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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "castlevania"

Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2020 - Castlevania, saison 2 (2018) et 3 (2020)

Publié le 18 Octobre 2020 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Les bilans de Lurdo, Animation, Action, Aventure, Comédie, Fantastique, Halloween, Horreur, Netflix, Oktorrorfest, Romance, Religion, Télévision, USA, UK

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Contrairement à la majorité des critiques, je n'avais pas été forcément très convaincu par les débuts de Castlevania (critique ici), série d'animation Netflix dont la première saison de quatre épisodes à peine ressemblait à un prologue conçu dans la précipitation, mal rythmé et structuré, bavard et à l'esthétique qui ne m'avait pas séduit.

Depuis, deux saisons de la série ont été diffusées sur la plateforme de VOD, deux saisons qui ont reçu un accueil critique nettement plus tiède... ce qui n'augure pas forcément du meilleur pour mon visionnage.

Castlevania, saison 2 (2018) :

Alors que Trevor, Alucard et Sypha se préparent à affronter Dracula, ce dernier, désintéressé, supervise vaguement sa campagne de destruction de l'humanité, alors même que les manigances et les tensions se multiplient dans ses rangs entre ses lieutenants vampires (dont Carmilla) et ses fidèles assistants humains, Hector et Isaac...

Huit épisodes pour cette seconde année, des accents revus à la baisse (c'est flagrant pour le personnage de Sypha) et un bond qualitatif intéressant, qui m'a assez surpris. Plus que jamais, la saison 1 ressemble, à postériori, à une proof of concept, un brouillon inabouti, qu'il aurait mieux valu intégrer directement à cette saison 2.

Comme inspiration principale, cette saison 2 continue de s'appuyer sur Castlevania 3, piochant par la même occasion du côté de Castlevania : Curse of Darkness pour ses personnages secondaires. De quoi recourir fréquemment au fan-service, et développer en long, en large et en travers les motivations de chacun, dans un style qui n'est pas sans rappeler les machinations de Game of Thrones.

Malheureusement, cela impose à la série un rythme particulièrement mollasson, qui fait fréquemment du surplace - un peu à l'image de Dracula, qui ne bouge quasiment pas du trône dans lequel il se morfond toute la saison. C'est le problème principal du programme, jusqu'à présent : il peine à équilibrer la réflexion et l'action, et à tendance à condenser cette dernière sur de brèves séquences, probablement pour économiser de l'argent.

Résultat : cette saison 2 souffre d'une torpeur généralisée (à l'image de Dracula, à nouveau, qui est en dépression profonde) qui, si elle n'est pas inintéressante en soi, met du temps à démarrer, et se transforme subitement, le temps d'un épisode (l'avant-dernier), en débauche d'action ultra-rythmée et nerveuse (et là, opinion impopulaire : je n'ai pas du tout aimé la réorchestration de Bloody Tears lors de l'affrontement au château, une réorchestration synthétique, accélérée, bancale et forcée).

Un épisode qui culmine en un duel Alucard/Dracula plutôt violent et étrangement touchant, empreint d'une mélancolie globale assez caractéristique de la saison. Malheureusement, arrive ensuite un ultime épisode de conclusion façon fins à répétition du Retour du Roi, épisode qui apparaît étrangement forcé et haché, comme si Warren Ellis et la production n'avaient jamais compté sur une saison 3, et voulaient tout conclure de manière détaillée.

Tous comptes faits, pourtant, et à ma grande surprise, j'ai plutôt apprécié cette seconde saison (en comparaison de la première, surtout), même si elle est loin d'être exempte de défauts (le rythme, l'animation inégale, la musique). Je me demande tout de même à quoi va ressembler la saison 3, maintenant que l'intrigue principale est bouclée.  

Castlevania, saison 3 (2020) :

Tandis que, dans la bourgade de Lindenfeld, Trevor et Sypha enquêtent sur un mystérieux ordre de moines, avec l'aide de Saint Germain, Alucard prend sous son aile un duo de jeune chasseurs de vampires japonais. Isaac, lui, arpente le pays avec son armée, et Hector devient le jouet des "sœurs" de Carmilla...

Aïe. Alors là, tout l'inverse de la saison précédente : privée d'un véritable antagoniste, cette saison 3 tourne en rond pendant le plus clair de sa durée, soit 8 épisodes sur 10.

Du surplace à la Game of Thrones, qui multiplie les personnages secondaires inutiles, les machinations transparentes, les dialogues pseudo-profonds et les digressions superflues, pour produire un tout donnant l'illusion de quelque chose de réfléchi et de travaillé.

Alors qu'en réalité, on se demande plutôt si les scénaristes n'ont pas été pris au dépourvu par cette nouvelle année, concoctant précipitamment une sorte de saison de transition semi-brouillonne servant de remplissage après la fin de l'arc Castlevania 3.

Pourtant, il y a du bon dans cette saison : Saint Germain est intéressant, et les deux derniers épisodes (quand tout démarre vraiment) sont plutôt impressionnants (tout le budget animation semble avoir été mis de côté pour ce grand final)... mais honnêtement, je me suis royalement ennuyé pendant tout le reste de ces dix épisodes, ce qui est assez problématique.

Parfois cheesy au possible (Alucard et ses protégés qui gloussent ensemble dans l'herbe ; le montage alterné des scènes de sexe et de bataille, dans les deux derniers épisodes), parfois soporifique (les sœurs de Carmilla et leurs discussions), parfois cliché (l'écriture de la relation Trevor/Sypha ; Hector manipulé par Lenore), parfois maladroit (le flashback récapitulatif quand Trevor et Sypha explorent la maison du Juge et découvrent ses exactions - par ailleurs prévisibles au possible) et souffrant toujours ponctuellement des défauts habituels de la série (direction artistique et animation inégales, doublage parfois neurasthénique, rythme bancal, musique inexistante), je n'ai donc pas du tout accroché à cette cuvée 2020.

Tant pis.

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Les bilans de Lurdo : Halloween Oktorrorfest 2017 - Castlevania, saison 1 (2017) & Hôtel Transylvanie - la Série, saison 1 (2017)

Publié le 30 Septembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Halloween, Horreur, Fantastique, Animation, Disney, Netflix, Oktorrorfest, Comédie, Action, Jeu Vidéo

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, de mi-Septembre à début Novembre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Castlevania - la série (saison 1) :

Un an après la mort de son épouse, brûlée pour sorcellerie par un clergé local intolérant et fanatique, Dracula (Graham McTavish) revient à la tête d'une horde démoniaque pour ravager le pays et tuer tous ses habitants. Seul capable de l'arrêter, Trevor Belmont (Richard Armitage), héritier de la dynastie excommuniée des chasseurs de vampires Belmont, et alcoolique notoire. Mais il aura besoin de l'aide de Sypha (Alejandra Reynoso), prêtresse capable de manipuler les forces élémentaires, et d'Alucard (James Callis), fils de Dracula, pour espérer sauver le monde et vaincre les forces du mal...

