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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "good place"

Christmas Yulefest 2017 - 65 - Une Nuit Très Particulière (1999)

Publié le 27 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Drame, Romance, CBS

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Une Nuit Très Particulière (One Special Night) :

En plein hiver, Robert Woodward (James Garner), responsable de constructions en bâtiment, rend visite, en maison de retraite, à sa femme atteinte d'Alzheimer. Lorsque vient le moment de repartir pour rejoindre sa famille, cependant, Robert est contraint d'accepter l'offre de Catherine Howard (Julie Andrews), cardiologue veuve, qui lui propose de le ramener chez lui malgré les intempéries. Mais le duo tombe rapidement en panne, et n'a d'autre choix que de se réfugier pour la nuit dans un chalet : l'occasion pour eux de faire plus ample connaissance, et d'apprendre à s'apprécier...

Téléfilm américain de 1999, diffusé sur CBS, et adapté d'une pièce de théâtre, cette histoire mélodramatique permet à Garner et Andrews de se retrouver pour la troisième fois à l'écran dans une romance, ce qui assure une certaine alchimie entre les deux acteurs, qui se connaissent bien.

Le film, lui, se regarde assez bien, malgré une structure en trois actes assez inégale : la mise en place se déroule plutôt bien, malgré une hostilité et des disputes un peu forcées entre les deux personnages ; la seconde partie - la nuit très particulière - est probablement ce qui fonctionne le mieux, c'est léger, maîtrisé, touchant et subtil ; la troisième partie (le retour à la vie normale, etc) souffre de ficelles un peu trop grosses pour leur propre bien, avec quiproquo, décès, blablabla, bref, l'essentiel pour que tout le monde ait droit à une fin heureuse.

Bilan mitigé, au final, mais One Special Night fonctionne tout de même, grâce à ses intempéries crédibles, et à sa distribution efficace.

3.75/6

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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

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Un film, un jour (ou presque) #629 : Valérian et la Cité des Mille Planètes (2017)

Publié le 17 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Science-Fiction, France

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. 

Valérian et la Cité des Mille Planètes :

Au 28ème siècle, les agents spatio-temporels Valérian (Dane DeHaan) et Laureline (Cara Delevingne) mènent l'enquête à bord de la station Alpha, à la recherche d'un transmuteur rarissime, et de ceux qui le convoitent...

Alors cette critique, je vais la faire brève : Valérian, de Besson, est un film qui fait illusion... jusqu'à ce que ses deux interprètes principaux apparaissent à l'écran.

Sans surprise, le duo DeHaan/Delevingne ne fonctionne en effet pas du tout en super agents spatio-temporels aguerris... et à partir de là, c'est tout le reste du métrage qui s'effondre.

Plus le temps passe, plus le film avance, et plus les trous béants du script se remarquent, plus la bande originale insipide de Desplat s'avère insuffisante, plus les péripéties inutiles et le remplissage se remarquent, et plus le potentiel de cet univers pourtant créatif et joliment mis en images par les équipes d'effets spéciaux de WETA et d'ILM (entre autres) est gâché par un scénario et une réalisation qui ne sont pas à la hauteur.

Au final, on ne retient qu'une direction artistique chatoyante et intéressante, plombée par un traitement inégal et gentiment creux, bourré d'incohérences logiques, et qui compte sur de nombreuses courses-poursuites et scènes d'action coûteuses pour faire illusion.

Pas de chance, ça ne marche pas.

1.5/6

(saluons tout de même le talent de Besson, qui parvient à placer un personnage de prostituée au grand cœur dans la majeure partie de ses scripts, y compris au fin fond de l'espace)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

 

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Un film, un jour (ou presque) #1035 : MOIS AVENTURE - Allan Quatermain et la Cité de l'Or Perdu (1986)

Publié le 15 Août 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review

C'est le mois d'août, il fait chaud, et les Téléphages Anonymes partent explorer des contrées lointaines à la recherche de l'aventure...

Allan Quatermain et la Cité de l'Or Perdu (Allan Quatermain and the Lost City of Gold - 1986) :

Lorsque son frère Robeson (Martin Rabbett) disparaît en Afrique, à la recherche d'une tribu blanche, Allan Quatermain laisse tout tomber, et part à l'aventure, en compagnie de Jesse (Sharon Stone), d'Umslopogaas (James Earl Jones) et de Swarma (Robert Donner). Mais sur place, Allan se trouve embarqué dans un conflit entre deux soeurs rivales (Aileen Marson, Cassandra Peterson), attisé par un grand-prêtre manipulateur (Henry Silva)...

Tourné en même temps que le précédent volet, par un réalisateur différent, là aussi au Zimbabwe et avec la même équipe (sauf Jerry Goldsmith, dont le score est ici cannibalisé par un compositeur de la Cannon, qui fait un patchwork du score de Goldsmith et d'autres scores de la firme), ce second volet des aventures d'Allan Quatermain aurait dû (en théorie) s'avérer du même niveau que le précédent... et pourtant, il parvient à faire pire.

Encore plus de clichés raciaux, encore plus d'interprétation calamiteuse (notamment de Sharon Stone), encore moins de rythme ou d'aventure, encore plus d'humour foireux (mention spéciale au Swarma, un caucasien en brownface et à l'accent indien pitoyable), encore plus d'effets approximatifs (les câbles quand Quatermain saute du plafond, à la fin), encore plus de chorégraphies improvisées, et encore plus de personnages sous-développés (mention spéciale à Elvira, qui n'a probablement même pas une ligne de dialogue dans le film)...

Bref, un film un bon degré en dessous du précédent, ce qui est un exploit en soi, et fait passer le tout du stade de nanar à celui de vrai navet trop peu amusant pour être attachant dans sa nullité.

1.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1004 : John Wick (2014)

Publié le 10 Juillet 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

John Wick (2014) :

Tueur à gages de légende désormais à la retraite, John Wick (Keanu Reeves) peine à se remettre de la mort de sa femme, qui lui a laissé en ultime cadeau un petit chiot. Mais lorsqu'une rencontre de fortune avec Iosef Tarasov (Alfie Allen), le fils d'un mafieux russe, coûte à Wick sa voiture et la vie de son chiot, John décide de reprendre du service et se venger de ses agresseurs. Le père de Iosef (Michael Nyqvist) place alors une prime sur la tête de Wick...

