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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "good place"

Tout savoir sur "Michael Jackson's This Is It"

Publié le 8 Mai 2011 par Kaoteek dans Cinéma

Documentaire musical créé à partir des répétitions filmées du spectacle de Michael Jackson, "This Is It" est un film de Kenny Ortega, sorti le 28 octobre 2009. Ultime occasion pour le public de découvrir Michael Jackson sur scène, le film est un succès commercial total, reflété par des critiques unanimes, louant l’hommage rendu dans ce film à l’artiste décédé.

Genèse

En 2009, confronté à des problèmes financiers, Michael Jackson prépare ses adieux au monde de la musique, au travers d’une ultime série de cinquante concerts. L’évènement, intitulé "This Is It", s’avère monumental et doit être inauguré à l’O2 Arena de Londres dès le mois de juillet.

Commence alors une période de répétitions et de préparation intenses, filmées à la demande de Jackson. Le 25 juin 2009, cependant, MJ est retrouvé mort, à moins d’un mois de son premier concert.

Kenny Ortega, chorégraphe et réalisateur des "High School Musical", est alors confronté à un dilemme de taille.

Engagé pour filmer les répétitions et mettre en place certaines chorégraphies et mises en scène du spectacle, Ortega se trouve en possession de nombreuses heures de métrage. Rapidement, la décision est prise d’en tirer un film de deux heures, afin d’offrir aux fans éplorés un dernier aperçu du talent de Jackson.

Sortie

Pendant plusieurs mois, Ortega travaille sur le montage du métrage, tandis que les dernières questions d’ordre légal se règlent devant les tribunaux. Enfin, une bande annonce voit le jour en septembre 2009 : un coup d’éclat.

Les images inédites de Michael déchaînent les passions, tout comme l’annonce d’un nouveau single, puis d’un album imminent, pour accompagner "This is It", le film.

"Michael Jackson’s This Is It" sort alors en salle le 28 octobre 2009 : aux USA, tous les billets sont vendus depuis des semaines et le métrage remporte plus de 100 millions de dollars le week-end de sa sortie. Alors, le succès ne se dément pas et "This is It" enchaîne les records, devenant le documentaire musical le plus rentable de tous les temps.

Une unanimité publique qui se retrouve chez les critiques : touchée par la sincérité de la production et le professionnalisme de Michael Jackson, la presse réserve un accueil positif au documentaire, malgré quelques réserves sur l’exploitation inévitable de l’image de Michael.

Michael Jackson's This Is It
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Un film, un jour (ou presque) - INTÉGRALE MARVEL CINEMATIC UNIVERSE - Avengers : Infinity War - Bande-annonce finale !

Publié le 17 Mars 2018 par Lurdo dans Cinéma, Marvel, MCU, Action, Fantastique, Science-Fiction, Comédie

Avengers : Infinity War, la conclusion de 10 années de films Marvel, arrive dans un peu plus d'un mois chez nous, et maintenant que notre intégrale MCU est achevée, place à la toute dernière bande-annonce du film, qui est arrivée hier sur le web !

Après des mois d'attente, et probablement retardé par le succès colossal de Black Panther en salles - un succès qui a certainement incité Marvel à décaler au maximum la promotion de cet Avengers 3 pour laisser la Panthère s'exprimer totalement - le nouveau trailer d'Infinity War est enfin disponible... et quel trailer !

Version VOST de ce même trailer, et version VF.

Une bande-annonce à la fois moins gratuitement spectaculaire que la première version, mais tout aussi fascinante :

- elle se permet quelques clins d’œil pour spectateurs avisés (Gamora qui explique que Thanos, armé du Gant, pourrait éradiquer la moitié des habitants de notre univers en un claquement de doigt... ce qui renvoie directement à une célèbre page de la bande dessinée où Thanos faisait exactement ça).

- elle sous-entend des flashbacks fascinants sur la vie de Thanos et son recrutement de ses "enfants" (si j'étais joueur, je parierais sur un long segment du film consacré à Thanos et à sa vie, ainsi qu'aux événements du MCU, de son point de vue... mais Feig et ses scénaristes ont l'habitude de me surprendre, donc je préfère m'abstenir).

- elle révèle le visage de l'Ordre Noir de Thanos, notamment Ebony Maw (!!), qui torture le Doctor Strange.

- elle met en scène le face à face de Captain America et de Thanos - un face à face à l'issue dramatique, dans le comic-book.

- et surtout, elle semble invalider pour de bon la théorie de la Gemme de l'âme se trouvant au Wakanda, et justifiant l'assaut de Thanos sur ce pays : on comprend clairement que l'équipe du Captain America se réfugie là pour protéger Vision, et la Pierre qu'il abrite en lui.

La question reste donc posée : où se trouve cette Gemme ?

Puisque les forces terriennes risquent bien de subir une défaite cuisante face à Thanos dans cet opus... peut-être qu'Avengers 4 s'appellera "La Quête de la Gemme de l'Âme" (ou quelque chose du genre), et que le film verra la poignée de héros survivants tenter de trouver cette dernière Pierre, la plus puissante, avant qu'il ne soit trop tard...

En tout cas, ça promet du lourd.

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Un film, un jour (ou presque) #1416 : Brain Donors (1992)

Publié le 13 Avril 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, USA, ZAZ, NotZAZ

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Brain Donors (1992) :

À la mort de son époux millionnaire, Lillian (Nancy Marchand) décide de fonder une compagnie de ballet au nom du défunt. Roland T. Flakfizer (John Turturro), avocat magouilleur, décide alors de tout faire pour devenir le directeur de cette compagnie et avoir accès aux finances de Lillian. Avec l'aide de Rocco (Mel Smith) et Jacques (Bob Nelson), ses deux compères, Roland va s'efforcer de saboter les plans de Lazlo (John Savident), ancien homme de confiance de Lillian, et d'imposer un couple de danseurs en lieu et place de la superstar Roberto Volare (George de la Peña)...

Comédie écrite par Pat Proft et produite par les frères Zucker, ce Brain Donors s'inspire ouvertement des comédies des Marx Brothers, et en particulier d'Une nuit à l'Opéra, pour un résultat des plus improbables et particuliers : du slapstick à l'ancienne, au rythme effréné, au croisement des Trois Stooges, de Pee-Wee Herman et des Marx Brothers, avec une atmosphère totalement surréaliste et fantaisiste, des dialogues à la Police Squad/Airplane, un générique en stop-motion, et une énergie globalement épuisante et tout sauf commercialement viable.

Ça n'arrête pas un seul instant, et c'est probablement là à la fois le point fort et le point faible du métrage : si l'on accroche à cette proposition étrangement rétro, on s'amuse bien, notamment au moment de la représentation finale, absurde et déglinguée au possible. Si l'on est pas sensible à ce genre de comédie slapstick et vaudeville qui part dans tous les sens, et qui finit dans une débauche de grand n'importe quoi, on risque de rester à la porte du projet.

