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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "the orville"

Blog Update ! - Janvier 2024

Publié le 4 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Critiques éclair, Update

Comme tous les ans, un petit mois de janvier sur le blog des Téléphages Anonymes, qui a repris un rythme de croisière tranquille après la Christmas Yulefest 2023.

#1938 : Qui suis-je ? (1998) - 3.25/6

#1939 : Mortal Kombat Legends - Cage Match (2023) - 4/6

#1940 : Death of a Telemarketer (2021) - 3.5/6

#1941 : The Family Plan (2023) - 2/6

#1942 : La grosse magouille (1980) - 3.5/6

#1943 : Madelines (2022) - 2/6

#1944 : Ride On (2023) - 2.75/6

#1945 : Répétition générale (2023) - 3.75/6

#1946 : Un crime dans la tête (1991) - 3/6

#1947 : Demolition Man (1993) - 4/6

#1948 : Nandor Fodor and the Talking Mongoose (2023) - 2.5/6

#1949 : Little Richard - I am Everything (2023) - 4.5/6

#1950 : Spy Kids - Armageddon (2023) - 2.25/6

#1951 : Bottoms (2023) - 4.25/6

#1952 : High Heat (2022) - 3.75/6

#1953 : The Marvels (2023) - 3/6

#1954 : The Re-Education of Molly Singer (2023) - 2.5/6

#1955 : Wish (2023) - 2.25/6

#1956 : A Disturbance in the Force (2023) - 4.5/6

#1957 : Expendables 4 (2023) - 3/6

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# Film(s) du mois : 

Pas de grand succès, ce mois-ci, simplement A Disturbance in the Force, un documentaire instructif sur un pan méconnu de l'univers Star Wars, un autre documentaire sur la vie de Little Richard Cage Match, une adaptation animée ludique de Mortal Kombat en mode 80s, et Bottoms, une teen comedy LGBTQ+ assez décalée et décomplexée.

 

# Flop(s) du mois : 

The Family Plan, une comédie familiale tellement générique qu'elle en devient fatigante ; Madelines, un petit budget de science-fiction pas particulièrement maîtrisé ; et Wish, le dernier Disney, techniquement compétent, mais insipide et inabouti au possible.

Mention spéciale à The Marvels, le dernier Marvel qui, s'il ne rentre pas strictement dans cette catégorie Flop, reste frustrant et lui aussi inabouti, comme si le film avait été bricolé à l'arrache au montage, pour le meilleur et surtout pour le pire.

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# Petit écran :

Un mois qui nous a permis de revenir sur la saison 4 de Star trek : Lower Decks, une saison sympathique, mais dont le fil conducteur m'a quelque peu déçu ; sur la saison 2 de Marvel's What If...?, un peu similaire, en cela qu'elle propose des épisodes unitaires intéressants, mais un fil conducteur (centré sur Capitaine Carter) un peu plat et redondant ; sur la première partie de la deuxième saison du reboot de Code Quantum, un peu trop orientée shipping à mon goût ; et enfin, sur la renaissance de Doctor Who au travers de ses quatre épisodes spéciaux chapeautés par Russell T. Davies, des épisodes bordéliques, mais qui font du bien après la traversée du désert Chibnall.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Comme tous les ans, un mois de février coupé en deux sur le blog des Téléphages Anonymes, avec une première quinzaine (ou plutôt, trois semaines, honnêtement) consacrées à la romance et à la Saint Valentin, et une dernière semaine plus normale, avec films et séries... 

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Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Blog Update ! - Octobre 2019 - Halloween Oktorrorfest 2019 : le bilan

Publié le 3 Novembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Review, Thriller, Télévision, Update

Un mois d'octobre qui, comme chaque année, a été l'occasion pour les Téléphages Anonymes de se mettre aux couleurs d'Halloween, pour l'Oktorrorfest 2019, avec des critiques quotidiennes de films d'horreur, et quelques séries le week-end...

Liste des films critiqués ci-dessous :

Cliquer :
Cliquer :

41 - World of Darkness : The Documentary (2017) - 4.5/6

42 - Halloween (2018) - 2.5/6

43 - Scary Stories (2019) - 3/6

44 - L'Échelle de Jacob (2019) - 2/6

45 - Tone-Deaf (2019) - 2/6

46 - The Dead Don't Die (2019) - 1.75/6

47 - Satanic Panic (2019) - 2.75/6

48 - You Might Be The Killer (2019) - 4/6

49 - I Trapped The Devil (2019) - 3.5/6

50 - Annabelle : La Maison du Mal (2019) - 2.5/6

51 - Man Vs. (2015) - 3/6

52 - Eli (2019) - 2/6

53 - Deadtectives (2019) - 2.75/6

54 - Doom - Annihilation (2019) - 1.25/6

55 - Ça : Chapitre 2 (2019) - 2.75/6

56 - Wedding Nightmare (2019) - 2.75/6

57 - Fun Size Horror : Volume Two (2016) - 2.5/6

58 - Retour à Zombieland (2019) - 3/6

59 - La Famille Addams (2019) - 3/6

60 - CYCLE JASON - Vendredi 13 (1980) - 2.5/6

61 - CYCLE JASON - Vendredi 13 - Chapitre 2 : Le Tueur du Vendredi (1981) - 2/6

62 - CYCLE JASON - Vendredi 13 - Chapitre 3 : Meurtres en 3 dimensions (1982) - 2.5/6

63 - CYCLE JASON - Vendredi 13 : Chapitre Final (1984) - 3.5/6

64 - CYCLE JASON - Vendredi 13 - Chapitre V : Une Nouvelle Terreur (1985) - 2/6

65 - CYCLE JASON - Vendredi 13 - Chapitre VI : Jason le Mort-vivant (1986) & The Crystal Lake Massacres Revisited (2009) - 3.5/6 & 4/6

66 - CYCLE JASON - Vendredi 13 - Chapitre VII : Un Nouveau Défi (1988) - 3/6

67 - CYCLE JASON - Vendredi 13 - Chapitre VIII : L'Ultime Retour (1989) - 1.5/6

68 - CYCLE JASON - Vendredi 13 - Chapitre IX : Jason va en Enfer (1993) - 1.25/6

69 - CYCLE JASON - Vendredi 13 - Chapitre X : Jason X (2001) - 4.25/6

70 - CYCLE JASON - Freddy contre Jason (2003) - 2.5/6

71 - CYCLE JASON - Vendredi 13 (2009) - 3.5/6

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# Bilan :

Un bon paquet de films (60 !) passés en revue, donc, comme chaque année, dans le cadre de l'Halloween Oktorrorfest, mais assez peu de films vraiment marquants ou mémorables : le genre de l'horreur peine à se renouveler, entre les productions Blumhouse à la chaîne, les métrages dérivatifs et sous influences, les grosses productions produites dans la précipitation, les petites productions trop brouillonnes pour leur propre bien, les films indépendants survendus par une certaine critique et/ou par les réseaux sociaux, etc, etc, etc.

Difficile de trouver de quoi se mettre sous la dent, mais d'un autre côté, n'en a-t-il pas toujours été ainsi avec le genre de l'horreur, dominé par des œuvres médiocres, parmi lesquelles il faut fouiller un bon moment avant de trouver la perle rare... ?

Cette année, ainsi, aucun film d'horreur ne m'a particulièrement convaincu : pas une note au-dessus de 3.5/6, hormis deux comédies (Critters 2 et You Might Be The Killer), voire trois si l'on prend en compte Jason X et son côté parodique. Par contre, pas mal de notes inférieures ou égales à 2.5/6 (plus de la moitié des films de cette saison), ce qui n'est pas forcément surprenant ou très parlant, compte tenu des bilans des saisons précédentes.

