Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Frankenweenie :
Le chien de Victor trouve la mort, et ce dernier décide de le ramener à la vie...
Remake (en version long-métrage) d'un des premiers courts de Burton, ce Frankenweenie s'avère une version étendue assez réussie et mignonne tout plein, avec de nombreuses références, et un côté "classique" dans le meilleur sens du terme.
4.25/6
The Rental : 4 Dead Girls - The Soul Taker :
Quatre filles - "la salope", "le couple de lesbiennes fidèles-mais-pas-trop" et "la prude vierge" - emménagent dans un appartement au loyer particulièrement bon marché, et au propriétaire étrange...
Un film d'horreur fauché, écrit et réalisé par l'interprète du propriétaire, qui enchaîne les clichés, les scènes de sexe, n'est jamais particulièrement drôle ou horrifique, assène des discussions pataudes sur la fidélité/la virginité/le sexe/la morale et fleure bon le vanity project à la The Room.
0.25/6
The Raven :
Edgar Allan Poe enquête sur les crimes d'un tueur en série mystérieux et insaisissable, qui sévit à Baltimore et tue selon les récits de l'auteur...
Un film terne, maniéré, et finalement immédiatement oubliable, sans le moindre frisson ou suspense, avec des effets numériques hideux, et des acteurs qui cabotinent (Poe/Cusack est particulièrement agaçant).En plus, c'est trop long.
1.75/6
Crystal Lake Memories - The Complete History of Friday The 13th :
Un documentaire fleuve sur la saga de Jason Voorhees, qui s'étend sur plus de sept heures de métrage couvrant tous les films de la saga. Réalisé par la même équipe que Never Sleep Again et More Brains! A Return To The Living Dead, on a donc droit à une rétrospective approfondie et détaillée de tous les films de la série, y compris sa déclinaison tv, et son reboot. Un travail de titan, tout simplement passionnant.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
The Art of the Steal :
Crunch Calhoun, motard et ancien meneur d'une bande de cambrioleurs de haute voltige, décide de remonter son groupe de malfaiteur pour monter un dernier casse... mais rien ne se déroule comme prévu.
Un film de casse semi-comique, canadien, qui bénéficie surtout d'un casting quatre étoiles : Kurt Russell, Jay Baruchel, Katheryn Winnick, Matt Dillon, Jason Jones, Terence Stamp...
Malheureusement, si le métrage possède un capital sympathie certain, il peine à captiver au final : la faute à un script assez paresseux, dérivatif et mal rythmé, qui tente des retournements de situation, mais s'embrouille un peu trop pour que ceux-ci aient l'impact voulu.
Halloween est à nos portes, et l'Halloween Oktorrofest 2017 s'approche lentement de sa conclusion, avec toujours deux films passés en revue chaque jour....
Du neuf et du moins neuf au cours de cette seconde quinzaine d'octobre.
Beaucoup de comédies fantastiques plus ou moins réussies (Amigo Undead, C'est la Fin, Sundown, Therapy for a Vampire...), quelques films plus sérieux pas forcément très convaincants (The Belko Experiment, The Triangle, Voice from the Stone, The Wolfman, A Dark Song...), et dans l'ensemble, une quinzaine pas désagréable, à défaut d'être très mémorable.
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Film(s) de la quinzaine : au rayon des nouveautés, Life : Origine Inconnue, s'est avéré une bonne surprise dans le genre Alien & compagnie, et malgré ses défauts, The Devil's Candy, lui, a su me séduire par son atmosphère métal. Cela dit, le vrai film de la quinzaine, c'est encore et toujours Arac Attack, dont je ne me lasse vraiment pas...
Flop(s) de la quinzaine : pas vraiment de gros flop honteux, cette quinzaine, mais beaucoup de projets inaboutis et très moyens, au nombre desquels The Belko Experiment (qui avait une telle hype à sa sortie outre-atlantique, James Gunn oblige, qu'il ne pouvait que décevoir), et Dead Awake, qui est tout simplement soporifique.
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L'Halloween Oktorrorfest 2017 continue encore jusqu'au 12 novembre sur le blog des Téléphages Anonymes, mais en passant cette fois-ci à la vitesse supérieure, puisque ce seront désormais quatre films par jour qui seront passés en revue sur le blog... voire plus !
Et n'oubliez pas que vous pouvez retrouver, à tout moment, la liste complète des films déjà passés en revue dans le cadre des Oktorrorfests présentes et passées en suivant ce lien, ou en cliquant directement sur Index dans le menu de haut de page.
Un journaliste (Will Arnett) divorce, ce qui motive ses parents à faire de même : sa mère emménage avec lui, pendant que son père (Beau Bridges) emménage avec sa soeur (Jayma Mays) et la famille de celle-ci. Hilarity ensues.
Enfin, en théorie, parce que bon... c'est de la sitcom de studio CBS, avec de bons acteurs, mais de l'humour qui sent bon la naphtaline.
En fait, ça aurait été une série TVLand, ça n'aurait pas dépareillé. Et pourtant, c'est du Greg Garcia (Earl & Raising Hope)... mais avec ce format, ça ne fonctionne pas.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
On the Rocks (2020) :
Mère au foyer et auteure, Laura (Rashida Jones) est en panne d'inspiration. Et la situation se complique lorsqu'elle commence à soupçonner son époux, Dean (Marlon Wayans), toujours absent, d'avoir une aventure avec une collègue, Fiona (Jessica Henwick). Avec l'aide de son père, Felix (Bill Murray), playboy jet-setteur et séducteur invétéré, Laura commence alors à mener l'enquête dans New-York...
Une comédie dramatique signée Sofia Coppola, diffusée sur Apple Tv, et produite par A24, la boîte de production indépendante arty à la mode (Under The Skin, The VVitch, Green Room, The Blackcoat's Daughter, A Ghost Story, Lady Bird, Hereditary, Midsommar, The Lighthouse)... avec pour résultat un long-métrage assez peu probant, malgré des critiques anglo-saxonnes unanimement enthousiastes.
En fait, il y a peu à dire sur cette tranche de vie gentiment creuse et prévisible de bout en bout, qui repose principalement sur l'alchimie entre Rashida Jones et Bill Murray, lesquels forment un duo de buddy comedy pas désagréable - mais bien trop formulaique et mécanique pour être mémorable : Murray fait des remarques sarcastiques et propose des explications historico-biologiques à son comportement rustre et misogyne, Laura lève les yeux au ciel, et le duo continue son petit bonhomme de chemin jusqu'à ce que le moment soit venu de répéter la formule.
