Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
La saga Scooby Doo continue de marcher dans les traces de l'excellent Scooby Doo Mystery Incorporated, en adoptant un ton plus adulte et mûr, sans toutefois se défaire de ce qui a fait le succès intemporel des personnages.
Ici, le Scooby Gang est ainsi réuni dans une parodie de slasher, avec un camp forestier au bord d'un lac, un maniaque à la hache, un monstre lacustre, de jeunes campeurs, un vieux responsable de station service menaçant, etc.
L'ambiance est sombre et effrayante, les clins d'oeil à la saga Vendredi 13 bien présents, et le tout se permet même quelques touches de fanservice (tout est relatif : les filles sont en bikini, et Daphne est jalouse de la superbe conseillère du camp rival, en maillot minimaliste... mais ça s'arrête là) qui ont fait bondir les spectateurs américains les plus conservateurs.
Pour les autres, pas de problème, et l'on tient probablement là l'un des téléfilms Scooby les plus réussis de ces dernières années, avec un récit dynamique et sympathique, et une réalisation à la hauteur du récit.
Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
Ma Petite Entreprise de Noël (Christmas Incorporated) :
Quelques semaines avant Noël, Riley (Shenae Grimes-Beech) décroche enfin un poste d'assistante personnelle dans une grande firme familiale de jouets, alors même que William (Steve Lund), le jeune PDG à la réputation sulfureuse, tente de faire ses preuves auprès du conseil d'administration. Ensemble, le duo part pour la ville de Dover, où se trouve une usine de jouets sur le point d'être fermée, et malgré les frictions qui existent entre Riley et son patron, tous deux vont tout faire pour sauver l'entreprise et l'économie de la ville...
Une rom-com Hallmark diffusée ce mois de Novembre 2015, et qui se regarde très distraitement, sans réellement parvenir à captiver ou à intéresser plus que de mesure.
L'un des problèmes, c'est que le métrage est très approximatif, à commencer par l'écriture, un peu forcée et pataude : difficile de faire plus cliché que la scène de William qui enlève le cil de la joue de Riley alors qu'ils se connaissent à peine... si ce n'est la scène de la patinoire, celle du "et en plus il sait cuisiner", ou encore celle de la décoration simultanée, dos à dos ; autant de passages sirupeux qui paraissent forcés, et qui participent à l'impression que ce script n'est qu'un premier brouillon, jamais suffisamment bien construit ou développé - le quiproquo identitaire capillotracté, le plan particulièrement flou et improbable pour sauver l'usine, l'explication de comment fonctionne un "Secret Santa", etc... tout cela aurait mérité au moins un second ou un troisième jet, pour rendre le tout moins lourd, et pour éviter d'abandonner autant de personnages et de sous-intrigues en cours de route.
Et cette impression d'un métrage un peu approximatif et mal dégrossi s'étend aux autres niveaux de la production : les décors semblent le résultat d'un prix de gros sur les guirlandes en faux sapin et sur les éclairages multicolores ; l'aspect technique fait parfois défaut (la rétroprojection immonde lors de la première balade en voiture de Riley, à son arrivée à Dover... aouch) ; on a droit à encore un Père Noël de rue magique qui conseille l'héroïne sur ses problèmes de coeur - ce qui commence vraiment à me fatiguer, je dois dire ; et au niveau de la distribution, c'est là encore très moyen.
Si Shenae Grimes est très bien dans son rôle, à la fois énergique, dynamique, naturelle et attachante, on ne peut pas en dire autant des seconds rôles, globalement très oubliables et transparents (que ce soit la journaliste, le maire, les employés, ou encore Piper, la chauffeuse de William & co) et pas aidés par une caractérisation très limitée ; enfin, ce Christmas Incorporated signe par ailleurs le grand retour de Steve Lund (déjà présent l'année dernière dans La Plus Belle Fête de Noël) et de sa trogne si particulière, un Lund ici en demi-teinte, pas très marquant dans son rôle d'héritier bougon et réticent.
Dommage, parce que les scènes où il se décoince un peu et interagit vraiment avec Shenae Grimes laissent deviner une alchimie intéressante, et un couple potentiellement convaincant, qui malheureusement ne reste qu'à peine amorcé ou affirmé dans ce métrage.
Je n'ai pas détesté, mais bon, c'est très oubliable, et si jamais je le revois (ce qui est peu probable), la note descendra probablement un peu...
3/6 (principalement pour le capital sympathie de Shenae)
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Coup de Foudre avec une Star (Date With Love) :
David (Quinn Lord), un jeune lycéen, n'a personne pour aller au bal de sa promotion. Désespéré, il copie alors les vers d'un poème écrit par son instituteur, Mr. Walsh (Andrew W. Walker), et publie une vidéo en ligne, demandant à une star hollywoodienne de l'accompagner au bal. Justement en pleine crise de relations publiques, Alex (Shenae Grimes-Beech), la star en question, accepte aussitôt, mais lorsqu'elle croise le chemin de Mr. Walsh, son coeur s'emballe...
Rom-com Hallmark diffusée fin mai dernier, et qui étrangement, ressemble presque plus à un script de Disney-com qu'à un téléfilm habituel Hallmark : entre l'ouverture du film sur l'ado et sa meilleure copine (Bailee Madison) qu'il ne remarque pas, toutes les références aux teen movies des 80s (rien que l'école s'appelle John Hughes High School), le fait que tout tourne autour des deux adolescents, et se déroule dans un lycée, etc, on est vraiment en grande partie dans de la teen comedy assez balisée, mais pas forcément désagréable.
