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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "luke cage"

Halloween Oktorrorfest 2019 - 58 - Retour à Zombieland (2019)

Publié le 28 Octobre 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Retour à Zombieland (Zombieland : Double Tap - 2019) :

Dix ans après s'être rencontrés, Tallahassee (Woody Harrelson), Columbus (Jesse Eisenberg), Wichita (Emma Stone) et Little Rock (Abigail Breslin) forment toujours une famille plus ou moins unie. Mais entre des zombies qui évoluent de manière agressive, et une Little Rock qui tente de s'émanciper, les choses se compliquent rapidement pour le groupe...

En voyant débarquer cette suite, 10 ans après l'original, je me suis aperçu que je n'avais aucun vrai souvenir de l'original, vu à sa sortie, et jamais depuis. J'ai donc décidé de revoir le premier opus avant sa suite, histoire de me rafraîchir la mémoire... et je n'aurais probablement pas dû.

En effet, Zombieland (2009) était un road-movie sympathique, bourré de l'humour typique des scénaristes de Deadpool, et avec une distribution attachante, mais qui souffrait ponctuellement d'un rythme un peu inégal (inhérent au format du récit) et d'une fin de film un peu approximative. Un 4/6 pépère, en somme, aidé par le fait que le film soit sorti assez tôt dans la vague des films de zombies.

Pour cette suite très tardive, il en va autrement : la vague zombie est venue, repartie, et a joliment épuisé la patience des spectateurs ; pire : avec le succès des Deadpool, les scénaristes ont gagné en confiance et en liberté de manœuvre, ce qui n'est pas forcément une bonne chose.

Et en effet, dans cette suite, si l'on reprend les mêmes (devant et derrière la caméra) et qu'on recommence, on a souvent l'impression que le film n'est qu'un tas d'idées diverses accumulées pendant 10 ans, et mises bout à bout de manière approximative et brouillonne.

En vrac : problèmes de couple, triangle amoureux (avec une Zoey Deutch en bimbo blonde idiote), séjour à la Maison Blanche, visite à Graceland, visite à Babylone et défense de ce paradis hippie, rencontre des "clones" (Luke Wilson et Thomas Middledich), notion d'évolution des zombies, etc, etc, etc.

Autant d'idées qui fragmentent le film, et lui donnent un côté épisodique assez frustrant, d'autant que chacune de ces idées n'est que superficiellement développée (les différents types zombies, par exemple, ne reviennent jamais dans le récit après leur présentation, running-gag du Homer excepté) ; et c'est là que l'on se souvient qu'en 2013, l'équipe du film avait tenté de décliner Zombieland en série tv pour Amazon, un projet avorté après le pilote.

Difficile alors de ne pas voir dans ce Zombieland Double Tap un recyclage des idées inexploitées d'une série éventuelle, qui expliquerait vraiment le côté épisodique de ce second épisode.

Et c'est bien dommage, tout comme l'est la numérisation à outrance des zombies, qui prennent l'aspect d'une horde façon World War Z, et le fait qu'à plusieurs reprises, le scénario s'avère très prévisible (le rebondissement concernant Madison, le retour de Nevada, le sort d'Albuquerque et de Flagstaff...).

D'autant plus dommage que les personnages restent sympathiques, que l'action est réussie, et que les nouvelles arrivantes (Rosario Dawson, Zoey Deutch), bien que sous-développées, sont amusantes.

Mais dans l'ensemble, sans m'être forcément ennuyé, je suis ressorti de ce Zombieland 2 assez déçu, façon "tout ça pour ça ?".

3/6 dont facilement 0.5 pour "Bill Murray contre les zombies", la scène du générique de fin.

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Les bilans de Lurdo - Tween Wars XII : Jessie

Publié le 28 Mai 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Sitcom, Disney, Romance, Jeunesse, Tween

Episode XII : The Nanny 2.0

Loi n°1 de la Tweencom (rappel) : Chez Mickey, on n’aime pas les ados normaux, et leur quotidien. Résultat : tous les persos des séries Disney ont des pouvoirs, viennent du futur, sont des méga-stars, sont über-talentueux, chanceux, etc…

Loi n°2 de la Tweencom (rappel) : La maison de production It’s A Laugh s’occupe de toutes les sitcoms Disney depuis 2005. En règle générale, leurs shows sont des sitcoms de studio, à caméras multiples, rires enregistrés, dans des décors assez peu convaincants, au générique chanté par une star de la série et/ou de la chaîne, et à la distribution plutôt solide et diverse.

 
Corollaire (rappel) : Lorsque It’s A Laugh trouve un format/sujet facile à exploiter, il le garde. Et le répète ad nauseam, en en variant à peine le style. 
 
Loi n°3 de la Tweencom (rappel) : si chez Mickey tu veux prospérer, les talents musicaux de tes interprètes aux épisodes tu devras intégrer, pour la promotion croisée avec Disney Records assurer.

Loi n°10 de la Tweencom (rappel) : Règle du sidekick : bien souvent, le/la lead de la tweencom est affublé(e) d’un(e) sidekick comique, faire valoir au physique moins conventionnel, à l’interprétation plus exagérée, et délibérément laissé en retrait. Et presque aussi souvent, c’est parce que le/la sidekick est bien plus talentueux(se), attachant(e), et tout simplement charismatique que le/la lead.

Corollaire (rappel) : Lorsqu’un sidekick commence à éclipser son lead, le moment est venu de lui donner sa propre série… pour bien souvent, s’apercevoir qu'il ne fonctionne pas en solo ou en lead.
 


Jessie (2011 - ? )
 

A Nanny named Jessie’s Diaries in a Suite Life…

Koicé ?
Le jeune Jessie arrive de la campagne, et est très rapidement recrutée par deux riches parents (à la Brangelina), qui lui confient la garde de tous leurs enfants adoptifs, dans leur immense appartement particulier.

Aveckicé ?
Debby Ryan (Jessie), qui reprend un rôle relativement similaire (mais moins redneck) à celui qu’elle tenait dans The Suite Life on Deck ; Peyton List (Emma, la sœur aînée), une blonde de 13 ans, pas très marquante ; Cameron Boyce joue Luke, le préado séducteur à grande gueule, façon italien sorti du Bronx ; Karan Brar est Ravi, l’indien caricatural de service, ravi d’avoir été adopté par ses parents, et qui se balade partout avec son varan domestique ; Zuri (Skai Jackson) est la petite black impertinente avec des amis imaginaires ; Bertram (Kevin Chamberlin) est le majordome britannique blasé ; sans oublier les parents (l’un réalisateur et l’autre taupe modèle), et le portier de l’hôtel, Tony, alias le love-interest de Jessie.

Koiçavo ?
Une petite saison, c’est un peu juste pour se faire une idée consistante d’une série, mais au premier abord, Jessie n’est rien de plus qu’une combo de Une Nounou d’Enfer, The Suite Life of Zack & Cody, et du film The Nanny Diaries avec ScarJo.

Autrement dit, on est en terrain ultra-balisé, ça enquille les intrigues et les scènes déjà vues, le générique est chanté par Ryan (en espérant que le show va éviter les scènes musicales pour promouvoir la carrière de Ryan) et si tout le monde joue à peu près juste, Debby Ryan est bien la seule à se démarquer un peu du reste de la distribution, et à se montrer attachante.

Pas vraiment de quoi être enthousiaste, donc, même si le show pourrait toujours surprendre sur la durée (j’y crois à fond). Cela dit, ce n’est pas pire que la moitié des nouvelles sitcoms de networks de la rentrée 2011.

Perte de Santé mentale :
Pffff… franchement, pas grand-chose à retenir, donc pas grand-chose qui puisse atteindre de manière sérieuse le cerveau… c’est, là aussi, bien souvent du papier-peint audiovisuel inoffensif, déconseillé au plus de 12 ans. Sauf quand Jessie se fait attaquer par un énorme tentacule sur un plateau de tournage, et plutôt que de crier au secours, se contente d’adresser au tentacule un truc du genre "normalement il faut m'inviter à dîner avant de pouvoir me--". :ninja:

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Critiques éclair - Obi-Wan Kenobi, 1x01-03 (2022)

Publié le 19 Juin 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Télévision, Action, USA, Science-Fiction, Aventure, Les bilans de Lurdo, Disney, Science Fiction, Star Wars, Fantastique, Obi Wan

Mini-série en six épisodes d'une heure chapeautée par Deborah Chow (réalisatrice de certains épisodes du Mandalorian) et par une équipe de scénaristes éclectiques (deux de chez Pixar, le réalisateur australien Stuart Bettie, le scénariste de Roi Arthur et Army of the Dead, et un scénariste récompensé aux faits d'armes  discutables - Blanche-Neige et le chasseur, The Snowman), Obi-Wan Kenobi replonge dans les anciennes trilogies, pour narrer le sort du personnage-titre après la prélogie, et juste avant A New Hope...

Obi-Wan Kenobi, saison 1 (2022) :

- 1x01 : Alors qu'il vit reclus sur Tatooine, loin de tout sauf de Luke Skywalker sur qui il garde un œil attentif, Obi-Wan (Ewan McGregor) est contraint de reprendre du service lorsque la jeune princesse Leia (Vivien Lyra Blair) est enlevée par des mercenaires aux ordres des sinistres Inquisiteurs impériaux...

Pas désagréable du tout, pour le moment, avec une mise en place forcément lente, qui montre un Obi-Wan hanté par les erreurs de son passé, vivant en ermite sur Tatooine, et refusant de s'engager de quelque manière que ce soit ; des Inquisiteurs très méchants et motivés (certains plus que d'autres) ; et surtout une jeune Princesse Leiïa adorable et attachante, particulièrement juste (ah, et il y a aussi Flea en mercenaire, why not ?).

Le tout établit un joli pont entre la fin de la prélogie et la postlogie, c'est plutôt bien rythmé et en faisant exception d'un maquillage ou deux un peu caoutchouteux, on peut être optimiste pour la suite.

- 1x02 : Obi-Wan arrive sur Daiyu, où se cachent les mercenaires ayant capturé Leia, et il y rencontre un arnaqueur (Kumail Nanjiani) se faisant passer pour un Jedi et connaissant l'emplacement de la fillette...

Un épisode à nouveau agréable, mais avec quelques défauts flagrants qu'il faut souligner : déjà, la durée de 38 minutes, tout compris, qui trahit un épisode taillé au montage. Et effectivement, cela se ressent nettement, notamment dans la transition arrivée sur Daiyu/rencontre de Kumail/découverte de Leia, qui est assez précipitée et brouillonne. Ou alors, c'est que les deux épisodes étaient conçu comme un pilote de 90 minutes, avec ce que ça implique de montage pour le diviser en deux.

Ensuite, et ça me peine de le dire, mais la série bénéficierait d'utiliser un peu plus les thèmes de John Williams : le thème composé par Williams pour Obi-Wan est agréable, mais quelques notes du thème de la Force, ou de celui de Vader auraient rendu deux des moments de l'épisode nettement plus puissants.

Après, j'admets que ces critiques sont du pinaillage. Mais cet épisode 2, tout regardable qu'il soit (et le duo Obi-Wan/Leia fonctionne bien), m'a semblé un peu en dessous du premier.

- 1x03 : En fuite, Leia et Obi-Wan arrivent sur une planète d'exploitation minière pour y retrouver un contact (Indira Varma) supposé les aider. Mais les inquisiteurs et Vader sont sur leurs traces...

Pas l'épisode le plus palpitant pour ce qui ressemble souvent à de la transition, qui sert surtout à rapprocher Leia et Obi-Wan (ce qui fonctionne plutôt bien), à offrir un caméo vocal à Zack Braff et à ramener sur le devant de la scène Darth Vader, incarné par le duo Christensen/James Earl Jones.

