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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "home alone"

Un film, un jour (ou presque) #764 : MOIS FRANÇAIS - Robin des Bois : la véritable Histoire (2015) & Les Nouvelles Aventures de Cendrillon (2017)

Publié le 19 Juillet 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, France, Comédie, Histoire, Fantastique, Aventure

Pendant un mois, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française... ​​ ​​

Robin des Bois - La Véritable Histoire (2015) :

Escrocs à la petite semaine, Robin des Bois (Max Boublil) & Tuck (Malik Bentalha) n'ont qu'un rêve : racheter le Pussycat, une maison close. Mais leur plan pour y parvenir - dérober les impôts du Royaume - les amène à croiser le chemin de Petit Jean (Ary Abittan), Marianne (Géraldine Nakache), et du maléfique Shérif de Nottingham (Gérard Darmon)...

Une version parodique de Robin des Bois, made in France, avec un Robin voleur, menteur, pleutre, arnaqueur, idiot ; un Tuck homosexuel, asiatique, juif et arabe, désespérément amoureux de son compère ; une Marianne mère célibataire en manque de sexe, qui cherche à coucher avec Robin, sans succès ; un Nottingham en roue libre et aux tendances cannibales... mouais.

Ça se veut impertinent, original, drôle et corrosif, mais ça ne parvient qu'à être plat, relativement générique et vulgaire (les vannes piteuses sur l'homosexualité de Tuck, la flèche dans le postérieur...), en plus d'être visuellement assez laid (comprendre : terne, boueux, enfumé et gris).

Quant à l'aspect musical, bof, avec une alternance d'un score orchestral dérivatif et pas très mémorable, et de chansons et de passages plus modernes (notamment un moment Daft Punk amusant, qui dure malheureusement un peu trop longtemps).

À oublier au plus vite.

1.25/6

Les Nouvelles Aventures de Cendrillon (2017) :

Lasse d'être considérée comme une boniche par tous ses proches, Julie (Marilou Berry) doit une fois de plus jouer les baby-sitters pour le fils de Marco (Arnaud Ducret), l'homme qu'elle aime en secret. Pour occuper l'enfant, elle lui raconte alors l'histoire de Cendrillon, dans laquelle elle se transpose, elle, et tout son entourage...

Alors, que se passe-t-il lorsque l'on prend le même producteur, le même scénariste, et les mêmes compositeurs que sur Les Nouvelles Aventures d'Aladin, et que l'on décline le concept du "conte de fée réinventé et narré par des personnages contemporains" en l'appliquant à Cendrillon ?

Un film tout aussi raté qu'Aladin, à l'humour lourd, bas-de-plafond et facile, et à la structure brouillonne, en allers-et-retours fréquents entre le présent et le conte, qui donne un rythme artificiel au tout, mais ne cache jamais vraiment le manque de rythme et de maîtrise du métrage.

Un peu comme dans Aladin, ça cachetonne beaucoup, avec un certain nombre de visages familiers, et Marilou Berry y met de l'énergie, mais dans l'ensemble, ça souffre des mêmes problèmes que le film de Kev Adams, avec en prime une forte tendance au recyclage : recyclage de bande originale, qui copie Danny Elfman ; d'illustration musicale, avec des morceaux modernes maintes fois entendus au cinéma ; de séquences et de gags, parfois repris directement d'autres films ; et ça recycle aussi le sempiternel numéro chanté et chorégraphié, apparemment (et malheureusement) désormais inévitable au sein des comédies françaises de ce type.

Bref, une parodie de contes de fées sans grand intérêt, et qui n'a même pas le capital sympathie de Kev Adams et de sa bande.

(et, encore une fois, c'est un personnage secondaire qui emporte l'adhésion plutôt que le personnage principal - en l'occurrence, ici, Desagnat)

1.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #768 : MOIS FRANÇAIS - Case Départ (2011) & Le Crocodile du Botswanga (2014)

Publié le 22 Juillet 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, France, Sport, Fantastique

Pendant un mois, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française... ​​

Case Départ (2011) :

Régis (Fabrice Éboué), métis marié et conseiller municipal, est bien intégré, et n'a que peu de respect pour son héritage ; Joël (Thomas Ngijol), est un petit délinquant bon à rien, à l'insulte facile, et (supposément) converti à l'Islam. Ces demi-frères se retrouvent aux Antilles, à l'occasion de la mort de leur père... mais lorsqu'ils insultent l'héritage familial, un sort les renvoie en 1780, où ils découvrent la vie d'esclave, et doivent amener leurs ancêtres à se rencontrer...

Comédie française de Fabrice Éboué, Thomas Ngijol, Jérôme L'Hotsky et Lionel Steketee, qui joue d'un humour très noir (sans mauvais jeu de mots) pour dénoncer la banalité du racisme ordinaire de l'époque, et de l'esclavage.

Et à ma grande surprise, ça ne fonctionne pas trop mal : bon, d'accord, ça s'essouffle un peu sur la durée, le côté "profitons du racisme de l'époque pour pousser le bouchon encore plus loin" finit par lasser (d'autant que le métrage ne se prive pas d'avoir recours, lui, à un certain humour homophobe gratuit sans réellement lui apporter le même contexte ou désamorçage que pour le côté raciste), et certains moments sont très lourds, mais dans l'ensemble, ça se regarde tranquillement, et l'interprétation globale est assez naturelle (c'est souvent l'un de mes problèmes avec les comédies françaises, mais là, ça fonctionne).

Rien d'exceptionnel, mais avec un sujet casse-gueule de ce genre, ça aurait pu être bien pire.

3/6

Le Crocodile du Botswanga (2014) :

En visite dans le pays de ses ancêtres, le Botswanga, le jeune footballeur Leslie Konda (Ibrahim Koma) désire répandre les cendres de sa mère dans le village natal de celle-ci. Accompagné de Didier (Fabrice Éboué), son agent sans foi ni loi, il rencontre alors le dictateur Bobo Babimbi (Thomas N'gijol), un homme excentrique et imprévisible, qui est bien décidé à l'ajouter à l'effectif de l'équipe nationale des Crocodiles du Botswanga...

Deuxième comédie du trio N'gijol-Éboué-Steketee, ce film part en Afrique, pour des aventures déjantées clairement dominées par N'gijol, impeccable en dictateur déjanté et dangereux, et portant le film sur ses épaules.

Bon, ce n'est pas non plus de la plus grande originalité - remplacez l'Afrique par un autre pays, et vous aurez Le Dictateur de Chaplin, The Dictator de Sasha Baron Cohen, ou encore L'interview qui tue !, entre autres - et il y a quelques baisses de rythme, problèmes de structure et passages inutiles (toute la romance du footballeur avec la "fille" de Frank De Lapersonne) ou inutilement graveleux, mais dans l'ensemble, la bonne humeur générale de l'ensemble fait que le tout fonctionne plutôt bien, que ce soit au niveau de la critique sous-jacente (du colonialisme, des dictatures africaines, du racisme, du football, etc), que de l'univers dépeint.

D'autant que sur la fin, le film sait redevenir un peu plus sérieux, et que cela lui permet de fonctionner d'autant mieux. Ajoutez à cela des caméos qui font plaisir (Claudia Tagbo, Issa Doumbia, etc), et on se retrouve avec mon film préféré de cette petite bande.

3.75 ou 4/6, parce que c'est vraiment sympathique.

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Un film, un jour (ou presque) #970 - QUINZAINE ALIENS - 06 - Alien 4, la Résurrection - Édition Spéciale (1997/2003)

Publié le 25 Mai 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Horreur, Science-Fiction, Action, France, Aliens

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus... et pendant deux semaines, à l'occasion des 40 ans de la franchise Alien, retour sur les films de la saga, et sur ceux de sa grande rivale, Predator.

Alien 4 : Resurrection - Special Edition :

Clonée et ramenée à la vie deux siècles après son sacrifice sur Fiorina, Ellen Ripley (Sigourney Weaver) n'est plus humaine : son ADN mélangé à de l'ADN xénomorphe la rend plus forte, plus rapide, mais aussi plus froide et distante. Et lorsqu'un groupe de contrebandiers (Michael Wincott, Winona Ryder, Gary Dourdan, Ron Perlman, Dominique Pinon, Kim Flowers) arrive à bord du vaisseau où Ripley, ses clones, et de multiples xénomorphes sont élevés en laboratoire, la situation dégénère, menant à la libération des créatures, et de Ripley...

Un métrage que j'avais vu à sa sortie en salles... et dont je ne garde pas le moindre souvenir, et surtout pas positif - d'un autre côté, j'ai toujours eu énormément de mal avec le style de Jean-Pierre Jeunet, et son style visuel se mariait, dans mes souvenirs, assez mal avec le script de Joss Whedon.

Ici, pour cette Édition Spéciale, Jeunet a réintégré le générique d'ouverture qu'il avait initialement prévu pour le film, mais qui avait été supprimé quelque part durant la pré-production : un générique (assez laid) qui voit des gros plans mystérieux sur une anatomie extraterrestre... qui ne sont en fait que les images d'un insecte rapidement écrasé par un pilote pas très futé. Le ton est donné : cet Alien 4 ne prendra jamais vraiment son sujet et son script au sérieux... pour le meilleur et pour le pire.

Ce quatrième film de la saga est ainsi le plus mal aimé par les fans : un script de Whedon (qui initialement avait envisagé de ramener Newt à la vie et à l'âge adulte par clonage, lançant ainsi une nouvelle génération de personnages, et ce sans Ripley), et une réalisation de Jean-Pierre Jeunet, pour un résultat final qui combine les points faibles des deux hommes, sans jamais bénéficier de leurs qualités.

L'humour du film, notamment, avec ses one-liners nonchalants, ne fonctionne pas vraiment, et fait un peu tache dans le cadre de la franchise Alien. Mais s'il n'y avait que ça qui posait problème, ça irait encore.

Au rayon des soucis, on peut citer, en vrac : une distribution très inégale (Ryder n'est pas désagréable, Perlman assure le quota grande gueule, et Dominique Pinon est probablement le personnage le plus mémorable du film, mais tout le reste de l'équipage des contrebandiers est insipide au possible, et au niveau des scientifiques et militaires, ce n'est guère plus brillant, malgré la présence de Brad Dourif), une réalisation à l'identique (elle oscille globalement entre "passe-partout/générique" et "plans serrés laids au possible"), des thématiques exploitées de manière redondante (la maternité de Ripley, l'exploitation du citoyen lambda par les grandes corporations) et/ou peu crédible (l’ambiguïté de Ripley 8 et sa "sympathie" pour la race xénomorphe ne sont jamais totalement convaincantes), des effets spéciaux très moyens (les plans spatiaux sont très cheaps, certains effets numériques sont ratés) et un peu de racolage, avec cette brève scène de la compagne du capitaine en string.

Le problème de cet Alien Resurrection, en réalité, c'est qu'il déborde d'idées, mais que ses bonnes idées sont totalement diluées et contrebalancées par des idées déplorables : entre la nouvelle personnalité et les pouvoirs de Ripley, Weyland-Yutani racheté par Wal-mart, les aliens qui crachent de l'acide, la Reine enceinte, le Nouveau-né alien très humanisé, qui couine, et qui ressemble à Skeletor sous stéroïdes, une androïde conçue par des androïdes, Ripley dans le "nid", la scène d'action sous-marine, le Général déjanté et caricatural, etc... il y a à boire et à manger dans ce Resurrection, et c'est probablement pour ça que l'on ne s'ennuie pas lors du visionnage.

Après, ce n'est logiquement pas très bon, c'est un ajout inutile à la franchise, mais ça a le mérite d'essayer plein de choses toujours plus improbables.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #776 : MOIS FRANÇAIS - Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté (2012) & Pop Redemption (2013)

Publié le 28 Juillet 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, France, Comédie, Histoire, Fantastique, Action, Aventure, Jeunesse, Musique

Pendant un mois, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française... ​​

Astérix et Obélix - Au service de Sa Majesté (2012) :

Vers 50 avant Jésus Christ, César (Fabrice Luchini) décide d'envahir la Bretagne, mais Cordelia (Catherine Deneuve), la Reine des Bretons, ne l'entend pas de cette oreille, et envoie l'un de ses hommes, Jolitorax (Guillaume Gallienne), demander l'aide des Gaulois qui résistent encore et toujours à l'envahisseur, Astérix (Édouard Baer) et Obélix (Gérard Depardieu). Ceux-ci se mettent alors en route en compagnie d'un tonneau de potion magique, et de Goudurix (Vincent Lacoste), un jeune Gaulois rebelle... sans se douter qu'au même moment, César tente d'approcher des Normands sans peur pour obtenir leur assistance.

