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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "home alone"

Halloween Novembrrrfest 2015 - 148 - Eddie (2012)

Publié le 12 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Canada, Danemark

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Eddie (Eddie, the Sleepwalking Cannibal) :

Célèbre peintre en très sérieuse panne d'inspiration depuis un accident grave, Lars Olafssen (Thure Lindhardt) arrive dans une petite bourgade canadienne, pour y enseigner dans une école d'art au budget microscopique. Là, il rencontre la jolie Lesley (Georgina Reilly), une enseignante, et fait la connaissance d'Eddie (Dylan Scott Smith), un élève muet et autiste, neveu de la mécène finançant l'école. Afin d'assurer le maintien du budget de l'école, Lars accepte d'héberger un temps Eddie ; rapidement, il découvre qu'Eddie est somnambule et que, dans cet état, il est un dangereux cannibale dévorant hommes et bêtes... étrangement, cependant, Lars retrouve l'inspiration dans le spectacle de ces morts sanguinolentes, et il décide d'exploiter l'état d'Eddie pour relancer sa carrière, tout en se débarrassant des personnes antipathiques de son entourage...

Une comédie horrifique canado-danoise, assez décalée et amusante, et à l'humour noir qui fait mouche.

"Eddie" est convaincant (et étrangement attachant), Georgina Reilly adorable, Lindhardt parvient à composer un personnage d'artiste à la dérive qui évite de justesse d'être totalement antipathique, et le récit reste suffisamment rythmé et dynamique pour ne pas être trop prévisible ou convenu (il l'est néanmoins légèrement, ce qui empêche le métrage d'être plus que "sympatoche").

Une bonne surprise gentiment sanglante, mais qui évite de verser dans des débordements gores inutiles.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #340 - Summer Camp Week : Camp Nowhere (1994)

Publié le 18 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Summer Camp

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.


- Summer Camp Week -

L'été approche à grand pas, et le moment est venu de passer en revue quelques-uns de ces films de colonies de vacances au charme typiquement américain...


Camp Nowhere :

Mud Himmel (Jonathan Jackson) et ses trois amis (Andrew Keegan, Melody Kay, Marnette Patterson) en ont assez de passer leurs étés dans des camps de vacances ringards, qu'ils soient pour geeks, pour artistes, pour enfants en surpoids, ou pour futurs militaires. Ensemble, ils concoctent un plan machiavélique : louer quelques chalets déserts, engager Dennis Van Welker (Christopher Lloyd) - un ancien instituteur désormais arnaqueur à la petite semaine - pour leur servir d'homme de paille, et ouvrir leur propre camp de vacances pendant deux mois. Mais lorsque tous leurs amis se joignent à la fête, les choses se compliquent, d'autant que les parents finissent par vouloir rendre visite à leurs enfants en colonie de vacances...

Un film pour enfants/ados inédit par chez nous, et c'est bien dommage, car j'aurais adoré le voir lorsque j'avais 10-12 ans : c'est amusant, c'est léger, c'est à hauteur d'enfants, il y a plein de visages connus du monde de la science-fiction (outre Doc Brown, il y a aussi Biff Tannen, le Capitaine Janeway, et le Commandant Riker, une toute jeune Chloe Sullivan de Smallville, sans oublier Wayne Szalinski et sa fille, de la série Chérie, j'ai rétréci les gosses)...

Bref, un film familial très sympathique, bon enfant, et dynamique, dans lequel Lloyd fait son numéro : que demander de plus ?

4.25/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 191 - The Messenger (2015)

Publié le 15 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Fantastique, Drame, UK

Dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

The Messenger :

Aux yeux du reste du monde, Jack (Robert Sheehan) est dérangé. Apparemment déséquilibré, Jack parle dans le vide, noie son quotidien dans les drogues, les médicaments et l'alcool, et erre dans les rues, perdu. Mais en réalité, Jack est un médium qui parle aux morts, lesquels lui demandent constamment de l'aide, jusqu'à devenir insupportables et envahissants : de quoi faire basculer le jeune homme, qui avait coupé les ponts avec sa soeur Emma (Lily Cole) et sa famille. Mais lorsqu'il s'intéresse d'un peu trop près à Sarah (Tamzin Merchant), une présentatrice tv récemment devenue veuve dans des circonstances étranges, Jack attire sur lui une attention qui va sceller son destin...

Un long-métrage fantastique anglais qui, contrairement à ce que laisse présager sa jaquette, sa classification ou même son résumé, n'a absolument rien d'un film d'horreur.

On a en effet plutôt droit, ici, à un drame psychologique assez intrigant, principalement filmé du point de vue de Jack, et qui, en guise de structure, alterne flashbacks sur son enfance, événements présents, et sessions psychiatriques avec Joely Richardson, sessions filmées de manière assez inhabituelle, avec Jack qui parle seul tout en errant dans la nature.

Je pense que ce film devrait s'avérer assez polarisant pour ses spectateurs : ceux qui s'attendent à quelque chose de carré, avec une enquête solide, un mystère, du surnaturel, etc, en seront probablement pour leurs frais, voire même détesteront cette approche centrée sur Jack, et sur sa dépression.

La réalisation elle-même divisera, tant elle est tour à tour stylisée, expérimentale, ou réaliste, sans jamais être particulièrement facile d'accès. Reste alors l'interprétation, qui devrait cependant faire l'unanimité, car Sheehan est excellent dans son rôle.

En résumé, un drame psychologique teinté de surnaturel (le script tente de ménager l'ambiguité quant à la réalité du don de Jack, mais honnêtement, le spectateur n'est jamais dupe), qui n'est pas forcément à conseiller à tout le monde, mais qui n'est pas inintéressant pour autant.