De quoi mettre en scène un "duel" qui n'en est pas un avec un Obi-Wan apeuré, rouillé et totalement dépassé par le monstre qu'est devenu Anakin, lequel massacre littéralement Obi-Wan sans que ce dernier, coupé de la force, ne puisse y faire quoi que ce soit.

Pas désastreux, mais ça manque un peu de rythme et d'ampleur visuelle - maintenant, je m'attends à ce qu'Obi-Wan, grièvement blessé, passe le prochain épisode entre la vie et la mort, hanté par des visions d'Anakin (et de Qui-Gon ?), avant de se réveiller à nouveau en harmonie avec la Force... ou quelque chose du genre.

 

(à suivre...)

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Les bilans de Lurdo : FUBAR, saison 1 (2023)

Publié le 3 Septembre 2023 par Lurdo dans Action, Thriller, Critiques éclair, Télévision, Netflix, Comédie, USA, Review, Les bilans de Lurdo

Alors que, pour la première série tv de sa carrière, Sylvester Stallone a opté pour Paramount +, pour les scénaristes de Yellowstone, des Soprano et de Boardwalk Empire, et pour Tulsa King, une série ambitieuse en mode prestige TV, Arnold Schwarzenegger a préféré, de son côté, opter pour Fubar, une comédie d'action en huit épisodes d'une heure pour Netflix, chapeautée par un ancien de Prison Break et de Scorpion.

FUBAR, saison 1 (2023) :

Luke Brunner (Arnold Schwarzenegger), vendeur d'équipement sportif, est en réalité un super-espion au service de la CIA. Sur le point de partir à la retraite, il est rappelé in extremis sur le terrain avec son équipe - le nerd Barry (Milan Carter), la nouvelle recrue Tina (Aparna Brielle), le playboy Aldon (Travis Van Winkle) et la lesbienne sarcastique Roo (Fortune Feimster) - pour une ultime mission : s'infiltrer parmi les hommes de Boro (Gabriel Luna), un terroriste, et exfiltrer un agent de la CIA dont la couverture a été démasquée. Seul problème : Brunner connait Boro depuis qu'il est enfant, et l'agent de la CIA est Emma (Monica Barbaro), la propre fille de Brunner. Une fille qui ignore tout du métier réel de son père, et un père qui ignorait tout de la carrière de sa fille dans l'espionnage...

Très vite, devant FUBAR, on réalise que l'on se trouve en terrain très familier : la série n'est ni plus ni moins qu'une sorte de succédané de True Lies (à ne pas confondre à l'adaptation télévisuelle de True Lies, diffusée sur CBS cette même année et annulée sur la lancée après une saison), avec ce que ça comporte de secrets de famille, de manigances, de mensonges, de terroristes clichés, d'opérations improbables, de caméo éclair de Tom Arnold... mais sans le budget, le savoir-faire et le sens du spectacle de James Cameron, avec une écriture assez médiocre, et étiré en longueur sur près de huit heures.

Forcément, ça coince. Alors, certes, ça se regarde distraitement, pour peu que l'on apprécie Schwarzie (qui commence vraiment à afficher son âge, surtout dans les rares scènes d'action) et que l'on ne soit pas allergique à l'équipe de bras cassés qui l'entoure, qui fait très "série de network façon CBS" - les acteurs sont compétents, mais les personnages sont des clichés ambulants, et leur écriture laisse fortement à désirer : les one-liners piteux de Roo, tous les clichés entourant le geek afro-américain (clichés qui semblent tout droit sortis de The Big Bang Theory), les innombrables disputes père/fille des Brunner, qui reviennent, encore et encore, dans chaque épisode, et qui tournent en rond...

FUBAR n'est donc vraiment pas terrible sur le plan de l'écriture, une écriture répétitive, et qui peine vraiment à donner du rythme à ses péripéties. D'autant que l'action est elle aussi assez faiblarde (il n'y a pas le budget nécessaire pour impressionner le spectateur), et que le scénario, dans l'ensemble, est assez cousu de fil blanc, téléphonant trop fréquemment les rebondissements et les surprises du récit pour qu'ils fonctionnent un minimum. Et que la musique façon publicité Nespresso des innombrables briefings et scènes civiles devient rapidement lassante.

Les acteurs y croient (encore que, quand vient la trouzemillième dispute père/fille ou l'énième discours sur les responsabilités de parent, on sent qu'ils sont un peu en pilotage automatique), ils sont globalement sympathiques (Van Winkle a suffisamment de charisme et le physique approprié pour tenir un premier rôle dans un film de super-héros, et je partais dubitatif vis à vis de Barbaro, mais finalement elle tient bien son personnage), et c'est dans la droite lignée des films décérébrés d'Arnold tournés il y a plusieurs décennies, mais reste que FUBAR, c'est très dérivatif, c'est assez médiocre... et c'est donc tout à fait à sa place sur Netflix

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2021 - Fais-moi peur ! La Malédiction des Ombres (2021)

Publié le 16 Octobre 2021 par Lurdo dans Canada, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Review, Romance, Télévision, USA, Nickelodeon, Afraid

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Fais-moi peur ! La Malédiction des Ombres (Are you Afraid of the Dark ? Curse of Shadows - 2021) :

Lorsque Connor (Parker Queenan), le leader de la Société de Minuit de Shadow Bay, disparaît subitement du jour au lendemain, ses amis Luke (Bryce Gheisar), passionné de cinéma d'horreur, Hanna (Beatrice Kitsos), Gabby (Malia Baker), et Jai (Arjun Athalie), s'inquiètent. Rapidement, avec l'aide de Sardo (Ryan Beil), le propriétaire du magasin de magie de la ville, ils découvrent que Connor enquêtait sur le Shadow Man, un croque-mitaine surnaturel qui hante supposément les bois entourant un vieux phare local désaffecté...

En 2019, Nickelodeon a tenté de relancer la série des Fais-moi peur !, par le biais d'une mini-série confiée au scénariste de La filature et de Happily : trois épisodes de 45 minutes qui avaient, pour parti pris, de transposer le surnaturel et la hantise des histoires anthologiques de Fais-moi peur au monde réel, en faisant de la Société de Minuit un groupe de jeunes adolescents confrontés à un phénomène inexplicable.

Un choix vraiment loin de convaincre, puisqu'il passait totalement à côté de la formule de la série originale, et donnait donc lieu à un récit frustrant, dont seule la mise en place (la constitution de la Société) fonctionnait réellement, la faute à des choix de réalisation et de production plutôt dommageables.

Pour cette seconde cuvée de six épisodes, on continue malheureusement dans une direction similaire, avec une nouvelle Société de Minuit (aucun des acteurs de 2019 ne rempile) confrontée, à nouveau, à une menace surnaturelle... une menace qui prend le titre original du programme très littéralement ("As-tu peur de l'obscurité ?"), puisque le Shadow Man est un être (au demeurant visuellement assez réussi) constitué d'ombres, et qui ne frappe qu'en l'absence de lumière.

En soi, pourquoi pas, toute cette histoire de malédiction est plutôt efficace, et comme souvent, les jeunes acteurs de la série sont très compétents dans l'ensemble. Au rayon des points positifs, on peut aussi citer le personnage de Sardo, hommage au Sardo original (qui fait d'ailleurs une apparition en flashback) qui sert de mentor réticent au groupe, et la mise en images globale, efficace et compétente : dans le registre du fantastique jeunesse, la série est tout à fait honorable, et créera probablement le frisson chez les plus jeunes.

Après... le problème de la saison précédente reste toujours présent : hormis la musique du générique et une ou deux mentions de la Société de Minuit et de leur tradition de raconter des histoires qui font peur, Curse of Shadows aurait très bien pu porter un tout autre nom, tant le programme n'a plus qu'un rapport très lointain avec l'anthologie dont elle s'inspire.

Ajoutez à cela un rythme un peu trop inégal (six épisodes de 45 minutes, pour un récit qui en méritait trois, au plus), et un gros reset final qui efface tous les événements tragiques du récit... et voilà : une nouvelle cuvée de Are you afraid of the dark ? qui se regarde, mais qui s'éloigne de plus en plus de ce qui faisait le charme du programme original.

À regarder en toute connaissance de cause.

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Catch Review : TNA Impact Live (12/06/2014)

Publié le 13 Juin 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

La Road to Slammiversary a été assez décevante, jusqu'à présent, principalement à cause du manque de punch de l'Impact Zone décédée, et des émissions enregistrées deux mois à l'avance, ce qui a empêché les scénaristes de corriger le tir... mais cette semaine, ultime chance de redonner un coup de fouet au build-up de Slammy !

- EY qui reçoit les ovations du public à son arrivée, qui défie et vanne la Team MVP, fait la promo de son nouveau show au passage, et exige un match sans intervention à Slammy ; il obtient le choix de la stipulation du match, s'il bat deux des trois membres de la team MVP ce soir.

- EY vs Bobby Lashley. Lashley est un monstre de puissance, et une défaite logique pour EY, qui n'a d'autre choix que de battre les deux autres désormais, et injectera probablement un peu de tension au sein de la team MVP si King et MVP ne parviennent pas à vaincre EY. Joe se pointe pour sauver EY en post-match.

- Willow dans son petit monde de drogué. :P

- EY en petite forme, Joe en colère.

- Team Hooliganz dans le ring, pour une promo de Magnus qui rejette ce que la TNA voulait faire de lui. Bram continue d'avoir des gestes et des attitudes bizarres, qui fonctionnent assez bien pour établir son personnage. Willow se pointe, nous fait une promo nawak qui réétablit son alter-ego, et parle de "nous", et explique qu'il a recruté Abyss pour dimanche. Brawl. Segment efficace, et Bram est excellent dans son rôle.

- EC3 est blessé, et mécontent.

- Robbie E vs Knux. Toujours un gros chaos bordélique, avec un Robbie E toujours flippé par Steve. Je suis curieux de voir comment la TNA va corriger un peu le gimmick de la Menagerie, maintenant qu'ils ont pu voir ce qui fonctionnait ou pas.

- EC3 & Spud prêts à dévoiler toute la vérité sur Bully, avec l'aide de Broose Assmacher, qui est de retour.

- EC3 & Spud dans le ring, avec Brooke, qui subit un interrogatoire enragé de la part de Spud. Bully to the rescue, et lui et Brooke enterrent la hache de guerre. EC3 est furieux de l'attitude de Bully, et zou, Tables match à Slammy, que Bully transforme en Texas Death Match..

- King est supra confiant.

- EY vs King. King trop confiant, forcément, et qui perd pour s'être trop vanté. Efficace.

- Maddie bien décidée à ignorer Brittany, et à gagner son match.

- EY bien décidé à aller jusqu'au bout.

- Brittany vs Maddie vs Gail, #1 Cont, avec TBP aux comms. Brittany qui tente de copier Maddie, et de s'allier à elle contre Gail, qui en profite pour prendre l'avantage. Match sympathique.

- MVP continue d'influencer Hebner Jr.

- MVP vs EY : Lashley & King démolissent EY en pré-match, MVP entreprend un gros travail de destruction sur le dos de EY, qui remporte tout de même la victoire en fin de compte par DQ, ce qui agace profondément MVP. EY s'en fout, et hop, un cage match @ Slammy.


 

Un bon show de pré-PPV, qui a achevé de consolider la carte, et de laisser de nombreuses possibilités de booking pour Slammy. Ça a redonné un coup de fouet au tout, ce qui n'est pas plus mal.