Le premier Astérix était médiocre, mais honorable pour un coup d'essai ; Mission Cléopatre était excellent et décalé ; Astérix aux Jeux Olympiques était une baudruche anémique tentant de reproduire la formule du film précédent sans comprendre les raisons de son succès ; et donc, ce quatrième opus de la franchise Astérix, rebaptisée Astérix & Obélix (probablement pour flatter l'égo de Depardieu), Au service de Sa Majesté, a été produit avec un troisième interprète dans le rôle titre, en l'occurrence Edouard Baer (clairement pas le premier nom qui vient à l'esprit quand on pense à Astérix).

Un film supposé rebooter la franchise, et combiner deux albums ("Astérix et les Normands", et  "Astérix chez les Bretons"), mais qui finit par ressembler à un hybride du premier film et du troisième, avec un défilé d'acteurs français qui font tous leur numéro (Baer fait du Baer moustachu, Luchini du Luchini en armure) en français ou avec des accents anglais calamiteux, dans une intrigue fusionnée reflétant assez bien le monde de la bande dessinée (probablement même un peu trop), tout en étant malheureusement particulièrement banale et plate.

Ça ronronne très rapidement, les scènes et les gags durent trop longtemps pour leur propre bien, c'est mou, c'est plat, le rendu des effets spéciaux et postiches/costumes est toujours très inégal, le score de Klaus Badelt est hors-sujet, l'utilisation des Normands est inutile, bref, c'est assez laborieux de bout en bout, et ce pendant près de deux heures.

Sans oublier des vannes récurrentes sur l'homosexualité supposée d'Astérix et d'Obélix, assez pataudes, et bien sûr, le plus mémorable : le blackface d'Atmen Kalif (français d'origine algérienne) peint en marron très foncé pour interpréter un Indien, qui en plus parle avec un accent à la limite de l'asiatique caricatural.

Splendide.

2/6 (ce qui est toujours mieux que l'épisode précédent)

Pop Redemption (2013) :

Alors que ses membres sont en route pour se produire au Hellfest, le groupe de black metal Dead Makabés (Julien Doré, Jonathan Cohen, Grégory Gadebois, Yacine Belhousse) se trouve victime d'un quiproquo qui les rend responsable d'un homicide involontaire. En fuite et poursuivis par les autorités (Alexandre Astier, Audrey Fleurot), les Makabés sont contraints de se déguiser en groupe de flower pop, les All You Need Is Love, qui sont programmés dans un autre festival, à 400 kilomètres de là...

Une comédie métalleuse qui a bénéficié du travail de script doctor d'Alexandre Astier (qui ne tient qu'un tout petit rôle dans le film, et y fait du Astier), et qui s'avère amusante, sans plus.

En fait, quand on comprend que le résumé ci-dessus couvre près de 70 minutes de ce film (sur à peine plus de 90) sans qu'il ne se produise quoi que ce soit de plus que ce qui est raconté là (ça meuble énormément à base de disputes, et d'un passage façon wikipédia du métal, lorsque la fille de Fleurot lui explique les différents courants du genre), on réalise qu'il manque un bon paquet de péripéties pour rendre le tout vraiment bien rythmé et captivant, et éviter le ventre mou.

C'est dommage, parce que le tout est plutôt bien interprété, musicalement convaincant, respectueux du genre, et finalement attachant... mais ça s'arrête là.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #917 : Alita - Battle Angel (2019)

Publié le 13 Mars 2019 par Lurdo dans Action, Animation, Cinéma, Drame, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Thriller, Sport, Japon, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Alita - Battle Angel :

Dans un monde où les cyborgs sont légion, Alita (Rosa Salazar) se réveille un jour dotée d'un nouveau corps par Ido (Christoph Waltz), et totalement amnésique. Progressivement, elle redécouvre la vie dans les rues d'Iron City, où elle se trouve une vocation - chasseurs de primes -, un sport de prédilection - le motorball -, un petit-ami, Hugo (Keean Johnson), et des ennemis improbables...

Alors je vais être clair : je n'attendais absolument rien de cette adaptation de Gunnm/Battle Angel Alita par Robert Rodriguez, produite et écrite par James Cameron. Principalement parce que 1) je n'ai jamais lu les mangas, ni vus les animes, et je n'ai donc aucune nostalgie ou affection particulière pour cette histoire, 2) ni Rodriguez ni Cameron ne m'ont fait forte impression, ces dix dernières années, et 3) les premières images et bandes-annonces du film donnaient l'impression d'un personnage principal au design peu convaincant.

Et pourtant, quelle bonne surprise. À commencer par Alita, le personnage principal du film, entièrement numérique : non seulement la technique est à la hauteur (les animations du visages sont bluffantes, à défaut d'être totalement photoréalistes et naturelles), mais en plus le personnage parvient à s'avérer instantanément attachant et captivant, ce qui est une réussite incontestable.

Interprétée par Rosa Salazar, Alita porte ainsi le film sur ses épaules, techniquement crédible à 95%, touchante et naïve tout en étant diablement efficace dans l'action. Rien que pour ce personnage principal, le film est un succès, auquel je ne m'attendais pas du tout.

On ne peut pas forcément en dire autant de tous les autres personnages : si Christophe Waltz campe un Dyson Ido efficace, les autres personnages principaux non-cybernétiques (Jennifer Connelly, Mahershala Ali) connaissent des sorts un peu plus inégaux, malheureusement un peu trop simplistes et sous-exploités. Au niveau cybernétique, c'est plus le rendu qui est parfois bancal, puisque souvent réduit au visage de l'acteur/actrice incrusté sur un corps cybernétique et numérique : ponctuellement, on a l'impression de percevoir des problèmes de proportions, avec des visages un peu trop grand par rapport aux proportions du corps, à la silhouette, etc.

Et puis il y a aussi le souci Hugo (Keean Johnson), le jeune homme dont s'éprend Alita. Johnson n'est pas mauvais acteur, mais il y a là un vrai manque de charisme, qui fait que le personnage, et cette romance, ne fonctionnent pas vraiment. D'autant plus gênant que cette romance est ce sur quoi repose une grande partie de l'émotion du métrage, notamment sur la fin.

Le film ne fonctionne pas totalement sur ce plan, donc, mais heureusement, Alita (le personnage) évite que le spectateur ne décroche en cours de route, et le script, assez direct et dynamique, lui donne toujours quelque chose d'intéressant à suivre.

Niveau structure, on devine, çà et là, des arcs narratifs issus des œuvres originales, arcs qui agissent comme des chapitres involontaires dans le film : pas forcément très élégant ou fluide, narrativement parlant, mais bon. On peut aussi regretter que certains éléments de la direction artistique (je pense par exemple à l'arme de Ido) fassent un peu trop cosplay, que Hugo, justement, se déplace parfois comme un yamakasi câblé défiant les lois de la physique, que la bande originale soit insipide au possible (on ne remercie pas Junkie XL), ou que l'identité de Nova soit un énorme pétard mouillé... mais bizarrement, tous ces problèmes mineurs ne m'ont pas vraiment gêné.

Le film m'a intéressé, la patte de James Cameron est présente de bout en bout, l'héroïne du film est une vraie réussite, et l'univers dépeint est captivant : je ne m'y attendais pas, mais Alita, c'est bien.

(sans être parfait, encore une fois)

4.25/6

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Les bilans de Lurdo : After Life, saison 1 (2019)

Publié le 18 Mai 2019 par Lurdo dans Comédie, Drame, Les bilans de Lurdo, Netflix, Review, Télévision, UK

Comédie dramatique produite, réalisée et écrite pour Netflix par Ricky Gervais, After Life prend la forme de 6 épisodes de 25-30 minutes, intégralement centrés sur le personnage de Tony, interprété par Gervais, et sur la manière dont il gère le décès de son épouse...

After Life, saison 1 (2019) :

Profondément ébranlé par le décès de son épouse suite à un cancer, Tony (Ricky Gervais), reporter dans un journal local gratuit, peine à retrouver un sens à sa vie. Décidé à ne plus se laisser marcher sur les pieds par quiconque, et possiblement à faire souffrir autrui autant que lui souffre encore, Tony choisit alors de ne plus faire et dire que ce dont il a envie, quoi que son entourage puisse en penser...

Ce n'est pas nouveau : tout au long de sa carrière, Ricky Gervais a eu deux visages.

Tout d'abord, celui qu'il arbore sur scène et en interview, dans ses films et dans ses séries, un personnage misanthrope, sarcastique, clairement persuadé d'être entouré d'abrutis nettement plus bêtes que lui, une tête à claques égocentrique et moqueuse au petit sourire narquois, qui se targue d'être provocateur et de ne pas tenir compte des normes d'autrui.

Et puis il y a un second visage plus sincère, plus touchant et émotionnel, un pathétisme que l'on peut distinguer en filigrane, mais qui, trop souvent, est éclipsé derrière cette arrogance (de façade ?).

Généralement, les projets conçus en collaboration avec Stephen Merchant permettent aux deux hommes d'équilibrer leurs forces et leurs faiblesses respectives ; en solo, cependant, Gervais a tendance à laisser sa misanthropie prendre le dessus, ce qui peut le rendre assez agaçant.

Pour After Life, Gervais est en solo, et au premier abord, on est pile dans son personnage habituel de misanthrope, ici drapé dans des atours de veuf endeuillé. Et comme d'habitude, il est entouré d'idiots, auxquels il dit leurs quatre vérités, et devant lesquels il s'adonne ponctuellement à des sermons sur son athéisme, etc.

La routine, en somme, une routine un peu mélancolique (deuil oblige), et parfois émaillée de scènes touchantes avec sa chienne - à chaque fois que Tony veut se suicider, c'est son amour de cet animal qui l'empêche de passer à l'acte) - ou avec son père. Mais malgré une distribution convaincante, aux nombreux visages familiers - Tony Way, Ashley Jensen, David Bradley, Penelope Wilson, David Earl, Tim Plester, etc - les personnages secondaires restent trop souvent à peine esquissés, et éclipsés par Gervais (notamment Mandeep Dhillon, la journaliste débutante indienne, qui a un développement proche du néant).

C'est donc le Gervais show habituel, qui plaira aux amateurs et ne convaincra pas les sceptiques... mais progressivement, plus la saison avance, et plus Gervais semble remettre en question le personnage cynique et moqueur qui est le sien sur scène et dans la vie.

L'émotion commence alors à se frayer un chemin (malgré quelques moments sombres, comme la mort du SDF, par la faute de Tony), tandis que notre héros asocial connaît une prise de conscience, et revient "du côté clair" de la force, prêt à entamer une nouvelle vie plus sereine.

Le seul problème, c'est que, comme je le disais, Gervais manque d'équilibre en solo. Ce qui se traduit, ici, par une happy end sirupeuse et pataude pour tous les personnages secondaires, comme si Gervais cherchait à faire amende honorable, par le biais de son personnage, pour toutes les provocations qu'il a pu faire au fil des ans...

Au final, After Life s'avère une série assez inégale, et, comme son créateur, elle possède deux facettes qui se marient très maladroitement : ce n'est pas désagréable à suivre, le format fait que tout ça se regarde facilement, et c'est même assez amusant, mais c'est très imparfait, et ça aurait mérité l'influence d'un second scénariste pour aider Gervais à garder le contrôle de ses défauts d'écriture habituels...

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Retrouvez toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici et ici.

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Christmas Yulefest 2014 - 83 - Le Miracle sur la 34è Rue (1947), Suzanne Découche (1954) & I Am Santa Claus (2014)

Publié le 11 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Drame, Documentaire, USA

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

Miracle sur la 34ème Rue (Miracle on 34th Street) :

Pragmatique et professionnelle, Doris Walker (Maureen O'Hara) travaille pour le grand magasin Macy's : alors qu'elle doit remplacer le Père Noël de la grande parade au dernier moment, elle rencontre Kris Kringle (Edmund Gwenn), un vieillard qui semble incarner parfaitement Santa Claus, et devient vite le Père Noël du magasin. Sous son influence, le grand magasin et ses employés vont changer, et Susan (Natalie Wood), la fille de Doris, va apprendre à utiliser son imagination... jusqu'à ce qu'un procès mette en péril l'avenir de Kris à Macy's...

Pas grand chose à dire sur ce classique de Noël multi-récompensé, que l'on ne présente plus, et qui met tellement en avant les vertus de l'imagination, du rêve et de la foi, qu'elle soit religieuse ou non, qu'il épouse totalement l'esprit de Noël.

