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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""fuller house""

Un film, un jour (ou presque) #43 : 22 Jump Street (2014)

Publié le 26 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Action, Policier

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

22 Jump Street :

Après le succès improbable du programme Jump Street, Schmidt (Jonah Hill) et Jenko (Channing Tatum) remettent le couvert, mais cette fois-ci, ils doivent infiltrer une université à la recherche d'un trafiquant de drogues...

Au premier abord, on pouvait légitimement se demander quel était l'intérêt de cette suite, qui s'affichait ouvertement comme un clone du premier opus, dans un cadre à peine différent. Et puis en fait, le film assume tellement ce statut, blindant son scénario de références méta, et autres vannes totalement décomplexées sur le statut de suite du métrage, que le tout en devient éminemment sympathique.

Et comme en plus le récit s'amuse à jouer la carte de l'inversion des rapports de force entre ses deux protagonistes, et enfonce le clou sur la nature codépendante et quasi-amoureuse de leur relation, le tout se regarde avec un grand plaisir, et amène de franches rigolades à peine entachées par l'absence du thème principal de la série.

Pas de quoi révolutionner le monde de la comédie, mais bon...

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #22 : Zapped - Une application d'enfer ! (2014)

Publié le 28 Juillet 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Télévision, Disney, Comédie, Fantastique, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Zapped : Une application d'enfer ! (Zapped) :

Après un incident indépendant de sa volonté, Zoey (Zendaya Coleman) découvre que l'application de dressage de chien, sur son smartphone, lui permet désormais de contrôler tous les hommes autour d'elle...

Comédie Disney à la distribution sympathique et efficace, mais au scénario assez quelconque et banal. En bref, c'est hautement oubliable et prévisible, malgré l'énergie de Zendaya et de Chanelle Peloso.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #592 : 2:22 (2017)

Publié le 31 Août 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Fantastique, Science-Fiction, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

2:22 :

Contrôleur aérien new-yorkais capable de percevoir, d'une pensée, l'ensemble de son environnement, Dylan (Michiel Huisman) voit son quotidien bouleversé lorsqu'à 14h22, chaque jour, il commence à remarquer des répétitions et des phénomènes étranges, tout autour de lui. Progressivement, alors même qu'il s'éprend de la belle Sarah (Teresa Palmer), Dylan comprend que l'univers, les étoiles et le destin l'ont lié aux événements tragiques ayant frappé l'ancien propriétaire de son appartement...

Moui. Un film fantastique qui joue sur les coïncidences et les cycles de l'univers, les répétitions improbables, le déjà vu, le destin, la réincarnation, les supernovas, les étoiles, les constellations et plein d'autres concepts et idées similaires, mélangés avec plus ou moins de bonheur dans un gros gloubi-boulga plutôt frustrant.

Plutôt frustrant, car le film mélange tellement de choses et d'approches qu'aucune n'est satisfaisante : au coeur du film, il y a donc cette romance sur fond de fantastique, une romance pas désagréable à suivre, mais qui trop souvent, est gérée de manière très déséquilibrée par rapport au reste du récit. Soit elle est mise en pause le temps que l'intrigue avance, soit c'est l'inverse, et ce de manière assez mal dosée.

Frustrant, aussi, car le métrage, qui prend place dans une réalité relativement plausible - si l'on met de côté les coïncidences et répétitions capillotractées - explose occasionnellement la suspension d'incrédulité du spectateur avec, par exemple, une exposition holographique technologiquement improbable, ou avec des personnages caricaturaux.

Frustrant, enfin, parce que tout ça est bien filmé. Très bien, même, avec un rendu remarquable de ce que perçoit le héros.

Au point que l'on regrette que le script ne soit pas nettement plus clair, abouti et travaillé, ce qui aurait probablement suffi à grandement améliorer ce 2:22.

En l'état, c'est inabouti, brouillon, et dans l'ensemble, décevant.

2.5/6

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Catch Review : TNA Impact (22/05/2015)

Publié le 21 Juin 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Édition internationale d'Impact, uniquement diffusée à l'étranger la semaine du 22/05...

Impact International du 22/05/2015 :

- Le Pope fait son entrée pour s'occuper des commentaires.

- X-div 6-men elimination match - Mandrews vs Manik vs Argos vs Tigre vs Steve vs Spud. Un long et bon match, avec un Manik manipulateur, un Tigre et un Argos efficaces, et un Steve qui fait le con (mais est populaire). Très rafraîchissant.

- Récap du feud des Bromans.

- Jesse donne ce qui ressemble à une promo solide backstage, sabotée par les comms français qui se croient dans les Chevaliers du Zodiaque, la série abrégée.

- Idem pour Spud, pourtant motivé.

- Jesse très agacé et crédible dans le ring, au micro. DJ Z réplique qu'il n'est pas l'enfant d'un divorce, mais un ex-champion, alors que Jesse n'était que le boy-toy de Tara.

- Jesse vs DJ Z. Match très efficace, et jolie intensité de Jesse. Une très bonne surprise.

- Brève promo de Magnus backstage, puis dans le ring.

- Magnus vs Khoya. Les commentateurs qui partent dans un délire sur Claude François, *soupir*. Domination évidente de Magnus, Khoya qui s'en sort plutôt bien, et finish toujours faiblard de Magnus.

- Backstage, promo énervée de Bram, qui déteste tout le monde, et est doublé comme un maychant de Ken le Survivant.

- Rebel vs Marti Belle.  Marti au micro (mon dieu le doublage... le doublage !!!), du surjeu dans tous les sens, et un match laborieux (pas pire qu'un match de Velvet, cela dit), même si Rebel a des mouvements offensifs amusants, et est à l'aise en regard de son inexpérience (moins d'un an d'entraînement vs 11 ans pour Velvet). Earl qui se fait vanner par les commentateurs, ça m'amuse.

- King confiant, backstage, avec le doublage à deux doigts de virer à l'accent façon Eddie Murphy :facepalm: .

- King vs Micah, X-Division title. Pas convaincu par la présence de Micah dans un match de X-div, et le bonhomme est assez générique dans le ring. Rien de mauvais, mais oubliable.

- Roode motivé.

- Campagne électorale d'EC3. Toujours efficace.

- Bram vs Roode. Un match non-hardcore pour Bram, ça fait un bien fou à voir. Plutôt solide et assez intelligent dans son déroulement.


Un bon show, assez chargé en catch (histoire de ne pas priver les USA d'un éventuel avancement des intrigues. Les commentateurs français... euh... disons que je vais continuer à regarder en VO, hein.

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Christmas Yulefest 2014 - 22 - Un Nouveau Départ (2003)

Publié le 11 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, ABC Family

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Nouveau Départ (Picking Up and Dropping Off) :

Monsieur Météo, Will (Scott Wolf) n'a la garde de son fils que durant les congés scolaires ; Jane (Amanda Detmer), elle, a la garde de sa fille toute l'année, sauf durant ces mêmes vacances. Alors qu'ils se rendent tous deux à l'aéroport de Denver pour déposer et/ou récupérer leur progéniture respective à la veille des fêtes de Noël, Will et Jane se croisent, et progressivement, au fil des départs et des arrivées, une relation prudente et sincère se construit entre les deux divorcés.