Un film polarisant, donc, dont l'énergie n'est pas sans évoquer Course folle (2001) de Jerry Zucker, et qui bénéficie cependant d'une interprétation très impliquée, notamment de la part de John Turturro, parfait dans son rôle.

4/6

#NotZAZ #PasZAZ

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1425 : Le Détonateur (1998)

Publié le 26 Avril 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Thriller, USA, ZAZ, NotZAZ

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Détonateur (Wrongfully Accused - 1998) :

Peu de temps après avoir fait la connaissance de Goodhue (Michael York), un millionnaire, de son épouse Lauren (Kelly Le Brock) et de sa maîtresse Cass (Melinda McGraw), Ryan Harrison (Leslie Nielsen), violoniste superstar, est invité par Lauren au domicile du mécène. Mais sur place, il trouve le cadavre de Goodhue, tué par Laughrea (Aaron Pearl), qui assomme alors Harrison. À son réveil, ce dernier devient le principal suspect du meurtre, et, après s'être enfui, il est traqué par les hommes du Lieutenant Fergus Falls (Richard Crenna)...

Une comédie chapeautée de bout en bout par Pat Proft, qui renoue ici avec Leslie Nielsen, et qui braque la barre dans une direction nettement plus ouvertement parodique qu'à l'époque ZAZ : après Prof et Rebelle, qui s'attaquait frontalement à un genre mais conservait une ligne directrice développée, ce Détonateur se veut une parodie de Le Fugitif, et est parsemée de multiples parodies directes d'autres films, préfigurant ainsi les "Machintruc movie" qui pulluleront durant la décennie suivante.

Mais si ce Détonateur préfigure ainsi une évolution du genre, il est aussi paradoxal : en effet, Proft se lâche plus que jamais dans ce Wrongfully Accused, poussant les péripéties dans des délires improbables, et faisant de certaines séquences du film du quasi-cartoon slapstick, bruité et mis en musique comme un dessin animé.

Avec en prime un Leslie Nielsen qui, à 70 ans, conserve l'énergie d'un homme de 20 ans de moins.

Alors certes, le film est très inégal, les parodies ne sont pas forcément toutes probantes, et le tout est un poil décousu dans ses transitions et sa structure, mais il bénéficie néanmoins d'un fil directeur assez solide (bien que très tortueux), et de quelques moments tellement décalés et déjantés qu'ils arrachent un bon rire inattendu au spectateur (honnêtement, je me suis laissé cueillir par la poursuite avec le train).

Pas forcément un bon film, mais un bon cran au dessus de Prof et Rebelle.

3/6

#PasZAZ #NotZAZ

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Un film, un jour (ou presque) #1369 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : My Birthday Romance (2020)

Publié le 13 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin, USA

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

My Birthday Romance (2020) :

Lasse de devoir toujours se justifier auprès de ses parents (P. Lynn Johnson, Garry Chalk), qui tentent constamment de lui trouver un compagnon, Callie (Ali Cobrin) passe un marché avec Will (Jesse Hutch), un ami de son frère Kyle (Charles Cottier) : tous deux célibataires, sans la moindre intention de se caser, ils vont faire semblant d'être ensemble pendant quelques temps, jusqu'à la fête d'anniversaire de Callie, organisée par sa famille... mais le duo va se rapprocher de manière inattendue.

Une production Reel One qui semble avoir été tournée avec, en ligne de mire, l'une des chaînes câblés américaines du type ION ou UpTV, et qui a tous les atours d'une rom-com générique de ce type, notamment Jesse Hutch en love interest, une meilleure copine ethnique, une nièce adorable (Eva Brooke Baker), une scène de cuisine en duo qui devient un montage musical, et une héroïne (interprétée par la sympathique Ali Cobrin) qui travaille dans l'événementiel (elle possède une entreprise de traiteur).

On est donc en terrain très balisé et familier (d'autant plus lorsque l'on a visionné Holidate il y a peu de temps), avec un ton pas trop sérieux (tout ce qui a trait au frère de l'héroïne est assez léger), des parents assez insistants mais plutôt sympathiques, un mixage musical parfois trop présent, et un aveu final un peu trop plat pour être vraiment efficace.

Rien de particulièrement mauvais, rien de particulièrement bon, mais un couple principal qui fonctionne bien (d'ailleurs, il en va de même pour le couple secondaire) : c'est toujours ça de pris.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1367 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : À la folie (2011)

Publié le 12 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Romance, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

À la folie (Like Crazy - 2011) :

Anglaise, Anna (Felicity Jones) étudie à Los Angeles, où elle tombe éperdument amoureuse de Jacob (Anton Yelchin). Mais alors que tout va bien pour eux, le visa d'Anna expire, et la voilà contrainte de retourner au Royaume-Uni, sans moyen de revenir voir Jacob. Leur relation fusionnelle connaît un sérieux coup de frein, et ils vont tous deux tenter de la faire fonctionner à distance malgré les épreuves et les infidélités...

Un drame sentimental indépendant et transatlantique, qui a pour particularité d'avoir été tourné de manière semi-improvisée, à partir d'un script de base laissant libre court aux acteurs pour inventer des dialogues.

Et cela donne aux réactions et à la relation d'Anna et Jacob un véritable naturel, surtout dans ses premiers instants, lorsqu'elle est encore hésitante et balbutiante. Ce naturalisme se retrouve à tous les niveaux de la production, combiné à un certain minimalisme de la bande originale, pour un résultat assez joli, malgré quelques moments un peu trop attendus et évidents.

À noter la présence au casting d'Alex Kingston dans le rôle de la mère de Felicity Jones, et de Jennifer Lawrence dans celui de sa "rivale" dans le cœur de Jacob.

4/6

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Catch Review : TLC 2013

Publié le 16 Décembre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE, PPV

WWE TLC 2013 :

Un PPV assez peu attendu, qui ne suscitait une certaine curiosité que pour son main event, et son titre d'unification...ça tombe bien, c'est exactement ce que la WWE s'est dit, et ils se sont mis en pilotage automatique pour 95% du show.



Kickoff Show :

 - Ziggler vs Fandango. À peine dix mouvements dans tout le match. Presque plus de pubs que de match. :facepalm:



- Comme d'habitude, HHH et Steph ouvrent le show, pour ne rien dire.

- Punk vs Shield, handicap match. Un match pépère, avec Punk constamment dominé, et qui reprend ponctuellement l'avantage sur un malentendu.

- Natalya vs AJ - Divas Title match. RAS, la routine habituelle.

- Big E vs Sandow - IC Title match. RAS, la routine habituelle.

