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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "good place"

Un film, un jour (ou presque) #1011 : SEMAINE FRANÇAISE - Alad'2 (2018)

Publié le 18 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, France, Review, 1001 Nuits

Pendant une semaine, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française...

Alad'2 :

Lorsque le maléfique Shah Zaman (Jamel Debbouze) envahit le royaume, Aladin (Kev Adams) s'enfuit, laissant sa princesse (Vanessa Guide) aux mains du cruel envahisseur. Mais Aladin ne s'avoue pas vaincu, et part à la recherche de son génie (Eric Judor), pour tenter de reprendre sa place sur le trône...

Alad'2, ou "on prend le premier, on refait la même chose, mais avec encore plus de références pop modernes, encore plus de caméos, et encore moins d'idées". C'est creux, c'est fainéant, c'est laborieux au possible, les effets spéciaux sont quelconques, les digressions innombrables, insipides et forcées (Depardieu, la Reine des Neiges, Akinator...) et le tout se finit le plus platement possible, avec un passage comédie romantique qui sonne faux, et une chanson calamiteuse avec Tal.

Alors ponctuellement, le temps d'une scène ou d'un gag, ça fonctionne, principalement grâce à l'énergie des personnes impliquées (comme Jamel), mais dans l'ensemble, c'est toujours la même chose, et toujours ce fléau français de la diction récitative de certains acteurs qui ne s'approprient pas les dialogues, et les débitent en articulant et en surénonciant la moindre syllabe.

1.5/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #1755 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Rosaline (2022)

Publié le 30 Janvier 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Jeunesse, Histoire, Critiques éclair, Romance, USA, Review, Hulu, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Rosaline (2022) :

Les évènements de Roméo (Kyle Allen) et Juliette (Isabella Merced), tels que perçus par Rosaline (Kaitlyn Dever), ex-petite amie rebelle de Roméo et cousine de Juliette...

Une comédie romantique assez attachante, adaptée d'un roman young adult retraçant Roméo et Juliette, mais du point de vue de Rosaline, l'ex de Roméo et la cousine de Juliette.

Un film léger et clairement moderne, avec une écriture délibérément anachronique, une interprétation naturelle, des personnages amusants (Roméo qui est un peu idiot, Steve le messager/livreur de drogue, Minnie Driver en infirmière blasée, le gay BFF), et une illustration musicale décalée, qui rendent le tout très agréable à suivre, même si ça s'essouffle un peu sur la durée.

Kaitlyn Dever est, comme d'habitude, très bien dans son rôle.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1935 : Cassandro (2023)

Publié le 8 Novembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Biographie, Catch, Critiques éclair, Mexique, Amazon, Review, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Cassandro (2023) :

La vie et la carrière de Cassandro (Gael Garcia Bernal), lutteur exotico mexicain qui a su imposer son style et sa vision de son métier à une profession homophobe et à un public qui considérait uniquement les exoticos comme des méchants méritant moqueries et insultes...

Un long-métrage MGM/Amazon qui m'a un peu déçu, je dois dire, car manquant cruellement de surprise ou de flamboyance, pourtant appropriés à ce sujet.

À la place, on se retrouve avec un biopic au style très cinéma indépendant, avec une réalisation mélodramatique qui n'a ni l'ampleur ni le sens du spectacle qui devraient accompagner un tel personnage, et qui préfère s'appuyer sur des passages imposés de ce style de film, les abus, la drogue, le traumatisme familial, l'homophobie, l'amant qui refuse de sortir du placard, etc... 

Alors c'est bien interprété, aucun problème, et je ne suis pas surpris de voir tant de critiques positives enthousiasmées par la performance de Bernal et par le message pro LGBTQ+, mais en ce qui concerne, je suis resté sur ma faim, d'autant que le métrage peine à rendre justice à la lucha libre, qui paraît ici approximative et narrativement quasiment incohérente.

2.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1948 : Nandor Fodor and the Talking Mongoose (2023)

Publié le 22 Janvier 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, UK, Review, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Nandor Fodor and the Talking Mongoose (2023) :

Lorsque Nandor Fodor (Simon Pegg), parapsychologue anglais de renom, reçoit en 1935 un dossier sur une étrange manifestation paranormale (une mangouste douée de parole) survenant depuis bien longtemps au sein d'une famille vivant sur l'Île de Man, il part enquêter sur place avec Anne (Minnie Driver), son assistante...

Une comédie anglaise étrangement frustrante, puisque malgré sa distribution intéressante (il y a même Neil Gaiman qui double la mangouste), le tout semble manquer de direction, de substance, et rester très en surface de ce que le film cherche à raconter : Nandor se rend sur l'île de Man, Nandor mène brièvement l'enquête, Nandor repart, fin du film.

La profondeur supposé des réflexions amenées par le phénomène tombe à plat, le film n'a pas de point de vue sur les événements, le ton n'est jamais particulièrement drôle, mystérieux ou tendu, la satire semble hésitante, les personnages sont assez sous-développés, bref, la mayonnaise ne prend jamais vraiment, et l'on reste sur sa faim.

Dommage.

2.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1979 : Out in the Ring (2022)

Publié le 27 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Histoire, Sport, Catch, Documentaire, Biographie, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Out in the ring (2022) :

Un documentaire indépendant sur le monde du catch et la place des LGBTQ+ dans l'industrie, que ce soit du côté masculin ou du côté féminin, depuis les exoticos mexicains, Pat Patterson à la WWE, les élèves de Moolah, les premiers lutteurs flamboyants (Adrian Street, etc), l'Attitude Era avec Goldust, Billy & Chuck, Orlando Jordan, Chyna, Kanyon, etc, les nombreuses difficultés psychologiques inhérentes à la profession et à la kayfabe, etc, jusqu'à aujourd'hui, avec la présence LGBTQ+ toujours plus importante dans les fédérations majeures, à l'AEW, ou sur la scène indépendante.

Pas inintéressant du tout, même si très Américain dans sa revendication, sa demande de représentation et son formatage (avec chanson inspirante en guise de conclusion), et qu'outre l'introduction provoc' ("le catch ce sont des mecs en slip qui font semblant de se battre et se roulent par terre ensemble, c'est naturellement gay, mais les hétéros ne veulent pas l'admettre") je dois bien avouer que j'ai préféré tout le côté historique aux témoignages d'innombrables lutteurs indépendants (témoignages qui finissent tous par être similaires dans le ton, si ce n'est dans leurs grandes lignes). 

4.25/6

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Critiques éclair - QUINZAINE SAINT VALENTIN - Solar Opposites : An Earth Shatteringly Romantic Solar Valentine's Day Opposites Special (2024)

Publié le 25 Février 2024 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Télévision, Action, Animation, Science Fiction, Hulu, Aventure, Les bilans de Lurdo, Solar

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...  

Solar Opposites : An Earth Shatteringly Romantic Solar Valentine's Day Opposites Special (2024) :

Parce que la Saint Valentin oblige leur restaurant préféré à changer son menu, les Opposites décident de se venger... en éradiquant l'amour des sentiments des humains.

Comme chaque année, outre la saison annuelle de la série, voici qu'arrive un épisode spécial de Solar Opposites, à l'occasion de l'une des grandes fêtes nationales américaines. En l'occurrence, la Saint Valentin, et un épisode qui voit un postulat de départ décalé (les Opposites qui font disparaître l'amour sur Terre) dégénérer rapidement en parodie de Terminator 2, avec révolte des perroquets, carton-titre lu par Linda Hamilton, et guerre sanguinaire entre résistants, oppresseurs et collaborateurs.

Plutôt amusant, avec plein de rappels renvoyant aux épisodes spéciaux préalables, des scénaristes qui se moquent gentiment de la tiki culture et du soft rock/yacht rock, et une conclusion paradoxalement à la fois très graveleuse et romantique, culminant sur le mariage de deux des personnages principaux.

