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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "good place"

Christmas Yulefest 2020 - 08 - Noël au Château (2020)

Publié le 3 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Noël

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Noël au Château (Chateau Christmas - 2020) :

Pianiste internationale réputée mais pleine de doutes, Margot (Merritt Patterson) revient au Château Neuhaus, un hôtel de luxe, pour y passer les fêtes de fin d'année en famille, et retrouver le goût de la musique. Sur place, cependant, elle rencontre Jackson (Luke MacFarlane), son ex, qui tente de la convaincre de prendre part au concert de Noël annuel du Château...

Troisième téléfilm Hallmark visionné cette saison, et déjà, on commence à repérer une tendance dans les thématiques : le cliché de la musicienne ultra-talentueuse dont la carrière est au point mort et qui retrouve l'inspiration en même temps que l'amour.

C'était déjà le cas dans Christmas Tree Lane, c'est le cas ici, et j'ai cru comprendre qu'il y avait plusieurs autres téléfilms Hallmark à venir fonctionnant sur des notes similaires (sans mauvais jeu de mots).

Par chance, ici, ça fonctionne mieux qu'avec Alicia Witt. Peut-être parce que comme Merritt Patterson n'est pas, à ma connaissance, une pianiste de niveau international (contrairement à Witt qui est musicienne IRL), le récit ne se sent pas obligé de se centrer (autant que dans Christmas Tree Lane) sur ses tourments d'artiste et sur une performance tellement exceptionnelle qu'elle sauve Noël.

Ici, il n'y a pas de rue commerçante ou de village à sauver, mais simplement un concert à organiser, avec des musiciens à recruter, un gérant d'hôtel plutôt sympathique (le toujours fiable Jess Hutch) et un déroulé relativement agréable à suivre.

Après, ça reste un téléfilm mineur, malgré un couple principal à l'excellente alchimie, et des clichés (légèrement) détournés : pas sûr que le tout reste particulièrement dans les mémoires. Mais pour le moment, ça reste un peu au-dessus du reste de la saison Hallmark.

3.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2021 - 46 - An Unexpected Christmas (2021)

Publié le 28 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

An Unexpected Christmas (2021) :

Rédacteur de discours pour une sénatrice de l'Illinois son état natal, Jamie (Tyler Hynes) n'a pas encore avoué à sa famille qu'il s'était séparé d'Emily (Bethany Joy Lenz) car il refusait de s'engager vis à vis d'elle. Lorsque, à l'occasion des fêtes de Noël, le couple se croise dans leur ville d'origine, une étrange mascarade se met en place : Emily accepte de se faire encore passer pour la petite-amie de Jamie auprès de ses proches, si ce dernier parvient à convaincre la sénatrice de participer au projet qu'elle gère pour sa firme de marketing... seul souci : Jamie n'a aucune idée de comment faire pour arriver à ses fins.

Un téléfilm Hallmark qui n'est pas désagréable, et bénéficie d'un script assez dynamique et rythmé, voire même amusant, signé Paul Campbell (l'un des acteurs incontournables de la chaîne), auquel donne vie une distribution attachante - Lenz, parfois polarisante, mais assez assurée ; Hynes, qui joue très bien le baratineur pris au piège de ses mensonges ; Alison Wandzura, en sœur lesbienne qui cherche à se recaser ; Paul McGillion et Lynda Boyd en parents excentriques...

Bref, un métrage plutôt sympathique, malgré quelques problèmes çà et là (la scène de conclusion qui fait vraiment pièce rapportée rajoutée après le tournage ; la caractérisation de Jamie, présenté dans les dialogues comme perfectionniste jusqu'au point de se saboter lui-même en mode "tout ou rien", mais qui, dans les faits, se contente de mentir un peu n'importe comment, et d'être un personnage brouillon aux répliques sarcastiques), et qui se range sans problème, de par son énergie, sur le haut du panier des productions Hallmark de cette saison (jusqu'à présent, du moins).

3.75/6  

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Un film, un jour (ou presque) #1715 : L'Âge de glace - Les Aventures de Buck Wild (2022)

Publié le 15 Août 2022 par Lurdo dans Aventure, Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Disney, Review, USA, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'Âge de glace - Les Aventures de Buck Wild (The Ice Age Adventures of Buck Wild - 2022) :

Rebelles et désireux d'être enfin indépendants, Eddie (Aaron Harris) et Crash (Vincent Tong), les deux frères opossums, quittent la bande de Manny, Sid et Diego pour partir à l'aventure : ils finissent dans le Monde Perdu, où ils retrouvent Buck Wild (Simon Pegg) et doivent lutter contre un maléfique dinosaure tentant de chasser tous les mammifères de ce paradis oublié...

Spin-off de la franchise L'Âge de glace (dont, honnêtement, je n'ai que des souvenirs très vagues), ce métrage a été produit sans l'aval de Blue Sky Studios (la studio qui a créé la franchise et qui a été fermé après le rachat de la Fox par Disney), développé pour être une série télévisée, et repensé en cours de route pour un format cinéma, avec une sortie sur Disney +.

Le résultat de cette production chaotique, confiée à un petit studio canadien, est un film d'animation bancal, pas très inspiré au niveau de l'écriture, assez quelconque au niveau du rythme, et surtout globalement assez laid, avec un rendu typiquement télévisuel : les textures sont fréquemment sommaires, les arrière-plans assez génériques et plats, la musique fait du sous-John Powell, la réalisation est pleine de plans serrés assez laids, les personnages récurrents de la franchise ont tous perdu leurs doubleurs historiques (remplacés par de pâles imitations), et en lieu et place des "aventures de Buck Wild", ce dernier est quasiment un personnage secondaire, passant après les puérils et immatures Crash et Eddie.

Énorme bof, donc, pour une suite très DTV.