- Real Americans vs Rhodes vs Axback vs Rey & Show - 4-way Elimination Tag Title match. RAS, la routine habituelle.

- Une pub à la con pour les peluches de la WWE. J'ai honte.

- Hippo Glouton #1 vs Truth. RAS, la routine habituelle. Uniquement là pour mettre en place un feud entre les Hippos.

- Miz vs Kofi, No Dq. RAS, la routine habituelle. Le public commence à en avoir marre, et se fait entendre.

- D-Bry vs the Wyatt Family - Handicap Match. RAS, la routin  ; Ah, non, cette fois-ci, c'était diff Ah, si, c'était la routine habituelle, à savoir exactement un copier-coller du match de Punk, vingt dernières secondes exceptées. Sans intérêt et téléphoné.

- De l'über-hype über-dramatique.

- Cena vs Orton, Undisputed WWE HW Title match. Lent, avec un John Cena qui s'obstine à ne pas décrocher les ceintures dès qu'il en a l'occasion, deux combattants qui passent leur temps à discuter de manière évidente, des spots téléphonés en pagaille, et un finish plat. Un main event inégal, donc, avec des moments sympas, et d'autres moins.

- Les McMahons se pointent, et prennent la pose.



Un PPV d'un seul match, donc, rempli d'affrontements dignes de Raw (= pas mauvais, mais affreusement prévisibles et anecdotiques), et avec un main event qui, s'il a réussi à éviter le surbooking (mais attendons le Raw de Lundi pour se prononcer là-dessus), s'est avéré assez moyennement convaincant, avec le champion le moins intéressant du monde à la tête de la compagnie. Mouais.

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Catch Review : WWE RAW (27/01/2014)

Publié le 28 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Un Raw particulièrement attendu au tournant après la débacle du Royal Rumble, avec une seule question à l'esprit de tous les observateurs : comment la WWE va-t-elle retourner la situation à son avantage, afin de parvenir à faire croire à ses fans que leur réaction unanime, hier soir, était prévue depuis le début ?

Et bien la réponse est donnée immédiatement : Triple H se moque des réactions du public et de Bryan, et la WWE transforme ce qui était Bryan vs le reste du monde (une intrigue vue et revue, mais que le public semble adorer) en Sheamus & Cena vs Shield, dans un match qualificatif pour l'Elimination Chamber (featuring Bryan). Autrement dit, les bookers ont esquivé le problème, et tentent de noyer le poisson en accolant Bryan au reste de la bande... ce qui va probablement fonctionner : d'ici l'EC, le public aura cessé d'être aussi critique, et sera retombé dans ses habitudes moutonnantes ; et d'ici WrestleMania, il sera à fond derrière Bryan contre Sheamus, oubliant par là-même que pendant ce temps, Bryan continue de stagner en mid-card.

Le reste du show ? Du remplissage, d'autant plus évident que les 3/4 des matches était longs, mais sans réel intérêt. En h1, on a eu HuniCara & Rey vs les Real Americans ; une intervention idiote de Barrett, toujours affublé de son gimmick ridicule ; et un match Fandango vs Truth.

En h2, Batista, Brock et Maddox font une promo quelconque, pas du tout convaincante ; Miz affronte Dolph ; les Usos affrontent AxelBack ; Del Rio affronte Kofi... mais le public s'en contrefout, et scande les noms des commentateurs.

Enfin, en h3, le rematch New Age Outlaws vs Rhodes ne sert à rien, puisqu'il est avorté lorsque Brock intervient et détruit les Rhodes pour se venger/attirer l'attention de l'Autorité, et forcer cette dernière à satisfaire ses demandes. Problème de logique interne : les Rhodes sont des adversaires de l'Autorité, donc les démolir n'a probablement pas grand poids sur cette dernière. Ensuite, un match interminable des Divas vs Total Divas (avec un finish risible) ; et le main event qui se termine en queue de poisson sur une intervention des Wyatts, qui mettra probablement en place un Shield vs Wyatts à l'EC.

Bref... en tant que Raw de post-PPV, c'était assez faible. Mais je reste admiratif de la maîtrise de la WWE, qui parvient à faire avaler les pires couleuvres à ses fans en misant sur leur manque d'attention, et, soyons francs, sur leur volonté très malléable.

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Critique éclair - Pilotes d'Amazon Studios, cuvée 2014 - 1/2

Publié le 15 Février 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Jeunesse, Drame, Musique, Amazon, Fantastique

L'année dernière, Amazon s'est mis à la production de pilotes de séries télévisées, diffusés gratuitement en streaming sur le site et qui, pour les plus populaires, reçoivent alors une commande d'une saison complète. En 2013, seules Alpha House (bof, beaucoup trop caricatural) et Betas (nettement plus sympa, et digne du cable US) ont eu droit à onze épisodes... quid de 2014 ? Passage en revue tardif et partiel.

Deux séries d'Amazon Kids, pour débuter :

Gortimer Gibbon's Life on Normal Street 1x01 :

Une sorte de Eerie, Indiana en plus léger, avec un trio d'enfants un peu décalés, dans une petite ville où tout n'est pas aussi normal qu'il y paraît. Pas désagréable, et assez bien produit (la séquence animée est plutôt jolie), mais pas forcément original ou révolutionnaire au final. Ce serait tout à fait à sa place sur Nickelodeon ou Disney Channel, cela dit.

Maker Shack Agency 1x01 :

Deux écoliers inventeurs/bricoleurs de génie, et leurs mésaventures scolaires, sous la supervision de Kevin de The Office en proviseur. Pas terrible du tout, assez décousu dans sa mise en images, et les vannes sur les pets... mouais.

Mozart in the Jungle 1x01 :

Une série à la HBO/Showtime, mais sans nudité, créée par la hipster team de Jason Schwartzman & Roman Coppola, et se déroulant dans le monde des orchestres symphoniques et de la musique classique, avec Gael Garcia Bernal en chef d'orchestre prodige & superstar, la frangine de l'une des Girls de HBO en joueuse de hautbois, Saffron Burrows en violoncelliste décomplexée, et McDowell en chef d'orchestre retraité.

Ce n'est pas crédible pour un sou (les acteurs qui font semblant de jouer de leurs instruments), c'est plat et assez mal écrit (les dialogues qui tentent de philosopher sur la musique et l'art), ça surjoue de partout (Bernal, notamment), et ça manque furieusement de cohésion ou de point de vue bien établi. Bof.

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Critiques éclair - Pilotes NBC de la mi-saison

Publié le 22 Février 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Sitcom, Drame, Fantastique, NBC, Thriller

Growing Up Fisher 1x01 :

Pilote de sitcom mid-season de NBC, façon Wonder Years, ou plus récemment, The Goldbergs : narration en voix off du fils d'une famille excentrique, qui raconte son enfance aux côtés de ses parents divorcés - son père aveugle (JK Simmons) et sa mère (Parker Posey, apparemment remplacée dans les épisodes suivants par Jenna Elfman) - de sa soeur aînée, et de son meilleur ami asiat à grande gueule.