Sympathique.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1969 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Match Me If You Can (2023)

Publié le 16 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, St Valentin, USA, Canada, Review, Critiques éclair

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Match Me If You Can (2023) :

Kip (Georgina Reilly), une jeune programmeuse aux intérêts excentriques, reçoit un message d'iPromise, un site de rencontres, la déclarant impossible à caser et frôlant l'insulte : agacée, elle publie un blog à ce sujet, qui devient viral. Elle se trouve alors au centre d'une tempête médiatique et juridique, qui va l'amener à rencontrer Riley (Wilson Bethel), l'incarnation même de tout ce qu'elle cherche chez un homme... et le créateur d'iPromise.

Pas terrible, mon résumé, pour ce qui est en réalité une comédie romantique canado-américaine plutôt amusante, légère et décalée, bourrée de petits moments et d'éléments excentriques, depuis les personnages secondaires, les choix musicaux, l'animal domestique de l'héroïne, ses hobbies, son confident, le sens de l'humour global du métrage, le juge au procès, etc... le tout pour une sorte d'éloge du weird et du geek qui, pour une fois, ne fait pas trop forcée ou artificielle.

Alors ce n'est pas parfait, le côté indépendant du film se traduit par un budget limité et des décors très studio à l'éclairage médiocre, mais ce n'est pas bien grave au final.

4/6 

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Catch Review : WWE RAW (10/03/2014)

Publié le 11 Mars 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Télévision, Review, WWE

Un Raw qui va être assez rapide à résumer, cette semaine, puisqu'il ne consiste qu'en trois heures de vide, avec une seule exception.

La première heure, ainsi, est insipide au possible : Hogan ouvre le show, radote sur le Network, annonce une Battle Royale à Mania pour un trophée à la con (gagnant probable, Big Show), Cena le rejoint, fait ses conneries habituelles, Bray se pointe, blablabla, tout ça pour déboucher sur Rowan vs Cena, un match assez médiocre. Après un bref trollage de l'Authority, on a ensuite les Usos vs Rybaxel, sans intérêt, tout comme Big E vs Swagger.

L'heure 2 n'est guère meilleure : un duel de promos entre Heyman et Undertaker tombe joliment à plat ; le match Rhodes vs Shield prend du temps d'antenne et est solide, mais déjà vu des dizaines de fois, et le match des Divas n'est là que pour promouvoir le retour de Total Divas, cette semaine. En fin d'heure, Bryan se pointe, et dans un segment pas du tout forcé et artificiel, décrète Occupy Raw.

Heure 3 : il ramène donc une trentaine de fans, tous équipés de leurs t-shirts Bryan fournis par la WWE, et ils font un sitting, jusqu'à ce que Triple H cède aux demandes de Bryan : un match contre lui à Mania, et si Bryan gagne, il est intégré au match de championnat Orton/Batista. Soit exactement ce que tout le monde demandait depuis des semaines. Et là, se produit un phénomène magique, qui a achevé de me détourner de la Road to Wrestlemania : tous les smarks outrés par la WWE, parlant de boycotter le show, etc, achèvent de retourner leur veste, et se mettent à remercier la WWE de sa grande sagesse, d'avoir tout prévu depuis des mois, si ce n'est des années. À partir de là, que dire de plus... la WWE pourrait crucifier CM Punk en place publique, et faire enterrer Bryan par HHH à Mania que les fans pardonneraient tout à la compagnie si, dès le lendemain, Bryan récupérait un nouveau title shot à Summerslam. En lieu et place d'un leader et d'un moteur de changement, Bryan est devenu le symbole d'un public naïf et manipulable. Rien de tel qu'un bouc pour mener un troupeau de moutons, je suppose... Enfin bref. Pour conclure le tout, la WWE nous balance un Sheamus vs Christian XVIII, sans intérêt, quelques promos supplémentaires, et finit par un match par équipe Show & Bryan vs Orton & Batista, quelconque.

Bref. Pour conclure, la WWE et son public (+ l'internet) ont achevé de me détourner du produit, comme je l'ai mentionné plus haut. Les trois prochains Raws se feront donc sans moi : je passe la main, et je me contenterai de revenir pour Wrestlemania ; en fonction des évènements de Mania (pour lesquels je n'ai pas grand espoir) je verrai ce que je ferais ensuite... mais pour le moment, j'en ai assez d'avoir l'impression d'être pris pour un con, d'être le seul que cela dérange, et d'être seul à avoir un semblant de volonté.

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Catch Review : TNA Impact Live (08/05/2014)

Publié le 9 Mai 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Catch, TNA

- Bully à Nashville, à la recherche de Dixie.

- EY dans le ring, pour annoncer qu'il est un peu teubé, qu'il est un fighting champion, et qu'il lance un open challenge, auquel répond Bobby Roode, qui veut une nouvelle chance. Un échange de promos plutôt honorable.

- MVP a prévu quelqu'un d'autre que Roode pour affronter EY.

- TBP vs Brittany & Maddie, Evening Gown match. Pas terrible, même si les demoielles en petite tenue, ce n'est jamais désagréable.

- Spud et Dixie backstage.

- Récap de EC3/Angle.

- Bram a officiellement rejoint la compagnie, et a prévu un match contre Willow pour Magnus, qui est officiellement dépassé.

- Angle vs EC3. RAS.

- Angle est "blessé".

- MVP dans le ring, pour rappeler à tout le monde qu'il est le boss, et que c'est lui qui prend les décisions importantes, bordel. Roode est mécontent, zou, un brawl.

- Bully s'introduit dans les bureaux de Dixie, fait peur à sa secrétaire, et règle son compte à Spud. Amusant.

- Knux et Rebel réceptionnent une caisse backstage.

- Roode kickbanné par MVP.

- Bromans vs Wolves, Ladder Match. Match globalement réussi, malgré un spot ou deux un peu télégraphiés dans leur mise en place.

- La ménagerie est dans la place.

- Bully n'est plus dans le bureau de Dixie.

- Knux vs Kaz. La Ménagerie est plutôt sympathique, même si Knux a besoin d'une tenue plus appropriée à son nouveau gimmick. Le match est un squash assez basique, sinon, mais efficace.

- Bully a pris le contrôle des opérations de TNA. Un bon gros WTF amusant.

- Gunner & Anderson discutent un peu backstage.

- Bully a transformé Dixieland en bordel incontrôlable. Un peu longuet pour ce que c'était.

- Promo WTF de Willow, as usual.

- Magnus (w/Bram) vs Willow. Solide pour ce que c'était, avec une fin qui développe un peu plus la relation Bram/Magnus.

- Angle va devoir repasser sur le billard.

- MVP dans le ring, again, pour s'autoproclamer nouveau challenger, et passer EY à tabac. Un heel turn surprenant, qui arrive honnêtement un peu trop tôt à mon goût (c'est cohérent, il a mis de côté un bon paquet de prétendants au titre, comme Joe, Roode et Aries, mais un GM heel, c'est trop commun et attendu).



Un show assez faible, que j'aurais probablement qualifié de médiocre s'il n'y avait pas eu le ladder match. C'était surtout la première heure qui plombait le tout, à mon sens, avec notamment le KO match, qui traîne en longueur un feud peu intéressant. Tant pis.

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Christmas Yulefest 2014 - 57 - L'Arnaque de Noël (2014)

Publié le 29 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Fantastique, Drame, Religion, Télévision, Lifetime

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

L'Arnaque de Noël (The Santa Con) :

Nick DeMarco (Barry Watson), un petit escroc désabusé tout juste sorti de prison et logeant chez sa soeur autoritaire (Melissa Joan Hart), est contraint de jouer les Santa Claus dans un magasin. Dès sa première journée, il promet à un bambin que Santa va réunir ses parents pour Noël : une promesse difficile à tenir, d'autant que Carol (Melissa Sagemiller), la mère de l'enfant, s'avère des plus séduisantes, et que son ex est un alcoolique fini...