2.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1710 : Buzz l'Éclair (2022)

Publié le 8 Août 2022 par Lurdo dans Aventure, Animation, Action, Disney, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Pixar, Review, Science-Fiction, Science Fiction, USA, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Buzz l'Éclair (Lightyear - 2022) :

Persuadé d'être en mesure de sauver seul l'intégralité de l'équipage de son vaisseau d'exploration d'une situation dangereuse, Buzz Lightyear (Chris Evans) provoque le crash de ce dernier sur une planète hostile. Privés de carburant leur permettant de repartir, les colons s'installent alors sur place, tandis que Buzz, lui, tente de reconstituer la formule des cristaux qui leur permettraient de quitter leur nouvel habitat. Mais chaque essai se solde par un échec, et propulse Buzz des années dans le futur...

Un Pixar très mineur, un échec critique et public, avec un film tout à fait honorable (c'est très réussi techniquement, Pixar oblige) mais totalement inutile, un spin-off que l'on devine clairement imposé par Disney ("il faudrait que vous nous fassiez une autre suite de Toy Story, ou à défaut, un film dérivé, on ne peut pas laisser cette franchise inexploitée") mais qui n'apporte rien de vraiment original ou intéressant, et qui aurait pu sortir directement en DTV à une certaine époque : c'est un film d'aventures spatiales très classique, à la limite du générique, avec des personnages secondaires assez peu intéressants, des rebondissements temporels pas très surprenants, un score de Giacchino qui manque un peu d'énergie, et un message sur l'importance du travail d'équipe finalement assez convenu.

Il y a bien quelques moments qui rappellent le Pixar de la grande époque, comme ce montage triste sur le passage du temps lors des sauts temporels de Buzz, avec le monde qui vieillit un peu plus à chaque fois alors que lui reste toujours le même, mais ça s'arrête plus ou moins là. Dommage.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1714 : Télé Ringards (1989)

Publié le 12 Août 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Fantastique, Romance, USA, Science-Fiction, Science Fiction, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Télé Ringards (UHF - 1989) :

Bon à rien rêveur et sans avenir, George (Al Yankovic) se retrouve placé à la tête d'une chaîne de télévision locale agonisante par son oncle Harvey (Stanley Brock), qui l'a remportée lors d'une partie de poker. Rapidement, cependant, l'excentricité de George et la folie de Stanley (Michael Richards), homme à tout faire promu animateur pour enfants, redonnent un coup de fouet à la chaîne, attirant sur elle les foudres de R.J. Fletcher (Kevin McCarthy), propriétaire d'une chaîne rivale...

Une comédie très brouillonne signée Weird Al Yankovic, et qui ressemble plus, une fois le postulat de base posé, à un gloubiboulga quasi-anthologique mélangeant sketches, fausses bandes-annonces, clip musicaux parodiques, humour absurde à la ZAZ et idées sorties de nulle part (on n'est pas loin de ce que Rick et Morty feront ensuite avec leur câble interdimensionnel), le tout avec un ton outrancier, une interprétation volontairement caricaturale, et des blagues parfois tellement bêtes que le spectateur s'esclaffe presque malgré lui ("Supplies !").

Parce que dans l'ensemble, si le tout est amusant et totalement déglingué et anarchique, cette approche a aussi des limites, notamment dans la cohésion et dans l'intérêt global du métrage. Ajoutez à cela des guests cabotins (Fran Drescher, Michael Richards qui en fait vraiment trois tonnes, et plein d'autres), une musique très datée et synthétique, et un rythme bancal, et l'on se retrouve avec un film très inégal, un peu à l'image de son créateur et de ses compositions habituelles.

3/6

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Christmas Yulefest 2021 - 32 - Noël au château enchanté (2021)

Publié le 20 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Romance, Review, Télévision, USA, Yulefest, Irlande

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Noël au château enchanté (Christmas at Castle Hart - 2021) :

Renvoyées par leur patronne tyrannique, Brooke (Lacey Chabert) et sa sœur Margot (Ali Hardiman) décident de quitter New York afin de partir pour l'Irlande, pour y chercher leur cousins éloignés, qu'elles n'ont jamais connus. Sur place, en visitant le Château Hart, elles croisent le chemin d'Aiden Hart (Stuart Townsend), qui cherche une organisatrice événementielle pour préparer un grand gala de Noël au château : Brooke et Margot endossent alors l'identité de leur ex-patronne, et se proposent... d'autant que Brooke n'est pas insensible au charme irlandais d'Aiden.

Mouais. Nouvel épisode de "Lacey Chabert part en vacances à l'étranger, tous frais payés par Hallmark, et en profite pour tourner une rom-com générique au possible", avec cette fois-ci l'Irlande, mais une Irlande vue par Hallmark, couverte de décorations clinquantes très américaines, et bricolée par ordinateur de manière très maladroite pour recouvrir ses paysages d'une fausse neige et de guirlandes lumineuses virtuelles.

Malgré cela, le pays conserve tout de même un certain charme. Heureusement, d'ailleurs, parce que ce n'est pas le reste du métrage qui va particulièrement tirer le tout vers le haut : le script (pourtant co-écrit par Paul Campbell, à nouveau) est vraiment classique, la musique est envahissante (et mélodramatique), l'alchimie entre Chabert et Townsend est assez moyenne (et la coupe de cheveux de Townsend n'aide pas), et de manière globale, il n'y a pas grand chose de mémorable dans tout ça.

À part, peut-être, le personnage d'Ali Hardiman, en frangine déglinguée et excentrique de Chabert. Une sœur qui ne ressemble pas du tout à l'héroïne, et une actrice qui est constamment à la limite du surjeu, mais qui apporte aussi au métrage une bonne dose de fantaisie et de décontraction, pas désagréable du tout.

Dans l'ensemble, cela dit, Christmas at Castle Hart reste vraiment quelconque.

2.5 + 0.25 pour Hardiman = 2.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 29 - The Cursed (2021)

Publié le 21 Octobre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Histoire, France, USA, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Thriller, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

The Cursed, aka Eight for Silver (2021) :

Dans la France rurale du 19e siècle, John McBride (Boyd Holbrook) arrive dans le domaine de la famille Laurent (Kelly Reilly, Alistair Petrie), en proie à des attaques inexplicables d'un animal sauvage : la terre des Laurent a été maudite par des Gitans, et la bête transmet sa malédiction de villageois en villageois, à chaque nouvelle morsure...