Honnêtement assez déçu par cette série d'animation "prestige" produite par Netflix, écrite par le célèbre Warren Ellis, et qui s'inspire directement du jeu Castlevania III pour nous narrer le combat de Trevor contre les hordes de Dracula.

Déçu, car on se trouve ici, ni plus ni moins, devant un long-métrage de 80-90 minutes découpé artificiellement en quatre épisodes, dont les 3/4 sont tout simplement inutiles. Cette première saison de Castlevania, en réalité, n'est qu'une sorte de gros prologue aux événements de Castlevania III, et par conséquent, c'est principalement de la mise en place, à base de longs tunnels de dialogues soporifiques et superflus.

Sans surprise, les rares scènes d'action (et encore, pas toutes) sont ce que l'on retient le plus de ces épisodes, principalement l'ultime scène (les dix dernières minutes de la saison, à partir de la découverte du cercueil d'Alucard). Hormis quelques massacres gratuitement sanglants et brutaux, et le tout début sur Dracula et sa femme (une approche intéressante et originale, façon obscurantisme opposé à la science, qui donnerait envie de s'attarder sur ces personnages), le reste des épisodes est bien souvent aussi vite oublié que vu.

Il faut dire que la technique n'aide pas vraiment : Castlevania est joli... en images fixes. Il faut bien admettre que certains décors, certaines scènes ont visuellement beaucoup de qualités... mais dès que l'animation, très inégale et parfois saccadée, entre en jeu, on déchante.

Idem pour la bande originale insipide de Trevor Morris, parfois même totalement déplacée (les combats n'ont pas le moindre rythme, et il n'y a globalement quasiment pas d'ambiance), et pour le doublage anglo-saxon, pas particulièrement convaincant (certains accents font mal aux oreilles), malgré les acteurs renommés engagés pour ce travail.

Et pour finir, la direction artistique des personnages (et des monstres) est franchement quelconque. J'ai bien conscience que son côté anime est en grande partie hérité des jeux, mais ce n'est pas pour autant qu'elle est particulièrement inspirée (le pantalon taille basse d'Alucard...), et le héros, notamment, accumule tous les clichés du genre, agrémentés d'une caractérisation peu convaincante façon Madmartigan.

Bref, si cela avait été vendu comme un Prologue, à la limite, mais comme une saison 1, cela donne vraiment l'impression que Netflix n'avait aucune confiance dans ce projet, et a préféré limiter la casse en cours de production. Espérons que la saison 2 sera plus intéressante, et ne perdra pas les 2/3 de son temps à meubler avec des dialogues mollassons et au doublage caricatural.

Hôtel Transylvanie - la série :

Adaptation télévisée de la série de films Hôtel Transylvanie, cette série de 26 épisodes de 11 minutes prend place quatre ans avant le premier film, et met en scène Mavis et ses amis monstres adolescents, durant leurs mésaventures au sein de l'Hôtel Transylvanie.

Et là, premier problème : on est dans une préquelle télévisée qui, visiblement, utilise des personnages qui auront tous disparu dans les longs-métrages.

On a ainsi Wendy Blob, la fille du Blob ; Hank N Stein, la fille de Frank ; Pedro, une momie obèse ; plusieurs personnages secondaires récurrents (une famille d'humains normaux installée non loin du château) ; et, en lieu et place de Dracula - qui est ici absent pour une raison peu étayée -, la Tante Lydia, une vampiresse traditionaliste ressemblant comme deux gouttes d'eau à son frère, doublée par un homme, et ayant pour animal domestique une poule intelligente, Diane.

Aucun de ces personnages ne réapparaît donc dans les films, ce qui pose d'office un certain problème de continuité, et donne l'impression d'un univers parallèle à celui des longs-métrages, malgré quelques apparitions des adultes, de temps à autre. 

Autre problème : on est dans une sitcom animée Disney pour enfants de 11 minutes, et si le style 3D des films fonctionne assez bien adapté en 2D, les limites de la production sont rapidement visibles (et inhérentes au genre du programme).

C'est principalement frénétique, très orienté slapstick absurde gentiment macabre (mais pas trop) ; aucun des acteurs principaux des films ne revient au doublage, ce qui donne des voix assez inégales aux personnages ; il n'y a forcément aucune continuité intrinsèque entre les épisodes, ni aucun fil conducteur ; les personnages secondaires (comme les voisins humains) sont affreusement sous-exploités ; et l'intérêt intrinsèque des épisodes varie grandement selon le scénariste et l'idée de base, comme dans beaucoup de dessins animés jeunesse de ce format.

Cela dit, les personnages sont sympathiques, on a occasionnellement droit à quelques passages musicaux décalés (souvent le fruit des squelettes mariachis qui traînent dans le château, mais pas seulement) qui sont les bienvenus, et dans l'ensemble, le tout a bon fond, mais on est clairement loin de la série incontournable, ou même de quelque chose qui fonctionne aussi bien que les longs-métrages (malgré les réserves que je peux avoir sur ceux-ci).

En résumé, pas désagréable, gentillet, mais peut mieux faire.

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2023 - Castlevania : Nocturne, saison 1 (2023)

Publié le 29 Octobre 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Action, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Les bilans de Lurdo, Histoire, Review, USA, Netflix

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques... 

Castlevania : Nocturne, saison 1 (2023) :

300 ans après les aventures de Simon Belmont et de ses alliés, Richter Belmont (Edward Bluemel) se trouve pris dans la tourmente de la Révolution française, alors que nobles et vampires s'associent pour écraser toute résistance, et pour faire place à Elizabeth Bathory (Franka Potente), messie de tous les vampires...

Je ne vais pas mentir : en voyant l'accueil ultra positif de la presse américaine (certains sites parlant même d'œuvre transcendant le genre et de meilleure adaptation vidéoludique de tous les temps), je me suis aussitôt méfié. Et rapidement, en visionnant les premiers épisodes, j'ai compris. J'ai compris que cette mini-série très... Netflix cochait toutes les cases du cahier des charges de la plateforme, ces mêmes cases qui brossent bien souvent les critiques dans le sens du poil. 

Alors certes, alors que les critiques étaient déjà en extase, j'avais eu un peu de mal avec les saisons du Castlevania de Warren Ellis... mais là, honnêtement, j'ai passé plus de temps à lever les yeux au ciel qu'à apprécier la série.