3.25/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 168 - Cyrus : Mind of a Serial Killer (2010)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Thriller

Avant-dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et avant-dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Cyrus - Mind of a Serial Killer :

Une journaliste (Danielle Harris) et son cameraman (Tony Yalda) se rendent chez un vieil homme mystérieux (Lance Henriksen), qui leur explique que pendant des décennies, il a été le meilleur ami d'un tueur en série cannibale, et qui entreprend alors de leur narrer son histoire...

Un petit thriller horrifique qui tente d'approcher son sujet sous un angle psychologique et analytique, entre le gimmick de l'interview d'Henriksen, les flashbacks sur le passé de Cyrus (interprété par des acteurs différents selon l'époque) et les séquences d'interviews de psychiatres (dont Doug Jones !) insérées ça et là.

Malheureusement, le tout s'avère très inégal.

Autant Harris et Lance font un duo aux échanges assez intéressants, portés par le charisme ravageur et la voix d'Henriksen, autant les flashbacks sont assez laids dans leur mise en image (caméra portée, gros plans façon fish-eye), l'interprétation y est très inégale (Brian Krause est intrigant dans un rôle à contre-emploi, mais les seconds rôles sont nettement plus moyens - mention spéciale à la femme de Cyrus, calamiteuse dans le premier flashback) et le rythme global finit par ralentir considérablement, jusqu'à ce que le film perde énormément de son intérêt à partir du moment où Krause commence à découper tout ce qui bouge dans son antre.

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 16 - La Nativité (2006)

Publié le 6 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Drame, Histoire, Religion, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Nativité (The Nativity Story) :

Fiancée à Joseph (Oscar Isaac), bien plus vieux qu'elle, Marie (Keisha Castle-Hughes) est supposée rester vierge pendant encore un an, conformément à la tradition ; mais lorsqu'elle reçoit la visite nocturne de l'ange Gabriel (Alexander Siddig), Marie tombe enceinte, et apprend qu'elle va devenir la mère du fils de Dieu. Chargés d'une mission divine de la plus haute importance, Marie et Joseph doivent désormais rejoindre Bethléhem pour prendre part au recensement imposé par l'Empire Romain, en évitant les hommes du Roi Hérode (Ciarán Hinds), obsédé par une prophétie ancienne annonçant sa chute et l'avénement du futur Roi des Juifs...

La reconstitution d'une histoire désormais connue de tous, par la future réalisatrice de Twilight.

Si le résultat est visuellement très joli, et bien interprété, il est aussi un peu trop pontifiant et illustratif, avec facilement 15-20 minutes de trop (notamment après la naissance de Jesus).

Néanmoins, le tout fonctionne assez bien, grâce à une musique sublime de Mychael Danna, et à une histoire de base toujours efficace, traitée ici au premier degré.

La volonté de faire le plus crédible possible et d'éviter au maximum les clichés hollywoodiens en faisant très couleur locale est aussi appréciable.

On regrettera donc la durée du film, son aspect un peu trop didactique, ainsi que la présence trop limitée de Rois Mages pourtant assez mémorables.

3.5/6 

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Christmas Yulefest 2015 - 26 - Un Noël pour l'Éternité (2006)

Publié le 9 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Fantastique, Télévision, ABC Family, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Noël pour l'Éternité (Christmas Do-Over) :

Les fêtes de Noël sont là, mais comme toujours, Kevin (Jay Mohr) a oublié d'acheter un cadeau pour son fils Ben (Logan Grove), et doit s'y prendre à la dernière minute ; pour ne rien arranger, il doit ensuite retrouver Ben, son ex-femme Jill (Daphne Zuniga), et le nouveau compagnon de celle-ci, Todd (David Millbern), chez les parents de Jill (Adrienne Barbeau et Tim Thomerson), une expérience qui ne l'enchante pas le moins du monde. Mais cette fois-ci, Kevin va avoir une chance inespérée (et surnaturelle) : il va devoir revivre cette journée en boucle, jusqu'à ce qu'il cesse de se comporter en père indigne, et trouve enfin le bonheur...

Un remake "adulte" de Tous les Jours Noël (1996) pour ABC Family... ce qui en fait donc un bon gros "photocopillage" d'Un Jour Sans Fin : Un Noël pour l'Éternité est ultra-convenu et déjà vu, et sans réel charme ou intérêt, mais relativement regardable.

Du moins, si l'on fait abstraction de la toute fin du métrage, qui préfère (spoilers) réunir les parents séparés pour une happy end typiquement "famille nucléaire traditionnelle", quitte à tout simplement "oublier" l'existence de Todd, le petit-ami de la mère, bien sous tous rapports, attentionné, prévenant, bref, l'homme idéal, qui disparaît tout simplement du film sans autre formalité.

Aberrant, et la preuve de scénaristes plus préoccupés par le respect des conventions que par la logique.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #457 : Trahie par le Passé (2015)

Publié le 23 Février 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Policier, Thriller, Lifetime, Télévision

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Trahie par le Passé (Buried Secrets) :

Renvoyée des forces de police pour une affaire de corruption dont elle est pourtant innocente, Sarah Winters (Sarah Carter) est devenu un auteur policier à succès. Mais lorsque la dernière enquête menée par Sarah avant son renvoi refait surface, et qu'un indice crucial est découvert - indice inconnu de tous, mais que Sarah avait pourtant pointé du doigt dans son dernier roman - tous les soupçons portent sur l'ex-policière, notamment lorsque la maire actuelle (Sarah-Jane Redmond), en pleine période de réélection, décide de faire d'elle le bouc-émissaire de tous les problèmes actuels des forces de l'ordre...