Gentillet et très anecdotique, ça repose quasi-entièrement sur la cécité de JK Simmons, que la famille cachait à tout le monde jusqu'au divorce. Avec un caméo de THEYTOOKMYSON de Lost.

About a Boy 1x01 :

Pilote de sitcom mid-season de NBC (bis), showrunné par Jason Katims, réalisé par Jon Favreau, et qui réadapte le livre à l'origine du film About a Boy avec Hugh Grant. Ici, on a le lead de Bent à la place de Hugh Grant, Minnie Driver, Al Madrigal, Leslie Bibb et le gamin de 1600 Penn. Voilà voilà... pas grand chose à dire là-dessus. Comme la sitcom ci-dessus, c'est plus gentillet et inoffensif que drôle ou passionnant, donc...

Believe 1x01 :

Une gamine aux pouvoirs étranges doit absolument survivre pour sauver le monde, mais elle est poursuivie par des maychants très maychants, et est donc en cavale sous la protection d'un ancien condamné à mort.

Production Alfonso Cuaron/JJ Abrams qui a déjà connu un changement de showrunner avant même la première diffusion, ce pilote n'a vraiment pour lui que l'énergie et la réalisation efficace de Cuaron. Problème : Cuaron ne va pas réaliser tous les épisodes, et le reste est affreusement convenu et routinier, et pas très loin de Touch.

La distribution, notamment, entre Sienna Guillory, les seconds rôles, et le "protecteur", dont l'interprète est un ancien soldat peu convaincant (et difficile à prendre au sérieux en badass après avoir vu ses Google Images. La gamine mystérieuse n'est pas antipathique, cela dit.

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Catch Review : TNA Impact Live (03/04/2014)

Publié le 4 Avril 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

- Vidéo de hype efficace, et le show commence aussitôt avec...

- Roode & EC3 vs Bully & Willow, tables match. Public déchaîné, démarrage sur les chapeaux de roue, action efficace, et passage à tabac de Bully par les heels en post-match.

- Kenny King arrive au stade, mais apprend qu'il n'a pas de match ce soir.

- Magnus est confiant, malgré l'absence d'Abyss.

- King interrompt MVP backstage.

- Anderson vs Shaw, straight-jacket match. Brèves promos pour débuter, et un match honorable, sans plus.

- Les Beautiful People sont de retour, et ambitieuses. Bon segment backstage.

- EY motivé.

- Tigre Uno vs Sanada. Best of three, match #1. Kenny King s'incruste, brève promo, MVP réplique, duel de promos, et King défie MVP, pour obtenir un match ce soir. Le match commence enfin, est assez bref, mais solide, et le finish est d'une propreté superbe.

- Brittany fait amie-amie avec Maddie, et se propose comme tag partner.

- Magnus dans le ring, et présente Abyss en costard (une fusion d'Abyss et de J-Park... je vais l'appeller A-Park), avec son masque. ^^ Magnus mentionne James Mitchell (ça fait deux fois, plus qu'une, et le Candyman Mitchell apparaît), essaie de convaincre APark qu'il l'aime, et que par conséquent APark lui doit fidélité et obéissance. EY attaque APark, Joe arrive, brawl général.

- MVP et les Wolves, interrompus par Robbie E, qui se défile pour leur match de ce soir.

- Knux en famille.

- The Beautiful People vs Maddie & Brittany. Tag match standard, RAS.

- King vs MVP. King über arrogant, MVP qui s'amuse avec lui en jouant sur le terrain technique vs le terrain plus acrobatique de King, et King qui s'énerve enfin, et qui se barre avant de s'en prendre une en retour. Le début d'un feud, donc, à priori.

- Magnus tente de recruter EC3, qui le rejette.

- Brawl King/MVP, interrompu par les Wolves.

- Joe vs Magnus vs EY vs Abyss, World Heavyweight Title. Main event très solide, qui met clairement en place le turn d'Abyss, probablement accompagné d'un retour de James Mitchell.

- Next week, Wrath of the Dixie ! Release the Spud-Kraken !

 



Un show réussi, avec pas mal d'action, et nettement mieux rythmé que celui de la semaine dernière.

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Un film, un jour (ou presque) #30 : Divergente (Divergent - 2014)

Publié le 8 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Action, Fantastique, Romance, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Divergente (Divergent) :

Dans un Chicago dystopien où la société est divisée en cinq factions, les adolescents deviennent des adultes en choisissant leur groupe d'appartenance, et en modelant leur vie sur celle de leurs semblables ; mais Beatrice (Shailene Woodley) est divergente : elle ne se reconnaît dans aucun des groupes, et décode de remettre en question son avenir en rejoignant les Audacieux, la faction rebelle et cool...

Une adaptation young adult de plus, qui constitue un joli paradoxe : ça se veut posséder un message anti-conformiste et intelligent, une sorte de "trouve ton propre chemin, ta propre identité, et refuse de te couler dans un moule", ça se veut original... et pourtant, c'est affreusement insipide, basique et sans la moindre originalité.

Ça suit donc pas à pas les clichés habituels du genre young adult dystopien à la Hunger Games, ça ne dépasse jamais le niveau d'un high-school movie où les cliques seraient remplacées par ces factions, avec les mêmes rivalités, les mêmes romances, les mêmes platitudes, etc... bref, c'est à se demander si ça n'a pas été écrit par une adolescente à peine sortie du lycée (réponse : c'est apparemment quasiment le cas, puisque l'auteure avait tout juste la vingtaine quand elle l'a écrit, après plusieurs années de réflexion) tant c'est médiocre d'un point de vue narratif. 

Quant à cette adaptation, les acteurs font de leur mieux, mais ça reste un tout particulièrement mollasson, niais et puéril, avec des personnages caricaturaux, sans épaisseur, et un métrage qui se traîne lentement pendant 110 minutes, pour virer semi-actioner pendant sa dernière demi-heure, et mettre alors en place les suites de cette trilogie (que je ne verrai clairement jamais). Bref, un énorme bof... typiquement le genre de film qui, à l'instar de Hunger Games, sert clairement la soupe à son public cible, mais n'a aucun véritable intérêt intrinsèque pour les autres catégories démographiques.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #55 : Les Tortues Ninjas (Teenage Mutant Ninja Turtles - 2014)

Publié le 13 Septembre 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Action, Aventure, Fantastique, Science-Fiction, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les Tortues Ninjas (Teenage Mutant Ninja Turtles) :

Sous la direction de Splinter, un rat mutant, et avec l'aide de la journaliste April O'Neil (Megan Fox), quatre tortues ninjas mutantes affrontent le maléfique Shredder et sa horde de sbires, surnommés le Clan des Foot...

