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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "home alone"

Halloween Oktorrorfest 2017 - 22 - The Void (2016)

Publié le 2 Octobre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur

Chez les Téléphages Anonymes, Octobre est synonyme d'Halloween et d'Oktorrorfest, notre marathon de cinéma fantastique et d'horreur, qui continue jusqu'en Novembre... ​​​​​​

The Void :

Lorsque Daniel Carter (Aaron Poole), officier de police, découvre James (Evan Stern), couvert de sang, en lisière d'un bois, il s'empresse de l'amener à l'hôpital le plus proche, au personnel malheureusement minimal (Ellen Wong, Kenneth Welsh, Stephanie Belding, Kathleen Munroe). Rapidement, cependant, deux hommes armés (Mik Byskov, Daniel Fathers) arrivent, traquant James, l'hôpital se trouve entouré de cultistes menaçants, et, l'un après l'autre, les patients et le personnel se trouvent pris au piège de cet établissement. Un établissement dont les sous-sols recèlent bien des sombres secrets immémoriaux et tentaculaires...

Que se passe-t-il lorsque deux fans de genre, respectivement directeur artistique et responsable en effets spéciaux sur de gros projets, membres d'un collectif au sens de l'humour prononcé et à la nostalgie des années 80, décident de monter un film sérieux et angoissant, partiellement financé par le web ?

Et bien on se retrouve avec ce The Void, un film-hommage canadien qui lorgne énormément (et volontairement) sur le cinéma de John Carpenter, que ce soit dans son fond (le script est tout simplement un bon gros mélange de plusieurs métrages de Big John), dans sa forme (énormément de créatures tentaculaires, difformes et mutantes, faites en latex et en effets physiques, qui rappellent directement La Chose ou L'Antre de la Folie), et dans son approche de l'horreur cosmique et lovecraftienne, particulièrement bien illustrée lors de ces visions improbables de paysages crépusculaires et monolithiques.

Autrement dit, on se retrouve ici avec un vrai film d'horreur old-school, façon années 80, dans ce que ça a de bon et de moins bon (le rythme est un peu inégal, le script repose sur quelques grosses coïncidences abusives, les personnages ne sont pas très développés) : reste que c'est très compétent, ça fait vraiment plaisir à voir si l'on apprécie le genre, et ça s'avère très très sympathique, bien que parfois un peu trop sous influence (outre Big John, on pense aussi à Barker, à Fulci, à Yuzna, à la Galaxie de la Terreur, etc).

4.25/6 (c'est du fanservice, oui, mais du fanservice bien fait)

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Catch Review : WWE NXT TakeOver - Chicago (20/05/2017)

Publié le 28 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Catch, WWE, NXT

Moins de 24 heures après le WWE UK Championship Special, et 24 heures avant WWE Backlash (que je ne chroniquerai pas dans ces pages, il ne faut pas abuser), place à la NXT.

WWE NXT TakeOver Chicago - 20/05/2017 :

- EY vs Roderick Strong.

Strong toujours avec l'entrée la plus insipide du roster (ça colle à son physique et à sa personnalité), et avec le finisher le plus bancal imaginable, pour un match méthodique et solide, qui ne fait pas d'étincelles, mais ouvre tranquillement la carte.

- Tyler Bate vs Pete Dunne, UK Title.

Match of the night, jusqu'à présent, et probablement match of the year pour la WWE, sans problème. Tellement réussi que le public a même fini par cesser de chanter "Ten !" dès que les catcheurs sont comptés hors du ring (comme ils le font toujours pour la NXT) et leur a fait une standing ovation en cours de match.

- Asuka vs Ruby Riot vs Nikki Cross, Women's Title.

Je n'aime pas du tout Super-Asukana, Ruby me laisse assez indifférent, et j'ai toujours apprécié Cross... donc un match parfois frustrant, parfois approximatif au niveau du timing, mais dans l'ensemble assez homogène et tout à fait honorable. Sauf le finish, assez bof.

- Hideo Itami vs Bobby Roode, NXT Title.

Le placement de ce match sur la carte trahit assez tôt le résultat de l'affrontement, et celui-ci est ce à quoi on pouvait s'attendre entre les deux hommes : un Roode stratégique, un Itami en demi-teinte qui passe son temps à donner des coups de pied, et un public qui s'endort un peu devant le match, çà et là, parce que c'est trop méthodique pour lui.

- Authors of Pain vs DIY, NXT tag titles, ladder match.

Contrairement aux fanboys de la NXT, je ne suis pas forcément grand amateur de DIY, donc le post-match m'a laissé totalement marbre, mais l'affrontement, en soi, était sympatoche. Pas forcément ultime, un peu mollasson çà et là et à la fin un peu décevante, mais sympatoche.

 

Dans l'ensemble, un show assez homogène, mais à la carte totalement éclipsée par Bate/Dunn. C'est dommage, parce que le reste était plutôt compétent, mais tout de même un bon niveau en-dessous du match de championnat UK.. Au final, tout de même, un très bon Takeover.  

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Un film, un jour (ou presque) #619 : L'Histoire de Disney (1/3) - American Experience - Walt Disney (2015), La Main derrière la Souris (1999) & Frank et Ollie (1995)

Publié le 10 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Disney, USA, Histoire, Animation, Télévision, PBS

Parce que le mois de décembre, c'est aussi le mois de l'enfance et du merveilleux, retour sur l'histoire de la compagnie Disney, ainsi que sur ses hauts et ses bas...

American Experience - Walt Disney (2015) :

Documentaire télévisé marathon de près de quatre heures retraçant la vie et la carrière de Walt Disney, dans ses moindres détails, à grands renforts d'images en tous genres, d'archives exclusives, d'interviews uniques, etc. 

La première partie du documentaire retrace ainsi les début de Disney, depuis son enfance peu chaleureuse, ses début d'animateurs, son arrivée en Californie, la création des Studios Disney, sa dualité (Walt était à la fois un visionnaire créatif et enthousiaste, et un businessman insistant, implacable et exigeant), la création d'Oswald le lapin, celle de Mickey (on notera par ailleurs que Ub Iwerks n'est quasiment pas mentionné dans ce documentaire, malgré son importance), et le début du succès.

(d'ailleurs, assez amusant de comparer cette réalité à la fiction du film Walt Avant Mickey)

Le métrage revient alors sur la genèse de Blanche Neige, compliquée, mais donnant lieu à un succès absolu critique et commercial, qui lance les studios Disney au firmament, et qui place aussi la barre extrêmement haut, à une hauteur que Walt n'estimera jamais avoir de nouveau atteint ; puis vient la création des studios de Burbank, un vase clos et stérile, qui devient progressivement une usine à animation mécanique et isolée, avec des inégalités salariales énormes, des conflits, des jalousies. Ce qui, combiné à de gros problèmes financiers provoqués par les pertes d'argents de Pinocchio et de Fantasia, ainsi qu'à un Walt s'enfermant de plus en plus dans sa bulle, et ne voulant rien entendre des revendications de ses employés, débouche sur une grève générale en 1941 suite au renvoi d'un pilier du studio.

La seconde partie du documentaire reprend sur un Walt marqué et transformé, s'estimant trahi par tous ses employés, et ne faisant plus confiance à personne. Un Walt rancunier, qui, quelques années plus tard, dénonce la plupart des meneurs de cette grève lors de la chasse aux sorcières anti-communistes. Un Walt aux prétentions revues à la baisse, désenchanté, et qui commence de plus en plus à blâmer ses échecs sur des cibles faciles, comme les communistes, etc. Et un Walt qui se désintéresse tout simplement de plus en plus de l'animation pure et dure, un domaine où il pense ne jamais pouvoir retrouver le succès et la reconnaissance de Blanche Neige, et qu'il confie aux Neuf Sages, ses animateurs vétérans.