C'est bien interprété (Natalie Wood, notamment, est parfaite et naturelle dans son rôle ; et le juge est assez drôle), c'est bien filmé, c'est assez bien rythmé, bref, c'est un bon film (qui souffre peut-être d'avoir été imité et remaké à de multiples reprises, notamment en 1994, ce qui a un peu fait disparaître l'original des mémoires et des écrans des nouvelles générations).

4.5/6

Susan Découche (Susan Slept Here) :

Scénariste d'âge mûr, Mark Christopher (Dick Powell) aimerait bien être pris au sérieux par Hollywood pour autre chose que des comédies superficielles, mais il souffre d'une panne d'inspiration. La veille de Noël, deux contacts dans la police passent chez lui, pour lui confier provisoirement une délinquante juvénile, Susan (Debbie Reynolds), 17 ans. Un peu malgré lui, Mark se retrouve ainsi à jouer les babysitters pour cette jeune fille impertinente et débrouillarde, à laquelle il n'est pas insensible malgré la différence d'âge.

Une comédie RKO pas particulièrement bien rythmée, un peu brouillonne, et finalement assez anecdotique, d'autant que Powell fait facilement 20 ans de plus que son personnage, et que Debbie Reynolds (en plus de n'être pas suffisamment attachante et charmante pour rendre l'attachement immédiat de Mark à Susan crédible) fait elle aussi son âge réel, soit quatre ou cinq ans de plus que le personnage.

Bref, bilan assez mitigé : ce n'est pas forcément mauvais, mais ce n'est pas particulièrement bon non plus., et cette romance à la limite de la légalité semble souvent s'éparpiller dans des digressions inutiles et autres personnages secondaires superflus.

2.5/6

I Am Santa Claus :

Le quotidien de plusieurs hommes, tous Pères Noël, issus d'horizons très différents : Mick Foley, catcheur réputé passionné par Noël, et qui veut jouer les Santas de grands magasins pour la première fois ; Russell, un chômeur un peu paumé, SDF, qui vit occasionnellement chez sa fille, et dépend totalement de son emploi de Santa pour vivre ; Jim, un antiquaire gay émotif, amoureux de son nouveau petit ami, et qui pose pour divers magazines de bears ; Bob, un agent immobilier qui chante ; Frank, un italien tatoué, qui déteste son job, s'imagine restaurateur, et a changé son nom pour "Santa Claus" ; et enfin, le duel opposant Nicholas et Tim pour la direction de l'ordre national des Père Noël, rendue difficile par les habitudes échangistes de l'un d'entre eux...

Un documentaire sympatoche sur ces personnages atypiques mais sincère, et un métrage qui rappelle un peu Becoming Santa (2011). On n'apprend pas grand chose de révolutionnaire, et selon les personnes devant la caméra, le documentaire est plus ou moins intéressant, mais il se dégage néanmoins de tout cela une bonne humeur et un amour de son prochain qui font chaud au coeur.

3.75/6

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Les bilans de Lurdo - Deadtime Stories, saison 1

Publié le 22 Janvier 2015 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Télévision, Review, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Horreur, Anthologie, Nickelodeon, Jeunesse

Une autre anthologie fantastique pour enfants, adaptée d'une série de bouquins dont le slogan est "Vous aurez plus que la Chair de Poule". Avec une ancienne de l'écurie Disney (Jennifer Stone de Wizards of Waverly Place) dans le rôle de la babysitter semi-goth qui raconte les histoires de l'anthologie aux gamins dont elle a la charge.

Épisodes :

1x01:

Une fillette perd son bracelet chez sa voisine, réputée pour être une sorcière, et trouve dans son jardin une vieille poupée qui parle, et qui est bientôt hantée par une gamine qui veut la récupérer. Très très inégal dans son interprétation, assez moyennement réalisé, et pas très bien écrit. Sans oublier l'illustration musicale du générique et de l'épisode, assez bancale. Pas une réussite, donc, même en comparaison de The Haunting Hour & co.

1x02 :

Le soir d'Halloween, une famille visite une hayride installée sur les cendres d'un ancien verger où, selon la légende, une sorcière aurait transformé tous les habitants du village en zombies. Et donc, forcément, les parents sont transformés en poupées vaudoues, et les enfants capturés par les deux sorcières du cru. Mouaip, définitivement une anthologie qui vise encore plus jeune que les Goosebumps et compagnie, avec là, en l'occurrence, une gamine qui joue assez bien, et deux sorcières overzetaupes et kitchouilles tout droit sorties de Hocus Pocus.

1x03 :

Deux garçons assez agressifs envers les insectes découvrent un vieux kit de dissection contenant une mygale qui revient à la vie, et refuse de se laisser si facilement tuer. Les deux gamins sont des acteurs honorables, mais le tout est assez au final assez quelconque, et se résume (presque) à une pauvre mygale qui se balade dans une maison...

1x04 :

Une bande de gamins joue à Bloody Mary, et fait des voeux devant un miroir étrange. Assez faible, tant dans l'interprétation de tout le monde (y compris celle de la mère, aka une bimbo siliconée de moins de 30 ans sortie d'un National Lampoon O_o) que dans le scénario, qui vire d'ailleurs au cheap/ridicule sur la fin.

1x05 :

Une bande de gamins fait du camping dans les bois de Baskerville, près d'une maison sinistre, et est confrontée à la "bête" locale. Interprétation assez médiocre (soit ça récite, soit ça surjoue), et virage parodique sur la fin, assez étrange.

1x06 :

Le chemin de fer miniature de deux gamins est frappé par la foudre, et tous les personnages qui le peuplent prennent vie la nuit, déclarant aussitôt la guerre aux deux humains. Pas ultra bien joué par l'un des deux enfants, et avec Ian Ziering dans le rôle du père de famille (O_o). Meh.

1x07 :

Un garçon et une fille explorent une forêt, où ils découvrent deux statues de gobelins gardant une pierre lumineuse, qu'ils prennent. Celle-ci s'avère bien vite une orbe gèle-temps, enjeu d'une guerre ancestrale entre les deux gobelins, qui menacent désormais de conquérir le monde des humains... pas effrayant pour un sou, mais plutôt fun, notamment point de vue maquillage des gobelins.

1x08 :

Deux ados assistent à l'anniversaire du grand-père dans la ferme familiale, l'occasion de retrouver tous les rednecks étranges du reste du clan, ainsi que d'étranges films familiaux en n&b qui mettent en avant une créature hideuse. Un mauvais dérivé des Critters (ils prononcent même le mot dans un dialogue, avec une grosse pause dramatique au passage), décousu et bancal.

1x09 :

Un terrain de golf, un château, des fantômes, des retraités, un duel en voiturette de golf... mouais.

1x10 :

Deux gamins sont aux prises avec l'homme à tout faire de leur école (qui ressemble à une version live de Groundskeeper Willie, la barbe en moins) et vont se fournir dans une boutique magique étrange tenue par Mr Sheffield de The Nanny (qui en fait trois tonnes). Médiocre, assez amateur dans l'interprétation et avec un caméo WTF de Eric Roberts en prime.

1x11 :

Deux adolescentes babysittent un gamin dans une maison ayant autrefois appartenu à un clown tueur... qui revient apparemment d'outre-tombe pour les hanter. Pas particulièrement bien joué ou dirigé.

 

Bilan de la saison :

Une anthologie clairement médiocre, qui lorgne sur ses aînées sans jamais leur arriver à la cheville : les moyens financiers ne sont pas là, l'inventivité et les acteurs talentueux non plus, bref, on se retrouve devant un sous-sous-Chair de Poule qui ne fonctionne jamais, et n'a même une direction artistique suffisamment convaincante pour faire oublier ses défauts.

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Catch Review : TNA Impact (16/01/2015)

Publié le 17 Janvier 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Après l'épisode de la semaine dernière, en quasi-live, qui a servi de transition entre la case horaire de Spike TV et la nouvelle chaîne diffusant le show, Impact s'installe dans sa case horaire finale, boosté par une promotion non-stop sur toutes les chaînes du groupe Discovery, ainsi que des encarts publicitaires dans diverses publications, comme USA Today. Destination America a clairement décidé d'investir un maximum dans le produit, et ça fait plaisir.

- Intro backstage des commentateurs, assez original et différent. Des commentateurs d'ailleurs installés en studio, dans une salle qu'on aperçoit parfois en vignette.

- Roode est furieux, il veut un match contre EY.

- Le Beatdown Clan dans le ring, pour expliquer qu'ils sont potes IRL depuis des plombes, et qu'ils se serrent les coudes. EY, avec une nouvelle coupe de cheveux improbable, qui explique qu'il se sent trahi par Roode : une double promo efficace. Lashley refuse de venir lorsque MVP l'annonce, et est remplacé par Angle, qui trolle un peu, et ça débouche sur Angle vs Joe ce qui fait plaisir aux fans.

- Joe vs Angle. Gros travail de soumission de Joe, bon selling de Kurt, un match assez solide, et un Joe qui finit par prendre un raccourci pour gagner, avant un passage à tabac de la part du BDC+EY. Roode vient sauver la mise à Angle.

- Roode dans le ring, pour répondre aux accusations de EY.

- Oooh, une interview exclusive et semi-shoot de Magnus, demain, dans Impact Unlocked, ça m'intéresse.

- Spud & Baldrash discutent backstage.

- La Revolution de Storm dans le public, ce qui donne lieu à quelques visuels réussis.

- Hardyz vs Wolves. #1 Contenders Match. Quelques moments WTF (Hardy qui fait du funambulisme sur la troisième corde avant de sauter dans le vide sur les Wolves O_o) pour un tag match très efficace.

- Bram très content du retour de Feast or Fired.

- King et MVP sont confiants, EY commence à redevenir psychotique.

- EC3 s'incruste backstage pour faire mumuse avec les caméras, et pour troller JB.

- EY vs Roode, No DQ. Un bon brawl gentiment brutal, et qui se finit de manière surprenante, proprement et sèchement. MVP le trolle en post-match.

- Low Ki pas impressionné pour un sou par le BDC.

- EC3 & Brodus patrouillent les couloirs.

- Assmacher, ultra-hypocrite (parce que oui, j'ai un peu regardé The Amazing Race, et comme tous les spectateurs du show, j'ai trouvé Brooke totalement insupportable, égocentrique et geignarde, tandis que Robbie était un clown sympatoche :p ).

- TBP vs Brooke & Taryn. Un tag match assez bref, mais honorable. En post-match, Kong se pointe, détruit A-Love & Zema, avant de se trouver face à face avec Havok.

- EC3 confronte JB backstage.

- James Storm présente Khoya au public, et explique le pourquoi de son surnom.

- Récap du concept de Feast or Fired.

- Low Ki vs Aries, X-Div Title. Un bon affrontement entre les deux hommes, qui se finit très logiquement par encore un nouveau champion, cette fois-ci par tricherie.

- MVP réintroduit Lashley... qui se pointe, cette fois-ci, endure les vantardises de MVP, mais finit par se rebeller, ce qui lui vaut de se faire passer à tabac par le BDC, qui part avec la ceinture. Un finish logique et efficace, notamment avec un Lashley ensanglanté.


Un Impact très chargé, avec en prime, cette semaine, un gros travail sur la présentation et les visuels, et des commentaires toujours dynamiques, judicieux et instructifs de Josh Matthews, définitivement une très bonne acquisition.

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Blog Update ! - Novembre 2018

Publié le 1 Décembre 2018 par Lurdo dans Cinéma, Review, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Update

Un mois de novembre assez bref et anecdotique sur le blog des Téléphages Anonymes, tant par sa durée relativement courte que par son contenu...

#835 : Venom (2018) - 2.25/6

#836 : Wrestling with Satan (2009) - 4.25/6

#837 : Mon Oncle Rafael (2012) - 1/6

#838 : Marvel Rising - Secret Warriors (2018) - 2.5/6

#839 : Moi, Belle et Jolie (2018) - 2/6

#840 : Operation Odessa (2018) - 4.5/6

#841 : Supercon (2018) - 1.5/6

#842 : Johnny English Contre-Attaque (2018) - 2.25/6

#843 : Drôles de Dindes (2013) - 2.75/6

#844 : Une Femme Disparaît (2013) - 3/6

#845 : Ideal Home (2018) - 3/6

#846 : The Rise and Fall of ECW (2004) - 5/6

#847 : Les Indestructibles 2 (2018) - 3.75/6

#848 : Constantine - La Cité des Démons (2018) - 4/6

#849 : Prophet's Prey (2015) - 2.5/6

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# Grand écran :

Faisons simple : ce mois a été très pauvre en films de qualité, et seuls les documentaires se démarquent un peu, ainsi que quelques films d'animation. Venom, notamment, une grosse sortie de ces dernières semaines, s'est avéré un ratage créatif assez notable, à défaut de se planter au box-office.