Au vu du producteur (Bay), du réalisateur (Liebesman, incapable d'un film qui ne soit pas médiocre), de la distribution improbable (Megan Fox en April, euh... non, définitivement non ; et il va probablement en aller de même dans Ninja Turtles 2, avec Stephen Amell en Casey Jones) et des torrents de haine suscités par le film sur le web, je m'attendais à un désastre. Et puis en fait, si le film est très mal écrit, très mal monté, et souffre d'un rythme bâtard clairement résultant de remontages/réécritures arbitraires, j'ai été agréablement surpris.

Principalement parce qu'ILM a fait ici un travail admirable, voire même oscarisable, et que les Tortues sont - toute considération esthétique mise à part - formidablement réussies. Elles sont réalistes, expressives, vivantes, caractérisées, identifiables, et se marient parfaitement bien au visuel sombre qu'a voulu imposer le réalisateur.

Résultat : on oublie rapidement que ce sont des créatures numériques, et on retrouve ici ou là ce qui fait le charme de la franchise, à savoir un humour et un esprit de groupe au sein de la troupe des Tortues.

Résultat : malgré le script (qui a la profondeur d'un scénario du dessin animé, ni plus, ni moins), malgré la distribution (qui fait malgré tout de son mieux), malgré la réalisation qui abuse de dutch angles et autres grues tourbillonnantes et inutiles, le métrage fonctionne tout de même assez régulièrement, bénéficiant de ces effets numériques excellents, d'une musique satisfaisante, d'un fanservice qui n'est pas envahissant, et de Tortues finalement très attachantes.

Au final, on se retrouve avec un film plus amusant que prévu, et dont les défauts très clairs n'éclipsent pas forcément les qualités. C'est toujours ça de pris.

3.5/6

 

Critique revue et corrigée en 04/2016

 

Et sur ce, la rubrique "Un film, un jour (ou presque)" prend ses quartiers d'hiver, pour laisser la place, dès lundi prochain, à l'Oktorrorfest 2014, puis, à partir de mi-Novembre, à la Yulefest 2014. Retour prévu de "Un film, un jour..." début 2015...

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Un film, un jour (ou presque) #584 : Maman par Intérim (2011)

Publié le 21 Août 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Maman par Intérim (Three Weeks, Three Kids) :

Jeune vingtenaire insouciante et refusant de s'engager, Jennifer (Anna Chlumsky) est tout l'opposé de sa soeur aîné, Mandy (Chelah Horsdal), mariée et mère de trois enfants. Mais lorsque les parents de Jennifer et Mandy annulent soudain les trois semaines qu'ils devaient passer à s'occuper des enfants pendant que Mandy et son époux faisaient une seconde lune de miel en Europe, Jennifer est contrainte de les remplacer au pied levé. De quoi la confronter à une vocation qui n'est clairement pas faite pour elle : celle de mère de famille...

Un téléfilm Hallmark qui évite les clichés rom-com habituels, pour faire dans la comédie plus traditionnelle, avec un passage à l'âge adulte pour une jeune femme immature, et une redécouverte des plaisirs de la vie et de l'amour pour sa soeur obsédée par sa famille.

Dans l'absolu, pourquoi pas, c'est assez bien mené, et ce genre de pitch fonctionne toujours pour peu que le rythme et l'interprétation répondent à l'appel. Malheureusement, ici, Chlumsky - que j'apprécie par ailleurs beaucoup - joue une jeune vingtenaire, alors qu'elle a facilement dix ans de plus ; et visiblement, la consigne qui lui a été donnée, c'est "joue toutes tes scènes comme si tu avais pris de la cocaïne, parce que tu es supposée être jeune et pleine d'énergie".

Elle surjoue donc pas mal durant toute la première moitié du film, à base de mimiques non-stop, de réactions disproportionnées, etc. Heureusement, elle se calme nettement dès lors qu'il faut exprimer de l'émotion, et que les choses redeviennent sérieuses en seconde partie ; le film ne pâtit donc pas trop de cette direction d'acteurs hasardeuse (Horsdall en souffre aussi un peu, ayant clairement reçu comme instructions de jouer la déprime profonde pendant tout le premier tiers, quitte à forcer le trait).

En résumé, un téléfilm qui n'est pas désagréable, qui évite de placer une romance banale au centre de tout, et qui parvient de justesse à atteindre la moyenne malgré le jeu débattable de certains membres de la distribution.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #405 : You're so Cupid ! (2010)

Publié le 15 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Jeunesse, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la distance ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

You're so Cupid ! :

Soeurs jumelles radicalement différentes l'une de l'autre, Emma (Danielle Chuchran) et Lilly (Caitlyn E.J. Meyer) adorent jouer les entremetteuses, et sont particulièrement douées dans ce domaine. Sans surprise, car elles sont en réalité les filles de Cupidon, devenu mortel et ayant adopté l'identité de Daniel Valentine (Brian Krause) pour épouser leur mère Audrey (Lauren Holly). Malheureusement, Daniel et Audrey sont désormais séparés, et leurs filles ignorent tout de leurs origines surnaturelles... jusqu'à ce que Connor (Jeremy Sumpter) arrive au lycée, et que les deux adolescentes tombent amoureuses de lui. Cela va réveiller chez elles une jalousie insoupçonnée, ainsi que des pouvoirs étranges, qu'elles ne contrôlent pas vraiment...

Un long-métrage indépendant qui se retrouve un peu le cul entre deux chaises, n'assumant jamais vraiment son postulat fantastique (l'explication des parents au sujet de la véritable nature de Daniel n'arrive qu'au bout d'une heure), et souffrant d'une mise en place assez longuette (25 minutes avant que les deux soeurs ne croisent Connor).

Dommage, parce que le tout se regarde tranquillement, principalement grâce à une distribution sympathique (Brian Krause reprend quasiment son personnage de Charmed ; bémol sur Lauren Holly, pas toujours très juste), et que le tout s'avère sans prétention dans le registre comédie romantique/familiale.

Mieux structuré, avec un score moins dérivatif, et une Audrey plus attachante, ça aurait pu donner un petit 3.5/6. Là, en l'état, ça n'atteint pas la moyenne.

2.75/6 (dont 0.5 pour Danielle)

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 02 - La Horde (2009)

Publié le 19 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Thriller, Fantastique, France

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

La Horde :

Dans une banlieue française, un groupe de policiers pas très nets décide de venger la mort de l'un des leurs aux mains d'un gang dirigé par Markudi (Doudou Masta). Mais alors qu'ils tentent un assaut frontal sur l'immeuble où vit ce dernier, tout tourne mal pour les policiers, qui finissent dans les griffes de leur cible, alors même que leur escouade est décimée durant la fusillade. Prisonniers, les flics doivent alors s'allier à leurs geôliers lorsque les morts reviennent soudain à la vie, et que leur horde s'en prend aux survivants...