Un téléfilm Lifetime réalisé et interprété par Melissa Joan Hart et qui s'avère assez rapidement un récit très peu engageant. En effet, contrairement à Hallmark, qui est toujours plus familial et enjoué, Lifetime a parfois tendance à donner dans le mélodrame dégoulinant de bons sentiments (parfois même religieux).

Ici, en l'occurrence, ce qui commence (en théorie) comme un récit de comédie romantique typique (l'arnaqueur Père Noël de grand magasin obligé d'aider la mère célibataire à réparer sa maison sous un faux prétexte, et qui tombe sous son charme), finit (de manière sournoise) en apologie du pardon et du sacrifice chrétien, avec un protagoniste qui retrouve la foi, et en prime les sermons d'un(e) pasteur(e) sarcastique et moralisatrice, qui est en fait un ange.

Non, on ne peut pas dire que j'aie vraiment apprécié le tout. Déjà, les premières minutes donnent le ton : ça fait dans le sombre, dans le dramatique, dans le torturé, avec des personnages antipathiques qui passent leur temps à se critiquer et à hausser la voix - Nick est un loser sans foi ni loi, assez antipathique, qui passe son temps à subir les remontrances de sa soeur (qui ne sert à rien d'autre dans le film) ; Carol est mélancolique, son fils est dépressif, le père du gamin est un alcoolique qui ment, beugle, et finit par chercher le pardon ; tout le monde semble mécontent de son existence, etc...

Et puis progressivement, tout se met en place, comme dans les Anges du Bonheur : sous l'influence de l'ange, justement, le héros va changer et devenir un homme bien, qui va amener l'alcoolique à changer et devenir à son tour un homme bien, afin qu'il puisse retrouver sa famille à Noël... whouhou, youpi, c'est captivant... et je ne mentionne même pas l'histoire finale de l'incendie, et du sauvetage, tellement capillotractée et forcée que ça sent le scénariste désespéré.

Bref, c'est déprimant, c'est laborieux, c'est dirigé sans énergie, et en lieu et place d'un téléfilm de Noël, on se retrouve sur un mélodrame sur l'alcoolisme et le besoin de croire en Dieu pour s'en sortir. Mwé.

1/6

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Christmas Yulefest 2014 - 58 - Sous le Charme de Noël (2014)

Publié le 29 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, ION

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Sous le Charme de Noël (A Christmas Kiss 2/Another Christmas Kiss) :

À l'approche de Noël, Jenna (Elisabeth Harnois), assistante de l'éditrice d'un magazine de mode et designer en herbe, est embrassée par le séduisant playboy milliardaire Cooper Montgomery (Adam Mayfield) sous le gui, dans un ascenseur. Refusant de se laisser embarquer dans une relation sans avenir, Jenna décide de résister au charme de Cooper, par ailleurs le frère de sa patronne, Mia (Lola Glaudini). Pour le repousser, elle prétend alors être en couple avec son ami et voisin Sebastian (Jonathan Bennett), fraîchement célibataire...

Dans le premier Coup de Foudre pour Noël (2011), déjà pour ION TV, l'adorable Laura Breckenridge jouait le rôle d'une décoratrice d'intérieur qui, après un baiser impromptu avec le petit-ami (Brendan Fehr) de sa patronne (Elisabeth Röhm) dans un ascenseur, se trouvait embarquée dans une romance impossible alors qu'elle devait décorer la maison de celui-ci pour Noël. À l'époque, ce téléfilm assez classique s'avérait néanmoins plutôt sympathique, principalement grâce à sa distribution assez attachante.

Ici, pour cette "suite", ION ne se foule pas trop, et reprend les grandes lignes de son premier opus. Breckenridge cède sa place à la sympathique Elisabeth Harnois (qui a malheureusement toujours son air fatigué et sa trousse à sur-maquillage des Experts : Las Vegas, qui la vieillissent notablement), Elisabeth Röhm reprend son rôle le temps d'une poignée de scènes, le postulat de départ reste le même, l'action se déroule dans le même immeuble et le ton est toujours assez léger et sympathique.

Dommage alors que le playboy milliardaire, pourtant au centre du film, soit aussi terne et transparent (c'est un Mark-Paul Gosselaar du pauvre, en moins charismatique). Pire, pendant la plus grande partie du film, avant qu'il ne "décide de changer" pour les beaux yeux de l'héroïne, il est une véritable caricature de goujat odieux qui s'impose aux femmes de manière répréhensible, et profite de leurs moments de faiblesse ; autant dire qu'il est difficile de se ranger de son côté, d'autant qu'en parallèle, le personnage de Sebastian (écrit comme l'homme idéal pour Jenna, malgré leur relation totalement platonique et friend-zonée) est nettement plus sympathique (mais, pas de bol, il finit avec une moche... ^^).

Bref, une comédie romantique dans laquelle on ne croit pas vraiment au couple principal, c'est un peu embêtant, et ça ne convainc donc jamais vraiment. Et surtout pas lors de la grande déclaration finale, qui se conclue par un placement produit honteux pour une chaîne de bijoutiers américains.

1.75/6

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Critiques éclair - Marathon d'Halloween, épisode 6

Publié le 1 Novembre 2011 par Lurdo dans Oktorrorfest, Critiques éclair, Cinéma, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Drame, Found Footage, Thriller, Jeunesse

Octobre, c'est le mois d'Halloween, de l'horreur et des ténèbres : et comme tous les ans, pour Lurdo, Octobre était le mois d'un marathon de films et de séries de genre, pendant 31 jours, voire plus si affinités...

The Last Winter (2006), de Larry Fessenden :

En Alaska, les employés d'une compagnie de forage pétrolier sont confrontés à la folie et la paranoïa, alors qu'une entité étrange semble les encercler et que le climat se réchauffe... 

Un simili The Thing mâtiné de Shining en Alaska, qui malheureusement n'est pas très bien rythmé, et se délite lentement à mesure que le film progresse, que le réal nous place des images d'archives documentaires, et que les monstres (des Wendigos/caribous géants monstrueux) se font plus présents.

Un petit 3/6, malgré l'ambiguïté du tout.

Paranormal Activity 3 (2011), de Joost & Schulman :

Préquelle aux deux films précédents, qui révèle les origines mystérieuses de la hantise aux pattes de poulet qui frappe la famille de Katie...

Le premier opus était une jump scare video youtube étirée sur 90 minute, et qui fonctionnait uniquement grâce à la hype médiatique et les réflexes ataviques du spectateur, qui faisait tout le travail de peur à la place du réalisateur (forcez n'importe quelle personne à fixer un écran et à écouter le silence pendant 5 minutes, et crier lui dans l'oreille en faisant apparaître quelque chose, il sursautera, et sera ravi). Le second opus était pire, et compensait son manque d'inspiration en plaçant l'actrice principale du premier opus en bikini dans une piscine.

Là, pour le troisième opus, on remonte dans le passé, ce qui 1) pose des problèmes de continuité (d'une histoire de démon, on se retrouve avec un couvent de sorcières), 2) prive le spectateur du décolleté de Katie Featherston (qui restait le seul intérêt du tout lorsque l'on roupillait devant les deux premiers), et 3) donne lieu à un film soporifique, encore moins intéressant que ses prédécesseurs.

0.5/6

The Caller (2011), de Matthew Parkhill :

Une jeune divorcée traumatisée par son mari violent emménage dans un nouvel appartement, où elle reçoit bien vite des appels téléphoniques venus du passé. Mais son interlocutrice est instable, et décide bien vite de changer le cours de l'histoire pour obliger Mary Kee à lui parler... 

Un thriller/ghost movie/histoire temporelle assez efficace dans son genre, avec une Rachelle Lefevre toujours adorable et efficace, mais sinon, c'est stylistiquement peu finaud, et dérivatif (on pense à Fréquence Interdite, etc).

