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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Un film, un jour (ou presque) #208 : Drôles d'Oiseaux (2011)

Publié le 2 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Drôles d'Oiseaux (The Big Year) :

Dans l'univers impitoyable des ornithologues amateurs, une année parfaite est l'objectif de tous les amateurs d'oiseaux : réussir à voir le plus grand nombre de volatiles possibles en moins de 365 jours. Cette année, trois hommes sont en compétition : Kenny (Owen Wilson), l'actuel détenteur du record, Stu (Steve Martin), un riche homme d'affaires fraîchement retraité, et Brad (Jack Black), un trentenaire divorcé sans perspective d'avenir. S'engage alors un combat de chaque instant entre les trois compétiteurs...

Casting particulièrement prestigieux (outre les trois acteurs principaux, on a  Rashida Jones, Anjelica Huston, Jim Parsons, Rosamund PIke, Joel McHale, Corbin Bernsen, Kevin Pollak, etc, etc, etc) pour cette comédie narrée en voix-off par John Cleese, sur un un sujet des plus improbables.

Malheureusement, la mayonnaise ne prend jamais, et le film est beaucoup trop inégal pour fonctionner : les gags sont rares, le film est assez mal rythmé, les intrigues parallèles ne sont pas assez abouties, et le tout ronronne très rapidement, manquant d'énergie et de dynamisme, ce qui s'avère assez rédhibitoire.

Reste le fond gentillet du film (il faut suivre ses rêves, connaître ses priorités, trouver un sens à sa vie, blablabla), et des paysages assez jolis, mais bon, c'est franchement trop peu. Et donc franchement dommage.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #223 : Témoin à louer (2015)

Publié le 26 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Témoin à louer (The Wedding Ringer) :

Doug Harris (Josh Gad), un avocat fiscaliste rondouillard à la vie sociale inexistante, est sur le point d'épouser Gretchen (Kaley Cuoco), une superbe blonde clairement hors de sa catégorie. Seul problème : il n'a pas de témoins de mariage, et doit donc se tourner vers Jimmy Callagan (Kevin Hart), un "témoin professionnel" qui gagne sa vie en remplaçant au pied levé les témoins absents lors des cérémonies. Et tandis que Jimmy met sur pieds une équipe de faux témoins, progressivement, Doug commence à s'attacher à lui...

Une comédie façon bromance qui est affreusement plate, avec un script qui aurait aussi bien pu être tourné avec Kevin Hart et Adam Sandler, ou bien Jon Favreau et Vince Vaughn.

Passons sur le traditionnel couple improbable "petit gros insipide et timide + grande blonde sexy et extravertie" typique de ce genre de film (qui ici, pour une fois, il connaît une fin logique), et concentrons-nous sur le reste du film, qui se contente de dérouler son postulat improbable à grand coup de slapstick, de véritable émotion profonde sur le besoin d'avoir un ami©® et de clichés prévisibles.

Pour faire simple, tout le monde semble en pilotage automatique, le film est un peu longuet, et l'humour ne fonctionne pas particulièrement bien (notamment dans les moments graveleux), ce qui donne rapidement envie de passer à autre chose (j'ai ainsi eu fortement envie de jeter l'éponge dès la première moitié du métrage).

Heureusement, le capital-sympathie de la distribution (surtout les seconds-rôles, malheureusement quasiment tous sous-exploités) sauve un peu les meubles. Mais pas beaucoup.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 29 - S.O.S. : Save Our Skins (2014)

Publié le 1 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Télévision, Halloween, Horreur, Science-Fiction, UK

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

S.O.S. - Save Our Skins :

En voyage à New York pour se rendre à une convention de pop culture, deux geeks anglais, Ben (Nat Saunders) et Stephen (Chris Hayward), s'aperçoivent un matin qu'ils sont seuls sur Terre, et que tout le monde a disparu. Problème : le duo est particulièrement stupide, et en réalité, il n'est pas seul, puisqu'une force étrange est responsable de cette situation...

Une comédie d'horreur/sf anglaise lorgnant sur Paul (et un peu sur Shaun of The Dead), et initialement produite sous la forme d'une websérie de 13 épisodes, puis rapiécée pour en faire un long-métrage cinéma, écrit et interprété par Saunders & Hayward, deux scénaristes de sitcoms britanniques.

Sans surprise, le résultat est très très épisodique, haché et inégal, avec un enchaînement de mini-segments de 5 à 7 minutes, qui fonctionnent tous sur le même mode : glande à base de références geeks, un peu de tourisme, rencontre de quelqu'un ou de quelque chose d'étrange (un monstre, un cannibale, une folle, etc), disparition de la chose/personne en question, et passage à autre chose.

Autant dire que selon les rencontres, ce road-movie est plus ou moins intéressant, et surtout plus ou moins drôle (plutôt moins que plus, en fait, vu que les dialogues/vannes à base de name-dropping geek lassent très rapidement et que la scène de vomi est naze, mais certains moments absurdes ne fonctionnent tout de même pas trop mal), ce qui donne au final une comédie assez oubliable, d'autant qu'elle souffre d'un budget ultra-limité, et d'un rendu visuel plutôt laid.

Cela dit, j'ai bien aimé l'alien doublé par Peter Serafinowicz.

Un tout petit 2.5 ou 3/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 39 - Dark Space (2013)

Publié le 6 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Science-Fiction

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Dark Space :

Partis en navette pour passer du bon temps sur Centari 5, une planète touristique, un groupe de six jeunes fêtards s'écrase sur un astre inconnu. Là, ils découvrent rapidement qu'ils ne sont pas seuls, et qu'ils sont pris entre deux feux, à savoir la population indigène, et une escouade armée jusqu'aux dents qui les traque.

Un survival de SF au budget microscopique (produit par un studio dont l'ordre de marche est habituellement de singer au maximum les techniques de The Asylum afin de produire des mockbusters encore plus ratés) et qui transpose ici dans l'espace un bon vieux slasher des familles, avec ces jeunes délurés qui tombent en panne au milieu de nulle part et doivent survivre aux maychants autochtones psychopathes qui vivent dans les bois.