Un métrage qui jouit d'une grosse réputation auprès des amateurs d'action et de genre, réputation qui n'est pas forcément déméritée. Alors certes, ça reste une grosse série B, au rendu visuel assez moche (étalonnage numérique permanent), au script ultra-basique, et qui privilégie la forme au fond... mais cette simplification maximale de l'intrigue confère aussi au film un côté sec et direct, qui le rend d'autant plus efficace.

Le vrai point fort, cependant, ce sont ses scènes d'action : co-réalisé par deux anciens cascadeurs (dont le réalisateur d'Atomic Blonde, et de Deadpool 2), le film bénéficie de scènes d'action dynamiques et globalement bien filmées, parfois un peu trop chorégraphiées, stylisées (et numériques, au niveau des armes à feu et de leur impact) pour leur propre bien, mais très efficaces néanmoins.

Bon point, aussi, un certain sens de l'humour noir qui imprègne le film, pas désagréable du tout, une construction en filigrane de l'univers des tueurs à gage, avec leurs codes, etc, et des visages familiers à tous les niveaux (Kevin Nash, Adrianne Palicki, Alfie Allen, Bridget Moynahan, Ian McShane, John Leguizamo, Willem Dafoe, Daniel Bernhardt).

Rien de révolutionnaire ou d'exceptionnel, dans ce John Wick, mais pour peu qu'on apprécie le genre et que l'on aborde le tout avec des attentes appropriées, il y a là de quoi passer un moment agréable.

3.5/6, pour ce que c'est.

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 33 - Into The Dark - 1x09 - They Come Knocking (2019)

Publié le 16 Octobre 2019 par Lurdo dans Anthologie, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller, Télévision, Hulu, Les bilans de Lurdo

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Into The Dark - 1x09 - They Come Knocking (2019) :

Le jour de la Fête des Pères, un père (Clayne Crawford) et ses filles (Josephine Langford, Lia McHugh) partent en road trip en pleine nature, pour honorer la mémoire de la mère disparue (Robyn Lively) des deux enfants. Mais sur place, le trio se trouve en proie à une force maléfique mystérieuse, qui tente de les attirer dans le désert...

Un métrage réalisé par Adam Mason, déjà responsable du Into the Dark d'avril (que j'avais détesté), un Mason qui reprend ici certains de ses tics visuels - la caméra bouge beaucoup, les éclairages et les partis-pris visuels sont très marqués - mais nous livre, étrangement, probablement le meilleur épisode de cette anthologie à ce jour.

Attention, ça ne veut pas dire pour autant que They Come Knocking soit particulièrement bon : comme d'habitude, le format 90 minutes fait plus de mal que de bien au récit, soulignant ses clichés, ses grosses ficelles, et son manque cruel d'originalité. À l'identique, le format impose au réalisateur d'avoir constamment recours à des flashbacks décousus sur la vie de la famille avant la maladie de la mère, et sur les derniers jours de celle-ci : un artifice narratif lassant à la longue, et n'apportant pas grand chose de vraiment pertinent, d'autant que la conclusion du récit (et de son traumatisme familial) est un peu brouillonne et superficielle.

Et pourtant, le tout fonctionne, et parvient même à créer un peu de tension, çà et là : il faut dire que les trois personnages forment une famille convaincante et sympathique, plus développée qu'à l'habitude, que les créatures maléfiques sont plutôt inquiétantes dans leur gestuelle et dans leurs sons, et que le concept de (mobile) home invasion/film de siège est toujours efficace.

Malgré ses défauts (et ils sont bien présents), ce neuvième épisode a su conserver mon intérêt du début à la fin, et ressemblait, pour une fois, à quelque chose de complet, et pas à un épisode de 30 minutes bourré de remplissage. Il y a donc du progrès !

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1092 : Icarus (2017)

Publié le 27 Novembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Review, Sport, Thriller, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Icarus (2017) :

Cycliste accompli, Bryan Fogel décide, en 2015, de mieux comprendre les systèmes anti-dopage mis en place dans cette discipline, et d'en faire le sujet d'un documentaire. Il choisit donc de participer à la Haute Route, puis, après dopage, de retenter sa chance l'année suivante, pour mesurer ses progrès, et tenter de passer entre les mailles du filet anti-dopage.

Pour cela, il se tourne vers Grigory Rodchenkov, responsable d'un laboratoire anti-dopage russe, et ce dernier élabore avec lui un programme de dopage digne des professionnels. Mais soudain, un scandale international éclate, remettant en cause la participation de la Russie aux Jeux Olympiques... un scandale centré sur Rodchenkov, et dans lequel Fogel est emporté bien malgré lui.

Un documentaire oscarisé d'une durée de deux heures, assez fascinant, et qui, après une première partie très Supersize Me, dans laquelle le réalisateur décide de s'essayer au dopage sportif, prend un virage radical en direction du thriller géopolitique, avec menaces de mort, exfiltration, mensonges, trahisons, etc.

Tout ça centré sur un Grigory Rodchenkov nonchalant et assez attachant, qui devient vite la vedette de ce métrage dont on sent clairement qu'il a été repensé à mi-parcours, lorsque les événements ont totalement changé sa portée et sa direction.

Plutôt que d'être un simple documentaire sur le dopage, Icarus devient ainsi un documentaire-thriller sur la corruption, sur les mensonges d'état, sur la propagande russe, sur l'impuissance des institutions sportives, etc.

Assez captivant, même si un peu brouillon, çà et là, dans la manière dont toutes les informations sont présentées au spectateur.

4.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 50 - Annabelle : La Maison du Mal (2019)

Publié le 23 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Oktorrorfest, Review, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Annabelle : La Maison du Mal (Annabelle Comes Home - 2019) :

Lorsque les Warren doivent s'absenter de chez eux, ils confient leur fille Judy (Mckenna Grace) aux bons soins de sa baby-sitter habituelle, Mary Ellen (Madison Iseman), qui a pour projet de fêter l'anniversaire de la fillette. Mais Daniella (Katie Sarife), la meilleure amie de Mary Ellen, a décidé de s'inviter à la petite fête, et de profiter de l'occasion pour explorer les mystères de la maison Warren. Quand elle libère malencontreusement la poupée Annabelle de sa prison, cependant, cette dernière retrouve ses pouvoirs, et réveille les autres objets maudits conservés dans le sous-sol de la maison...

