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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "the orville"

Critiques éclair - The Orville 2x12 (2019) & Star Trek Discovery 2x14 (2019)

Publié le 21 Avril 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Drame, Netflix, Review, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, Orville, Fox, CBS, Discovery

Dernière ligne droite, tant pour The Orville que pour Star Trek Discovery, après plusieurs semaines de pause pour la première, et une succession d'épisodes toujours plus brouillons pour la seconde...

The Orville 2x12 - Sanctuary : 

Lorsque Bortus facilite le passage de deux ingénieurs moclans (Regi Davis, Shawn Andrew) et de leur fille sur l'Orville, sans en avertir ses supérieurs, il encourt la colère de ces derniers, jusqu'à ce que l'équipage découvre une colonie reculée où 6000 femmes moclannes vivent, réfugiées. Soudain, l'existence même de la colonie est en péril lorsque le gouvernement moclan découvre son existence, et veut l'exterminer...

Un peu mitigé, sur cet épisode signé Joe Menosky, et réalisé par Jonathan Frakes, un épisode qui a indéniablement bon fond, mais qui pèche un peu sur sa forme.

D'un côté, j'apprécie le propos de l'épisode, trekkien en diable, sa continuité avec le reste de la série, les différentes guest stars issues de l'univers Trek (F. Murray Abraham, Tony Todd, Marina Sirtis, et bien sûr Kelly Hu, Victor Garber et Ted Danson), l'utilisation de Dolly Parton comme d'un gimmick décalé (coucou, Deadpool 2 !), et la bataille spatiale plutôt joliment mise en images.

Mais de l'autre, j'ai trouvé le tout assez mollasson et bavard : la mise en place prenait vraiment trop son temps, et surtout, je dois dire que j'ai eu un peu ma dose des épisodes centrés sur les Moclans et sur leurs mœurs rétrogrades (beaucoup trop d'épisodes similaires, en trop peu de temps). Ce n'est pas forcément rédhibitoire, mais le tout est souvent tellement manichéen que ça en devient caricaturale et lassant.

Dans l'ensemble, cependant, un épisode mitigé (comme je le disais), mais mitigé positif, surtout en comparaison de ce qui se fait du côté de Discovery en ce moment (c'est amusant, mais j'ai l'impression de redire exactement la même chose que la saison dernière, à la même période).

Star Trek Discovery 2x14 - Such Sweet Sorrow, deuxième partie :

L'équipage du Discovery et l'Enterprise affrontent la flotte de la Section 31, au service de Control, alors que Burnham tente de partir dans le futur avec le navire pour mettre les informations de la Sphère hors de portée de l'Intelligence Artificielle...

Voilà voilà. CQFD.

Nous avons là le plus bel aveu d'échec des scénaristes et showrunners de Star Trek Discovery : un reboot complet de la série, qui finit par faire ce que l'on pouvait deviner depuis plusieurs semaines, à savoir envoyer le Discovery et son équipage dans le futur, pour y vivre de nouvelles aventures détachées de la continuité historique de Trek.

Adieu, Klingons, Spore Drive, Enterprise, Pike, Spock, relations familiales impossibles, cristaux temporels, Section 31, et Skynet : tout ça est joyeusement mis au rebut par la production, de la manière la plus "Discovery" qui soit - comprendre : une débauche d'action et d'effets spéciaux spectaculaires (mais creux) supposés cacher la vacuité d'un script bavard et bourré de répliques et d'explications approximatives (voire incohérentes), des scènes émotionnelles forcées centrées sur le visage de SMG filmé en plan serré - ou sur des seconds rôles qui se sacrifient platement -, une réalisation bourrée d'effets maniérés, de flous artistiques et de pirouettes, et une résolution téléphonée de bout en bout, qui ne surprendra que les spectateurs les plus naïfs.

Voilà. Je n'ai pas grand chose de positif à dire sur ce season finale, d'autant plus que le temps m'a paru vraiment longuet durant le visionnage. Heureusement, Discovery, dans sa forme actuelle, c'est terminé. Et s'il y avait bien du mieux en saison 2, en comparaison de la première année, c'était principalement dû à la présence d'Anson Mount en Capitaine Pike.

Alors qu'attendre d'une saison 3 se déroulant dans un futur lointain (si tant est que c'est bien là que le Discovery est arrivé), et probablement grandement dénuée du fanservice habituel/du recours constant à une nostalgie totalement éventée (même si l'on n'est jamais à l'abri de la visite de descendants de Picard, Janeway et compagnie) ?

Personnellement, je n'en attends grand chose, tant les problèmes de Discovery se situent avant tout à un autre niveau, plus intrinsèque et fondamental (l'écriture, la réalisation, les idées) ; mais il sera intéressant de voir comment cette saison 3 parviendra à se réinventer. Car la même écriture, sans le facteur doudou nostalgique, ça ne fonctionnera pas.

La saison 3 sera peut-être la saison la plus cruciale de Discovery, celle où tout sera remis en question, et où les scénaristes joueront le futur du programme (surtout si, en parallèle, les autres séries Trek s'avèrent mieux écrites, et plus convaincantes).

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Critiques éclair - The Orville 2x01 (2019) & Star Trek Discovery 2x01 (2019)

Publié le 26 Janvier 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Review, Star Trek, Science-Fiction, Télévision, Orville, Drame, Discovery

Durant la saison 1 de la série (critiques disponibles ici), Seth MacFarlane, le scénariste, créateur, acteur principal et showrunner de The Orville, s'était toujours avéré l'un des points faibles de sa série, principalement lorsqu'il était au scénario : incapable de sortir de l'ombre de son modèle (Star Trek), ou de se détacher d'une écriture pataude centrée sur son personnage et ses relations amoureuses, il avait tendance à produire des épisodes dérivatifs et mal rythmés, qui n'exploitaient jamais le plein potentiel du show. Et là, pas de chance, c'est lui qui est à la plume de cet épisode de reprise...

The Orville 2x01 - Ja'loja :

Alors que Bortus doit rentrer chez lui pour prendre part à une cérémonie traditionnelle, les autres officiers vaquent à leurs occupations : Gordon tente de séduire une nouvelle venue, Alara accepte une blind date, Claire doit gérer les mauvaises influences subies par son fils à l'école, et Ed, lui, peine à gérer la nouvelle relation de Kelly...

Pile tout ce que je ne voulais pas voir dans cet épisode de reprise, un épisode qui donne l'impression d'être entièrement composé de sous-intrigues de développement des personnages, sans qu'il y ait d'intrigue principale pour lier le tout et lui donner de l'énergie. Ce qui en fait, je suppose, le total opposé des épisodes de Star Trek Discovery, qui sont généralement à 100% centrés sur leur intrigue et protagoniste principaux, sans laisser de temps aux autres personnages pour exister.

Et ce patchwork de b-stories, comme aiment à les appeler nos amis américains, est problématique, puisqu'aucune de ces sous-intrigues n'est particulièrement intéressante, drôle ou bien rythmée. On se trouve ici dans une sorte d'assemblage de moments assez routiniers et dérivatifs, avec encore une fois la vie sentimentale/les peines de coeur du Capitaine qui prennent une place certaine, quelques moments vaguement amusants, et un tout qui s'avère particulièrement bavard et oubliable... d'autant que ça culmine sur une cérémonie insipide et plate (l'équivalent Orvillien du Pon Farr qui ouvrait la saison 2 de Star Trek TOS), qui n'est pas à la hauteur de ce à quoi l'on pouvait s'attendre.

Je ne peux pas dire que je sois déçu (c'est du niveau des scripts de MacFarlane de la saison 1), mais bon, j'en attendais tout de même un peu plus, dommage. Pour une reprise, c'est faiblard et insignifiant (et même un caméo de George Costanza en barman alien ne suffit pas à relever la sauce).

Star Trek Discovery 2x01 - Brother :

Lorsque le Capitaine Pike (Anson Mount), de l'Enterprise, monte à bord pour prendre le commandement du Discovery, l'équipage est surpris ; mais d'étranges phénomènes lumineux se produisent aux quatre coins de la galaxie, et le Discovery part aussitôt enquêter sur ceux-ci... d'autant que Spock (Ethan Peck), le frère adoptif de Burnham, est lié à ces manifestations rougêatres inexpliquées.

Après une première saison particulièrement frustrante et bancale, misant tout sur la réinvention dark et edgy de l'univers Star Trek, avec de la violence, du sang, et une narration totalement axée sur l'action et les rebondissements improbables (mais particulièrement téléphonés), Discovery avait fort à faire pour me convaincre de remettre le couvert.

Le renvoi des showrunners de la saison 1, remplacés par Alex Kurtzman, pouvait laisser présager du pire comme du meilleur, tout comme l'utilisation de Spock, de l'Enterprise, etc...

Et je suis soulagé de voir qu'avec ce premier épisode saisonnier, le show reprend du poil de la bête. J'irais même plus loin : si cet épisode de reprise avait été le premier de la série (avec de menues modifications), j'aurais été nettement plus enthousiaste pour ce programme.

Ici, tout fonctionne plus ou moins : visuellement, c'est spectaculaire comme toujours ; Anson Mount est excellent en Capitaine Pike (un Capitaine Pike qui, à plusieurs reprises, semble directement servir de porte-parole aux scénaristes pour expliquer le changement de cap de la série) ; le ton plus léger est nettement plus agréable ; il n'y a pas de Klingons ; les autres membres d'équipage sont présentés et actifs ; il n'y a pas trop de Burnham ou de ses états d'âme...

Bref, tout cela est nettement plus équilibré et appréciable.

Ce n'est pas parfait pour autant, puisque Kurtzman & co ne peuvent s'empêcher de recycler des scènes de Star Trek 09 (la découverte de Reno rappelle fortement celle de Scotty, ici affublé du caractère de Pulaski dans STTNG) et d'Into Darkness (la traversée du champ d'astéroïdes), que l'humour est parfois un peu forcé (Tilly, mais aussi l'éternuement dans le turbolift), que ça reste très chargé en action, que SMG a toujours tendance a un peu surjouer, et que l'arc saisonnier, à peine effleuré ici, pourrait aussi bien donner quelque chose d'intéressant que quelque chose d'éventé (l'ange rouge entraperçu a vraiment l'air d'avoir une silhouette féminine, alors j'espère qu'ils ne vont pas nous faire le coup de Burnham face à elle-même - que ce soit la version Miroir, ou une version venue du futur)... mais c'est nettement meilleur que l'année dernière.

En espérant que ça se confirme.

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Ted, saison 1 (2024)

Publié le 24 Mars 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Télévision, Les bilans de Lurdo, Sitcom, Review, USA, Peacock, Fantastique

Il faut croire que, malgré le sort relativement funeste de The Orville, Seth MacFarlane a encore un certain poids dans l'industrie, puisque voici une adaptation télévisuelle de ses deux films Ted, des films qui n'avaient rien d'exceptionnel sortis du postulat "un ours en peluche qui dit des gros mots et parle de sexe".

Sept épisodes de 30 à 50 minutes, donc, produits pour la plateforme Peacock et qui, cela ne surprendra personne, sont exactement ce à quoi l'on pouvait s'attendre de la part de MacFarlane et des deux anciens de Modern Family qui chapeautent le show avec lui...

Ted, saison 1 (2024) :

En 1993, Ted (Seth MacFarlane), l'ourson en peluche auquel un souhait de Noël a donné vie, n'est plus une star, et est revenu vivre avec John (Max Burkholder) et sa famille : son père réactionnaire, Matty (Scott Grimes), sa mère discrète et frustrée, Susan (Alanna Ubach), et sa cousine Blaire (Giorgia Whigham), qui va à l'université dans la région et vit avec eux. Mais désormais, Ted doit aller au lycée avec John, ce qui lui complique bien la vie...

Fanservice et nostalgie à gogo, rebondissements prévisibles, manque de rythme, humour de stoner, un discours socialement engagé mais balourd, et derrière tout ça, un fond de sincérité qui fonctionne globalement : comme je le disais en ouverture, on est en terrain familier, celui du travail habituel de MacFarlane.

Difficile de se défaire d'une vraie impression de déjà vu, cependant : prenez une dose de Alf, une dose de Family Guy, une grosse louche de That 70's show, de Mariés, deux enfants, et saupoudrez de références et de renvois aux films Ted (certains gags, certaines répliques, et l'utilisation de Ian McKellen à la narration d'une poignée d'épisodes, en lieu et place de Patrick Stewart), et voilà, la saison 1 de Ted.

Ce n'est pas forcément rédhibitoire, pour peu qu'on adhère à ces influences, ou à l'humour de MacFarlane. Mais très honnêtement, l'intérêt de la série est relativement limité, pas aidé par des épisodes à la durée inutile (MacFarlane ne sait clairement pas faire court et concis) et par un côté très prévisible et téléphoné du programme.

Heureusement, la distribution, notamment composée d'habitués de MacFarlane, fonctionne plutôt bien : on retrouve pas mal d'acteurs de Star Trek et de The Orville (Scott Grimes, Tim Russ, Penny Johnson Jerald) et des autres productions MacFarlane, et tout le monde tient bien son rôle, même si l'on adhère ou pas au personnage de Susan (qui ressemble parfois à Alanna Ubach faisant une imitation de Debra Jo Rupp/Kitty Forman).

Et Giorgia Whigham devient rapidement le personnage quasi-central de la série, l'occasion pour les scénaristes de placer leurs messages engagés (sur l'égalité des sexes, le politiquement correct, la sexualité, etc), sans jamais trop sortir des sentiers battus.

C'est peut-être ça le plus dommageable : malgré ses effets spéciaux réussis, le programme reste constamment le postérieur entre deux chaises, à mi-chemin entre Family Guy et Modern Family.

Jamais suffisamment provocante/trash (toutes les vannes edgy sont immédiatement désamorcées par l'indignation de Blaire, comme si les scénaristes se donnaient bonne conscience après des vannes un peu limites), jamais suffisamment surprenante, jamais suffisamment subtile pour que la sincérité fonctionne, la série se trouve ainsi dans une position un peu bancale, et si un épisode ou deux se démarquent (j'aime bien l'épisode d'Halloween, qui change un peu de focus même si la moitié John du scénario tombe à plat, et l'épisode de Noël n'est pas désagréable - malgré son discours politico-social balourd au possible), le tout reste assez moyen.

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Critiques éclair - Star Trek Discovery 2x12 (2019)

Publié le 7 Avril 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, CBS, Critiques éclair, Drame, Netflix, Review, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, Discovery

Pas de The Orville, cette semaine, après une semaine axée comédie romantique ; Discovery, elle, continue à décevoir par son écriture faiblarde, après un début de saison partant pourtant dans une bonne direction...

Star Trek Discovery 2x12 - Through the Valley of Shadows :

Alors que Burnham et Spock enquêtent sur un vaisseau de la Section 31 qui ne répond plus, Pike se rend dans un monastère klingon reculé pour y chercher un cristal temporel...

Un épisode pour lequel j'ai bien envie de ressortir le meme de Picard en train de se prendre la tête dans les mains.

Pas tant pour son déroulement pas très passionnant, ou pour ses deux sous-intrigues principales peu rythmées : Pike dans le monastère klingon à l'architecture typiquement terrienne, passe encore, c'est fauché, mais ça permet de faire un peu de fanservice gratuit, même si la notion même de Destin telle que l'épisode semble la présenter là va à l'encontre des multiples changements temporels qui se sont déroulés dans toute l'histoire de Star Trek.

À l'identique, Spock et Burnham sur le vaisseau de la Section 31, c'est un peu écrit avec les pieds (Burnham qui ne se méfie pas un seul instant du seul survivant d'un massacre perpétré par une entité pouvant prendre l'apparence d'autrui, c'est trop gros, et ça donne au spectateur méfiant dix longueurs d'avance sur ces officiers surentraînés), mais ça se regarde.

