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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Un film, un jour (ou presque) #964 : L'Attaque des Titans 2 - La Fin du Monde (2015)

Publié le 17 Mai 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Horreur, Jeunesse, Review, Thriller, Japon

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

L'Attaque des Titans 2 - La Fin du Monde (Attack on Titan, part 2 : End of the World - 2015) :

Après s'être transformé en Titan, Eren (Haruma Miura) est capturé par les siens, mais est libéré par un autre Titan encore plus puissant : Shikishima (Hiroki Hasegawa), qui l'emmène en lieu sûr, lui explique les origines des Titans, et qu'il veut mener un coup d'état contre le gouvernement. En parallèle, le reste des humains tente de mettre la main sur une ancienne bombe, afin de l'utiliser pour détruire le mur...

Au moment où j'écris ces lignes, six jours se sont écoulés depuis mon visionnage de cette suite directe de L'Attaque des Titans, tournée en même temps que le premier épisode... et je n'en garde déjà presque plus le moindre souvenir.

Il faut dire qu'après un premier volet vraiment faiblard, ce second numéro parvient à faire encore plus mauvais avec, pour commencer, une durée qui ne lui rend pas service : 87 minutes, dont 11 de génériques et de résumé du premier film... soit 75 minutes de film, à proprement parler.

Un film dans lequel il ne se passe pourtant rien les 3/4 du temps, ce qui ne fait que renforcer les problèmes du premier opus : personnages agaçants (ici, on a le personnage principal trop émotif, Hans qui beugle et surjoue toujours autant, Shikishima qui est un cliché de semi-méchant flamboyant à la japonaise, l'über-méchant télégraphié, les comic reliefs jamais drôle...), exposition maladroite et peu inspirée, flashbacks mélancoliques ultra-patauds, musique digne d'un mauvais épisode des Chevaliers du Zodiaque...

Bref, ce n'est pas bon, ce n'est pas rythmé, ce n'est pas intéressant, c'est trop souvent criard et forcé, et hormis quelques moments spectaculaires, ça ne m'a pas du tout donné envie d'en savoir plus sur cet univers et cette franchise.

1.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #1025 : MOIS AVENTURE - La Momie (1999)

Publié le 5 Août 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Histoire, Review, Romance

C'est le mois d'août, il fait chaud, et les Téléphages Anonymes partent explorer des contrées lointaines à la recherche de l'aventure...

La Momie (The Mummy - 1999) :

Il y a bien longtemps, Imhotep (Arnold Vosloo), grand prêtre du Pharaon, fut maudit et enfermé dans un sarcophage pour avoir couché avec Anck-Su-Namun, la compagne de Pharaon, et avoir tué ce dernier. En 1925, deux équipes d'archéologues rivales découvrent une cité perdue, où Imhotep est enfoui. Mais alors qu'ils cherchent divers trésors, Rick O'Connell (Brendan Fraser), ancien légionnaire, et Evelyn (Rachel Weisz) et Jonathan Carnahan (John Hannah) réveillent malencontreusement la momie d'Imhotep, qui entreprend alors de massacrer un à un les archéologues, bien décidée à se reconstituer petit à petit, et à ramener sa bien-aimée à la vie...

Vingt ans après sa sortie, une bonne dizaine d'années après que je l'aie vue pour la dernière fois... cette Momie reste un excellent divertissement, un hommage très agréable aux serials d'aventure pulp décomplexés, et probablement le film de Stephen Sommers le plus abouti à ce jour.

C'est drôle, c'est spectaculaire, la distribution est excellente et attachante, les effets spéciaux d'ILM tiennent toujours la route à ce jour, la bande originale de Jerry Goldsmith est mémorable (bien qu'un peu bourrine et répétitive), et si ce n'était pour un rythme un peu fluctuant et inégal (le film a un petit ventre mou une fois la momie revenue à la vie), le tout serait un modèle de blockbuster généreux et rétro, bourré de bonnes idées, et plutôt bien filmé.

En l'état, c'est un très bon divertissement, imparfait, mais qui n'est pas sans rappeler le modèle désormais suivi par Marvel pour bon nombre de ses métrages : humour, action, spectacle, sans jamais trop se prendre au sérieux.

4.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 01 - La Prophétie de l'Horloge (2018)

Publié le 30 Septembre 2019 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Oktorrorfest, Review

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

La Prophétie de l'Horloge (The House with a Clock in its Walls - 2018) :

Lewis (Owen Vaccaro), un enfant excentrique de 10 ans ayant récemment perdu ses parents, va s'installer dans la demeure étrange de son oncle bizarre, Jonathan Barnavelt (Jack Black). Là, il fait la connaissance de Florence Zimmerman (Cate Blanchett), voisine et amie de Barnavelt, et découvre que les deux adultes sont des sorciers, et que la maison cache en son sein un secret qu'ils tentent de percer, celui d'une horloge dissimulée dans ses murs...

Un film pour enfants librement adapté d'un roman assez populaire datant des années 70, et produit par Spielberg/Amblin... mais confié à Eli Roth, chantre de l'horreur et du torture porn immature et provocateur.

Un choix des plus étranges qui se traduit, dans les faits, par une réalisation des plus impersonnelles, et par une copie rendue manquant vraiment de style et d'atmosphère : d'autant plus dommage que la direction artistique est plutôt jolie (malgré quelques fautes de goût, comme ces citrouilles en plastique qui gardent la maison), et que la distribution y met du sien.

À titre personnel, je ne suis pas très client des choix effectués par Blanchett pour incarner son personnage, et le petit Vaccaro est relativement inégal (quand il joue la terreur, il en fait trois tonnes), mais dans l'ensemble, c'est honorable... seulement voilà : au final, malgré toutes ces bonnes intentions de départ, le tout finit par ressembler un peu à un Chair de Poule 3, parcouru de quelques fulgurances improbables (bébé Jack Black !?), mais incapable d'imposer un vrai rythme à son récit (comme le montre ce montage ultra-plat et sans énergie sur du Little Richard), tiré vers le bas par des scènes scolaires répétitives et prévisibles, et par une bande originale quelconque.

