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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "good place"

Un film, un jour (ou presque) #1180 : In Search of the Last Action Heroes (2019)

Publié le 8 Avril 2020 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Documentaire, Histoire, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

In Search of the Last Action Heroes (2019) :

Un long documentaire écrit et réalisé par un critique cinéma habitué de YouTube, financé de manière participative, et qui revient en détail sur la genèse du genre des films d'action, sur son explosion dans les années 80, et sur sa lente agonie au fil des décennies, à mesure que les action heroes musculeux d'autrefois (ces Schwarzie, Stallone, Van Damme, Norris, Seagal, Rothrock, Chan, etc) ont cédé la place à des acteurs plus "normaux", que le genre s'est démocratisé, que les effets numériques se sont perfectionnés, et que n'importe quel acteur hollywoodien peut désormais devenir un action hero avec un peu de bagout, quelques semaines d'entraînement et de bonnes doublures (qu'elles soient réelles ou numériques).

Deux heures et vingt minutes au compteur pour un documentaire assez complet, qui aborde chronologiquement toutes les grandes dates et les incontournables du genre - Bruce Lee, Indiana Jones, les Mad Max, Conan, Rambo, la Cannon, les VHS, James Cameron, Jackie Chan, l'oeuvre de Verhoeven, celle de McTiernan, les buddy comedies, etc -, s'éparpille un peu vers le milieu (quand il perd le fil de son récit chronologique), et se conclue sur un constat doux-amer sur l'évolution du genre et du métier.

Énormément d'intervenants, là aussi, avec beaucoup de premiers et de seconds couteaux de la réalisation (Verhoeven !), de l'interprétation, un Brian Tyler qui nous livre ses impressions sur la musique de film de l'époque (ça fait plaisir à entendre), un Shane Black égal à lui-même (un peu de prétention intellectuelle, beaucoup de passion pour le genre), un peu de mauvaise foi et d'amertume de la part de certains au sujet de certains projets, et une lueur d'espoir quant à l'avenir, avec des intervenants plus récents - Scott Adkins - qui placent de l'espoir en The Rock, ou qui reconnaissent que, même s'ils n'ont pas le physique des colosses de l'époque, Keanu Reeves et Tom Cruise font des action stars crédibles car ils se donnent totalement à leurs films et à leurs cascades.

Intéressant, passionné, bien qu'un poil longuet par moments, et manquant un certain nombre de films importants du genre (quitte à parler d'Alien et des Dents de la Mer, autant parler aussi de certains films de Carpenter).

4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #891 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : L'Amour Fait sa Loi (2012) & Princesse Incognito (2019)

Publié le 14 Février 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

L'Amour Fait Sa Loi (The Seven Year Hitch - 2012) :

Après 7 années passées en colocation avec Kevin (Darin Brooks), son meilleur ami, Jennifer (Natalie Hall) se fiance avec son compagnon, Bryce (Ryan Doom), et demande à Kevin de déménager. Mais ce dernier sait pertinemment que Bryce est infidèle et, amoureux en secret de Jennifer, il a alors recours à un obscur article de loi pour empêcher les fiançailles de son amie, en affirmant qu'ils sont mariés de droit commun...

Une production Hallmark assez atypique, car relativement excentrique et plus proche de la farce décalée que de la comédie romantique traditionnelle.

Mais bizarrement, cette excentricité et ce postulat de départ original finissent par jouer contre le film, puisque le personnage de Kevin n'est jamais vraiment sympathique ni attachant (d'autant qu'il est interprété de manière un peu criarde et agitée par Darin Brooks), et que ses machinations finissent par paraître un peu glauques plutôt qu'amusantes.

Ajoutez à cela une Natalie Hall (pas désagréable, en soi, et assez naturelle) étrangement peu mise en valeur au début du métrage - son style, ses vêtements, son maquillage la rendent assez froide et distante ; et une distribution secondaire totalement générique et oubliable...

Et voilà, une rom-com pas à la hauteur de son potentiel de départ, et qui laisse un goût doux-amer, alors même qu'il y avait de quoi se lâcher totalement. C'est raté.

2/6

Princesse Incognito (A Winter Princess - 2019) :

Carly (Natalie Hall) doit organiser un grand bal hivernal dans la station de ski de Snowden Peak, et pour cela, elle doit composer avec Jesse (Chris McNally), le frère de sa patronne. Mais bien vite, l'arrivée du Prince Gustav (Casey Manderson), le frère jumeau de Carly, révèle qu'elle est la princesse d'un royaume européen, et qu'elle va rapidement devoir choisir entre sa destinée royale et sa vie anonyme dans la petite ville de montagne...

Une comédie romantique Hallmark de la même scénariste que One Winter Weekend, mais qui est nettement moins convaincant (déjà qu'à la base, One Winter Weekend était vraiment moyen), puisque tout ici sonne faux : les accents "anglais", le postulat de départ, la romance, les costumes, les personnages secondaires, l'interprétation forcée de Natalie Hall... bref, il n'y a que l'environnement enneigé, agréable à l'oeil, qui fonctionne réellement. Tout le reste tombe plus ou moins à plat, pas aidé par un script qui ronronne rapidement.

1.5 + 0.5 pour la neige = 2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 52 - Eli (2019)

Publié le 24 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Drame, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Religion, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Eli (2019) :

Enfant-bulle allergique au monde qui l'entoure, Eli (Charlie Shotwell) arrive avec ses parents (Kelly Reilly, Max Martini) au manoir du Docteur Horn (Lili Taylor), spécialiste en maladies auto-immunes. Là, dans cet immense bâtiment isolé du monde extérieur, Eli va subir un traitement génétique expérimental particulièrement douloureux, mais rapidement, le jeune garçon va commencer à être hanté par les fantômes des précédents cobayes du Docteur...

Aïe. Un film d'horreur produit par la Paramount et qui, comme pour The Cloverfield Paradox, a préféré refiler le bébé à Netflix, qui a diffusé le film en toute discrétion en octobre 2019  : sans surprise, à vrai dire, tant le résultat final est un bordel pas possible, à l'écriture décousue, et qui tente de manger à tous les râteliers.

(attention, spoilers)

En effet, non seulement le film possède un postulat de départ particulièrement capillotracté (toute la mise en place est longuette, jamais vraiment plausible scientifiquement, etc), mais en plus, le film prend alors un virage "maison hantée" totalement générique et sans inspiration.

Pendant facilement 60/75 minutes, Eli est particulièrement quelconque, incapable d'échapper à tous les clichés des films de fantômes qui apparaissent dans les reflets, etc, et bien trop fasciné par sa "thérapie génique" improbable pour rester crédible (le garçon subit un traitement éprouvant, on lui perce un trou dans le crâne, on lui injecte des produits dangereux, etc... mais il se promène quand même dans les couloirs du manoir sans supervision, et sans paraître le moins du monde atteint par ce qu'il subit).

Et puis, pour ses dernières 20 minutes, le scénario pète un câble. Sans être pour autant totalement inattendue (le nom du médecin interprété par Lili Taylor est un gros indice, tout comme l'est l'affiche), la vérité est révélée au sujet d'Eli, et le film bascule dans une sorte de sous-La Malédiction grand-guignolesque, assez criard, et sombrant dans le n'importe quoi.

Ah, et j'ai failli oublier Sadie Sink, qui tient ici un petit rôle... et le joue exactement comme son personnage de Stranger Things.

Un projet vraiment bancal, qui n'a pas la subtilité d'écriture nécessaire pour vendre vraiment ce retournement de dernière minute, et qui succombe à tous les clichés du genre qu'il utilise. Reste une distribution assez efficace... mais c'est peu.

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Catch Review : TNA Impact Live (10/07/2014)

Publié le 11 Juillet 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Ultime show avant les tapings de NYC, ultime show avec le ring à quatre côtés, et un show qui renoue plus ou moins avec les thématiques de l'ère Bischogan, à savoir le Championship Thursday...

- Angle récapitule les matches de ce soir, demande à Willow de venir le voir, et lui explique qu'il est temps pour lui de redevenir Jeff Hardy, maintenant que la Team Dixieland a été annihilée.

- Aries est confiant.

- Wolves vs Bragnus, Tag Titles Match. Un bon match, long, solide et méthodique.

- Roode agacé, défie MVP, qui vient en roulant, et manque de se faire démolir par Roode et EY, mais est sauvé in extremis par la Team MVP.

- Storm tente de faire basculer Sanada vers le côté obscur, en lui expliquant qu'il doit se libérer de l'influence de Mutah.

- Angle confiant d'avoir su toucher Jeff Hardy. Et non, ce n'est pas sale.