Et le Conjuring Universe n'en finit pas de s'étendre, avec encore une suite au premier Annabelle, pourtant particulièrement médiocre, et à sa suite/préquelle, nettement plus intéressante. Ici, on a droit à une version teen movie de la franchise, une sorte de sous-Nuit au Musée/Chair de Poule qui voit la poupée Annabelle, libérée par une adolescente à baffer (même si le script tente de lui donner des motivations autres qu'une simple rébellion), réveiller toutes les autres forces démoniaques de la maison des Warren.

Des Warren en très grande partie absents du film, puisque ce dernier est centré sur leur fille, sur sa baby-sitter, sur la meilleure amie de celle-ci, et sur son prétendant : de quoi donner vraiment à ce métrage des allures de train fantôme tous publics, d'autant que les esprits du métrage sont particulièrement inoffensifs, en fin de compte (voire ridicules - le loup-garou numérique tout miteux).

Et pour ne rien arranger, le métrage ne fait pas vraiment peur, dépourvu de jump scares, et échouant à imposer la moindre tension ou la moindre atmosphère.

Après, ça reste bien interprété, et filmé de manière compétente. Mais ça s'arrête là, et ça place ce Annabelle 3 entre les deux épisodes précédents : pas aussi insipide que l'original, mais en dessous de la préquelle.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 51 - Man Vs. (2015)

Publié le 24 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Found Footage, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Man Vs. (2015) :

Animateur d'une série de survie façon Seul face à la Nature, Doug Woods (Chris Diamantopoulos) part tourner la nouvelle saison de son émission dans les forêts canadiennes, équipé de ses caméras. Mais bien vite, il s'aperçoit qu'il n'est pas seul dans les bois, et qu'une créature étrange le traque...

Semi-found footage inspiré des émissions de survie de Bear Grylls et compagnie, ce Man Vs. est, une fois sa mise en place de 10-15 minutes effectuée, un one-man show reposant entièrement sur les épaules de Diamantopoulos, très bon comme à son habitude. Du début à la fin du film, l'acteur est seul devant les caméras, et permet au film de fonctionner sans trop de souci, ainsi qu'à la tension de monter lentement, mais sûrement.

Le seul problème en fait, c'est que le dispositif du found footage, la forme du film, tout ça, manquent un peu trop de rigueur : le film semble refuser d'être un véritable found footage (il y a fréquemment des plans larges, extérieurs au dispositif, etc), et il perd ainsi en force et en efficacité.

Et puis il y a la créature.

(SPOILERS)

Soyons francs : il ne faut pas longtemps au spectateur avisé pour se douter de sa nature réelle, et lorsqu'il apparaît à l'écran, dans toute sa laideur numérique, le métrage perd beaucoup en intérêt. Non seulement un cascadeur en costume aurait probablement été plus efficace (probablement plus cher et compliqué à rendre crédible, cela dit), mais en plus, son apparence ne fait que renforcer l'impression de sous-Predator qui prend progressivement le dessus sur le reste du film.

Après, la conclusion du métrage est assez agréable : le sous-Predator en question n'est que l'un des multiples soldats d'une vague d'invasion extra-terrestre qui a attaqué la Terre pendant que Doug était dans les bois, et l'espèce humaine est au bord de l'extinction.

Dommage que le film soit aussi... moyen.

3/6 (pour Diamantopoulos - par contre, l'affiche est hors-sujet)

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 53 - Deadtectives (2019)

Publié le 24 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Fantastique, Found Footage, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller, Shudder

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Deadtectives (2019) :

En perte de vitesse depuis des saisons, l'émission de télé-réalité DeadTectives est sur le point d'être annulée. Contraints par la chaîne à partir au Mexique, sous la supervision d'Abril (Martha Higareda), leur nouvelle productrice arriviste, Sam (Chris Geere), sa petite amie Kate (Tina Ivlev), Javier (José Maria de Tavira) et Lloyd (David Newman), le frère crédule de Sam, décident, avec l'aide de Bob (Mark Riley), spécialiste en effets spéciaux, de transformer une maison hantée locale en spectacle macabre totalement bidonné. Mais les véritables esprits qui hantent les lieux ne comptent pas se laisser faire...

Une comédie horrifique parodiant les Ghost Hunters et compagnie, et distribuée par Shudder, mais qui, malheureusement, souffre très clairement d'un problème de taille : c'est gueulard, hystérique, et donc hautement antipathique et épuisant.

C'est bien simple, pendant une bonne heure, il n'y a pas une vanne, pas une réplique, pas une explication qui ne soit déclamée en criant par les acteurs, et, très rapidement, ça devient assez insupportable.

Ce qui est dommage, puisque le métrage est relativement bien produit, que les effets sont sympathiques, que la distribution n'est pas forcément mauvaise, que le tout est à moitié tourné en espagnol (ce qui est suffisamment rare pour être noté), et que la bande originale place même un morceau d'Aurelio Voltaire (ce qui fait toujours plaisir).

Et dans le dernier tiers du film, un semblant d'équilibre parvient même à se créer entre la comédie et le fantastique, et le tout devient un peu moins criard... mais pour y arriver, il faut subir une heure d'un film au rythme et à l'humour peu maîtrisés, qui épuise les tympans, et lorgne fréquemment sur Fantômes contre Fantômes de Peter Jackson (sans même parler de la fin clin d’œil à Ghostbusters).

2.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #831 : Bombshell - The Hedy Lamarr Story (2017)

Publié le 25 Septembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Biographie, Histoire, Drame, Documentaire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Bombshell - The Hedy Lamarr Story :

Un documentaire biographique des plus intéressants (bien qu'un peu trop hagiographique), retraçant l'existence très animée et aventureuse d'Hedy Lamarr, immigrante ingénieuse et brillante, devenue superstar du Vieil Hollywood, avant de sombrer dans la dépression lorsqu'elle a été confinée dans cette case superficielle, et dans le rôle d'épouse faire-valoir.