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# Top 3 du mois :

Le top 3 de ce mois, je l'ai déjà mentionné ci-dessus : Critters 2 et Jason X, des déclinaisons décomplexées de leurs franchises respectives, et You Might Be The Killer, un pastiche amusant du genre slasher, mélangeant des inspirations assumées dans un tout léger et bien mené. Rien de révolutionnaire, mais ça se regarde tranquillement.

# Flop 3 du mois :

J'ai l'embarras du choix, mais je vais restreindre mon choix à The Dead Don't Die, de Jarmusch, une zom-com insipide, gratuitement ironique et qui se croit plus intelligente et drôle qu'elle ne l'est réellement ; Doom Annihilation, un reboot fauché de la franchise déjà bien mal en point au cinéma ; et The Curse of La Llorona, une énième déclinaison du Conjuring-verse, générique au possible, et qui n'a pour elle que Linda Cardellini, affreusement sous-exploitée.

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Quoiqu'il en soit, comme tous les ans, n'oubliez pas que vous pouvez retrouver la liste complète des films visionnés dans le cadre de cette Oktorrofest - mais aussi lors des éditions précédentes de ce marathon cinématographique - en vous rendant sur son index dédié, qui se trouve ici, ou en passant directement par le menu Index de haut de page.

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# Petit écran :

Un mois assez chargé du côté du petit écran, entre l'intégrale de la saison 1 de Into The Dark (particulièrement médiocre), quelques comédies inégales (What We Do In The Shadows, Los Espookys), bon nombre de revivals nostalgiques (Critters - A New Binge, Creepshow, Fais-moi Peur) et d'autres programmes plus ou moins probants, pour les plus jeunes (Costume Quest, Les Chroniques de la Peur, Amandine Malabul) ou pour les plus grands ([Dark/Web], A Discovery of Witches, Stranger Things 3).

Un résultat assez mitigé, dans l'ensemble, sans franche réussite, si ce n'est (à ma grande surprise) la saison 3 de Stranger Things, plus décomplexée et amusante qu'à l'accoutumée.

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Et bien entendu, comme d'habitude, la liste alphabétique de toutes les séries critiquées sur ce blog se trouve sur une page dédiée, accessible elle aussi en cliquant ici ou en passant par l'onglet Index de haut de page.

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# À venir :

En novembre, bref retour à la normale sur le blog des Téléphages Anonymes, avec chaque jour, une critique de long-métrage, et le week-end, des séries...

Au programme, entre autres, Dave Batista, les Teen Titans, Roger Corman en Argentine, Dora l'exploratrice, Wonder Woman, Sarah Connor, les Angry Birds, et sur le petit écran, NOS4A2, The Detour, Carnival Row, et bien d'autres encore...

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Blog Update ! - Décembre 2020 - Bilan Christmas Yulefest 2020

Publié le 8 Janvier 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Hallmark, Les bilans de Lurdo, Noël, Review, Romance, Télévision, Update, Yulefest

En décembre, comme tous les ans, le blog des Téléphages Anonymes s'est mis dans l'esprit des fêtes de Noël, avec la Christmas Yulefest 2020, notre marathon festif de films de Noël en tous genres.

Un marathon moins chargé que d'habitude, grâce à un tri plus exigeant effectué en amont, et à une production, il faut bien l'avouer, un peu impactée par la pandémie...

Semaine 1 :
Semaine 2 :
Semaine 3 :
Semaine 4 :

# Bilan :

Et qui dit tri exigeant en amont, dit aussi nombre de films (un peu) moins important (68 en 2020, contre 73 en 2019), et moyenne globale un peu plus élevée : l'année dernière, plus de deux tiers des films atteignaient à peine la moyenne ; cette année, 28 films sur 68 sont au dessus de la moyenne.

Les tendances se poursuivent, cependant, avec une augmentation notable de la diversité ethnique et culturelle, suite à des pressions de toutes parts, notamment médiatiques et des réseaux sociaux. Ainsi, Hallmark a fait le forcing, très tôt dans la saison, pour proposer de multiples métrages aux personnages un peu différents de la norme caucasienne de la chaîne : Jingle Bell Bride, Holly & Ivy, The Christmas Bow, The Christmas House, etc, autant de films mettant en avant la diversité ethnique et sexuelle de ses personnages... au grand dam des spectatrices habituelles de la chaîne, dont les représentantes les plus visibles, en ligne, ont tendance à être très religieuses et conservatrices.

Après, il faut bien avouer que cet effort de diversité (un peu artificiel, notamment dans sa présentation) s'est progressivement étiolé, au fur et à mesure de l'avancée de la saison, pour retomber dans sa routine habituelle : des visages (caucasiens) familiers, des couples (hétéros) familiers et des clichés à gogo.

En face, Lifetime n'a pas eu une saison exceptionnelle : parasitée par le coronavirus, la chaîne s'est plus que jamais reposée sur des achats extérieurs pour concurrencer Hallmark, et l'immense majorité des films de la chaîne s'est avérée médiocre et assez fauchée (les quelques téléfilms Lifetime que j'ai passés en revue cette saison étaient le dessus du panier... c'est dire).

Et pourtant, Lifetime a bénéficié d'une politique de diversité déjà bien établie : cela fait plusieurs années que Lifetime a pris de l'avance sur les autres en matière de représentativité, et c'est grâce à cela que la chaîne a pu proposer, de manière tout à fait naturelle, certains des films les plus mémorables de la saison, à savoir A Sugar & Spice Holiday (et sa distribution asiatique), ou encore The Christmas Setup (avec son couple gay... et Fran Drescher !).

Et puis il y a le reste : ION, UpTv, les chaînes afro-américaines... Pas grand chose de valable à se mettre sous la dent, dans tout ça, y compris sur Netflix, qui cède à l'appel du bigger louder dumber avec son Christmas Chronicles 2, et qui s'essaie à la comédie musicale clinquante par et pour les afro-américains, avec le polarisant Jingle Jangle.

# Film(s) du mois :

Un top 3 surprenant, cette année, puisqu'assez équilibré. D'un côté, un film indépendant, avec Feast of the Seven Fishes, charmant, léger et original. De l'autre, la diversité de Lifetime et Hallmark, avec d'un côté Holly & Ivy, et de l'autre A Sugar & Spice Holiday.

Mention spéciale à l'Apprenti Père Noël, dessin animé que j'avais déjà passé en revue dans ces pages, à Fran Drescher et son Christmas Setup, et à quelques autres téléfilms Hallmark, comme The Christmas Bow, The Christmas House, On the 12th Date of Christmas, Christmas by Starlight, Five Star Christmas, qui tous ont un petit plus qui les démarque du reste de la production festive.

# Flop(s) du mois :

Cup of Cheer, une parodie ratée du genre de la comédie romantique Hallmark ; Elfland, un dessin (pas très bien) animé fauché et inintéressant ; et Christmas on the Menu, terne, générique, cheap, et arrivé bien trop tard dans la saison pour que je fasse preuve d'indulgence envers lui.

Sans oublier de nombreux métrages à 2/6, de l'adaptation musicale du Grinch à une parodie laborieuse made in Syfy, en passant par des rom-coms Hallmark en pilotage automatique, comme A Christmas Carousel.

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Pour les plus curieux d'entre vous, retrouvez bien évidemment la liste de tous les films de Noël déjà passés en revue dans le cadre des Yulefests des années précédentes en cliquant ici (index saisonnier) ou ici (index alphabétique) !

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# Petit écran :

Pas de série passée en revue, ce mois-ci, mais vous pouvez toujours retrouver les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Retour à la normale dès demain, avec le programme habituel du blog : chaque jour, un film passé en revue, et le week-end, des séries, avec en janvier, et dans le désordre, Wonder Woman 84, Star Trek Discovery, The Mandalorian, The Croods 2, Enola Holmes, Wandavision, Soul, et bien plus encore... Sans oublier le début d'une rétrospective Agents of SHIELD par ce chez Sygbab !