Un téléfilm policier de la chaîne Lifetime qui accumule les défauts : décisions improbables (faire de Sarah Carter, 35 ans mais qui en fait 10 de moins, la mère d'une adolescente de 13 ans qui en paraît 2 ou 3 de plus et qui ne lui ressemble pas du tout, ça passe moyen), mystères familiaux inutiles (à base d'adoption) qui embrouillent le récit, coïncidences un peu trop grosses pour être crédibles, protagonistes unanimement têtes à claques (tout le monde, mais vraiment tout le monde, Sarah y compris, réagit régulièrement de manière stupide et agaçante), interprétation très inégale, et script qui manquant de rigueur, en plus d'être à fond dans les clichés du genre Lifetime (à savoir : tous les personnages négatifs sont des hommes, qui tous font souffrir les femmes de ce récit, Sarah étant en tête de ligne)...

En résumé, c'est mauvais.

1.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 62 - La Guerre des Guirlandes (2010)

Publié le 21 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Hallmark, Comédie

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Guerre des Guirlandes (Battle of the Bulbs) :

Dans la rue où il vit avec son épouse Mindy (Allison Hossack), sa fille Susie (Emily Tennant) et son fils Tim (Ryan Grantham), Bob (Daniel Stern) est le roi des décorations et illuminations de Noël. Mais lorsque Stu (Matt Frewer), un ennemi d'enfance de Bob, s'installe avec sa famille (Teryl Rothery & William Hutchinson) de l'autre côté de la rue, une compétition acharnée s'installe entre les deux hommes, une guerre des guirlandes qui va rapidement dégénérer, au grand dam de tout le voisinage...

En 2006 était sorti en salles Voisin contre Voisin (Deck The Halls), un long-métrage au budget confortable, qui mettait en scène un concours d'illuminations de Noël entre la famille de Danny DeVito et celle de Matthew Broderick. Un film à la distribution relativement sympathique (bien qu'inégale), mais finalement très classique, prévisible et assez peu intéressant. Du 3/6, en étant gentil.

Ici, Hallmark nous refait le même film, mais avec un budget moindre, et filmé au Canada... ce qui ne pose pas forcément problème, au contraire, puisque la distribution est ici nettement plus attachante que dans Voisin contre Voisin, car composée de seconds rôles habitués de nombreuses séries américaines et canadiennes.

Sur ce point précis, La Guerre des Guirlandes est donc supérieure à son modèle, ce qui est toujours ça de gagné. Malheureusement, le reste de cette comédie de Noël est à peu près équivalent à la production plus prestigieuse : ce n'est pas très bien rythmé, c'est très convenu, un peu parasité par des romances secondaires génériques, et surtout par une musique particulièrement envahissante et puérile, qui transforme le tout en pseudo-cartoon un peu agaçant.

Dommage, parce que pour une fois, l'environnement "californien" (en fait, Vancouver) n'est pas particulièrement gênant, et l'ambiance de Noël est globalement présente malgré l'absence de neige.

3/6

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Christmas Yulefest 2015 - 88 - Un Noël tous Ensemble (2013)

Publié le 30 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Comédie, Drame, Noël, Christmas, Romance

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Noël tous Ensemble (Norman Rockwell's Coming Home For Christmas) :

Lorsque leurs parents (George Canyon & Amy Jo Johnson) décident de se séparer après 27 ans de mariage, Kate (Carly McKillip) et sa soeur Melanie (Britt McKillip) acceptent de se rencontrer et de se parler après des années de brouille. Leur plan : réunir leurs parents et passer avec eux les fêtes de fin d'année dans leur maison natale, une maison natale qui, cependant, est désormais occupée par Mike (Benjamin Hollingsworth) et Ryan (Jordan McIntosh)...

Un DTV très country qui met en vedette les soeurs McKillip, chanteuses et actrices plutôt douées, et qui par conséquent leur laisse une certaine place pour exprimer leur talent : on a le droit à plusieurs chansons du duo, heureusement souvent en extraits, et tout tourne autour des deux musiciennes, qui sont convaincantes (à défaut d'être particulièrement crédibles, visuellement, en filles d'Amy Jo Johnson).

Le reste est nettement plus anecdotique, manquant de magie festive, et souffrant d'un script assez pataud et amateur, qui semble parfois avoir une idée assez précise d'où il veut aller, sans toutefois être suffisamment assuré et professionnel pour savoir comment y parvenir : d'une scène à l'autre, le script peut ainsi être léger et enjoué, pour être ultra-forcé et didactique quelques instants plus tard (la scène de la dispute des parents, notamment).

On ne ressort donc pas particulièrement convaincu de ce métrage, malgré son fond globalement inoffensif et ses bonnes intentions.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 94 - Une Mélodie de Noël (2015)

Publié le 1 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Noël, Christmas, Hallmark, Comédie, Romance, Musique

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

Une Mélodie de Noël (A Christmas Melody) :

Après l'échec de sa carrière de styliste à Los Angeles, Kristen (Lacey Chabert) décide de retourner vivre dans sa ville natale de Silver Falls, Ohio, en compagnie de sa fille Emily (Fina Strazza). Là, elle retrouve sa tante (Kathy Najimy), sa rivale de toujours (Mariah Carey), un séduisant professeur de musique (Brennan Elliott), et un étrange homme de ménage barbu qui semble cacher bien des choses (Kevin Chamberlin).

Alors là, soyons très clairs : ce film de Noël Hallmark a été intégralement vendu sur la présence à l'écran, derrière les caméras, et à la bande-son de Mariah Carey. Et sur ces trois points, c'est un flop : Carey est une piètre actrice, robotique, toujours cadrée en gros plan, et avec un filtre d'image façon mauvais soap des années 60 ; elle est une réalisatrice débutante, et ça se voit clairement au nombre incroyable de plans ratés, d'angles mal choisis, d'interactions peu crédibles, et de jeu bancal ; et la chanson finale est une soupe imbuvable qui ferait presque pitié.

Bref, la Mariah Carey Experiment est un splendide échec, et c'est bien dommage, car le film, sinon, est tout à fait dans la moyenne du genre : le couple principal (déjà celui de Une Maison pour Deux, plus tôt en 2015) est ici plus dynamique et enjoué qu'à la St Valentin, et Lacey Chabert, notamment, met ici dix fois plus d'énergie dans la moindre de ses scènes que dans la totalité de Une Famille pour Noël.