Et donc la carte définitive de Slammiversary, ce Dimanche :

- Angelina Love © vs. Gail Kim - Singles match for the TNA Knockouts Championship
- Mr. Anderson vs. James Storm - Singles match
- Willow (with Abyss) vs. Magnus (with Bram) - Singles Match
- Samoa Joe vs. Bobby Lashley - Singles Match
- Austin Aries vs. Kenny King - Singles Match
- Sanada © vs. Manik vs. Tigre Uno vs. Crazzy Steve vs. Eddie Edwards vs. Davey Richards - 6-man Ladder match for the TNA X Division Championship
- Bully Ray vs. Ethan Carter III (with Rockstar Spud) - Texas Death match
- The Von Erichs (Marshall and Ross) (with Kevin Von Erich) vs. (Bromans ?) - Tag Team match
- Eric Young © vs. MVP - Steel cage match for the TNA World Heavyweight Championship

Une carte très chargée qui, si elle évite le surbooking et les fins en queue de poisson à chaque match, pourrait bien donner lieu à un PPV mémorable. D'autant que j'imagine bien la TNA donner la ceinture à MVP, pour qu'il arrive en mode über-heel aux tapings de NYC, dans quinze jours, et qu'il y affronte Joe, Aries, EY, Bully Ray devant une foule déchaînée encourageant tous les challengers.

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Catch Review : WWE RAW (03/02/2014)

Publié le 4 Février 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Après la controverse du Royal Rumble, et le Raw quelconque qui a suivi, la WWE s'est trouvée prise en proie à un nouveau scandale : CM Punk, las des magouilles backstage, et autres vétérans ramenés juste pour Wrestlemania, au détriment des Daniel Bryan et autres forçats de la WWE, a jeté l'éponge, et donné sa démission. Autrement dit, les foules déjà déchaînées pour D-Bry ont désormais un nouveau chant à chanter pour faire comprendre à la WWE qu'elle déconne à pleins tubes...

Et c'est le cas ce soir, puisque le public peu motivé passe ainsi son temps à chanter pour CM Punk...

Heure 1 : en même temps, quand on voit ce que les scénaristes leur proposent... ouverture sur une promo inintéressante de Randy Orton, intervention de l'Autorité, et zou, un main event ; ensuite, un match standard Shield vs Big E/Kofi/Rey, une promo nonsensique de Bray Wyatt, une promo bancale de Barrett et Lawler, de la hype pour le WWE Network, et du pilotage automatique pour le retour de Christian à Raw, contre Jack Swagger.

Heure 2 : après quelques minutes de meublage par les New Age Outlaws, histoire de remplir la première heure jusqu'à son terme, les "nouveaux" champions affrontent les Rhodes dans un match en cage, assez plat, et se terminant par un saut perilleux arrière de Cody, totalement raté ; vient ensuite Titus vs Ryder, un squash ; un dance-off calamiteux entre Fadango/Summer Rae et Santino/Emma ; encore de la hype pour le Network, et un Sheamus vs Axel qui n'intéresse personne dans l'arêne.

Heure 3 : après une première heure quelconque et une seconde heure soporifique, on reprend avec un duel de promos clairement improvisé (car très mal exécuté) entre Batista et ADR ; après ce mauvais moment passé, retour à l'action, avec un Ziggler/Truth/Xavier vs Wyatts assez banal, et un match des Divas assez raté, notamment parce que Naomi se prend un genou dans l'oeil, et finit tout son match en titubant ; enfin, pour conclure, le main event, de plus d'une demi heure, opposant Orton à Bryan dans un non-title match. Sympathique sur le papier, mais étiré jusqu'à n'en plus finir dans les faits. Et histoire de boucler le tout, Bryan gagne, mais se fait démolir en post-match avec l'aide de Kane....



Bref, encore un bel exemple d'un Raw en pilotage automatique, où il ne se passe, globalement, rien du tout... sans surprise, au point où on en est, et n'importe quel observateur un tant soit peu avisé aura remarqué les tentatives de manipulation de la WWE, pour influencer son public (chants étouffés, etc...) Donc reste au moins toujours ça d'intéressant...

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Un film, un jour (ou presque) #833 : Teen Titans Go ! To The Movies (2018)

Publié le 27 Septembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Animation, Action, Aventure, DC, Science-Fiction, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Teen Titans Go ! To The Movies :

Immatures et puérils, les Teen Titans - Robin (Scott Menville), Starfire (Hynden Walch), Raven (Tara Strong), Beast Boy (Greg Cipes) et Cyborg (Khary Payton) - sont la risée de la communauté des super-héros : aux yeux du monde, l'équipe n'est guère plus qu'une mauvaise blague, et par conséquent, ses aventures ne sont jamais portées au cinéma. Ce qui perturbe grandement Robin : bien décidé à être lui-aussi immortalisé sur grand écran, le jeune héros décide alors de prouver sa valeur, en se trouvant un adversaire à sa hauteur... Slade (Will Arnett).

TTG est la série mal-aimée de l'univers DC animé : arrivée sur les talons de l'annulation de Teen Titans et de Young Justice, elle a été vue, par de nombreux spectateurs alors jeunes et sensibles, comme une insulte à leur fandom, car trop puérile et immature (parce que les super-héros, ça se doit d'être sérieux et dramatique !). Il faut dire qu'avec son format court, et son approche volontairement humoristique et parodique, TTG contraste grandement avec ses aînées... et c'est tant mieux. Car TTG est une excellente petite série comique, qui sait jouer des codes de son industrie, tout en brisant régulièrement le quatrième mur de bien belle manière.

Sans surprise, il en est de même pour ce portage au cinéma, qui joue d'autant plus la carte métadiscursive que ce film arrive alors que les super-héros en tous genres cartonnent au box office... du moins, s'ils viennent de chez Marvel.

Et pour faire simple, TTGTTM peut se résumer ainsi : c'est le film Deadpool, débarrassé de son humour adulte. Même impertinence, mêmes références à l'industrie, aux concurrents, même caméo (hilarant) de Stan Lee, même tendance à casser les codes du genre, même commentaire sur les clichés de ce dernier, même refus de colorier entre les lignes, même impertinence, même références cinématographiques (ici, Retour vers le Futur), même idée de voyage temporel pour réécrire l'histoire, mêmes scènes d'actions décomplexées, et oui, même tendance à être occasionnellement bas de plafond.

Et comme en prime, on a droit à des caméos sympathiques (Nicolas Cage en Superman, Kristen Bell, Michael Bolton), et que les Challengers of the Unknown en prennent plein la tête (de manière totalement gratuite), on passe un très bon moment.

Certes, ça ressemble parfois à un triple ou quadruple épisode, qui aurait pu donner lieu à une saison complète en mode sérialisé, mais c'est drôle, c'est dynamique, ça a conscience de ses limites et ça les exploite bien, bref, c'est réussi.

4.25/6

(et le post-générique devrait faire plaisir à plus d'un spectateur ronchon et nostalgique)

 

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Christmas Yulefest 2015 - 45 - Maman Noël (1996)

Publié le 15 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, CBS, Hallmark, Comédie, Musique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Maman Noël (Mrs Santa Claus) :

Une semaine avant Noël, en 1910, la Mère Noël (Angela Lansbury) s'ennuie ferme au Pôle Nord, alors que son époux (Charles Durning) est obnubilé par le 25 Décembre. Afin de lui prouver qu'elle n'est pas inutile, elle prend les rennes et le traîneau afin de vérifier un nouveau parcours pour la tournée, mais à cause de la météo horrible, elle est contrainte de se poser en urgence à New York, dans un quartier populaire. Là, alors que l'un de ses rennes, blessé, se remet lentement, "Mme Nord" passe une semaine en compagnie des nombreux immigrants qui l'entourent, et dont elle découvre - et parfois transforme - le quotidien.

Comédie musicale télévisée, diffusée sur CBS en 1996, produite par Hallmark, et qui met en scène une Angela Lansbury en pleine forme malgré ses 71 ans.

Visuellement, le tout est clairement téléfilmesque et scénique (les angles de caméra sont très  basiques, le rendu, les décors et les éclairages assez théâtraux) ; l'interprétation est inégale (les accents, notamment, sont parfois discutables), tandis que l'écriture, elle, appuie un peu fort sur le côté justice sociale de l'intervention de la Mère Noël, entre l'intégration raciale, les suffragettes, l'exploitation des enfants, etc...

D'ailleurs, c'est bien là le problème principal de ce métrage : plutôt que de les laisser en filigrane et de permettre à la magie de Noël faire son oeuvre, le script fait passer au premier plan du récit tous les problèmes sociaux rencontrés par la Mère Noël, jusqu'à en faire l'un de ses sujets principaux.

Des ambitions qui sont louables, mais qui ont tendance à faire de cette comédie musicale quelque chose de trop laborieux et de morne, qui freine des quatre fers entre ses passages chantés. Cela dit, heureusement, le tout reste assez honorable grâce à ces derniers, du moins, pour peu qu'on apprécie les comédies musicales.

À ce niveau, rien d'exceptionnel ; cependant, les compositions très "yiddishs" de Jerry Herman (par ailleurs compositeur de Hello, Dolly! et de la version musicale de La Cage aux Folles) restent assez entraînantes, et bien interprétées par la distribution du métrage.

Mais bon... il faut bien avouer que pour une comédie musicale sur la Mère Noël, le film est étrangement peu festif ou magique. D'autant qu'en parallèle de toute cette histoire, on revient régulièrement sur le Père Noël, qui déprime seul au Pôle Nord. Youpi.

Dommage, car Lansbury est ici excellente, et aurait mérité de se produire dans une oeuvre plus légère, et moins "réaliste".

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 92 - Summer Camp (2015)

Publié le 23 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Espagne

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Summer Camp :

Dans un camp de vacances espagnol en langue anglaise, quatre moniteurs - Christy la pimbêche (Jocelin Donahue), Antonio le séducteur (Andrés Velencoso), Michelle la sportive extrovertie (Maiara Walsh), et Will l'apprenti-vétérinaire (Diego Boneta) - sont confrontés à une épidémie d'un virus étrange, similaire à la rage, qui contamine tous les humains présents...

Quelle déception...  au vu du pitch initial, je m'attendais à une sorte de version espagnole du Cooties américain de 2015, avec des hordes d'enfants enragés. Mais en fait, pas du tout : les enfants n'arrivent que dans les deux dernières minutes de film, et dans l'intervalle, on a droit à un film d'infectés tout ce qu'il y a de plus banal, prenant place entre les murs d'une ferme en piteux état, et ayant pour protagonistes les quatre moniteurs, et une poignée de squatteurs drogués vivant non loin (et servant de chair à canon).

Le vrai problème étant que dès le générique de début, on nous explique en voix off qu'aucun des moniteurs n'a été retrouvé en vie, ce qui limite déjà les enjeux du film, et son intérêt... d'autant plus que ces quatre moniteurs sont particulièrement stupides et caricaturaux, tant dans leurs réactions que dans leurs actions, au point que le film ressemble régulièrement à une parodie.

Mention spéciale, notamment, au personnage de Jocelin Donahue, qui du début à la fin du film est joyeusement détestable, couard, strident, etc (ce qui est assez problèmatique lorsque l'on doit s'inquiéter de sa survie et de celle de Mr. "je fais des études vétérinaires, je sais de quoi je parle, laissez-moi rentrer dans la cage de ce chien enragé, mon t-shirt me protègera").

Le pire, c'est qu'on sent qu'un soin particulier a été apporté à d'autres aspects de ce script produit par Jaume Balaguero : l'infection est temporaire (ce qui est assez original), le scénario multiplie les fausses pistes (le pseudo-slasher du début, les différentes hypothèses quant à l'origine de l'épidémie), et feinte à droite et à gauche... mais au final, à trop vouloir feinter, on en devient bien trop prévisible (la souche d'arbre).

