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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "home alone"

Christmas Yulefest 2016 - 11 - Krampus Unleashed (2016)

Publié le 6 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Review, Horreur, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Krampus Unleashed : 

En Arizona, deux familles et des chasseurs de trésor sont confrontés au Krampus, un vieux démon germanique réveillé lorsqu'une pierre ancienne, dissimulée par un cow-boy à l'époque du Far-West, est retrouvée...

L'année dernière, le réalisateur de ce Krampus Unleashed avait tourné Krampus : The Reckoning, une histoire de fillette fantômatique contrôlant un démon vengeur en images de synthèse, particulièrement mauvais, racoleur, et sans grand rapport avec les fêtes de fin d'année.

Il remet ça, cette année, avec un métrage qui arrive à faire encore pire : encore plus racoleur, encore plus amateur (jusqu'à l'illustration musicale, cf le générique d'ouverture avec ses chanteurs qui chantent faux), et encore moins relié à Noël ou au Krampus, puisque ici, on pourrait tout aussi bien le remplacer par un garou ou un sasquatch, et le film resterait exactement le même, filmé en plein été en Arizona.

Une bonne grosse bouse bien fumante, très mal rythmée, et qui n'a de bon point que le fait d'avoir remplacé le Krampus numérique du premier film par un homme costumé.

0.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #570 : Men In Suits (2012)

Publié le 1 Août 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Histoire, Fantastique, Horreur, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Men in Suits :

Un très bon documentaire consacré aux men in suits, littéralement les "hommes dans les costumes", ces acteurs et cascadeurs ayant interprété les plus grands noms du cinéma fantastique et d'horreur : Tom Woodruff Jr. (Alien 3), Brian Steele (Underworld), Harua Nakajima (Godzilla & co), Misty Rosas (Congo), Doug Jones (tous les Guillermo Del Toro), John Alexander (Gorilles dans la Brume), etc, etc, etc.

Un joli mélange de vétérans et d'acteurs plus récents, qui donnent leurs impressions de leur métier, rendent hommage aux créateurs de ces monstres, et soulignent par là-même l'importance de leur profession, ainsi que le manque de reconnaissance par rapport aux autres membres de l'équipe de tournage.

En parallèle, le documentaire revient sur l'histoire de cette profession, depuis les premiers costumes de gorilles en passant par Jim Henson, sans oublier les kaijus japonais, et aborde même le concept de motion capture et de mélange avec des effets numériques, comme des alternatives modernes à un art qui se perd un peu.

On regrettera simplement la note finale sur laquelle se conclut le métrage, une chute un peu amère soulignant que la dernière version de la Planète des Singes (sortie en salles durant la production du documentaire) ne se composait que d'images de synthèse (ce qui minimise un peu trop le travail d'Andy Serkis à mon goût).

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #577 : All Nighter (2017)

Publié le 10 Août 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

All Nighter :

Businessman toujours absent et occupé, Frank Gallo (J.K. Simmons) frappe un jour à la porte de Martin (Emile Hirsch), musicien raté de Los Angeles, pour lui demander où se trouve sa fille Ginnie (Analeigh Tipton). Mais Ginnie et Martin ne sont plus ensemble depuis trois mois, et les deux hommes, que tout sépare, comprennent vite que Ginnie est introuvable : ils décident alors de s'associer pour la retrouver, en suivant ses traces en ville...

Une comédie dramatique indépendante américaine qui s'apparente à un buddy-movie à petit budget, reposant entièrement sur le charisme et la présence de Simmons, qui assure toujours quel que soit le rôle.

Malheureusement, l'intérêt du film s'arrête plus ou moins là, puisque les clichés s'enchaînent à tous les niveaux, et que le film ne décolle jamais, malgré la présence de quelques seconds rôles sympathiques (Shannon Woodward, Kristen Schaal, Taran Killam...) mais brefs et souvent sous-exploités.

Rien de vraiment passionnant, donc, et ça finit même par ronronner assez sérieusement à l'approche de l'heure de métrage, alors que le peu d'énergie insufflée par la recherche de Ginnie s'évapore.

2/6

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Christmas Yulefest 2017 - 12 - Les Grincheux (1993)

Publié le 2 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Noël, Christmas, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Les Grincheux (Grumpy Old Men) :

John Gustafson (Jack Lemmon) et Max Goldman (Walter Matthau) sont voisins, et se connaissent depuis toujours... mais ils ne peuvent pas se supporter. Et lorsque Ariel (Ann-Margret), une séduisante et excentrique inconnue, s'installe dans une maison voisine, elle devient l'objet de la compétition amoureuse des deux hommes, une compétition qui va finir par les rapprocher plus qu'ils ne s'y attendaient...

Pas vraiment un film de Noël à proprement parler, cette comédie romantique du troisième âge écrite par Mark Steven Johnson (Daredevil, Ghost Rider) est néanmoins très hivernale et enneigée, s'ouvrant et se terminant aux alentours de Noël.

De plus, la bande originale d'Alan Silvestri participe beaucoup de cette ambiance très particulière et confortable, qui fait que le film se suit sans déplaisir. L'alchimie entre Matthau et Lemmon aide aussi beaucoup : on sait d'office qu'au niveau de l'interprétation, ce sera sympathique et attachant.

Heureusement, parce que le script de Johnson est finalement très basique, passant le plus clair de son temps à mettre en scène une guerre des voisins gentillette, mais qui finit par tourner un peu à vide, avant de basculer sur l'émotion, à la toute fin.