À noter que j'ai raté plusieurs grosses sorties de ce mois (Les Animaux Fantastiques 2, Bohemian Rhapsody, Casse-Noisettes et les 4 Royaumes) qu'il faudra que je rattrape en janvier, aux côtés d'Aquamomoa et des Mondes de Ralph 2.

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# Film et flop du mois :

Un mois assez paradoxal, puisque le film du mois est aussi sa plus grande déception, et donc son flop : les Indestructibles 2.

Un film attendu au tournant, une suite à l'un des métrages marquants de Pixar, un projet qui a mis du temps à arriver... et au final, un résultat qui déçoit clairement, et ressemble à une redite du premier opus, sans grande inspiration ni panache.

Néanmoins, la technique Pixar est toujours présente, et assure suffisamment le spectacle en ce mois pauvre en qualité.

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# Petit écran :

Pas énormément de séries au programme, ce mois-ci, et surtout, pas grand chose de mémorable, entre trois saisons de The Detour pourtant pleines de potentiel, et qui finissent malheureusement par virer à la caricature forcée ; une saison 2 d'Iron Fist - qui sera la dernière du programme - et qui souffre toujours des mêmes problèmes (malgré quelques pas dans la bonne direction) ; et deux courts-métrages de Star Trek Discovery, mini-épisodes honorables, mais qui donnent l'impression désagréable d'être des chutes d'épisodes, des sous-intrigues qui auraient pu donner quelque chose de bien meilleur en plus développé, au sein de la série-mère.

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# À venir :

Dès aujourd'hui, le blog des Téléphages Anonymes se met officiellement à l'heure de Noël, et entame la Christmas Yulefest 2018, avec chaque jour une ou plusieurs critiques de film de Noël publiées en ces pages : place aux bons sentiments, à la romance, à la neige et aux guirlandes clignotantes, et ce jusqu'au début du mois de janvier.

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël déjà passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #961 : L'Attaque des Titans (2015)

Publié le 14 Mai 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Horreur, Review, Thriller, Japon, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

L'Attaque des Titans (Attack on Titan, part 1 - 2015) :

Cent ans après que les Titans, des géants carnivores, soient apparus sur Terre et aient décimé la plupart des êtres humains, ces derniers s'installent dans une communauté protégée par trois murs concentriques. Mais alors même qu'Eren (Haruma Miura), un jeune homme, explique à ses amis Armin (Kanata Hongo) et Mikasa (Kiko Mizuhara) son désir de découvrir ce qui se trouve à l'extérieur des murs, un Titan colossal ressurgit et détruit une partie de l'enceinte extérieure. Deux ans plus tard, Eren et Armin ont rejoint un régiment d'exploration, qui tente d'atteindre l'enceinte extérieure pour le rebâtir...

J'avoue : je ne connais absolument rien du manga et de la série originelle, hormis le postulat de départ, et j'aborde donc cette adaptation cinématographique totalement vierge de toute préconception, et de tout jugement.

Malheureusement, cet Attaque des Titans s'avère assez décevant... à commencer par son illustration musicale. J'ai rarement entendu plus hors-sujet, forcé ou décalé dans un film, et le résultat, c'est une bande originale allant constamment à contre-courant de ce qu'elle illustre, et affaiblissant systématiquement ses images.

À cela s'ajoute toute une introduction particulièrement naïve (pour ne pas dire ringarde), avec musique folk, promenade dans des champs idylliques, et interprétation niaise du trio de tête... j'ai presque envie de dire que cette niaiserie ambiante n'est pas forcément surprenante compte tenu des origines du film (le Japon a parfois des difficultés à faire dans la subtilité lorsqu'il s'agit d'exprimer des émotions à l'écran), mais c'est aussi et surtout un problème d'écriture.

En effet, une fois que l'on s'intéresse au commando en tant que tel, on s'aperçoit vite que tout le monde est antipathique (à part peut-être Sasha/Nanami Sakuraba, en gourmande invétérée - mais même là, elle n'est guère plus qu'un cliché comic relief) : c'est globalement surjoué (Hans/Satomi Ishihara), forcé (la femme soldat qui est flippée et passe son temps à être fébrile), les personnages sont tous sous-développés, la distribution est quelconque, les grosses ficelles narratives se multiplient, le côté romance impossible (avec une Mikasa qui revient d'entre les morts, sans la moindre surprise) est insipide, bref, ce n'est pas bon du tout, au niveau du script.

Visuellement, le tout est aussi très terne, avec un rythme bancal, des effets très inégaux, et je dois dire que, sans avoir jamais vu la série animée, j'ai eu fortement l'impression que les affrontements entre humains et Titans tentaient de reproduire une fluidité et un certain dynamisme animé, sans jamais vraiment y parvenir.

Au niveau des combats entre Titans, c'est dans un autre registre : un registre plus kaiju eiga, avec des cascadeurs en costume qui se battent dans des reproductions urbaines. Bien entendu, le tout est passé au filtre des effets numériques, mais reste une forte impression rétro, qui n'est pas forcément surprenante (le film est produit par la Toho, le studio à l'origine du genre) ni désagréable.

Dans l'ensemble, cependant, une fois passée la découverte de l'univers et de ses particularités, je suis resté sur ma faim : le script est trop balisé, les personnages trop clichés, les acteurs insipides, et dans l'ensemble, ça n'a pas suscité chez moi autre chose qu'un intérêt poli mais distant. Peut-être qu'avec la deuxième partie, tournée simultanément, les choses vont changer... ?

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #616 : Baby Driver (2017)

Publié le 16 Novembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Action, UK, USA, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Baby Driver :

Conducteur hors-pair basant toute son existence sur le rythme des morceaux qu'il écoute dans ses nombreux ipods, Baby (Ansel Elgort) travaille malgré lui pour un criminel (Kevin Spacey), le temps de rembourser ses dettes ; il aide tous les hommes de mains de ce dernier à s'enfuir lors de braquages, jusqu'au jour où un casse tourne mal, et menace de faire s'écrouler toute son existence, notamment sa nouvelle relation avec Deborah (Lily James), une serveuse innocente.

Le problème que j'avais avec Scott Pilgrim, le précédent film d'Edgar Wright, c'est qu'il était un exemple parfait de style primant sur le contenu : oui, Edgar Wright est un excellent réalisateur, inventif, dynamique, drôle, décalé, et aux références le rendant immédiatement sympathique aux yeux d'une certaine génération... mais en adaptant Scott Pilgrim pour le grand écran et en confiant le rôle principal du film à Michael Cera, Wright rendait instantanément son héros antipathique, ce qui sabordait l'aspect romantique du métrage (pourtant essentiel et primordial à ce récit), et transformait le film en coquille vide, plus proche d'un exercice de style hipster que d'un hommage sincère et touchant à une certaine esthétique jeu vidéo/bd.

Et là, on retrouve un peu ce même problème (en heureusement moins prononcé), avec ce Baby Driver qui utilise un postulat basique ("le dernier casse avant la retraite"), nourri d'influences très claires (Heat, Driver, Drive...) pour agrémenter une romance qui ne fonctionne pas (pas forcément pour les mêmes raisons que dans Pilgrim, cela dit), et le concept fort du film ("un personnage qui perçoit le monde comme un enchaînement non-stop de morceaux musicaux, qui rythment le moindre de ses faits et gestes").

Or, comme pour Pilgrim, une fois le métrage vidé de sa composante émotionnelle, et victime de personnages secondaires creux (les personnages féminins sont inexistants, les personnages masculins des caricatures) combinés à de grosses ficelles narratives, il ne reste plus que l'exercice de style, avec en lieu et place du référentiel jeux vidéo de Pilgrim un référentiel musical (à plusieurs niveaux).

Alors oui, techniquement, c'est réussi, c'est dynamique, les poursuites en musique sont impeccables, les fusillades synchronisées avec les morceaux, c'est amusant, et le début façon comédie musicale (avec long plan séquence où musique et environnement se répondent) laisse présager d'un métrage plus décalé que ce qu'il est vraiment (le film manque à ce titre d'humour et de fantaisie, contrairement aux autres métrages de Wright)... mais voilà, tout l'intérêt du film se limite à ses poursuites musicales et à son action bien menée, alors que tout ce qu'il y a autour laisse de marbre, et notamment la romance catapultée de Baby et de sa serveuse.

En partie parce que je ne trouve pas grand charisme à Lily James (déjà, dans Cendrillon, elle ne m'avait pas du tout marqué, mais alors là, avec son personnage au développement inexistant, c'est encore pire), mais aussi parce que Baby est délibérément un personnage introverti (le jeu d'Elgort, dans la première moitié du film, n'est pas loin de celui de Cera, d'ailleurs), et que par conséquent, toutes leurs scènes de séduction semblent particulièrement forcées et artificielles.

Il faut dire que les dialogues maladroits n'aident pas vraiment, et que l'interprétation de certains non plus (je pense à Jamie Foxx, là)... cela dit, s'il faut bien reconnaître au film une chose, c'est son énergie. Certes, le film aurait clairement bénéficié de 15 minutes de moins, mais une fois que les choses s'emballent, ça le fait, et de bien belle manière.

C'est donc une impression de coquille un peu vide, ou d'occasion manquée, qui se dégage de ce Baby Driver, à mille lieues de l'extase critique entourant ce métrage depuis sa sortie. À voir pour la maîtrise technique de l'action et de la musique, mais pas beaucoup plus...

3.75/6

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Les bilans de Lurdo : Halloween Oktorrorfest 2017 - BrainDead, saison 1 (2016)

Publié le 4 Novembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Oktorrorfest, CBS, Thriller, Politique

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, de mi-Septembre à début Novembre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

BrainDead, saison 1 :

Lorsqu'elle accepte de travailler un temps pour son frère Luke (Danny Pino), sénateur démocrate, afin de financer son prochain documentaire, Laurel Healy (Mary Elizabeth Winstead) ne se doute pas qu'elle va se retrouver au cœur d'une conspiration improbable : des insectes extraterrestres envahissent en effet Washington, et prennent le contrôle des hommes politiques et de leur entourage, radicalisant ainsi le débat politique, et affaiblissant le pays...

Unique saison de cette comédie d'horreur satirique ne se prenant pas du tout au sérieux, créée par l'équipe à l'origine de The Good Wife, et produite par Ridley Scott.

Il est assez difficile pour moi de décrire ce que j'ai ressenti en visionnant aujourd'hui l'intégralité de cette saison 1 (après avoir regardé le pilote à l'époque de sa diffusion) : la première impression qui domine, en ces temps de Trump incompétent et omniprésent, qui démolit morceau par morceau les USA et le monde, c'est une impression d'un ras-le-bol.

Oui, la série tape gentiment sur les Démocrates, les Républicains, et le monde politique américain, elle dénonce, elle critique (non sans raison ni pertinence, d'ailleurs), mais elle le fait sur un mode assez typiquement sarcastique, sourire en coin et partisan qui ne semble rien accomplir, comme l'a prouvé l'accession de Trump au pouvoir américain.

Pour faire simple, tout le contenu politique, les magouilles, les tactiques, le gerrymandering, les sit-ins, etc, présentées dans cette saison n'apprendront rien à quelqu'un qui se tient un minimum au courant de la politique US (ne serait-ce qu'en suivant le Daily Show, ou autres programmes satiriques similaires).

Résultat, la série prêche trop souvent les convertis, paraît régulièrement inoffensive et générique sur le front de la satire, et a une certaine tendance à faire du surplace au long de ses 13 épisodes, avec un certain ventre mou qui prend de plus en plus d'ampleur, à mesure que Laurel et ses deux sbires, Gustav (Johnny Ray Gill) & Rochelle (Nikki M. James) tentent de convaincre leurs proches, mais échouent encore et encore.

(en même temps, il faut bien avouer qu'ils ne sont vraiment pas doués, et que la série tourne souvent à la farce un peu forcée)

On se retrouve donc avec une série qui présente, en dépit de son sujet et de sa structure, une certaine nonchalance, un manque d'urgence de ses personnages vis à vis de la menace en cours.