Ce métrage alterne ainsi témoignages de personnes l'ayant connue (acteurs, réalisateurs, journalistes, ses proches et ses enfants), images d'archives de tous ses films (y compris les plus sulfureux, comme son tout premier métrage, Extase, tourné à peine majeure, et montrant des scènes de nudité et de sexualité suggérée), et récit de Lamarr elle-même, au travers d'une interview téléphonique enregistrée vers la fin de sa vie, lorsqu'elle avait retrouvé un peu de sa lucidité.

De quoi brosser le portait d'une femme intelligente et ambitieuse, au parcours compliqué, écartelée entre son succès en tant qu'actrice séduisante appartenant à un système injuste, son cerveau d'inventrice, son désir constant d'indépendance, et ses problèmes psychologiques : on y découvre qu'elle avait déposé plusieurs brevets d'inventions (dont un, notamment, est aujourd'hui intégré dans toutes les technologies de communication modernes, et vaudrait dans les 30 milliards), pour lesquels elle n'a jamais gagné un centime, car Lamarr a constamment été rejetée par les autorités masculines en place, à base de "sois belle et tais-toi".

Ce qui, forcément, après de nombreux mariages peu satisfaisants (Lamarr cherchait chez ses maris un substitut à son père décédé, et ne l'a jamais trouvé), ainsi qu'un recours aux médicaments et aux drogues pour contrer sa dépression, l'a rendue instable et malheureuse, l'incitant à se tourner vers la chirurgie esthétique pour tenter de retrouver sa gloire d'antan, puis à se cloîtrer chez elle, seule et isolée.

Un destin dramatique pour une femme de caractère, à la vie mémorable, et qui méritait bien mieux que le sort qu'elle a connu.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #855 : Countdown (2016)

Publié le 14 Janvier 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Thriller, WWE, Catch

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Countdown :

Ray (Dolph Ziggler), chien fou travaillant au bureau des narcotiques, reçoit une vidéo menaçante : un criminel russe a kidnappé un enfant non identifié, et menace de le faire exploser si Ray ne lui apporte pas une rançon de six millions de dollars. Mais lorsque l'échange tourne mal, le criminel décède, et Ray - accompagné de Julia Baker (Katharine Isabelle), de l'Inspection des Services - n'a plus que 19 heures pour retrouver l'enfant, avant que la bombe n'explose...

Un thriller d'action produit par la WWE, avec Dolph Ziggler et Kane dans deux des rôles principaux, et qui passe 20 bonnes minutes à mettre en scène un échange d'argent dans les coulisses d'un show WWE - avec caméos de Lana et Rusev, qui jobbe même au cinéma, et public qui fixe la caméra et Ziggler lorsqu'ils tournent dans les couloirs du stade et dans les gradins.

Tout de suite, ça donne le ton du reste du film, totalement premier degré de bout en bout : c'est un navet globalement mal réalisé et bourré de clichés, avec de l'action plate et mal cadrée/montée (mention spéciale aux poursuites en voiture, vers la fin), un Dolph et un Kane qui s'en sortent à peu près (ça pourrait être bien pire), une Katharine Isabelle à 90% en pilotage automatique sarcastique, un script assez quelconque, des effets spéciaux fauchés (l'explosion finale) et une illustration musicale vraiment agaçante, à base de pop-rock/métal et de chansons collées n'importe où, probablement en guise de placement produit.

1.75/6

(je ne comprendrai jamais pourquoi personne n'a eu l'idée de mettre Ziggler et Rusev dans les rôles principaux d'un buddy cop movie décalé façon Double Détente)

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Un film, un jour (ou presque) #819 : Moi, Jennifer Strange, Dernière Tueuse de Dragons (2016)

Publié le 7 Septembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Fantastique, Action, Aventure, Sky

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Moi, Jennifer Strange, Dernière Tueuse de Dragons (The Last Dragonslayer) :

Choisie par le Grand Zambini (Andrew Buchan), l'un des derniers sorciers de la planète, pour être son apprentie, Jennifer Strange (Ellise Chappell) découvre bientôt, à la disparition de son maître, qu'elle est l'élue désignée par une prophétie, et qu'elle est censée mettre fin aux jours du dernier Dragon (Richard E. Grant) pour le compte du roi Snodd (Matt Berry). Mais avec le dragon s'éteindra toute magie dans le monde, et Jennifer refuse d'en être responsable...

Un téléfilm Sky TV adapté du roman du même nom de Jasper Fforde, et diffusé à Noël 2016, juste en face de Doctor Who.

Ici, le récit prend place dans un univers de fantasy où la magie a presque totalement disparu, remplacée par une technologie semi-moderne (voitures, caméras, gramophones, etc).

Un récit ambitieux, à base de dragons qui parlent, de sortilèges et d'effets spéciaux en tous genres, mais qui se traduit malheureusement, à l'écran, par un mélange pas particulièrement convaincant de néons et de décors pseudo-médiévaux qui font un peu carton-pâte.

Un côté un peu fauché et toc qui se retrouve dans l'interprétation gentiment surjouée et caricaturale, dans la bande originale intéressante mais envahissante, et dans les costumes, les accessoires (l'épée magique énorme qui pèse un gramme et demi) et maquillages très moyens.

La narration laborieuse et décousue, et l'actrice principale pâlichonne n'aident pas forcément à s'intéresser vraiment au récit, d'autant que tout semble hésiter à prendre trop au sérieux ce qui est raconté : The Last Dragonslayer se retrouve ainsi le postérieur entre deux chaises, entre fantasy émouvante et épique, et farce satirique à l'anglaise (avec Garth Marenghi en Roi déglingué, difficile de rester crédible...).

Bref, ça se veut dans la lignée de Pratchett, mais ça manque clairement soit de moyens, soit de savoir-faire. Dommage.

2.25/6 (dont 0.25 pour Samwell de Game of Thrones)

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Un film, un jour (ou presque) #818 : Ma Mère et Moi (2015)

Publié le 6 Septembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Romance

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Ma Mère et Moi (The Meddler) :

Peinant à se remettre de la mort de son mari, Marnie (Susan Sarandon) s'investit désormais de manière envahissante dans la vie de sa fille Lori (Rose Byrne), qui travaille à Hollywood. Elle quitte ainsi New-York pour s'installer à Los Angeles, mais, face à Lori qui est déprimée et toujours plus distante, Marnie se rabat sur des inconnus, dont elle fait la connaissance, et qu'elle décide spontanément d'aider à résoudre leurs problèmes.