Si je suis tenté de réutiliser l'image de Picard, ce n'est même pas pour les quelques scènes de Reno tentant de réconcilier Stamets et Culber, des scènes qui tranchent tellement avec le reste de l'épisode qu'elles donnent l'impression qu'elles sont issues d'un autre script.

Non, si le facepalm me démange, c'est bien à cause de cette fin d'épisode, quand Pike décide, à la suggestion de Burnham, d'enclencher l'auto-destruction du Discovery, pour éviter que les informations de la Sphère ne tombent aux mains de la flotte de la Section 31, et donc de Control.

Une auto-destruction qui, narrativement, n'est là que pour ramener l'Enterprise à l'écran, la semaine prochaine, alors même que le moteur sporique du Discovery fonctionne parfaitement, et pourrait envoyer ce dernier en un clin d’œil à l'autre bout de la galaxie, le temps de trouver une autre solution aux problèmes du navire.

Mais non. Il faut un cliffhanger de fin d'épisode, visiblement, quitte à baisser le QI des personnages de 80 points pour y parvenir... *soupir*

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Blog Update ! - Mai 2019

Publié le 2 Juin 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Télévision, Update

Sur le blog des Téléphages Anonymes, le mois de mai a commencé en fanfare, avec l'Endgame des Avengers, et a continué en demi-teinte avant de fêter l'anniversaire de la franchise Alien...

#952 : The Self-Destruction of the Ultimate Warrior (2005) - 3.75/6

#953 : Henchmen (2018) - 2/6

#954 : Avengers - Endgame (2019) - 4.75/6

#955 : The Front Runner (2018) - 3/6

#956 : Smack 'Em Up - Reality Bites (2014) - 3.5/6

#957 : Mayor Cupcake (2011) - 2.25/6

#958 : Lego DC Comics Super Heroes - Justice League : S'évader de Gotham City (2016) - 2.5/6

#959 : Alex, le Destin d'un Roi (2019) - 3/6

#960 : Tooken (2015) - 1/6

#961 : L'Attaque des Titans (2015) - 2/6

#962 : The Gilligan Manifesto (2018) - 1.5/6

#963 : Lego DC Comics Super Heroes - The Flash (2018) - 3.75/6

#964 : L'Attaque des Titans 2 - La Fin du Monde (2015) - 1.5/6

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# Bilan :

Mettons de côté l'anniversaire Alien, qui a eu droit à son propre bilan publié plus tôt ce jour : cela nous laisse un mois de mai à 13 films, dont la moitié environ arrive à la moyenne - cela aurait pu être bien pire, même si les chiffres bruts ne disent pas toute la vérité.

En effet, ces 6 films atteignant la moyenne sont, pour la plupart, des documentaires... et Avengers Endgame, gagnant indiscutable de l'année, tant au box-office qu'au niveau critique.

À côté, des adaptations de manga et des comédies ratées (Attack on Titan, Tooken), des thèses universitaires creuses (The Gilligan Manifesto), et de l'animation peu inspirée (Henchmen) : rien de bien mémorable, pour un mois dominé par les extraterrestres agressifs...

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# Film du mois :

Avengers Endgame, sans surprise. Spectaculaire, explosif, mémorable, et tout et tout : une fin de cycle digne de ce nom pour le MCU.

 

# Flop du mois :

L'Attaque des Titans 1 et 2, des adaptations médiocres, laides et sans inspiration, soit tout le contraire de Endgame.

 

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# Petit écran :

Ce mois-ci, les morts étaient de retour sur le blog, avec les zombies de Santa Clarita (toujours en demi-teinte), les fantômes de Marley (guère plus mémorables), et ceux, beaucoup plus métaphoriques, de Ricky Gervais dans After Life.  En parallèle, on a conclu la saison 2 de The Orville, avec une fin toujours trop centrée sur le couple principal de la série, et on a regardé les mésaventures assez bancales de l'Umbrella Academy, sur Netflix.

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# À venir :

En juin, une fois l'anniversaire Alien terminé, le blog des Téléphages Anonymes reprend son cours normal, avec sa chronique Un film, un jour... ou presque ! et ses séries, avec quelques aventures de Bond, James Bond, une enquête du Détective Pikachu, la vie et l'oeuvre de Mötley Crüe, un Rêve bleuuuu, des hommes (et femmes) en noir, une apprentie catcheuse anglaise et le chant du cygne (ou du Phénix) d'une franchise mutante...

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Blog Update ! - Janvier 2019

Publié le 3 Février 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Les bilans de Lurdo, Review, Romance, Télévision, Update, St Valentin

Un mois de janvier assez chargé sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un certain nombre de grosses sorties de 2018 rattrapées par mes soins...

#850: Roman Polanski - Wanted & Desired (2008) - 3/6

#851 : Father of the Year (2018) - 2.5/6

#852 : Spider-Man - New Generation (2018) - 4.5/6

#853 : No Clue (2013) - 2.25/6

#854 : Christ(off) (2018) - 1.5/6

#855 : Countdown (2016) - 1.75/6

#856 : Bumblebee (2018) - 4/6

#857 : The Price of Fame (2017) - 2.5/6

#858 : Action Point (2018) - 2.5/6

#859 : Aquaman (2018) - 3.75/6

#860 : Mowgli - La Légende de la Jungle (2018) - 3.5/6

#861 : Vintage Tomorrows (2015) - 3.75/6

#862 : Psychokinesis (2018) - 2.5/6

#863 : The Wizard of Lies (2017) - 3/6

#864 : Le Règne des Supermen (2019) - 3.25/6

#865 : Sale Temps à l'Hôtel El Royale (2018) - 3.75/6

#866 : Shawn Michaels - Heartbreak & Triumph (2007) - 4.5/6

#867 : Ralph 2.0 (2018) - 3.25/6

#868 : L'Incroyable Bibliothèque de M. Lemoncello (2017) - 3.5/6

#869 : Puddle Cruiser (1996) - 3/6

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# Bilan :

Un mois plutôt satisfaisant, avec une moyenne globale de 3.1/6 : une moyenne littéralement "moyenne", principalement due à de multiples films satisfaisants, et assez peu de véritables flops, notamment au niveau des sorties 2018.

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# Film du mois :

Comme toujours, en mettant de côté les documentaires, on se retrouve avec, en tête de liste, un Spider-man : New Generation inventif, décalé et ingénieux, une vraie bonne adaptation du Tisseur et de ses versions alternatives, qui présage du meilleur pour les films d'animation Marvel/Sony à venir.

Mention honorable à Bumblebee, en deuxième place, un film qui relance la franchise Transformers avec une héroïne attachante et une approche rétro revenant aux bases des personnages et du genre, loin de l'overdose d'images, d'action et d'effets spéciaux illisibles des Michael Bay.

 

# Flop du mois :

Un seul véritable perdant, ce mois-ci : Christ(off), la comédie française mettant en vedette un groupe de prêtres choristes, et Michael Youn. C'est bête, c'est plat, c'est mou, c'est dérivatif, bref, c'est un plantage.

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# Petit écran :

Beaucoup de séries, ce mois-ci, à commencer par la reprise de The Orville et de Discovery : la première continue d'hésiter entre comédie, soap et drame sérieux, tandis que la deuxième semble avoir appris de ses erreurs passées, et vouloir se lancer dans une direction plus maîtrisée.

Mentionnons aussi The Outpost (une série de fantasy fauchée), Titans (l'adaptation dark & gritty des jeunes super-héros DC), Black Mirror - Bandersnatch (la démonstration technique un peu creuse, façon épisode-dont-vous-êtes-le-héros de BM), la saison 4 de Fuller House (une série à bout de souffle), la saison 3 de Daredevil (peut-être ma préférée de la série), ou encore la saison 1 d'Insatiable (vraiment critiquée par la bien-pensance en ligne, mais finalement assez amusante et corrosive, malgré un gros problème de format).

Enfin, n'oublions pas cette chère Mme Maisel, avec une saison 2 qui m'a un peu moins convaincu que la première : la faute à des choix narratifs trahissant les quelques défauts récurrents de l'écriture d'Amy Sherman-Palladino. Rien de dramatique, heureusement, et l'interprétation globale de la distribution fait passer la pilule sans effort.

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# À venir :

Dès demain, le blog des Téléphages Anonymes met de côté sa rubrique Un film, un jour... ou presque ! jusqu'à la Saint Valentin, pour se consacrer à la romance et aux grands sentiments, avec deux semaines de longs-métrages sentimentaux et autres comédies romantiques...

 

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Blog Update ! - Mars 2019

Publié le 31 Mars 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Update, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision

Sur le blog des Téléphages Anonymes, un mois de mars assez éclectique, avec quelques bonnes surprises au programme...

#910 : Ladies and Gentlemen, My Name is Paul Heyman (2014) - 4.5/6

#911 : Mortal Engines (2018) - 2/6

#912 : Here Comes The Grump - A Wizard's Tale (2018) - 1.5/6

#913 : Support The Girls (2018) - 3/6

#914 : The Trade (2017) - 3/6

#915 : Dance Movie (2009) - 1/6

#916 : Comic-Con - Episode IV : A Fan's Hope (2011) - 3.5/6

#917 : Alita - Battle Angel (2019) - 4.25/6

#918 : Cher Dictateur (2018) - 2/6

#919 : Robin des Bois (2018) - 1.25/6

#920 - SAINT PATRICK : Leapin' Leprechauns - Les Lutins Sauteurs (1995) & Spellbreaker : Le Secret des Leprechauns (1996) - 3/6 & 2.5/6

#921 : Apprentis Parents (2018) - 4/6

#922 : Room 237 (2012) - 2/6

#923 : Chocolat (2016) - 3.75/6

#924 : Creed II (2018) - 3.75/6

#925 : Le Grand Jeu (2017) - 4/6

#926 : Gardes du corps - Une vie dans l'ombre (2016) - 3/6

#927 : Captain Marvel (2019) - 3.75/6

#928 : Lego Batman : le Film - Unité des Super-héros (2013) - 4/6

#929 - Bohemian Rhapsody (2018) - 3.75/6

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# Bilan :

Une bonne cuvée, ce mois-ci, entre des documentaires intéressants, quelques gros films imparfaits mais divertissants (Bohemian Rhapsody, Alita, Captain Marvel, Creed II), et des drames bien menés (Le Grand Jeu, Apprentis Parents). Bien entendu, il y a toujours quelques moutons noirs, comme par exemple Mortal Engines, tellement médiocre que même ses effets visuels surprenants ne parviennent pas à sauver les meubles... mais bon. Je ne me suis pas ennuyé, ce mois-ci, ce qui est toujours ça de pris.

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# Film du mois :

Outre le documentaire sur la carrière et la vie de Paul Heyman, fascinant mais qui n'intéressera forcément pas tout le monde, le film du mois est, à ma grande surprise, Alita de ce bon vieux Roberto Rodriguez (feat James Cameron). Je n'en attendais absolument rien, je ne connaissais que vaguement l’œuvre originale, et pourtant j'ai été séduit par la performance technique, et par l'interprétation. Une vraie bonne surprise.

 

# Flop du mois :

Dance Movie, des frères Wayans, forcément... mais aussi et surtout Robin des Bois 2018, un navet à mi-chemin entre le young adult générique et la réinvention edgy mais totalement creuse. Ce n'était vraiment pas bien.

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# Petit écran :

Ce mois-ci, la conclusion de Kimmy Schmidt ne m'a pas particulièrement convaincu, guère plus que la saison 2 du Punisher, ou celle de Legion. Un bilan très mitigé, donc, pas aidé par des Star Trek Discovery et The Orville en dents de scie, et par une Angie Tribeca égale à elle-même... un mois de mars vraiment peu mémorable, niveau télévision, en espérant que le mois prochain soit plus intéressant...

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# À venir :

En avril, le blog des Téléphages Anonymes continue sa chronique Un film, un jour... ou presque ! et ses séries, avec un Django déchaîné, une Emily mystérieuse, un tas de Lego, une nounou anglaise aux pouvoirs magiques, un apprenti super-héros, huit salopards, une détective privée et sa mère, des orphelins malheureux, etc...

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Blog Update ! - Avril 2019

Publié le 30 Avril 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Update

Sur le blog des Téléphages Anonymes, un mois d'avril se préparant à l'Endgame des Avengers, mais avec quelques surprises - bonnes comme mauvaises - en chemin...

#930 : Django Unchained (2012) - 4.25/6

#931 : L'Ombre d'Emily (2018) - 3/6

#932 : Jesus Camp (2006) - 5/6

#933 : Lego DC : Batman Harcelé (2014) & La Ligue des Justiciers contre la Ligue des Bizarro (2015) - 3.5/6 & 3.5/6

#934 : Geography Club (2013) - 2.25/6

#935 : Sweet Seventies (2018) - 4/6

#936 : Nerdgasm (2015) - 2.25/6

#937 : My Dinner with Hervé (2018) - 3.75/6

#938 : La Grande Aventure Lego 2 (2019) - 3/6

#939 : Le Retour de Mary Poppins (2018) - 3/6

#940 : Le Complexe de Frankenstein (2015) - 4.5/6

#941 : Lego DC - La Ligue des Justiciers : L'Attaque de la Légion maudite (2015) - 2.5/6

#942 : Incoming (2018) - 2/6

#943 : Shazam ! (2019) - 2.75/6

#944 : I Hate Kids (2019) - 2.25/6

#945 : Piégée (2011) - 2/6

#946 : Mayor of the Sunset Strip (2003) - 4.75/6

#947 : Les Animaux Fantastiques - Les Crimes de Grindelwald (2018) - 2/6

#948 : Lego DC - La Ligue des Justiciers : l'Affrontement Cosmique (2016) - 4/6

#949 : La Révolution de Mme Ratcliffe (2007) - 3.75/6

#950 : Waffle Street (2015) - 2/6

#951 : Les Huit Salopards (2015) - 3/6

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# Bilan :

Un mois de cinéma qui s'ouvre et se ferme sur du Quentin Tarantino, deux films qui encadrent une période franchement assez médiocre : 23 films passés en revue, et seuls 9 d'entre eux atteignent la barre symbolique du 3.5/6.

C'est très peu, et au nombre de ces métrages qui peinent à convaincre, on trouve notamment des blockbusters aux moyens conséquents, et aux équipes expérimentées. Mais non, que ce soit du côté de la franchise Potter, de Mary Poppins ou de DC, ça tombe à plat, ça fait des choix discutables, et surtout, ça fait preuve d'un flagrant manque d'ambition et de structure.

Heureusement, les documentaires sont là pour sauver la mise, avec un Jesus Camp glaçant, un Mayor of the Sunset Strip nostalgique, et un Complexe de Frankenstein intéressant.

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# Film du mois :

Hors documentaires, c'est Django Unchained qui remporte la mise, et qui a su me convaincre malgré le fait qu'il appartienne à un genre (le western) qui ne me parle pas beaucoup. J'ai toutefois eu plus de difficultés avec Les Huit Salopards, tout en lui reconnaissant des qualités formelles indubitables.

 

# Flop du mois :

Les Crimes de Grindelwald, un blockbuster décousu, laborieux, brouillon, qui a tous les problèmes des pires films de la saga Harry Potter, sans en avoir la magie, le merveilleux ou l'humour. Un vrai beau ratage, qui laisse présager du pire pour la suite de la saga.

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# Petit écran :

Ce mois-ci, chez les Téléphages Anonymes, on a terminé la saison 2 de Star Trek Discovery - pas vraiment un franc succès, ce qui n'est guère surprenant ; Orville, à l'identique, a continué son petit bonhomme de chemin ; en saison 4, Angie Tribeca est restée égale à elle-même ; YouTube, avec ses séries courtes Lifeline et Weird City, a peiné à me convaincre ; et la saison 2 de Jessica Jones, elle, m'a totalement laissé de marbre.