Ce qui, tous comptes faits, dessert assez le métrage, en l'empêchant d'être suffisamment efficace, touchant ou mordant pour mériter son rythme casanier.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #689 : Second Nature (2017)

Publié le 11 Avril 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Second Nature :

Candidate à la mairie de sa ville, Amanda (Collette Wolfe) est confrontée, au quotidien, au machisme de sa communauté et de son environnement. Jusqu'au jour où, déterrant une capsule temporelle, elle met la main sur un miroir étrange : rapidement, lors d'une dispute avec Bret (Sam Huntingon), son rival politique, un phénomène surnaturel se produit, et les deux adversaires se retrouvent propulsés dans une dimension parallèle, où les hommes et les femmes ont échangé leurs places, leurs droits et leurs positions sociales. Ils n'ont que sept jours pour réussir à renverser ce sort inexplicable, mais dans l'intervalle, Amanda compte bien profiter de ce monde aux règles bien différentes...

Une comédie fantastique indépendante clairement à très petit budget (à en juger par le mixage sonore assez défaillant) et qui manque à la fois de rythme, de maîtrise et de subtilité (on sent que c'était le premier long-métrage de son scénariste/réalisateur).

Cela dit, le concept de départ est sympathique et d'actualité(on peut par exemple penser à Idiocracy), et Collette Wolfe fait une protagoniste des plus attachantes et sympathiques (Carollani Sandberg n'est pas désagréable, elle non plus, dans le rôle de la meilleure copine).

Dommage que le métrage ne soit pas plus abouti.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #296 : Gambit - Arnaque à l'Anglaise (2012)

Publié le 19 Avril 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Policier

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Gambit - Arnaque à l'Anglaise :

Timide, maladroit et balbutiant, l'expert en art Harry Deane (Colin Firth) est bien décidé à donner une leçon à son employeur, un arrogant et richissime homme d'affaires anglais (Alan Rickman). Pour cela, il conçoit une arnaque de taille, et recrute une Texane exubérante (Cameron Diaz), afin de rendre crédible l'échange d'un tableau hors-de-prix contre une contrefaçon experte. Mais ce plan complexe tourne rapidement au cauchemar, puisque rien ne se déroule comme prévu...

Remake (assez libre) du film "Un Hold-Up Extraordinaire" (1966, avec Shirley MacLaine et Michael Caine) écrit par les frères Coen, cette comédie outrée ne fonctionne jamais vraiment : tout est prévisible, forcé, ça manque cruellement de punch et de mordant, et ça finit par n'être qu'un numéro de trois acteurs laissés en roue libre avec des personnages caricaturaux.

Pas vraiment intéressant, malgré les efforts de tout le monde, et notamment de Firth, qui fait de son mieux pour singer l'Inspecteur Clouseau (mais n'est pas franchement fait pour une telle farce sans subtilité).

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #344 : Le Dilemme (2011)

Publié le 22 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Dilemme (The Dilemma) :

Amis et collègues inséparables, Ronny (Vince Vaughn) et Nick (Kevin James) possèdent une entreprise de design automobile. À la veille d'un nouveau contrat important, Ronny surprend la femme de Nick (Winona Ryder) en train de tromper son ami avec un homme plus jeune (Channing Tatum). Ronny doit alors se décider entre tout avouer à Nick, et remettre ainsi toute la présentation en question, ou bien mentir jusqu'à ce que tout soit plus calme...

Une comédie dramatique signée Ron Howard, et qui malgré sa distribution convaincante, n'est ni vraiment drôle (au mieux, il y a un peu de slapstick basique), ni particulièrement dramatique.

En fait, on sent bien que le métrage tente d'équilibrer humour noir, drame, comédie, etc, mais il n'y parvient jamais, pas aidé par une durée excessive de près de deux heures, et par un récit finalement très prévisible.

Un faux pas surprenant de la part de Ron Howard.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 76 - Zlo (2012)

Publié le 24 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Slovaquie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Zlo :

En Slovaquie, l'équipe technique d'un show internet de chasse aux fantômes croise le chemin d'un homme étrange et distant, dont la demeure cloîtrée est le théâtre de phénomènes paranormaux. Bien décidés à obtenir un scoop, le trio s'introduit dans la maison en l'absence de son propriétaire, et doit alors faire face à une entité maléfique toute-puissante...

Un pseudo-found footage slovaque pas très bien structuré ni particulièrement intéressant, vu que les 3/4 du métrage consistent en des plans en vue subjective d'une maison plongée dans le noir, et éclairée par la lampe d'une caméra.

Et c'est à peu près tout.

Le métrage lorgne vaguement sur REC, sans en avoir le rythme ou l'énergie, ni les moments de tension, et au final, on regarde le tout de manière très passive, d'autant que le film n'est pas aidé par un doublage anglo-saxon assez quelconque.

1.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #185 : En Route ! (2015)

Publié le 31 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Animation, Jeunesse, Dreamworks, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

En Route ! (Home) :

Après que la Terre ait été envahie par les Boovs, une race d'extra-terrestres conformistes fuyant un envahisseur cruel, et que l'humanité ait été parquée dans des zones "paradisiaques", seule une jeune fille, Tip (Rihanna), reste en liberté, cachée avec son chat Pig. Bientôt, cependant, Oh (Jim Parsons), un Boov indépendant en manque d'affection, fait sa connaissance... et ensemble, Oh et Tip vont partir à la recherche de la mère de la jeune fille.

Un long-métrage d'animation Dreamworks particulièrement médiocre de bout en bout, malgré quelques moments visuellement intéressants et créatifs.

Mais dans sa globalité, le script est décousu, prévisible et générique, le rythme défaillant, Rihanna fait une doubleuse très inégale (les autres acteurs sont nettement meilleurs, heureusement), la logique interne du script est pleine de trous ; et surtout, le tout est illustré par une musique absolument horripilante, insipide et synthétique, que l'on devine instinctivement créée par un sbire/tâcheron de Hans Zimmer (et sans surprise, après vérification, c'est du Lorne Balfe, ce qui explique beaucoup de choses...), quand elle n'est pas tout simplement composée d'extraits de chansons de Rihanna, qui cassent instantanément toute possibilité d'immersion tant elles rappelent que "ce film n'est qu'un gros véhicule promotionnel pour Rihanna".