On regrettera néanmoins que tous les enfants, et notamment Fina Strazza, soient dirigés de manière à en faire beaucoup trop, ce qui a tendance à agacer et à leur donner de faux airs d'enfants précoces. Ah, et aussi, pauvre Père Noël qui ne sert à rien.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #230 : Man Up (2015)

Publié le 18 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Man Up :

Trentenaire paumée, brute de décoffrage et fêtarde, Nancy (Lake Bell) se rend à l'anniversaire de mariage de ses parents, à Londres. Dans le train, elle croise le chemin de Jessica (Ophelia Lovibond), une vingtenaire en route pour une blind date avec Jack (Simon Pegg), quadragénaire divorcé. Par un concours de circonstances improbable, c'est Nancy qui se présente au rendez-vous et, se faisant passer pour Jessica, elle sympathise avec Jack, qui pourrait bien s'avérer l'homme de ses rêves.

Une rom-com anglaise assez générique, plutôt gentillette, mais très convenue et prévisible.

Si Simon Pegg est attachant dans son rôle (malgré une première impression assez saoulante et bavarde), Lake Bell est moins convaincante (elle n'est pas mauvaise, mais entre l'accent aléatoire, le personnage agaçant, et son interprétation un peu trop forcée, on ne s'attache pas particulièrement à elle), et tous les autres personnages font de la figuration (Ophelia Lovibond est sous-exploitée) - sauf Rory Kinnear, amusant en stalker caricatural.

De plus, le métrage est une suite de discussions un peu fatigantes : ils se tournent autour en se mentant, ils se tournent autour en se disputant lorsqu'ils se disent la vérité, ils se tournent autour en mentant à l'ex de Pegg, ils se tournent encore autour avant de se séparer, etc, etc, etc... c'est assez répétitif, d'autant que tout ce badinage est assez inégal dans son écriture et son intérêt.

Un petit 3/6, parce que Pegg (sans lui, ce serait du 2.5, ou moins)

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Un film, un jour (ou presque) #243 : Jamais entre amis (2015)

Publié le 4 Février 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Jamais entre amis (Sleeping With Other People) :

Tombeur invétéré au bagoût irrésistible, Jake (Jason Sudeikis) passe de conquêtes en conquêtes sans jamais se poser ; jusqu'au jour où il retrouve Lainey (Alison Brie) - une jeune femme chroniquement infidèle, fragile et désespérément accro à un homme marié (Adam Scott) - qu'il n'a pas vue depuis l'université, où ils avaient ensemble perdu leur virginité. Entre les deux New-yorkais, c'est l'attraction immédiate, mais ils décident alors de ne pas ruiner leur relation, et de rester amis. Plus simple à dire qu'à faire....

L'une de ces sex-comedies modernes new-yorkaises (façon Sex Friends/Sexe entre amis, etc), classées R, où l'on parle constamment de sexe de manière crue, mais qui s'avèrent paradoxalement ultra-prude et conservatrice, et finissent en comédie romantique basique et générique.

De la scénariste/réalisatrice de Bachelorette, une comédie "inspirée" de Mes meilleures amies, avec un cast sympa, malheureusement handicapé par des personnages à baffer et hautement antipathiques.

Sans surprise, ici, c'est le même problème qui domine : Sudeikis et Brie, à la base, sont très sympathiques (que cette dernière soit en petite tenue ou non ^^) ; idem pour Amanda Peet, Adam Scott, Marc Blucas, etc... mais ici, l'écriture les rend tous agaçants et antipathiques, confondant "écrire des personnages avec des failles psychologiques, afin de les rendre humains et attachants" avec "écrire des personnages tellement chargés de défauts et de failles qu'ils en deviennent des sociopathes totalement désagréables" ; le genre de personnage qui se présente à un anniversaire d'enfants totalement défoncé à l'ecstasy "parce que la drogue, c'est fun", et qui danse en sous-vêtements au ralenti avec les enfants sous les regards détachés et ironiques des autres adultes appréciant le spectacle.

Bref, des personnages rebutants, dans une dramédie jamais très drôle et convenue, qui ne fonctionne que ponctuellement sur le capital sympathie de son couple principal.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #631 : La Tour Sombre (2017)

Publié le 19 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Fantastique, Action, Aventure, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

La Tour Sombre (The Dark Tower) :

Roland (Idris Elba) est le dernier Pistolero, chargé de protéger la Tour Sombre trônant au centre de l'univers, et défendant ce dernier des forces du Mal. Mais Walter (Matthew McConaughey), l'Homme en Noir aux pouvoirs maléfiques, s'efforce de faire tomber la Tour, avec l'aide de son armée de sbires difformes. Pour cela, il arpente tous les mondes à la recherche d'un enfant à l'esprit suffisamment puissant pour lui servir d'arme, et il arrête son choix sur Jake Chambers (Tom Taylor), un jeune adolescent new-yorkais aux rêves prémonitoires...

Depuis le temps que le web et Hollywood parlaient d'adapter la saga de la Tour Sombre, de Stephen King, à l'écran, je m'attendais à tout (je n'ai jamais lu cette partie de l’œuvre de King), sauf à un teen movie fantastique façon littérature Young Adult basique et insipide.

En même temps, j'aurais dû me méfier, avec Akiva Goldsman au scénario et à la production... mais bon, voilà : le résultat final est donc vraiment un film pour adolescents générique au possible, avec tous les passages obligés du genre, et qui rappelle même par moments Last Action Hero dans son format.