Il se tourne alors, à la fin des années 40, vers le documentaire animalier, qui lui vaut un Oscar, et vers les films en prises de vue réelle. En parallèle, pendant que son studio travaille d'arrache pied sur Cendrillon, lui préfère se consacrer à sa passion pour les trains et le modélisme ferroviaire... puis il décide de créer Disneyland, un projet qui, aux côtés de la production télévisée florissante de Disney (Davy Crockett, regardé par plus d'un Américain sur 4), le remotive, et dans lequel il s'investit complètement. 

Cherchant toujours à présenter à l'Amérique un univers propre et sûr pour toute la famille, il inaugure le parc, et trouve ainsi une source inépuisable de revenus pour sa compagnie. Dans les années 60, il produit enfin Mary Poppins, un projet sur la famille qui lui tenait à coeur depuis des décennies, et lui vaut de renouer avec un succès total, qui est multi-oscarisé. Mais alors que les critiques commencent à reprocher à Disney son monde trop propre, kitsch et WASP, Walt n'en a que faire, et s'inquiète de ce qu'il va laisser comme héritage à l'humanité.

Il décide alors de se lancer dans le projet Disneyworld, et surtout de concevoir EPCOT, la ville parfaite du futur, où tout le monde vivrait en parfaite harmonie. Un projet ambitieux, dont il ne verra jamais le résultat, puisqu'il décède d'un cancer du poumon en 1966.

Bref, en résumé, difficile de faire plus exhaustif sur la vie et l'oeuvre de Walt que ces quatre heures, non ? Et bien pas tant que ça, en fait.

J'ai bien conscience que ce documentaire se concentre principalement sur Walt, et accessoirement sur son empire, mais malheureusement, j'ai trouvé le virage pris par la seconde partie du métrage assez frustrant. D'accord, Walt s'est un peu désintéressé de l'animation à la fin des années 40, mais le documentaire donne l'impression qu'il n'en avait tout simplement plus rien à faire, et qu'il n'avait rien à voir avec toute la production Disney post-Cendrillon.

Difficile à croire, et le manque de temps ou de place n'excuse pas tout : j'aurais bien volontiers troqué 10 minutes de la construction et de l'ouverture de Disneyland contre plus de détails sur son influence sur Alice, Peter Pan, etc, ou contre une présentation des Neuf Sages, même pas mentionnés en tant que tels dans le documentaire.

Cela dit, je dois bien reconnaître une qualité à ce travail titanesque : il ne cache pas du tout les mauvais côtés de Walt Disney, et ne présente pas le portrait d'un dieu de l'animation parfait et intouchable. Walt était faillible, Walt était par moment détestable et arrogant, Walt avait des valeurs de son temps et une ambition démesurée, mais Walt était aussi un visionnaire aux intentions bienveillantes, obsédé par l'idée de présenter une image de l'enfance et d'une vie de famille parfaites, qu'il n'avait pas vraiment connues lors de ses jeunes années.

Un documentaire inégal, un peu trop long, et souffrant de s'attarder un peu trop sur Disneyland, mais néanmoins très intéressant, pour peu qu'on sache à quoi s'attendre.

4.25/6

La Main derrière la Souris : l'histoire d'Ub Iwerks (The Hand Behind The Mouse - The Ub Iwerks Story - 1999) :

Documentaire de 1999 réalisé par Leslie Iwerks, et consacré au grand-père de la réalisatrice, Ub Iwerks, l'un des membres fondateurs du studio Disney, et le créateur de Mickey Mouse.

Grâce à d'innombrables extraits, images d'archive, photographies, et témoignages de bon nombre de figures incontournables du milieu, on y découvre comment ce fils d'inventeur, toujours plus passionné par la technique que par le business, était l'un des premiers compères de Disney, et l'animateur le mieux payé de son studio naissant ; on y apprend comment, véritable bourreau de travail, Iwerks a créé Oswald le lapin, puis, lorsqu'il a fallu le remplacer, comment il a créé Mickey et, au rythme de plus de 700 dessins par jour, comment il a réalisé seul le premier court métrage animé de Mickey, Plane Crazy.

Rapidement, Mickey a connu le succès, et avec lui, les tensions professionnelles et les jalousies ont commencé à croître. Et bien qu'il ait refusé à plusieurs reprises de quitter Walt, Iwerks finit par s'établir à son propre compte, et par fonder les studios Iwerks en 1930 (où a travaillé le célèbre Chuck Jones). Avec son style plus franc, son humour étrange, ses personnages impertinents et son animation bondissante, Iwerks connaît à son tour le succès, et innove dans de nombreuses directions... jusqu'à ce que le Code Hays, la Grande Dépression, et des problèmes financiers finissent par tuer le studio.

En 1940, Iwerks revient chez Disney, mais se désintéresse de l'animation, pour se concentrer sur la technique : il innove à nouveau dans le domaine de la réalisation, de l'intégration d'images réelles aux images animées, il officie dans les parcs Disney, et finit par décrocher deux Oscars techniques, et une nomination pour les effets spéciaux des Oiseaux d'Hitchcock.

Bref, Ub Iwerks était un homme incontournable de l'histoire de Disney, et ce documentaire lui rend joliment hommage, sans sombrer dans l'hagiographie excessive.

Bien rythmé, dynamique, ludique, la forme est globalement impeccable ; on pourra pinailler en regrettant que la première moitié du documentaire couvre plutôt les débuts de Walt Disney que ceux d'Iwerks (et par conséquent, fait double emploi avec les innombrables documentaires sur la vie de Disney), mais c'est inévitable, compte tenu des liens très étroits unissant les deux hommes.

Un métrage très intéressant, que je conseille vivement.

4.5/6

Frank et Ollie (Frank and Ollie - 1995) :

Documentaire de 90 minutes réalisé en 1995 par Theodore Thomas, et consacré au père de ce dernier, Frank Thomas, et au meilleur ami et collègue de celui-ci, Ollie Johnston, deux des quatre membres alors encore en vie du groupe des Neuf Sages de Disney, ces animateurs de légende qui entouraient Walt Disney durant l'âge d'or du studio.

Les deux hommes, alors octogénaires, mais toujours aussi proches, soudés et malicieux que durant leurs jeunes années, nous racontent ainsi leur vie, leur carrière, leurs techniques d'animation, leur amitié, etc, entrecoupés d'images d'archive, d'animations embryonnaires, et de scènes du quotidien de ces deux vieux sages, génies de l'animation.

Et c'est probablement là que le documentaire pèche notablement : car s'il est très intéressant d'écouter ces deux bonhommes sympathiques et attachants, le film reste un documentaire de 90 minutes, et tire par conséquent en longueur.

On ne peut s'empêcher (et c'est d'autant plus vrai si l'on a regardé par ailleurs d'autres documentaires sur cette petite bande et sur cette période) de se dire qu'en retirant une bonne demi-heure de métrage (toutes les scènes du quotidien des deux hommes sont bien gentilles, mais elles n'apportent pas grand chose au delà de "ils vivent une retraite heureuse et bien méritée") et en variant un peu le format des interviews (peut-être en ajoutant d'autres intervenants, ou en intégrant un récapitulatif global du travail des Neuf Sages), Frank and Ollie aurait été tout aussi instructif, touchant, et probablement plus efficace.

En l'état, ce n'est pas désagréable, sans plus, et la réalisation est parfois un peu maladroite.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1059 : Half Magic (2018)

Publié le 10 Septembre 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Cinéma, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Half Magic :

Apprentie-scénariste frustrée, Honey (Heather Graham) fréquente Peter Brock (Chris D'Elia), une superstar de films d'action misogyne et arrogante. Eva (Angela Kinsey), elle, regrette son ex-mari (Thomas Lennon), qui l'a quittée pour une étudiante, la laissant criblée de doutes quant à son pouvoir de séduction. Candy (Stephanie Beatriz), enfin, très portée sur la spiritualité et le mysticisme, doit faire face à un compagnon refusant formellement de s'engager. À l'occasion d'une réunion d'émancipation féminine, ces trois femmes mécontentes de leur vie et des hommes vont se rencontrer, sympathiser, et décider de se prendre en main, pour changer radicalement le cours de leur existence...