Tout est ultra fauché (si Survivor souffrait d'un budget limité, ici, ça semble avoir été tourné avec 1€50), les personnages sont des stéréotypes ambulants (hippie, nerd, sportive, bro, mec bien, parano) assez mal joués et globalement à baffer, et passée l'intro aux effets numériques potables, on se retrouve dans la nature californienne, où les protagonistes doivent survivre contre des singes extraterrestres, et contre des soldats en armure de Halo.

Et c'est à peu près tout ce qu'il y a à dire ici : c'est mauvais, cheap, mal joué et mal rythmé, et il n'y a même pas une tête connue qui pourrait permettre au film de passer sur Syfy.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #231 : Electric Boogaloo (2014)

Publié le 19 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Histoire, Action, Aventure, Fantastique, Science-Fiction, Horreur, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Electric Boogaloo (Electric Boogaloo: The Wild, Untold Story of Cannon Films) :

Dans les années 80, Menahem Golan et Yoram Globus, deux immigrés israéliens installés aux USA et passionnés de cinéma, décident de faire des films. Ensemble, ils prennent la tête du studio Cannon, qui devient rapidement réputé pour ses séries Z opportunistes, ses films d'action produits à la chaîne, et son érotisme racoleur. Mais bien vite, la paire Golan-Globus commence à avoir la folie des grandeurs, et à vouloir conquérir le monde tout en acquérant une certaine respectabilité : une ambition qui va mener Cannon à sa perte.

N'importe quel cinéphile digne de ce nom et ayant grandi dans les années 80 savait à quoi s'attendre lorsque le logo de Cannon apparaissait à l'écran : un plaisir déviant et coupable, du mauvais cinéma pop-corn, bien souvent cependant assez hilarant, que ce soit volontairement ou non.

Et ce documentaire énergique et passionné fait vraiment un tour d'horizon complet du phénomène Cannon et de ses failles incurables, à grands renforts d'entretiens avec toutes les personnes concernées, acteurs, employés, techniciens, etc.

Tout le monde... ou presque, puisque manquent quelques noms importants (comme Chuck Norris ou Van Damme), ainsi que les principaux intéressés, Golan & Globus... qui ont préféré mettre en chantier leur propre documentaire pour tenter de prendre de vitesse ce métrage-ci.

On ne se refait pas !

4.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 58 - Puffball (2007)

Publié le 15 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Fantastique, Thriller, UK, Irlande

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Puffball - The Devil's Eyeball :

Liffey (Kelly Reilly), une jeune architecte ambitieuse, s'installe dans un vieux cottage irlandais pour le remettre à neuf. L'ancienne propriétaire de la maison, la vieille Molly (Rita Tushingham) habite désormais de l'autre côté de la forêt, non loin de sa fille Mabs (Miranda Richardson), de son mari Tucker (William Houston) et de leurs trois filles. Mais Mabs veut un nouvel enfant, un garçon, et pour ce faire, elle se tourne vers la magie noire, pour réactiver la fertilité du couple. Et quand Liffey tombe enceinte après une brève aventure avec Tucker, Mabs et Molly sont bien décidées à mettre un terme à cette grossesse, quitte à avoir, de nouveau, recours à des forces surnaturelles...

Un long-métrage principalement irlandais, adapté d'un roman par Nicolas Roag (Don't Look Now), et qui traite du problème de la maternité et de ses conséquences et ses enjeux, sur un mode semi-fantastique. Je dis "semi-fantastique" car franchement, à regarder la première heure de ce métrage au style très vieillot, on a plutôt l'impression que le sujet du film, c'est la vie sexuelle maladroite et embarrassante des paysans irlandais, telle que filmée dans les années 70.

Parce que bon, entre ses scènes de sexe à la fois tous publics, et volontairement tout sauf glamour ; ses effets visuels ridicules et datés (la surimposition d'un foetus sur un champignon, dès le premier quart d'heure, donne tout de suite le ton : ensuite, c'est pire) ; ses acteurs en roue libre (j'aime bien Kelly Reilly, habituellement, mais là tout le monde surjoue, avec une mise en scène et une interprétation globalement maniérées) ; son script volontairement abscons, et souffrant d'un symbolisme pataud ; et sa musique immonde (de par son hors-sujet), façon easy listening celtique totalement déplacé...

... on se retrouve devant un métrage imbitable et imbuvable, qui ne donne qu'une envie : qu'il se termine rapidement. Pas de bol, le film fait près de 2 heures.

1.25/6

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Critique éclair : Deadbeat, saison 2

Publié le 24 Mai 2015 par Lurdo dans Télévision, Critiques éclair, Review, Comédie, Sitcom, Fantastique, Hulu

RIP : Fauchés et sans repos (Deadbeat), saison 2 :

Kevin Pacalioglu (Tyler Labine) est un stoner/slacker new-yorkais, bon à rien sans avenir, et qui n'a qu'un seul talent : celui de voir et de parler aux esprits ne parvenant pas à trouver la paix dans l'au-delà. Face à lui, Camomile White (Cat Deeley), une fausse médium médiatisée, qui est bien décidée à exploiter les dons de Kevin à son propre bénéfice...

Peu de nouveautés dans cette saison 2 : un générique animé assez amusant, et un personnage supplémentaire, celui d'un nain, sidekick du pote dealer du héros.

Le reste est dans la continuité directe de la saison 1, avec des problèmes intrinsèques qui continuent d'être présents ; l'humour slacker/marijuana/pipa/caca/vomi/foutre est lourd, à la longue ; le format "ghost of the week" finit par être mécanique et formulaïque jusqu'à l'écoeurement, un souci d'autant plus notable que le show est présenté en mode binge-watching par Hulu ; les personnages sont presque tous des connards, que ce soit le lead, l'antagoniste, le nain, et même la fantômette dès lors qu'elle se rapproche de sa copine fantôme ouvrière ; et il y a une fâcheuse tendance à désamorcer le moindre cliffhanger ou la moindre évolution dès la scène suivante, ce qui est assez agaçant.