Une étrange coproduction historique américano-française, supposée se dérouler en France, mais avec 95 % d'acteurs anglais, et réalisée par Sean Ellis, qui s'était fait connaître pour son Cashback et pour The Broken, avec Lena Headey : autant dire que ce Cursed possède un style visuel particulièrement travaillé, enveloppant ses personnages et ses décors dans des nappes de brouillard gothiques, et soignant son esthétique pour un résultat plutôt convaincant.

C'est en effet là le plus surprenant, je pense : que le tout soit à ce point convaincant, alors que l'histoire n'est pas un summum d'originalité, avec sa malédiction gitane classique, etc.

Mais ça fonctionne effectivement plutôt bien, en partie grâce au soin apporté à l'image, mais aussi grâce à sa générosité en effets sanglants (et pas que, puisque le réalisateur trouve le moyen de mettre brièvement Kelly Reilly topless, de manière totalement gratuite), et à son approche assez intéressante et originale du mythe du loup-garou.

Il reste cependant des scories, comme le design de la bête, assez moche, l'intro Première Guerre Mondiale (intrigante mais inutile, et que l'on devine rajoutée à l'arrache à postériori - en effet, visuellement et narrativement, tout place le film à la fin du 18e siècle, peu après les évènements de la Bête du Gévaudan... mais ce prologue nous explique que tout se déroule 35 ans avant la WW1, ce qui n'a aucun sens), ou encore quelques longueurs et un manque de rythme et de punch qui se ressent : il n'est pas difficile de deviner une version de ce film amputée de dix minutes, plus dynamique, nerveuse et efficace.

Reste que c'est une relativement bonne surprise, et un film (historique) de garou de bonne facture, avec en prime un côté social, en filigrane, pas révolutionnaire mais pas non plus inintéressant.

4/6

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Christmas Yulefest 2021 - 33 - Un Prince en cadeau (2021)

Publié le 21 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, GAC

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Un Prince en cadeau (Royally Wrapped for Christmas - 2021) :

Responsable de la branche américaine d'une association caritative internationale, Lindsay (Jen Lilley) est invitée par la famille princière du royaume de Veronia à l'occasion des fêtes de fin d'année, pour potentiellement devenir la directrice internationale de l'association. Mais sur place, elle rencontre le Prince Aiden (Brendan Fehr), séduisant et célibataire, qui ne la laisse pas insensible...

Un autre des téléfilms produits cette année pour la chaîne GAC Family (ou plutôt, devrait-on dire "achetés par la chaîne"), ce Royally Wrapped for Christmas est une accumulation de tous les clichés du genre "romance royale à Noël", du Prince à l'accent approximatif à la princesse rivale, en passant par le bras droit/majordome du Prince, la Reine bienveillante, l'Américaine qui débarque au Palais, l'opposition roturière/noble, la demande en mariage express, le royaume au nom improbable, etc, etc, etc, etc

Bref, pas grand chose d'original ou de mémorable dans cet énième variation sur Une Couronne pour Noël, si ce n'est, à la limite, tout le contexte de l'association caritative pour laquelle travaille l'héroïne. C'est gentiment cheap, tourné au Canada, Jen Lilley (qui reste sympathique) surjoue un peu, et Brendan Fehr ne convainc que très moyennement en Prince british.

Énorme bof, en somme.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2021 - 53 - Un Noël pour deux : Retour à la maison (2021)

Publié le 1 Janvier 2022 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est derrière nous, 2022 est là, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Un Noël pour deux - Retour à la maison (Sister Swap : A Hometown Holiday - 2021) :

Restauratrice à Salt Lake City, Jennifer Swift (Kimberly Williams-Paisley) va passer les fêtes de fin d'année à Hazelwood, sa ville natale, en compagnie de son fils adolescent (Jacob Buster) et de toute sa famille, dont sa sœur Meg (Ashley Williams), qui travaille là dans la pâtisserie familiale. Cette année, cependant, les deux sœurs décident d'échanger leurs places : tandis que Meg part en ville, pour y superviser le restaurant de Jennifer à l'occasion d'un concours caritatif, cette dernière reste à Hazelwood, pour s'occuper de la mise en vente du Madison, le cinéma de feu leur Oncle (Kevin Nealon). Mais à cette occasion, elle renoue avec Eric (Mark Deklin), l'entrepreneur qui rénovait l'établissement, et commence à se dire que la vie à Hazelwood est bien agréable...

Projet porté à bout de bras depuis plusieurs années par les sœurs Williams, Sister Swap est constitué de deux films liés qui se répondent et qui suivent chacun le destin de deux sœurs aux alentours de Noël. À commencer par ce premier métrage qui se déroule dans une petite bourgade typique de Hallmark, et qui accumule tous les clichés habituels du genre : père célibataire, bâtiment à sauver, deuil familial, célébrations locales, valeurs traditionnelles, etc.

Un premier film assez générique et donc pas forcément très captivant, je dois dire, même si le tout est très énergique (peut-être même un peu trop, au point d'être ponctuellement précipité et brouillon), que la distribution est plutôt efficace (Jim Byrnes, Kevin Nealon, la jeune Landry Townsend déjà aperçue dans Candy Coated Christmas, mais qui fait ici de la figuration) et que le couple principal Williams-Paisley/Deklin a une excellente alchimie.

Quant à l'alternance et les scènes avec Ashley Williams, ça fonctionne plus ou moins bien en fonction des moments, puisque le personnage a trop peu de développement dans ce métrage pour ne pas paraître superficiel et trop frivole.

3/6

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Christmas Yulefest 2021 - 35 - Ensorcelée par Noël (2021)

Publié le 22 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Lifetime

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Ensorcelée par Noël (Saying Yes to Christmas - 2021) :

Apprentie éditrice dans le monde de la publication de livres pour enfants, June (Erika Prevost) est envoyé dans sa ville natale par sa patronne pour y signer un contrat avec une célèbre auteure de passage. Mais sur place, un vœu magique oblige la jeune femme carriériste à dire "oui" à toute invitation relative aux fêtes de Noël : de quoi rendre l'esprit de Noël à Erika, qui retrouve pour l'occasion Blake (Romaine Waite), un séduisant ami d'enfance...

