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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "luke cage"

Catch Review : WWE RAW (04/11/2013)

Publié le 5 Novembre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Okay... je n'ai pas grand souvenir du Raw de la semaine dernière (SuperCena excepté), donc pas grand chose à dire non plus préalablement au Raw de cette semaine...

Une première heure qui ne vaut absolument que pour son match d'ouverture CM Punk vs Brodie Lee euh, Luke Harper. Un match de dix minutes sans surprises, uniquement là pour mettre en place l'inévitable match de PPV par équipe entre la Wyatt Family et Punk/Bryan(/?), mais qui était suffisamment solide pour bien faire démarrer le show. Malheureusement, ensuite... c'est comme toujours un gros flop, avec du meublage dans tous les sens : Khali vs Ryback, ADR vs Kofi, et un segment un peu stupide récapitulant toutes les infractions légales du feud Big Show/Authority. Ce qui est totalement illogique si l'on se souvient que l'Authority contrôle toute la WWE, la production, etc... m'enfin bon.

Comme la première heure, la seconde heure de show s'ouvre par un match sympathique de dix minutes : Big E vs Orton. À nouveau, aucune surprise, mais un match honorable... suivi par 30 minutes de meublage. Heureusement, un tag match (redite du main event de Smackdown) Real Americans & Sandow vs Cena & The Rhodes vient réveiller tout ça et finir la deuxième heure avec un peu de brio.

Après tant d'action... revoilà l'interminable vidéo Show/Authority de tout à l'heure. Et une promo backstage des McMahon. Et une victoire à l'arrachée de Zigg sur Perfect Jr, après s'être fait dominer pendant tout le match. Et un tag match des Usos. Et un match des Divas (entre ce match et le match de Tyson Kidd, on sent que la WWE veut promouvoir le retour de Total Divas, et rien d'autre)... que de meublage ! Tout ça pour arriver au "main event", à savoir le Steph & Trips Show. Et là, mieux vaut oublier toute logique, tant rien n'est cohérent dans cette histoire de Big Show qui peut contrôler la WWE toute entière via un procès, et qui préfère exiger un match biaisé en sa défaveur en échange de l'abandon des poursuites... ce qui forcément, dégénère à la gloire des McMahons... et de Kane en costume cravate, qui reste planté là sans rien faire. WTF.

Un Raw qui peut sans difficulté se résumer à trois matches : le match d'ouverture, le Big E/Orton et le trios match de la fin de la seconde heure. Tout le reste ? Au mieux, de quoi s'endormir ou se facepalmer, selon les moments... 

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Un film, un jour (ou presque) #259 : The Ridiculous 6 (2015)

Publié le 26 Février 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Western, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Ridiculous 6 :

Après avoir assisté au meurtre de sa mère, Tommy (Adam Sandler) est recueilli par une tribu indienne, qui l'élève comme l'un des leurs, et le rebaptise White Knife. Bien des années plus tard, fiancé à la belle Smoking Fox (Julia Jones), Tommy apprend que son père (Nick Nolte), un célèbre bandit, risque de mourir aux mains de ses anciens hommes de main (menés par Danny Trejo) s'il ne réunit pas la somme de 50000$. Tommy entreprend alors de pister le gang de son père, tout en réunissant la somme demandée : pour cela, il va avoir besoin de l'aide de tous les autres fils de son père, des demi-frères (Rob Schneider, Terry Crews, Jorge Garcia, Taylor Lautner, Luke Wilson) qu'il ne connaissait pas, et qui vont l'aider à dérober de l'argent aux pires criminels du Far-West...

Long métrage écrit, produit et interprété par Adam Sandler et toute sa clique (tout le monde est là, y compris Rob Schneider, qui fait enfin son grand retour dans les films de Sandler !), pour Netflix où, malgré un accueil critique absolument exécrable (0% sur rottentomatoes), et toute une controverse sur le racisme supposé du film, le métrage a battu tous les records de visionnages du service de VOD.

Et ce n'est pas forcément surprenant, puisque Sandler est désormais la tête de turc de la critique, et que ce film est du Sandler typique : c'est gras, c'est vulgaire, c'est assez bas de plafond, c'est caricatural, c'est de la parodie de western assez moyenne, et c'est une bande de potes qui s'amusent.

Du Sandler non-romantique typique, donc, qui souffre d'un rythme longuet (2h de film, alors qu'une heure 40 aurait amplement suffi), et qui ne vole jamais très haut, mais qui reste gentiment distrayant.

La musique de Gregson-Williams (non, pas HGW, l'autre) est appropriée, l'environnement est crédible, la réalisation est efficace, les nombreux caméos sont sympathiques, et Taylor Lautner trouve là ce qui restera peut-être le vrai rôle de sa vie.

Quant à la controverse générée durant le tournage par certains natifs-américains employés dans le film, elle est bien creuse, puisque non seulement presque toutes les ethnies en prennent pour leur grade à un moment ou un autre du film, mais en plus la tribu indienne n'est jamais vraiment moquée, ou l'objet de blagues douteuses (au pire, Sandler fait deux ou trois vannes sur les noms indiens, l'objet de l'une d'entre elles étant interprété par sa femme). Beaucoup de bruit pour rien, donc.

2.75/6 (plus court, ça aurait eu la moyenne, voire un peu plus)

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Un film, un jour (ou presque) #206 : Furious 7 (2015)

Publié le 31 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Furious 7 :

Après avoir triomphé d'Owen Shaw (Luke Evans), Dominic Toretto (Vin Diesel), Brian O'Conner (Paul Walker) et toute leur équipe sont retournés à une vie plus normale. Mais Deckard Shaw (Jason Statham), agent spécial invisible et le frère aîné d'Owen, est décidé à venger le terroriste international. Dom et compagnie n'ont alors plus d'autre choix que de s'associer avec un agent gouvernemental (Kurt Russell) pour récupérer un système informatique révolutionnaire qui leur permettrait de retrouver Deckard et de l'éliminer pour de bon...

Dès la première apparition de Statham, le ton est donné : une scène au chevet de son frère, jouée des plus platement par Statham, et qui laisse craindre le pire... jusqu'à ce qu'on découvre le reste de l'hôpital, ravagé et en flammes, plein de cadavres et réduit en miettes par la seul force de Statham.

Et là tout est dit : c'est gentiment con-con, c'est simpliste au possible, c'est du comic-book live, et à partir de là, il ne faut pas s'attendre à autre chose qu'un gros cartoon géant avec des voitures et des mecs chauves qui se mettent sur la tronche avec un jeu d'acteur minimal.

Dans cette catégorie, il faut bien avouer qu'il est difficile de faire plus efficace que les derniers Fast & Furious, qui assument totalement leur côté débile, fantaisiste et décomplexé (dans le précédent film, le mélange n'était pas totalement homogène, ce qui créait un effet de rupture lors du sauvetage impossible de Michelle Rodriguez par Dom en plein saut motorisé), et en mettent plein la vue (malgré quelques moments qui font lever les yeux au ciel, que ce soit des cascades aux effets numériques sans poids réel, ou bien des accélérations de l'image trop visibles pendant les poursuites).

Cet opus est, en plus, doté d'une certaine charge émotionnelle, mort de Walker oblige, qui hante tout le script, jusqu'à des adieux franchement réussis, et même touchants (ce qui était loin d'être gagné vu le niveau bourrin et bas de plafond de la franchise).

À noter aussi que James Wan nous livre ici un métrage plutôt bien filmé, notamment dans ses combats, dotés d'effets de réalisation intéressants, et souvent filmés en plans larges, ce qui fait un bien fou, et rend le tout toujours très lisible et efficace.

Bref, c'est très très bête (le pitch même du film n'a aucun sens : Dom accepte d'aider les militaires pour obtenir un système lui permettant de retrouver Deckard... mais à chaque étape du film, c'est Deckard qui les traque et se présente toujours où ils sont.), très très bourrin, mais on en a pour son argent, ce qui est suffisamment rare pour être mentionné.

4/6 (sur l'échelle des Fast & Furious, qui est, convenons-en, une échelle bien à part)

(par contre, l'interprétation en pilotage automatique de Baboulinet commence vraiment à faire tache)

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Un film, un jour (ou presque) #248 : Pan (2015)

Publié le 11 Février 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Aventure, Action, Fantastique, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Pan :

Enlevé à son orphelinat londonien par des pirates, Peter (Levi Miller) est emmené au Pays Imaginaire pour y travailler dans des mines de poussière de fée pour le compte du maléfique Barbe-Noire (Hugh Jackman). S'échappant en compagnie de James Hook (Garrett Hedlund), et faisant rapidement la connaissance de la courageuse Tiger Lily (Rooney Mara), Peter va finir par découvrir qu'il est le sujet d'une prophétie ancienne, et que sa destinée est de devenir le héros du Pays Imaginaire...