Sauf que c'est une teen comedy qui, en plus, doit accommoder les clichés de la romance made in Hallmark, en se concentrant plus que de mesure (mais pas forcément totalement assez) sur les deux adultes de service. Shenae Grimes-Beech et Andrew Walker (deux nouveaux favoris de la chaîne, visiblement, déjà là lors de la saison de Noël dernier, avec le très moyen Christmas Incorporated et le déjà un peu meilleur Dashing Through The Snow) ont une alchimie convaincante, leurs personnages ne sont pas trop mal écrits, mais on n'évite malheureusement pas le gros cliché du quiproquo de troisième acte, tellement habituel et usé qu'il en est agaçant.
Au final, une rom-com mâtinée de teen-com, qui n'est pas forcément suffisamment l'une ou l'autre, et se retrouve un peu le fessier entre deux chaises... sans que ça ne soit forcément très dommageable au final, puisque ça change un peu de la routine. Un peu.
L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, de mi-Septembre à début Novembre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...
Avant de me lancer de plein pied dans des bilans hebdomadaires de séries horrifico-fantastiques, j'ai cru bon de revenir un peu sur les divers programmes déjà traités sur ce blog.
Du moins, sur certains programmes, notamment les plus anciens, car, comme je l'ai déjà mentionné dans une Update précédente, j'ai eu l'occasion de redonner un coup de balai sur les plus vieux bilans publiés dans ces pages, afin de les rendre un peu plus présentables.
Autant profiter de l'occasion, donc, pour publier, dans ce bilan d'ouverture, une petite rétrospective sélective des séries les plus anciennes passées en revue par mes soins, et qui feraient, pour les spectateurs curieux, de bons programmes à binge-watcher pendant ce sombre mois d'Octobre...
ANTHOLOGIES :
L'horreur et le fantastique sont des genres qui se prêtent très bien aux anthologies télévisuelles, pour le meilleur et souvent pour le pire.
Pour les adultes, il y a bien sûr Stephen King, les Masters of Horror, et sa déclinaison non-câblée, Fear Itself : rien de vraiment indispensable, et on leur préférera les Contes de la Crypte, qu'il faudra que je passe en revue un jour.
Quand aux plus jeunes, ils ont l'embarras du choix, entre des Fais-moi Peur inventifs qui ont plutôt bien vieilli, un Deadtime Stories assez quelconque, et toute la production télévisée de R.L. Stine, de Chair de Poule à The Haunting Hour, des anthologies nettement plus inégales, qualitativement parlant. Sans oublier Eerie Indiana, une quasi-anthologie plutôt sympathique.
Ici aussi, à boire et à manger pour les amateurs de frissons télévisuels : Poltergeist et The Collector sont deux séries canadiennes assez inégales, qui contiennent de bons épisodes, mais ont aussi une tendance à perdre rapidement leur chemin, et à frustrer plus qu'à satisfaire.
Kingdom Hospital est un remake totalement inutile de l'incontournable Kingdom de Lars Von Trier (qui lui, pour le coup, mérite d'être revu encore et encore). Carnivale est une série assez inégale, avec une première saison mal rythmée, et une absence de conclusion frustrante : néanmoins, elle vaut le coup d'oeil.
Enfin, Kindred et Wolf Lake sont deux OFNIS, à la durée de vie particulièrement courte, et qui ont le mérite d'avoir tenté des choses inédites à l'écran, que ce soit dans l'approche ou dans la mise en images...
Sans oublier quelques séries plus récentes, mais pas forcément toutes plus mémorables ou de qualité, comme The Walking Dead, Une Nuit en Enfer, et bien sûr, Stranger Things, toutes traitées au cours des précédentes Oktorrorfest.
Nos amis les Anglais aiment bien le genre fantastique, et ils l'adaptent souvent au format télévisé, notamment pour les plus jeunes : la CBBC a ainsi toute une tradition de séries fantastiques pour enfants et pré-ados, des séries qui, bien souvent, grandissent et évoluent avec leur public, se transformant en séries pour adolescents souvent assez sympathiques et bien écrites.
Young Dracula, notamment, a bien évolué depuis ses débuts : initialement une sitcom familiale pour enfants à la distribution très attachante, elle s'est transformée en séries pour ados au fil des ans, du succès de Twilight et de sa production chaotique (plusieurs années de pause entre certaines saisons). Une métamorphose qui ne m'avait pas vraiment convaincue à sa diffusion : j'avais ainsi arrêté de regarder la série au début de la saison 4, mais je compte bien reprendre cette saison et la saison 5 à l'occasion de cette Oktorrorfest, pour boucler l'intégrale de la série.
Il en va de même pour Wolfblood : la série était très attachante en première saison, mais j'ai plus ou moins tout laissé tomber en seconde année, lorsque la distribution a changé du tout au tout. Je ne compte cependant pas rattraper plus d'une saison sur les quatre nouvelles qui ont été diffusées depuis mon bilan de la saison 1 : l'héroïne des deux premières saisons quitte le show après la saison 2, et avec elle, c'est mon envie de continuer qui s'en va.
Enfin, last but not least, Amandine Malabul, Sorcière Maladroite, alias The Worst Witch. Un personnage qui est l'un de mes plaisirs pas si coupables depuis le téléfilm des années 80 avec Fairuza Balk et Tim Curry, et depuis ma lecture, lorsque j'étais enfant, des aventures de la jeune sorcière (clairement source d'inspiration de JK Rowling, même si elle refuse de l'admettre).
