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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Un film, un jour (ou presque) #1766 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Two Tickets to Paradise (2022)

Publié le 10 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Télévision, Romance, USA, Review, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Two Tickets to Paradise (2022) :

Lorsqu'ils se rencontrent, quelques minutes après avoir été tous deux abandonnés devant l'autel, Hannah (Ashley Williams) et Josh (Ryan Peavey) se motivent mutuellement à laisser derrière eux cette mauvaise expérience, et à partir en lune de miel solo, chacun de son côté. Sans le savoir, cependant, le duo se retrouve à Hawaï, où ils partagent ces vacances improvisées et apprennent à se connaître...

Une rom-com Hallmark ensoleillé et dynamique, qui ne se prend jamais au sérieux, et qui a été tournée à Hawaï, avec ce que ça implique de décontraction et de semi-vacances au soleil pour un Peavey goguenard et une Ashley Williams qui se lâche totalement.

Le résultat est donc clairement rigolard, avec une interprétation volontairement un peu outrée, un Peavey qui passe de multiples scènes à parader ses muscles de manière totalement gratuite (et un peu risible, son surf sous le bras), des acteurs qui s'amusent, des seconds rôles locaux et de beaux paysages, le tout à peine justifié par la chanson-titre "Two Tickets to Paradise".

Une bonne surprise, donc, assez enjouée et légère, à laquelle on pourrait peut-être reprocher le sempiternel "retour du petit-ami" dans le dernier quart d'heure, et le couple gay à la limite de la caricature (mais qui a le mérite d'exister, un peu comme le couple lesbien que l'on voit passer à un moment en arrière-plan).

3.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1767 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : About Fate (2022)

Publié le 11 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Fantastique, USA, Review, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

About Fate (2022) :

Margot (Emma Roberts) et Griffin (Thomas Mann) sont faits l'un pour l'autre, vivant des vies similaires, avec des intérêts similaires, des chats similaires et des caractères compatibles... mais ils sont tous deux fiancés à quelqu'un d'autre, et ne se connaissent pas. Jusqu'à ce que Kip (Lewis tan), le petit ami de Margot, la plaque lors d'une soirée au restaurant, à quelques mètres de Griffin et de sa petite-amie influenceuse (Madelaine Petsch), sur le point de se fiancer. C'est là le début d'une suite de coïncidences improbables, qui vont amener Griffin à se faire passer pour Kip et à accompagner Margot au mariage de sa sœur...

Adaptation américaine d'une comédie romantique russe, ce About Fate m'a laissé assez mitigé, accumulant les coïncidences improbables, les feintes scénaristiques qui ne fonctionnent pas vraiment (tout le quart d'heure d'ouverture filmé face caméra et monté de façon à faire croire que Margot et Griffin se parlent et vivent ensemble), les personnages féminins unanimement déglingués, hystériques et incontrôlables (les personnages masculins, bizarrement, s'en sortent mieux), un flashback totalement inutile sur le couple d'afro-américains croisé dans une scène, et un récit assez prévisible dans l'ensemble (le coup du "je me fais passer pour ta/ton petit-ami(e) lors du mariage de X ou Y où tu es invité(e), et on tombe amoureux", c'est du grand classique exploité jusqu'à plus soif par Hallmark et compagnie).

Pourtant, le métrage n'est pas désagréable pour autant, avec son ambiance hivernale et festive (qui aurait très bien pu faire entrer ce film dans le cadre de la dernière Christmas Yulefest), une Emma Roberts toujours très attachante, et un Thomas Mann sympathique... ça se regarde facilement, en somme, même si pour être totalement franc, ça ne me laissera pas forcément un souvenir très probant : à trop jouer la carte des coïncidences et du destin, on quitte la réalité pour entrer de plein pied dans une structure narrative fantaisiste et artificielle...

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1764 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Love Accidentally (2022)

Publié le 8 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Critiques éclair, USA, Amazon, Review, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Love Accidentally (2022) :

Publicitaires rivaux ne se supportant pas et en constante compétition, Alexa (Brenda Song) et Jason (Aaron O'Connell) ne se parlent que pour s'insulter. Sauf par SMS, car un accident téléphonique les a mis en contact par texto, sans qu'ils connaissent l'identité l'un de l'autre : ils commencent alors à faire connaissance et à se rapprocher, sans deviner qu'ils sont en réalité prêts à s'étriper pour la même promotion...

Une comédie romantique Amazon FreeVee au budget très limité et qui aurait aussi bien pu être diffusée sur UpTv ou Ion, tant elle est générique et convenue au possible : encore une fois, on est ici en pleine relecture de Vous avez un message et de Rendez-vous (voir aussi ) appliquée au monde "merveilleux" des publicitaires, et avec, comme souvent, une actrice connue sur le retour dans le rôle de la patronne au grand cœur (Denise Richards).

La production est compétente mais aseptisée, le casting secondaire assez transparent, l'intrigue est cousue de fil blanc, ça cite Jane Austin, bref, c'est un production Hybrid assez typique... mais j'ai vu bien pire.

Après, je ne suis pas forcément objectif, puisque j'ai beaucoup d'affection pour Brenda Song, qui mériterait une carrière plus florissante, mais outre le couple principal sympathique (et pourtant, ça partait mal, avec un Jason particulièrement tête à claques), la réalisation a la bonne idée de mettre en scène ses échanges de SMS de façon dictée, évitant ainsi les scènes répétitives d'acteurs en train de faire semblant de tapoter sur leur smartphone tandis qu'en voix off, ils lisent mollement le contenu de leur correspondance : ici, au moins, ils vocalisent leurs dialogues, et cela leur donne plus de vie.

Ça ne sauve pas le métrage, mais ça lui permet presque d'atteindre la moyenne.