3/6

The Haunting of Molly Hartley (2011), de Mickey Liddell :

Une ado, traumatisée par la psychose meurtrière de sa mère, arrive dans un nouveau lycée, où elle tente de se refaire une vie. Mais bien vite, il apparaît que la psychose de sa mère est héréditaire, et Molly commence à faire l'expérience de phénomènes étranges...

Distribution sympathique (Hailey Bennet, Shannon Woodward, Jake Weber, Shanna Collins, et quelques autres visages familiers du petit écran), mais un récit trop balisé et convenu pour convaincre, ne serait-ce qu'un minimum. Scénarisé par un producteur/showrunner de plusieurs séries WB, on se retrouve avec un gros épisode surnaturel de Gossip Girl & co, au casting télévisuel, et aux influences trop évidentes pour ménager un semblant de suspense.

1/6 pour les quelques acteurs sympas.

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Un film, un jour (ou presque) #1052 : MOIS AVENTURE - La Recherche des Dieux (1975)

Publié le 1 Septembre 2019 par Lurdo dans Aventure, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Histoire, Thriller, Télévision, ABC

C'est le mois d'août, il fait chaud, et les Téléphages Anonymes partent explorer des contrées lointaines à la recherche de l'aventure...

La Recherche des Dieux (Search for the Gods - 1975) :

Après une rencontre fortuite avec un vieil indien mourant, Shan Mullins (Kurt Russell), petit arnaqueur, et Willie Longfellow (Stephen McHattie), deux hommes venant de se rencontrer en garde à vue, tentent de retrouver Genera Juantez (Victoria Racimo), la petite-fille du vieil indien, pour lui remettre un médaillon ayant appartenu à son grand-père. Mais rapidement, ils comprennent que de sinistres criminels traquent l'objet, un objet qui pourrait bien bouleverser l'histoire de l'humanité à jamais...

Téléfilm pilote d'une série télévisée qui ne vit jamais le jour, Search for the Gods a été produit pour ABC alors même que la folie Von Däniken battait son plein, et que l'hypothèse des anciens astronautes acquérait ses lettres de noblesse dans la culture populaire.

Ici, cependant, le métrage de plus de 90 minutes passe plus de temps à flirter avec le shamanisme, les expérimentations à base de peyote et autres drogues hallucinogènes, et la spiritualité indienne, qu'avec des extraterrestres, de l'aventure ou des reliques étranges. Tout au plus a-t-on droit à l'ouverture d'une tombe oubliée, à la toute fin, avec sa momie et sa pièce d'un médaillon, cassé en neuf parties éparpillées aux quatre coins du globe et qui, une fois réunies, pourraient révéler un secret improbable venant d'outre-espace.

En soi, pourquoi pas, et bien produite, une telle série pourrait être intéressante, d'autant que Kurt Russell et McHattie sont de bons acteurs (Victoria Racimo, nettement moins, mais elle est évacuée à la fin de l'épisode pour permettre la mise en place d'un postulat façon road movie, très populaire à l'époque). Mais là, on comprend vite pourquoi une série n'a pas vu le jour : c'est assez mollasson, pas très intéressant, et comme bon nombre de pilotes, c'est énormément d'exposition et de mise en place pour une suite qui ne viendra jamais.

C'est donc forcément très frustrant, même si la manière assez respectueuse dont la culture indienne est traitée rassure un peu, et que le tout aurait pu donner lieu à un proto-X-files pas désagréable.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Christmas Yulefest 2018 - 64 - Coup de Foudre sous la Neige (2018)

Publié le 4 Janvier 2019 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma de Noël continuent jusque début janvier...

Coup de Foudre sous la Neige (One Winter Weekend - 2018) :

Cara (Taylor Cole), journaliste de magazine féminin, est sur le point de décrocher une promotion, lorsqu'elle profite des vacances de sa meilleure amie Megan (Rukiya Bernard) pour passer le Nouvel An au ski. Là, elles rencontrent Ben (Jack Turner) et Sean (Dewshane Williams), dont elles partagent le chalet, et dont, après des débuts mouvementés, elles finissent par se rapprocher...

Histoire de terminer cette Yulefest en me sevrant lentement des films de Noël, place à quelque chose de moins festif, mais de tout aussi hivernal et enneigé : un téléfilm Hallmark de janvier 2018, que j'ai simplement regardé pour savoir s'il était utile que je regarde sa suite, One Winter Proposal, qui sera diffusée le week-end prochain.

Parce que pour être franc, Taylor Cole a beau être une actrice compétente, naturelle et expressive (même dans des films génériques et quelconques comme Le Festival de Noël ou Noël avec une Star), elle me laisse généralement totalement indifférent, sans jamais parvenir à me laisser la moindre impression. Et ici, il en va de même pour Jack Turner, son prétendant, au point que leur relation, pourtant basée sur des joutes verbales évoluant en romance, se fait tout simplement éclipser par la relation de Rukiya Bernard (que j'avais repérée dans Un Festival pour Noël, malgré son temps de présence très limité à l'écran) et de Dewshane Williams (assez charismatique et lui aussi très naturel).

Résultat, on passe plus de temps à s'attacher à ces deux personnages secondaires qu'au couple principal, et à se demander si la marque de snowboards Cyan est réelle, et si elle a ouvert son porte-monnaie pour que ses produits soient de tous les dialogues et de tous les plans, bien cadrés et mis en évidence (on finit par comprendre que c'était un faux placement produit dont l'explication intervient à la toute fin : pas idiot, comme stratégème, pour imposer une marque factice comme étant omniprésente, mais pas totalement réussi néanmoins).

À part ça, il reste toujours des scories inévitables, çà ou là, comme les malentendus et quiproquos de dernière minute, la caractérisation pas très attachante de l'héroïne, ou encore le fait que Taylor Cole n'est pas forcément très crédible en snowboardeuse confirmée... mais bon.

Au moins, il y a des relations amicales convaincantes, et énormément de vraie neige en station de ski. C'est toujours ça de pris... mais je ne regarderai probablement pas la suite pour autant.

Un minuscule 3/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #1093 : The Oath (2018)

Publié le 28 Novembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Thriller, USA, Thanksgiving

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Oath :

Dans un monde où la politique ultra-partisane divise les USA, le Président a laissé jusqu'au Black Friday à ses concitoyens pour signer le Serment du Patriote, une déclaration d’allégeance au gouvernement en place. Chris (Ike Barinholtz), progressiste et libéral accro aux informations en continu, et son épouse Kai (Tiffany Haddish) refusent fermement de le signer, et se préparent à accueillir leur famille (Jon Barinholtz, Meredith Hagner, Carrie Brownstein, Nora Dunn, Jay Duplass, Chris Ellis) pour Thanksgiving. Plus facile à dire qu'à faire, puisque cette dernière ne partage pas leurs opinions politiques, et que le repas de famille risque bien de dégénérer très rapidement...

Une comédie noire et dystopienne qui prend place dans un 2018 quasi-fictif, où la division politique est toujours plus importante, et où le Président des USA propose un "Serment" qui divise l'opinion publique.

En d'autres termes, une quasi-préquelle spirituelle à la franchise American Nightmare (le terme de "purge" est d'ailleurs mentionné, à un moment), traitée sur le ton de la satire grinçante et du thriller par un Ike Barinholtz (ancien de MadTV) dont c'est ici le premier film, en tant que scénariste et réalisateur.

Et honnêtement, ça se regarde assez bien, même si le trait est forcément assez appuyé et polarisant ; mais la distribution est plutôt bonne (d'ailleurs, le fait que Meredith Hagner soit dans le rôle d'une jeune femme antipathique et stridente m'arrange bien, vu le peu de sympathie que j'ai pour cette actrice), et la tension monte de manière satisfaisante tout au long du récit, jusqu'à culminer au bout de 50-60 minutes.

Ensuite, c'est plus compliqué : le film vire au thriller plus violent, avec kidnapping en prime, et commence à s'essouffler, malgré la présence amusante d'un John Cho blessé. Il se conclut alors par une pirouette façon deus ex machina, qui résout tout de manière un peu plate et décevante, et qui donne l'impression que le scénariste/réalisateur n'ose pas pousser ces idées jusqu'à leur conclusion naturelle, préférant botter en touche in extremis.