Bref. Outre le téléfilm de 1986, The Worst Witch a été adapté en plusieurs séries co-produites par l'Angleterre et le Canada : une première adaptation de trois saisons, puis son spin-off envoyant l'héroïne à la fac magique, et enfin un quasi-spin-off remplaçant Amandine par sa cousine, et revenant aux bases du concept.
En 2017, la CBBC a diffusé une nouvelle adaptation de la série, adaptation que j'ai ainsi prévu de regarder dans les semaines à venir...
Lorsque l'on parle de fantastique et d'horreur pour les enfants, difficile d'échapper à Scooby-Doo. Et lorsqu'on parle de Scooby-Doo, difficile d'échapper à Scooby-Doo : Mystères Associés, probablement LA meilleure série animée Scooby-Doo depuis la création des personnages, à la fois un show drôle, rythmé et dynamique, et un programme bourré de références et de clins d'oeil plus sophistiqués, à destination des parents. À ne pas manquer.
Enfin, pour conclure, impossible de passer à côté des Addams et des Munsters : ils sont parfaits pour Halloween, et on trouve (presque) toujours de quoi se mettre sous la dent devant ces vieilles séries (un peu moins devant leurs incarnations plus récentes).
Et maintenant que cette rétrospective est terminée, place aux nouveaux bilans tv horrifico-fantastiques, chaque week-end jusqu'à la fin de l'Halloween Oktorrorfest 2017...
(et je rappelle au passage que l'intégralité des séries critiquées par mes soins est listée ici et ici ; quant à Sygbab, son travail se trouve là)
Qu'obtient-on lorsque l'on confie la production de Scooby-Doo à des scénaristes trentenaires/quadra, sevrés aux films des 80s, et légèrement geeks sur les bords ? Possiblement la meilleure incarnation animée de Scooby depuis des décennies.
Scooby Doo : Mystery Inc, c'est un peu le JJ Abrams' Star Trek des personnages de Hannah Barbera, en plus réussi et en plus fidèle aux personnages d'origine : une réinvention du concept de Scooby Doo et de son Scooby Gang, qui jongle habilement entre références au passé, et schémas narratifs innovants pour un show de ce type.
À commencer par un changement de taille : SDMI est construit comme une série live à la Buffy. Comprendre que ces 26 épisodes enchaînent les cas-de-la-semaine, tout en tissant en parallèle une intrigue de fond, avec un Big Bad, un mystère global à élucider, etc.
Bref, une véritable continuité s'instaure entre les épisodes, tant au niveau du mystère de fond, qu'au sujet des relations entre les personnages. Dans SDMI, on découvre ainsi le gang, qui vit à Crystal Cove, une sorte de Hellmouth qui se proclame la ville la plus hantée des USA. Seulement problème : les enquêtes du Scooby Gang font beaucoup de mal à l'économie locale, au grand dam du maire et des commerçants locaux...
Lorsque la série commence, Velma (assez fidèle au personnage originale, une nerd douée en informatique, à l'esprit brillant, et à la répartie cinglante) s'ennuie à jouer les guides touristiques pour le musée de ses parents. En secret, elle sort avec Shaggy (qui n'a pas changé d'un poil, et est doublé par Matthew Lillard), qui n'assume pas leur relation, et refuse d'en parler à Scooby. Daphne, elle, doit faire face aux exigences de ses parents snobs et ambitieux, qui fondent sur elle de grands espoirs : en réalité, elle n'a d'yeux que pour Fred, une relation qui n'est pas vraiment réciproque. Forcément, puisque Fred (par ailleurs le fils du Maire), est constamment plongé dans l'élaboration de pièges à criminels, un moyen pour lui de compenser l'absence de présence parentale chez lui.
On est donc clairement loin des archétypes basiques de la série originale, et de ses dérivés ultérieurs : outre la composante shipping, et l'évolution des relations entre les personnages au cours de la saison (Scooby découvre la relation Shaggy/Velma, qui met une demi-saison à se décanter avant de s'auto-détruire ; Daphne et Fred finissent par se fiancer dans les derniers épisodes), on a par ailleurs droit à des personnages récurrents assez savoureux : les familles de tous les membres du gang, le shériff légèrement abruti (doublé par Patrick Warburton, simplement génial), le maire, la disk-jockey black afro (doublée par Vivica Fox, et dont le studio sert de point de chute au Gang), et bien sûr le Mystery Inc. original, une bande de jeunes ayant mystérieusement disparu il y a plusieurs décennies, et dont la destinée funeste est l'objet de l'arc narratif saisonnier.
Pour guider le Gang sur la trace de ses prédécesseurs, l'énigmatique Mr. E (doublé par Lewis Black), qui leur laisse des indices plus ou moins obscurs sur le sujet. Face à lui, Mr Pericles, un hibou maléfique à l'accent anglais (doublé par Udo Kier), sorte d'Hannibal Lecter volant, ancienne mascotte du Mystery Inc original, et peut-être responsable de leur disparition. Chacun de leur côté, ils tentent de mettre la main sur les pièces d'un artefact espagnol datant de l'époque des conquistadores, raison de la disparition du Gang 1.0.