2.5 + 0.25 pour Brenda Song = 2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1768 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : L'Amour triomphe toujours (2022)

Publié le 12 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Romance, Télévision, USA, Review, St Valentin, Canada

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

L'Amour triomphe toujours (Be Mine, Valentine - 2022) :

Organisatrice de demandes en mariage excentriques, Piper Davis (Kaitlyn Leeb) est débordée à l'approche de la Saint Valentin, lorsque Jordan (Christopher Jacot), un nouveau client, lui demande son aide. Elle accepte néanmoins, sans se douter que Jordan et son compagnon Simon (Charlie Benger) n'ont pas grand chose en commun. Pour l'aider à gérer ce couple difficile, elle peut néanmoins compter sur l'aide d'Adam (Brendon Zub), le frère de Simon, pourtant peu enclin à la romance et spécialiste en séparations... mais qui va se laisser prendre au jeu de la jolie Piper.

Une comédie romantique canadienne assez générique et peu mémorable, qui vaut principalement pour la diversité des couples dont s'occupe l'héroïne, et pour le capital sympathie de Kaitlyn Leeb, qui fait toujours une protagoniste attachante et intéressante.

Le reste n'est pas vraiment très marquant, pour être franc, notamment Zub, qui ne m'a jamais paru être un love interest très charismatique ou intéressant dans ses films, et qui ici ne fait pas grande impression.

Un bon gros bof, en somme (c'est le genre de téléfilm qui passerait, outre-atlantique, sur UpTv ou ION, et pas sur de plus grandes chaînes), même si ce n'est pas désastreux (Leeb mérite mieux, cependant).

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1769 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : 7 Days (2021)

Publié le 13 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Review, USA, St Valentin, Drame, Inde

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

7 Days (2021) :

Alors que la pandémie de la COVID commence à peine à faire des ravages, Ravi (Karan Soni) et Rita (Geraldine Viswanathan) se rencontrent lors d'un rendez-vous organisé par leurs mères indiennes. Le courant ne passe pas particulièrement, mais lorsque le confinement est subitement ordonné par le gouvernement, Rita et Ravi se retrouvent coincés ensemble pendant plusieurs jours... une situation qui se complique lorsque Rita tombe malade.

Une comédie romantico-dramatique indépendante produite par les frères Duplass, et se concentrant sur les premiers jours/premières heures de la pandémie, lorsque l'on ignorait encore tout de la maladie, avec tout ce que cela comportait d'anxiété, de peur, de gestes inutiles, d'habitudes en pleine mutation, d'isolation et de solitude.

Une solitude qui débouche ici sur une histoire d'amour improbable sur fond de mariage arrangé entre enfants de la communauté indienne, et de refus des traditions - ou presque, puisque finalement, les traditions sont préservées et débouchent sur la création d'un nouveau couple, comme prévu par les mères indiennes des deux protagonistes.

Une approche un peu traditionnaliste du genre qui, malgré deux acteurs principaux très attachants, ne m'a pas totalement convaincu, principalement parce que la relation entre Ravi et Rita ressemble plus, dans sa forme et dans son fond, à une belle histoire d'amitié qu'à une histoire d'amour.

3/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1789 : SEMAINE IRLANDE - Deadly Cuts (2021)

Publié le 13 Mars 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Review, Irlande, Thriller, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

Deadly Cuts (2021) :

Dans une petite ville de la banlieue de Dublin, les employées d'un salon de coiffure (Angeline Ball, Erica Roe, Shauna Higgins, Lauren Larkin) qui préparent un grand concours national sont contraintes de se débarrasser de manière sanglante d'un petit caïd local (Ian Lloyd Anderson), ce qui va renforcer leurs liens et les remotiver dans leur préparation...

Une comédie irlandaise sympathique, mais inégale, qui hésite constamment entre film noir corrosif sur des coiffeuses en mode justicières en lutte contre le crime et la corruption, et grosse parodie du monde de la mode et la coiffure, avec grand concours rigolard, interprétation très caricaturale, looks improbables, et tout et tout.

Le problème étant que la parodie prend très largement le pas sur le film noir, qui s'éclipse pendant un bon tiers du film pour laisser la place au concours, et à cette histoire très anglaise d'un groupe de coiffeuses qui tente de sauver son village d'un méchant développeur aux dents longues.

Résultat, on se retrouve avec un film qui a le postérieur entre deux chaises, jamais assez noir ou sanglant pour que le côté criminel du tout ne fonctionne, et trop décalé et parodique pour que l'on prenne le tout au sérieux un seul instant.

Après, ça reste amusant, et tout le monde s'y donne à cœur joie, mais ça manque de maîtrise.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1792 : SEMAINE IRLANDE - Hard Times : les temps sont durs (2009)

Publié le 16 Mars 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Irlande, Review, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

Hard Times : les temps sont durs (Hard Times, aka Holy Water - 2009) :

Las de leur existence médiocre, quatre amis irlandais (Lochlann Ó Mearáin, Cian Barry, Cornelius Clarke, John Lynch) décident de dérober une cargaison de Viagra lors de son transit, et, pour échapper aux autorités (Angeline Ball, Stanley Townsend), ainsi qu'aux agents de sécurité américains de Pfizer (Linda Hamilton, Tiny Lister) sur les traces de la marchandise, ils la dissimulent dans un puits local, réputé pour son eau bénite. Bien vite, cependant, le produit se répand dans l'eau potable de leur bourgade, transformant radicalement la vie de ses habitants...

Avec un postulat comme ça, cette comédie aurait pu aurait dû être dynamique, rythmé, décomplexé et hilarante. Alors comment expliquer ce métrage plat, mollasson et sans charme, qui met une demi-heure à mettre en place son casse, près de 50 minutes avant que le Viagra ne se répande dans l'eau, et ne décolle jamais vraiment dans sa dernière ligne droite, même en prenant en compte le gros raccourci qui fait du Viagra un aphrodisiaque surpuissant touchant hommes, femmes et animaux ?

Allez savoir. Tout ce que je peux dire, c'est que ce métrage n'est que rarement drôle, qu'il m'a totalement laissé de marbre, et qu'en prime, il se paie un générique d'ouverture avec une police papyrus totalement périmée.