À part ça, pas grand chose à se mettre sous la dent dans ce On The Rocks en pilotage automatique : oui, c'est compétent devant et derrière la caméra, mais cette histoire de couple "on the rocks" (en difficulté) sert naturellement de prétexte à un rapprochement père-fille assez classique et sans surprises.
Regardable, mais jamais surprenant, jamais très original et très anecdotique.
3/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
La Résurrection de Jake The Snake (The Resurrection of Jake The Snake) :
Un documentaire assez réussi retraçant la quête de sobriété de Jake The Snake Roberts, passé de légende du monde du catch à épave alcoolique et droguée.
Avec l'aide de Diamond Dallas Page, et de son programme de yoga/life coaching, Jake retrouve progressivement, au fil du temps, des mois, et des rechutes, un semblant de forme, puis carrément toute sa tête et sa santé, pour enfin être intronisé dans le Hall of Fame de la WWE, scellant ainsi son retour en grâce.
Assez touchant, surtout lorsque l'on pense à tous ces catcheurs qui ont fini au fond du trou et n'ont pas réussi, eux, à s'en extirper, certains apparaissant même dans ce documentaire.
Seul bémol, le tout semble parfois un peu forcé niveau émotions et colères, mais je suppose qu'il faut s'attendre à cela lorsque l'on filme des catcheurs...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
The Sweatbox :
À la fin des années 90, la genèse compliquée du film animé Kingdom in the Sun de Disney, qui passe progressivement d'une version inca de Le Prince et le Pauvre, accompagnée de chansons originales de Sting, à quelque chose de radicalement différent, finissant par être rebaptisé Kuzco, l'Empereur Mégalo en 2000.
Après une première demi-heure assez classique dans le genre making-of, cette Sweatbox devient assez fascinante lorsque tout le travail fait sur Kingdom in the Sun est jeté à la poubelle suite à une projection-test pour les pontes du département animation.
On assiste alors à la décomposition d'une équipe qui voit son projet lui échapper totalement, pour être confié à d'autres ; aux frustrations de Sting (époux de la réalisatrice de The Sweatbox), en mode "musicien profond et rebelle qui fait de l'art", légèrement agaçant ; aux acteurs/doubleurs engagés sur le projet, et qui doivent faire face à des changements de direction radicaux ; aux conflits internes à Disney, entre les animateurs, les créatifs et les bureaucrates qui les dirigent...
Malheureusement, si le tout reste globalement intéressant, c'est aussi un documentaire assez long et sec, qui demande d'être vraiment passionné par le monde de l'animation et par l'histoire des films Disney pour rester captivé jusqu'au bout.
Les deux premiers épisodes de cette nouvelle saison du Mandalorien étaient efficaces, mais faisaient délibérément du surplace, dans des quêtes secondaires qui esquivaient un peu le sujet principal de la série. Par chance, ce troisième épisode revient directement à ce dernier, d'une manière des plus directes...
Star Wars : The Mandalorian - 2x03 - Chapitre 11 - The Heiress :
Amenant enfin sa passagère et ses œufs à bon port, le Mandalorien croise le chemin de Bo-Katan (Katee Sackhoff) et de son équipe, des Mandaloriens moins fondamentalistes que lui, et qui acceptent de lui indiquer où trouver un Jedi, en échange d'un peu d'aide de sa part...
Un épisode pêchu et dynamique (moins de 33 minutes, tout compris), réalisé par Bryce Dallas Howard, et qui se permet de jouer brillamment entre humour (l'Enfant, les stormtroopers incapables), action, caméos (Titus Welliver, Sasha Banks), fanservice et continuité avec la série Clone Wars, puisque tout y est plus ou moins rattaché.
Notamment la mention d'Ahsoka Tano, la padawan d'Anakin Skywalker, qui devrait bientôt apparaître dans la série : Dave Filoni se fait clairement plaisir avec The Mandalorian, et honnêtement, même si l'on n'a jamais suivi The Clone Wars, il y a de quoi être impatient de voir la suite, en espérant que le tout restera aussi enthousiasmant que cette saison 2, jusqu'à présent.
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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.
Le mois de septembre est terminé, et avant d'attaquer la grande ligne droite d'octobre menant à Halloween, le moment est venu de faire un bref retour sur la première partie de l'Halloween Oktorrofest 2017....
Pas grand chose à signaler de valable, durant cette deuxième quinzaine de septembre. Hormis les deux films du mois, mentionnés ci-dessous, saluons le professionnalisme constant de Mike Flanagan, avec OuiJa : Les Origines, et remarquons que les films les "mieux" notés de cette quinzaine sont souvent le produit de cinéastes étrangers (Lake Bodom, Under The Shadow...)
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Film(s) du mois : Une très bonne surprise - The Jane Doe Identity - à l'ambiance pesante et macabre, et une adaptation tout à fait honorable de King, avec Ça.
Flop(s) du mois : Ce n'était clairement pas le mois de Kate Beckinsale, puisque le dernier Underworld et La Chambre des Oubliés sont deux plantages assez spectaculaires, vraiment indignes d'une sortie en salle.
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L'Halloween Oktorrorfest 2017 continue dès aujourd'hui sur le blog des Téléphages Anonymes, et n'oubliez pas que vous pouvez retrouver, à tout moment, la liste complète des films déjà passés en revue dans le cadre des Oktorrorfests présentes et passées en suivant ce lien, ou en cliquant directement sur Index dans le menu de haut de page.
Chez les Téléphages Anonymes,d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
Into The Dark - 1x01 - The Body (2018) :
La nuit d'Halloween, un tueur à gages (Tom Bateman) tente de se débarrasser d'un cadavre au plus vite, mais il croise le chemin de plusieurs personnes enthousiastes (David Hull, Aurora Perrineau, Harvey Guillén, Ray Santiago, Rebecca Rittenhouse) qui l'invitent à une fête costumée, pensant qu'il est déguisé et transporte un cadavre factice...
Première volet de l'anthologie Into The Dark, un ensemble de 12 épisodes produits par Blumhouse et diffusés sur Hulu toute l'année, à l'occasion des principales fêtes calendaires. Une sorte de sous-Masters of Horror, donc, sans les "Masters", pour un résultat qui semble plus proche de Fear Itself que de l'anthologie Showtime...