Sur cette base narrative, les scénaristes font preuve d'un ton assez surprenant : si les séries Scooby n'ont jamais eu peur de se moquer d'elles-mêmes, ici, c'est encore plus le cas. Parfois, cela se fait en montrant que le Gang n'est pas très doué dans la résolution des enquêtes ; parfois, cela se fait au travers de références plus ou moins explicites : les caméos superficiels de personnages Hannah Barbera dans les scènes de foules sont innombrables, tandis que certains autres, plus emblématiques et old-school, reviennent sur le devant de la scène. On a ainsi droit à un épisode centré sur les Hex Girls, un sur le mythique Vincent Van Ghoul (le Vincent Price des 13 fantômes de Scooby-Doo), et, encore plus jubilatoire, on assiste, à mi-saison, à un rêve enfiévré de Scooby, qui s'imagine à la tête d'un groupe de sidekicks Hannah Barbera (dont le Caaaaaapitaaaaaine Caaaaaaaveeeeeeerne !!) pour retrouver leurs comparses humains enlevés par un maychant (le tout au cours d'une enquête au design et à l'animation 70s).
Sans oublier un moment assez amusant, lors d'une visite de Daphne et Fred au musée des criminels, lorsque le couple tombe sur les mannequins en cire de Flim Flam et de Scrappy, et finit par conclure par un "non, non, Daphne, nous étions d'accord pour ne plus jamais parler d'eux, et pour faire comme s'ils n'avaient jamais existé". Et pan, dans tes dents, Scrappy.
Donc second degré + caractérisation fouillée et sexuée (shipping + baisers + velma en mode séductrice avec Shaggy pendant la moitié du show + tenues osées pour du cartoon pour enfants/Daphne qui se retrouve en bikini ou en nuisette dans plusieurs épisodes) + intrigue de fond réussie + personnages récurrents intrigants... qu'est-ce qui manque à la recette pour qu'elle soit complète ?
Les références pour un public plus âgé, pardi ! Et c'est là qu'on prend conscience des influences culturelles de la nouvelle équipe de scénaristes. En vrac, un Scooby-robot-assassin, aux apparitions ponctuées d'un rythme percussif à la Terminator, et qui est vaincu par Scooby aux commandes d'un monte-charge jaune ; une visite façon Silence des Agneaux dans un zoo, pour interroger Mr Pericles ; une parodie de la Horde Sauvage, avec des Orcs au guidon des motos ; une invasion de zombies sous l'influence d'un philtre d'amour, et qui pointent du doigt en hurlant, à la Bodysnatchers ; un épisode à la Cube, bourré de références à Shining, Saw, ou encore au Seigneur des Anneaux, avec un gamin enfermé dans une maison enterrée, survivant on ne sait comment, après avoir assisté à la mort progressive de sa famille, et transformé en gollum-like protégeant son trésor inestimable ; un mogwai dans une boutique chinoise, au coeur d'un épisode très Jack Burton, qui voit le Scooby Gang et leur van pris dans l'affrontement de deux sorciers asiatiques (dont un doublé par George Takei) jetant des éclairs en pleine rue ; un épisode inspiré de Fright Night, avec un maychant copie conforme du Darkness de Legend ; un accompagnement musical très nettement inspiré de Carpenter, avec notamment un épisode qui reprend à quelques notes près le thème d'Assault on Precinct 13...
And last but not least, un épisode excellent centré sur "HP Hatecraft", auteur de récits pleins de gloumoutes indicibles, dont la créature principale et tentaculaire s'en prend soudain aux habitants de Crystal Cove. Quand on sait qu'en plus, Harlan Ellison y double son propre personnage, tandis que Jeffrey Combs s'occupe de la voix de Hatecraft... =
Un Hatecraft qui revient d'ailleurs un peu plus tard dans la saison, contraint par son éditrice à rédiger une vampire teen romance novel, pour faire concurrence au Twilight de service.
Scooby-Doo - Mystery Incorporated est donc une très très bonne surprise, en ce qui me concerne, tant pour son second degré de lecture, aux références constantes et bien intégrées, que pour l'approche relativement adulte de son sujet : oui, ça reste le Scooby Gang, oui, une poignée d'épisodes est un peu moins inspirée que le reste, et oui, Velma est un peu tête à claques dans la première moitié de la saison, mais le show atteint parfois des moments sombres et sérieux assez surprenants pour une production de ce genre. Et puis ce doit être la première fois qu'une série intitulée Scooby-Doo soit finalement aussi équilibrée entre le chien/Shaggy et le reste du groupe (finalement, Scoob et Shaggy n'ont que rarement droit à leurs gags alimentaires habituels, et c'est tant mieux). Et rien que pour ça, c'est très recommendable.
En attendant la saison 2, un jour prochain, probablement en 2012.
Le 6 Janvier est passé, et les Rois Mages sont enfin arrivés à destination. Il en va de même pour la Christmas Yulefest2016, qui touche enfin à sa fin sur le blog des Téléphages Anonymes.
Et voilà, la Christmas Yulefest 2015 est enfin terminée sur le blog des Téléphages Anonymes, alors même que les Douze Jours de Noël s'achèvent, et que les Rois Mages arrivent enfin à destination...
Et quelle Christmas Yulefest, qui m'a permis de passer en revue 126 métrages de Noël (qu'ils soient courts, moyens ou longs), et qui a vu l'audience de ce blog-archive quadrupler par rapport au reste de l'année !
Clairement, il y a un public pour ces films de Noël, qu'ils soient familiaux ou romantiques : outre-atlantique, le nombre de métrages mis en production augmente d'année en année, et les audiences avec ; dès le premier Novembre, c'est Noël chez les Américains !