Après, le duo principal "slacker & sa copine fantôme" ne fonctionne pas trop mal, et le développement de sa relation fonctionne plutôt bien, même si le tout est ultra-prévisible. D'ailleurs, dans le registre "prévisible" la première moitié de cette saison de 13 épisodes s'avère assez quelconque, et enchaîne les épisodes basiques ; il faut attendre la seconde moitié pour que les scénaristes se lâchent un peu, avec en prime quelques guests sympatoches (Danny DeVito, Fred Armisen, ou encore James Franco en pervers exhibitionniste, et Zachary Levi en Abraham Lincoln), et des épisodes qui donnent plus dans la parodie ouverte de genres (théâtre, film de casse, buddy cop movie des 80s, épisode de Noël) que dans le GOTW. D'ailleurs, ce n'est pas surprenant de voir que le show commence à se lâcher dès qu'il met de côté l'antagoniste du héros, et dès qu'il fait revenir le blob en plastique.

Mais quand l'antagoniste revient, dans le dernier épisode, ça retombe assez à plat. Donc une saison 2 assez bipolaire, très moyennement convaincante, mais finalement, comme je le disais plus haut, dans la continuité de la saison précédente, pour le meilleur et pour le pire.

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 80 - Projet 666 (2015)

Publié le 26 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Projet 666 (Backmask, aka Exeter, aka The Asylum) :

Une bande de jeunes débiles va faire la fête dans un asile abandonné, en cours de rénovation par un prêtre, Père Conway (Stephen Lang). Mais bien vite, les choses dégénèrent, et une entité surnaturelle se manifeste...

J'ai rarement détesté un film d'horreur à ce point. Je ne sais pas ce que Marcus Nispel avait en tête avant d'entamer ce métrage, s'il visait un grand nawak à la Sam Raimi ou Mike Mendez, ou bien si les contraintes budgétaires l'ont obligé à partir dans cette direction, mais le fait est que ce métrage est tout simplement insupportable.

C'est un film débile, avec des jeunes débiles qui font des trucs débiles, lisent des trucs débiles, ingèrent des trucs débiles, et vont sur le web pour lire des trucs débiles... ce qui pourrait donner quelque chose de drôle ou de décalé, mais la moindre tentative de second degré ou de décalage assumé est tout simplement plombée par un montage et une réalisation cache-misère qui ruinent totalement tous les effets.

Bon, en plus, le script est creux et prévisible au possible, ce qui n'aide pas, et le film n'a ni structure ni rythme, juste des moments et des scènes stupides montés bout à bout sur un très vague semblant de récit.

Il ne reste alors qu'une poignée de scènes gores pas désagréables, mais bon, c'est très peu.

1/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 96 - Mimic 3 : Sentinel (2003)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Science-Fiction

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Mimic 3 - Sentinel :

Survivant de l'épidémie virale ayant mené à la création des insectes Judas, Marvin (Karl Geary) a désormais une vingtaine d'années et, hypersensible à d'innombrables facteurs biologiques et environnementaux, il passe le plus clair de son temps dans sa chambre, cloîtré, à observer les autres habitants de l'immeuble au travers de l'objectif de son appareil photo. Parmi ceux-ci, Carmen (Rebecca Mader), une jolie voisine, et "l'éboueur" (Lance Henriksen), un nouvel arrivant étrange et secret, dont les déplacements nocturnes correspondent étrangement à des disparitions inexpliquées dans le quartier. Avec l'aide de sa soeur Rosy (Alexis Dziena) et de Carmen, Marvin va mener l'enquête, et découvrir que les Judas n'ont pas tous été exterminés.

Écrit et réalisé par JT Petty, (scénariste/réalisateur de The Burrowers & de Hellbenders), cette seconde suite de Mimic lorgne très fortement (et de manière totalement assumée) sur Fenêtre sur Cour d'Hitchcock, dont elle reprend de nombreux éléments.

En comparaison de Mimic 2, ce troisième opus est ainsi nettement plus réussi, et presque aussi bon que l'original, en ce qui me concerne, tant Mimic 3 reste condensé (moins de 75 minutes), va droit au but, et sait garder ses créatures dans les ténèbres afin de ne pas dévoiler son budget limité.

C'est plutôt bien joué (même si Dziena peut agacer par moments, elle reste globalement sympathique), c'est court, direct, sans fioritures, et c'est suffisamment maîtrisé au niveau technique pour convaincre.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #165 : Parallels (2015)

Publié le 3 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Télévision, Review, Netflix, Fantastique, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Parallels :

Ronan (Mark Hapka), sa soeur (Jessica Rothe) et leur voisin pot-de-colle (Eric Jungmann) se rendent à un rendez-vous fixé par leur père dans un immeuble étrange, en centre ville. Quelques instants après y être entrés, une machinerie étrange se déclenche, et transporte l'immeuble et ses trois occupants dans une dimension parallèle, où ils rencontrent Polly (Constance Wu), qui leur explique la situation : l'immeuble relie toutes les dimensions parallèles existantes, et bascule de l'une à l'autre toutes les 36 heures...

Concept de série télévisée produit par l'un des showrunners de The Lost Room pour Fox Digital, et transformé en cours de route en long-métrage de 83 minutes diffusé sur Netflix, long-métrage qui se termine forcément en queue de poisson, dans l'attente d'une suite éventuelle qui ne viendra probablement jamais.

Et ce n'est pas très étonnant, à vrai dire, puisque cette combo pilote + premier épisode n'est qu'une grossière resucée de Sliders, avec malheureusement une distribution globalement insipide et transparente, qui interprète ses personnages (déjà pas très malins ou intéressants) sans finesse aucune (exception faite de Constance Wu, amusante en glisseuse sarcastique, désabusée et blasée).