C'est bourré d'exposition maladroite, c'est visuellement très terne, ça sous-exploite sa distribution (Katheryn Winnick en mère de famille éplorée et sacrifiée *soupir*), les problèmes de continuité, de montage et de rythme sont légion, et hormis quelques scènes sympathiques (dans lesquelles Elba campe un Pistolero convaincant et efficace) et quelques éléments de construction d'univers intrigants, tout le reste aurait aussi bien être une adaptation lambda d'un roman young adult comme on en a eu tant ces quinze dernières années.

2/6 (et je suppose que si j'avais lu les livres, j'aurais mis une note encore plus faible)

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

 

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Christmas Yulefest 2017 - 27 - Un Noël à Ashford (2017)

Publié le 12 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Noël à Ashford (Coming Home For Christmas) :

Depuis peu au chômage, Lizzie Richfield (Danica McKellar) décroche le job temporaire de gouvernante du Manoir Ashford, le temps de préparer le bâtiment à la vente. Là, elle rencontre les Ashford : Pippa (Paula Shaw), la matriarche revêche et distante, Robert (Neal Bledsoe), le businessman, Kip (Andrew Francis), le fêtard, et Sloane (Chelan Simmons), avec ses deux enfants... et progressivement, Allie s'attache à ce clan huppé et dysfonctionnel.

Rom-com Hallmark assez familière pour Danica McKellar, mais qui s'avère à peu près aussi regardable que Une Couronne pour Noël.

On évite la royauté, les personnages ont une alchimie assez convaincante, Andrew Francis fait sa deuxième apparition de la saison (après Engaging Father Christmas), Chelan Simmons a un petit rôle, et le lead masculin ressemble à un croisement entre Jonathan Rhys-Meyers et Peter Serafinowicz. Ça pourrait être bien pire.

Du côté des défauts, c'est très balisé (comme d'habitude), il y a un petit coup de mou dans le dernier tiers, la neige en rouleaux est à nouveau très visible, et les placements produits (Folgers et Balsam Hill) sont tellement flagrants (dès la première scène du film) qu'ils en deviennent risibles.

Mais bon, dans l'ensemble, Danica est toujours attachante, et ça se regarde paisiblement, pour peu qu'on n'ait pas revu Une Couronne pour Noël récemment.

3/6

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Christmas Yulefest 2017 - 31 - Le Fiancé de Glace (2017)

Publié le 14 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Fantastique, ION

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Fiancé de Glace (Snowmance/Mr. Snowman) :

Romantique mais difficile en amour, Sarah Groves (Ashley Newbrough) est à nouveau célibataire à l'approche de Noël. Mais comme chaque année, le 12 décembre, elle retrouve son meilleur ami d'enfance, Nick (Adam Hurtig), avec lequel elle fabrique un bonhomme de neige supposé représenter l'homme de ses rêves. Le lendemain, cependant, le bonhomme de neige a disparu, et le séduisant Cole (Jesse Hutch), qui ressemble en tous points aux rêves de Sarah, frappe à sa porte...

Téléfilm ION à nouveau diffusé en France avant sa diffusion américaine, ce Snowmance m'a laissé globalement de marbre.

Le concept était sympathique, pourtant, mais l'exécution pèche un peu, et surtout, les personnages sont assez quelconques.

L'héroïne (le personnage, pas l'actrice, qui est plutôt sympathique) agace un peu pendant une partie du métrage, Hurtig et Hutch ne font pas des partenaires romantiques très mémorables ou charismatiques (Hutch s'en sort un peu mieux lorsqu'il fait l'imbécile naïf), et la meilleure copine/collègue rurale brute de décoffrage semble tout droit sortie d'une mauvaise sitcom de bureau.

Bref, un métrage qui ne propose rien de vraiment convaincant ou mémorable, en plus de dérouler une intrigue cousue de fil blanc ; ce qui la sauve un peu, ce sont ces brefs moments durant lesquels le film se prend un peu moins au sérieux (principalement grâce à Cole), mais malheureusement, le côté romantique ne fonctionne jamais suffisamment pour justifier le plus gros de ce téléfilm.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 53 - Very Bad Dads 2 (2017)

Publié le 23 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Very Bad Dads 2 (Daddy's Home 2) :

Afin de faire passer à leurs enfants un Noël de rêve, Dusty (Mark Wahlberg) et Brad (Will Ferrell) décident de combiner leurs efforts, et de se réunir sous un même toit, en compagnie du reste de leurs familles respectives. Mais rapidement, la présence de Don (John Lithgow), le père de Brad, et de Kurt (Mel Gibson), celui de Dusty, réveille de vieilles inimitiés, et sème le chaos...

Le premier Very Bad Dads était une comédie médiocre et totalement oubliable, qui ne valait que pour sa distribution. Ici, pour cette suite festive, j'ai envie de dire que je pourrais presque recopier mot pour mot certains paragraphes de ma critique de Bad Moms 2 : on prend les mêmes personnages que le premier volet, le même concept/script, les mêmes vannes, on y rajoute des parents déjantés, et l'ambiance de Noël, et on remixe le tout.

On se retrouve donc devant une sorte de métrage télégraphié dont on devine la plupart des gags à l'avance, mais qui fonctionne tout de même un minimum grâce à sa distribution. Même si Cardellini fait presque de la figuration, et que Mel Gibson et John Lithgow éclipsent leurs fils respectifs, les acteurs ont l'air de s'amuser et de bien s'entendre. Les enfants, notamment, restent très attachants, et John Cena a droit à un peu plus de temps de présence à l’écran, ce qui fait plaisir à voir.

Reste cependant que le film s'avère, dans l'ensemble, assez basique et laborieux, et ne finit par décoller un peu que sur sa toute fin, ou bien très ponctuellement, à l'occasion d'une scène ou d'un gag. Le reste du temps, c'est du pilotage automatique qui ne vole pas très haut.

Pas de gros progrès par rapport au premier film, donc.