Une comédie dramatique semi-autobiographique sur le deuil et les rapports enfant-parent, qui fonctionne principalement grâce à sa distribution remarquable : Sarandon, Byrne, J.K. Simmons, Lucy Punch, Jason Ritter, Shiri Appleby, Randall Park, Robert Picardo, Casey Wilson, Michael McKean, Harry Hamlin, Laura San Giacomo... tous dans des rôles plus ou moins importants, parfois à la limite de la figuration, mais qui font que l'ambiance générale du film est toujours détendue et agréable à suivre.

Sans oublier Cecily Strong, en mariée qui n'a jamais connu sa mère, et qui se montre juste et touchante lorsqu'elle délivre un discours plein d'émotion à Marnie, qui lui offre le mariage de ses rêves. Si seulement Strong n'était pas cantonnée au SNL, elle aurait probablement une carrière solide au cinéma.

Mais passons : le mot touchant décrit bien le film, en fin de compte. Ce n'est pas original, c'est très prévisible, on est clairement en terrain bien balisé, et le personnage de Rose Byrne est assez désagréable, mais ça reste sincère, et bien interprété.

Rien de calamiteux, mais rien d'inédit ou de particulièrement mémorable non plus. Et le placement produit Apple, ainsi que les 10 minutes de trop n'aident pas vraiment le film à s'élever au-dessus de la moyenne du genre.

3.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 11 - Happy Birthdead (2017)

Publié le 8 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Horreur, Halloween, Fantastique, Comédie, Romance, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Happy Birthdead (Happy Death Day) :

Lorsqu'elle se réveille, le jour de son anniversaire, dans la chambre d'un étudiant inconnu (Israel Broussard), Theresa (Jessica Rothe) panique : en effet, elle vient de se faire tuer par un psychopathe masqué, après avoir déjà vécu cette journée fatidique. Et la boucle se répète, encore et encore, se terminant à chaque fois par la mort de Theresa... qui décide de mener l'enquête, afin de briser cette malédiction.

Une comédie d'horreur (de l'auteur de comics Scott Lobdell, et du réalisateur de Manuel de Survie à l'Apocalypse Zombie) qui se résume à Un Jour Sans Fin + slasher, et qui ressemble fortement à ce qui se faisait dans le genre de l'horreur durant les années 90 : c'est propre, la violence est hors-champ, c'est limite insipide, et ça fonctionne d'autant plus sur un public qui ne connaît pas forcément ses classiques, et n'aura donc pas déjà vu la même structure narrative, les mêmes rebondissements, le même type d'histoire déclinés à toutes les sauces depuis 1993.

Cela dit, à ma grande surprise, le film ne fonctionne pas trop mal.

Certes, c'est affreusement balisé, l'intrigue est cousue de fil blanc et la première demi-heure est des plus laborieuses, avec sa mise en place et ses personnages en carton-pâte tous plus antipathiques les uns que les autres. Mais au bout d'un moment, le film se décoince un peu, son héroïne (une sorte de succédané de Fiona Gubelmann ou de Jordana Spiro) aussi, et l'énergie du tout parvient à susciter l'adhésion, faisant oublier l'abandon regrettable de quelques concepts pourtant intéressants (les blessures qui s'accumulent, idée totalement oubliée au bout de cinq minutes).

Vraiment pas indispensable, mais distrayant (et le titre français est paradoxalement plus mémorable et malin que le titre original)

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 13 - Zombillénium (2018)

Publié le 9 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Animation, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, France, Belgique

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Zombillénium :

Situé dans le nord de la France, le parc d'attractions Zombillénium abrite zombies et monstres en tous genres, qui travaillent là pour le compte du Diable, propriétaire des lieux. Mais lorsque Hector (Emmanuel Curtil) décide de faire fermer le parc en imposant des normes de sécurité, le voilà mordu par le directeur des lieux (un vampire), et par le chef de la sécurité (un loup-garou). Désormais mort, mais ni totalement garou ni vampire, Hector doit s'habituer à sa nouvelle condition d'employé du parc, et oublier sa fille, restée parmi les humains...

Une excellente surprise, en ce qui me concerne, et une surprise franco-belge, qui plus est, puisque le métrage est adapté d'une série de bandes-dessinées bien de chez nous, et qu'il prend place dans le Nord (avec de multiples références aux corons, aux terrils, à la désindustrialisation, etc).

Ayant abordé ce film sans rien savoir de son histoire (depuis, j'ai rattrapé mon retard et lu les trois tomes publiés), je suis vraiment tombé sous le charme de ces personnages, de cet univers, et de cette direction artistique cell-shadée.

C'est dynamique, ludique, bien mené, avec un numéro musical qui change de la norme, et le tout donne un beau métrage d'Halloween, à destination des petits et des grands.

... mais tout de même un peu plus pour les jeunes, en comparaison de la bande-dessinée originale : en adaptant leur propre récit, les auteurs de la bd ont en effet simplifié le tout, pour le rendre plus accessible et plus grand public. Pour le meilleur et pour le pire.

Hector, ainsi, a été totalement modifié, et j'avoue que, même avant d'avoir lu les bds, j'étais déjà moyennement convaincu par le personnage, par son évolution, et par sa caractérisation : c'est moins abouti que le reste, c'est un peu trop précipité, et Emmanuel Curtil manque un peu de retenue dans son jeu (ce qui n'est pas forcément surprenant).

À l'identique, on pourra trouvé la critique en filigrane de l'univers de Twilight et des vampires romantiques un peu datée, ce qui la rend moins pertinente que les vampires corporate de la version papier (une métaphore toujours d'actualité).

Néanmoins, dans l'ensemble, le tout reste très sympathique, et la preuve que chez nous aussi, on peut avoir de bons films d'animation originaux et décalés.

4.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 32 - Propriété Interdite (2011)

Publié le 18 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Halloween, Drame, France, Horreur

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Propriété Interdite :

Névrosée et boulimique, Claire (Valérie Bonneton) arrive avec Benoît (Charles Berling), son compagnon, dans la maison de famille où le frère de Claire s'est récemment suicidé. Leur projet : rénover au plus vite la maison, pour la revendre. Mais dès le premier soir de leur séjour sur place, Claire semble remarquer une étrange présence dans la maison, une présence qu'elle pense être l'esprit de son frère...