En effet, dès ce premier épisode centré sur Halloween, on comprend que l'anthologie va souffrir de certains problèmes, au premier rang desquels son format de 85 minutes.
85 minutes, c'est long, surtout quand à la base, on n'a qu'un postulat de court métrage, comme pour ce The Body, adaptation d'un court du même nom : le pitch de base est ainsi présenté dès les cinq premières minutes, et tout le reste n'est que du remplissage.
Monologue inutile, romance à la conclusion prévisible, caméo de Sasha Grey, et un script qui commet l'erreur de basculer du point de vue exclusif du tueur à celui des fêtards - des fêtards malheureusement inintéressants, même si ça fait toujours plaisir de revoir Pablo de Ash vs Evil Dead : l'écriture est, avec le rythme, un vrai souci, et le tout se traîne vraiment mollement à mesure que le récit avance, notamment dans la dernière demi-heure.
Pire : la conclusion est télégraphiée au possible, et achève de souligner que ce The Body ressemble trop à un Conte de la Crypte délayé au possible - une morality tale qui aurait fonctionné sur moins d'une heure, mais qui finit par s’essouffler totalement au format actuel. Je crains le pire pour le reste.
2.5/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
Chez les Téléphages Anonymes,de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
The Lighthouse (2019) :
À la fin du 19e siècle, deux gardiens de phare, Ephraim Winslow (Robert Pattinson) et Thomas Wake (Willem Dafoe), se retrouvent coincés sur leur lieu de travail par une forte tempête, et perdent toute notion du temps, de l'espace et de la santé mentale...
Deuxième film du réalisateur de The VVitch, et, sans surprise, je n'ai pas vraiment plus accroché à cette proposition qui ressemble plus à un projet purement artistique façon "tiens, si je racontais l'histoire de deux hommes sombrant dans la folie et l'alcool, en isolation, avec image au format 4/3 et en noir et blanc, vieux parler, et acteurs en huis-clos, le tout sur fond de sous-texte homo-érotique et de dissonance musicale", plus préoccupé par son style que par sa substance, qu'à un film d'horreur à proprement parler.
Du moins, c'est un peu l'impression que j'ai eue devant ce métrage : un film à l'écriture très ampoulée, mais dont le style et le projet artistique m'ont fréquemment sorti du récit. Oui, l'atmosphère est pesante et certaines séquences de tension ou de visions tentaculaires fonctionnent, mais dans l'absolu, le récit à la temporalité délibérément décousue, les scènes où les acteurs sont en roue libre, ou encore les accents et phrasés improbables des personnages qui frôlent parfois la parodie (malgré tous les efforts des deux acteurs) ont fait que j'ai trouvé le temps long... comme pour The VVItch.
Comme pour The VVItch, donc (et globalement pour les mêmes raisons), je n'ai pas adhéré à cette proposition artistique, tout en reconnaissant qu'elle est très travaillée.
?/6 (... comme pour The VVitch - et puis, honnêtement, le fait que j'aie déjà vu la même histoire, en un peu moins arty, dans le The Lighthouse anglais de 2016, n'a pas aidé)
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Red Clover :
Après avoir amené un Leprechaun captif d'Irlande, les habitants d'une petite ville du Massachusetts exploitent sa chance pour faire fortune, jusqu'à rendre la créature folle de rage. Des siècles plus tard, une jeune femme rousse cueille un trèfle rouge, libérant ainsi le monstre, qui commence à tuer tous les autochtones...
Une production Syfy un peu atypique (du réalisateur de Sharknado/scénariste de Scream of the Banshee) puisque bien qu'étant un film d'horreur assez basique et sérieux, le métrage conserve un second degré assumé et décomplexé, assuré, outre les dialogues et des références méta, par un Billy Zane qui cabotine comme ce n'est pas permis, faisant basculer ses scènes dans la parodie (grosse grosse barre de rire durant sa grande scène dramatique, quand il explique au bord des larmes qu'il a perdu sa femme dans la foule, durant l'ouverture des soldes, et que cette tragédie le hante depuis tout ce temps....)
Bref, c'est regardable pour ce que c'est, malgré le sang numérique foireux.
Un petit 3/6 (sur l'échelle des téléfilms Syfy).
House at the End of the Street :
Une jeune femme et sa mère emménagent dans une nouvelle maison, juste à côté d'une demeure abandonnée où a eu lieu un double homicide, mais qui, étrangement, semble encore occupée...
Jennifer Lawrence s'efforce de faire de son mieux, mais le film se traîne lamentablement (une heure de romance insipide et mal montée) et échoue à proposer un semblant de suspense ou de mystère. Raté.
1.5/6
The People Under the Stairs :
Un gamin du ghetto et deux cambrioleurs s'introduisent dans la maison de riches propriétaires, et découvrent que ceux-ci sont un frère et une soeur incestueux, qui enlèvent et maltraitent de nombreux enfants...
Un film étrange, et pas très convaincant, à mi-chemin entre le film d'horreur, le film pour enfants et la comédie slapstick, pour un mélange qui ne prend pas vraiment.
3/6
Cast A Deadly Spell :
Dans un Los Angeles magique de la fin des années 40, le Détective HP Lovecraft - farouchement opposé à l'usage de la magie - est chargé de retrouver le Necronomicon, et met les pieds dans une affaire qui le dépasse...
Une distribution convaincante, un univers qui fourmille de détails, des effets assez réussis, bref, c'est un téléfilm très sympathique que ce Cast A Deadly Spell, malgré les limites du format.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Power of Grayskull - The Definitive History of He-Man and the Masters of the Universe (2017) :
Un documentaire vraiment complet sur la franchise Musclor/He-Man et les Maîtres de l'Univers, documentaire qui ressemble un peu à une version plus développée et conséquente de l'épisode du The Toys That Made Us de Netflix consacré à Musclor.
On y retrouve toute la genèse de cette gamme de jouets nés d'une ligne de figurines Conan avortée, rapidement devenue la franchise ludique la plus rentable de l'époque ; une gamme reposant intégralement sur le concept de kid empowerment : donner le pouvoir aux enfants, par la simple force d'une épée magique, d'où la phrase récurrente de Musclor "I HAVE THE POWER !".