Un téléfilm ABC Family de 2003 qui n'est finalement pas du tout orienté "Noël" (hormis la première rencontre à l'aéroport), puisqu'il se déroule sur un an ou deux, à toutes les saisons.

Malgré ce hors-sujet évident (le métrage a pourtant été diffusé dans le cadre des "25 Jours de Noël" de la chaîne), le tout se regarde étrangement bien, réussissant à décrire de manière assez jolie et subtile les difficultés éprouvées par les divorcés pour se reconstruire romantiquement... et ce malgré les clichés inhérents au genre de la rom-com tv.

Bref, le couple principal est convaincant et attachant, les seconds rôles sympathiques et en fin de compte, c'est tout à fait honorable pour ce que c'est.

3.5/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 22 - Innocence (2014)

Publié le 27 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Fantastique, Jeunesse, Romance

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Innocence :

Beckett (Sophie Curtis), une jeune adolescente, est hantée par des cauchemars récurrents, conséquence de la mort récente de sa mère dans un accident de surf. Avec son père Miles (Linus Roache), un auteur à succès, Beckett emménage à Manhattan, et intègre une école privée assez atypique, où le taux de suicides est élevé, et où le personnel enseignant est exclusivement composé de femmes jeunes et séduisantes. Progressivement, alors que l'infirmière de l'école, Pamela (Kelly Reilly), se rapproche de Miles et emménage avec lui et sa fille, Beckett comprend que l'école sert de terrain de chasse à ses employées, lamies qui doivent boire le sang de jeunes vierges pour conserver leur immortalité et leur beauté éternelle...

Un teen-movie horrifique insipide et anémique, adapté d'un roman populaire du début des années 2000, et qui en plus d'être ultra-dérivatif, se paie le luxe d'être filmé de manière basique et télévisuelle, avec une photographie terne et sans intérêt, une musique envahissante, une interprétation médiocre, une romance fastidieuse, et surtout une actrice principale (Curtis) absolument inexpressive et léthargique, à l'image du reste de ce film sous Xanax. Reste Kelly Reilly, qui semble s'amuser dans ce rôle de maychante, mais c'est peu.

1/6

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Christmas Yulefest 2017 - 22 - Unlikely Angel (1996)

Publié le 8 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Yulefest, Noël, Christmas, Comédie, Fantastique, Télévision, CBS

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Unlikely Angel :

Chanteuse country caractérielle, impertinente et séductrice, Ruby Diamond (Dolly Parton) a un accident de voiture qui l'envoie directement au Paradis, où elle rencontre Saint Pierre (Roddy McDowall). Là, ce dernier lui explique la situation : si elle veut entrer au Paradis, elle doit prouver qu'elle mérite ses ailes en redescendant sur Terre pour réconcilier la famille Bartilson (Brian Kerwin, Allison Mack, Eli Marienthal) avant le soir de Noël. Si elle échoue, alors c'est l'Enfer qui l'attend...

Un téléfilm CBS ultra-balisé et prévisible, qui repose uniquement sur l'énergie et le sens de l'humour de Dolly Parton (sans oublier son accent, sa musique, son collagène, ses poumons et ses tenues... improbables) pour donner un semblant d'intérêt à une histoire cousue de fil blanc, et que l'on connaît par cœur.

Heureusement que le tout ne se prend pas trop au sérieux, d'ailleurs (les interventions récurrentes de Saint Pierre sous divers déguisements sont amusantes), ça aide à faire passer la pilule (et le côté très kitsch du Paradis) : ce n'est même pas particulièrement mauvais, c'est simplement générique au possible, à un point tel que ça en est instantanément oubliable.

2.25 + 0.5 pour une toute jeune Allison Mack, pré-Smallville = 2.75/6

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Christmas Yulefest 2022 - 22 - Un cadeau royal pour Noël (2022)

Publié le 15 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Romance, USA, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Un cadeau royal pour Noël (A Royal Corgi Christmas - 2022) :

Peu de temps avant Noël, le Prince Edmond (Jordan Renzo) revient dans son pays, pour prendre la place de sa mère (Susannah De Wrixon) sur le Trône. Pour se faire pardonner de ses errances, il offre à sa mère Mistletoe, un Corgi caractériel qui nécessite l'intervention de Cecily (Hunter King), une experte comportementaliste américaine, qui demande à Edmond de prendre part à ses leçons de dressage pour s'assurer que Mistletoe assimile bien ces dernières. Aussitôt, Edmond et Cecily se rapprochent, au grand dam de certains membres de la cour...

Un téléfilm Hallmark sur lequel il n'y a quasiment rien à dire : c'est un téléfilm royal/princier générique au possible, où Noël n'est qu'un prétexte, où le dressage du chien est anecdotique, et cède progressivement place à la romance entre une Hunter King pas désagréable (elle a un certain répondant amusant), et un prince "rebelle" pile dans la moyenne du genre.

Oui, le chien est mignon, mais globalement, c'est du vu et revu chez Hallmark, l'écriture et la musique sont un peu caricaturales, et c'est lassant.

2.75/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Catch Review : TNA Impact (22/07/2015)

Publié le 25 Juillet 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

De moins en moins motivé...

Impact du 22/07/2015 :

- La TNA continue de se plier en douze et de se faire prendre joyeusement par derrière par Jeff Jarrett, le nouveau membre du HOF, et "un esprit révolutionnaire". Mébiensur.

- Magnus vs Bram, street fight. Démarrage en cours de route, et un match assez classique, rien d'exceptionnel ou de mémorable... ouvrir le show (ou presque) avec un match  c'est bien, ouvrir le show (ou presque) avec un ref bump et un Bram totalement dominé pendant tout l'affrontement, c'est moins bien. En plus, j'ai un peu de mal avec la grosse tête que Magnus s'est choppée depuis qu'il a quitté la compagnie, à base de "j'étais clairement le MVP de la compagnie pendant des mois, et ils ne m'ont jamais donné une chance de briller, je n'ai jamais été considéré comme la star que j'aurais dû être". Désolé, Magnus, mais tant que tes matches continueront d'être un tout très mécanique, et que ton finisher - quel qu'il soit - ne paraîtra pas convaincant par manque d'impact et de fioritures, tu n'as pas le droit de te prétendre le MVP de la compagnie.

- Storm se pointe pour achever Magnus d'un coup de cloche.

- BFG en Caroline du Nord = push des Hardys, yay.

- Eli Drake déchire tout au micro. Il était temps qu'ils le laissent parler, tiens. Dommage que le public ne suive pas. Galloway arrive, en mode plus mineur et énervé. Pas mauvais du tout, ce segment.

- Taryn en surjeu complet, à la limite du facepalm honteux. Brooke se moque d'elle en réponse. Mwé.

- Ninja Gail se téléporte dans la cage, et domine la Dollhouse à elle seule. Mwé again. La Dollhouse est une grosse blague qui n'est plus drôle.

- Rediff du KOTM dans son intégralité, histoire de remplacer le match de qualification et le ladder match que la présence d'Hernandez a rendus indiffusables. Boum, une demi-heure sans intéret, une. *soupir*

- Tigre Uno qui répond aux propos de Trump d'il y a deux mois, parce qu'il est un Mexicain fier de son héritage. C'est mieux que rien, je suppose. Mwé again & again, d'autant que Trump ne répondra clairement pas au défi de Tigre .