Un téléfilm Lifetime produit par Reel One, avec ce que ça comporte de budget limité et de casting très moyen. C'est notamment le cas pour le personnage de Blake, et c'est l'un des gros points faibles du film : la romance est plate au possible, tant Blake est transparent et quelconque.

Après, avec un schéma très classique mêlant comédie romantique de Noël et film de Jim Carrey (c'est une fusion de Menteur Menteur et de Yes Man, ni plus ni moins), le métrage parvient à reste assez agréable à suivre. C'est principalement grâce à Erika Prevost, très dynamique et attachante, qui met beaucoup d'énergie dans son rôle, et apporte une touche de culture japonaise (notamment par le biais de sa mère) plutôt rafraîchissante.

Ça reste cependant assez caricatural dans l'ensemble, et le récit global finit par être assez mal rythmé (notamment à cause de cette romance fade au possible), mais ça aurait pu être pire.

2.5 + 0.5 pour Prevost = un petit 3/6 (même si ça ne les mérite pas forcément, dans l'absolu)

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 14 - Jeepers Creepers : Reborn (2022)

Publié le 11 Octobre 2022 par Lurdo dans Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, USA, Finlande, Cinéma, Critiques éclair, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Jeepers Creepers - Reborn (2022) :

Partis assister au festival Horror Hound en Louisiane, Chase (Imran Adams) et sa petite-amie Laine (Sydney Craven) en profitent pour s'intéresser au mythe du Creeper, qui a toujours fasciné le jeune homme. Mais rapidement, Laine, qui vient de découvrir qu'elle était enceinte, commence à avoir des visions étranges associées au Creeper et à la ville où se tient le festival...

Un reboot fauché de la franchise Jeepers Creepers, maintenant débarrassée du problématique Victor Salva (remplacé désormais par le réalisateur finlandais des deux Iron Sky)... et par la même occasion, de toute son ambiguïté, de son malaise et de son côté glauque.

À la place, un métrage à l'écriture très laborieuse, aux personnages insipides, au Creeper qui ne ressemble plus à rien (il faut le voir sortir de son hibernation, quasiment nu, gringalet et avec des ailes miteuses dans le dos), à la mythologie dérivative (avec les habitants de la bourgade perdue qui sacrifient des gens au Creeper) et un récit qui change complètement d'optique, préférant enfermer ses protagonistes et le reste de la distribution (de la chair à canon) dans une maison délabrée et hantée où le Creeper nous la joue boogeyman de slasher basique.

Pas de tension, des effets visuels (au mieux) médiocres (les incrustations sur fond vert sont très laides), un côté méta tellement facile et gratuit qu'il est creux au possible (les personnages se moquent du mythe du Creeper et mentionnent une trilogie de films à son sujet), une l'interprétation inégale, bref, un relaunch de franchise apparemment produit à la va-vite (avec en prime des conflits entourant les droits), et qui parvient à être plus mauvais que le dernier volet de la trilogie en question, déjà pas bien fameux.

1/6

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 34 - Deadstream (2022)

Publié le 25 Octobre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Shudder, Critiques éclair, Review, USA, Found Footage

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Deadstream (2022) :

Streamer réputé pour ses blagues et ses vidéos controversées, Shawn (Joseph Winter) décide de revenir sur le devant de la scène après avoir été canceled, en passant live-streamant une nuit entière passée dans une maison hantée. Mais rapidement, lorsque cette demeure s'avère réellement occupée par une entité sanguinaire, le stream tourne au cauchemar...

Une comédie horrifique Shudder plutôt réussie, qui a très bien saisi tous les gimmicks et les trucs habituels des streamers YouTube ou Twitch, et qui les exploite pour opposer un pseudo-Logan Paul insupportable à un démon façon Evil Dead, le tout dans le cadre d'un "livestream" qui justifie toutes les extravagances de la réalisation : points de vue multiples, commentaires des utilisateurs affichés à l'écran, insertion de vidéos externes, ajout de musique d'ambiance, etc, etc, etc

Ce qui fonctionne plutôt bien, notamment une fois que la mise en place est passée et que les choses s'emballent : le film ne se défait jamais de son sens de l'humour, et le format found-footage inhérent à son postulat de départ (même si les vidéos ne sont pas "trouvées" en tant que tel, puisqu'elles sont en direct sur le web) n'ennuie jamais le spectateur.

Une très bonne surprise, qui sait assurer le quota de litres de sang versés sur le protagoniste, comme dans un bon Sam Raimi.

4.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 25 - Immanence (2022)

Publié le 19 Octobre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Religion, Science Fiction, Science-Fiction, USA Network, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Immanence (2022) :

À la recherche d'une preuve de vie extraterrestre, un groupe de scientifiques (Summer Bellessa, Asenneth del Toro, Anthony Ruivivar, Kasia Pilewicz) découvre un signal étrange, en provenance d'une météorite venant de tomber dans le triangle des Bermudes. Aussitôt, l'équipe loue un bateau appartenant à Davis (Eugene Byrd), et dirigé par Jonah (Michael Beach), un homme étrange obsédé par la religion, qui voit dans cet événement un présage funeste et diabolique...

Prenez une dose d'Abyss, un peu d'Exorciste, une grosse louche de Prince des Ténèbres, plein d'autres influences çà et là, noyez le tout dans une piscine de prosélytisme chrétien, et voilà, Immanence, un film qui, formellement, est plutôt compétent (c'est bien interprété et filmé, la musique élégiaque est intéressante), mais qui est insupportable sur le plan de l'écriture, entre ses dialogues pseudo-scientifiques qui ne sont là que pour se donner l'apparence de la science, et ses personnages diablement antipathiques, des hommes de paille qui débitent de gros clichés de scientifiques obtus et anti-religieux, face à un Jonah qui a vu la lumière, et les éclaire de la réalité de l'univers.

