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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "chuchran"

Un film, un jour (ou presque) #601 : 626 Evolution (2017)

Publié le 13 Septembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Science-Fiction, Action, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

626 Evolution :

626 (Danielle Chuchran) est amnésique, traquée par le gouvernement et par des criminels, et douée de pouvoirs et de capacités de combat improbables  ; Olivia (Paris Warner), elle, est une collégienne qui découvre qu'elle possède elle aussi des dons étranges. Ensemble, les deux jeunes femmes vont devoir se serrer les coudes, et découvrir une sinistre conspiration s'étendant à l'échelle de la planète...

Après l'heroic-fantasy bon marché (Mythica, SAGA), l'heroic-fantasy de Noël (The Christmas Dragon), l'heroic-fantasy parodique (Dudes & Dragons), et la science-fiction post-apocalyptique (Survivor), la société de production Arrowstorm s'essaie à l'anticipation à tendance young adult, pour un 626 Evolution assez calamiteux.

Première raison de ce plantage : le format found footage, filmé par les yeux des protagonistes, par des caméras de surveillance, par des satellites, des drones, etc. Le gimmick lasse très rapidement, et n'apporte pas grand chose au métrage.

Deuxième raison, probablement encore plus problématique : la voix off de Paris Warner (pourtant sympathique dans The Christmas Dragon), qui commente platement tout le film, avec des tentatives d'humour et de parler jeune qui tombent totalement à plat, en plus de sonner faux.

Ajoutez à cela un rythme médiocre, un univers inintéressant, et un script faiblard, et il ne reste que la toujours charmante, convaincante et badass Danielle Chuchran, qui vaut bien un point et demi à elle toute seule (bien qu'elle ait été tellement photoshoppée sur l'affiche qu'elle en est totalement méconnaissable...).

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #609 : Fire City - End of Days (2015)

Publié le 22 Octobre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Horreur, Thriller, Policier

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Fire City - End of Days :

Dans l'immeuble miteux de L.A. où il vit, Atum Vine (Tobias Jelinek), un démon désabusé, tente de faire respecter l'équilibre entre les humains et les démons qui y cohabitent, sans que les premiers aient la moindre idée de l'identité réelle des seconds, qui se nourrissent de leur malheur. Mais lorsque les humains retrouvent étrangement le bonheur, et que les démons commencent à souffrir de la faim, Cornelia (Danielle Chuchran) leur explique que l'équilibre est rompu, et risque de provoquer la fin de leur espèce. À Vine de résoudre le mystère de ce phénomène, visiblement lié à Sara (Keely Aloña), une adolescente maltraitée que le démon a sauvé...

Un film fantastique pseudo-noir financé via Kickstarter, et conçu par Tom Woodruff Jr., spécialiste en maquillages et costumes ayant oeuvré auprès des plus grands.

Et forcément, les créatures et le rendu visuel des personnages sont la grande réussite de cette production au budget microscopique : ces démons sont, pour la plupart, dignes de bonnes productions télévisées, voire même, n'auraient pas dépareillé dans un Cabal.

Malheureusement, c'est le reste de la production qui souffre le plus de l'économie de moyens de ce projet : le script est inutilement tordu et mystérieux, la post-synchronisation assez bancale, tout comme le rythme et la structure, l'esthétique et le ton pseudo-noir & dépressif paraissent souvent forcés, et l'interprétation est assez inégale - autant Jelinek et Danielle Chuchran (encore elle) se donnent à fond dans leurs personnages, autant les seconds rôles sont souvent nettement plus faibles.

Cela dit, même si le tout est assez confus, décousu, et que les limites du projet et de son budget sont rapidement évidentes, l'ambition générale et le savoir-faire des maquilleurs donnent envie d'être indulgent.