- La Révolution dans le ring, pour présenter son nouveau membre temporaire, Serena Deeb (temporaire, car elle a annoncé son départ en retraite depuis l'enregistrement de ce match). Le match à venir devrait être sympa.

- Spud vs EY, chain match. Mwé. Je n'aime vraiment pas ce gimmick généralement très inutile et génant. Spud se fait dominer, forcément.

- Hardy vs Roode, Tables match. Un main event d'environ 5 minutes, une fois les entrées et le post match exclus. Pas mauvais, mais bon, le résultat... mwé.

 

Encore un Impact médiocre, ce qui devient décidemment la norme... :S

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Un film, un jour (ou presque) #556 : Holy Hell (2016)

Publié le 12 Juillet 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, USA, Religion, CNN, Biographie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Holy Hell :

En 1985, mis à la porte de chez ses parents à cause de son homosexualité, Will Allen, 22 ans, finit par suivre sa soeur, et par rejoindre le Buddhafield, une communauté new-age pseudo-spirituelle établie dans le secteur très gay de West Hollywood, et menée par "Michel", un gourou charismatique et bodybuildé se promenant constamment en slip. En dépit des apparences, toute sexualité est proscrite au sein du groupe, et le seul objectif semble être l'éveil spirituel de ses membres grâce aux pouvoirs étranges de Michel.

Là, pendant 22 ans, Will (diplômé d'une école de cinéma) sert de documentaliste et de réalisateur pour le mouvement, chroniquant tous les faits et gestes de son gourou, immortalisant tous les spectacles que Michel - ancien danseur de ballet - adore chorégraphier et mettre en scène (en plus d'en être la vedette), servant d'agent de propagande pour son maître, et se liant profondément avec tous les membres, qui forment rapidement sa nouvelle famille.

Et puis progressivement, la vérité se fait jour : Michel est en réalité un acteur raté d'origine latino, ayant eu un bref rôle muet dans Rosemary's Baby, et ayant joué dans des pornos gays ; c'est un hypnothérapeute diplômé, qui utilise son savoir pour manipuler et exploiter tous ses membres ; il abuse sexuellement de ses nombreux disciples, qu'ils soient homosexuels ou hétérosexuels ; il impose un culte du corps et de la beauté perpétuelle à ses adeptes, exigeant avortements et opérations de chirurgie esthétique à ces derniers, en plus d'un régime sportif soutenu...

Et plus "Michel" vieillit, plus il devient flamboyant, caractériel et excentrique, se donnant constamment en spectacle, travesti, et faisant basculer le Buddhafield d'un mouvement hippie à un culte religieux de la personnalité, dont il est la vedette incontestée : la majeure partie de ce qui est clairement une secte le suit lorsqu'il fuit au Texas et change de nom, mais bien vite, les membres se rebellent, et Will, en compagnie de la plupart de ses amis, rompt tout lien avec le mouvement. Un mouvement anémique désormais retranché à Hawaii, autour de ce vieux beau botoxé et lifté, raide comme un piquet, et qui se déplace en bombant le torse comme Aldo Maccione sur une plage.

Un documentaire assez tragique, co-produit par Jared Leto, et qui montre bien (au travers de toutes les images filmés au fil des ans par Will Allen, le réalisateur) toute la folie et la mégalomanie de ce gourou improbable, qui a trouvé là le rôle de sa vie, et entend bien ne jamais plus le lâcher.

Assez triste de voir toutes ces vies ruinées par cet homme, d'autant que dans bon nombre des déclarations et témoignages faits durant le documentaire par les anciens membres, on sent parfois poindre des regrets de ne plus vivre dans cette communauté, de ne plus bénéficier de la magie de ces premières années, lorsqu'ils étaient tous encore sous le charme de l'illusion "Michel" (le syndrome de Stockholm n'est pas loin...) 

4.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 71 - Animation (1/2) - La Reine des Neiges : Joyeuses Fêtes avec Olaf (2017) & Mariah Carey Présente : Mon Plus Beau Cadeau de Noël (2017)

Publié le 29 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Yulefest, Noël, Christmas, Jeunesse, Musique, Animation, Disney

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif continuent jusqu'à l'Épiphanie...

La Reine des Neiges : Joyeuses Fêtes avec Olaf (Olaf's Frozen Adventure) :

Alors que le royaume d'Arendelle fête officiellement son premier Noël, Olaf s'aperçoit que Anna et Elsa n'ont pas de tradition familiale à l'occasion des Fêtes de fin d'année. Il décide alors de mener l'enquête,  et de proposer aux sœurs tout un assortiment des traditions les plus populaires du royaume...

Un court-métrage de 22 minutes diffusé avant Coco, de Pixar, et qui a reçu un accueil assez hostile et agacé du public... forcément, puisqu'on parle ici d'un court-métrage initialement conçu pour être diffusé à la télévision, et qui a été catapulté en première partie de Coco pour la simple et bonne raison qu'il fallait inciter les petites filles et les fans absolus de Frozen à se rendre en salles, et à payer leur place.

Pas de chance, Coco n'avait pas besoin de tout cela, et l'initiative de Disney s'est retournée contre la firme aux grandes oreilles. En même temps, ce n'est pas forcément surprenant quand on réalise que ces 22 minutes sont consacrées à un Olaf qui n'est jamais particulièrement drôle ou intéressant, et qu'il y a quasiment une chanson toutes les 90 secondes.

De quoi vraiment agacer, surtout si l'on est déjà assez réservé au sujet de cette franchise, et que la voix toujours aussi criarde de Menzel vous fatigue plus qu'elle ne vous enchante.

2.25/6 (pour l'aspect technique et visuel)

Mariah Carey Présente : Mon Plus Beau Cadeau de Noël (Mariah Carey's All I Want For Christmas is You - 2017) :

À l'approche de Noël, Mariah (Mariah Carey/Breanna Yde) n'a qu'un vœu pour les fêtes : Princess, une petite chienne repérée dans une animalerie locale. Mais ses parents refusent formellement, jusqu'à ce que son père lui confie Jack, le chiot incontrôlable de son oncle, pour voir si elle peut s'en occuper...

Un projet narré (plus ou moins bien) par Mariah Carey, illustré par ses chansons de Noël, et confié à un scénariste et à un réalisateur expérimentés dans le domaine de l'animation.

Bizarrement, alors que, dans l'absolu, j'aurais dû trouver le tout générique, prévisible, insipide, dérivatif (et ça l'est), et tiré vers le bas par une durée improbable (ça aurait dû faire 30 minutes, 45 au maximum, mais là, tout est étiré sur plus de 90 minutes), je n'arrive pas vraiment à être sévère avec ce dessin animé.

Pour peu qu'on ne soit pas trop allergique aux histoires de fillettes et de chiens, pleines de bons sentiments, ce All I Want For Christmas is You finit par être tout à fait regardable, plutôt bien doublé, et à l'animation honorable (du moins en ce qui concerne les chiens).

Tout sauf indispensable, mais ça devrait plaire aux petites filles.