Une comédie s'affichant comme ouvertement féministe et engagée, écrite, réalisée et interprétée par Heather Graham, qui semble clairement décidée à s'amuser tout en faisant passer un message pro-sexualité et affirmation de soi.

Il en va de même pour Angela Kinsey et Stephanie Beatriz, qui en profitent pour sortir de leurs rôles habituels (Beatriz est méconnaissable pour qui est habitué à son rôle de Brooklyn 99, et Kinsey, exubérante, se met figurativement et littéralement à nu).

Après, cette comédie gentiment décomplexée et légère ne décolle jamais vraiment, paraissant assez superficielle et décousue, comme tout premier film maladroit et très inabouti.

Ça a donc tendance à s'éparpiller, les personnages secondaires sont un peu sous-développés (cela dit, même avec tout le développement du monde, Chris D'Elia ne sera jamais crédible en action star), mais les quelques caméos sont sympathiques (Johnny Knoxville :p ), et le tout a de bonnes intentions.

Un petit effort de rythme et de structure, un peu plus de subtilité et on aurait peut-être atteint la moyenne.

Un tout petit 2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Halloween Oktorrorfest 2017 - 62 - Minutes Past Midnight (2016) & Galaxy of Horrors (2017)

Publié le 30 Octobre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, Oktorrorfest, Anthologie, Animation, Canada, Comédie, Science-Fiction

Chez les Téléphages Anonymes, Octobre est synonyme d'Halloween et d'Oktorrorfest, notre marathon de cinéma fantastique et d'horreur, qui continue jusqu'en Novembre...

Minutes Past Midnight :

Anthologie canadienne regroupant neuf courts-métrages présentés via Rue Morgue et le festival Little Terrors.

- Never Tear Us Apart : deux randonneurs tombent sur un couple de cannibales vivant dans une cabane, au milieu de nulle part. Un court-métrage semi-comique de moins de cinq minutes, assez prévisible, mais pas forcément mauvais. 3/6

- Awake : un enfant est atteint d'une maladie étrange, et ses parents peinent à gérer son état. Un court qui choisit de jouer la carte du mystère, refusant de donner une explication à l'état de l'enfant (possession ? zombification ?), et préférant jouer la carte de l'ambiance et de l'atmosphère, sans vraiment déboucher sur quoi que ce soit de valable. 2.25/6

- Crazy for You : un tueur en série au comportement déclenché par les tissus à pois tombe amoureux d'une jeune femme qui adore ces motifs... Un court-métrage signé James Moran (Doctor Who, Torchwood, Primeval), avec Arthur "Rory" Darvill dans le rôle titre, et un ton typiquement anglais. Prévisible, mais finalement assez sympatoche. 4/6

- The Mill At Calder's End : un homme revient dans sa famille, pour faire face à la malédiction ancestrale qui pèse sur celle-ci... Un court-métrage animé, hommage à la Hammer, à Poe, à Lovecraft, à Peter Cushing et à l'horreur gothique, exécuté en stop-motion et en images de synthèse, avec Barbara Steele et Jason Flemyng au doublage. Très réussi. 4.75/6

- Roid Rage : une créature sanguinaire vit dans l'anus d'un homme et le pousse à massacrer ceux qui l'entourent... (Hemor)Roid Rage, donc, un jeu de mots pourri à l'image de ce court interminable (près de 15 minutes), mal filmé, mal interprété, mal monté, à la prise de son médiocre, aux effets risibles, et surtout, au mauvais goût très prononcé. C'est du sous-Troma vulgaire, con, scatologique et dérivatif, mais bon... ça plaira peut-être à certains. 0.5/6

- Feeder : un musicien à la dérive s'installe dans un nouvel appartement, où, rapidement, des symboles apparaissent sur le sol, lui demandant des sacrifices de plus en plus importants en échange de l'inspiration... Un segment australien très réussi, à la fois sobre et efficace. 4.25/6

- Timothy : passionné par Timothy, le héros en costume de lapin géant de son émission préférée, un jeune garçon se trouve confronté à ce dernier, qui s'avère des plus meurtriers... Slasher espagnol assez basique, mais pas trop mal exécuté, avec une chute prévisible. 2.5/6

- Ghost Train : deux adultes s'étant perdus de vue se retrouvent pour revisiter les lieux d'une tragédie de leur enfance, près d'un sinistre train fantôme. Le côté "adultes revisitant la tragédie de leur passé" rappelle un peu Ça, mais la direction artistique de la maison hantée est très réussie, et la conclusion est logique, mais efficace. 4.5/6

- Horrific : un redneck glandeur est confronté au chupacapra, qui envahit son mobile-home... Là, on est en plein dans de la comédie fauchée façon Braindead ou Evil Dead 2 : ce n'est pas très subtil, c'est beaucoup de slapstick, mais ça ne fonctionne pas trop mal. Amusant. 3.25/6

Sans surprise, une anthologie un peu inégale. Néanmoins, si Roid Rage est vraiment un segment calamiteux, les bons segments du métrage sont très réussis, et parviennent presque à faire oublier ce désastre.

J'ai déjà vu bien pire, dans le genre.

3.25/6

Galaxy of Horrors :

Après Minutes to Midnight, seconde anthologie canadienne présentée par Rue Morgue et le festival Little Terrors, regroupant huit courts-métrages ayant pour fil conducteur

- Un astronaute (Adam Buller) pris au piège dans un caisson de sommeil cryogénique, qui lui diffuse ces courts-métrages pour le faire patienter en attendant l'arrêt complet des systèmes de survie. Rien de très mémorable ou passionnant. 1.5/6

- Eden : dans un futur dystopique, les USA sont ravagés par la pollution, et l'air est empoisonné. Deux factions s'affrontent : le gouvernement, et un groupe tentant de le faire tomber. Et lorsque les autorités mettent au point un sérum supposé immuniser contre l'air empoisonné, ils déchaînent en réalité une menace dont elles n'avaient pas idée... Un segment très détaillé, qui déborde d'idées, et tente d'accomplir plein de choses, mais qui finit par être brouillon, décousu, bordélique, et totalement gratuit dans sa nudité. 2/6

- Iris : un assassin va enterrer un cadavre dans les bois, avec l'aide d'Iris, l'assistant vocal de son smartphone... Pas trop mal filmé, mais ultra-prévisible et générique. 2/6

- Flesh Computer : deux criminels s'en prennent au concierge d'un immeuble qui, dans son appartement, a mis au point un ordinateur mi-vivant mi-machine. Euh... les références à Cronenberg sont évidentes, mais ce segment est un bordel non-sensique, à la fois particulièrement confus (la démo numérique de la mouche écrasée, inutile et moche), et totalement didactique (la voix off qui énonce bien les thématiques). 1.5/6

- Pathos : dans un univers dystopique, les humains ne vivent que pour se divertir dans un monde virtuel aux tarifs exorbitants. Connectés 24h/24, ils doivent payer pour rester en vie : mais que se passe-t-il lorsque l'on ne retrouve plus son numéro de carte de paiement ? Un segment italien assez intéressant, très Jeunet/Caro dans l'esprit et dans les visuels, avec un concept assez classique (tout ça, c'est très cyberpunk dans l'âme), mais assez maîtrisé. 3.5/6

- Eveless : toutes les femmes de la planète sont mortes, et deux hommes tentent de donner naissance à un bébé de sexe féminin. L'idée est intéressante, mais le contenu est assez creux. Bof. 2/6