Une bouse infâme, pour un flop retentissant au box office : voilà comment décrire cette énième adaptation cinématographique de Peter Pan.

En même temps, rien de surprenant, lorsque l'on confie un projet déjà conceptuellement faisandé et inutile (une préquelle à Peter Pan écrite par un scénariste relativement inexpérimenté, et racontant comment Peter était l'Élu, fils d'une humaine et d'un Prince fae, et comment Hook et lui se sont rencontrés) à un réalisateur pas forcément adéquat (Joe Wright, plus habitué à de plus petits budgets rendus intéressants par son style visuel), qu'on y rajoute une couche de direction artistique immonde - les décors, les costumes, les paysages : tout est de mauvais goût, clinquant, et décalé -, un rythme hystérique et épuisant, des effets spéciaux souvent médiocres (les doublures en images de synthèse sont laides et mal animées, les bateaux volants n'ont aucun poids réel), et une interprétation outrée et cartoonesque (le jeune Peter est très bon, cela dit).

Bref, j'ai fait un rejet immédiat, dès le premier quart d'heure, avec ses bonnes soeurs ridicules, et ses avions de la RAF en plein combat aérien de dessin animé dans le ciel londonien contre un bateau de pirates, en plein Blitz... et ensuite, ça n'a fait qu'empirer, entre Barbe Noire/Hugh Jackman qui cabotine en pirate drogué à la poussière de fée, Garrett Hedlund en Hook séduisant à l'accent calamiteux, Tiger Lily/Rooney Mara alias le quota "personnage féminin fort et badass" de service (au détriment du quota "personnage ethnique positif de service"), la prophétie de Pan (ce style de prophétie à la Potter ou Luke est désormais vraiment une béquille de scénariste incapable ; il faut trouver autre chose, maintenant, c'est bon), le score assez moyen (car peu inspiré) de John Powell, et, pire que tout, les chansons.

Des pirates, qui chantent du Nirvana et du Ramones.

WHAT. THE. FUCK.

On n'est pas chez Baz Luhrmann, bordel.

Je ne vais pas épiloguer des heures, j'ai détesté de bout en bout, et je préfère recommander encore et toujours le Peter Pan de PJ Hogan, sorti en 2003, et probablement la meilleure adaptation cinématographique de ce récit.

1/6 (pour le score de Powell, et pour Levi Miller)

(et dire que le scénariste de ce navet travaille actuellement sur Wonder Woman...)

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Les bilans de Sygbab - Gilmore Girls - Une Nouvelle Année - Été (2016)

Publié le 18 Mars 2017 par Sygbab dans Télévision, Critiques éclair, Review, Romance, Comédie, Netflix, Les bilans de Sygbab, Gilmore Girls

Sygbab regarde (beaucoup) la tv, Sygbab écrit (parfois) des bilans : retrouvez-les sur le blog des Téléphages Anonymes !

Gilmore Girls - A Year in the Life 1x03 - Summer :

Le nouveau running-gag concerne le retour de Rory dans sa ville natale, puisqu'elle n'arrive pas à convaincre les habitants de Stars Hollow que la situation est juste temporaire.

Lui faire reprendre le rôle d'éditeur de la gazette de la ville afin de la remettre sur les rails est une bonne idée - ça amène aussi une distribution des journaux assez désorganisée et complètement décalée -, d'une part parce que ça justifie qu'elle reste dans les parages, d'autre part cela l'oblige à mener une introspection sans doute salvatrice. Elle reçoit pour cela l'aide de Jess, qui est toujours là pour lui donner des conseils (ou un coup de pied aux fesses, au choix) quand elle en a besoin. L'apparition de ce dernier apparaît naturelle, et il semble apaisé maintenant qu'il a une vie plus stable avec un emploi qui lui plaît.

Le côté excentrique qui a toujours existé dans la série est vraiment développé à fond dans cet épisode, avec Stars Hollow - The Musical. Lorelai se retrouve seule contre tous en pensant que c'est totalement raté, alors que toutes les autres personnes assistant à l'avant-première sont totalement conquis et trouvent la comédie musicale absolument géniale.

En un sens, ça l'est tellement c'est over the top, de manière volontaire pour les scénaristes, mais involontaire pour Taylor qui est convaincu qu'il tient là quelque chose de rare et d'exceptionnel.

Même si elle a sans doute raison, la position de Lorelai ne fait qu'illustrer son isolement progressif. En conflit avec Luke sur la façon dont leur couple fonctionne, elle se fâche également avec Rory car elle refuse que sa fille écrive à propos de sa vie.

S'ajoute à cela le départ futur de Michel, qui a besoin d'un salaire plus élevé et d'un espace moins confiné qu'au Dragon Fly (il était d'ailleurs temps de donner un peu plus d'épaisseur au personnage et de s'attarder sur ses états d'âme). Il y a de quoi se remettre en question, d'autant que Sookie les a déjà abandonnés. Est-ce pour cela qu'il faut partir en randonnée, seule dans la nature ? L'idée peut rendre perplexe.

S'il est un peu plus brouillon que les deux premiers avec des idées un peu fourre-tout par moments, cet épisode valide tout de même le parti pris de relater une année saison par saison avec des ellipses importantes qui sont globalement bien gérées. De plus, l'essence du show est bien présente est c'est un élément indispensable pour le bon fonctionnement de ce revival.

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Les bilans de Sygbab - Gilmore Girls - Une Nouvelle Année - Automne (2016)

Publié le 25 Mars 2017 par Sygbab dans Télévision, Critiques éclair, Review, Romance, Comédie, Netflix, Les bilans de Sygbab, Gilmore Girls

Sygbab regarde (beaucoup) la tv, Sygbab écrit (parfois) des bilans : retrouvez-les sur le blog des Téléphages Anonymes !

Gilmore Girls - A Year in the Life 1x04 - Fall :

Signé de la main d'Amy Sherman-Palladino, ce final représente pour elle une chance d'apporter une conclusion - même si une suite est tout à fait envisageable - à cette fresque vivante, car elle n'en avait pas eu l'occasion en quittant la série originelle à la fin de la saison 6. Et elle s'en acquitte de fort belle manière, en bouclant la boucle.

La scène où Lorelai appelle Emily pour lui raconter une anecdote à propos de son défunt père - celle qu'elle aurait dû évoquer lors de ses funérailles - est vraiment pleine d'émotion et met en route un processus de réconciliation qui apporte une certaine satisfaction. Après tant de tumultes, il était temps que leur relation s'apaise, et il aura fallu la perte de Richard pour les rapprocher. C'est écrit avec justesse, comme aux plus beaux jours de la série.

Au final, le voyage introspectif de Lorelai lui aura servi, même s'il n'a même pas commencé la randonnée qu'elle envisageait. Elle met tout en place pour résoudre tous les problèmes qu'elle rencontre, et décide de se marier pour de bon avec Luke (leur mariage est féérique et magique comme on on aurait pu l'attendre dans cette série), et de demander de l'argent à sa mère pour trouver un nouvel endroit où agrandir le Dragon Fly. Histoire de conserver Michel avec elle, mais pas Sookie qui fait pourtant une petite apparition. Outre l'aspect physique de Melissa McCarthy qui a bien changé, c'est surtout sa voix qui choque au départ. Son timbre n'est plus tout à fait le même, et ça modifie un peu la vision du personnage.

Les avantages que présentaient le concept ont également quelques inconvénients puisque les évènements sont très condensés, mais Chris et Dean sont aussi de passage. L'hommage rendu par Rory à ce dernier est poignant, et rappelle qu'il était effectivement le petit ami parfait. C'est ce que je trouve assez réussi dans cette mini-série : faire appel à la mémoire des téléspectateurs pour se souvenir des bons moments et instaurer une douce nostalgie, tout en faisant avancer les personnages. Les prétextes amenant à certains caméos sont parfois bien commodes, mais c'est inhérent à la volonté de faire apparaître tous les personnages.

Cet épisode propose également une mise en abîme intéressante par le biais de Rory. D'abord avec le livre qu'elle tente d'écrire et qu'elle nomme comme la série - à l'exception du The que sa mère lui conseille d'enlever, ensuite avec l'annonce de sa grossesse, qui la met en position de devoir élever un enfant seule, tout comme Lorelai. Une parfaite manière de boucler la boucle, finalement.