2.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 106 - Reaper (2014)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Thriller, Fantastique

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Reaper :

Natalie (Shayla Beesley), une jeune arnaqueuse, fait de l'auto-stop au milieu de nulle part, dépouillant tour à tour les hommes qui s'arrêtent pour elle, afin de réunir suffisamment d'argent pour aider sa mère malade. Au fil de ses pérégrinations, elle croise ainsi le chemin de nombreux malfrats et autres individus corrompus (Danny Trejo, Vinnie Jones, Jake Busey, Christopher Judge...), jusqu'à finir dans un vieux motel délabré, où ils deviennent tous la proie d'une entité surnaturelle vengeresse, le Reaper (Mike Michaels), un ex-condamné à mort bien décidé à punir les pêcheurs en tous genres...

Un semi-slasher assez inattendu, qui marche clairement dans les traces d'Une Nuit En Enfer, puisqu'il ressemble fortement à un film de malfrats pendant une bonne heure, avant de prendre un virage ouvertement slasher/surnaturel une fois cette barre franchie.

Seul problème, en comparaison de Une Nuit en Enfer, c'est ici la partie "réaliste" qui fonctionne le mieux, la faute à un boogeyman particulièrement générique et peu mémorable, une simple silhouette recouverte d'éclairs, qui apparaît et disparaît à volonté, et se fait éliminer trop facilement.

Dommage, parce que la distribution - que ce soit l'héroïne, globalement à l'aise et convaincante, ou les vieilles trognes habituelles qui viennent ici cachetonner - est réussie, les acteurs sont utilisés de manière pertinente, et le tout se regarde facilement.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1371 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : The Right One (2021)

Publié le 14 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Romance, St Valentin, USA

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

The Right One (2021) :

Sara (Cleopatra Coleman), auteure de romances insipides en panne d'inspiration, au grand dam de son agent littéraire, Kelly (Iliza Shlesinger), et ne se remet pas de sa rupture avec son ex, il y a des mois de cela. Un jour, elle rencontre cependant Godfrey (Nick Thume), un homme étrange qui, à chaque fois qu'ils se croisent, a adopté une nouvelle identité et une nouvelle personnalité. Fascinée, Sara décide de se rapprocher de lui, d'autant qu'il l'inspire pour le roman qu'elle doit écrire...

Une comédie romantique indépendante assez amusante, car plutôt décalée, entre son héroïne un peu lunaire, son love interest aux problèmes psychiatriques évidents, et Iliza Shlesinger excellente en BBF de l'héroïne/agent littéraire aux dents longues et au franc-parler abrasif.

Le tout déroule ainsi un récit qui change un peu des clichés du genre (c'est bien), qui fait un peu dans le pathos facile (c'est moins bien, mais ça passe), et qui est bouclé en 95 minutes tout compris, sans trop de fioritures (et avec un caméo de David Koechner en prime).

Sympatoche.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1103 : Nelly et Simon - Mission Yéti (2017)

Publié le 23 Janvier 2020 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Canada, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Nelly et Simon - Mission Yéti (Mission Kathmandu : The Adventures of Nelly & Simon - 2017) :

Lorsque Nelly Maloye, une apprentie-détective enthousiaste, croise le chemin de Simon Picard, un assistant anthropologue persuadé de l'existence du Yéti, le duo se retrouve bien vite au Népal, guidé par Tenzig Gombu, à la recherche de l'Abominable Homme des Neiges...

Un film d'animation québécois à orientation film d'aventures enneigé, et au style visuel et à l'animation plutôt intéressants... mais qui ne convainc jamais sur la durée. Le problème, en réalité, c'est que le film n'est tout simplement pas particulièrement intéressant : ce n'est pas particulièrement drôle, pas particulièrement rythmé, pas particulièrement original, pas particulièrement inspiré, pas particulièrement dynamique, pas particulièrement développé, et (dans sa version originale, du moins), le doublage n'est pas particulièrement mémorable.

Bref, en résumé, ça occupera probablement les plus jeunes pendant 90 minutes, mais l'intérêt du tout s'arrête plus ou moins là, malgré (encore une fois), une esthétique qui n'est pas désagréable.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1630 : Copshop (2021)

Publié le 27 Avril 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Review, Thriller, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Copshop (2021) :

Traqué par Bob Viddick (Gerard Butler), un tueur à gages, Teddy Murretto (Frank Grillo), un arnaqueur, tente de lui échapper en se faisant arrêter par la police locale d'une bourgade désertique. Mais lorsque Viddick se fait lui aussi arrêter par la police, les deux hommes finissent en cellule, et le commissariat devient le champ de bataille de leur affrontement, auquel se joignent Anthony Lamb (Toby Huss), un autre psychopathe qui en a après Murretto, et Valerie Young (Alexis Louder), jeune officier de police coincée sur place...

Un polar/thriller signé Joe Carnahan, dont aucune des réalisations récentes n'a vraiment su me convaincre (notamment Boss Level) et qui ici s'essaie à l'exercice de style rétro 70s pour lorgner un peu sur le Assaut de John Carpenter.

Pas de siège du commissariat, cependant, mais plutôt un huis-clos manquant un peu de punch et de tension durant sa majeure partie, pour se réveiller dans la dernière ligne droite, lorsque les fusillades se déclenchent vraiment.