Mwé.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1686 : SEMAINE COMÉDIE FRANÇAISE - Haters (2021)

Publié le 11 Juillet 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Amazon, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Haters (2021) :

YouTubeur populaire, Thomas le lama (Kev Adams) connaît un bad buzz lorsque sa vidéo de demande en mariage vire à la catastrophe, et qu'il devient la risée du web. Avec son ami caméraman (Estéban), Tom décide alors de parcourir la France pour se venger de ses haters en les rencontrant tous un par un...

Et on commence cette Semaine consacrée au cinéma comique français... par un film de Kev Adams, ce qui, compte tenu de mon opinion de ses films précédents, m'a fait placer assez bas la barre de mes attentes.

Surtout que le concept même du film est une resucée de ce que Kevin Smith avait déjà fait à la fin de son Jay et Silent Bob contre-attaquent, en 2001, et qu'ici, c'est un prétexte à un défilé de visages connus, comme autant de caméos venus dire bonjour pendant quelques minutes (Elie Semoun, Nadia Farès, Philippe Lacheau, Frank Dubosc, Fred Testot, Audrey Fleurot, Vincent Desagnat, JCVD, Olivier Girous, William Baldwin, Pascal Demolon...), et donner l'illusion d'un scénario construit.

Alors ponctuellement, en fonction des intervenants, le film parvient à faire sourire (Estéban tient bien le sien ^^, et est plus naturel et crédible que la moitié des intervenants du métrage), mais le tout reste une succession de vignettes à l'intérêt très variable, qui ressemble presque à une web-série dans son format (un hater/un guest/un épisode), qui se finit de manière archi-prévisible et qui part parfois dans une direction assez... malaisante cringe gênante (tout le passage chez les gitans/roumains... aïe)

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1343 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Un hiver romantique/Au cœur de l'hiver (2020)

Publié le 1 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Un hiver romantique (aka Au cœur de l'hiver - Winter in Vail - 2020) :

Frustrée par le manque d'avancement de sa carrière d'organisatrice événementielle, Chelsea (Lacey Chabert) démissionne lorsqu'elle apprend qu'elle a hérité d'un chalet dans la station de ski de Vail, Colorado. Elle s'y installe et réalise rapidement que la communauté locale, particulièrement accueillante et chaleureuse - et notamment le bourru Owen (Tyler Hynes), qui rénove le chalet - aurait bien besoin d'une campagne médiatique pour attirer les touristes...

L'un des téléfilms du Winterfest 2020 de Hallmark, cet Hiver Romantique est, à peu de choses près, une resucée de Coup de cœur sauvage (2018), déjà avec Chabert, mais en remplaçant l'Afrique du Sud par le Colorado enneigé. Alors certes, les menus détails diffèrent, mais les grandes lignes sont identiques : l'héritage, les locaux accueillants, le mec bourru, le lieu à "sauver", etc...

Tous les clichés habituels sont là : la grosse promotion qui ressurgit in extremis, la meilleure copine ethnique, l'Américaine citadine rigide et carriériste qui débarque comme une touriste dans un environnement exotique et décontracté, un séduisant travailleur manuel aux aspirations contrariées d'architecte, une communauté locale chaleureuse et traditionnelle, le concours de cuisine, le festival, blablablabla....

Et pourtant, malgré le fait que tout cela soit générique au possible, interchangeable (à quelques décorations près) avec un bon paquet de romances Hallmark de Noël, et que tout l'aspect pseudo-alpin de Vail soit un peu cheap et risible (mais ça, c'est un reflet de la réalité), le film ne fonctionne pas trop mal, aidé par des décors naturels à la neige épaisse et superbe, ainsi que par un couple principal plus décontracté et enthousiaste.

Les seconds rôles, à l'identique, sont assez sympathiques (bien que parfois sous-exploités), et le tout est produit avec une bonne humeur moins rigide et calibrée que les autres métrages de la chaîne... un peu comme Coup de cœur sauvage, tiens.  croire que, dès qu'Hallmark lui paie ses vacances, Chabert se détend, et la production de ses films fait de même !

3.75/6

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Christmas Yulefest 2021 - 32 - Noël au château enchanté (2021)

Publié le 20 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Romance, Review, Télévision, USA, Yulefest, Irlande

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Noël au château enchanté (Christmas at Castle Hart - 2021) :

Renvoyées par leur patronne tyrannique, Brooke (Lacey Chabert) et sa sœur Margot (Ali Hardiman) décident de quitter New York afin de partir pour l'Irlande, pour y chercher leur cousins éloignés, qu'elles n'ont jamais connus. Sur place, en visitant le Château Hart, elles croisent le chemin d'Aiden Hart (Stuart Townsend), qui cherche une organisatrice événementielle pour préparer un grand gala de Noël au château : Brooke et Margot endossent alors l'identité de leur ex-patronne, et se proposent... d'autant que Brooke n'est pas insensible au charme irlandais d'Aiden.

Mouais. Nouvel épisode de "Lacey Chabert part en vacances à l'étranger, tous frais payés par Hallmark, et en profite pour tourner une rom-com générique au possible", avec cette fois-ci l'Irlande, mais une Irlande vue par Hallmark, couverte de décorations clinquantes très américaines, et bricolée par ordinateur de manière très maladroite pour recouvrir ses paysages d'une fausse neige et de guirlandes lumineuses virtuelles.

Malgré cela, le pays conserve tout de même un certain charme. Heureusement, d'ailleurs, parce que ce n'est pas le reste du métrage qui va particulièrement tirer le tout vers le haut : le script (pourtant co-écrit par Paul Campbell, à nouveau) est vraiment classique, la musique est envahissante (et mélodramatique), l'alchimie entre Chabert et Townsend est assez moyenne (et la coupe de cheveux de Townsend n'aide pas), et de manière globale, il n'y a pas grand chose de mémorable dans tout ça.

À part, peut-être, le personnage d'Ali Hardiman, en frangine déglinguée et excentrique de Chabert. Une sœur qui ne ressemble pas du tout à l'héroïne, et une actrice qui est constamment à la limite du surjeu, mais qui apporte aussi au métrage une bonne dose de fantaisie et de décontraction, pas désagréable du tout.

Dans l'ensemble, cela dit, Christmas at Castle Hart reste vraiment quelconque.