Malgré certains défauts, cette mini-série offre une conclusion plus que satisfaisante si l'on devait en rester là. Elle ouvre également des perspectives intéressantes si l'aventure devait continuer. Il n'était pas évident de proposer une suite en ne jouant pas uniquement sur la nostalgie, et pourtant le pari est réussi. Un seul mot à dire : bravo.

 

Retrouvez l'intégrale des bilans Gilmore Girls de Sygbab en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #610 : High-Rise (2015)

Publié le 29 Octobre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Science-Fiction, Drame, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

High-Rise :

Dans les années 70s, de nombreuses personnes (Tom Hiddleston, Sienna Miller, James Purefoy, Reece Shearsmith, Luke Evans, Elisabeth Moss, Peter Ferdinando, Sienna Guillory, Jeremy Irons, Keeley Hawes, Tony Way...) issues de toutes les classes sociales s'installent aux divers étages d'un immeuble de luxe ultra-moderne et révolutionnaire. Mais progressivement, cet environnement devient comme une bulle pour ses occupants, décuplant et cristallisant les tensions, les envies, les injustices et les conflits, jusqu'à ce que la violence éclate, incontrôlable...

Second film de Ben Wheatley que je vois, après le décevant Free Fire, et à nouveau, j'ai là l'impression d'un film au concept fort (adapté d'un roman d'anticipation anglais de 1975) mais qui souffre fortement d'un réalisateur manquant de maîtrise.

Pas forcément de maîtrise formelle, cette fois-ci (visuellement, c'est beau, c'est ambitieux, et c'est très stylisé), mais plutôt de maîtrise structurelle : si une grosse partie de la première heure du film (la montée en puissance) est assez réussie, avec un rythme étrange et une illustration musicale parvenant à imposer un certain malaise perceptible (même si bon, le côté "utilisons des reprises musicales décalées pour donner une ambiance étrange" n'est pas des plus finauds), le film perd énormément en intérêt et en efficacité dès qu'il bascule dans la violence et la folie (soit l'intégralité de la seconde moitié du récit, une bonne heure de film).

Là, la complaisance de Wheatley vis-à-vis de son style (j'ai vraiment eu l'impression d'un réalisateur aimant se regarder réaliser, et multipliant les plans et les figures de style gratuits, pour se faire plaisir), déjà présente dans la première moitié, finit par prendre le pas sur le récit et son efficacité potentielle, et le tout finit par lasser.

Free Fire m'avait déçu parce que ce n'était ni aussi percutant, ni aussi maîtrisé, ni aussi drôle que le métrage semblait penser l'être, et ici, c'est un peu le même problème : ce n'est pas assez rigoureux et concis, ce n'est pas assez drôle (même d'un humour noir pourtant très présent), certainement pas assez subtil (la satire est bien trop caricaturale pour fonctionner, et le discours de Thatcher, à la fin, fait vraiment rajout engagé qui arrive comme un cheveu sur la soupe) et ce n'est pas assez pertinent (le propos est là... malheureusement un peu trop noyé dans les exubérances formelles) pour mériter de l'étaler sur deux heures de film, et pour s'essouffler ainsi dans cette seconde moitié grotesque.

3/6 pour la forme

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Halloween Oktorrorfest 2021 - 07 - Psycho Goreman (2021)

Publié le 5 Octobre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Thriller, USA, Shudder

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Psycho Goreman (2021) :

Dans le cadre de leurs jeux, Mimi (Nita-Josee Hanna) et son frère Luke (Owen Myre) ramènent malencontreusement à la vie un seigneur de guerre extraterrestre (Matthew Ninanber), que Mimi est capable de contrôler grâce au médaillon trouvé à ses côtés. Mais alors que les deux enfants font du guerrier sanguinaire (rebaptisé PG - Psycho Goreman) leur compagnon de jeu, les forces des Templiers stellaires, menés par Pandora (Kristen MacCulloch) débarquent sur Terre, prêts à éliminer PG... sans oublier les anciens sbires du général, eux aussi assoiffés de sang.

Une bonne surprise que ce Psycho Goreman (du réalisateur-scénariste de The Void), un long-métrage étrangement familial, qui pourrait s'apparenter à un Bigfoot et les Henderson, si Bigfoot était une créature extraterrestre démoniaque bien décidée à massacrer l'humanité et sa famille "d'accueil".

Et c'est probablement sur ce point là que le film se démarque : le ton global est gentiment déconneur et léger, et les rapports de la famille des deux jeunes héros sont ludiques, du début à la fin.

Après, on est plus dans des rapports frère/sœur du type Dipper/Mabel, avec une Mabel qui serait plus autoritaire (voire limite sociopathe), mais tout aussi barrée que le personnage de Gravity Falls : la jeune actrice est excellente, sa rivalité avec son frère est amusante, leurs rapports à la fois conflictuels et affectueux aussi, et tous les petits détails de cette relation (la communication en "morse", les règles improbables de leur version de la balle au prisonnier) ajoutent du sel au métrage (tout comme les rapports de leurs parents).

Et puis il y a tout ce bestiaire, et tous ces maquillages et costumes monstrueux : très inventifs, ils sont plus ou moins réussis (parfois, on est proche des Power Rangers, à d'autres moments, c'est la post-synchronisation qui fait défaut) mais ils ont le mérite d'exister et de donner beaucoup de travail aux studios de maquillage.

Alors certes, ce film ne plaira pas à tout le monde : il faut adhérer au postulat de départ, et au côté parfois un peu kitsch du tout (c'est un peu du Troma pour enfants), mais ce Psycho Goreman est un film où se côtoient déluges d'effets sanglants, monstres difformes et caricaturaux, montages musicaux 80s, garçon transformé en cerveau géant conscient, zombie policier, ange psychopathe, conseil galactique incapable, et plein d'autres choses toujours plus barrées.

Ce n'est absolument pas à prendre au sérieux, ce n'est pas parfait, mais c'est très fun.

4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #1423 : Mulan (2020)

Publié le 22 Avril 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Histoire, Disney, Review, USA, Jeunesse, Chine

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Mulan (2020) :

Pour éviter que son père vieillissant et blessé ne soit incorporé dans l'armée impériale afin d'affronter les barbares rourans qui attaquent l'Empire, Hua Mulan (Liu Yifei) se fait passer pour un garçon, et rejoint les rangs de l'armée. Là, Mulan, douée d'une maîtrise incroyable du Qi, va sauver l'Empereur de Chine (Jet Li), tout en se battant contre les traditions de son peuple...

Aïe.

Déjà, un aveu : je n'ai jamais revu Mulan depuis sa sortie en VHS, il y a bien longtemps. Et ce visionnage ne m'ayant pas particulièrement passionné (tout en lui reconnaissant des qualités formelles), je n'ai jamais retenté l'expérience, et je n'ai donc absolument aucune nostalgie particulière pour le métrage... ce qui peut expliquer en partie pourquoi je me suis ennuyé comme un rat mort devant ce remake en prises de vue réelles.

Mais pas que. Il serait trop simple de blâmer exclusivement mon absence de nostalgie pour ce film, quand cette version de Mulan accumule tant de défauts : une durée abusive (près de deux heures), un ton beaucoup trop sérieux (adieu Mushu), une bande originale quelconque (adieu les chansons, mais aussi le score de Goldsmith), un montage (et un câblage) médiocre des scènes d'action, des personnages sous-développés, des problèmes de logique interne, une réalisation qui s'amuse fréquemment à basculer sur le côté de manière totalement gratuite... et j'ai failli oublier une Mulan repensée comme une Jedi maîtrisant instinctivement la Force le Qi, meilleure que tous les autres soldats, et confrontée à un Sith une autre sorcière qui tente de la faire basculer du côté obscur (mais qu'elle finit par refaire passer dans le camp du bien au dernier moment, lorsqu'elle se sacrifie pour sauver Luke Mulan - pourquoi ça me semble si familier ?).

Rey Skywalker Mulan, donc, est un peu la cerise sur le gâteau d'un long-métrage particulièrement insipide, dénué d'une grande partie de ce qui faisait l'identité du film original (Mushu, les personnages secondaires, la romance, les chansons, la musique), et bien lissé pour ne choquer personne (la romance, notamment, a été repensée pour que le vague love interest de Mulan ne soit plus son supérieur hiérarchique, parce que... c'était apparemment devenu problématique, blablabla).