*soupir*

Un métrage français (déjà, ça met sur la défensive) co-écrit et réalisé par Hélène Angel, et dont le récit se drape dans des atours de film de genre (les 20 premières minutes en mode hantise et femme apeurée) pour partir aussitôt dans quelque chose de typiquement français et moralisateur, à base de jeune clandestin défavorisé et sans-abri, de couple dans la tourmente, de femme dépressive, et de drame relationnel qui se finit (vraiment) mal.

Un tout particulièrement indigeste, d'autant que l'interprétation est particulièrement inégale, et que tous les personnages, sans raison et dès le début du film, sont inutilement agressifs et gueulards, ce qui les rend aussitôt antipathiques.

Que ce soit Claire, Benoît, leurs amis ou les Roms, tous sont à baffer, tous ont des réactions caricaturales et disproportionnés, bref, impossible de s'attacher à eux, ou de s'intéresser à ce qui leur arrive.

Un ratage, qui a la bonne idée de ne durer que 75 minutes... ce qui est déjà beaucoup.

1/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 39 - Darkness Rising (2017)

Publié le 23 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Horreur, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, Drame

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Darkness Rising :

Hantée par un passé tragique, Madison (Tara Holt) décide de revisiter sa demeure natale, la veille de sa démolition, en compagnie de son petit ami (Bryce Johnson) et de sa cousine Izzy (Katrina Law). Mais rapidement, les fantômes du passé resurgissent, et le trio se trouve pris au piège des quatre murs de cette bâtisse...

Un film d'horreur indépendant apparemment sorti en salles (alors qu'il avait vraiment tout du DTV ou du téléfilm SyFy) et dont on pourrait dire qu'il a des idées (parfois même assez intéressantes), mais qu'il échoue à les mettre en œuvre de manière pertinente à l'écran.

Écrit par le scénariste de The Dyatlov Pass Incident (de Renny Harlin), et réalisé par un ancien de la série Death Valley, le film tente ainsi de jouer la carte de la subtilité au niveau de ses effets fantômatiques, et de développer un semblant de mythologie pas forcément désagréable... mais ça s'arrête là, puisque dans l'ensemble, le métrage se contente de virer à l'hystérie à mesure que son intrigue progresse.

Une hystérie d'autant plus problématique qu'elle repose sur Tara Holt, qui manque cruellement de charisme, surtout en comparaison de Katrina Law, qui se donne totalement à son personnage. Ajoutez à cela des idées sous-exploitées ou sous-développées, voire même mal mises en image (le champ de force), une introduction hors-sujet avec Ted Raimi, une écriture assez pataude (incroyable, le nombre de dialogues d'exposition placés dans la bouche de Holt et de Law), et on finit avec un film de maison hanté manquant de rigueur, de moyens, et qui finit par être très brouillon.

2.25/6 (dont 0.25 pour quelques effets sanglants assez réussis)

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 45 - Devil's Gate (2017)

Publié le 25 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, Science-Fiction

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Devil's Gate (AKA Abduction - 2017) :

Lorsqu'une femme (Bridget Regan) et son enfant sont soudain portés disparus, les autorités de Devil's Gate, dans le Dakota du Nord, se mobilisent. Colt (Shawn Ashmore), l'adjoint du shérif Sheriff Gruenwell (Jonathan Frakes), part ainsi pour la ferme Pritchard en compagnie de l'agent Francis (Amanda Schull), du FBI, pour y interroger Jackson (Milo Ventimiglia), le mari de la disparue. Mais sur place, ils découvrent un Jackson paranoïaque et hostile, replié dans une ferme transformée en forteresse piégée, et terrorisé par une menace venue du ciel...

Un long-métrage hybride assez étrange, qui commence comme une sorte de film d'horreur basique (façon slasher) pour évoluer en thriller policier à base de famille déchirée, de mari violent et religieux, d'enfant disparu... puis on bascule, à la barre de la demi-heure, dans ce qui est une sorte d'épisode des X-files parlant d'abduction, d'hybridation, de clonage, de remplacement, de téléportation, et prenant la forme d'un siège dans une ferme attaquée par des extra-terrestres.

Un "épisode" au budget effets spéciaux plutôt bien exploité, puisque, tant sur le plan numérique qu'au niveau des effets pratiques, le tout s'avère plutôt convaincant, et bien au-dessus de la norme des sorties vidéos habituelles. Idem pour l'interprétation, toujours au minimum solide, voire même très bonne (Ventimiglia fait décidément un psychopathe très crédible... c'est inquiétant ^^).

On regrettera cependant que la dernière demi-heure du film manque un peu de rythme, mais la petite touche sanglante est surprenante, les créatures mémorables, et dans l'ensemble, bien que ça ne bénéficie pas forcément de l'aura d'un réalisateur "prestigieux" (ici, ce n'est "que" le réalisateur de seconde équipe de L'Armée des Morts, de 300 et du remake de The Thing), et que ça n'en ait pas le budget, je n'ai pas trouvé ça pas particulièrement pire (ou meilleur) qu'un film du genre d'Annihilation.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #829 : Step Sisters (2018)

Publié le 21 Septembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Musique, Sport, Jeunesse, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Step Sisters :

Étudiante afro-américaine brillante et ambitieuse, prête à tout pour intégrer Harvard, Jamilah (Megalyn Echikunwoke) est placée au pied du mur : si elle veut recevoir la recommandation du Doyen de l'université (Robert Curtis Brown), elle va devoir prendre sous son aile une sororité de fêtardes caucasiennes (Eden Sher, Gage Golightly, Lyndon Smith, Alessandra Torresani, Nia Jervier...), et les faire rentrer dans le droit chemin en leur faisant gagner une compétition de step dance particulièrement prisée...

Une comédie du scénariste de Dear White People, de la productrice de Master of None, et du réalisateur de Beat Battle/Drumline, qui s'inscrit dans la veine d'American Girls et de Pitch Perfect, forcément agrémentée d'une bonne dose d'humour afro-américain et de commentaires "wokes", inévitables compte tenu des personnes impliquées derrière la caméra.

Et histoire de couronner le tout, on a forcément droit à une couche de second-degré et de distanciation typiquement millenial, qui se moque allègrement des clichés et des stéréotypes du genre tout en les utilisant, mais "avec ironie".