Et pour ne rien arranger, le rendu visuel est assez médiocre : avec sa photographie très sombre, le film n'est qu'un enchaînement de scènes tremblotantes, où la caméra est secouée de droite à gauche, et fait même parfois des micro zooms/dézooms pour donner l'impression d'action et d'intensité, et pour cacher l'absence de gore, qui est le plus souvent hors-champ.

Bref, un énième film d'infectés, aux personnages antipathiques (malgré une distribution agréable), qui se termine là où il devrait commencer, et dont les quelques bonnes idées ne suffisent pas à compenser les nombreux problèmes.

2.25/6 (vraiment, j'ai rarement eu autant envie de voir les personnages se faire massacrer le plus vite possible, d'autant qu'au bout d'un moment, les infectés qui hurlent en boucle, ça fatigue)

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Un film, un jour (ou presque) #914 : The Trade (2017)

Publié le 8 Mars 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Catch, Action, Biographie, Drame, Documentaire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

The Trade :

Un semi-documentaire d'une heure à peine écrit, réalisé et "interprété" par Matthew T. Burns, dit "Sick Nick Mondo", légende de la scène du catch hardcore et des deathmatches, et qui revient ici sur sa carrière et sur sa décision d'arrêter de lutter pour la CZW.

Et si je dis semi-documentaire, c'est parce que le métrage est composé à 80% d'images d'archives, et d'interviews de lutteurs en tous genres (notamment les frères Gulak), avec pour enrober le tout, 20% de "mise en scène" s'inscrivant dans la narration, et montrant Mondo en proie à une crise de conscience.

Par le biais de ces scènes et de la narration en voix off (pleine de platitudes un peu prétentieuses), Mondo se met en scène, perdu dans un monde ultra-violent dont il a atteint les limites, en proie à ses pulsions auto-destructrices, et tentant de fuir au Japon, où il est pourtant hanté par le fantôme de sa carrière passée. Un fantôme qui le contraint à revenir une dernière fois sur le ring (ou plutôt dans la cage) après avoir littéralement déterré le cadavre de sa carrière.

De quoi donner lieu à un face à face entre "Mondo"/Burns, avec toute une symbolique métaphorique qui fait très film d'étudiant en cinéma.

D'autant qu'à côté, le métrage est assez ambivalent. On comprend bien que Burns a fait une croix sur son passé de catcheur extrême, une carrière qu'il sait sans débouchés et sans satisfaction aucune, un refuge ultra-violent dont personne ne sort gagnant, et qui trahit bon nombre de problèmes psychologiques chez ceux qui le pratiquent...

Et pourtant, en étant à ce point généreux en images de ses matches, et en montrant d'innombrables spots tous plus stupides les uns que les autres, Mondo passe à deux doigts de glorifier sa carrière. Il suffit de voir les nombreuses réactions des autres lutteurs et des fans qui s'enchaînent à plusieurs reprises dans le métrage, des fans généralement peu soignés et peu athlétiques, originaires de l'étranger, qui tous considèrent que Mondo est un dieu, qu'il est un modèle à suivre, qu'il est formidable et que ses nombreux bains de sang dans le ring étaient trop cools à voir.

Soit tout ce que la voix-off de Mondo déplore à longueur de documentaire... autant dire que le résultat semble contre-productif, puisque si Nick Mondo s'est sorti à temps de tout ce milieu, il a laissé une telle marque sur ses fans que ces derniers en porteront très longtemps les cicatrices...

Intéressant, mais maladroit et inabouti.

3/6

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Catch Review : WWE Extreme Rules (26/04/2015)

Publié le 27 Avril 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Vraiment absolument rien à dire sur la mise en place de ce PPV, puisque j'ai totalement arrêté de regarder les programmes de la WWE après le Raw post-Mania, et que, hormis des reviews lues ici ou là, je n'ai pas vraiment suivi ce qu'il s'y fait aujourd'hui. Tout juste puis-je dire que sur le papier, cette carte ne fait pas envie... ce qui n'est pas forcément surprenant.

WWE Extreme Rules 2015 :

- D-Bry incapable de se battre ce soir, sans surprises, donc Barrett catapulté en pré-show pour un match de remplacement.

Kickoff :

- Barrett vs Neville : Uniquement regardé d'un oeil distrait, toujours la même routine, avec Neville qui place ses spots habituels, et est clairement un chouchou actuel de Vince, vu à quel point il est booké avec force et résistance. Barrett, lui, jobbe.

- Ambrose vs Harper : un brawl semi-hardcore assez classique (façon Attitude Era), mais avec un finish en queue de poisson totalement ridicule et inutile.

- Le public commence à chanter "Boring" dès le second segment du show = c'est bien parti !

- Sheamus vs Ziggler, Kiss me Arse match. Un match générique et sans grand intérêt, avec une stipulation idiote qui n'est pas appliquée, et ce de manière très prévisible.

- New Day vs Cesaro & Kidd, Tag titles. Un bon tag match au finish assez décevant ; avec un Cesaro impressionnant, comme toujours.

- Ambrose vs Harper II : retour des deux idiots en voiture, et reprise du brawl, bouclé en deux minutes.

- Rusev vs Cena, Russian Chain Match, US Title : un bullrope match assez basique, sans rien de vraiment mémorable. Et Cenawinslol.

- Nikki Bella vs Naomi, Divas Title : un match féminin honorable, même si bon, Bellawinslol.

- Reigns vs Show, Last Man Standing : Meh. Bel effort des deux hommes, mais c'était vraiment du spot/repos/spot/repos/finisher/noselling/spot/repos, etc, avec un Reigns tellement protégé (notamment avec un finish tout naze directement repompé sur ADR/Big Show) que ça en devient risible.

- Bo Dallas vient troller un peu, et se fait démolir par Ryback.

- Cena/Rusev continue. Oh, joie.

- Orton vs Rollins in a cage. Absolument aucun intérêt intrinsèque, un match en pilotage auto, uniquement là pour meubler jusqu'à l'intervention de Kane, et le finish bancal obligatoire.


Si je devais trouver un mot pour définir ce PPV, ce serait : inutile. Inutile à booker (rien n'a avancé, les matches étaient globalement prévisibles), inutile à regarder (surtout que demain soir, on aura les matches retour), et surtout inutile à acheter (même à 9.99$, ou gratuit). Oh, allez, je suis sûr que Planète Catch lui mettra la note de 17/20.

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Un film, un jour (ou presque) #171 : Jurassic World (2015)

Publié le 13 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Science-Fiction, Action, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Jurassic World :

Deux décennies après les évènements dramatiques du premier Jurassic Park, l'île d'Isla Nublar est désormais transformée en Jurassic World, un parc ultra-moderne et sécurisé dirigé par Claire (Bryce Dallas Howard), une businesswoman professionnelle et coincée. Mais alors que ses deux neveux (Nick Robinson et Ty Simpkins) lui rendent visite, l'une des nouvelles attractions s'échappe de son enclos, et commence à semer la terreur dans l'île. À Claire, accompagnée du dresseur de raptors Owen (Chris Pratt), de retrouver les deux enfants, et de sauver les 20000 visiteurs de Jurassic World, avant qu'il ne soit trop tard...

Déçu.

Du moins, j'aurais probablement été déçu si j'en avais attendu quoi que ce soit... mais dans les faits, je savais à quoi m'attendre : un semi-remake du premier opus, jouant à fond la carte du fanservice (quitte à ressembler parfois à de la fanfiction peu inspirée), avec des personnages-fonctions, des dialogues pas toujours très fluides, et des effets spéciaux "tout-numériques" paradoxalement nettement moins crédibles et réussis qu'à l'époque du premier opus, et de ses dinosaures mi-animatroniques, mi-synthétiques (c'est comme toujours le problème de sous-traiter à ce point les effets spéciaux d'un même métrage à de multiples compagnies : les résultats sont toujours assez inégaux d'une scènes à l'autre.)

Avec en prime de gros problèmes de vraisemblance, par moments (outre les 20000 visiteurs qui se volatilisent passé un certain moment du film, ce n'est pas parce que l'on s'en moque dans les dialogues que ça rend moins stupide la notion de Claire qui traverse la moitié de l'île en courant en hauts-talons), des idées assez moyennes, parfois à la limite du ridicule (certains plans auraient dû être évités - je pense notamment au raptor en train de grogner entre deux barreaux de sa cage auquel il s'agrippe comme un détenu d'un mauvais film de prison ; de manière générale, dès que les dinosaures sont trop humanisés ou anthropomorphisés, on quitte instantanément le crédible pour donner dans le cartoon, une impression pas aidée par l'anatomie du I-Rex, déjà plus humanoïde que les autres dinosaures).

Bon, cela dit, ça a beau être un blockbuster moderne ultra-balisé et calibré, avec des acteurs pour la plupart en pilotage automatique, et une bande originale qui ressort les thèmes de JP de manière totalement aléatoire et contre-productive... ça reste regardable. Mais franchement, ce Jurassic World n'est ni pire, ni meilleur que JP3 ou JP2...

3/6

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Catch Review : TNA Impact (22/07/2015)

Publié le 25 Juillet 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

De moins en moins motivé...

Impact du 22/07/2015 :

- La TNA continue de se plier en douze et de se faire prendre joyeusement par derrière par Jeff Jarrett, le nouveau membre du HOF, et "un esprit révolutionnaire". Mébiensur.

- Magnus vs Bram, street fight. Démarrage en cours de route, et un match assez classique, rien d'exceptionnel ou de mémorable... ouvrir le show (ou presque) avec un match  c'est bien, ouvrir le show (ou presque) avec un ref bump et un Bram totalement dominé pendant tout l'affrontement, c'est moins bien. En plus, j'ai un peu de mal avec la grosse tête que Magnus s'est choppée depuis qu'il a quitté la compagnie, à base de "j'étais clairement le MVP de la compagnie pendant des mois, et ils ne m'ont jamais donné une chance de briller, je n'ai jamais été considéré comme la star que j'aurais dû être". Désolé, Magnus, mais tant que tes matches continueront d'être un tout très mécanique, et que ton finisher - quel qu'il soit - ne paraîtra pas convaincant par manque d'impact et de fioritures, tu n'as pas le droit de te prétendre le MVP de la compagnie.

- Storm se pointe pour achever Magnus d'un coup de cloche.

- BFG en Caroline du Nord = push des Hardys, yay.

- Eli Drake déchire tout au micro. Il était temps qu'ils le laissent parler, tiens. Dommage que le public ne suive pas. Galloway arrive, en mode plus mineur et énervé. Pas mauvais du tout, ce segment.

- Taryn en surjeu complet, à la limite du facepalm honteux. Brooke se moque d'elle en réponse. Mwé.

- Ninja Gail se téléporte dans la cage, et domine la Dollhouse à elle seule. Mwé again. La Dollhouse est une grosse blague qui n'est plus drôle.

- Rediff du KOTM dans son intégralité, histoire de remplacer le match de qualification et le ladder match que la présence d'Hernandez a rendus indiffusables. Boum, une demi-heure sans intéret, une. *soupir*

- Tigre Uno qui répond aux propos de Trump d'il y a deux mois, parce qu'il est un Mexicain fier de son héritage. C'est mieux que rien, je suppose. Mwé again & again, d'autant que Trump ne répondra clairement pas au défi de Tigre .

- La Révolution dans le ring, pour présenter son nouveau membre temporaire, Serena Deeb (temporaire, car elle a annoncé son départ en retraite depuis l'enregistrement de ce match). Le match à venir devrait être sympa.