Alors certes, la photographie est plutôt jolie, mais à trop rajouter de ralentis pseudo-épiques, de scènes de cheval sur fond vert, et à trop garder un ton ultra-sérieux et raide, comme pour singer les wuxia-pian historiques fidèles au genre (enfin, à la sauce occidentale), le tout s'avère vraiment inintéressant, affaiblit considérablement le message de l'original (Mulan n'est plus une héroïne volontaire, généreuse, empathique et pleine de ressources et d'inventivité, c'est une Jedi qui fait bien la bagarre), lui retire tout son charme et m'a fait décrocher en cours de route.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1744 : Pinocchio (2022)

Publié le 18 Novembre 2022 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Disney, Review, USA, Fantastique, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Pinocchio (2022) :

Les aventures de Pinocchio (Benjamin Evan Ainsworth), petit pantin de bois créé par Geppetto (Tom Hanks), et à qui une Fée bleue (Joseph Gordon-Levitt) a donné vie un beau jour...

Une nouvelle adaptation en prises de vue réelle d'un classique Disney, sur le papier guère plus utile ou pertinente que les prédentes, mais confiée à Robert Zemeckis, Tom Hanks, Alan Silvestri, ou encore Joseph Gordon-Levitt : il y avait de quoi espérer quelque chose d'un peu meilleur... mais non, c'est raté.

Visiblement, Zemeckis est ici toujours en mode expérimentations techniques et effets 3D, avec des séquences tout-numérique et des plans virevoltants assez laids ; Silvestri (qui se débarrasse pour l'occasion de l'immense majorité de la bande originale du dessin animé pour n'en garder que les quelques chansons les plus emblématiques, insérées au forceps, et accolées à de nouvelles chansons insipides) produit un score musical générique au possible - du Silvestri en pilotage automatique, donc, qui aurait aussi bien pu illustrer un Marvel ; Tom Hanks s'embourbe dans un surjeu et un accent peu convaincants, guère meilleur que celui de Joseph Gordon-Levitt - d'ailleurs, pour être totalement franc, tout le monde cabotine vraiment dans le film, y compris Luke Evans et Guiseppe Batiston...

Bref, on est devant une relecture bancale, jamais convaincante, parfois tout aussi animée que l'original (et donc, quel intérêt d'en faire un film "en prises de vue réelles" ?), et à mi-chemin entre adaptation fidèle et modernisation de l'histoire : ça parle d'influenceur, de Chris Pine, ça rajoute une sous-intrigue totalement inutile sur Fabiana, une marionnettiste qui, handicapée et noire, coche deux cases sur le bingo Disney de la diversité/représentativité maladroite, forcée et contre-productive (dans le genre, on se rappellera de La Belle et le Clochard, en attendant La Petite Sirène), Monstro n'est plus une simple baleine, mais un Kraken tentaculaire à mi-chemin entre un mégalodon et un poulpe, Jiminy Cricket ne sert à rien et agace, et même des effets "simples" comme Figaro, le chat de Geppetto, semblent inaboutis ou pas terminés.

Ah, et puis bizarrement, l'histoire du nez de Pinocchio est presque oubliée en cours de route, totalement sous-exploitée et bâclée, et perdant une grande partie de son sens (en même temps, c'est presque tout le film qui interprète bizarrement le côté moral du récit original, en faisant ici de Pinocchio un héros constamment réticent jamais vraiment tenté par le côté obscur, affaiblissant d'autant son parcours et la conclusion du récit)...

En somme, j'ai trouvé le tout particulièrement inutile, creux et vide, une relecture qui n'avait pas lieu d'être.

2/6 

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Les bilans de Lurdo : Upload, saison 3 (2023)

Publié le 15 Mars 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Drame, Les bilans de Lurdo, Review, Romance, Science Fiction, Sitcom, Télévision, USA, Amazon

Je vais être très franc : après deux premières saisons vaguement amusantes mais aussi peu marquantes, j'ai abordé cette saison 3 de Upload sans grande motivation... ni grand souvenir de ce qui se déroulait préalablement (si ce n'est un virage sérieux et conspirationniste assez désagréable lors de la saison 2).

Et pire encore : j'ai attendu deux mois entre la fin du visionnage de cette saison 3 et la rédaction de ce bilan - une monumentale erreur, tant je vais avoir du mal à trouver quelque chose à dire de cohérent et de structuré sur ces 8 épisodes de 30-35 minutes...

Upload, saison 3 (2023) :

Désormais dans un nouveau corps plus ou moins fiable, Nathan (Robbie Amell) coule des jours heureux avec Nora (Andy Allo) dans le monde réel, tandis qu'Ingrid (Allegra Edwards), de son côté, ressuscite une version numérique de Nathan à Lakeview. Mais lorsque Nathan et Nora décident de faire tomber la société Horizon et ceux qui manipulent la société et les morts pour leur profit, les choses se compliquent rapidement...

Une saison qui mèle beaucoup de sous-intrigues, de personnages secondaires, de ruptures de ton, etc, de manière assez brouillonne et approximative : ici, les aventures de Nathan et Nora dans le monde réel, qui filent un parfait amour, et qui tentent de faire tomber la maychante corporation ; là, Ingrid et Nathan, qui retombent amoureux ; ailleurs, la comédie improbable de Luke, qui tente de trouver un remplaçant à "son" Nathan ; ou encore Aleesha (Zainab Johnson), qui devient populaire au sein d'Horizon, et s'éprend de Karina (Jeanine Mason), cadre supérieur de la société...

Énormément de shipping et de romance au programme, donc, mais aussi beaucoup de stagnation, avec une saison courte de 8 épisodes qui fait du surplace pendant toute sa première moitié, se concentrant sur les relations de ses protagonistes, et sur des running gags pas drôles (notamment un sur le surpoids - invisible - de Robbie Amell) qui tombent souvent à plat.

Dans sa dernière ligne droite, cela dit, les différentes sous-intrigues finissent par converger pour déboucher... sur une fin en queue de poisson et en cliffhanger, qui espère clairement une saison 4, mais ne parvient pas vraiment à donner envie au spectateur de remettre le couvert.

Encore une fois, Upload est donc une série plus amusante dans ses détails et ses idées ponctuelles que dans ses grandes lignes et son scénario global, déséquilibrés et jamais assez aboutis pour ne pas tirer le show vers le bas, et plus que jamais, on a vraiment l'impression que les scénaristes ont été dépassés par leurs ambitions. Mouais. 

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #63 : Le Roi Scorpion 4 - La Quête du Pouvoir (2015)

Publié le 11 Février 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Action, Aventure, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Roi Scorpion 4 - La Quête du Pouvoir (Scorpion King 4 : Quest For Power) :

Trahi par son bras droit Draze (Will Kemp), Mathayus (Victor Webster) est contraint de faire équipe avec Valina (Elle Hollman), une guerrière effrontée, et avec Sorrell (Barry Bostwick), inventeur excentrique et père de Valina, pour mettre la main sur une couronne mythique et magique avant que Draze ne s'en empare.

Un bon gros nanard d'heroic fantasy façon Xena du pauvre, tourné dans les pays de l'Est, avec trois tonnes de seconds couteaux qui cachetonnent souvent le temps d'une scène (Rutger Hauer, Lou Ferrigno, Michael Biehn, Antonio Silva, Royce Gracie, Don Wilson : autant de noms au générique, voire de visages sur l'affiche, qui n'ont que dix lignes de dialogue et trois minutes à l'écran).

Les péripéties sont classiques (une tribu de nains cannibales, un cage fight entre filles, un dragon, un temple de prêtresses virginales), voire hautement dérivatives (toute la fin du film est un repompage de Indiana Jones et la Dernière Croisade, entre les énigmes/pièges à résoudre à l'aide de notes, le père mourant à l'extérieur du temple, les méchants qui sont là sur les talons du héros, l'antiquité magique qui redonne la vie éternelle, etc)... mais étrangement, ça fonctionne plutôt sympathiquement.

Principalement parce que tout le monde y met une énergie et un enthousiasme communicatifs, avec pleins de sous-entendus graveleux qui auraient plu à The Rock, une musique électrico-symphonique d'un sbire/nègre de Hans Zimmer, des effets visuels honorables vu le budget, et un sens de l'humour et de la décontraction qui rend le tout attachant, comme un vieux film d'héroic fantasy fauché des années 80, avec son bad guy en surjeu cabotin total du début à la fin.