Au final, un premier essai pas désagréable, mais inégal, très ancré dans son époque de tournage et dans la présidence trumpienne, et qui ne tient pas totalement la distance. Bien essayé, cela dit.

3/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Christmas Yulefest 2015 - 74 - Santa Claus : le film (1985)

Publié le 25 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Comédie, Fantastique, Jeunesse, Noël, Christmas

Noël est là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Santa Claus : le film (Santa Claus : the Movie) :

Dans des temps anciens, Claus (David Huddleston) a pris l'habitude de livrer des jouets chaque année aux enfants de son pays, aidé par sa femme et par ses fidèles rennes. Un nuit de Noël, cependant, il est sauvé d'une tempête de neige, et choisi par les lutins du Nord pour devenir le Père Noël, afin d'accomplir sa destinée jusqu'à la fin des temps. À la fin des années 80, cependant, dépassé par la demande croissante des enfants, le Père Noël remet en question cette vocation, ainsi que toute l'organisation du Pôle Nord. Patch (Dudley Moore), un lutin inventeur frustré par le manque de modernisation du Pôle, décide alors de rejoindre New York, et de mettre son savoir-faire au service du cruel BZ (John Lithgow), un fabricant de jouets sans scrupules...

Énorme blockbuster des années 80 (30 à 50 millions de budget !) produit par les Salkind, ce Santa Claus - Le Film a été un bon gros flop critique, publique et commercial. Mais malgré cela, il a bercé mon enfance, notamment grâce à sa bande-originale somptueuse et mémorable signé Henry Mancini, et à sa première moitié (45-55 minutes) qui prend place dans le passé, retraçant la genèse de Santa, et son voyage au travers du temps, jusqu'aux années 80.

Cette première moitié représente tout l'intérêt du film : c'est visuellement réussi, crédible (bien que par instant, cela fasse un peu studio, mais vue l'époque, c'est compréhensible), et la magie de Noël qui émane de ce segment du film est un succès... au point que l'on regrette clairement que ce Santa Claus ne soit pas une adaptation de la vie et des aventures de Santa par L. Frank Baum, un projet qui peine toujours à se concrétiser jusqu'à aujourd'hui.

On le regrette car, peu de temps après que le film arrive dans les années 80 (le premier quart d'heure dans les années 80 est tout à fait supportable), le métrage sombre dans le placement produit, dans le criard et le clinquant, dans le surjeu (j'aime beaucoup John Lithgow, mais là, non) ou le jeu très inégal, etc... un ensemble médiocre qui date affreusement le tout, alors même que la première partie du film paraissait presque intemporelle.

En fin de compte, c'est vraiment dommage : la première partie du film le plaçait facilement à un 4.5/6, voire plus si l'on a conservé son âme d'enfant (best Père Noël cinématographique ever) ; la deuxième partie, malheureusement, ramène la note globale du métrage à la moyenne, avec un demi-point supplémentaire parce que la musique de Mancini est à ce point mémorable, et que la nostalgie fonctionne à pleine capacité.

3.5/6

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 4 (première partie)

Publié le 6 Mars 2016 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Télévision, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Star Trek

Je continue mes mini-reviews de l'intégrale de Star Trek Voyager, une intégrale commencée il y a bien longtemps, et une saison 4 qui débute sous de bons auspices, avec l'arrivée de Seven of Nine !

Voyager s4 :

4x01 - Scorpion part 2 :

Conclusion de l'épisode précédent, efficace, mais un peu en dessous. La faute à quelques raccourcis génants (Kim et Janeway qui guérissent hors-champ en trois secondes chrono), quelques moment de jeu très moyens (Lien qui joue très très mal la terreur), et à une Janeway aux réactions caricaturales et forcées (de son point de vue, elle n'a jamais tort, même lorsqu'elle se plante joyeusement, ou met en place des plans assez risibles ; la manière agressive dont elle réagit aux décisions de Chakotay lorsqu'elle se réveille est WTF).

Cela dit pour une reprise, ça aurait pu être bien pire.

4x02 - The Gift :

La suite directe de l'adaptation de Seven à sa nouvelle vie, alors qu'en parallèle, Kes est sur le départ, parce qu'elle est en train de développer des super-pouvoirs façon Jean Grey.

Mwé. Autant Jeri Ryan se donne à fond dans son rôle et est excellente, autant j'ai toujours énormément de mal avec l'interprétation de Jennifer Lien, toujours assez limite. En plus, il faut bien avouer qu'elle n'est pas aidée par son personnage, insipide et jamais développé correctement, comme si les scénaristes n'avaient jamais su quoi en faire.

Ici, son départ laisse de marbre, et coûte une navette (encore une !) au Voyager, en plus de faire gagner quelques années de voyage au vaisseau, comme par magie : pourquoi pas, mais dans les faits, ça ne sert pas à grand chose. Du côté de Seven, cet épisode ne fait que confirmer mes impressions de l'époque : Janeway est vraiment antipathique et hypocrite dans bon nombre de ses décisions, elle est manipulatrice, et à un code moral à géométrie très variable, au sein même de cet épisode. Il suffit de comparer son approche du libre-arbitre face à Seven et face à Kes pour s'en convaincre.

4x03 - Day of Honor :

B'elanna questionne son héritage et les rituels associés à celui-ci, avant de finir coincée seule avec Tom, dans des combinaisons spatiales, au milieu de nulle part, lorsque leur navette explose (encore une !), Seven s'ennuie et tente de convaincre l'équipage de lui faire confiance, et des aliens roumains demandent la charité, et s'énervent quand le Voyager ne leur donnent pas toutes leurs réserves.

Un épisode très sympathique et réussi, signé Jeri Taylor, avec un beau travail de développement du personnage de B'elanna, notamment dans ses rapports avec Tom, qui franchissent ici un nouveau palier lors d'une scène assez touchante. Du côté de Seven, j'avais oublié à quel point ils avaient eu la main lourde dans le racolage, avec sa tenue argentée initiale et son Wonder-Mega-Ultra-Bra. Non pas que ça me dérange, hein, mais bon, on sent les producteurs qui tentent d'attirer le quadrant démographique 18-34 M...

Seul vrai bémol de l'épisode, l'alien mendiant, assez agaçant dans son interprétation, et qui aurait tout à fait eu sa place dans le métro aux heures de pointe.

"Sivouplé madaaaame, un peu de dilithium pour mon vaisseau, j'ai 87 membres d'équipage à nourrir... sivouplé..."

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Un film, un jour (ou presque) #349 : The Do-Over (2016)

Publié le 29 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Netflix, Comédie, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Do-Over :

Directeur de banque loser et malheureux, Charlie (David Spade) est trompé par son épouse (Natasha Leggero), et martyrisé par ses beaux-enfants. Lors de la réunion des 25 ans de sa promotion de lycée, cependant, Charlie renoue avec son meilleur ami d'antan, Max (Adam Sandler), désormais agent du FBI, et qui le convainc de se joindre à lui sur son yacht pour passer le week-end loin de tout. Mais en acceptant, Charlie est loin de se douter qu'il va se trouver embarqué dans une aventure improbable qui va l'amener à endosser l'identité d'un homme mort et à se rapprocher de la veuve de celui-ci (Paula Patton), afin de résoudre un mystère qui le dépasse complètement...

Moins de six mois après la sortie de The Ridiculous 6, son précédent film produit pour Netflix, voici le nouveau Adam Sandler qui débarque, un Adam Sandler clairement conçu et tourné dans la précipitation, avec un budget plus limité, et à ranger dans la catégorie "film de vacances d'Adam Sandler".