3/6

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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

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Les bilans de Lurdo : Superstore, saison 2 (2016)

Publié le 11 Juillet 2021 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Romance, Sitcom, Télévision, USA, NBC, Superstore

Après une première saison raccourcie de 11 épisodes, je continue ma rétrospective Superstore, avec une seconde année qui a vu son nombre d'épisodes doubler (21 + un épisode spécial Jeux Olympiques, hors continuité), sa structure s'adapter à tous les événements rythmant la vie de la grande distribution (fêtes, soldes, etc) et son focus s'altérer au fil de la diffusion, pour le meilleur et pour le pire.

Superstore, saison 2 (2016) :

Après que le mouvement de grève des employés de Cloud 9 ait amené la direction à dépêcher sur place Jeff (Michael Bunin), un manager régional, la vie reprend son cours au magasin : Jonah et Amy se rapprochent, Garrett et Dina aussi, Sandra (Kaliko Kauahi) s'invente une vie amoureuse trépidante, et Mateo, lui... tombe sous le charme de Jeff. 

L'avantage, avec une saison de 22 épisodes, c'est que l'on a beaucoup plus de temps pour développer les personnages secondaires, leurs relations, et l'alchimie des acteurs les uns avec les autres.

L'inconvénient, c'est qu'à lui seul, le nombre des épisodes a tendance à lisser l'ensemble de la saison d'un point de vue qualitatif, notamment dans la perception du spectateur (qui, à la fin de la diffusion, a naturellement un peu de mal à se souvenir de la qualité exacte des épisodes présentés six mois plus tôt), mais aussi du côté créatif : l'objectif des scénaristes n'est plus de produire les 11 meilleurs épisodes imaginables, dégraissés de tout développement inutile et superflu, mais bien de remplir la commande passée par la chaîne en produisant 22 épisodes sympathiques et homogènes, à défaut d'être tous exceptionnels.

D'autant plus lorsque, comme ici, la chaîne décide de rallonger au dernier moment (en l'occurrence, la veille du début de la diffusion de cette saison 2) la commande originale de 13 épisodes pour l'étendre à 22. Forcément, ça chamboule un peu les plans des scénaristes, et ça mène à quelques flottements çà et là.

C'est ainsi que l'on remarque, après un épisode spécial Olympiades assez pépère (avec une Cecily Strong un peu sous-exploitée), et une première moitié de saison relativement structurée (résolution molle du cliffhanger de la s1, puis quelques journées événementielles - Adoption d'animaux, Halloween, les élections, Noël, Black Friday, St Valentin), que l'ensemble de l'écriture se fait un peu plus brouillonne, et bascule sur du shipping plus classique et routinier.

De manière globale, d'ailleurs, on sent que la série se cherche encore un peu : ici, on a droit à des épisodes absurdes et décalés (invasion de corbeaux, tous les hommes du magasin qui s'affrontent dans un match improbable en pleine journée de travail, pendant que les femmes vont se saouler au karaoké...), là, des moments plus engagés (Jonah qui refuse de vendre des armes, Glenn qui s'oppose à la vente de la pilule du lendemain), ailleurs, des épisodes fourre-tout (sans cohésion interne et qui ressemblent à des bribes d'idées en vrac concernant tel ou tel personnage, des sous-intrigues sans lien collées ensemble dans un même épisode pour remplir 25 minutes), ou encore des sentiments et de la romance un peu forcés.

En somme, ça continue de partir un peu dans tous les sens, et de tenter toutes les associations possibles et imaginables, pour voir ce qui marche ou pas : ce n'est pas forcément un mal, puisque cela permet des combinaisons inattendues, comme Dina et Garrett, qui couchent ensemble sans se supporter (ce qui permet à la série d'éliminer par la même occasion la relation malsaine Dina/Jonah), Jeff et Mateo (ce qui permet à Mateo de sortir temporairement du cliché du gay mesquin et bitchy), mais aussi Amy (qui se décoince un peu) et interagit avec plein de monde (Glenn, Cheyenne...).

Ça permet aussi de donner de la personnalité aux personnages d'arrière-plan, parfois pour le meilleur (Sandra), parfois pour le pire (Marcus, interprété par Jon Barinholtz, et qui joue ici les gros beaufs relous comme le fait habituellement son frère Ike, de Mad TV/The Mindy Project), et parfois entre deux (le pharmacien égocentrique, que je ne suis pas encore sûr d'apprécier ou non).

Malheureusement, ça fait aussi un peu disparaître Cheyenne d'une partie de la saison, jusqu'à la toute fin, pour son mariage... Et puis, bien entendu, cela donne encore plus de temps aux scénaristes pour développer le will they won't they de Jonah et Amy, avec le mariage de cette dernière qui s'écroule, etc.

Et là, je vais me répéter, mais... je n'en ai absolument rien à faire de ce couple. Pas très attachants ni compétents, ils sont tous les deux dysfonctionnels, et je n'arrive vraiment pas à accrocher à leurs atermoiements, à leurs regards hésitants, etc. Et donc, forcément, cela m'empêche d'apprécier une partie de la saison, qui se consacre au duo sous un angle romantique.

Qui plus est, tous les classiques de Ross/Rachel et des romances de sitcom de ce style y passent : mariage malheureux, regards complices, petite(s) amie(s) de passage promptement évacuées(s) (Brenda Song, notamment, totalement sous-exploitée), jalousie inavouée, mensonges, etc.

Franchement, ça me fatigue un peu, tout ça, car il faut une alchimie exceptionnelle entre les acteurs et personnages, ainsi qu'une écriture à la hauteur, pour que ça fonctionne sur moi - ici, on est loin de Jim/Pam, Michael/Holly, ou encore Ben/Leslie...

Mais bon : pour peu que l'on accroche à cette dose conséquente de shipping (et j'ai conscience d'être clairement dans la minorité à ce sujet), et que l'on ferme un peu les yeux sur certains clichés de sitcom (l'incident dramatique qui amène tout le monde à s'avouer ses quatre vérités, en l'occurrence la tornade - très bien filmée - du season finale), Superstore reste agréable à suivre, et plutôt attachant.

À ce point de la vie de la série, je ne dirais pas qu'un épisode ou un autre se démarque vraiment, ou pourrait être donné en exemple d'un classique du genre/d'un incontournable, mais le tout reste plaisant.

Maintenant, je ne serais pas contre un peu moins de shipping et de grosses ficelles de vieux routard du format, et un peu plus de chamboulements (par exemple, je suis prêt à parier que le début de la saison 3 reviendra à un bon vieux status quo, à nouveau, malgré les révélations de la fin de saison 2, et la destruction de Cloud 9).

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Catch Review : WWE Fastlane 2015 (22/02/2015)

Publié le 23 Février 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Ultime PPV de la Road to Wrestlemania, Fastlane est donc, très logiquement, un PPV sans importance, de transition, uniquement là pour meubler un peu et pour tenter d'éviter les pots cassés sur le front de Bryan/Reigns. Après tout, lorsque le point culminant de la promo d'un PPV est la promesse d'un face à face Sting/HHH, on ne peut qu'avoir des attentes très très très faibles.

WWE Fastlane 22/02/2015 :

- Ziggler, Rowan & Ryback vs Rollins, Show & Kane. ZZZZzzzZZZzZZzZ.