- Aries vs Sanada, X-Div title match. Ça ne pouvait pas totalement être à la hauteur de leur match du ONO Global Impact, mais ce n'était pas mauvais pour autant, bien au contraire. De l'action très réussie. Et une fois de plus, Aries est champion à l'approche de Destination X. :mrgreen:

- Bully parle de Rhino. EC3 n'est pas impressionné.

- Bully dans le ring, au micro, exige des explications. Rhino l'accuse de manipuler tout le monde pour parvenir à ses fins. Ray réplique en trollant sévèrement son ancien pote. EC3 s'en mêle, et paf, un Gore sur Ray, et Dreamer intervient in extremis. Segment bien mené pour chauffer un peu plus les tapings de New York.

- Segment backstage sympatoche des BP.

- La Menagerie se motive.

- ALove vs Britt vs Gail vs Maddie, KO Title match. Un match sympathique, et à nouveau assez long pour ce que c'était. Décidément, ce soir est un bon show sur ce plan là.

- Aries est satisfait de sa victoire, et tease de ne pas encaisser l'Option C.

- Vidéo promo pour Bobby Lashley qui est un monstre de puissance, ce que MVP ne se prive pas de nous rappeler de manière efficace.

- 20 Men Battle Royale for the #1 Cont. Spot. Un match sympathique au résultat final un poil prévisible, mais qui devrait néanmoins donner lieu à un match de championnat intéressant.


 

Un show qui, s'il souffrait un petit peu d'un public légèrement fatigué, était cependant blindé en action jusqu'à la gueule (seulement quatre matches, certes, mais des matches longs, ininterrompus, et globalement de qualité). Un bon chant du cygne pour le ring à 4 côtés, donc, et une mise en place très réussie pour les tapings new-yorkais.

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Catch Review : Chikara - 14x03 - Diamonds Are Forever (21/06/2014)

Publié le 30 Août 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, Chikara

You Only Live Twice, le premier show de la saison, ne m'avait pas convaincu ; Quantum Of Solace, encore moins. Place à Diamonds Are Forever, qui s'est déroulé le même jour que QoS...

- Los Ice Creams vs Old Fashioned : grand moment de rigolade quand les deux teams tentent de transformer le match en trios match en recrutant des enfants dans le public... :P Un bon quart d'heure de grosse déconne très très sympathique, du Chikara old-school, en somme.

- Jojo Bravo vs Max Smashmaster : un petit trapu à la queue de cheval, face au gros bedonnant de la Devastation Corp (qui a perdu plus de 50 kilos, et est désormais au gabarit de Kane) dans un squash simple et direct, qui se conclue par un superbe moonsault du colosse (un moonsault qui ressemble étrangement à celui de Tursas, qui lui aussi à perdu un poids certain... hmmmm).

- Blind Rage vs Mat Fitchett. Un high flyer aux tattoos moches vs un vétéran goth de la Chikara, pour un match bref et assez classique.

- Batiri vs Oliver Grimsly & Qefka The Quiet (de l'odditorium aka la Menagerie 2.0). Un Batiri qui démolit ses adversaires jusqu'à la disqualification. RAS.

- Juan Francisco de Coronado (aka mini-Alberto Del Rio) vs Billy Roc (un vétéran des indies, entraîneur un peu bdeonnant au style très similaire à celui de Quackenbush, en un peu moins virevoltant). Promo quelconque de JFC ; pas un match très intéressant à mes yeux, principalement parce que Coronado n'est pas un compétiteur très mémorable, et qu'une fois que le match bascule à son avantage, ça devient rapidement prévisible et basique.

- The Colony vs The Colony Xtreme Force. Tag match solide et rodé entre ces deux équipes particulièrement habituées l'une à l'autre.

- Eddie Kingston vs Jimmy Jacobs. Jacobs se pointe en tongs, trolle un peu Kingston, et tente de le convaincre de se joindre à lui pour récupérer son titre bien-aimé. Kingston s'énerve, et l'attaque, mais finit par se coucher pour Jacobs lorsqu'il mentionne son titre. Pas inintéressant, mais j'ai vraiment du mal avec le personnage de Jimmy Jacobs, qui joue les Raven-bis avec son Brood "Flood"... beaucoup trop dérivatif à mon goût.

- BDK vs 3.0 & Archie Peck. Un match bref et basique, qui vire au brawl général avec intervention de l'Odditorium et du Batiri, et qui se transforme donc en...

- Bdk & Odditorium vs Peck.0 & Batiri. Sympatoche, mais bordélique, et assez classique dans son déroulement.

 

- Bonus match ! Shynron vs Chuck Taylor. Un match assez réussi, avec un Shynron exceptionnel d'agilité, de rapidité et d'acrobaties. Dommage que les commentaires (le commentateur habituel, et l'un des deux gamins du premier match) rendent le tout assez fatiguant et saoulant par moments. M'enfin c'est toujours sympa pour le gamin.



Deux heures de show nettement plus intéressantes que les deux précédents DVDs de la compagnie. Bon, ce n'est pas encore un retour à la grande époque de la Chikara, et il y a une absence flagrante d'intrigue générale ou de direction, mais il y a du progrès, avec trois matches plus ou moins réussis sur la carte.

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Catch Review : TNA Impact (20/08/2014) - Hardcore Justice 2014

Publié le 21 Août 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Nouveau créneau horaire pour Impact, et nouveau jour de diffusion, pour un show dont la diffusion sur Spike TV est assurée jusqu'à la fin de l'année, minimum.

- Bram vs Abyss, Stairway to Janice. Démarrage sur les chapeaux de roue, avec un gros hardcore ladder match gentiment dégénéré, bien qu'un peu pépère niveau rythme, Abyss oblige. Bram est une brute absolue.

- EC3 n'a pas apprécié son séjour en prison.

- Magnus est un peu jaloux de Bram.

- Team EC3 dans le ring, pour se plaindre du traîtement subi la semaine dernière ; EC3 s'en prend à Rhino, qui réplique, mais ça n'impressionne pas Carter, qui passe à l'assaut, et démolit Rhino, sous le regard paniqué de Spud.

- Joe nous parle un peu de son passif avec Ki.

- Anderson dans une campagne de pub contre le tabac.

- Les Hardys promettent une résurgence de la tag Division.

- Un peu de hype pour Joe/Ki.

- Low Ki vs Samoa Joe, X-div title. Public déchaîné, et un excellent match entre les deux hommes, intense et nerveux.

- Les Hardys rendent visite à la Team 3D.

- Anderson en veut toujours à Shaw, et début de brawl backstage.

- Anderson vs Shaw, I quit. pas mauvais du tout, malgré une fin assez abrupte.
- 3D et Hardys ont convenu d'une idée pour relancer la Tag Div.

- Brawl backstage, la semaine dernière, entre Gail & Angelina ; Angle n'est pas content.

- Roode réfléchit sur sa carrière.

- Hardys, Wolves et 3D dans le ring, pour annoncer des matches imminents entre les trois équipes pour les ceintures.

- Dixie dans son lit, pour expliquer qu'elle souffre le martyr, et qu'elle va désormais se concentrer sur le côté business de la compagnie. Dixie la mégère qui sonne son mari d'un coup de sifflet pour qu'il rajuste son oreiller = :mrgreen:

- Hemme est enceinte.

- Storm continue de reformater Sanada... pour se constituer progressivement une armée révolutionnaire ?

- Gail Kim vs Angelina Love, Last KO Standing. À part les comptes mous et démotivés de Hebner, un bon LKS match, avec un finish efficace.

- Angle booke 3D vs Hardys vs Wolves, pour une série de matches à stipulations variables, dès la semaine prochaine.

- Promo un peu longuette de la Team MVP.

- 6 sides of Steel, #1 Contender. Un peu bordélique et court, mais assez fun, et avec un finish en suspens qui devrait mener à quelque chose de sympa.


 

Deux très bons matches (KOs & X-div), trois si l'on est fan du style hardcore du match Bram/Abyss, et deux autres dans la moyenne. Hormis la promo passable de MVP (qui aurait pu être zappée, pour laisser place à cinq minutes de plus dans le main event), c'était un show assez sympathique, ma foi.

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Catch Review : WWE Survivor Series 2014 (23/11/2014)

Publié le 24 Novembre 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

L'année dernière, je me plaignais de la pauvreté de la carte de Survivor Series, avec son buildup médiocre, ses matchs ternes, et son déroulement particulièrement soporifique une fois son match d'ouverture passé. Cette année, c'est parti pour nous faire la même chose, puisque la carte est particulièrement basique, prévisible, et à l'image des six derniers mois de Raw, assez piteuse.

Survivor Series 2014 :

- Cesaro jobbe en pré-show face à Swagger. La soirée commence bien.

- Quinze minutes de promos en guise d'ouverture de PPV. Arg.

- Fatal Four-Way Tag Championship. Un match honorable, comme toujours, mais qui était éclipsé par les conneries de Mizdow en bord de ring, et par un public qui se contrefoutait de l'action, préférant chanter "We Want Mizdow".