Par budget plus limité, j'entends qu'ici, la distribution est nettement plus réduite que d'habitude, et nettement moins prestigieuse ; de plus, l'écriture du film est clairement plus faible, assez pauvre en gags, elle a recours à une voix off explicative jamais utilisée de manière homogène et convaincante, et le tout semble le produit de scénaristes s'étant arrêtés à leur premier jet de scénario. D'un point de vue formel, donc, le film n'est pas aussi travaillé que d'habitude.

Et paradoxalement, lorsque je parle de film de vacances de Sandler, c'est que, comme souvent chez ce dernier, le film n'est qu'un prétexte pour aller tourner au soleil (ici, Porto Rico) en compagnie de ses amis et de sa famille.

Mais comme le budget est ici plus limité, Netflix oblige, le film ne reste pas très longtemps sur place, et préfère prendre des allures de comédie d'action, avec des personnages qui passent le plus clair de leur temps sur les routes de Georgie (ce qui est déjà nettement moins glamour que Porto Rico).

Et le film souffre de cet accent mis sur une buddy comedy pas très convaincante, et aux enjeux un peu trop sérieux pour son propre bien (un vaccin universel contre le cancer, rien que ça !) : comme mentionné plus haut, les gags sont rares, recyclés, et frôlent çà et là une homophobie d'assez mauvais goût (et pourtant, on est dans un Sandler, donc la barre du mauvais goût est déjà placée assez haut) ; le récit est assez décousu, et manque d'émotion ou de sincérité (la faute, en partie, à Patton, qui n'est pas très bonne actrice, et a une diction assez médiocre ; lorsque le script, lui, tente une note d'émotion à trente minutes de la fin, ça ne marche qu'à moitié, même si ce n'est pas trop mal amené) ; et pour ne rien arranger, le rythme est un peu défaillant, avec 15 minutes de trop.

Vraiment rien de mémorable dans ce Do-Over, donc, qui s'avère l'un des Sandler les plus faibles de cette dernière décennie, ou du moins, l'un des plus rapidement oubliables.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 71 - Detention (2011)

Publié le 16 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Jeunesse

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Detention :

Dans la ville étrange de Grizzly Lake, une lycéenne rebelle (Shanley Caswell), son meilleur ami (Josh Hutcherson) et d'autres élèves doivent réussir à échapper à un tueur en série qui s'en prend à eux...

Un objet filmique non identifié signé Joseph Kahn (Torque) et qui aurait pu s'appeler "Teen Movie" tant c'est littéralement ce qu'il est : un film adolescent, en cela qu'il a le langage d'un ado, l'humour sarcastique d'un ado, l'énergie d'un ado, le déficit d'attention d'un ado, bref... Detention, c'est un peu comme être dans la tête d'un adolescent pendant 90 minutes.

Et c'est probablement pour cela que, lors de mon premier visionnage, j'avais jeté l'éponge au bout de 45 minutes, tant c'est un film qui fait dans la surenchère perpétuelle, qui mange à tous les râteliers, et qui tente de faire des références à tout ce qui s'est fait dans le genre teen movie, mais aussi en matière de slashers, de films d'action, de films fantastiques, etc. Parfois, c'est uniquement un code visuel qui est repris, parfois, c'est une intrigue, parfois, le film référencé est directement cité par les personnages... bref, ça déborde de références, jusqu'au trop plein, et jusqu'à l'overdose.

Cette fois-ci, néanmoins, j'ai décidé de tenir jusqu'au bout de ce métrage bordélique, plus préoccupé par son style que par son intrigue patchwork. Pas de surprise, la seconde moitié du film est à l'image de sa première moitié, voire même peut-être pire, puisque le prétexte du slasher est tout simplement abandonné pendant le plus gros du film, pour laisser place à des digressions assez improbables ("la mouche"), qui ne servent à rien, si ce n'est probablement à placer là une idée totalement aléatoire donc les scénaristes ne savaient que faire ailleurs.

L'appréciation de ce film se fera donc probablement en fonction de la tolérance du spectateur pour le cinéma très très flashy, et pour les intrigues décousues et surréalistes ; reste un certain paradoxe inhérent à ce métrage, qui ne semble pas avoir de public lui correspondant vraiment : c'est un film qui se veut "jeune", ironique et superficiel dans sa forme, de quoi rebuter les vieux cons comme moi, mais qui est aussi bourré de références de trentenaires cinéphiles, qui passeront très certainement au dessus de la tête des "ados" ciblés.

En ce qui me concerne, je reconnais l'originalité du tout, et le temps et l'énergie investis par Kahn dans ce projet ; mais à mes yeux, pour bien réussir un script aussi chaotique et déjanté, le plus important est d'avoir énormément de rigueur, au risque de produire un gloubiboulga brouillon et rapidement écoeurant.

Ici, Kahn a privilégié le fun, le n'importe quoi et les effets de manche à la rigueur, et ça se voit clairement.

2.25/6

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Les bilans de Lurdo - Perdus dans l'Espace, saison 1 (2018) - deuxième partie (1x03-04)

Publié le 9 Juin 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Science-Fiction, Drame, Netflix, Aventure, Lost in Space

Pas dénués de défauts, notamment au niveau de l'écriture et d'une direction artistique limitée, les deux premiers épisodes de ce reboot de la série d'Irwin Allen n'étaient cependant pas désagréable à regarder, grâce à leur distribution sympathique, et à leurs effets spéciaux réussis... place à la suite.

Perdus dans l'Espace (Lost In Space - 2018) - deuxième partie (1x03-04) :

- 1x03 : Toujours pris par les glaces, le Jupiter 2 est désormais victime d'une nouvelle menace : des anguilles extraterrestres qui se sont introduites dans le vaisseau, et en dévorent son carburant. Et tandis que le reste de la famille Robinson tente de se débarrasser des créatures, Will, lui, est gardé en sécurité par le robot, en compagnie du Dr. Smith...

Évacuons tout de suite le premier souci de cet épisode : le générique. Un générique qui, visuellement, semble photocopié sur celui de Star Trek Enterprise... ce qui, d'office, n'incite pas à l'optimisme.

L'épisode, lui, est assez agréable à suivre, avec de l'action, des monstres, de l'humour, et une Parker Posey en mode mineur, ce qui rend son personnage plutôt efficace, et permet de pallier les facilités de ses flashbacks (Selma Blair vient faire coucou au passage, dans une scène assez télégraphiée).

À part ça, si l'on met de côté quelques effets de réalisation assez quelconques (Neil Marshall a cédé la place à un réalisateur canadien bien moins inspiré), rien de bien méchant à signaler dans cet épisode, si ce n'est que le robot continue de sérieusement poser des problèmes de crédibilité visuelle.

Je me répète, mais... ça se regarde tranquillement.

- 1x04 : Tandis que les parents Robinson partent à la rencontre d'autres survivants, les deux sœurs de Will découvrent la vérité au sujet du robot, et en compagnie du garçon, elles partent en expédition pour le cacher dans une grotte voisine... sans se douter qu'elles sont suivies par le Dr. Smith.

Un épisode assez long, souffrant (comme toujours) de trop de remplissage, de moments convenus et télégraphiés (Will et le rocher énorme, le robot qui ajoute son empreinte à la peinture rupestre, la fin d'épisode façon Ferris Bueller, avec le montage en parallèle des parents et des enfants qui rentrent séparément au vaisseau), et de grosses ficelles narratives (Penny qui a le coup de foudre pour le fils du responsable administratif de la colonie, et qui le fait chanter avec l'enveloppe tombée là quelques secondes plus tôt, quelle coïncidence bien pratique ; l'antenne satellite qui tombe et isole les parents pour les obliger à se dire leurs quatre vérités), mais qui se suit néanmoins sans trop de problèmes, notamment parce que ça avance un peu.

Ah, et bien que je ne sois pas vraiment fan de tous ces nouveaux colons, je suis ravi de retrouver ce bon vieux Cary-Hiroyuki Tagawa.