Quasiment tous les cerveaux et artistes à l'œuvre à l'époque interviennent (J.M. Straczynski !), partageant leurs bons souvenirs des figurines, de leur création, des comic-books rapidement délégués à DC Comics, de la série d'animation, du studio Filmation, et de la création de la série dérivée She-Ra.
Et puis les choses commencent à se compliquer, lorsque la gamme commence à être surexploitée, avec des raccourcis qualitatifs toujours plus visibles (personnages repeints, etc), des stocks insuffisants, une perte de confiance en la marque Mattel... jusqu'à la mise en chantier du film.
Là aussi, le documentaire revient en long, en large et en travers sur le métrage de 1987, avec notamment des interviews de Dolph Lundgren et de Frank Langella, tous deux ravis d'avoir participé au film, mais conscients des limites de ce dernier, limites bien souvent imposées par le studio, par Mattel, et par la technologie de l'époque.
La franchise se délite ensuite, avec son reboot spatial avorté, jusqu'à être remise au goût du jour au début des années 2000, avec un sympathique nouveau relaunch combinant figurines plus modernes, comic-books et nouvelle série animée. À nouveau, un semi échec, qui a cependant débouché, de manière improbable, sur la gamme des Masters of the Univers Classics, à destination des collectionneurs et des fans nostalgiques.
Un très intéressant documentaire, dont on regrettera seulement qu'il n'ait pas eu l'occasion de revenir sur les différentes tentatives de portage cinéma plus récentes, ou sur la série She-Ra de 2018.
4.5/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Pilote de nouvelle sitcom ABC sur une famille recomposée à la Modern Family, avec Bradley Whitford en père qui divorce à deux reprises, avant de finir avec Malin Akerman.
Malgré les critiques US enthousiastes (comme elles peuvent l'être pour Modern Family), je n'ai pas trouvé ça vraiment drôle, pas vraiment intéressant, et le cast global est assez quelconque. Je doute de continuer lorsque la diffusion régulière commencera à la fin du mois.
The Goldbergs 1x01 :
Autre nouvelle sitcom ABC sur le quotidien d'une famille juive dans les années 80, tel que filmée à l'époque IRL par Adam Goldberg.
Avec Jeff Garlin en père de famille. Malheureusement, c'est globalement prévisible, et ça fait penser à plein de trucs : Everybody Hates Chris, The Wonder Years, Freaks & Geeks, A Christmas Story, la famille Griswold, etc... et ça sera probablement le plus gros problème du show, qui ne propose pas grand chose d'original, en fin de compte.
Maggie Lawson de Psych en mère célibataire ancienne joueuse de softball, qui se retrouve à coacher l'équipe de bras-cassés de son fils, sous le regard critique du grand-père acariâtre de ce dernier, James Caan.
Le cast est attachant, le pitch est basique (on est dans de la feel-good sports comedy classique), mais j'ai trouvé ça assez sympathique et amusant.
Rien de révolutionnaire, mais c'est distrayant, léger et bon enfant (et comme c'est coincé entre Modern Family et The Middle, ça devrait marcher).
We are men 1x01 :
Une sitcom CBS daubesque, qui semble tout droit sortie de la saison dernière, avec sa thématique "les femmes, toutes des salopes, heureusement que les mecs peuvent compter les uns sur les autres, bro power !".
Avec Kal Penn, Jerry O'Connell, Tony Shaloub et un autre qui ont des problèmes de couple, et s'installent ensemble dans un motel où ils se tapent tout ce qui bouge. C'est très mauvais.
Et voilà, une fois de plus l'Halloween Oktorrorfest a tiré sa révérence sur le blog des Téléphages Anonymes, avec, cette année, 187 films (et 2 séries) au compteur.
Ce chiffre est nettement inférieur aux 225 films de l'Oktorrorfest 2015, et honnêtement, ce n'est pas forcément un mal : malgré cette différence de 38 films, les audiences du blog ont pourtant progressé, et cette quantité de films critiqués est nettement plus gérable pour moi.
Qui plus est, en faisant l'impasse sur bon nombre de navets et autres métrages Direct-to-Video, j'ai pu éviter le burnout...
Ce qui ne veut pas dire pour autant que l'Oktorrorfest 2016 était une cuvée particulièrement satisfaisante : comme toujours, le cinéma d'horreur est bourré de productions médiocres et décevantes, qui sortent indifféremment en salles ou en dvd.
Contrairement aux années précédentes, j'ai choisi cette année de limiter mon bilan aux métrages auxquels j'ai mis la moyenne. Cela dit, vous pouvez toujours retrouver l'intégralité de ces 189 chroniques (ainsi que toutes les chroniques des années précédentes) sur cette page dédiée (aussi accessible par le menu/index de haut de blog), ou bien directement cliquer sur ces petites balises bien pratiques, au cas où seule la cuvée 2016 vous intéresse :
Passons donc en revue toutes ces critiques, à commencer par ces 50 premiers films visionnés. On s'aperçoit vite, en s'attardant sur les notes, que près de deux-tiers des films n'atteignent pas la note couperet de 3/6. Pire, l'immense majorité de ces 50 films reste en dessous du 4/6, qui est la note minimale, à mes yeux, pour qualifier un film d'un tant soit peu réussi.
Une petite quinzaine de films se trouve en effet à voguer quelque part entre 3 et 4/6, soit "rien de très mémorable, mais au moins on n'a pas l'impression de perdre son temps".
Parfois, cela est dû à une approche originale ou un ton marquant (Ava's Possession, Freaks of Nature, Deep Dark, Motivational Growth, Society) ; parfois c'est simplement un petit film sans ambition, mais qui parvient à accomplir ce qu'il cherchait à faire (Emelie, JeruZalem, Occult) : ou bien, cas de plus en plus fréquent, de gros budgets aux têtes d'affiche connues, mais qui sont tellement parasités par les exigences du système hollywodien qu'ils finissent par avoir presque autant de défauts que de qualités (Le Dernier Chasseur de Sorcières, Orgueil et Préjugés et Zombies, Victor Frankenstein, Hôtel Transylvania 2). Reste aussi le cas The Witch, très polarisant, et que je n'ai pas su noter tant je suis resté à la porte de ce film qui fait pourtant une quasi-unanimité dans les milieux concernés.