Je monte donc mon 2.5 jusqu'à un (minuscule) 3/6

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Christmas Yulefest 2015 - 86 - Les 12 Chiens de Noël 2 (2012)

Publié le 29 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Jeunesse, Histoire

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Les 12 Chiens de Noël 2 (12 Dogs of Christmas : Great Puppy Rescue) :

Sept ans après les événements du premier film, Emma (Danielle Chuchran) revient à Doverville à l'occasion des funérailles de la mère de Mike (Skyler Holman), qui gérait jusqu'alors le refuge pour chiens de la ville. Mais après un accident de voiture, Mike est paralysé, et Emma doit alors trouver un moyen de rembourser les dettes de Mike, afin d'empêcher un entrepreneur machiavélique (Sean Patrick Flanery) de racheter le refuge à la banque pour le raser. Sa solution : monter à nouveau le spectacle des 12 Chiens de Noël, mais avec l'assistance de toutes ses amies, de l'équipe de basket de l'école, d'un orchestre... et de Bing Crosby (Alexis Baigue).

Quelle déception... ce 12 chiens de Noël 2 est tout l'opposé du premier (en plus d'avoir un titre français qui n'est même pas raccord).

Là où le premier s'avérait un sympathique film familial de Noël, avec des chiens adorables, une histoire simple et directe, des personnages immédiatement identifiables, un réalisme appréciable, une reconstitution historique honorable, et des paysages enneigés superbes... ici, les chiens sont trop souvent relégués au second plan derrière une romance insipide de lycée et un méchant calamiteux (SPF est vraiment mauvais), tous les personnages sont interchangeables et génériques, le film a été tourné dans l'Utah (et donc n'a pas un gramme de neige), sa structure est beaucoup plus chaotique et décousue, on a droit à un personnage de voyante aux pouvoirs surnaturels, et le film accumule nettement plus d'anachronismes que l'original.

Vraiment frustrant, d'autant que le problème principal du premier métrage - l'inexpressivité de l'héroïne, et son manque de présence à l'écran - a été ici corrigé par le casting de la sympathique Danielle Chuchran dans le rôle principal. Mais non, c'est tout le reste qui pose problème, désormais.

D'autant que le spectacle final, en plus de mettre en vedette ce mauvais sosie de Bing Crosby qui fait du playback, est totalement dénué de chiens. Un comble, pour une suite qui, définitivement, n'aurait jamais dû voir le jour.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #881 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Fugue Sentimentale (2018) & Alex & The List (2018)

Publié le 9 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Religion, UpTV, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Fugue Sentimentale (Runaway Romance - 2018) :

Ann Stanway (Danielle C. Ryan), une star de tv réalité, décide d'échapper quelques temps à la bulle de Los Angeles, et se réfugie, incognito, à l'autre bout du pays, dans une auberge amish tenue par Sarah Miller (Galadriel Stineman), une jeune veuve solitaire et sans argent. Là, elle rencontre Hunter (Trevor Donovan), un séduisant architecte, dont elle se rapproche rapidement...

Une comédie romantique UpTV adaptée d'un roman, et produite par l'un de ces studios indépendants qui ont pour objectif le tournage de "téléfilms tous publics faisant la promotion de valeurs positives, familiales et bien-pensantes".

Ici, on a donc le droit à un métrage assez fauché qui réunit Danielle Chuchran et Trevor Donovan en pays amish... comme dans Trouver l'Amour à Charm, du même studio et de la même chaîne. Entre ces deux films, trois ans à peine, mais malheureusement, dans l'intervalle, Danielle Chuchran (que j'ai toujours appréciée, et à laquelle je prédisais une carrière prometteuse, comme l'atteste une simple recherche sur ce blog) a succombé aux sirènes de la chirurgie esthétique, et se promène désormais avec des bouées à la place des lèvres.

Quasi-méconnaissable au début du film, avec une mauvaise perruque brune, ça s'améliore un peu ensuite, et quelque part, ça colle à son personnage de starlette de tv réalité, mais il est tout de même regrettable qu'elle finisse par être éclipsée par Grace Wilson (dans le rôle de la meilleure copine), et Galadriel Stineman (en aubergiste amish résignée, qui devait d'ailleurs être l'héroïne de son propre film avant que ce dernier soit intégré et fusionné à ce métrage plus commercial).

À part ça, on évite une overdose de religion et de morale - ça reste assez inoffensif dans le genre -, l'amitié entre Stineman et Chuchran fonctionne bien, l'écriture est assez quelconque (pas mal de grosses ficelles maladroites), l'interprétation inégale (les patrons hollywoodiens de l'héroïne sont particulièrement médiocres) et c'est peu mémorable, malgré une visite assez originale dans des grottes souterraines.