- Spud vs EY, chain match. Mwé. Je n'aime vraiment pas ce gimmick généralement très inutile et génant. Spud se fait dominer, forcément.

- Hardy vs Roode, Tables match. Un main event d'environ 5 minutes, une fois les entrées et le post match exclus. Pas mauvais, mais bon, le résultat... mwé.

 

Encore un Impact médiocre, ce qui devient décidemment la norme... :S

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Un film, un jour (ou presque) #1105 : Gemini Man (2019)

Publié le 27 Janvier 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Review, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Gemini Man (2019) :

Assassin exceptionnel travaillant pour la DIA, Henry Brogan (Will Smith) décide de prendre sa retraite, ne se sentant plus au meilleur de ses capacités. Mais lorsque son ultime mission s'avère être un piège, il devient la cible de ses anciens employeurs et de Gemini, une entreprise de défense dirigée par Clay Verris (Clive Owen). Avec l'aide de Danny Zakarewski (Mary Elizabeth Winstead) et de Baron (Benedict Wong), un ami pilote, Henry prend alors la fuite, traqué par un assassin mystérieux et talentueux... qui s'avère être Junior, son propre clone.

Projet longuement resté dans les cartons et passé entre de nombreuses mains, tant derrière la caméra (Tony Scott, Joe Carnahan...) que devant (Harrison Ford, Mel Gibson, Nicolas Cage, Schwarzie, etc), Gemini Man a enfin vu le jour en 2019 sous la direction d'Ang Lee, un réalisateur bien souvent à la pointe de la technique et des expérimentations en tout genre (cf L'Odyssée de Pi ou même la réalisation de son Hulk).

Ici, c'est une nouvelle fois le cas, avec un Will Smith incarnant à la fois le personnage principal du film et son double rajeuni numériquement, le tout devant des caméras à 120 images par seconde, pour un rendu ultra-réel à la hauteur de son postulat de départ.

Du moins, en théorie. Parce qu'en pratique, il faut bien avouer que le côté démo technique magistrale de ce Gemini Man en prend un sacré coup dans l'aile dès lors qu'on le visionne dans des conditions "normales", voire à domicile.

Exit les prouesses techniques d'Ang Lee et de son équipe (la doublure rajeunie de Will Smith reste probante, bien qu'occasionnellement imparfaite, notamment dans ses mouvements et dans certains dialogues au rendu très "moustache de Superman"), et ne reste alors plus qu'un film d'action ultra-basique, façon JCVD, au postulat et au traitement dignes d'un film d'action des années 90 (en même temps, le projet a vu le jour en 1997, donc c'est cohérent ^^), illustré par une musique générique de Lorne Balfe (sbire attitré de Zimmer), et étrangement peu intéressant sur la durée, tant il est prévisible, quelconque et superficiel.

Ne reste qu'une distribution sympathique, quelques moments efficaces, et le mérite d'avoir tenté quelque chose d'innovant... mais de peu pertinent pour le commun des mortels.

2/6

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Catch Review : TNA Impact - Genesis part 1 (16/01/2014)

Publié le 17 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Impact Live - Genesis, part 1 :

- Bref hommage à Mae Young, ça fait toujours plaisir.

- Spud, sous les huées du public, fait la présentation de Dixie, qui dit du mal d'AJ et annonce Magnus, avec ses deux ceintures, qui en offre une à Dixie. Le public est déchaîné, ça change du public amorphe de Raw. Un peu longuet, mais bon.

- Sting finit par interrompre les réjouissances, et s'en prend à Dixie & Magnus au micro. Excellente promo, et brawl entre les deux versants du roster.

- Team Dixieland vs Team Sting, 12-men mixed tag. Un gros bordel jouissif et très fun.

- Sabin jaloux de Velvet qui discute avec Aries.

- Angle mécontent, à la recherche de Dixie et Al Snow.

- Sabin jaloux de Velvet... mais cette fois-ci dans le ring. Promo croisée un peu ronronnante de Aries et Sabin, pour mettre en place un match la semaine prochaine, avec Velvet dans une cage (très old-school, ça :mrgreen: ).

- Pat Kenney qui félicite Samuel Shaw, qui pête un cable, et le démolit backstage.

- ECIII tente de se motiver, et reçoit les "encouragements" de Magnus. Une rivalité intéressante en perspective.

- Bully vs Anderson, NODQ. À nouveau, un match bordélique, mais fun. Le jour où Bully allumera la table pour de bon, ce sera l'explosion dans le public.

- Angle s'en prend à Al Snow backstage.

- Angle, furieux, dans le ring, face à Dixie ; Dixie exécrable de condescendance et de menaces, et Angle s'en contrefout. Une Roodebomb plus tard, et Angle se fait évacuer par la sécurité.

- Maddie passée à tabac par Gail & Tapa, backstage.

- Hebner kickbanné par Dixie pour ce soir.

- Gail vs Madison Rayne, KO Title. Match honorable, mais finish surprenant.

- Sting est motivé.

- TNA a un nouvel investisseur inconnu, et il a signé les Wolves (qui ont l'air de jouer la carte "connards arrogants", ce qui peut être fun).

- Sting vs ECIII, w/Special Guest Ref Rockstar Spud. Forcément pas un match très élégant et gracieux, et qui n'avait pour unique objectif que de poursuivre un peu plus cet angle.

- Sting met son contrat en jeu contre Magnus, la semaine prochaine, en main event. Très intéressante fin de show.

 



Bref : un demi-show forcément très axé promos et mise en place de la "nouvelle ère", pour laisser la place à un autre demi-show, la semaine prochaine, qui sera quand à lui supra-chargé en catch. C'était à prévoir, et les fans de l'interwebz ont détesté. Cela dit, de nombreuses storylines découlent de cet Impact. Qui sera la prochaine adversaire de Madison ? Est-ce que Velvet joue un double jeu, et va se retourner contre Aries ? Et une fois que Sting aura perdu son contrat... va-t'il revenir sous l'identité de l'investisseur, qui a mis ses $$ dans la compagnie pour contrer Dixie à un autre niveau... hmmm...

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Catch Review : TNA Impact (02/01/2014)

Publié le 3 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

La "grande annonce" (volontairement sur-promue, c'est le personnage qui veut ça) de Dixie, c'était une grande célébration de Magnus, son nouveau champion, durant l'Impact de cette semaine. Espérons que l'événement soit vraiment à la hauteur de la hype !

Impact :

- Angle est conscient que 2013 n'était pas une bonne année pour lui, et qu'en 2014, il va--- être interrompu par Roode, qui s'attend à ce que Kurt annonce sa retraite. Mais Kurt a autre chose en tête. Angle vs Roode, in a cage, à Genesis, avec la carrière de Kurt à la TNA en jeu.

- Dixie fait une promo backstage, et reçoit un message anonyme... qui la distrait suffisamment pour qu'elle laisse une porte ouverte vers l'extérieur de l'IZ. Elle donne à Spud la mission d'en identifier l'expéditeur.

- Gail vs Maddie. Maddie, qui charge tête baissée. Un match honorable, sans plus.

- Sabin est nerveux.

- Angle recrute Gunner, ce qui agace Storm.

- Aries vs Sabin, X-Div Title. Match solide, et finish logique dans ce feud... je m'attends à ce qu'il y ait un match retour dans très peu de temps, et que Aries récupère le titre.

- Spud révise ses leçons, et reçoit des appels anonymes.

- Samuel Shaw vs Norv Fernum. Content de voir que Dexter, après s'être essayé au métier de bûcheron, est devenu catcheur. RAS, sinon, un squash.

- Storm est mécontent de son partenaire, et semble avoir décidé de s'associer à Roode pour le tag match de ce soir. Roode hésite.

- Gunner & Angle vs Roode & Storm. Tag match solide.

- EC3 défie Jeff Hardy. Qui ne vient pas, et EC3 doit faire face à Sting. EC3 n'a aucun problème à tenir tête à Sting au micro, et booke leur match @ Genesis.

- Ray menace Park.

- Ray vs Park. Pas un match, mais une DQ immédiate pour coup de pied dans les bollocks. Bully sur le point d'incendier Park, sauvé par Anderson, qui ne peut rien faire car aspergé de liquide inflammable.

- Célébration de Magnus, avec Spud et EC3 dans le ring. Spud assure au micro, comme toujours. EC3 aussi. Dixie continue le blabla dans le ring. Magnus confirme son heel turn, jusqu'à ce Gunner se pointe, pour exiger son title shot. La team Dixie démolit Gunner, qui est sauvé par AJ, et les deux champions se font face pour conclure le show, et mettre en place un match d'unification la semaine prochaine. Longuet, et Dixie parasitait malheureusement un peu trop le segment sur la fin.

Un show... qui m'a laissé mitigé. Bon, j'admets que je faisais quelque chose à côté, et donc que je ne me suis jamais vraiment concentré à 100% sur le show, mais je l'ai trouvé un peu décousu. Et puis déjà que je ne suis pas trop fan des segments de type "célébration d'un nouveau champion", parce qu'ils s'éternisent trop souvent, là, j'ai été servi... :sweat:
M'enfin bon, next week, ce devrait être intéressant, et Genesis ne devrait pas non plus être trop désagréable, je pense...

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Catch Review : TNA Impact (30/01/2015)

Publié le 31 Janvier 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

L'Impact de la semaine dernière était à nouveau un succès d'audience incontesté pour Destination America, avec plus de 600000 spectateurs sur une chaîne qui en totalise habituellement 300000 à 400000, et ce malgré un épisode en demi-teinte. Cette semaine fera-t-elle mieux ?

Impact du 30/01/2015 :

- Roode en super-face qui répète sa dévotion à la ceinture, et est prêt à affronter Lashley sur le champ. Mais Aries s'incruste, trolle tout le monde, tease un cash-in de sa valise... jusqu'à ce que MVP les interrompe tous, mais Lashley en a assez, et promet d'affronter tout le monde ce soir. Intrigant.

- Angle promet un Team Angle vs Team BDC à Lockdown, la semaine prochaine.

- Gail vs Madison vs Taryn, KO Title. Un bon match de championnat, avec un public réceptif et enthousiaste ("We want puppies" excepté).

- Magnus va taper la discute avec Bram dans un bar.

- Mandrews et Spud cherchent la Maison Blanche dans les rues de NYC. :mrgreen:

- Tommy Dreamer vient dire bonjour, interpelle EY, qui ne se laisse pas impressionner, au grand plaisir de la foule, mais finit par se prendre un marteau-pilon assez brutal. Roode le met en fuite.

- Les Hardys prêts pour la semaine prochaine, et Jeff prêt pour Abyss, cette semaine.

- Ambiance glaciale au bar de Bram et Magnus.

- Angle demande à Gunner de se secouer un peu, pour faire partie de son équipe. Je suis content de revoir un peu Gunner, il était trop passé au second plan.

- Bram et Magnus discutent, avec un Magnus qui tente de recadrer Bram et son mauvais caractère. Bram fait semblant de jouer le jeu, mais achève Magnus dans un couloir, à coup de boule de billard. Bon, et bien pas de réconciliation au programme...

- Hardy vs Abyss, Monster's Ball. Public déchaîné, et un match hardcore assez typique mais efficace, avec la Révolution qui intervient, contrée par Matt et les Wolves, et Abyss qui, comme d'habitude, perd son match fétiche (après une powerbomb très réussie). :p

- Storm furieux après Abyss en post-match.

- Les Hardys pas mécontents de leur journée.

- Aries content de ne pas avoir eu besoin d'encaisser son title shot.