 

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1239 : Drew - The Man Behind the Poster (2013)

Publié le 30 Juin 2020 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Drew - The Man Behind the Poster (2013) :

Un documentaire entièrement consacré à Drew Struzan, fameux artiste derrière la majorité des affiches de film iconiques des années 80, de Star Wars à Indiana Jones, en passant par Retour vers le Futur et Police Academy.

Un documentaire très complet, qui relate toute la carrière et la vie du peintre : son couple, ses débuts dans le pauvreté, son travail publicitaire, ses pochettes d'album (Alice Cooper, etc), ses premières affiches, ses déconvenues avec des managers peu scrupuleux, son statut culte, ses problèmes avec l'industrie cinématographique actuelle...

Bref, de quoi occuper la centaine de minutes du métrage, un métrage illustré de toutes les œuvres du maître.

Alors certes, le documentaire a une certaine tendance aux louanges effusives, avec des témoignages admiratifs de beaucoup de professionnels de l'industrie (Lucas, Spielberg, Guillermo Del Toro, Thomas Jane, Frank Darabont, Michael J. Fox, Steve Guttenberg, Sam Witwer, et même Harrison Ford) que l'on sent fans absolus plus qu'avis objectifs sur l'influence de Struzan sur l'industrie et sur leurs rapports avec lui. Et il faut être cinéphile (ou du moins, s'intéresser un minimum au milieu) pour vraiment être passionné par un tel documentaire.

Cependant, en ce qui me concerne, j'en suis ressorti satisfait, et ravi d'avoir découvert certaines des affiches les moins connues de Struzan qui reste, quoi qu'on en dise, l'une des figures emblématiques de sa discipline.

4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Analyse et critique du film The World Unseen

Publié le 18 Mai 2011 par Kaoteek dans Cinéma

Drame historique écrit et dirigé par Shamim Sarif, The World Unseen narre l’histoire d’amour interdite d’une mère de famille et d’une propriétaire de café, toutes deux Indiennes, dans l’Afrique du Sud des années 50. Très bien accueilli par la critique et la communauté gay/lesbienne, ce métrage sud-africain a remporté de nombreux prix à sa sortie, en 2008.

Résumé

Dans l’Afrique du Sud des années 1950, Amina (Sheetal Sheth), jeune femme indépendante d’origine indienne, tient le Location Café, un lieu d’accueil ouvert à tous, sans discrimination de race ou de religion. Elle protège ainsi son associé de couleur, Jacob (David Dennis), amoureux d’une postière blanche.

De son côté, Miriam (Lisa Ray) obéit aux conventions de son peuple et de la société. Mère de trois enfants envahissants, et épouse dévouée à son mari, l’autoritaire Omar (Parvin Dabas), Miriam est effacée et discrète. Mais lorsque Rehmat (Nandana Sen), la sœur d’Omar, épouse un homme blanc et est contrainte de fuir, Miriam finit par lui rendre visite chez Amina.

Aussitôt, Miriam est fascinée par le charme et le caractère d’Amina, et les deux femmes se rapprochent plus qu’elles ne le devraient, trouvant prétexte après prétexte pour se fréquenter, et pour vivre ensemble une histoire d’amour interdite…

Réception critique

Drame romantique historique adapté par Shamim Sarif à partir de son roman du même titre, The World Unseen est produit de manière indépendante par la réalisatrice-scénariste, financée par l’Etat sud-africain. Il sort en salles aux États-Unis fin 2008, et rapidement, reçoit de nombreuses critiques élogieuses, notamment de la part de la communauté lesbienne américaine.

Durant le premier semestre 2009, le métrage sort dans le reste du monde, où il recueille des critiques similaires. Multiprimé dans de nombreux festivals, et raflant tous les prix des South African Film & Television Awards, The World Unseen est loué pour sa description touchante d’une romance lesbienne interdite à l’époque de l’Apartheid.

Le film divise cependant ses spectateurs, et certains critiques soulignent le manichéisme et la simplicité abusive du scénario, qui a régulièrement recours à des clichés basiques, et aux figures attendues du genre de la romance impossible.

L’interprétation assez inégale des acteurs est parfois aussi critiquée, ce qui n’empêche cependant pas les membres de la distribution (notamment Sheetal Sheth), d’être récompensés à plusieurs reprises pour leurs performances.

The World Unseen
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Analyse et critique du film The Winning Season

Publié le 6 Mai 2011 par Kaoteek dans Cinéma

Comédie dramatique de 2009, écrite et réalisée par James C. Strouse, The Winning Season raconte le chemin de croix et la rédemption d’un ancien basketteur alcoolique interprété par Sam Rockwell, qui retrouve goût à la vie en entraînant l’équipe féminine de basket du lycée de sa fille, avec qui il tente de se réconcilier. Assez convenu mais sympathique, ce métrage indépendant passe inaperçu à sa sortie.

Résumé

Ancien athlète professionnel (il jouait au sein de la NBA) et professeur de sport dans un lycée, Bill (Sam Rockwell) n’est plus que l’ombre de lui-même : alcoolique, divorcé, il ne parle plus à sa fille adolescente (Shana Dowdeswell), et se réfugie dans un cynisme qui l’oppose au reste de la petite communauté où il vit. Son ami Terry (Rob Corddry), cependant, est bien décidé à l’aider.

Proviseur du lycée où la fille de Bill est élève, Terry offre alors à Bill le poste d’entraîneur de l’équipe de basketball de l’établissement, au bas du classement.

Guère motivé, Bill accepte sans trop d’espoir, et déchante rapidement en découvrant les six joueuses qui composent le groupe : dissipées, pas entraînées, les filles sont plus préoccupées par leurs problèmes que par l’équipe.

Cependant, avec le temps, un lien étrange se tisse entre Bill et ses joueuses, menées par Abby (Emma Roberts), et les résultats de l’équipe finissent par s’améliorer. En parallèle, le groupe d’adolescentes essaie de conseiller leur coach sur sa relation avec sa fille… des conseils aux résultats mitigés.

D’autant que tiraillé entre le championnat de basket et sa vie de famille, Bill songe à se tourner de nouveau vers la bouteille…

Analyse critique

Film indépendant distribué par Lion’s Gate, The Winning Season est diffusé en exclusivité lors du Festival de Sundance, en 2009, puis sort dans un nombre très réduit de salles en septembre 2010.

Les critiques sont alors assez indifférents au métrage, auquel est reproché son script convenu : les personnages sont des clichés, et leur évolution est prévisible dès le début du film.

Néanmoins, la distribution éminemment sympathique du métrage parvient à maintenir l’intérêt tout du long. Ainsi, parmi les performances remarquées dans le film de Strouse, Emma Roberts, Sam Rockwell et Margo Martindale (qui interprète l’assistante de Bill) reçoivent les éloges de la critique, dans des rôles pas toujours faciles.

Finalement assez anecdotique, The Winning Season reste un métrage agréable à suivre, à défaut de révolutionner le genre, ou même de l’exploiter de manière très intéressante.

1 Sam Rockwell  at the 2009 Tribeca Film Festival  for the premiere of
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Catch Review : Chikara - 14x06 - The World is Not Enough (20/07/2014)

Publié le 5 Octobre 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, Chikara

Pour le moment, la saison 14 de Chikara est une déception de taille : You Only Live Twice et Quantum Of Solace n'ont pas convaincu, Diamonds Are Forever a à peine remonté la moyenne, mais Goldfinger et The Living Daylights ont très rapidement ramené le tout vers une médiocrité qui enchaîne les matches sans intérêt dérivés de Wrestling is..., et qui manque clairement de liant, de direction et d'énergie...

Chikara - 14x06 - The World is Not Enough (20/07/2014) :

- Promo amusante de 3.0.

- 3.0 vs Odditorium. Tag match semi-comique, de moins de sept minutes. RAS.

- Une thumb war entre des membres du public. Presque aussi long que le match d'avant, et sans intérêt aucun.