Pas terrible, ce mois d'avril.

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# À venir :

En mai, le blog des Téléphages Anonymes continue sa chronique Un film, un jour... ou presque ! et ses séries, avec la fin de partie des Vengeurs, des Titans qui passent à l'attaque, un mini roi Arthur, Ricky Gervais, une Académie des plus étranges, des zombies californiens, et une dernière quinzaine dédiée aux extraterrestres les plus dangereux du cinéma contemporain, à l'occasion de leur 40è anniversaire...

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Critiques éclair - Star Trek : Lower Decks, épisodes 1x01-02 (2020)

Publié le 15 Août 2020 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, CBS, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, USA, Lower Decks

Parce que visiblement, pour contrer le succès croissant de The Orville auprès des fans de science-fiction télévisée, et parce que l'objectif de la plateforme de VOD CBS All Access, c'est, de son propre aveu, "Du Star Trek. Tout le temps.", voici une nouvelle série appartenant à la franchise Trek, une série animée semi-parodique inspirée d'un épisode de The Next Generation (Lower Decks), et confiée à Mike McMahan (Rick et Morty, Solar Opposites).

Star Trek : Lower Decks 1x01-02 (2020) :

En 2380, les mésaventures de Mariner, Boimler, Tendi et Rutherford, un groupe de sous-officiers chargés des tâches les moins essentielles à bord de l'USS Cerritos, un vaisseau secondaire de Starfleet...

- 1x01 - Second Contact : Alors que Tendi vient d'arriver à bord, et que Mariner et Boimler sont en mission sur une planète, un virus qui se propage à bord du vaisseau...

Difficile de vraiment se faire une idée sur la série à partir d'un seul et unique épisode pilote, mais pour l'instant, je reste très mitigé. Visuellement, la série est efficace et agréable à suivre, mais l'influence Rick & Morty est vraiment très présente... et elle se ressent encore plus au niveau du rythme (effréné, voire même saoulant, avec ses dialogues débités de manière frénétique) et de la structure globale (un début anecdotique, et une montée en puissance jusqu'à un grand final déjanté et spectaculaire).

Le problème, c'est que les personnages, pour le moment, sont peu engageants : Mariner est assez agaçante (et le rebondissement final sur son identité est totalement téléphoné), Boimler est l'équivalent de Morty, mais en uniforme, et les deux autres sont trop peu développés, pour le moment, pour laisser la moindre impression.

Reste à voir comment ça va évoluer, mais bon, pour un premier épisode, "une invasion de zombies à bord du vaisseau", ça n'inspire pas forcément confiance.

- 1x02 - Envoys : Boimler et Mariner partent en mission diplomatique, afin d'accompagner le Général klingon K'orin en déplacement. Mais ce dernier, ivre, s'enfuit avec la navette ; de son côté, Rutherford tente de changer de spécialité à bord, pour pouvoir passer plus de temps avec Tendi...

Ce n'est pas encore avec cet épisode que je vais être convaincu.

Entre son intro, très Rick et Morty (l'entité lumineuse pourrait aussi bien balancer un "Show me what you got !" à son arrivée) ; son intrigue secondaire, pas désagréable et au fond positif (tout le monde encourage Rutherford dans sa reconversion) mais totalement improbable (la spécialisation des officiers de Starfleet intervient à l'Académie, et on ne change pas de département comme ça, sur un coup de tête) ; et son intrigue principale, bourrée de fanservice creux - Boimler et Mariner arpentent la galaxie à la recherche du Klingon, passent par Risa et une cantina, rencontrent donc des Klingons, un Ferengi, des Andoriens, des métamorphes, etc -, d'observations insipides "les noms klingons se ressemblent tous, ils ont tous une apostrophe", et à la chute téléphonée au possible (un peu comme la révélation de l'identité de Mariner, dans l'épisode 1) ; tout ça m'a franchement laissé de marbre.

Et puis la série tente tellement d'imposer sa dichotomie "Boimler est un incapable fini, un Morty-bis névrosé et ringard tandis que Marysue Mariner est cool, badass, elle n'obéit à aucune règle, elle sait tout sur tout, elle parle vite et fort, elle est trop awesome, c'est une aventurière géniale, whouhou" et son rythme tendu que tout cela me frustre plus qu'autre chose, pour le moment.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries Star Trek passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Blog Update ! - Août 2022

Publié le 2 Septembre 2022 par Lurdo dans Update, Cinéma, Télévision, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review

Un mois d'août que je n'ai pas vraiment vu passer, occupé par le travail et par une tentative assez vaine de prendre un peu d'avance sur l'Halloween Oktorrorfest 2022, qui débutera fin septembre dans les pages des Téléphages Anonymes. Dans l'intervalle, place au bilan de ce mois caniculaire et épuisant.

#1710 : Buzz l'Éclair (2022) - 3.25/6

#1711 : Lucy and Desi (2022) - 4.5/6

#1712 : Président ? Vous avez dit président ? (1996) - 2.5/6

#1713 : The Batman (2022) - 3/6

#1714 : Télé Ringards (1989) - 3/6

#1715 : L'Âge de glace - Les Aventures de Buck Wild (2022) - 2.25/6

#1716 : Being the Ricardos (2021) - 3.75/6

#1717 : Walrus Yes - The Making of Tusk (2019) - 2.25/6

#1718 : Einstein Junior (1988) - 4/6

#1719 : Méchant menteur 2 (2017) - 1.75/6

#1720 : The Mystery Beneath (2015) - 1.5/6

#1721 : Dans les yeux de Tammy Faye (2021) - 3/6

#1722 : Krypto et les Super-animaux (2022) - 3.5/6

#1723 : Jurassic World - Dominion (2022) - 2/6

#1724 : Comme chiens et chats (2001) - 2.5/6

#1725 : The Viking Deception - Vinland (2004) - 4.25/6

#1726 : Et l'homme créa la femme (2004) - 3/6

#1727 : Green Lantern - Méfiez-vous de mon pouvoir (2022) - 2.5/6

#1728 : Bullet Train (2022) - 2.25/6

#1729 : Comme chiens et chats 2 -  La Revanche de Kitty Galore (2010) - 4/6

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# Bilan :

Un mois assez médiocre, dans l'ensemble, avec beaucoup de films qui flottent autour de la moyenne, et rien qui se démarque réellement, que ce soit parmi les films plus récents (Buzz l'éclair, The Batman, Krypto et les Super-animaux) que parmi des métrages plus anciens (Comme chiens et chats, Et l'homme créa la femme, Télé Ringards, Président, vous avez dit président ?).

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# Film(s) du mois :

Deux documentaires, Lucy et Desi, qui revient sur la carrière et la vie de Lucille Ball et de son cher et tendre, ainsi que The Viking Deception, un véritable thriller historique et académique. Einstein Junior, un film australien tellement barré que l'on ne peut que trouver le tout sympathique, et Comme chiens et chats 2, probablement le meilleur de la série (et pourtant, ça ne partait pas de très haut).

 

# Flop(s) du mois :

Quelques jolis ratages, ce mois-ci. Certains, pas forcément surprenants en regard de leur budget ou de leur production (Méchant menteur 2, une suite DTV fauchée d'un premier épisode déjà pas bien brillant ; The Mystery Beneath, un documentaire cynique au seul but de lever des fonds), mais d'autres plus retentissants, notamment le dernier Jurassic World Dominion, tout simplement inutile et bancal, et Bullet Train, un actioner weeb wannabe plus agaçant qu'autre chose, malgré toute la bonne volonté de sa distribution.

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# Petit écran :

Au niveau télévisuel, ce mois aura été l'occasion pour moi de revenir sur l'intégralité de la saison 3 de The Orville (3x01-03, 3x04-06, 3x07-08, 3x09-10 + bilan), une saison qui a connu des hauts et des bas, et qui sera probablement l'ultime année du programme.

En parallèle j'ai regardé la saison 1 de Halo, franchement pas marquante ; la saison 3 de The Boys, toujours amusante et frustrante à la fois ; la première saison du sympathique Our Flag Means Death, avec ses pirates déglingués ; et enfin la saison 13 de Doctor Who, Flux... sur laquelle je n'ai rien de bon à dire.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Un petit mois de Septembre sur le blog des Téléphages Anonymes, puisque s'arrêtant le 23 septembre pour laisser place à l'Halloween Oktorrorfest 2022, notre marathon annuel de films et séries fantastiques et d'horreur qui se tient pendant tout le mois d'Octobre.

D'ici là, une petite semaine cinéma, et dès le 10/09, place à une quinzaine consacrée aux séries télévisées en tout genre, histoire de rattraper un peu tout ce que j'ai accumulé au fil des mois. Au programme, Dexter, Mme Maisel, Rutherford Falls, Squid Game, Y The Last Man, I Am Groot, et quelques autres séries variées, appartenant à des genres vraiment différents...

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Blog Update ! - Juillet 2022

Publié le 5 Août 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Update, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision

Juillet, canicule, fatigue, et sur le blog des Téléphages Anonymes, on ronronne fortement, avec notamment une semaine Comédie française pas forcément très motivante, et une semaine SF rétro déjà plus intéressante...

#1681 : L'ennemi japonais à Hollywood (2019) - 3.5/6

#1682 : À la gloire des Celtics (1996) - 2.25/6

#1683 : Unplugging (2022) - 2/6

#1684 : Une vie de chat (2010) - 4/6

#1685 : Comment je suis devenu un super-héros (2021) - 3/6

#1686 : SEMAINE COMÉDIE FR - Haters (2021) - 2/6

#1687 : SEMAINE COMÉDIE FR - Barbaque (2021) - 3/6

#1688 : SEMAINE COMÉDIE FR - Flashback (2021) - 3/6

#1689 : SEMAINE COMÉDIE FR - OSS 117 : Alerte Rouge en Afrique noire (2021) - 3/6

#1690 : SEMAINE COMÉDIE FR - Kaamelott, premier volet (2021) - 3/6

#1691 : SEMAINE COMÉDIE FR - Pourris Gâtés (2021) - 3/6

#1692 : SEMAINE COMÉDIE FR - Super-héros malgré lui (2022) - 2.5/6

#1693 : Clerk (2021) - 3/6

#1694 : Le secret de mon succès (1987) - 3/6

#1695 : Magic Island (1995) - 1.5/6

#1696 : Monkeybone (2001) - 2.5/6

#1697 : Les Bad Guys (2022) - 3.75/6

#1698 : SEMAINE SF RÉTRO - Le Trou noir (1979) - 3.75/6

#1699 : SEMAINE SF RÉTRO - Starfighter (1984) - 3.5/6

#1700 : SEMAINE SF RÉTRO - Explorers (1985) - 2.5/6

#1701 : SEMAINE SF RÉTRO - L'aventure intérieure (1987) - 3.75/6

#1702 : SEMAINE SF RÉTRO - Chérie, j'ai rétréci les gosses (1989) - 4/6

#1703 : SEMAINE SF RÉTRO - Chérie, j'ai agrandi le bébé (1992) - 3/6

#1704 : SEMAINE SF RÉTRO - Chérie, nous avons été rétrécis (1997) - 2/6

#1705 : SEMAINE SF RÉTRO - BONUS : D.A.R.Y.L. (1985) - 2.75/6

#1706 : The Gray Man (2022) - 2.75/6

#1707 : L'Île au trésor des Muppets (1996) - 4.5/6

#1708 : Thor - Love and Thunder (2022) - 3.75/6

#1709 : You Don't Nomi (2019) - 2/6

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# Bilan :

Un mois un peu différent, donc, avec deux semaines spéciales aux résultats très inégaux, et quelques films plus récents çà et là. Sans surprise, la semaine Comédie française s'est avérée médiocre au possible (en étant gentil), y compris au niveau des films un peu plus attendus, comme Kaamelott et OSS 117 3 ; la semaine Science-fiction rétro était plus satisfaisante, avec quelques réussites évidentes (Le Trou Noir, L'aventure intérieure, le premier Chérie, j'ai rétréci les gosses) et d'autres films plus oubliables (les suites de Chérie, Explorers, etc).

En ce qui concerne le reste, on peut citer la demi-déception Thor - Love and Thunder, pas un désastre, mais un peu trop caricatural et parodique pour son propre bien ; l'ultra-générique The Gray Man des frères Russo ; l'intrigant mais inabouti Comment je suis devenu un super-héros (un film français ambitieux) ; ou encore le sympatoche The Bad Guys.

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# Film(s) du mois :

Hors films compris dans les semaines spéciales, le trio de tête est donc Une vie de chat, un film animé européen stylisé mais très agréable ; L'Île au trésor des Muppets, toujours très amusante ; et à égalité, le dernier Thor (malgré le fait qu'il soit une demi-déception) et The Bad Guys.

 

# Flop(s) du mois :

You Don't Nomi, un documentaire agaçant et sarcastique sur le succès "culte" rencontré par le film Showgirls depuis sa sortie ; Unplugging, une comédie semi-dramatique vraiment inaboutie ; et Magic Island, un DTV familial qui lorgne sur plein de films pour enfants des années 80-90, sans en avoir un dixième du budget ou de l'écriture.

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# Petit écran :

Un peu moins de séries, ce mois-ci, et rien de vraiment exceptionnel : la saison 2 du reboot de Sauvés par le Gong m'a semblé un peu meilleure que la première... mais le programme a été annulé ; la saison 2 de Girls5Eva a continué dans sa nostalgie 90s qui me touche peu ; la première saison de Star Trek Strange New Worlds a connu un petit coup de mou avant de se reprendre sur la toute fin ; The Afterparty a proposé une murder party amusante, mais finalement assez anecdotique ; et Miss Marvel a réussi a poser ce nouveau personnage du MCU, grâce à son interprète très attachante, mais a tout de même eu du mal à ne pas se prendre un peu les pieds dans le tapis au niveau des antagonistes.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

 

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# À venir :

En août, un programme plus normal sur le blog des Téléphages Anonymes, avec du cinéma (Lightyear, The Batman, etc) et de la télévision (The Orville, Our Flag Means Death, Halo, The Boys), tout en se préparant aux débuts de l'Halloween Oktorrorfest 2022, dès la fin du mois de septembre...

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Lurdo : Black Mirror, saison 1 (2011)

Publié le 25 Février 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Anthologie, Drame, Science-Fiction, UK, Fantastique, Black Mirror

Anthologie anglaise conçue, écrite et supervisée par Charlie Brooker, un scénariste et satiriste britannique déjà à l'origine de la mini-série Dead Set, Black Mirror est rapidement devenue une série culte pour bon nombre de critiques et de spectateurs.

Ce programme utilise en effet un format bien éprouvé et une distribution généralement prestigieuse, pour narrer ses intrigues sombres et pessimistes sur l'avenir de l'humanité, et le rapport toujours plus fusionnel de cette dernière avec la technologie moderne, sous toutes ses formes. De quoi séduire bien des spectateurs en quête de sens, d'analyses et de cynisme, mais... est-ce que le programme est à la hauteur de sa réputation ?

Black Mirror - Saison 1 :

1x01 - The National Anthem :

Lorsque l'une des princesses de la famille royale est enlevée, le Premier Ministre anglais (Rory Kinnear) reçoit une vidéo du ravisseur : s'il ne veut pas que la princesse soit tuée, il devra copuler avec un porc en direct à la télévision. Mais rapidement, l'opinion publique et les médias s'en mêlent...