- They Will All Die In Space : dans un vaisseau spatial à la dérive, deux membres d'équipage évasifs réveillent un ingénieur de cryogénie, et lui demandent son aide pour réparer le navire. Mais les apparences sont trompeuses... Un segment en noir-et-blanc, très rétro-70s, pas trop mal interprété, mais à la chute vraiment prévisible. 3/6

- Entity : une astronaute russe se retrouve seule dans l'espace suite à la destruction de son astronef, et elle entre alors en contact avec un phénomène inexpliqué... Un court-métrage visuellement splendide et captivant, même s'il en frustrera sans doute plus d'un avec sa conclusion énigmatique. 4.25/6

- Kingz : deux dealers de banlieue allemands se trouvent nés à nés avec un client d'un autre monde. Un court allemand paradoxalement à la fois un peu fauché et forcé dans ses effets et sa direction artistique, et plutôt ambitieux (du moins, compte tenu de son budget probable). Ça oscille entre film d'action, kung-fu, horreur extra-terrestre, crime, et dans l'ensemble, c'est assez inégal, mais au moins ils ont essayé. 3/6

Une anthologie vraiment quelconque et oubliable, nettement en dessous de Minutes to Midnight.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #302 : Syrup (2013)

Publié le 27 Avril 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Syrup :

Jeune diplômé en marketing, "Scat" (Shiloh Fernadez) est prêt à tout pour connaître le succès, et il est bien décidé à vendre son concept de boisson gazeuse, Fukk, à la compagnie phare du marché. Il rencontre alors "Six" (Amber Heard), responsable marketing de la compagnie, qui finit par être convaincue... et par tenter de lui voler le concept. Mais "Sneaky Pete" (Kellan Lutz), le colocataire de "Scat", les prend tous deux de vitesse, et leur vole leur idée. Malgré leurs différences, "Six" et "Scat" vont désormais s'associer afin de se venger de "Pete", et devenir multi-millionnaires par la même occasion...

Une comédie satirique que j'ai déjà vue, mais dont il ne me restait aucun souvenir. Et en revoyant le film, il n'est pas difficile de deviner pourquoi.

Stylistiquement parlant, cette adaptation d'un livre sur l'univers de la publicité et du marketing lorgne en effet tellement sur des films comme Fight Club, ou sur les adaptations de Bret Easton Ellis qu'on est constamment renvoyé à des oeuvres plus efficaces, plus stylisées, et plus impertinentes que ce Syrup.

Car si le film se veut initialement l'équivalent US de notre "99 francs", il finit progressivement par se transformer en semi-rom-com mollassonne à la conclusion très prévisible : pour résumer, ça tourne à vide au bout d'un moment, et la seconde partie du film n'est pas à la hauteur de sa première moitié.

Reste tout de même une Amber Heard excellente en exécutive glaciale et manipulatrice, et une ironie certaine dans le fait que toutes ces idées qui paraissent improbables et radicales aux personnages du film ont fini par être appliquées par Coca Cola IRL (Fukk, la version canette noire destinée aux hommes = Coke Bläk/Coke Zero ; l'idée des canettes personnalisées avec des noms...)

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #207 : Love & Mercy, la véritable histoire de Brian Wilson des Beach Boys (2014)

Publié le 1 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Biographie, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Love & Mercy, la véritable histoire de Brian Wilson des Beach Boys :

Dans les années 60, le chanteur et compositeur Brian Wilson (Paul Dano) connaît un succès sans précédent avec son groupe, les Beach Boys. Mais progressivement, il commence à exhiber les symptômes d'un déséquilibre mental croissant, qu'il parvient un temps à canaliser dans sa musique visionnaire, mais qui finissent par le rattraper... Dans les années 80, Brian Wilson (John Cusack) n'est plus qu'un homme perdu et à la dérive, sous le contrôle médicamenté de son médecin, Eugene Landy (Paul Giamatti). Mais sa rencontre avec Melinda Ledbetter (Elizabeth Banks) va lui permettre de retrouver un peu d'espoir, et de retrouver le chemin de la guérison...

Un biopic musical particulièrement réussi, qui alterne les années 60 et 80 au travers de flashbacks pertinents, en gardant toujours comme ligne directrice la lente descente aux enfers de Wilson.

Le produit fini est un métrage mélancolique et doux-amer, qui réussit à être à la fois captivant et touchant, notamment lors des sessions d'enregistrement des hits du groupe, et dont la durée extensive (plus de deux heures, qui auraient peut-être pu être raccourcies de 10 minutes, notamment dans les années 80, un peu en demi-teinte en comparaison des scènes des années 60) permet au script de rester nuancé et subtil, et d'illustrer de manière créative (notamment d'un point de vue auditif) les hallucinations et problèmes mentaux du musicien.

Une réussite, donc, très bien interprétée et dirigée, et qui réconcilie avec le genre parfois pataud du biopic.

4.5/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 148 - Eddie (2012)

Publié le 12 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Canada, Danemark

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Eddie (Eddie, the Sleepwalking Cannibal) :

Célèbre peintre en très sérieuse panne d'inspiration depuis un accident grave, Lars Olafssen (Thure Lindhardt) arrive dans une petite bourgade canadienne, pour y enseigner dans une école d'art au budget microscopique. Là, il rencontre la jolie Lesley (Georgina Reilly), une enseignante, et fait la connaissance d'Eddie (Dylan Scott Smith), un élève muet et autiste, neveu de la mécène finançant l'école. Afin d'assurer le maintien du budget de l'école, Lars accepte d'héberger un temps Eddie ; rapidement, il découvre qu'Eddie est somnambule et que, dans cet état, il est un dangereux cannibale dévorant hommes et bêtes... étrangement, cependant, Lars retrouve l'inspiration dans le spectacle de ces morts sanguinolentes, et il décide d'exploiter l'état d'Eddie pour relancer sa carrière, tout en se débarrassant des personnes antipathiques de son entourage...

Une comédie horrifique canado-danoise, assez décalée et amusante, et à l'humour noir qui fait mouche.

"Eddie" est convaincant (et étrangement attachant), Georgina Reilly adorable, Lindhardt parvient à composer un personnage d'artiste à la dérive qui évite de justesse d'être totalement antipathique, et le récit reste suffisamment rythmé et dynamique pour ne pas être trop prévisible ou convenu (il l'est néanmoins légèrement, ce qui empêche le métrage d'être plus que "sympatoche").

Une bonne surprise gentiment sanglante, mais qui évite de verser dans des débordements gores inutiles.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #340 - Summer Camp Week : Camp Nowhere (1994)

Publié le 18 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Summer Camp

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.


- Summer Camp Week -

L'été approche à grand pas, et le moment est venu de passer en revue quelques-uns de ces films de colonies de vacances au charme typiquement américain...


Camp Nowhere :

Mud Himmel (Jonathan Jackson) et ses trois amis (Andrew Keegan, Melody Kay, Marnette Patterson) en ont assez de passer leurs étés dans des camps de vacances ringards, qu'ils soient pour geeks, pour artistes, pour enfants en surpoids, ou pour futurs militaires. Ensemble, ils concoctent un plan machiavélique : louer quelques chalets déserts, engager Dennis Van Welker (Christopher Lloyd) - un ancien instituteur désormais arnaqueur à la petite semaine - pour leur servir d'homme de paille, et ouvrir leur propre camp de vacances pendant deux mois. Mais lorsque tous leurs amis se joignent à la fête, les choses se compliquent, d'autant que les parents finissent par vouloir rendre visite à leurs enfants en colonie de vacances...