- Orton se pointe pour sauver les faces en post-match.

- Promo de Goldust avec son papounet, qui radote un peu.

- Goldust vs Shirtlessdust. Match oubliable, pas aidé par un feud familial sérieux qui concerne deux personnages de cartoon qui ne dépasseront jamais la mid-card. Traduction : ça n'intéresse que très vaguement le public, et personnellement, j'ai fini par décrocher, d'autant qu'ils avaient l'air de meubler à fond, et que le finish était plat au possible, avec un semi-botch de l'arbitre en prime.

- C'est triste que la promo bidon de Jon Stewart soit meilleure que 90% des promos des catcheurs de la WWE.

- Cody Rhodes en fait trois tonnes backstage, et s'en prend à son frangin. Ça meuble toujours autant.

- Une rediff honteuse d'un sketch dans un restaurant entre Kidd/Nattie et Uso/Naomi. J'ai honte pour la WWE tant c'est mal joué, mal éclairé, mal filmé, bref...

- Usos vs Cesaro & Kidd. Tag titles match. Pas mauvais, mais rien d'exceptionnel ou de mémorable, et avec une fin bordélique.

- HHH vs Sting, face à face. Musique de Sting toujours calamiteuse, entrée minimaliste et toute aussi indigne de la légende, surtout après l'entrée de HHH. Triple H enterre Sting joyeusement au micro, enterre la WCW, offre tout et son contraire à Sting, le passe à tabac, avant que le face à face ne se termine par un pointé de batte en direction du logo, comme d'habitude, et par un ddt inversé made in Sting. Pas très passionnant.

- Paige vs Nikki Bella, Divas Title match. RAS. Pas forcément mauvais, mais dominé par la Bella, et avec un finish de merde.

- Ambrose vs Barrett. IC Title match. Je n'ai pas vraiment suivi, donc j'ai peut-être raté des trucs, mais de ce que j'en ai vu, rien de bien mémorable. Surtout avec le finish pourri.

- Les druides sont là, mais sans surprise, c'est Wyatt qui feinte, et qui fait une promo absconse pour affronter l'Undertaker à Mania. Whatever.

- Un feud qui repose sur le supposé "grand âge" de John Cena. Lol.

- Cena vs Rusev, US Title Match. Match de Cena basique et soporifique, avec un Rusev dominant tout du long, et un Cena qui contre de temps en temps, reprend du poil de la bête, et perd sur tricherie. Aucun intérêt, et le rematch inévitable à Mania ne fait pas envie.

- Reigns vs D-Bry. #1 cont match. Un Bryan obligé de jouer les heels dans ce match pour que Reigns ait l'air d'un héros blessé. Pas de bol, Reigns s'essouffle après une demi-douzaine de mouvements, et c'est Bryan quifait (bien) le gros du travail pendant tout le match, tandis que Reigns se contente de contrer çà et là, et de gagner le match proprement, de manière bien télégraphiée.

En post-match, Bryan se prend pour The Rock en encourageant/félicitant Reigns, mais ça ne marche que moyennement aux yeux du public. Et puis la perspective de Bryan/Sheamus III à Mania, ça fait rêver.


On s'attendait tous à un PPV de meublage, dans lequel rien d'intéressant ne se produirait, et c'est exactement ce qu'on a eu, avec des matches en pilotage automatique, un booking totalement à côté de la plaque multipliant les fins en queue de poisson, et une carte de Mania qui se concrétise de plus en plus, et donne l'impression d'être particulièrement mauvaise.

M'enfin au moins Reigns vs Lesnar devrait être fendard à regarder, si Reigns est essoufflé en trois minutes, et que Lesnar le balade pendant tout le reste du match, sous les acclamations d'un public à 95% pro-Lesnar.

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Un film, un jour (ou presque) #1335 : Soul (2020)

Publié le 20 Janvier 2021 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Musique, Religion, Review, Jeunesse, USA, Pixar

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Soul (2020) :

Alors qu'il est sur le point de réaliser son rêve et de jouer aux côtés d'une sommité du jazz, l'enseignant de musique Joe (Jamie Foxx) trouve la mort dans un accident malencontreux. Bien décidé à ne pas passer dans l'Au-delà, il fait alors tout son possible pour réintégrer son corps dans le coma, quitte à passer un marché avec 22 (Tina Fey), une jeune âme rebelle qui refuse, elle, d'être assignée à un être humain...

Un film animé Pixar très particulier, qui évoque clairement Vice-Versa du même co-réalisateur, Pete Docter, et qui mélange fluidité et improvisation du jazz à une réflexion métaphysique sur la vie, la mort, et sur la notion de carpe diem.

De la fluidité de l'improvisation jazz, le film adopte sa structure, une structure improbable, qui commence sur Terre, part dans un au-delà pastel/lumineux abstrait, revient sur Terre pour une comédie d'échange de corps (avec un chat qui plaira aux amateurs de félins), et repart enfin dans l'au-delà avant sa conclusion.

Des allers et retours qui se répondent comme les musiciens du quartet jazz, et qui soulignent la nature profondément afro-américaine et musicale de ce métrage ambitieux. Une ambition qui, cependant, risquera d'en laisser certains à la porte, tant le film se permet, çà et là, des expérimentations visuelles ou conceptuelles qui ne parleront pas nécessairement aux plus jeunes.

Et puis il faut bien admettre qu'une relative sensibilité au jazz est préférable pour vraiment apprécier certaines subtilités musicales du tout. Pour un film qui parle (entre autres) de musique, c'est peut-être ce point qui a le moins fonctionné sur moi : outre les improvisations jazz, qui ne me touchent pas forcément, la musique des sphères célestes est un ensemble électronico-décalé moderne signé Trent Reznor et Atticus Ross : pas forcément non plus ma tasse de thé, et probablement la raison pour laquelle le côté émotionnel du film ne m'a pas vraiment touché.

Néanmoins, pour un Pixar mineur, ça reste globalement très réussi, comme toujours avec ce studio. Plus ambitieux qu'En Avant, mais peut-être moins accessible.

4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Catch Review : Chikara - 14x04 - Goldfinger (22/06/2014)

Publié le 6 Septembre 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, Chikara

You Only Live Twice, le premier show de la saison, ne m'avait pas convaincu ; Quantum Of Solace, encore moins. Diamonds Are Forever, cependant, avait un peu remonté le niveau, sans s'avérer cependant très marquant. Place à Goldfinger...

- Public un peu mou et stoïque.

- Odditorium vs Ac/Dc vs Throwbacks vs BDK, 4-way Elimination Tag. Un tag match assez quelconque, avec pas mal de comédie (dont la slo-mo), et rien de particulièrement mémorable.

- Ophidian vs Movado (un gros agile avec un masque). Quelques moments efficaces, mais sinon, ça ronronne sérieusement, et Movado ne fait pas grand chose.

- Jaka vs Estonian Thunderfrog. À nouveau, rien de particulier à signaler, un match assez classique, solide mais peu mémorable.

- Devastation Corp vs 3.0. Un tag match dynamique, et avec un finish sympa, mais un tout trop brouillon pour vraiment convaincre.