- Les Rosebuds qui font de la pub pour le ring en plastoc de la WWE... avec un Adam Rose qui semble virer lentement au heel. Le public, lui, ne semble pas chaud à l'idée d'un match de Rose et du lapin ("NO, NO, NO !").

- Divas Survivor Series Elimination Match. Mon interweb est décédé pendant une partie du match (c'était un signe des dieux du catch, je crois), donc j'ai raté des éliminations, mais de ce que j'en ai vu, rien de bien formidable. Rien de honteux non plus (encore que certains moments étaient assez piteux), mais une énorme impression de meublage depuis le début du show. En plus niveau booking, la WWE a réussi l'exploit de faire de Paige, la heel, la seule survivante de son équipe, face à quatre faces, ce qui forcément l'a placée en position d'underdog, et a amené le public à se ranger de son côté ( :facepalm: #1)... avant de la faire perdre clean contre ses quatre adversaires ( :facepalm: #2). Bien joué, WWE Creative, ça ne servait à rien.

- Encore du meublage.

- Ambrose vs Wyatt. Assez solide, mais pas forcément exceptionnel pour autant. Ambrose faisait clairement le gros du boulot, donnant des instructions toutes les trente secondes. Le post-match promettait d'être plus amusant que le match, mais en fait, tout se dégonfle assez rapidement, malheureusement.

- HHH rallie ses troupes en les menaçant. Rusev a de superbes tongs.

- Adam Rose & Bunny vs Titus & Slater. Passons.

- Interview de Roman Reigns "via satellite". Meublage, meublage, meublage.

- Cena motive ses troupes.

- Nikki Bella vs AJ, Divas Title. Uber facepalm. No comment.

- Meublage, meublage, meublage.

- Survivor Series Match, Team Cena vs Team Authority. Un début stupide, avec Henry éliminé en trois secondes et demi. Une suite bordélique. Et un finish de daube, qui réussit à ruiner l'arrivée de Sting en la rendant banale au possible, tant au niveau de la musique que du look de Sting et de ses actions. Bel effort de Zigg, cela dit. Même indirectement, #CenaWinsLol.

- Énorme surjeu de tout le monde en post-match.

 


 

Que dire, que dire...? Rien, en fait. C'était exactement ce à quoi on pouvait s'attendre. *soupir*

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Catch Review : TNA Impact (26/12/2013)

Publié le 27 Décembre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

- Superbe musique d'entrée pour Rockstar Spud, excellent comme toujours. Dixie fait une promo que personne n'écoute, interrompue par un Hardy en petite forme, qui se fait éjecter par EC3, avant que Sting ne revienne mettre son grain de sel. Je dois dire que je me suis marré en voyant Dixie refuser tout net de booker le tag match... avant de dire soudain "j'ai une idée, tiens, si on bookait un tag match ?". Ils ont vraiment décidé de transformer Dixie en la caricature écervelée que l'IWC a d'elle, et ça marche.

- Après 15 minutes, Dixie annonce enfin... qu'elle est interrompue par Gunner. :mrgreen: Gunner veut son title shot ce soir, Magnus n'est pas là, Gunner est agacé, Dixie reprend la parole, Storm l'interrompt :mrgreen: :mrgreen: veut un match pour la valise contre Gunner, et Dixie s'énerve, booke le match, et part en trombe. Beaucoup de parlotte depuis le début du show, mais c'était de la mise en place utile, et le running gag de Dixie frustrée fonctionnait parfaitement.

- Gunner vs Storm, #1 contender briefcase. C'était solide, jusqu'à ce que les deux hommes soient comptés à l'extérieur par un Earl clairement gâteux qui compte trop vite. Dommage.

- Assmacher tente de renouer avec Emo Bully.

- Magnus qui "shoote" sur les bookers, sur Hogan, et tout et tout. Bien vu.

- Brooke frustrée, Emo Bully refuse de lui parler dans le ring, Brooke s'énerve, et le plaque. Bully l'insulte calmement, récupère encore un peu plus de heat, et repart dans son trip de psychotique-à-accompagnement-musical. Segment efficace, malgré la musique.

- Magnus qui dit du bien de la MEM 2.0, avant de les critiquer.

- EC3 & Spud s'inquiètent.

- Récap d'Abyss/Park, et entrée en scène d'un Park guère rassuré, avec Janice en main.

- Hardy n'est pas à 100%, et n'est pas très motivé.

- JP vs Bad Influence. Monster's Ball. RAS. Park se fait démolir, jusqu'à ce qu'Abyss se réveille, et ne démolisse tout le monde. La routine, en somme.

- Hardy semble avoir pris une décision sérieuse.

- Magnus revient sur le résultat des BFGS.

- ODB vs Tapa. Match potable, sans plus. Le coup de pied au visage, avec lèvre éclatée d'ODB = aouch.

- Sabin tente de convaincre Velvel de l'aider à gagner le titre, la semaine prochaine, sous peine de se trouver une nouvelle copine.

- Magnus récapitule les évênements de Final Res.

- L'annonce de Dixie était une célébration pour Magnus next week, et l'ajout des Bromans au main event.

- Sting & Hardy vs Spud & EC3 & Bromans. Un handicap tag match plutôt solide, avec une jolie prestation des Bromans, et un finish très amusant, avec EC3 qui vole la victoire.

- Hardy explique que Sting est l'une de ses influences, qu'il n'a pas le moral, et qu'il a besoin de se ressourcer : il "s'en va".

 



Un show déséquilibré : une première heure chargée en parlotte (sans toutefois être mauvaise ou inutile), et une seconde heure chargée en action (sans toutefois être exceptionnelle). Le tout s'équilibre, au final, pour donner un show honorable, mais pas forcément excellent. La fin du show, par contre, était mémorable...

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Catch Review : TNA Impact (02/01/2014)

Publié le 3 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

La "grande annonce" (volontairement sur-promue, c'est le personnage qui veut ça) de Dixie, c'était une grande célébration de Magnus, son nouveau champion, durant l'Impact de cette semaine. Espérons que l'événement soit vraiment à la hauteur de la hype !

Impact :

- Angle est conscient que 2013 n'était pas une bonne année pour lui, et qu'en 2014, il va--- être interrompu par Roode, qui s'attend à ce que Kurt annonce sa retraite. Mais Kurt a autre chose en tête. Angle vs Roode, in a cage, à Genesis, avec la carrière de Kurt à la TNA en jeu.

- Dixie fait une promo backstage, et reçoit un message anonyme... qui la distrait suffisamment pour qu'elle laisse une porte ouverte vers l'extérieur de l'IZ. Elle donne à Spud la mission d'en identifier l'expéditeur.

- Gail vs Maddie. Maddie, qui charge tête baissée. Un match honorable, sans plus.

- Sabin est nerveux.

- Angle recrute Gunner, ce qui agace Storm.

- Aries vs Sabin, X-Div Title. Match solide, et finish logique dans ce feud... je m'attends à ce qu'il y ait un match retour dans très peu de temps, et que Aries récupère le titre.

- Spud révise ses leçons, et reçoit des appels anonymes.

- Samuel Shaw vs Norv Fernum. Content de voir que Dexter, après s'être essayé au métier de bûcheron, est devenu catcheur. RAS, sinon, un squash.

- Storm est mécontent de son partenaire, et semble avoir décidé de s'associer à Roode pour le tag match de ce soir. Roode hésite.

- Gunner & Angle vs Roode & Storm. Tag match solide.

- EC3 défie Jeff Hardy. Qui ne vient pas, et EC3 doit faire face à Sting. EC3 n'a aucun problème à tenir tête à Sting au micro, et booke leur match @ Genesis.

- Ray menace Park.

- Ray vs Park. Pas un match, mais une DQ immédiate pour coup de pied dans les bollocks. Bully sur le point d'incendier Park, sauvé par Anderson, qui ne peut rien faire car aspergé de liquide inflammable.

- Célébration de Magnus, avec Spud et EC3 dans le ring. Spud assure au micro, comme toujours. EC3 aussi. Dixie continue le blabla dans le ring. Magnus confirme son heel turn, jusqu'à ce Gunner se pointe, pour exiger son title shot. La team Dixie démolit Gunner, qui est sauvé par AJ, et les deux champions se font face pour conclure le show, et mettre en place un match d'unification la semaine prochaine. Longuet, et Dixie parasitait malheureusement un peu trop le segment sur la fin.

Un show... qui m'a laissé mitigé. Bon, j'admets que je faisais quelque chose à côté, et donc que je ne me suis jamais vraiment concentré à 100% sur le show, mais je l'ai trouvé un peu décousu. Et puis déjà que je ne suis pas trop fan des segments de type "célébration d'un nouveau champion", parce qu'ils s'éternisent trop souvent, là, j'ai été servi... :sweat:
M'enfin bon, next week, ce devrait être intéressant, et Genesis ne devrait pas non plus être trop désagréable, je pense...

