un bonhomme de neige stoner inspiré de Willie Nelson, un fils sportif aux dents longues, un autre bedonnant et pas très futé....

On sent que l'ambition des scénaristes est de faire de The Pole une version du Pôle Nord telle que vue par les Showtime ou HBO d'il y a quelques années, en lui donnant progressivement des atours de dramédie familiale centrée sur la dynastie des Claus, mâtinée de références évidentes à la vie politique américaine (Clinton, les élections, etc), en grande partie héritées d'une distribution vocale issue, notamment, du Saturday Night Live... mais l'immaturité assumée du tout empêche le programme de vraiment atteindre un tel statut.

En soi, cela dit, c'est plutôt amusant à regarder, d'autant que le format est relativement court. Et pour peu que l'on adhère au ton "sale gosse" du tout, on ne passe pas un mauvais moment devant ces six épisodes, qui au final totalisent à peine 70 minutes.

On regrettera cependant que le récit se finisse en queue de poisson, et que l'échec de cette expérience (SyFy s'est brièvement prise pour Cartoon Network/Adult Swim, et a lancé toute une gamme de séries d'animation pour adultes, en soirée, au mois de mars dernier) implique que The Pole ne connaîtra probablement jamais de suite.

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Critiques éclair - Marathon d'Halloween, épisode 7

Publié le 2 Novembre 2011 par Lurdo dans Oktorrorfest, Critiques éclair, Cinéma, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Télévision, SyFy, Comédie, Jeunesse, UK, ABC, Children of the Corn

Octobre, c'est le mois d'Halloween, de l'horreur et des ténèbres : et comme tous les ans, pour Lurdo, Octobre était le mois d'un marathon de films et de séries de genre, pendant 31 jours, voire plus si affinités...

Scream of the Banshee (2010), de Steven C. Miller :

La découverte d'un artefact médiéval par un groupe d'archéologues réveille une Banshee, qui s'en prend à tous les membres de l'équipe... 

Un téléfilm Syfy qui aurait pu être pire, et reste au final bancal et inoffensif. Pas grand chose à en dire de plus.

1.25/6

Children of the Corn : Genesis (2011), de Joel Soisson :

Une jeune femme enceinte et son mari tombent en panne près d'une ferme isolée, où vivent un Prêtre sinistre (Billy Drago), sa femme russe, et un gamin aux pouvoirs télékinétiques...

Ça n'a de CotC que le nom (forcément, puisque c'est un film uniquement tourné par Dimension pour conserver les droits de la franchise), c'est inintéressant au possible, et ça ressemble presque plus à l'épisode It's A Good Life de la Quatrième Dimension qu'à autre chose. Ah, et il y a des stocks shots de la poursuite sur l'autoroute de Bad Boys II inside.

0.5/6

Fantômes et Cie (The Great Ghost Rescue - 2011), de Yann Samuell :

Une famille de fantômes est expulsée de son château, et décide de mener une campagne nationale pour retrouver une demeure.... 

Une comédie fantômatique façon High Spirits, sans le rythme ou la bande originale de qualité, avec Vorenus en fantôme écossais en kilt. Très inégal, mais pas désagréable pour autant.

3/6

Don't Be Afraid of The Dark (1973/2011), de John Newland/Troy Nixey :

Un couple s'installe dans un manoir victorien pour le rénover, mais Sally, femme au foyer, est rapidement confrontée à des gobelins maléfiques emmurés dans une ancienne cheminée / Un couple et leur fille Sally s'installent dans un vieux manoir pour le rénover, etc...

Un téléfilm ABC pas très bien joué, qui a assez mal vieilli, mais dont les bases du récit sont solides et intéressantes.

2.5/6

Un remake supervisé par Guillermo Del Toro, visuellement superbe, et pas trop mal interprété (Bailee Madison hésite parfois entre naturel et jeu de comédienne, mais elle a une bouille suffisamment attachante pour que ça passe), mais finalement, ça reste toujours le même genre de récit typiquement DelToroien, avec le même genre de monstre (des gobelins qui ont une bonne tronche de rats, et qui semblent tout droit sortis du film The Gate), de conte, d'ambiance, tout ça, sans être vraiment rythmé ou bien écrit (le scénario est un peu un gruyère plein de trous).

Un tout petit 3.25/6.

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