En même temps, Netflix + un scénariste anglais chapeautant un trio de scénaristes débutants issus de minorités, ça ne pouvait donner qu'une vision très... anglosaxonne/ethnocentrique de la France, de la Révolution française, et de l'esclavage - parce que oui, effectivement, le personnage principal de cette saison, ce n'est pas Richter, mais Annette, un personnage tiré des jeux vidéos mais complètement réinventé en esclave haïtienne en fuite, qui fait de la magie vaudoue, est descendante directe d'un Dieu, devient une meneuse révolutionnaire et permet aux scénaristes de faire des leçons de morale à Richter (et au spectateur empreint de white guilt) sur l'esclavage, la lutte des classes, l'émancipation, et le fait que la Révolution française est un truc de blancs qui ne fera rien pour aider les noirs opprimés, au diable la liberté, l'égalité et la fraternité.

Annette, donc, devient à son arrivée, très tôt dans la saison, le personnage le plus développé, clairement celui qui intéresse le plus les scénaristes, suivi par Maria (sa sœur dans les jeux, ici une révolutionnaire militante, magicienne/dresseuse de pokémons, fille illégitime du méchant religieux local), sa mère, et Richter arrivant loin derrière, passant le plus clair de la saison à être sous-développé, à peine compétent, même une fois qu'il retrouve son thème musical et ses pouvoirs (qui n'ont aucune efficacité face aux principaux méchants de la saison).

Et c'est à peu près à ce moment de la saison que j'ai commencé à avoir un étrange sentiment de déjà vu : pas tant vis à vis des précédentes saisons de Castlevania, qui faisaient elles aussi passer Trevor au second plan après un certain temps, mais... une adaptation animée par Netflix, qui déconstruit la figure de son héros principal pour redistribuer le pouvoir et le premier rôle à des personnages féminins forts et volontaires (dont un personnage afroaméricain inventé de toutes pièces), qui fait de l'un de ces personnages féminins badass un être à la destinée et aux origines exceptionnelles, qui fait passer son héros en retrait... ça me rappelle quelque chose, mais quoi ?

Girl power, donc, diversité et représentativité ethnique et sexuelle très accrues - un chanteur d'opéra métisse forcément gay, un soldat de l'ordre des Hospitaliers (on a échappé aux Templiers !) lui aussi gay, un vampire aztèque gay (cela dit, Olrox est probablement le personnage le plus convaincant de la saison, à la fois ambigu, séduisant, intelligent, et son background, raconté en quelques phrases, est nettement plus intéressant que les innombrables scènes d'Annette parlant de l'esclavage, blablabla), la maléfique Drolta (une vieille sorcière miteuse dans les jeux) qui devient une femme noire supersexy à l'énorme chevelure crépue/afro violette, portant latex et cuissardes à plateformes (après tout, l'internet aime les méchantes vampires sexy, il faut bien faire du fanservice, je suppose) -, quelques anachronismes flagrants, et une patte graphique toujours aussi peu emballante, du moins à mes yeux (le design de über-Bathory est immonde, mais en même temps, le personnage tout entier est raté et cliché au possible).

Ajoutez à cela un deus ex Alucard un peu agaçant, une identité musicale toujours aussi peu probante, un doublage inégal, une caractérisation féminine un peu abrasive (la caractérisation masculine n'est pas forcément meilleure, dans un autre style) et une fin en queue de poisson appelant une suite... et voilà, un Castlevania Nocturne qui se regarde assez vite de par son format et son action dynamique, mais qui m'a laissé tout aussi mitigé que les versions précédentes, voire même beaucoup plus.

Mais comme je le disais en ouverture, je ne suis pas surpris que ça ait tant plu que ça à la critique américaine, tant ça répond exactement à sa demande. Et il est probable que si le tout avait été plus subtil dans son écriture, moins "cochons mécaniquement les cases du cahier des charges Netflix", et si le style visuel n'était pas aussi polarisant, j'aurais plus apprécié.

En l'état, je commence à vraiment me lasser du format des adaptations animées Netflix.

 

 

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2021 - Castlevania, saison 4 (2021)

Publié le 10 Octobre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Critiques éclair, Fantastique, Drame, Halloween, Horreur, Les bilans de Lurdo, Netflix, Oktorrorfest, Review, Religion, Romance, Thriller, Télévision, USA, UK

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Castlevania, saison 4 (2021) :

Alors qu'Alucard, seul dans son chateau, reçoit un message de détresse d'un village voisin, Trevor et Sypha tentent de déjouer les plans des disciples de Dracula, qui essaient de ramener ce dernier à la vie...

Je ne m'en suis pas caché : alors que les fans de la franchise adorent cette adaptation et son fanservice, et que les critiques saluent l'écriture de Warren Ellis, j'ai toujours eu beaucoup de mal avec cette adaptation animée made in Netflix.

Saison 1 qui servait de proof of concept un peu provoc, saison 2 plus aboutie mais trop souvent mollassonne, et saison 3 particulièrement bancale et n'ayant pas grand chose à raconter - le programme a toujours semblé tiraillé entre les bases de la franchise, et ce qui intéressait réellement Warren Ellis, à savoir des sous-intrigues à la Game of Thrones parmi les vampires et les personnages secondaires.

Cette année, il en va malheureusement de même, puisque pendant les 2/3 de la saison, Ellis (depuis viré pour des histoires de mœurs) se contente de faire le point sur le sort de chacun, et de développer les états d'âmes de tous ses personnages au travers de dialogues peu captivants (c'est surtout flagrant du côté des vampires).

Malheureusement, cette tendance aux débats quasi-philosophiques sur la vie, la nature vampirique, le pouvoir, etc, et le rythme généralement lent de l'écriture d'Ellis se marient mal avec les impératifs du récit et de la production : il ne reste que 10 épisodes pour boucler la série, ce qui se prête mal à du surplace narratif et à l'introduction de nouveaux personnages.

Alors forcément, pour faire rentrer tout ça dans le cadre de la saison, Ellis tasse. Beaucoup.

La caractérisation de plusieurs personnages fait un 180° par rapport aux saisons précédentes (Alucard, qui partait dans une direction sombre et solitaire après avoir été trahi par un couple de Japonais, accueille soudain à bras ouverts tous les habitants d'un village dans son château, il tombe amoureux, il rit avec les enfants, youpi les oiseaux gazouillent ; Hector/Lenore forment désormais un petit couple amoureux, avec Lenore dans le rôle de la petite-amie qui s'ennuie et passe son temps à se plaindre ; St Germain fait un heel turn bien forcé...), les motivations se font parfois vaseuses, les scènes d'exposition laborieuses (les manigances alchimiques de St Germain, le Couloir infini, la nature réelle de Varney), les nouveaux personnages sont à peine développés, certains anciens sont aux abonnés absents (Carmilla est absente de la saison, et ne revient que pour son grand final contre Isaac)...