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Catch Review : WWE RAW (28/10/2013)

Publié le 29 Octobre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Le streak de la WWE est intact, après trois PPVs médiocres (pour être gentil), et trois fois plus de Raws à l'identique, voici qu'arrive le Raw de post-PPV, et ses rebondissements (supposément) imprévisibles...

Récemment, on m'a accusé d'être un anti-WWE, et un pro-TNA ; et ce malgré le fait que je considère les derniers Impacts et Bound for Glory comme des occasions largement manquées, et des déceptions certains au point de vue du booking. Alors je me suis dit : peut-être que c'est vrai, et que je devrais faire preuve de plus d'optimisme quand je regarde la WWE.

Peut-être que ce Raw allait me redonner espoir, et renverser la tendance...

Et puis Raw s'est ouvert sur John Cena en train de parader. Sur Damien Sandow passant à tabac Cena avant d'encaisser son MITB. Et sur SuperCena parvenant à vaincre Sandow avec un seul bras.

Avec un seul bras.

Voilà. Comment voulez-vous que j'adhère encore à une compagnie qui n'a d'autre corde à son arc que "CENA IS AWESOME !" et qui échoue à construire le moindre talent secondaire ? Le pire étant, probablement, que les réactions sur le web étaient à la limite du déni de la réalité, choisissant de fermer les yeux sur le résultat et le booking pour s'ébaubir devant un "match excellent, au finish propre". Moui.

Bon, pour boucler la première heure, on a eu aussi un tag match avec le Shield contre les Usos/Big E, anecdotique : du meublage solide, en somme, mais du meublage néanmoins.

Heure 2 : Shawn Michaels fait son heel turn officiel face à Bryan, qui lui applique son finisher. Pas mal, mais un peu forcé, probablement pour forcer un match Bryan/HHH...

... ou pas, puisque Bryan se fait aussitôt attaquer par les Wyatt signifiant ainsi probablement son retour imminent en mid-card, pour un feud de meublage. Supaire. On enchaîne avec, justement, du meublage quelconque (3MB vs Los Matadores, un Divas Tag laborieux, et un squash de Kane sur Miz), une micro-promo de Kane qui enlève son masque et se range au côté de Steph & HHH (), une énième promo redondante de CM Punk dans un feud interminable, et les débuts de son énième match contre Ryback.

Un street fight match qui ouvre donc l'heure 3 du show, et tient plus du squash que d'autre chose, ouvrant la porte à une entrée en scène des Wyatt, qui attaquent Punk sans raison. Autrement dit, la WWE n'a pas d'idées, et refait le Shield avec les Wyatt : des attaques aléatoires, jusqu'à ce que soit révélé leur véritable commanditaire... l'Authority ?

Ensuite, les Real Americans affrontent les Rhodes dans un non-title match réussi, ADR vient dire trois mois au micro, Summer Rae et Natalya ont eu un match gentiment chorégraphié, et Show est venu interrompre la fête de Randy Orton.

Que retenir de ce show ? Hormis SuperCena, et les Wyatts qui s'en prennent à Punk & D-Bry pour mettre en place un match @ Survivor Series, pas grand chose. Un ou deux matches étaient solides, mais peu mémorables, et la perspective de Show dans le main event, que ce soit contre Kane, Orton ou HHH n'inspire rien de bon...

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Catch Review : TNA Impact - Live from Wembley (27/02/2014)

Publié le 28 Février 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

- Gunner furieux après Storm.

- Gros public à Wembley.

- MVP dans le ring pour récapituler le main event de Lockdown, annonce Joe, et Magnus, bref duel de promos, et zou, un match "Joe rules" (=no pin, no escape), et un brawl à la clef.

- Les Wolves ont gagné les tag titles en house show, les Bromans demandent à Roode de leur organiser un match retour à Lockdown.

- Bromans vs Bad Influence vs Wolves. Match plutôt fun.

- ECIII mijote qqch.

- Roode tente de recruter Aries pour la Team Dixieland.

- ECII dans le ring, pour affronter Doug Williams, qui profite de la tournée pour revenir dire bonjour.

- ECIII Vs Doug Williams. Un affrontement rapide, avec un ECIII qui met un terme au match avec un coup bas et son finisher. Wembley déteste ECIII.

- Storm en approche, puis en promo dans le ring, face à Gunner. Duel honorable de promos avec un Storm en mode "f*ck the army".

- Gunner est prêt à démolir Storm backstage.

- Bad Bones vs Joe. Un squash, rien de plus. Dommage, Bones avait fait bonne impression durant Xplosion.

- MVP et Aries en pleine discussion, et Aries négocie un rôle de special ref durant le match Roode/MVP de ce soir.

- Angle accueilli dans le HOF. Très bel accueil du public.

- Arrivée d'ECIII, avec une vidéo trollesque, l'annonce des blessures de Kurt, un peu de trollage des dirt sheets et de l'interwebz, et un face à face bouclé assez rapidement, pour mettre en place un match à Lockdown.

- Beautiful People vs Alpha Female & Lei'd Tapa. Un match un peu brouillon par moments (trop de monde dans le ring en même temps), mais rien de rédhibitoire.

- Tiger Uno @ Lockdown.

- Samuel Shaw au micro, pour s'excuser auprès de Christy, et expliquer qu'il est son chevalier blanc, là pour la protéger. Interruption par Anderson, Samuel dit ce qu'il ne fallait pas dire, se prend une baffe, et parvient à s'en sortir en étouffant Anderson. Efficace. "Cree-py Bas-tard !"

- Autre promo nawak de Willow.

- Gunner & Storm se battent backstage.

- Roode vs MVP w/Sp. ref. Austin Aries. Match solide, finish efficace. C'est assez amusant de voir la différence de condition physique entre un MVP et un Batista qui tous deux reviennent après un hiatus. Et puis les shorts d'Aries... :mrgreen:

 



Un show plutôt sympathique, et bien soutenu par un public motivé. Lockdown se présente très bien.

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Catch Review : TNA Impact Live (20/03/2014)

Publié le 21 Mars 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

- EY vs Abyss, Hardcore brawl. Démarrage sur les chapeaux de roue, sans la moindre règle, et avenir d'EY en suspens.

- EC3 vs Bobby Lashley. Un premier match de retour pour Lashley, qui a la majorité de l'attaque, mais Willow intervient, et démolit EC3 : la destruction systématique de tous ceux qui ont poussé Hardy à partir continue.

- Bully à Nashville pour une réunion avec Dixie.

- Joe frustré, reçoit l'assurance de la présence de quelqu'un d'autre en lieu et place de EY, en route vers l'hosto.

- A-Love bien décidée à avoir sa réponse de Velvel.

- EC3 se plaint de la non-assistance de Magnus ; Magnus le kickbanne, et s'établit en solo.

- Gunner pour une promo solide avec Papa Gunner au bord du ring ; forcément, Storm se pointe, et démolit Gunner et son père.

- Gail se plaint de Tapa, et va se venger.

- Les Bromans vont troller un peu Sanada & Tigre Uno dans les vestiaires. Amusant, notamment parce que Zema s'improvise "traducteur"... :mrgreen:

- Tapa vs Gail Kim. Un affrontement bien mené, et une victoire de Gail, qui signe apparemment la fin du contrat de Tapa.

- MVP tente de recruter Willow pour remplacer EY, mais Willow se barre dans une promo nawak et rembarre MVP.

- Les Beautiful People se réunissent dans le ring. Elles demandent à Maddie de venir, qui refuse. À nouveau, un peu longuet, mais au moins, ça, c'est fait.

- Magnus est confiant. Joe est en colère. Al Snow s'interpose.

- Bromans vs Wolves vs Tigrada. Triple threat très fun et solide.

- A-Love déprime, mais est réconfortée par Velvet.

- Kenny King toujours à Vegas.

- A-Love tente de s'excuser auprès de Maddie, avant de la passer brièvement à tabac.

- MVP se dévoue pour aider Joe.

- Vidéo sur Knux, et son background. Intriguant.

- Bully Ray à Nashville, qui trolle gentiment "Dixie", explique son retournement de veste, et se fait démolir par Roode.

- Magnus vs Joe w/Abyss & MVP enchaînés. HW Title match. Un match intelligent, avec Magnus qui travaille constamment l'abdomen de Joe, et un finish qui évite le surbooking trop génant, en gardant la conclusion prévisible à un minimum logique.