Chez nous, les chaînes françaises ne font pas non plus dans le détail ou dans la qualité, diffusant un peu tout et n'importe quoi dès début Décembre, du moment que c'est bon marché et que ça remplit une après-midi.
Pas forcément la stratégie idéale pour présenter des productions de qualité, mais peu importe : le public répond pourtant présent, et il est donc temps de faire le bilan de cette cuvée 2015, en essayant toutefois de ne pas trop répéter ce que j'ai déjà abordé dans le bilan de Mi-Décembre.
Avant de regarder dans le détail les quelques métrages de cette Yulefest valant (à mon sens) le coup d'oeil, il est bon de rappeler que la liste complète des films critiqués cette année est, comme d'habitude, disponible sous l'onglet correspondant du menu de haut de page, ou par ce lien direct menant à la page Yulefest, où sont listés tous les films de Noël critiqués sur ce blog depuis plusieurs années.
Et maintenant, détaillons un peu quelques-unes des nouveautés de 2015, que l'on retrouvera probablement sur les chaînes françaises dès l'année prochaine :
Une cuvée particulièrement médiocre et dispensable pour la chaîne Lifetime, avec de vrais ratés, et seulement deux téléfilms qui peinent à atteindre la moyenne, et les standards du genre imposés par Hallmark. Je ne serais pas surpris de voir la chaîne abandonner totalement la production de ce type de film dans les années à venir, ou bien se recentrer sur un ou deux métrages plus prestigieux et événementiels.
(à noter que j'ai fait l'impasse sur Karen Kingsbury's The Bridge : Part 1, adaptation d'un roman populaire particulièrement mise en avant par la chaîne, mais qui, étant la première partie d'une histoire qui ne trouvera sa conclusion que dans un an, n'avait pas grand intérêt pour moi, du moins pour l'instant)
On le voit, Hallmark (et sa chaîne soeur) privilégie la quantité à la qualité, et a fait le choix de noyer les ondes américaines de nouveaux films de début novembre à mi-décembre, prenant ainsi de vitesse tous ses concurrents, et asseyant un peu sa domination du genre (la chaîne va ainsi continuer de diffuser des téléfilms en Janvier - leur "Winterfest" - avant d'enchaîner en Février sur la Saint Valentin, puis viendra Pâques et le Printemps, puis la saison des mariages en Juin, puis Noël reviendra en Juillet, etc, etc, etc...)
L'avantage de cette approche, c'est l'homogénéisation de la programmation de la chaîne : en industrialisant la production des téléfilms qu'elle diffuse, Hallmark s'assure une qualité à peu près régulière (sauf accident industriel comme Merry Matrimony), et d'éventuels flops sont ainsi noyés dans la masse ; malheureusement, le revers de la médaille est aussi qu'aucun métrage ne se détache vraiment du lot, tant ils ont tendance à être tous interchangeables. Et les quelques films réussis finissent par être oubliés, tirés vers le bas par la qualité moyenne des productions Hallmark, et par leur budget décroissant.
Si elle veut continuer ainsi, Hallmark va donc devoir trouver un équilibre entre qualité et quantité, et peut-être cesser de commander à la chaîne des métrages bon marché à une poignée de maisons de production incompétentes, pour mieux se concentrer sur les meilleurs films du lot...
Un bilan qui n'est pas forcément représentatif de la saison, puisque j'ai volontairement fait l'impasse sur les téléfilms les plus fauchés et/ou les plus religieux.
Toujours des acteurs has-beens dans des productions aux budgets minimalistes et aux scripts faisandés.... sauf pour How Sarah Got Her Wings, une vraie surprise dans le meilleur sens du terme, avec une distribution sympathique et attachante, et un récit suffisamment dynamique pour convaincre.
Alors qu'ABC Family dominait autrefois le monde des téléfilms de Noël, désormais, il faut compter sur la WWE et sur ses catcheurs pour avoir un téléfilm festif qui ne soit pas produit par Hallmark. Dommage que ce téléfilm en question soit inmanquablement médiocre et sans grand intérêt.
Premier essai en partie transformé pour INSP, qui semble vouloir marcher dans les pas d'ION et d'UpTV, mais en y mettant un budget et une qualité plus conséquents. Une chaîne à surveiller, si tant est qu'elle parvienne à éviter l'écueil des téléfilms trop religieux pour leur propre bien.
Autant dire qu'au rayon des nouveautés 2015, je n'ai que peu de recommandations à faire ; le nombre de nouveaux téléfilms atteignant la note minimale de 3.5/6 se compte en effet sur les doigts d'une main, et c'est bien la surprise How Sarah Got Her Wings qui domine la saison.
Derrière, on trouve des films estampillés Hallmark, à savoir Dashing Through the Snow, et deux films "royaux", Once Upon A Holiday et Une Couronne pour Noël, des films qui, plus que jamais, soulignent l'importance d'une distribution attachante dans le succès d'un tel métrage.
En résumé, encore une Yulefest très prolifique en films en tous genres, mais malheureusement, au final, assez peu marquante, avec toutes ces comédies romantiques faites à l'emporte pièce. Et comme les sorties cinématographiques festives se font elles-aussi de plus en plus rare, il devient de plus en plus difficile de trouver des films qui, dans dix ou vingt ans, pourront être considérés comme de futurs classiques de Noël.
Ce qui ne m'empêchera pas de continuer à chercher, encore et toujours, l'année prochaine, à la même période de l'année...