Et pour cause : la romance entre Laurel et Gareth (Aaron Tveit), mise en place dès le premier épisode, phagocyte une grosse partie de la série. On se retrouve donc avec du shipping particulièrement téléphoné et basique, qui occupe une grosse partie de la saison, au détriment de sous-intrigues abandonnées en cours de route/jamais résolues de manière satisfaisante (l'épouse et le bébé de Luke), ou de points jamais vraiment expliqués (pourquoi les insectes n'ont jamais tenté de contaminer Luke, justement).

Cette romance Laurel/Gareth, de plus, ne fonctionne jamais totalement : Tveit n'est pas quelqu'un de particulièrement charismatique ou charmant dans ce rôle, et son alchimie avec Winstead (pourtant impeccable) est assez limitée, ce qui fait que ce couple laisse vraiment de marbre, et que le côté émotionnel de la série tombe à plat.

Et c'est dommage, parce qu'à côté de ça, la série possède bon nombre de qualités : elle ne lésine pas sur le gore et les explosions cérébrales (dans sa première moitié, du moins), les effets spéciaux sont compétents, l'aspect musical est assez drôle (que ce soit la récurrence du morceau de The Cars, ou les "Previously on Braindead" musicaux hilarants et variés - mention spéciale à l'épisode au début duquel le chanteur traumatisé préfère faire le résumé d'un épisode de Gunsmoke, images d'archive à l'appui), et la distribution est très sympathique (le trio de héros est attachant, bien qu'incompétent, et Tony Shaloub est formidable en Républicain possédé et magouilleur).

Mais dans l'ensemble, le résultat est trop inégal pour totalement fonctionner : ça se regarde sans problème, c'est même ponctuellement assez drôle, mais dans l'ensemble, il manque quelque chose (du rythme ? Du mordant ? Un ton plus uniforme ?) pour que la série soit vraiment réussie.

Amusant, sans plus.

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Christmas Yulefest 2017 - 41 - L'Auberge de Noël (2017)

Publié le 19 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

L'Auberge de Noël (The Mistletoe Inn) :

Lorsque Kim (Alicia Witt), apprentie écrivaine de romances, est plaquée par son compagnon Garth (Casey Manderson), lui aussi auteur, elle décide de rebondir en s'inscrivant à une conférence-atelier d'auteurs de romances de Noël, pour développer ses talents. Là, elle sympathise avec Zeke (David Alpay), un romancier en panne d'inspiration, et elle fait tout son possible pour rencontrer l'une de ses idoles, un mystérieux auteur de best-sellers qui n'est jamais apparu en public et a prévu de s'exprimer lors de cet événement...

Hum... alors, ici, nous nous trouvons devant une comédie romantique de Noël, adaptée d'une romance littéraire de Noël, dans laquelle une apprentie auteure de romances de Noël se rend dans une convention-atelier de romances de Noël, pour rencontrer une superstar de l'écriture des romances de Noël, afin d'obtenir ses conseils pour terminer son premier ouvrage, une romance de Noël (qui est en réalité le postulat de départ d'une autre romance de Noël de l'auteur de The Mistletoe Inn, déjà adaptée à l'écran par Hallmark sous le titre La Promesse de Noël).

Pourquoi pas. C'est très méta, ça fleure bon le nombrilisme de la part des scénaristes, mais à la limite, pourquoi pas.

Là où ça coince, en fait, c'est quand on rajoute une couche de conseils et de discours très premier degré sur le métier d'auteur, sur l'art de l'écriture, et sur ce qui fait une bonne romance : un bon titre accrocheur et mystérieux, des personnages profonds et crédibles, une histoire imprévisible, des descriptions détaillées, du vécu... soit exactement tout ce que les romances Hallmark en général, et ce téléfilm en particulier, n'ont pas.

Il y a donc une certaine ironie à la découverte de ce téléfilm ultra-formaté, mollasson, et prévisible de bout en bout, avec ses personnages affreusement clichés (l'ex-petit ami arrogant, la bonne copine, la peste de service), son mystère éventé dès les premières secondes, sa neige risible au possible (les canons à mousse posés hors champ, et qui noient l'image de fausse neige horizontale, il faut arrêter maintenant) : on ne peut s'empêcher de se dire que les scénaristes Hallmark sont tellement dans leur bulle qu'ils ne réalisent pas les défauts de leurs propres œuvres, et semblent sincèrement penser être en mesure de donner des conseils pertinents en matière de romance.

Mouais. Mais passons. Si à la limite, le téléfilm fonctionnait sur le front de la romance, toutes ces considérations importeraient peu. Mais là aussi, c'est très (trop) inégal. Par rapport à 10 Choses à Faire pour un Noël Parfait, son film de Noël de l'année dernière, Alicia Witt s'est un peu calmée, et ne semble pas ivre dans la majeure partie de ses scènes : elle continue néanmoins de surjouer gentiment, et de débiter toutes ses répliques avec un demi-rictus sarcastique peu agréable (déjà que son personnage est assez frustrant - apprentie-auteure qui n'a jamais laissé personne lire ses œuvres, qui n'a jamais rien écrit, et qui, dès qu'on lui dit que son livre n'est pas parfait, commence à bouder et à baisser les bras...).

Quant à David Alpay, il est plutôt sympathique, il a de la personnalité, et il est dynamique... mais pour être franc, par moments, il est un peu trop impertinent et maniéré pour faire un love interest convaincant. C'était un peu un problème qu'il avait déjà dans Mon Ange de Glace et dans La Parade (amoureuse) de Noël : 70% du temps, ça passe, mais 30% du temps, on se dit qu'il fait "plus meilleur pote gay de l'héroïne" que "bel homme mystérieux et futur mari". Surtout rasé de près.

Peu importe, cela dit. Même avec d'autres acteurs, je pense que le film m'aurait tout autant brossé à rebrousse-poils. Quelque chose dans le ton, dans le sujet, m'a agacé, et à partir de là, je n'ai tout simplement pas accroché.

2.25/6

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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

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Christmas Yulefest 2017 - 73 - Courts-métrages de Noël Lifetime (2017)

Publié le 30 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Lifetime, Fantastique

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Cette année, histoire de célébrer son retour sur le marché des téléfilms de Noël, Lilfetime a décidé de mettre les bouchées doubles, en proposant avec chacun de ses nouveaux téléfilms un court-métrage de 10 minutes, généralement produit pour des budgets limités par l'une ou l'autre des maisons de production habituelles de la chaîne.

Delivering Christmas :

Lorsque Tom (Jason-Shane Scott), un postier, apprend que Sofia (CC King), une fillette habitant sur le chemin de sa tournée, a demandé au Père Noël que sa mère (Jessica Morris) retrouve le sourire, il entreprend de lu faire retrouver goût aux fêtes de Noël en reproduisant les Douze Jours de Noël...

Réalisation médiocre de David DeCoteau (!), pour un court assez inoffensif (produit par Hybrid), à l'interprétation assez inégale, et à l'intrigue plate et insignifiante. En résumé : bof.

The Ugly Christmas Sweater :

Nouvelle au sein de sa compagnie de réseaux sociaux, Megan (Kayla Fields) et son équipe reçoivent pour mission de trouver le meilleur hashtag de Noël possible. Mais lorsqu'elle est contrainte de porter un pull de Noël immonde offert par sa grand-mère (Gwen Van Dam), Megan découvre qu'elle tient peut-être là la clef de son dilemme, et de quoi séduire l'un de ses collègues (Michael Blake Kruse).

Brendan Fehr à la réalisation, pour un téléfilm Hybrid tourné pour pas cher en Californie, avec les palmiers locaux en prime ; cela dit, malgré le budget ultra-limité et l'intrigue ultra-condensée, ça fonctionne assez bien car la distribution est sympathique, notamment la protagoniste, qui rappelle un peu Anna Kendrick.

A Christmas Snowman :

Après avoir fait le souhait de trouver l'homme parfait, Karen (Erin Boyes) se réveille pour découvrir que son bonhomme de neige a pris forme humaine (Anthony Konechny)...

Un postulat de départ qui ressemble comme deux gouttes d'eau à celui de Snowmance/Le Fiancé de Glace (et ça se paie même un clin d’œil au film Profession Père Noël, de la même scénariste, avec Laura Bell Bundy et... Jesse Hutch, de Snowmance), la sœur de la famille de Miss Christmas, pour un court-métrage sympathique et poétique, bien produit, qui maximise son postulat de départ et ses limites de moyens pour donner quelque chose qui fonctionne mieux que bon nombre de versions de 90 minutes.

A Family for the Holidays :

Toujours pressés par le temps, Becky (Christine Chatelain) et sa famille n'ont que rarement le temps de tenir compagnie à leur voisine, Grace (Barbara Wallace), seule à l'approche des fêtes...

Court-métrage de la même scénariste que A Christmas Snowman, et à la production équivalente, mais avec une distribution nettement plus générique et transparente, et un propos assez basique. Pas vraiment passionnant en soi.

The Christmas Trap :

En pleine séparation, Jane (Lucia Walters) et Harrison (Colin Lawrence) se retrouvent pris au piège d'un ascenseur en panne, et n'ont alors d'autre choix que de s'avouer leurs quatre vérités...

Court-métrage écrit/réalisé par une productrice/scénariste/réalisatrice habituelle de nombreux téléfilms Hallmark/Lifetime, ce court est particulièrement peu enthousiasmant : certes, il met en vedette un couple afro-américain, ce qui est toujours appréciable, mais il est aussi particulièrement économe (deux personnes dans un ascenseur), et discret (deux personnes qui parlent et murmurent dans un ascenseur !) ; en résumé, c'est finalement assez peu intéressant.

My Christmas Grandpa :

Parce qu'elle voudrait bien un grand-père pour Noël, la petite Paige (Ariel Trent) invite le vieux caissier grognon (Bill Cobbs) de l'épicerie locale à passer le réveillon avec sa famille...

Une autre production David DeCoteau/Hybrid, ensoleillée, à l'interprétation et à la réalisation approximatives, clairement tournée entre deux scènes des autres films de Noëls de la maison de production (qui recycle au passage leur distribution et leurs décorations), et qui, malgré ses défauts évident, a bon fond, et a le mérite de mettre en scène des minorités. C'est toujours ça de pris.

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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

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Les bilans de Lurdo : La Fête à la Maison - 20 ans après, saison 3 - première partie (2017)

Publié le 27 Mai 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Comédie, Sitcom, Netflix

Soyons réalistes : lors de son relaunch sur Netflix, l'équipe à l'origine de La Fête à la Maison - 20 ans après n'avait jamais prévu que la série soit si populaire, et qu'elle obtienne autant de saisons supplémentaires.

Ce qui était donc initialement une mini-saison de réunion, 20 ans après, s'est transformé, un peu à l'improviste, en nouvelle sitcom à part entière, et après trois saisons de ce projet... on sent que les scénaristes ont besoin d'une pause pour faire le point. Non pas que le show soit particulièrement exigeant sur le front de l'écriture, mais tout de même : la saison 3 est passée de 13 à 18 épisodes, et tout le monde semble s'essouffler.

Du moins, c'est l'impression que donne la première moitié de la saison 3, diffusée à la rentrée 2017, avec neuf premiers épisodes se terminant sur un pseudo cliffhanger, alors que toute la famille est dans un avion pour assister au mariage de Steve & CJ au Japon.

La Fête à la Maison - 20 ans après - 3x01-09 :

Ce mariage, donc, et la relation compliquée de Steve et de DJ sont, comme lors de la saison précédente, l'une des sous-intrigues principales de cette demi-saison ; et naturellement, ce n'est pas plus intéressant qu’auparavant, sauf si l'on est du genre à se passionner pour la vie amoureuse des personnages de sitcom, et à se déclarer appartenir à une #TeamSteve ou #TeamMatt.

Alors oui, je sais que les shippers sont nombreux (d'autant plus lorsque l'on parle de séries des années 80/90, pour lesquelles le facteur nostalgie joue d'autant plus), mais personnellement, cela me laisse totalement de marbre, et les hésitations de DJ entre ses deux hommes n'ont aucun intérêt à mes yeux.

Comme l'année dernière, à nouveau, les enfants tiennent eux-aussi une place importante dans la série, et hormis le tout petit, qui a des réactions de plus en plus naturelles et amusantes, les trois autres font globalement du surplace (y compris le plus jeune, qui flamboie toujours autant, et a désormais en guise de doudou une licorne en peluche rose avec des arcs-en-ciel... décidément !). Idem pour les trois Gibbler adultes, toujours en surjeu total, et écrit comme des caricatures (en même temps, ce sont les personnages qui veulent ça).