Et puis bon, difficile de détester un film qui repompe le duel Hulk vs Loki, et qui choisit Esmé Bianco (la prostituée rousse de Game of Thrones) dans le rôle de la prêtresse virginale qui est choquée par l'irruption dans son temple d'un Webster et d'un Bostwick déguisés en femmes...

3.5/6 (sur l'échelle des DTVs d'heroic fantasy fauchés)

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 73 - Carny (2009)

Publié le 17 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Télévision, Halloween, Horreur, Fantastique, SyFy

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Carny (Carnage) :

Dans la petite ville de Reliance, dans l'état de New York, le Shérif (Lou Diamond Phillips) découvre la fête foraine fraîchement installée par Cap (Alan C. Peterson), ainsi que son attraction principale, le Diable de Jersey, une créature démoniaque maintenue en cage. Mais le Shérif a d'autres problèmes : une camionnette abandonnée sur le bord de la route, un cadavre retrouvé en morceaux dans les bois, et le Pasteur Owens (Vlasta Vrana), un extrémiste opposé à la venue de la fête foraine en ville... et pour ne rien arranger, voilà que le Diable s'échappe, et commence à massacrer les habitants de la région...

Un téléfilm Syfy qui exploite le mythe du Jersey Devil... et n'en fait pas grand chose, en fait, puisque la bestiole est presque un personnage anecdotique dans cette histoire : on l'aperçoit une fraction de seconde au début, puis on la voit un peu mieux aux alentours de la première demi-heure (avant qu'elle ne disparaisse dans les bois), puis durant quelques meurtres toujours cadrés de manière à économiser au maximum le budget effets spéciaux... et enfin, à la fin, où le Diable est plus visible, fait globalement illusion, et est rapidement évacué.

Car ce qui semble intéresser le scénariste, c'est plus le développement de ses personnages, et l'enquête du Shérif sur Cap, que tout le reste. Et comme, SyFy oblige, les effets pratiques sont assez ratés (les membres arrachés et globes oculaires énuclés font vraiment toc), et l'interprétation est très très inégale (voire même par moments risible), ça n'aide pas vraiment à s'intéresser au récit.

Reste au moins une créature plutôt intéressante visuellement, un Lou Diamond Phillips en mode nonchalant, et quelques idées et trognes sympathiques. C'est peu.

2/6

(paradoxalement, certains détails et comportements - le pasteur fanatique, les rednecks qui incendient la fête foraine - semblent tellement à la limite de l'anachronisme qu'en transposant exactement ce même scénario à une période plus éloignée - 1800/1900, dans l'Ouest - on aurait probablement pu tirer de cette histoire quelque chose de nettement plus pittoresque et intéressant)

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Un film, un jour (ou presque) #413 : War Dogs (2016)

Publié le 15 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Thriller, Comédie, Biographie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

​War Dogs :

En 2005, alors que les troupes américaines sont en Irak, David Packouz (Miles Teller), un masseur de Miami, renoue avec son ami d'enfance, Efraim Diveroli (Jonah Hill), magouilleur à la réputation sulfureuse. Rapidement, les deux hommes se lancent alors dans la vente d'armes et de munitions à l'armée américaine, quitte à, pour cela, s'associer avec des personnes très peu fréquentables...

Un film inspiré d'une histoire vraie, et écrit et réalisé par Todd Phillips (le "cerveau" derrière Very Bad Trip et ses suites), qui ici semble bien décidé à imiter Scorsese (on pense régulièrement au Loup de Wall Street), mâtiné d'une bonne dose de Lord of War (le film avec Cage) et de Scarface (cité explicitement dans les dialogues).

Le problème étant que Todd Phillips n'est pas un grand scénariste, et il a beau reprendre les figures et les structures imposées de ce genre balisé (l'ascension et la chute d'un jeune criminel ambitieux), son métrage reste très basique, voire même daté, faute d'un autre terme : dès le début, on a l'impression de regarder un film des années 80, façon Scarface.

La faute à l'environnement de Miami, forcément, mais aussi à l'écriture, et à l'illustration musicale, assez peu moderne ; ce qui n'est pas nécessairement un mal, en soi, mais participe de cette impression de déjà vu qui imprègne tout le film.

La narration en voix off et flashback de Miles Teller est par ailleurs basique et sans surprises (à l'image du personnage), l'interprétation cocaïnée de Jonah Hill n'aurait pas dépareillé dans les films cités plus haut, Ana de Armas (toujours charmante au possible) hérite du rôle ingrat de la petite ami du héros (qui lui sert de bonne conscience en alourdissant considérablement le récit), et quelques visages familiers font de petites apparitions (Bradley Cooper, Kevin Pollak), mais dans l'ensemble, on est vraiment devant un métrage sans surprise, aux dernières 20 minutes un peu bâclées, et qui souffre de beaucoup trop d'exposition dans sa première heure, au point de paraître alors parfois forcé et artificiel.

Néanmoins, malgré ce manque flagrant de subtilité et de maîtrise, le film se regarde sans trop de difficultés, porté sur ses épaules par Jonah Hill (j'aime beaucoup le rire étrange de son personnage), et par le caractère improbable de l'histoire de base.

3.5/6

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Catch Review : WWE NXT Takeover : Toronto - 19/11/2016

Publié le 26 Novembre 2016 par Lurdo dans WWE, NXT, Catch, Review

La veille du Survivor Series mythique de la WWE, la franchise secondaire de la compagnie de Vince avait son propre PPV, en terre là-aussi particulièrement conquise.

NXT Takeover - Toronto :

- Énorme ovation pour Roode, qui a droit à un choeur d'une cinquantaine de personnes pour chanter son thème.

- Tye Dillinger, lui aussi du pays, et lui aussi ovationné par son public.

- Bobby Roode vs Tye Dillinger. Une belle intensité, et un public motivé, pour un match solide et méthodique, sans plus.

- Dusty Rhodes Tag Team Classic Tournament Finals - Authors of Pain vs TM61. Deux high-flyers australiens contre deux colosses coachés par Paul Ellering (qui passe le match dans une cage suspendue au dessus du ring, comme au bon vieux temps). Un tag match assez basique, pas vraiment mémorable, mais sans rien de honteux.

- The Revival vs #DIY (Gargano & Ciampa), 2 out of 3 falls, NXT tag titles. Second tag match, nettement plus nerveux, avec un niveau nettement supérieur, et un rythme nettement plus élevé. Un très bon affrontement, et les trois ou quatre dernières minutes étaient épiques, surtout vu le public déchaîné.

- Asuka vs Mickie James, NXT Women's Title. Mickie, toujours en forme, et surtout, toujours aussi talentueuse dans le ring. Je ne serais pas surpris de la revoir de manière plus permanente à la WWE, dans un futur proche. Un très bon match, avec deux athlètes qui en ressortent grandies.

- Joe vs Shinsuke Nakamura, NXT Title. Nakamura qui se paye une demi douzaine de violonistes plus ou moins motivés pour son entrée, c'est toujours amusant. Un match assez brutal, comme d'habitude, mais avec un no-selling de Nakamura assez agaçant pendant la moitié du match, après que Joe ait passé cinq minutes à travailler sa jambe. Et les commentateurs de tenter de camoufler ce no-selling d'une manière bancale... "c'est l'adrénaline"... mwé.

Dans l'ensemble, un show plutôt satisfaisant, qui valait surtout pour son tag match de championnat, et pour son match féminin. À noter une réalisation totalement aux fraises, avec des gros plans forcés et moches sur le public, de manière totalement aléatoire.

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Un film, un jour (ou presque) #567 : Le Saint (2013/2017)

Publié le 27 Juillet 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Action, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Saint (The Saint) :

Lorsqu'un businessman (James Remar), responsable d'avoir détourné des milliards de dollars pour le compte du Fixer (Ian Ogilvy), décide de vendre ce dernier aux autorités, il n'a d'autre choix que de se tourner vers Simon Templar (Adam Rayner), voleur d'envergure internationale, pour l'aider à secourir sa fille (Sammy Hanratty) enlevée en guise de représailles par son patron. Aidé par Patricia Holm (Eliza Dushku), sa collègue experte en technologie, Templar se trouve soudain traqué par le FBI et par les sbires du Fixer, alors qu'il s'embarque dans une affaire complexe, liée à l'histoire de sa famille...

Une tentative de reboot de la franchise The Saint, tournée en 2013, et qui a été proposée à toutes les chaînes américaines en tant que pilote de série... mais qui s'est vu opposer une fin de non-recevoir assez définitive par tous les networks démarchés.