Un premier épisode qui m'a fait dire "tout ça pour ça". Le problème, en fait, c'est qu'il faut fermer les yeux sur plein de menus détails improbables si l'on veut se laisser embarquer par le postulat de départ de cet épisode ; simple exemple : les autorités reçoivent un doigt tranché portant une bague appartenant à la princesse, et en déduisent immédiatement qu'elle a été blessée par son ravisseur... sauf que plus tard, on apprend que c'est le doigt de l'artiste responsable de l'enlèvement. Le problème, c'est que même sans analyse ADN, il devrait y avoir une différence évidente entre un doigt de princesse manucuré et soigné, et un gros doigt d'artiste sculpteur habitué à travailler de ses mains.

Mais ce n'est qu'un exemple de ces raccourcis qui font que j'ai vraiment eu du mal à adhérer à ce propos caricatural. Oui, j'ai bien compris que c'est de la satire, une satire de la politique prête à tout pour rester populaire, du voyeurisme du grand public, des médias, etc : c'est supposé être caricatural.

Pourtant, l'impression que j'ai eue en regardant cet épisode, c'est presque celle d'être devant un script de Chris Chibnall, avec des personnages unanimement antipathiques, aux réactions forcées, dans des situations artificielles. Et c'est dommage, parce que la réalisation et la montée en tension sont ici plutôt réussies et prenantes... mais dans l'ensemble, bof.

1x02 - Fifteen Million Merits :

Dans un monde alimenté par les efforts constants de ses citoyens pour alimenter en électricité les innombrables écrans qui les entourent, et gagner ainsi des "mérites" indispensables pour profiter d'un peu de confort, Bing (Daniel Kaluuya) s'éprend d'Abi (Jessica Brown Findlay), et la convainc de participer à un radio-crochet télévisé, seul moyen de sortir de cet enfer numérique...

Un épisode qui fait partie de ceux qui ont clairement inspiré Seth MacFarlane pour l'un de ses épisodes de The Orville, et qui, une fois de plus, souffre d'une écriture au trait un peu trop forcé et appuyé.

C'est très bien interprété, la satire des X-Factor et autres Simon Cowell est amusante (Rupert Everett ^^), et dans l'absolu, ce n'est pas inintéressant, mais je trouve toujours que ça manque cruellement de subtilité... et, dans le cas présent, de rythme.

Ce n'est pas mauvais, en soi, mais j'ai de plus en plus peur d'être tout simplement réticent au style d'écriture de Brooker : j'ai systématiquement l'impression que le propos de ces épisodes pourrait être résumé en deux ou trois phrases, mais est ici à la fois tellement dilué et surligné qu'il en perd toute efficacité.

(et je me demande aussi si ce n'est pas la raison qui fait que le show a une telle réputation de profondeur et d'intelligence, et un tel succès public et critique : le spectateur lambda aime se sentir plus intelligent que la moyenne, et il suffit parfois de lui prémâcher le message et les thématiques de son programme pour y parvenir... )

1x03 - The Entire History of You :

Jeune avocat, Liam (Toby Kebbell) découvre lors d'une soirée que son épouse Ffion (Jodie Whittaker) est très proche d'un inconnu, Jonas (Tom Cullen). Jaloux, Liam décide alors d'utiliser toutes les capacités des "grains", des implants mémoriels que tout le monde possède, pour tenter délucider le mystère de cette relation...

Nouveau scénariste, pour un épisode qui délaisse un peu la satire à gros sabots, afin de s'intéresser à un drame plus intimiste, sur fond de technologie mémorielle implantée.

Et il devient rapidement évident qu'on aurait pu écrire quasiment le même script sans l'argument "anticipation" ou la thématique des souvenirs et de la mémoire, un peu trop survolés : il suffit de remplacer les implants mémoriels par des photos ou des vidéos prises au smartphone, par exemple, et le résultat serait grosso modo le même, à savoir une histoire de jalousie qui tourne mal.

Il est dommage que ce script n'aille pas plus loin dans ses idées, et dans sa conclusion, tout comme l'est le fait que les personnages (très bien interprétés au demeurant) restent dans la droite lignée des deux épisodes précédents : assez antipathiques.

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Bilan :

Après ces trois premiers épisodes, je fais un premier bilan assez mitigé de Black Mirror.

Le ton volontairement satirique et pessimiste du programme me laisse dubitatif ; le rythme des épisodes fait que ces derniers manquent étrangement de punch et d'énergie ; et comme je n'aime généralement pas que l'on me tienne par la main lorsque je regarde une série, là, le manque de subtilité et de nuances du propos fait que je reste sur ma faim.

Reste à voir si la saison 2 changera quelque chose à la donne, ou si je continuerai d'avoir l'impression d'assister à une déclinaison (techniquement compétente à défaut d'être particulièrement inspirée) de thématiques et de sujets déjà traités à maintes reprises dans d'autres anthologies du type Outer Limits et compagnie.

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Blog Update ! - Mai 2022

Publié le 4 Juin 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Télévision, Les bilans de Lurdo, Update

Un mois de mai assez occupé, du côté des Téléphages Anonymes, ce qui a mené à quelques changements de programme de dernière minute...

#1633 - SEMAINE FANTASY RÉTRO : Le Dragon du Lac de feu (1981) - 4/6

#1634 - SEMAINE FANTASY RÉTRO : La Dernière licorne (1982) - 3.25/6

#1635 - SEMAINE FANTASY RÉTRO : L'Histoire sans fin (1984) - 3.75/6

#1636 - SEMAINE FANTASY RÉTRO : Legend - Director's Cut (1985) - 5/6

#1637 - SEMAINE FANTASY RÉTRO : Princess Bride (1987) - 4/6

#1638 - SEMAINE FANTASY RÉTRO : L'Histoire sans fin 2 (1990) - 3/6

#1639 - SEMAINE FANTASY RÉTRO : L'Histoire sans fin 3 (1994) - 1/6

#1640 : Brian Wilson - Long Promised Road (2021) - 4.25/6

#1641 : Les Héritiers affamés (1994) - 2.25/6

#1642 : Finch (2021) - 3.75/6

#1643 : Le journal d'un dégonflé (2021) - 2.5/6

#1644 : Les Animaux Fantastiques - Les Secrets de Dumbledore (2022) - 2.5/6

#1645 : Kuzco, l'Empereur mégalo (2000) - 4/6

#1646 : Docteur Strange (1978) - 2.75/6

#1647 : Iron Fists and Kung Fu Kicks (2019) - 4/6

#1648 : Président par accident (2003) - 2.75/6

#1649 : Doctor Strange in the Multiverse of Madness (2022) - 4.75/6

#1650 : La Route d'Eldorado (2000) - 2.5/6

#1651 : Dans un autre monde - Les coulisses de La Reine des Neiges II (2020) - 3.75/6

#1652 : Ambulance (2022) - 3.75/6

#1653 : La Bulle (2022) - 2/6

#1654 : Whisky Galore ! (2016) - 3/6

#1655 : Tic et Tac, les Rangers du Risque (2022) - 3.75/6

#1656 : Hollywood Bulldogs (2021) - 4.5/6

#1657 : One Shot (2021) - 3/6

#1658 : Supercool (2022) - 2.25/6

#1659 : Everything Everywhere All at Once (2022) - 4.25/6

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# Bilan :

Mettons de côté la semaine Fantasy Rétro, qui a proposé du bon (Legend, toujours aussi mémorable) et du très mauvais (L'Histoire sans fin 3), mais a réussi néanmoins à proposer une bonne qualité globale, preuve d'un certain savoir-faire qui s'est sans doute un peu perdu ; mettons aussi de côté les quelques documentaires de ce mois d'avril (Brian Wilson - Long Promised Road, Iron Fists and Kung Fu Kicks, Hollywood Bulldogs et le making of de Frozen II), globalement intéressants et réussis.

Intéressons-nous plutôt à Tic et Tac, une sorte d'ersatz rigolo de Roger Rabbit chapeauté par les Lonely Island ; Ambulance, le dernier Michael Bay, nerveux et très rythmé, bien que toujours très imparfait ; ou encore Finch, un film d'anticipation post-apocalyptique avec Tom Hanks, assez balisé, mais pas désagréable.

Ce mois de mai, dans l'ensemble ? Plutôt agréable et éclectique, avec un peu de nouveautés, un peu d'oldies, et rien de vraiment désastreux.

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# Film(s) du mois :

Everything Everywhere All At Once et Doctor Strange in the Multiverse of Madness, deux films jouant avec le concept de multivers pour le retourner dans tous les sens de manière très ludique ; et Kuzco, l'Empereur mégalo, un Disney atypique mais sympathique.

 

# Flop(s) du mois :

La Bulle, une comédie plate et ratée signée Judd Apatow et Netflix ; Supercool, une teen comedy générique et quelconque au possible ; et les Animaux Fantastiques - Les Secrets de Dumbledore, un inutile volet de plus dans une saga qui aurait mieux fait de se limiter à son premier volet...

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# Petit écran :

Beaucoup de Star Trek, ce mois-ci, du bon (les trois premiers épisodes de Star Trek Strange New Worlds) et du nettement plus mauvais (les quatre derniers épisodes de Star Trek Picard, un ratage de plus pour cette série) ; en parallèle, de l'animation, avec l'adaptation des campagnes de Critical Role sous la forme de la série Vox Machina (sympathique, sans plus), et avec le Saturday Morning All Star Hits ! de Kyle Mooney, une parodie décalée et malaisante des dessins animés de notre enfance.

Sans oublier la première saison de Moon Knight, de Marvel, une série qui a su me séduire par sa musique et son atmosphère très à part, comme une version plus accessible et moins prétentieuse de Legion.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

 

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# À venir :

En juin, les Téléphages Anonymes vont tenter de rattraper un peu de leur retard, notamment en matière de films et de séries (parce que bon, j'avais prévu de regarder The Batman en mai, mais il faut se motiver pour regarder ses trois heures). Au programme, une semaine Mike Myers, avec notamment son Pentaverate ; beaucoup de films divers et variés, la suite de Star Trek Strange New Worlds, la série Obi-Wan Kenobi et peut-être du Orville, du Miss Marvel, et quelques autres séries comme Peacemaker ou Halo (je ne promets rien ^^).

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Critiques éclair - Star Trek Discovery 2x06 & 2x07 (2019)

Publié le 3 Mars 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, Discovery

Comme la semaine dernière, je continue de séparer exceptionnellement les critiques de The Orville et de Star Trek Discovery, après une cinquième semaine de diffusion des deux séries qui ne m'avait pas beaucoup plus convaincu que la quatrième.  Discovery, notamment, nous avait proposé un épisode honorable, sans plus, qui voyait le retour de la Section 31 et d'un membre d'équipage décédé...

Star Trek Discovery 2x06 - The Sound of Thunder :

Alors que le Discovery suit la trace du phénomène rouge mystérieux, il arrive en orbite de la planète natale de Saru, un Saru qui, désormais transformé, décide de changer la destinée de son espèce...

Alors là, on est pile dans ce qui ne va pas avec Star Trek Discovery, saison 2.

Non seulement on continue dans les épisodes de retcon (cette semaine, on reboote totalement la race de Saru, histoire de se débarrasser de tout ce qui faisait l'essence du personnage), mais en plus, on le fait de manière totalement précipitée : alors qu'on aurait pu se dire, à la fin du 2x04, qu'une sous-intrigue de fond allait avoir lieu dans la seconde moitié de la saison, une intrigue amenant Saru à retourner spontanément sur sa planète contre l'avis de Starfleet, etc, ici, les scénaristes choisissent de nous catapulter tout ça dès ce 2x06, sans même que Saru ne soit à l'initiative de ce choix (puisque la présence du Discovery en orbite est une "coïncidence", motivée par la présence de l'Ange Rouge) ou qu'il n'ait eu le temps de découvrir à quoi ressemblait vraiment sa nouvelle existence "sans peur".

Mouais. Alors je réalise tout à fait que, sans la moindre surprise, les scénaristes font de l'ange rouge un voyageur temporel aiguillant le Discovery sur son chemin (soit tout ce qu'on pouvait deviner dès le tout premier épisode de la saison...), et que par conséquent, ce n'est pas vraiment une "coïncidence", mais reste que c'est bâcler tout un développement dramatique du personnage de Saru pour pouvoir passer à autre chose, et que c'est typique de Discovery.

D'autant plus typique que l'épisode, en lui-même, enchaîne les moments et les raccourcis narratifs grossiers, comme à la grande heure de la saison 1.

Pas la moindre finesse d'écriture ni la moindre subtilité au programme, il faut avancer à tout prix, et tant pis si, pour cela, il faut fracasser la Prime Directive, en renversant l'équilibre des forces en présence sur la planète de Saru, et en rendant aux Kelpiens leur statut d'hyper-prédateurs incontrôlables ayant manqué d'exterminer les Ba'uls (qui sont une sorte de mélange entre Meg Mucklebones de Legend et Armus de STTNG). Le Discovery a peut-être bien condamné les Ba'uls à être de nouveau massacrés à terme, ce n'est pas grave ! Pas le temps de s'attarder là-dessus, ou sur les implications morales des actions de l'équipage, il faut repartir à la poursuite de Spock !

C'est d'autant plus rageant qu'il n'en faudrait pas beaucoup pour que tout cela soit tout à fait honorable : c'est spectaculaire, c'est dynamique, c'est relativement bien interprété (Saru en tête, Burnham nettement moins), mais non, c'est écrit de manière approximative, et ça ne semble pas vraiment se préoccuper du fond, préférant se concentrer sur la forme.

Et même là, on a de nouveau droit à une caméra constamment virevoltante et en mouvement, histoire d'imposer un rythme artificiel à toutes les scènes, et de donner un mal de mer au spectateur. a a de quoi agacer...

Star Trek Discovery 2x07 - Light and Shadows :

Alors que le Discovery, toujours en orbite de la planète de Saru, est confronté à une anomalie spatio-temporelle qui amène Pike et Tyler à l'explorer en navette, Burnham retourne sur Vulcain pour y trouver son frère...

Un épisode qui n'atteint même pas les 40 minutes, et qui semble à la fois précipité/bâclé dans ses avancées, tout en ne faisant que du surplace de transition assez approximatif. Un joli paradoxe, principalement dû au fait qu'une bonne moitié de l'épisode est consacrée à Pike et Tyler à bord de leur navette, une navette qui, forcément, connaît des problèmes, et que l'autre moitié s'intéresse à Burnham sur Vulcain, puis à bord du vaisseau de la Section 31.

Et là, forcément, problème, puisque les problèmes de famille de Burnham sont 90% moins intéressants que les scénaristes ne semblent le penser : un problème que la série a toujours eu, et qui est systématiquement amplifié par le jeu particulier de SMG (yeux écarquillés, air constipé) dès que l'émotion est supposée poindre, un jeu pas aidé par une réalisation en plan serrés et penchés (quand la caméra arrive à ne pas bouger, ce qui est rare) sur son visage.

Bref, toute l'intrigue de Burnham, et surtout la fin de l'épisode, avec la Section 31, était très approximative (je me répète, je sais) au niveau de l'écriture, avec notamment le recours avec cette référence à Alice au Pays des Merveilles, une référence que les scénaristes tentent d'imposer depuis un moment, histoire de se donner des airs de profondeur littéraire et intellectuelle, et qui ne fonctionne pas vraiment tant elle n'apporte rien au récit ou aux épisodes. Et je m'abstiendrai de parler de cette révélation finale au sujet des parents de Burnham... parce qu'honnêtement, ça ne m'intéresse pas du tout.

En face, l'anomalie temporelle, sa description, ses effets, sa résolution, ses conséquences, tout cela était clairement assez brouillon, mais à la limite, peu importe : c'était assez ludique et dynamique (à contrario de Burnham/ses parents), ce qui aide toujours à faire passer la pilule.