Ce n'est pas honteux, c'est tout à fait regardable, et ça assure le spectacle, mais c'est aussi totalement générique et oubliable.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #865 : Sale Temps à l'Hôtel El Royale (2018)

Publié le 28 Janvier 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Drame, Policier, Review, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Sale Temps à l'Hôtel El Royale (Bad Times at the El Royale) :

En 1969, un assortiment de personnes étranges se rencontrent dans un hôtel perdu à cheval sur la frontière entre la Californie et le Nevada : un vieux prêtre à la mémoire défaillante (Jeff Bridges), une chanteuse afro-américaine à la recherche d'une carrière (Cynthia Erivo), un représentant de commerce bavard (Jon Hamm), une jeune femme hostile (Dakota Johnson), et le concierge de l'hôtel (Lewis Pullman). Mais rapidement, alors que la nuit tombe sur l'établissement, il apparaît que chacun de ces inconnus a d'importants secrets à cacher, et que tous ne sortiront pas indemnes de ce bref séjour à l'El Royale...

Un film néo-noir écrit et réalisé par Drew Goddard qui, comme avec La Cabane dans les Bois, joue avec les codes et la structure habituelle du genre qui l'intéresse, pour donner un long-métrage évoquant forcément Tarantino ou encore Identity, pour le meilleur et pour le pire.

D'un côté, la bande originale efficace et nostalgique, ainsi que la distribution compétente et la structure assez ludique du film (grosse présentation de la situation, avant de revenir fréquemment en flashbacks sur les antécédents, les motivations et la vie de chacun des occupants des chambres de l'hôtel, rebondissements à gogo, temporalité déstructurée) permettent au tout d'être relativement sympathique et de rester intéressant, mais de l'autre, le film fait près de 2h20, ce qui est nettement trop pour son propre bien.

Il y a donc régulièrement des passages à vide notables, des moments pas forcément indispensables, où l'on se dit que telle ou telle scène, tel ou tel dialogue sont de trop, et auraient pu être coupés pour rendre le film plus percutant et probant.

En l'état, c'est loin d'être désagréable si l'on aime le genre, mais je dois bien avouer que ça s'essouffle un peu dans sa dernière partie (à partir de l'arrivée de Chris Hemsworth, ça ralentit beaucoup), alors que ça aurait justement dû embrayer, et passer à la vitesse supérieure.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2017 - 26 - Better Watch Out (2016)

Publié le 11 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Yulefest, Noël, Christmas, Comédie, Horreur, Jeunesse, Thriller, Australie, USA

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Better Watch Out :

Âgé de douze ans, Luke (Levi Miller) n'a qu'une envie : séduire sa babysitter, Ashley (Olivia DeJonge), nettement plus vieille que lui. Mais alors que Noël approche, et qu'Ashley passe une dernière soirée à surveiller le jeune garçon devant un film d'horreur, des événements étranges se multiplient autour d'eux, et menacent leur vie...

Une comédie horrifique australo-américaine, au postulat de départ à mi-chemin entre le slasher et le film d'invasion domestique, le tout saupoudré d'une ambiance festive, et d'une certaine décontraction pas désagréable.

Mais c'est aussi là la limite du métrage, qui ne parvient jamais vraiment à se dégager de ses influences évidentes : Better Watch Out, c'est une fusion improbable (et inaboutie) entre Scream (la première demi-heure, et le rebondissement qui la conclut), Funny Games (la demi-heure qui suit), et Maman, j'ai raté l'avion (la fin, et certaines scènes et idées bien précises que je ne détaillerai pas pour ne pas spoiler).

Et le problème, outre le fait que le deuxième tiers du film ronronne sérieusement, c'est que le métrage n'est jamais suffisamment drôle, tendu, inquiétant, violent, sanglant, méchant ou malin pour que son concept hybride fonctionne pleinement.

Pour peu que le spectateur comprenne rapidement ce à quoi il a affaire, l'effet de surprise disparaît très tôt, et le film commence alors à trainer la patte, sans avoir nécessairement le punch nécessaire pour totalement convaincre.

Ce n'est pas la faute de la distribution du film - Patrick Warburton et Virginia Madsen sont amusants dans leurs quelques scènes en parents déjantés, les deux jeunes acteurs de The Visit s'en sortent bien, ici aussi, et si le Pan de Joe Wright n'est pas totalement convaincant dans ses réactions initiales, cela finit par être logique dans le cadre du récit et de ses rebondissements. 

Better Watch Out n'est pas calamiteux, mais dans l'ensemble, la mayonnaise ne prend pas totalement, et le film frustre. Dommage, car le potentiel était là, et aurait mérité un script se dégageant plus de l'influence de ses aînés, pour mieux surprendre.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #631 : La Tour Sombre (2017)

Publié le 19 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Fantastique, Action, Aventure, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

La Tour Sombre (The Dark Tower) :

Roland (Idris Elba) est le dernier Pistolero, chargé de protéger la Tour Sombre trônant au centre de l'univers, et défendant ce dernier des forces du Mal. Mais Walter (Matthew McConaughey), l'Homme en Noir aux pouvoirs maléfiques, s'efforce de faire tomber la Tour, avec l'aide de son armée de sbires difformes. Pour cela, il arpente tous les mondes à la recherche d'un enfant à l'esprit suffisamment puissant pour lui servir d'arme, et il arrête son choix sur Jake Chambers (Tom Taylor), un jeune adolescent new-yorkais aux rêves prémonitoires...

Depuis le temps que le web et Hollywood parlaient d'adapter la saga de la Tour Sombre, de Stephen King, à l'écran, je m'attendais à tout (je n'ai jamais lu cette partie de l’œuvre de King), sauf à un teen movie fantastique façon littérature Young Adult basique et insipide.

En même temps, j'aurais dû me méfier, avec Akiva Goldsman au scénario et à la production... mais bon, voilà : le résultat final est donc vraiment un film pour adolescents générique au possible, avec tous les passages obligés du genre, et qui rappelle même par moments Last Action Hero dans son format.