Sans oublier, dans la catégorie "bons films", le Noroi japonais (4.5/6), Southbound (enfin une bonne anthologie. -4/6), et les deux sorties de Mike Flanagan (Before I Wake, 3.5/6, et Pas un Bruit/Hush, 4/6), un réalisateur indépendant qui n'a à son actif que des films solides, maîtrisés et intéressants, et qui développe, progressivement, une voix et une carrière bien à lui, promettant un avenir radieux.
Le bilan est un petit peu meilleur (à peine, à vrai dire) pour ces 50 films suivants.
Comme précédemment, la majorité des films chroniqués se trouve en dessous de la moyenne (mention spécial au flop spectaculaire du remake/reboot de Ghostbusters), tandis que plus d'une quinzaine se trouvent dans la zone funeste de 3 à 4/6.
On retrouve là encore quelques grosses productions qui, sans être mauvaises, déçoivent (10 Cloverfield Lane, La Cabane dans les Bois, Constantine, et surtout Crimson Peak) ; des petites productions qui ont suffisamment de personnalité pour s'arracher à la masse des films de genre produits chaque année (The ReZort, The Hexecutioners, February, Nina Forever, Green Room, Black Mountain Side) ; des comédies plus ou moins noires, et plus ou moins inégales (Night of the Living Deb, My Boyfriend's Back) ; et des films plus anciens, pas forcément à la hauteur de leur réputation (The Spider Labyrinth, Les Ailes de la Nuit, La Féline).
Heureusement, on peut toujours compter sur un mélange de valeurs sûres (Le Maître des Illusions, 4.25/6) et de bonnes surprises (Cult, 4/6 ; Hellmouth, 4.25/6 ; Blood Punch, 4.25/6) pour relever un peu le niveau.
134 - Tricks & Treats 2016 : Films en vrac (2) : Les Sorcières d'Eastwick (1987), Wolf (1994), Les Ensorceleuses (1998), La Mort vous va si bien (1992), The Midnight hour (1985) & Aux Portes du Cauchemar (2001-2002)
135 - Tricks & Treats 2016 : Films en vrac (3) : American Nightmare 3 - Élections (2016), 31 (2016), Blair Witch (2016), Satanic (2016), Howard Lovecraft & the Frozen Kingdom (2016) & The Alchemist Cookbook (2016)
136 - Tricks & Treats 2016 : Films en vrac (4) : Vamp (1986), Dans le Noir (2016), Fender Bender (2016), All Hallow's Eve (2016), Patient Seven (2016) & Blood - The Last Vampire (2009)
137 - Tricks & Treats 2016 : Films en vrac (5) : La Maison des Ténèbres (2016), Pumpkin Pie Wars (2016), The Dark Stranger (2015), The Watcher (2016), Dead 7 (2016) & The Good Neighbor (2016)
Et pour terminer, un assortiment de critiques qui, malgré la présence de daubes improbables et impossibles à défendre (comme l'adaptation de Ma Sorcière Bien-Aimée, Abattoir, ou encore 31), ont un niveau global nettement supérieur aux 100 premières critiques publiées (près de la moitié des films atteint ici la moyenne).
Un net progrès principalement dû à la présence, dans ces métrages, de bon nombre d'oeuvres des années 80 (Les Sorcières d'Eastwick, La Mort Vous Va Si Bien, High Spirits) à la qualité éprouvée, et de métrages pour enfants (notamment tout ce qui est Disney, Scooby Doo, Casper, Monster Squad, Teen Wolf) qui ne sont naturellement pas notés suivant les mêmes critères que des films d'horreur purs et durs.
Mais même en mettant de côté la nostalgie, et le savoir-faire d'une époque révolue, on retrouve des oeuvres plutôt intéressantes, et plus modernes. Si le dernier Burton, Miss Peregrine, n'est qu'assez mitigé (3.5/6), Dernier Train pour Busan (4.25/6) prouve que le film de zombies a encore un peu de souffle (pas énormément, mais bon) et Pickman's Muse (4/6) que l'on peut adapter Lovecraft avec succès, sans avoir un budget énorme.
Enfin, difficile d'ignorer la saison 1 de Stranger Things, qui a fait un carton absolu tout autour du monde. Une série jouant à 200% la carte de la nostalgie et du fanservice, pour le meilleur et pour le pire.
En conclusion
Voilà, ce bilan touche lui-aussi à sa fin. Quel constat faire de cette nouvelle saison d'horreur, de sang et de cadavres réanimés ?
Peut-être que plus les choses changent, et plus elles restent les mêmes : l'immense majorité des productions de genre sort directement en vidéo ou en VOD, et ne vaut même pas la peine d'être regardée ; les gros blockbusters affiliés à l'horreur ou au surnaturel finissent tous par être très moyens, et ne méritent que rarement un visionnage en salles ; et il faut chercher çà et là pour trouver des titres obscurs et originaux, ayant une approche intéressante et inattendue du genre, et évitant les clichés habituels de ce dernier.
Pour finir, je regretterai l'absence de relève aux grands maîtres du genre des années 80. De nos jours, ce que l'on a de plus proche, ce sont les films de James Wan et autres productions Blumhouse, qui dominent le marché, sans être particulièrement réussies ou pertinentes. C'est aussi pour cela que je place beaucoup d'espoirs en Mike Flanagan qui, s'il parvient à ne pas se laisser embarquer par la machine hollywoodienne, pourrait bien être un nom voué à de grandes choses...
Prochainement
Dès le 1er décembre, la Christmas Yulefest2016 ouvre ses portes sur le blog, avec comme d'habitude, plusieurs critiques quotidiennes de cinéma de Noël, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 8 Janvier.
Les habitués du blog le savent (cf. le bilan de la cuvée 2015, par exemple), le genre de films critiqués dans le cadre de la Yulefest sera radicalement différent de ceux passés en revue durant l'Oktorrorfest, avec, comme chaque année à cette période, beaucoup de neige, de féerie, de romance et de bonhommes magiques au gros ventre rond et à la barbe blanche.
Cyniques s'abstenir, donc, pour ce qui sera un festival de films familiaux, merveilleux, festifs, sirupeux, et avec peut-être, çà ou là, quelque chose d'un peu plus corrosif pour pimenter les fêtes de fin d'année.