Un film pour enfants/ados inédit par chez nous, et c'est bien dommage, car j'aurais adoré le voir lorsque j'avais 10-12 ans : c'est amusant, c'est léger, c'est à hauteur d'enfants, il y a plein de visages connus du monde de la science-fiction (outre Doc Brown, il y a aussi Biff Tannen, le Capitaine Janeway, et le Commandant Riker, une toute jeune Chloe Sullivan de Smallville, sans oublier Wayne Szalinski et sa fille, de la série Chérie, j'ai rétréci les gosses)...

Bref, un film familial très sympathique, bon enfant, et dynamique, dans lequel Lloyd fait son numéro : que demander de plus ?

4.25/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 191 - The Messenger (2015)

Publié le 15 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Fantastique, Drame, UK

Dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

The Messenger :

Aux yeux du reste du monde, Jack (Robert Sheehan) est dérangé. Apparemment déséquilibré, Jack parle dans le vide, noie son quotidien dans les drogues, les médicaments et l'alcool, et erre dans les rues, perdu. Mais en réalité, Jack est un médium qui parle aux morts, lesquels lui demandent constamment de l'aide, jusqu'à devenir insupportables et envahissants : de quoi faire basculer le jeune homme, qui avait coupé les ponts avec sa soeur Emma (Lily Cole) et sa famille. Mais lorsqu'il s'intéresse d'un peu trop près à Sarah (Tamzin Merchant), une présentatrice tv récemment devenue veuve dans des circonstances étranges, Jack attire sur lui une attention qui va sceller son destin...

Un long-métrage fantastique anglais qui, contrairement à ce que laisse présager sa jaquette, sa classification ou même son résumé, n'a absolument rien d'un film d'horreur.

On a en effet plutôt droit, ici, à un drame psychologique assez intrigant, principalement filmé du point de vue de Jack, et qui, en guise de structure, alterne flashbacks sur son enfance, événements présents, et sessions psychiatriques avec Joely Richardson, sessions filmées de manière assez inhabituelle, avec Jack qui parle seul tout en errant dans la nature.

Je pense que ce film devrait s'avérer assez polarisant pour ses spectateurs : ceux qui s'attendent à quelque chose de carré, avec une enquête solide, un mystère, du surnaturel, etc, en seront probablement pour leurs frais, voire même détesteront cette approche centrée sur Jack, et sur sa dépression.

La réalisation elle-même divisera, tant elle est tour à tour stylisée, expérimentale, ou réaliste, sans jamais être particulièrement facile d'accès. Reste alors l'interprétation, qui devrait cependant faire l'unanimité, car Sheehan est excellent dans son rôle.

En résumé, un drame psychologique teinté de surnaturel (le script tente de ménager l'ambiguité quant à la réalité du don de Jack, mais honnêtement, le spectateur n'est jamais dupe), qui n'est pas forcément à conseiller à tout le monde, mais qui n'est pas inintéressant pour autant.

3.25/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 168 - Cyrus : Mind of a Serial Killer (2010)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Thriller

Avant-dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et avant-dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Cyrus - Mind of a Serial Killer :

Une journaliste (Danielle Harris) et son cameraman (Tony Yalda) se rendent chez un vieil homme mystérieux (Lance Henriksen), qui leur explique que pendant des décennies, il a été le meilleur ami d'un tueur en série cannibale, et qui entreprend alors de leur narrer son histoire...

Un petit thriller horrifique qui tente d'approcher son sujet sous un angle psychologique et analytique, entre le gimmick de l'interview d'Henriksen, les flashbacks sur le passé de Cyrus (interprété par des acteurs différents selon l'époque) et les séquences d'interviews de psychiatres (dont Doug Jones !) insérées ça et là.

Malheureusement, le tout s'avère très inégal.

Autant Harris et Lance font un duo aux échanges assez intéressants, portés par le charisme ravageur et la voix d'Henriksen, autant les flashbacks sont assez laids dans leur mise en image (caméra portée, gros plans façon fish-eye), l'interprétation y est très inégale (Brian Krause est intrigant dans un rôle à contre-emploi, mais les seconds rôles sont nettement plus moyens - mention spéciale à la femme de Cyrus, calamiteuse dans le premier flashback) et le rythme global finit par ralentir considérablement, jusqu'à ce que le film perde énormément de son intérêt à partir du moment où Krause commence à découper tout ce qui bouge dans son antre.

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 16 - La Nativité (2006)

Publié le 6 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Drame, Histoire, Religion, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Nativité (The Nativity Story) :

Fiancée à Joseph (Oscar Isaac), bien plus vieux qu'elle, Marie (Keisha Castle-Hughes) est supposée rester vierge pendant encore un an, conformément à la tradition ; mais lorsqu'elle reçoit la visite nocturne de l'ange Gabriel (Alexander Siddig), Marie tombe enceinte, et apprend qu'elle va devenir la mère du fils de Dieu. Chargés d'une mission divine de la plus haute importance, Marie et Joseph doivent désormais rejoindre Bethléhem pour prendre part au recensement imposé par l'Empire Romain, en évitant les hommes du Roi Hérode (Ciarán Hinds), obsédé par une prophétie ancienne annonçant sa chute et l'avénement du futur Roi des Juifs...

La reconstitution d'une histoire désormais connue de tous, par la future réalisatrice de Twilight.

Si le résultat est visuellement très joli, et bien interprété, il est aussi un peu trop pontifiant et illustratif, avec facilement 15-20 minutes de trop (notamment après la naissance de Jesus).

Néanmoins, le tout fonctionne assez bien, grâce à une musique sublime de Mychael Danna, et à une histoire de base toujours efficace, traitée ici au premier degré.

La volonté de faire le plus crédible possible et d'éviter au maximum les clichés hollywoodiens en faisant très couleur locale est aussi appréciable.

On regrettera donc la durée du film, son aspect un peu trop didactique, ainsi que la présence trop limitée de Rois Mages pourtant assez mémorables.

3.5/6 

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Christmas Yulefest 2015 - 26 - Un Noël pour l'Éternité (2006)

Publié le 9 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Fantastique, Télévision, ABC Family, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Noël pour l'Éternité (Christmas Do-Over) :

Les fêtes de Noël sont là, mais comme toujours, Kevin (Jay Mohr) a oublié d'acheter un cadeau pour son fils Ben (Logan Grove), et doit s'y prendre à la dernière minute ; pour ne rien arranger, il doit ensuite retrouver Ben, son ex-femme Jill (Daphne Zuniga), et le nouveau compagnon de celle-ci, Todd (David Millbern), chez les parents de Jill (Adrienne Barbeau et Tim Thomerson), une expérience qui ne l'enchante pas le moins du monde. Mais cette fois-ci, Kevin va avoir une chance inespérée (et surnaturelle) : il va devoir revivre cette journée en boucle, jusqu'à ce qu'il cesse de se comporter en père indigne, et trouve enfin le bonheur...

Un remake "adulte" de Tous les Jours Noël (1996) pour ABC Family... ce qui en fait donc un bon gros "photocopillage" d'Un Jour Sans Fin : Un Noël pour l'Éternité est ultra-convenu et déjà vu, et sans réel charme ou intérêt, mais relativement regardable.

Du moins, si l'on fait abstraction de la toute fin du métrage, qui préfère (spoilers) réunir les parents séparés pour une happy end typiquement "famille nucléaire traditionnelle", quitte à tout simplement "oublier" l'existence de Todd, le petit-ami de la mère, bien sous tous rapports, attentionné, prévenant, bref, l'homme idéal, qui disparaît tout simplement du film sans autre formalité.