 



Un show dynamique, encore une fois, mais qui évite le bavardage en enchaînant les segments. Et alors qu'on aurait pu se dire "bon, c'est fini, ils ont de nouveaux visages, inutile d'en rajouter", voilà que Knux ressurgit avec un nouveau gimmick, et que Tapa s'en va, ce qui peut être de bonnes choses (ou pas, l'avenir le dira).

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Un film, un jour (ou presque) #1143 : Les Incognitos (2019)

Publié le 17 Février 2020 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Les Incognitos (Spies in Disguise - 2019) :

En mission au Japon, le super-agent Lance Sterling (Will Smith) tombe dans le piège d'un terroriste énigmatique, Killian (Ben Mendelsohn), qui fait passer Sterling pour le responsable du vol d'un drone au potentiel destructeur. Tentant d'échapper à sa propre agence, Sterling n'a d'autre choix que de se rapprocher de Walter (Tom Holland), un jeune chercheur pacifiste des laboratoires de l'agence, qui a mis au point une technique révolutionnaire permettant de transformer l'être humain en pigeon...

Un long-métrage d'animation au titre insipide, vaguement adapté par les studios Blue Sky (L'Âge de Glace, Rio) d'un court-métrage au titre nettement plus amusant (Pigeon : Impossible), ce film à la sortie sacrifiée le jour de Noël 2019 est globalement passé inaperçu et n'a pas vraiment fonctionné au box-office, malgré des critiques étonnamment enthousiastes.

Il faut dire qu'au premier abord, rien n'impressionne particulièrement : à tous les niveaux, on a souvent l'impression d'avoir déjà vu ailleurs les principaux éléments de ce Incognitos, que ce soit chez Dreamworks, Pixar, ou même chez Blue Sky et autres. Il faut dire que le pastiche du genre espionnage est difficile à rendre frais et intéressant, même lorsque, comme ici, on transforme son super-espion en pigeon.

Et pourtant, aidé par sa distribution vocale plus que compétente (outre Smith et Holland, il y a Rashida Jones, Reba McEntire, Karen Gillan, Masi Oka... malheureusement pas tous utilisés à leur juste valeur), Spies in Disguise finit par (mauvais jeu de mots) décoller, avec une action dynamique et ludique, un message pacifiste plutôt bienvenu, et une bande originale pétaradante signée Ted Shapiro.

Il est ainsi dommage que la direction artistique ne soit pas plus marquante, et donne à ce point une première impression d'un film générique et manquant de personnalité : en creusant un peu, on trouve pourtant un métrage assez attachant, même si l'on aurait honnêtement pu se passer de ce placement produit bien honteux pour l'Audi e-Tron.

4 - 0.5 pour l'e-Tron = 3.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1113 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Un Amour de Chef (2019)

Publié le 2 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, St Valentin, USA

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...​ 

Un Amour de Chef (Love on the Menu - 2019) :

Cadre dans une entreprise multinationale de fabrication de surgelés, Maggie (Autumn Reeser) a dans sa ligne de mire une nouvelle acquisition : les recettes de Hank Daniels (Kavan Smith), chef d'un restaurant étoilé en difficultés financières. Malgré les réticences initiales du chef, elle parvient à convaincre ce dernier de collaborer avec son entreprise, en échange de son savoir-faire en manière d'organisation et de gestion - mais tandis qu'elle aide Daniels à redresser son établissement, elle s'attache au restaurateur bourru, et à sa fille adolescente (Jordyn Ashley Olson)...

Ah, que c'est dommage. Une comédie romantique Hallmark sympathique, dynamique, avec un couple principal à l'alchimie ludique et à la bonne humeur prononcée, des seconds rôles agréables, et un script qui évite la plupart des clichés et des quiproquos habituels du format... mais qui ne parvient pas à totalement négocier son atterrissage.

Assez frustrant de constater qu'après une première heure plutôt agréable à suivre (malgré quelques petits moments un peu forcés, comme le rapprochement de l'héroïne avec la fille du restaurateur, un rapprochement qui se résume à faire du shopping et à parler fringues et coiffure, ou encore ces moments balourds de promotion des aliments congelés), le film trébuche sur la fin, lorsque vient le moment du rebondissement du troisième acte.

Ici, c'est la patronne de Maggie (Barbara Niven), qui révèle son visage de "méchante", et amène les quelques moments dramatiques de rigueur dans les dernières minutes des rom-coms de ce genre...

Seul problème : toute cette sous-intrigue n'a ni queue ni tête (ni dans les réactions de la protagoniste, ni dans les décisions prises par sa patronne), et semble avoir été écrite précipitamment, sans grand effort apporté à la plausibilité du tout (Kavan Smith, l'interprète principal, est à l'écriture, et clairement responsable du ton décontracté du métrage, mais il est accompagné d'une scénariste habituelle de la chaîne, aux résultats jamais très probants).

Résultat, la toute fin perd énormément de son efficacité, puisqu'elle n'est jamais vraiment justifiée par des rebondissements ou des obstacles crédibles (et que la dégustation finale du critique est encore plus improbable).

Encore une fois, dommage, car le reste était agréable à regarder.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1150 : Charlie's Angels (2019)

Publié le 26 Février 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Charlie's Angels (2019) :

Programmatrice pour une entreprise sur le point de mettre sur le marché un produit potentiellement dangereux, Elena (Naomi Scott) se trouve embarquée dans les opérations des Anges de Charlie, une agence de sécurité privée bien décidée à empêcher que cette technologie ne tombe pas en de mauvaises mains. Sous la supervision de Bosley (Elizabeth Banks), Sabina (Kristen Stewart) et Ella (Jane Kano) vont alors prendre Elena sous leur(s) aile(s), et tenter d'enrayer les plans machiavéliques du patron de la jeune femme...

Soyons très clairs : les deux Charlie's Angels du début des années 2000 n'étaient pas forcément de bons films, mais étaient des blockbusters décérébrés et cartoony ne se prenant jamais au sérieux, dynamiques, chatoyants, avec un trio de tête à la fois charismatique, sexy, léger et badass, et un méchant mémorable.

Ici, pour ce remake co-écrit, réalisé et interprété par Elizabeth Banks... disons que l'époque n'est plus la même, et qu'en lieu et place du féminisme ludique des premiers films (certes réalisés par McG, un homme, et donc avec un point de vue masculin sur ses actrices), on se retrouve avec un féminisme plus militant, qui s'ouvre sur une Kristen Stewart déclarant face caméra que les femmes peuvent tout faire aussi bien que les hommes, qui continue par un générique naïf façon montage de petites filles qui font du sport et plein d'autres choses, qui fait de ses protagonistes masculins des cadavres, des incapables balbutiants, des traîtres ou des bad guys silencieux, et qui passe un bon coup de balai sur le patriarcat en faisant des femmes de Bosley, des Anges... et (spoiler) de Charlie lui-même.

À partir de là, on sait à quoi s'attendre : un peu dans la lignée de Ghostbusters 2016, on se retrouve avec une version d'un girl power tellement pataud qu'il en devient embarrassant, avec un récit qui veut jouer la carte du fanservice pour se mettre son public dans la poche (le film explique qu'il s'inscrit dans la continuité de la série originale et des deux films de la bande Barrymore/Liu/Diaz, et remplace Bill Murray et David Doyle dans les photos d'époque par un Patrick Stewart très mal photoshoppé ; les nombreux caméos se multiplient... mais sont très peu identifiables pour un public non-américain : athlètes olympiques, actrices de série tv), mais qui manque tellement d'énergie (pas une scène d'action ou un plan mémorable), de personnalité et d'originalité (le script est basique au possible, ses rebondissements faiblards) qu'il tombe totalement à plat.

Tout au plus peut-on signaler une Naomi Scott qui confirme son potentiel comique et son charisme, une Kristen Stewart en mode décomplexé, assez divertissante, et quelques moments qui font sourire, quand les actrices semblent plus naturelles et interagissent spontanément. Ah, et Patrick Stewart, qui s'amuse.

Mais dans l'ensemble, c'est un peu à l'image de Pitch Perfect 2, la précédente réalisation d'Elizabeth Banks : ça donne souvent l'impression d'être en pilotage automatique, et jamais suffisamment fun pour mériter son existence.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1126 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Always Be My Maybe (2019)

Publié le 9 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Review, Romance, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...​ 

Always Be My Maybe (2019) :

Inséparables depuis leur enfance, Sasha (Ali Wong) et Marcus (Randall Park) se sont cependant brusquement perdus de vus peu de temps après la mort de la mère de Marcus, et après qu'ils aient franchi le pas à l'arrière de la voiture de Marcus. Désormais chef particulièrement renommée, ambitieuse et moderne, Sasha revient à San Francisco pour ouvrir un restaurant, et elle retrouve Marcus, devenu ouvrier pour le compte de son père et, dans son temps libre, musicien stoner sans perspective d'avenir. Malgré leurs différences, et leur séparation difficile, les deux amis d'enfance vont alors se retrouver, et apprendre à se connaître de nouveau...