Et maintenant
Mais dans l'intervalle, la rubrique "Un film, un jour... ou presque !" reprend du service dès cette après-midi, histoire d'assurer l'intérim pendant un peu plus de trois semaines, avec plusieurs grosses sorties récentes (Doctor Strange, Star Trek Sans Limites, Comme des Bêtes, etc) passées en revue par mes soins.
Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
The Greatest Store in the World :
Sans domicile après l'incendie de leur caravane, Geraldine (Dervla Kirwan) et ses deux filles, Livvie (Elizabeth Earl) et Angeline (Holly Earl) cherchent un endroit où passer les nuits à venir. Elles finissent par arrêter leur choix sur Scottley's, le grand magasin le plus luxueux de Londres, où elles passent plusieurs nuits successives, échappant à la surveillance du portier, Mr Whiskers (Peter Capaldi). Mais la nuit de Noël, deux voleurs incapables tentent de cambrioler Scottley's...
Un téléfilm anglais diffusé sur la BBC, et qui se regarde tranquillement, notamment grâce à sa durée limitée de 74 minutes, et à sa distribution sympathique.
Malgré une narration en voix-off pas forcément inspirée, un placement produit périmé du S Club 7, une jeune héroïne parfois agaçante, et un virage au Maman, j'ai raté l'avion-bis dans la dernière partie du film, ce n'est finalement pas désagréable.
Anecdotique et clairement à destination des enfants, certes, mais pas désagréable.
L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, de mi-Septembre à début Novembre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...
Avant de me lancer de plein pied dans des bilans hebdomadaires de séries horrifico-fantastiques, j'ai cru bon de revenir un peu sur les divers programmes déjà traités sur ce blog.
Du moins, sur certains programmes, notamment les plus anciens, car, comme je l'ai déjà mentionné dans une Update précédente, j'ai eu l'occasion de redonner un coup de balai sur les plus vieux bilans publiés dans ces pages, afin de les rendre un peu plus présentables.
Autant profiter de l'occasion, donc, pour publier, dans ce bilan d'ouverture, une petite rétrospective sélective des séries les plus anciennes passées en revue par mes soins, et qui feraient, pour les spectateurs curieux, de bons programmes à binge-watcher pendant ce sombre mois d'Octobre...
ANTHOLOGIES :
L'horreur et le fantastique sont des genres qui se prêtent très bien aux anthologies télévisuelles, pour le meilleur et souvent pour le pire.
Pour les adultes, il y a bien sûr Stephen King, les Masters of Horror, et sa déclinaison non-câblée, Fear Itself : rien de vraiment indispensable, et on leur préférera les Contes de la Crypte, qu'il faudra que je passe en revue un jour.
Quand aux plus jeunes, ils ont l'embarras du choix, entre des Fais-moi Peur inventifs qui ont plutôt bien vieilli, un Deadtime Stories assez quelconque, et toute la production télévisée de R.L. Stine, de Chair de Poule à The Haunting Hour, des anthologies nettement plus inégales, qualitativement parlant. Sans oublier Eerie Indiana, une quasi-anthologie plutôt sympathique.
Ici aussi, à boire et à manger pour les amateurs de frissons télévisuels : Poltergeist et The Collector sont deux séries canadiennes assez inégales, qui contiennent de bons épisodes, mais ont aussi une tendance à perdre rapidement leur chemin, et à frustrer plus qu'à satisfaire.
Kingdom Hospital est un remake totalement inutile de l'incontournable Kingdom de Lars Von Trier (qui lui, pour le coup, mérite d'être revu encore et encore). Carnivale est une série assez inégale, avec une première saison mal rythmée, et une absence de conclusion frustrante : néanmoins, elle vaut le coup d'oeil.
Enfin, Kindred et Wolf Lake sont deux OFNIS, à la durée de vie particulièrement courte, et qui ont le mérite d'avoir tenté des choses inédites à l'écran, que ce soit dans l'approche ou dans la mise en images...
Sans oublier quelques séries plus récentes, mais pas forcément toutes plus mémorables ou de qualité, comme The Walking Dead, Une Nuit en Enfer, et bien sûr, Stranger Things, toutes traitées au cours des précédentes Oktorrorfest.
Nos amis les Anglais aiment bien le genre fantastique, et ils l'adaptent souvent au format télévisé, notamment pour les plus jeunes : la CBBC a ainsi toute une tradition de séries fantastiques pour enfants et pré-ados, des séries qui, bien souvent, grandissent et évoluent avec leur public, se transformant en séries pour adolescents souvent assez sympathiques et bien écrites.
Young Dracula, notamment, a bien évolué depuis ses débuts : initialement une sitcom familiale pour enfants à la distribution très attachante, elle s'est transformée en séries pour ados au fil des ans, du succès de Twilight et de sa production chaotique (plusieurs années de pause entre certaines saisons). Une métamorphose qui ne m'avait pas vraiment convaincue à sa diffusion : j'avais ainsi arrêté de regarder la série au début de la saison 4, mais je compte bien reprendre cette saison et la saison 5 à l'occasion de cette Oktorrorfest, pour boucler l'intégrale de la série.
Il en va de même pour Wolfblood : la série était très attachante en première saison, mais j'ai plus ou moins tout laissé tomber en seconde année, lorsque la distribution a changé du tout au tout. Je ne compte cependant pas rattraper plus d'une saison sur les quatre nouvelles qui ont été diffusées depuis mon bilan de la saison 1 : l'héroïne des deux premières saisons quitte le show après la saison 2, et avec elle, c'est mon envie de continuer qui s'en va.
Enfin, last but not least, Amandine Malabul, Sorcière Maladroite, alias The Worst Witch. Un personnage qui est l'un de mes plaisirs pas si coupables depuis le téléfilm des années 80 avec Fairuza Balk et Tim Curry, et depuis ma lecture, lorsque j'étais enfant, des aventures de la jeune sorcière (clairement source d'inspiration de JK Rowling, même si elle refuse de l'admettre).
Bref. Outre le téléfilm de 1986, The Worst Witch a été adapté en plusieurs séries co-produites par l'Angleterre et le Canada : une première adaptation de trois saisons, puis son spin-off envoyant l'héroïne à la fac magique, et enfin un quasi-spin-off remplaçant Amandine par sa cousine, et revenant aux bases du concept.
En 2017, la CBBC a diffusé une nouvelle adaptation de la série, adaptation que j'ai ainsi prévu de regarder dans les semaines à venir...