- Archibald Peck vs Ashley Remington. Pas mal de meublage en pré-match, dont un arbitre pris en sandwich dans un bro-hug entre les catcheurs. Sinon, principalement de la comédie amusante, sans plus.

- The Flood vs Icarus, Spectral Envoy & Osirian Portal. Un tag match bordélique et assez quelconque.

- Missile assault Ant vs Shynron. Un quasi-squash par Shynron. Moins de deux minutes. Inutile.

- Pieces of Hate vs Throwbacks. Title match, 2 out of three falls. Affrontement très solide, mais qui manquait peut-être d'une dimension plus épique et mémorable.

- Eddie Kingston vs Jervis Cottonbelly. La routine habituelle, avec Kingston qui refuse de se battre, jusqu'à ce qu'il en ait assez, et DQ sur intervention de deux sbires de Jimmy Jacobs qu'il démolit. Bon gros bof.

- Arctic rescue Ant vs Worker Ant. RAS, un match plat, et pas particulièrement intéressant.

- Baltic Siege vs Bloc Party, Elimination "Flag" Match. Un match semi-comique sympathique, mais hautement oubliable.

- Deucalion vient démolir l'Estonian Thunderfrog en post-match, avec son finisher pourri. Meh.


 

Et paf. Voilà. On enlève les matches comiques et les squashes, qui ne servent qu'à meubler, et on se retrouve, dans l'absolu, avec un seul match valant le coup d'oeil : Pieces of Hate vs Throwbacks. C'est la deuxième fois que PoH volent le show, et qu'aucun autre affrontement ne se montre à la hauteur... vite, vivement les King of Trios 2014, parce que là, ça devient inquiétant.

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 25 - Into The Dark - 1x05 - Down (2019)

Publié le 13 Octobre 2019 par Lurdo dans Anthologie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Review, Romance, Thriller, Télévision, Hulu

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Into The Dark - 1x05 - Down (2019) :

Le soir de la Saint Valentin, alors qu'elle quitte son bureau très tard, Jennifer (Natalie Martinez) se retrouve prise au piège dans un ascenseur en panne, en compagnie de Guy (Matt Lauria), un séduisant cadre avec qui elle commence à sympathiser...

Pas grand chose à dire sur ce cinquième épisode de l'anthologie Into The Dark de Hulu : c'est un bon gros remake de P2 - 2è sous-sol, mais dans un ascenseur, et paradoxalement, c'est la première demi-heure (exclusivement en mode comédie romantique) qui fonctionne le mieux.

Bien sûr, on se doute immédiatement que tout ça est trop beau pour être honnête, et qu'un rebondissement sinistre nous attend. Mais l'espace d'un instant, on se surprend à espérer que le réalisateur (déjà derrière la caméra du Dernier Exorcisme) et le scénariste nous réservent une surprise originale, et pas un simple "en fait, il est méchant".

Malheureusement, ce n'est pas le cas, et après une seconde demi-heure honorable (mais peinant à imposer tout sens de claustrophobie ou de véritable tension), le dernier tiers finit par tourner à vide, et au mauvais slasher interminable, avec des péripéties et une mise à mort sanglante totalement gratuites.

C'est dommage, parce que ça partait bien, avec notamment un duo d'acteurs convaincants et compétents. Mais comme d'habitude avec Into The Dark, ça aurait dû s'arrêter au bout de 45/50 minutes, et éviter d'être aussi prévisible.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Catch Review : Chikara - 14x11 - King of Trios 2014 - Night 3 (21/09/2014)

Publié le 2 Novembre 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, Chikara

Après une première soirée de King Of Trios 2014 assez plate et peu mémorable, et un second show un peu plus convaincant (principalement grâce au Rey De Voladores) place à l'ultime soirée de cet évènement indépendant...

Chikara - 14x11 - King of Trios Night 3 (21/09/2014) :

- KOT - The Golden Trio vs The Flood. Pas franchement fan de Jimmy Jacobs, de (face) Icarus, et du mec en tenue de gimp, donc un bon gros bof pour la moitié des forces en présence, et puis les quelques moments brouillons et semi-botches n'aidaient pas ce match de dix minutes. Pas mauvais, mais quelconque.

- KOT - 3peckO vs Devastation Corp. Un long match dynamique et assez sympa.

- Mark Andrews vs Oliver Grimsly. Un match de cruiserweights assez tranquille.

- Tag Team Gauntlet. De la grosse comédie hilarante entre Old Fashioned et Los Ice Creams ; un peu de flottement ensuite, de l'action solide, de l'action un peu plus anecdotique, et toutes les équipes de la compagnie qui y passent.

- Submission Squad vs The Gentlemen's Club. Du grand nawak hilarant de bout en bout, avec des freeze frames, des poses, des trahisons, retrahisons et réconciliations, un arbitre qui se mèle à l'action, et plein de gimmicks improbables.

- Rey de Voladores Finals, Shynron vs The Great Sanada. À la fois méthodique (Heel Sanada oblige) et acrobatique (Shynron inside), un match très réussi.

- KOT finals - Golden trio vs Devastation Corp. Excellent trios match, long et épique. À nouveau, une réussite.

- Brawl entre le Flood et quelques-unes des faces de la compagnie, promo de Jacobs qui oblige Icarus à donner le titre à Kingston, et face turn de Kingston qui se retourne contre le Flood.

 


 

Un ultime nuit sans vraie déception, puisque même les matches les plus faiblards étaient sympathiques. Reste que le KOT 2014 était une expérience assez mitigée (à l'intérêt et la qualité allant clairement croissants, avec une Night 3 >> Night 2 >> Night 1), qui sentait clairement la compagnie en pleine reconstruction et réorganisation financière. En espérant que la version 2015 soit un peu plus fournie en guests... un Trio Team Impact Wrestling, par exemple, serait le bienvenu...

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 49 - Blackwood (2014)

Publié le 11 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, UK

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Blackwood :

Suite à une dépression nerveuse, l'universitaire et présentateur Ben Marshall (Ed Stoppard) s'installe à la campagne avec son épouse Rachel (Sophia Myles) et leur fils Harry (Isaac Andrews). Mais alors que la vie semble de nouveau lui sourire, Ben commence à se sentir mal à l'aise dans sa nouvelle maison, et bientôt, il est hanté par des visions fantômatiques qui l'amènent à enquêter sur un mystère local, et à mettre sa famille en danger...

Une ghost story à l'anglaise, qui malheureusement se contente de photocopier The Shining dans ses moindres détails, avec ce père de famille instable qui arrive dans un endroit reculé pour retrouver un peu de tranquillité, a des visions, perd progressivement les pédales, et finit par se la jouer boogeyman psychopathe qui tente de tuer sa femme dans les couloirs de sa demeure.

Comme dans The Shining, d'ailleurs, ça se finit sur un cadre accroché au mur, et sur lequel figure un personnage important ; comme dans The Shining, on a un jeu de temporalité décalée, avec des manifestations surnaturelles qui n'appartiennent pas à la même époque que les protagonistes ; comme dans The Shining, on a droit à un acteur principal assez peu sympathique et qui, dès le début, paraît totalement déséquilibré, colérique et impulsif, ce qui n'aide pas vraiment à ménager le suspense. Mais, contrairement au film de Kubrick, cet acteur est ici particulièrement figé, assez moyen dans son interprétation, et manque de charisme.

On se retrouve donc ici devant un récit ultra-balisé, assez bien filmé visuellement, mais qui ne convainc jamais : les clichés du genre sont tous présents, on comprend bien vite que l'enquête du héros ne va pas aboutir, et si l'on ne devine pas forcément tous les détails du rebondissement final (on peut avoir quelques soupçons, mais le fait que certaines manifestations se produisent du point de vue de l'enfant vient semer la zizanie dans la logique interne du récit), on n'est jamais vraiment surpris par ce script ultra-balisé, aux personnages assez basiques, et qui repose donc sur les épaules d'un acteur pas forcément totalement à la hauteur.