Pour être franc, je n'ai regardé ce film que parce que Netflix a lancé la bande-annonce après un autre métrage, et parce que j'ai alors vu qu'Eden Sher (pour qui j'ai une certaine sympathie dans le registre comique) était au casting. Mais en l'état, c'est une comédie assez générique et passe-partout, qui insiste lourdement sur les problèmes identitaires des afro-américains, sur l'environnement sororitaire, etc.

Quiconque a déjà vu un Bring It On sera en terrain ultra-balisé, les personnages sont un peu trop caricaturaux pour leur propre bien (et les actrices en font trois tonnes), le message et les rebondissements sont gentiment clichés (notamment la fin), et il y a facilement un bon quart d'heure de trop.

En somme, bien que ce ne soit pas particulièrement mauvais ou même irregardable, c'est vraiment très très moyen dans le genre.

Un minuscule 3/6 (principalement parce que j'admets ne pas être le public visé)

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Un film, un jour (ou presque) #942 : Incoming (2018)

Publié le 17 Avril 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Thriller, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Incoming :

Dans un futur proche, après une vague d'attentats meurtriers, la Station Spatiale Internationale a été transformée en prison de haute sécurité où les leaders du Wolfpack (Alaa Safi, Arkie Reece, Vladimir Aleksic, Milan Kovacevic, Milan Jovanovic Strongman, Vahidin Prelic), l'organisation terroriste responsable, sont torturés sous la seule supervision de Kingsley (Lukas Loughran). Mais lorsque Reiser (Scott Adkins), un agent de la CIA aux sombres motivations, arrive sur place en compagnie d'un pilote (Aaron McCusker) et du Docteur Stone (Michelle Lehane), les six terroristes s'échappent de leurs cellules, prêts à tout pour s'évader, et pour faire s'écraser la Station sur Moscou...

Un film d'action/science-fiction qui rappelle assez fortement Lock Out, avec Guy Pearce, sans en avoir un centième du budget : ici, tout a probablement été tourné en Europe de l'Est, pour 3€50, et ça se sent, puisque tout le film se limite à des extérieurs aux effets spéciaux dignes des années 90, et à des intérieurs se résumant à trois couloirs et deux pièces sous-éclairées.

C'est dommage, parce que dans l'absolu, avec plus de moyens et un réalisateur plus compétent (ici, c'est vraiment service minimum, notamment dans les scènes d'action), ça aurait pu donner une série B sympatoche, comme on en produisait à l'époque de JCVD et compagnie. Mais non, Scott Adkins est sous-exploité, le personnage féminin est à baffer, et dans l'ensemble, si ça se regarde, ça reste tout de même vraiment très médiocre, à tendance mauvais.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #815 : Skyscraper (2018)

Publié le 3 Septembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, USA, Chine, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Skyscraper :

Ancien agent du FBI ayant perdu une jambe dans l'exercice de ses fonctions, Will Sawyer (Dwayne Johnson) est désormais responsable de la sécurité de grands immeubles, partout dans le monde. Mais lorsque de dangereux terroristes mettent le feu à l'immeuble le plus haut de la planète, où Will et sa famille se trouvent justement, Sawyer doit tout faire pour sauver les siens avant qu'il ne soit trop tard, alors même que les autorités le croient responsable de l'incendie....

Après Jumanji et Rampage, troisième film récent mettant The Rock en vedette, pour une sorte de mélange entre Die Hard et La Tour Infernale, un mélange très premier degré, visant clairement le marché asiatique, et quasiment dépourvu de la moindre touche d'humour.

Guère surprenant, donc, de constater que le résultat est vraiment en demi-teinte : oui, c'est spectaculaire, et oui, Dwayne fait toujours un héros très attachant, mais à part ça, c'est vraiment très cliché, très balisé, et parfois assez décevant (la fin, à ce titre, tombe joliment à plat).

Sans même parler de tout le dispositif de la tour ultra-moderne, frôlant la science-fiction, qui pousse le bouchon un peu trop loin pour que l'on s'imagine à la place de The Rock.

Bref, un film qui se regarde mollement, avec son casting un peu trop basique (les traîtres sont évidents dès leur première apparition à l'écran - cela dit, ça fait plaisir de revoir Byron Mann en policier), sa musique insipide de Jablonsky, et son déroulement cousu de fil blanc.

Du niveau de San Andreas, en fait, avec peut-être un peu plus de moments marquants.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 98 - La Féline (1982)

Publié le 25 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller

Halloween approche à grands pas, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

La Féline (Cat People) :

Lorsqu'elle arrive à la Nouvelle-Orléans pour faire la connaissance de Paul (Malcolm McDowell), son frère qu'elle n'a jamais rencontré, Irena (Nastassia KInski) découvre vite que sa famille cache un sombre secret : Paul et elle se transforment en panthères meurtrières, et son frère semble persuadé que seule leur union incestueuse pourra les guérir de cet état...

C'est amusant de découvrir ce remake à la réputation sulfureuse plus de 30 ans après sa sortie, tant il a à la fois plutôt bien vieilli (la Nouvelle Orléans étant assez intemporelle, ça aide), tout en étant typiquement de son époque (musique de Moroder et Bowie, coiffures, effets... et McDowell :p ).

Cela dit, je ne peux pas vraiment dire que j'aie été particulièrement convaincu par le film : il est certes carré, professionnel, compétent, mais je l'ai trouvé assez mal rythmé, dans l'ensemble, avec une mise en place beaucoup trop longue, et une gestion assez peu satisfaisante du personnage de McDowell, justement, ainsi que de l'évolution de l'héroïne.

Bon, et puis, pour être franc, malgré la réputation de film d'horreur plus ou moins érotique que possède ce métrage, j'ai trouvé le tout assez faiblard sur ces deux aspects : l'horreur est assez limitée, et l'érotisme... mouais. Nastassia Kinski se promène toute nue, et ça se limite à ça.

Pour les 80s, c'est globalement assez commun, et honnêtement, je n'ai de toute façon pas trouvé Kinski très intéressante, comme protagoniste, lui préférant nettement Annette O'Toole.