- Chuck Taylor vs Jervis Cottonbelly. Panne de musique d'entrée pour Jervis, et un comedy-match amusant, mais anecdotique.

- Gekido & Missile Assault Ant vs Spectral Envoy. Un affrontement par équipes assez classique, et sans enjeux particuliers.

- Eddie Kingston vs Shynron. Une exhibition de Shynron, qui place des acrobaties dans tous les sens (le 450°+180° depuis la deuxième corde = :wub:), tandis que Kingston refuse le combat, jusqu'à l'apparition de Jimmy Jacobs. Ensuite, Shynron se fait squasher. Assez bizarre d'enterrer Shynron en 25 secondes chrono.

- The Colony & The Batiri vs Jimmy Jacobs & The Flood. Un brawl général dans toute l'arène le night club, avec des paires qui tour à tour viennent un peu se battre dans le ring. Bordélique, décousu, et paradoxalement assez routinier, avec la sempiternelle séquence de l'enchaînement de finishers des dix hommes, tour à tour. Bref, pas très marquant, et même le post-match à base de Deucalion qui se pointe, et choke-breake celui de ses sbires qui a perdu le match pendant que tous les autres se prosternent était assez moyennement convaincant (le choke/breakslam manque vraiment de punch et d'impact).



Encore une fois, un show particulièrement plat et sans enjeux/direction. Il n'y avait rien de particulièrement mauvais, honnêtement, et aucun botch déplorable, mais le tout manque vraiment de sens, d'énergie dans le booking, ou d'action hors du commun. Dommage.

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 08 - Freaks of Nature (2015)

Publié le 22 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Jeunesse

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Freaks of Nature :

Dans l'étrange petite ville de Dillford, zombies, vampires et humains cohabitent plus ou moins en paix, chacun à sa place dans l'ordre des choses. Une situation encore plus tranchée au lycée où va Dag (Nicholas Braun), un humain discret, Petra (Mackenzie Davis), fraîchement transformée par un vampire dont elle était éprise, et Ned (Josh Fadem), un nerd génial las d'être ignoré par sa famille, et qui décide de laisser un zombie le mordre. Anciens amis, ces trois adolescents évoluent désormais dans des castes sociales différentes... mais lorsque des aliens tentaculaires envahissent la ville, l'ordre social s'effondre, une guerre ouverte éclate entre les trois races, et la survie de l'espèce humaine ne dépend plus que de ces trois lycéens, qui doivent mettre de côté leurs différences avant qu'il ne soit trop tard...

Amusante teen comedy horrifique écrite par le scénariste de 22 Jump Street, dont le défaut principal est de manquer cruellement de rythme et de style : la réalisation est transparente, le montage mollasson, et même au cours des scènes d'action blindées d'effets spéciaux, le tout manque de dynamisme.

Et c'est franchement dommage, puisque globalement, le film remplit son office de spectacle décalé et gentiment référentiel, avec des effets spéciaux convaincants, une écriture satisfaisante (même si elle télégraphie beaucoup trop la nature réelle de son héros), de l'humour absurde, de la comédie physique qui fait plaisir (tout ce qui à trait aux zombies), et des acteurs investis (le trio de tête est très attachant, et les innombrables caméos - Joan Cusack, Bob Odenkirk, Keegan-Michael Key, Patton Oswalt, Denis Leary, Mae Whitman, "Werner Herzog"... - font plaisir).

Vraiment dommage que Sony ait perdu toute confiance en ce film, et l'ait sorti en douce à Halloween dernier dans un nombre limité de salles. J'ai trouvé ça nettement plus sympa que le graveleux et con Manuel de Survie à l'Apocalypse Zombie, par exemple.

3.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 22 - Bleed (2016)

Publié le 29 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Bleed :

Sarah (Chelsey Crisp) et Matt (Michael Steger) sont heureux : ils viennent d'emménager dans une nouvelle maison à la campagne, et ils attendent un bébé. Pour pendre la crémaillère, ils invitent leur amie Bree (Brittany Ishibashi), qui vient accompagnée de Dave (Elimu Nelson), son petit ami ; sans prévenir, Eric (Riley Smith), le frère de Sarah, s'invite lui-aussi, accompagnée de Skye (Lyndon Smith), sa conquête du moment. Et à l'initiative de ces deux derniers, apprentis-chasseurs de fantômes, le petit groupe décide de visiter les ruines d'une prison abandonnée, située dans la région...

Une bonne surprise. Enfin, façon de parler.

Je m'attendais à un navet intégral de plus, et en fait, les vingt/trente premières minutes m'ont agréablement surpris : présentation compétente des personnages, distribution sympathique, léger malaise ambiant suffisamment subtil, rythme approprié... d'ailleurs, de manière générale, ce métrage reste intéressant.

Particulièrement bordélique et mal construit, certes, mais on ne peut pas dire qu'il manque d'idées : des fantômes, une prison hantée, une secte satanico-païenne, des rednecks sanguinaires et pédophiles, de la réincarnation, un tueur en série aux faux-airs de Rob Zombie, des bois hantés, l'antéchrist, des visions, un bébé élu, une prophétie, un complot des autorités, etc.

Oui, des idées, il y en a à la pelle.

Trop, en fait, puisque le tout finit par donner un gros gloubiboulga brouillon et mal exploité.

Mais c'est assez dommage, car le cast principal est efficace, et que visuellement, malgré des effets de transition et de montage parfois agaçants, ça tient relativement la route.

Ça aurait pu être pire, en fait. Ce qui, dans le domaine des films d'horreur à petit budget, est déjà un beau compliment.

2.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 22 - Slice (2018)

Publié le 11 Octobre 2019 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Review, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Slice (2018) :

Depuis l'expulsion de ses 40 000 fantômes vers une bourgade voisine abandonnée, la petite ville de Kingfisher connaît désormais une existence paisible, cohabitant plus ou moins avec ses nouveaux voisins ectoplasmiques, et dépourvue de toute présence surnaturelle. Jusqu'au jour où le meurtre de plusieurs livreurs de pizza réveille de vieux démons, et force Astrid (Zazie Beetz) à mener l'enquête avec l'aide de Sadie (Rae Gray), une journaliste locale, pour tenter d'innocenter le principal suspect, Dax (Chance the Rapper), un loup-garou récemment revenu en ville...

Une comédie fantastique décalée, réalisée par un clippeur, et mettant en scène Chance the Rapper dans l'un des rôles principaux, ce Slice m'a rappelé, de par son worldbuilding amusant et son univers excentrique, l'agréable Freaks of Nature : le ton est assez similaire, jamais vraiment sérieux, jamais vraiment effrayant, mais assez divertissant, comme un épisode de Buffy au format long-métrage...

Mais paradoxalement, c'est là aussi que le bât blesse, puisque le film est très imparfait, et étrangement rythmé, avec des pauses marquées au terme d'une demi-heure et d'une heure de film, pauses qui donnent l'impression de regarder trois épisodes d'une mini-série mis bout à bout.

Par conséquent, le film se retrouve à avoir un rythme bâtard et jamais totalement convaincant, avec des personnages peu développés et une intrigue qui s'éparpille un peu en cours de route. Pourtant, le tout reste généreux et relativement original, et les petits rôles de Chris Parnell ou de Paul Scheer font toujours plaisir.