2.25/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 132 - The Gallows (2015)

Publié le 7 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Fantastique, Found Footage, Halloween, Horreur, Jeunesse

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Gallows :

Vingt ans après qu'un tragique accident ait coûté la vie à Charlie (Jesse Cross), un jeune acteur, sur la scène d'un lycée du Nebraska, le département théâtral de l'établissement a décidé de remonter cette même pièce, avec une toute nouvelle distribution. Bientôt, cependant, Reese (Reese Mishler), l'acteur principal, commence à avoir le trac, et son meilleur ami Ryan (Ryan Shoos) le convainc de s'introduire dans l'amphithéâtre en pleine nuit pour saboter le décor, et empêcher la représentation. Mais l'esprit de Charlie rôde...

Au crédit de ce The Gallows, on peut tout de même citer son thème (le département théâtral d'un lycée, et les coulisses de son spectacle annuel) : c'est le genre de sujet trop peu fréquemment traité au cinéma, alors qu'une hantise dans les coulisses d'une pièce de théâtre, façon Fantôme de l'Opéra, c'est pourtant un sujet au potentiel certain.

Malheureusement, The Gallows est un found footage, un de plus, avec ses plans au camescope et en vision nocturne, majoritairement commentés en voix-off par le personnage de Ryan, un connard sarcastique et tête à claques qui s'avère très rapidement insupportable.

Non pas que les trois autres personnages principaux soient plus attachants et sympathiques, loin de là.

Et comme en plus tout le film prend place dans un lycée affreusement cliché, avec ses cliques, ses nerds à lunettes, ses jocks débiles, ses cheerleaders bimbos, ses théâtreux complexés, etc... et que le métrage ne fait tout simplement jamais peur (en partie parce qu'il est téléphoné et prévisible au possible), on se retrouve donc devant un flop mollasson qui n'apporte rien au genre, et s'avère une perte de temps pure et simple.

1/6

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Critique éclair : He-Man & The Masters of The Universe (2002)

Publié le 19 Février 2013 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Animation, Jeunesse, Fantastique, Action, Aventure

Sur un coup de tête, attardons-nous sur l'intégrale de He-Man & The Masters of the Universe, relaunch de 2002 par plusieurs scénaristes et producteurs de la version 80s + une partie de la team Clone Wars, en deux saisons intégralement disponibles sur Dailymotion.

À ma grande surprise, c'était très bien, nettement mieux (forcément) que la série originale. Pour peu que l'on accroche à l'esthétique plus moderne du tout (d'aucuns diraient "anime"), c'est même franchement plaisant à regarder, d'autant que le tout se partage entre nostalgie (une grande partie de l'intérêt du show étant la manière ingénieuse dont tous les personnages classiques des 80s sont réinventés, réintroduits, développés, et toutéliés les uns aux autres), et intérêt réel pour les intrigues feuilletonnantes de cet Eternia : en saison 1, on assiste donc aux premiers balbutiements de He-Man, des Maîtres de l'Univers, et à leurs batailles contre Skeletor... mais bien vite, on passe au niveau supérieur, lorsque le peuple Serpent ressurgit des entrailles de la Terre, mené par King Hiss, et décide de reconquérir la planète (ce qui passe par l'éviction d'un Skeletor impuissant de la Snake Mountain qui lui sert de QG).

Le tout sous la menace diffuse de Hordak, une entité longtemps indistincte présentée comme un niveau de pouvoir au dessus des Hommes Serpents, et dont héros comme méchants tentent d'empêcher le retour dans notre plan d'existence.

Bref, la continuité est intéressante, les jeux de pouvoirs aussi, le "placement produit" (les upgrades de Musclor et de Skeletor, en fait) n'est pas trop envahissant, l'animation est dynamique, l'action relativement réussie, la musique de Joseph "Hercules, Xena, Evil Dead et Spartacus" LoDuca suffisamment épique, et l'on a même droit aux petites morales cheesy de fin d'épisode, comme à la grande époque. 

Un remake vivement conseillé, donc, mais qui n'aura pas eu le succès qu'il aurait mérité.

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Critiques éclair - Pilotes 2013 - Hello Ladies

Publié le 1 Octobre 2013 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Sitcom, Drame, HBO

Hello Ladies 1x01 :

Stephen Merchant est en solo (avec deux des scénaristes de The Office à l'écriture), et essaie de séduire des américaines, en dépit de son meilleur pote boulet (Nate Torrence) et de sa coloc actrice avec qui il n'a aucune chance. Pas de surprise, c'est doux-amer, avec un accent particulièrement mis sur le malaise et l'embarras... le caméo de Sarah Wright fait toujours plaisir... mais sinon, ça se regarde d'un oeil distrait. Rien d'exceptionnel, donc.

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Christmas Yulefest 2013 - 23 - The Christmas List (1997) & On The Second Day Of Christmas (1997)

Publié le 19 Décembre 2013 par Lurdo dans Yulefest, Cinéma, Critiques éclair, Noël, Christmas, Review, Comédie, Fantastique, Romance, ABC Family, Lifetime, Télévision

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année...

The Christmas List :

Une vendeuse en parfumerie de Seattle, déçue par sa vie, fait une liste de souhaits au Père Noël, qu'elle dépose sans trop y croire dans la boîte aux lettres du magasin où elle travaille ; à sa grande surprise, les voeux commencent à se réaliser... mais dégénèrent bien vite.

Mimi Rogers dans un téléfilm de 1997, désormais considéré comme un "classique" de la chaîne ABC Family. C'est assez sympathique à regarder, mais le téléfilm accuse un certain coup de mou passée la première demi-heure, avant de se rattraper sur la fin.

3.5/6 

On The Second Day Of Christmas :

Une pickpocket/voleuse à l'étalage et sa nièce se font prendre en pleine action dans un grand magasin, et un garde de sécurité au grand coeur accepte de les superviser plutôt que de les voir punies par la loi...

Un téléfilm Lifetime de la fin des années 90, avec un jeune Mark Ruffalo dans le rôle de l'agent de sécurité.

Pas particulièrement intéressant, puisque reposant quasi-uniquement sur le trio principal et leur alchimie (faiblarde).

Ce n'est même pas particulièrement mauvais, seulement totalement oubliable, et la voleuse & sa gamine ne sont pas assez attachantes pour qu'on leur pardonne leurs actions.

Ah, et Ruffalo ne chante pas très juste, ce qui n'aide pas franchement à rendre son rôle de musicien/chanteur amateur très crédible.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #552 : Doomed - The Untold Story of Roger Corman's The Fantastic Four (2015)

Publié le 6 Juillet 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Fantastique, Science-Fiction, Marvel, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Doomed - The Untold Story of Roger Corman's The Fantastic Four :

En 1992, Bernd Eichinger, un producteur, comprend qu'il doit à tout prix produire, avant la fin de l'année, un long-métrage inspiré des Quatre Fantastiques de Marvel, s'il ne veut pas en perdre définitivement les droits. Il se tourne alors vers Roger Corman, spécialiste des films de genre à petit prix, et c'est alors le début de la production d'un film mythique, pour la somme d'1 million de dollars. Un film mythique, car une fois terminé, le film ne sortira jamais en salles, et disparaîtra à jamais dans les archives de Marvel...

Documentaire de Marty Langford retraçant intégralement le parcours de la production de ce film maudit, Doomed s'avère très intéressant à suivre, car bénéficiant d'interviews de quasiment toutes les personnes impliquées dans le tournage : de Corman à la distribution principale au grand complet, on comprend alors que tout le monde s'est lancé dans ce projet en y croyant complètement, persuadé que ça allait être là la petite porte par laquelle ils allaient rentrer dans le monde d'Hollywood et des films à succès. Par conséquent, toute l'équipe s'est complètement donnée au métrage, allant même jusqu'à assurer une grosse partie de sa promotion de sa propre poche...