Pas désagréable, dans l'ensemble, notamment pour la prestation des trois rôles principaux, mais un peu prévisible, par exemple sur la fin, avec ces personnages qui sont morts mais pas vraiment, blablabla.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1654 : Whisky Galore ! (2016)

Publié le 27 Mai 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Histoire, Review, Romance, UK, Écosse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Whisky Galore ! (2016) :

En 1941, les habitants de la petite île écossaise de Todday sont confrontés à un problème de taille : les stocks de whisky de l'île sont épuisés, et le rationnement dû à la guerre empêche leur réapprovisionnement. Jusqu'à ce qu'un navire s'échoue au large de l'île, avec à son bord 50 000 caisses de whisky : le village se mobilise alors pour dérober ces réserves... malgré la surveillance du Capitaine Waggett (Eddie Izzard), de la Home Guard, et des douanes locales.

Un remake malheureusement assez plat du classique des studios Ealing, ce Whisky Galore bénéficie pourtant de la présence incontournable de Eddie Izzard dans l'un des rôles principaux, et de décors naturels splendides (forcément, l'Écosse...).

Mais une photographie assez terne et désaturée, un côté visuellement télévisuel, ainsi qu'un vrai manque d'énergie et de peps font que ce métrage paraît souvent inerte, raide, et jamais suffisamment drôle ou attachant pour susciter un véritable intérêt.

Dommage, parce je partais conquis d'avance, mais il manque vraiment un je-ne-sais-quoi pour que la mayonnaise prenne : No alcohol was consumed in the making of this movie... c'est peut-être ça le problème, en fait.

3/6, et encore...

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Un film, un jour (ou presque) #1648 : Président par accident (2003)

Publié le 19 Mai 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, USA, Politique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Président par accident (Head of State - 2003) :

Conseiller municipal d'un district de Washington, Mays Gilliam (Chris Rock) est un homme de la rue, proche des minorités et de ses semblables. Jusqu'à ce que l'une de ses bonnes actions attire sur lui l'attention du Parti Démocrate, qui décide de faire de Mays le candidat du Parti face au Vice-Président républicain en place... une candidature aussi improbable que radicalement différente de ce dont l'establishment politique a l'habitude.

Une satire politique de et avec Chris Rock, à la fois au scénario, devant et derrière la caméra, pour un résultat très mitigé, à la fois assez lucide sur le monde politique, mais aussi étrangement naïf (surtout en regard de l'élection d'Obama, six ans plus tard).

Et surtout, le film possède une structure assez décousue et chaotique, une succession de sketches, d'idées en vrac, de mélange inabouti d'humour satirique, de slapstick et d'absurde, et de musique ultra-datée fin 90s/début 00s, pour un résultat qui ne convainc pas vraiment, et semble trop souvent s'éparpiller pour être efficace.

Dommage.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1657 : One Shot (2021)

Publié le 1 Juin 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

One Shot (2021) :

Une équipe de Navy Seals, menés par Jake Harris (Scott Adkins), accompagne une représentante de la CIA (Ashley Greene) jusqu'à une île où se trouve une base secrète de détention de la CIA, pour en extraire Amin Mansur (Waleed Elgadi), présumé terroriste. Mais bien vite, la base est attaquée, et Harris devient le seul homme capable de sauver la situation...

Un thriller d'action anglais assez frustrant, car très ambitieux (l'intégralité du film est tournée de manière à simuler un unique plan séquence... comme l'indique le nom du film, à double sens) mais aussi très frustrant, car le tout ne s'élève jamais au delà de son statut d'actioner DTV au propos politique bancal.

C'est dommage, car le tour de force technique est assez impressionnant, et tout le monde se donne vraiment à cet exercice complexe (même si Ryan Phillippe est un peu en surjeu total)... mais sur la durée, le film finit par ronronner, et par perdre notablement de son intérêt. À voir par curiosité, sans plus.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1695 : Magic Island (1995)

Publié le 20 Juillet 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Romance, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Magic Island (1995) :

Ado de 13 ans qui trompe sa solitude dans les jeux vidéo, Jack (Zachery Ty Bryan) reçoit de sa nourrice un livre magique intitulé "Magic Island". Rapidement, il se retrouve transporté dans l'univers du livre, pour une aventure de flibustiers en compagnie du Prince Morgan (Edward Kerr), de ses alliés, et de la sirène Lily (Jessie-Ann Friend), contre le maléfique Blackbeard (Andrew Divoff) et ses hommes (French Stewart, Abraham Benrubi, etc)...

Un film d'aventures indépendant produit par Charles Band, et qui lorgne gentiment sur L'Histoire sans fin, L'Île au Trésor, Princess Bride, Les Goonies et Richard au pays des livres magiques, mais sans budget, et produit un peu à l'arrache pour une sortie en vidéo.

Au programme, donc, des pirates cabotins (Andrew Divoff en fait trois tonnes), des seconds rôles improbables (dont French Stewart et Abraham Benrubi), des créatures en latex, un géant en stop motion, des accents bancals, une romance adolescente, une bande originale synthétique (naze) de Richard Band, et un tout qui ne fonctionne que ponctuellement, même en mettant de côté l'aspect gentiment fauché et approximatif du tout.

1.5/6

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Catch Review : WWE RAW (10/02/2014)

Publié le 11 Février 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Le status-quo est de retour à la WWE, comme d'habitude :  la compagnie a décidé de n'en faire qu'à sa tête, et tant pis si les fans sont mécontents. De toute façon, ils regarderont tout de même le produit, et achèteront des places pour des shows qu'ils détestent...

Heure 1 :

Raw commence très mal : on invite Betty White pour quelques instants maladroits, et on enchaîne aussitôt sur 15 minutes de Orton, Triple H, Steph, et Bryan, qui nous refont encore le même numéro ; je suis désolé, mais rien de tel pour me donner envie de zapper... ensuite, beacoup de meublage, avec un match efficace mais banal des Rhodes+Rey vs les Wyatts, des promos fades de Miz, de Sheamus, des New Age Outlaws et de Betty White, et un match Fandango/Santino uniquement là pour mettre en avant Emma. Seule chose notable : le push évident que reçoit Reigns, digne du push initial de Ryback.