Un film de genre français, co-réalisé par Yannick Dahan et Benjamin Rocher, et co-écrit par Yannick Dahan, Stéphane Moïssakis, et Arnaud Bordas, tous trois anciens journalistes de Mad Movies, dont c'était là leur premier film.

Et pour un premier film... quel plantage splendide.

Un film calamiteux sur tous les plans, trop référentiel/dérivatif et sans originalité, joué "à la française" (soit ça joue faux/surjoue, soit ça sur-articule tous les dialogues de manière appliquée et scolaire), réalisé de manière très médiocre (les effets cache-misères de réalisation et de montage lors des scènes d'actions sont très très laids), et écrit avec les pieds : outre les dialogues qui tentent de donner dans l'argot et dans le populo (mais finissent par tous paraître forcés et artificiels), ainsi que les personnages tous antipathiques et idiots, le film souffre d'un rythme particulièrement bancal.

Il passe ainsi plus d'une vingtaine de minutes à tenter de mettre en place une ambiance sérieuse de polar français contemporain, avant de prendre un virage film de zombies qui ne convainc jamais vraiment, faute de budget ou de talent, et d'hésiter ensuite constamment entre suspense inexistant et humour décalé et faiblard (le pépé).

En résumé, un premier métrage raté, inepte et poseur qui semble plus préoccupé par l'idée de paraître "badass" (pour utiliser un terme cher à Dahan) plutôt que d'essayer d'être un bon film, bien construit et interprété.

0.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 08 - Freaks of Nature (2015)

Publié le 22 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Jeunesse

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Freaks of Nature :

Dans l'étrange petite ville de Dillford, zombies, vampires et humains cohabitent plus ou moins en paix, chacun à sa place dans l'ordre des choses. Une situation encore plus tranchée au lycée où va Dag (Nicholas Braun), un humain discret, Petra (Mackenzie Davis), fraîchement transformée par un vampire dont elle était éprise, et Ned (Josh Fadem), un nerd génial las d'être ignoré par sa famille, et qui décide de laisser un zombie le mordre. Anciens amis, ces trois adolescents évoluent désormais dans des castes sociales différentes... mais lorsque des aliens tentaculaires envahissent la ville, l'ordre social s'effondre, une guerre ouverte éclate entre les trois races, et la survie de l'espèce humaine ne dépend plus que de ces trois lycéens, qui doivent mettre de côté leurs différences avant qu'il ne soit trop tard...

Amusante teen comedy horrifique écrite par le scénariste de 22 Jump Street, dont le défaut principal est de manquer cruellement de rythme et de style : la réalisation est transparente, le montage mollasson, et même au cours des scènes d'action blindées d'effets spéciaux, le tout manque de dynamisme.

Et c'est franchement dommage, puisque globalement, le film remplit son office de spectacle décalé et gentiment référentiel, avec des effets spéciaux convaincants, une écriture satisfaisante (même si elle télégraphie beaucoup trop la nature réelle de son héros), de l'humour absurde, de la comédie physique qui fait plaisir (tout ce qui à trait aux zombies), et des acteurs investis (le trio de tête est très attachant, et les innombrables caméos - Joan Cusack, Bob Odenkirk, Keegan-Michael Key, Patton Oswalt, Denis Leary, Mae Whitman, "Werner Herzog"... - font plaisir).

Vraiment dommage que Sony ait perdu toute confiance en ce film, et l'ait sorti en douce à Halloween dernier dans un nombre limité de salles. J'ai trouvé ça nettement plus sympa que le graveleux et con Manuel de Survie à l'Apocalypse Zombie, par exemple.

3.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 09 - JeruZalem (2015)

Publié le 23 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage

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JeruZalem :

En vacances en Israel et armées d'une paire de Google Glass, Sarah (Danielle Jadelyn) et son amie Rachel (Yael Grobglas), deux jeunes américaines, croisent le chemin de Kevin (Yon Tumarkin), un specialiste en histoire antique, qui ne laisse pas Sarah indifférente. Elles l'accompagnent jusqu'à Jesuralem, alors même que Yom Kippur approche, et qu'une menace surnaturelle plane sur la ville...

Un found-footage assez typique du genre, tant dans sa forme que dans son intérêt, mais qui bénéficie clairement de son thème original, et de tout l'environnement (Jerusalem, les conflits de religion, etc) qui l'accompagne.

Ici, pas de zombies, mais des Nephilims gigantesques (brièvement aperçus, à la Cloverfield) et des démons ailés contagieux, aux silhouettes menaçantes et plus intéressantes que de simples morts-vivants basiques ; à l'identique, l'utilisation des Google Glass en guise de caméra omniprésente est bien justifié par le récit, et plutôt bien employé à l'écran.

Le film est donc assez agréable et intrigant à regarder, malgré une mise en place assez longue (mais là encore, Jerusalem fait une toile de fond qui reste intéressante), une héroïne un peu agaçante (j'ai préfèré sa copine fêtarde, nettement plus décomplexée) et un final caverneux un peu trop sombre et agité pour son propre bien.

3.5/6 (dont 0.5 rien que pour le plan de fin, qui a de la gueule)

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 28 - House of Darkness (2016)

Publié le 2 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Télévision, Halloween, Horreur, Fantastique, Lifetime

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

House of Darkness :

Sapé par la jalousie et les disputes, le mariage de Kelly (Sara Fletcher) et de Brian (Gunner Wright) est au bord du gouffre. Pour tenter de le sauver, ils quittent la ville, pour s'installer à la campagne avec leur fille adolescente, Sarah (Mykayla Sohn). Mais rapidement, ils découvrent que la demeure où ils ont emménagé fut le théâtre d'actes sinistres et sanguinaires, et tandis que de séduisants voisins sèment la zizanie entre Kelly et Brian, des esprits maléfiques commencent à se manifester...

Un téléfilm d'horreur...

made in Lifetime...

"inspiré d'une histoire vraie"...

et diffusé en Avril, alors qu'il s'ouvre à Halloween...

bon, je vais faire simple : c'était très mauvais. Mais vraiment.

Plus que tous ces films d'horreur sans budget ni idées que je peux habituellement passer en revue durant l'Oktorrorfest.

Et ce pour une simple et bonne raison : House of Darkness, c'est un peu comme si les scénaristes de la chaîne Lifetime avaient passé un week-end à regarder des films de hantise, en commençant par Amityville et compagnie, qu'ils avaient pris trois tonnes de notes sans vraiment comprendre ce qui fonctionnait ou pas, et qu'il les avait collées bout à bout dans un semblant de script, avant de partir sur les lieux du tournage.