3/6 (ça se regarde, sans plus)

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (10)

Publié le 27 Août 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Critiques éclair, Science-Fiction, Star Trek

Je continue mon revisionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager, mais faute de temps, je suis contraint de diminuer provisoirement le nombre d'épisodes vus, et donc la quantité/longueur de ces articles, qui passent de deux épisodes à un par chronique :

5x17 - The Disease :

Mouais.

Un épisode centré sur Harry Kim, généralement, ça n'augure pas de grandes choses, malgré les efforts de Garrett Wang.

Ici, ce cher Harry tombe amoureux d'une charmante extraterrestre (Musetta Vander) appartenant à une race xénophobe, et entretient avec elle, en secret, une relation amoureuse torride pendant un long moment, alors que les deux équipages collaborent sur des répartions complexes.

Une grosse métaphore un peu pataude assimilant l'amour à une maladie puisque non seulement Harry tombe malade (il se met à luire parce qu'il est amoureux - deuxième niveau de métaphore pataude !), mais le Voyager est lui-aussi contaminé par un parasite extraterrestre, contracté au contact des aliens.

Alors dans l'absolu, pourquoi pas : bien qu'Harry Kim ne soit pas la première personne qui vienne à l'esprit lorsque l'on dit "relation amoureuse torride" et que cet épisode semble faire volontairement l'impasse sur tous les cas précédents de relations membre d'équipage/alien de l'univers de Star Trek (Voyager y compris) pour placer Harry en position de martyr face à une Janeway inflexible et froide ("qui applique le règlement à la lettre"), un tel épisode aurait pu être, dans un univers parfait, l'occasion d'apporter un peu de changement à la série : intégrer Musetta à l'équipage de manière plus permanente, développer Harry au travers de sa relation, voire même lui donner une vie maritale, etc...

Mais non, on est dans Voyager, et le mot d'ordre, c'est "reboot à la fin de chaque épisode".

Dont acte : les scénaristes rajoutent une vague histoire de mouvement séparatiste et de sabotage (ça ne fonctionne pas vraiment, car la supposée xénophobie des aliens n'est jamais vraiment tangible), et voilà, le couple se sépare de manière tragique à la fin de l'épisode, et tout revient à la normale.

Comme je le disais un peu plus haut... mouais.

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 104 - Uzumaki (2000)

Publié le 27 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Fantastique, Japon

Halloween approche à grands pas, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Uzumaki :

Kirie (Eriko Hatsune) et Shuichi (Fhi Fan) vivent dans une petite ville tranquille du Japon, non loin d'un lac calme et paisible. Mais bien vite, un à un, les habitants de la bourgade semblent succomber à une étrange épidémie surnaturelle, qui les rend obsédés par le motif de la spirale, et ce jusqu'à la folie...

Parfois, comme avec Noroi et Occult, les films d'horreur japonais sont à la fois expérimentaux et glaçants, avec une approche du fantastique et de la peur captivante.

Et parfois, comme dans le cas de cette adaptation d'un manga horrifique, ça tombe totalement à plat, au point de ressembler à de la mauvais parodie de film fantastique.

J'ignore si c'est parce le réalisateur voulait coller au plus près aux images et aux vignettes du manga (que je n'ai pas lu), mais le résultat, à l'écran, est un métrage très étrange (dans le mauvais sens du terme), à la réalisation outrancière et forcée (énormément de gros plans, de face caméras, de bruitages comiques), à l'interprétation particulièrement médiocre (pas aidée pas une post-synchro régulièrement à l'ouest), aux effets très inégaux, et à la structure décousue et peu convaincante.

En lieu et place d'un film d'horreur, on se retrouve avec un film fantastique vaguement grotesque et tout sauf captivant, tellement noyé dans son style absurde qu'il en perd tout intérêt, et échoue (presque) totalement à être effrayant ou angoissant.

1.5/6 (pour les quelques idées visuelles qui fonctionnent)

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (11)

Publié le 3 Septembre 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Star Trek

J'essaie de conclure mon visionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager avant le début de l'Oktorrorfest 2016, mi-septembre, et le moment est donc venu de remettre les bouchées doubles...

5x18 - Course Oblivion :

Suite directe de l'épisode Demon, qui voyait une substance étrange dupliquer tout l'équipage du Voyager. Et bien là, apparemment, cette substance a même dupliqué le Voyager en lui-même, et cette équipage de clone navigue à son bord depuis tout ce temps, persuadés d'être le véritable Voyager et son équipage original.

Le postulat de départ est assez intéressant, l'écriture (de Fuller) plutôt convaincante, et tous les personnages semblent plus vivants et crédibles... ce qui est particulièrement frustrant, puisqu'ils finissent tous par mourir.

C'est probablement en partie pour cela que cet épisode polarise grandement la fanbase : outre les quelques raccourcis scénaristiques, le tout souligne tout de même le fait que pour avoir des développements intéressants des personnages principaux de Voyager (ici, le mariage de B'el et Paris), il faut attendre d'avoir affaire à leurs clones, qui sont immédiatement sacrifiés sur l'autel du reboot hebdomadaire.

C'est assez dommage, symptomatique de la série, mais heureusement, ça ne nuit pas vraiment à l'épisode, qui reste relativement prenant.

 

5x19 - The Fight :

Arf, un épisode particulièrement bordélique et soporifique, avec un Voyager échoué dans une région spatiale destructrice, et qui ne peut s'en échapper que grâce à l'aide de Chakotay, en contact avec les aliens autochtones qui, malheureusement, ne peuvent lui parler qu'en le rendant fou.

C'est donc un épisode centré sur Chakotay, qui apparemment est un grand fan de boxe (au bout de cinq saisons, on découvre encore des trucs de ce style, ce qui montre bien à quel point le développement des personnages secondaires est inexistant dans ce show), et dont la folie héréditaire se manifeste sous la forme d'un match contre un alien générique, avec Boothby en lieu et place du Mickey de Rocky.

Alors non seulement le tout est assez bordélique (tant visuellement que scénaristiquement, ou même du point de vue de l'illustration sonore), mais en plus, on a régulièrement l'impression d'assister à une repompe du Temple Céleste de Deep Space Nine, en plus décousu, et en nettement moins intéressant et pertinent, tant la plupart des pistes de développement amenées par le script finissent par être noyées sous la médiocrité de l'ensemble.

Un très gros bof, donc.

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