Et à nouveau, comme dans la saison 2, Stephanie est largement mise en retrait, immobilisée pendant le plus clair de la demi-saison par une jambe cassée ; vers l'épisode 08, cependant, les scénaristes semblent enfin se réveiller, et vouloir lui confier une sous-intrigue un minimum conséquente : une histoire de grossesse avec mère porteuse.

Pourquoi pas : bien traité, ce pourrait être touchant, mais... reste à voir comment tout cela va se dérouler. J'ai notamment vraiment peur que tout cela s'inspire un peu trop de Friends, et fasse de Kimmy la mère porteuse de l'enfant de son frère, comme Phoebe en son temps. J'en frémis d'avance.

Le vrai problème de cette demi-saison, c'est que les scénaristes semblent vraiment peiner à gérer de manière correcte tous les personnages de leur série. Ils ont beau limiter les caméos de l'ancienne génération à une apparition occasionnelle par épisode, ça ne suffit pas forcément à laisser tout le monde respirer, d'autant qu'ils rajoutent encore de nouvelles têtes (Rocki la rebelle cynique, tous les amis de Jackson) et en font revenir d'autres qui n'étaient pas nécessaires (tous les enfants de Danny, insupportables).

Bref, le petit monde de Fuller House commence à être un peu trop peuplé, et certains personnages disparaissent pendant plusieurs épisodes, ou bien n'ont qu'une ligne de dialogue ou deux.

Ajoutez à cela un show qui lutte pour équilibrer ses sous-intrigues (Candace Cameron-Bure phagocyte pas mal de temps d'antenne), et qui abuse un peu de placement produit maladroit (Arby's, un roman Harlequin insipide, Netflix) et on se retrouve avec un Fuller House essoufflé, qui semble se chercher un peu.

Je ne suis donc pas très optimiste pour la seconde moitié de saison, qui promet visiblement toujours plus de Steve/DJ, et une intrigue récurrente centrée sur Stephanie et sa mère porteuse (pitié, pas Kimmy)...

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Les bilans de Lurdo : Black Mirror - White Christmas (2014)

Publié le 8 Avril 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Fantastique, Science-Fiction, Drame, UK, Les bilans de Lurdo, Anthologie, Black Mirror

Après deux saisons mitigées de cette anthologie anglaise conçue, écrite et supervisée par Charlie Brooker, place à son premier Christmas Special de 73 minutes, diffusé sur Channel 4 en fin d'année 2014...

Au programme, plusieurs récits que se racontent deux hommes (Jon Hamm & Rafe Spall) enfermés dans un chalet, au milieu d'étendues hostiles et enneigées, et qui ont en commun une même technologie oculaire, le Z-Eye, qui permet à son porteur de filmer autrui, de le bloquer, et bien plus encore...

Black Mirror - Blanc Comme Neige (White Christmas) :

#1 : Matt (Jon Hamm) raconte qu'il avait l'habitude d'utiliser le Z-Eye pour aider des célibataires à trouver l'amour, en leur servant de coach de séduction à distance. Jusqu'au jour où une telle session tourne mal pour Harry (Rasmus Hardiker), lorsqu'il rencontre la mystérieuse Jennifer (Natalia Tena)...

Énorme bof pour ce premier segment, vraiment télégraphié de bout en bout par l'écriture, qui manquait cruellement de finesse. La conclusion, façon Contes de la Crypte, est donc évidente et décevante.

#1.5 : Matt explique qu'après les événements qu'il vient de raconter, sa femme a utilisé le Z-Eye pour le bloquer...

Pas vraiment un segment en soi, juste une présentation du système de blocage... et là, c'est moi qui ai bloqué. Le concept même du blocage oculaire et auditif est tellement contre-productif et improbable qu'il m'a été impossible de suspendre mon incrédulité : l'idée même de la sourdine est tellement inaboutie et bancale qu'elle pose plus de questions qu'elle n'apporte de solutions, et la première chose qu'on se dit, c'est qu'un tel blocage ne peut qu'entraîner une recrudescence de violence de la part de personnes frustrées d'avoir été bloquées sans avoir leur mot à dire. M'enfin bon.

#2 : Matt raconte que son véritable métier est de "programmer" des "cookies", clones virtuels de clients aisés qui les exploitent pour gérer leur quotidien et leur domicile...

Oona Chaplin en clone virtuel/esclave de sa version biologique, et un Hamm qui fait son numéro. Pas désagréable, malgré des personnages assez antipathiques, et une fin manquant un peu de punch.

#3 : Joe (Rafe Spall) prend enfin la parole et explique comment il a été bloqué par sa compagne lorsque celle-ci est tombée enceinte, et comment il n'a rencontré sa fille que des années plus tard...

Alors là, paf, on retombe en plein dans les travers de Black Mirror et de Charlie Brooker, à savoir une espèce de misanthropie agaçante et sans nuances : outre la technologie aberrante du blocage, qui n'a décidément aucun sens ni aucune logique, les personnages s'avèrent hostiles et haïssables. Le beau-père, qui déteste le protagoniste ; la compagne infidèle qui condamne spontanément le héros à l'oubli ; ce dernier, qui réagit soudain de manière ultra-violente, avant de s'enfuir, laissant sa fille seule...

Bref, un segment pas forcément inintéressant dans sa forme, mais qui prend un peu l'eau de partout dans son fond, en plus d'être vraiment prévisible.

#3.5 : De retour dans le chalet, Joe comprend qu'il n'est qu'un "cookie", interrogé par Matt pour le compte de la police, afin d'obtenir ses aveux...

Et on continue avec la misanthropie de Brooker, puisque les forces de police sont ici des personnages mesquins et cruels, qui s'amusent à torturer un clone numérique sans la moindre hésitation, et reviennent sur leur parole pour infliger à Hamm une punition totalement disproportionnée par rapport à son crime.

Alors non seulement le tout manque vraiment de subtilité (depuis le début de cet épisode spécial, l'illustration musicale du chalet rendait ces rebondissements finaux totalement prévisibles), mais en plus ce nihilisme et cette noirceur finissent presque par paraître forcés, et particulièrement agaçants.

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Bilan :

Je n'ai pas aimé ce Christmas Special. Oui, il y a des idées plus ou moins inspirées ; oui, c'est globalement assez bien réalisé, et bien interprété ; oui, Jon Hamm déborde vraiment de charisme, et porte une grande partie de ce Special sur ses épaules... mais j'ai vraiment beaucoup de mal avec l'écriture de Brooker, avec son point de vue sur l'humanité & la technologie, et avec son manque de subtilité ou de finesse dans ce qui finit, une fois de plus, par ressembler à de la mauvaise satire un peu simpliste.

Encore deux saisons, mais je suis vraiment tenté de me contenter de les survoler, en me limitant à une poignée d'épisodes de ci de là...

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Un film, un jour (ou presque) - INTÉGRALE MARVEL CINEMATIC UNIVERSE - Phase 3.2 : Les Gardiens de la Galaxie vol.2 (2017) & Spider-Man Homecoming (2017)

Publié le 3 Mars 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Science-Fiction, Action, Aventure, Marvel, MCU, Comédie

Avengers : Infinity War, la conclusion de 10 années de films Marvel, arrive à grand pas, et le moment est donc idéal pour revoir tous les films du MCU, dans leur ordre de diffusion initial...

Après un début de Phase 3 plutôt solide, on continue avec les films les plus récents du MCU : la suite des Gardiens de la Galaxie de James Gunn, et le retour de l'homme-araignée (enfin, de l'ado-araignée) et de son père de substitution, Tony Stark...

Les Gardiens de la Galaxie - vol. 2 (Guardians of the Galaxy vol. 2 - 2017) :

Au terme d'une mission chez les Souverains, les Gardiens de la Galaxie (Chris Pratt, Zoe Saldana, Dave Bautista, Vin Diesel, Bradley Cooper) mettent la main sur Nebula (Karen Gillan) et dérobent une source d'énergie rarissime. Bien vite, les voilà traqués par les troupes souveraines, et par les Ravageurs de Yondu (Michael Rooker), jusqu'à ce qu'ils croisent le chemin de Mantis (Pom Klementieff) et de son maître Ego (Kurt Russell), qui affirme être le père biologique de Peter... 

Une suite bigger louder à tous les niveaux, pour le meilleur et pour le pire : si on s'amuse toujours beaucoup, et que les personnages restent attachants, les problèmes de rythme se font un peu plus ressentir (la durée est abusive), et l'on frôle par moments l'overdose de tout ce qui avait fait le succès du premier métrage (musique, effets spéciaux, trognes étranges, gags), ici décuplé pour l'occasion.

Et c'est ce manque d'équilibre et de modération dans tous les ingrédients de la formule GotG qui fait que le tout fonctionne honorablement et sympathiquement, mais ne fait que rarement des étincelles. Dommage.

3.5/6

(critique originale plus complète publiée sur ce blog en 2017, à lire ici)

Spider-Man - Homecoming (2017) :

Après la Guerre Civile des Avengers, Peter Parker (Tom Holland) retourne à sa vie de jeune lycéen, où il s'ennuie de plus en plus, espérant désespérément que Tony Stark (Robert Downey Jr.) le contacte à nouveau. Décidé à se montrer héroïque à son niveau, Parker utilise donc ses pouvoirs pour aider son quartier contre les petites frappes en tout genre. Jusqu'à ce qu'il découvre les machinations d'Adrian Toomes (Michael Keaton), qui transforme en armes des pièces de technologie extra-terrestre récupérées çà et là...

Une teen comedy plus légère et enjouée que les deux ou trois derniers Spider-Man sortis en salle, et qui bénéficie amplement de son intégration au reste de l'univers Marvel cinématographique.

C'est une habile fusion de différentes versions de Peter Parker, adaptée à une nouvelle génération et à un nouvel univers, qui met de côté le trauma fondateur et le mélodrame romantique habituellement de mise chez Spidey, pour quelque chose de plus léger et adolescent : c'est rafraîchissant, c'est dynamique, ça n'a pas d'enjeux galactiques ou mondiaux, et c'est tout simplement attachant de bout en bout.

Seul vrai bémol, un manque de lisibilité et d'ampleur dans certaines scènes d'action.

4.5/6

(et j'apprécie de voir l'arc de Tony Stark continuer, un Tony qui, après avoir touché plus bas que terre et perdu tous ses amis lors de Civil War, tente de franchir un cap et de se trouver une famille, comme Cap le lui a suggéré dans sa lettre à la fin de CW...) 

(critique originale plus complète publiée sur ce blog en 2017, à lire ici)

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Les bilans de Lurdo : Black Mirror - Saison 4, suite et fin (2017)

Publié le 1 Juillet 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Netflix, Drame, UK, Thriller, Fantastique, Science-Fiction, Anthologie, Black Mirror

Trois saisons de Black Mirror, et peu d'épisodes totalement convaincants pour moi. De bonnes idées, des approches intéressantes, mais au final, une écriture qui ne m'a jamais paru particulièrement subtile ou inspirée, à une exception ou deux près...

Après un pastiche de Star Trek plutôt amusant, et deux épisodes décevants, l'intégrale de Black Mirror touche à sa fin...

Black Mirror - Saison 4.2 :

4x04 - Hang The DJ :

Dans un monde où les relations amoureuses sont supervisées par une application de rencontre calculant les probabilités de succès d'un couple, et sa "durée de vie", Amy (Georgina Campbell) et Frank (Joe Cole) finissent par comprendre qu'ils sont faits l'un pour l'autre, et que s'ils veulent rester ensemble afin de trouver le bonheur, ils doivent se rebeller contre le système...

Un chouette épisode positif façon comédie romantique, qui utilise le prétexte d'une technologie façon Tinder/OK Cupid/sites de rencontre pour narrer le devenir d'un couple et ses probabilités de succès.

Alors certes, Brooker ne peut pas s'empêcher de laisser deviner à l'avance son retournement final de situation, que ce soit au travers de dialogues ou des ricochets, mais dans l'ensemble, ça fonctionne bien, et le caméo de Gwyneth Keyworth est amusant.

4x05 - Metalhead :

Dans un futur post-apocalyptique, Bella (Maxine Peak) tente d'échapper à un chien de garde robotique qui la poursuit inlassable après qu'elle ait tenté de piller un entrepôt abandonné...

40 minutes de course-poursuite efficace, filmées en noir et blanc (pourquoi ? Allez savoir ! On va dire que c'est pour une meilleure intégration des effets spéciaux...) par David Slade (30 Jours de Nuit, Hard Candy), et reposant intégralement sur les épaules de Maxine Peak, qui s'en sort très bien.