- Mandrews & Spud vs Bromans. Un bref tag match devant un public motivé. En post-match, Tyrus démolit les faces, et EC3 booke Spud & Mandrews vs Tyrus in a cage, la semaine prochaine.

- Backstage, Spud est furieux (et particulièrement crédible dans son jeu, ça fait plaisir).

- Aries vs Lashley vs Roode vs MVP. HW Title match. Un long main event très réussi, et O_o quand Lashley ramasse Aries, le soulève dans les airs, le retourne sans effort, et boum, Dominator. 


Un show bien rythmé, avec des matches satisfaisants, et des intrigues qui progressent sur tous les plans. Lockdown s'annonce bien.

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Catch Review : TNA Impact (12/12/2013)

Publié le 13 Décembre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Cette semaine, Impact voit le grand retour de Feast or Fired, le gimmick controversé qui distribue des title shots et un renvoi pour le malheureux qui décroche la mauvaise valise...

- Spud à la recherche d'Aj, se perd en route.

- Angle est en colère, et exige que Roode se pointe, Roode n'est pas impressionné. Pas la meilleure promo des deux hommes, mais bon, c'était amplement suffisant pour lancer le show et mettre en place la semaine prochaine.

- Récap de la saga JPark. Park est stressé backstage.

- Bad Influence vs EY & JP. RAS, jusqu'à ce que EY décide d'exploser le front de Park, pour réveiller Abyss. Étrangement, Park couvert de sang en mode destructeur est presque plus impressionnant qu'Abyss.

- Post-match, EY met un terme à la saga de Park/Abyss, en lui disant ses quatre vérités. Enfin du mouvement sur ce front.

- EC3 est prêt à faire encore parler de lui.

- EC3 au micro, avec une heel heat conséquente, et est sur le point de défier JB dans un match épique quand Sting débarque, mécontent et sarcastique. Sting met en pièces EC3, et le défie de prendre place dans le Feast or Fired. EC3 lui tient tête, et accepte le FoF. Segment réussi, et là aussi, du mouvement.

- Spud toujours perdu en Georgie.

- Gail Kim Open Challenge. ODB se pointe, pour défier Tapa. Gail et Tapa s'en prennent à elle, et ODB est sauvée par Madison, qui fait son grand retour !!!

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Du progrès, à nouveau !

- Spud tente d'obtenir des infos dans un bar du fin fond de Redneck Country. Spud chante une chanson. :mrgreen:

- GunnStorm toujours sur une longueur d'onde différente.

- Spud se rapproche de sa proie.

- Dixie mécontente du traitement de sa Wheel et de sa ceinture toujours aux mains d'AJ. Magnus et Hardy font de brèves promos pour promouvoir la semaine prochaine, et le match Dixieland (vidéo promo volontairement lolesque pour hyper le concept révolutionnaire d'un cage match suivi d'une échelle à grimper ^^).

- Sabin et Velvet backstage.

- Spud en mode Solid Snake du pauvre. :mrgreen:

- Anderson est motivé.

- Aries vs Sabin (w/Velvet). Sabin en fait trois tonnes avec Velvet, et le match est très bon, forcément, avec un finish très intéressant à la clef.

- Sabin et Aries se disputent backstage, et Sabin et Aries s'incrustent dans le FoF.

- Anderson attaqué par Bully pendant son entrée, avant que Bully ne récite une promo étrange, avec musique menaçante en prime.

- Feast or Fired. Un main event plutôt sympa, avec EC3 qui profite de la confusion pour voler une valise (HW title shot ?) ; les nerds qui assurent ; Zema qui récupère probablement le X-div title shot ; Aries qui domine tout le monde ; Chavo qui, je l'espère, choppe la fin de contrat ; et Gunner qui vole la valise de Storm (logiquement, le tag title shot).

- Hardy qui accepte l'invitation de Dixie... Hmmm.

Un show assez réussi, avec du mouvement sur tous les fronts, et de la mise en place de nombreuses pistes intéressantes.

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Un film, un jour (ou presque) #1908 : Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 (2023)

Publié le 14 Août 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, MCU, Marvel, Disney, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 (Guardians of the Galaxy vol. 3 - 2023) :

Parce que son créateur, le Maître de l'évolution (Chukwudi Iwuji), est bien décidé à récupérer sa création, Rocket est attaqué par Adam (Will Poulter) et mortellement blessé. Pour le sauver, les Gardiens de la Galaxie montent alors une expédition pour découvrir les origines de Rocket, et retrouver son créateur...

Le voilà, l'ultime volet de la trilogie des Gardiens de la Galaxie de James Gunn, désormais "passé à l'ennemi" pour chapeauter l'univers DC Comics, une trilogie très sympathique, même si elle m'aura peut-être moins enchanté que bon nombre de critiques (probablement parce que j'ai du mal avec les tics de Gunn en matière d'illustration musicale et de ressorts émotionnels).

Et pour être tout à fait franc, je mentirais en disant que je n'ai pas un peu levé les yeux au ciel, ici et là, devant ce Gardiens 3 : après tout, on peut très bien considérer qu'il n'y a rien de plus facile que d'émouvoir le spectateur en lui présentant un grand méchant pseudo-Mengele qui garde en cage, brutalise et torture des pauvres bêtes innocentes et mignonnes, voire pire, des enfants adorables. Et les tendances musicales envahissantes de Gunn, ainsi que sa propension à caser sa femme et ses copains dans pleins de petits rôles, sont ici toujours présentes, et toujours aussi frustrantes par moments.

Seulement pour le coup, ça fonctionne globalement assez bien. Probablement mieux que le 2, à mes yeux, et ce malgré une durée un peu plus importante encore : ça m'a paru mieux rythmé, l'émotion sonne plus juste, les adieux de la fine équipe sont réussis (sans sombrer dans le pathos d'un kill your darlings whedonien gratuit), les effets spéciaux sont très réussis, et même les caméos gratuits sont plutôt amusants (Fillion !).

Après, ce n'est pas parfait, comme je le disais, Adam Warlock est un peu victime d'une flandérisation à la Drax, Muscle Groot avec la voix non-filtrée de Vin Diesel, ça passe moyen, il y a quelques moments inutiles, la bande originale ne trouve pas sa place et j'ai toujours autant de mal avec Peter/Gamora, mais bon, dans l'ensemble, le film est assez réussi, et probablement mon préféré de la trilogie.

4.5/6 

 (bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Sygbab - Gilmore Girls, saison 2 (2001-2002)

Publié le 21 Janvier 2017 par Sygbab dans Télévision, Les bilans de Sygbab, Comédie, Romance, Gilmore Girls

Sygbab regarde (beaucoup) la tv, Sygbab écrit (parfois) des bilans : retrouvez-les sur le blog des Téléphages Anonymes !

Gilmore Girls, Saison 2 : 

Pour qu'un drama fonctionne, il est impératif que le statu quo ne s'installe pas, sous peine de perdre l'intérêt des téléspectateurs. C'est donc sans surprise que Lorelai ne va pas au bout de son engagement avec Max et annule leur mariage au dernier moment. L'installer aussi prématurément dans une relation durable aurait été une erreur et aurait impacté deux éléments clés de la réussite de la série : ses errements sentimentaux et sa dynamique avec Rory.

Ce faisant, Lorelai ne déçoit pas seulement le pauvre Max, qui paie le fait d'être l'homme parfait et qui va peu à peu disparaître des radars, mais également sa mère. Dans le cas d'Emily, la déception est double :  elle avait déjà dû digérer le fait que tout le monde soit au courant de cet événement avant elle et de ne pas l'avoir appris de la bouche de sa fille.

Bien évidemment, cela ne facilite pas leur relation compliquée, malgré les efforts de l'une et de l'autre pour créer un lien qui n'a jamais existé. Malheureusement, l'ingérence d'Emily dans la vie de sa fille est beaucoup trop axée sur une extravagance financière que Lorelai rejette, puisqu'elle a tout fait pour s'extirper de ce faste et qu'elle s'en est toujours sortie par ses propres moyens.

Elle cherche essentiellement une reconnaissance pour ce qu'elle a accompli, ce qu'elle n'a que trop rarement, et à demi-mots. Elle la trouvera peut-être auprès de son père, qui s'avoue impressionné par ses capacités lorsqu'il essaie de lancer sa propre entreprise, après avoir pourtant critiqué la façon dont elle se conduit lors d'un entretien téléphonique avec un des fournisseurs de l'Independance Inn.

Richard a d'ailleurs la part belle dans cette saison, avec un développement pour le moins inattendu. Il ne s'agit pas seulement de la remise en question de toute une vie dédiée à la même compagnie - il la balaie d'un revers de la main - qui l'amène à se redéfinir, mais également de la bonne humeur qui en découle et d'un trait qu'on ne lui connaissait pas vraiment jusqu'alors : un sens de l'humour assez fin, plutôt étonnant pour un homme souvent si guindé et à cheval sur les principes. Tout cela provoque des remous dans son couple, avec une réflexion assez juste sur l'ajustement nécessaire lorsqu'un des conjoints a l'habitude d'être seul au domicile conjugal et doit de nouveau composer avec la présente permanente de l'autre.

Les intrigues mentionnées remplissent donc leur rôle en rompant un certain équilibre, tout en conservant une règle immuable qui est de ne pas tendre vers le spectaculaire. De plus, cela se fait au service des personnages, en les étoffant un peu plus à chaque fois. Pourtant, la limite est parfois très fine et il est difficile d'éviter certains écueils. À ce titre, l'arrivée de Jess aurait pu être une catastrophe : ballotté entre une mère qui ne veut pas de lui et un oncle qui a du mal à s'adapter, dans une ville où il ne connaît personne, il devient une sorte d'électron libre qui perturbe la tranquillité de Stars Hollow, sans jamais être véritablement agaçant.

Certes, il provoque des dissensions dans la communauté, et joue beaucoup sur la provocation. Mais derrière se cache un jeune homme doué, cultivé, cependant trop libre et indépendant pour essayer de se conformer à des règles édictées par la société, et doté d'une certaine forme d'humour lorsqu'il réalise ses "farces".

C'est pour toutes ces raisons que Rory s'attache à lui, devenant avec Luke la seule personne à le défendre alors que tout le monde se ligue contre lui, y compris sa mère. Cette attirance avait déjà été quelque peu ébauchée lorsqu'elle avait embrassée Tristan, mais il fallait un autre type de bad boy, plus sensible, plus crédible, et aussi plus charismatique. À ce propos, Tristan évacue rapidement la scène pour laisser de la place, il aurait en effet été inutile de gérer trois soupirants.

Pour autant, cela rend Rory parfois assez insupportable dans le rôle de l'adolescente qui n'écoute pas les conseils des plus âgées, qui lui disent de se méfier car elles sont toutes passées par cette phase-là, et son comportement avec Dean est parfois indigne. Telle mère, telle fille : apparemment, un homme qui fait tout pour les rendre heureuses ne leur suffit pas. Heureusement qu'elles sont belles, drôles, et qu'elles ont un immense capital sympathie : on leur pardonne aisément ces défauts.

Ces éléments se retrouvent ans la situation de Lorelai : outre sa rupture avec Max, elle nie l'attachement évident qu'elle a pour Luke et se rapproche au fur et à mesure de Chris. Sans que celui-ci soit véritablement un bad boy au même titre que Jess, il n'en reste pas moins qu'il ne représente pas non plus un modèle de stabilité. Difficile cependant de lui reprocher quoi que ce soit dans cette saison : souhaitant être actif dans la vie de sa fille, il tient ses engagements (alors qu'à plusieurs moments, tout porte à croire qu'il va une fois de plus décevoir) et il remet de l'ordre dans sa vie en trouvant un emploi fixe.