2 + 0.5 pour le caméo furtif de Branscombe Richmond en garagiste = 2.5/6

Alex & The List (2018) :

Dresseur de chiens discret et bien sous tout rapport, Alex (Patrick Fugit) décide de demander sa compagne Katherine (Jennifer Morrison) en mariage, mais avant qu'il puisse le faire, celle-ci lui propose une liste de choses improbables qu'il devrait améliorer chez lui pour qu'il soit parfait à ses yeux. Pris de court, Alex se tourne vers ses amis, Dave (Eddie Kaye Thomas), Lily (Karen Gillan) et Michael (Aaron Staton) pour recevoir leurs conseils... mais lorsque le Dr. Antonio Rosenblatt (Gilles Marini) entre dans la vie de Katherine, Alex se jette à l'eau.

Une comédie romantique indépendante plutôt sympathique et décalée, bien interprétée, et à la distribution globalement très attachante (mention spéciale à Karen Gillan, franchement drôle, et au "je suis sûr qu'il n'est même pas Italien, il sonne Français" adressé au personnage de Gilles Marini), avec en prime, un berger australien adorable dans quelques scènes, et un bref  caméo de Julie Gonzalo.

En somme, une assez bonne surprise qui parvient à rendre une JenMo touchante malgré un personnage aux demandes extravagantes et égoïstes, et un film auquel j'aurais volontiers donné un bon 4/6, voire même un peu plus... s'il ne durait pas aussi longtemps.

Franchement, près de deux heures pour ça, c'est vraiment beaucoup trop, ça flingue tout le rythme, et ça se perd dans des sous-intrigues qui n'apportent tout simplement rien au film (comme le personnage de la Russe et celui de Eddie Kaye Thomas, qui ne servent à rien).

4 - 0.5 pour la durée excessive = 3.5/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 35 - Survivor (2014)

Publié le 4 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Action, Science-Fiction

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Survivor :

Après des décennies passées dans l'espace, à la recherche d'une planète habitable, Kate (Danielle Chuchran) s'écrase en compagnie des autres passagers de son navire sur un planétoïde apparemment accueillant. Mais là, séparée des autres survivants, elle doit survivre à cette nature hostile, en évitant des hordes de créatures sanguinaires, ainsi qu'une population autochtone étrange et incompréhensible.

Pas vraiment de l'horreur, mais un survival de SF par la même équipe qu'Orc Wars/Dragonfyre, The Crown and the Dragon, Dawn of the Dragonslayer, la série des Mythica et SAGA, dont on retrouve les maquillages de gobelins du Seigneur des Anneaux (ici modifiés pour faire des mutants difformes) et la même interprète principale, la jolie et convaincante Danielle Chuchran.

Convaincante, car athlétique, dynamique, et réalisant ses cascades elle-même, qu'il s'agisse de chevaucher, de se battre à mains nues, de tirer à l'arc, etc.

Et puis pour être franc, elle est nettement plus agréable à regarder que Jaden Smith dans ce qui s'avère être une version indépendante et à petit budget de After Earth : même concept de base, mêmes discussions à distance avec le mentor blessé, même affrontement avec un gloumoute en CGI (assez réussi, malgré le budget microscopique et Kickstarterisé), même balise de secours à déclencher, et même personnage principal qui court (beaucoup) pour rejoindre un point éloigné.

Sauf que là, le personnage qui court, ce n'est pas Jaden Smith, mais une jolie blonde athlétique en pantalon moulant, ce qui est tout de suite nettement plus sympathique.

D'ailleurs, pour une production indépendante, il n'y a vraiment que quelques fonds verts, le dialecte et les costumes risibles des autochtones post-apo, et le rythme bancal du tout (93 minutes, mais beaucoup de meublage à base de course à pied et à cheval) qui fassent vraiment tache.

Le reste est à peu près honorable (sans forcément s'élever au-dessus de la moyenne), les paysages sont jolis, la scène du cheval est amusante, Sorbo cachetonne (mais fait toujours plaisir à voir), la musique est "adéquate" (bien que gentiment répétitive), et le retournement final est über-prévisible (ils sont sur Terre ! Surprise !), mais finalement tellement assumé et passé sous silence que ça fonctionne plus ou moins, d'autant que le film enchaîne aussitôt sur autre chose, pour devenir brièvement un monster movie dans des grottes sombres.