On regrettera néanmoins que Airiam n'ai jamais été développée avant d'être infectée ici (un problème récurrent du show), que Stamets serve désormais de couteau-suisse capable de tirer le vaisseau de toute situation périlleuse grâce à ses pouvoirs magiques, ou que Tilly peine à suivre la cadence de Stamets dans les couloirs, alors qu'elle a gagné un marathon à bord il y a quelques épisodes : c'est du pinaillage, certes, mais c'est assez symptomatique de l'approximation globale des scénaristes et de la production.

Cela dit, on commence à en avoir l'habitude, et d'un épisode à l'autre, les mêmes critiques ont tendance à revenir sur le manque de rigueur de l'équipe scénaristique.

En résumé, un épisode de transition indolore à regarder, assez efficace, mais tout sauf mémorable ou maîtrisé.

(tout ce que j'espère, à la vue de cette sonde upgradée et hostile, c'est que la production ne tente pas de recycler la Guerre Froide Temporelle de Star Trek Enterprise...)

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Les bilans de Lurdo : Avenue 5, saison 1 (2020)

Publié le 4 Avril 2020 par Lurdo dans Aventure, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Science-Fiction, Review, Sitcom, Télévision, HBO

Une comédie spatiale crée par Armando Iannucci, de Veep, et avec une distribution de qualité, le tout sur HBO : forcément, un chef d'œuvre instantané, et un show capable de faire la leçon à The Orville sur comment bien mêler comédie, science-fiction et propos social ? En théorie, peut-être... mais dans la pratique, on en est loin.

Avenue 5, saison 1 (2020) :

Lorsqu'un incident technique rallonge leur croisière spatiale de trois ans, les milliers de passagers de l'Avenue 5 paniquent. Face à eux, l'équipage - Ryan Clark (Hugh Laurie), le capitaine, Billie McEvoy (Lenora Crichlow), une ingénieure, Matt Spencer (Zach Woods), responsable des relations clientèle, ou encore Herman Judd (Josh Gad), le milliardaire capricieux possédant le navire, et son bras droit Iris Kimura (Suzy Nakamura), froide et calculatrice. Seul problème : le vaisseau est totalement automatisé, et l'immense majorité de son équipage, capitaine inclus, est composée d'acteurs. Des acteurs qui vont devoir désormais gérer une crise bien réelle...

Avec ses 9 épisodes de 25-30 minutes et le CV de ses créateurs et acteurs, Avenue 5 avait tout pour plaire. Le produit fini, cependant, est assez laborieux et plat, une impression que l'on ressent dès le pilote, et qui ne fait que se confirmer à mesure que la saison avance.

Jamais particulièrement drôle, jamais particulièrement rythmée, jamais particulièrement pertinente dans sa critique sociale ou politique, jamais particulièrement bien structurée, Avenue 5 semble constamment se chercher, n'osant aller frontalement ni dans un Lord of the Flies spatial, ni dans une sitcom futuriste, ni dans une satire noire et semi-dramatique.

Le résultat est un programme hésitant, aux ruptures de ton bancales, et qui souffre - en ce qui me concerne - d'un problème de taille : des personnages délibérément tous antipathiques, que ce soit au niveau des clients - le couple au bord du divorce (Jessica St. Clair et Kyle Bornheimer), tout droit sorti d'une mauvaise sitcom, en passant par un comédien de stand-up (Himesh Patel) qui n'apporte rien à la série, un ex-astronaute en rut (Ethan Phillips), une cliente envahissante (Rebecca Front) et son mari effacé (Andy Buckley), la spécialiste en effets spéciaux, etc, etc, etc - que de l'équipage - Matt le nihiliste et son humour très noir, Judd qui est écrit comme un mini-Trump gueulard...

Des personnages qui agacent, et qui, malheureusement, souffrent quasiment tous du syndrome de la Flanderisation précoce - un syndrome qui, généralement, ne touche les personnages d'une sitcom qu'au fil du temps, aux alentours de la troisième ou quatrième saison, et qui les réduit progressivement à leurs traits de caractère principaux, toujours plus grossis et mis en avant de manière caricaturale (par exemple, Joey dans Friends, qui perd 30 points de QI supplémentaires à chaque saison). Ici, tous les personnages sont déjà réduits à des traits de personnalités caricaturaux, exprimés de manière intempestive et hystérique, et ils sont tous plus bêtes que leurs pieds.

On ne peut donc pas s'attacher au moindre d'entre eux, pas même aux plus "normaux", à savoir Hugh Laurie (par ailleurs excellent), Suzy Nakamura et Lenora Crichlow.

Pourtant, çà et là, on trouve dans Avenue 5 des idées amusantes, ou des répliques qui font mouche. Mais le tout fait tellement du surplace, à l'image du navire, que finalement, on les oublie aussitôt. Les seuls moments où la série semble décoller un peu, c'est quand elle crée un peu de tension et de suspense : la fin de l'épisode 4, par exemple, voit le capitaine effectuer une sortie extravéhiculaire pour réparer quelque chose.

Un cliffhanger de fin d'épisode... malheureusement réglé en trois minutes dans l'épisode suivant, qui retombe dans quelque chose d'assez peu intéressant (notamment centré sur le comédien de stand-up). Idem pour l'épisode suivant, consacré à un bip récurrent qui rend tout le monde fou, et qui semble annoncer une pénurie d'oxygène : de quoi rajouter une dose de stress et des moments amusants... qui retombent rapidement en fin d'épisode, lorsque l'explication de ce bip tombe totalement à plat (notamment pour des raisons de logique : le bip est censé avertir l'équipage de la nécessité urgente de recalibrer les systèmes de survie du vaisseau pour prendre en compte une naissance à bord... mais quand, dans les épisodes précédents ou suivants, les corps des passagers passés de vie à trépas ont été expulsés dans le vide, personne n'a pris la peine de recalibrer le vaisseau un seul instant).

Et c'est ainsi tout au long de la saison, un enchaînement d'idées sous-exploitées et de mollesse globale, une mayonnaise qui ne prend pas vraiment (même si le tout s'améliore un peu à mesure que la saison progresse) et ne s'élève jamais au dessus d'une certaine médiocrité frustrante, surtout en regard des moyens et des talents impliqués.

Assez dommage, je dois dire, d'autant que le tout a du potentiel, dans cette illustration de la bêtise absolue du genre humain, mais les scénaristes semblent encore avancer à l'aveugle, incertains de ce qu'ils veulent faire de leur série. À voir si la suite saura redresser la barre de l'Avenue 5...

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Les bilans de Lurdo : Black Mirror - Saison 3, première partie (2016)

Publié le 22 Avril 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, UK, Drame, Fantastique, Science-Fiction, Netflix, Anthologie, Black Mirror

Au bout de deux saisons mitigées, et d'un Christmas Special reposant intégralement sur le charme de Jon Hamm, Black Mirror, anthologie anglaise conçue, écrite et supervisée par Charlie Brooker, quitte Channel 4 pour atterrir sur Netflix...

Au programme, une saison de 6 épisodes toujours écrits par Brooker, et qui attirent encore et toujours des noms familiers devant la caméra ; de plus, le passage chez Netflix a rallongé d'autant les épisodes, qui atteignent désormais, pour la plupart, l'heure de métrage.

Black Mirror - Saison 3.1 :

3x01 - Nosedive :

Dans le monde de Lacie (Bryce Dallas Howard), tout le monde dépend d'une note attribuée par autrui pour chaque interaction et action. Mais pour pouvoir accéder à des avantages financiers lors de l'achat d'une maison, elle doit obtenir la moyenne de 4.5/5. Pour cela, elle fait tout son possible pour devenir la demoiselle d'honneur d'une amie d'enfance désormais populaire (Alice Eve), quitte à mettre en péril toute son quotidien.

Bon, alors là, problème : avec cet épisode de 63 minutes centré sur les réseaux sociaux et l'importance de l'approbation d'autrui et des inconnus dans la vie des gens (un épisode qui a clairement inspiré Seth MacFarlane pour The Orville, et qui lui-même ressemble fortement à l'épisode 5x08 de Community), Black Mirror met dans le mille, et remplit parfaitement son rôle de critique satirique de la société et de la technologie.

Sauf qu'en fait, l'épisode m'a rapidement énervé.

Non seulement parce que je ne me suis pas du tout senti concerné par ce problème des réseaux sociaux (j'ai conscience que les réseaux sont indispensables à certaines personnes, mais je n'utilise aucun compte de ce type, et je vis très bien sans), mais aussi parce que, comme à son habitude, l'écriture est volontairement caricaturale et forcée.

Une écriture à plusieurs mains, puisque Mike Schur a apparemment écrit la première partie de l'épisode (environ 45 minutes de visuels et couleurs pastels, de personnages horripilants, et d'interprétation gentiment forcée - j'ai bien compris que c'était pour souligner l'hypocrisie générale, mais bon...), Rashida Jones les 20 minutes restantes (qui dégénèrent en une farce grotesque et improbable), le tout à partir d'une idée de base de Brooker.

Je me demande combien Jones et Schur ont réellement influencé le concept de base et le ton général de l'épisode, et combien Joe Wright, à la réalisation, a influencé la direction artistique... mais une chose est sûre, j'ai trouvé l'épisode (dans son ensemble) assez désagréable, et tournant gentiment à vide (plus de 60 minutes, c'est trop).

Et pourtant, sa fin quasi-optimiste (toutes proportions gardées) et sa pertinence ne le rendent pas inintéressant pour autant (même si le message global est assez basique et générique).

(ça fait plaisir de voir passer James Norton en glandeur assez loin de son personnage de Granchester)

3x02 - Playtest :

Cooper (Wyatt Russell), un globe-trotter américain qui tente de couper tout lien avec sa mère, arrive à Londres, où il rencontre Sonja (Hannah John-Kamen), et décroche un emploi temporaire auprès d'un studio de jeux vidéo. Sa mission : tester un nouveau concept de réalité augmentée, qui le confrontera à toutes ses peurs...

Enfin un épisode totalement réussi... ou presque. J'étais pourtant totalement dedans, depuis son quart d'heure d'introduction utile et efficace, jusqu'à ses personnages pour une fois relativement sympathiques, en passant par la mise en image compétente du réalisateur de 10, Cloverfield Lane.

Une jolie ambiance, un déroulement agréable, une direction artistique lugubre... et puis malheureusement, vers la fin, Brooker tente d'en faire trop, enchaîne retournement de situation sur retournement de situation, pour finalement retomber là où on l'attendait inévitablement, de manière assez plate et prévisible.

Forcément : l'écriture de Brooker est telle que généralement, le moindre élément de ses scripts est un fusil de Tchekhov, uniquement là pour revenir ultérieurement dans l'intrigue. Il devient donc rapidement évident de prévoir à l'avance quels éléments de ses épisodes ne sont là que pour être réutilisés ensuite, et de deviner comment ils le seront ; et sans surprise, dans cet épisode, Brooker empile les fusils de Tchekhov les uns sur les autres, pour les utiliser de la manière la plus évidente possible dans son grand final... mouais.

C'est dommage, parce que les trois-quarts de l'épisode sont intéressants, et le gag final a suffisamment de mordant pour arracher un sourire - quand bien même il arrive un peu comme un cheveu sur la soupe après cet épisode ultra-sérieux et premier degré.

3x03 - Shut Up And Dance :

Kenny (Alex Lawther), un adolescent mal dans sa peau, devient la victime de maîtres-chanteurs anonymes qui l'obligent à commettre des tâches basiques, puis des actes criminels, sous peine de publier une vidéo le montrant en train de se masturber. Bien vite, cette situation l'amène à rencontrer Hector (Jerome Flynn), lui aussi victime de chantage...

Un épisode réalisé par James Watkins (Eden Lake, La Dame en Noir), et qui a polarisé les spectateurs de Black Mirror.

Ce qui n'est pas forcément surprenant, tant c'est effectivement un script qui marche beaucoup trop dans la droite lignée de l'épisode White Bear pour vraiment convaincre : on y retrouve ces personnages constamment en mouvement et sous tension, victimes d'individus qu'ils ne comprennent pas, et on retrouve ce même twist final, qui révèle que le protagoniste que l'on suit depuis le début, et pour lequel on est supposé avoir de la compassion, est responsable d'horreurs impardonnables.

Un fonctionnement narratif éprouvé, donc, mais qui ne surprend guère et est assez dérivatif, d'autant que Brooker, à nouveau, laisse des indices évidents dès le début de l'épisode.

L'autre problème de cet épisode (au demeurant très bien interprété), c'est son propos : on peut deviner des questions de société que l'épisode semble vaguement vouloir effleurer, comme en filigrane : le comportement des trolls du web, poussé dans ses retranchements ; le bien-fondé et les motivations des personnes s'érigeant justiciers du web ; l'irresponsabilité du comportement de chacun sur internet ; ou encore la position du spectateur devant ce déséquilibré "passif", victime d'autres criminels tout aussi répréhensibles - dans quel camp se ranger ? Et y-a-t'il une bonne réponse à cette question ? Pas sûr.

Shut Up And Dance, cependant, ne semble pas forcément intéressé par ces questions, préférant se conclure par un bon gros TROLOLOL des familles. C'est regrettable, car il manque quelque chose pour que le tout fonctionne réellement, et soit vraiment efficace.

(à suivre...)

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Blog Update ! - Février 2019

Publié le 2 Mars 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Update, St Valentin

Sur le blog des Téléphages Anonymes, un mois de février en grande partie consacré à la Saint Valentin, avec cependant une seconde quinzaine plus classique...

QUINZAINE ST VALENTIN :

#870 - L'Amour Sucré Salé (2018) & Le Roman de Notre Amour (2017) 3.75/6 & 3.5/6

#871 - Once Upon A Prince (2018) & Un Admirateur Secret (2011) 2.5/6 & 3/6

#872 - Le Retour de mon Ex (2018) & L'Amour Tombé du Ciel (2017) 2.5/6 & 2.5/6

#873 - Une Romance-photo (2014) & Je Vais Épouser un Prince ! (2018) 3.75/6 & 2/6

#874 - Coup de Coeur Sauvage (2018) & Les Braises d'une Romance (2018) 3.75/6 & 3/6

#875 - L'Aventure à Deux - Le Mariage (2018) & Love Addict (2018) 3.25/6 & 2.25/6

#876 : Deux Jours pour une Demande en Mariage (2018) & Mon Babysitter (2009) 2.75/6 & 1/6

#877 : Mon Mariage Surprise (2017) & The Big Sick (2017) 2.5/6 & 4/6

#878 : Starter For 10 (2006) & Le Mariage de la Dernière Chance (2016) 4/6 & 3/6

#879 : All's Faire in Love (2009) & Pénélope (2007) 3.5/6 & 3.5/6

#880 : Overboard (2018) & Love at Sea (2018) 1.75/6 & 2.25/6

#881 : Fugue Sentimentale (2018) & Alex & The List (2018) 2.5/6 & 3.5/6

#882 : Loue-moi ! (2017) & Under the Autumn Moon (2018) 3.75/6 & 3/6

#883 : Petits Coups Montés (2018) & Ibiza (2018) 3/6 & 1.75/6

#884 : Three Summers (2017) & Que s'est-il passé cette nuit-là ? (2017) 3/6 & 2/6

#885 : Rip Tide (2017) & How to Train Your Husband (2018) 2.5/6 & 2.25/6

#886 : Associée avec mon Ex (2018) & Destination Wedding (2018) 2.75/6 & 3.5/6

#887 : Désespérément romantique (2016) & Little Italy (2018) 2.25/6 & 2/6

#888 : Another Time (2018) & La Recette du Coup de Foudre (2018) 1.5/6 & 3.25/6

#889 : Juliet, Naked (2018) & Time Freak (2018) 3/6 & 2.75/6

#890 : Crazy Rich Asians (2018) & Winter Castle (2019) 3.25/6 & 3/6

#891 : L'Amour Fait sa Loi (2012) & A Winter Princess (2019) 2/6 & 2/6

#892 : Scottish Mussel (2015) & Sierra Burgess is a Loser (2018) 2.25/6 & 2/6

#893 : Le Mariage de mon Ex (2017) & Basmati Blues (2017) 2/6 & 2/6

#894 : Every Day (2018), In a Relationship (2018) & Crazy, Stupid, Love (2011) 3.75/6, 3/6 & 3.75/6

#895 : Trop Belle ! (2010), The Break-Up Artist (2009) & People Places Things (2015) 4.25/6, 2.25/6 & 3.5/6

#896 : Un jour, peut-être (2008), The Boy Downstairs (2017) & Mariée avant le Printemps (2014) 3.5/6, 2.25/6 & 3.5/6

#897 : Winter Love Story (2019), The Pill (2011) & L'amour est là où on ne l'attend pas (2017) 4/6, 2.5/6 & 2.5/6

#898 : SnowComing (2019), The Story of Us (2019) & Mariage à l'Anglaise (2013) 3/6, 2.75/6 & 3/6

#899 : Mariage Express (2006), Le Journal d'une Baby-Sitter (2006) & Confessions d'une Accro au Shopping (2009) 4.5/6, 3.75/6 & 3.75/6

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# Bilan :

Une première quinzaine spéciale Saint Valentin, très chargée (65 films !) et qui m'a permis d'évacuer en un bloc plus d'un an de critiques de films romantiques, que j'accumulais depuis la Saint Valentin 2018, voire même depuis plus longtemps.