C'est bourré d'exposition maladroite, c'est visuellement très terne, ça sous-exploite sa distribution (Katheryn Winnick en mère de famille éplorée et sacrifiée *soupir*), les problèmes de continuité, de montage et de rythme sont légion, et hormis quelques scènes sympathiques (dans lesquelles Elba campe un Pistolero convaincant et efficace) et quelques éléments de construction d'univers intrigants, tout le reste aurait aussi bien être une adaptation lambda d'un roman young adult comme on en a eu tant ces quinze dernières années.

2/6 (et je suppose que si j'avais lu les livres, j'aurais mis une note encore plus faible)

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Christmas Yulefest 2017 - 49 - Le Plus Beau Cadeau de Noël (1998)

Publié le 22 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Télévision, Fox, Jeunesse, Fantastique

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Plus Beau Cadeau de Noël (Like Father, Like Santa, aka The Christmas Takeover) :

Tyler Madison (Harry Hamlin) est un industriel ambitieux, avide et sans pitié, qui conquiert depuis plusieurs années le monde du jouet, écrasant et rachetant tous ses compétiteurs. Et pour cause : il est le fils du Père Noël, et est bien décidé à se venger des absences répétées de son père durant son enfance, en prenant le contrôle du Pôle Nord, alors même qu'une rébellion s'y déroule, menée par les employés de Santa (William Hootkins)...

Un téléfilm familial diffusé sur Fox Family en 1998, et qui donne l'impression d'avoir été filmée et écrite au moins dix ans plus tôt, tant tout est fauché, basique, enfantin et simpliste.

Le fait que ce soit une production Saban y est clairement pour beaucoup : les décors sont génériques, les costumes et postiches de piètre qualité, les effets visuels et la musique idem, Gary Coleman fait de la figuration en lutin (comme la plupart des figurants du Pôle, qui passent la moitié du film enfermés dans des cages), et le script est globalement assez décousu et bordélique, incapable de gérer de front tous ses personnages et sa thématique du père absent.

En somme, à moins d'avoir moins de 8 ans, pas grand intérêt, et j'ai vraiment eu du mal à arriver au bout.

1.75/6 (dont 0.5 pour Megan Gallagher dans le rôle ingrat de la mère de famille frustrée)

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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

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Christmas Yulefest 2017 - 11 - Un Délicieux Noël (2017)

Publié le 2 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Délicieux Noël (The Sweetest Christmas, aka Sugar and Spice) :

Apprentie pâtissière qui peine à s'établir, Kylie (Lacey Chabert) apprend que sa candidature est acceptée pour le Grand Concours Américain de Pain d'Épices de Noël, alors même qu'elle se sépare de son compagnon, et que ses nièces rendent son four inutilisable. Au pied du mur, elle se tourne alors vers Nick (Lea Coco), son ex-petit-ami qu'elle vient de retrouver, et qui gère une pizzeria traditionnelle : elle parvient à le convaincre de la laisser utiliser ses fours, ce qui amène la jeune femme à se rapprocher de son ex et du fils de celui-ci...

Une comédie romantique Hallmark tout sauf mémorable, avec une Chabert qui semble motivée, mais qui est desservie par une intrigue banale et quelconque (qui prend son temps pour se mettre en route), ainsi que par deux protagonistes masculins insipides et transparents.

À un point tel que j'ai fini par me dire qu'en inversant les rôles, et en mettant le sympathique Jonathan Adams (qui joue ici le rôle de Ralphie, le ressort comique afro-américain de service) dans le rôle de Nick (ou en fusionnant les deux personnages), ça aurait pu donner une comédie romantique décalée, originale et audacieuse.

Mais bien entendu (sans même parler de l'éventuelle différence d'âge), elle n'aurait pas pu être diffusée sur Hallmark, la chaîne où les quotas ethniques sont réduits aux seconds rôles de meilleur(e) ami(e), de patron(ne) ou de collègue.

2.5/6 (ce n'est même pas particulièrement mauvais, mais c'est tout simplement instantanément oubliable)

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Christmas Yulefest 2017 - 35 - L'Admirateur Secret de Noël (2017)

Publié le 16 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, UpTV, Fantastique

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

L'Admirateur Secret de Noël (The Christmas Calendar/A Taste of Christmas) :

Emily (Laura Bell Bundy), avocate, quitte son métier pour reprendre la pâtisserie de sa grand-mère, récemment disparue. Mais à l'approche des Fêtes de Noël, et alors même que la pâtisserie d'Emily subit la concurrence de Gérard (Brendon Zub), un pâtissier français fraîchement installé en ville, voilà qu'Emily reçoit un mystérieux calendrier de l'avent empli de messages énigmatiques. Il n'en faut pas plus pour que toute la ville se passionne pour ce cadeau anonyme, et pour qu'Emily envisage l'hypothèse d'un admirateur secret...

Une comédie romantique UpTV plutôt rafraîchissante et dynamique, bien que pas dénuée de défauts.

Au rayon des qualités, citons Bundy, toujours motivée et enthousiaste, mais aussi toute la distribution secondaire, attachante et excentrique, ainsi que le ton général, plutôt léger et ludique.

Au rayon des défauts, commençons par le plus flagrant - du moins en VO -, à savoir l'accent français approximatif de Zub, et tout ce qui l'entoure. Ensuite, le film semble hésiter quant à la direction à prendre, et le type de métrage à adopter - ici, c'est un clone de Romance Secrète à Noël, là, on parle d'une compétition entre les deux protagonistes, puis le film part sur la recherche du prétendant, puis sur les magouilles de la méchante caricaturale, et on a même, à la fin, un peu de surnaturel avec un ange/fantôme : à trop s'éparpiller, le métrage connaît des passages à vide, pas forcément rédhibitoires, mais notables.