Aberrant, et la preuve de scénaristes plus préoccupés par le respect des conventions que par la logique.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #457 : Trahie par le Passé (2015)

Publié le 23 Février 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Policier, Thriller, Lifetime, Télévision

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Trahie par le Passé (Buried Secrets) :

Renvoyée des forces de police pour une affaire de corruption dont elle est pourtant innocente, Sarah Winters (Sarah Carter) est devenu un auteur policier à succès. Mais lorsque la dernière enquête menée par Sarah avant son renvoi refait surface, et qu'un indice crucial est découvert - indice inconnu de tous, mais que Sarah avait pourtant pointé du doigt dans son dernier roman - tous les soupçons portent sur l'ex-policière, notamment lorsque la maire actuelle (Sarah-Jane Redmond), en pleine période de réélection, décide de faire d'elle le bouc-émissaire de tous les problèmes actuels des forces de l'ordre...

Un téléfilm policier de la chaîne Lifetime qui accumule les défauts : décisions improbables (faire de Sarah Carter, 35 ans mais qui en fait 10 de moins, la mère d'une adolescente de 13 ans qui en paraît 2 ou 3 de plus et qui ne lui ressemble pas du tout, ça passe moyen), mystères familiaux inutiles (à base d'adoption) qui embrouillent le récit, coïncidences un peu trop grosses pour être crédibles, protagonistes unanimement têtes à claques (tout le monde, mais vraiment tout le monde, Sarah y compris, réagit régulièrement de manière stupide et agaçante), interprétation très inégale, et script qui manquant de rigueur, en plus d'être à fond dans les clichés du genre Lifetime (à savoir : tous les personnages négatifs sont des hommes, qui tous font souffrir les femmes de ce récit, Sarah étant en tête de ligne)...

En résumé, c'est mauvais.

1.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 62 - La Guerre des Guirlandes (2010)

Publié le 21 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Hallmark, Comédie

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Guerre des Guirlandes (Battle of the Bulbs) :

Dans la rue où il vit avec son épouse Mindy (Allison Hossack), sa fille Susie (Emily Tennant) et son fils Tim (Ryan Grantham), Bob (Daniel Stern) est le roi des décorations et illuminations de Noël. Mais lorsque Stu (Matt Frewer), un ennemi d'enfance de Bob, s'installe avec sa famille (Teryl Rothery & William Hutchinson) de l'autre côté de la rue, une compétition acharnée s'installe entre les deux hommes, une guerre des guirlandes qui va rapidement dégénérer, au grand dam de tout le voisinage...

En 2006 était sorti en salles Voisin contre Voisin (Deck The Halls), un long-métrage au budget confortable, qui mettait en scène un concours d'illuminations de Noël entre la famille de Danny DeVito et celle de Matthew Broderick. Un film à la distribution relativement sympathique (bien qu'inégale), mais finalement très classique, prévisible et assez peu intéressant. Du 3/6, en étant gentil.

Ici, Hallmark nous refait le même film, mais avec un budget moindre, et filmé au Canada... ce qui ne pose pas forcément problème, au contraire, puisque la distribution est ici nettement plus attachante que dans Voisin contre Voisin, car composée de seconds rôles habitués de nombreuses séries américaines et canadiennes.

Sur ce point précis, La Guerre des Guirlandes est donc supérieure à son modèle, ce qui est toujours ça de gagné. Malheureusement, le reste de cette comédie de Noël est à peu près équivalent à la production plus prestigieuse : ce n'est pas très bien rythmé, c'est très convenu, un peu parasité par des romances secondaires génériques, et surtout par une musique particulièrement envahissante et puérile, qui transforme le tout en pseudo-cartoon un peu agaçant.

Dommage, parce que pour une fois, l'environnement "californien" (en fait, Vancouver) n'est pas particulièrement gênant, et l'ambiance de Noël est globalement présente malgré l'absence de neige.

3/6

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Christmas Yulefest 2015 - 88 - Un Noël tous Ensemble (2013)

Publié le 30 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Comédie, Drame, Noël, Christmas, Romance

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Noël tous Ensemble (Norman Rockwell's Coming Home For Christmas) :

Lorsque leurs parents (George Canyon & Amy Jo Johnson) décident de se séparer après 27 ans de mariage, Kate (Carly McKillip) et sa soeur Melanie (Britt McKillip) acceptent de se rencontrer et de se parler après des années de brouille. Leur plan : réunir leurs parents et passer avec eux les fêtes de fin d'année dans leur maison natale, une maison natale qui, cependant, est désormais occupée par Mike (Benjamin Hollingsworth) et Ryan (Jordan McIntosh)...

Un DTV très country qui met en vedette les soeurs McKillip, chanteuses et actrices plutôt douées, et qui par conséquent leur laisse une certaine place pour exprimer leur talent : on a le droit à plusieurs chansons du duo, heureusement souvent en extraits, et tout tourne autour des deux musiciennes, qui sont convaincantes (à défaut d'être particulièrement crédibles, visuellement, en filles d'Amy Jo Johnson).

Le reste est nettement plus anecdotique, manquant de magie festive, et souffrant d'un script assez pataud et amateur, qui semble parfois avoir une idée assez précise d'où il veut aller, sans toutefois être suffisamment assuré et professionnel pour savoir comment y parvenir : d'une scène à l'autre, le script peut ainsi être léger et enjoué, pour être ultra-forcé et didactique quelques instants plus tard (la scène de la dispute des parents, notamment).

On ne ressort donc pas particulièrement convaincu de ce métrage, malgré son fond globalement inoffensif et ses bonnes intentions.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 94 - Une Mélodie de Noël (2015)

Publié le 1 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Noël, Christmas, Hallmark, Comédie, Romance, Musique

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

Une Mélodie de Noël (A Christmas Melody) :

Après l'échec de sa carrière de styliste à Los Angeles, Kristen (Lacey Chabert) décide de retourner vivre dans sa ville natale de Silver Falls, Ohio, en compagnie de sa fille Emily (Fina Strazza). Là, elle retrouve sa tante (Kathy Najimy), sa rivale de toujours (Mariah Carey), un séduisant professeur de musique (Brennan Elliott), et un étrange homme de ménage barbu qui semble cacher bien des choses (Kevin Chamberlin).

Alors là, soyons très clairs : ce film de Noël Hallmark a été intégralement vendu sur la présence à l'écran, derrière les caméras, et à la bande-son de Mariah Carey. Et sur ces trois points, c'est un flop : Carey est une piètre actrice, robotique, toujours cadrée en gros plan, et avec un filtre d'image façon mauvais soap des années 60 ; elle est une réalisatrice débutante, et ça se voit clairement au nombre incroyable de plans ratés, d'angles mal choisis, d'interactions peu crédibles, et de jeu bancal ; et la chanson finale est une soupe imbuvable qui ferait presque pitié.

Bref, la Mariah Carey Experiment est un splendide échec, et c'est bien dommage, car le film, sinon, est tout à fait dans la moyenne du genre : le couple principal (déjà celui de Une Maison pour Deux, plus tôt en 2015) est ici plus dynamique et enjoué qu'à la St Valentin, et Lacey Chabert, notamment, met ici dix fois plus d'énergie dans la moindre de ses scènes que dans la totalité de Une Famille pour Noël.

On regrettera néanmoins que tous les enfants, et notamment Fina Strazza, soient dirigés de manière à en faire beaucoup trop, ce qui a tendance à agacer et à leur donner de faux airs d'enfants précoces. Ah, et aussi, pauvre Père Noël qui ne sert à rien.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #230 : Man Up (2015)

Publié le 18 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Man Up :

Trentenaire paumée, brute de décoffrage et fêtarde, Nancy (Lake Bell) se rend à l'anniversaire de mariage de ses parents, à Londres. Dans le train, elle croise le chemin de Jessica (Ophelia Lovibond), une vingtenaire en route pour une blind date avec Jack (Simon Pegg), quadragénaire divorcé. Par un concours de circonstances improbable, c'est Nancy qui se présente au rendez-vous et, se faisant passer pour Jessica, elle sympathise avec Jack, qui pourrait bien s'avérer l'homme de ses rêves.

Une rom-com anglaise assez générique, plutôt gentillette, mais très convenue et prévisible.