2.5 + 0.25 pour Hardiman = 2.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 14 - Jeepers Creepers : Reborn (2022)

Publié le 11 Octobre 2022 par Lurdo dans Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, USA, Finlande, Cinéma, Critiques éclair, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Jeepers Creepers - Reborn (2022) :

Partis assister au festival Horror Hound en Louisiane, Chase (Imran Adams) et sa petite-amie Laine (Sydney Craven) en profitent pour s'intéresser au mythe du Creeper, qui a toujours fasciné le jeune homme. Mais rapidement, Laine, qui vient de découvrir qu'elle était enceinte, commence à avoir des visions étranges associées au Creeper et à la ville où se tient le festival...

Un reboot fauché de la franchise Jeepers Creepers, maintenant débarrassée du problématique Victor Salva (remplacé désormais par le réalisateur finlandais des deux Iron Sky)... et par la même occasion, de toute son ambiguïté, de son malaise et de son côté glauque.

À la place, un métrage à l'écriture très laborieuse, aux personnages insipides, au Creeper qui ne ressemble plus à rien (il faut le voir sortir de son hibernation, quasiment nu, gringalet et avec des ailes miteuses dans le dos), à la mythologie dérivative (avec les habitants de la bourgade perdue qui sacrifient des gens au Creeper) et un récit qui change complètement d'optique, préférant enfermer ses protagonistes et le reste de la distribution (de la chair à canon) dans une maison délabrée et hantée où le Creeper nous la joue boogeyman de slasher basique.

Pas de tension, des effets visuels (au mieux) médiocres (les incrustations sur fond vert sont très laides), un côté méta tellement facile et gratuit qu'il est creux au possible (les personnages se moquent du mythe du Creeper et mentionnent une trilogie de films à son sujet), une l'interprétation inégale, bref, un relaunch de franchise apparemment produit à la va-vite (avec en prime des conflits entourant les droits), et qui parvient à être plus mauvais que le dernier volet de la trilogie en question, déjà pas bien fameux.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #1675 : Le Monde de Nate (2022)

Publié le 24 Juin 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Jeunesse, Musique, Review, USA, Télévision

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Monde de Nate (Better Nate Than Never - 2022) :

Jeune garçon passionné de comédies musicales, Nate (Rueby Wood) n'a qu'un rêve : devenir une star de Broadway, comme sa tante (Lisa Kudrow). Avec sa meilleure amie Libbie (Aria Brooks), Nate profite alors d'une absence de ses parents pour prendre le bus pour New-York, et tenter de décrocher un rôle dans l'adaptation scénique de Lilo et Stitch...

Une comédie familiale Disney + (écrite, réalisée et adaptée de son propre roman par son jeune réalisateur) qui aurait tout à fait eu sa place sur Disney Channel en tant que D-Com, si ce n'est peut-être pour son contenu LGBTQ-friendly assez appuyé (en même temps, on parle de Broadway, donc forcément, ça ne peut que flamboyer à un moment ou un autre) - Nate est clairement un ami de Dorothée, il fait un quasi-coming out à sa meilleure amie éprise de lui, on croise un couple gay...

Le tout reste assez subtil sur ce front, Disney oblige, mais ça a le mérite d'exister et d'être plus présent ici que dans les autres films et téléfilms du studio, avec un message positif et jamais trop pataud.

Le reste, c'est de la comédie Disney classique : ça surjoue un peu (sauf Lisa Kudrow, juste et touchante en comédienne de Broadway assez ratée), ça déborde d'énergie, il y a un numéro musical ou deux, ça se moque un peu des travers de Broadway, c'est assez maniéré (encore une fois, Broadway....), et même si le rythme et le dynamisme du montage et de la réalisation se perdent un peu en cours de route, ça se regarde facilement, pour peu qu'on ne soit pas allergique aux comédies musicales, aux films pour préadolescents, et aux combinaisons des deux.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2020 - 40 - L'Amour revient toujours à Noël (2020)

Publié le 19 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusqu'à mi-janvier...

L'Amour revient toujours à Noël (Time for Us to Come Home for Christmas - 2020) :

Parce qu'ils ont tous reçu une mystérieuse invitation à un séjour gratuit à la Snowfall Inn, cinq inconnus se retrouvent sur place à l'approche des fêtes de Noël, et apprennent à se connaître : Karen (Lini Evans), une institutrice divorcée, Ted (Peter Kelamis), qu'elle a brièvement fréquenté trente-cinq ans plus tôt, Jasper (Leon), un musicien veuf, Owen (Doron Bell), un père divorcé peinant à s'occuper de sa fille adolescente (Vienna Leacock), et Sarah (Lacey Chabert), une avocate au grand cœur qui, avec l'aide de Ben (Stephen Huszar), le propriétaire de l'hôtel, va tenter de percer le mystère de ces invitations anonymes...

Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries qui se veut un nouveau volet de l'anthologie inspirée des chansons de Blake Shelton, laquelle a donné lieu, par le passé, à À la maison pour Noël et au Fabuleux bal des neiges.

Ici, le lien avec la chanson de Shelton est ultra-ténu, pour ne pas dire inexistant (dans cette histoire, personne ne revient à la maison pour Noël), mais ce téléfilm assez discret, à l'énergie et au rythme modérés, correspond pour une fois pleinement à sa chaîne de diffusion : plus sérieux, plus "mystérieux", plus sincère, moins de romance (même si les clichés sont toujours là, entre les montages enthousiastes, les activités festives qui s'enchaînent, le profil de Ben - ancien trader reconvertir dans quelque chose de plus honorable, blablabla) mais une interprétation inégale des différents personnages (Chabert, notamment, s'est alignée sur l'énergie globale du film, et est assez effacée).

Ce n'est pas désagréable à suivre, le postulat de départ est intéressant (en plissant un peu les yeux, ça ressemblerait presque un peu à un Agatha Christie), mais bon dans l'ensemble, le tout est cousu de fil blanc, et le spectateur a trop rapidement dix longueurs d'avance sur les tenants et aboutissants du récit.