Lorsque l'on parle de fantastique et d'horreur pour les enfants, difficile d'échapper à Scooby-Doo. Et lorsqu'on parle de Scooby-Doo, difficile d'échapper à Scooby-Doo : Mystères Associés, probablement LA meilleure série animée Scooby-Doo depuis la création des personnages, à la fois un show drôle, rythmé et dynamique, et un programme bourré de références et de clins d'oeil plus sophistiqués, à destination des parents. À ne pas manquer.
Enfin, pour conclure, impossible de passer à côté des Addams et des Munsters : ils sont parfaits pour Halloween, et on trouve (presque) toujours de quoi se mettre sous la dent devant ces vieilles séries (un peu moins devant leurs incarnations plus récentes).
Et maintenant que cette rétrospective est terminée, place aux nouveaux bilans tv horrifico-fantastiques, chaque week-end jusqu'à la fin de l'Halloween Oktorrorfest 2017...
(et je rappelle au passage que l'intégralité des séries critiquées par mes soins est listée ici et ici ; quant à Sygbab, son travail se trouve là)
Après une bonne reprise en première semaine, The Mandalorian continue son petit bonhomme de chemin de mercenaire, arpentant la galaxie en compagnie de l'Enfant...
Star Wars : The Mandalorian - 2x02 - Chapitre 10 - The Passenger :
Toujours à la recherche des siens, le Mandalorien accepte de transporter une Passagère et ses œufs vers une planète voisine, en échange d'informations importantes. Mais en chemin, une rencontre avec une patrouille rebelle force le chasseur de primes à s'écraser sur une planète de glace, où il est attaqué par des araignées géantes...
Un épisode plus anecdotique de la série, en mode "péripéties hebdomadaires qui ne font pas avancer le schmilblick et qui ne sont pas forcément toujours très bien rythmées"... mais ça fonctionne néanmoins, principalement parce que la série continue de bénéficier d'un capital-sympathie conséquent, et qu'elle sait exploiter ce qui marche bien chez elle : l'Enfant (même si j'ai quelques réserves sur la manière dont il est filmé lorsqu'il marche, car cela fait trop souvent Muppet), les effets spéciaux et la direction artistique de qualité, une petite touche de fanservice (les X-wings et les pilotes rebelles à moustache), de l'action...
Bref, ça reste un divertissement très sympathique, même s'il faut espérer que le prochain épisode rentrera un peu plus dans le vif du sujet (après tout, il n'y a que 8 épisodes au compteur, chaque saison).
(ah, et un peu moins d'Amy Sedaris, ce ne serait pas de refus)
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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.
The Three Wise Men (aka The Very First Noël - 2006/2020) :
Le parcours de trois Rois Mages partis vénérer l'enfant Jesus...
Une ressortie purement commerciale de The Very First Noël (2006), un court-métrage de 26 minutes environ supervisé par le couple Cheney, déjà derrière plusieurs productions Illumination comme Le Grinch, Moi, moche et méchant, Le Lorax, Comme des Bêtes, etc (d'ailleurs, la nouvelle affiche ne se prive pas de nous le rappeler).
Au programme, une relecture de l'histoire de la Nativité, en rimes (avec narration d'Andy Griffith) et avec une musique hawaïenne (apparemment, une nouvelle illustration musicale accompagne cette ressortie, mais je n'ai pas vérifié), pour un résultat honorable, pour peu que l'on accroche à la direction artistique et à l'illustration musicale. À part ça, en effet, pas grand chose à se mettre sous la dent : c'est très fidèle au récit de base, ça n'est pas très original dans son approche, pas très drôle, et pas très mémorable.
Rien de honteux, mais bon... c'est un peu mollasson, tout ça.
3/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Chez les Téléphages Anonymes,de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
The Loneliest Boy in the World (2022) :
Seul depuis la mort accidentelle de sa mère, qui le maintenait en isolation chez elle, Oliver (Max Harwood) tente de s'intégrer au monde normal, en se faisant des amis... il décide alors de déterrer des cadavres dans le cimetière voisin, et de les ramener chez lui, pour faire connaissance avec eux. Mais lorsque les cadavres en question (Hero Fiennes Tiffin, Susan Wokoma, Zenobia Williams, Ben Miller) reviennent soudain à la vie, Oliver trouve là une famille de substitution des plus inhabituelles...
Une comédie horrifique anglaise très particulière, avec esthétique rétro 70s/80s aux couleurs très saturées, aux personnages très maquillés, aux environnements très artificiels, pour une histoire assez peu prenante, donnant vraiment l'impression de forcer cette excentricité très gratuite.
Ça cabotine, c'est assez peu amusant ou rythmé, le ton est incertain, bref, je n'ai pas du tout accroché à tout ce métrage ou à ce protagoniste. Mais peut-être que je suis passé à côté, tout simplement.
1.5/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
Mini-série en huit épisodes de 25 minutes environ, The Woman in the House (...) est un projet assez atypique diffusé en 2022 sur Netflix, et dont le postulat de départ était simple : une parodie du genre du thriller psychologique pour wine mom, mais une parodie toute en retenue, avec une approche quasi-premier degré du genre, quitte à tromper le spectateur sur la marchandise...
La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre (The Woman in the House Across the Street from the Girl in the Window - 2022) :
Dépressive, portée sur l'alcool et bourrée d'anxiolytiques, Anna (Kristen Bell) ne s'est jamais remise de la mort de sa fille, et du départ de son époux (Michael Ealy), trois ans plus tôt. Désormais atteinte d'une peur chronique de la pluie, elle vit recluse chez elle, jusqu'à ce que Neil (Tom Riley), un veuf, s'installe en face de sa maison avec sa fillette Emma (Samsara Yett). Rapidement, elle ressent une attirance pour lui, mais lorsque Lisa (Shelley Hennig), la petite amie de Neil, semble être égorgée devant ses yeux dans la maison de ce dernier, Anna décide de mener l'enquête...
Honnêtement, pendant les deux premiers épisodes, j'ai totalement marché. Il faut dire que je suis tombé totalement par hasard sur cette minisérie, sans avoir la moindre idée de comment, du pourquoi, du contexte, ou même du titre complet (j'étais resté sur The Woman in the House, le titre initial du programme), bref, j'y suis allé totalement à l'aveugle, pour voir ce que devenait Kristen Bell depuis Veronica Mars et autres.