Si Simon Pegg est attachant dans son rôle (malgré une première impression assez saoulante et bavarde), Lake Bell est moins convaincante (elle n'est pas mauvaise, mais entre l'accent aléatoire, le personnage agaçant, et son interprétation un peu trop forcée, on ne s'attache pas particulièrement à elle), et tous les autres personnages font de la figuration (Ophelia Lovibond est sous-exploitée) - sauf Rory Kinnear, amusant en stalker caricatural.

De plus, le métrage est une suite de discussions un peu fatigantes : ils se tournent autour en se mentant, ils se tournent autour en se disputant lorsqu'ils se disent la vérité, ils se tournent autour en mentant à l'ex de Pegg, ils se tournent encore autour avant de se séparer, etc, etc, etc... c'est assez répétitif, d'autant que tout ce badinage est assez inégal dans son écriture et son intérêt.

Un petit 3/6, parce que Pegg (sans lui, ce serait du 2.5, ou moins)

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Un film, un jour (ou presque) #243 : Jamais entre amis (2015)

Publié le 4 Février 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Jamais entre amis (Sleeping With Other People) :

Tombeur invétéré au bagoût irrésistible, Jake (Jason Sudeikis) passe de conquêtes en conquêtes sans jamais se poser ; jusqu'au jour où il retrouve Lainey (Alison Brie) - une jeune femme chroniquement infidèle, fragile et désespérément accro à un homme marié (Adam Scott) - qu'il n'a pas vue depuis l'université, où ils avaient ensemble perdu leur virginité. Entre les deux New-yorkais, c'est l'attraction immédiate, mais ils décident alors de ne pas ruiner leur relation, et de rester amis. Plus simple à dire qu'à faire....

L'une de ces sex-comedies modernes new-yorkaises (façon Sex Friends/Sexe entre amis, etc), classées R, où l'on parle constamment de sexe de manière crue, mais qui s'avèrent paradoxalement ultra-prude et conservatrice, et finissent en comédie romantique basique et générique.

De la scénariste/réalisatrice de Bachelorette, une comédie "inspirée" de Mes meilleures amies, avec un cast sympa, malheureusement handicapé par des personnages à baffer et hautement antipathiques.

Sans surprise, ici, c'est le même problème qui domine : Sudeikis et Brie, à la base, sont très sympathiques (que cette dernière soit en petite tenue ou non ^^) ; idem pour Amanda Peet, Adam Scott, Marc Blucas, etc... mais ici, l'écriture les rend tous agaçants et antipathiques, confondant "écrire des personnages avec des failles psychologiques, afin de les rendre humains et attachants" avec "écrire des personnages tellement chargés de défauts et de failles qu'ils en deviennent des sociopathes totalement désagréables" ; le genre de personnage qui se présente à un anniversaire d'enfants totalement défoncé à l'ecstasy "parce que la drogue, c'est fun", et qui danse en sous-vêtements au ralenti avec les enfants sous les regards détachés et ironiques des autres adultes appréciant le spectacle.

Bref, des personnages rebutants, dans une dramédie jamais très drôle et convenue, qui ne fonctionne que ponctuellement sur le capital sympathie de son couple principal.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #262 : Le Voyage d'Arlo (2015)

Publié le 2 Mars 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, Disney, Pixar, Aventure, Comédie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Voyage d'Arlo (The Good Dinosaur) :

Dans un monde où les dinosaures sont l'espèce dominante, et vivent une paisible existence de fermiers et d'éleveurs, Arlo, un jeune apatosaure peureux, tente de se montrer à la hauteur de ses parents, de son frère et de sa soeur. Malheureusement pour lui, une tempête coûte la vie à son père, et emmène Arlo loin de chez lui. Seul, mais bien décidé à retrouver sa famille, Arlo finit par faire équipe avec Spot, un petit homme des cavernes, pour traverser le pays, et faire face aux dangers de cette époque hostile.

Second Pixar de 2015, avec Vice-Versa, et malheureusement, c'est clairement ce Good Dinosaur qui a le plus souffert de ce calendrier ambitieux.

En effet, le film a connu un développement créatif très mouvementé, ce qui se ressent dans le produit fini : les ruptures tonales sont nombreuses (il y a quelques moments assez noirs et sombres, mais le film ne semble jamais vraiment les assumer, et ils apparaissent donc comme des anomalies étranges), le rythme est inégal (l'heure et demi semble plus longue), et le script très basique (façon "un garçon et son chien") est beaucoup trop influencé par le Roi Lion pour convaincre.

D'autant que la musique des frères Danna, ainsi que plusieurs scènes (les T-rexs cowboys, le coin du feu, les grandes plaines, le ranch, etc) semblent indiquer qu'à une certaine époque de sa gestation, le film avait pour intention de faire de cette aventure une fresque aux accents de western... mais là aussi, ça n'est jamais totalement homogène dans tout le métrage, et ça finit par paraître créativement inabouti et brouillon.

Malgré tout cela, il faut néanmoins souligner la beauté visuelle, quasi photo-réaliste, des décors et des environnements du film ; une beauté qui, au début, peut contraster un peu trop violemment avec l'approche graphique des personnages, très caricaturale, mais qui finit par s'y mêler pour donner un tout très esthétique.

Ce film est superbe, visuellement ; quel dommage, donc, que le scénario ne suive pas vraiment, et sente autant le déjà vu...

3.25/6 (parce que malgré tout, la séparation finale fait son petit effet)

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Un film, un jour (ou presque) #77 : Une Maison pour Deux (2015)

Publié le 3 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Une Maison pour Deux (All of My Heart) :

Employée d'un traiteur (Paul McGillion) et future chef, Jenny (Lacey Chabert) vient de se séparer de son petit-ami carriériste (Greyston Holt) lorsqu'elle hérite soudain d'une maison à la campagne... en co-propriété avec Brian, un trader de Wall Street obsédé par son métier (Brennan Elliott). Ayant tout plaqué pour recommencer sa vie à la campagne, Jenny n'a d'autre choix que de partager cette demeure le temps de la restaurer, et s'accommoder de ce colocataire abrasif, au charme duquel elle n'est cependant pas totalement insensible.

À nouveau un téléfilm Hallmark très classique et prévisible, avec toujours la même opposition "vie campagnarde et travail manuel peu rémunérateur mais aux valeurs de vie saines et honnêtes" vs "vie citadine et travail intellectuel et rémunérateur, sans aucune valeurs éthiques", et toujours le même problème de casting : malgré Lacey, Ed Asner (à la présence toujours appréciable) et un Daniel Cudmore en plombier-homme à tout faire barbu, géant et laconique (réminiscent du Luke de Gilmore Girls), le reste de la distribution masculine est transparente et insipide au possible.

Ici, que ce soit Greyston Holt ou Brennan Elliott (qui a l'air nettement plus âgé que Chabert), ils sont tous deux particulièrement génériques, et sans la moindre alchimie avec l'héroïne (et ce même si Elliott se décoince un peu au bout d'un moment, ce qui améliore un peu les choses, sans plus). Une héroïne qui, en plus, est un peu trop impulsive et intransigeante (elle plaque son compagnon en trois secondes chrono lorsque celui-ci lui annonce qu'il a décroché un nouveau job, alors qu'elle attendait une demande en mariage ; elle plaque son job pour s'installer dans cette maison en ruines sans même réfléchir...) pour être totalement attachante.

Cela dit, malgré le caractère particulièrement routinier du métrage, il reste assez regardable, principalement parce qu'il ne se prend pas trop au sérieux, et qu'il y a une chèvre amusante.