Heureusement, l'action est au rendez-vous. Parfois gratuitement, pour meubler ; souvent sans grands enjeux, puisqu'on se doute bien que les héros ne seront jamais en vrai danger tant qu'ils n'ont pas affronté le big boss (et même face à la Mort, Trevor s'en sort...) ; mais toujours très spectaculaire, surtout à mesure que la saison avance.

À ce titre, les derniers gros affrontements (la mort de Carmilla, le siège du château de Dracula, Trevor/Sypha/Alucard réunis contre les mini-bosses, Trevor seul contre la mort) sont vraiment très aboutis graphiquement, même lorsque, comme moi, on n'adhère pas vraiment au style graphique du show.

Le visuel l'emporte donc largement sur le scénario, la forme sur le fond, dans cette ultime saison de Castlevania, toute aussi mitigée que les précédentes. Et l'on regrettera, d'ailleurs, que le scénario opte pour une happy end généralisée, y compris pour Dracula et son épouse : ce n'était pas utile, en plus de ne surprendre personne.

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Blog Update ! - Octobre 2020 - Bilan Halloween Oktorrorfest 2020

Publié le 2 Novembre 2020 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Review, Télévision, Update

En octobre, retour au calme chez les Téléphages Anonymes : l'algorithme Google a retrouvé le chemin de notre blog, et avec lui, les visiteurs sont revenus en nombre normal... C'est donc l'esprit plus tranquille que j'ai pu me concentrer sur cette édition de l'Halloween Oktorrorfest, le marathon annuel de films et de séries d'horreur et fantastiques auxquelles je consacre systématiquement ce mois d'octobre...

01 - Isabelle (2019) - 2/6

02 - Extra Ordinary (2019) - 4/6

03 - The Banana Splits Movie (2019) - 2.25/6

04 - Scooby-Doo et la Malédiction du 13e Fantôme (2019) - 2.5/6

05 - La Couleur tombée du Ciel (2020) - 4.5/6

06 - Cleaning up The Town : Remembering Ghostbusters (2020) - 4.5/6

07 - Abnormal Attraction (2019) - 2/6

08 - Underwater (2020) - 2/6

09 - The Hunt (2020) - 2.75/6

10 - Murder Manual (2020) - 1.5/6

11 - Snatchers (2019) - 3/6

12 - Lego Scooby-Doo : Terreur au Temps des Chevaliers (2015) & Le Fantôme d'Hollywood (2016) - 3/6

13 - Two Heads Creek (2020) - 3/6

14 - Sea Fever (2019) - 3.75/6

15 - You Should Have Left (2020) - 2/6

16 - After Midnight (2020) - 3/6

17 - We Summon The Darkness (2020) - 3/6

18 - Smoke and Mirrors : The Story of Tom Savini (2015) - 4.5/6

19 - Peninsula : Dernier Train pour Busan 2 (2020) - 2/6

20 - Scare Package (2020) - 3.5/6

21 - The Rental (2020) - 2/6

22 - Becky (2020) - 2/6

23 - In Search of Darkness (2019) - 3/6

24 - Scooby-Doo et la Créature des Ténèbres (2008) - 3.75/6

25 - Vampire, vous avez dit vampire ? (1985) - 3.5/6

26 - Vampire, vous avez dit vampire ? 2 (1988) - 2.5/6

27 - Génération Perdue (1987) - 3.75/6

28 - Scary Stories (2018) - 2.5/6

29 - Come to Daddy (2020) - 3.25/6

30 - Portals (2019) - 2/6

31 - Lego Scooby-Doo : Mystère sur la plage ! (2017) - 2/6

32 - Fright Night (2011) - 3/6

33 - Uncle Peckerhead (2020) - 4/6

34 - The Invisible Man (2020) - 4/6

35 - La Baby-sitter 2 : Killer Queen (2020) - 2/6

36 - Antebellum (2020) - 1/6

37 - Gretel et Hansel (2020) - 3.75/6

38 - Génération Perdue 2 (2008) - 1.5/6

39 - The Lighthouse (2019) - ?/6

40 - The Room (2020) - 2/6

41 - Génération Perdue 3 : l'Origine du Mal (2010) - 2.75/6

42 - Des Vampires dans le Bronx (2020) - 2.25/6

43 - Amulet (2020) - 3/6

44 - Yummy (2019) - 2.25/6

45 - Relic (2020) - 3/6

46 - The Beach House (2020) - 3/6

47 - Aux Frontières de l'Aube (1987) - 3.75/6

48 - Ghosts of War (2020) - 3/6

49 - #Alive (2020) - 3.5/6

50 - The Deep Ones (2020) - 1/6

51 - Get Duked ! (2020) - 4/6

52 - Dracula 3D (2012) - 1.5/6

53 - Sputnik (2020) - 3.75/6

54 - Nightmare Island (2020) - 1.5/6

55 - Hubie Halloween (2020) - 3.5/6

56 - The Turning (2020) - 2/6

57 - Doctor Sleep - Director's Cut (2019) - 4/6

58 - Books of Blood (2020) - 2.5/6

59 - Love and Monsters (2020) - 3.5/6

60 - Petit Guide de la Chasseuse de Monstres (2020) - 2/6

61 - The Halloween Family (2019) - 1/6

62 - Joyeuse Halloween, Scooby-Doo ! (2020) - 4/6

63 - Sacrées Sorcières (2020) - 2/6

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# Bilan :

L'année dernière, j'avais passé 60 films en revue dans le cadre de l'Halloween Oktorrorfest 2019 ; cette année, ce sont 64 moyens et longs-métrages que j'ai visionnés - pas une grande différence du point de vue de la quantité, mais une amélioration qualitative globale.

En effet, alors qu'en 2019, pas un film ne dépassait la barre des 3.5/6, 2020 nous offre une quinzaine de films au-dessus de cette barre : des documentaires (Smoke and Mirrors, consacré à Savini et Cleaning up the Town, dédié à Ghostbusters), des dessins-animés (Joyeuse Halloween, Scooby-Doo et Scooby-Doo et la Créature des Ténèbres), des classiques du genre (Aux Frontières de l'Aube, Génération Perdue), de la comédie (Get Duked !, Uncle Peckerhead, Extra Ordinary), et de l'horreur beaucoup plus sérieuse (Sputnik, The Invisible Man, Sea Fever, La Couleur tombée du ciel, Gretel et Hansel, Doctor Sleep).

De quoi plaire à chacun, d'autant que le nombre de films à la note inférieure ou égale à 2.5/6 est, mécaniquement, lui aussi légèrement à la baisse.

Alors est-ce que cette amélioration globale n'est qu'une impression erronée de ma part, produit d'une année 2020 globalement désastreuse qui incite à l'indulgence ? Difficile à dire. En tout cas, cette Oktorrorfest était loin d'être désagréable.