En attendant, retour dès le 11 Janvier à la rubrique quotidienne habituelle "Un film, un jour... ou presque", avec un programme immédiat des plus éclectiques : des films indépendants, des documentaires, quelques téléfilms, et des sorties récentes (à cause de quelques ennuis de santé récents, je n'ai toujours pas eu l'occasion d'aller voir le dernier Star Wars, mais cela ne saurait tarder !). Sans oublier, probablement ici ou là, quelques séries, histoire de justifier le titre de ce blog (en même temps, ce n'est pas de ma faute si la programmation télévisuelle actuelle ne fait pas envie...).
Bref, de quoi occuper mes soirées pendant des mois et des mois encore...
Suite et fin du bilan de la saison 2 de cette série excellente, qui a su remettre Scooby-Doo au goût du jour sans le dénaturer :
-16 :
Les aliens (mais tous les aliens : petits gris, reptiliens, nordiques...) attaquent Crystal Cove (et dépouillent des magasins), l'occasion pour le show de nous refaire du X-files, des enlèvements, des rencontres du troisième type, des crop circles, des conspirations, et tutti quanti. Une première moitié assez amusante, mais la fin est plus faible.
- 17 :
Un troupeau de buffles mutants contrôlés par Pericles attaque la ville à la recherche du Disque antique. Un épisode pépère qui place une grosse référence à Aliens sur la fin, et un clin d'oeil appuyé au Roi Lion sur la lancée. La toute fin avec le "oups, on a résolu l'affaire, mais on vient de relâcher des centaines de super-prédateurs génétiquement modifiés dans l'océan par la même occasion... bon, faisons comme si de rien n'était, et tournons les talons... on n'a rien vu, on n'a rien fait, okay ?" était
- 18 :
Retour des Hex Girls pour un remake officieux du dessin-animé Scooby & la légende du Vampire, avec le Gang qui enquête sur le retour à la vie d'un groupe de ska zombie. Et une grosse scène de band battle à la Scott Pilgrim pour finir, avec Scooby & co qui shreddent, et des effets spéciaux dans tous les sens. Très sympa.
- 19 :
Un démon glouton/gluten attaque des gens et les dévore, ce qui force l'ultra-vantard Doc Savage Spartan à intervenir. Un épisode plutôt anecdotique, mais le Doc Spartan, son couple en crise et son serviteur sarcastique sont plutôt marrants.
- 20 :
Un bandit-séducteur de grand chemin (semi-hommage au chanteur Adam Ant) terrorise les routes autour de Crystal Cove. Au gang de l'arrêter, avec Scooby et Shaggy qui se travestissent, et en prime des séquences de rêve à la Twin Peaks (la Red Room et un nain) et à la American Werewolf in London (Nazis attack !). Pas forcément exceptionnel, mais je me marre encore de la manière dont ils ont intégré les conneries d'Ancient Aliens à la mythologie du show (avec Amy Acker au doublage de la petite amie de Scooby ^^).
- 21 :
L'équipe enquête dans une maison hantée assez classique, sauf que... Univers Miroir (littéralement) avec Fred, remplacé IRL par son double négatif, et qui se retrouve dans un monde post-apocalyptique dévasté et empli de squelettes où il est le dernier homme sur Terre, car le gang n'a pas réussi à empêcher "Nibiru" sans le vrai Fred. Un épisode très réussi dans lequel Fred montre qu'il n'est pas que le muscle de la bande... et que sa relation avec ses parents est toujours très complexe. Ah, et visiblement, Pericles tente de libérer une entité d'outre-monde emprisonnée là depuis des éons...
- 22 :
À nouveau la Red Room de Twin Peaks, Amy Acker & Michael J Anderson au doublage, et la Miskatonic University, mais cette fois-ci pour un épisode dans lequel ne manquait que Freddy Krueger, puisqu'on a affaire à un être monstrueux qui tue dans les rêves. Le Gang est donc obligé de s'immerger dans le monde des rêves, ce qui donne lieu à de nombreuses scènes oniriques à travers le temps et les âges, à une référence inattendue à The Room de Tommy Wiseau et à des réponses à l'arc narratif global de la série. (et en prime, je viens de tilter que les personnages de la Mystery Inc précédente, celle de l'époque avant le Scooby Gang, étaient tous des copies exactes du cast de The Many Loves Of Dobbie Gillis, la série des 50s/60s qui a inspiré Scooby Doo à l'origine ^^)
- 23 :
Le groupe part au Yucatan pour tenter de trouver le Coeur du Jaguar, l'artefact nécessaire pour empêcher le réveil de l'entité. Pas forcément l'épisode le plus captivant, même si certains clins d'oeil à Indy, The Ruins ou Grease sont amusants, et que toute l'histoire de la mère de Velma, sex-symbol au Yucatan, est
-24 :
Retour du Gang à Crystal Cove, qui est ravagée par des Tremors, et dont les habitants ont été réduits en esclavage par Pericles & co ; un peu plus d'explications au sujet du mystère Nibiru (vue la manière dont ils parlent d'affaiblissement des murs entre les dimensions, et d'effacer tout le mal qu'a fait l'entité par le biais de son influence, j'ai l'impression qu'on va avoir droit à un reboot final à la mort de la créature du sarcophage, wait & see...) ; une séance de bricolage à la A-Team ; Sammy, Scooby et le shérif qui se découvrent un courage inattendu et mènent l'insurrection des habitants de Crystal Cove ; et la destruction de la Mystery Machine avec reprises des dialogues et du rythme vocal de Shatner dans Star Trek III. Un bon épisode de quasi-fin de saison, avec en prime un Udo Kier qui s'éclate à doubler Pericles et à lancer des ordres en allemand à ses Kriegstaffelbots.