Et il n'est pas difficile de comprendre pourquoi, en fait, tant le tout est insipide : ici, on enchaîne les clichés des récits d'espionnage et autres techno-thrillers les plus génériques ; la réalisation de Simon West est quelconque, ne mettant jamais en valeur les nombreux pays européens où est tourné le téléfilm, ni les scènes d'action de ce dernier ; Adam Rayner n'a pas le moindre charisme, qu'il soit vêtu ou torse nu en train de se battre dans une cage de MMA ; l'écriture est plate et quelconque (avec traumatisme fondateur, toutéliage familial, etc) ; Eliza Dushku reste sympathique, mais devrait manger un sandwich (le maillot de bain sexy avec côtes apparentes, ça ne le fait pas trop) ; et la plupart des seconds rôles familiers - Thomas Kretschmann, Sammy Hanratty, Greg Grunberg, James Remar et même Roger Moore - sont affreusement sous-exploités et creux.

Bref, pas grand chose de valable à se mettre sous la dent, et même le célèbre thème musical du Saint se fait quasi-inexistant, limité à quelques notes timides et éthérées au clavier, çà ou là.

2/6

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Christmas Yulefest 2017 - 49 - Le Plus Beau Cadeau de Noël (1998)

Publié le 22 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Télévision, Fox, Jeunesse, Fantastique

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Plus Beau Cadeau de Noël (Like Father, Like Santa, aka The Christmas Takeover) :

Tyler Madison (Harry Hamlin) est un industriel ambitieux, avide et sans pitié, qui conquiert depuis plusieurs années le monde du jouet, écrasant et rachetant tous ses compétiteurs. Et pour cause : il est le fils du Père Noël, et est bien décidé à se venger des absences répétées de son père durant son enfance, en prenant le contrôle du Pôle Nord, alors même qu'une rébellion s'y déroule, menée par les employés de Santa (William Hootkins)...

Un téléfilm familial diffusé sur Fox Family en 1998, et qui donne l'impression d'avoir été filmée et écrite au moins dix ans plus tôt, tant tout est fauché, basique, enfantin et simpliste.

Le fait que ce soit une production Saban y est clairement pour beaucoup : les décors sont génériques, les costumes et postiches de piètre qualité, les effets visuels et la musique idem, Gary Coleman fait de la figuration en lutin (comme la plupart des figurants du Pôle, qui passent la moitié du film enfermés dans des cages), et le script est globalement assez décousu et bordélique, incapable de gérer de front tous ses personnages et sa thématique du père absent.

En somme, à moins d'avoir moins de 8 ans, pas grand intérêt, et j'ai vraiment eu du mal à arriver au bout.

1.75/6 (dont 0.5 pour Megan Gallagher dans le rôle ingrat de la mère de famille frustrée)

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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 20 - Digging Up the Marrow (2014)

Publié le 25 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Found Footage, Documentaire, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Digging Up The Marrow :

Lorsque le réalisateur-scénariste Adam Green rencontre un homme étrange, William Decker (Ray Wise), il décide d'en faire le sujet de son nouveau long-métrage, un documentaire enquêtant sur les dires de Decker : selon lui, il existerait, dans les sous-sols de l'Amérique, des communautés de créatures difformes et rejetées par le reste de la société, qui vivraient cachées dans des cités souterraines, à l'abri de tous... mais certaines de ces créatures seraient agressives.

Soyons clairs : Digging Up The Marrow n'est rien de plus qu'une version found-footage/documenteur de Cabal/Nightbreed de Clive Barker. Une version centrée sur un Adam Green tête à claques, au sourire narquois constant, et qui, bien entendu, ne crédite absolument pas Barker, malgré des emprunts tellement évident et transparents qu'ils ne peuvent qu'être conscients.

Après, le tout se regarde assez facilement, je dois dire, et je me suis surpris à être vraiment captivé par le récit, qui est relativement bien mené. Du moins, dans une certaine mesure, puisque tant que l'on tente de percevoir les monstres, ou que le doute est entretenu au sujet de la réalité du Marrow, le film sait rester intrigant.

Malheureusement, il n'est pas très bien rythmé, et développe sur 90 minutes le synopsis d'un moyen-métrage un peu creux et mégalo, qui a recours à des jump-scares faciles, et qui finit par lentement se dégonfler, notamment sur la fin, alors que la tension aurait dû monter jusqu'au bout.

Reste au final des monstres réussis (pour ce qu'on en voit, et un Ray Wise globalement impeccable, malgré quelques moments de surjeu léger (dans sa cage, notamment).

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1765 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : I Want You Back (2022)

Publié le 9 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Romance, USA, Amazon, Review, Cinéma, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

I Want You Back (2022) :

Tous deux subitement célibataires, Peter (Charlie Day) et Emma (Jenny Slate) se rencontrent dans une cage d'escalier et sympathisent. Rapidement, ils mettent au point un plan machiavélique : Peter va tenter de devenir l'ami de Noah (Scott Eastwood), l'ex d'Emma, pour faire capoter son nouveau couple avec la jolie Ginny (Clark Backo), pendant qu'Emma, elle, va tout faire pour séduire Logan (Manny Jacinto), le nouveau compagnon artiste d'Anne (Gina Rodriguez), l'ex de Peter, et provoquer leur rupture....

Une comédie romantique indépendante légèrement corrosive qui, malgré deux acteurs principaux qui ne comptent pas, habituellement, parmi mes acteurs préférés (au contraire), s'avère plutôt sympathique et attachante.

Cette production Amazon ne surprendra pas tant par ses grandes lignes, somme toute très prévisibles (mais bien menée), que par ses digressions excentriques : ici, un numéro touchant issu de The Little Shop of Horrors, là, une amitié improbable qui se noue entre Emma et un enfant...

Et si, effectivement, tout cela rallonge un peu trop la sauce (le film frôle les deux heures, ce qui est un peu inutile), ça donne aussi du corps à cette histoire, et à ces personnages que l'on apprend à apprécier, jamais manichéens et toujours bien développés.

Une bonne surprise, à la fois drôle (sans sombrer dans le cringe) et touchante.

4.25/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #11 : Edge of Tomorrow (2014)

Publié le 13 Juillet 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Action, Fantastique, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Edge of Tomorrow :

L'Europe est envahie par une race extraterrestre invincible, les Mimics. Publicitaire couard, William Cage se retrouve propulsé contre son gré sur le champ de bataille, où il est aussitôt attaqué par une créature étrange. Bien vite, il s'aperçoit que cette créature lui a transmis un don surnaturel : celui de se réveiller, à chacune de ses morts sur le champ de bataille, le matin même précédant l'assaut...

3/4 d'un Groundhog Day scifi amusant, ludique et dynamique, 1/4 d'un finish basique et cliché.

Pas vraiment convaincu par les gloumoutes aliens génériques au possible (l'esprit de ruche, les tentacules, le nom "Mimics" sans aucun rapport avec leurs capacités ou leur mode de fonctionnement... mouais), par la géographie très improbable de l'Europe, par certains sfx aux textures ou au rendu affreusement numérique/artificiel (m'enfin, c'est Sony aux sfx, donc pas vraiment surprenant), et par la dernière partie du film que j'ai trouvée paradoxalement sans enjeux : à partir du moment où Cruise n'a plus son pouvoir, il ne pouvait qu'aller au bout de sa mission en assistant à la mort de Blunt et de tous les soldats. Donc forcément les dernières 20 minutes se déroulent sans la moindre surprise ni émotion, en ce qui me concerne, puisque j'attendais patiemment qu'il reboote le tout pour qu'on ait un happy end bien prévisible. Ce qui s'est bien évidemment produit.

Mais sinon, c'était tout de même sympatoche et bien mené. Du 4/6, en somme.

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Christmas Yulefest 2023 - Un Noël pas comme les autres (2023)

Publié le 5 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Noël, Yulefest, Christmas, Disney, USA, Review, Fantastique

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Un Noël pas comme les autres (Dashing Through The Snow - 2023) :

Travailleur social désabusé et cynique ne croyant pas en la magie de Noël, Eddie (Ludacris) a la garde de sa fille Charlotte (Madison Skye Validum) le soir du 24 décembre... mais ils tombent alors sur le mystérieux et nonchalant Nick (Lil Rel Howery), qui affirme être le Père Noël. Persuadé que Nick a besoin d'une aide psychologique, Eddie fait son possible pour l'aider, et cela attire sur lui la colère d'un politicien local corrompu (Oscar Nunez) et de ses sbires (Mary Lynn Rajskub, Ravi Patel, Marcus Lewis), dont Nick a surpris les manigances pendant sa tournée...