Pour un aperçu de ce à quoi ressemblait l'Halloween Oktorrorfest les années précédentes, direction l'index dédié, en cliquant ici !

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# Film(s) du mois :

En mettant de côté les documentaires, mon trio de tête se constitue donc de La Couleur tombée du Ciel, une adaptation déglinguée de Lovecraft avec un Nicolas Cage en roue libre et qui ne plaira clairement pas à tout le monde ; le Director's Cut de Doctor Sleep, un projet très ambitieux, polarisant, et intéressant signé du toujours efficace Mike Flanagan ; et The Invisible Man, une relecture efficace et nerveuse de la figure de l'Homme invisible.

# Flop(s) du mois :

Là, c'est encore plus simple : Antebellum est un plantage notable, une relecture idiote du Village de Shyamalan à la sauce woke façon Jordan Peele ; The Halloween Family, un film d'animation sans budget et sans intérêt ; et The Deep Ones, une adaptation fauchée de Lovecraft, racoleuse et approximative.

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# Petit écran :

Beaucoup de séries dans l'Oktorrorfest, cette année : de l'animation de plus ou moins bonne qualité (La Forêt de l'étrange, excellent ; Castlevania, nettement moins), de la comédie anglo-saxonne amusante (Wellington Paranormal, What We Do In the Shadows, Inside No. 9), des anthologies peu probantes (Monsterland, Bloodride, Creepshow) et des séries plus classiques, aux résultats inégaux (Dracula, Locke and Key, Les Héritiers de la Nuit, Lovecraft Country).

Un peu comme du côté des films, il y en a donc pour tous les goûts, pour peu qu'on ne soit pas trop à cheval sur la qualité...

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# À venir :

En novembre, retour à un programme plus classique (et confiné), avant d'entamer, dès la fin du mois, la Christmas Yulefest 2020 et son marathon de films festifs en tous genres !

Dans l'intervalle, ce mois-ci, place à Borat, à Jackie Chan, à Christopher Nolan, à Bill Murray, à Buckaroo Banzaï, à Jessica Chastain, à un gorille parlant, et à bien plus encore. Et niveau séries, on couvrira la fin de Star Trek Lower Decks, la nouvelle saison de Star Trek Discovery, le Mandalorien, quelques super-héros déglingués... et peut-être même la fin des aventures surnaturelles des frères Winchester !

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Lurdo : Les Maîtres de l'Univers - Révélation, saison 1 - première partie (2021)

Publié le 12 Septembre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Télévision, USA, Netflix, Science Fiction

Bande-annonce à la chronologie délibérément déstructurée pour brouiller les pistes, interviews un peu gênées et bizarrement effusives de Kevin Smith (qui avait pourtant autrefois avoué ne pas vraiment aimer la franchise Maîtres de l'Univers), résumés évasifs, désir avoué de modernisation de la franchise, tout en jouant la carte de la nostalgie et du "c'est une suite directe de la série d'origine"... on le sentait venir gros comme un camion : il y avait anguille sous roche avec ce projet présenté comme une suite de Musclor "faite pour les fans".

Les Maîtres de l'Univers  - Révélation, saison 1 - première partie (Masters of the Universe : Revelation 1x01-05 - 2021) :

Éternia est en ruines : Skeletor et Musclor ont disparu lors de leur dernier affrontement, et l'Épée de pouvoir a été brisée en deux, privant le monde de sa magie. À la tête d'un petit groupe hétéroclite, Teela entame alors une quête improbable pour réunir les deux pièces de l'épée, et sauver Éternia...

En même temps, est-il encore possible de produire, en 2021, un He-Man et les Maîtres de l'Univers comme à l'époque... surtout pour le compte de Netflix, aux consignes assez fermes en matière de diversité et de représentativité.

Pensez donc : une série sur une bande de héros musclés dirigés par un aryen grand blond surpuissant et privilégié (il est prince) qui a le pouvoir suprême, et qui s'appelle l'Homme viril, ça ne passe plus vraiment (ça passait pourtant encore très bien en 2002, avec le précédent remake plutôt réussi, mais passé inaperçu).

Aujourd'hui, il faut déconstruire les mythes et réinventer le passé : voilà le mot d'ordre créatif de notre époque, pour le meilleur et pour le pire.

D'où cette relecture, qui s'inscrit dans la droite lignée du récent She-ra et les princesses au pouvoir, déjà de Netflix - une relecture qui aurait très bien pu être intitulée Teela et les Maîtres de l'Univers...

On se demande d'ailleurs si ce n'était pas là le projet initial mis en chantier par la plateforme : une suite à la série originale, mais du point de vue de Teela, la princesse guerrière d'Éternia, et sans Musclor...

Le marketing et la recherche de l'effet nostalgie sont cependant clairement passés par là (sans oublier une volonté probable, et très hypocrite, de ne pas rameuter trop vite les néandertaliens du web), et voilà, une série Maîtres de l'Univers qui fait sa promotion sur Musclor, sur Skeletor, sur toutes les images renvoyant aux clichés de la série d'origine... mais qui en réalité tourne autour de Teela (relookée butch badass musclée à la tête semi-rasée, doublée par Sarah-Michelle Gellar), de son "amie" Andra (quota afroaméricain validé... et potentiellement quota LGBTQ aussi, si l'on en croit les rumeurs et certains moments de la série - parce qu'à part ça, elle ne sert strictement à rien), et de la méchante Evil-Lyn (amère car toujours éprise de son cher Skeletor).

Une série qui n'utilise He-Man que lors de flashbacks, et qui se plie en quatre pour montrer à quel point tous les personnages secondaires de la franchise sont aussi doués, si ce n'est plus, que le héros sur le champ de bataille (à se demander à quoi servait ce dernier...).

Bizarrement, la série (enfin, ses cinq premiers épisodes) se retrouve ainsi tiraillée dans de multiples directions, pas toujours très compatibles.

D'un côté, un fanservice ultime, qui pioche dans toutes les incarnations de la franchise pour en utiliser tel ou tel élément (ici, des jouets et des figurines oubliées, là, des répliques, des visuels et des idées du film avec Dolph Lundgren, ailleurs, des concepts des comics ou de la série de 2002).

De l'autre, une tentative de mettre au goût du jour ce qui était une série 80s assez médiocre, en lui injectant une bonne dose de sérialisation, en piochant dans le lore de la franchise, et (malheureusement) en abusant de la carte Joss Whedon du "tuons un personnage apprécié de tous pour créer de l'émotion et de la surprise chez le spectateur" (ici, en l'occurrence et dans l'ordre, on a le droit à la mort de ....... SPOILERS ........ Musclor, Skeletor, Moussor, Orko, Roboto... et encore Adam/Musclor) et en ré-imaginant certaines scènes cultes (la transformation d'Adam en He-Man, désormais en mode magical girl).