2.5/6

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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

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Un film, un jour (ou presque) #698 : Team Foxcatcher (2016)

Publié le 24 Avril 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Drame, Thriller, Sport, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Team Foxcatcher :

Documentaire retraçant, au travers de vidéos et de témoignages d'époque, ainsi que d'interviews actuelles, les destins croisés de John du Pont, riche héritier passionné de sport et de lutte olympique, et de Dave Schultz, lutteur olympique de haute volée, chaleureux et nonchalant.

Des destins qui ont viré à la tragédie lorsque le comportement toujours plus aberrant et paranoïaque de Du Pont l'a poussé à abattre Schultz, sans raison, menant à l'effondrement de tout ce que l'héritier avait construit, notamment le camp d'entraînement olympique Foxcatcher où de nombreux lutteurs américains vivaient avec leur famille.

Un documentaire qui fait écho au film Foxcatcher, et qui en souligne certains points (et certaines inventions) de manière très intéressante : on comprend ainsi que le frère de Dave, Mark, incontournable dans la version romancée de cette histoire, n'avait en fait rien à voir avec tout ça, puisqu'il est totalement absent de ce documentaire, et n'est même jamais mentionné par les intervenants.

En parallèle, ce portrait d'un homme instable, paranoïaque et solitaire, qui n'a jamais eu de vie de famille, et compensait ce manque auprès de ses athlètes (intéressant de voir que les rumeurs de relation homosexuelle qui sont effleurées dans le film sont ici totalement passées sous silence), a quelque chose de vraiment pathétique et de triste. Ou comment une vie de richesse et d'aisance, où tout vous est permis, ne permet pas de contrer une santé mentale déficiente, ou de voir clair dans l'hypocrisie d'autrui.

(mention spéciale au lutteur bulgare, meilleur ami de Dave Schultz de son vivant - mais absent du long-métrage de 2014 -, un temps objet de la jalousie de Du Pont, avant de devenir son chouchou, et  qui a fini par se détacher totalement de la famille de Schultz après la mort de ce dernier... pour devenir l'unique héritier du milliardaire)

4.5/6

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Christmas Yulefest 2018 - 04 - Le Père Noël (2014)

Publié le 3 Décembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Yulefest, Noël, Christmas, Comédie, Jeunesse, France

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Père Noël (2014) :

Depuis la mort de son père, le petit Antoine (Victor Cabal) n'a qu'un souhait : que le Père Noël le fasse monter dans son traîneau, pour l'emmener au ciel, où son père se trouve. Aussi, lorsqu'un homme en costume de Père Noël (Tahar Rahim) descend sur son balcon, le soir de Noël, Antoine est bien décidé à parvenir à ses fins, coûte que coûte. Mais ce Père Noël est en fait un cambrioleur, et la nuit d'Antoine va prendre une tournure des plus inattendues alors qu'il va accompagner le visiteur dans sa "tournée"...

Une vraie bonne surprise française, à la fois touchante et enthousiasmante, et qui doit beaucoup à l'interprétation naturelle du petit Victor Cabal, tout simplement adorable de bout en bout. Face à lui, Tahar Rahim s'en sort très bien, et parvient à créer une relation sincère et crédible entre son personnage de cambrioleur, et cet enfant tenace, insistant et meurtri, qui le prend pour le Père Noël.

Alors certes, dans l'absolu, le script est plein de grosses ficelles, de facilités, et de moments un peu capillotractés ; le score de Badelt est un peu trop appuyé ; et j'ai parfois eu l'impression (sans vraiment réussir à la replacer précisément) d'avoir déjà vu un postulat de départ très similaire, mais tout ça s'éclipse derrière la tendresse du tout, derrière son émotion, et derrière les aventures improbables de ce duo complice dans un Paris nocturne joliment filmé.

4.25/6

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Christmas Yulefest 2018 - 05 - Christmas at the Riviera (2007)

Publié le 4 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Noël, Yulefest, Critiques éclair, Review, Télévision, Cinéma, Comédie, UK, ITV

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Christmas At The Riviera :

Lorsqu'il se retrouve propulsé responsable de l'hôtel Riviera de Eastbourne à l'approche de Noël, Ashley Dodds (Reece Shearsmith) voit là une occasion rêvée de faire ses preuves, et d'organiser les festivités comme bon lui semble. Mais entre le Révérend Roger (Alexander Armstrong), sa maîtresse (Katherine Parkinson) et son épouse (Anna Chancellor) ; Tim (Darren Boyd) et son père Dennis (Sam  Kelly), qui peinent à se remettre de la mort de la mère de Tim ; Avril (Pam Ferris) qui est prête à tout pour trouver un homme ; ou encore Rita (Barbara Flynn) et son époux râleur (Warren Clarke), Dodds va avoir bien du mal à gérer l'établissement et ses clients...

Une comédie de mœurs vaudevillesque de l'équipe créative à l'origine de La Pire Semaine de ma Vie (dont on retrouve l'ambiance, le style musical, la montée en puissance, etc) : les portes de l'hôtel claquent, ça crie, ça se dispute, ça parle de sexe et d'aventures extraconjugales, il y a un peu d'émotion, et on retrouve pas mal de visages familiers du petit écran anglais (Alexander Armstrong, Darren Boyd, Anna Chancellor, Warren Clarke, Katherine Parkinson, Reece Shearsmith, Angus Barnett, etc)...

Bref, ce n'est pas désagréable à suivre, même si c'est très (trop ?) télévisuel dans sa réalisation et dans sa photographie, et que ça manque un peu de punch et de rythme.

Sympathique, sans plus.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2018 - 27 - À la maison pour Noël (2011)

Publié le 17 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, France 2

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

À la maison pour Noël (2011) :

Avocate brillante, Sarah Moreau (Virginie Efira) est d'un tempérament particulièrement strict, obsédée du contrôle tant dans sa vie professionnelle que privée. Mais en cette veille de Noël, alors qu'elle n'a qu'une envie, retrouver son compagnon Hedi (Adel Bencherif) et son fils Eylias (Eythan Solomon), les imprévus se cumulent et s'enchaînent, pour faire de ce réveillon le pire Noël de la vie de Sarah...