Ce n'est pas vraiment bon, mais ce n'est pas pire que le Shyamalan, donc :

2.5/6 (même si je suis tenté de mettre un 3/6 pour les beaux yeux de l'actrice principale)

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Un film, un jour (ou presque) #268 : Trouver l'amour à Charm (2015)

Publié le 10 Mars 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Drame, Romance, UpTV, Religion

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Trouver l'amour à Charm (Love Finds You in Charm) :

Emma Miller (Danielle Chuchran) est une jeune femme amish vivant une vie paisible dans sa communauté, et fiancé un peu à son insu au célibataire le plus populaire des alentours, Jacob. Néanmoins, la jeune femme rêve d'autre chose : passionnée par les livres de Jane Austin, elle veut découvrir le monde et voyager. Elle profite alors des vacances estivales pour aller aider sa cousine veuve, Lydia, qui vit à Charm, une ville touristique de l'Ohio. Là, Emma s'ouvre au monde moderne et rencontre la sympathique Kelly (Tiffany Dupont), une bibliothécaire qui lui fait découvrir la vie de jeune femme contemporaine ; sans oublier le séduisant Andy (Drew Fuller), un blogger foodie local qui tombe sous le charme de la cuisine d'Emma, et Noah (Trevor Donovan), un Amish sculptural qui partage les nombreuses passions de la jeune femme.

Un téléfilm romantique Up TV, apparemment adapté de l'un des ouvrages d'une série de livres, et que j'ai principalement regardé pour Danielle Chuchran, qui se fait décidément une petite carrière sympathique, et qui ira probablement assez loin... si elle évite les scripts de ce genre.

Parce qu'autant la plus grosse majorité de ce métrage est sympathique, et se suit tranquillement, à mesure que Emma s'ouvre au monde moderne, et découvre qu'il n'y a pas que la religion et les valeurs amishs dans la vie... autant les dernières vingt minutes sont tout simplement écoeurantes de conservatisme et de communautarisme.

Certes, le triangle amoureux mis en place était finalement assez classique et prévisible (l'amish blond aryen et athlétique, intelligent et sensible, toujours en blanc VS le blogger brun mal rasé, toujours en noir, et qui n'a rien en commun avec l'héroïne), mais la manière dont il est résolu, en faisant d'Andy, en une scène, un fils à papa cupide, violent, et inculte qui tente soudain de violer Emma, est vraiment le degré zéro de l'écriture, et est même insultant pour le spectateur.

Surtout qu'ensuite, forcément, Up TV oblige (Up TV, la chaîne des valeurs traditionnelles chrétiennes !), Emma range tous ses rêves au placard, et choisit de retourner à la communauté amish pour y épouser Noah, et avoir ses enfants. Whouhou ! Live the dream !

Bref. 3.5/6 jusqu'aux 20 dernières minutes, 0/6 pour ces vingt dernières minutes.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #405 : You're so Cupid ! (2010)

Publié le 15 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Jeunesse, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la distance ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

You're so Cupid ! :

Soeurs jumelles radicalement différentes l'une de l'autre, Emma (Danielle Chuchran) et Lilly (Caitlyn E.J. Meyer) adorent jouer les entremetteuses, et sont particulièrement douées dans ce domaine. Sans surprise, car elles sont en réalité les filles de Cupidon, devenu mortel et ayant adopté l'identité de Daniel Valentine (Brian Krause) pour épouser leur mère Audrey (Lauren Holly). Malheureusement, Daniel et Audrey sont désormais séparés, et leurs filles ignorent tout de leurs origines surnaturelles... jusqu'à ce que Connor (Jeremy Sumpter) arrive au lycée, et que les deux adolescentes tombent amoureuses de lui. Cela va réveiller chez elles une jalousie insoupçonnée, ainsi que des pouvoirs étranges, qu'elles ne contrôlent pas vraiment...