Et puis, comme je le mentionnais plus haut, ce cahier des charges Netflix, surligné au néon, appliqué sans la moindre finesse, qui a déclenché les hurlements de tous les anti-woke basiques du web et qui, il faut bien l’admettre, est particulièrement mal amené.

Entre Teela, l'incarnation même du girl power en colère, que tout le monde couvre de louanges, mais qui abandonne son poste dès la mort de Musclor, qui passe son temps à aboyer au nez de son père ou d'autrui (une caractérisation à côté de la plaque pas aidée par un doublage frustrant de SMG, dont la voix ne colle pas au physique du personnage), et dont la seule peur (révélée au cours d'une scène très Luke face à ses peurs dans l'Empire contre-attaque), c'est d'atteindre son plein potentiel et être destinée à être plus exceptionnelle et formidable qu'elle ne veut bien l'admettre (*eyeroll*), Evil-Lyn qui se plaint d'avoir toujours été sous-estimée et d'être victime des hommes/de Skeletor, les personnages ayant subi un blackwashing pas forcément utile (la copine de Teela, donc, mais aussi King Grayskull - ce qui fait d'Adam, son descendant pourtant très aryen, un métis ayant du sang noir dans les veines. Ça a dû en faire rager certains... ^^)... il y a un bon paquet d'idées qui semblent tout droit sorties d'une liste d'éléments à inclure pour faire plaisir à la plateforme.

Le tout se mélange donc bon gré mal gré pour donner lieu à une série n'assumant pas le fait d'être une série Teela, et qui se tire ainsi une balle dans le pied dès son premier épisode, prenant immédiatement à rebrousse-poil la fanbase de la franchise.

C'est d'autant plus bête que formellement, le programme fonctionne assez bien, malgré une esthétique très inégale, confiée aux studios Powerhouse, déjà à l'origine du Castlevania de Netflix (selon les mouvements, Musclor est assez difforme dans ses proportions, presque plus que sa figurine de l'époque !), une écriture un peu superficielle (Triclops en leader d'un culte cybernétique, c'est intrigant, mais ça ne va jamais plus loin, et le Maître d'armes apparaît et disparaît de manière totalement aléatoire) et une mise en musique anecdotique (habituellement, j'aime bien le travail de Bear McCreary, mais là, bof).

C'est dynamique, la direction artistique est intéressante, et la série parvient même à donner un peu d'émotion au personnage d'Orko, lors de quelques scènes plutôt touchantes.

Mais Smith n'assume pas son ambivalence, préférant accuser les fans les plus rétrogrades de créer un scandale là où il n'y en aurait pas, alors même qu'il a tout fait, en amont, pour générer ce scandale. Et c'est peut-être là que le bât blesse vraiment. En n'assumant pas la direction de cette suite, Netflix et Smith agacent : Teela et les Maîtres de l'Univers n'aurait peut-être pas connu le même buzz ou la même popularité, mais il n'y aurait pas eu mensonge sur la marchandise.

À l'identique, en annonçant clairement "je suis un grand fan de comics, tout le monde le sait, et j'ai décidé d'adapter l'arc "La Mort de Superman" à l'univers de Musclor", ça serait nettement mieux passé auprès de tout le monde.

Mais à la place, on a droit à une série semblant, par certains aspects, s'inspirer de la postlogie Star Wars (l'autre grande franchise fondatrice de la psyché de Kevin Smith) et notamment de Les Derniers Jedi (que Smith apprécie) pour exploiter la nostalgie des fans, déjouer leurs attentes, déconstruire maladroitement l'œuvre d'origine (en tuant littéralement le passé et les personnages établis), et utiliser les ruines de ce passé pour ériger une nouvelle figure de femme forte, indépendante et puissante (je ne serais pas surpris qu'à un point ou un autre de la demi-saison à venir, Teela brandisse elle-même l'épée de pouvoir en criant I HAVE THE POWEEEER !).

Le problème étant que, comme souvent chez Netflix, il est difficile de ne pas voir les rouages d'un marketing opportuniste grincer bruyamment derrière ce projet, cachant toutes les cases de la production plaisant à tout le monde : de l'action, de l'animation spectaculaire, de l'inclusivité, de la nostalgie et du fanservice, de la représentativité, du féminisme performatif... 

*soupir*

Pourquoi pas, dans l'absolu : ça a eu le mérite de générer des critiques presse positives, et moult papiers se moquant ouvertement des fans frustrés de la franchise MOTU en les regroupant dans la catégorie fourre-tout habituelle des MRA/Gamergate/alt-rights/gros cons immatures et misogynes.

Reste que cette première moitié de saison, sans être dénuée de qualités, demeure particulièrement frustrante, parasitée par une écriture en demi-teinte, par une héroïne antipathique, immature et rancunière, par un héros absent, et par des choix créatifs très discutables, que seul un reboot complet pourrait effacer.

Mais comme je ne vois pas la série tenter un tel reboot sans se faire incendier, je me demande comment Kevin Smith va se sortir du pétrin dans lequel il s'est fourré ici.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Blog Update ! - Octobre 2021 - Halloween Oktorrorfest 2021

Publié le 7 Novembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Review, Télévision, Update

Octobre : comme tous les ans depuis exactement une décennie, un gros mois consacré à l'Halloween Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec chaque jour du cinéma ou des séries fantastiques et horrifiques, pour célébrer le mois des Citrouilles et des Sorcières !