Une comédie télévisée diffusée sur France 2 à l'occasion des fêtes de Noël 2011, et qui n'est ni plus ni moins qu'une adaptation semi-officielle, par le roublard Kader Aoun, du Christmas Special (2006) de La Pire Semaine de Ma Vie (2004), la série de la BBC avec Ben Miller.

Je dis roublard, car ce même Kader Aoun avait déjà vendu, en 2011, l'adaptation officielle de cette même Pire Semaine de Ma Vie à M6, avec Bruno Salomone... et donc, là, en douce (mais en créditant tout de même les auteurs originaux d'un script inconnu au bataillon, Home for Christmas, dont on ne trouve nulle trace), il reprend pas mal de grandes lignes et idées du Christmas Special de la BBC, en les appliquant à une Virgine Efira qui joue volontiers le jeu.

On se retrouve donc avec un dérivé de La Pire Semaine, au féminin, et à la durée de 90 minutes, ce qui pose quelques problèmes de rythme sur la longueur. Rien de dramatique, cela dit, et ça se regarde plutôt agréablement, malgré quelques faiblesses, çà et là, niveau interprétation de certains personnages secondaires, et une vulgarité qui n'était pas là dans l'original. 

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #930 : Django Unchained (2012)

Publié le 1 Avril 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Histoire, Review, Western

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Django Unchained (2012) :

Deux ans avant la Guerre Civile américaine, Django (Jamie Foxx), un esclave, est affranchi par le Dr. King Schultz (Christoph Waltz), un chasseur de primes décelant en lui un immense potentiel. Ensemble, les deux hommes capturent alors bandits après bandits, sans que Django n'oublie son objectif principal : retrouver Broomhilda (Kerry Washington), son épouse, vendue à Calvin Candie (Leonardo DiCaprio), un propriétaire de plantation cruel épaulé par son fidèle serviteur Stephen (Samuel L. JAckson)...

J'y allais presque à reculons : le western est loin d'être mon genre de prédilection, Jamie Foxx me laisse indifférent, et 2h45, c'est quand même très long pour ce que ça raconte... mais pourtant, j'ai globalement bien aimé ce croisement de blaxploitation et de western spaghetti chapeauté par un Tarantino ravi de filmer Foxx en train de massacrer à tour de bras des esclavagistes blancs.

C'est violent, brutal, sanglant, mais aussi décalé et satirique, inventif, avec une illustration musicale toujours mémorable, et des seconds rôles impeccables (Samuel Jackson, méconnaissable ; Waltz, DiCaprio...). Jamie Foxx, lui, ne me convaincra pas plus avec ce métrage qu'avec ses rôles précédents, mais bon, c'est aussi le personnage de Django qui demande une colère renfermée, et une émotivité limitée.

En résumé, si ce n'était pour la durée excessive, et pour un ton un peu fluctuant, qui fait ponctuellement un grand écart forcé entre comédie (le Klan et son hommage - volontaire ? - à South Park "allez vous faire foutre, les mecs, je rentre chez moi !") et drame sur les horreurs de l'esclavage, je lui aurais mis un bon 4.75.

En l'état, comme en plus le western est un genre qui ne me passionne pas forcément...

4.25/6

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Christmas Yulefest 2018 - 66 - Posledni Bogatyr : The Last Warrior (2017)

Publié le 5 Janvier 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Noël, Review, Yulefest, Russie

Chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma de Noël continuent jusque début janvier...

Posledni Bogatyr - The Last Warrior (2017) :

Pseudo voyant et mentaliste, Ivan (Viktor Khorinyak), un jeune Russe charismatique et égoïste, est une star de tv réalité dans son pays natal. Jusqu'au jour où il est aspiré dans un vortex par un étrange sorcier (Timofey Tribuntsev), qui le dépose au royaume de Belogoria, peuplé des contes et légendes russes. Car Ivan serait, en théorie, l'héritier d'un guerrier de légende, changé en pierre par la maléfique Varvara (Ekaterina Vilkova) : à lui de retrouver l'épée mythique de ses ancêtres, une quête qui va l'amener à côtoyer des êtres de légende, comme Baba Yaga (Elena Yakovleva) ou l'immortel Koschei (Konstantin Lavronenko)...

Second long-métrage produit par Disney pour la Russie, et s'appuyant sur les contes et légendes du pays, ce Last Warrior s'avère nettement plus convaincant que le Book of Masters, et ce pour un budget de moins de 10 millions de dollars, inférieur à celui de certains pilotes télévisés américains.

Ici, on est dans quelque chose de nettement plus moderne et dynamique que le film de 2009, au point que l'on a presque l'impression que 40 ans de cinéma séparent les deux métrages.

On se retrouve donc avec une sorte de croisement entre un Suicide Squad féérique (les grands méchants de l'univers des contes russes qui font équipe, bon gré mal gré) et un Seigneur des Anneaux (toujours une référence inévitable dans le genre), avec un humour parfois absurde, un héros charismatique mais incapable, une femme-crapaud qui se bat comme une Amazone, un homme poisson obsédé, un immortel en pièces détachées, et une Baba Yaga, avec tout son attirail habituel (hutte à pattes de poulet, etc) et un sort de rajeunissement amusant.

Tout cela dans une quête sympathique, plutôt bien interprété (j'avoue que Viktor Khorinyak m'a surpris) mais qui tire néanmoins un peu en longueur dans sa deuxième heure. Dommage, parce que le reste est ma foi très attachant, surtout si l'on en attendait rien initialement.