Ouaip. Une chèvre. On se contente de peu, parfois.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #181 : Warren Jeffs - Le Gourou Polygame (2014)

Publié le 27 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Drame, Religion, Lifetime

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Warren Jeffs - Le Gourou Polygame (Outlaw Prophet) :

À la mort du Prophète Rolun Jeffs (Martin Landau) de l'Église Fondamentaliste de Jésus-Christ des saints des derniers jours, son fils Warren Jeffs (Tony Goldwyn) prend sa place à la tête de ce mouvement sectaire polygame dérivé du mormonisme. Brutal, autoritaire, extrémiste et imprudent, Warren attire néanmoins bien vite l'attention de Gary Engels (David Keith), un enquêteur bien décidé à faire tomber Jeffs pour avoir imposé le mariage forcé à des adolescentes encore mineures, comme Elissa (Joey King)...

Adaptation d'un livre décrivant les événements ayant mené à une traque nationale de Jeffs par le FBI, ce téléfilm Lifetime s'avère à peu près aussi captivant et dynamique que peut l'être la foi mormone : c'est très manichéen, ça alterne entre le point de vue de Jeffs, et (forcément, Lifetime oblige) celui des femmes adeptes victimes du Prophète, et le rythme global est plutôt mollasson, voire même soporifique une fois que la traque commence.

Pour ne rien arranger, l'acteur principal en fait trois tonnes (probablement inspiré par le véritable Warren Jeffs) dans le surjeu caricatural, pas aidé par l'écriture pataude et racoleuse, au point de ressembler à un über-méchant caricatural de dessin animé : une manière de concentrer en un seul homme toute la folie de cette secte fondamentaliste plutôt que de risquer de choquer tous les mormons, qu'ils soient fondamentalistes ou non, en soulignant et condamnant les problèmes plus généraux de cette religion.

Quitte à passer 90 minutes devant un écran parlant de cette affaire, autant aller sur YouTube pour jeter un coup d'oeil aux multiples documentaires et reportages ayant couvert, en temps réel, tous ces évènements.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #89 : Temps Nuageux Avec Risque d'Amour (2015)

Publié le 19 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Temps Nuageux Avec Risque d'Amour (Cloudy With A Chance of Love) :

Météorologue studieuse travaillant sur sa thèse à San Diego, Deb (Katie Leclerc) découvre les joies de la popularité lorsqu'elle remplace au pied levé une présentatrice météo de la chaîne de tv locale, et devient aussitôt la favorite des spectateurs. Pour ne rien gâcher, son patron, Quentin (Michael Rady) est séduisant et assez sympathique... mais bien vite, tiraillée entre sa carrière académique et cette nouvelle carrière télévisée, Deb va se laisser entraîner dans la spirale implacable de la célébrité.

Un téléfilm Hallmark qui, au premier abord, n'a rien de très original : on a la nerd rendu "laide" par des grosses lunettes, une queue de cheval, et des vêtements moches, mais qui soudain se révèle dans toute sa beauté ; sa meilleure amie ethnique ; son autre amie/conseillère elle aussi ethnique ; le quiproquo qui provoque une rupture temporaire avec son petit ami ; le maychant manipulateur ; la rivale ; la musique envahissante et agaçante...

Mais étrangement, ici, ça fonctionne, car en lieu et place d'un triangle amoureux entre deux hommes (généralement le riche carriériste et le terre à terre passionné) et l'héroïne, compliqué par une rivale superficielle, ici, on a droit à un triangle "professionnel", avec une héroïne tiraillée entre sa passion (ses études de météorologie) et une carrière rentable à la télévision, avec comme rivale une rivale professionnelle.

Autrement dit, en faisant glisser le schéma habituel des romances Hallmark vers un domaine professionnel et intellectuel, qui assume que l'héroïne soit une étudiante douée et intelligente, et que ce sont ces caractéristiques qui propulsent le récit plus que la romance (finalement très secondaires), ce téléfilm sort un peu du lot des rom-coms de la chaîne, et se fait remarquer en bien.

De plus, ça aide que les acteurs soient tous plutôt sympathiques, que le récit soit suffisament rythmé, et que le tout se déroule dans un domaine intéressant, qui permet d'éviter les clichés habituels du retour à la campagne, et de la petite ville idéalisée où tout le monde est gentil.

Bref, bonne surprise.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #205 : Bad Teacher (2011)

Publié le 28 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Bad Teacher :

Arriviste et sans-gêne, Elizabeth (Cameron Diaz) est prête à tout pour se trouver un mari aisé, et néglige totalement son poste d'enseignante ; lorsque son fiancé la plaque après avoir découvert ses manigances et ses habitudes déplorables, Elizabeth est contrainte de se rabattre sur Scott (Justin Timberlake), un jeune enseignant remplaçant, héritier d'une famillle fortunée. Mais elle a de la compétition, car Amy (Lucy Punch), une collègue bien sous tous rapports, a elle aussi des vues sur Scott, et n'apprécie pas du tout les méthodes "alternatives" d'Elizabeth.

Avant la série tv, il y avait Bad Teacher, le film, une comédie signée Jake Kasdan, et écrite par deux scénaristes de The Office US et de Hello Ladies.

Seul problème, si la distribution du métrage est particulièrement sympathique (principalement tous les seconds rôles, de Lucy Punch à Kaitlyn Dever, en passant par Timberlake, Smith, Higgins, Segel, Munck, ou encore Lennon), ce métrage gentiment vulgaire et trashouille manque cruellement de punch, et ne parvient jamais à vraiment décoller.

La faute au script, beaucoup trop inégal, à un montage par moments un peu bancal et abrupt, et à Cameron Diaz qui, si elle fait preuve d'une belle énergie, et se donne à fond dans un personnage pourtant pas très attachant, ne convainc pas toujours dans ce rôle de super-canon irrésistible, mangeuse d'hommes, et au sex-appeal absolu.

Certes, c'est une question de goûts personnels, mais bon... en ce qui me concerne, Ari Graynor était nettement plus convaincante dans l'adaptation tv. Enfin bref, passons.

Pour résumer, une comédie très inégale, au script un peu trop léger et au rythme mollasson, mais qui évite le naufrage complet grâce à l'énergie de ses acteurs, en particulier une Lucy Punch exemplaire.

2.5/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 20 - Digging Up the Marrow (2014)

Publié le 25 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Found Footage, Documentaire, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Digging Up The Marrow :

Lorsque le réalisateur-scénariste Adam Green rencontre un homme étrange, William Decker (Ray Wise), il décide d'en faire le sujet de son nouveau long-métrage, un documentaire enquêtant sur les dires de Decker : selon lui, il existerait, dans les sous-sols de l'Amérique, des communautés de créatures difformes et rejetées par le reste de la société, qui vivraient cachées dans des cités souterraines, à l'abri de tous... mais certaines de ces créatures seraient agressives.

Soyons clairs : Digging Up The Marrow n'est rien de plus qu'une version found-footage/documenteur de Cabal/Nightbreed de Clive Barker. Une version centrée sur un Adam Green tête à claques, au sourire narquois constant, et qui, bien entendu, ne crédite absolument pas Barker, malgré des emprunts tellement évident et transparents qu'ils ne peuvent qu'être conscients.

Après, le tout se regarde assez facilement, je dois dire, et je me suis surpris à être vraiment captivé par le récit, qui est relativement bien mené. Du moins, dans une certaine mesure, puisque tant que l'on tente de percevoir les monstres, ou que le doute est entretenu au sujet de la réalité du Marrow, le film sait rester intrigant.

Malheureusement, il n'est pas très bien rythmé, et développe sur 90 minutes le synopsis d'un moyen-métrage un peu creux et mégalo, qui a recours à des jump-scares faciles, et qui finit par lentement se dégonfler, notamment sur la fin, alors que la tension aurait dû monter jusqu'au bout.

Reste au final des monstres réussis (pour ce qu'on en voit, et un Ray Wise globalement impeccable, malgré quelques moments de surjeu léger (dans sa cage, notamment).

3.5/6

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