Il se dégage donc de ces 90 minutes une impression très claire de sincérité et de passion, particulièrement contagieuse, et qui ne peut que mener à une certaine compassion lorsque vient le moment où tout s'effondre. On apprend ainsi que si le film a été "tué" dans l'oeuf, c'est parce que le fameux (pas pour les bonnes raisons) Avi Arad (qui a refusé d'être interviewé) avait de bien plus grandes ambitions pour la branche cinématographique de Marvel : il n'avait d'ailleurs tout simplement aucune considération pour l'équipe technique et créative, se contentant de signer un gros chèque à Corman et Eichinger, et laissant tous les subalternes de ces derniers sans même une chance de découvrir à quoi ressemblait le film dans sa version finale.

Un documentaire très sympathique et instructif, mais qui perd un demi-point pour l'utilisation non-stop, en fond sonore, d'un morceau clairement photocopié sur le thème des Pirates des Caraïbes, en nettement plus fauché.

4/6

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Halloween Oktorrorfest 2017 - 01 - The Monster (2016)

Publié le 18 Septembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Review

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

The Monster :

Mère indigne et alcoolique, Kathy (Zoe Kazan) prend sa voiture de nuit avec sa fille Lizzy (Ella Ballentine), pour l'emmener chez le père de celle-ci (Scott Speedman). Mais en chemin, une crevaison et une collision avec un loup les isolent en pleine forêt, sous une pluie torrentielle... et bien vite, une créature sanguinaire et difforme décide de faire des deux accidentées ses proies, et de les traquer sans merci.

Ce n'est pas nouveau, j'ai énormément de sympathie pour Zoe Kazan (et j'ai déjà passé en revue pas mal de ses films sur ce blog), et la voir dans un tel film d'horreur avait de quoi m'intriguer.

Malheureusement, The Monster - anciennement There Are Monsters - (du réalisateur de The Strangers) participe de cette vague de films d'horreur indépendants "à sens profond/à métaphore", dans lequel le monstre est un symbole des tourments psychologiques de tel ou tel protagoniste.

Et pour être même plus précis, ici, on est (à peu de choses près) dans l'un de ces films où le monstre est un moyen pour l'héroïne de renouer avec sa maternité, et de passer outre ses traumatismes psychologiques pour renforcer ses liens avec son enfant, etc.

Parfois, ça marche, comme dans Mister Babadook, et parfois, ça tombe totalement à plat, comme ici.

Probablement parce que la mise en place est à la fois interminable (45 minutes avant que le monstre ne se manifeste vraiment), pataude (un paquet de flashbacks sur la vie troublée de la famille interviennent régulièrement pour casser toute ambiance ou toute tension) et assez antipathique (Zoe Kazan est une caricature de mère indigne, la gamine est geignarde au possible) ; et parce qu'une fois que tout se déclenche, on tombe dans des clichés éculés et assez plats, qui reposent entièrement sur un monstre façon mec-en-costume sans la moindre originalité au niveau conceptuel, et trop souvent dans l'obscurité.

Bref, on s'ennuie beaucoup, l'horreur de ce survival ne fonctionne pas vraiment, le drame relationnel non plus et les métaphores encore moins.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2017 - 05 - Beyond the Gates (2016)

Publié le 20 Septembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Horreur, Halloween, Review

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Beyond The Gates :

Suite à la disparition mystérieuse de leur père, John (Chase Williamson), bon à rien irresponsable, et son frère Gordon (Graham Skipper), plus sérieux, se retrouvent après des années de froid, pour explorer le vidéo-club que leur géniteur possédait. Là, ils découvrent un vieux jeu de société VHS, Beyond The Gates, et lorsqu'ils insèrent la vidéo dans un magnétoscope pour faire une partie avec la compagne de Gordon, Margot (Brea Grant), ils ignorent qu'ils entament un match surnaturel avec Evelyn (Barbara Crampton), la maîtresse du jeu...

Déception très claire que ce film indépendant au postulat de départ dérivatif (Jumanji + Hellraiser, entre autres, à la sauce Atmosfear) mais sympathique ; un postulat qui semble régulièrement être celui d'un court-métrage, étiré jusqu'à l'écoeurement, avec énormément de meublage inutile, histoire de remplir les 82 minutes du film.

Alors certes, on ne pourra pas reprocher au film d'avoir un développement insuffisant des personnages, puisqu'il y a plus d'une demi-heure de mise en place sans rien de surnaturel, et que dans l'ensemble, les problèmes relationnels/le trauma paternel/etc occupent facilement les deux tiers du métrage.

Mais trop de blabla générique tue rapidement l'intérêt de Beyond The Gates, d'autant qu'en plus d'avoir un script de court-métrage, le film semble en avoir le budget : le grand final est un face à face fauché dans un sous-sol rempli de brouillard et d'un néon violacé, et de manière générale, hormis la musique rétro/80s et deux effets un peu sanglants (et volontairement rétro, là aussi), ce premier film de son réalisateur n'a pour lui que son interprétation tout à fait honorable.

Le reste est, au mieux, quelconque, plombé par son mélodrame familial, et par une horreur finalement très absente. Dommage, car avec un peu plus de budget, d'humour et d'inventivité, on aurait pu avoir une petite comédie horrifique assez amusante.

2/6 (par contre, j'avoue avoir bien ri - involontairement - en entendant tous les personnages complimenter Evelyn/Barbara Crompton à plusieurs reprises sur son physique : on sent que l'actrice était productrice exécutive sur le film, et qu'il fallait la brosser dans le sens du poil...)

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Un film, un jour (ou presque) #460 : Raiders ! - The Story of the Greatest Fan Film Ever Made (2015)

Publié le 28 Février 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Action, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Raiders ! - The Story of the Greatest Fan Film Ever Made :

En 1989, Eric Zala, Chris Strompolos et Jayson Lamb, trois jeunes garçons originaires du Mississippi, décident de tourner un remake exact des Aventuriers de l'Arche Perdue, de mémoire, et en utilisant les moyens du bord. Pendant sept ans, ils recrutent ainsi tous leurs proches pour, chaque été, avancer un peu plus dans leur projet, jusqu'à le terminer... à l'exception d'une scène trop coûteuse et dangereuse à tourner. Aujourd'hui, après que leur métrage soit devenu populaire dans les milieux cinéphiles, et bien qu'ils ne soient plus forcément en de très bons termes, les trois amis se retrouvent, et tentent d'achever pour de bon leur métrage...

Un excellent documentaire à la structure audacieuse, qui mélange interviews face caméra de tous les protagonistes de cette aventure improbable, qui retracent la création de ce fan-film au travers d'images d'archive et de making of ; interviews de noms plus connus, comme John Rhys Davies, Eli Roth, Harry Knowles d'AICN, etc ; documentaire suivant le tournage actuel de la nouvelle (et ultime) séquence du film ; interviews des trois protagonistes qui expliquent ce qu'ils sont devenus (avec notamment des points de vue un peu contradictoires, selon les intervenants et leurs expériences respectives) ; et narration expliquant l'épiphénomène entourant désormais ce fan-film, aboutissant à une rencontre avec Steven Spielberg en personne.

Et alors que tout aurait pu s'avérer particulièrement difficile à monter, c'est assez fluide, jamais frustrant ni ennuyeux, touchant, et parfois même ultra-tendu (je pense notamment à l'explosion finale de l'avion, au timing totalement raté, qui manque de tuer le technicien en pyrotechnie, le tout filmé à deux mètres à peine de l'explosion...).

90 minutes passionnantes, qui composent une sorte de déclaration d'amour à tous les fans et à tous les cinéphiles d'une certaine époque...

5/6

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Halloween Oktorrorfest 2017 - 31 - The Windmill Massacre (2016)

Publié le 9 Octobre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Hollande

Chez les Téléphages Anonymes, Octobre est synonyme d'Halloween et d'Oktorrorfest, notre marathon de cinéma fantastique et d'horreur, qui continue jusqu'en Novembre...