Rien de mémorable, et assez mauvais si on le juge en tant que film à part entière. En tant que pilote de série tv, ce n'est pas terrible non plus, et clairement pas inspiré, mais ça reste regardable, donc :

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #187 : La Ligue des Justiciers - Dieux et Monstres (2015)

Publié le 4 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Animation, Fantastique, DC

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Ligue des Justiciers - Dieux et Monstres (Justice League - Gods & Monsters) :

Dans un univers parallèle plus sombre et violent, Superman (Benjamin Bratt) se nomme Hernan Guerra, fils de Zod recueilli, à son arrivée sur Terre, par des immigrés mexicains ; Batman (Michael C. Hall) est Kirk Langstrom, un savant devenu vampire après avoir tenté de se débarrasser de son cancer ; et Wonder Woman (Tamara Taylor) est Bekka, autrefois fiancée au Néo-Dieu Orion. Ensemble, ils font respecter la loi et l'ordre sur Terre, malgré la méfiance du gouvernement et des citoyens... jusqu'au jour où de célèbres savants sont tués selon des méthodes qui semblent pointer la Ligue des Justiciers du doigt : à eux de prouver leur innocence avant qu'il ne soit trop tard...

Un long-métrage animé du DCU qui a fait l'événement, car il signe le retour de Bruce Timm aux commandes de cet univers. Et c'est donc un choix assez étrange de faire de ce grand retour un métrage se déroulant dans un univers alternatif, une sorte de gros What If sorti de nulle part (j'ai toutefois cru comprendre que Timm voulait initialement adapter The Authority, mais a dû se rabattre là-dessus), et qui a de quoi déstabiliser les fans de la Justice League.

Cela explique probablement les nombreuses réactions indignées des fans et des critiques, qui ont fait un rejet en bloc du film... moi-même, je n'étais pas très chaud, d'autant qu'il faut bien l'admettre, le design des trois personnages principaux est particulièrement insipide, pour ne pas dire mauvais.

Et puis finalement, petit à petit, j'ai fini par me prendre au jeu de ces versions différentes des héros DC, aux origines narrées en flashback, dans un script assez classique, mais qui fonctionne.

Reste néanmoins des problèmes de casting (Paget Brewster en Lois ne fonctionne pas du tout pour moi) ou d'intérêt global (le tout est assez convenu), mais je ne me suis pas ennuyé, et ça fait toujours plaisir de retrouver un style visuel plus classique et efficace, qui change des mochetés auxquelles le DCU nous avait habituées.

3.75/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 122 - La Malédiction des Whateley (1967)

Publié le 3 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Lovecraft, Drame

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

La Malédiction des Whateley (The Shuttered Room) :

Adoptée après une enfance tragique, Susannah (Carol Lynley) apprend un jour que ses parents biologiques ne sont plus, et qu'elle vient d'hériter de leur propriété, sur l'île de Dunwich, au large du Massachusetts. Accompagnée par son époux Mike (Gig Young), elle part alors pour Dunwich, où elle découvre une communauté hostile et ignorante, aux moeurs arriérées. Et tandis que le couple s'intéresse à un vieux moulin, ils sont prévenus par la tante excentrique de Susannah, Agatha (Flora Robson), de ne pas s'en approcher, car quelque chose d'étrange hante les parages...

Moui.

Je ne sais pas trop ce à quoi je m'attendais avant d'attaquer cette adaptation d'un récit de Lovecraft/Derleth... mais une chose est sûre, je ne m'attendais pas à ça.

Entre sa réalisation télévisuelle assez pataude (c'est le premier long-métrage de David Greene, réalisateur tv anglais) et datée, son interprétation très inégale, sa musique free jazz & percussions qui détruit la moindre tentative d'ambiance ou de suspense, et son script tout simplement plat et insipide, à base de paysans arriérés et de secret de famille tragiquement réaliste et quelconque, ce long-métrage est d'un ennui confondant.

Tout le mystère, l'étrange et le surnaturel de la nouvelle originelle sont ici aux abonnés absents, et avec eux, c'est tout l'intérêt du film qui s'est fait la malle.

Énorme bof, donc, pour un film qui n'est jamais à la hauteur de la nouvelle d'origine, ou même de son titre français.

1.5/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 129 - La Maison des Ombres (2011)

Publié le 6 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Drame, Fantastique, Halloween

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

La Maison des Ombres (The Awakening) :

Dans le Londres des années 1920, Florence Cathcart (Rebecca Hall) est une sceptique troublée et amère qui compense la mort de son bien-aimé lors de la guerre en chassant les fantômes, et en démasquant à tour de bras les pseudos-médiums et arnaqueurs en tous genres. Un jour, cependant, Robert Mallory (Dominic West), le proviseur d'un pensionnat pour jeunes garçons, vient la trouver, pour lui demander de mener l'enquête sur la mort récent d'un de ses élèves, décédé après avoir apparemment vu un fantôme...

Un long-métrage anglais qui bénéficie d'une jolie atmosphère, d'une réalisation soignée, et d'une interprétation convaincante (notamment de Rebecca Hall)... mais qui souffre malheureusement d'un problème de taille : il donne longtemps l'impression d'avoir été vu et revu des centaines de fois, et d'être particulièrement générique, y compris au niveau de ses personnages et de leurs motivations.

Pire : arrivé aux 3/4 du film, le métrage décide d'abattre ses cartes, et d'enchaîner les rebondissements improbables, révélant ainsi des choses au sujet de l'enfant fantôme, mais aussi du passé de l'héroïne... et là, honnêtement, ça ne fonctionne pas vraiment pour moi.

C'est un toutéliage trop capillotracté, trop brouillon, et la fin too much n'aide vraiment pas à digérer le tout. D'autant qu'en prime, la musique se fait parfois un peu trop dramatique, ce qui a un effet contre-productif sur ce qu'elle illustre.

Dommage donc que le film soit en grande partie prévisible, peu effrayant et donc aussi plat, car il y avait là le potentiel de quelque chose de plus satisfaisant.