Voilà. Ça sermonne beaucoup, et quand, dans la dernière ligne droite, le Diable arrive vraiment (en mode Titus Welliver du pauvre), pour expliquer à tous ces scientifiques arrogants et ambitieux qu'ils ont tout faux, que la seule vérité est celle de la Bible, etc, on finit par lever les yeux au ciel et attendre patiemment que ce calvaire se termine.

Malheureusement, pour en arriver à une fin vague et en queue de poisson, le film décide de jouer la carte du martyr, avec ces méchants scientifiques aux dents longues qui décident de sacrifier le pauvre Jonah pour échapper à la damnation éternelle et connaître le succès, et ce dernier qui est sauvé par la scientifique ex-croyante, qui retrouve la Foi in extremis et se sacrifie à sa place.

*soupir*

Dommage, parce que quelques moments sont plutôt intéressants (toute la partie dans le "bateau fantôme").

1.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1353 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Nuits sauvages avec Emily (2018)

Publié le 6 Février 2021 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Romance, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... ​​

Nuits sauvages avec Emily (Wild Nights with Emily - 2019) :

La vie de la poétesse Emily Dickinson (Molly Shannon), longtemps décrite comme une recluse excentrique, mais qui entretenait en réalité une relation amoureuse ludique et passionnée avec sa belle-sœur Susan (Susan Ziegler), qu'elle fréquentait depuis leur adolescence, et qui vivait dans la maison voisine...

Un biopic rigolard qui n'est pas sans rappeler un épisode de Drunk History en version longue, notamment à cause de la narration récurrente (et pleine de mensonges), en voix off, de Mabel (Amy Seimetz), la maîtresse du frère d'Emily Dickinson qui, après la mort de cette dernière, s'est improvisée son éditrice et a publié ses poèmes à titre posthume.

Et c'est bien là que le bât blesse : un épisode de Drunk History fonctionne car il est court et ouvertement déconneur. Là, on a près de 90 minutes de film, et la réalisatrice/scénariste prend la poésie de Dickinson très au sérieux, l'affichant à l'écran de manière premier degré afin d'illustrer les pensées ou le ressenti des personnages.

Parfois, dans les moments les plus absurdes, cela crée un décalage amusant et bienvenu. À d'autres moments, ça tombe lourdement à plat, ou ça ne parlera clairement qu'aux amateurs de la poésie de Dickinson. Et il en va de même pour le gros de ce métrage : pour le non-initié, il y avait probablement là de quoi remplir 25 minutes, peut-être 40, avec cette adaptation d'une pièce de théâtre.

Mais là, entre l'interprétation très inégale (en fonction des seconds rôles) et le côté "thèse féministe sur le combat de femmes opprimées par des hommes imbéciles" un peu trop appuyé et caricatural pour son propre bien, ce n'est pas forcément très intéressant ou captivant sur la durée, malgré le capital-sympathie de Molly Shannon.

2.5/6 (probablement plus si l'on fait partie du public ciblé)

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Un film, un jour (ou presque) #1575 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : 20 ans à nouveau ! (2021)

Publié le 11 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, St Valentin, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

20 ans à nouveau ! (Love Strikes Twice - 2021) :

Avocate ambitieuse de Chicago, Maggie (Katie Findlay) privilégie sa carrière à son couple avec Josh (Wyatt Nash), qui connaît actuellement des difficultés. D'autant que Rick (Marshall Williams), son ex-petit ami de lycée, ressurgit dans sa vie, et amène Maggie à se poser bien des questions. À l'occasion d'une visite dans sa famille, Maggie fait alors le souhait d'avoir une seconde chance de trouver le bonheur... et lorsqu'elle se réveille, elle se retrouve transportée 15 ans plus tôt.

Un téléfilm Hallmark à la fois assez typique de la chaîne (le postulat de départ a déjà été exploité plein de fois, notamment à Noël, il y a toujours une histoire de bâtiment historique à sauver) et atypique, puisque le ton global est très différent, beaucoup plus léger et dynamique, avec une Katie Findlay très attachante, spontanée et naturelle, et quelques personnages secondaires amusants (le frère nerd interprété par Matthew Lupu).

Le tout se regarde assez facilement, donc, même s'il faut bien admettre que les deux prétendants de Maggie sont assez transparents et quelconques, ce qui fait qu'ils sont totalement éclipsés par l'énergie de Katie Findlay, qui semble vraiment bien s'amuser.

Mais à part, c'était plutôt agréable à suivre (notamment tout le passage façon film de casse au country club).

3.75 + 0.25 pour Findlay, une vraie bouffée d'air frais = 4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1627 : Evolution (2001)

Publié le 22 Avril 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, Science Fiction, Science-Fiction, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Evolution (2001) :

Lorsqu'une météorite s'écrase dans le désert de l'Arizona, Ira Kane (David Duchovny) et Harry Block (Orlando Jones), deux enseignants de l'université locale, arrivent sur place pour découvrir que des formes de vie microscopiques venues de l'espace s'y développent, évoluant à une vitesse incroyable. Bien vite, l'armée s'en mèle, et avec l'aide du Dr. Reed (Julianne Nicholson), du CDC, et d'un apprenti-pompier benêt, Wayne (Sean William Scott), Kane et Block vont devoir sauver la planète de cette invasion venue d'ailleurs...

Production Dreamworks de 2001 ayant pour objectif avoué, de la part d'Ivan Reitman, de donner naissance à un Ghostbusters moderne, cet Evolution a déçu à l'époque... et c'est toujours le cas aujourd'hui.

Bande originale un peu trop caricaturale de John Powell, humour pipi-caca pas très inspiré (l'extraction anale de l'insecte, ou encore tout le grand final avec le sphincter géant, qui a une belle énergie, mais reste ultra-bas de plafond), effets spéciaux numériques qui ont pris un coup de vieux, Sean William Scott qui fait du Sean William Scott, une caractérisation simpliste : ça ne fonctionne pas vraiment, et ça tombe un peu trop souvent à plat.