The Windmill Massacre :

Jeune australienne en fuite, Jennifer (Charlotte Beaumont) trouve refuge dans un bus touristique hollandais, qui visite les environs d'Amsterdam. À bord, un père businessman et son fils (Patrick Baladi &Adam Thomas Wright)), une jeune française (Fiona Hampton), un touriste japonais (Tanroh Ishida), un soldat (Ben Batt), un médecin (Noah Taylor), et le conducteur (Bart Klever). Mais soudain, le bus tombe en panne en rase campagne, à proximité d'un moulin à vent abandonné n'apparaissant sur aucune carte... et rapidement, une entité surnaturelle fait son apparition pour les traquer un à un, afin de les punir des erreurs de leur passé.

Un film d'horreur néerlandais à la distribution internationale plutôt agréable et compétente, et qui, si elle rappelle forcément d'autres films - Jeepers Creepers 2, Afterdeath, etc, etc - et semble parfois hésiter entre slasher, horreur surnaturelle, et quelque chose de plus métaphysique, bénéficie de personnages nettement plus développés qu'à l'habitude, et qui ont tous de sombres secrets, pour le meilleur et pour le pire (le personnage japonais est une caricature ambulante, malheureusement). 

Mais en comparaison de bon nombre d'autres films d'horreur européens et américains au budget comparable, The Windmill Massacre n'est pas honteux : la Hollande est agréable à regarder, idem pour Charlotte Beaumont, toujours très attachante et compétente depuis la série Broadchurch ; la réalisation est solide, les mises à mort variées ; le boogeyman n'est pas très mémorable, mais passe encore ; et dans l'ensemble, hormis leurs accents un peu fluctuants en fonction des interprètes et des scènes, les comédiens sont plutôt justes.

Reste une illustration musicale orchestrale un peu trop grandiloquente et envahissante par moments, mais rien de vraiment gênant. En résumé, un film qui n'est ni exceptionnel, ni forcément très mémorable ou surprenant, mais qui est regardable, ce qui est de plus en plus rare dans le genre.

3.25/6

(je préfère amplement le titre original, The Windmill, plus sobre et mystérieux, mais clairement pas assez racoleur et "slasherisant" pour les producteurs...)

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Halloween Oktorrorfest 2017 - 37 - Edgar Allan Poe's The Lighthouse Keeper (2016)

Publié le 12 Octobre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Horreur, Halloween, Oktorrorfest

Chez les Téléphages Anonymes, Octobre est synonyme d'Halloween et d'Oktorrorfest, notre marathon de cinéma fantastique et d'horreur, qui continue jusqu'en Novembre...

Edgar Allan Poe's The Lighthouse Keeper :

J.P. (Matt O'Neill) se réveille, échoué, sur une péninsule reculée, où trône un phare menaçant, périodiquement ébranlé par des secousses inexplicables. Là, il fait la connaissance de Walsh (Vernon Wells), le gardien de ce phare, un vieil homme bourru et menaçant, hanté par la mort de sa femme, et qui lui explique qu'ils sont seuls sur cette péninsule, mais qu'il ne faut jamais laisser la lumière s'éteindre, sous peine de provoquer quelque chose de terrible. J.P., cependant, est plus intrigué par Nora (Rachel Riley), une jeune femme qu'il croise dans la nature, et dont il s'éprend, malgré des phénomènes étranges qui semblent les entourer... 

Une adaptation très très libre, et au budget limité, de l'ultime récit inachevé d'Edgar Alan Poe, The Lighthouse.

Ici, on a droit à un film d'épouvante volontairement assez old-school et suranné, qui n'est pas sans rappeler certains films d'épouvante gothique des années 70 (voire même The Fog de Carpenter, par moments) : c'est lent, ça repose beaucoup sur son atmosphère, sur son suspense, sur l'étrangeté de la situation, sur son cadre, et ça se finit par une pirouette assez moyenne, mais pas forcément surprenante.

Malheureusement, le budget est tel que la production en souffre  : les zombies/fantômes du passé sont particulièrement fauchés, la distribution est assez quelconque (le couple JP/Nora n'a aucune alchimie, et n'est pas intéressant... ce qui est problématique, vu qu'il est au centre de tout), et dans l'ensemble, le récit est beaucoup trop étiré en longueur (surtout sur la fin) pour vraiment fonctionner.

Et pourtant, le tout n'est pas honteux, pour peu qu'on sache à quel genre de métrage et de budget s'attendre. J'ai même trouvé que ça avait un charme certain, çà et là, malgré des problèmes évidents.

Ça ne le vaut probablement pas en comparaison d'autres productions plus abouties, maîtrisées et professionnelles, mais j'ai tout de même envie de lui mettre un petit 3/6, principalement pour les intentions, qui sont plutôt bonnes.

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Un film, un jour (ou presque) #561 : Super Capers (2009)

Publié le 19 Juillet 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Action, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Super Capers: The Origins of Ed and the Missing Bullion :

Incapable, et dépourvu du moindre pouvoir, Ed Gruberman (Justin Whalin) joue les apprentis-justiciers dans les rues de la ville, se calquant sur son modèle, le Dark Winged Vesper (Michael Rooker). Après avoir sauvé la belle et mystérieuse Red (Christine Lakin), Ed intègre une équipe de super-héros amateurs, menée par Will Powers (Ryan McPartlin), et composée de personnalités diverses et variées (Danielle Harris, Samuel Lloyd, Ray Griggs, Tiny Lister, Oliver Muirhead). Mais bien vite, l'équipe devient la victime d'une manipulation obscure, qui fait d'elle le suspect numéro 1 dans un braquage particulièrement médiatisé...

Une parodie de film super-héroïque qui tente d'être un cartoon live, avec bruitages exagérés et référentiels, interprétation outrancière, budget ultra-limité, flashbacks semi-animés, etc.

Les intentions sont bonnes, la distribution est sympathique, et le tout ne se prend pas au sérieux, mais malheureusement, la mayonnaise ne prend jamais totalement, la faute à des influences omniprésentes et envahissantes qui, initialement, font sourire (la caravane/Delorean tunée trop lente et massive pour atteindre les 88 mph), mais finissent par devenir trop présentes, comme cet hommage pataud au Retour du Jedi, qui frôle le Austin Powers.

Musicalement, c'est la même chose, ça photocopie volontairement Retour vers le Futur, Superman, Star Wars, etc, sous couvert de clin d'oeil, mais ça finit par ressembler à du fan-service creux et sans intérêt, et ça donne au film de faux airs de sketch à rallonge.

En somme, trop dérivatif, trop fauché, et trop sous influences pour vraiment convaincre, ça n'arrive jamais à la hauteur de The Specials, de Mystery Men, ou de la série The Tick.

Dommage.

3/6 (en étant très généreux, parce que ça vaut honnêtement nettement moins)

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 181 - Pay The Ghost (2015)

Publié le 15 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Thriller, Fantastique, Halloween, Drame

Dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Pay The Ghost :

Le soir d'Halloween, alors qu'il se promène avec son fils dans une foire de rue new-yorkaise célébrant l'événement, le professeur de littérature Mike Lawford (Nicolas Cage) lâche la main de son enfant pendant une fraction de seconde, et s'aperçoit alors que ce dernier a disparu. Désespéré, et rendu responsable de cet enlèvement impossible par sa femme (Sarah Wayne Callies), Mike va alors tout faire pour retrouver son fils, mettant en péril sa carrière et sa santé mentale, pour mener une enquête dans le passé de la ville, et s'intéresser aux superstitions celtes les plus obscures...

Un thriller surnaturel assez dérivatif, plat et convenu, ce qui fait de Pay The Ghost un métrage parfait pour une soirée d'Halloween où l'on est plus occupé à creuser sa citrouille et à calmer ses enfants surexcités qu'à suivre un film compliqué.