01 - Come Play (2020) - 3.25/6

02 - Save Yourselves ! (2020) - 2/6

03 - Shadow in the Cloud (2021) - 2.5/6

04 - Freaky (2020) - 4/6

05 - The Craft : les nouvelles sorcières (2020) - 2/6

06 - Black Christmas (2019) - 1.5/6

07 - Psycho Goreman (2021) - 4/6

08 - The Grudge (2020) - 1.5/6

09 - Sky Sharks (2020) - 1/6

10 - Army of the Dead (2021) - 2.5/6

11 - Sans un bruit 2 (2021) - 2.5/6

12 - Fear Street, partie 1 : 1994 (2021) - 2.5/6

13 - Fear Street, partie 2 : 1978 (2021) - 2/6

14 - Fear Street, partie 3 : 1666 (2021) - 3/6

15 - Werewolves Within (2021) - 2.5/6

16 - Willy's Wonderland (2020) - 2/6

17 - Rent-A-Pal (2020) - 4/6

18 - Blood Red Sky (2021) - 3/6

19 - The Djinn (2021) - 3/6

20 - Random Acts of Violence (2019) - 2.5/6

21 - Boys from County Hell (2021) - 3/6

22 - Blood Quantum (2020) - 2.75/6

23 - Old (2021) - 1.5/6

24 - The Mortuary Collection (2019) - 4.5/6

25 - Candyman (2021) - 3.75/6

26 - Détour Mortel : la Fondation (2021) - 2.5/6

27 - Nightbooks : les pages de l'angoisse (2021) - 3.5/6

28 - La Famille Addams 2 : une virée d'enfer (2021) - 2/6

29 - Under Wraps : La Momie d'Halloween (2021) - 2.5/6

30 - Monster Family 2 (2021) - 3.25/6

31 - Brain Freeze (2021) - 3/6

32 - V/H/S/94 (2021) - 3/6

33 - Sacrifice (2020) - 2.75/6

34 - Jakob's Wife (2021) - 3.5/6

35 - Too Late (2021) - 2.25/6

36 - Demonic (2021) - 1.5/6

37 - The Hill and the Hole (2020) - 1.5/6

38 - Girl on the Third Floor (2019) - 4/6

39 - Night Teeth (2021) - 3/6

40 - Grave Intentions (2021) - 2.75/6

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# Bilan :

J'avais prévu une trentaine de films au programme de cette Oktorrorfest 2021, et finalement, j'en aurai regardé dix de plus, pour un total de 40 exactement.

Et comme d'habitude depuis dix ans, il y a eu un peu de tout dans ce festival d'horreur et de fantastique, du plutôt bon (The Mortuary Collection, Freaky, Psycho Goreman...) comme du désastreux (Sky Sharks, The Hill and the Hole), des films pour enfants (Addams Family 2, Nightbooks...) comme pour adultes (tout le reste), de grosses productions (Army of the Dead, Candyman, Old...) comme de petits projets indépendants (Girl on the Third Floor, The Djinn), et un certain nombre de sorties Netflix pas forcément plus probantes que la programmation habituelle de la plateforme.

Dans l'ensemble, cela dit, je dois avouer que le fait de diminuer le nombre de films passés en revue m'a permis de faire un tri préalable, et d'éviter trop de déchets et de fatigue. Résultat : je ressors de cette Oktorrorfest un peu plus satisfait que d'habitude même si, il faut bien l'avouer, je ne retiendrai pas forcément beaucoup plus de films de cette édition que des précédentes.

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# Film(s) du mois :

Comme mentionné plus haut, The Mortuary Collection, une bonne surprise au format anthologique ; Girl on the third floor, un film indépendant plutôt intéressant ; Psycho Goreman et Freaky, deux comédies jouant avec les codes du genre ; et Rent-a-pal, un thriller psychologique assez maîtrisé.

 

# Flop(s) du mois :

Sky Sharks, évidemment, un navet pour festivalier imbibé ; The Hill and the Hole, un film aux ambitions certaines, mais pas du tout maîtrisées ; des remakes comme Black Christmas ou The Grudge, inutiles et creux ; Demonic, un film inabouti produit à la va-vite pendant la pandémie ; ou encore Old, le dernier Shyamalan... qui ne mérite pas qu'on en parle plus que ça.

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# Petit écran :

Beaucoup de séries, cette année, et de la variété internationale : de la comédie anglaise moyennement convaincante (Truth Seekers), de la comédie néozélandaise nettement plus amusante (Wellington Paranormal saison 3, What We Do In The Shadows saison 3), de l'anthologie américaine très inégale (50 States of Fright, Creepshow saison 2 et saison 3), de l'horreur espagnole grandiloquente (30 Coins, saison 1), de l'animation toujours aussi peu convaincante à mes yeux (Castlevania, saison 4), la suite d'un revival d'une série jeunesse (Fais-moi peur ! La Malédiction des Ombres) qui passe à côté de son sujet, et les deux dernières productions de Mike Flanagan, qui partagent toujours des défauts et des qualités très similaires (The Haunting of Bly Manor et Midnight Mass).

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Comme tous les ans, trois petites semaines séparent à peine l'Halloween Oktorrorfest de la Christmas Yulefest, et pendant ces trois semaines, le blog reprend un programme à peu près normal, avec films et séries passés en revue : entre autres, Dune, Venom 2, Red Notice, Army of Thieves, ainsi que la fin de Marvel's What If et de Star Trek Lower Decks, mais aussi Star Wars Visions...

Et ensuite, à partir du 29 novembre, place à Noël, à la neige et aux bons sentiments !

 

Vous pouvez toujours retrouver l'historique de toutes les éditions précédentes de l'Halloween Oktorrorfest, et des films et séries passés en revue à cette occasion, en accédant à la page Index Halloween Oktorrorfest ; toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Blog Update ! - Septembre/Octobre 2023 : Halloween Oktorrorfest 2023

Publié le 5 Novembre 2023 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Update, Télévision, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, Horreur, Cinéma, Les bilans de Lurdo

Comme tous les ans, depuis le 18 septembre, les Téléphages Anonymes se sont mis à l'heure des citrouilles, des monstres et autres horreurs surnaturelles pour un festival de films et de séries de genre passés en revue jusque début novembre : l'Halloween Oktorrorfest 2023 !

# Phase 1 : 18 septembre - 15 octobre #

01 - The Loneliest Boy in the World (2022) - 1.5/6

02 - Slayers (2022) - 1.5/6

03 - Fanged Up (2017) - 2.25/6

04 - Unhuman (2022) - 2.25/6

05 - Bad Candy (2021) - 2.5/6

06 - Le dernier voyage du Demeter (2023) - 3.25/6

07 - R.I.P.D. 2 - Rise of The Damned (2022) - 3/6

08 - Terrifier 2 (2022) - 3.5/6

09 - We Have a Ghost (2023) - 2.75/6

10 - Sorry about the Demon (2022) - 3/6

11 - Blood Relatives (2022) - 3.5/6

12 - Scare Package II : Rad Chad's Revenge (2022) - 2.5/6

13 - Venus (2022) - 2/6

14 - Night at The Eagle Inn (2022) - 3.75/6

15 - Blood (2023) - 2.5/6

16 - Offseason (2022) - 3.25/6

17 - Smile (2022) - 2.75/6

18 - The Friendship Game (2022) - 1.25/6

19 - M3GAN (2022) - 2.75/6

20 - Tremors 7 : Shrieker Island (2020) - 2.5/6

21 - Kids vs. Aliens (2023) - 2.75/6

22 - The Vigil (2019) - 3.5/6

23 - We Need To Do Something (2021) - 3.75/6

24 - Renfield (2023) - 4/6

25 - Les Démons du maïs (2023) - 2.25/6

26 - Evil Dead Rise (2023) - 3/6

27 - There's Something Wrong with the Children (2023) - 1.75/6

28 - Coupez ! (2022) - 3.5/6

29 - Brooklyn 45 (2023) - 4.5/6

30 - Knock at the Cabin (2023) - 3/6

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# Film(s) de la phase 1 : 

Brooklyn 45, un huis-clos théâtral qui ne plaira pas à tout le monde, mais qui reste unique en son genre ; Renfield, une comédie rigolarde assez inégale, mais dont le côté décomplexé emportera probablement l'adhésion ; We Need to Do Something, un autre huis-clos à petit budget, mais qui parvient à conserver une tension qui n'est pas désagréable ; et Night at the Eagle Inn, un autre petit budget au sens de l'humour plus sympathique, très Contes de la Crypte.