Après, le bestiaire est amusant, les seconds rôles aussi (Sarah Silverman, Ethan Suplee, Ty Burrell, Dan Aykroyd), et Duchovny et Jones forment un bon duo, mais le tout ne décolle jamais vraiment, et reste un peu trop plat pour son propre bien.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1736 : SEMAINE ANIMATION - Les Minions 2 : Il était une fois Gru (2022)

Publié le 8 Novembre 2022 par Lurdo dans Aventure, Action, Comédie, Animation, Jeunesse, Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, France, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Les Minions 2 : Il était une fois Gru (Minions - The Rise of Gru - 2022) :

Lorsque les Vicious 6, la plus grande bande de criminels, se débarrasse de Will Karnage (Kevin Kline), Gru fait tout pour les rejoindre, mais bien vite, il finit par dérober une pierre mystique chinoise aux Vicious 6, qui se jettent à ses trousses...

Énorme bof pour ce second film Minions, alors que j'avais plutôt apprécié le premier volet, très "les Minions à travers les âges". Là, malheureusement, plein de choses font que cette suite, sortie 5 ans après le premier volet, ne fonctionne pas vraiment.

Déjà, le fait qu'en lieu et place d'un réel Minions 2, ce métrage est plutôt un Moi moche et méchant 4 centré en très grande partie sur Gru et sa relation avec Will Karnage. Ce qui, forcément, n'est pas franchement intéressant (déjà que Moi, moche et méchant 3 peinait à convaincre), et relègue les Minions à de la figuration pendant une grosse partie du métrage.

Et lorsque les Minions repassent sur le devant de la scène, c'est pour apprendre le kung-fu avec le personnage de Michelle Yeoh... pas très inspiré, pas très drôle, pas très rythmé, le film se traîne gentiment jusqu'à un grand final WTF, durant lequel les méchants se transforment magiquement en animaux kaijus, pour affronter Gru, Karnage et les Minions.

Bof, bof, bof, tout ça, pas aidé par le doublage - je l'ai vu en VF (pas eu trop le choix), et là où la VO propose Steve Carell, Kevin Kline, Lucy Lawless, Dolph Lundgren, Danny Trejo, JCVD, ou encore Michelle Yeoh, en France, on a Gad Elmaleh, Claudia Tagbo, et quelques autres noms éminemment oubliables.

La franchise tourne clairement à vide, et il serait temps de la laisser se reposer un peu.

2.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 50 - The Superdeep (2020)

Publié le 3 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Thriller, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, Russie, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

The Superdeep (2020) :

Dans les années 80, une épidémiologiste russe, Anna Fedorova (Milena Radulovic), est chargée d'accompagner une équipe militaire jusqu'au forage profond de Kola, en réalité le site d'une base de recherches secrète soviétique qui ne répond plus. Sur place, elle découvre qu'un champignon souterrain inconnu a contaminé les chercheurs de la base, et se propage de corps en corps, les transformant en êtres grotesques n'ayant qu'un but : se multiplier et dominer le monde...

Ouhlà, ce n'était pas bien du tout, tout ça. Un long-métrage russe tourné à la fois en anglais et en russe (ce qui donne de la post-synchro et de l'interprétation assez bancales), et qui lorgne fortement sur bon nombre d'influences évidentes, très maladroitement digérées, et avec des résultats nettement inférieurs aux modèles copiés : The Thing, Dead Space, The Last of Us, Lovecraft, etc, autant de récits gentiment photocopiés par un scénario austère et glacial, très mal rythmé et caractérisé, et à la mise en images (réalisation et montage) cache-misère vraiment peu probante.

L'espace d'une scène ou deux, ça fait illusion, mais le tout est tellement décousu et dérivatif qu'au final, il y a mieux à faire que de perdre deux heures devant ce métrage jamais maîtrisé, à la nostalgie inutile, venant des pays de l'Est.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1343 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Un hiver romantique/Au cœur de l'hiver (2020)

Publié le 1 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Un hiver romantique (aka Au cœur de l'hiver - Winter in Vail - 2020) :

Frustrée par le manque d'avancement de sa carrière d'organisatrice événementielle, Chelsea (Lacey Chabert) démissionne lorsqu'elle apprend qu'elle a hérité d'un chalet dans la station de ski de Vail, Colorado. Elle s'y installe et réalise rapidement que la communauté locale, particulièrement accueillante et chaleureuse - et notamment le bourru Owen (Tyler Hynes), qui rénove le chalet - aurait bien besoin d'une campagne médiatique pour attirer les touristes...

L'un des téléfilms du Winterfest 2020 de Hallmark, cet Hiver Romantique est, à peu de choses près, une resucée de Coup de cœur sauvage (2018), déjà avec Chabert, mais en remplaçant l'Afrique du Sud par le Colorado enneigé. Alors certes, les menus détails diffèrent, mais les grandes lignes sont identiques : l'héritage, les locaux accueillants, le mec bourru, le lieu à "sauver", etc...

Tous les clichés habituels sont là : la grosse promotion qui ressurgit in extremis, la meilleure copine ethnique, l'Américaine citadine rigide et carriériste qui débarque comme une touriste dans un environnement exotique et décontracté, un séduisant travailleur manuel aux aspirations contrariées d'architecte, une communauté locale chaleureuse et traditionnelle, le concours de cuisine, le festival, blablablabla....

Et pourtant, malgré le fait que tout cela soit générique au possible, interchangeable (à quelques décorations près) avec un bon paquet de romances Hallmark de Noël, et que tout l'aspect pseudo-alpin de Vail soit un peu cheap et risible (mais ça, c'est un reflet de la réalité), le film ne fonctionne pas trop mal, aidé par des décors naturels à la neige épaisse et superbe, ainsi que par un couple principal plus décontracté et enthousiaste.

Les seconds rôles, à l'identique, sont assez sympathiques (bien que parfois sous-exploités), et le tout est produit avec une bonne humeur moins rigide et calibrée que les autres métrages de la chaîne... un peu comme Coup de cœur sauvage, tiens.  croire que, dès qu'Hallmark lui paie ses vacances, Chabert se détend, et la production de ses films fait de même !