Une comédie Disney+ à destination du public afroaméricain, réalisée par Tim Story (récemment, The Blackening), et écrite par un script doctor ayant travaillé sur les deux Jumanji, sur Venom et sur des films de Nicolas Cage.

Le résultat est un film mollasson et assez plat, avec un Ludacris en mode low energy, un Lil Rel Howery qui marmonne et fait son numéro habituel, un script cousu de fil blanc tout droit sorti d'un téléfilm Disney Channel des années 80, et bourré de digressions et d'idées WTF qui tombent à plat, et qui ne prend même pas la peine d'essayer de créer le doute sur l'identité réelle de Nick (cambrioleur baratineur ou vrai Père Noël ?).

Bref, dans l'ensemble, c'est assez insipide, ça manque d'originalité, les effets numériques sont très inégaux... bof.

2.5/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Un film, un jour (ou presque) #1071 : SEMAINE HELLBOY - Hellboy II : Les Légions d'Or Maudites (2008)

Publié le 26 Septembre 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Horreur, Review, Romance, Thriller

L'Halloween Oktorrorfest 2019 est presque là sur le blog des Téléphages Anonymes, et pour se mettre en douceur dans une ambiance sinistre et fantastique, rien de tel qu'une semaine consacrée au plus célèbre des démons chasseurs de monstres : ce bon vieux Hellboy... ​​

Hellboy II - Les Légions d'Or Maudites (Hellboy II : The Golden Army - 2008) :

Alors que sa relation avec Liz (Selma Blair) se complique, Hellboy (Ron Perlman) et Abe (Doug Jones) sont confrontés aux ambitions du Prince Nuada (Luke Goss), héritier du royaume de faerie, bien décidé à réveiller les Légions d'Or, et à détruire l'humanité. Mais les agents du BPRD peuvent compter sur Nuala, la soeur jumelle de Nuada, et sur Johann Krauss, leur nouveau supérieur, pour lui mettre des bâtons dans les roues...

Une suite là encore signée Guillermo Del Toro, qui corrige quelques-uns des points faibles du premier opus - budget plus confortable, personnages et univers ne nécessitant plus de présentation "à la MIB", un Agent Myers dont l'absence est expliquée d'une vague ligne de dialogue, flammes de Liz redevenues rouges - en amplifiant encore certains de ses points forts, comme sa direction artistique somptueuse.

À nouveau, Hellboy II est un vrai régal visuel : c'est chatoyant, chargé, inventif, le bestiaire est excentrique et omniprésent, les créatures étranges se succèdent... quitte à parfois frôler un peu l'overdose. C'est probablement là le vrai problème du film : tout juste sorti du Labyrinthe de Pan et de ses Oscars, GDT a visiblement eu carte blanche pour faire ce qu'il voulait, et ça se sent.

Del Toro met ainsi l'accent sur l'humour et la romance, deux orientations qui ne plairont pas à tout le monde, notamment parce que GDT n'est pas forcément le réalisateur et le scénariste le plus subtil à ce niveau : plus que jamais, la relation Liz/Hellboy est cruciale au déroulement du scénario, pour le meilleur (la scène de l'oracle fonctionne bien) et pour le pire (certains moments vraiment immatures et puérils, et les thématiques sur la paternité sont un peu maladroites) ; la relation de Abe et de la princesse Nuala est plus réussie, mais reste assez basique ; et l'accent est mis sur le slapstick à la Bud Spencer, les bruitages façon cartoon (à un ou deux moments vraiment WTF), et les répliques plus ou moins drôles (Seth MacFarlane se charge de la voix de Johann Krauss, et ça fonctionne donc plus ou moins bien).

Sans oublier Danny Elfman, qui remplace Marco Beltrami à la musique, et produit une bande-originale totalement insipide et générique, en pilotage automatique.

Hellboy II alterne ainsi le chaud et le froid. Plus décontracté et à l'aise, GDT se fait souvent plaisir, avec une créature somptueuse, une scène d'action mémorable, ou des décors superbes, mais cela se fait parfois au détriment de la cohérence/fluidité narrative (l'arrivée en Irlande, et son gobelin sous-développé) ; l'interprétation est inégale, notamment du côté des femmes ; les quelques bribes de morceaux pop-rock donnent l'impression d'avoir été rajoutés au dernier moment par un cadre du studio pour vendre des compilations ; Hellboy reste égal à lui-même, mais passe le plus clair de son temps en t-shirt moulant, ce qui lui donne une silhouette étrangement fluette (surtout en comparaison de sa carrure massive lorsqu'il porte son trench-coat) ; la post-synchronisation des créatures est parfois moyenne...

Et pourtant, malgré tout ces défauts, et malgré le fait que ce Hellboy II soit clairement à 80% du GDT, et à 20% du Mike Mignola, le film reste divertissant et sympathique, notamment pour ses visuels superbes.

Malheureusement, plus de dix ans après leur sortie en salles, je m'aperçois que j'apprécie nettement moins les Hellboy de GDT qu'à l'époque. Probablement que les innombrables adaptations de comic-books sorties depuis lors ont remis un peu ces deux métrages en perspective, tout comme l'ont fait les longs-métrages de Del Toro sortis en salles (et souvent applaudis plus que de mesure).

Hellboy II reste agréable à suivre, mais je me demande si je ne préfère pas le premier.

3.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 64 - Phoenix Forgotten (2017) & Aliens : Zone of Silence (2017)

Publié le 2 Novembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Horreur, Halloween, Fantastique, Found Footage, Science-Fiction, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur....

Phoenix Forgotten :

À l'occasion du 20ème anniversaire de la disparition mystérieuse de son frère aîné, Josh (Luke Spencer Roberts), Sophie (Florence Hartigan) décide de rouvrir l'enquête en interrogeant, caméra au point, leurs proches, et tous les témoins et participants de l'époque. Mais rapidement, en retrouvant des bandes vidéo filmées par Josh et ses deux amis, Mark & Ashley (Justin Matthews & Chelsea Lopez), Sophie comprend que la disparition inexpliquée du trio est liée à de mystérieuses lueurs aperçues dans le ciel quelques jours plus tôt...

Un found footage co-écrit par le scénariste de la saga des Labyrinthe et de Pacific Rim 2, et qui se sert du phénomène des Lumières de Phoenix pour marcher dans les pas du bien meilleur Lake Mungo : au programme, une mise en scène façon documentaire, avec une jeune femme qui enquête sur la disparition de ses proches, et montre le tout sous forme d'interviews avec la famille, les amis, les responsables des recherches, etc, agrémentées d'image d'archive (réelles - toute la controverse autour des Lumières - et fictives) et des fameuses bandes retrouvées du trio de disparus.

Une première moitié de métrage relativement classique mais efficace, avec des protagonistes crédibles, une mise en images assez équilibrée, bref : ça ne fonctionne pas trop mal.

Mais quand le film passe dans sa seconde moitié, déclenchée par le visionnage hors-champ des bandes retrouvées, soudain, ça commence à retomber dans les clichés habituels du found footage (tournage nocturne, acteurs en roue libre, manque de péripéties, tremblotte aiguë), et par perdre progressivement tout son intérêt (malgré une toute fin plus spectaculaire).

2.25/6

Aliens - Zone of Silence :

Quatre mois après la disparition de son frère et de son meilleur ami (Peter Gesswein & Jed Maheu), apprentis chasseurs d'ovnis, dans le désert mexicain, Morgan (Sarah Hester) décide de le retrouver, et part pour la Zone du Silence, où ils se trouvaient. Équipée de nombreuses caméras directement reliées aux ordinateurs de Goose (Vince Tula), un ami, Morgan découvre alors la sinistre vérité...

Un found footage tout simplement calamiteux, porté par une actrice jamais vraiment crédible ou convaincante, qui narre son expédition comme si elle récitait le contenu d'un tuto maquillage YouTube, et dont les réactions passent de l'hystérie au calme le plus serein en trois secondes chrono.

Ajoutez à cela un dispositif technique jamais crédible - non seulement la demoiselle porte sur le dos plus de 50 kilos de matériel, à vu de nez, mais en plus elle est reliée en temps réel, image et son, à son technicien, à l'autre bout des USA, sans qu'il y ait jamais le moindre décalage des images ou du son -, une prise de son parfois exécrable (certaines des répliques de Goose, ou des vidéos qu'il regarde chez lui, sont incompréhensibles) et le fait qu'en fin de compte, il ne se passe absolument rien de tout le film (trente dernières secondes exceptées), et on se retrouve avec un métrage sans le moindre intérêt.