Très imparfait (ça reste un premier long-métrage), mais sympathique.

3.25/6

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Catch Review : TNA Impact (22/10/2014)

Publié le 23 Octobre 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

L'Impact de post-PPV, la semaine dernière, bénéficiait d'un main event en béton armé, établissant pour de bon le nouveau challenger de Lashley. Voyons voir ce que cette nouvelle semaine nous réserve...

- #1 Contenders Tag Tournament - Hardys vs Bromans. Un tag match d'ouverture solide et logique.

- Bram qui vient expliquer ses actions au micro, avant de se faire assaillir par Devon. Bref brawl gentiment bourrin entre les deux hommes, finalement séparés par la sécurité, et par l'arrivée d'Angle.

- Brittany semble décidée à corrompre Shaw. À la place de Gunner, je surveillerais mes arrières.

- #1 Contenders Tag Tournament - JoKi vs ShawGunn. Tag match tranquillou, avec intervention de Brittany qui amène à un heel turn de Shaw, et à une démonstration publique d'affection du couple.

- Ec3 & Tyrus sont confiants.

- MLK le sont tout autant.

- Rebel se fait démolir par Havok, qui s'en prend ensuite violemment à Gail. À nouveau, un petit brawl.

- Bram vs Devon, Hardcore Match. Un affrontement assez classique, avec intervention de Magnus à la clef.

- Anderson recrute Melendez pour le tag tournament.

- #1 Contenders Tag Tournament - Melendez & Anderson vs MVP & King. RAS.

- EY tente de motiver Spud, qui baisse totalement les bras.

- James Storm qui tente d'instiller le doute dans l'esprit de Davey Richards, afin de le recruter pour sa Révolution.

- #1 Contenders Tag Tournament - ECTyrus vs EY & Spud. Spud se fait désirer, mais les insultes à répétition d'EC3 finissent par le convaincre. Amusant, assez réussi, et avec un Spud qui vooooole !!!

- Angle dans le ring, avec Roode et Lashley, pour un échange de promos entre les deux camps, et un Kurt qui s'invite en tant que special guest referee. Lashley accepte sans hésiter, et le contrat est signé. Simple, mais efficace.


 

Un Impact assez pépère. Bon, j'avoue que pour des raisons indépendantes du show, je n'étais pas très concentré ni attentif, donc j'ai eu du mal à vraiment me passionner pour cet Impact, mais il n'y avait rien de honteux, à priori. J'essaierai peut-être d'y rejeter un coup d'oeil, plus tard dans la semaine. En lieu et place du PPV de la WWE, tiens, tant que j'y suis. :p

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 22 - Cold Skin (2017)

Publié le 15 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, France, Espagne, Histoire

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Cold Skin :

Sur une île perdue au milieu de l'océan se dresse un phare isolé. Dans ce phare, Gruner (Ray Stevenson), un naufragé solitaire, qui vit seul en compagnie d'Aneris (Aura Garrido), une créature étrange et aquatique aux allures de sirène. Lorsqu'un météorologue (David Oakes) arrive pour s'installer sur l'île, il découvre ainsi qu'il n'est pas seul... et que chaque nuit, une horde de créatures semblables à Aneris sort de l'océan pour prendre le phare d'assaut.

Un film franco-espagnol réalisé par Xavier Gens, et qui adapte un roman apparemment populaire et lorgnant très fortement sur un récit lovecraftien, avec peuple ancestral venu de l'océan, et narration en voix off du protagoniste.

Dans l'absolu, ce n'est pas mauvais du tout, c'est bien filmé, l'île désolée est convaincante, et les effets spéciaux (numériques et maquillages) sont réussis (bien que je trouve la direction artistique des créatures assez générique et peu mémorable).

À l'identique, c'est globalement bien interprété, notamment la créature (un rôle pourtant ingrat), et il se dégage de tout ça une ambiance vraiment appréciable... mais pendant tout le film, je me suis fait la remarque que ça aurait fait un bon segment anthologique, ou un bon épisode d'une série comme Masters of Horror.

Le problème, en fait, c'est qu'une centaine de minutes pour un tel récit, c'est un peu trop long : rapidement, on réalise que le rythme est mollasson, languissant et un peu trop contemplatif pour son propre bien, et on attend que les choses arrivent à leur conclusion naturelle, pas vraiment surprenante ou originale.

C'est loin d'être un désastre, c'est carré et très appliqué, mais ça aurait pu être mieux.

3.5/6

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Halloween Novembrrrfest 2013 - 22 - The American Scream & Plus One (+1)

Publié le 8 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Science-Fiction, Documentaire, USA, Jeunesse

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

The American Scream :

Le portrait de plusieurs familles qui, un mois avant Halloween, transforment leur maison en maison hantée ouverte à tous.

Un documentaire très réussi, à la fois touchant et enthousiasmant, sur des passionnés qui ont tous des raisons extrêmement personnelles de se consacrer ainsi à Halloween.

4.5/6

+1 :

Une fête de djeunes dégénère progressivement, et prend un tournant inattendu lorsque le fantastique envahit la soirée... 

Pas d'horreur au programme, mais de la SF/fantastique qui marche gentiment sur les plates-bandes de Timecrimes et Triangle (inutile d'en dire plus).

C'est sympa, à la base, et c'est assez direct dans son approche du fantastique (dès que tu vois le machin tomber du ciel, au bout de six ou sept minutes de film, que ça commence à clignoter de partout, tu comprends tout de suite à quel genre de film tu vas avoir affaire, et ce même si le virage n'est réellement pris qu'à partir d'une demi-heure)... mais ça traîne un peu trop en longueur pour vraiment convaincre, et quand approche la première heure de métrage (une fois le dispositif narratif bien engagé), on commence à regarder un peu le truc se dérouler d'un oeil passif, en attendant que ça se décante vraiment.

Problème : quand ça se décante, ça repose entièrement sur la volonté du spectateur à accepter toutes les réactions disproportionnées et instantanément paranos des personnages ; et c'est là que ça a sérieusement coincé pour moi, puisque progressivement, dès le début du film, les personnages principaux ont commencé à me fatiguer et à m'agacer.

Donc quand le tout part en vrille, forcément, j'ai fini par décrocher. Bref, idée intéressante, mais exécution loin d'être convaincante. (la jolie blonde en petite tenue, par contre, elle, est très convaincante :p)

3.5/6 

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Christmas Yulefest 2013 - 22 - Un Noël de Folie ! (2004) & Week-end en Famille (1995)

Publié le 18 Décembre 2013 par Lurdo dans Yulefest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Christmas, Noël, Thanksgiving, Comédie, Drame

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année...

Un Noël de Folie ! (Christmas with the Kranks) :

Les Kranks ne veulent pas fêter Noël, cette année, et ont prévu de partir en croisière... mais toute leur famille, leurs voisins, la ville sont tous décidés à les forcer à se plier à la tradition...

Aaaaaah, mon film-nemesis de Noël.

Si mon résumé ci-dessus n'était pas assez clair à ce sujet, je trouve Christmas With The Kranks gerbant dans son apologie du conformisme et de la bien-pensance républicaine américaine.