 

# Flop(s) de la phase 1 : 

The Loneliest Boy in the World, une comédie anglaise très kitsch et maniérée à laquelle je n'ai pas du tout accroché ; Slayers, une tentative de faire une comédie vampirique satirique qui tombe globalement à plat ; The Friendship Game, qui trébuche dès ses premiers instants suite à des choix narratifs et structurels bancals, et qui ne s'en remet pas ; et There's Something Wrong With The Children, un film approximatif et dérivatif...

 

# Petit écran :

Déjà beaucoup de séries passées en revue depuis le début de cette Oktorrorfest 2023 : à commencer par Lockwood & Co, une série britannique young adult très sympathique, mais dont l'unique saison n'aura pas de suite sur Netflix ; la saison 5 de What We Do In The Shadows, toujours divertissante malgré quelques moments de ronronnement ; la saison 1 de Monstrous, un programme coréen un peu inabouti, du réalisateur de Dernier train pour Busan ; l'unique saison de The Midnight Club, de Mike Flanagan, série imparfaite mais intéressante, déjà annulée par Netflix.

La saison 8 d'Inside No. 9 qui, comme la précédente, souffle un peu le chaud et le froid ; la saison 1 de The Rig, un programme britannique frustrant dont les choix et les protagoniques décoivent ; la première saison de Reginald The Vampire, une comédie vampirique SyFy assez amusante, qui va en s'améliorant après de premiers épisodes inégaux ; et la saison 1 de Wednesday, création un peu bâtarde de Tim Burton et des scénaristes de Smallville, qui passe à côté de son sujet, semble ne pas comprendre son univers et la particularité des Addams, mais a connu un succès démesuré sur Netflix...

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# Phase 2 : 16 octobre - 06 novembre #

31 - Bloody Muscle Body Builder in Hell (1995) - 3.5/6

32 - Malum (2023) - 3/6

33 - The Blackening (2023) - 2.75/6

34 - Girls with Balls (2018) - 3.5/6

35 - Scream VI (2023) - 3.25/6

36 - Jagged Mind (2023) - 2.5/6

37 - Bird Box Barcelona (2023) - 3/6

38 - Zom 100 : La liste de la mort (2023) - 1.5/6

39 - La Chose derrière la porte (2023) - 2/6

40 - Resurrected (2023) - 4/6

41 - Arthur, malédiction (2022) - 1.5/6

42 - Un Vampire à Brooklyn (1995) - 2.5/6

43 - From Black (2023) - 2.25/6

44 - The Haunting of the Queen Mary (2023) - 2.5/6

45 - La Main (2023) - 2.25/6

46 - El Conde (2023) - 3/6

47 - Traquée (2023) - 3.75/6

48 - Living with Chucky (2022) - 3.5/6

49 - Slotherhouse (2023) - 1.5/6

50 - Totally Killer (2023) - 3/6

51 - Elvira, maîtresse des ténèbres (1988) - 3/6

52 - Elvira et le château hanté (2001) - 4/6

53 - R.L. Stine's Zombie Town (2023) - 1.75/6

54 - Monster High 2 (2023) - 3/6

55 - Le Manoir hanté et les 999 Fantômes (2003) - 3/6

56 - Muppets Haunted Mansion (2021) - 4.5/6

57 - Le Manoir hanté (2023) - 2.25/6

58 - Five Nights at Freddy's (2023) - 2/6

59 - Pet Sematary : Bloodlines (2023) - 1.75/6

60 - V/H/S/85 (2023) - 3.5/6

61 - Suitable Flesh (2023) - 3/6

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# Film(s) de la phase 2 : 

La Muppets' Haunted Mansion, probablement l'adaptation la plus réussie à ce jour de l'attraction Disney, à la fois lugubre et amusante ; Elvira et le château hanté, une parodie rigolarde et pleine de bonne humeur des films Hammer et compagnie ; et Resurrected, un found footage au postulat intéressant, et à l'exécution plutôt efficace...

 

# Flop(s) de la phase 2 : 

Zombie Town, une adaptation fauchée de RL Stine ; la suite DTV de Pet Semetary, en mode préquelle inutile et creuse ; Slotherhouse, une comédie d'horreur délibérément idiote et approximative ; Arthur, malédiction, où quand Luc Besson décide de transformer sa franchise de fantasy en slasher stupide ; Zom 100, la liste de la mort, une adaptation de manga sans la moindre tension...

Et une mention spéciale à La Chose derrière la porte, un film d'horreur avec Séverine Ferrer, et à l'adaptation de FNAF, jamais effrayante dans ses intentions de film d'horreur familial...

 

# Petit écran :

Quelques déceptions et quelques bonnes surprises, dans cette seconde phase de l'Oktorrorfest 20231899, un programme Netflix des créateurs de Dark, qui commençait bien, mais se finit de manière frustrante et inaboutie ; Archive 81, une autre série Netflix pas forcément désagréable, mais inaboutie sur le fond et la forme ; Castlevania Nocturne, dynamique mais obéissant de manière tellement évidente au cahier des charges Netflix que ça en devient frustrant...

Heureusement, une fois de plus, Mike Flanagan a répondu présent avec sa très réussie Chute de la Maison Usher, un hommage très bien mené à Edgar Allan Poe ; et Interview with the Vampire, d'AMC, s'est avérée une bonne surprise, là aussi, une revisite du récit original, modernisée, mais assez maîtrisée.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Voilà, l'Halloween Oktorrorfest 2023 est terminée, et comme toujours, vous pouvez retrouver l'intégralité des films passés en revue dans le cadre de ce marathon festival au fil des ans sur la page qui lui est dédiée ; en parallèle, le moment est venu de retrouver un rythme plus normal sur le blog des Téléphages Anonymes... ou presque, puisque dans moins de trois semaines, c'est déjà la Christmas Yulefest qui débute sur le blog, avec ses critiques de films festifs et enneigés jusque début janvier.

Dans l'intervalle, deux petites semaines sur le blog, avec quelques sorties cinéma récentes (Blue Beetle, Mission Impossible, Barbie...), et une semaine entière consacrée aux séries (Ahsoka, Good Omens, Heels...) !

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Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)... ​ ​​

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