Si ce n'est le petit détail Sherry, tout est en place pour que Lorelai soit séduite par la possibilité de constituer avec lui la famille dont elle et Rory ont toujours rêvé. À ceci près que le détail se transforme en responsabilité gigantesque pour Christopher. Ce retournement de situation est somme toute assez convenu, mais il faut bien admettre que les raisons que Chris avance pour retourner auprès de Sherry sont tout à fait justifiées : comment pourrait-il manquer à nouveau l'évolution d'un enfant, alors qu'il n'a pas été là pour Rory et qu'il cherche à rattraper le temps perdu ? C'est ce qui sauve souvent la série : la justesse du propos permet de ne pas s'attarder sur le caractère commun d'un événement.

Sur le plan de la structure, il faut noter quelques tentatives de sortir le show de sa routine : entre l'épisode où Richard visite Stars Hollow, Lorelai qui emmène Rory à Harvard au détour d'un road-trip inopiné ou Emily qui emmène sa fille au spa, l'idée fait son chemin. On peut observer aussi une sorte d'alternance pour les intrigues qui concernent Rory : en général, si un épisode se concentre sur ses déboires sentimentaux, le suivant s'intéresse à sa scolarité, sans manquer de la confronter à la diabolique Paris.

Cette dernière ne rate jamais une occasion de lui pourrir la vie d'une manière ou d'une autre dans son délire compétitif toujours aussi exacerbé. Il est en tout cas assez rare que les deux facettes de la vie de Rory entrent en collision. Ce qui ne fait que renforcer l'aspect impossible de la relation entre Lane et Henry, qu'on ne voit finalement jamais ensemble.

Le développement de cette dernière est sans doute l'élément le moins réussi, car finalement assez chaotique : difficile de savoir vers quoi s'oriente le personnage, entre cheerleader et batteuse. Enfin, il n'est pas innocent que la saison se termine sur un mariage (Sookie et Jackson font leur petit bonhomme de chemin tranquillement et sont absolument adorables) alors que celui promis la saison d'avant n'a pas eu lieu.

Malgré les petits défauts évoqués ici et là, cette seconde saison entérine la réussite de la première en réussissant à se renouveler, ce qui n'est pas toujours mince affaire. Mais il faut dire qu'elle a un atout imparable : Kirk. Tout est dit.

 

 

(voir aussi le bilan de Lurdo - nettement plus sommaire - des saisons 1 à 4 de la série, publié sur ce blog en 2012)

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Les bilans de Sygbab - Gilmore Girls, saison 3 (2002-2003)

Publié le 28 Janvier 2017 par Sygbab dans Télévision, Les bilans de Sygbab, Comédie, Romance, Gilmore Girls, Critiques éclair, Review

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Gilmore Girls, Saison 3 : 

Contrairement aux deux précédentes saisons, celle troisième fournée est moins structurée et se perd dans des considérations qui vont parfois à l'encontre de l'effet escompté. Le premier exemple concerne l'un des fils rouges depuis le début de la série, à savoir le rêve commun qui motive Lorelai et Rory : Harvard. En effet, après l'intervention de Richard qui manipule toute sa famille pour arranger un entretien entre le directeur de Yale et sa petite-fille, cette dernière change d'avis et décide de tourner son avenir vers l'université qui a façonné celui de son grand-père.

Les scénaristes essaient tant bien que mal de nous convaincre que c'est un choix raisonnable et pratique, mais ce revirement n'est pas très crédible. La volonté de Richard et Emily de pousser Rory à être ce que leur fille n'a jamais été est beaucoup trop évidente pour que Lorelai puisse être d'accord avec ce choix aussi facilement. Ensuite, Rory est une jeune fille déterminée, et tout ce qu'elle a entrepris était dans l'unique but d'aller à Harvard. Il est donc assez étonnant qu'elle n'aille pas au bout de son projet alors qu'elle en a la possibilité.

Il est toujours possible d'arguer sur le fait que cela permet de ne pas trop éloigner Rory de sa mère, afin de ne pas briser leur relation fusionnelle. Mais cela passe pour un manque de prise de risque, et donne l'impression qu'il s'agit purement d'égoïsme de la part de Lorelai. Ce n'est d'ailleurs pas la seule situation qui laisse entrevoir ce défaut chez elle : suite à un investissement rentabilisé, son père lui donne de l'argent. Elle se précipite alors pour rembourser sa mère afin de se débarrasser de son influence et des dîners du vendredi soir, avant même de savoir si sa fille aura droit à une bourse.

Au final, ce n'est pas le cas, et cela oblige Rory à demander à ses grands-parents de leur prêter de l'argent, et les dîners sont réinstaurés... Statu quo, avec en prime un personnage principal qui dégrade son image avec sa fierté mal placée et son irresponsabilité : ce n'était clairement pas la meilleure option.

Certes, cet enchaînement d'évènements permet aussi à Lorelai de racheter le Dragon Fly avec Sookie - les voir négocier pendant l'enterrement de Fran est quand même assez limite : même si l'évènement est traité avec humour et baigne dans l'excentricité avec notamment la fanfare que Taylor avait engagée pour l'ouverture de son magasin, on aurait pu penser qu'elles étaient capables de respecter l'un des membres de leur communauté, aimé de tous -, mais le cheminement est un peu tarabiscoté.

En effet, l'incendie qui se déclare dans l'Independance Inn est abrupt, et la situation est beaucoup trop rapidement résolue. Ce qui ressort de tout cela, c'est que là où auparavant les intrigues semblaient couler de source avec l'évolution des personnages, elles sont ici mises en place pour forcer le destin. En résumé, les protagonistes sont victimes du bon gré des scénaristes, dont la précipitation à mettre en place certains éléments avant la fin de la saison est un peu trop flagrante.

Ces problèmes d'écriture se ressentent aussi au niveau de la scolarité de Rory. Le journal est complètement mis de côté pour se concentrer sur son rôle au sein du gouvernement étudiant de Chilton, et les difficultés liées à de telles responsabilités. Seulement, l'opposition de Francie n'est pas aussi forte que le laissent entendre ses intimidations ou autres tentatives de manipulation et de déstabilisation. Tout au plus réussit-elle à mettre Rory en porte-à-faux pour que Paris se sente trahie et perde toute raison, mais ça ne va pas plus loin.

En revanche, la raison invoquée pour cette crise de nerfs (le fait de parler de son petit-ami, alors qu'elle aurait préféré que cela reste secret) accentue le caractère fragile de Paris. Quand la carapace s'effrite, elle n'est plus animée d'aucune volonté, et sa non-admission à Harvard lui porte un coup monumental. Malgré tout, la cérémonie de remise des diplômes offre une belle conclusion et redore le blason : l'hommage rendu par Rory à sa mère est absolument magnifique et poignant. À n'en pas douter un des meilleurs moments de la série, sans conteste possible.

Sur le plan sentimental, sa relation avec Jess se concrétise enfin, après que Dean ait une fois de pus rompu avec elle, étant fatigué d'essayer de se convaincre qu'elle avait encore envie d'être avec lui. Et il faut dire que c'est une catastrophe : alors qu'il était presque sous-entendu en fin de saison 2 que Jess changerait à son contact, c'est tout le contraire qui se produit. Son comportement est toujours plus borderline, et il passe d'un statut de bad boy modéré et plutôt sympathique à celui d'un jeune con qui préfère foutre sa vie en l'air alors qu'il a une chance inouïe d'être avec une telle jeune femme et d'avoir un oncle qui le soutient toujours contre vents et marées.

L'humiliation qu'il fait subir à Rory devant sa grand-mère aurait normalement dû être le point de non-retour, après cela il est difficile de comprendre qu'elle puisse encore être avec quelqu'un qui la traite de manière aussi odieuse. Et la façon dont il s'en va une fois de plus est un total manque de classe. Surtout pour aller voir un père qui n'a jamais affronté ses responsabilités. Là encore, une intrigue prétexte un peu abrupte...

Dans cette histoire, Dean est un peu le dindon de la farce. Il aurait pu sortir grandi de cette rupture, puisqu'il tente de rester ami avec Rory. Son comportement envers Jess est en effet amplement mérité : le provoquer mais de manière plus intelligente que son rival le faisait n'est que justice. En revanche, c'est envers Lindsay qu'il semble ne pas être honnête. Cette nouvelle relation semble totalement fausse, pour essayer d'oublier la peine que lui a infligée Rory, alors qu'il est évident qu'il est toujours amoureux d'elle. Ça l'est encore plus quand il tente de se convaincre qu'il est heureux, en fustigeant Rory de ne pas l'être pour lui parce qu'elle est dans une relation malsaine.

Finalement, celle qui s'en sort le mieux dans toutes ces turpitudes, c'est Lane. Elle a enfin une direction : la musique devient sa vocation, et sa relation avec Dave est sur le point d'être acceptée par sa mère. Dave se fond d'ailleurs très vite dans le moule de la série (grâce à un excellent Adam Brody, débordant d'humour), et les autres membres du groupe apportent une touche un peu décalée qui se marie bien avec la folie douce de Lane. C'est la très bonne surprise de la saison, et cela ouvre des perspectives intéressantes.

Toutes ces complications amoureuses ne sont pas l'apanage des jeunes, Sookie et Jackson sont là pour en attester. Le fait de vivre ensemble et d'être amenés à se côtoyer également dans le cadre du travail rend parfois les choses difficiles, car il est dur de tracer une limite claire entre les deux et de ne pas tout mélanger. Les disputes sont donc fréquentes, mais pour l'instant le couple tient bon. Pour combien de temps ?

C'est toute la différence entre le fait d'idéaliser une relation et de la vivre, et c'est sans doute cela qui fait hésiter Lorelai et Luke, toujours à se tourner autour sans vraiment admettre qu'ils sont attirés l'un par l'autre. Mais les indices laissés ici et là - notamment le rêve de Lorelai en début de saison, complété par le rêve de Luke en fin de saison histoire de boucler la boucle - sont clairs à ce sujet. Il ne faudrait peut-être pas tarder, maintenant que Chris - dont les apparitions sont très limitées dans cette saison - n'est plus dans le paysage.

Ces multiples hésitations scénaristiques peuvent s'expliquer en considérant qu'il s'agit d'une saison de transition. Il faut préparer l'entrée de Rory à l'Université et cela va sans doute modifier la dynamique. Mais même si certains choix ne sont pas forcément heureux, la série possède la même énergie et la même bonne humeur, ce qui la rend toujours aussi agréable à regarder.

Mais c'est bien sûr grâce à la présence de Kirk au générique. Sa maladresse légendaire et sa vie misérable le rendent absolument génial quand il accomplit un exploit : son tour d'honneur trophée en main lorsqu'il remporte le marathon de la danse est impayable.

 

 

(voir aussi le bilan de Lurdo - nettement plus sommaire - des saisons 1 à 4 de la série, publié sur ce blog en 2012)

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Catch Review : TNA Impact (12/08/2015)

Publié le 15 Août 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Place aux nouveaux tapings, et au grand crossover avec la GFW...

Impact Wrestling 12/08/2015 :

- Arrivée des Jarretts, de Scott D'Amore et des catcheurs de la GFW.

- Jarrett qui fait encore et toujours la promotion de sa compagnie ("la meilleure compagnie du monde"), en profite pour montrer TNA sous un jour négatif ("ils étaient dans la merde, et j'étais là, l'homme providentiel, pour les sauver, parce que je suis un homme charitable", etc), booke le show de ce soir, et est interrompu par EY. Ey s'énerve, fait une promo excellente, et Jarrett réplique en bookant le KOTM de ce soir. Youpi (je n'aime pas les KOTM).