Un long-métrage indépendant qui se retrouve un peu le cul entre deux chaises, n'assumant jamais vraiment son postulat fantastique (l'explication des parents au sujet de la véritable nature de Daniel n'arrive qu'au bout d'une heure), et souffrant d'une mise en place assez longuette (25 minutes avant que les deux soeurs ne croisent Connor).

Dommage, parce que le tout se regarde tranquillement, principalement grâce à une distribution sympathique (Brian Krause reprend quasiment son personnage de Charmed ; bémol sur Lauren Holly, pas toujours très juste), et que le tout s'avère sans prétention dans le registre comédie romantique/familiale.

Mieux structuré, avec un score moins dérivatif, et une Audrey plus attachante, ça aurait pu donner un petit 3.5/6. Là, en l'état, ça n'atteint pas la moyenne.

2.75/6 (dont 0.5 pour Danielle)

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Christmas Yulefest 2015 - 37 - Un Souhait pour Noël (2011)

Publié le 13 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Drame, Romance, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Souhait pour Noël (A Christmas Wish) :

Abandonnée par son mari avant Noël, Martha (Kristy Swanson) décide de partir avec ses enfants et sa voiture sans se retourner. À la recherche d'un job pour passer les fêtes de fin d'année, elle échoue, en panne de voiture, dans une petite ville accueillante, où elle devient serveuse, et bénéficie soudain de l'assistance et de la charité chrétienne de tous les habitants de la bourgade. Sans oublier Joe, le séduisant officier de police local, au charme duquel Martha n'est pas insensible...

En 1999, Hallmark diffusait La Saison des Miracles, un téléfilm sur Carla Gugino en fuite avec deux enfants, qui tombait en panne dans une petite ville où, grâce à l'aide et la générosité de tous les habitants (et d'un ange), elle finissait par recommencer une nouvelle vie heureuse, et trouvait l'amour en la personne d'un officier de police local. Un mélodrame relativement assez bien mené, porté par une Gugino attachante, et qui évitait le trop larmoyant ou prosélyte.

Donc forcément, quand on se retrouve devant ce Souhait pour Noël, qui est une photocopie évidente de La Saison des Miracles, à quelques détails près, on reste dubitatif. Tout de suite, on remarque que Kristy Swanson est loin d'avoir le charisme ou le capital sympathie de Carla... rapidement, on comprend en entendant l'accompagnement musical en mode "piano dépressif" que l'on est dans le mélodrame le plus larmoyant possible... et bien vite, on réalise que, paradoxalement, ce n'est pas le récit dans lequel un ange apparaissait directement qui s'avère le plus bondieusard.

Car ici, il faut voir la manière dont le personnage de Swanson explique, au détour de plusieurs dialogues (lorsqu'elle est confrontée à sa fille croyante, au pasteur du coin, etc), qu'elle n'est pas vraiment croyante ou pratiquante, et que Dieu n'approuverait probablement pas ses choix de vie. Ce qui, forcément, se traduit à la fin du film par une protagoniste principale au bout du rouleau, désespérée, qui se tourne enfin vers Dieu, lui adresse une prière désespérée... et est exaucée !

Miracle ! Dieu l'a écoutée, et a exaucé sa prière par le biais des habitants de la ville, tous généreux, et décrits au détour d'un dialogue comme "les anges de Dieu". Whouhou, l'honneur est sauf, la pêcheresse est rentrée dans le droit chemin, elle a retrouvé la Foi !

*soupir*

Ajoutez à cela un méchant ex-mari ultra-caricatural et risible, des enfants pas mauvais acteurs (mais qui récitent un peu leur texte tout de même), et un récit qui se résume à voir la pauvre héroïne travailler dur pour gagner une maigre pitance, et il y a de quoi baisser les bras devant ce téléfilm particulièrement médiocre.

1.75/6 (dont 0.5 pour le caméo de Danielle Chuchran en babysitter, et pour feu Edward Herrmann en vieux ronchon : ça fait toujours plaisir.)

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Christmas Yulefest 2015 - 110 - Or, Myrrhe, Encens, etc... (2)

Publié le 6 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, ION, Drame, Allemagne

Le 6 Janvier est là, et les Rois Mages sont enfin arrivés à destination. Il en va de même pour la Christmas Yulefest 2015, qui touche enfin à sa fin sur le blog des Téléphages Anonymes. Pour conclure en beauté, place à l'or, à la myrrhe et à l'encens : les ultimes "trésors" de Noël, critiqués en vrac, et sans ordre particulier...