Dans l'ensemble, cependant, la bonne humeur générale l'emporte sur les défauts, et le film s'avère plutôt sympathique à regarder.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 61 - L'Arbre de Noël (1996)

Publié le 26 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Drame, Jeunesse, ABC, Disney

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

L'Arbre de Noël (The Christmas Tree) :

Cherchant désespérément à trouver un arbre de Noël pour le Rockfeller Center de New York, Richard Reilly (Andrew McCarthy) trouve enfin le sapin de ses rêves près d'un couvent isolé. Là, il rencontre alors la Soeur Anthony (Julie Harris), une nonne bienveillante qui lui raconte sa vie tourmentée, comment elle a croisé le chemin de cet arbre, et pourquoi elle s'en occupe avec amour depuis tant d'années...

Un téléfilm de Noël ABC adapté d'un roman, produit par Disney, et réalisé par l'actrice Sally Field, qui n'a clairement pas la main légère sur le mélodrame larmoyant et les gros violons.

C'est dommage que la subtilité ne soit pas vraiment au rendez-vous, car Julie Harris compose un personnage touchant et délicat, et sa relation avec McCarthy, et avec les autres nonnes, dans sa jeunesse, est plutôt jolie... mais il arrive un moment où trop de flashbacks tuent les flashbacks, et surtout, trop de répétitions du même thème musical ultra-sentimental et triste finissent par plomber un peu trop le tout. Quant à la romance de McCarthy avec Trini Alvarado, elle reste anecdotique et n'apporte pas grand chose.

C'est bien intentionné, c'est familial, c'est sirupeux et, sans surprise, ça se finit dans les larmes et l'émotion, mais bon, ça plaira probablement à un certain public.

3/6

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Christmas Yulefest 2017 - 51 - Noël en Péril (1991)

Publié le 22 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Télévision, Jeunesse, Fantastique, NBC

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël en Péril (In The Nick of Time) :

À quelques jours de Noël, Santa Claus (Lloyd Bridges) découvre qu'il doit passer le relais à un nouveau Père Noël avant la fameuse nuit fatidique... mais encore faut-il le trouver. Il part alors pour New York, certain d'y trouver là un candidat idéal, et après de nombreuses rencontres, il porte son choix sur Ben Talbot (Michael Tucker), un journaliste veuf et grincheux, qui a perdu toute joie de vivre...

Un vieux téléfilm diffusé sur NBC au début des années 1990, tourné par le même réalisateur que Une Maman pour Noël, et que j'avais déjà vu, il y a bien longtemps, mais dont je ne gardais que de vagues souvenirs.

Parmi ces souvenirs, le chauffeur de taxi (A. Martinez) et sa fille (Jessica DiCicco), le rasta (Cleavon Little), les lutins agaçants, le concert improvisé dans la rue, Santa en moto, le futur Père Noël assez peu engageant et mémorable, et sa collègue (Alison La Placa).

Lloyd Bridges, cependant, est très bien dans son rôle, mais desservi par un récit somme toute convenu (un classique des téléfilms de Noël), par un budget relativement limité (les éclairages, notamment, sont très début des années 90), et par un déroulement & des idées assez peu inspirées, qui ralentissent notablement le tout.

Après, pour un téléfilm pour enfants, ça reste regardable et plein de bonnes intentions, mais compte tenu du facteur nostalgie, j'aurais du mal à lui mettre autre chose que

3/6

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Christmas Yulefest 2017 - 63 - La Promesse de Noël : Un Secret Bien Gardé (1998)

Publié le 27 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Noël, Yulefest, Drame, CBS, Romance

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

La Promesse de Noël : Un Secret Bien Gardé (The Christmas Wish) :

Trader ambitieux qui connaît un grand succès à Wall Street, Will Martin (Neil Patrick Harris) revient dans sa ville natale à l'occasion de la mort de son grand-père Warren, afin de s'occuper des affaires immobilières de ce dernier à l'approche de Noël. Mais il apprend alors de la bouche de sa grand-mère Ruth (Debbie Reynolds) que Warren menait une double vie, et mentionnait constamment, dans son journal, une mystérieuse Lillian. Will décide alors de mener l'enquête, et il rencontre, au fil de celle-ci, la charmante Renee (Naomi Watts), ancienne secrétaire de la famille...

Téléfilm américain de 1998, diffusé sur CBS et adapté d'un roman, ce Christmas Wish semble être ce à quoi aspire Hallmark Movies & Mysteries aujourd'hui : on a une enquête, on a un peu de romance, on a un ton globalement assez sérieux et mélodramatique, le côté festif est mis largement en sourdine (voire même absent des 3/4 du film), et on a aussi droit à quelques clichés du genre, comme l'ex-petite amie mondaine et égocentrique, ou le petit garçon précoce et impertinent.

Et pourtant, contrairement à l'immense majorité des films HM&M actuels, celui-ci fonctionne plutôt bien : la distribution est attachante (NPH, Debbie Reynolds, Naomi Watts, mais aussi les seconds rôles) et joue plutôt bien, ça finit par démarrer un peu après un début mollasson, une fois que Watts entre en jeu, et dans l'ensemble, ça évite de sombrer dans le mélodrame mièvre et sirupeux, en restant constamment suffisamment modéré et subtil pour que ça fonctionne (à l'image de la bande originale d'Alan Williams, discrète mais efficace).

Bref, rien d'exceptionnel, mais ça se regarde très bien, ce qui n'est pas toujours le cas des téléfilms des années 90.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) - INTÉGRALE MARVEL CINEMATIC UNIVERSE - Phase 1.1 : Iron Man (2008) & L'Incroyable Hulk (2008)

Publié le 7 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Science-Fiction, Fantastique, Marvel, MCU

Avengers : Infinity War, la conclusion de 10 années de films Marvel, arrive à grand pas, et le moment est donc idéal pour revoir tous les films du MCU, dans leur ordre de diffusion initial...

Au programme, donc, une intégrale composée de mini-critiques, pour chacun des films Marvel déjà (ou pas encore) chroniqués en ces lieux. À commencer par le film qui a lancé le MCU, et sa Phase 1 : Iron Man.