Résultat : il n'y a rien dans ce HoD, qui ressemble à une photocopie de photocopie de photocopie de film d'horreur, faite alors que la réserve d'encre de la photocopieuse était sur le point de se vider.

La distribution est insipide et jamais convaincante, notamment en temps qu'unité familiale ; les personnages sont antipathiques ; le rythme est inexistant ; les effets sont risibles ; l'ambiance est aux abonnés absents ; le scénario enchaîne les poncifs sans intérêt ; les dialogues sont plats et redondants ; la fin est ratée.

Bref, c'est un plantage à tous les niveaux, même les plus basiques, et (alors que la barre est placée assez bas) ça ne fait même pas un téléfilm Lifetime médiocre, c'est dire !

0.5/6 pour l'interprétation de Sara Fletcher, qui se donne à fond, même si elle n'a pas une once de charisme.

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 31 - The Devil Complex (2016)

Publié le 3 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

The Devil Complex (a.k.a. The Devil Within) :

Fin 2012, Rachel (Maria Simona Arsu) et deux techniciens se sont aventurés dans la forêt hantée de Baciu, en Transylvanie, pour y enquêter... et ils n'en sont jamais revenus. Leur caméra, cependant, a été retrouvée par leur maître de conférences qui, après avoir visionné les bandes, a finit par se suicider...

Je sais que je me plains beaucoup de l'influence néfaste du genre found footage sur le cinéma moderne, mais ce n'est pas sans raisons, et ce Devil Complex en est la parfaite illustration : désormais, le moindre apprenti-réalisateur peut décider de prendre une caméra et trois acteurs plus ou moins compétents, de partir dans la nature ou dans une vieille maison pour les laisser improviser, et de se contenter de filmer le tout en tremblotant et en rajoutant un bruit bizarre ou deux.

Ici, on a droit à un remake du Projet Blair Witch, filmé en Roumanie, et avec une forêt couverte de neige en lieu et place des bois génériques et transparents du film américain. Et quand je dis remake, c'est vraiment du copier-coller dans la structure... et dans l'intérêt, quasi-inexistant.

D'autant que, Roumanie oblige, les acteurs sont locaux, et leur interprétation très très inégale en anglais fait que bon nombre des dialogues sonnent faux et/ou rendent leurs interprètes antipathiques.

Résultat, quand tout le monde commence à s'énerver et à se disputer, on n'a qu'une envie : que tout le monde décède au plus vite dans d'affreuses souffrances...

En résumé, un found footage dérivatif, agaçant, prévisible, jamais particulièrement intéressant, qui n'apporte rien au genre, semble arriver 15 ans après la bataille, et qui n'a pour lui que des forêts enneigées assez jolies (et paradoxalement très peu angoissantes).

1/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 56 - Marebito (2004)

Publié le 11 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Halloween, Fantastique, Japon

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Marebito :

Journaliste indépendant à l'équilibre mental fragile, Takuyoshi Masuoka (Shin'ya Tsukamoto) est obsédé par le concept de la peur et de la terreur. Fasciné par l'effroi ressenti par un homme s'étant planté un couteau dans l'oeil dans le métro, il décide d'aller enquêter sur place, persuadé que la réponse à ses interrogations se trouve sous terre. Là, dans un dédale sinistre et étrange, il trouve une femme muette, F (Tomomi Miyashita), qu'il ramène bientôt chez lui, intrigué ; mais F cache en réalité un secret des plus sinistres...

Takashi Shimizu, le réalisateur des Ju-On et des The Grudge, profite apparemment de huit jours de pause entre deux tournages pour semi-improviser de film à petit budget, en grande partie filmé en vidéo/caméra portée, ce qui donne à ce Marebito une étrange nature hybride de semi-found footage, et de semi-film traditionnel.

Malgré l'image assez mauvaise, ce format permet de camoufler un peu le budget minimaliste du tout (les effets restent régulièrement fauchés au possible), et de jouer la carte de l'ambiguïté scénaristique, en utilisant le gimmick du narrateur incertain : le protagoniste est dépressif, déséquilibré, et c'est à partir du moment où il cesse de prendre ses médicaments qu'il sombre dans un monde improbable, fait de monstres, de fantômes, et d'une ex-femme qu'il ne semble pas reconnaître, et qui l'accuse d'avoir enlevé leur fille et de la maintenir captive.

Malheureusement, en tant que long-métrage, ce film ne fonctionne que trop occasionnellement à mon goût : c'est mal rythmé, c'est assez moyennement joué, il n'y a jamais aucune tension ni angoisse dans le film (paradoxal compte tenu de la quête du protagoniste), les personnages ont tendance à débiter des discours pompeux et/ou trop référentiels (qui donnent l'impression d'un copier-coller des lectures récentes du réalisateur), et au final, malgré quelques moments intéressants (notamment lorsque le film s'intéresse à la découverte du monde souterrain), le tout finit par tourner un peu trop à vide, par être particulièrement creux, et par manquer cruellement de rigueur formelle et structurelle.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 61 - Atrocious (2010)

Publié le 13 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Espagne

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Atrocious :

Cristian Quintanilla (Cristian Valencia) et sa petite soeur July (Clara Moraleda) accompagnent leurs parents et leur petit frère passer des vacances dans leur maison de vacances. Cristian et July, cependant, ont une autre idée en tête : tout près de la maison, en effet, se trouve un labyrinthe de verdure laissé à l'abandon, scène d'une légende urbaine fantômatique. Bien décidés à mener l'enquête, les deux adolescents s'y engagent caméras au poing...

Un found-footage espagnol tourné à l'économie, et particulièrement frustrant.

En effet, toute la mise en place est plutôt agréable, grâce à un environnement intéressant (le labyrinthe de verdure, la maison), à un aspect technique suffisamment basique pour être crédible, et à une famille relativement sympathique : les relations entre Cristian, July, leur petit frère et leur chien sonnent relativement juste, tout comme la manière de filmer des deux adolescents, leurs réactions, leurs disputes, etc. À partir de là, on s'attache un peu à eux, etc, donc sur ce plan-là, c'est réussi.

Malheureusement, sur le plan du found-footage, c'est une autre paire de manche. Non seulement Atrocious cumule quelques erreurs de débutant (le carton d'ouverture de la police, les retours en arrière, avances rapides, etc), non seulement le film n'est pas particulièrement effrayant ou tendu, mais en plus, il tente un twist radical (et pourtant hautement prévisible), qui change totalement le sujet et le ton du métrage, le faisant passer de film fantastique à slasher basique.