Ainsi, pendant les deux premiers épisodes, si j'étais assez atterré de cette production digne d'un téléfilm Lifetime, bourrée de clichés et assez mal écrite, je me disais que tous les éléments légèrement trop caricaturaux ou absurdes du récit étaient le fruit d'une narratrice non fiable, dépressive, alcoolisée et sous tranquillisants.
Et puis, à force d'éléments trop caricaturaux pour être vrais (les ragoûts en cocotte à répétition, l'épitaphe qui change constamment, le tueur en série, la scène de sexe overzetop avec le strip-teaseur, etc), j'ai fini par réaliser que le tout était une parodie de ce genre de récits façon La fille du train, La femme à la fenêtre, Fenêtre sur Cour et autres thrillers du dimanche de Lifetime.
Pas forcément surprenant, vue l'implication de Will Ferrell à la production et ses antécédents parodiques avec Grossesse sous surveillance, son téléfilm Lifetime délibérément ultra-premier degré... et c'est probablement ce ton très ambivalent qui m'a déconcerté.
Parce que ça continue à l'identique pendant toute la saison (y compris pendant l'épisode final, pourtant nettement plus parodique, avec une résolution totalement wtf en mode slasher, et une ouverture sur une suite potentielle) : avec son dosage 85 % de premier degré sérieux, 15 % d'éléments incongrus, la série est constamment sur le fil du rasoir, trop plausible en tant que thriller générique pas très inspiré, bourré de clichés et aux excentricités justifiées par le point de vue subjectif de son héroïne paranoïaque et droguée, et presque pas assez ouvertement parodique pour son propre bien.
Et c'est peut-être là que le bât blesse : à trop vouloir être une parodie subtile et toute en retenue du genre, The Woman (...) finit par être trop sérieux, trop fidèle à son modèle, avec notamment une Kristen Bell investie dans son rôle, crédible et juste, jamais dans un surjeu franc qui soulignerait l'absurdité et le caractère parodique du récit.
On peut alors se demander à quel moment la parodie cesse d'en être une : à trop singer le format, le style, les rebondissements, le mélodrame, l'interprétation et tout ce qui fait l'essence de ce genre de film (à sa sortie, La femme à la fenêtre, avec Amy Adams, avait déjà reçu un accueil très moqueur pour tous ses clichés et son scénario), The Woman (...) finit par devenir ce qu'il parodie, et par perdre grandement en intérêt, jamais suffisamment qualitatif pour fonctionner en tant que thriller, et jamais suffisamment drôle ou caricatural pour justifier son statut de parodie.
Un dosage problématique, qui aurait mérité d'être un peu mieux pensé en amont.
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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
The Details :
La découverte de ratons-laveurs dans le jardin de la famille Lang va s'avérer le détonateur d'une suite d'événements improbables dans le voisinage, et dans la vie de Jeff (Tobey Maguire) & Nealy (Elizabeth Banks)...
Une comédie noire très peu convaincante, et qui agace plus qu'elle ne fonctionne, la faute à une musique excentrique très envahissante et omniprésente, et à une écriture assez quelconque. Dommage, parce que la distribution est sympathique (Laura Linney, Maguire, Banks, Liotta, Washington) bien qu'elle cabotine beaucoup.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
The Runner :
À la suite de la marée noire de 2010, Colin Price (Nicolas cage), un politicien idéaliste et engagé dans la lutte contre BP voit sa carrière s'effondrer lorsqu'il est pris dans un scandale sexuel avec une femme mariée.
Un portrait de politicien cynique et assez convenu, avec un Nicolas Cage en mode mineur, assez convaincant, mais qui ne parvient pas à tirer ce film plat et générique vers le haut, pas aidé par des dialogues et une écriture assez peu subtils.
Skylar Lewis : Chasseur de Monstres (Girl vs Monster) :
Une DCOM d'Halloween sur une ado blonde qui apprend qu'elle est l'héritière d'une dynastie de chasseurs de monstres, et qu'elle doit sauver le monde d'une maléfique sorcière et de son armée, qu'elle a accidentellement libérés...
Ouaip, c'est tout sauf original, et ce n'est pas aidé par un cast composé des acteurs les moins charismatiques et intéressants de tout le roster Disney. Autrement dit, c'est affreusement peu mémorable... et gentiment parasité par de trop nombreux passages chantés gentiment agaçants. D'autant plus frustrant, tout ça, que visuellement, ça fonctionne à peu près (ça reste fauché, cela dit), et que les personnages adultes sont sympathiques.
1.75/6
The Pact :
Version longue d'un court métrage (alors avec Jewel Staite), Caity Lotz emménage ici dans la demeure de sa mère décédée, pour essayer de résoudre le mystère de la disparition de sa soeur et de sa cousine, aux mains d'un esprit maléfique.
Un film ultra-pépère et convenu dans sa mise en images, au point d'en être assez peu intéressant et plutôt agaçant (jump scares et tics de réalisateur débutant au programme), et qui tente de sauver les meubles avec des rebondissements obscurs, sans vraiment y parvenir, ou être vraiment totalement cohérent.
M'enfin le cast n'est pas désagréable, et Caity porte bien le débardeur.
2/6
The Devil's Carnival :
Depuis les Saw, Darren Lynn Bousman peine à trouver sa voie (et sa voix) : son épisode de Fear Itself était tout sauf convaincant ; Repo ! une bouse sans nom qui se voulait un Rocky Horror nouvelle génération, sans en arriver à l'orteil ; son remake de Mother's Day très discutable ; 11-11-11 une idiotie millénariste façon The Omen du pauvre ; et The Barrens un Shining dans les bois très con.
C'est donc sans surprise aucune (et sans aucune attente) que l'on aborde ce moyen métrage musical de moins d'une heure... et que l'on y retrouve des défauts très similaires à Repo ! : musique insipide, interprétation très moyenne, esthétique indus-burlesque-gothico-pouf, et récit prétentieux mais défaillant.
Bref, ce n'est pas bien. Du tout. Et forcément, ça s'est d'ores et déjà trouvé un public de fans hardcores et enragés, sincères ou non, pour qui cet univers forain digne d'un Rob Zombie du pauvre est le fin du fin, et une oeuvre déjà culte. *soupir*