 

(retrouvez aussi sur ce blog la critique des épisodes 1x01-02)

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Un film, un jour (ou presque) #424 : Kingsglaive - Final Fantasy XV (2016)

Publié le 9 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Animation, Jeu Vidéo, Review, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Kingsglaive - Final Fantasy XV :

Le royaume légendaire de Lucis est alimenté par un Cristal magique tout-puissant, que convoite l'empire industriel de Niflheim. Après des années de guerre implacable, seule la ville d'Insomnia résiste encore à l'envahisseur, défendue par le Kingsglaive, les troupes d'élite du Roi Regis (Sean Bean). Parmi ceux-ci, Nyx (Aaron Paul), au passé trouble, et qui doit protéger la princesse Lunafreya (Lena Headey) des troupes maléfiques de Niflheim.

Je me souviens, avec une certaine nostalgie, des dizaines d'heures que j'ai passées sur les Final Fantasy (principalement le IX et le VII) et autres J-RPG.... malheureusement, au fil des ans, cet intérêt m'a tout simplement abandonné, à mesure que la saga des FF enchaînait les épisodes toujours plus excentriques, toujours plus bordéliques, et débordant de clichés typiquement japonais. Je me souviens aussi de Final Fantasy - Les Créatures de l'Esprit, le long-métrage de 2001, pas forcément réussi, mais dont certains moments révélaient vraiment le potentiel du tout-numérique photoréaliste.

Ici, nous avons affaire à un long-métrage (très long !) servant de semi-préquelle au jeu Final Fantasy XV, un film au rendu technique parfois ébouriffant, mais qui malheureusement, n'a pas grand intérêt sorti de là.

Abordons la technique pure et dure, tout d'abord : c'est photoréaliste au possible, c'est souvent bluffant... mais ce photoréalisme du rendu, des textures et des personnages est trop souvent saboté par une animation raide, peu naturelle, par des mouvements à la masse aléatoire, et par des mouvements labiaux assez désastreux, qui révèlent immédiatement des problèmes conséquents.

C'est bien dommage, parce que la bande originale n'est pas mauvaise, et que les scènes d'actions sont spectaculaires... là aussi, cependant, ce n'est pas parfait, puisque le tout souffre d'un montage trop serré, et d'une tendance à vouloir en faire trop visuellement, quitte à surcharger régulièrement l'image.

Autre problème qui plombe tout simplement le film : le récit. Ultra-basique, avec des noms et des looks improbables et typiquement japonais, et un étrange mélange entre un univers contemporain (avec placements produits à tout va) et de la fantasy médiévale totalement décomplexée, aux idées originales (le lancer de dague/téléportation est un concept génial).

On se retrouve donc avec un rendu visuel très bancal, tant conceptuellement que techniquement, qui passe son temps à enchaîner les bonnes idées visuelles et du photoréalisme stupéfiant, avec de la grisaille laide, des Audis qui roulent dans les rues, et des décors ou personnages secondaires/figurants pas du tout convaincants et mal doublés (un exemple parfait : la scène de post-générique, avec les personnages du jeu) ; le tout illustrant un récit pas très passionnant (les personnages ne sont aucunement intéressants ou attachants), qui traîne clairement en longueur, et ne peut s'empêcher de placer des affrontements interminables, lesquels valident définitivement le fait que trop d'épique tue l'épique.

En résumé, une jolie démo technique, qui aurait mieux valu ne durer que 45 minutes, tant elle est remplie de vide, et laisse globalement de marbre le spectateur lambda.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2016 - 50 - Super Noël 3 : Méga Givré (2006)

Publié le 25 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Comédie, Jeunesse, Disney, Fantastique

Noël est là, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Super Noël 3 : Méga Givré (The Santa Clause 3 : The Escape Clause) :

À l'approche de Noël, et de la naissance de leur premier enfant, Scott (Tim Allen) et Carol (Elizabeth Mitchell) décident d'accueillir les parents de cette dernière (Alan Arkin & Ann Margret) au Pôle, tout en leur faisant croire qu'ils sont au Canada. En parallèle cependant, Jack Frost (Martin Short) manigance, las de voir Santa monopoliser toute l'attention des humains à l'approche de l'hiver : en acceptant d'aider Santa à accueillir ses beaux-parents au Pôle, il parvient ainsi à amener Scott à déclencher l'Escape Clause, une clause qui envoie dans un univers parallèle, et qui permet à Frost de prendre la place de Scott au poste de Père Noël...

Et là, forcément, c'est le drame. Plus de douze ans après la sortie du premier film, Disney décide de sortir le troisième opus d'une trilogie déjà bien en perte de vitesse et en panne d'idées... et très logiquement, les scénaristes ont recours au voyage temporel, et à la réalité alternative façon La Vie est Belle de Capra.

Rien de bien original, et surtout rien de très logique (l'Escape Clause amène beaucoup plus de problèmes de cohérence interne avec les deux premiers films, qu'elle n'en résout, et le voyage temporel en 1994 pose des problèmes de continuité), mais à la limite, ça aurait pu passer... si le script était maîtrisé.

Et là, malheureusement, ça ne tient pas la route : si le plus gros du film est dans la droite lignée du second épisode au niveau du ton, tout l'intérêt de cette Santa Clause 3 reposait sur l'utilisation de la Clause, et sur l'univers parallèle qui en découlait. Ce qui, dans le film, prend 15-20 minutes, tout compris. On a donc droit à 55 minutes de mise en place, suivie de 10-12 minutes d'univers alternatif + 5 minutes de voyage temporel en 1994 et de retour à la normale, avant de conclure avec 15 minutes de happy end précipité et de générique de fin.

On le comprend vite, le script a été bâclé et/ou charcuté au montage (même s'il est plus probable que les scénaristes aient été en pannes d'idées que le contraire, vu comment le film peine à atteindre les 90 minutes) et ce troisième opus donne perpétuellement l'impression d'un métrage fait pour permettre à Allen de s'amuser un peu avec Martin Short, et pour toucher un peu plus d'argent en finissant d'exploiter une franchise bien mal en point.

Ce qui est assez ironique avec le propos du film, puisque Frost y transforme Noël en fête bassement commerciale, clinquante et creuse... soit exactement ce que la production a fait de ce métrage fainéant, en pilotage automatique, tourné pour à peine 12M$ (soit la moitié du budget du premier film, et moins d'un cinquième de celui du second).

Une bien triste fin pour un univers qui aurait pu déboucher sur quelque chose de bien différent.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #450 (1/2) - Spécial St Valentin : Un Hiver de Princesse (2017) & Un Domaine en Héritage (2017)

Publié le 14 Février 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Hallmark, Comédie, Romance, Review, PixL, Télévision

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Et qui dit 14 février, dit St Valentin, donc place à la romance et aux bons sentiments sirupeux made in Hallmark et compagnie !

Un Hiver de Princesse (A Royal Winter - 2017) :

Maggie (Merritt Patterson) part passer des vacances d'hiver improvisées en Europe, dans le royaume enneigé de Calpurnia. Là, elle rencontre le séduisant Adrian (Jack Donnelly), parfait pour elle, mais ignore qu'il est en réalité le Prince héritier du Royaume. Lorsqu'elle découvre son secret, cependant, elle doit composer avec l'hostilité et les manigances de la Reine Béatrice (Samantha Bond)...

Un téléfilm hivernal Hallmark qui semble avoir été conçu pour la saison de Noël (ça ressemble comme deux gouttes d'eau à ce qui s'est déjà fait dans le genre chez Hallmark, , ou ), avant d'être vaguement reformaté pour Janvier, en ôtant guirlandes et sapins avant de tourner. Résultat : oui, les décors naturels de Bucarest sont superbes et enneigés... mais tout le reste est hautement dérivatif, anecdotique et insipide, à commencer par le couple principal, transparent au possible. Absolument rien de mémorable, voir même d'intéressant, et si ce n'est pas particulièrement mauvais en soi (la direction artistique sauve les meubles), c'est tellement basique que ça s'oublie à peine regardé. 