Iron Man (2008) :

Vendeur d'armes et inventeur de génie, Tony Stark (Robert Downey Jr) se découvre une conscience après être tombé aux mains d'un dangereux groupe terroriste, et il conçoit alors une armure high-tech pour se protéger, et pour protéger le monde...

Alors certes, le film est loin d'être parfait (bande originale insipide, derniers tiers improvisé en cours de tournage, casting inégal - Terrence Howard), mais son sens de l'humour, sa décontraction et ses effets spéciaux convaincants ont donné le LA au reste du MCU. C'est efficace, c'est drôle, c'est spectaculaire, et puis franchement, Robert Downey Jr est tout simplement parfait en Stark.

4.25/6

The Incredible Hulk (2008) :

Pourchassé par l'armée et par son ex-beau père (William Hurt), Bruce Banner (Edward Norton) tente de trouver un moyen de se débarrasser de Hulk, son double incontrôlable. Mais le super-militaire Blonsky (Tim Roth) est sur ses traces...

Là, par contre, c'est tout l'inverse. Comme la plupart des films mettant en vedette Edward Norton (qui s'improvise systématiquement co-scénariste), ça se prend vraiment au sérieux, c'est assez mal rythmé, et il y a des ruptures narratives, notamment vers la fin, qui sonnent vraiment faux. Ajoutez à cela des effets spéciaux assez laids (Hulk est raté, trop sombre, trop veineux... les hélicoptères numériques font toc...), une bande originale quelconque, et du fanservice trop timoré, et on finit avec un métrage totalement oubliable.

2/6

(critique plus détaillée publiée sur ce blog en 2015, à lire ici)

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Un film, un jour (ou presque) #714 : Capitaine Superslip (2017)

Publié le 16 Mai 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Action, Aventure, Animation, Jeunesse, Dreamworks, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Capitaine Superslip (Captain Underpants : The First Epic Movie) :

George (Kevin Hart) et Harold (Thomas Middleditch) sont deux petits garçons turbulents, blagueurs, et débordant d'imagination, qui passent le plus clair de leur temps à créer des comic-books de leur invention. Jusqu'au jour où, accidentellement, ils hypnotisent leur proviseur acariâtre (Ed Helms), et parviennent à le convaincre qu'il est le Captain Underpants, défenseur de la justice et des opprimés. Ce qui tombe bien, puisque le maléfique Professeur Pee-Pee Diarrheastein Poopypants  (Nick Kroll) a décider de priver la Terre de son sens de l'humour, avec l'aide de Melvin (Jordan Peele), l'un des enfants de l'école...

Un film d'animation Dreamworks adapté d'une série de livres pour enfants des années 90, très axés prout/pipi/caca/slip, et qui donc s'inscrit dans leur continuité directe, pour un film immature et puéril, qui ne vole jamais très haut. Pas grand intérêt pour qui a plus de 10 ans d'âge, donc, sauf que...

D'un point de vue technique, le film est en effet très réussi, jouant sans cesse avec les formats (2D, 3D, sock puppets, résumé, flipbooks, etc), se moque de sa nature de film animé, joue la carte de la référence et du méta-discursif, brise le quatrième mur, etc... le tout en étant bien animé, bien doublé, relativement bien écrit, et surtout bien mis en musique par l'excellent Ted Shapiro.

Au final, donc, même si ce qu'il y a à l'écran n'est pas forcément du goût de tout le monde, et pourra lasser les adultes (bien que le tout soit un peu plus intelligent que l'on ne pourrait le croire au premier abord), le film a suffisamment de qualités techniques et créatives pour que l'on ne s'ennuie jamais et même, pourquoi pas, pour qu'on se surprenne à glousser devant une vanne ou deux particulièrement gratinées...

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1019 : See You Yesterday (2019)

Publié le 26 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Jeunesse, Netflix, Review, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

See You Yesterday (2019) :

Amis d'enfance et petits génies scientifiques, CJ (Eden Duncan-Smith) et Sebastian (Danté Crichlow) viennent d'inventer des sacs à dos leur permettant de remonter le temps. Mais lorsque Calvin (Brian Bradley), le frère aîné de CJ, est abattu par des policiers, le duo décide de tout tenter pour changer le cours de l'histoire...

De la science-fiction afro-américaine, produite par Spike Lee, avec des afro-américains devant et derrière la caméra, ainsi qu'à la musique, etc, ce qui, forcément, semble se traduire obligatoirement par un film "engagé", une sorte de The Hate U Give avec un argument temporel, prétexte pour dénoncer l'oppression policière subie par la communauté noire aux USA. #BlackLivesMatter.

Ce qui, forcément, plaît fortement aux critiques outre-atlantiques... mais moi, me laisse de marbre. Il faut dire que j'ignorais tout de ce métrage en le lançant, hormis la composante voyage temporel ; donc forcément, vu que See You Yesterday (adapté d'un court-métrage du même nom) est finalement assez creux et faiblard, techniquement parlant, que le technobabble ne veut absolument rien dire, et que sorti de son côté "woke", le film souffre de personnages qui ne sont guère attachants (l'héroïne, notamment, est impulsive, capricieuse, et assez énervante, en plus de passer son temps à prendre des décisions stupides alors qu'elle est supposée être géniale), difficile de se passionner pour le tout.

Sans compter qu'en jouant très fort la carte du fanservice, avec une apparition de Michael J Fox et un "Great Scott" moins de cinq minutes après le début du film, ce métrage Netflix m'a immédiatement mis dans une mauvaise humeur : difficile, ensuite, de me remettre dans le bain.

Bref, un film sous-développé (jolie fin en queue de poisson, façon "on n'avait que 10 minutes de matière, et on n'avait pas de fin"), au propos engagé simpliste et basique (le sermon militant en voix off), et qui est tellement pataud dans son approche de son sujet qu'il en devient agaçant.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1021 : Comme des Bêtes 2 (2019)

Publié le 30 Juillet 2019 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Illumination, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Comme des Bêtes 2 (The Secret Life of Pets 2 - 2019) :

Lorsque la maîtresse de Max se marie, tombe enceinte, et donne naissance à un petit garçon, le chien et son compère Duke doivent apprendre à protéger ce dernier, notamment lors de vacances à la campagne. Restés en ville, Gidget tente de récupérer la balle préférée de Max, tandis que Snowball, lui, est embarqué dans une aventure improbable, à la rescousse d'un tigre échappé d'un cirque...