Si tu ne fêtes pas Noël comme tes voisins, si tu es différent, alors tu es un monstre, et tu mérites d'être montré du doigt et chassé avec des fourches et des torches enflammées.

Et pourtant, chaque année, lorsque vient l'inévitable diffusion tv, je ne peux m'empêcher d'y jeter un oeil par masochisme (et aussi parce que la distribution est sympathique), en espérant y trouver une qualité ou deux. En vain.

0.5/6 (pour la distribution)

Week-end en Famille (Home For The Holidays) :

Après avoir été renvoyée de son emploi, une mère célibataire névrosée décide de passer Thanksgiving chez ses parents, avec le reste de sa famille dysfonctionnelle, tandis que sa fille adolescente choisit de rester à la maison avec son petit-ami...

Film de Thanksgiving de 1995, réalisé par Jodie Foster, avec Robert Downey Jr, Claire Danes, Anne Bancroft, Holly Hunter et Dylan McDermott.

Rien de plus qu'une série de vignettes qui dévoilent les problèmes et les angoisses de tous les membres de la famille, ainsi que les liens plus ou moins forts qui les unissent.

Pas désagréable, ça se laisse regarder principalement grâce à l'interprétation de Hunter et Downey, et la réalisation de Foster est solide, mais le film n'est pas particulièrement mémorable pour autant. Trop classique.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2017 - 22 - The Void (2016)

Publié le 2 Octobre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur

Chez les Téléphages Anonymes, Octobre est synonyme d'Halloween et d'Oktorrorfest, notre marathon de cinéma fantastique et d'horreur, qui continue jusqu'en Novembre... ​​​​​​

The Void :

Lorsque Daniel Carter (Aaron Poole), officier de police, découvre James (Evan Stern), couvert de sang, en lisière d'un bois, il s'empresse de l'amener à l'hôpital le plus proche, au personnel malheureusement minimal (Ellen Wong, Kenneth Welsh, Stephanie Belding, Kathleen Munroe). Rapidement, cependant, deux hommes armés (Mik Byskov, Daniel Fathers) arrivent, traquant James, l'hôpital se trouve entouré de cultistes menaçants, et, l'un après l'autre, les patients et le personnel se trouvent pris au piège de cet établissement. Un établissement dont les sous-sols recèlent bien des sombres secrets immémoriaux et tentaculaires...

Que se passe-t-il lorsque deux fans de genre, respectivement directeur artistique et responsable en effets spéciaux sur de gros projets, membres d'un collectif au sens de l'humour prononcé et à la nostalgie des années 80, décident de monter un film sérieux et angoissant, partiellement financé par le web ?

Et bien on se retrouve avec ce The Void, un film-hommage canadien qui lorgne énormément (et volontairement) sur le cinéma de John Carpenter, que ce soit dans son fond (le script est tout simplement un bon gros mélange de plusieurs métrages de Big John), dans sa forme (énormément de créatures tentaculaires, difformes et mutantes, faites en latex et en effets physiques, qui rappellent directement La Chose ou L'Antre de la Folie), et dans son approche de l'horreur cosmique et lovecraftienne, particulièrement bien illustrée lors de ces visions improbables de paysages crépusculaires et monolithiques.

Autrement dit, on se retrouve ici avec un vrai film d'horreur old-school, façon années 80, dans ce que ça a de bon et de moins bon (le rythme est un peu inégal, le script repose sur quelques grosses coïncidences abusives, les personnages ne sont pas très développés) : reste que c'est très compétent, ça fait vraiment plaisir à voir si l'on apprécie le genre, et ça s'avère très très sympathique, bien que parfois un peu trop sous influence (outre Big John, on pense aussi à Barker, à Fulci, à Yuzna, à la Galaxie de la Terreur, etc).

4.25/6 (c'est du fanservice, oui, mais du fanservice bien fait)

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Christmas Yulefest 2016 - 22 - Le Noël de mes Rêves (2016)

Publié le 11 Décembre 2016 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Yulefest, Noël, Christmas, Hallmark, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Noël de mes Rêves (My Christmas Dream) :

Gérante du grand magasin principal de la firme McDougal's, Christina Masters (Danica McKellar) rêve de décrocher la promotion offerte par sa patronne (Deirdre Hall), qui lui permettrait de devenir la directrice de la branche parisienne de McDougal's. Mais pour cela, elle doit impressionner sa patronne avec une vitrine de Noël hors du commun : en panne d'idées, Christina n'a alors d'autre choix que de se tourner vers un ouvrier (David Haydn-Jones), père célibataire récemment renvoyé, et dont les talents artistiques pourraient bien s'avérer la solution à tous ses problèmes...

Un téléfilm Hallmark qui repose entièrement sur le capital-sympathie de Danica McKellar, sur son ambiance enneigée, ainsi que sur l'environnement du centre commercial... malheureusement, à part ça, le métrage est particulièrement quelconque, et assez décousu.

La faute à plusieurs problèmes évidents : tout d'abord, le petit garçon, fils de l'ouvrier/artiste. Un petit garçon qui est le catalyseur de la relation entre les deux têtes d'affiche, et qui, malheureusement, n'est pas un très bon acteur, malgré sa bonne bouille. Déjà que David Haydn-Jones fait un protagoniste masculin assez terne et peu mémorable, ce qui n'aide pas...

Autre problème très clair : plus que dans bon nombre de téléfilms du genre, le script téléphone tout son déroulement dès le premier quart d'heure, et le fait systématiquement de manière pataude et évidente (avec en prime un surjeu de tout le monde, y compris de Danica, pourtant habituellement juste).

En somme, le film est sur des rails évidents dès ses premières scènes, n'en dévie pas à un seul moment, et tout (y compris les moments supposés être des rebondissements) tombe à plat, sans grande énergie ni intérêt. Dommage.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 22 - La Mission de Chien Noël (2010)

Publié le 8 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Jeunesse, Disney, Musique, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Mission de Chien Noël (The Search for Santa Paws) :

Lorsque Santa Claus (Richard Riehle) est renversé par un taxi new-yorkais, il perd la mémoire, et se fait voler le cristal magique qui le rend immortel ; derrière lui, il laisse Chien Noël (Zachary Gordon), un chien en peluche devenu réel grâce à la magie du cristal. À Paws de se débrouiller désormais pour retrouver son maître, et pour sauver Noël...

Préquelle de "Les Copains fêtent Noël", et spin-off de la franchise des Air Bud/Air Buddies, Santa Paws est un DTV de Noël Disney typique, avec son arsenal habituel de nains déguisés en lutins, de rouge, de vert, de sapins et de neige.

Après un début en chansons, qui fait un peu peur, et la découverte du visage de Santa, qui fait encore plus peur, le film se dirige rapidement vers des animaux qui parlent et chantent, et vers la traque de Santa Paws, le chien du Père Noël amnésique, sur fond de reprise réticente d'un magasin de jouet new-yorkais par le fils du fondateur, et d'orphelinat dirigé par une mégère.

Un gros gloubiboulga d'intrigues en tous genres et de chansons insipides, pour un tout clairement destiné aux plus jeunes, qui fermeront sans doute les yeux sur le rythme anémique, et sur l'intérêt assez limité du tout.

1.75/6 (pour les spectateurs adultes)

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