3/6

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Christmas Yulefest 2020 - 24 - Un fabuleux coup de foudre pour Noël (2020)

Publié le 11 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Fantastique, Religion

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Un fabuleux coup de foudre pour Noël (A Godwink Christmas 3 - Second Chance, First Love - 2020) :

Divorcé et au chômage depuis peu, Pat (Sam Page) retourne à Boise avec ses deux fils, pour y retrouver sa mère et passer ensemble les fêtes de fin d'année. Mais sur place, il retombe sur Margie (Brooke D'Orsay), sa petite-amie de lycée, pour qui il a toujours des sentiments...

Nouveau volet de cette anthologie Hallmark adaptée d'une série de livres reposant sur un gimmick, celui des "Godwinks", ces coïncidences improbables qui sont "un signe divin" et qui guident les protagonistes vers le bonheur. Après avoir vu le premier en 2018, j'avais fait l'impasse sur le second téléfilm de la série (intitulé Le fabuleux destin de Noël), faute d'acteurs motivants.

Ici, ce problème ne se pose pas, Brooke D'Orsay et Sam Page sont des valeurs sûres, dont l'alchimie est naturelle et efficace. On ne peut cependant pas en dire autant du reste du film, une romance basique qui ronronne beaucoup, privée de véritables rebondissements, ou d'une intrigue de fond, et victime de "godwinks" affreusement surlignés par un carillon céleste superposé sur la bande son.

Pour ne rien arranger, le casting est assez inégal : si le duo principal, les enfants ou la grand-mère sont sympathiques, le compagnon habituel de Margie ou les deux adolescents choisis pour le flashback peinent à convaincre.

Et puis il y a cette conclusion en voix-off, sur les "véritables" Margie et Pat, une conclusion qui arrive comme un cheveu sur la soupe tant le couple contraste avec les acteurs choisis pour le représenter.

En somme, un téléfilm assez quelconque, qui n'atteint la moyenne que par le capital sympathie de ses personnages principaux, et parce que çà et là, on y trouve quelques notions pas désagréables (j'ai notamment apprécié que Pat et son ex-femme soient toujours en de bons termes, et que celle-ci soit présente le matin de Noël, sans que cela ne suscite la moindre jalousie).

3/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Un film, un jour (ou presque) #1370 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Une New-Yorkaise à la montagne (2021)

Publié le 14 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, St Valentin, Canada

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Une New-Yorkaise à la montagne (Snowkissed - 2021) :

Citadine jusqu'au bout des ongles, Kate (Jen Lilley) ne jure que par New York... Aussi, lorsqu'elle est envoyée au fin fond du Canada pour une interview, elle est prise au dépourvu. D'autant que l'auteur qu'elle doit rencontrer se fait désirer : dans l'intervalle, elle et sa meilleure amie Jayne (Amy Groening) logent dans un bed & breakfast tenu par Noah (Chris McNally) et son collègue Simon (Rodrigo Beilfuss), deux hommes séduisants qui peinent à mettre sur pied un service de visites guidées touristiques de la région. Les deux new-yorkaises vont alors les aider à se lancer...

Un téléfilm Hallmark qui appartient à la collection hivernale 2021, et qui s'avère assez peu marquant ou engageant.

Ce n'est pas forcément la faute de la distribution (les deux hommes sont compétents, Amy Groening est amusante), mais il faut bien avouer que le numéro de citadine névrosée et élitiste de Jen Lilley est assez lassant, à la longue, et que la direction artistique, toute en tons froids, surexposés, modernes et en guirlandes lumineuses blanches (qui n'ont pas été décrochées depuis Noël ?) peine à emporter l'adhésion.

Ce n'est même pas forcément mauvais, mais c'est totalement oubliable... d'autant que les paysages enneigés canadiens, s'ils sont jolis, manquent un peu de personnalité.

2.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Christmas Yulefest 2021 - 21 - Love Hard (2021)

Publié le 14 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Review, Romance, USA, Yulefest, Noël

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Love Hard (2021) :

Journaliste malheureuse en amour, Natalie (Nina Dobrev) tombe sur l'homme parfait sur une application de rencontre, et décide de le surprendre en passant les fêtes de Noël avec lui, à l'autre bout du pays. Mais quand elle arrive, elle découvre que Josh (Jimmy O. Yang) lui a menti sur tous les plans, et a utilisé les photos de Tag (Darren Barnet), l'un de ses amis, pour la séduire. Contre toute attente, Natalie décide alors de rester sur place pour tenter de séduire Tag avec l'aide de Josh, qui lui demande en contrepartie de se faire passer quelques jours pour sa petite-amie.

Une comédie romantique Netflix produite par McG, et qui m'a laissé plutôt mitigé, malgré son couple principal assez sympathique, et son ton relativement léger.

Difficile d'identifier ce qui m'a vraiment frustré : l'absence d'alchimie entre les deux acteurs principaux ? Le déroulement assez cliché et téléphoné du tout, qui ressemble fréquemment à un mélange basique de plusieurs comédies romantiques Hallmark ? L'héroïne un peu abrasive, et ses réactions improbables ? Josh, qui n'est guère plus vertueux dans ses actions ? La réalisation pas très belle ? Ou encore l'impression persistante d'un script écrit en 2010-2015 et resté en development hell tout ce temps (ce qui se traduit, dans les faits, par une succession de références et d'échanges datés semblant tout droit sortis des gros titres et des colonnes d'opinion racoleuses des sites web de l'époque - Die Hard est le meilleur film de Noël ! Top Gun est un film gay ! Baby it's cold outside est une chanson malsaine ! Love Actually est un film de m*rde ! Le catfishing est une menace de chaque instant ! Les Asiatiques ne sont pas populaires sur les applications de rencontre !) ?

Bref. L'écriture du métrage ne m'a vraiment pas convaincu, malgré quelques moments qui fonctionnent, des acteurs qui s'investissent, et un message sur les apparences trompeuses, blablabla ; sans oublier la durée du film (près d'1h45), finalement assez inutile.