Un Duo d'Enfer pour Noël (A Christmas Reunion - 2015) :

Amy (Denise Richards), une publicitaire new-yorkaise, apprend qu'elle vient de recevoir en héritage la moitié de la propriété d'une boulangerie-pâtisserie traditionnelle autrefois tenue par sa tante (Catherine Hicks), dans sa petite ville natale. Seul problème : c'est son ancien ami d'enfance - et ex-petit ami - Jack (Patrick Muldoon), qui en détient l'autre moitié. Les deux ex-compagnons en froid tentent alors de mettre leurs différences de côté pour gérer la boutique, à l'approche du concours annuel de pâtisserie de Noël...

On va faire simple et direct. Ceci est un cas d'école ION TV/Hybrid Prod., avec des acteurs plutôt has-beens qui font venir leurs potes pour cachetonner (ici, on a ainsi une mini-réunion de Starship Troopers), un budget minimaliste, des interprètes assez médiocres (Muldoon, comme toujours), et un intérêt proche du néant tant tout est à ce point mou et insipide.

On oublie très vite tout ça, donc, et on regrette que le même script n'ait pas fini sur la table d'Hallmark, qui en aurait peut-être fait quelque chose de sympa.

1/6 (un bon somnifère)

Christmas for a Dollar (2013) :

En pleine dépression américaine, la famille Klamp peine à joindre les deux bouts, encore secouée par le décès traumatisant de la mère de famille. William (Brian Krause) tente ainsi de maintenir un cap droit et vertueux pour toute son clan : Norman (Jacob Buster), le petit atteint de polio, et qui rêve de monter à cheval, Verna (Danielle Chuchran), qui veut devenir infirmière, Ruthie (Ruby Jones), Warren (James Gaisford), et Russell (Ethan Hunt). À l'approche de Noël, William réunit ainsi suffisamment de monnaie pour faire 1 dollar, et le distribue à ses enfants, avec pour consigne de faire chacun un cadeau à l'un des autres membres de la famille...

Le revers de la médaille Up Tv/Ion, avec ici un long-métrage indépendant bien produit, crédible, mais aussi particulièrement bien-pensant et à tendance religieuse, avec une mise en avant de la prière, des bonnes actions, et de toutes les valeurs chrétiennes habituelles.

Adapté d'un livre populaire parmi les bloggeurs et critiques appartenant à la droite américaine, et le fruit d'une collaboration entre des maisons de production catholiques et mormones, ce métrage est exactement ce à quoi on pouvait s'attendre en apprenant ces détails : ça n'a pas forcément un mauvais fond (les valeurs sont assez honorables), c'est compétent (l'interprétation des enfants est un peu inégale) mais ça ne fait pas forcément dans la subtilité, et tout ça manque un peu d'enjeux.

2.25/6

Bataille à la Crèche (Der Weihnachtskrieg - 2013) :

Désespérés à l'idée de décrocher un place à la crèche pour leur dernier enfant respectif, les Achenbach (Christoph Grunert, Suzan Anbeh et Conrad Risch) - une famille aisée et dépensière -  et les Wieland (Sonsee Neu, Janekt Rieke et Nathalie Lucia Hahnen) - plus modeste et peinant à joindre les deux bouts sous le regard méprisant de leurs voisins fortunés - décident de se plier en quatre pour séduire Johannes Herder (Oliver Pocher), le nouveau directeur de la crèche locale. Les deux familles vont alors se livrer une compétition improbable qui va bien vite dégénérer...

Téléfilm allemand de 2013 mettant en vedette Oliver Pocher, un animateur/comique populaire outre-Rhin, lequel s'avère ici assez peu attachant et intéressant. Ce qui plombe considérablement tout le film, qui finit par s'avérer mollasson, caricatural, et occasionnellement surjoué (pas aidé par un doublage français en demi-teinte).

Bref, on se lasse rapidement de ce script téléphoné et générique, qui manque d'interprètes charismatiques, et finit simplement par être instantanément oubliable.

2/6

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