3/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 131 - Area 51 (2015)

Publié le 6 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Science-Fiction

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Area 51 :

Après avoir été enlevé, une nuit de fête, par une force qu'il ne comprend pas, Reid (Reid Warner) se prend de passion pour le phénomène extraterrestre, et décide de s'introduire dans la fameuse Zone 51. Pour cela, il réquisitionne l'aide de ses deux meilleurs amis, Darrin (Darrin Bragg) et Ethan (Ben Rovner), et grâce aux informations fournies par Jelena (Jelena Nik), la fille d'un ancien employé de la base, et aux cartes d'accès d'un homme de ménage, il se lance à l'assaut de Groom Lake, sans jamais cesser de filmer cette mission suicide.

Oren Peli - réalisateur et scénariste du médiocre Paranormal Activity, scénariste de ses médiocres suites, de la médiocre série tv The River, du médiocre Chroniques de Tchernobyl, et producteur des très très inégaux Insidious - remet ici le couvert derrière la caméra et au scénario (co-écrit avec l'acteur Christopher Denham) en mettant le genre found-footage à la sauce extraterrestre.

Et c'est un splendide navet qu'il nous sert ici, un navet qui passe près de la moitié de sa durée à filmer (sans véritable justification, d'ailleurs) la préparation de la mission de ces protagonistes dude-bros, insipides et jamais vraiment convaincants ; un navet plat, générique, sans la moindre inspiration, qui rajoute au film une visite dans un strip-club qui n'a d'autre intérêt que de montrer pendant quelques instants des fesses et des seins en vue subjective, et qui, lorsque vient le moment d'investir la Zone 51, se dégonfle comme une belle baudruche faute de tension ou d'idées originales (et ce ne sont pas les quelques effets spéciaux fauchés qui changent quoi que ce soit au bilan) ; un navet qui a été tourné en 2009, et qui ne sort qu'aujourd'hui, pour des raisons on-ne-peut-plus évidentes, parmi lesquelles de nombreux problèmes de logique interne (la combinaison isotherme magiquement à la taille et aux formes de la demoiselle qui s'invite pourtant sans prévenir, par exemple) et de structure (le film finit par séparer le groupe en deux unités une fois dans la Zone 51, et par passer de l'une à l'autre, ce qui empêche la moindre montée en tension et en puissance du récit).

Même dans un genre pourtant largement nivelé par le bas, et avec une barre à franchir qui est à ras de terre, ce métrage est une belle perte de temps assez agaçante. À éviter.

1/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 134 - Teddy, la mort en peluche (1981)

Publié le 7 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Canada

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Teddy, la mort en peluche (The Pit) :

Jeune garçon de douze ans un peu autiste et maltraité par tout son entourage, Jamie (Sammy Snyders) a deux secrets : le premier, c'est qu'il parle à Teddy, son ours en peluche... et que celui-ci lui répond. Le second, c'est qu'il a découvert, au fond des bois, un puits où vivent des créatures difformes et agressives. Suivant les conseils de Teddy, Jamie va alors commencer à se débarrasser de tous ceux qui lui font du mal, en les jetant un à un dans le puits...

Un petit film d'horreur canadien méconnu et assez fauché, mais qui s'avère étrangement réussi.

Certes, tout n'est pas très bien joué ou très crédible, et le film s'éparpille, ne sachant pas s'il veut raconter l'histoire de Jamie, psychopathe en puissance, qui a des rapports étranges avec les femmes et avec sa mère ; celle des créatures du puits, qui s'échappent dans le dernier quart d'heure, et sont traquées par les autorités ; ou celle de Teddy, un ours vraisemblablement possédé, qui bouge même lorsque personne n'est la pièce avec lui (et qui bizarrement, passe un peu à la trappe au cours du récit, comme oublié par le scénariste au profit des monstres du puits).

Mais en ne se prenant pas trop au sérieux, le film parvient paradoxalement à créer de vrais moments glauques et pesants, lorsque Jamie laisse s'exprimer son côté pervers et ses hormones en folie (le jeune acteur est d'ailleurs plutôt convaincant).

On regrettera cependant que les vingt dernières minutes se fassent sans le garçon, accusant ainsi une sérieuses baisse d'intérêt, mais heureusement, Jamie refait surface pour la dernière scène, assez savoureuse.

Une bonne petite surprise, pour peu que l'on n'ait pas d'attentes démesurées.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #297 : Adaline (2015)

Publié le 20 Avril 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Adaline (The Age of Adaline) :

Après un accident de voiture étrange, Adaline Bowman (Blake Lively) a tout simplement cessé de vieillir, immortelle et éternellement séduisante à l'âge de 29 ans. Aujourd'hui âgée de plus de 100 ans, désenchantée, et après avoir changé à de nombreuses reprises d'identité, elle rencontre Ellis Jones (Michiel Huisman), un séduisant héritier, et pour la première fois depuis des décennies, Adaline s'autorise à tomber amoureuse. Mais lorsqu'elle rencontre le père d'Ellis, William (Harrison Ford), le secret d'Adaline s'effondre...

Un drame romantique fantastique qui donne l'impression d'être une adaptation d'un livre (on pense au Secret de Charlie, ou à Benjamin Button), mais qui en fait, est un scénario original.

Enfin, original, c'est vite dit, puisque cet Adaline rappelle beaucoup d'autres oeuvres similaires.

Beaucoup trop, d'ailleurs.

Forcément, puisqu'au coeur de ce récit se trouve l'équation immortalité = souffrance émotionnelle qu'on avait déjà dans Button, ou dans Highlander. D'ailleurs, continuons ce petit jeu... si l'on prend Highlander, que l'on retire l'action et les combats à l'épée, que l'on retire la musique envoûtante, que l'on retire l'émotion, que l'on retire le charisme des acteurs, que l'on retire la fresque historique (ici, la vie d'Adaline ne couvre qu'à peine une centaine d'années, et le côté historique ne débouche sur rien), et que l'on change le sexe du protagoniste, on se retrouve avec Adaline : une romance insipide au possible, à la distribution terne et transparente (mention spéciale à Huisman, inexistant alors qu'il est sensé être suffisamment charmant pour tirer Adaline de sa torpeur), à la narration occasionnelle en voix-off inutile et génante, au rythme mollasson, aux personnages secondaires jamais développés, et à la fin convenue, banale, et affreusement prévisible.