Comédie romantique Netflix issue de l'équipe Bienvenue chez les Huang, puisqu'on a là  la showrunneuse de la série (Nahnatchka Khan), l'un de ses interprètes (Park), et l'une de ses scénaristes (la comique Ali Wong), entre autres... et qu'il faut bien l'avouer, le film fait très pitch de série comique single-camera (et en a la réalisation dans grand relief).

C'est bien simple, en regardant le film dans son ensemble, on a souvent l'impression d'assister à plusieurs saisons condensées d'une telle série, ce qui donne un rythme assez étrange au tout : la relation des deux protagonistes évolue un peu bizarrement (le passage de la brouille à la réconciliation est un peu précipité et bancal), comme si des pages entières de développement avaient sauté, et des punchlines et des gags amusants tombent un peu à plat faute du rythme ou de l'énergie du format sitcom.

De plus, il faut bien l'admettre, j'ai eu un peu de mal avec la romance principale : Randall Park est toujours très sympathique, mais Ali Wong, avec ses énormes lunettes de hipster et son côté abrasif, ne fait pas une protagoniste de comédie romantique très engageante. D'autant qu'au final, on n'est pas si loin que ça de la comédie romantique façon Judd Apatow, avec le mec glandeur qui s'éprend d'une career woman et qui change radicalement pour elle...

À partir de là, et malgré un caméo (très amusant et à rallonge) de Keanu Reeves, je n'ai pas vraiment accroché à ce film s'inscrivant clairement dans la mouvance de Crazy Rich Asians (représentativité asiatique + romance + ambition et succès + clinquant), mais pas particulièrement plus convaincant.

3/6  (pour Randall Park, Keanu et pour Michelle Buteau)

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Un film, un jour (ou presque) #1130 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Jexi (2019)

Publié le 10 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, Romance, Science-Fiction, St Valentin, CBS

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Jexi (2019) :

Replié sur lui-même, sans ami, et accro à son téléphone portable, Phil (Adam Devine) vit une existence médiocre et solitaire, ses ambitions journalistiques réduites à la conception de listes génériques pour un site web quelconque. Jusqu'à ce qu'il doive changer de portable, et que Jexi (Rose Byrne), l'assistant connecté de son nouvel appareil, décide de prendre la vie de Phil en mains, pour le meilleur et pour le pire. Un bouleversement encore compliqué par la rencontre de Phil avec Cate (Alexandra Shipp), une jeune femme insouciante dont Jexi va devenir jalouse.

Une comédie signée de la main des scénaristes des Very Bad Trip, des Bad Moms, de Hanté par ses ex, de Tout... sauf en famille, d'Échange standard, de Joyeux Bordel, ou encore de la série Mixology : que des chefs d’œuvre du genre, clairement, qui partagent tous de mêmes problèmes d'écriture, à savoir un postulat de départ sous-exploité, un sens de l'humour assez graveleux et/ou bas de plafond, et de manière générale, des scripts pas très aboutis ni maîtrisés, parfois sauvés par l'énergie de leur distribution.

Sans surprise, donc, ce Jexi souffre des mêmes problèmes, et ressemble à un Her en plus déconneur, une sorte d'épisode de Black Mirror en vulgaire et bourrin, avec des photos de pénis, de l'humour de stoner, une Jexi agressive et au langage très peu châtié, et une réalisation toute en caméra portée tremblotante et en micro-zooms.

De plus, le film étant centré sur Adam Devine, il faut supporter le bonhomme et son jeu ; cela ne me pose pas de problème particulier, mais le cabotinage de l'acteur, souvent seul avec son téléphone, pourrait en gêner certains.

Malgré tous ces défauts, cependant, malgré sa production qui ressemble étrangement à du direct-to-streaming façon Netflix (en fait, c'est une sortie cinéma... produite par CBS films, ce qui explique probablement pourquoi ça ressemble tant à un téléfilm), malgré ses thèmes et son message convenus, et malgré un récit qui est prévisible de bout en bout, y compris dans l'évolution des rapports de Phil et de Jexi... le tout reste tout à fait regardable, et même assez sympathique par moments.

Tout cela, grâce à la romance entre Phil et Cate, une Cate à la caractérisation attendue, mais que Shipp (vue dans les X-men récents) parvient à rendre vivante, pétillante et attachante, ce qui tire un peu le film vers le haut. La relation n'est pas exempte de moments ratés (le caméo de Justin Hartley est un peu écrit avec les pieds), mais elle est assez jolie et donne un peu de cœur à tout cet emballage graveleux et enfumé.

C'est insuffisant pour que je mette la moyenne à ce métrage, mais quand, dans une comédie romantique ratée, la romance fonctionne mieux que la comédie, il faut savoir s'en contenter.

2.5/6 (pour Rose Byrne, qui s'amuse, et pour les seconds rôles bourrés de visages connus)

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Un film, un jour (ou presque) #1232 : Évasion 3 - The Extractors (2019)

Publié le 19 Juin 2020 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Action, Thriller, USA, Chine

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Évasion 3 - The Extractors (Escape Plan 3 : The Extractors - 2019) :

Lorsque Daya Zhang (Malese Jow), la fille d'un riche industriel asiatique responsable de la construction de la Tombe et du Zoo, est enlevée par Lester Clark Jr. (Devon Sawa), fils de son ex-associé, Ray Breslin (Sylvester Stallone) n'a d'autre choix que de monter une équipe pour aller secourir la jeune femme, emprisonnée dans un pénitencier en Lettonie. Mais Lester Jr. s'attend à la venue de Breslin, et ce dernier devra compter sur Beo Yung (Harry Shum, Jr.), chef de la sécurité de Zhang, et sur Shen Lo (Max Zhang), ex-compagnon de Daya, pour l'aider dans sa mission...

Troisième et dernier volet de la "franchise" Escape Plan, ce volet intitulé The Extractors a le bon goût de remonter sérieusement la pente après le second épisode, en proposant quelque chose de mieux structuré, avec de l'action et des antagonistes plus convaincants - Devon Sawa, Daniel Bernhardt...

Le problème, en fait, c'est que cet épisode délaisse grandement le côté évasion de prison et protagoniste intelligent qui fait travailler son cerveau, pour faire place à un Stallone encore sous influence de John Rambo : pour une raison inexpliquée, le film fait de Breslin un bourrin vengeur qui massacre ses ennemis dans un flot de sang, et qui cherche à venger la mort de sa chère et tendre (Jamie King, qui apparemment est censée être le même personnage que celui interprété par Amy Ryan dans le premier, malgré la différence d'âge, et est ici égorgée sacrifiée face caméra après n'avoir servi à rien pendant deux films).

Une brutalité que l'on retrouve dans les autres corps à corps (Batista est absent d'une très grande partie du métrage mais revient à temps pour se bastonner, Max Zhang fait du kung-fu et casse des membres) et qui ne se marie pas forcément très bien avec le concept initial de cette série de films.

Cela dit, ça reste nettement plus efficace que le film précédent, nettement plus maîtrisé, avec une Malese Jow plutôt convaincante dans son rôle ; on pourra reprocher à la prison lettonne d'être vraiment insipide et générique, au script de ne pas totalement tenir la route, au rythme d'être assez inégal, bref, au tout de n'être plus qu'un DTV d'action générique tourné dans les pays de l'est (ou du moins, donnant cette impression)... mais au moins, ce n'est pas Escape Plan 2.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1257 : Circus of Book (2020)

Publié le 20 Juillet 2020 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Netflix, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Circus of Books (2020) :

Un documentaire Netflix sur la vie du couple Karen et Barry Mason, d'origine juive conservatrice, bien sous tous rapports, hétérosexuel, rangé et avec trois enfants, mais qui pendant plus de 35 ans, a tenu la librairie Circus of Books, à Los Angeles, une librairie spécialisée dans les magazines et le porno gay hardcore.

Une histoire amusante produite (forcément) par Ryan Murphy, prenant la forme d'un métrage réalisé par la fille des Mason qui, à l'occasion de la fermeture imminente et définitive de la librairie, a décidé de retracer la vie improbable de ses parents : son père discret et souriant, inventeur et technicien en effets spéciaux ayant travaillé sur 2001 l'odyssée de l'espace et Star Trek, sa mère journaliste profondément croyante, et leur relation assez amusante, dominée par un sens commun des affaires et des opportunités.

On découvre ainsi comment, un peu par chance, les Mason en sont venus à racheter la librairie, et à devenir un pilier de la communauté gay de la ville, à la fois lieu de débauche aux yeux de certains (jusqu'à être ciblé par le FBI), et famille de substitution pour d'autres ; paradoxe intéressant avec la foi profonde de Karen, la mère, qui a toujours tenté de prendre un maximum de distance avec l'objet de son commerce, et qui, lorsque l'un de ses fils a annoncé être homosexuel, l'a un temps très mal pris., avant de faire un véritable travail sur elle-même et de devenir une militante pro LGBTQ.