Ici, tout est en effet assez prévisible et mécanique : le script se déroule sans surprises, les jump scares sont souvent téléphonées, l'écriture est un peu simpliste et maladroite (les grosses séquences d'exposition - dont une faite par une institutrice païenne qui célèbre des rituels celtes en ville... mwé - sont gentiment forcées), et il n'y a vraiment rien de mémorable dans tout cela.

Mais comme Cage se donne à fond (ce qui fonctionne assez bien ici, bien qu'il soit en terrain connu), et qu'il y a quelques images et idées intéressantes, ne soyons pas trop durs avec ce Pay The Ghost...

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1533 : The Witcher - Le Cauchemar du loup (2021)

Publié le 21 Septembre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Critiques éclair, Cinéma, Fantastique, Horreur, Netflix, Review, Romance, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Witcher - Le Cauchemar du loup (The Witcher : Nightmare of the Wolf - 2021) :

Vesemir (Theo James), un Witcher, reçoit la mission de traquer un monstre sanguinaire qui hante les forêts du royaume de Kaedwen, mais rapidement, il découvre l'origine de ces monstres, ce qui remet totalement en question ce qu'il croyait savoir jusque là. En parallèle, Tetra (Lara Pulver), une sorcière, tente de convaincre la cour de Kaedwen que les Witchers font plus de mal que de bien, et qu'il serait bon de les éradiquer définitivement...

Pour être tout à fait franc, la première saison du Witcher de Netflix ne m'a pas laissé un souvenir particulièrement impérissable... tout au plus ai-je de vagues souvenirs des grandes lignes de l'intrigue, et surtout de son écriture inutilement déstructurée, ainsi que de sa dose de diversité à la Netflix, amenée sans aucune finesse ni demi-mesure.

Rien de dramatique, mais rien d'exceptionnel non plus, et c'est avec une certaine indifférence que j'attends la seconde saison de la série-mère ; autant dire que ce spin-off animé servant de préquelle suscitait encore moins d'attente chez moi, qui ne suis déjà pas hyper fan d'animation asiatique, et en particulier des productions Netflix dans le domaine.

Et le résultat, s'il reste intéressant (surtout par ce qu'il révèle des origines des monstres et ce qu'il montre de la création des Witchers), est dans la droite lignée de ce à quoi l'on pouvait s'attendre de la part d'un film d'animation de ce type : ça déborde d'action surnaturelle, de looks improbables (Vesemir a l'air bien trop moderne), de monstres difformes (mais pas assez mémorables), de gore et de sang, ça souffre un peu d'un doublage très inégal (que l'on devine en partie réalisé pendant la pandémie) et d'un rythme qui souffle le chaud et le froid.

En soi, ce n'est pas rédhibitoire, et les fans du Witcher et de l'univers trouveront clairement là un spin-off efficace et bourrin (d'ailleurs, la petite touche de romance impossible fonctionne relativement bien). Les néophytes, eux, risquent d'être un peu plus perdus, et de trouver le tout "sans plus".

Je n'ai pas détesté, ça reste compétent, mais je n'ai pas non plus été passionné.

3.25/6

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Critiques éclair - Star Wars : The Mandalorian - 2x01 : Chapitre 9 (2020)

Publié le 8 Novembre 2020 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Disney, Drame, Comédie, Science-Fiction, Star Wars, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision

Suite à une première saison plutôt enthousiasmante, bien que non dépourvue de défauts (au nombre desquels on peut citer une fascination imméritée pour les traditions mandaloriennes, une réalisation inégale de l'action, et une gestion approximative du rythme des épisodes de la série), Dave Filoni et John Favreau remettent le couvert pour une nouvelle fournée d'épisodes de The Mandalorian, diffusés depuis fin octobre sur Disney +...

Star Wars : The Mandalorian - 2x01 - Chapitre 9 - The Marshal :

Désireux de retrouver d'autres Mandaloriens, afin d'en savoir plus sur les origines de l'Enfant, le Mandalorien retourne sur Tatooine. Là, il explore Mos Pelgo, une bourgade perdue dont le Marshal (Timothy Olyphant) porte une armure mandalorienne décatie, et défend ses concitoyens contre les assauts des Hommes des sables et d'un dragon krayt qui attaque la ville. Pour récupérer l'armure, le Mandalorien accepte alors de tuer le dragon, avec l'aide des villageois et d'une tribu d'hommes des sables...

Une bonne reprise de près de 50 minutes, qui suit le schéma habituel du Mandalorien-héros de western, avec tous les clichés incontournables qui vont avec, mais qui sont ici bien utilisés. Le fanservice n'est pas trop présent, Olyphant tient bien son rôle de Marshal portant une armure mal ajustée, l'action est très réussie, les créatures aussi, et dans l'ensemble, c'était un bon premier épisode de saison, qui repose les bases et relance la machine de manière efficace, sans les problèmes de rythme qui pouvaient entacher certains épisodes de saison 1.

Au rayon des bémols, on pourra mentionner toutefois le changement de ratio d'image à l'occasion de l'affrontement entre le dragon et le groupe du Mandalorien : je vois bien pourquoi il a été utilisé, pour donner de l'ampleur à la bataille, etc... mais au final, ça ne change pas vraiment grand chose à l'impact réel de la scène, et c'était donc plus inutile qu'autre chose (en plus de se remarquer plus que de mesure).

Quant à la toute fin de l'épisode, avec le caméo d'un Boba Fett buriné et marqué, je reste partagé entre une certaine lassitude vis à vis de la fascination démesurée des fans pour ce personnage, et la curiosité de voir un éventuel face à face entre Boba et le Mandalorien. On verra ce qu'il en est.

En tout cas, pour l'instant, c'est un début de saison nettement plus enthousiasmant que du côté de Star Trek.

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Un film, un jour (ou presque) #1415 : The Crystal Calls - Making the Dark Crystal : Age of Resistance (2019)

Publié le 12 Avril 2021 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Fantastique, Jeunesse, Review, Science-Fiction, Netflix, Télévision, USA, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Crystal Calls - Making the Dark Crystal : Age of Resistance (2019) :

Documentaire making-of de 82 minutes qui revient sur la création de la série Dark Crystal pour Netflix, en couvrant peu ou prou toutes les étapes de sa production de manière plutôt exhaustive... ou presque.

En effet, si l'on ne pourra pas nier l'ambition et la passion du projet, et de toutes les personnes impliquées (Egerton, notamment, a l'air très motivé et fan du film original et de Labyrinth), on reste ici devant un long-métrage avant tout promotionnel, à la gloire des Henson, de Netflix et de Louis Leterrier, encensé par tout le monde comme étant un génie créatif visionnaire, etc.

Paradoxalement, cela dit, Leterrier est l'une des rares personnes (doubleurs exceptés) impliquées dans la production du projet à ne jamais s'exprimer dans le documentaire : sa compagne, Cameron Richardson, est présente, les exécutifs de Netflix et de la Jim Henson Company sont là, certains des doubleurs aussi, les marionnettistes, les costumiers, les éclairagistes, les techniciens, le directeur de la photographie, le compositeur, le showrunner Javier Grillo-Marxuach, Brian Froud et sa famille, etc, etc, etc, tout le monde est là... sauf Leterrier (il avait piscine, ce jour-là ?).

Une absence qui se remarque, même si, in fine, elle ne change pas grand chose au métrage, qui se veut un éloge du marionnettiste à l'ancienne, et de ce projet unique en lequel tout le monde croyait clairement beaucoup.

On ne peut pas les en blâmer, compte tenu du boulot abattu... mais on se dit aussi que la méthode Netflix (et sa carte blanche, sauf en ce qui concerne le format des séries) a aussi tendance à amener toutes les personnes impliquées à travailler dans une bulle, et à manquer parfois un peu de recul sur le travail abattu. Dommage.

4/6

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