Heure 2 :

Le public donne de la voix pour les Real Americans vs Christian & Sheamus : Cesaro est clairement l'homme le plus populaire dans le ring, et donc, forcément, il est dans l'équipe perdante. On enchaîne avec une promo racoleuse de Cena (qui a bien compris que, pour se faire acclamer, il devait citer tous les favoris du public dans ses promos), un squash de Del Rio sur Ziggler (pauvre Zigg), une intervention de Batista, de l'autopromo pour le WWE Network, et, last but not least, toute une intrigue sur les NAO qui tentent de faire avaler du laxatif à Betty White, mais sont victimes de leur mauvais tour, et passent tout le match Usos vs Axback à se tordre de douleur au bord du ring. Laule. Vive l'humour WWE.

Heure 3 :

Ambrose déclare un open challenge pour sa ceinture, Mark Henry répond, le match se finit en queue de poisson : prévisible et sans intérêt autre que le face à face silencieux entre le Shield et les Wyatts, très réussi. Ensuite, c'est festival, avec un match botché des Divas, une promo caricaturale de Rusev, une micro-attaque de Bryan sur Kane (il faut bien leur trouver quelque chose à faire au prochain PPV), et la pièce de résistance : Cena vs Orton #58989615231132, un match long, interminable, routinier, téléphoné, bref, encore un match typique des deux hommes, qui n'apportent rien de nouveau au programme.

 


 

Un show qui se résume à sa dernière image : Cena, triomphant, sous le signe de WrestleMania, tandis que Bryan a été relégué à la mid-card contre Kane, et que la WWE ne mentionne même plus CM Punk. Désespérant.

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Catch Review : TNA One Night Only - Old School 2014

Publié le 12 Février 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA, ONO

TNA One Night Only - Old School 2014 :

- Un ONO enregistré à New York, avec un public assez motivé (ex-ECW oblige), et une ambiance très "show indépendant".

- Borash a l'air particulièrement échevelé, ce soir.

- Chris Sabin vs Sonjay vs Aries. Petit match d'ouverture réussi et tranquille. Rien d'anthologique, mais honorable.

- Promo convaincue de Tommy Dreamer.

- Récap de la carrière de ECIII.

- ECIII dans le ring, copieusement hué par tout le public, avant d'annoncer le rematch d'un feud "légendaire" : ECIII vs Dewey Barnes. Très bonne promo d'ECIII, et affrontement squashesque entre les deux hommes.

- Promo posée et menaçante de Bully, avec récap de l'intervention de Bully Ray pendant l'un des shows de la fédé de Dreamer.

- Bully Ray vs Dreamer, Falls Count Anywhere Street Fight. Un bon hardcore match très old school dans l'âme, et exécuté par deux pros.

- Promo calme et volontaire de Joe.

- EY dans le ring, qui fait venir Velvet, interrompus par Bad Influence... eux mêmes interrompus par les Bromans qui font venir Tapa.

- Bromans & Tapa vs Bad Influence & Velvet w/Special Ref EY. Un match très solide, avec Bad Influence en mode face.

- Abyss vs Hardy, Monster's Ball. Un hardcore match standard au rythme un peu inégal, mais avec un beau bump dans les punaises, et un finish ultra-bourrin.

- Promo tranquille de Angle, et récap des différents affrontements Angle/Anderson.

- Angle vs Anderson. Match solide et méthodique, qui fait plaisir à voir.

- Promo confiante de Roode et récap de Storm vs Roode.

- Storm vs Roode, Last Man Standing. Là aussi, un long match substantiel et efficace, avec un D.V.D. sur des chaises qui fait très mal à voir.

- Récap de l'historique de Joe et Magnus.

- Joe vs Magnus. Joe méga populaire ; Magnus meuble en imposant des règles obscures venues d'Angleterre (pas de coups de poing) ; et au final, c'est un excellent main event, qui augure d'un futur match de championnat mémorable entre ces deux hommes.

 



Au final, un ONO très solide : les matches étaient de qualité, longs et substantiels, le public était motivé, et la soirée est passée comme une lettre à la poste. Seul petit bémol, peut-être, un abus de matches à tendance hardcore, qui peuvent lasser.

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Catch Review : WWE Night of Champions 2014 (21/09/2014)

Publié le 22 Septembre 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Cinéma, Télévision, WWE

Summerslam était un PPV à l'action assez solide de bout en bout, mais au booking assez médiocre. Night of Champions, lui, part déjà avec un handicap : une carte particulièrement peu engageante...

- Christian, pour un segment talk-show sans intérêt avec Y2J, dans lequel ils se disputent gentiment en se souvenant du passé et parlent de Randy Boreton. Qui intervient, forcément, et fait une promo sympatoche backstage (à laquelle Jericho répond d'un piteux "total Jackass", et avec des jeux de mots foireux sur les serpents. Ouch).

- Usos vs Gold & Stardust, tag titles. La routine : ce n'est pas mauvais, mais ça ronronne gentiment tant ces deux équipes se connaissent désormais par coeur... et le spectateur aussi.

- Placement produit Mountain Dew par Zigg & Truth.

- Cesaro vs Sheamus, US Title. Un match assez classique entre les deux hommes, avec un moment ou deux assez sympathiques, mais sinon, RAS.

- Show & Apollo Henry se motivent backstage.

- Deux musiciens country aux commentaires... arf.