Et sans surprise, les rom-coms Hallmark ne se démarquent pas particulièrement du lot, malgré quelques efforts faits sur le casting (Ali Liebert est très rafraîchissante) ou sur l'environnement (les comédies romantiques enneigées du Winterfest sont toujours plus sympathiques à regarder que bon nombre de rom-coms de Noël à la neige artificielle et fauchée ; Lacey Chabert a désormais droit à des voyages à l'étranger pour tourner ses films). À noter, cependant, la surprise Winter Love Story, très agréable à suivre.

Toujours sans surprise, le fait que les comédies romantiques les plus réussies de cette quinzaine soient celles qui, créées pour le cinéma, mélangent de l'humour à une distribution plus prestigieuse. Je pense notamment à The Big Sick, à Starter for 10, à Trop Belle ! ou encore à Mariage Express : autant de films légèrement excentriques, et surtout nettement plus originaux que le tout venant télévisuel.

# Top 3 :

- Mariage Express, une comédie romantique déjanté et amusante de la bande de Stella et de Wet Hot American Summer.

- Trop Belle !, qui fonctionne largement sur le capital sympathie et l'énergie de sa distribution.

- À égalité,, The Big Sick, une comédie dramatique touchante et attachante, Starter for 10, la caution anglaise de cette quinzaine sentimentale, et Winter Love Story, un téléfilm Hallmark avec suffisamment de peps et d'alchimie pour pallier ses inévitables clichés.

# Flop 3 :

- Another Time, une comédie romantique indépendante à base de voyage temporel, insipide au possible malgré sa distribution agréable.

- Mon Babysitter, une comédie romantique sur la différence d'âge et qui tombe totalement à plat.

- À égalité, Ibiza et Overboard, soit d'un côté un film de vacances sans direction et aux personnages peu sympathiques, et de l'autre un remake ni fait, ni à faire, qui ne convainc à aucun moment.

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#900 : Holmes et Watson (2018) 1.5/6

#901 : CM Punk - Best in The World (2012) 4.5/6

#902 : La Créature du Marais (1982) 2/6

#903 : La Créature du Marais 2 - Le Retour (1989) 1/6

#904 : Tel Père (2018) 2.5/6

#905 : Il était une fois Deadpool (2018) 3.5/6

#906 : Last Call (2012) 1/6

#907 : This Film is Not Yet Rated (2006) 4/6

#908 : Freaky Friday (2018) 1.5/6

#909 : Ocean's Eight (2018) 3/6

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# Bilan :

Rien de vraiment mémorable pour cette petite quinzaine cinématographique de février : des comédies pas drôles, des documentaires efficaces, et de vieux films peu convaincants...

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# Film du mois :

Outre les documentaires... Once Upon A Deadpool, à la limite. Et encore, c'est vraiment parce qu'il n'y avait rien d'autre...

# Flop du mois :

Holmes et Watson, sans hésiter : un superbe plantage, et un gâchis, tant de moyens que de talents...

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# Petit écran :

Ce mois a été dominé par The Orville et Star Trek Discovery, deux séries qui, après des débuts de saison prometteurs, se sont un peu perdues en chemin, et sont retombées dans leurs travers habituels. Sans oublier The Good Place, saison 3, qui m'a laissé un peu plus mitigé que la moyenne des critiques...

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# À venir :

En mars, le blog des Téléphages Anonymes continue sa chronique Un film, un jour... ou presque ! et ses séries, avec un archer sylvestre, des machines mortelles, un punisseur, une légion, du chocolat, un ange guerrier, un chanteur à moustache, un boxeur de légende, etc...

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Blog Update ! - Décembre 2018 - Christmas Yulefest 2018 : le bilan

Publié le 6 Janvier 2019 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Critiques éclair, Hallmark, Les bilans de Lurdo, Lifetime, Noël, Netflix, Review, Télévision, Update, Yulefest

Les fêtes de Noël sont (malheureusement) terminées sur le blog des Téléphages Anonymes, et l'heure est désormais au bilan...

01 - Un Noël Émouvant (2017) & Pottersville (2017) - 1.25/6 & 3/6

02 - L'Homme qui inventa Noël (2017) - 3.5/6

03 - Coup de Foudre à Noël (2017) - 3.5/6

04 - Le Père Noël (2014) - 4.25/6

05 - Christmas at the Riviera (2007) - 3.5/6

06 - The Holiday Calendar (2018) - 2.75/6

07 - Road To Christmas (2018) - 3.5/6

08 - Christmas Joy (2018) - 3/6

09 - Christmas in Love (2018) - 2.5/6

10 - Le Grinch (2018) - 2.5/6

11 - Return To Christmas Creek (2018) - 3.25/6

12 - Un Noël Rouge Comme l'Amour (2018) - 1.5/6

 

13 - La Princesse de Chicago (2018) - 2.75/6

14 - Un Noël Décisif (2018) - 2.5/6

15 - Pride, Prejudice and Mistletoe (2018) - 2.25/6

16 - Reunited at Christmas (2018) - 3.25/6

17 - Noël au Palais (2018) - 2/6

18 - A Christmas Prince : The Royal Wedding (2018) - 1.25/6

19 - Christmas in Evergreen 2 : Letters to Santa (2018) - 3/6

20 - A Godwink Christmas (2018) - 2.5/6

21 - Christmas on Honeysuckle Lane (2018) - 2.25/6

22 - Le Plus Beau Noël De Ma Vie (2018) - 2/6

23 - A Shoe Addict's Christmas (2018) - 3.5/6

24 - Le Noël d'Angela (2018) - 4/6

25 - Elliot : The Littlest Reindeer (2018) - 3/6

26 - Un Millier de Flocons (2013) - 3/6

 

27 - À la maison pour Noël (2011) - 3.5/6

28 - Le Parfait Village de Noël (2018) - 4/6

29 - Belle Pagaille à Noël (2018) - 3.75/6

30 - Every Other Holiday (2018) - 3/6

31 - Noël Entre Filles (2018) - 3.75/6

32 - Mon Père, Noël et Moi (2018) - 3.75/6

33 - All The Creatures Were Stirring (2018) - 1.75/6

34 - À Noël, Mon Prince Viendra (2018) - 3.75/6

35 - Christmas Cupid's Arrow (2018) - 2.5/6

36 - La Gourmandise de Noël (2018) - 2.5/6

37 - Mingle All The Way (2018) - 2.25/6

38 - Christmas Wonderland (2018) - 2.25/6

39 - Santa's Boots (2018) - 3.5/6

40 - Un Réveillon Sur Mesure (2018) - 2.25/6

 

41 - Christmas Lost & Found (2018) - 3/6

42 - Casse-Noisettes et les Quatre Royaumes (2018) - 2.25/6

43 - Les Chroniques de Noël (2018) - 4.25/6

44 - The Legends of Santa (2008) - 3/6

45 - La Première Douce Nuit (2014) - 3/6

46 - No Sleep 'Til Christmas (2018) - 3.5/6

47 - Un Noël de Blanche-Neige (2018) - 2/6

48 - Noël dans le Tennessee (2018) - 2.5/6

49 - Christmas Around The Corner (2018) - 4/6

50 - Un Noël à Springdale (2018) - 2.5/6

51 - Un Noël à Croquer (2018) - 2.25/6

52 - Christmas Pen Pals (2018) - 2/6

53 - Time for Me to Come Home For Christmas (2018) - 3/6

54 - A Christmas Switch (2018) - 1.75/6

 

55 - Northern Lights of Christmas (2018) - 3/6

56 - Entertaining Christmas (2018) - 3.5/6

57 - Mr. 365 (2018) - 3.5/6

58 - Saving Christmas (2017) - 1/6

59 - Homegrown Christmas (2018) - 2.75/6

60 - Christmas at Grand Valley (2018) - 3/6

61 - Le Diplôme de Noël (2018) - 2.5/6

62 - Jingle Around The Clock (2018) - 4/6

63 - Christmas Bells Are Ringing (2018) - 3/6

64 - One Winter Weekend (2018) - 3/6

65 - Kniga Masterov : The Book of Masters (2009) - 2.5/6

66 - Posledni Bogatyr : The Last Warrior (2017) - 3.75/6

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# Bilan :

Plus les choses changent, et plus elles restent les mêmes : comme je le soulignais déjà dans les bilans des Yulefests précédentes, la popularité de la saison festive, outre-atlantique, amène toutes les chaînes américaines du câble à vouloir une part du gâteau Hallmark.

Résultat  : non seulement la saison des téléfilms de Noël commence de plus en plus tôt, aux USA (cette année, c'était avant Halloween), mais leur nombre augmente quasi-exponentiellement, et de manière inversement proportionnelle à leur niveau qualitatif.

Ce qui a plusieurs conséquences : déjà, le spectateur doit faire un choix entre les programmes de Hallmark, Hallmark Movies & Mysteries, Freeform, Lifetime, UpTV, ION, Netflix, Passionflix, etc. Il est désormais impossible de tout regarder, pour des questions de temps, mais aussi d'intérêt, puisque Hallmark décline de plus en plus un même pitch de base, confiée à diverses équipes de scénaristes, pour des variations sur un même thème imposé.

L'intérêt des productions Hallmark/HMM va donc en décroissant à mesure que leur nombre augmente, et que le budget alloué à chacune d'entre elles diminue.

De plus, le cahier des charges tellement rigide de la chaîne (dont la presse américaine s'est d'ailleurs largement moqué, cette saison) fait que seuls les scénaristes les plus avisés ou novices tentent encore quelque chose. L'immense majorité d'entre eux, cependant, se contente d'appliquer bêtement les règles Hallmark, et de vendre des téléfilms produits quasi-mécaniquement.

C'est dans ce paysage dominé par trois ou quatre maisons de production californiennes (qui alimentent tous les diffuseurs en téléfilms de Noël bon marché) que Brain Power Studio, un jeune studio canadien, tente de se faire une place, en proposant des métrages à petit budget, mais bénéficiant souvent de visages frais et de paysages réellement enneigés.

La diversité est d'ailleurs l'une des caractéristiques notables de cette saison festive 2018 : épinglée par les réseaux sociaux pour ses personnages plus blancs que blancs, Hallmark a enfin accepté de produire des films de Noël mettant en scène des afro-américains.

Pas de relation interraciale, cependant (pour cela, il est préférable de se tourner vers les autres chaînes), et le nombre de ces métrages se compte sur les doigts d'une main, mais la volonté est là : dommage que le produit fini soit simplement un décalque des téléfilms habituels de la chaîne, avec toute la distribution caucasienne remplacée par des afro-américains.

Cela donne donc des téléfilms "avec des afro-américains pour des afro-américains", ce qui les ghettoïse un peu, en limite grandement l'intérêt, et se traduit par des audiences faibles (moi-même, je n'ai pas pris la peine de regarder ces métrages, peu inspiré par leur postulat de départ, par leurs actrices principales, et, je dois bien l'avouer, parce que le Noël "à l'afro-américaine" est un genre à part entière qui parle peu au Français que je suis).

Pour des histoires plus mixtes, de la diversité naturelle, et des couples interraciaux, il va falloir encore attendre un peu, ou se tourner vers les autres chaînes, qui proposent souvent un métissage absent des productions Hallmark.

Mais réciproquement, au niveau qualitatif, les productions Hallmark sont tellement rodées et similaires qu'il n'y a pas (ou peu) d'accidents industriels : l'immense majorité des films de la chaîne est médiocre (au sens premier du terme), ce sont des métrages souvent interchangeables, ni particulièrement bons, ni particulièrement mauvais, ni particulièrement mémorables, bref, chez moi, ils écopent le plus souvent d'une note comprise entre 2.5 et 3.5/6.

Ainsi, cette saison, ce sont plus des 2/3 des 67 films chroniqués lors de la Christmas Yulefest 2018 qui ne dépassent pas la moyenne. Ce qui est loin d'être glorieux...

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# Top 3 du mois :

Un top 3 composé... de 5 films, puisqu'en première place, on trouve ex-æquo Le Père Noël (2014), une comédie française touchante et agréable, et Les Chroniques de Noël (2018), la grosse production Netflix avec Kurt Russell, un film évoquant agréablement les années 80-90.

Deux réussites, talonnées de très près par un film Hallmark - Jingle Around The Clock (2018) - , un film Lifetime - Christmas Around The Corner (2018) - et un film irlandais (acheté et diffusé par Lifetime), Le Parfait Village de Noël (2018) ; à chaque fois, des métrages obéissant aux règles habituelles du genre, mais avec un peu plus de charme, de fantaisie, d'humour et d'originalité que le tout-venant des productions de ces chaînes.

 

# Flop 3 du mois :

Et logiquement, un flop 3 composé de quatre films (mais pour être franc, tout se joue ici dans un mouchoir de poche, et j'aurais pu étendre le flop 3 à tous les films à la note <2/6), à commencer par Saving Christmas (2017), le pire film de la saison, une comédie indépendante pour enfants sans le moindre budget, qui se termine par un match de catch pitoyable : à éviter sans attendre. Viennent ensuite A Christmas Prince : The Royal Wedding (2018), la suite du déjà raté Christmas Prince de Netflix (une suite encore moins inspirée, encore plus dérivative, et encore plus inutile), et Un Noël Émouvant (2017), une sorte de version dépressive des Gilmore Girls à Noël, sans intérêt.

Et enfin, pour conclure, un téléfilm Lifetime, Un Noël Rouge Comme l'Amour (2018), une comédie romantique à la distribution attachante, mais au script bourré de clichés et de mauvaises idées, au point de m'agacer pendant le visionnage.

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# Bonne résolution 2019 :

En 2019, j'essaierai de classer dans l'ordre alphabétique tous les films de Noël chroniqués sur ce blog, afin d'établir un index plus lisible et facile d'accès. Je ne promets rien, mais c'est sur ma liste de choses à faire avant la prochaine Yulefest... je n'ai plus qu'à m'y tenir !

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# À venir :

Dès demain, retour à la normale pour le blog des Téléphages Anonymes, qui délaisse enfin les films de Noël pour revenir à notre rubrique Un film, un jour... ou presque !