Attention, ce n'est pas forcément un mauvais film (Harrison Ford est notamment assez bon, et son doppleganger jeune est assez bluffant), et je ne doute pas que certain(e)s y trouveront leur compte... mais les thématiques abordées l'ont déjà été ailleurs, en nettement mieux, et il y a plus d'émotion dans une scène d'Highlander que dans tout ce métrage inabouti et sans personnalité.

2.25/6

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Les bilans de Lurdo : La Fête à la Maison - 20 ans après, saison 1 (2016)

Publié le 20 Mars 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Comédie, Sitcom, Netflix, Review, Critiques éclair

Fuller House : La Fête à la maison : 20 ans après - saison 1 :

Le reboot/revival/remake/suite de La Fête à la Maison par Netflix, avec tout le monde qui rempile de manière plus ou moins régulière (les adultes du show original ne font ici que des caméos, de temps en temps), pour treize épisodes... sauf les soeurs Olsen (ce qui leur vaut plein de vannes et de remarques méta à leur dépens).

Sans surprise, ce Fuller House est exactement comme la série originale, ni meilleur, ni pire, et avec les mêmes qualités et défauts. Ce qui rend les critiques assassines, outre-atlantique, assez "amusantes", tant elles donnent l'impression d'avoir été écrites par des personnes n'ayant jamais regardé la série mère, et/ou choisissant d'adopter une posture cynique et sarcastique du genre "ha, comment c'était trop de la daube, les séries des années 80, heureusement qu'aujourd'hui on a The Big Bang Theory et Modern Family, ça c'est de la sitcom de qualité sans clichés et sans vannes pourries."...

Cela dit, avis personnel, mais bien que le tout reste effectivement typiquement kitschouille 80s, ça passe nettement mieux sans Dave Coulier (et ses imitations médiocres) et sans les Olsen (et leur personnage tête à claques et envahissant), au point que le tout soit (presque) agréable à regarder. Ou du moins, pas désagréable, pour peu qu'on sache dans quoi on s'embarque.

(bémol, DJ Tanner manque un peu trop de charisme ou d'alchimie avec ses enfants, ce qui fait qu'elle se fait clairement éclipser à l'écran par sa frangine et par l'autre cinglée)

Je m'attendais à avoir envie de zapper après 15 minutes du premier épisode, et en fait, je pense que je reviendrai probablement en seconde saison, pour voir si ça continue sur cette lancée.

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Un film, un jour (ou presque) #343 : Get A Job (2016)

Publié le 21 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Get A Job :

Will (Miles Teller), sa petite amie Jillian (Anna Kendrick) et tous leurs amis stoners (Christopher Mintz-Plasse, Nicholas Braun, Brandon T. Jackson) viennent de finir leurs études : désormais, ils doivent se confronter au monde du travail... ce qui est plus facile à dire qu'à faire. D'autant que Roger (Bryan Cranston), le père businessman de Will, vient lui aussi de perdre son poste à cause de son âge...

Une comédie rythmée, mais brouillonne et qui peine à trouver ses marques, sur une génération de glandeurs qui se croient spéciaux, et sont en fait totalement ordinaires et insipides.

Du moins, c'est dans cette direction que le film semble parfois se diriger ; à d'autres moments, il semble parfaitement content d'être une stoner comedy basique et graveleuse, avec une Cameron Richardson qui se met topless dans un rôle ingrat de strip-teaseuse au grand coeur ; à d'autres encore, il se contente d'être un film sur la crise (professionnelle) de la quarantaine de Cranston ; ou encore une comédie de bureau comme tant d'autres, peuplée de seconds rôles très sympathiques (Alison Brie, Greg Germann, Jorge Garcia, John C. McGinley, Marcia Gay Harden, Bruce Davison) mais finalement sous-exploités.

Et puis il se finit sur une conclusion finalement assez "appropriée" à la génération mise en scène, confortée dans ses opinions : "oui, tu as raison de te croire spécial, tu l'es, et le monde du travail ne te mérite pas, toi et ton génie, trouve ton propre chemin et f**k the world !".

Guère surprenant d'apprendre alors que ce métrage a été tourné en 2012, et est resté quatre ans sur le banc de touche avant de sortir enfin en salles et en VOD.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #438 : La Légende de Manolo (2014)

Publié le 27 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Animation, Musical, Review, Musique, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Légende de Manolo (The Book of Life) :

Dans la ville mexicaine de San Angel, Manolo (Diego Luna) et Joaquin (Channing Tatum) ont grandi avec la belle Maria (Zoe Saldana), dont ils sont tous deux épris. Manolo est fils de matador, mais plutôt que de suivre la tradition familiale, il préfèrerait passer son temps à chanter et à jouer de la guitare ; Joaquin, lui, est devenu militaire, et un héros de son peuple. Mais lorsque le maléfique Chakal menace la ville, les deux hommes se trouvent pris au coeur de ce conflit ; d'autant que Xibalba (Ron Perlman) et La Muerte (Kate Del Castillo), deux déités querelleuses, ont fait de leur triangle amoureux l'objet d'un pari céleste...

Un long-métrage animé produit par Guillermo Del Toro, pas désagréable, mais au fond assez basique, pas forcément compensé par une forme souffrant de problèmes très clairs à mes yeux.

Déjà, le character design et la direction artistique globale sont très tranchés, et peuvent laisser de marbre : ce fut globalement le cas pour moi, du moins jusqu'à ce que le film s'énerve un peu, et visite l'Au-Delà, dans sa seconde moitié.

Et on touche là à l'autre problème du film : son rythme et sa structure, très très inégaux.

Toute la première partie est ainsi assez générique, pas aidée par des chansons modernes revisitées à la sauce mexicaine, et par un artifice de narration tout simplement inutile ; la seconde moitié tient nettement plus la route, et est plus mouvementée/divertissante, mais c'est franchement un peu tard.

En l'état, un métrage assez moyen, surtout si l'on n'accroche pas trop à la direction artistique.