Le premier Comme des Bêtes ne m'ayant pas laissé un souvenir impérissable (au point de voir sa note rabaissée à la seconde vision), je ne m'attendais pas à grand chose pour cette suite, une suite que personne ne demandait réellement.

Et dans les faits, cette suite s'inscrit exactement dans la continuité de l'original, tant dans ses défauts que dans ses qualités. Oui, les animaux sont toujours sympathiques, certains moments sont mignons, et les comportements animaliers sont bien croqués...

Mais ça s'arrête là. Plus que jamais, ce Comme des Bêtes 2 ressemble à une suite d'idées de courts-métrages sous-développées, et mises bout à bout de manière à former un vague récit : Max et Duke vs le bébé ; Max et Duke à la ferme ; Gidget chez les chats ; Snowball le super-héros et son tigre...

Autant d'idées pas forcément désagréables et bien animées, mais qui ne fonctionnent que séparément, et ne se marient jamais vraiment ensemble. Le film n'a pas d'axe central, il n'a pas de thématique ou de véritable sujet, il peine à former un tout homogène, bref, cela divertira les plus jeunes, mais lorsque le métrage se conclut, il ne reste pas grand chose en mémoire, à part peut-être la brève séquence 2D des aventures de Snowball.

Décidément, il manque vraiment quelque chose à cette franchise, qui ressemble souvent au premier jet d'un script, et qui peine à dépasser le stade d'aimable divertissement animalier très dispensable (en tout cas, on est loin, très loin de la charge émotionnelle que les Pixar peuvent atteindre).

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 47 - Satanic Panic (2019)

Publié le 22 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Satanic Panic (2019) :

Livreuse de pizzas débutante, Sam (Hayley Griffith) tombe en panne sur le seuil d'une demeure luxueuse, où l'on vient de la priver d'un pourboire. Bien décidée à récupérer son dû, elle se fraye un chemin dans la bâtisse, où elle découvre un groupe de satanistes de la haute société, mené par Danica (Rebecca Romijn), sur le point d'invoquer Baphomet. Malheureusement pour Sam, elle est vierge, et devient aussitôt la proie de ce groupe de cultistes improbables...

Une comédie horrifique décomplexée et grotesque, qui cependant ne m'a évoqué qu'une chose, pendant tout son déroulement : un film de fans, ces fans de films d'horreur tatoués, souvent aux looks improbables ou aux cheveux multicolores, qui se retrouvent devant leurs films d'horreur préférés avec une (ou plusieurs) bière à la main, et passent un bon moment déconneur devant même les pires navets.

Un public de festival, en somme, auprès duquel ce métrage devrait fonctionner... malgré ses très nombreux et évidents défauts : développement bancal des personnages, héroïne énervante, réalisation (littéralement) bancale (de la réalisatrice d'un épisode médiocre de Into The Dark), interprétation en roue libre (les acteurs les plus aguerris s'en sortent le mieux, les autres sombrent dans l'hystérie gueularde - et Jordan Ladd, elle, est méconnaissable - abus de chirurgie ou d'alcool ?), écriture laborieuse et maladroite qui donne lieu à des dialogues peu naturels...

Ce n'est pas un bon film, tout y est forcé, hystérique, gonzo, fatigant, et pourtant, ce n'est pas forcément désagréable à regarder, pour peu qu'on soit dans la bonne disposition d'esprit, et qu'on soit indulgent : les créatures et effets pratiques (d'un double finaliste de Face Off) sont sympathiques, et les acteurs s'amusent.

Mais dans l'absolu, ça reste très approximatif, lourd et inabouti.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #705 : André le Géant (2018)

Publié le 3 Mai 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Catch, Biographie, HBO, WWE, Sport

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

André le Géant (Andre the Giant) :

Très bon documentaire HBO/WWE sur la vie d'André Roussimoff, plus connu sous le nom d'André le Géant, figure incontournable du monde du catch dans les années 70-80, et en grande partie responsable de la montée en puissance de la WWF, sous l'égide de Vince McMahon.

Alors sans surprise (c'est du catch, après tout), le documentaire triche un peu sur certains faits historiques, et sur la véritable dimension mythologique d'André, mais c'est néanmoins très bien produit, et le métrage s'avère même particulièrement touchant.

À la fois touchant par l'histoire qu'il retrace, mais aussi touchant parce qu'il ne dissimule pas les épreuves tant morales que physiques qu'André a dû endurer, et qui ont fini par lui coûter la vie.

Et aussi, plutôt touchant par les témoignages nostalgiques de l'équipe du film Princess Bride, et par ceux, émus et quasi-larmoyants, de certaines figures incontournables du milieu, qui semblent vraiment tous n'avoir que du positif à dire sur André (voir Vince McMahon au bord des larmes car il regrette la manière dont il a parfois traité André, et dont les choses se sont terminées entre eux, ça a quelque chose de troublant).

On pourra regretter une mise en avant un peu trop prononcée de Hogan (documentaire WWE oblige) qui manque de phagocyter une partie du récit, ainsi qu'une vraie tendance à avoir la main lourde sur l'illustration musicale, pour rythmer le tout et rendre les témoignages toujours plus émouvants à base de violons tire-larmes... mais bon, rien de bien méchant.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #840 : Operation Odessa (2018)

Publié le 19 Novembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Thriller, Policier, Showtime, Télévision

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Opération Odessa :

Au début des années 90, trois compères - un mafieux russe surnommé Tarzan, un businessman douteux de Miami, et un criminel cubain à ce jour toujours recherché par les autorités - décident de s'associer pour acheter des hélicoptères de l'ancienne Union Soviétique, et les revendre à divers trafiquants en tous genres. Mais en chemin, cette opération évolue, et les trois hommes (devenus richissimes et imprudents) finissent par tenter de revendre un sous-marin nucléaire russe à des Colombiens...