- Miz w/Sandow & Zigg w/Truth, IC title. Un match prétexte (avec un finish de merde), qui donnait un peu l'impression d'être en avance rapide par moments, pendant que les commentateurs parlaient régulièrement de tout sauf du match. Et bien sûr, Sandow se fait mettre minable par les deux chanteurs. *soupir*

- Rollins dans le ring, pour proclamer sa victoire sur un Reigns à l'hosto, et lancer un open challenge, auquel répond Dean Ambrose qui arrive en taxi (et donc n'a techniquement pas pu entendre l'open challenge, laule). Mini-brawl immédiatement parasité par l'Authority. Ça sentait beaucoup le déjà vu, franchement.

- Henry vs Rusev. Les hymnes nationaux, c'est fatiguant. Surtout quand Henry chiale pendant l'hymne. Un match gentiment bourrin, mais aussi très lent et peu captivant. Mwé.

- Y2J vs Boreton. Meh. Une porte de sortie prévisible pour Y2J, RKOé par Boreton. Ce n'était pas mauvais, les deux hommes sont des pros, mais je n'ai pas été intéressé par un match de Y2J ou d'Orton depuis des années, donc...Et les commentateurs étaient, une fois de plus, souvent distraits.

- Promo quelconque de Paige.

- Promo médiocre de Brie.

- AJ vs Nikki vs Paige. Divas Title. Bah ce n'était pas mauvais. C'était lent, et les filles parlaient beaucoup entre elles, notamment au moment de la tower of doom, mais bon... ça allait.

- Cena vs Lesnar, WHW title. Le même match qu'au dernier PPV, avec un Lesnar dominant et un Cena un poil plus résistant (mais particulièrement stupide dans ses attaques)... mais cette fois-ci, il est sur le point de gagner (facepalm), quand Rollins encaisse son MITB sur Lesnar... mais n'a pas le temps de capitaliser. Un finish bien daubé pour ce PPV.

 

Un PPV... qui ne mérite qu'un bon gros soupir. Rien de plus.

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 11 - Haunt (2013) & Under The Skin (2013)

Publié le 29 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Science-Fiction, Drame

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Haunt :

Malgré la réputation sinistre de leur nouvelle demeure, la famille Asher emménage dans l'ancienne maison des Morello, où sévit une force étrange et maléfique ; bien vite, des phénomènes mystérieux se produisent, et Evan (Harrison Gilbertson), le fils adolescent de la famille Asher, décide de mener l'enquête en compagnie de sa charmante voisine, Sam (Liana Liberato)...

Un film de maison hantée ultra-basique et convenu, dont on devine tous les rebondissements longtemps à l'avance, et qui donne l'impression au spectateur d'avoir déjà vu ce récit des dizaines de fois. Qui plus est, le métrage souffre un peu de nombreuses idées laissées sans explications (la petite soeur, la boîte), de dialogues assez moyens, et d'une montée en puissance faiblarde, qui donne l'impression que le récit ne démarre que dans son dernier tiers.

Bref, ce n'est pas très maîtrisé niveau écriture, ce qui peut se comprendre vue l'inexpérience relative du scénariste et du réalisateur.

Néanmoins, la facture technique assez solide du métrage, ainsi que la relation naissante entre les deux adolescents empêchent le tout de sombrer totalement, en donnant notamment au film un semblant d'intérêt, et une tonalité proche du film fantastique pour ados. M'enfin ça reste peu.

2/6

Under The Skin :

En Écosse, une séduisante inconnue (Scarlett Johansson) charme les hommes qui croisent son chemin, pour les emmener dans son antre, et les faire disparaître à jamais. Mais une rencontre inattendue va troubler cette prédatrice extraterrestre, et lui faire reconsidérer sa place dans l'univers...

Une expérience sensorielle et un exercice filmique assez fascinants et déstabilisants, qui suit donc l'éveil aux sens humains d'une extra-terrestre venue parmi nous récolter des humains.

Un métrage par moments à la limite de l'expérimental et de l'hermétisme, mais qui paradoxalement reste assez clair : certes, on ne connaîtra pas la raison exacte de la présence des aliens sur Terre, ni pourquoi ils récoltent des hommes (pour utiliser leur peau et se fondre parmi nous ?), mais le métrage est suffisamment explicite pour comprendre les tenants et aboutissants de chaque scène sans dialogues, par le seul pouvoir de l'image.

Une image d'ailleurs particulièrement travaillée, ce qui permet au film de mêler onirisme visuel avec un réalisme absolu, qui décrit de manière crue l'Écosse la plus populaire, aux accents parmi les plus incompréhensibles.

Scarlett se donne ainsi totalement à ce rôle, qui lui permet d'interpréter un personnage à l'opposé de Lucy : d'alien froide qui fait semblant d'être humaine, elle se "réchauffe" progressivement, et prend petit à petit conscience de son humanité. Ce qui ne donne pas forcément lieu à des performances inoubliables, mais plutôt à un jeu nettement plus subtil et nuancé (d'aucuns diront impassible et inexpressif, mais bon)...

Mentionnons aussi le score musical, assez hypnotique et lancinant, et son motif de la "chasse", qui est ainsi détourné lorsque la situation de l'héroïne est renversée, et qu'elle passe de prédatrice à proie...

Bref, une ambiance unique, des choix radicaux et, à mon sens, une réussite globale.

4.5/6

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Christmas Yulefest 2014 - 57 - L'Arnaque de Noël (2014)

Publié le 29 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Fantastique, Drame, Religion, Télévision, Lifetime

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

L'Arnaque de Noël (The Santa Con) :

Nick DeMarco (Barry Watson), un petit escroc désabusé tout juste sorti de prison et logeant chez sa soeur autoritaire (Melissa Joan Hart), est contraint de jouer les Santa Claus dans un magasin. Dès sa première journée, il promet à un bambin que Santa va réunir ses parents pour Noël : une promesse difficile à tenir, d'autant que Carol (Melissa Sagemiller), la mère de l'enfant, s'avère des plus séduisantes, et que son ex est un alcoolique fini...