Un portrait de famille qui se double de celui d'une époque révolue, qui a placé les Mason sur le front de l'épidémie du SIDA (le témoignage d'un intervenant fait froid dans le dos, lorsqu'il explique que 90 % des personnes qu'il a connues à l'époque sont désormais décédées), et un documentaire qui, s'il flamboie (forcément) beaucoup, est aussi l'histoire des changements de la scène gay et de  l'industrie du porno, tués par le web, comme bon nombre de petites entreprises familiales.

Cela dit, tout agréable qu'il soit, ce métrage semble parfois manquer d'un petit quelque chose, comme si la réalisatrice était trop proche de son sujet pour vraiment réussir à le traiter totalement, à percer l'évasivité fréquente de sa mère, et à être autre chose qu'un regard mélancolique et nostalgique sur une institution de Los Angeles, dont la fermeture s'est faite dans l'indifférence la plus totale.

4/6

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Les bilans de Lurdo : Ted Lasso, saison 1 (2020)

Publié le 22 Mai 2021 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Romance, Sport, Télévision, USA, Drame, Apple

Sitcom Apple Tv+ signée Bill Lawrence (Scrubs, Cougar Town) en 10 épisodes de 25 minutes, Ted Lasso s'inspire directement (quitte à en reprendre texto des passages dans son pilote) de segments publicitaires de quelques minutes, commandés par NBC pour annoncer l'arrivée du football anglais sur la chaîne. Au programme de la série, les mésaventures de Ted Lasso, coach américain engagé pour s'occuper d'une équipe de foot miteuse du Championnat d'Angleterre...

Ted Lasso, saison 1 (2020) :

Coach universitaire de football américain, Ted Lasso (Jason Sudeikis) accepte, pour oublier un temps ses problèmes de couple, de devenir entraîneur de l'équipe de football de l'AFC Richmond, un obscur club anglais à la traîne. Mais il ignore que Rebecca Welton (Hannah Waddingham), la nouvelle propriétaire du club, dont elle a hérité lors de son divorce, ne l'a engagé que pour couler le club, et se venger ainsi de son ex-mari infidèle (Anthony Head)...

Une série louée par beaucoup de critiques comme la révélation de la saison, et une fois ces dix épisodes visionnés, il est facile de voir pourquoi, en pleine pandémie, ce programme résolument optimiste et gentil a su trouver un public.

En effet, il ne faut pas chercher l'hilarité et les gags effrénés dans ce Ted Lasso, mais plutôt une atmosphère globalement bon enfant, dans laquelle baigne cette histoire de poisson hors de l'eau légère et agréable à suivre.

Il faut dire que Bill Lawrence, à la production et à la co-écriture du pilote, n'a plus à faire ses preuves dans le genre, et ici, en mode dramédie au format court, il laisse ses acteurs confirmés incarner leurs personnages, sans jamais forcer la comédie.

On retrouve çà ou là certaines dynamiques typiques de Lawrence - les deux meilleurs potes inséparables et fusionnels, le personnage taciturne et impassible, la patronne manipulatrice et son souffre-douleur effacé, les personnages féminins qui se soutiennent malgré leurs différences, une petite touche d'émotion, des seconds rôles mémorables -, et le tout, s'il ne révolutionne rien, s'avère très sympathique à suivre, porté par l'optimisme indéboulonnable et l'absence totale de méchanceté ou de rancune de Lasso.

Les personnages secondaires, cela dit, ne sont pas à négliger, et tout le monde s'acquitte très bien de son rôle : mention spéciale à Nathan (Nick Mohammed), l'assistant effacé qui connaît un parcours intéressant, ou encore à Keeley (Juno Temple), dont le pseudo-triangle amoureux entre deux joueurs - Rory (Brett Goldstein), le vétéran en fin de carrière, et Jamie (Phil Dunster), la superstar montante - s'efface progressivement devant un développement sincère des deux hommes, qui finissent ainsi la saison à une bien meilleure place qu'au début.

Trois saisons de la série sont déjà prévues, avec une conclusion programmée au terme de la saison 3 : je serai au rendez-vous, tout en sachant à l'avance que la série ne s'inscrira pas forcément au panthéon des séries comiques incontournables.

Mais en cette période anxiogène, Ted Lasso reste une bouffé d'oxygène plutôt agréable, et qui fait du bien.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Les bilans de Lurdo : Moonbeam City, saison 1 (2015)

Publié le 20 Février 2021 par Lurdo dans Action, Comédie, Critiques éclair, Animation, Les bilans de Lurdo, Policier, Review, Thriller, Télévision, USA, Comedy Central

Série d'animation comique créée par un ancien scénariste de Conan O'Brien et diffusée en 2015 sur Comedy Central, Moonbeam City se veut une sorte de version années 80/Deux flics à Miami de la série Archer (difficile de nier les similitudes), le tout avec un graphisme saturé de néons, initialement basé sur les œuvres de Patrick Nagel, mais ressemblant aussi fortement, dans son esthétique à l'univers anime (notamment Nicky Larson).

Moonbeam City, saison 1 (2015) :

Les enquêtes de Dazzle Novak (Rob Lowe), flic à Moonbeam City sous les ordres de la caractérielle Capitaine Pizzaz Miller (Elizabeth Banks), aux côtés de Chrysalis Tate (Kate Mara), technicienne de laboratoire, et de Rad Cunningham (Will Forte), le grand rival de Novak...

Une série qui met un peu de temps à trouver ses marques, malgré son format court de 10 épisodes de 22 minutes : les premiers épisodes tentent ainsi d'imposer le style du show, un style tant visuel (l'animation est très particulière, assez limitée) que scénaristique, mais ne sont pas forcément très probants. 

En fait, le terme qui définirait le mieux le début de saison de Moonbeam City est "anecdotique" : pas forcément hilarant, pas forcément maîtrisé, le tout ressemble alors beaucoup trop à un Archer sous néons pour vraiment convaincre. Et puis, petit à petit, à mesure que la saison progresse, MC trouve plus ou moins ses marques, développant (souvent de manière absurde) ses personnages (Rad Cunningham, notamment), et partant dans des directions toujours plus improbables.

On finit ainsi par s'attacher à ces bras-cassés souvent déglingués, au fil de leurs enquêtes et de leurs mésaventures, un peu comme on suivrait les personnages d'un Brooklyn 99 prenant place dans des années 80 fantasmées.

Malgré tout, le programme ne décolle jamais totalement, ni ne s'élève au delà du simple divertissement amusant, et il n'est pas forcément surprenant de constater que la série n'a jamais connu un grand succès critique ou public, et s'est arrêtée au terme de cette première et unique saison.

D'ailleurs, pour être franc, j'écris cette critique quelques semaines après avoir terminé la série... et je n'en garde déjà pas grand souvenir - d'où ce bilan assez sommaire.

Mais la série reste tout de même agréable à suivre, portée par des doubleurs qui s'amusent franchement (Kate Mara est excellente, Elizabeth Banks crie un peu trop). À voir, sans s'attendre à un chef d'œuvre.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1366 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Love, Weddings and Other Disasters (2020)

Publié le 12 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin, USA

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Love, Weddings and Other Disasters (2020) :

Apprentie wedding planner à la réputation désastreuse suite à un incident de parachutisme, Jessie (Maggie Grace) est en concurrence avec Lawrence Phillips (Jeremy Irons), une sommité dans ce domaine, pour organiser le mariage imminent du futur Maire de Boston (Dennis Staroselsky) et de sa fiancée (Caroline Portu). À l'occasion de cette cérémonie, les destins de nombreuses personnes (Diane Keaton, Andrew Bachelor, Diego Bonita, JinJoo Lee, Jesse McCartney, Andy Goldenberg, Veronica Ferres, Melinda Hill, Chandra West...) et de la mafia russe (!) se croisent et s'entremêlent...

Un long-métrage écrit et réalisé par un compère d'Adam Sandler... et ça se ressent tout de suite, tant le film a une tendance au slapstick balourd et à la caractérisation assez caricaturale (les mafieux russe, la strip-teaseuse, etc, voire même le personnage d'Andy Goldenberg, qui est un proto-Sandler), tendance qui affaiblit considérablement sa nature de comédie romantique collégiale, façon Love Actually.

Il faut dire que déjà, à la base, le tout ne fonctionne vraiment que ponctuellement, à des moments précis, grâce à une certaine décontraction globale et à un semblant de sincérité des acteurs : ce sont eux qui font l'intérêt du film, et pas le scénario.