Un documentaire de la même équipe que celle de The Seven Five, dont Opération Odessa partage le même sens du rythme, la même énergie et le même dynamisme : c'est coloré, le montage est astucieux, et ça permet de donner vraiment vie à ce qui ne serait, sans cela, qu'un enchaînement d'interviews face caméra, entrecoupées de photos d'archive.

Ici, c'est vivant, drôle et ça permet de donner corps à une histoire des plus improbables, celle de trois bras cassés pas particulièrement futés, mais qui pourtant ont plus ou moins réussi leur coup, puisqu'ils sont tous en liberté, et qu'ils témoignent tous dans le documentaire (ainsi que des représentants des forces de l'ordre, etc).

Bien entendu, il arrive par moments que la forme l'emporte un peu sur le fond, et ces criminels ne peuvent s'empêcher de faire preuve de prétention et de se donner des airs de caïds, mais on suit néanmoinscette affaire étrange avec beaucoup de plaisir et d'intérêt, tout en poussant occasionnellement de profonds soupirs atterrés par cette époque et cet environnement décidément des plus déglingués.

4.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 16 - Mayhem (2017)

Publié le 10 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, Action, Thriller

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Mayhem - Légitime Vengeance :

Lorsqu'un virus désinhibant ceux qui en sont infectés se répand dans l'immeuble d'une firme d'avocats sans scrupules, tous les employés perdent pied et commencent à s'entretuer. Derek Cho (Steven Yeun), récemment renvoyé, décide d'en profiter pour se venger de ses patrons, avec l'aide d'une ex-cliente (Samara Weaving) : commence alors une suite d'affrontements sanglants et brutaux opposant le duo à toute la hiérarchie de l'entreprise...

On pense forcément à The Belko Experiment en découvrant ce métrage signé Joe Lynch (Everly, Détour Mortel 2, Chillerama), tant les deux postulats ont des similarités. 

Mayhem, cependant, est nettement plus percutant et rythmé que le film de McLean : avec sa réalisation dynamique et assez ludique, et son propos décomplexé et ultra-bourrin, on se prend plus rapidement au jeu du film de Lynch, et au parcours de son protagoniste.

Malheureusement, l'énergie du métrage ne tient pas la distance, et une fois la moitié du film écoulée, Mayhem commence à devenir un peu répétitif, et à tourner en rond (comme Everly avant lui). L'interprétation en roue libre de tout le monde n'aide pas forcément non plus : à petites doses, ou plus maîtrisé, un tel jeu exubérant peut fonctionner. Sur 90 minutes, c'est plus compliqué.

Sans oublier la fin un peu précipitée, et qui tombe à plat.

J'ai nettement préféré à Belko (le duo principal de Mayhem, notamment, est assez sympathique), mais ce n'est pas exceptionnel pour autant.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 19 - Le Petit Vampire 3D (2017)

Publié le 12 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Animation, Jeunesse, Allemagne, Hollande, UK, Danemark

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Le Petit Vampire (The Little Vampire 3D) :

Le clan de Rudolph (Rasmus Hardiker), un petit vampire semblant avoir 13 ans, est menacé par un chasseur maléfique, Rookery (Jim Carter). Jusqu'à ce que Rudolph fasse la connaissance de Tony (Amy Saville), un garçon américain du même âge que lui, en vacances en Europe centrale, et qui est passionné par tout ce qui est macabre : aussitôt, les deux nouveaux amis décident de mettre leurs talents en commun pour sauver les proches de Rudolph, avant qu'il ne soit trop tard...

Une adaptation animée des romans d'Angela Sommer-Bodenburg, qui tient en fait beaucoup plus du remake du film de 2000 (on en retrouve les grandes lignes, la vache-vampire, et Jim Carter + Alice Krige au doublage) que d'une adaptation à proprement parler des livres d'origine.

Et malheureusement, on se trouve ici dans un film animé assez quelconque, et plutôt limité, techniquement parlant : si les décors sont assez réussis, les personnages sont particulièrement lisses, la direction artistique peu mémorable, et l'animation, dans son ensemble, assez inégale et limitée selon les personnages et leur importance.

Au niveau histoire, c'est un peu la même chose, avec un script qui passe beaucoup trop de temps sur Rookery, le méchant, et sur son acolyte, et qui néglige de développer les vampires, leurs personnalités diverses, etc.

Résultat, comme tout cela se combine à beaucoup de poursuites et de slapstick, on se retrouve devant un film d'animation un peu raide, un peu vide, et à réserver aux plus jeunes.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 36 - 10x10 (2018)

Publié le 22 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Horreur, Halloween, Thriller, UK

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10x10 :

D'apparence ordinaire, Lewis (Luke Evans) est obsédé par l'idée de se venger de Cathy (Kelly Reilly) : il la kidnappe ainsi sur un parking, et la ramène chez lui, où il l'enferme dans une cellule isolée, et tente de lui faire avouer un secret qu'elle est la seule à connaître...

Un thriller anglais écrit par Noel Clarke (Mickey de Doctor Who, décidément un scénariste assez médiocre, cf The Anomaly et Storage 24), se déroulant quasi-intégralement entre les quatre murs d'une maison, voire entre ceux d'une cellule, et qui repose intégralement sur l'interprétation très solide de Luke Evans et de Kelly Reilly...

Et ça s'arrête plus ou moins là, puisque dans l'absolu, le tout manque cruellement de subtilité et de vraisemblance, comme par exemple dans la manière dont cette prisonnière d'1m65, les mains ligotées, parvient à plusieurs reprises à prendre physiquement le dessus sur son ravisseur d'1m85, et est régulièrement sur le point de s'échapper ou de le tuer, avant d'être reprise in extremis...

Une fois, ça passe ; deux fois, à la limite ; mais quand ça se répète à de multiples reprises jusqu'à la fin, ça coince.

La crédibilité n'est donc pas forcément le point fort du film, d'autant que l'on devine très rapidement les tenants et les aboutissants de l'intrigue, et de ses rebondissements tous très prévisibles (la porte du garage, un fusil de Tchekhov vraiment trop surligné)...