Un bon gros bof, donc.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2019 - 41 - Un Noël magique à Rome (2019)

Publié le 20 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Noël magique à Rome, aka Un Noël romain (Christmas in Rome - 2019) :

Alors qu'Angela (Lacey Chabert), Américaine installée à Rome, vient juste de perdre son poste de guide touristique à la veille de Noël, elle croise le chemin d'Oliver (Sam Page), cadre américain venu conclure un accord commercial avec Luigi (Franco Nero), propriétaire d'une entreprise familiale. Elle accepte alors de lui servir de guide privé en ville, afin de lui permettre de mieux comprendre les traditions locales, et de convaincre Luigi de ses bonnes intentions. À sa grande surprise, cependant, Angela tombe sous le charme de son client, qui l'incite même à s'établir à son propre compte...

Lacey Chabert continue de faire payer ses vacances annuelles à l'étranger par Hallmark, après l'Afrique du Sud (Coup de coeur sauvage), la Belgique (Amour, Romance et Chocolat, critique à venir en février) et autres films de Noël tournés dans les pays de l'Est : place à Rome, pour une intrigue relativement basique mais qui bénéficie de la présence de quelques visages locaux (Franco Nero !) et bien entendu, des extérieurs italiens, qui donnent un surplus de charme au tout.

Par ailleurs, le film a pour lui l'association de Chabert à Sam Page, l'un des leads masculins les plus fiables et affables de la chaîne, qui a de l'alchimie avec tout le monde, sans pour autant avoir une image de mannequin pour couverture de romance Harlequin.

Ensemble, donc, le couple fonctionne bien, sur un ton plus léger et décontracté que bon nombre de métrages festifs du même genre, et si l'on excepte quelques moments un peu forcés (la dispute au cours du dîner, un peu forcée ; le passage "maison de pain d'épices", typiquement non-italien) ou ratés (le choix du sapin de Noël, splendide et naturel en extérieur, mais réduit à un pauvre arbre clairement artificiel et roulé comme un tapis une fois ramené en intérieur), inhérents au cahier des charges Hallmark, ce Noël à Rome s'avère une bonne surprise, plaçant le film parmi les plus agréables de cette saison.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1861 : Chupa (2023)

Publié le 19 Juin 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Aventure, Jeunesse, Critiques éclair, Netflix, Review, USA, Mexique, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Chupa (2023) :

Jeune américain d'origine mexicaine, Alex (Evan Whitten) est envoyé au pays, chez ses cousins, pour y passer des vacances dont il n'a pas très envie. Mais sur place, il découvre Chupa, un bébé Chupacabras dont la mère a été blessée, traquée par le malfaisant Richard Quinn (Christian Slater). Avec l'aide de ses cousins (Ashley Ciarra, Nickolas Verdugo) et de son grand-père Chava (Demián Bichir), ancien catcheur souffrant de problèmes de mémoire, Alex va alors tout tenter pour protéger le petit Chupa, et le ramener à sa famille...

Un film jeunesse réalisé pour Netflix par le fils d'Alfonso Cuaron qui, ici, lorgne fortement sur du simili-Amblin générique, avec son intrigue "un garçon et son monstre" classique, son monstre mignon façon owlbearcatdog, ses péripéties assez convenues, sa musique symphonique à la John Williams, son méchant caricatural, sa thématique "la famille et l'héritage culturel de ses origines, c'est important" et son ambiance nostalgique des années 80-90, entre musique, lucha libre à l'ancienne, mode, technologie, etc. 

Pas forcément surprenant, cela dit, ce côté Amblin, puisque Chris Columbus est à la production, et que la nostalgie 90s remplace progressivement la nostalgie 80s, qui était vraiment très à la mode depuis 10 ans. Après, si ça plaira sans doute aux plus jeunes, que le côté bilingue est intéressant et que la bestiole est adorable, c'est tout de même ultra-basique, et surtout, sans véritable trace d'originalité.

3/6 (peut-être un peu plus si l'on a moins de 10 ans) 

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Les bilans de Lurdo : Cyberpunk - Edgerunners (2022)

Publié le 11 Juin 2023 par Lurdo dans Animation, Action, Japon, Pologne, Jeu vidéo, Review, Critiques éclair, Thriller, Science Fiction, Science-Fiction, Les bilans de Lurdo, Netflix, Télévision

Préquelle animée au jeu vidéo Cyberpunk 2077 produite par le studio Trigger, Edgerunners prend la forme de 10 épisodes de 20-25 minutes diffusés sur Netflix fin 2022, et se déroulant environ 1 ans avant les événements du jeu de CD Projekt Red...

Cyberpunk - Edgerunners (2022) :

Peu de temps après la mort de sa mère, victime collatérale d'une fusillade dans les rues de Night City, David, un jeune adolescent paumé et sans argent, entre en possession d'un implant militaire expérimental, qui le dote de capacités uniques. Mais rapidement, cela attire sur lui bien des convoitises malveillantes, alors qu'il intègre les rangs des Edgerunners, un gang de Cyberpunks travaillant pour le plus offrant...

J'avoue, je partais avec un à priori négatif, n'étant vraiment pas fan de la patte graphique de la série, et du genre anime en général... et puis finalement, je me suis pris au jeu. En grande partie grâce à l'illustration musicale décalée de la série, entre son générique signé Franz Ferdinand, et toutes les variations de style imaginables qui vont et viennent au gré des scènes d'action ou d'autres moments plus contemplatifs, mais aussi parce que le récit est bien développé et plutôt prenant.

Oui, Edgerunners reste très stylisé graphiquement parlant, c'est jusqu'auboutiste (c'est très violent et sanglant), et on accroche ou pas (je mentirais en disant que j'ai toujours adhéré à 100 % à la proposition de chaque épisode), mais le script a la bonne idée d'équilibrer tout le côté glauque de l'univers de Night City avec des sentiments, de la romance, et l'histoire de ce jeune homme pris dans la spirale infernale des implants cybernétiques toujours plus puissants, à mi-chemin entre une addiction et un besoin de compenser un manque affectif évident.