Un téléfilm Lifetime réalisé et interprété par Melissa Joan Hart et qui s'avère assez rapidement un récit très peu engageant. En effet, contrairement à Hallmark, qui est toujours plus familial et enjoué, Lifetime a parfois tendance à donner dans le mélodrame dégoulinant de bons sentiments (parfois même religieux).

Ici, en l'occurrence, ce qui commence (en théorie) comme un récit de comédie romantique typique (l'arnaqueur Père Noël de grand magasin obligé d'aider la mère célibataire à réparer sa maison sous un faux prétexte, et qui tombe sous son charme), finit (de manière sournoise) en apologie du pardon et du sacrifice chrétien, avec un protagoniste qui retrouve la foi, et en prime les sermons d'un(e) pasteur(e) sarcastique et moralisatrice, qui est en fait un ange.

Non, on ne peut pas dire que j'aie vraiment apprécié le tout. Déjà, les premières minutes donnent le ton : ça fait dans le sombre, dans le dramatique, dans le torturé, avec des personnages antipathiques qui passent leur temps à se critiquer et à hausser la voix - Nick est un loser sans foi ni loi, assez antipathique, qui passe son temps à subir les remontrances de sa soeur (qui ne sert à rien d'autre dans le film) ; Carol est mélancolique, son fils est dépressif, le père du gamin est un alcoolique qui ment, beugle, et finit par chercher le pardon ; tout le monde semble mécontent de son existence, etc...

Et puis progressivement, tout se met en place, comme dans les Anges du Bonheur : sous l'influence de l'ange, justement, le héros va changer et devenir un homme bien, qui va amener l'alcoolique à changer et devenir à son tour un homme bien, afin qu'il puisse retrouver sa famille à Noël... whouhou, youpi, c'est captivant... et je ne mentionne même pas l'histoire finale de l'incendie, et du sauvetage, tellement capillotractée et forcée que ça sent le scénariste désespéré.

Bref, c'est déprimant, c'est laborieux, c'est dirigé sans énergie, et en lieu et place d'un téléfilm de Noël, on se retrouve sur un mélodrame sur l'alcoolisme et le besoin de croire en Dieu pour s'en sortir. Mwé.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #731 : Chasse à l'Homme 2 (2016)

Publié le 8 Juin 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Chasse à l'Homme 2 (Hard Target 2) :

Traumatisé par la mort de son meilleur ami lors d'un affrontement de MMA, Wes Baylor (Scott Adkins) tente d'expier sa faute en se livrant à des combats clandestins en Asie. Jusqu'au jour où il est approché par Aldrich (Robert Knepper), qui lui propose un ultime combat extrêmement bien rémunéré. Mais ce combat s'avère rapidement être un piège, qui place Baylor en position de proie dans la jungle, face à une troupe de chasseurs armés jusqu'aux dents...

Une suite DTV au film de John Woo et JCVD (dont cette suite reprend des gimmicks visuels inutiles, comme les ralentis répétitifs et les envols de volatiles), et qui oppose le toujours efficace Scott Adkins à Knepper, Rhona Mitra, Temuera Morrison et à quelques autres trognes peu marquantes.

C'est bien là le problème principal de ce métrage : malgré des décors naturels assez beaux (très pratiques lorsque le budget est limité), et une réalisation compétente (ralentis exceptés, les affrontements sont filmées avec de l'ampleur... parfois même un peu trop, puisque régulièrement, on voit clairement que les coups et les frappes passent à trente centimètres de leur cible), le tout est relativement fauché, notamment au niveau de la post-production (bruitages, post-synchronisation), de certaines scènes d'action (les motos) et des seconds rôles, transparents et à l'interprétation assez inégale.

Et pour être franc, il n'y a pas franchement matière, ici, à remplir plus de 100 minutes de film : après une première demi-heure sympathique et assez pêchue, le métrage connaît ainsi un gros ventre mou lorsque le héros rencontre Ann Truong, et que commence à se développer un début de romance dans une grotte.

À partir de là, le film perd progressivement de son intérêt, malgré les efforts de Adkins et d'un Knepper qui semble vraiment s'amuser. Tout ce qui a trait à Rhona Mitra est raté (elle passe son temps à se faire démolir, elle ne sait pas vraiment se battre, etc...), certains personnages ne sont guère plus que des clichés sur pattes (l'espagnol matador avec son épée), et le métrage finit même par gagner la palme du générique de fin le plus inutile au monde, avec plusieurs minutes de Scott Adkins en train d'explorer une ville avec un air perplexe, sur une musique de suspens... sans que ça ne débouche sur quoi que ce soit.

Il faut croire que le réalisateur avait promis à l'office de tourisme local plusieurs minutes promotionnelles en échange d'un droit de tournage quelconque...

Dans l'ensemble, un DTV très passable, qui ne restera pas comme l'un des meilleurs films de Scott Adkins (malgré toute sa bonne volonté et son implication).

2.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #494 : Une Célibataire à New York (2003)

Publié le 17 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, ABC Family, Review, Comédie, Télévision, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Une Célibataire à New York (See Jane Date) :

Éditrice dans une maison de publication new-yorkaise, Jane (Charisma Carpenter) n'a que quelques semaines pour trouver l'homme de ses rêves, à temps pour l'union de sa cousine Dana (Kim Schraner), à laquelle elle a été invitée. Mais entre sa famille insupportable, sa vie professionnelle compliquée - sa cliente, Natasha Nutley (Holly Marie Combs), actrice hollywoodienne, est aussi son ancienne rivale de lycée -, et ses deux meilleures amies Eloise (Rachelle Lefevre) et Amanda (Sadie LeBlanc), qui la poussent à se caser, Jane peine à mettre de l'ordre dans son quotidien...