Au programme, une critique de film par jour, et le week-end, des séries, avec ce mois-ci, entre autres, Spider-Man, Bumblebee, Mowgli, Aquaman, Ralph 2.0, Daredevil, les Titans, Star Trek, Orville et bien plus encore...

 

 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...

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Critiques éclair - Star Trek Discovery 2x09-10 (2019)

Publié le 24 Mars 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, CBS, Critiques éclair, Drame, Netflix, Review, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, Discovery

Pas de diffusion de The Orville, la semaine dernière, et j'en profite donc pour prendre une double dose de Star Trek Discovery, dont la saison 2 prend cependant une tournure de moins en moins intéressante (et de plus en plus prévisible) à mes yeux...

Star Trek Discovery 2x09 - Project Daedalus :

Lorsque l'Amirale Cornwell (Jayne Brook) monte à bord du Discovery, elle explique à Pike que Starfleet a perdu tout contact avec Control, l'intelligence artificielle dirigeant la base secrète de la Section 31. Le vaisseau part aussitôt pour cette destination, avec pour objectif de redémarrer Control, afin de reprendre le dessus sur l'ordinateur...

Voilà voilà. Jonathan Frakes à la réalisation (mais ça tournoie et ça bouge toujours autant, donc ça doit faire partie du cahier des charges de la série, maintenant), la future showrunneuse du show au scénario, et... hum... disons qu'on devine tout de suite vers quoi s'est tournée la production pour s'inspirer.

Pour résumer, Control nous fait donc un Skynet, se révolte contre les humains, les extermine, et envoie un agent dans le passé pour contaminer Airiam, afin que celle-ci pirate les données de la sonde extraterrestre et les transmette au Control du passé, afin que celui-ci puisse évoluer en Skynet, et... euh... non seulement c'est une boucle logique paradoxale, mais en plus, du point de vue de Control, super-ordinateur de la Section 31 ayant accès à tous les systèmes fédéraux, et à toutes leurs informations, c'est vraiment se donner beaucoup de mal pour pas grand chose (il suffisait d'attendre que le Discovery transfère toutes ses informations à Starfleet, pour les récupérer par la suite).

(et pour rajouter à la comparaison avec Terminator, on a aussi droit à une héroïne badass, à quelqu'un enfermé dans un asile, et bien sûr, à la résistance du futur qui envoie un agent dans le passé pour essayer de changer le cours de l'histoire... et comme tout tourne autour de Burnham - encore une fois, c'est Airiam qui le dit - reste à savoir si l'Ange Rouge est Old Burnham, Burnham Jr, ou, si l'on continue avec la comparaison avec Terminator, l'équivalent de Kyle Reese pour Burnham... sa mère ?)

Airiam, d'ailleurs, est ici victime du syndrome des scénaristes incapables, lesquels n'ont pas été en mesure de développer les personnages secondaires de la série depuis deux saisons, et décident de précipiter tout le développement d'Airiam pour le faire tenir dans cet ultime épisode, avant de la sacrifier dans un déluge de gros violons et de larmes qui tombent à plat.

Voilà voilà, comme je le disais. L'épisode en lui-même a de jolies scènes d'action, pas forcément indispensables ou bien écrites (je m'amuse encore de Burnham qui passe cinq bonnes minutes à se battre puis à faire d'autres choses, sans même vérifier si sa collègue Nhan est encore en vie), mais distrayantes, et ça se précise sur de nombreux plans... malheureusement, tout le mélodrame Burnham/Spock est toujours insipide au possible (la tête :HMr2Umk: de Burnham quand Spock démolit le jeu d'échec m'a bien fait rire), et dans l'ensemble, ça manque vraiment d'un bon scénariste à la barre, avec une vraie vision d'ensemble.

Star Trek Discovery 2x10 - The Red Angel :

Peu de temps après la mort d'Airiam, l'équipage du Discovery découvre la vérité sur l'Ange Rouge : ses signes biologiques indiquent que c'est Burnham, porteuse d'une combinaison temporelle créée par la Section 31. Et pour mieux comprendre ce phénomène étrange, le Discovery décide de tendre un piège à l'Ange Rouge, en mettant la vie de Burnham en jeu...

Ouhlà le beau ratage, signé de deux scénaristes débutant sur la série. C'est bien simple, que ce soit sur le plan de la logique (notamment temporelle), de l'émotion, de la romance, ou de la tension, rien ne fonctionne... et ne parlons même pas des révélations et autres rebondissements !

Mais commençons par le commencement : une longue cérémonie d'adieux à Airiam, une cérémonie qui, comme je le disais à propos de l'épisode précédent, tombe totalement à plat du fait de l'absence totale d'attachement du spectateur aux personnages secondaires de Discovery.

Ensuite, juste avant le générique de début, grande révélation : l'Ange Rouge est Burnham, ou du moins, ils ont tous deux la même signature biologique. Première réaction du spectateur : merci, on s'en doutait ; deuxième réaction : pour qu'ils balancent ça de manière aussi peu cavalière dès le début, c'est qu'il y a une feinte quelque part.

Et effectivement, feinte il y a : l'Ange Rouge n'est pas Burnham, mais sa mère, comme on le découvre à la toute fin de l'épisode. Autrement dit, pour continuer le parallèle avec Terminator entamé la semaine dernière, ce n'est pas John Connor qui a remonté le temps, c'est Kyle Reese. Logique.

(disons que niveau surprise, c'est raté)

D'autant qu'en plus, entre deux scènes soporifiques de Burnham et Spock qui se réconcilient, de Burnham et Ash qui se réconcilient, de Culber en thérapie, de Stamets et Culber qui se réconcilient (pas tout à fait), ou encore de Giorgiou qui met mal à l'aise ces deux derniers avec des allusions balourdes et gênantes, les scénaristes et les personnages échafaudent un plan totalement stupide pour capturer l'Ange Rouge, un plan qui trahit très rapidement le fait que celui-ci ne peut pas être Burnham.

En effet, en menaçant de tuer Burnham pour attirer l'attention de l'Ange, ils créent une boucle paradoxale qui n'a pas grand sens, puisque si l'Ange-Burnham ne sauve pas Burnham, alors cette dernière meurt, et l'Ange-Burnham n'existe plus... et donc le Discovery n'enquête pas sur l'Ange, et Burnham ne meurt pas, et l'Ange existe, et le Discovery enquête, et Burnham meurt, et ainsi de suite.

(avec en bonus un grand moment de ridicule quand SMG joue l'agonie et la souffrance)

Sans oublier le fait que Skynet/Control veut clairement que l'Ange soit arrêté, et maintenant que le Discovery est en possession de la combinaison, il suffit de peu pour que Burnham décide de l'enfiler pour changer le cours de l'histoire...

Car, on nous avait prévenu (et on le savait bien), Mary-Sue Burnham est au centre de tout, ses origines sont tragiques, forcément liées à la Section 31, forcément liées au voyage temporel (une fois que le capitaine de la Section 31 explique - au cours d'une scène mollassonne qui aurait bien mérité un flashback - que les parents de Burnham travaillaient sur le voyage temporel, le twist final est grillé), blablabla...

Bref, un épisode décousu (un peu comme cette critique) et précipité, qui se sabote tout seul, et qui ne fait illusion que par son rythme assez soutenu. Je crains le pire pour la fin de saison.

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Critiques éclair - Star Trek Discovery 1x06

Publié le 28 Octobre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, CBS, Action, Star Trek, Discovery

Six épisodes, et Star Trek Discovery divise toujours autant, entre ceux qui n'aiment pas du tout, et préfèrent Orville, et ceux qui insistent qu'il faut "attendre un peu, car les premières saisons de toutes les séries Trek sont médiocres"...

​Star Trek Discovery 1x06 :

Burnham, Tilly et Tyler, promu chef de la sécurité, partent secourir Sarek, blessé à bord de sa navette lors d'un attentat extrémiste vulcain, tandis que Lorca reçoit la visite de l'Amirale Cornwell (Jayne Brook)...

Mouais.

Plus les semaines passent, et moins je trouve à dire sur la série. Il faut dire qu'elle ne me passionne pas du tout, et que malgré ses 42 minutes hebdomadaires, je trouve le temps long.

La faute à l'écriture (ici, l'épisode est co-signé Joe Menosky, qui a longtemps œuvré sur Voyager), qui manque affreusement de maîtrise et de subtilité, notamment dans tout ce qui tourne autour de la relation de Sarek et Burnham. Une Michael Burnham Sue tellement exceptionnelle et spéciale qu'elle a un morceau de l'âme de Sarek en elle, et qu'elle mérite apparemment que les scénaristes recadrent et réécrivent toute la relation de Spock/Sarek à l'aune de la relation de ce dernier avec Burnham.

Un Sarek particulièrement émotif, d'ailleurs, ce qui surprend toujours. Mais bon, les Vulcains héritent bien d'extrémistes logisticiens, dans cet épisode, des terroristes qui prônent la pureté raciale et idéologique. Pourquoi pas, au point où on en est...

En parallèle, le Discovery est toujours présenté comme un vaisseau assez  désagréable, qui utilise sans broncher le chef-ingénieur (qui semble aller de plus en plus mal) comme super-ordinateur de navigation aux spores (ce qui ne gêne personne), qui fait d'un illustre inconnu un peu louche le chef de la sécurité du navire, et qui a comme Capitaine un menteur atteint de stress post-traumatique, qui envoie l'amirale au casse-pipe après avoir couché avec elle, histoire de protéger ses arrières.

Ça fait rêver.

Et pour couronner le tout, la production se sent obligée d'insérer à la truelle de l'action, que ce soit sous la forme d'une fusillade holographique d'entraînement, ou de combats mentaux d'arts martiaux vulcains, particulièrement laids et mal filmés.

Mouais.

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Critiques éclair - Star Trek : Lower Decks, épisodes 1x09-10 + Bilan (2020)

Publié le 7 Novembre 2020 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, CBS, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, USA, Lower Decks

Dernière fournée d'épisodes pour cette première saison de Lower Decks, parodie au ton aussi polarisant que ne l'étaient Discovery et Picard : une vision très particulière et moderne de l'univers Trek, qui, au fil des épisodes (cf épisodes 1-2, 3-4, 5-6, 7-8), n'a pas eu peur de s'aliéner une partie de la fanbase avec des personnages criards, du fanservice facile et une caractérisation outrée. Il est peu probable que ces deux ultimes épisodes changent la donne, mais qui sait, avec un peu de chance ?

Star Trek : Lower Decks 1x09-10 (2020) :

En 2380, les mésaventures de Mariner, Boimler, Tendi et Rutherford, un groupe de sous-officiers chargés des tâches les moins essentielles à bord de l'USS Cerritos, un vaisseau secondaire de Starfleet...

- 1x09 - Crisis Point : parce qu'elle a une fois de plus désobéi au protocole, Mariner doit aller voir un thérapeute... ce qui l'incite à créer un programme holographique pour évacuer ses frustrations.

Un holo-épisode qui, plus que jamais, joue la carte du coup-de-coude au spectateur en recyclant ouvertement, sous couvert d'hommage, tous les moments incontournables des films Star Trek, de la contemplation du vaisseau à quai, aux lens flares de l'époque Abrams, en passant par une poursuite motorisée, un score tonitruant singeant Goldsmith, Horner et Giacchino, un crash de vaisseau dans l'atmosphère d'une planète, un générique d'ouverture solennel, un générique de fermeture avec signatures du cast, un format d'image widescreen, un méchant qui cite Shakespeare, etc.

Certes, sur la forme, c'est visuellement très réussi et assez spectaculaire. Sur le fond, par contre, pour peu qu'on ne soit pas très friand de ce fanservice à gogo, ça coince un peu. Parce qu'à côté, la tentative de développement de Mariner qui occupe le plus clair de l'épisode semble étrangement forcée et redondante, se contentant de réitérer ce qui avait déjà été abordé dans l'épisode 1x06 : si Mariner se comporte constamment comme une adolescente rebelle, hostile à l'autorité, si elle est toujours sarcastique et hystérique, si elle se comporte comme une psychopathe dans l'holodeck face à ses collègues et sa mère (qu'elle traite de bitch...), c'est parce qu'elle est bourrée de failles psychologiques, et qu'elle ne veut pas montrer qu'elle aime son vaisseau, ses collègues et son job.

C'est bien. Mais je ne peux m'empêcher de penser que cette prise de conscience un peu facile et sommaire ne sera aucunement suivie de conséquences, que ce soit dans le dernier épisode de la saison, ou dans les saisons à venir. Compte tenu de l'atmosphère globalement criarde et frénétique de la série, ce semblant d'approfondissement de Mariner donne plus l'impression d'un minimum syndical que d'autre chose.

Et l'absence totale de développement des autres personnages de la série n'inspire pas vraiment confiance non plus.

- 1x10 - No Small Parts : alors que la véritable identité de Mariner est désormais connue par tout le Cerritos, un groupe de Pakleds attaque le navire, aux commandes d'un vaisseau destructeur assemblé de bric et de broc...

Un season finale plus sérieux, avec de la continuité et des "conséquences" pour les personnages, mais pas de panique : tout reste centré sur Mariner, sur sa relation avec sa mère, et bien entendu, Mariner sauve tout le monde à la fin, en prenant les commandes du Cerritos !

Quant au quota fanservice, il reste bien assuré ici, notamment par Will Riker, capitaine du Titan, qui vient dire bonjour le temps de quelques scènes, et que Mariner tutoie (forcément), parce qu'elle le connaît (forcément) très bien. Et par les Pakleds, et par la scène d'ouverture bourrée de namedropping, et par les références constantes dans les dialogues, et par Riker qui cite le générique d'Enterprise, et par...

Alors oui, je me répète chaque semaine, mais visuellement, c'est assez spectaculaire (ça bourrine et ça explose dans tous les sens), c'est assez bien rythmé, et pour une fois, tout le monde a son petit moment de gloire, mais les défauts du show restent toujours présents. Malheureusement.

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Bilan saisonnier :

Que dire de plus qui n'ait pas déjà été dit au fil de cette première saison ? Je partais avec un à priori positif, à l'annonce du projet, espérant une série animée avec un minimum de fond et des personnages attachants ; pas de chance, la production a opté pour des personnages absolument caricaturaux (Mariner, c'est Burnham 2.0, dans un genre légèrement différent : tout tourne autour d'elle, elle arrive toujours à ses fins, elle n'en fait qu'à sa tête et sait tout mieux que tout le monde...), pour de l'humour référentiel, et pour un rythme hystérique.

Je ne sais plus qui disait que Lower Decks, de par son utilisation constante des références, du name-dropping, etc, était un peu le Family Guy de l'univers Star Trek. Pas forcément surprenant, puisque la série animée était positionnée comme une réponse directe au Orville de Seth McFarlane, le papa de Family Guy... plus surprenant, cependant, le fait que McFarlane ait réussi, avec Orville, à créer des personnages sympathiques et attachants, et à se démarquer de ce style de référence directes et constantes ne satisfaisant qu'un public peu exigeant ou nourri aux memberberries de South Park.

Je n'ai donc pas du tout accroché à l'écriture et à l'humour de la série, loin de là, et ça m'agace d'autant plus que le style graphique du tout est loin de me déplaire : la même série, avec la même esthétique, mais des scripts un peu plus sérieux, un peu moins référentiels et sarcastiques, bref, plus sincères (et ne reposant pas sur des clichés lassants comme l'héroïne rebelle et grande gueule, son partenaire émasculé et pleutre, etc), j'aurais dit banco.