Une spirale à l'issue forcément tragique, qui évite la fin heureuse, et qui confère au tout une atmosphère mélancolique, déjà bien appuyée par l'illustration musicale. Alors ce n'est pas parfait, on sent le récit un peu comprimé par le format de la série (ça aurait probablement pu respirer un peu plus avec deux épisodes en plus, ne serait-ce que pour mieux faire ressentir la progression de David, plutôt que de succomber à l'utilisation d'ellipses un peu abruptes), mais globalement, ça fonctionne plutôt pas mal en tant que récit unitaire prenant place dans un univers cyberpunk.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1761 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Fly Away With Me (2022)

Publié le 5 Février 2023 par Lurdo dans Hallmark, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Télévision, Review, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Fly Away With Me (2022) :

Publicitaire rêvant de devenir scénariste, Angie (Natalie Hall) trouve enfin l'appartement de ses rêves, qui est sien à une condition : qu'elle n'y accueille pas d'animal domestique. Pas de problème... sauf qu'à peine installée, un perroquet s'invite chez elle et refuse de partir. Elle ne peut alors compter que sur son séduisant voisin, Ted (Peter Mooney), qui dissimule lui aussi un chien dans son appartement, pour tenter de faire illusion auprès de la propriétaire de l'immeuble, la stricte Gineen (Melinda Michael), le temps de retrouver le propriétaire du volatile...

Comédie romantique Hallmark au postulat capillotracté, et qui ressemble presque plus à une production un peu plus économique pour UpTV ou ION qu'à un métrage Hallmark : c'est léger, certes (peut-être un peu trop, même, ça surjoue pas mal), mais la distribution secondaire (y compris les deux hommes dans la vie d'Angie, et la propriétaire des lieux) est particulièrement transparente et caricaturale, guère mise en valeur par le travail peu inspiré du département coiffure et maquillage.

Un bon gros bof, en somme, même si Natalie Hall est toujours très sympathique, et que les deux bestioles ne sont pas désagréables.

2.5/6 (dont 0.25 pour la toute fin, amusante)

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Un film, un jour (ou presque) #1771 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Ticket to Paradise (2022)

Publié le 15 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Romance, USA, Review, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Ticket to Paradise (2022) :

Divorcés depuis des années, David (George Clooney) et Georgia (Julia Roberts) acceptent de faire une trêve dans leur conflit incessant lorsque leur fille Lily (Kaitlyn Dever) leur annonce qu'elle abandonne ses ambitions de devenir avocate pour se marier et s'installer à Bali avec son fiancé. David et Georgia prennent alors l'avion pour assister au mariage, et espérer faire changer leur fille d'avis avant qu'il ne soit trop tard...

Un film à plus gros budget à ne pas confondre avec le Two Tickets to Paradise de Hallmark, et qui boucle la boucle, en quelque sorte, puisque cette quinzaine a débuté avec Kaitlyn Dever, et se termine avec Kaitlyn Dever.

Ici dans un rôle secondaire, certes, mais tout de même. Par contre, malheureusement, ce Ticket to Paradise m'a semblé bien en dessous de son sympathique Rosaline, un résultat bizarrement frustrant compte tenu des acteurs impliqués.

Parce qu'après tout, des décors paradisiaques, deux stars confirmées comme George Clooney et Julia Roberts, un ton à priori pas trop sérieux, des personnages secondaires attachants, le scénariste d'Indian Palace et réalisateur de Mama Mia 2, ça pouvait donner, non, ça aurait dû donner quelque chose d'amusant, de dynamique et de léger.

Et puis non : le script est relativement plat et dénué d'énergie ou de charme, préférant donner un côté doux-amer et semi-dramatique à la relation de Clooney et Roberts (ce qui tue, au passage, leur alchimie romantique), tout en sous-développant tout le reste, notamment la seconde romance du métrage, celle de Kaitlyn Dever et de son prétendant.

Le résultat est un film assez terne malgré de jolis paysages, assez plat malgré un Clooney et une Roberts qui s'amusent (il n'y a qu'à voir le bêtisier final, plus mémorable et amusant que l'intégralité du film), et surtout, au final, c'est une rom-com gentillette et quelconque, trop anecdotique en regard de son potentiel. Bof.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1772 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Fall Into Winter (2023)

Publié le 16 Février 2023 par Lurdo dans St Valentin, Comédie, Romance, Critiques éclair, Télévision, Cinéma, USA, GAF, GAC, Review

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Fall Into Winter (2023) :

Parce que son frère, copropriétaire avec elle de leur confiserie familiale, a décidé de vendre ses parts pour suivre son épouse en Angleterre, Kerry (Lori Loughlin), très attachée à la tradition, se retrouve à devoir composer avec Brooks (James Tupper), le nouveau copropriétaire, un entrepreneur ambitieux que Kerry connaît (et déteste cordialement) depuis le lycée. À l'approche de la Winterfest locale, les deux collègues apprennent alors à s'apprivoiser, malgré les nombreux projets de transformation de Brooks...

Visiblement, les valeurs chrétiennes qui animent la chaîne GAF et empêchent celle-ci de mettre à l'écran des personnages ne représentant ces valeurs familiales ne s'étendent pas aux actrices condamnées, puisqu'après quelques mois en prison pour corruption, et deux années de liberté conditionnelle, revoilà Lori Loughlin (par ailleurs toujours kickbannée de la chaîne Hallmark) dans une comédie romantique hivernale, face à un James Tupper qui a pris un coup de vieux.

Cela dit, l'interprétation décontractée de ce dernier reste toujours efficace, et dans cette romcom pour quinquagénaires, il se pose efficacement en contraste d'une Lori Loughlin en mode psychorigide refusant le changement et constamment sur la défensive. D'ailleurs, globalement, j'ai trouvé l'écriture de ce métrage un peu meilleure que la moyenne, plus mature, même si l'on n'échappe pas au quiproquo de dernière minute bien balourd, de mise dans tous les téléfilms du genre.