3.75/6

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2021 - Truth Seekers, saison 1 (2020)

Publié le 26 Septembre 2021 par Lurdo dans Comédie, Fantastique, Halloween, Horreur, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Review, Thriller, Télévision, UK, Amazon, Science Fiction, Science-Fiction

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Truth Seekers, saison 1 (2020) :

Meilleur technicien de l'opérateur Smyle, dirigé par David (Simon Pegg), Gus (Nick Frost) est aussi un chasseur de fantômes et de phénomènes paranormaux qui publie ses vidéos sur YouTube, au grand dam de son beau-père Richard (Malcolm McDowell), qui vit avec lui. Mais lorsqu'on lui associe un nouveau partenaire de travail, Elton John (Samson Kayo), Gus va soudain être directement mis en contact avec un monde surnaturel qu'il n'avait jusqu'alors vu qu'en imagination, notamment lorsque les deux hommes croisent le chemin d'Astrid (Emma D'Arcy), et sont impliqués dans une conspiration des plus funestes...

Une production Amazon produite par Simon Pegg et Nick Frost, et co-écrite par le duo, ainsi que par James Serafinowicz (frère de Peter) et Nat Saunders (scénariste de comédies télévisées et du film SOS : Save our Skins). Au programme, huit épisodes d'une petite demi-heure mêlant horreur, fantastique et comédie, pour un résultat un peu inégal, sans être pour autant désagréable.

Le problème, en fait, c'est que le ton global de la série semble parfois hésitant : l'humour n'est pas aussi appuyé que dans la plupart des autres collaborations Pegg/Frost, et cède ainsi fréquemment la place à une horreur plus frontale et marquée.

On sent que la fine équipe a voulu mêler les genres et produire quelque chose de différent, notamment au niveau de la réalisation très "voyeuriste" (la caméra est fréquemment en mode fish-eye avec contours floutés). Et la série passe donc constamment d'un humour léger à un surnaturel macabre, pour revenir à du fantastique très Doctor Who, et repartir à nouveau dans une autre direction.

Ce n'est pas totalement maîtrisé, c'est relativement brouillon, mais ça se regarde, notamment parce que la distribution est motivée et qu'il y a toujours un certain savoir-faire typiquement british... Je mentirais cependant en disant avoir totalement accroché au programme, malgré la présence de multiples visages familiers (Kevin Eldon, Malcolm McDowell, Kelly Macdonald...).

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1596 : SEMAINE SAINT PATRICK - Killing Bono (2011)

Publié le 16 Mars 2022 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Musique, UK, Irlande, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

Killing Bono (2011) :

Neil (Ben Barnes) and Ivan McCormick (Robert Sheehan), deux frères irlandais musiciens, n'en croient pas leurs yeux lorsque Bono (Martin McCann), l'un de leurs amis de lycée, connait un succès retentissant avec son groupe U2. Les frères McCormick, eux, peinent à lancer leur carrière musicale, et petit à petit, l'ombre de Bono leur pèse de plus en plus...

Un semi-biopic inspiré de la vie de Neil McCormick, critique musical réputé, qui a passé toute sa vie dans les traces de Bono, un ami d'enfance. Malheureusement, malgré la bonne humeur et la bonne volonté générales, j'ai eu un peu de mal à vraiment accrocher à ce métrage qui, bizarrement, m'a paru tourner assez rapidement à vide.

Sur un postulat au potentiel dramatique intéressant (la descente aux enfers de Neil McCormick, incapable de prendre la moindre décision correcte vis à vis de sa carrière, ou de cesser de jalouser constamment Bono/U2, et qui finit même par être tenté de le tuer après avoir été viré de son groupe par son frère et son manager), le film adopte un ton rigolard, une sorte de comédie semi-dramatique joyeusement caricaturale (tous les traits sont assez forcés, les costumes et les looks d'époque ne sont jamais totalement crédibles) refusant fermement d'égratigner Bono (présenté comme un homme parfait et plein d'humour), et tirant un peu trop à la ligne, avec une durée de près de deux heures (la faute à plein de digressions à droite et à gauche, notamment en rapport avec la pègre, etc).

Le résultat, c'est que le tout ronronne rapidement, à la fois gentil, inoffensif et maladroit, sans jamais vraiment convaincre ou emporter l'adhésion.

3/6, en étant gentil, principalement pour les acteurs impliqués.

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Halloween Oktorrorfest 2020 - 17 - We Summon The Darkness (2020)

Publié le 8 Octobre 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller, USA, Musique

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

We Summon The Darkness (2020) :

Alors qu'une vague de crimes satanistes frappe l'Indiana de 1988, trois jeunes hommes (Keean Johnson, Logan Miller, Austin Swift) et trois jeunes femmes (Alexandra Daddario, Maddie Hasson, Amy Forsyth) se rencontrent à un concert de métal, avant de finir la soirée ensemble chez l'une d'entre elles. Mais rapidement, la petite fête impromptue prend un tournant sanglant et inattendu...

Un métrage indépendant vaguement horrifique (on est dans du thriller/slasher avec meurtres satanistes et fanatiques religieux - Johnny Knoxville est malheureusement sous-exploité en prêcheur extrémiste), produit par la Saban, et qui, malgré une distribution très sympathique et compétente, finit par tourner gentiment à vide.

Le problème, en fait, c'est que le métrage téléphone largement son rebondissement principal, qui en plus arrive au premier tiers du film : par conséquent, il reste ensuite une bonne heure à remplir, et le script n'a jamais la densité, l'énergie ou le rythme nécessaires pour y parvenir.

C'est dommage, parce que l'époque est agréable, l'aspect visuel du film réussi, et donc, comme je le disais, le cast est bon... mais le tout finit par n'être que gentillet, sans plus, et par donner l'impression d'un premier jet de scénario, qui aurait mérité plus de développement avant d'être mis en production.

Un petit 3/6, en étant gentil.

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