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1705 : SEMAINE SF RÉTRO - BONUS : D.A.R.Y.L. (1985)

Publié le 1 Août 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Fantastique, USA, Science-Fiction, Jeunesse, Aventure, Science Fiction, Angleterre

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

D.A.R.Y.L. (1985) :

Lorsque le petit Daryl (Barret Oliver), amnésique, est retrouvé errant dans les bois, il est rapidement placé dans la famille Richardson (Michael McKean, Mary Beth Hurt), où il redécouvre la vie d'un petit garçon comme les autres, aux côtés de son nouvel ami Turtle (Danny Corkill). Mais Daryl n'est pas un garçon comme les autres : plus intelligent, plus rapide, plus précis, il possède un cerveau cybernétique conçu en laboratoire, et l'armée américaine semble bien décidée à remettre la main sur lui...

Allez, un petit film bonus pour vraiment conclure la semaine SCIENCE-FICTION RÉTRO qui s'est (théoriquement) achevée hier : D.A.R.Y.L., un métrage vu dans ma jeunesse mais dont je ne garde absolument aucun souvenir... hormis son affiche, en fait.

Et effectivement, en voyant ce métrage gentillet mais assez générique, je comprends pourquoi. DARYL n'est pas forcément un mauvais film, mais c'est un film qui aurait très bien pu être produit pour le Disney Channel, et qui ne sort jamais des sentiers battus : la réalisation est assez plate, le film n'est jamais particulièrement dynamique ou rythmé (la poursuite en voiture, notamment, est un peu pépère), l'illustration musicale est datée, et l'interprétation est inégale (Turtle n'est pas exceptionnel, par exemple).

Après, ça se regarde, ça a bon fond, et les spectateurs les plus nostalgiques devraient fermer les yeux sur les défauts du tout, mais personnellement, je suis largement resté sur ma faim (en particulier dans le dernier tiers, avec la fin à bord du Lockheed, qui manque cruellement de tension). Bof, en somme.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2022 - 01 - Un Noël de rêve en Suisse (2022)

Publié le 28 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Critiques éclair, Télévision, Lifetime, Review, USA

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Un Noël de rêve en Suisse (Merry Swissmas, aka A Christmas in Switzerland - 2022) :

Ravie de retourner passer Noël en famille en Suisse, dans l'auberge que sa mère va ouvrir, Alex (Jodie Sweetin) déchante en apprenant que son ancienne meilleure-ami d'enfance sera de la partie, et avec elle, son compagnon, l'ex d'Alex. Heureusement, elle rencontre sur place Liam (Tim Rozon), père veuf gérant de l'auberge, qui lui demande son aide pour gérer les évènements, lui promettant en échange de lui faire découvrir toutes les traditions de Noël locales...

Une comédie romantique festive Lifetime assez quelconque, se déroulant supposément en Suisse (mais tournée au Québec, ce qui a des bons points - la neige - et des mauvais - les devantures en français local, les accents de certains personnages secondaires, la présence forcée d'un drapeau suisse dans une scène sur deux en extérieur), et souffrant principalement d'un manque cruel de budget et d'énergie : c'est une production Reel One Entertainment, aux budgets généralement limités, et souvent défaillants à divers niveaux de la production.

Là, en l'occurrence, outre le Québec-Suisse, on a un peu l'impression qu'il n'y avait plus de budget pour le maquillage, la coiffure et le casting. En effet, à part Jodie Sweetin, comme toujours dynamique et sympathique (même si ses choix de rom-coms sont rarement les plus probants), personne ne laisse la moindre impression, voire même, c'est assez globalement transparent. Notamment au niveau de Tim Rozon, globalement assez mou et insipide. Et puis l'écriture ne suit pas vraiment non plus, toute la réconciliation entre Alex et sa meilleure amie trainant en longueur, et éclipsant un peu trop le reste du récit.

Le tout reprend un peu de peps vers la fin, grâce aux interactions sympathiques de Sweetin avec le petit garçon, très attachant, et il est louable de voir enfin un métrage de ce type dans lequel des personnages portent d'énormes doudounes pour faire face au froid, et pas de petites tenues légères trahissant un tournage au mois de mai... mais bon, dans l'ensemble, un bon gros bof.

2.25 ou 2.5/6, pas plus.

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Christmas Yulefest 2022 - 38 - A Fabled Holiday (2022)

Publié le 23 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Télévision, USA, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...  

A Fabled Holiday (2022) :

Libraire discrète aux ambitions littéraires frustrée, Talia (Brooke D'Orsay) recroise un beau jour le chemin d'Anderson (Ryan Paevey), un ami d'enfance devenu médecin. Rapidement, le duo reçoit une invitation étrange pour passer les fêtes de Noël dans le village de Wunderbrooke, tout droit sorti d'un livre pour enfants, et dont les habitants (Rochelle Greenwood, Daphne Hoskins, Patti Allan, etc) semblent particulièrement enclins à tenter de rendre le bonheur aux divers visiteurs de la bourgade...

Un téléfilm Hallmark plus mélancolique que la norme et qui aurait tout à fait eu sa place sur Hallmark Movies & Mysteries, avec en prime une touche de fantastique pas désagréable, pour ce qui est, en somme, une variation "conte de fées/Noël" de l'Île fantastique de Roarke et Tattoo (ou de L'Antre de la Folie de Carpenter :p).

Et ça fonctionne à peu près, à vrai dire, avec des personnages locaux assez attachants, un couple principal sympathique, une ambiance collégiale agréable, et toute une mise en forme de conte pour enfants (avec narrateur, chapitres, illustrations, etc) assez rafraîchissante.

Après, ça manque d'énergie et d'excentricité, c'est un peu trop nonchalant, il y a un caméo totalement inutile et gratuit de Lindsey Stirling, et la fausse neige en rouleau est assez fauchée, en arrière-plan de certaines scènes, mais ça se regarde (sans plus) et ça a au moins l'avantage de faire preuve d'un peu d'originalité.