Après, ça reste 40 minutes de simili-slasher/survival très premier degré, avec un rebondissement final maladroit uniquement là pour rajouter une dose de pathos et de déprime au tout (c'est du Brooker, après tout), mais dans l'ensemble, ça fonctionne plutôt bien. Reste le noir et blanc, qui laisse dubitatif.

4x06 - Black Museum :

Dans un musée sinistre, au milieu de nulle part, Rolo Haynes (Douglas Hodge), le propriétaire, raconte à Nish (Letitia Wright), une visiteuse en panne dans le secteur, trois des nombreuses histoires macabres qui peuplent son exposition : un médecin sadique (Daniel Lapaine) qui utilise un implant révolutionnaire pour ressentir la douleur d'autrui, un homme (Aldis Hodge) qui accepte de transférer la conscience de sa femme comateuse (Alexandra Roach) dans son esprit mais trouve rapidement cette expérience insupportable, et le destin de Clayton Leigh (Babs Olusanmokun), un tueur qui accepte, contre finances, de céder son double numérique au musée, pour y être torturé à jamais...

Une sorte de mise en abyme méta de la série, avec un Douglas Hodge dans le rôle d'un simili-Charlie Brooker, qui fait subir à ses personnages les pires atrocités sous le prétexte de tester de nouveaux concepts technologiques.

Ça ressemble forcément beaucoup à White Christmas, avec un fil conducteur qui fait que le moindre élément présenté au cours de ces sous-intrigues ressurgit forcément à la toute fin, et si c'est bien interprété, c'est aussi assez inégal, et un peu trop long.

Le premier segment, sur le médecin sadique, est gentiment sanglant, mais il n'est là que pour le parallèle entre le médecin et Rolo ; c'est assez prévisible, et on aurait pu condenser le tout ; le second est plus amusant, avec une métaphore intéressante sur le souvenir de l'être défunt et sa présence dans la mémoire ; le troisième segment n'est qu'un prétexte, malheureusement, et pose plus de questions techniques qu'il n'en résout.

Globalement, ce n'est pas désagréable, et ça a même un petit côté final pour Black Mirror, comme si Brooker voulait passer à autre chose. Peu probable, cela dit.

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Bilan saisonnier :

Depuis son arrivée sur Netflix, la série a changé, et pas uniquement au niveau de la durée excessive de ses épisodes : les concepts technologiques se répètent un peu, les épisodes surprennent beaucoup moins, mais la production et Brooker compensent en partant dans des directions parfois moins pessimistes et déprimantes.

Ce qui donne des épisodes occasionnellement plus légers, plus humoristiques, plus positifs, et aux fins plus heureuses que d'habitude. Un choix probablement polarisant auprès des fans, mais comme ce sont justement ces épisodes qui m'ont le plus plu, alors même que du Black Mirror "typique", sombre et misanthrope, ça me laisse habituellement totalement de marbre, je ne vais pas m'en plaindre...

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Un film, un jour (ou presque) #1051 : MOIS AVENTURE - The Lost City of Z (2017)

Publié le 31 Août 2019 par Lurdo dans Aventure, Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Histoire, Review

C'est le mois d'août, il fait chaud, et les Téléphages Anonymes partent explorer des contrées lointaines à la recherche de l'aventure...

The Lost City of Z (2017) :

En 1906, Percy Fawcett (Charlie Dunham), colonel de l'armée britannique, reçoit pour mission de cartographier les frontières séparant le Brésil de la Bolivie. Là, il découvre les traces de ce qu'il baptise la Cité Perdue de Z, potentiellement la preuve d'une civilisation locale très avancée. Malgré l'absence de preuves tangibles, et les réticences de l'establishment, Fawcett va alors consacrer sa vie à cette Cité Perdue, quitte à mettre en péril son fils (Tom Holland) et son aide de camp (Robert Pattinson)...

Explorateur raté et incompétent, théosophe illuminé, européen raciste et mal préparé, dépourvu du moindre tact ou de la moindre diplomatie, Percy Fawcett a disparu un beau jour, ruiné, alors qu'il explorait la jungle avec son fils, à la recherche d'une hypothétique cité disparue, Z. Au début des années 2000, David Grann, du New Yorker, s'est pris d'intérêt pour cette histoire (devenue entre temps une légende à part entière, déformée par le temps), et a publié un ouvrage revenant sur le destin de Fawcett, ouvrage semi-hagiographique acclamé par la critique pour son suspense et son sens de l'aventure, malgré de multiples exagérations romancées et erreurs critiquées par les spécialistes.

Et donc, en 2017, James Gray a adapté cet ouvrage sous la forme d'un film de 2h20, film romançant un peu plus encore l'histoire de Fawcett, et faisant de ce dernier un explorateur visionnaire, humaniste, défenseur des indigènes face à l'hégémonie de l'homme blanc esclavagiste, de la colonisation et de l'Église, bref, un véritable héros luttant seul contre tous, et bien décidé à prouver la grandeur des civilisations autochtones.

Une colossale réécriture de l'Histoire, donc, qui n'a plus en commun avec la réalité qu'une poignée de noms, de lieux et de dates, et un lissage politiquement correct qui fait de Fawcett un héros en quête de reconnaissance, et de son épouse, une femme moderne désireuse d'indépendance, prête à l'accompagner malgré les réticences de l'époque.

Certes. Cela pourrait passer comme une fiction pseudo-historique si le film avait conservé le sens de l'aventure et de l'exploration du livre qui l'inspire. Mais (sans surprise) ce n'est clairement pas l'orientation choisie par James Gray, qui préfère nous proposer un drame lent et pesant à la photographie sépia étalonnée numériquement, où l'aventure et le risque sont (la plupart du temps) absents, au profit du portrait d'un personnage tentant de ressouder sa famille et de renouer avec son fils, au cœur d'une époque en pleine mutation.

Et je dois dire que je n'ai pas du tout accroché. Il y a beaucoup de qualités formelles et techniques, mais entre le rythme en dents de scie (allers et retours fréquents entre la jungle et l'Angleterre, qui ne facilitent pas le sentiment de passage du temps), la présence de Charlie Dunham dans le rôle principal (un Dunham compétent, mais trop en demi-mesure pour convaincre), la photographie déplaisante, et la rupture totale avec tout semblant de réalité historique, je n'ai pas du tout aimé.

Un film clairement pas fait pour moi.

2/6

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Blog Update ! - Mai 2019

Publié le 2 Juin 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Télévision, Update

Sur le blog des Téléphages Anonymes, le mois de mai a commencé en fanfare, avec l'Endgame des Avengers, et a continué en demi-teinte avant de fêter l'anniversaire de la franchise Alien...

#952 : The Self-Destruction of the Ultimate Warrior (2005) - 3.75/6

#953 : Henchmen (2018) - 2/6

#954 : Avengers - Endgame (2019) - 4.75/6

#955 : The Front Runner (2018) - 3/6

#956 : Smack 'Em Up - Reality Bites (2014) - 3.5/6

#957 : Mayor Cupcake (2011) - 2.25/6

#958 : Lego DC Comics Super Heroes - Justice League : S'évader de Gotham City (2016) - 2.5/6

#959 : Alex, le Destin d'un Roi (2019) - 3/6

#960 : Tooken (2015) - 1/6

#961 : L'Attaque des Titans (2015) - 2/6

#962 : The Gilligan Manifesto (2018) - 1.5/6

#963 : Lego DC Comics Super Heroes - The Flash (2018) - 3.75/6

#964 : L'Attaque des Titans 2 - La Fin du Monde (2015) - 1.5/6

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# Bilan :

Mettons de côté l'anniversaire Alien, qui a eu droit à son propre bilan publié plus tôt ce jour : cela nous laisse un mois de mai à 13 films, dont la moitié environ arrive à la moyenne - cela aurait pu être bien pire, même si les chiffres bruts ne disent pas toute la vérité.

En effet, ces 6 films atteignant la moyenne sont, pour la plupart, des documentaires... et Avengers Endgame, gagnant indiscutable de l'année, tant au box-office qu'au niveau critique.

À côté, des adaptations de manga et des comédies ratées (Attack on Titan, Tooken), des thèses universitaires creuses (The Gilligan Manifesto), et de l'animation peu inspirée (Henchmen) : rien de bien mémorable, pour un mois dominé par les extraterrestres agressifs...

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# Film du mois :

Avengers Endgame, sans surprise. Spectaculaire, explosif, mémorable, et tout et tout : une fin de cycle digne de ce nom pour le MCU.

 

# Flop du mois :

L'Attaque des Titans 1 et 2, des adaptations médiocres, laides et sans inspiration, soit tout le contraire de Endgame.

 

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# Petit écran :

Ce mois-ci, les morts étaient de retour sur le blog, avec les zombies de Santa Clarita (toujours en demi-teinte), les fantômes de Marley (guère plus mémorables), et ceux, beaucoup plus métaphoriques, de Ricky Gervais dans After Life.  En parallèle, on a conclu la saison 2 de The Orville, avec une fin toujours trop centrée sur le couple principal de la série, et on a regardé les mésaventures assez bancales de l'Umbrella Academy, sur Netflix.

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# À venir :

En juin, une fois l'anniversaire Alien terminé, le blog des Téléphages Anonymes reprend son cours normal, avec sa chronique Un film, un jour... ou presque ! et ses séries, avec quelques aventures de Bond, James Bond, une enquête du Détective Pikachu, la vie et l'oeuvre de Mötley Crüe, un Rêve bleuuuu, des hommes (et femmes) en noir, une apprentie catcheuse anglaise et le chant du cygne (ou du Phénix) d'une franchise mutante...

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Un film, un jour (ou presque) #850: Roman Polanski - Wanted & Desired (2008)

Publié le 7 Janvier 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Thriller, Histoire, Policier

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Roman Polanski - Wanted & Desired :

Un documentaire (distribué par les Weinstein, huhuhuhuhu !) écrit et réalisé par Marina Zenovich, et qui revient sur le fameux incident de 1977, qui a fait sombrer la carrière de Polanski dans le chaos, et l'a forcé à s'exiler en France.

On résume, pour ceux qui n'ont pas suivi : en 1977, Polanski fait des photos d'une jeune fille de 13 ans dans la maison de Jack Nicholson (absent). La séance dégénère alors rapidement lorsque Polanski et sa victime boivent, se droguent, et ont des rapports pas franchement consentis par l'adolescente.

La mère de celle-ci porte alors plainte, et c'est le début d'une descente aux enfers pour Polanski, qui est arrêté, et confronté à un juge particulièrement pugnace, avide de célébrité, bien décidé à faire tomber Polanski, quitte à mentir, à manipuler, et à faire capoter la moindre tentative de négociation de peine ou d'accord à l'amiable initié par la plaignante.

Résultat : après moult péripéties, Polanski fuit pour la France afin d'échapper à un système judiciaire injuste, un geste décrit à postériori comme "compréhensible" par le procureur en charge de l'affaire. Car avocats et procureur sont tous d'accord : le juge avait décidé de farie tomber Polanski, coûte que coûte.

Voilà donc toute l'histoire. Ou du moins, l'histoire telle qu'elle est présentée dans ce documentaire. Et il est difficile de prendre tout cela sans le moindre grain de sel, tant le métrage semble vraiment partisan.

C'est bien simple : sur sa durée d'une heure quarante, il y a bien facilement 40 minutes de biographie de Polanski, une biographie qui dépeint le réalisateur comme une figure tragique, ayant survécu à la Shoah et à la mort de son épouse, un être torturé et courageux, à la vie difficile, victime d'un système et d'une société hostiles (voire même victime du destin, qui lui en veut personnellement, à en croire les amis de Polanski qui le décrivent comme malchanceux, etc).

C'est une approche vraiment problématique, car le film finit par donner l'impression de constamment chercher des excuses au réalisateur, tout en minimisant la portée exacte de son acte (on n'en saura pas grand chose, les charges présentées le sont vaguement, et la victime, si elle est interrogée, ne fait qu'une apparition très brève, tout compte fait)

Pour ne rien arranger, la réalisatrice ajoute çà et là des extraits des films de Polanski, pour illustrer de manière décalée certains propos, ce qui ne fonctionne pas du tout.

En résumé, plutôt que de convaincre le spectateur du bien-fondé de la défense de Polanski (et effectivement, il semble bien y avoir eu de multiples malversations judiciaires, dans cette affaire), on en ressort très mitigé, avec l'impression d'un documentaire très biaisé et gentiment manipulateur.