La grande explication des raisons de cet enlèvement, notamment, semble clairement conçue pour faire basculer le film, et faire changer le spectateur de camp ; elle arrive cependant bien trop tard, et la caractérisation pataude des personnages fait que le film a beau s'énerver à l'écran, avec du sang et des cris, ça laisse globalement de marbre.

Pas grand chose à retenir, donc, si ce n'est l'interprétation des deux acteurs principaux.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 42 - Hostile (2017)

Publié le 24 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Horreur, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, France, Science-Fiction, Romance, Drame

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Hostile :

Dans un futur post-apocalyptique proche, Juliette (Brittany Ashworth) traverse les étendues désertiques au volant de son véhicule, à la recherche de provisions et de réserves, lorsqu'un accident la prend au piège sous son véhicule endommagé. Et tandis qu'elle tente de se dégager, et d'échapper aux créatures mutantes qui arpentent le désert la nuit, Juliette se souvient de sa vie d'avant, et de sa romance avec Jack (Grégori Fitoussi), un propriétaire de galerie d'art...

Un long-métrage post-apocalyptique et horrifique français, produit par Xavier Gens, réalisé par Mathieu Turi, et tourné en anglais, avec Brittany Ashworth (déjà aperçue dans The Crucifixion de Gens, et dans Accident Man) dans le rôle principal.

Et dans l'ensemble, c'est assez inégal, puisque articulé en deux récits parallèles, qui ne sont pas sans rappeler la structure des épisodes de Lost, et que ces deux récits sont assez déséquilibrés : le film passe ainsi énormément de temps sur ses flashbacks, pour établir la relation amoureuse de Jack & Juliette, et s'avère finalement assez léger en action et en tension.

Les moments survival sont présents, mais ils n'ont pas forcément l'impact nécessaire, puisqu'à chaque fois, on repart en flashbacks, et que c'est souvent assez basique de ce côté là.

Ajoutez à cela des créatures moins impressionnantes que sur l'affiche, et une fin "à twist" qui ne fonctionne pas vraiment, à la fois trop forcée, artificielle et prévisible pour être totalement sincère, et on se retrouve avec un film qui a de bonnes intentions, mais ne parvient pas à totalement les concrétiser, principalement à cause de son écriture.

Dommage.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #807 : Mariage à Long Island (2018)

Publié le 22 Août 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Netflix

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Mariage à Long Island (The Week Of) :

Kenny Lustig (Adam Sandler), un petit salarié juif, et Kirby Cordice (Chris Rock), prestigieux chirurgien afro-américain, n'ont rien en commun... sauf leurs enfants respectifs, qui vont se marier ensemble. Les deux hommes n'ont plus qu'une semaine pour organiser le tout, ce qui est plus facile à dire qu'à faire...

Je suis généralement assez tolérant et client des productions Happy Madison, y compris celles produites spécialement pour Netflix, malgré leurs nombreux défauts.

Mais là, avec ce métrage écrit et réalisé par Robert Smigel (et co-écrit par Adam Sandler), j'ai vraiment eu du mal.

Deux heures nonchalantes, filmées à la caméra portée naturaliste, sans réelle structure ni réels gags, mais simplement un film qui suit la dernière semaine de préparatifs d'un mariage, avec famille envahissante, maison surpeuplée façon Noël des Griswold, interprétation semi-sobre, accents du New Jersey, quelques visages familiers (Rachel Dratch, Steve Buscemi) et un ou deux moments "émotion" vers la fin (trop évidents et forcés pour vraiment fonctionner).

Rien de vraiment mémorable, rien de vraiment passionnant, rien de vraiment drôle (à part une scène ou deux qui font sourire), et dans l'ensemble, une production qui semble constamment en pilotage automatique, ce qui en fait probablement le métrage Sandler le plus faible de tout le catalogue Netflix (paradoxalement, si le film a reçu un accueil très hostile des critiques, comme souvent, certains trouvent que c'est au contraire le meilleur film Happy Madison depuis une dizaine d'années...)

1.75/6 (et comme à chaque fois, ça aurait été nettement meilleur avec une demi-heure en moins)

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Un film, un jour (ou presque) #915 : Dance Movie (2009)

Publié le 11 Mars 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Musique

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Dance Movie (Dance Flick) :

Lorsqu'elle arrive dans son nouveau lycée artistique, Megan (Shoshana Bush), une apprentie-danseuse coincée et traumatisée par la mort de sa mère, se rapproche rapidement de Thomas (Damon Wayans Jr.), danseur urbain nonchalant, et de sa soeur Charity (Essence Atkins)...

Énième parodie made in Wayans Brothers, qui appliquent ici la formule Scary Movie aux films de danse et autres comédies musicales, pour un résultat... prévisible.

Disons que dès la première scène (une dance battle entre deux crews, au cours de laquelle Wayans lève la jambe et urine littéralement sur ses adversaires), le ton est donné, et inscrit directement le film dans la continuité du pire des Wayans.

D'autant que l'immense majorité des gags et des parodies est téléphonée et sans inspiration : on a souvent l'impression que les Wayans, à l'instar des parodies façon Friedberg et Seltzer, ont écrit leur film en pilotage automatique, se contentant d'aligner des références et des clins d’œil assez lourd à tout ce qui passait devant leurs yeux.

En vrac, on a ainsi des parodies de Footloose, de Save the Last Dance, de Ray (?), des Sexy Dance, de Flashdance, d'Il était une fois (?), de High School Musical, de Fame, de Twilight, d'Hairspray, de Black Snake Moan (?), etc, etc, etc.... des parodies (y compris musicales) trop souvent plates, creuses, éventées, surjouées, aléatoires, et qui tombent totalement à plat.

Ne reste alors, pour sauver un peu les meubles, que quelques moments amusants, et l'énergie de tout le clan Wayans : autant dire que l'intérêt global du métrage est limité, et qu'on oublie le tout à l'instant même où le film se termine...

1/6

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