- 25 :
Des réminiscences d'Indiana Jones, à nouveau, puisque le Gang est contraint de déjouer les pièges successifs du tombeau de l'entité, sous la menace de Pericles et de ses troupes, qui retiennent des otages (au nombre desquels Hot Dog Water, la "copine" de Velma, qui se sacrifie, au grand désespoir de cette dernière). À nouveau, un épisode très réussi, dans lequel Fred repasse sur le devant de la scène en déjouant tous les pièges successifs, prouvant que son obsession de toujours l'a bien préparé pour ce moment. Avec en prime un petit clin d'oeil à Pirates des Caraibes At World's End, pour l'océan à l'envers.
- 26 :
L'entité poulpesque tentaculaire est désormais libre... au gang de l'arrêter. Une fin de saison épique, qui s'ouvre sur Amy Acker qui explique toute la mythologie des deux saisons précédentes, qui continue par des morts par centaines, et qui se finit par la destruction de la Terre en même temps que Cthulhu l'entité.
Et comme prévu, reboot final qui renvoie le Gang dans la Happiest Timeline (pour paraphraser Community), où tout le monde est heureux, Daphne et Fred vont se marier, Velma et Hot Dog Water partagent un même lit (pour lire, voyons, tsss....), et l'entité n'a jamais influencé des générations d'innocents... ou presque, puisqu'à la toute fin, le gang décide de s'inscrire à la Miskatonic University, pour suivre les cours de chasseurs de fantômes de Harlan Ellison, et se lancer ensuite sur les routes pour pourfendre les criminels se déguisant en fantôme. En guise de reboot, on a donc droit en fait à un toutéliage avec la toute première série Scooby-Doo, toutéliage tant thématique que musical et visuel.
Grosse grosse seconde saison, donc. À quelques moments, peu aidé par sa diffusion chaotique, le show a failli succomber à une overdose de mythologie et d'épisodes lui étant consacrés, mais au final, c'est un succès. Les deux saisons de la série fonctionnent parfaitement en tant que stand-alone, la fin est arrivée au bon moment, et les personnages du show ont rarement (si ce n'est jamais) été aussi attachants et bien développés. Maintenant, j'ai un peu peur de ce qui viendra ensuite pour la franchise Scooby (à vrai dire, je crains un retour de bâton à la Doctor Who : "ces deux saisons étaient trop complexes, on veut un truc plus simple maintenant, quitte à ce que ce soit simpliste et abêti").
Deux ans après mon bilan de la prometteuse saison 1, je rattrape mon retard en publiant sa suite : la seconde et ultime saison de la série, diffusée très aléatoirement par Cartoon Network courant 2012.
- 01 :
Wow. Une reprise assez sombre : le Scooby Gang s'est séparé ; Daphné a tourné la page, retombant dans ses travers de riche bimbo superficielle, et sort avec l'acteur principal du Twilight de service ; Fred est un clochard inconsolable (et porte une barbe de trois kilomètres) ; Scooby est dans un Stalag pour animaux ; et Shaggy sort de l'école militaire, le crâne rasé. Le gang est alors obligé de se réunir pour tenter d'arrêter un Clown Pleureur déguisé en nourrisson (Mark Hamill) qui terrorise la ville. Le tout traité sur un ton étrangement sérieux et mélancolique, avec une fin assez peu commune pour un Scooby Doo. Une reprise qui confirme le côté atypique de cette série, sombre, et qui se termine par un échec du Gang ; les clins d'oeil à Jaws, Dawn of the Dead, Watchmen et Twilight fonctionnent bien, et Mark Hamill s'amuse à composer un autre clown psychopathe.
- 02 :
Le Gang se tourne vers Hot Dog Water (Linda Cardellini reprend son rôle de la s1, obsédée par Velma) pour remplacer Daphne au sein du gang, pendant qu'ils se mesurent à Baba Yaga, et à sa maison-poulet. En parallèle, retour de l'arc de Mr. E, et de l'artefact mystérieux de la s1, via une parodie de Mission Impossible au Kremlin. Un épi de transition et de mise en place.
- 03 :
La suite du 2x01, avec le retour du clown doublé par Mark Hamill, qui cette fois-ci enlève des gens et les stocke dans des cocons en barbe à papa () ; un nouveau générique qui intègre, en lieu et place de Daphne admirant la photo de son Fred adoré, une Hot Dog Water admirant la photo de Velma, sur qui elle fait une fixette romantique (d'ailleurs, les animateurs s'amusent à lui coller de petits gestes assez... significatifs lorsqu'elle n'est pas au centre de l'action... comme une main qui repose longuement sur le bras de Velma lorsqu'elles sont côte à côte dans le canapé); Fred qui est toujours aussi obsédé par Daphne, mais qui finit l'épisode en quasi-super-héros, accroché au train d'atterrissage puis aux commandes d'un 747 plein d'otages, en plein ciel ; John Billingsley en medecin ; le Dean de Community en publiciste chauve ; un épisode de retour à la normale, à la fin douce-amère pour Hot Dog Water.