3/6

(à noter que la réalisatrice a tourné une suite en 2012, Roman Polanski : Un Homme Traqué (Odd Man Out), relatant le combat de Polanski contre son extradition après que ce métrage-ci, Wanted & Desired, ait fait le buzz dans les médias américains, et ait incité la justice à se saisir à nouveau du dossier, menant à son arrestation en Suisse, en 2009 ; un documentaire plus centré sur la responsabilité involontaire de la réalisatrice dans cette situation, sur les manipulations politiques ayant permis cette arrestation, et sur des imbroglios judiciaires en tous genres plaçant à nouveau Polanski en position de victime : pas grand intérêt pour moi, d'autant que le métrage est difficile à trouver.)

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2018 - Le Club Des Gentlemen : épisodes anniversaires (2017)

Publié le 7 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Comédie, UK

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, du 1er octobre à début novembre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

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15 années après la dernière saison de la série, et 12 ans après le long-métrage adapté de celle-ci, Steve Pemberton, Royce Shearsmith, Mark Gatiss (et leur collègue de l'ombre, Jeremy Dyson) retournent dans la petite bourgade de Royston Vasey, pour célébrer les 20 ans d'existence de ces personnages, qui ont fait leurs débuts à la radio en 1997.

The League of Gentlemen - Anniversary Specials (2017) :

Après une première saison centrée sur la menace de la construction d'une départementale au beau milieu de Royston Vasey, une seconde saison s'intéressant au mystère des saignements de nez touchant les habitants de la bourgade, et un épisode spécial Noël durant lequel la Vicaire retombait aux mains de Papa Lazarou, la troisième saison du Club des Gentlemen s'était montrée plus sombre, plus complexe et plus ambitieuse, pour le meilleur et pour le pire.

Quinze ans plus tard, retour à Royston Vasey, pour y retrouver cette galerie de personnages tous plus grotesques les uns que les autres...

01 - Return to Royston Vasey : 

De retour à Royston Vasey à l'occasion des funérailles de son oncle, Benjamin (Shearsmith) découvre que la ville est en ruines : la bourgade est en effet sur le point d'être éliminée de la carte régionale, et intégrée à une plus grande agglomération. Mais au cours de son enquête à ce sujet, la journaliste Ellie Johnson (Lyndsey Marshall) tombe nez à nez avec un vieux couple : Tubbs (Pemberton) et Edward (Shearsmith)...

Une reprise aussi glauque et étrange que ce à quoi l'on pouvait s'attendre, et qui nous replonge immédiatement dans le bain de cette communauté bizarre et improbable, en faisant une sorte de bilan de la situation de ses habitants.

Et quand bien même on n'aurait pas vu les anciens épisodes depuis dix ans, on reconnaît immédiatement les incontournables de Royston Vasey, on apprécie de nouveau les petits détails absurdes et les gags visuels qui se cachent ici ou là, et on est intrigué par ce mystérieux photomaton qui enlève les gens (Lazarou ?).

Ah, et bien sûr, le clin d’œil final à Inside N°9 fait toujours plaisir...

02 - Save Royston Vasey :

Les autorités et la mairie s'intéressent aux otages pris par Edward et Tubbs, pendant que Benjamin est retenu prisonnier par sa tante et ses cousines pour leur servir de victime au cours d'une séance de magie noire, que Geoff tente d’assassiner la femme de Mike, et que Grandpop, le père d'Al, s'installe au sein de la famille de ce dernier, au grand dam de son épouse et de ses filles...

De plus en plus étrange et glauque, avec des sous-intrigues qui partent dans tous les sens (et c'est tant mieux), et des conclusions très appropriées pour certains des personnages. Cela dit, je regrette quand même de ne pas avoir revu les saisons précédentes juste avant, car régulièrement, je me retrouve à me demander qui est qui, ou encore si tel ou tel personnage est inédit à Royston Vasey.

Malgré cela, cependant, les épisodes fonctionnent sans problème, ce qui est bien la preuve du talent d'écriture et d'interprétation de la petite bande (par exemple, dans celui-ci, mention spéciale au vieil homme de la salle de bingo, interprété par Gatiss, et à son histoire de tourisme sexuel comique, triste et glauque à la fois).

03 - Royston Vasey Mon Amour :

Grâce à l'intervention d'un négociateur (David Morrissey), Edward et Tubbs deviennent brièvement des célébrités nationales ; Les McQueen renoue avec le succès ; Grandpop traque son autre fils, pour des retrouvailles des plus sanglantes...

Un conclusion appropriée à cette mini-saison, avec du sang, du surnaturel, de l'improbable, et le retour de Lazarou, pour une seule punchline, qui fait son effet. Sans oublier toutes les références cachées çà et là, qui donnent envie de se refaire l'intégrale de la série depuis le début.

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- Bilan -

Une saison anniversaire assez satisfaisante, dans l'ensemble, avec une utilisation pertinente d'une majorité de personnages de la série, et toujours cet humour noir et glauque qui fait la force du programme.

C'est absurde, c'est malsain, c'est anglais, bref, c'est bien, même si je déconseille le visionnage de cette saison sans avoir, au préalable, revu les saisons d'origine, ainsi que le Christmas Special de 2000.

(le long-métrage est, quant à lui, un bonus sympathique, mais il est loin d'être indispensable, puisqu'il ne s'inscrit pas vraiment dans la continuité de la série)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de toutes les séries passées en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2018 - Death Valley, saison 1 (2011)

Publié le 14 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Comédie, Documentaire, Policier, MTV

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, du 1er octobre à début novembre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Death Valley, saison 1 (2011) :

En Californie, dans la vallée de San Fernando, une équipe documentaire suit le quotidien de l'UTF (Bryan Callen, Charlie Sanders, Bryce Johnson, Caity Lotz, Tania Raymonde, Texas Battle), une brigade d'intervention récemment formée, et spécialisée dans la chasse aux vampires, zombies et loups-garous qui ont envahi la région un an plus tôt...

Une série MTV de 12 épisodes de 20 minutes à peine, conçue par un ancien de Scrubs, et par le chanteur et meneur du groupe Powerman 5000 (accessoirement frère de Rob Zombie, ce qui aide beaucoup à décrocher de tels projets), et qui présente les mésaventures d'une bande d'officiers pas très doués, sous forme de pseudo-documentaire façon Cops.

Du moins, en théorie, puisque le dispositif pseudo-documentaire, dans lequel les personnages s'adressent à l'équipe technique, que l'on voit à l'écran et dont on voit directement les images, n'est que très partiellement utilisé, quand il n'est pas tout simplement abandonné en cours de route, et ce dès le pilote : plus les épisodes passent, et plus les scènes "sans équipe technique" se multiplient, au point que l'on oublie fréquemment que cette série est aussi "l'histoire d'une brigade... et de l'équipe de tournage qui l'accompagne".

C'est d'ailleurs un peu le souci récurrent de cette première et unique saison : ça s'éparpille, c'est assez superficiel, et ça a fréquemment le postérieur entre deux chaises, jamais suffisamment drôle pour être une vraie comédie digne de ce nom, et jamais suffisamment dramatique ou tendu pour être une fiction fantastique prenante ou émouvante.

Ce n'est cependant pas faute d'essayer, puisque se développe, en filigrane, une sorte de fil conducteur opposant les officiers de la brigade à la communauté vampirique locale, qui exploite les zombies pour arriver à ses fins.

Malheureusement, si ce fil conducteur prend de l'importance à mesure que la saison avance, il reste trop ténu pour vraiment fonctionner. Et lorsque la saison s'achève sur un cliffhanger inexplicable, le spectateur n'est pas vraiment avancé...

Au rayon des qualités, cela dit, les scènes d'action et les maquillages sont plutôt sympathiques, malgré leur mise en images trahissant parfois des limites budgétaires que l'on devine sérieuses. Et, gros point fort de la série, sa distribution assure toujours le spectacle, que ce soit au niveau des personnages féminins forts, des hommes lourds mais tout de même semi-compétents, ou du chef de la brigade, formidable de bêtise et d'aplomb.

C'est bien ce cast attachant qui fait tout l'intérêt de cette série : avec son format court et très découpé, son budget limité, et sa réalisation un peu brute de décoffrage, on est parfois plus proche d'une web-série que d'une véritable série télévisée, et il manque ici une véritable unité de ton, et une intrigue de fond un peu plus développée, pour que le programme fonctionne vraiment.

Néanmoins, grâce à ses acteurs et à leurs personnages, on ne s'ennuie pas : la série reste agréable à regarder, elle parvient même à créer son petit univers, et l'on se plait à suivre les mésaventures de ces bras-cassés vraiment pas très doués.

Avec du recul, et malgré toutes mes réserves, je regrette tout de même que la série n'ait pas eu droit à une seconde saison, qui aurait peut-être corrigé certains des défauts du programme, et permis de trouver (et d'affirmer) un ton et une direction plus homogènes.

Dommage.

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Blog Update ! - Juin 2018

Publié le 1 Juillet 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Update

Un mois de juin vraiment hétéroclite sur le blog des Téléphages Anonymes, avec plusieurs gros films aux bilans pourtant assez mitigés...

#726 : Blade Runner 2049 (2017) + courts-métrages 3.5/6

#727 : Lunopolis (2010) 4/6

#728 : Rampage : Hors de Contrôle (2018) 3/6

#729 : The Tiger Hunter (2016) 4/6

#730 : Ferdinand (2017) 3/6

#731 : Chasse à l'Homme 2 (2016) 2.25/6

#732 : Macho Man - The Randy Savage Story (2014) 4.5/6

#733 : Deadpool 2 (2018) 4/6

#734 : Eddie The Eagle (2016) 4/6

#735 : Tellement Menteur (2007) 2.5/6

#736 : Is That A Gun In Your Pocket ? (2016) 2.75/6

#737 : The Female Brain (2017) 2.75/6

#738 : La Mort de Staline (2018) 3.5/6

#739 : God Code (2018) 0.25/6

#740 : Un Raccourci dans le Temps (2018) 1.5/6

#741 : Bad Night (2015) 2/6

#742 : Ghostheads (2016) 3.75/6

#743 : Contrôle Parental (2018) 3.75/6

#744 : Jurassic World - Fallen Kingdom (2018) 2.75/6

#745 : La Mort de Superman (2018) 3.5/6

#746 : Un Mariage Inoubliable (2012) 2.5/6

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# Grand écran :

Quelques déceptions, ce mois-ci, au niveau des grosses sorties, entre un Blade Runner 2049 visuellement réussi, mais assez creux, un Rampage décérébré, un Deadpool 2 à la limite de l'overdose et un Jurassic World 2 brouillon et fainéant... cela dit, la grosse majorité des films passés en revue en juin se trouve au-dessus de la moyenne (parfois de peu, mais tout de même), ce qui fait du mois écoulé une bonne cuvée, surtout en regard de certains mois passés des plus désastreux.

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- Film du mois :

Rien d'exceptionnel, ce mois-ci, si ce n'est l'excellent documentaire retraçant la vie et la carrière du Macho Man Randy Savage. Au niveau fiction, plusieurs comédies se démarquent - The Tiger Hunter, Deadpool 2, Eddie The Eagle -, ainsi qu'un mockumentaire très sympathique malgré son budget limité - Lunopolis.

- Flop du mois :

Aucune surprise, ici, c'est Un Raccourci dans le Temps qui décroche la palme du ratage du mois, un blockbuster laid, mal connu et mal écrit, à l'interprétation bancale, et à la distribution très inégale. Un joli plantage pour Disney, qui espérait connaître avec ce film le même succès qu'avec Black Panther, mais auprès d'un public afro-américain plus féminin et plus jeune...

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# Petit écran :

Ce mois-ci, on a terminé le visionnage de Perdus dans l'Espace, une série à l'écriture très faible, mais à la distribution sympathique ; de l'anthologie Electric Dreams, à l'écriture très inégale, mais à la distribution sympathique ; de la saison 3 de La Fête à la Maison - 20 ans après, à l'écriture de plus en plus caricaturale, mais à la distribution sympathique ; et de la saison 4 de Black Mirror, à l'écriture plus imprévisible, et à la distribution sympathique.

Cherchez donc les points communs...

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# À venir :

Juillet sera un mois un peu spécial sur le blog des Téléphages Anonymes, car après une première quinzaine assez classique (durant laquelle on se battra au côté des GI Joes, on enquêtera dans les coulisses d'Hollywood, on retournera à la fac avec Melissa McCarthy, on continuera les mésaventures de Kimmy Schmidt, et on testera la qualité du Carbone Modifié), le 14 juillet sonnera le début d'un mois entièrement consacré à la comédie française, à raison de deux films par jour (et un peu plus le week-end). Un mois où le meilleur côtoiera forcément assez souvent le pire...

 

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

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