Après, il y a toujours des défauts récurrents, comme la romance secondaire des deux sidekicks noirs sous-développés, la musique fréquemment envahissante, et autres éléments génériques, mais dans l'ensemble, compte tenu des précédents de la chaîne, je m'attendais à bien pire.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2021 - 17 - Rent-A-Pal (2020)

Publié le 19 Octobre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Romance, Thriller, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Rent-A-Pal (2020) :

Au début des années 90, David (Brian Landis Folkins), un quadragénaire seul et isolé vivant avec sa mère sénile (Kathleen Brady) dont il s'occupe, trouve un refuge dans les vidéos qu'il reçoit d'un service de rencontres auquel il est abonné. Jusqu'à ce qu'il mette la main sur Rent-A-Pal, une vidéo préenregistrée un peu différente qui lui promet un meilleur ami en la personne d'Andy (Wil Wheaton)... mais progressivement, Andy va prendre une place de plus en plus importante dans la vie de David, jusqu'à mettre en péril sa relation naissante avec Lisa (Amy Rutledge)...

Un thriller psychologique indépendant à la distribution limitée mais impeccable, et qui parvient à donner corps à son univers rétro-80s/90s de manière simple mais efficace.

Paradoxalement, alors que les enjeux du films sont assez cousus de fil blanc - on comprend très tôt que David va tomber sous l'influence néfaste et possessive d'Andy, qu'elle soit réelle ou imaginaire, et que le tout ne pourra se finir qu'en tragédie pour ce protagoniste - et que le rythme du film peut parfois défaillir légèrement, le métrage parvient à bien retranscrire la manière dont David se laisse consumer par cette vidéo finalement assez bénigne.

Mais voilà : que la vidéo soit réellement maléfique ou qu'elle ne soit qu'une manifestation de l'esprit malade de David, Wil Wheaton parvient, avec l'aide d'un montage déstructuré qui découpe et déforme ses interventions, à incarner un Andy toujours à la limite de la menace, une interprétation remarquable qui donne tout son intérêt au métrage, face à un Brian Landis Folkins constamment sur la corde raide.

Mieux encore : le film parvient à être ponctuellement touchant, en présentant ce protagoniste dépressif et isolé prenant soin de sa mère sénile, et coupé du reste de la société. On en vient à espérer que les choses s'arrangent pour lui, même si l'issue fatale du récit ne fait jamais aucun doute.

Une bonne surprise pas forcément dénuée de défauts, mais qui parvient à faire une forte impression tant par son style que son interprétation.

Un bon 4/6

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Christmas Yulefest 2020 - 32 - Noël, mon boss et moi (2020)

Publié le 15 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Hallmark

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusqu'à mi-janvier...

Noël, mon boss et moi (Christmas by Starlight - 2020) :

Parce qu'un développeur immobilier a prévu de démolir le café de ses parents, Annie (Kimberly Sustad), avocate, décide d'aller le rencontrer, pour tenter de le faire changer d'avis. Sur place, elle fait la connaissance de William Holt (Paul Campbell), le fils du développeur, un homme nonchalant et sarcastique qui ne semble pas vraiment passionné par son travail au sein de l'entreprise familiale : il accepte alors d'aider Annie, à condition que celle-ci lui serve d'avocate pendant quelques jours, le temps de régler quelques affaires...

Encore une histoire de petite ville qui dépérit, de méchant développeur immobilier qui veut y imposer sa loi, de petite entreprise à sauver juste avant Noël, de fête à organiser au dernier moment, etc... mais ici, ça fonctionne.

Probablement parce que cette comédie romantique Hallmark est écrite par ses deux acteurs principaux, des acteurs principaux qui se connaissent bien (cf Noël, romance et coïncidences, entre autres), qui s'entendent bien, et ont donc une excellente alchimie, assez dynamique et impertinente.

Résultat : tous les clichés du genre passent comme une lettre à la poste, portés par un rythme assez primesautier et par un ton jamais trop sérieux. Après, ça reste une rom-com Hallmark assez classique (malgré son couple de personnages secondaires gays), donc rien d'exceptionnel à se mettre sous la dent, mais la bonne humeur, la décontraction, le naturel et le sens de l'humour de tout le monde rendent ce Christmas by Starlight clairement sympathique.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2020 - 08 - Noël au Château (2020)

Publié le 3 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Noël

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Noël au Château (Chateau Christmas - 2020) :

Pianiste internationale réputée mais pleine de doutes, Margot (Merritt Patterson) revient au Château Neuhaus, un hôtel de luxe, pour y passer les fêtes de fin d'année en famille, et retrouver le goût de la musique. Sur place, cependant, elle rencontre Jackson (Luke MacFarlane), son ex, qui tente de la convaincre de prendre part au concert de Noël annuel du Château...

Troisième téléfilm Hallmark visionné cette saison, et déjà, on commence à repérer une tendance dans les thématiques : le cliché de la musicienne ultra-talentueuse dont la carrière est au point mort et qui retrouve l'inspiration en même temps que l'amour.

C'était déjà le cas dans Christmas Tree Lane, c'est le cas ici, et j'ai cru comprendre qu'il y avait plusieurs autres téléfilms Hallmark à venir fonctionnant sur des notes similaires (sans mauvais jeu de mots).

Par chance, ici, ça fonctionne mieux qu'avec Alicia Witt. Peut-être parce que comme Merritt Patterson n'est pas, à ma connaissance, une pianiste de niveau international (contrairement à Witt qui est musicienne IRL), le récit ne se sent pas obligé de se centrer (autant que dans Christmas Tree Lane) sur ses tourments d'artiste et sur une performance tellement exceptionnelle qu'elle sauve Noël.

Ici, il n'y a pas de rue commerçante ou de village à sauver, mais simplement un concert à organiser, avec des musiciens à recruter, un gérant d'hôtel plutôt sympathique (le toujours fiable Jess Hutch) et un déroulé relativement agréable à suivre.

Après, ça reste un téléfilm mineur, malgré un couple principal à l'excellente alchimie, et des clichés (légèrement) détournés : pas sûr que le tout reste particulièrement dans les mémoires. Mais pour le moment, ça reste un peu au-dessus du reste de la saison Hallmark.

3.5/6

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