3.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 11 - La Forêt (2016)

Publié le 24 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

La Forêt (The Forest) :

Lorsque Jess, sa soeur jumelle vivant au Japon, cesse de donner de ses nouvelles, Sara (Natalie Dormer) est bien décidée à découvrir ce qui lui est arrivé. Persuadée qu'elle est toujours en vie, Sara part alors pour le Japon, où elle apprend que Jess a disparu dans la forêt maudite d'Aokigahara, lieu de tous les suicides et de tous les mauvais esprits. Accompagnée par Aiden (Taylor Kinney), un autre occidental vivant en terre nippone, elle s'enfonce donc dans ces bois sinistres, à la recherche de sa soeur...

Un film produit et conçu par David Goyer (avec trois autres scénaristes. Trois !) après qu'il ait découvert l'existence de la forêt d'Aokigahara en lisant sa page Wikipedia, ce qui en dit long sur la genèse du projet.

Mais bon, de toute façon, ça ne change pas grand chose au résultat final : on a en effet constamment l'impression, en regardant ce métrage, de faire un saut dans le passé, dix ou quinze ans en arrière, quand c'était la grande mode des remakes américains médiocres et estampillés j-horror.

Résultat : on se paie ici tous les clichés de l'Américaine qui arrive en Asie (enfin, en Serbie, là où a été tourné le plus gros du film), découvre les traditions exotiques et bizarres du pays, et est confrontée à des phénomènes surnaturels inexplicables.

Le tout façon "les scénaristes ont lu la page wiki et ont vu un reportage sensationnaliste, dont ils intègrent les anecdotes au script", mis en image de manière ultra-insipide et plate (les jump-scares sont anémiques et prévisibles au possible), sans le moindre frisson au rendez-vous, et avec une héroïne ignorante, pas très maligne, et assez agaçante (malgré la sympathique Natalie Dormer dans le rôle principal).

Un bon gros flop qui arrive une décennie trop tard, qui n'a rien appris de ses aînés, et qui n'a pas grand intérêt.

1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 16 - Cabin Fever (2016)

Publié le 26 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Cabin Fever :

Une bande d'étudiants arrive dans un chalet en pleine forêt, sans savoir que la région est contaminée par un virus nécrosant qui va bientôt les décimer un à un...

Le premier Cabin Fever ne s'était fait remarquer, en 2002, que pour sa nature bancale, à moitié film d'horreur gore au concept fort, et à moitié comédie noire et absurde, avec bon nombre de scènes qui n'avaient pas grand sens. Le problème étant, à l'époque, que le film n'était paradoxalement pas assez drôle, pas assez absurde, pas assez gore et pas assez effrayant/tendu pour convaincre, quelle que soit la catégorie.

Néanmoins, la recette très particulière du métrage, et le sens très prononcé du buzz d'Eli Roth, avaient fait que le film avait connu son petit succès, visiblement suffisant pour lancer un remake quatorze ans plus tard.

Et là, on se demande vraiment "pourquoi ?", vu que ce remake est tourné à partir du même script, utilise bon nombre des mêmes angles de caméra et des mêmes scènes, et, pour faire simple, est une photocopie de l'original. Mais une photocopie délavée, avec une distribution encore plus insipide, un humour absurde encore moins présent, du gore à peine plus appuyé, une réalisation encore plus laborieuse, et un rythme encore plus médiocre.

C'est donc totalement redondant et superflu, et totalement dénué du moindre intérêt intrinsèque.

Quant à l'hommage à The Shining, en ouverture, il fait plus pitié qu'autre chose.

1/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 17 - Dummie la Momie 2 : Dummie et le Sphinx de Shakaba (2015)

Publié le 27 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Fantastique, Jeunesse, Hollande, Halloween

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Dummie la Momie 2 - Dummie et le Sphinx de Shakaba (Dummie de Mummie en de Sfinx Van Shakaba) :

Habitant toujours chez Gus (Julian Ras), Dummie (Yahya Gaier) la momie égyptienne comprend un jour qu'il ne grandira jamais, et connaît alors une crise existentielle qui l'amène à se remettre en question. Dummie décide alors de devenir célèbre, quoi qu'il en coûte, et choisit de participer à un concours de peinture. Parallèlement, Dummie, Gus et leurs proches découvrent l'existence d'une statuette antique contenant une huile aux pouvoirs merveilleux, capable de guérir toutes les blessures, et de rendre son apparence humaine à Dummie : ils partent alors à sa recherche, espérant la retrouver à temps pour que Dummie devienne humain avant de devenir célèbre...

Suite directe du précédent Dummie the Mummy, chroniqué ici, et qui était un film fantastique néerlandais pour enfants gentillet, sur la momie d'un jeune égyptien qui, revenu à la vie par magie, finissait par s'installer dans la ferme d'un petit garçon, et par aller à l'école avec lui.

L'année dernière, lorsque j'ai regardé le premier épisode, c'était pour me laver le cerveau après une suite de navets horrifiques, dans le cadre de l'Oktorrorfest 2015. Je fais donc de même cette année, même si, je dois bien l'avouer, nous sommes encore assez tôt dans cette saison 2016 (ce qui n'augure pas forcément du meilleur pour les semaines à venir...).

Malheureusement, comme souvent lorsqu'une suite est mise en production de manière précipitée, moins d'un an après le film original, le résultat n'est pas à la hauteur du premier épisode.

Ici, on a beau reprendre les mêmes et recommencer, on se retrouve devant un film pour enfants assez décousu, qui ressemble à une suite de mésaventures et d'épisodes mis bout à bout de manière un peu anarchique, sans avoir le charme scolaire ou musical du premier opus.

Assez dommage, je dois dire, puisque le premier film avait un capital sympathie certain (sans être pour autant un chez d'oeuvre, loin de là), alors qu'ici, c'est simplement quelconque (à l'image des rêves animés des protagonistes, laids, simplistes, et nettement en dessous des flashbacks animés du premier opus).