Une comédie romantique diffusée sur ABC Family et adaptée d'un livre à succès, qui choisit d'adopter un ton léger et peu sérieux pour raconter les mésaventures amoureuses de sa protagoniste.

Malheureusement, ce téléfilm a de nombreux défauts, au nombre desquels Charisma Carpenter : non pas qu'elle joue mal, au contraire, elle est même attachante... mais il y a un véritable problème de réalisme lorsque l'on essaie de nous faire croire que Charisma/Jane - ultra-sexy, constamment dans des tenues particulièrement flatteuses, souriante, drôle, sympathique, facile à approcher, intelligente, etc - n'a aucun succès en amour.

Pire, on nous demande de croire que, parmi les nombreux hommes qu'elle croise durant le film, pas un ne soit particulièrement intéressé par elle - enfin si, un, Antonio Sabato Jr (par ailleurs calamiteux dans son rôle)... qui la trompe aussitôt.

Léger problème de crédibilité, donc, qui explique d'ailleurs probablement pourquoi Charisma n'a pas enchaîné les rom-coms dans sa carrière, alors que son style de jeu est particulièrement approprié à ce genre : elle est trop sexy pour ce genre de rôle, qui demande souvent une héroïne jolie-mais-pas-trop, à laquelle toutes les spectatrices peuvent s'identifier.

Mais passons. Ce téléfilm, donc, prend des allures épisodiques, enchaînant les rendez-vous manqués avec bon nombre de visages familiers (Joshua Malina, Zachary Levi, Sabato, etc).

Cela ne fonctionne pas trop mal en soi, d'autant que la distribution secondaire du film est assez sympathique : Rachelle Lefevre, Yannick Bisson, Yanic Truesdale... ; à l'identique, Holly Marie Combs est excellente, et donne corps à un personnage moins cliché qu'il ne semblait l'être à l'origine (à vrai dire, la vrai histoire d'"amour" du film, c'est entre elle et Jane, qui se réconcilient et apprennent à s'apprécier).

On ne peut pas en dire autant de tous les autres personnages secondaires : outre les deux meilleures copines de Jane, Natasha, et Max, tous ces protagonistes sont envahissants, insupportables, caricaturaux, etc, notamment la famille de Jane, qui n'a même pas droit à une scène bien sentie durant laquelle Jane la remettrait en place.

C'est d'ailleurs peut-être là l'autre problème du film : Jane est une serpillière. Elle se fait insulter/critiquer, on se moque d'elle, on la blesse sentimentalement, on la trompe, et Jane se contente trop souvent d'encaisser, passive et transparente.

Assez frustrant, surtout avec la fin du métrage, qui tente de se présenter comme une coïncidence heureuse, mais qui a des faux airs de "on sait ce qui est bon pour toi, alors continue de rester passive, et fais ce qu'on te dit".

2.5/6 (principalement pour la distribution)

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Un film, un jour (ou presque) #977 : Scotty et L'Histoire secrète d'Hollywood (2017)

Publié le 3 Juin 2019 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Scotty and The Secret History of Hollywood (2017) :

Le portrait de Scotty Bowers, légende du vieil Hollywood, qui, après une carrière dans l'armée, a ouvert une station-service dans la capitale du cinéma, station-service rapidement devenue un point de rencontre et d'échange incontournable pour la communauté gay et lesbienne des studios d'alors : les plus grands acteurs et actrices sont passés par l'établissement de Scotty, et, au fil des ans, celui-ci est devenu l'organisateur des rencontres les plus interdites, fournisseur de chair fraîche et de jeunes éphèbes pour des célébrités bien trop souvent contraintes de vivre leur sexualité dans l'ombre...

Un documentaire biographique qui n'est pas sans rappeler Tab Hunter Confidential dans sa description d'un monde plein de mensonges et de pulsions assouvies en secret, puisque, si l'on doit l'en croire, Scotty a connu tout, tout le monde, et le plus souvent, a couché avec les plus grands noms, de J. Edgar Hoover à Ava Gardner.

Et quand bien même Bowers embellirait un peu ses souvenirs (après tout, il a 95 ans, et même s'il est en pleine forme, et que de multiples vétérans du vieil Hollywood confirment ses dires, les divers protagonistes de ses histoires ne sont plus là pour le contredire), il reste en parallèle le portrait d'un homme qui a tout vu, tout connu, et qui a été marqué par la vie (guerre, mort de sa fille, abus sexuels durant son enfance).

Un homme qui, pourtant, malgré tout ce qu'il a traversé et sa santé défaillante, garde son optimisme, son ouverture d'esprit (il se définit comme pansexuel et affirme être partant pour coucher avec tout ce qui bouge), et est joyeusement marié depuis plus de 30 ans.

Le documentaire, lui, parvient à concilier anecdotes amusantes, à grands renforts d'images et de photos d'archive, tranches de vie un peu tristes (Scotty est clairement nostalgique d'une époque révolue et plus libre, sans compter qu'il est désormais un accumulateur compulsif et mélancolique), et moments assez sombres (lorsque le documentaire explique, au détour d'une scène, que Scotty se prostituait déjà adolescent, après être passé dans les bras de dizaines de prêtres, et dans ceux de son voisin adulte...).

Intéressant pour qui s'intéresse à un certain Hollywood, et ce quand bien même le métrage aurait peut-être bénéficié à remettre en question ou en perspective toutes les affirmations de son sujet, qui a ici carte blanche pour réécrire le passé comme bon lui semble - même si j'en conviens, les survivants de cette âge d'or sont de plus en plus rares.

4.25/6

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