3.5/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 40 - La Famille Claus 3 (2022)

Publié le 24 Décembre 2022 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Fantastique, Netflix, Jeunesse, Noël, Yulefest, Christmas, Review, Belgique, Pays Bas, Aventure

Noël est là : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

 

La Famille Claus 3 (De Familie Claus 3 - 2022) :

À l'approche de Noël, la famille Claus part au ski, mais rapidement, la petite Noor (Amber Metdepenningen) découvre le secret que son frère Jules (Mo Bakker) et son grand-père Noël (Jan DeCleir) leur cache à tous. Une découverte inattendue qui va mettre en péril les fêtes de Noël, lorsque Noor met la main sur le globe magique de son grand-père, et que ce dernier finit dans une prison à l'autre bout du monde...

Le premier Famille Claus, film belge/flamand à l'écriture un peu approximative, m'avait laissé un peu indifférent. Le second, plus maîtrisé, m'avait paru un peu plus abouti. Pour ce troisième volet, c'est surtout sur un plan visuel que ça fonctionne bien : le métrage semble avoir augmenté son budget global, et visuellement, c'est très chaleureux, esthétique, et plutôt joli, malgré quelques incrustations sur fond vert un peu moyennes.

Parce que sur le front du scénario, pas de surprise : c'est toujours de l'à-peu-près, notamment en ce qui concerne le personnage du jeune skieur antagoniste, très caricatural et simpliste. À côté, on a les parents qui cherchent à se fiancer, la grand-mère alcoolique qui pousse au mariage (assez amusante), quelques quiproquos, le Père Noël dans une prison mexicaine bien caricaturale, et un jeune Jules à l'interprétation inégale : pas de quoi se relever la nuit en somme, d'autant qu'il se dégage de cet épisode un fort parfum de "on ne sait pas trop quoi faire pour ce troisième volet, tiens, si on envoyait les protagonistes en vacances", soit la grosse ficelle narrative systématiquement employée par les franchises en panne d'inspiration.

Mais malgré cela, cette Famille Claus 3 se regarde sans trop de problèmes, grâce à sa durée limitée, à ses décors enneigés très agréables (une station de ski française en lieu et place de l'Autriche), et à la petite Amber Metdepenningen, finalement assez sympathique, naturelle et attachante.

Pas meilleur que l'épisode 2, mais plus joli à regarder (et à écouter, aussi, la bande originale est aussi passée au niveau supérieur).

3.5/6

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Christmas Yulefest 2021 - 18 - Le Come-back de Noël (2021)

Publié le 11 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Le Come-back de Noël (One December Night - 2021) :

Fille de Mike Sullivan (Peter Gallagher), une star de la musique vivant désormais recluse après s'être brouillée avec Steve Bedford (Bruce Campbell), son partenaire de toujours, Quinn (Eloise Mumford) tente de trouver sa place au sein du label où elle travaille. Lorsqu'elle reçoit pour mission de retourner dans sa ville natale, afin d'y superviser un concert télévisé spécial durant lequel Sullivan et Bedford doivent se réunir, la situation se complique. D'autant que pour y parvenir, Quinn va devoir collaborer avec Jason (Brett Dalton), le fils de Steve Bedford...

Assez agréable, ce One December Night, un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries à thématique musicale, qui évite les écueils habituels du genre et propose un duo Peter Gallagher/Bruce Campbell plutôt sympathique.

Rien de transcendant, mais le métrage ne sombre pas dans le trop plein de larmes et d'émotion, ni dans les clichés habituels de la comédie romantique ou du film de Noël : c'est plutôt bien dosé, plutôt bien interprété (même si la fébrilité d'Eloise Mumford, toujours sur le point de fondre en larmes, est un peu frustrante), et ça se regarde facilement, aidé par un Bruce Campbell et un Peter Gallagher aux rapports efficaces.

Pas un téléfilm que je reverrai fréquemment, mais pas désagréable pour autant.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1754 : Secret Headquarters (2022)

Publié le 13 Janvier 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Science Fiction, Science-Fiction, Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Paramount, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Secret Headquarters (2022) :

Depuis qu'il a reçu une technologie incroyable des mains d'une entité extraterrestre écrasée sur Terre, Jack Kincaid (Owen Wilson) est The Guard, un superhéros volant à l'armure indestructible. Mais ses missions l'amènent à délaisser son fils Charlie (Walker Scobell), qui ignore tout des pouvoirs de son père... et lorsque Charlie et ses amis Berger, Lizzie et Maya (Keith L. Williams, Abby James Witherspoon, Momona Tamada) découvrent le quartier général secret de Jack, alors que celui-ci est en mission, ils n'en croient pas leurs yeux. Ils vont alors devoir se battre contre les mercenaires d'Argon (Michael Peña), un fabricant d'armes aux ambitions destructrices...

Jerry Bruckheimer + Lorne Balfe (le sbire habituel de Hans Zimmer) + le duo de réalisateurs de plusieurs Paranormal Activity et de Project Power + Owen Wilson + un pastiche des films de superhéros au croisement d'Iron Man, de Spy Kids et de Green Lantern + un jeune protagoniste ayant fait ses preuves dans Adam à travers le temps avec Ryan Reynolds... on aurait pu s'attendre à quelque chose d'un minimum abouti et divertissant.

Mais non, malheureusement, entre un script peu inspiré clairement écrit par des "vieux" (les dialogues des enfants, les choix musicaux, les expressions employées), des effets numériques limités, un montage assez décousu qui donne un rythme bancal au film (ici, on a l'impression que toutes les transitions organiques ont été raccourcies au montage, ailleurs, les raccords sont ratés, ou encore le film a des coups de mou), et une interprétation assez criarde (la nièce de Reese Witherspoon, notamment), le tout tourne très rapidement à vide, jamais particulièrement intéressant, maîtrisé ou original, et avec un vilain placement produit Volkswagen particulièrement maladroit.

Assez raté, tout ça, honnêtement.

2.25/6

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