Car ce scénario est assez décousu, une succession de vignettes qui passe d'une sous-intrigue à une autre de manière pas très fluide, et clairement très inégale : certaines sous-intrigues ne fonctionnent pas du tout (la mafia russe, donc, le jeu télévisé ultra-fauché et stupide, mais aussi la romance de Jeremy Irons et Diane Keaton, qui pourtant aurait pu donner quelque chose de plus sincère et touchant, mais qui succombe trop souvent à des gamelles forcées, et à des scènes assez artificielles), et les 95 minutes du métrage donnent, paradoxalement, l'impression de durer bien plus longtemps.

Pas terrible, donc, malgré les efforts des acteurs, Maggie Grace en tête.

À noter que le métrage est rythmé par la musique de la fille de Rob Schneider, un autre habitué des productions Sandler, histoire de bien compléter le bingo.

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Catch Review : WWE RAW (30/12/2013)

Publié le 31 Décembre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Contrairement au RAW de la semaine dernière, un spécial Noël calamiteux, dont on ne retiendra que l'annonce du retour de Batista (forcément, que serait Vince sans ses anciennes stars des années 2000 pour main eventer Mania ? Meuh non, les amis, "la WWE est désormais tourné vers le futur et les nouvelles générations", sauf lorsqu'il s'agit de faire de l'audience et de vendre du PPV...) ce dernier Raw de l'an 2013 est en direct. Mais comme la WWE ne fait jamais les choses dans le bon ordre, ils ont enregistré le prochain Smackdown en avance... révélant par là-même deux résultats de Raw : le retour de Brock Lesnar dans un segment contre Mark Henry, ainsi que la défaite de Fandango face à Big E. *soupir*

Mais peu importe, espérons que le show sera intéressant :

Heure 1 : Punk fait une mini-promo, tente de semer la zizanie au sein du SHIELD, et bat Rollins dans un match solide, avec quelques moments de flottement. Jusque là, un show honorable... malheureusement, ça ne dure pas, puisque Steph annonce alors Cena vs Orton au Rumble (youpiii...) et qu'on a ensuite droit à un match insipide entre Ziggler et Axel.

Heure 2 : une heure particulièrement creuse, entre le match spoilé Fandango/Big E, du meublage Sandow vs Khali & Truth vs Brodus. Pour conclure, heureusement, le retour de Brock, qui démolit Mark Henry en trente secondes chrono, et exige un Title Shot après le Rumble, sauve un peu les meubles... mais pas beaucoup.

Heure 3 : Un tag match des Divas (passons...), et le plat de résistance de la soirée : Bryan contre la Wyatt Family, dans un match gauntlet marathon. Comme d'habitude, quand la WWE n'a pas d'idées, ou que la moitié de son roster est en house show comme ce soir, elle met Bryan dans plusieurs matches successifs. La routine habituelle, donc, solide, mais un peu lassante, et qui débouche sur la seule option logique : Bryan finit pas s'avouer vaincu, et par rejoindre la Wyatt Family. Si je n'avais pas déjà vu exactement la même intrigue à la WCW avec le Flock de Raven, et Scotty Riggs, je trouverais peut-être ça intéressant. Là, c'est juste un moyen évident de donner quelque chose à faire à Bryan le temps que Wrestlemania arrive et reparte, afin qu'il ne prenne pas la place d'un Batista ou d'un Undertaker sur la carte, et ne les éclipse avec sa popularité... :\

Bref... un Raw qui ne vaut (comme d'habitude) que pour les matches de Punk et de Bryan, et pour le segment de Brock. Ce n'est pas énorme, mais c'est toujours mieux que rien.

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Catch Review : WWE RAW (20/01/2014)

Publié le 21 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

À une semaine du Royal Rumble, que se passe-t-il de beau dans le monde de Vince McMahon ? Et bien Batista est supposé revenir ce soir, et Bryan... ah, ce bon vieux Bryan, le cheval de labour de la WWE, jamais totalement pushé par les bookers, et pourtant la plus grosse star de la compagnie, qu'ils poussent à bout et surexploitent jusqu'à l'épuisement, faisant littéralement reposer bon nombre de RAWs sur ses épaules en le mettant dans un ou deux matches par soir, matches dirant lesquels il se donne naturellement à 200%... et bien ce cher Bryan a fini par avoir une commotion cérébrale. Told you so...

Quoi qu'il en soit, le Raw de cette semaine était placé, pour ne pas changer, sous le signe du meublage : la compagnie est en stand-by, elle sait pertinemment que le Rumble se vend tout seul, donc ce soir, c'était efforts minimums, et pilotage automatique maximum.

À commencer par la première heure, qui a enchaîné un retour minimalliste de Batista pour dire trois mots peu convaincus ; un match Rhodes & Langston vs Shield routinier, et au résultat improbable ; une explication peu convaincante de Bryan au sujet de sa storyline avortée contre les Wyatts ; et un squash de Fandango sur Xavier Woods. En une heure, c'est très peu.

L'heure d'après n'était guère mieux, puisque remplie de segments pépères : Kane qui s'excuse auprès de Punk, Punk contre Billy Gunn, de la promo pour le Rumble, une vidéo en la mémoire de Mae Young, et un énième affrontement entre Rey et ADR. Toujours rien de mémorable.

Enfin, l'heure numéro 3 a commencé par un face à face entre Show et Brock. Face à face qui a bien pris son temps, jusqu'à ce que Brock se fasse totalement dominer par son adversaire, et paraisse ridicule : pas vraiment crédible. Et pour conclure cette troisième heure, que du meublage : AJ contre Naomi, les Usos contre les Wyatts, encore de la promo pour le Rumble, une vidéo sur le Martin Luther King Day (forcément, il faut bien compenser le fait que tous les lutteurs afroaméricains de la compagnie, ce soir, se sont faits écraser par leurs adversaires blancs), et un Kofi vs Orton avorté, qui se termine sur une intervention de Cena, menant à cinq bonnes minutes d'un flottement particulièrement gênant, pendant lesquelles John se contente de parader dans le ring, en attendant que la production ne coupe les caméras.

Bref, si je n'avais dû me fier qu'à ce Raw pour me décider si, oui ou non, le Rumble était un PPV à acheter, cette année, j'aurais probablement dit non...

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Catch Review : WWE RAW (10/02/2014)

Publié le 11 Février 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Le status-quo est de retour à la WWE, comme d'habitude :  la compagnie a décidé de n'en faire qu'à sa tête, et tant pis si les fans sont mécontents. De toute façon, ils regarderont tout de même le produit, et achèteront des places pour des shows qu'ils détestent...

Heure 1 :

Raw commence très mal : on invite Betty White pour quelques instants maladroits, et on enchaîne aussitôt sur 15 minutes de Orton, Triple H, Steph, et Bryan, qui nous refont encore le même numéro ; je suis désolé, mais rien de tel pour me donner envie de zapper... ensuite, beacoup de meublage, avec un match efficace mais banal des Rhodes+Rey vs les Wyatts, des promos fades de Miz, de Sheamus, des New Age Outlaws et de Betty White, et un match Fandango/Santino uniquement là pour mettre en avant Emma. Seule chose notable : le push évident que reçoit Reigns, digne du push initial de Ryback.

Heure 2 :

Le public donne de la voix pour les Real Americans vs Christian & Sheamus : Cesaro est clairement l'homme le plus populaire dans le ring, et donc, forcément, il est dans l'équipe perdante. On enchaîne avec une promo racoleuse de Cena (qui a bien compris que, pour se faire acclamer, il devait citer tous les favoris du public dans ses promos), un squash de Del Rio sur Ziggler (pauvre Zigg), une intervention de Batista, de l'autopromo pour le WWE Network, et, last but not least, toute une intrigue sur les NAO qui tentent de faire avaler du laxatif à Betty White, mais sont victimes de leur mauvais tour, et passent tout le match Usos vs Axback à se tordre de douleur au bord du ring. Laule. Vive l'humour WWE.

Heure 3 :

Ambrose déclare un open challenge pour sa ceinture, Mark Henry répond, le match se finit en queue de poisson : prévisible et sans intérêt autre que le face à face silencieux entre le Shield et les Wyatts, très réussi. Ensuite, c'est festival, avec un match botché des Divas, une promo caricaturale de Rusev, une micro-attaque de Bryan sur Kane (il faut bien leur trouver quelque chose à faire au prochain PPV), et la pièce de résistance : Cena vs Orton #58989615231132, un match long, interminable, routinier, téléphoné, bref, encore un match typique des deux hommes, qui n'apportent rien de nouveau au programme.

 


 

Un show qui se résume à sa dernière image : Cena, triomphant, sous le signe de WrestleMania, tandis que Bryan a été relégué à la mid-card contre Kane, et que la WWE ne mentionne même plus CM Punk. Désespérant.

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