- EY attaque JJ, les lutteurs de la GFW débarquent, les lutteurs de la TNA aussi, brawl.

- JJ motive ses troupes.

- Les commentateurs ultra-vagues au sujet de Bully : "il souffre de multiples blessures, on ne sait pas quand il reviendra".

- Tapa vs Kong. Un match quelconque, par moments un peu mou et laborieux, et qui se finit en queue de poisson. Ça commence mal, ce crossover. Le manager de Tapa n'était pas mauvais au micro, cela dit.

- Promo générique de Galloway.

- Roode dans le ring, mécontent des événements de la semaine dernière, demande à être dans le main event, et à parler à Spud. Spud n'est pas impressionné, et tout cela donne lieu à un très bon échange de promos des deux côtés, et à un mini-brawl. Un segment réussi, bien qu'un peu longuet.

- Roode est furieux et s'en prend à Jarrett.

- Godderz, toujours convaincant dans son rôle.

- Godderz vs Lashley. Domination totale de Lashley, malgré une spear finale assez médiocre.

- Galloway assommé backstage. JJ & Karen semblent tout à fait concernés par cette situation, ouhlàlà, on y croit à fond.

- EC3 dans le ring, au micro. La routine, jusqu'à ce que Hardy se pointe, explique qu'il n'abandonne pas ses vues sur le titre (forcément... *soupir*), et donne une promo assez moyenne et inégale. Ec3 fait semblant d'être le champion du peuple, mais trolle joyeusement Hardy, qui se fait démolir par Tyrus et EC3. Rien de particulièrement mauvais, mais rien de particulièrement mémorable non plus.

- Taryn booke un cage match entre Gail et la Dollhouse.

- Donc Chris Masters continue d'utiliser son gimmick d'Adonis ce soir... alors que Godderz a fait de même un peu plus tôt. Awkward.

- Wolves vs Brian Myers (aka Curt Hawkins) & Trevor Lee. Bon tag match.

- Lashley est motivé, et un peu agacé.

- Tigre vs Sonjay. Décevant, car assez bref, et pas particulièrement rythmé et dynamique.

- Ec3 n'a pas confiance en JJ.

- Robbie E vs Justin Gabriel vs Chris Masters vs Lashley vs EY, KOTM. Un match assez précipité (deux tombés en moins de trente secondes après le début du match) et bordélique, avec un finish en deux temps assez moyen : autant la spear de Lashley était superbe, autant le 450 de PJ était botché.

 

Un show qui progresse enfin, bien qu'il reste inégal. D'un côté, l'arrivée de nouveaux talents est toujours appréciable, la production du show semblait upgradée, et le feud TNA/GFW change un peu de la routine habituelle... mais de l'autre, les catcheurs estampillés GFW sont assez moyens, cette storyline semble totalement consacrée à Jarrett et à sa compagnie, au détriment de la TNA, et je ne peux me défaire de l'impression persistante que tout cela n'est qu'un moyen d'obtenir de Jarrett qu'il vende, IRL, le reste de ses parts (comme cela se murmure depuis des mois au sein des dirt sheets) en échange de toute cette hype autour de sa nouvelle compagnie. M'enfin on verra bien.

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Catch Review : TNA Impact (19/08/2015)

Publié le 22 Août 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Un Turning Point annoncé la semaine dernière, sans hype particulière, comme la plupart de shows spéciaux de la compagnie, désormais. :\

Impact Wrestling 19/08/2015 - Turning Point :

- Jarrett dans le ring avec son t-shirt GFW bien en évidence (et Karen, malheureusement), et continue de faire la promo de sa fédé en long, en large et en travers, jusqu'à être interrompu par EC3, qui leur rappelle qu'on est à la TNA, ici, pas à la GFW, et qu'il ne veut pas du match prévu pour lui. Et puis ensuite Karen ouvre sa grande bouche, et j'ai cessé de vraiment prêter attention... cette storyline est tellement téléphonée et forcée que j'ai du mal à m'y intéresser.

- Galloway est mécontent.

- Bram vs Anderson, Open Mic Challenge. Un hardcore ladder match basique, à la stipulation un peu conne et inutile (quel intérêt d'avoir un micro suspendu quand ça n'apporte même pas la victoire de le décrocher, et que toutes les autres armes semblent plus douloureuses). Rien de forcément mauvais, mais les matches hardcores, c'est un peu comme les promos de Karen Jarrett, je décroche rapidement. Là, à part un spot ou deux, RAS, et le résultat était assez décevant.

- EC3 ne veut pas qu'on lui retire son titre.

- La Revolution dans le ring. Storm toujours excellent au micro, Shera débarque, fait une promo en anglais bancal (mais qui sied à son personnage)... et il danse. Ouaip. L'indien de service danse. Stereotype power ! La Revolution le passe à tabac, mais Manik hésite.

- PJ Black interrompu par EY, agacé.

- Dollhouse vs Gail Kim, Handicap Cage Match. Bon... la Dollhouse a atteint son point de non-retour, là, et Gail Cena a beau faire des efforts dans ses matches (l'affrontement n'est pas mauvais, loin de là), ces derniers sont vraiment tirés vers le bas par le booking.

- Dixie a clairement perdu beaucoup de points de QI en passant à travers la table...

- Gail cherche Taryn backstage.

- Hardy qui défie EC3, et se retrouve avec un match contre Tyrus, youpi.

- Micropromo d'Eli Drake.

- Eli Drake vs Galloway. Pas de surprise quand au résultat, mais le match n'était pas mauvais, en soi. Rien d'exceptionnel, cela dit, et rien d'autre qu'une étape de plus sur la route du push de Galloway.

- EY/Melendez continue, avec encore des promos plutôt bonnes, mais pour un feud débile, qui a pour enjeu la jambe de Melendez.

- Tyrus vs Matt Hardy. Hardy démolit Tyrus en deux minutes. Youpi.

- EC3 active son God Mode en post-match, et attend PJ Black de pied ferme.

- EC3 vs PJ Black, HW Title. Un main event plutôt solide, et très propre, même si PJ Black fait un peu AJ Styles au rabais.

- Dixie continue de se faire manipuler par Jeff. J'espère toujours qu'il y aura un retournement de
situation du genre "en fait c'est Dixie qui manipule Jeff", mais bon... dans l'absolu, c'est probablement encore une intrigue "qui va contrôler la compagnie ?" donc ce n'est pas très intéressant.

 

Moui. Encore un show qui laisse dubitatif. La KO division est au fond du trou, il n'y a plus de tag division, les pushes de Hardy et de Galloway phagocitent l'énergie des bookers, et tout le reste, c'est du Jarrett.

Un peu un été de merde, pour la TNA, je trouve, et un show tv qui ressemble de plus en plus à Raw : de bons matches creux, de longues promos, et plein de décisions improbables et incompréhensibles, qui mènent à des feuds baclés et où contre-intuitifs... (et puis la semaine prochaine, le retour de Velvet, whouhou)

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Catch Review : WWE Royal Rumble 2017 (29/01/2017)

Publié le 30 Janvier 2017 par Lurdo dans Catch, Review, Télévision, WWE

Nouvelle année, nouveau Royal Rumble... et comme c'est l'un des rares PPVs de catch encore incontournables, c'est l'un des rares que je prends la peine de regarder, ces jours-ci. D'autant que 2017, c'est l'année du retour de Goldberg, c'est l'année de plusieurs gros noms intéressants annoncés pour le Rumble (Lesnar, Undertaker, Big Show...), et c'est aussi l'année de surprises potentielles, qui pourraient bien tout changer dans le match (Samoa Joe, Kurt Angle, etc...)

- Bailey vs Charlotte, Raw Womens Title : un match compétent, car les deux femmes se connaissent par coeur, mais honnêtement, ras-le-bol de Charlotte et de ses victoires toujours nettes et sans bavure. D'autant qu'ici, elle a mal dosé son salto arrière et a failli manquer Bailey, et que le finish du match était assez quelconque.

- Owens vs Reigns (+ Y2J en cage), No DQ, Universal Title : voir le résumé pré-match de tout ce feud m'a donné mal à la tête... je ne suis pas mécontent de ne plus regarder Raw, moi. Owens et Jericho ont l'air de s'amuser avec cette storyline, mais Reigns, Reigns, toujours plus de Reigns, le push interminable le plus saoulant depuis John Cena. Et d'ailleurs, le match, c'est la même chose : Reigns survit à tout, se relève de tout, d'un stunner, d'un coup de poing américain, etc, et il est aussi frais à la fin du match qu'au début. La John Cena School of Selling©®, en somme. L'affrontement était assez inégal, sinon, notamment au niveau du rythme, malgré quelques moments amusants.

- Segment backstage de publicité pour KFC, avec les New Age Outlaws 2.0, Enzo & Cass. *soupir*

- Segment de meublage de deux ou trois minutes sur l'histoire du Rumble.

- Tirage au sort pour un spot dans le Rumble, avec Sami Zayn qui apparemment, s'il est désormais affublé d'un rôle de névrosé, c'est parce qu'il n'est pas assez servile et obéissant backstage, IRL.

- Énormément de meublage avant le début du match.

- Neville vs Rich Swann - CW title. Rich est toujours tête à claques, Neville est toujours stéroïdé jusqu'aux oreilles. Le match est étrangement lent et méthodique (le style WWE, donc), alors que ça devrait être du cruiserweight acrobatique. Ça décolle un peu sur la fin, malgré un abus de superkicks, mais c'est loin - très loin -  de l'âge d'or de la X-division.

- Récap de Cena et Styles, qui tente de faire de Cena la victime du feud. Lulz.

- Cena vs Styles, WWE Title. Un match avec énormément de meublage dans son premier tiers, à la limite du ralenti, mais qui s'avère plutôt sympa et réussi (bien que totalement Cenaesque) une fois qu'il démarre. Par contre, le finish... *soupir* ... Pas forcément surprenant, mais bon, match of the night, jusqu'à présent.

- Encore du meublage.

- Royal Rumble. Dans un premier temps, un Rumble tranquille, avec une dynamique sympa thique centrée autour de Braun Strauman, et ce jusqu'à ce que Big Show arrive, et se fasse éliminer comme une buse. Et puis dès que Braun est éliminé, patatras, le match se casse la gueule, commence à ronronner, subit un énorme ventre mou alors qu'on attend un minimum de surprises... et puis non, absolument aucune surprise, aucun des noms que l'on murmurait dans les milieux autorisés, un Undertaker grabataire, des Goldberg et Lesnar qui ne dépassent pas trois ou quatre minutes de présence dans un match de plus d'une heure, des final four vraiment nazes, des final two encore pires, et une fin de match insipide au possible.

 

Roh la vache, cette déception incroyable. Je ne regarde plus que trois PPVs de la WWE par an, mes attentes sont ultra-faibles, et ils arrivent à me décevoir. Et ma déception a un nom : Roman Reigns. Il faut vraiment qu'ils arrêtent avec Reigns, le côté passation de pouvoir avec Taker, son indestructibilité, etc, il faut qu'ils arrêtent, ce n'est plus possible, là.

C'est la troisième année que la WWE tente de faire de Reigns une superstar, c'est la troisième année que le public se rebelle, et finit encore une fois un PPV important en chantant "bullshit"...

(et je ne parle bien entendu même pas de Cena et d'Orton, qui sont toujours là, indéboulonnables, invincibles, à truster le haut de l'affiche et à gagner les matches qui comptent)

(une pensée émue pour les 3/4 de la carte côté Smackdown, qui ont été repoussés en pré-show, histoire de laisser la place à Raw et au Rumble)

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