Et comme en plus les 25 dernières minutes (aux 3/4 en infra-rouge, notament dans les bois à tourner en rond) sont particulièrement redondantes, on se dit que la production manquait un peu d'expérience et/ou a voulu capitaliser sur un genre sans le maîtriser, et est passée à côté d'un petit found footage efficace, pour simplement se retrouver avec quelque chose de regardable, sans plus.

2.25/6 (ça vaut moins, honnêtement, mais la petite famille m'est étrangement sympathique)

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Un film, un jour (ou presque) #466 : The Masked Saint (2016)

Publié le 8 Mars 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Catch, Drame, Religion

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Masked Saint :

Chris Samuels (Brett Granstaff) est un catcheur indépendant réputé, oeuvrant sous le nom du Saint. Dans la vie civile, cependant, Chris est pasteur, et alors qu'il participe à un dernier match avant sa retraite, son promoteur (Roddy Piper) le trahit, en l'opposant au Reaper (James Preston Rogers), une brute épaisse qui lui brise la jambe. Convalescent, Chris se consacre désormais à sa nouvelle paroisse, particulièrement défavorisée et dans laquelle il a énormément de problèmes à régler. Mais tous les problèmes ne peuvent se régler par la Foi, et Chris se retrouve à endosser à nouveau son masque, à la fois pour jouer les justiciers dans les rues du quartier, et pour remonter sur le ring afin de financer la rénovation de son église, victime de criminels...

Un film indépendant / biopic américain, adapté d'un livre de 2009, et qui aurait tout à fait eu sa place sur UpTv ou ION, tant c'est le genre de métrage tout à fait typique des téléfilms à tendance religieuse diffusés sur ces chaînes ; gentiment surdramatisé, pas très subtil, pas totalement crédible (notamment dans les séquences de catch, clairement doublées par quelqu'un d'autre les 3/4 du temps), pas exceptionnellement bien filmé, mais pas non plus totalement sérieux, et avec une approche du monde du catch assez inégale, parfois réaliste et parfois totalement fictive.

Ça se regarde très distraitement et sans la moindre passion, c'est très prêchi-prêcha, mais ça aurait pu être pire (notamment parce que ce n'est finalement pas trop mal joué).

Et puis RIP Roddy Piper.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 72 - P.O.V. : A Cursed Film (2012)

Publié le 16 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Japon

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

P.O.V. - A Cursed Film (P.O.V. - Norowareta Film) :

Mirai Shida et Haruna Kawaguchi, deux jeunes actrices japonaises, présentent une émission spéciale consacrée aux phénomènes paranormaux, dans laquelle elles passent en revue des vidéos envoyées par des spectateurs. Mais rapidement, il s'avère que les vidéos du jour montrent toutes l'école d'Haruna, supposément hantée par l'esprit d'une institutrice suicidée. Incapable d'arrêter ces vidéos, l'équipe de production décide de débarrasser l'école de cet esprit maléfique, sous l'oeil de leurs caméras et des deux jeunes filles...

Un found footage japonais réalisé par Norio Tsuruta (responsable d'un segment de Masters of Horror), et qui suit globalement les conventions du genre, sans jamais s'avérer particulièrement effrayant ou convaincant.

Le problème principal du métrage, c'est qu'il est structuré en trois grandes parties : la première (la mise en place) se déroule principalement dans des studios où se filme l'émission. Ça ne casse pas trois pattes à un canard unijambiste, mais ça se regarde tranquillement.

La seconde partie, malheureusement, plombe tout le film : dès que l'on arrive dans l'école, et que l'enquête (très peu palpitante) commence, tout le monde commence à surjouer (ou à mal jouer, tout simplement), la caméra tremble dans tous les sens, et les effets sont tellement peu crédibles que ce P.O.V. perd tout son intérêt, et agace presque.

Et puis, 15-20 minutes avant la fin du film, arrive le générique de fin, après une scène plate au possible.

Le récit reprend pourtant après ce générique, pour tenter de jouer la carte du méta, en montrant les deux héroïnes, dans une salle de cinéma vide, en train de découvrir le film que nous venons de voir : à l'initiative de leurs producteurs, elles revivent ainsi l'expérience, tout en étant à nouveau filmées, et on regarde donc des images retrouvées de personnes regardant des images retrouvées qui, à un moment, montrent des personnes regardant des images retrouvées.

Une mise en abîme pas forcément inintéressante (en tout cas plus intéressante que l'histoire en elle-même), mais qui finit par, à nouveau, tomber un peu à plat.

Tout ça pour ça, en somme.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #361 : The Nice Guys (2016)

Publié le 15 Juillet 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Policier, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Nice Guys :

En 1977, Holland March (Ryan Gosling) est un détective privé raté officiant à Los Angeles. Jackson Healy (Russell Crowe), lui, est un homme de main à louer, brutal et sans pitié. Les deux hommes doivent cependant faire équipe lorsqu'Amelia (Margaret Qualley), une jeune femme liée à la mort récente d'une star du porno, disparaît mystérieusement... mais bien vite, la situation se complique, et devient vraiment dangereuse pour ce duo improbable.

J'aurais vraiment dû adorer : j'aime beaucoup les années 70, leur musique, leur mode ; j'aime bien Shane Black (même s'il a tendance à tourner un peu en rond et à s'enfermer dans ses travers) ; la distribution est plutôt sympathique ; j'aime bien le genre de la buddy cop comedy décomplexée...

Mais non. J'ai trouvé le tout étrangement décevant. Probablement parce que le film ressemble vraiment à une sorte de gros best-of de l'oeuvre de Shane Black, et qu'on pense régulièrement à d'autres métrages, ici à l'Arme Fatale, là à Kiss Kiss Bang Bang, par exemple... mais qu'à chaque fois, il manque quelque chose (la gouaille de Robert Downey Jr, par exemple). Par contre, pour placer un sapin de Noël et un Santa Claus, pas de problème, même s'il faut pour cela attendre la toute fin du métrage !

Bref, un film qui manque relativement de fraîcheur et d'originalité (ce qui peut être parfait si ce que l'on est venu chercher, c'est du Shane Black faisant du Shane Black), qui est un peu poussif (près de deux heures qui manquent de rythme), qui a quelques problèmes d'anachronismes çà et là (surtout dans les morceaux choisis pour la bande originale, quasiment tous sortis après la date du film), qui a un peu tendance à tout prendre à la déconne (notamment ses méchants affreusement sous-exploités et sous-développés : Matt Bomer n'arrive qu'après 80 minutes de film...), et à laisser sa distribution en roue libre.

Heureusement, la dernière demi-heure remonte un peu le niveau point de vue action et énergie, et la jeune Angourie Rice impressionne dans son rôle. Elle ira loin (notamment dans le prochain Spider-Man de Marvel) .

3.5/6 (parce que ça reste tout de même sympathique et divertissant ; mais ça aurait pu - et dû - être meilleur)

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