2.5/6

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (2)

Publié le 14 Mai 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Critiques éclair, Science-Fiction, Star Trek

Je continue mon revisionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager :

5x03 - Extreme Risk :

B'elanna ne se sent pas bien, B'elanna est distante, froide et distraite, B'elanna passe ses nuits dans l'Holodeck à mettre sa vie en danger, bref : B'elanna est en dépression, alors même que ses services sont requis pour construire une nouvelle navette, le Delta Flyer (amusant d'entendre l'équipage se plaindre que leurs navettes sont vraiment merdiques, et qu'elles sont insuffisantes pour l'épopée du Voyager ; comme si les scénaristes avaient enfin décidé de prendre les critiques des fans en compte...), et pour prendre de vitesse les extraterrestres pollueurs de l'épisode précédent.

C'est un épisode centré sur B'elanna, donc j'aurais dû être très enthousiaste, d'autant que Roxann Dawson est toujours très efficace dans son rôle. Malheureusement, entre les extraterrestres inintéressants, le fait qu'ils nous ont déjà fait le coup du personnage déprimé et suicidaire avec Janeway deux épisodes plus tôt, et le manque total de continuité - B'elanna est supposément en dépression depuis des mois (depuis que Chakotay lui a annoncé la mort de la plupart de leurs collègues du Maquis, durant la saison précédente), mais n'en a jamais montré le moindre signe... et n'en montrera plus jamais le moindre signe ensuite, j'ai trouvé ça plus frustrant qu'autre chose.

Si Voyager avait été une série aussi feuilletonnante que DS9, ça aurait pu marcher.

 

5x04 - In The Flesh :

Le Voyager tombe sur une base holographique de l'espèce 8472, base à l'image du QG terrestre de Starfleet où les extraterrestres (modifiés pour avoir une apparence humaine) apprennent à infiltrer l'Humanité. Chakotay décide de leur rendre la monnaie de leur pièce, et infiltre les rangs des 8472 humanoïdes, afin de découvrir ce qu'ils cachent...

Un épisode techniquement compétent, mais qui demande une telle suspension d'incrédulité - il faut accepter que les 8472 aient réussi à obtenir des informations tellement détaillées sur la Terre, ses habitants, etc, qu'ils sont capables de les reproduire dans leurs moindres détails, de prendre forme humaine, de tomber amoureux d'humains, etc - que ce concept a l'effet inverse de celui escompté.

Plutôt que de s'intéresser aux négociations pacifistes entre Janeway et les 8472, j'ai passé mon temps à me dire que c'était un gâchis énorme, et que les scénaristes venaient de réduire en miettes l'un des rares ennemis réussis de Voyager, en les faisant passer de "menace incompréhensible, indescriptible, et mortelle, venue d'ailleurs" à "pacifistes humanoïdes fascinés par la complexité de l'âme humaine".

Mouais.

Mouais mouais mouais.

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 42 - La Nurse (1990)

Publié le 6 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

La Nurse (The Guardian) :

Jeune couple optimiste et heureux, Kate (Carey Lowell) et Phil (Dwier Brown) engagent la jeune Camilla (Jenny Seagrove) en tant que nourrice pour leur jeune bébé, afin de les assister au quotidien, lorsqu'ils travaillent. Mais rapidement, il apparaît que Camilla détient des pouvoirs étranges, et qu'elle vénère une entité malfaisante vivant au coeur de la forêt...

Un film de 1990 signé Friedkin, et qui, dès son ouverture pataude sur du texte t'expliquant ce que sont les druides, puis enchaînant sur un générique inutilement grandiloquent, et sur un prologue aux effets vieillots (la bonne vieille forêt de studio !), semble indiquer que si le métrage est considéré comme étant "mineur" dans la carrière du réalisateur de l'Exorciste, ce n'est pas sans raisons.

Le reste du métrage est à l'identique, entre un script assez creux et cousu de fil blanc, une distribution très moyenne, et une photographie très générique, qui peinent à instaurer la moindre ambiance ou la moindre angoisse.

Résultat : le tout tombe franchement à plat, voire même est involontairement drôle lors d'une tentative de viol forestier organisée par trois loubards clichés au possible, façon "on a pris trois figurants qui passaient par là, on leur a mis des gants cloutés et des vestes en cuir, et on leur a dit de jouer les gros durs".

Autant dire qu'à part quelques scènes intéressantes, sur la fin (ainsi que l'idée des visages des nourrissons sacrifiés qui sont incrustés dans le tronc de l'arbre maléfique), il n'y a pas grand chose à retenir de ce film finalement regardable, mais très médiocre.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 44 - Le Village des Damnés (1995)

Publié le 7 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Fantastique, Horreur, Halloween

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Le Village des Damnés (John Carpenter's Village of the Damned) :

Dix mois après que la petite ville californienne de Midwich ait été plongée dans un coma généralisé et temporaire totalement inexplicable, dix femmes locales donnent naissance à des enfants étranges, tous pâles, blonds, froids et distants. Rapidement, Alan Chaffee (Christopher Reeve), un médecin de Midwich, et Susan Verner (Kirstie Alley), qui travaille pour le gouvernement, comprennent que ces enfants viennent d'ailleurs, et qu'ils possèdent des pouvoirs incroyables...

Un remake du film du même nom datant de 1960, ici signé John Carpenter, qui exécutait là un travail de commande écrit par un scénariste dont la carrière se résume à cinq films... et malheureusement, le manque d'enthousiasme et d'intérêt de Carpenter pour ce projet se ressent totalement, tant ce remake fait clairement partie des oeuvres mineures de sa carrière, pour ne pas dire des ratages.

Les problèmes de ce Village des Damnés sont nombreux : le rythme est laborieux, la structure du script est bancale, le casting est assez générique et peu inspiré (Christopher Reeve mis à part), la musique est quelconque, et le tout finit par se transformer en fusillade généralisée durant sa dernière partie, sans que ce ne soit jamais particulièrement intéressant.

Un bon gros bof, en somme.

2.25/6 (pour Reeves, qui y croit, et parce que Carpenter reste un bon technicien)

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