À la limite, j'aurais préféré que le film suive les deux bros chasseurs d'ovnis, ça aurait été plus amusant.

0.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #618 : La Belle et la Bête (2017)

Publié le 3 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Disney, Comédie, Musique, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Belle et la Bête (Beauty and the Beast) :

Au XVIIIème siècle, près d'un petit village français, une jeune femme intelligente et studieuse, Belle (Emma Watson), accepte, pour sauver la vie de son père, de devenir la captive d'une Bête terrible (Dan Stevens), en réalité un Prince maudit par une enchanteresse, et qui doit trouver l'amour s'il veut rompre ce sort improbable...

Aïe, ce carnage. Bon, tout de suite, autant prévenir :

1) Je n'ai jamais vu la version animée de La Belle et la Bête de Disney. J'en connais quelques mélodies et quelques scènes par osmose culturelle, mais je n'ai jamais eu le moindre intérêt pour l'histoire, pour son héroïne, et surtout, il est sorti en salles lorsque j'avais 9/10 ans - et à cette âge, j'étais plutôt Star Wars que Princesse Disney.

2) J'ai toujours trouvé qu'Emma Watson était une bien piètre actrice, qui confond souvent "exprimer des émotions" avec "jouer des sourcils", avec une tendance récurrente au manque d'investissement dans ses rôles, comme si elle n'y croyait pas à fond.

3) Jusqu'à présent, je n'ai vraiment pas été convaincu par les remakes en prises de vue réelles des classiques Disney, que ce soit Maléfique, Cendrillon, ou Peter et Elliott le Dragon (Le Livre de la Jungle est, à ce jour, la seule exception à mes yeux).

Autant dire que déjà, à la base, ce remake avait du pain sur la planche pour me convaincre.

Pourtant, réserves ci-dessus mises à part, j'y allais plutôt curieux. Curieux de voir ce qu'un bon réalisateur comme Bill Condon pouvait faire avec un conte aussi connu, par ailleurs un classique de l'animation vénéré par des générations mais inédit pour moi, et dont le compositeur revenait justement pour écrire de nouvelles chansons.

Malheureusement, la réponse à cette interrogation est sans appel : Condon en a fait un remake studieux, mais rallongé artificiellement pour passer de 80+ minutes à plus de deux heures, avec de nouvelles chansons insipides, un rythme anémique (gros coup de mou une fois Belle enfermée chez la Bête), des protagonistes fades qui n'ont pas la moitié du charisme de leurs équivalents animés, et un univers tellement calibré pour plaire aux critiques que ce petit village français du XVIIIème siècle est ethniquement plus divers et intégré qu'un bon paquet de villages actuels.

Les protagonistes, pour commencer : Emma Watson est fidèle à elle-même (trois expressions faciles pendant la majeure partie du film) ; Dan Stevens parvient à créer une Bête à l'animation et l'interprétation convaincantes (malheureusement, elle n'est jamais menaçante, et le rendu visuel/l'intégration sont très inégaux) ; Luke Evans fait illusion en Gaston ; Josh Gad n'est pas mauvais du tout en LeFou (même si le côté "premier personnage Disney homosexuel" sombre dans la caricature) ; et toutes les stars assignées au doublage des personnages animés s'en sortent honorablement.

Là où ça coince déjà plus - et c'est globalement un problème général du film - c'est que tout apparaît constamment surchargé : les personnages animés, de la Bête aux objets du château, souffrent du syndrome Transformers, à savoir qu'ils sont tellement détaillés et surchargés qu'ils en deviennent brouillons, et peu lisibles ; les décors et les costumes sont tellement clinquants qu'on n'a jamais l'impression d'être devant une "réalité", mais bien devant un spectacle scénique filmé ; idem pour les numéros musicaux, les chorégraphies, etc... tout est tellement surchargé et surproduit que ça en devient contre-productif, pataud et "kitsch". 

On finit par se lasser vraiment de ce qu'on a sous les yeux, surtout quand le métrage s'engouffre dans des tunnels de chansons, et aborde l'assaut des paysans sur le château, l'occasion d'un déluge d'effets numériques pas toujours très réussis (à l'image des effets du film dans son ensemble - les loups sont réussis, mais certains plans d'ensemble du château, du village ou des paysages environnants semblent manquer de finalisation).

Enfin, pour conclure, comme le film n'est ni plus ni moins qu'une comédie musicale, n'oublions pas de mentionner l'interprétation musicale de la distribution... une distribution qui peut dire merci à l'auto-tuning, tant il est évident et flagrant, notamment dans les morceaux chantés par Emma Watson.

En résumé, je n'ai pas du tout aimé, alors que je m'attendais à simplement rester indifférent. La distribution, le rythme, les (nouvelles) chansons, les chansons réinterprétées, une partie des effets numériques, le script... énorme bof.

2.25/6, pour les efforts de production.

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Christmas Yulefest 2019 - 29 - Cinq cartes de vœux pour Noël (2019)

Publié le 14 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Cinq cartes de vœux pour Noël (Write Before Christmas - 2019) :

Plaquée par son petit ami à l'approche des fêtes de fin d'année, Jessica (Torrey DeVitto), responsable d'une boutique d'instruments de musique et passionnée par Noël, décide de faire l'impasse sur les fêtes ; elle conclut donc ses préparations en écrivant des cartes de vœux à des personnes qui ont changé sa vie, parmi lesquelles son professeur de musique. Mais celle-ci est absente, et Jessica reçoit alors la visite du fils de sa destinataire, Luke (Chad Michael Murray), qui offre à la jeune femme un instrument de musique de la part de sa mère. Aussitôt, le courant passe entre les deux célibataires ; en parallèle, d'autres relations se nouent et se dénouent parmi les destinataires des cartes de vœux - ici, sa tante (Lolita Davidovich), qui rencontre un chien et son séduisant maître (Grant Show) ; là, son frère militaire (Madison Smith) épris d'une collègue ; ailleurs, une pop-star (Drew Seeley) en manque d'inspiration...

Un téléfilm compliqué à aborder et à critiquer, puisqu'il se veut une version Hallmarkifiée d'un Love Actually, ou de films choraux similaires, où toutes les sous-intrigues évoluent en parallèle avant de converger vers la fin du métrage.

Et la difficulté principale de la production de tels films est de trouver un équilibre, de réussir à rendre toutes ces sous-intrigues aussi intéressantes et attachantes les unes que les autres, et de parvenir à les entrelacer sans perdre l'intérêt du spectateur : pour cela, une distribution charismatique et attachante est indispensable, et l'écriture se doit d'être maîtrisée et dynamique.

Ici, malheureusement, ce n'est pas vraiment le cas. Le couple principal ne se rencontre en effet qu'au bout d'une demi-heure, et ne doit avoir, sur 90 minutes, que 20-25 minutes de présence commune à l'écran, tout au plus : une petite vingtaine de minutes au cours desquelles le film tente pourtant de suivre l'évolution habituelle des relations Hallmark - rencontre au bout de 30 minutes de film, baiser quinze minutes plus tard, quiproquo dix minutes après, et résolution peu de temps ensuite. Tout cela paraît donc bien précipité, et c'est d'autant plus dommage que DeVitto et Murray ont une bonne alchimie, et forment un couple agréable (même si DeVitto est franchement agaçante avant la rencontre, durant le premier tiers du film, lorsqu'elle est en mode "accro à Noël über-enthousiaste").

En parallèle, les autres sous-intrigues souffrent alternativement d'un sous-développement chronique, ou d'acteurs peu attachants (la star de boy-band en pleine remise en question, mwébof) - il reste bien Grant Show dans une histoire de petit chien, mais il est sous-exploité.

Bref, pas mal de sous-intrigues pas forcément captivantes, qui se mêlent de manière assez brouillonne (le scénario est assez mal structuré, les vingt premières minutes du tout sont assez laborieuses), et qui affaiblissent d'autant celle du couple principal, lequel finit par avoir du mal à exister.

Cela dit, ce Write Before Christmas a reçu un accueil plutôt favorable du public américain, et il faut bien admettre que le simple fait qu'il se démarque un peu du modèle générique de la chaîne fait qu'on s'en souvient un minimum. Donc rien que pour cette ambition, ça donne envie d'être indulgent, et de mettre la moyenne... même si dans l'absolu, ce n'est pas exceptionnel.

3/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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