En l'état, c'est tout simplement décevant et frustrant... une fois de plus. Comme je le disais en haut de page, Lower Decks est une vision moderne de l'univers Star Trek où l'on crie, où l'on jure, où l'on ne respecte pas l'autorité, et où l'on n'est pas très compétent - c'est un choix qui plaira à certains (à en juger par les critiques du web, particulièrement positifs, et qui semblent tous ravis de pouvoir dire "Han, j'ai compris cette référence ! Trop bien !") mais c'est aussi un choix qui me laisse totalement de marbre.

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Critique éclair : Donald Trump - The Art of the Deal : The Movie (2016)

Publié le 27 Février 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Review, Comédie, Politique

Donald Trump : The Art of the Deal, The Movie :

Un mockumentaire de 50 minutes produit par Funny or die, sorti en pleine campagne présidentielle américaine, et introduit par Ron Howard comme étant une adaptation télévisée jamais diffusée du best seller de Trump, The Art of the Deal.

Avec Johnny Depp méconnaissable dans le rôle principal, et pléthore de visages connus de la comédie américaine, on aurait pu s'attendre à quelque chose de drôle, mais malheureusement, si l'ambiance années 80 et le maquillage de Depp sont très bons, le tout sent la précipitation et le bâclage : au final, ce moyen-métrage est trop inégal pour convaincre, et son manque de punch chronique fait qu'il reste amusant, sans plus.

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Quelles sont les paroles de "Road to hell" de Chris Réa ?

Publié le 23 Avril 2011 par Kaoteek dans Musique

Chanson-titre de l'album du même nom, sortie en 1989, Road to Hell est un morceau en deux parties et l'une des créations les plus connues du chanteur-compositeur anglais Chris Rea. Composition sombre et bluesy, le double morceau reste aujourd'hui l'un des succès incontestés de l'artiste, notamment au Royaume Uni, allant jusqu'à inspirer un titre d'ouvrage de la romancière Sheila Quickley. Chanson-titre de l'album du même nom, sortie en 1989, Road to Hell est un morceau en deux parties et l'une des créations les plus connues du chanteur-compositeur anglais Chris Rea. Composition sombre et bluesy, le double morceau reste aujourd'hui l'un des succès incontestés de l'artiste, notamment au Royaume Uni, allant jusqu'à inspirer un titre d'ouvrage de la romancière Sheila Quickley.

Sujet

Dans sa première partie, la chanson narre la rencontre imaginaire entre l'artiste et sa mère décédée, inquiète de la voie sur la laquelle s'engage son fils.

Celle du succès, celle de l'argent facile, mais aussi celle d'un système corrompu et qui ne fait pas de cadeau, comme l'explique Rea dans la partie II : tout n'est en réalité que faux-semblants et en lieu et place du bonheur et de la fortune, il n'y a là que tristesse et inquiétude si l'on sacrifie ses valeurs morales à la quête du succès. C'est la route de l'enfer.

Paroles

Part I :

Stood still on a highway
I saw a woman
By the side of the road
With a face that I knew like my own
Reflected in my window
Well she walked up to my quarterlight
And she bent down real slow
A fearful pressure paralysed me in my shadow
She said 'son what are you doing here
My fear for you has turned me in my grave'
I said 'mama I come to the valley of the rich
Myself to sell'
She said 'son this is the road to hell'.

On your journey cross the wilderness
From the desert to the well
You have strayed upon the motorway to hell.

Part II :

Well I'm standing by a river
But the water doesn't flow
It boils with every poison you can think of
And I'm underneath the streetlight
But the light of joy I know
Scared beyond belief way down in the shadows
And the perverted fear of violence
Chokes the smile on every face
And common sense is ringing out the bell
This ain't no technological breakdown.

Oh no, this is the road to hell

And all the roads jam up with credit
And there's nothing you can do
It's all just bits of paper flying away from you
Oh look out world, take a good look
What comes down here
You must learn this lesson fast and learn it well
This ain't no upwardly mobile freeway
Oh no, this is the road
Said this is the road
This is the road to hell.

(© Chris Rea/Atco/Magnet - 1989)

Chris Rea
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Blog Update ! - Bilan Oktorrorfest 2015

Publié le 16 Novembre 2015 par Lurdo dans Update, Cinéma, Oktorrorfest, Critiques éclair, Horreur, Halloween, Fantastique, Review

Et voilà, l'Halloween Oktorrorfest 2015 est enfin terminée sur le blog des Téléphages Anonymes, et cette année, ce sont 225 titres qui ont été chroniqués par mes soins au cours de ces deux mois de cinéma fantastique et d'horreur.

Comme toujours, énormément de bouses et autres navets sont passés devant mes yeux, qu'ils soient dans le genre found-footage, possession/exorcisme, anthologies, ou encore films de zombies ; comme l'année dernière, très peu de nouveautés 2014/2015 valent vraiment le déplacement (une note de 4/6 ou supérieure), mais on peut tout de même noter Deathgasm, Wyrmwood, Vampires en toute intimité (titre français de merde), ou, plus surprenant (en cela que je n'en attendais strictement rien), The Diabolical.

Dans la catégorie "entre deux" (à savoir ces films inégaux, mais qui méritent quand même le coup d'oeil, et notés entre 3 et 3.5/6), on retiendra surtout quelques quasi-réussites honorables qui attirent la sympathie grâce à une approche, une distribution ou un concept accrocheurs, comme Gravy, Last Shift, Catacombes, It Follows (qui malgré ses nombreux défauts et sa surhype critique reste un moment de cinéma intéressant), et Digging Up The Marrow.

Et puis n'oublions pas ces métrages plus anciens, qui peuvent s'avérer des découvertes agréables et inattendues : Juan of the Dead, Derrière le Masque, Sanitarium, Eddie, Judas Ghost, Necromentia ou encore The Whisperer in Darkness. Pas forcément toujours des chefs d'oeuvre, mais de bons moments à passer pour les amateurs de genre un peu curieux...

Quoi qu'il en soit, me voilà rassasié du genre pour une nouvelle année complète, jusqu'à l'Oktorrorfest 2016 ; et promis, l'année prochaine, je ferai un tri plus sélectif avant de me lancer dans ce marathon !

Dans l'intervalle, vous pouvez toujours retrouver ces 225 chroniques (ainsi que toutes les chroniques des années précédentes) sur cette page dédiée (aussi accessible par le menu/index de haut de blog), ou bien directement cliquer sur ces petites balises bien pratiques, au cas où seule la cuvée 2015 vous intéresse :

Spoiler:

01 - High School Possession (2014)

02 - Catacombes (2014)

03 - What We Do In The Shadows (2014)

04 - Dracula Untold (2014)

05 - Tusk (2014)

06 - Hangar 10 (2014)

07 - Housebound (2014)

08 - Feed The Gods (2014)

09 - Prowl (2010)

10 - Bloodline (aka The Cabin - 2013)

11 - The Pyramid (2014)

12 - Wyrmwood : Road of the Dead (2014)

13 - L'Apocalypse Selon Danny (2014)

14 - Kill Dead Zombie ! (2012)

15 - Cryptic (2014)

16 - The Devil's Hand (Where The Devil Hides - 2014)

17 - [REC] 3 : Genesis (2012)

18 - [REC] 4 : Apocalypse (2014)

19 - Dead Rising : Watchtower (2015)

20 - Digging Up the Marrow (2014)

21 - Gnome Alone (2015)

22 - Innocence (2014)

23 - Pandorum (2009)

24 - The Intruders (2015)

25 - Behind The Wall (2008)

26 - Twixt (2011)

27 - GirlHouse (2014)

28 - Suburban Gothic (2014)

29 - S.O.S. : Save Our Skins (2014)

30 - Juan Of The Dead (2010)

31 - Frankenstein contre la Momie (2015)

32 - The Sacred (2012)

33 - OuiJa (2014)

34 - Backcountry (2014)

35 - Survivor (2014)

36 - Monsters : Dark Continent (2014)

37 - Cub (2014)

38 - Starry Eyes (2014)

39 - Dark Space (2013)

40 - Blood Diner (1987)

41 - War of the Dead (2011)

42 - The Harvest (2015)

43 - The Sisterhood of Night (2014)

44 - Sexe, Vengeance et Séduction (2009)

45 - Toxin (2015)

46 - Blood Shot (2013)

47 - Dark Floors (2008)

48 - Black Butler (2014)

49 - Blackwood (2014)

50 - Out of the Dark (2014)

51 - Fading of the Cries (2010)

52 - Altar (2014)

53 - Styria (2014)

54 - Summer of Blood (2014)

55 - Jessabelle (2014)

56 - Necromentia (2009)

57 - La Ferme de la Terreur (1981)

58 - Puffball (2007)

59 - Asmodexia (2014)

60 - Maggie (2015)

61 - The Lazarus Effect (2015)

62 - Burying The Ex (2015)

63 - Hooked Up (2013)

64 - Les Contes de la Crypte présentent : Bordello of Blood (1996)

65 - Judas Ghost (2013)

66 - Demonic (2015)

67 - Muirhouse (2012)

68 - Dummie The Mummy (2014)

69 - Nightlight (2015)

70 - Le Projet Atticus (2015)

71 - Banshee Chapter (2013)

72 - My Sucky Teen Romance (2011)

73 - Star Leaf (2015)

74 - America's Most Haunted (2014)

75 - Les Contes de la Crypte présentent : Ritual (2002)

76 - Zlo (2012)

77 - Burke & Hare (1971)

78 - Spring (2014)

79 - Hungerford (2014)

80 - Projet 666 (2015)

81 - Late Phases (2014)

82 - Monster in the Closet (1986)

83 - From Romero to Rome... (2012)

84 - The Whisperer in Darkness (2011)

85 - Poltergeist (2015)

86 - Under The Bed (2012)

87 - Dorothy (2008)

88 - Dark Summer (2015)

89 - Rock'n'Roll Nightmare (1987)

90 - Black Roses (1988)

91 - Horror Rock (1986)

92 - It Follows (2014)

93 - La Femme En Noir 2 : l'Ange de la Mort (2014)

94 - Mimic (1997)

95 - Mimic 2 (2001)

96 - Mimic 3 : Sentinel (2003)

97 - The Nightmare (2015)

98 - Stung (2015)

99 - Day of the Mummy (2014)

100 - Final Girl (2015)

Spoiler:

101 - Gingerclown 3D (2013)

102 - i-Lived (2015)

103 - Wakewood (2011)

104 - Extinction (2014)

105 - Dead Still (2014)

106 - Reaper (2014)

107 - Charlie's Farm (2014)

108 - Insidious : Chapitre 3 (2015)

109 - Sanatorium (2013)

110 - Sanitarium (2013)

111 - The Culling (2015)

112 - Fun Size Horror : Volume One (2015)

113 - Fun Size (2012)

114 - Leviathan : The Story of Hellraiser (2015)

115 - Leviathan : The Story of Hellraiser II - Hellbound (2015)

116 - Hell on Earth - The Making of Hellraiser 3 (2015)

117 - Echoes (2014)

118 - Une Nuit En Enfer, la série - Saison 1 (2014)

119 - Infernal (2015)

120 - Les Contes de la Crypte présentent : Le Cavalier du Diable (1995)

121 - Dark Was The Night (2014)

122 - La Malédiction des Whateley (1967)

123 - Descendants (2015)

124 - Unfriended (2014)

125 - Always Watching : A Marble Hornets Story (2015)

126 - Phantasm (1979)

127 - The Faculty (1998)

128 - La Hantise d'Enfield (2015)

129 - La Maison des Ombres (2011)

130 - Extinction (2015)

131 - Area 51 (2015)

132 - The Gallows (2015)

133 - Harbinger Down (2015)

134 - Teddy, la mort en peluche (1981)

135 - The Occupants (2014)

136 - 48 Heures Chrono (2012)

137 - Lost After Dark (2014)

138 - Cheap Thrills (2013)

139 - Pod (2015)

140 - La Momie d'Halloween (1997)

141 - Shutter Island (2010)

142 - Hysteria (2014)

143 - R.I.P.D. : Brigade Fantôme (2013)

144 - La Patrouille Fantôme (2002)

145 - Bloodsucking Bastards (2015)

146 - Inhuman Resources (2012)

147 - Terreur sous la Mer (2004)

148 - Eddie (2012)

149 - Big Monster on Campus (2000)

150 - Bait (2012)

151 - Dark Mirror (2007)

152 - The Shortcut (2009)

153 - Panic in the Plane (2011)

154 - Halloween d'Enfer (2001)

155 - Ghost Squad (2015)

156 - Red Canyon (2008)

157 - Cellar Dweller (1988)

158 - Lurking Fear (1994)

159 - Teen Lust (2015)

160 - La Malédiction Céleste (1987)

161 - Deathgasm (2015)

162 - Scarecrows (1988)

163 - Nomades (1986)

164 - Dead Birds (2004)

165 - Vampire Forever : Séduction à Pleines Dents (1985)

166 - Embrasse-moi, Vampire (1988)

167 - Scream Girl (2015)

168 - Cyrus : Mind of a Serial Killer (2010)

169 - Derrière le Masque (2006)

170 - Molly Hartley 2 : l'Exorcisme de Molly Hartley (2015)

171 - Severed : Forest of the Dead (2005)

172 - The October Society's Tales of Halloween (2015)

173 - Liar, Liar, Vampire (2015)

174 - The Diabolical (2015)

175 - The Willies (1990)

176 - Visions (2015)

177 - Simetierre 1 & 2 (1989 & 1992)

178 - Cooties (2015) 

179 - Some Kind of Hate (2015)

180 - Une Nuit Infernale (1981)

181 - Pay The Ghost (2015)

182 - Hellions (2015)

183 - Horreur à Volonté (1970)

184 - Last Shift (2014)

185 - La Nuit des Sangsues (1986)

186 - 13 Morts et demi (1981)

187 - Navy Seals vs. Zombies (2015)

188 - Invoked (2015)

189 - The Visit (2015)

190 - Mirrors 2 (2010)

191 - The Messenger (2015)

192 - Tremors 5 : Bloodlines (2015)

193 - Hidden (2015)

194 - Kids vs Monsters (2015)

195 - Blood Moon (2004)

196 - R.L. Stine's Monsterville : Cabinet Of Souls (2015)

197 - Gravy (2015)

198 - Evil Ground (2007)

199 - Les Dossiers Secrets du Vatican (2015)

200 - June (2015)

201 - Zombies (2006)

202 - S.O.S Fantômes (1984) & S.O.S Fantômes 2 (1989)

Halloween Novembrrrfest 2015 - Bonus en vrac ! (1)

Peanuts, Simpsons, Scooby-Doo & Ash VS Evil Dead

Halloween Novembrrrfest 2015 - Bonus en vrac ! (2)

They Found Hell (2015), The Sand (2015), Howl (2015) & Knock Knock (2015)

Halloween Novembrrrfest 2015 - Bonus en vrac ! (3)

October Kiss (2015), Le Sanctuaire (2015), Ghosthunters on Icy Trails (2015) & The Hollow (2015)

Halloween Novembrrrfest 2015 - Bonus en vrac ! (4)

Psycho Beach Party (2000), Club Dread (2004), Fuschia, la petite sorcière (2010) & Monster Mash, The Movie (1995)

Halloween Novembrrrfest 2015 - Bonus en vrac ! (5)

Chair de Poule (2015), La Digne Héritière (2010), You Cast a Spell on Me (2015) & Scary Godmother (2003/2005)

Et maintenant que l'Oktorrorfest 2015 est terminée, retour temporaire du blog à la rubrique "Un film, un jour (ou presque) !", pour quelques films récents pas encore chroniqués par mes soins, dont les critiques vont remplir ces pages jusqu'à fin Novembre.

Car avec le premier Décembre commencera le Christmas Yulefest 2015, et son marathon quotidien de films de Noël en tous genres (avec probablement une petite exception pour la sortie du prochain Star Wars).

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