2.25/6 (ça aurait pu être un poil plus sans cette affreuse reprise chorale d'un unique couplet de Frère Jacques, en boucle, pendant plusieurs minutes. Au secours.)

Un Domaine en Héritage (Love on the Vines) :

Avocate surmenée, Diana (Margo Harshman) hérite de son oncle la moitié du vignoble de ce dernier. Mais à son arrivée sur place, elle découvre que l'autre moitié a été donnée à Seth (Steve Talley), son ex, et le bras droit de son oncle. Malgré les tensions, le couple improbable a pour mission de mener à bien la prochaine récolte du vignoble, sous peine de voir le machiavélique Mr. Garritson (Jack Wagner), un rival, mettre main basse sur le terrain et son raisin...

Une rom-com PixL malheureusement très dérivative et générique, qui se prend beaucoup trop au sérieux pour son propre bien, et souffre vraiment d'un script mal structuré, avec de multiples personnages secondaires et sous-intrigues (les manigances interminables de Garritson, la romance du fils de Garritson avec une serveuse, l'autre serveuse qui tente de sortir de l'ombre de sa mère, etc) qui ne font qu'alourdir le tout.

Pour ne rien arranger, l'illustration musicale est assez mauvaise, et si Margo Harshman est vraiment attachante (ce regard... ♥_♥), son partenaire masculin (Talley) est lui nettement plus transparent et quelconque. Bref, bien tenté, PixL, mais c'est raté.

2/6

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Les bilans de Sygbab - Seaquest DSV : saison 1 (1993-1994)

Publié le 29 Avril 2017 par Sygbab dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Sygbab, Science-Fiction, Aventure

Sygbab regarde (beaucoup) la tv, Sygbab est parfois très fainéant quand il écrit des bilans : retrouvez-les sur le blog des Téléphages Anonymes !

SeaQuest DSV - Saison 1 :

Afin de décrire cette saison, la comparaison la plus adaptée serait de considérer qu'il s'agit d'un Star Trek : The Next Generation remanié, se déroulant en plein coeur des océans en lieu et place de l'espace. Bien évidemment, les possibilités de découverte sont moindres : l'univers est infini, ce qui n'est pas le cas des étendues d'eau recouvrant notre planète.

Cette limite est néanmoins compensée par un parti pris intéressant de la part des scénaristes : la plupart des épisodes sont basés sur des recherches existantes ou des faits scientifiques établis, conférant ainsi à l'ensemble un aspect quasi documentaire. Cette idée est renforcée par les apparitions de l'océanographe Bob Ballard à chaque fin d'épisode, afin de revenir sur quelques points en étayant le propos exemples à l'appui.

De ce choix découle une structure composée essentiellement d'épisodes indépendants, dont la qualité varie en fonction du sujet mais qui gardent toujours un aspect instructif. À cela s'ajoute une situation géopolitique nouvelle, conséquence directe de la colonisation des océans par la race humaine - ce qui place plutôt la série dans la catégorie anticipation, d'ailleurs.

En effet, le monde a été réorganisé en plusieurs confédérations gérant chacune un territoire marin, et cela crée forcément des tensions. L'une des missions du SeaQuest est d'assurer la paix, tout en continuant la recherche scientifique ; ce qui n'est pas sans rappeler l'Enterprise et renforce le lien avec Star Trek.

La ressemblance entre les deux séries ne s'arrête pas là : le fait que SeaQuest DSV soit plus axé sur les histoires racontées a un impact direct sur le développement des personnages puisque ceux-ci n'évoluent pas. Il y a tout de même une exception concernant la relation père/fils qui s'installe petit à petit entre Lucas et le capitaine Bridger.

Le premier est un adolescent surdoué bien plus sympathique qu'un Wesley Crusher tête à claques, le second possède visiblement un don de prescience qui pourrait être intéressant par la suite. En revanche, si l'équipage de l'Enterprise est généralement assez froid, celui du SeaQuest est solidaire et uni derrière son captaine, faisant apparaître un véritable aspect de groupe. Il existe donc quelques éléments qui permettent de différencier les deux séries.

Il faut tout de même noter que le programme spatial n'a pas été abandonné : l'annexion des océans n'est qu'une première étape, mais la découverte d'autres planètes habitables serait plus viable. C'est une donnée non négligeable qui pose la question de l'orientation qui sera donnée à la saison 2, puisqu'il y a un premier contact avec une race extraterrestre, et il n'est pas anodin que celle-ci se déroule sous l'eau et non sur la terre ferme

Sans être absolument indispensable, cette première saison bénéficie d'une écriture plutôt solide et d'une ambiance générale sympathique. Cela incite à plonger, juste après avoir repris sa respiration, dans un univers dont les bases qui ont été posées sont pour le moins intrigantes.

 

Retrouvez aussi le bilan de la saison 1 de Seaquest DSV publié sur ce même blog par Lurdo !

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Un film, un jour (ou presque) #548 : La Momie (2017)

Publié le 30 Juin 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Fantastique, Horreur

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Momie (The Mummy) :

Nick Morton (Tom Cruise), mercenaire américain pilleur de tombes, découvre, au cours d'une mission au Moyen-Orient en compagnie de son compère de toujours, Chris (Jake Johnson), la tombe d'Ahmanet (Sofia Boutella), une princesse égyptienne maudite. Mais lorsque Jennifer Halsey (Annabelle Wallis), une archéologue, intervient pour en extirper le sarcophage, l'équipe réveille la momie d'Ahmanet, qui n'a plus qu'un seul objectif : retrouver suffisamment de forces pour sacrifier Morton au dieu Set...

J'ai été tenté de placer cet énième remake de La Momie en lisière de l'Oktorrorfest du mois d'octobre prochain, parce que momie, zombies, monstres Universal, tout ça... mais en fait, non. Cette version de La Momie, signée Alex Kurtzman, est un film d'action fantastique plus qu'un film d'horreur, et je préfère autant me débarrasser de cette critique au plus vite, avant que le métrage ne disparaisse totalement de ma mémoire.

Pour faire simple, cette Momie, c'est La Momie de Brendan Fraser (énormément de passages renvoient directement au film de 1999, généralement avec une petite modification ou deux à peine suffisantes pour éviter l'impression de photocopillage

- auquel on aurait enlevé tout charme, toute personnalité et tout souffle d'aventure en le plaçant à l'époque moderne, en remplaçant le couple Fraser/Weisz par Tom Cruise en mode roublard invulnérable, et Annabelle Wallis en archéologue inutile et insipide, et en troquant son score de Jerry Goldsmith (ou même celui de la suite, made in Silvestri) par une bande originale passe-partout de Brian Tyler (du moins, dans le film ; sur cd, elle est plus intéressante) ;

- dans lequel on aurait fusionné le personnage féminin d'Anck-su-Namun et celui d'Imhotep, pour en faire une méchante sans la moindre épaisseur ;

- que l'on tenterait de faire entrer à la  truelle dans un univers partagé à la Marvel, avec le Prodigium du Docteur Jekyll - calamiteux Russell Crowe - en lieu et place du SHIELD et de Nick Fury ;

- et auquel on aurait rajouté un personnage tout droit photocopié sur Le Loup-Garou de Londres, interprété par un Johnson sympathique, mais totalement inutile.

Bref, en résumé, alors que j'avais commencé le film agréablement surpris par le ton un peu déconneur de l'ensemble, rapidement, on retombe dans du blockbuster ultra-formaté, ultra-dérivatif, ultra-plat, clairement écrit à grands coups de compromis et de notes du studio, et dans lequel les filles s'arrachent le corps de Tom Cruise, qui tire intégralement la couverture à lui.

Sans surprise, une nouvelle adaptation décevante et quelconque, qui se regarde gentiment, mais n'arrive pas un seul instant à la cheville des deux films de Stephen Sommers.

2/6

(étrangement, j'avais préféré Dracula Untold, alors supposé lancer cet univers partagé, mais apparemment, depuis, passé à la trappe)

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