- 04 :
Un épisode blindé de références en tous genres, puisque le gang se frotte à un criminel agissant dans les cauchemars de ses victimes ; autant dire qu'on a droit à une combo de Freddy, de plusieurs persos de comics (Dream, Nightmare, etc), et sans oublier un gros clin d'oeil à Labyrinth, avec un labyrinthe onirique très familier, et un bad guy à l'accent british, une boule de cristal à la main, une tenue très moulante, et une silhouette Bowiesque. Ah, et bien sûr, la clef du mystère réside dans les rulebooks du Dungeons & Dragons de service... au rendu visuel très LOTR. Par contre, le Gang dégage Hot Dog Water comme une malpropre (ce qui est un peu honteux et égoïste de leur part), et les parents biologiques (et membres de l'ancien Mystery Inc) de Fred refont surface, ce qui risque d'amener des développements de fond intéressants (en plus d'amener Tia Carrere au doublage).
- 05 :
Un épisode chargé en mythologie, entre Pericles qui réunit l'ancien Gang pour s'occuper du nouveau, les parents de Fred qui font leur grand retour en ville, Scooby qui tombe amoureux d'une chienne nommée Nova (clone de la Belle de Belle et le Clochard), et un mystérieux cabinet des curiosités qui arrive en ville (façon Something Wicked This Way Comes) hébergeant entre autres un certain masque de hockey venant de Crystal Lake, et un Hodag miteux qui attaque les habitants de Crystal Cove... et leurs chiens (une affaire à la résolution très Rue Morgue).
Ah, et j'ai failli oublier un certain objet aux pouvoirs mystérieux...
Et, oui, Pinhead fait un caméo (en quelque sorte) juste ensuite.
- 06 :
Pas génial, cet épisode, centré sur une parodie d'Andy Warhol et de son entourage, ainsi que du groupe Velvet Underground, qui sont tous attaqués par une sculpture moderne animée. Quelques moments amusants, mais le sujet et le récit étaient un peu trop quelconques.
- 07 :
La projection publique d'un film de Vincent Van Ghoul est interrompue par une vraie goule sortie de la tombe, et l'enquête du Gang les mène dans une petite chaumière traditionnelles où vivent quatre bavaroises sexy et très accueillantes. Un épisode amusant, avec du profilage de maychant, un flashback nostalgique sur la première rencontre entre Mr. E et Pericles, le Sherif qui fait équipe avec Velma, et Daphne qui succombe à son addiction au chocolat.
- 08 :
Enquête dans un bled paumé de l'Arizona, peuplé de nombreux rednecks à la Hills Have Eyes, sur une montagne désolée où règne une démone maléfique (au look très Demona de Gargoyles). Un épisode qui renforce encore la relation très particulière entre Velma & Hot Dog Water, qui nous donne un peu de background sur l'artefact que le Gang recherche depuis le début du show (apparemment lié à Nibiru), et qui fait un petit clin d'oeil à Seul au Monde au passage.
- 09 :
Parodie de Vendredi 13, avec un bad guy très Solomon Grundy mâtiné de Mr Boogedy qui punit les péchés des jeunes de la ville, et une grosse parodie du générique de L'Amour du Risque au milieu.
- 10 :
Gros gros hommage à The Shining, avec hôtel hanté au milieu de nulle part dans un paysage enneigé, vieux concierge black mystérieux, visions horrifiques, possessions, salles de bain inquiétantes et longs couloirs déserts ; par ailleurs, on en apprend plus sur l'histoire du Mystery Gang, qui s'avère en fait une tradition pluriséculaire mettant en jeu des groupes de 4 jeunes enquêteurs accompagnés d'un animal, qui oeuvrent pour le bien de l'humanité.
- 11 :
L'animatrice radio est agressée par des robots nazis amphibies au design très familier, et le Gang a recours à l'aide de plusieurs personnages des vieux dessins animés Hannah Barbera pour aller enquêter sous l'eau. Un peu fatiguant tant que les gamins sont là (les vieux persos sont constamment en mode "hyperactifs"), mais assez utile au niveau de l'avancée globale de l'arc scénaristique du show, et particulièrement sérieux et dramatique pour du Scooby. Et puis Udo Kier s'éclate toujours autant en Pericles, ça fait plaisir à entendre.
- 12 :
Un ours-garou (aux griffes obtenues lors d'un séjour dans une "school for gifted children") sévit aux alentours de la ville, dans une nature polluée pleine d'animaux mutants. Un épisode de semi-meublage, au message écolo, et avec juste un peu de continuité pas forcément indispensable.
- 13 :
Du toutéliage avec le mythe de Nibiru, tandis que le Krampus des légendes germaniques s'en prend aux ados turbulents de Crystal Cove. Un épisode sérieux, avec quelques clins d'oeil vintage, mais un récit surtout là pour mettre en place la fin de saison, grace à son twist final très réussi.
- 14 :
Blue Falcon, Dynomutt, le tout dans le style (visuel et dans les dialogues) de The Dark Knight Returns de Miller, avec en prime des personnages de Jonny Quest, et une semi-parodie de Ra's, Talia et Ubu (mâtiné de Mandarin et de James Bond), pour un épisode crossover très très sympa, qui sert de détente avant le final de la mi-saison.
- 15 :
Une pièce de théâtre locale rejoue l'histoire de l'immersion de Crystal Cove, liée au mystère de Nibiru (qui semble être "quelqu'un")... mais le fantôme d'un vieux moine espagnol s'interpose. Et Vincent Van Ghoul demande l'aide du Gang. Cliffhanger final efficace.